Flying on the other side ;)
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Re: Flying on the other side ;)
Je réserve directe pour une p'tite journée au paradis, besoin d'une pause !
Re: Flying on the other side ;)
Ah zut alors
Faut que je remette celui que je viens de laisser tomber ?
On soignera ça au champagne et aux cannelés
Faut que je remette celui que je viens de laisser tomber ?
On soignera ça au champagne et aux cannelés
Invité- Invité
Re: Flying on the other side ;)
" L’absence diminue les médiocres passions et augmente les grandes, comme le vent éteint les bougies et allume le feu. " La Rochefoucault
Dernière édition par Mjöllnir le Sam 09 Mar 2013, 12:59, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Flying on the other side ;)
Je suis de plus en plus heureux.
Heureux de me mettre devant mes forces et de les accueillir. Heureux de me mettre devant mes faiblesses et de les accepter. Heureux de regarder mes errances et de constater le chemin qu'elles m'ont fait parcourir. Heureux de m'être frotté au monde et d'en avoir tiré essence. Heureux de porter ces bagages qui donnent un sens au parcours effectué. Heureux de prendre le temps d'examiner ce puzzle et d'en tirer quintessence, d'y voir des pièces qui peuvent encore se rassembler autrement.
Heureux de constater que le déchirement interne s'estompe en ayant pris conscience que ces parts qui me composent font un tout quand elles s'acceptent et ne s'opposent plus. Heureux de constater que ce déséquilibre de la marche est aussi celui que je vis à l'intérieur, et qu'il est moteur d'évolution si on l'accepte comme tel.
Heureux de constater que ceux qui m'ont parfois fait trébucher m'ont, malgré eux, donné la chance de me regarder, de me demander s'ils n'avaient pas par là insufflé en moi une opportunité de tester mes limites et mes forces.
Heureux de constater que cette lucidité sur les aléas de la vie me permet de pardonner, de prendre ce qui vient comme enseignement, de le cultiver en moi et de continuer mon chemin intérieur. Et de croiser des êtres.
Heureux et ouvert désormais, parce que je me construit et le monde est mon matériau.
Heureux de me mettre devant mes forces et de les accueillir. Heureux de me mettre devant mes faiblesses et de les accepter. Heureux de regarder mes errances et de constater le chemin qu'elles m'ont fait parcourir. Heureux de m'être frotté au monde et d'en avoir tiré essence. Heureux de porter ces bagages qui donnent un sens au parcours effectué. Heureux de prendre le temps d'examiner ce puzzle et d'en tirer quintessence, d'y voir des pièces qui peuvent encore se rassembler autrement.
Heureux de constater que le déchirement interne s'estompe en ayant pris conscience que ces parts qui me composent font un tout quand elles s'acceptent et ne s'opposent plus. Heureux de constater que ce déséquilibre de la marche est aussi celui que je vis à l'intérieur, et qu'il est moteur d'évolution si on l'accepte comme tel.
Heureux de constater que ceux qui m'ont parfois fait trébucher m'ont, malgré eux, donné la chance de me regarder, de me demander s'ils n'avaient pas par là insufflé en moi une opportunité de tester mes limites et mes forces.
Heureux de constater que cette lucidité sur les aléas de la vie me permet de pardonner, de prendre ce qui vient comme enseignement, de le cultiver en moi et de continuer mon chemin intérieur. Et de croiser des êtres.
Heureux et ouvert désormais, parce que je me construit et le monde est mon matériau.
Dernière édition par Mjöllnir le Mer 06 Mar 2013, 17:05, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Flying on the other side ;)
Heureuse de constater que tu es en train de te forger ( normal pour un forgeron munis d'un marteau... ) une solide base de bonheur qui constitue désormais le nouveau Mjo....
Lemniscate le papillon- Messages : 6348
Date d'inscription : 29/06/2012
Age : 55
Localisation : Gard
Re: Flying on the other side ;)
Pour moi ce ressenti et l'élaboration collective de son contexte, c'était ça l'enjeux de ce forum...
j'ai pu le partager avec certains d'entre vous et j'en suis heureuse
j'ai pu le partager avec certains d'entre vous et j'en suis heureuse
Re: Flying on the other side ;)
Moi aussi je suis heureux d'avoir pu partager ces instants avec certains d'entre vous. Ils furent fonction de nos avancées respectives, de notre recherche différenciée, si symbolique du parcours interne, à chaque fois différent comme nous sommes différents, de l'essence qui nous constitue.
