Je ne supporte pas le système de notation

Bonjour à tous,
Je viens vers vous aujourd'hui car je suis désespérée...
Je suis étudiante (licence de biologie), et en ce moment c'est la période de partiels.
Je n'ai jamais supporté le fait de travailler pour être notée, c'est pourquoi j'ai passé mon bac en candidat libre.
Aujourd'hui, partiel, et comme à chaque fois, je perds tous mes moyens. En cours tout se passe bien, je réussis les exercices, je comprends, mais lors des examens, tout s'embrouille, et je n'y arrive plus... et ressors en pleurs.
Auriez-vous des conseils à me donner ?
En vous remerciant par avance.

Oublie la note
Et passe tes partiels en te disant que tu valides les compétences vues en cours...

Ça commence à bouger pour les notes.
Elles sont supprimées en primaire, pour les cap en LP des 2020.
Reste à motiver le collège... Et le lycée général !

Merci pour votre réponse.
J'ai beau m'en persuader, malheureusement je n'arrive pas à m'en débarrasser...
J'en perds le plaisir d'étudier et d'apprendre.
C'est bien que les mentalités évoluent, c'est une super avancée. Cependant, je m'aperçois que les jeunes ont besoin de ces notes pour se motiver à étudier. C'est le constat que j'en fais et nombreux professeurs l'expériment également...

Il y a des plantes pour moins stresser si c'est ton problème.

J'ai déjà essayé la phytothérapie, la gemmothérapie, les huiles essentielles, mais rien n'y fait.

Anxiolytiques ? Tant que ça ne devient pas une habitude. Mais une ou deux fois par an, ça donne pas de dépendance et ça baisse bien un stress très ponctuel.

Et tu as d'autres cas où ça te le fait ?
Des examens on peut en passer dans d'autres lieux (permis de conduire par exemple).
Tu arrives à analyser plus en détail ? Aucun rapport avec la natation ?
J'essaye de trouver des idées...
Ça te l'a toujours fait, ou c'est depuis une certaine année ?

Ça me l'a toujours fait, mais ça s'est accentué avec le temps. Ce fut la même chose pour le permis, pour le code, etc. Mais les examens scolaires ont toujours été source d'angoisses pour moi.

Marie_lem15 a écrit:
Aujourd'hui, partiel, et comme à chaque fois, je perds tous mes moyens. En cours tout se passe bien, je réussis les exercices, je comprends, mais lors des examens, tout s'embrouille, et je n'y arrive plus... et ressors en pleurs.
Auriez-vous des conseils à me donner ?

Bonjour Marie,
Pour apaiser ton esprit, je te recommande de familiariser avec la méditation.
Avec un entrainement minime, tu pourrais retrouver davantage de sérénité pendant ton épreuve.
Ce qui est bien, c'est que tu peux méditer quaisment n'importe quand : dès un coup de stress se manifeste, hop quelques minutes de concentration sur ma respiration, et je retrouve une bonne partie de mes moyens.
Si tu veux des détails précis, n'hésites pas ...

Merci pour votre réponse. En effet, on me parle souvent de la méditation. J'ai essayé, mais mon esprit part dans tous les sens, et ça fini par être plutôt anxiogène que source de bien être...

Il faut le laisser courir et le ramener au calme de temps en temps, comme pour apaiser un cheval, ou attrapper un poisson.
Le zazen est un peu rigide pour moi, surtout en groupe. La méditation en solo, c'est plus tranquille. Il ne faut pas vouloir aller trop loin trop vite.
Sinon les arts martiaux, pour la concentration, c'est pas mal également. On n'y a pas vraiment le droit à l'erreur.

