Flying on the other side ;)
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Re: Flying on the other side ;)
Pfiou, ne me dites pas que vous les faites vous-mêmes...
J'adore...
Là ma pref' c'est le soleil sur la mer et les rochers. Vous avez vu les couleurs de la mer ?
Bonne journée à vous deux
J'adore...
Là ma pref' c'est le soleil sur la mer et les rochers. Vous avez vu les couleurs de la mer ?
Bonne journée à vous deux
Ise- Messages : 7899
Date d'inscription : 18/10/2012
Age : 55
Re: Flying on the other side ;)
Pas vu, non... Mais ça me fait penser qu'en revanche une fois, au cinéaqua de Paris j'ai vu un court-métrage qui m'a profondément remué, l'histoire d'un pêcheur et son chat, coincés sur une île. J'ai essayé de le retrouver sur le net, mais sans succès. C't idiot, je ne me rappelle plus le titre, dommage.
Mjöllnir, les images que tu postes sont de plus en plus belles. Tu vas bien?
Mjöllnir, les images que tu postes sont de plus en plus belles. Tu vas bien?
Invité- Invité
Re: Flying on the other side ;)
Merci Ygor, bien et toi ?
J'ai aussi regardé sur le net, sans plus de succès.
Ces images sont une autre forme de la sérénité qui s'installe en moi sans doute. Épuration n'est pas le mot juste car connoté, et pourtant il y a un peu de cela. J'irai plus dans le sens de la vacuité telle qu'elle est exprimée dans le bouddhisme mahâyâna :
Bonne journée à toi.
J'ai aussi regardé sur le net, sans plus de succès.
Ces images sont une autre forme de la sérénité qui s'installe en moi sans doute. Épuration n'est pas le mot juste car connoté, et pourtant il y a un peu de cela. J'irai plus dans le sens de la vacuité telle qu'elle est exprimée dans le bouddhisme mahâyâna :
L’idée-clé est donnée dans le petit Sutra du Cœur qui est récité chaque jour par des millions de Bouddhistes mahayanistes. Ce sutra affirme nettement que “ la forme est vacuité et la vacuité forme : que la forme ne diffère pas de la vacuité ni la vacuité de la forme. ” Bien que son sens véritable puisse ne pas paraître d’une clarté lumineuse, du moins démontre-t-il que la vacuité est quelque chose de très différent du simple néant. L’explication qu’on en donne généralement, c’est qu’il ne peut y avoir de séparation valable entre l’absolu et le relatif, entre la réalité et les apparences, entre la source et l’univers (et donc entre le “ créateur ” et le “ créé ”). Rien n’est réel, au sens où rien n’a une existence indépendante qui lui appartienne en propre, ou n’est rien de plus qu’un phénomène temporaire (lui-même combinaison de millions de phénomènes encore plus fugitifs) : pourtant tout est réel, au sens où c’est une manifestation de l’être sans attribut et donc insaisissable.
Bonne journée à toi.
Invité- Invité
Re: Flying on the other side ;)
Ah je m'inquiétais juste de ta santé laitière. Merci de me rassurer. Je continuerai de chercher, et si un jour je retombe sur cette video, je te la poste en premier. Pour voir. Ou que tu voies.
Invité- Invité
Re: Flying on the other side ;)
Ma santé laitière ? Pensais-tu au laitier, ce produit de la métallurgie (silicates, aluminates, etc) en fusion ?
Merci, je regarderai effectivement avec plaisir
Bonne journée à toi aussi.
Merci, je regarderai effectivement avec plaisir
Bonne journée à toi aussi.
Invité- Invité
Re: Flying on the other side ;)
bizour Momo.....
Lemniscate le papillon- Messages : 6348
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Localisation : Gard
Re: Flying on the other side ;)
Bientôt les églantines offriront aux chemins de mes chères cévennes leurs délicates présences. Elles symbolisent le bonheur éphémère...mais qui se renouvelle autant de fois qu'on le souhaite....si on le souhaite vraiment.
Bonne journée Mjollnir.
Bonne journée Mjollnir.
Invité- Invité
Re: Flying on the other side ;)
Merci de ta visite Ekaterina. c'est toujours un sincère plaisir pour moi que de te lire.
A chaque printemps les fleurs réapparaissent. Un de ceux-là conjuguera certainement, un jour, celles de l'esprit avec celles du cœur...
A chaque printemps les fleurs réapparaissent. Un de ceux-là conjuguera certainement, un jour, celles de l'esprit avec celles du cœur...
Invité- Invité
Re: Flying on the other side ;)
Salut mjollnir, tout va bien? Je t'ai mp, je t'ai send un mail, nada de nada. Ca va?
Re: Flying on the other side ;)
Flash numéro deux – premier frôlement de la camarde
J'ai trois ans, juste passés. Un jour de juin. Il fait encore clair.
Juste après la salle à manger au sol en terre battue s’ouvre un couloir qui mène au jardin. A gauche, le mur en planches disjointes – peintes d’un jaune à présent délavé - de l’atelier de mon grand-père maternel, ancienne remise à foin. A droite, la porte de la cuisine, d’un vert presque olive. En face, la double porte aux petits carreaux qui mène au potager, avec sa haie de thuyas et un ou deux ronciers appréciés pour les baies qu’ils offrent.
Le sol est en béton, d’un béton strié de formes trapézoïdales par le maçon qui l’a coulé. Une chaise. En bois. Assise cannelée. Assis sur elle, un homme. Mon pépé.
