un échoué sur zebras
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un échoué sur zebras
Bonjours à tous
J'ai maintenant 25 ans et je me sens comme échoué sur une plage déserte, je suis arrivé à un état d'isolement et de solitude qui me fait fortement douter de mon avenir et de ma capacité à m'adapter à ce monde, malgré un certain potentiel dont j'ai toujours eu intérieurement conscience, je suis en train de gâcher mes ambitions par un sentiment de profond ennuie dans tout ce que j’entreprends, une incapacité à me mettre au travail et continuer mes projets dont je me sent pourtant très capable, et une procrastination qui a atteint un niveau magistral depuis peu et me gâche la vie.
C'est seulement tout récemment que j'ai osé véritablement creuser la piste d'une éventuelle surdouance chez moi, et un peu par hasard à vraie dire.
En effet j'ai eu un parcours scolaire assez médiocre avec des résultats extrêmement hétérogènes, au collège et au lycée je plafonnais avec d’excellentes notes dans les quelques matières qui m’intéressaient grâce à ma seule culture personnelle, mais sans jamais travailler, qui me permettait de tout savoir d'avance en SVT notamment, et souvent en histoire-géo, et de comprendre immédiatement tout les concepts avec beaucoup d'anticipation en physique-chime et mathématique mais dont je trouvais les analyses et démonstrations profondément rébarbatives d'où mes résultats qui ont chuté dans ces deux dernières matières au lycée (mais avec toujours la moyenne) car je préférais consacrer mon esprit à d'autres réflexions sur le monde qui me paraissaient bien plus importantes et me rendaient impatient de n'apprendre que ce qui m’intéressait. Mais en revanche mes notes étaient les plus mauvaises de tout le lycée dans les matières qui ne me plaisaient pas, en particulier les langues et il m'était impossible de surmonter mon rejet de ces matières. La philosophie par contre a été pour moi comme une petite oasis où je pouvais librement approfondir mes visons du monde à partir de toute ma culture que j'avais accumulé dans beaucoup de domaines depuis mon enfance, qui n'avait pas d'équivalent chez mes camarades ni mes professeurs d'ailleurs pour la plupart. Mais en mathématique je me suis toujours rendu compte que j'étais très limité, dans tout ce qui demandait des procédures calculatoires ou je faisais des erreurs qui me perdaient, j'ai toujours été assez mauvais en calcul mental, du moins comparé à mon principal camarade de classe qui lui était un surdoué "officiel" (il me l'avait dit vaguement une fois) mais était bien moins cultivé que moi et allait moins loin que moi dans l'anticipation des concepts, mais j'avais mes propres techniques de calcule par décomposition qui marchaient assez bien si j'avais le temps, sans connaitre mes tables. Et j'ai toujours eu aussi un gros blocage avec l'orthographe et l’apprentissage des langue, et une certaine lenteur en lecture et écriture malgré ma boulimie de lecture depuis l'enfance, et une incapacité à lire correctement à voix haute. Tout cela m'avait interdit jusqu’à récemment de me poser la question de la surdouance dans mon cas.