J'ai perdu mon post...
Mais ce que je disais, c'est qu'on a parfois une image erronnée de ce qu'il "faut faire" en méditation.
L'objectif n'est pas de ne pas penser. C'est que lorsque tu as une pensée, de ne pas t'y accrocher, de prendre du recul et te dire "oh, la jolie pensée ! mais là maintenant, j'écoute mon corps, pas la pensée" et la laisser partir. Il peut y en avoir une autre, puis une autre. Ce n'est pas grave. La première étape est d'arriver à se détacher de leur emprise, d'être moins impactés.
JE te conseille fortement les méditations guidées, qui te donnent un cadre. D'expérience, Petit Bambou a des programmes très intéressants, qui de plus te font une véritable progression avec des programmes thématiques.
Egalement, l'hypnothérapie a très bien marché sur moi quand je faisais des crises d'angoisse liées à mon travail. Une autre amie a réussi également à ne plus se bloquer quand elle chantait en public grâce à ça. Une ou deux séances suffisent généralement. Sachant que l'hypnothérapie dans ce cas, n'est pas un état où tu perds conscience, mais plutôt un état de relaxation où tu ressens parfaitement ton corps et reste pleinement conscient et à même de parler avec le praticien si besoin.

Bonne chance !

J'en remets une couche : la méditation apporte beaucoup et améliore la gestion de ses émotions. Pour la méditation pleine conscience (celle que je pratique...mais pas assez souvent hélas) il n'y a pas de technique à acquérir, pas d'objectif ni de contrôle à avoir sur ses pensées. C'est vraiment accessible à tous.
Pour débuter, les méditations guidées sont idéales. Il y en a plein (Christophe André, Petitbambou, Jonh Kabat Zinn...pour les plus connues).

Sinon, la Sophrologie est aussi pas mal pour le stress lié au examens.

Essaie, tu n'a rien à perdre...et tout a gagner!

Marie_lem15 a écrit:En effet, on me parle souvent de la méditation. J'ai essayé, mais mon esprit part dans tous les sens, et ça fini par être plutôt anxiogène que source de bien être...

Oui c'est tout à fait normal, quand on débute, d'avoir l'esprit qui part dans tous les sens.
En réalité à cette étape tu ne fais que prendre conscience de l'état d'agitation naturel de ton esprit.

L'intéressant est que la méditation est un entrainement à replacer l'esprit sur un objet choisi, encore et encore : par exemple sur la sensation de l'air inspiré/expiré.
Pendant une séance, tu te concentres sur cette sensation ; si tu te rends compte que l'esprit a suivi une autre pensée, tu le REPLACES sur l'objet choisi (la sensation de l'air)
Encore et encore, à chaque fois que des pensées surgissent.
Du coup, au cours d'une séance, il te faudra peut-être replacer ton esprit des dizaines de fois ; mais c'est pas grave : c'est un entrainement.
Au fur et à mesure du temps tu suivra de moins en moins tes pensées distrayantes.

--

Sinon, par rapport à ton sujet initial, peut être que tu as une grande peur de l'échec dans tes études, qui te conduit à te mettre une pression énorme, qui te fais perdre tes moyens.
Si c'est le cas, je pense que dans la vie, quoi qu'on entreprenne : même si on le rate, des solutions de secours finiront par nous apparaitre.
Tu ne les vois peut être pas aujourd'hui, mais elles apparaitront en leurs temps ; fais confiance au destin ...
Et avec des (dizaines d') années de recul, nos "échecs" ont conduit à nous faire trouver de nouvelles voies, qui nous correspondent peut être mieux, alors qu'on n'y avait pas pensé au départ.
Du coup, avoir cet état d'esprit permet de faire le maximum, sans se prendre la tête quand au succès ou à l'échec futurs de nos efforts.

Merci à vous tous pour vos réponses.
En effet, on ne m'avait jamais conseillé la méditation de ce point de vu. J'ai toujours eu le droit a "le but n'est de penser à rien". Difficile.
Je vais suivre vos conseils. Merci à vous.

C'est la société qui fait qu'on DOIT mettre des notes.
L'autre jour j'ai acheté quelque chose à Decathlon j'ai dû noter l'achat que j'ai fait à Décathlon....
Idem quand je fais les courses sur le drive et idem quand je commande quelque chose par internet appareil..

On note tout tout le temps et tout le monde...
Et l'autre jour j'ai appelé ma banque pour un problème personnel et ensuite j'ai reçu un email me demandant de noter la communication que j'avais eue avec mon banquier..
Je n'ai pas fait.
Je commande je ne note pas !