Retiré en lui-même, les yeux ouverts, regardant au-delà du mur qui lui fait face, la tête légèrement penchée en avant, chacune de ses mains posée sur un genou. A côté de lui, sur la gauche, une sac, en jute, à moitié ouvert, dont l'ouverture laisse deviner les grains de maïs à distribuer aux volailles.
Ma grand-mère s’active à la cuisine, accompagnée de ma mère et de mon père. Je regarde mon grand-père.
Je suis en face de lui, mon menton dépassant juste le dessus de ses genoux. Sa moustache est jaunie de nicotine, et, en dessous, sa bouche commence à esquisser un sourire.
Il ne parle pas beaucoup mon pépé. Mais son regard et ses gestes confirment qu’au delà de l’aspect rêche d’un homme ayant fait la guerre et perdu trois de ses quatre enfants de maladie reste un homme qui apprécie encore la vie, ne serait-ce que par ce qu’il lui donne encore.
Je tends ma main vers les graines qui gisent dans le sac, en prend quelques-unes, et, doucement, les tend à cet homme qui me fait face. Dont le regard s’éclaire, dont la tête se relève. Sa main gauche, immense pour moi, se renverse et s’ouvre doucement, les accueillant simplement.
Sans un mot, mais avec tendresse. Une onde est passée, un moment hors du temps, l’espace entre deux mondes s’est ouvert, où l’indicible est l’écume des sentiments.
La porte de la cuisine s’ouvre et ma mère vient me chercher pour manger. Chaise de gosse en bois, dont le plateau rabattant vient se positionner devant moi afin de recevoir l’assiette dans laquelle fume la soupe préparée par ma grand-mère.
Je mange, cuillère après cuillère, envahi par cet instant muet et pourtant si empli de sens. Et puis ma mère me conduit à ma chambre, et je dors.
Le matin s’éveille au chat du coq. Par-dessous les volets de bois s’insinuent les premiers rais de soleil, prémices vigoureux d’une chaude journée. Je me mets debout sur mon lit à barreaux pour essayer d’enjamber ces derniers, entendant déjà les bruits indiquant la vie en la maisonnée.
C’est ma mère qui vient me chercher et m’emmène en bas. Il n’y a qu’elle à la maison. La demi-journée passe, alanguie, et je joue avec mes jouets, sentant au fond de moi s’ouvrir petit à petit un espace profond et noir, comme si, autour de moi, une énergie me fuyait.
En milieu d’après-midi, mon père et ma grand-mère reviennent, et je leur demande où est mon grand-père. « Nous l’avons accompagné à la gare, me dit mon père, il est parti en voyage ».
J’ai appris, sept ans après, qu’il était mort cette nuit-là, étouffé par un morceau de viande avalé « de travers ».
La mort s’annonce parfois par de simples gestes et se lit dans un regard. Je n’ai vu mon grand-père maternel que trois fois, mais son amour reste en moi comme le phare de l’espoir.
J'ai trois ans, juste passés. Un jour de juin. Il fait encore clair.
Juste après la salle à manger au sol en terre battue s’ouvre un couloir qui mène au jardin. A gauche, le mur en planches disjointes – peintes d’un jaune à présent délavé - de l’atelier de mon grand-père maternel, ancienne remise à foin. A droite, la porte de la cuisine, d’un vert presque olive. En face, la double porte aux petits carreaux qui mène au potager, avec sa haie de thuyas et un ou deux ronciers appréciés pour les baies qu’ils offrent.
Le sol est en béton, d’un béton strié de formes trapézoïdales par le maçon qui l’a coulé. Une chaise. En bois. Assise cannelée. Assis sur elle, un homme. Mon pépé.
Retiré en lui-même, les yeux ouverts, regardant au-delà du mur qui lui fait face, la tête légèrement penchée en avant, chacune de ses mains posée sur un genou. A côté de lui, sur la gauche, une sac, en jute, à moitié ouvert, dont l'ouverture laisse deviner les grains de maïs à distribuer aux volailles.
Ma grand-mère s’active à la cuisine, accompagnée de ma mère et de mon père. Je regarde mon grand-père.
Je suis en face de lui, mon menton dépassant juste le dessus de ses genoux. Sa moustache est jaunie de nicotine, et, en dessous, sa bouche commence à esquisser un sourire.
Il ne parle pas beaucoup mon pépé. Mais son regard et ses gestes confirment qu’au delà de l’aspect rêche d’un homme ayant fait la guerre et perdu trois de ses quatre enfants de maladie reste un homme qui apprécie encore la vie, ne serait-ce que par ce qu’il lui donne encore.
Je tends ma main vers les graines qui gisent dans le sac, en prend quelques-unes, et, doucement, les tend à cet homme qui me fait face. Dont le regard s’éclaire, dont la tête se relève. Sa main gauche, immense pour moi, se renverse et s’ouvre doucement, les accueillant simplement.
Sans un mot, mais avec tendresse. Une onde est passée, un moment hors du temps, l’espace entre deux mondes s’est ouvert, où l’indicible est l’écume des sentiments.
La porte de la cuisine s’ouvre et ma mère vient me chercher pour manger. Chaise de gosse en bois, dont le plateau rabattant vient se positionner devant moi afin de recevoir l’assiette dans laquelle fume la soupe préparée par ma grand-mère.
Je mange, cuillère après cuillère, envahi par cet instant muet et pourtant si empli de sens. Et puis ma mère me conduit à ma chambre, et je dors.
Le matin s’éveille au chat du coq. Par-dessous les volets de bois s’insinuent les premiers rais de soleil, prémices vigoureux d’une chaude journée. Je me mets debout sur mon lit à barreaux pour essayer d’enjamber ces derniers, entendant déjà les bruits indiquant la vie en la maisonnée.