Je suis heureux, encore, de savoir que ce dernier, même s'il impulse parfois un silence, un retrait, des chemins qui divergent pour un temps plus ou moins long, laisse à la fois des bribes de soi chez l'autre, un éclair de nouveauté (au sens d'un improbable révélé), et ne ferme en rien un futur dans lequel ces même routes peuvent à nouveau se croiser, réincarnant de nouveau un des possibles dont la vie est peuplée.
Chaque seconde réinvente le monde. Chaque seconde renouvelle le champ des probables, remet le compteur à zéro, départ d'une nouvelle marche, annonciation d'une étape de plus. Et je suis heureux de vous sentir encore monter votre escalier à proximité !
Je suis heureux, encore, de savoir que ce dernier, même s'il impulse parfois un silence, un retrait, des chemins qui divergent pour un temps plus ou moins long, laisse à la fois des bribes de soi chez l'autre, un éclair de nouveauté (au sens d'un improbable révélé), et ne ferme en rien un futur dans lequel ces même routes peuvent à nouveau se croiser, réincarnant de nouveau un des possibles dont la vie est peuplée.
Chaque seconde réinvente le monde. Chaque seconde renouvelle le champ des probables, remet le compteur à zéro, départ d'une nouvelle marche, annonciation d'une étape de plus. Et je suis heureux de vous sentir encore monter votre escalier à proximité !
Dernière édition par Mjöllnir le Mer 06 Mar 2013, 17:50, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Flying on the other side ;)
Chaque seconde réinvente le monde. Chaque seconde renouvelle le champ des probables, remet de compteur à zéro, départ d'une nouvelle marche,...
Chaque matin est un nouveau printemps
C'était trop tentant
Il est tout de même curieux que lorsque je lis certains zèbres (pas beaucoup) ou que j'échange avec eux (encore moins), ils soient dans des "situations de parcours", teintes, similaires à celles dans lesquelles je suis au même moment.
Cela se produit souvent avec mumu, mais aussi avec Mjollnir, car ce que tu as écrit plus haut, c'est exactement ce que je pense actuellement et cela est pareil avec les teintes ambiantes dont parle Mag.
Suis contente, ai découvert une nouvelle (pas si nouvelle que cela, d'ailleurs) "pièce", aujourd'hui
Bonne soirée.
Chaque matin est un nouveau printemps
C'était trop tentant
Il est tout de même curieux que lorsque je lis certains zèbres (pas beaucoup) ou que j'échange avec eux (encore moins), ils soient dans des "situations de parcours", teintes, similaires à celles dans lesquelles je suis au même moment.
Cela se produit souvent avec mumu, mais aussi avec Mjollnir, car ce que tu as écrit plus haut, c'est exactement ce que je pense actuellement et cela est pareil avec les teintes ambiantes dont parle Mag.
Suis contente, ai découvert une nouvelle (pas si nouvelle que cela, d'ailleurs) "pièce", aujourd'hui
Bonne soirée.
Invité- Invité
Re: Flying on the other side ;)
La politique et la morale, selon Machiavel
Rien n’est plus vrai qu’il est glorieux à un prince de garder sa parole, de vivre dans l’intégrité et non dan l’astuce. Cependant, l’on a vue de nos jours que les princes qui se sont distingués le plus, n’ont pas été scrupuleux sur cet article, et qu’à force de fourberie, ils ont tourné les cerveaux des hommes à tel point qu’ils ont enfin pris le dessus sur ceux qui se fiaient à leur loyauté.
Mais il faut savoir qu’il y a deux manières de combattre les hommes : l’une est par la force et l’autre par les lois. Nous tenons la première des bêtes et la seconde d’hommes. Mais il faut donc qu’un prince sache être homme et bête à propos. Cette leçon est donnée aux princes, d’une manière allégorique, par les écrivains de l’antiquité, lorsqu’ils nous content qu’Achille et quelques autres princes anciens furent nourris par le Centaure Chiron, qui les garda sous sa discipline : et cela pour signifier qu’ayant un précepteur demi-homme et demi-bete, il fallait que les Souverains apprissent à se servir à propos de l’un et de l’autre ; et qu’en séparant ces deux natures, il leur était impossible de subsister longtemps.