Oh je fais exactement la même chose, et je trouve ça terrible. Comment peut-on se permettre de noter un autre être humain ? Comment peut-on nous permettre de juger autrui par des chiffres ? Cette société me désespère...

J'essaye de mettre une note honnête, et je n'hésite pas à mettre la meilleure.
En quoi est-ce un problème de dire qu'on a apprécié ou non le service acheté ?

Comment différencié le fait de noter le service ou l'Homme qui a effectué ce service ? A qui s'adresse cette note ? A un algorithme qui sera traduit pour une institution, mais dont les retombées seront sur les employés...

Ça dépend effectivement de la ou les questions posées. Une fois il m'est arrivé de ne pas répondre car le service était mauvais mais pas foncièrement la personne qui l'avait rendu et on me demandait plutôt de la noter elle. D'ailleurs je me suis désinscrit de ce site sans y avoir rien commandé.
Noter nous fait exercer notre sagacité si on le souhaite.

D'ailleurs c'est un problème souvent dans les examens. Il faut répondre pour avoir une bonne note, et pas pour donner une bonne réponse.
Il est important que la réponse soit facile à interpréter pour le noteur, que ça rentre dans ses cases.

Je suis exactement d'accord avec vous Siamois93 ! On rempli des cases, on coche des phrases, on ne nous laisse pas ou très peu l'occasion d'exprimer notre propre point de vue. Il faut se conformer aux exigences du système...

Le pire est que ce système perdure ensuite dans certaines entreprises à évaluer les taux de performance des salariés suivant une cotation plus ou moins similaire. On est criblés toute notre vie.

Il faut bien s'amuser un peu.
Parfois c'est plus utile de savoir rebondir.

La notion de vivre dans un pays où les sociétés occidentales n'ont pas encore émergées me trotte sérieusement dans la tête... L'autarcie, loin de tous ces codes, ces notes, etc.

C'est mort l'autarcie. Même au fond de la jungle amazonienne il y a des gens qui cherchent de l'or ou trafiquent.
Un bouquin que tu ne connais peut-être pas, de Jéromine PASTEUR : Chaveta, raconte son aventure jusqu'à un de ces bouts du monde qui nous font rêver.
https://fr.wikipedia.org/wiki/J%C3%A9romine_Pasteur

Mais dans la nature sauvage, la notation est immédiate.

Intéressant, je vais prendre connaissance de ce livre alors.
Mais comment composer avec un système que nous n'admettons pas/plus ?

Oui c’est la grande question qui revient : comment vivre sa vie dans un monde qui nous commande d’en vivre une autre ? Comment embrasser sans être trop étreint. Peut être en prenant pour une scène de théâtre ce qui doit pris comme tel et considérer comme essentielles nos options propres de vie, à les reconnaître pour les nouer et en faire une corde non pour se pendre mais pour sortir du labyrinthe où on nous met sitôt sortis de la matrice maternelle. Fi du Minautore et de Dédale !

Comment sortir d'un système qui nous étreint depuis notre premier souffle ?

Donc fi également du « connais toi toi même » qui peut aussi enfermer. C’est un regard panoptique qu’il faut observer et garder tout à la fois autour de soi et en soi pour se tâter en tout terrain et devenir un 4x4, sans Toutefois s’excaver ni concéder (sans l’effet caméléon). C’est donc considérer ce qui relève de soi de ce qui n’en relève pas, fixer ses canons (de beauté) et s’y fier sans attendre d’autrui ne serait-ce un appui, parce que ce chemin se trace seul. Il s’agit alors d’évoluer par soi même en se passant de ce moteur extérieur qu’on nous ressasse partout, qu’on nous repaît. C’est un élan tout intérieur qu’il faut alors cultiver, pour devenir une consistance consistant dans ce monde fluide et éphémère. Ceci sans se fixer comme un cador, ni rester en carafe sanglé dans son soi majeur. C’est ni en mineur et en majeur que ça se joue, c’est un accord serein qui fait qu’on ne se brouille pas étant net dedans, propre avec ses tenants et ses aboutissants sans rejeter le monde environnant mais en l’incluant puissamment afin de n’être pas un malgré soi. Je ne dis pas la chose facile, mais elle est plausible. Atteinte elle aménage de jolis instants où la place se fait toute seule parmi les autres.