C’est ma mère qui vient me chercher et m’emmène en bas. Il n’y a qu’elle à la maison. La demi-journée passe, alanguie, et je joue avec mes jouets, sentant au fond de moi s’ouvrir petit à petit un espace profond et noir, comme si, autour de moi, une énergie me fuyait.
En milieu d’après-midi, mon père et ma grand-mère reviennent, et je leur demande où est mon grand-père. « Nous l’avons accompagné à la gare, me dit mon père, il est parti en voyage ».
J’ai appris, sept ans après, qu’il était mort cette nuit-là, étouffé par un morceau de viande avalé « de travers ».
La mort s’annonce parfois par de simples gestes et se lit dans un regard. Je n’ai vu mon grand-père maternel que trois fois, mais son amour reste en moi comme le phare de l’espoir.
Dernière édition par Mjöllnir le Ven 22 Fév 2013 - 19:31, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Flying on the other side ;)
C'est beau, Mjö
Tu as de la chance d'avoir pu le connaître. Et presque lui dire au-revoir.
Quand je lis un témoignage me viennent des images. Je crois que nous sommes nombreux ainsi. Et on y va du "moi je"... Ben non. "Moi je" ce sera sur mon fil. Ici c'est ton Pépé moustachu, tes souvenirs de table et de lit à barreaux...
Tu as de la chance d'avoir pu le connaître. Et presque lui dire au-revoir.
Quand je lis un témoignage me viennent des images. Je crois que nous sommes nombreux ainsi. Et on y va du "moi je"... Ben non. "Moi je" ce sera sur mon fil. Ici c'est ton Pépé moustachu, tes souvenirs de table et de lit à barreaux...
Ise- Messages : 7899
Date d'inscription : 18/10/2012
Age : 55
Re: Flying on the other side ;)
C'est en côtoyant la mort qu'on apprécie la vie. C'est en sentant ces douleurs qu'on comprend celle des autres. C'est en les admettant qu'on ne les ré-inflige pas. C'est en parallélisant que l'on conçoit celles des autres, pas en réveillant celles qui sont en nous ...
Dernière édition par Mjöllnir le Sam 23 Fév 2013 - 0:52, édité 3 fois
Invité- Invité
Re: Flying on the other side ;)
C'est du vécu ou de la supposition ?
Ise- Messages : 7899
Date d'inscription : 18/10/2012
Age : 55
Re: Flying on the other side ;)
Du vécu (de mon coté au moins). Du vécu parce que je me suis vu énormément écrasé par le mal des autres, et l'ai accepté pour tel en portant des poids qui n'étaient pas les miens. Désormais je repousse, non pas par mon mal ancien, mais quand je constate ce transfert ...
Invité- Invité
Re: Flying on the other side ;)
Et as-tu des souffrances propres à toi ? Que des personnes t'ont infligées ?
Ise- Messages : 7899
Date d'inscription : 18/10/2012
Age : 55
Re: Flying on the other side ;)
Et tu arrives à appliquer ce que tu dis plus haut pour ces souffrances-là ?
Ise- Messages : 7899
Date d'inscription : 18/10/2012
Age : 55
Re: Flying on the other side ;)
Je fais de mon mieux, en me plantant parfois, et en le reconnaissant dès que je m'en aperçois.
Invité- Invité
Re: Flying on the other side ;)
Je vais essayer.
J'étais partie pour tout autre chose.
Il me faut y réfléchir.
Ca me plait bien ce que tu dis car ça donne du no suffer de part et d'autre. Alors que ce que j'envisageais risquait de faire souffrir l'autre...
C'est le problème quand tu "t'attaques" aux problèmes tout seul. Tu ne vois qu'une façon de faire...
Je te redemanderai
J'étais partie pour tout autre chose.
Il me faut y réfléchir.
Ca me plait bien ce que tu dis car ça donne du no suffer de part et d'autre. Alors que ce que j'envisageais risquait de faire souffrir l'autre...
C'est le problème quand tu "t'attaques" aux problèmes tout seul. Tu ne vois qu'une façon de faire...
Je te redemanderai
Ise- Messages : 7899
Date d'inscription : 18/10/2012
Age : 55
Re: Flying on the other side ;)
C'est ce que je cherche, le "no suffer". Comment pouvoir panser ses propres blessures si, à chaque fois, quelqu'un vient arracher le sparadrap ?
Aimerais-tu qu'on te le fasse ?
Alors, pour garder la même image, s'il m'arrive d'arracher malencontreusement le sparadrap d'un autre je cherche le moyen de le recoller.
Par contre, je peux arracher volontairement le sparadrap d'un autre s'il m'a fait la même chose en premier et qu'il s'en fout. J'ai appris à faire cela, et ça porte un nom : Se respecter !
Aimerais-tu qu'on te le fasse ?
Alors, pour garder la même image, s'il m'arrive d'arracher malencontreusement le sparadrap d'un autre je cherche le moyen de le recoller.
Par contre, je peux arracher volontairement le sparadrap d'un autre s'il m'a fait la même chose en premier et qu'il s'en fout. J'ai appris à faire cela, et ça porte un nom : Se respecter !
Invité- Invité
Re: Flying on the other side ;)
Je viens de réfléchir...
Donc sans suivre ta pensée (qui a évolué de ton côté) dans un premier temps, j'ai envie de te demander...
Tu différencies les souffrances portées par d'autres et qui se transfèrent sur toi et te font souffrir, de celles que l'on t'inflige.
Mais tu essaies de réagir aux deux types de souffrance de la même façon.