Après le lycée je me suis engagé dans ma principale passion, les sciences naturelles, donc je suis entré en première année de biologie, je m'y suis fortement ennuyé car je n’apprenais rien de nouveau que je n'avais déjà compris et j'avais une flemme monstrueuse à me mettre au travail, très vite je séchais la plupart des cours, je me suis contenté de photocopier les cours d'une camarade et je ne les ai appris que la nuit la veille des examens, ce qui ne m'a pas empêcher de valider mon semestre avec justesse, au second semestre j'ai tout abandonné, je me suis dit qu'il me fallait une filière stimulante et cadré ou je serait forcé de travailler, je me suis donc inscrit en classe préparatoire avec internat (j'ai eu une grande chance de pouvoir m'y inscrire, mon dossier du lycée était à peine passable, avec un bac scientifique mention assez bien seulement, je pense que c'est ma lettre de motivation informelle que j'y ai joint qui les a convaincu), pensant que ça allait me forcer à me mettre au travail et m'y apprendre, travail scolaire qui m'était totalement étranger depuis mon enfance, mais ça n'a pas marché, je ne me suis pas du tout adapté à l'ambiance de l'internat (je sais maintenant que mon camarade de chambre était un aspie hyperactif, et il n'était pas le seul), et ne n'ai pas réussi à appendre le travail scolaire, cependant je me suis étonné par ma facilité de compréhension de tout les concepts avec toujours la même anticipation qu'au lycée, j'étais meilleurs pour comprendre que la plupart de mes camardes qui eux travaillaient et avaient de meilleurs notes, c'est même souvent moi qui expliquait aux autres et faisait tout les liens interdisciplinaires en avance, mais j'ai échoué faute de travail et de motivation, malgré que je me suis prouvé à quelque reprises que je pouvait avoir de très bonnes note quand je travaillait, j'ai donc été recalé avec une immense amertume de capacité profondément gâché et un sentiment de cercle vicieux qui se fermait sur moi.
Je me suis réinscrit en fac de science, en biologie, pour continuer en deuxième année et l'espoir de faire un jour de la recherche, et j'ai obtenu ma licence au bout de... trois ans, avec une impression de total laissé allé, je n'allais pas en cours, je ratais beaucoup d'examens (je procrastine même les examens ! en me disant que j’irai aux rattrapages ! ce que j'ai fait presque à chaque fois durant trois ans, et j'ai même procrastiné une année de fac, me disant que je redoublerais !). J'ai souvent prit de bonnes résolutions qui ne se sont pas concrétisés. Pendant tout ce temps mon esprit bouillonnait en permanence, je me cultivais avec avidité dans tout les domaines, je passais tout mon temps à apprendre, à percevoir, à comprendre, en tout, sauf ... dans ce qui me serait utile pour mes examens. Ma vision du monde se construisait et s'élaborait de façon synthétique avec une telle profondeur et lucidité que je me sentais, je me sens, très seul. J'ai aussi passé de longues heures à me promener, vagabonder, dans les centres villes anciens et dans la nature quand j'y avais accès (pas le permis de conduire, me déplace en train), j'analyse tout ce que vois, je scanne littéralement mon environnement, j’apprends tout et je comprends en observant, l'architecture, le style et l'époque de chaque bâtiment, de chaque maison, je me cultive ensuite en profondeur pour tout comprendre, je reconstitue dans ma tête toute l’histoire architecturale, culturelle, historique et artistique d'une ville en l'espace d'une journée où je l'ai inlassablement arpenté, je fait la même chose dans la nature je veut tout comprendre et modéliser les écosystèmes dans ma tête, les lier entre eux, et dans le détaille de chaque espèce avec leur degrés d'abondance, de chaque milieu, j'observe automatiquement tout les paramètres et tout les liens, je n'ai même pas besoin d'y prêter une attention particulière ça vient automatiquement. Tout cela est devenu comme une drogue pour moi, me faisant oublier tout mes soucis et repousser tout mes projets. J'ai aussi eu la (re)découverte de la musique classique, ne jouant malheureusement aucun instrument je me contente de l'écoute en cd, la découverte de Mozart, puis de Bach, fut pour moi un profond choc, une musique très nourrissante, qui me parait esthétiquement et stylistiquement parfaite, tout autre musique que celle de ces deux auteurs me parait d'une grande fadeur en comparaison, les autres auteurs classiques je leur trouve des qualités mais en comparaison de ces deux là ils me paraissent très simplets, ne parlons même pas des musiques populaires de notre époque auxquels je suis plutôt rarement réceptif, l'écoute boulimique de Mozart et de Bach a aussi contribué à me faire repousser mes examens. Après ma licence je me suis inscrit en master, toujours dans l'espoir de continuer jusque dans la recherche (écologie) mais là aussi je m’ennuie et je procrastine de façon maladive, et là ça fait plus d'un an que n'est pas été en cours, je me suis même pas réinscrit pour cette année, je suis au RSA avec une sensation de ne pas comprendre ce qui m'arrive, je me sent comme échoué sur une plage déserte où je suis très seul avec ma grande connaissance du monde, je me sent comme atteint d'une maladie mentale incurable qui m’empêche d'avancer alors que je ne suis pas spécialement dépressif (me cultiver et réfléchir est mon meilleur antidépresseur), mes parents et ma famille s’inquiètent pour moi et je n'ai encore jamais pu leur donner de réponse.