Tu pourrais peut-être essayer la sophrologie si ce n'est pas déjà fait. Bon, j'y connais pas grand chose, et je pense que c'est un peu une fausse réponse au problème de stresser trop les gens, mais au cours d'une courte formation dans mon ancien boulot, j'avais pu constater que la respiration contrôlée avait des vertus apaisantes.

En gros, tu inspires par le nez en remplissant ton ventre, et au moment où tu l'as décidé, tu expires brutalement par la bouche. Et tu recommences un certain nombre de fois. Je ne me souviens plus si il faut aussi fermer les yeux mais ça ne doit pas faire de mal. L'inconvénient c'est que ça te fait un peu passer pour un con quand tu fais ça en public. C'est peut-être pas l'idéal en examen, mais c'est peut-être quand même gérable.

Comme dit plus haut, ça ne réglera pas le problème, mais ça pourrait peut-être aider. Et en plus c'est gratuit.

Marie_lem15 a écrit:
Mais comment composer avec un système que nous n'admettons pas/plus ?

Le texte qui suit est extrait du Livre du voyage, écrit par Bernard Werber :

   « Il est cubique, titanesque, froid.
   Il est doté de chenilles qui écrasent tout.
   C’est le système social dans lequel tu es inséré.
   Sur ses tours tu reconnais plusieurs têtes. Il y a celles
   de tes professeurs,
   de tes chefs hiérarchiques,
   des policiers,
   des militaires,
   des prêtres,
   des politiciens,
   des fonctionnaires,
   des médecins,
   qui sont censés toujours te dire si tu as agi bien ou mal.
   Et le comportement que tu dois adopter pour rester dans le troupeau.

   C’est le Système.

   Contre lui ton épée ne peut rien.
   Quand tu le frappes, le Système te bombarde de feuilles :
   carnets de notes,
   P.V.,
   formulaires de Sécurité sociale à compléter si tu veux être remboursé,
   feuilles d’impôts majorés pour cause de retard de paiement,
   formulaires de licenciement,
   déclarations de fin de droit au chômage,
   quittances de loyer, charges locatives, électricité, téléphone, eau, impôts locaux, impôts fonciers, redevance, avis de saisie d’huissier, menace de fichage à la Banque de France, convocations pour éclaircir ta situation familiale, réclamations de fiche d’état civil datée de moins de deux mois…

   Le Système est trop grand, trop lourd, trop ancien, trop complexe.

   Derrière lui, tous les assujettis au Système avancent, enchaînés.
   Ils remplissent hâtivement au stylo des formulaires.
   Certains sont affolés car la date limite est dépassée.
   D’autres paniquent car il leur manque un papier officiel.
   Certains essaient, quand c’est trop inconfortable, de se dégager un peu le cou.

   Le Système approche.

   Il tend vers toi un collier de fer qui va te relier à la chaîne de tous ceux qui sont déjà ses prisonniers.
   Il avance en sachant que tout va se passer automatiquement et que tu n’as aucun choix ni aucun moyen de l’éviter.

   Tu me demandes que faire.
   Je te réponds que, contre le Système, il faut faire la révolution.

   La quoi ?
   LA RÉVOLUTION.

   Tu noues alors un turban rouge sur ton front, tu saisis le premier drapeau qui traîne et tu le brandis en criant :
   « Mort au Système. »
   Je crains que tu ne te trompes.
   En agissant ainsi, non seulement tu n’as aucune chance de gagner, mais tu renforces le Système.
   Regarde, il vient de resserrer les colliers d’un cran en prétextant que c’est pour se défendre contre « ta » révolution.
   Les enchaînés ne te remercient pas.

   Avant, ils avaient encore un petit espoir d’élargir le métal en le tordant.
   À cause de toi, c’est encore plus difficile.
   Désormais, tu as non seulement le Système contre toi, mais tous les enchaînés.
   Et ce drapeau que tu brandis, est-il vraiment le « tien » ?

   Désolé, j’aurais dû t’avertir.
   Le Système se nourrit de l’énergie de ses adversaires.
   Parfois il fabrique leurs drapeaux, puis les leur tend.