Tu essaies de considérer que celui qui t'inflige une souffrance souffre lui-même pour ne pas être tenté de le faire souffrir à ton tour.
En fait les deux ramènent à la même chose...
Ce que je comprends. Un peu. Même si j'ai envie de hurler qu'on m'a fait souffrir. Mais que le dire ferait souffrir.
Ce que je comprends, intellectuellement, comme je comprends que le pas sûr de lui fait semblant de l'être et en arrive à écraser son entourage. Intellectuellement seulement. Je ne suis pas sûre de pouvoir prendre le recul nécessaire et ne pas me sentir écrasée - faire disparaître ma souffrance...
Tu vois ?
Donc sans suivre ta pensée (qui a évolué de ton côté) dans un premier temps, j'ai envie de te demander...
Tu différencies les souffrances portées par d'autres et qui se transfèrent sur toi et te font souffrir, de celles que l'on t'inflige.
Mais tu essaies de réagir aux deux types de souffrance de la même façon.
Tu essaies de considérer que celui qui t'inflige une souffrance souffre lui-même pour ne pas être tenté de le faire souffrir à ton tour.
En fait les deux ramènent à la même chose...
Ce que je comprends. Un peu. Même si j'ai envie de hurler qu'on m'a fait souffrir. Mais que le dire ferait souffrir.
Ce que je comprends, intellectuellement, comme je comprends que le pas sûr de lui fait semblant de l'être et en arrive à écraser son entourage. Intellectuellement seulement. Je ne suis pas sûre de pouvoir prendre le recul nécessaire et ne pas me sentir écrasée - faire disparaître ma souffrance...
Tu vois ?
Ise- Messages : 7899
Date d'inscription : 18/10/2012
Age : 55
Re: Flying on the other side ;)
Maintenant j'arrive au 21h24
Avant d'arracher le sparadrap... Es-tu sûr que l'autre s'en fout ?
J'ai grande envie d'arracher des sparadraps, et des oeillères. Car les comportements que je vois me laissent entendre qu'ils s'en f...
Mais je me demande si ce n'est pas leur façon de se protéger. Ne pas en parler, ne pas voir, oublier (faire comme s'ils avaient oublié, car quand tu grattes et poses les questions différemment les réponses arrivent)...
Avant d'arracher le sparadrap... Es-tu sûr que l'autre s'en fout ?
J'ai grande envie d'arracher des sparadraps, et des oeillères. Car les comportements que je vois me laissent entendre qu'ils s'en f...
Mais je me demande si ce n'est pas leur façon de se protéger. Ne pas en parler, ne pas voir, oublier (faire comme s'ils avaient oublié, car quand tu grattes et poses les questions différemment les réponses arrivent)...
Ise- Messages : 7899
Date d'inscription : 18/10/2012
Age : 55
Re: Flying on the other side ;)
Je file manger, Ise. Dès que je reviens je te réponds, parce que cette discussion m'intéresse bougrement !
Invité- Invité
Re: Flying on the other side ;)
Mal au dos tout ça.
Mais c'est comme un miracle : alors que je me préparais à la bataille tu m'apportes une vision différente des choses...
Merci
Je vais mettre mes cervicales en position horizontale !
Ah je vois que tu vas manger... Désolée nous on se couche tôt car demain lever 6h pour amener les enfants à leurs matches de rugby respectifs. Mais juste après je te retrouve au clavier, smick
Mais c'est comme un miracle : alors que je me préparais à la bataille tu m'apportes une vision différente des choses...
Merci
Je vais mettre mes cervicales en position horizontale !
Ah je vois que tu vas manger... Désolée nous on se couche tôt car demain lever 6h pour amener les enfants à leurs matches de rugby respectifs. Mais juste après je te retrouve au clavier, smick
Ise- Messages : 7899
Date d'inscription : 18/10/2012
Age : 55
Re: Flying on the other side ;)
Je ne crois pas que ma pensée a évolué. Je n'ai fait qu'en donner une autre facette. Je reprends donc mon parallèle avec le sparadrap en explicitant mieux :Ise a écrit:Je viens de réfléchir...
Donc sans suivre ta pensée (qui a évolué de ton côté) dans un premier temps, j'ai envie de te demander...
Tu différencies les souffrances portées par d'autres et qui se transfèrent sur toi et te font souffrir, de celles que l'on t'inflige.
Mais tu essaies de réagir aux deux types de souffrance de la même façon.
Tu essaies de considérer que celui qui t'inflige une souffrance souffre lui-même pour ne pas être tenté de le faire souffrir à ton tour.
En fait les deux ramènent à la même chose...
Ce que je comprends. Un peu. Même si j'ai envie de hurler qu'on m'a fait souffrir. Mais que le dire ferait souffrir.
Ce que je comprends, intellectuellement, comme je comprends que le pas sûr de lui fait semblant de l'être et en arrive à écraser son entourage. Intellectuellement seulement. Je ne suis pas sûre de pouvoir prendre le recul nécessaire et ne pas me sentir écrasée - faire disparaître ma souffrance...
Tu vois ?
Quand j'écrivais ceci, j'aurais du prendre la précaution de préciser ce qui suit : Je préviens toujours de mes souffrances auparavant. Si elles ne sont ni comprises ni écoutées et que l'on appuie dessus, je renvoie la balle. Même un départ est aussi une forme consistant à " arracher le sparadrap " puisqu'elle prive d'interlocuteur la personne en face. Il n'y pas forcément besoin de lever la voix, tourner les talons suffit amplement.Par contre, je peux arracher volontairement le sparadrap d'un autre s'il m'a fait la même chose en premier et qu'il s'en fout. J'ai appris à faire cela, et ça porte un nom : Se respecter !