Je n'ai jamais osé me poser la question de la surdouance à mon égard, même si je me sentait des capacités assez hors normes mais spéciales, j'ai aussi conscience de mes capacités limités en mathématique notamment (mais ça dépend de quel domaine, en géométrie dans l'espace et en probabilités je trouve facilement les solutions par intuition, là ou personne ne trouve, mais dans tout les autres domaines où il y a des procédures calculatoires, ce qui est la grande majorité des maths enseignés, je me plante systématiquement) je me sens surtout bizarre, décalé et un peu fou. Mais il se trouve que j'ai un père lui aussi bizarre mais différent de moi, avec qui je n'ai jamais pu m'entendre, qui n'est d'aucune méchanceté mais difficile à supporter et qui est strictement incapable de me comprendre moi est ma famille, j'ai récemment eu avec lui de grandes crises de nerf tout en le traitant de "malade mentale" du fait de ces réactions étranges et sa "fermeture d'esprit", et justement j'ai fait des recherches sur internet à propos de "maladies mentales" à son sujet, pour comprendre pourquoi il a toujours été si bizarre, et j'ai fini par découvrir qu'il est autiste asperger ! Ce fut un énorme soulagement pour la famille de comprendre enfin, il en a toute les caractéristiques, mon père lui a encore du mal à admettre du fait du conflit qu'il y a eu durant des années, il est encore un peu braqué, mais j'ai aussi senti un soulagement chez lui, ça semble lui parler et le soulager. Mais ça ne s’arrête pas là on a aussi compris que d'autre personnages très spéciaux mais très intelligents de la famille sont aussi des aspies à divers degrés, et toujours du coté familial de mon père j'ai aussi quelques oncles, tantes, cousins et cousines qui sont hqi et même des thqi sans être véritablement aspies, et c'est en faisant des recherches que j'ai compris que ça avait une grande part de génétique et que mon problème y est peut être un peu lié ! Je suis passé à autre chose quelque temps, oubliant un peu tout ça car je ne me sentais pas aspie (je sent fortement la différence avec mon père qui est un aspie sûr pour moi, quand bien même j'ai aussi quelque traits autistiques mais légers en comparaison) ni surdoué, il faut dire que je n'avait pas encore approfondi ce second point. C'est un peu par hasard que je suis tombé sur zebrascrossing, en cherchant sur internet des solutions à mon problème de procrastination, je suis alors tombé sur des dizaines de témoignages de "zèbres" qui m'ont bouleversés tant j'ai eu l’impression de me lire !! Maintenant donc je me pose fortement la question et j'ose !
Je n'ai encore jamais été testé, je ne sais pas du tout si je suis zèbre où si j'ai autre chose, et si je procrastine pas trop et que je trouve l'argent j'irais très prochainement tester mon qi pour enfin savoir, ce qui pourrait peut être m'en apprendre aussi sur des éventuels problèmes en "dys" que je traine il me semble (dyscalculie et dysorthographie notamment). J'ai passé une fois un test sur internet mais le résultât de 80 m'interdit d'y recommencer ! Je n'ai jamais été dépisté dans l'enfance. Cependant au collège on nous avait fait passer des "tests d'aptitude" mais on a eu aucun résultat de qi, si ce n'est de vagues notes sur dix à quatre sub-test on a jamais eu d'autres infos, mais il se trouve que plus tard j'ai un jour consulté la psychologue scolaire au lycée et qu'elle avait eu accès à ces résultats avant de me recevoir et elle m'a dit vite fait dans la conversation que j'avais une "très haute capacité en verbale" en parlant plus ou moins de ce test, c'est tout ce dont je me souvient, mais ça me fait penser maintenant aux tests de qi avec subtest "verbale" que j'ai pu lire ici sur ce site, enfin bref j'en sais trop rien. Il faut donc que je passe des vraie tests complets pour savoir, en attendant je suis vraiment dans l’hypothèse.