Donc, puisqu’un prince est obligé de savoir imiter les bêtes en temps et lieu, il doit surtout prendre pour modèles le Lion et le Renard : le Lion ne sait pas éviter les filets ; le Renard ne peut se défendre contre les Loups. Ceux qui se contentent d’être Lions, manquent d’intelligence…
Un prince donc, ne peut ni ne doit tenir sa parole que lorsqu’il le peut sans se faire de tort, et que les circonstances dans lesquelles il a contracté un engagement subsistent encore. Cependant, si le genre humain n’était point corrompu, ce précepte ne vaudrait rien ; mais comme les hommes sont des scélérats, et qu’ils vous manquent à tout moment de parole, vous n’êtes point obligé non plus de leur arder le votre ; et vous ne manquerez jamais d’occasions légitimes pour la rompre. Je pourrais rapporter ici mille exemples modernes de la perfidie des princes et montrer combien d’engagements et de traités ont été rompus par leu félonie. Le plus heureux est celui qui sait faire le Renard mieux que les autres. Mais il faut savoir se bien cacher et entendre l’art de dissimuler : car les hommes seront toujours assez simples et assez pressés par les besoins présents pour que celui qui veut tromper trouve toujours des dupes.
Je n’en veux point taire un exemple récent. Alexandre VI ne fit jamais rien d’autre que tromper les hommes, il n’avait jamais que cela dans l’esprit : et jamais il ne manqua d’occasions d’exercer ses perfidies.
Plus il employait de serments pour appuyer une chose, moins il l’observait. Cependant, il réussit toujours dans ces fourberies, parce qu’il connaissait parfaitement la faiblesse des hommes sur la crédulité.
Il n’est donc pas absolument nécessaire qu’un prince ait toutes les bonnes qualités dont nous avons parlé jusqu’ici ; mais il est nécessaire qu’il paraisse les avoir. Je dirai même que s’il les mettait en usage, elles lui nuiraient ; mais elles lui serviront, si on est seulement persuadé qu’il les a. Il est nécessaire de paraitre pitoyable, fidèle, doux, religieux et droit ; et il faut l’être en effet ; mais il faut rester assez maitre de soi pour se montrer tout différent si c’est nécessaire. Je suis persuadé qu’un prince, et surtout un prince nouveau, ne peut impunément exercer toutes les vertus, parce que l’intérêt de sa conservation l’oblige à agir contre l’humanité, la charité et la religion. Ainsi, il doit prendre le parti de s’accommoder aux vents et aux caprices de la fortune, de se maintenir dans le bien, s’il le peut, mais d’entrer dans le mal s’il le doit.
Invité- Invité
Re: Flying on the other side ;)
Je continue sur les fiches de lectures (sociologie et psychologie) pour ceux qui y trouvent intérêt : https://www.zebrascrossing.net/t9171p80-fiche-de-lectures#413755
Invité- Invité
Re: Flying on the other side ;)
À mesure que nous avançons en maturité, la solitude devient positive. Nous sommes de plus en plus conscients que les déceptions et les joies sont des réalités de la vie, que les barrières du chemin peuvent être enlevées et que l’autre n’est pas une menace pour nous. L’apprentissage de vivre avec nous-mêmes nous permet d’accepter l’autre dans sa réalité à lui sans vouloir la changer.
La solitude est souvent perçue comme une épreuve quand on l’expérimente après une rupture, un abandon, un deuil. Alors plutôt que de tenter de la fuir, il faut faire face et traverser cette épreuve. En se disant que c’est l’occasion d’une rencontre avec soi et une ouverture sur tous les possibles. Au lieu de penser que l’on ne peut plus rien faire, que l’on devient inutile parce que l’on est seul, il faut au contraire plonger au plus profond de soi pour découvrir toutes les richesses que l’on possède.
Nous avons besoin de solitude pour intégrer un à un les événements de notre vie et pour les intérioriser. Nous avons la liberté de bien profiter de nos sentiments de solitude pour nous recréer intérieurement.
La solitude qui s’offre à nous est un nouvel apprentissage de la vie, dans ses limites comme dans ses moments de grande plénitude. Même si notre besoin de l’autre est très grand, il ne peut remplir notre vide et nous apporter la sécurité que nous recherchons.
Cette sécurité, il faudra la trouver en nous-mêmes, car il est impossible de penser que nous pouvons nous trouver en quelqu’un d’autre. C’est tout le sens de l’identité personnelle qui entre en jeu. Cette identité se trouve en marchant sur notre propre chemin et en nous connaissant bien nous-mêmes. Le secret, c’est cette plongée à l’intérieur où nous irons puiser force et inspiration.