Ceci étant, il y a des souffrances que je ne connais pas (il faut sans doute les vivre pour les comprendre ne serait-ce qu'un peu). Si je m'aperçois que j'ai touché à une souffrance par mégarde, je cherche vraiment à réparer mes actions à cet égard.
Je ne réagis donc pas aux souffrances des autres et à celles que l'on m'inflige de la même manière puisque j'essaie de savoir si les actes sont conscients ou non, aussi bien chez moi que chez l'autre. J'essaye aussi de comprendre si j'ai un ressenti que je peux mettre en parallèle à celui d'en face, et sinon de chercher une solution tant que faire se peut.
J'arrive donc à présent à prendre suffisamment de recul pour admettre à la fois que les autres puissent ne pas adhérer à ce que je suis, et également à totalement être étanche à leurs commentaires. Je ne me laisse plus atteindre et sais partir sans regret quand il le faut.
Je te re-cite encore partiellement.
... comme je comprends que le pas sûr de lui fait semblant de l'être et en arrive à écraser son entourage. Intellectuellement seulement. Je ne suis pas sûre de pouvoir prendre le recul nécessaire et ne pas me sentir écrasée - faire disparaître ma souffrance...
Tu vois ?
Bien sûr Ise. je le comprend intellectuellement et plutôt très bien. Il m'arrive parfois de me laisser déborder, d'en avoir " ras le chignon " pour être vulgaire. Mais je remonte vite la pente. C'est le problème de la personne en face et pas le mien. Pas de transfert de charge, je n'accepte plus. Ne nous touche que ce à quoi on accepte de donner encore de l'importance. Ceci étant, si un pas est de nouveau fait par l'autre, et qu'une discussion sincère peut s'instaurer à cet effet, je ne suis pas obtus. Précautionneux certes, mais pas obtus.
Dernière édition par Mjöllnir le Sam 23 Fév 2013 - 4:01, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: Flying on the other side ;)
Ise a écrit:Maintenant j'arrive au 21h24
Avant d'arracher le sparadrap... Es-tu sûr que l'autre s'en fout ?
J'ai grande envie d'arracher des sparadraps, et des oeillères. Car les comportements que je vois me laissent entendre qu'ils s'en f...
Mais je me demande si ce n'est pas leur façon de se protéger. Ne pas en parler, ne pas voir, oublier (faire comme s'ils avaient oublié, car quand tu grattes et poses les questions différemment les réponses arrivent)...
Je ne cherche plus à vérifier s'il s'en fout ou pas au bout d'un moment. Comme je te le disais juste dans mon message précédent, je précise vraiment - aux interlocuteurs qui me sont proches - où se situent mes cicatrices. Je peux assez facilement comprendre qu'il leur faille un certain temps pour réaliser, mais ce dernier ne devrait pas perdurer sans parole, sans attention ou dans une parfaite surdité. J'aime à tenter de comprendre l'autre dans ses mécanismes afin de ne pas heurter sa sensibilité, encore faut-il que ce denier les connaisse !!! Et je demande aussi où sont les siennes, de manière à ne pas y toucher, qui plus est.
Pour le reste, peut-être se protègent-ils ainsi, ou encore ont-ils peur de perdre la face en " avouant " leur errances. Le mensonge et la dissimulation sont tellement plus simples à gérer que le courage de se mettre en face de ses actes !
D'autre part oui, je sais que des réponses arrivent ou bout d'un certain temps (mais 95% des fois par la bande...), comme s'il était honteux de s'avouer faillible ! De mon coté, par contre, je crois que c'est la plus grande des forces que l'on puisse manifester. C'est comme se foutre à poil sur la place publique, ou monter sur une estrade devant 10.000 personnes. Cela fait partie de l'estime de soi, de la confiance en son propre "jugement", être intègre. Tout au moins à ce que j'en conçois. Reconnaitre avoir eu tort, c'est simplement, à mon égard d'abord, me donner les moyens d'évoluer.
Dernière édition par Mjöllnir le Sam 23 Fév 2013 - 0:54, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Flying on the other side ;)
Bonjour Mjö !
Vu l'heure à laquelle tu t'es couché je n'attends pas ta réponse tout de suite !
Ma préf' les barques se reposant au pied de leur Sagrada Familia
"Je ne crois pas que ma pensée a évolué. Je n'ai fait qu'en donner une autre facette." J'adore !!! Typiquement zèbre je crois ! Je suis toujours à préciser ainsi alors que les autres s'en f...
"Je préviens toujours de mes souffrances auparavant." Ah. Dans la vraie vie ? Ou sur le net seulement ? Sur le net je pense que c'est faisable, mais je ne me/te vois pas engager une conversation en disant "alors voilà je suis susceptible surtout pour ce qui touche à.., et puis aussi j'aime pas qu'on parle trop fort, et puis si on ne s'écoute pas les uns les autres je préfère m'en aller car l'avis de chacun compte etc" !!!
"Si elles ne sont ni comprises ni écoutées et que l'on appuie dessus, je renvoie la balle." Re ah. Je ne sais pas jouer au tennis. Quand je renvoie une balle elle tombe toujours à côté. Conséquence l'autre n'a pas compris ma réponse, et en plus je suis ridicule car si la balle n'a pas atteint son but la force que j'ai utilisée pour l'envoyer a été nettement perçue. Ils se demandent ce qu'il me prend à moi celle qui accepte toujours tout de m'énerver sur ce coup-là !
"Même un départ est aussi une forme consistant à " arracher le sparadrap " puisqu'elle prive d'interlocuteur la personne en face. Il n'y pas forcément besoin de lever la voix, tourner les talons suffit amplement."