   Tu t’es fait piéger !
   Ne t’inquiète pas : tu n’es pas le premier.

   Alors, que faire, se soumettre?
   Non.

   Tu es ici pour apprendre à vaincre et non pour te résigner.
   Contre le Système il va donc te falloir inventer une autre forme de révolution.
   Je te propose de mettre entre parenthèses une lettre.
   Au lieu de faire la révolution des autres, fais ta (r)évolution personnelle.
   Plutôt que de vouloir que les autres soient parfaits, évolue toi-même.
   Cherche, explore, invente.
   Les inventeurs, voilà les vrais rebelles !

   Ton cerveau est le seul territoire à conquérir.
   Pose ton épée.
   Renonce à tout esprit de violence, de vengeance ou d’envie.
   Au lieu de détruire ce colosse ambulant sur lequel tout le monde s’est déjà cassé les dents, ramasse un peu de terre et bâtis ton propre édifice dans ton coin.
   Invente. Crée. Propose autre chose.
   Même si ça ne ressemble au début qu’à un château de sable, c’est la meilleure manière de t’attaquer à cet adversaire.
   Sois ambitieux.
   Essaie de faire que ton propre système soit meilleur que le Système en place.
   Automatiquement le système ancien sera dépassé.

   C’est parce que personne ne propose autre chose d’intéressant que le Système écrase les gens.
   De nos jours, il y a d’un côté les forces de l’immobilisme qui veulent la continuité, et de l’autre, les forces de la réaction qui, par nostalgie du passé, te proposent de lutter contre l’immobilisme en revenant à des systèmes archaïques.
   Méfie-toi de ces deux impasses.

   Il existe forcément une troisième voie qui consiste à aller de l’avant.
   Invente-la.
   Ne t’attaque pas au Système, démode-le !

   Allez, construis vite.
   Appelle ton symbole et introduis-le dans ton château de sable.
   Mets-y tout ce que tu es : tes couleurs, tes musiques, les images de tes rêves.

   Regarde.
   Non seulement le Système commence à se lézarder.
   Mais c’est lui qui vient examiner ton travail.
   Le Système t’encourage à continuer.
   C’est ça qui est incroyable.
   Le Système n’est pas « méchant », il est dépassé.
   Le Système est conscient de sa propre vétusté.
   Et il attendait depuis longtemps que quelqu’un comme toi ait le courage de proposer autre chose.
   Les enchaînés commencent à discuter entre eux.
   Ils se disent qu’ils peuvent faire de même.

   Soutiens-les.
   Plus il y aura de créations originales, plus le Système ancien devra renoncer à ses prérogatives. »

Magnifique ! Merci beaucoup pour ce partage Zebrisse. Je trouve ces paroles tellement profondes que j'en suis élue...

Merci Zeb risse pour ce texte qui me parle bien.

Marie_lem15 a écrit:Magnifique ! Merci beaucoup pour ce partage Zebrisse. Je trouve ces paroles tellement profondes  que j'en suis élue...

Élue, émue ? si c’est une élection c’est une bonne nouvelle !

J'ajouterai à la méditation, la visualisation mentale. Créer un espace mental de réconfort, un lieu qui n'appartient qu'à toi (ça veut être un lieu réel ou imaginaire) dans lequel tu vas pouvoir juste être bien, détendue. De la même façon, créer une "boîte" imaginaire dans laquelle tu vas enfermer à clef et très loin de toi, ton stress/angoisse. Testes cette méthode déja dans une situation moins (ou plus !) anxiogène et tu verras si tu as cette capacité de visualisation. Très efficace ! Bon courage car le stress face aux feuilles d'examen, je connais. Cherche aussi si tu n'as pas, par le passé, manqué de confiance à cause d'une ou plusieurs personnes qui auraient remises en question ta capacité de réussite, voire ta capacité d'apprentissage. Je dis ça, je dis rien heing

Effectivement, je voulais dire "émue" et non "élue" (correcteur automatique...).
J'ai toujours manqué de confiance en moi Patate, toujours...