C’est bien souvent le regard des autres qui nous culpabilise en imaginant qu’il nous prennent pour égoïstes. Prenons alors conscience que c’est nous qui créons notre vie, qui en sommes responsables et non les autres.
La solitude nous offre cette belle leçon : il faut d’abord attendre de soi et non des autres. Il faut d’abord savoir compter sur soi et s’aider soi-même. Et les autres viendront vers nous car ils ne seront pas là pour, en premier lieu, combler notre manque et animer notre vie car ils ont les leurs.
La solitude est souvent perçue comme une épreuve quand on l’expérimente après une rupture, un abandon, un deuil. Alors plutôt que de tenter de la fuir, il faut faire face et traverser cette épreuve. En se disant que c’est l’occasion d’une rencontre avec soi et une ouverture sur tous les possibles. Au lieu de penser que l’on ne peut plus rien faire, que l’on devient inutile parce que l’on est seul, il faut au contraire plonger au plus profond de soi pour découvrir toutes les richesses que l’on possède.
Nous avons besoin de solitude pour intégrer un à un les événements de notre vie et pour les intérioriser. Nous avons la liberté de bien profiter de nos sentiments de solitude pour nous recréer intérieurement.
La solitude qui s’offre à nous est un nouvel apprentissage de la vie, dans ses limites comme dans ses moments de grande plénitude. Même si notre besoin de l’autre est très grand, il ne peut remplir notre vide et nous apporter la sécurité que nous recherchons.
Cette sécurité, il faudra la trouver en nous-mêmes, car il est impossible de penser que nous pouvons nous trouver en quelqu’un d’autre. C’est tout le sens de l’identité personnelle qui entre en jeu. Cette identité se trouve en marchant sur notre propre chemin et en nous connaissant bien nous-mêmes. Le secret, c’est cette plongée à l’intérieur où nous irons puiser force et inspiration.
C’est bien souvent le regard des autres qui nous culpabilise en imaginant qu’il nous prennent pour égoïstes. Prenons alors conscience que c’est nous qui créons notre vie, qui en sommes responsables et non les autres.
La solitude nous offre cette belle leçon : il faut d’abord attendre de soi et non des autres. Il faut d’abord savoir compter sur soi et s’aider soi-même. Et les autres viendront vers nous car ils ne seront pas là pour, en premier lieu, combler notre manque et animer notre vie car ils ont les leurs.
Invité- Invité
Re: Flying on the other side ;)
Ouhaaa je prends le soleil.... car aujourd'hui pluie toute la journée...
J'en profite pour faire des coucous et bizzz à @ Mag
@ Ekaterina
@ Encre sombre
@ Renarde
@ Seiphys
J'en profite pour faire des coucous et bizzz à @ Mag
@ Ekaterina
@ Encre sombre
@ Renarde
@ Seiphys
Lemniscate le papillon- Messages : 6348
Date d'inscription : 29/06/2012
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Localisation : Gard
Re: Flying on the other side ;)
Moi aussi je suis heureuse que nos escaliers respectifs gravitent dans des espaces proches Mjöllnir. Pour renchérir Mag, ce forum est une chance !
♡Maïa- Messages : 1734
Date d'inscription : 06/03/2012
Re: Flying on the other side ;)
Bonsoir Mog*why
Oui ce forum est un chance. Une chance de se confronter à des choses qui bousculent tant qu'elles finissent par nous faire muer.
Une chance de poser ce qui nous constitue, ce que l'on a ramassé sur la route, pour l'offrir.
Une chance de s'amender, une chance de passer outre ses propres freins. Une chance d'élargir son regard. Une chance de se pardonner, de se comprendre. De pardonner, de comprendre.
Une chance de tisser des lier vrais. De se tromper et de réfléchir plus vite, d'absorber des mots qui nous reconstituent. De retirer et retendre la main...
Une chance de croiser des personnes qui, au delà de leur apparence, de leur mots, ont au fond du cœur une richesse insoupçonnée, même par elles-mêmes. Et de la voir éclore.
A bientôt
Oui ce forum est un chance. Une chance de se confronter à des choses qui bousculent tant qu'elles finissent par nous faire muer.
Une chance de poser ce qui nous constitue, ce que l'on a ramassé sur la route, pour l'offrir.