"Si je m'aperçois que j'ai touché à une souffrance par mégarde, je cherche vraiment à réparer mes actions à cet égard." Idem. On est des gentils
"J'essaie de savoir si les actes sont conscients ou non, aussi bien chez moi que chez l'autre." Entreprise difficile, surtout simultanément à une situation de communication. Et comme tu dis tu "essaies" de savoir si les actes de l'autre sont conscients... Savoir si c'est le cas où non est affaire de jugement. On peut rester indéfiniment dans le doute. Ou bien se tromper.
Quant à "aussi bien chez moi" là je m'incline. C'est cela qu'il me faut apprendre, et qui me fera le plus "avancer" je crois.
"J'arrive donc à présent à prendre suffisamment de recul pour admettre à la fois que les autres puissent ne pas adhérer à ce que je suis, et également à totalement être étanche à leurs commentaires. Je ne me laisse plus atteindre et sais partir sans regret quand il le faut." Idem pour moi. Sauf quand je suis leur cible, ce qui m'arrive, rarement, mais si. Et cela fait très mal. Ta réponse : "Mais je remonte vite la pente. C'est le problème de la personne en face et pas le mien. Pas de transfert de charge, je n'accepte plus. Ne nous touche que ce à quoi on accepte de donner encore de l'importance." me plait fort. Oui, arriver à me dire que c'est son problème...
"Ceci étant, si un pas est de nouveau fait par l'autre, et qu'une discussion sincère peut s'instaurer à cet effet, je ne suis pas obtus. Précautionneux certes, mais pas obtus." Re idem, on est des gentils !!!
"Je ne cherche plus à vérifier s'il s'en fout ou pas au bout d'un moment." Ah . Contradictoire
" je précise vraiment - aux interlocuteurs qui me sont proches ( ah. Restrictif) - où se situent mes cicatrices."
"Je peux assez facilement comprendre qu'il leur faille un certain temps pour réaliser, mais ce dernier ne devrait pas perdurer sans parole, sans attention ou dans une parfaite surdité." Tout à fait. Donc ce sont des personnes proches. Et le cas de la réponse surdité ? Comment le gères-tu ? Est-ce une vraie surdité ou un refus de voir, une protection comme je te le suggérais plus haut ? L'acceptes-tu cette surdité et t'en contentes-tu ou n'as-tu pas envie de leur arracher les oreilles pour parler juste à l'entrée de leurs conduits auditifs et qu'ils T'ENTENDENT ?
"J'aime à tenter de comprendre l'autre dans ses mécanismes afin de ne pas heurter sa sensibilité, encore faut-il que ce denier les connaisse !!! Et je demande aussi où sont les siennes, de manière à ne pas y toucher, qui plus est." J'admire. Personnellement je pratique "l'absence" depuis si longtemps que je crains de ne pouvoir m'en défaire. C'est comme si j'étais hors de mon corps, j'entends des paroles, je vois des êtres, je sens des ambiances, des tensions, des relations non verbales, mais je rate complètement le contenu de la conversation ! En gros je plane ! Ca me permet si je trouve l'ambiance trop lourde d'envoyer mon esprit avec de petites ailes voleter par-delà la fenêtre ou au-dessus de quelqu'un que j'aime
"Pour le reste, peut-être se protègent-ils ainsi, ou encore ont-ils peur de perdre la face en " avouant " leur errances. Le mensonge et la dissimulation sont tellement plus simples à gérer que le courage de se mettre en face de ses actes !" Ouep. Ce ne sont pas des personnes que je fréquente si j'ai le choix. D'où les rares amis choisis et l'absence presque totale de relations professionnelles. Mais pour ta famille, que tu n'as pas choisie, si elle est comme ça. Là est mon gros gros problème. Ca fait des années que ça me turlupine, et avec mes rayures maintenant je me dis que je peux arriver à quelque chose. Je te remercie de l'intérêt que tu portes à mes interrogations, et du reps que tu passes à e répondre. Je t'attribue un rôle qui peut être très dépréciateur : je profite de tes expériences, de tes conseils, de ta facilité d'écriture... Ou au contraire magnifié : tu es le psy qui me fait défaut, tu m'ouvres les yeux, sans me forcer la main.
Si je suis dans le premier cas je me sens mal je culpabilise. Pour moi tu es le second, mais je ne suis pas une sainte, sûrement que je profite de toi ? Quelle horreur. Voilà je voulais te dire tout ça parce que justement j'aime être honnête avec chacun. Je te fais part de mes doutes sur moi-même. C'est un regard de juge que je porte sur moi Mais c'est MON problème. Toi tu en fais ce que tu veux, tu es libre de me répondre gentiment ou non...
"...comme s'il était honteux de s'avouer faillible ! De mon coté, par contre, je crois que c'est la plus grande des forces que l'on puisse manifester." Cela fait partie de l'estime de soi, de la confiance en son propre "jugement", être intègre. Tout au moins à ce que j'en conçois. Reconnaitre avoir eu tort, c'est simplement, à mon égard d'abord, me donner les moyens d'évoluer." C'est ça. C'est exactement ce que je pense. Et je me montre avec mes faiblesses. Croyant que cet exemple en amènera à faire de même. Ben non. Ils persistent dans leurs faux-semblants ! C'est ça qui m'énerve. Je vais reprendre le début de ce que tu me dis : être consciente de mes sentiments à moi, et me les gérer toute seule, sans y faire interférer l'autre. Mais dur dur le programme. Crois pas que je peux y arriver seule.