Donc voilà, je dit un grand merci aux rares personnes qui m’auront lu jusqu'au bout sans s'endormir avant
Et faites pas trop attention à l'orthographe, je pense avoir une "dys" en la matière
J'ai maintenant 25 ans et je me sens comme échoué sur une plage déserte, je suis arrivé à un état d'isolement et de solitude qui me fait fortement douter de mon avenir et de ma capacité à m'adapter à ce monde, malgré un certain potentiel dont j'ai toujours eu intérieurement conscience, je suis en train de gâcher mes ambitions par un sentiment de profond ennuie dans tout ce que j’entreprends, une incapacité à me mettre au travail et continuer mes projets dont je me sent pourtant très capable, et une procrastination qui a atteint un niveau magistral depuis peu et me gâche la vie.
C'est seulement tout récemment que j'ai osé véritablement creuser la piste d'une éventuelle surdouance chez moi, et un peu par hasard à vraie dire.
En effet j'ai eu un parcours scolaire assez médiocre avec des résultats extrêmement hétérogènes, au collège et au lycée je plafonnais avec d’excellentes notes dans les quelques matières qui m’intéressaient grâce à ma seule culture personnelle, mais sans jamais travailler, qui me permettait de tout savoir d'avance en SVT notamment, et souvent en histoire-géo, et de comprendre immédiatement tout les concepts avec beaucoup d'anticipation en physique-chime et mathématique mais dont je trouvais les analyses et démonstrations profondément rébarbatives d'où mes résultats qui ont chuté dans ces deux dernières matières au lycée (mais avec toujours la moyenne) car je préférais consacrer mon esprit à d'autres réflexions sur le monde qui me paraissaient bien plus importantes et me rendaient impatient de n'apprendre que ce qui m’intéressait. Mais en revanche mes notes étaient les plus mauvaises de tout le lycée dans les matières qui ne me plaisaient pas, en particulier les langues et il m'était impossible de surmonter mon rejet de ces matières. La philosophie par contre a été pour moi comme une petite oasis où je pouvais librement approfondir mes visons du monde à partir de toute ma culture que j'avais accumulé dans beaucoup de domaines depuis mon enfance, qui n'avait pas d'équivalent chez mes camarades ni mes professeurs d'ailleurs pour la plupart. Mais en mathématique je me suis toujours rendu compte que j'étais très limité, dans tout ce qui demandait des procédures calculatoires ou je faisais des erreurs qui me perdaient, j'ai toujours été assez mauvais en calcul mental, du moins comparé à mon principal camarade de classe qui lui était un surdoué "officiel" (il me l'avait dit vaguement une fois) mais était bien moins cultivé que moi et allait moins loin que moi dans l'anticipation des concepts, mais j'avais mes propres techniques de calcule par décomposition qui marchaient assez bien si j'avais le temps, sans connaitre mes tables. Et j'ai toujours eu aussi un gros blocage avec l'orthographe et l’apprentissage des langue, et une certaine lenteur en lecture et écriture malgré ma boulimie de lecture depuis l'enfance, et une incapacité à lire correctement à voix haute. Tout cela m'avait interdit jusqu’à récemment de me poser la question de la surdouance dans mon cas.