Une chance de s'amender, une chance de passer outre ses propres freins. Une chance d'élargir son regard. Une chance de se pardonner, de se comprendre. De pardonner, de comprendre.
Une chance de tisser des lier vrais. De se tromper et de réfléchir plus vite, d'absorber des mots qui nous reconstituent. De retirer et retendre la main...
Une chance de croiser des personnes qui, au delà de leur apparence, de leur mots, ont au fond du cœur une richesse insoupçonnée, même par elles-mêmes. Et de la voir éclore.
A bientôt
Invité- Invité
Re: Flying on the other side ;)
Une chance de s'ouvrir... ... et d'ouvrir des portes jusque là inconnues...
Lemniscate le papillon- Messages : 6348
Date d'inscription : 29/06/2012
Age : 55
Localisation : Gard
Re: Flying on the other side ;)
Oui.... et rencontrer des personnes qui vallent la peine....
Lemniscate le papillon- Messages : 6348
Date d'inscription : 29/06/2012
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Localisation : Gard
Re: Flying on the other side ;)
Oui
Je me dis aussi, en passant, qu'il y a des moments qui sont propices aux rencontres, parce que la synchronicité est au rendez-vous dans la ressemblance des périodes d'évolution. Puis d'autres moments où la l’a-synchronie se fait jour. Ce qui ne présage en rien qu'à un moment où à un autre, l'équilibre ne revienne pas.
Ainsi j'évolue. Je me donne la chance de comprendre mon chemin et mes heurts, mes changements que je prenais en fait comme une réalité dans leur perspective d'avancée en ligne droite.
Je me suis aperçu que, comme les autres, je fluctuais, impactais mon environnement par mes états d'âme et le poids de mon passé.
Que ne comprendrais-je maintenant qu'il en soit de même par ailleurs ?
Et c'est cela qui me rend confiant et heureux. De savoir que les possibles ne sont " fermés " de mon coté que si je les entrevois comme tels !
Bises Lemniscate
Je me dis aussi, en passant, qu'il y a des moments qui sont propices aux rencontres, parce que la synchronicité est au rendez-vous dans la ressemblance des périodes d'évolution. Puis d'autres moments où la l’a-synchronie se fait jour. Ce qui ne présage en rien qu'à un moment où à un autre, l'équilibre ne revienne pas.
Ainsi j'évolue. Je me donne la chance de comprendre mon chemin et mes heurts, mes changements que je prenais en fait comme une réalité dans leur perspective d'avancée en ligne droite.
Je me suis aperçu que, comme les autres, je fluctuais, impactais mon environnement par mes états d'âme et le poids de mon passé.
Que ne comprendrais-je maintenant qu'il en soit de même par ailleurs ?
Et c'est cela qui me rend confiant et heureux. De savoir que les possibles ne sont " fermés " de mon coté que si je les entrevois comme tels !
Bises Lemniscate
Invité- Invité
Re: Flying on the other side ;)
Coucou
Que du bonheur
Vraiment très heureuse pour toi !
Profites bien de ton séjour à Arcachon
Bises Mjollnir
Que du bonheur
Vraiment très heureuse pour toi !
Profites bien de ton séjour à Arcachon
Bises Mjollnir
Aerienne- Messages : 1063
Date d'inscription : 11/03/2012
Age : 66
Localisation : GOLFE JUAN
Re: Flying on the other side ;)
Ballade à la lune
Alfred de Musset
C'était, dans la nuit brune,
Sur le clocher jauni,
La lune
Comme un point sur un i.
Lune, quel esprit sombre
Promène au bout d'un fil,
Dans l'ombre,
Ta face et ton profil ?
Es-tu l’œil du ciel borgne ?
Quel chérubin cafard
Nous lorgne
Sous ton masque blafard ?
N'es-tu rien qu'une boule,
Qu'un grand faucheux bien gras
Qui roule
Sans pattes et sans bras ?
Es-tu, je t'en soupçonne,
Le vieux cadran de fer
Qui sonne
L'heure aux damnés d'enfer ?
Sur ton front qui voyage.
Ce soir ont-ils compté
Quel âge
A leur éternité ?
Est-ce un ver qui te ronge
Quand ton disque noirci
S'allonge
En croissant rétréci ?
Qui t'avait éborgnée,
L'autre nuit ? T'étais-tu
Cognée
A quelque arbre pointu ?