Sinon Mjö je pensais à cette attirance pour la religion bouddhiste, le dépaysement, la paix intérieure. Pourquoi on ne trouve pas ça chez nous ? C'est fou. Il y a quantités de monastères en France.
Il neige !!!!!!!!!!!!!
Je te laisse, je vais lécher quelques flocons !
Ise- Messages : 7899
Date d'inscription : 18/10/2012
Age : 55
Re: Flying on the other side ;)
Salut Ise
Je préviens de mes souffrances dans la vraie vie auprès des gens qui me sont proches, et aussi sur le net (comme ici par exemple).
Ce que je constate par contre, dans la vie comme ici, c'est que les gens sont tellement concentrés sur leurs problèmes qu'ils zappent pour la plupart les malheurs des autres. Ils préfèrent de loin dire : " Moi, j'ai vécu ci ou ça, tiens, voilà un bisou, et repartir dans leur discours de plainte ! ". J'ai adopté, ce me semble, un autre attitude. N'évoquer mes problèmes qu'avec des gens qui me semblent proches, et, le reste du temps, partager tout autre chose, apporter une vue différente, de la nouveauté.
Tourner les talons n'est pas forcément faire preuve de gentillesse Ise. la personne en face peut où prendre cela pour une fuite (en fait, cela la rassure sur sa force parfois (si elle savait comme elle se trompe quand c'est moi qui le fait)) ou bien comme une injustice (mais là encore c'est son problème quand je l'ai prévenue).
Bien sur qu'on peut se tromper dans son jugement en essayant de savoir si la personne en face en essayant de savoir si ses actions sont conscientes ou non. C'est pour cela qu'il est bien d'en parler ensemble. Mais, là encore faut-il que cette même personne veuille bien être sincère. Alors le dicton s'applique : " Dans le doute, abstiens-toi ".
Quand à la surdité, masque ou pas, non, je n'irai pas leur arracher les oreilles. Encore un fois, c'est leur problème. Parfois, et même souvent, c'est une forme de demande d'intérêt de leur part (s'il m'apprécie ou m'aime, il reviendra me parler). Eh bien non ! Pour que cela puisse se faire, chacun pose les cartes sur la table, ou le jeu s'arrête. Clair, net et précis.
Tu ne profites de rien Ise !!! J'accepte de partager simplement. Moi aussi, je peux ainsi voir comment d'autres personnes réfléchissent, se comportent, voient leur vie et leur avancée. Et cela bien mieux que par les jeux de mots, les insinuations, les blagues de cul et tout le reste. Je ne dis pas qu'ils n'en faut pas, loin de là, mais elles ne restent que des masques.
Mon intention n'étant pas de m'introduire dans la tête des gens, mais juste de comprendre ce que nous pouvons nous permettre de faire sans nous blesser mutuellement. Il y a par ailleurs assez d'occasion de l'être, ne crois-tu pas ?
Pour encore et encore préciser ma vue au sujet des échanges ... J'y vois trois composants : Toi, moi, et ce que nous construisons ici - un dialogue. Dialogue dans lequel nous apportons tous deux des éléments. ce dialogue nous est commun et nous l'alimentons ensemble. Tu ne m'écrirais pas que je ne pourrais répondre n'est-ce pas ? Conclusion à mes yeux : Je m'adresse au dialogue, tu t'adresse au dialogue. Nous en prenons ce que nous en voulons chacun en respectant l'autre. Ici, c'est ce dialogue qui nous donne existence commune par le lien que nous tissons ensemble. Existant dans l'instant, changeant par rapport au passé, mutant dans le futur. simplement.
Moi aussi, je me montre avec mes faiblesses. mais ne m'attend pas à ce qu'elle soit admises, comprises. J'irai même plus loin. je sais que certains essayeront de les utiliser en voulant ainsi tenter de s'assurer un pouvoir personnel par ce biais. Eh bien, c'est franchement mal me connaitre ! Je les laisse dépenser leur énergie, et je dirai même que cela me porte à rire.
Un partage, quel qu'il soit, dans mes yeux, n'a pas visée à porter un " jugement ", mais peut par contre " jauger " de la pertinence à le poursuivre. Est-il ou non assez équilibré (la mesure de cet équilibre étant propre à chaque participant) pour perdurer ? C'est là que la liberté individuelle intervient, et je n'ai rien à dire là-dessus.
Pour finir, le bouddhisme n'est pas une religion mais une philosophie de vie, Ise. Chez nous, la religion est basée sur des préceptes aristotéliciens. Bien/mal, noir/blanc, vrai/faux ... qui ne correspondent en rien à la multiplicité des couleurs du monde.
J'ai, en moi, la sensation que quelque chose de plus grand que tout existe, mais je réfute ce qu'en ont fait les hommes en tant qu'instrument de pouvoir.
Sujet de réflexion que je te soumet :
Au plaisir de te lire
Je préviens de mes souffrances dans la vraie vie auprès des gens qui me sont proches, et aussi sur le net (comme ici par exemple).
Ce que je constate par contre, dans la vie comme ici, c'est que les gens sont tellement concentrés sur leurs problèmes qu'ils zappent pour la plupart les malheurs des autres. Ils préfèrent de loin dire : " Moi, j'ai vécu ci ou ça, tiens, voilà un bisou, et repartir dans leur discours de plainte ! ". J'ai adopté, ce me semble, un autre attitude. N'évoquer mes problèmes qu'avec des gens qui me semblent proches, et, le reste du temps, partager tout autre chose, apporter une vue différente, de la nouveauté.