Après le lycée je me suis engagé dans ma principale passion, les sciences naturelles, donc je suis entré en première année de biologie, je m'y suis fortement ennuyé car je n’apprenais rien de nouveau que je n'avais déjà compris et j'avais une flemme monstrueuse à me mettre au travail, très vite je séchais la plupart des cours, je me suis contenté de photocopier les cours d'une camarade et je ne les ai appris que la nuit la veille des examens, ce qui ne m'a pas empêcher de valider mon semestre avec justesse, au second semestre j'ai tout abandonné, je me suis dit qu'il me fallait une filière stimulante et cadré ou je serait forcé de travailler, je me suis donc inscrit en classe préparatoire avec internat (j'ai eu une grande chance de pouvoir m'y inscrire, mon dossier du lycée était à peine passable, avec un bac scientifique mention assez bien seulement, je pense que c'est ma lettre de motivation informelle que j'y ai joint qui les a convaincu), pensant que ça allait me forcer à me mettre au travail et m'y apprendre, travail scolaire qui m'était totalement étranger depuis mon enfance, mais ça n'a pas marché, je ne me suis pas du tout adapté à l'ambiance de l'internat (je sais maintenant que mon camarade de chambre était un aspie hyperactif, et il n'était pas le seul), et ne n'ai pas réussi à appendre le travail scolaire, cependant je me suis étonné par ma facilité de compréhension de tout les concepts avec toujours la même anticipation qu'au lycée, j'étais meilleurs pour comprendre que la plupart de mes camardes qui eux travaillaient et avaient de meilleurs notes, c'est même souvent moi qui expliquait aux autres et faisait tout les liens interdisciplinaires en avance, mais j'ai échoué faute de travail et de motivation, malgré que je me suis prouvé à quelque reprises que je pouvait avoir de très bonnes note quand je travaillait, j'ai donc été recalé avec une immense amertume de capacité profondément gâché et un sentiment de cercle vicieux qui se fermait sur moi.
Je me suis réinscrit en fac de science, en biologie, pour continuer en deuxième année et l'espoir de faire un jour de la recherche, et j'ai obtenu ma licence au bout de... trois ans, avec une impression de total laissé allé, je n'allais pas en cours, je ratais beaucoup d'examens (je procrastine même les examens ! en me disant que j’irai aux rattrapages ! ce que j'ai fait presque à chaque fois durant trois ans, et j'ai même procrastiné une année de fac, me disant que je redoublerais !). J'ai souvent prit de bonnes résolutions qui ne se sont pas concrétisés. Pendant tout ce temps mon esprit bouillonnait en permanence, je me cultivais avec avidité dans tout les domaines, je passais tout mon temps à apprendre, à percevoir, à comprendre, en tout, sauf ... dans ce qui me serait utile pour mes examens. Ma vision du monde se construisait et s'élaborait de façon synthétique avec une telle profondeur et lucidité que je me sentais, je me sens, très seul. J'ai aussi passé de longues heures à me promener, vagabonder, dans les centres villes anciens et dans la nature quand j'y avais accès (pas le permis de conduire, me déplace en train), j'analyse tout ce que vois, je scanne littéralement mon environnement, j’apprends tout et je comprends en observant, l'architecture, le style et l'époque de chaque bâtiment, de chaque maison, je me cultive ensuite en profondeur pour tout comprendre, je reconstitue dans ma tête toute l’histoire architecturale, culturelle, historique et artistique d'une ville en l'espace d'une journée où je l'ai inlassablement arpenté, je fait la même chose dans la nature je veut tout comprendre et modéliser les écosystèmes dans ma tête, les lier entre eux, et dans le détaille de chaque espèce avec leur degrés d'abondance, de chaque milieu, j'observe automatiquement tout les paramètres et tout les liens, je n'ai même pas besoin d'y prêter une attention particulière ça vient automatiquement. Tout cela est devenu comme une drogue pour moi, me faisant oublier tout mes soucis et repousser tout mes projets. J'ai aussi eu la (re)découverte de la musique classique, ne jouant malheureusement aucun instrument je me contente de l'écoute en cd, la découverte de Mozart, puis de Bach, fut pour moi un profond choc, une musique très nourrissante, qui me parait esthétiquement et stylistiquement parfaite, tout autre musique que celle de ces deux auteurs me parait d'une grande fadeur en comparaison, les autres auteurs classiques je leur trouve des qualités mais en comparaison de ces deux là ils me paraissent très simplets, ne parlons même pas des musiques populaires de notre époque auxquels je suis plutôt rarement réceptif, l'écoute boulimique de Mozart et de Bach a aussi contribué à me faire repousser mes examens. Après ma licence je me suis inscrit en master, toujours dans l'espoir de continuer jusque dans la recherche (écologie) mais là aussi je m’ennuie et je procrastine de façon maladive, et là ça fait plus d'un an que n'est pas été en cours, je me suis même pas réinscrit pour cette année, je suis au RSA avec une sensation de ne pas comprendre ce qui m'arrive, je me sent comme échoué sur une plage déserte où je suis très seul avec ma grande connaissance du monde, je me sent comme atteint d'une maladie mentale incurable qui m’empêche d'avancer alors que je ne suis pas spécialement dépressif (me cultiver et réfléchir est mon meilleur antidépresseur), mes parents et ma famille s’inquiètent pour moi et je n'ai encore jamais pu leur donner de réponse.
Je n'ai jamais osé me poser la question de la surdouance à mon égard, même si je me sentait des capacités assez hors normes mais spéciales, j'ai aussi conscience de mes capacités limités en mathématique notamment (mais ça dépend de quel domaine, en géométrie dans l'espace et en probabilités je trouve facilement les solutions par intuition, là ou personne ne trouve, mais dans tout les autres domaines où il y a des procédures calculatoires, ce qui est la grande majorité des maths enseignés, je me plante systématiquement) je me sens surtout bizarre, décalé et un peu fou. Mais il se trouve que j'ai un père lui aussi bizarre mais différent de moi, avec qui je n'ai jamais pu m'entendre, qui n'est d'aucune méchanceté mais difficile à supporter et qui est strictement incapable de me comprendre moi est ma famille, j'ai récemment eu avec lui de grandes crises de nerf tout en le traitant de "malade mentale" du fait de ces réactions étranges et sa "fermeture d'esprit", et justement j'ai fait des recherches sur internet à propos de "maladies mentales" à son sujet, pour comprendre pourquoi il a toujours été si bizarre, et j'ai fini par découvrir qu'il est autiste asperger ! Ce fut un énorme soulagement pour la famille de comprendre enfin, il en a toute les caractéristiques, mon père lui a encore du mal à admettre du fait du conflit qu'il y a eu durant des années, il est encore un peu braqué, mais j'ai aussi senti un soulagement chez lui, ça semble lui parler et le soulager. Mais ça ne s’arrête pas là on a aussi compris que d'autre personnages très spéciaux mais très intelligents de la famille sont aussi des aspies à divers degrés, et toujours du coté familial de mon père j'ai aussi quelques oncles, tantes, cousins et cousines qui sont hqi et même des thqi sans être véritablement aspies, et c'est en faisant des recherches que j'ai compris que ça avait une grande part de génétique et que mon problème y est peut être un peu lié ! Je suis passé à autre chose quelque temps, oubliant un peu tout ça car je ne me sentais pas aspie (je sent fortement la différence avec mon père qui est un aspie sûr pour moi, quand bien même j'ai aussi quelque traits autistiques mais légers en comparaison) ni surdoué, il faut dire que je n'avait pas encore approfondi ce second point. C'est un peu par hasard que je suis tombé sur zebrascrossing, en cherchant sur internet des solutions à mon problème de procrastination, je suis alors tombé sur des dizaines de témoignages de "zèbres" qui m'ont bouleversés tant j'ai eu l’impression de me lire !! Maintenant donc je me pose fortement la question et j'ose !