Car tu vins, pâle et morne
Coller sur mes carreaux
Ta corne
à travers les barreaux.
Va, lune moribonde,
Le beau corps de Phœbé
La blonde
Dans la mer est tombé.
Tu n'en es que la face
Et déjà, tout ridé,
S'efface
Ton front dépossédé.
Rends-nous la chasseresse,
Blanche, au sein virginal,
Qui presse
Quelque cerf matinal !
Oh ! sous le vert platane
Sous les frais coudriers,
Diane,
Et ses grands lévriers !
Le chevreau noir qui doute,
Pendu sur un rocher,
L'écoute,
L'écoute s'approcher.
Et, suivant leurs curées,
Par les vaux, par les blés,
Les prés,
Ses chiens s'en sont allés.
Oh ! le soir, dans la brise,
Phœbé, sœur d’Apollon,
Surprise
A l'ombre, un pied dans l'eau !
Phœbé qui, la nuit close,
Aux lèvres d'un berger
Se pose,
Comme un oiseau léger.
Lune, en notre mémoire,
De tes belles amours
L'histoire
T'embellira toujours.
Et toujours rajeunie,
Tu seras du passant
Bénie,
Pleine lune ou croissant.
T'aimera le vieux pâtre,
Seul, tandis qu'à ton front
D'albâtre
Ses dogues aboieront.
T'aimera le pilote
Dans son grand bâtiment,
Qui flotte,
Sous le clair firmament !
Et la fillette preste
Qui passe le buisson,
Pied leste,
En chantant sa chanson.
Comme un ours à la chaîne,
Toujours sous tes yeux bleus
Se traîne
L'océan montueux.
Et qu'il vente ou qu'il neige
Moi-même, chaque soir,
Que fais-je,
Venant ici m'asseoir ?
Je viens voir à la brune,
Sur le clocher jauni,
La lune
Comme un point sur un i.
Alfred de Musset
C'était, dans la nuit brune,
Sur le clocher jauni,
La lune
Comme un point sur un i.
Lune, quel esprit sombre
Promène au bout d'un fil,
Dans l'ombre,
Ta face et ton profil ?
Es-tu l’œil du ciel borgne ?
Quel chérubin cafard
Nous lorgne
Sous ton masque blafard ?
N'es-tu rien qu'une boule,
Qu'un grand faucheux bien gras
Qui roule
Sans pattes et sans bras ?
Es-tu, je t'en soupçonne,
Le vieux cadran de fer
Qui sonne
L'heure aux damnés d'enfer ?
Sur ton front qui voyage.
Ce soir ont-ils compté
Quel âge
A leur éternité ?
Est-ce un ver qui te ronge
Quand ton disque noirci
S'allonge
En croissant rétréci ?
Qui t'avait éborgnée,
L'autre nuit ? T'étais-tu
Cognée
A quelque arbre pointu ?
Car tu vins, pâle et morne
Coller sur mes carreaux
Ta corne
à travers les barreaux.
Va, lune moribonde,
Le beau corps de Phœbé
La blonde
Dans la mer est tombé.
Tu n'en es que la face
Et déjà, tout ridé,
S'efface
Ton front dépossédé.
Rends-nous la chasseresse,
Blanche, au sein virginal,
Qui presse
Quelque cerf matinal !
Oh ! sous le vert platane
Sous les frais coudriers,
Diane,
Et ses grands lévriers !
Le chevreau noir qui doute,
Pendu sur un rocher,
L'écoute,
L'écoute s'approcher.
Et, suivant leurs curées,
Par les vaux, par les blés,
Les prés,
Ses chiens s'en sont allés.
Oh ! le soir, dans la brise,
Phœbé, sœur d’Apollon,
Surprise
A l'ombre, un pied dans l'eau !
Phœbé qui, la nuit close,
Aux lèvres d'un berger
Se pose,
Comme un oiseau léger.
Lune, en notre mémoire,
De tes belles amours
L'histoire
T'embellira toujours.
Et toujours rajeunie,
Tu seras du passant
Bénie,
Pleine lune ou croissant.
T'aimera le vieux pâtre,
Seul, tandis qu'à ton front
D'albâtre
Ses dogues aboieront.
T'aimera le pilote
Dans son grand bâtiment,
Qui flotte,
Sous le clair firmament !
Et la fillette preste
Qui passe le buisson,
Pied leste,
En chantant sa chanson.