Tourner les talons n'est pas forcément faire preuve de gentillesse Ise. la personne en face peut où prendre cela pour une fuite (en fait, cela la rassure sur sa force parfois (si elle savait comme elle se trompe quand c'est moi qui le fait)) ou bien comme une injustice (mais là encore c'est son problème quand je l'ai prévenue).
Bien sur qu'on peut se tromper dans son jugement en essayant de savoir si la personne en face en essayant de savoir si ses actions sont conscientes ou non. C'est pour cela qu'il est bien d'en parler ensemble. Mais, là encore faut-il que cette même personne veuille bien être sincère. Alors le dicton s'applique : " Dans le doute, abstiens-toi ".
Quand à la surdité, masque ou pas, non, je n'irai pas leur arracher les oreilles. Encore un fois, c'est leur problème. Parfois, et même souvent, c'est une forme de demande d'intérêt de leur part (s'il m'apprécie ou m'aime, il reviendra me parler). Eh bien non ! Pour que cela puisse se faire, chacun pose les cartes sur la table, ou le jeu s'arrête. Clair, net et précis.
Tu ne profites de rien Ise !!! J'accepte de partager simplement. Moi aussi, je peux ainsi voir comment d'autres personnes réfléchissent, se comportent, voient leur vie et leur avancée. Et cela bien mieux que par les jeux de mots, les insinuations, les blagues de cul et tout le reste. Je ne dis pas qu'ils n'en faut pas, loin de là, mais elles ne restent que des masques.
Mon intention n'étant pas de m'introduire dans la tête des gens, mais juste de comprendre ce que nous pouvons nous permettre de faire sans nous blesser mutuellement. Il y a par ailleurs assez d'occasion de l'être, ne crois-tu pas ?
Pour encore et encore préciser ma vue au sujet des échanges ... J'y vois trois composants : Toi, moi, et ce que nous construisons ici - un dialogue. Dialogue dans lequel nous apportons tous deux des éléments. ce dialogue nous est commun et nous l'alimentons ensemble. Tu ne m'écrirais pas que je ne pourrais répondre n'est-ce pas ? Conclusion à mes yeux : Je m'adresse au dialogue, tu t'adresse au dialogue. Nous en prenons ce que nous en voulons chacun en respectant l'autre. Ici, c'est ce dialogue qui nous donne existence commune par le lien que nous tissons ensemble. Existant dans l'instant, changeant par rapport au passé, mutant dans le futur. simplement.
Moi aussi, je me montre avec mes faiblesses. mais ne m'attend pas à ce qu'elle soit admises, comprises. J'irai même plus loin. je sais que certains essayeront de les utiliser en voulant ainsi tenter de s'assurer un pouvoir personnel par ce biais. Eh bien, c'est franchement mal me connaitre ! Je les laisse dépenser leur énergie, et je dirai même que cela me porte à rire.
Un partage, quel qu'il soit, dans mes yeux, n'a pas visée à porter un " jugement ", mais peut par contre " jauger " de la pertinence à le poursuivre. Est-il ou non assez équilibré (la mesure de cet équilibre étant propre à chaque participant) pour perdurer ? C'est là que la liberté individuelle intervient, et je n'ai rien à dire là-dessus.
Pour finir, le bouddhisme n'est pas une religion mais une philosophie de vie, Ise. Chez nous, la religion est basée sur des préceptes aristotéliciens. Bien/mal, noir/blanc, vrai/faux ... qui ne correspondent en rien à la multiplicité des couleurs du monde.
J'ai, en moi, la sensation que quelque chose de plus grand que tout existe, mais je réfute ce qu'en ont fait les hommes en tant qu'instrument de pouvoir.
Sujet de réflexion que je te soumet :
L’idée-clé est donnée dans le petit Sutra du Cœur qui est récité chaque jour par des millions de Bouddhistes mahayanistes. Ce sutra affirme nettement que “ la forme est vacuité et la vacuité forme : que la forme ne diffère pas de la vacuité ni la vacuité de la forme. ” Bien que son sens véritable puisse ne pas paraître d’une clarté lumineuse, du moins démontre-t-il que la vacuité est quelque chose de très différent du simple néant. L’explication qu’on en donne généralement, c’est qu’il ne peut y avoir de séparation valable entre l’absolu et le relatif, entre la réalité et les apparences, entre la source et l’univers (et donc entre le “ créateur ” et le “ créé ”). Rien n’est réel, au sens où rien n’a une existence indépendante qui lui appartienne en propre, ou n’est rien de plus qu’un phénomène temporaire (lui-même combinaison de millions de phénomènes encore plus fugitifs) : pourtant tout est réel, au sens où c’est une manifestation de l’être sans attribut et donc insaisissable.
Au plaisir de te lire
Invité- Invité
Re: Flying on the other side ;)
Quelques haut QI
http://www.maisondugenie.com/genies/index.html
http://www.maisondugenie.com/genies/index.html
Invité- Invité
Re: Flying on the other side ;)
Je ne suis pas sûre que la tienne au-dessus ait plus chaud !!!
Ise- Messages : 7899
Date d'inscription : 18/10/2012
Age : 55
Re: Flying on the other side ;)
Oh mais mon envoyée aussi, elle attend pudiquement que tu ailles la ramasser et la prendre dans tes bras
Ise- Messages : 7899
Date d'inscription : 18/10/2012
Age : 55
Re: Flying on the other side ;)
Pudiquement à poil ? La mienne est quand même légèrement plus vêtue.
Et puis où est le plaisir de la découverte dis-moi (et en plus, les fesses froides, eh ben, je dois dire ...)
Et puis où est le plaisir de la découverte dis-moi (et en plus, les fesses froides, eh ben, je dois dire ...)
Invité- Invité
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