Plus je vieillis, plus je me dis que la confiance en soi aussi est galvaudée.
On dit "confiance en soi" comme un état clé qu'on a ou qu'on n'a pas. Ceux qui ont confiance en soi réussissent tout, sont heureux, et pour être bien dans sa peau, il faut avoir confiance en soi.
Moi je dirais que c'est le contraire. Pour avoir confiance en soi, il faut être bien dans sa peau.
Pour être bien dans sa peau, il faut revenir à la base : bien, dans SA PEAU. Pas la peau d'un autre, pas l'image d'une peau qu'on voudrait avoir. Sa peau. Avec ses caractéristiques, ses imperfections.
Les gens qui ont confiance en eux c'est parce qu'ils ont appris à s'écouter et se connaître véritablement, ils ont ainsi pu marcher dans la direction de leur cœur et agir selon leur caractère et leurs valeurs. Et ça s'apprend à tout âge, j'ai commencé à trente ans, mon père à plus de 50... Il n'est jamais trop tard pour s'écouter avec bienveillance.

Zebrisse, ce texte est parfait et beau.

Je comprends bien ce que tu traverses. La pression, le "obligé de faire", très compliqué.
Tu es très capable et tu vas y arriver. Quand tu commences à paniquer essaie de te mettre un stop et de de distancier du moment. Avoir conscience du moment où on déconnecte aide justement à se reconnecter.
Hydrate toi bien et surtout mange bien avant l'examen, l'hypoglycémie n'aide pas à la réflexion.

Bon courage, tu peux le faire.

Je compatis, je suis étudiant dans un cas similaire, j'adore apprendre, j'adore ma filière mais en situation d'examen ma confiance me fuit. Ces notes chiffrées, ça m'instille une espèce de peur de l'échec, peur de décevoir, et je les prends très personnellement. J'ai pas vraiment de truc pour gérer ça, à part déconnecter un petit moment comme l'a suggéré Moglerith. Prendre une minute sur un examen de 2-4 heures, pour souffler, se recentrer, éloigner un peu les pensées parasites, puis se replonger dans le devoir. C'est pas parfait, c'est plus facile à dire qu'à faire alors ça demande un peu d'entrainement, mais si ça marche, ça marche très bien. On redémarre plus frais.

Marie_lem15 a écrit:Cependant, je m'aperçois que les jeunes ont besoin de ces notes pour se motiver à étudier. C'est le constat que j'en fais et nombreux professeurs l'expériment également...

Complètement vrai, je le vois aussi. Je trouve ça flippant, la majorité de ma promo ne raisonne que par la note. Certains trichent même. Trichent pour des notes qui ne servent à rien puisqu'en BTS, seul l'examen final compte, le reste n'est qu'entraînements. C'est super triste, une mentalité comme ça ça te fait foncer droit dans le mur. Ils voient pas les connaissances, les compétences, l'évolution, les perspectives. Ils voient la note. Je trouve que l'éducation nationale nous force parfois à entretenir des relations assez malsaines avec la connaissance.

Sinon, Werber est un as. <3

Zonkey, tes paroles sont justes. J'en perds le plaisir d'apprendre, et me mets dans un état de déprime totale. Les révisions sont devenues un supplice et ça en arrive à un point où mon cerveau ne retient rien...
Malheureusement, je ne pense pas que cette mentalité puisse évoluer positivement dans les années à venir...

Je compatis également, même problème ici, j'ai pu trouver un "équilibre" (un craquage tous les trimestres, bon score!) en travaillant à côté, ça permet de vivre aussi dans un autre monde que celui du système scolaire, et avoir la possibilité de me sentir approuvé autrement qu'avec un 5/20
Appart supporter autant qu'on le peut je doute qu'il y ait une "solution" toute faite pour ne pas souffrir de ce mal... mais on peut au moins l'atténuer ! Bon Courage

Je me suis également posée la question, à savoir de travailler à côté pour être en contact avec des personnes ayant plus de maturité.

Mais j'ai une question, arrivez-vous à réviser, à retenir, avant une période de partiels ? Pour ma part, j'ai beau lire et relire mes cours, plus les partiels approchent plus il m'est impossible de retenir quoique ce soit. J'ai l'impression que la liste des choses à apprendre est considérable, tout s'embrouille, etc. Connaissez-vous ou avez-vous connu ces périodes ? Comment faîtes-vous pour y remédier ?