Comme un ours à la chaîne,
Toujours sous tes yeux bleus
Se traîne
L'océan montueux.
Et qu'il vente ou qu'il neige
Moi-même, chaque soir,
Que fais-je,
Venant ici m'asseoir ?
Je viens voir à la brune,
Sur le clocher jauni,
La lune
Comme un point sur un i.
Invité- Invité
Re: Flying on the other side ;)
i ...puis c'est tout.... bon je
Lemniscate le papillon- Messages : 6348
Date d'inscription : 29/06/2012
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Re: Flying on the other side ;)
La ville
La vile est ainsi faite. Tentaculaire, omniprésente et phagocytante. Je m'y promène aussi la nuit, glissant sur les pavés mouillés par les pleurs de ceux qui se réfugient dans le silence et l'ombre. Elle consomme les êtres comme une ogresse à jamais affamée, vidant la substance du soi, ce Soi qui ne sait se dire qu'en errant.
Elle est ventre en même temps qu'hydre, représentant des plaisirs éphémères, des sons que l'on consomme, de la vie qui se boit et se recrache illico. Elle est la connaissance actuelle, celle dans laquelle il faudrait être pour elle, mais non point pour nous. Elle nous transforme, nous étreint, nous compresse, nous éloigne de ces cieux qui nous regardent sans ciller, autre position de la petitesse de nos envies et de nos âmes ...
Elle est un refuge, mais un refuge sans retour, sans passion, sans parole. Un mouroir à soi que l'on parcours, ne laissant pas même scorie de ce que l'on porte, car elle est incapable de nous les enlever pour les faire siennes.
Les êtres sont là, à demander à tout crin à s'insérer dans quelque chose qui les dépasse, qui les contraint, qui les appelle, qui les torture. Sans jamais y arriver.
Cette ville est leur reflet. Muette, scabreuse et tortueuse. Passant du clair au sombre, du rire à la peur, du doute à l'incertitude du temps présent, qui file sans jamais se retourner.
La vile est ainsi faite. Tentaculaire, omniprésente et phagocytante. Je m'y promène aussi la nuit, glissant sur les pavés mouillés par les pleurs de ceux qui se réfugient dans le silence et l'ombre. Elle consomme les êtres comme une ogresse à jamais affamée, vidant la substance du soi, ce Soi qui ne sait se dire qu'en errant.
Elle est ventre en même temps qu'hydre, représentant des plaisirs éphémères, des sons que l'on consomme, de la vie qui se boit et se recrache illico. Elle est la connaissance actuelle, celle dans laquelle il faudrait être pour elle, mais non point pour nous. Elle nous transforme, nous étreint, nous compresse, nous éloigne de ces cieux qui nous regardent sans ciller, autre position de la petitesse de nos envies et de nos âmes ...
Elle est un refuge, mais un refuge sans retour, sans passion, sans parole. Un mouroir à soi que l'on parcours, ne laissant pas même scorie de ce que l'on porte, car elle est incapable de nous les enlever pour les faire siennes.
Les êtres sont là, à demander à tout crin à s'insérer dans quelque chose qui les dépasse, qui les contraint, qui les appelle, qui les torture. Sans jamais y arriver.
Cette ville est leur reflet. Muette, scabreuse et tortueuse. Passant du clair au sombre, du rire à la peur, du doute à l'incertitude du temps présent, qui file sans jamais se retourner.
Dernière édition par Mjöllnir le Jeu 07 Mar 2013, 23:04, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Flying on the other side ;)
Mjo.... que c'est beau.... et si joliment dit...
Lemniscate le papillon- Messages : 6348
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Re: Flying on the other side ;)
J'ai perdu l'habitude d'écrire. Les bouillonnements qui furent en moi se sont tus.
Je suis en stase en ce moment, le geyser s’éteint doucement. Un jour peut-être se réveillera-t-il...
Je suis en stase en ce moment, le geyser s’éteint doucement. Un jour peut-être se réveillera-t-il...
Invité- Invité
Re: Flying on the other side ;)
Je te fais confiance et je pense que cela arrivera plus vite que tu ne le crois..
Lemniscate le papillon- Messages : 6348
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Re: Flying on the other side ;)
Je ne sais pas Lemniscate. Je ne retrouve plus le remontoir...
Invité- Invité
Re: Flying on the other side ;)
si !!! tu trouveras ...!
Lemniscate le papillon- Messages : 6348
Date d'inscription : 29/06/2012
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