Je n'ai encore jamais été testé, je ne sais pas du tout si je suis zèbre où si j'ai autre chose, et si je procrastine pas trop et que je trouve l'argent j'irais très prochainement tester mon qi pour enfin savoir, ce qui pourrait peut être m'en apprendre aussi sur des éventuels problèmes en "dys" que je traine il me semble (dyscalculie et dysorthographie notamment). J'ai passé une fois un test sur internet mais le résultât de 80 m'interdit d'y recommencer ! Je n'ai jamais été dépisté dans l'enfance. Cependant au collège on nous avait fait passer des "tests d'aptitude" mais on a eu aucun résultat de qi, si ce n'est de vagues notes sur dix à quatre sub-test on a jamais eu d'autres infos, mais il se trouve que plus tard j'ai un jour consulté la psychologue scolaire au lycée et qu'elle avait eu accès à ces résultats avant de me recevoir et elle m'a dit vite fait dans la conversation que j'avais une "très haute capacité en verbale" en parlant plus ou moins de ce test, c'est tout ce dont je me souvient, mais ça me fait penser maintenant aux tests de qi avec subtest "verbale" que j'ai pu lire ici sur ce site, enfin bref j'en sais trop rien. Il faut donc que je passe des vraie tests complets pour savoir, en attendant je suis vraiment dans l’hypothèse.
Donc voilà, je dit un grand merci aux rares personnes qui m’auront lu jusqu'au bout sans s'endormir avant
Et faites pas trop attention à l'orthographe, je pense avoir une "dys" en la matière
Dernière édition par oxyphyllus le Mer 27 Fév 2013, 12:47, édité 1 fois
oxyphyllus- Messages : 3
Date d'inscription : 27/02/2013
Age : 37
Re: un échoué sur zebras
Soit le bienvenu oxyphyllus.
N'hésite pas à parcourir le forum plus en profondeur, il y a justement beaucoup à apprendre et si on cherche bien, on peut trouver des liens sur des choses assez poussées. Et si tu aimes rentrer dans les détails, comme moi, tu en trouveras.
Je me retrouve assez dans ta présentation. Si pour toi le test est nécessaire, fais-le quand tu pourras. Personnellement, je ne pouvais pas faire sans, j'ai trop besoin de savoir connaître la vérité pour y croire, sinon, elle ne reste qu'hypothèse et fantasme et les hypothèses, on aime les vérifier...
N'hésite pas à parcourir le forum plus en profondeur, il y a justement beaucoup à apprendre et si on cherche bien, on peut trouver des liens sur des choses assez poussées. Et si tu aimes rentrer dans les détails, comme moi, tu en trouveras.
Je me retrouve assez dans ta présentation. Si pour toi le test est nécessaire, fais-le quand tu pourras. Personnellement, je ne pouvais pas faire sans, j'ai trop besoin de savoir connaître la vérité pour y croire, sinon, elle ne reste qu'hypothèse et fantasme et les hypothèses, on aime les vérifier...
Guillaume- Messages : 171
Date d'inscription : 21/01/2013
Age : 39
Localisation : Paris
Re: un échoué sur zebras
Hello Oxyphyllus,
En attendant de passer éventuellement le test, essaie de t'accepter tel que tu es, sans porter de jugement.
Y'a déjà tellement d'uatres gens qui s'en chargent.
Ca te fera des vacances, tu sais du style: te mettre en vacances de tes problèmes.
Ca fait un bien fou!
Enfin, moi j'dis ca des fois que t'aurais envie de te faire du bien
En attendant de passer éventuellement le test, essaie de t'accepter tel que tu es, sans porter de jugement.
Y'a déjà tellement d'uatres gens qui s'en chargent.
Ca te fera des vacances, tu sais du style: te mettre en vacances de tes problèmes.
Ca fait un bien fou!