Confiance en soi ou conscience de soi ?

Siamois93, les deux je pense. Mais la confiance s'acquiert après avoir pris conscience de qui l'on est... je pense ?!

allez, je me lance.
question : vos cours sont ils des cours manuscrits ?
ou des cours en mode polycopiés ou pire encore, copiés directement sur votre ordinateur ?
j'interdis depuis 3 ans maintenant que mes étudiants tapent leur cours sur ordinateur. j'oblige à une prise de note manuscrite. résultat : une grande amélioration de la connaissance du cours et de bien meilleures notes aux partiels. et également, des cours plus agréables pour moi, n'étant plus face à une rangée d'ordinateurs mais à des personnes impliquées qui sont obligées d'écouter parce que sans support écrit, elles doivent se concentrer pour noter l'essentiel, ce qui signifie : trier l'essentiel pendant le cours et avoir un cerveau actif tout au long du cours. donc, la moitié du travail de compréhension et de mémorisation est fait.

Alors, je suis pour les cours manuscrits. J'ai des problèmes de santé, donc ne peux pas prendre en totalité les cours moi-même... Les profs mettent tous leurs cours sur internet car aucun étudiant ne prend des notes. Du coup, les cours ne sont plus vraiment des cours. Ils mettent leur diaporama, et passent rapidement sur les notions... C'est dommage.

ben oui, je sais que des deux côtés, ça flemmarde. les étudiants se disent : si je n'ai pas compris tout de suite, c'est pas grave, j'ai un support ou même le cours complet. et les profs se disent : s'ils n'ont pas compris, ils n'auront qu'à relire leur cours. mon objectif, c'est que les étudiants sortent du cours en ayant compris ET retenu en grande partie.
j'ai déjà eu en cours des étudiants qui regardaient des séries sans le son sous mes yeux...
c'est pour cela que j'ai interdit les ordinateurs.
un cours, c'est une présence effective des deux côtés, ça nécessite que chacune des deux parties y mette du sien.
ensuite, il n'y a aucun problème au moment des révisions. donner un cours, c'est mettre de l'humain dans la matière technique, parce que c'est cela qui permet de retenir le cours. et c'est pour cela que le prof est payé, selon moi. sinon, on passe en e-learning et on coupe les budgets. et on aura les mêmes résultats.

remettre de l'humain dans l'enseignement, c'est ça qui manque, c'est pas un problème de notation ou de partiels ou de révision. c'est juste qu'il faut remettre de l'énergie des deux côtés pour que l'apprentissage redevienne un plaisir et relire ses cours une formalité avant de passer ses partiels sereinement.

isadora a écrit:allez, je me lance.
question : vos cours sont ils des cours manuscrits ?
ou des cours en mode polycopiés ou pire encore, copiés directement sur votre ordinateur ?
j'interdis depuis 3 ans maintenant que mes étudiants tapent leur cours sur ordinateur. j'oblige à une prise de note manuscrite. résultat : une grande amélioration de la connaissance du cours et de bien meilleures notes aux partiels. et également, des cours plus agréables pour moi, n'étant plus face à une rangée d'ordinateurs mais à des personnes impliquées qui sont obligées d'écouter parce que sans support écrit, elles doivent se concentrer pour noter l'essentiel, ce qui signifie : trier l'essentiel pendant le cours et avoir un cerveau actif tout au long du cours. donc, la moitié du travail de compréhension et de mémorisation est fait.

des études ont en effet démontré la participation active des processus d’apprentissage dans la prise de note manuelle. Je prise également auprès de mes étudiants cette attitude. Au mieux le mind mapping en direct. C'est une participation encore plus active car établit par avance une distance des éléments et association entre eux.

Je ne prends pas les phrases, mais seulement des mots lors de mes prises de notes. Il y a beaucoup de flèches, d'abréviations, etc. Les autres étudiants ont beaucoup de mal à faire ces liens et comprennent difficilement où je veux en venir. Peut-être serait-ce une ébauche pour m'initier au Mind Mapping ?

Tu pourrais nous mettre un exemple ici ?