Enfin, moi j'dis ca des fois que t'aurais envie de te faire du bien
Zarbitude- Messages : 8895
Date d'inscription : 06/12/2012
Localisation : Ici et maintenant
Re: un échoué sur zebras
@zarbitude
merci
ce que tu me propose ne ressemble t-il pas un peu à une certaine forme de procrastination heureuse, reciblé contre les mauvais jugements ? C'est vraie qu'il m'arrive d'y penser parfois
@guillaume
oui il faut vraiment que je le fasse ce test, j'y suis résolu, j'ai plus qu'a trouver des sous et aussi une bonne adresse en cherchant sur ce site. Et ma mère nous pousse moi et mon père à aller voire des bons psy pour en avoir le cœur net, ou savoir ce qu'on a si c'est pas ce qu'on a cru, et elle a bien raison. De plus j'ai déjà eu deux camarades de fac qui m'avaient déjà dit que j'étais peut être hqi, eux l'étant eux même, mais j'y avait pas trop prêté attention.
merci
ce que tu me propose ne ressemble t-il pas un peu à une certaine forme de procrastination heureuse, reciblé contre les mauvais jugements ? C'est vraie qu'il m'arrive d'y penser parfois
@guillaume
bonjoursSi pour toi le test est nécessaire, fais-le quand tu pourras. Personnellement, je ne pouvais pas faire sans, j'ai trop besoin de savoir connaître la vérité pour y croire, sinon, elle ne reste qu'hypothèse et fantasme et les hypothèses, on aime les vérifier...j
oui il faut vraiment que je le fasse ce test, j'y suis résolu, j'ai plus qu'a trouver des sous et aussi une bonne adresse en cherchant sur ce site. Et ma mère nous pousse moi et mon père à aller voire des bons psy pour en avoir le cœur net, ou savoir ce qu'on a si c'est pas ce qu'on a cru, et elle a bien raison. De plus j'ai déjà eu deux camarades de fac qui m'avaient déjà dit que j'étais peut être hqi, eux l'étant eux même, mais j'y avait pas trop prêté attention.
oxyphyllus- Messages : 3
Date d'inscription : 27/02/2013
Age : 37
Re: un échoué sur zebras
Zut, demasqued......damned
Sauf que ce n'est peut-être pas aussi simple qu'il y parait.
Essaie, tu verras
Sauf que ce n'est peut-être pas aussi simple qu'il y parait.
Essaie, tu verras
Zarbitude- Messages : 8895
Date d'inscription : 06/12/2012
Localisation : Ici et maintenant
Re: un échoué sur zebras
Bienvenue !
Aerienne- Messages : 1063
Date d'inscription : 11/03/2012
Age : 66
Localisation : GOLFE JUAN
Re: un échoué sur zebras
Merci Oxyphyllus de ton témoignage. A quelques détails prêts, j'aurais pu écrire le même. Mais j'ai deux fois ton âge et j'ai bien dû en sortir. Le test ne t'aidera pas à cesser de procrastiner. Or, c'est là qu'est le danger pour toi aujourd'hui. Tu dois absolument parvenir à te cadrer toi-même. Savoir d'où vient le problème ne résoudra rien. Pour ma part, je fais des listes tous les matins et quand j'ai fait 70% de ce qui était écrit, je suis contente. Mais je joue toujours un peu avec les limites. Le retard me booste et me rend performante. Je suis bonne dans l'urgence et j'aime ça. Mais parfois, la procrastination est paralysante. J'ai connu ça justement à ton âge. C'est là qu'est le danger. Il faut trouver des parades, te faire aider par tes proches maintenant que tu peux mettre un nom sur tes problèmes.
Un site avec un test aspie :
http://www.rdos.net/fr/
Un site avec un test aspie :
http://www.rdos.net/fr/
Dernière édition par Andromaque le Jeu 07 Mar 2013, 09:36, édité 1 fois (Raison : Ajout d'un lien)
Andromaque- Messages : 674
Date d'inscription : 07/11/2012
Localisation : Paris
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