Y'a t'il des amateurs de sports non mécaniques à sensations ?

si si pkoi pas un peu de varape!

j'en faisais de temps en temps sur les rochers de fontainebleau.

Jme disais: un jour j'aurai un paillasson, de la magnésie accrochée dans une poche de ma ceinture, des chaussures qui valent la peine d'exister, et je monterai le rocher en 22 après l'analyse qui me fait systématiquement halluciner.

Escalade : présent!

La high line (sans protection) est selon moi le sport le plus extrême, qu'en pensez-vous? Voici un extrait:




La vidéo entière est pas mal! (base jump et cie dans les Alpes):

olympe, achète les film complet, ça en vaut vraiment le coût (5€ me semble bien), l'extrait de 14min est ouf certes, mais du coup tu as les 40min qui se suivent et elles sont vraiment super.

Merci Thaïti Bob. J'avais trouvé cette vidéo l'année dernière et en la regardant une seconde fois, je m'aperçois qu'il manque effectivement une partie (= extrait). J'ai réussi à trouvé le film par ailleurs, mais je l'achèterai volontiers!

Cool, des grimpeurs !

Si ça vous tente de dépenser 15 euros pour une sessions block/sauna samedi aprem, let me know. Magox, ton "un jour" pourrait être bientôt, je te prêterai mon sac à pof . Bon, c'est pas fontainebleau, c'est du indoor. Mais à bleau y'a ni sauna ni hammam.

Gibus, c'est un plaisir.

Question: Est-ce que au delà du plaisir sportif/challenge/but/succés/dépassement vous trouvez une dimension psychologique voire spirituelle à ce sport?

Puisque les beaux jours reviennent (doucement, certes) et que certains ici présents semblaient intéressés, j'en profite pour faire ma pub pour le topic slackline sur Paris (et sa dernière M.A.J.), qui ne va pas tarder à se réveiller... Par contre je ne suis pas encore équipé ni suffisamment entraîné pour faire de la highline, mais je teste ce printemps/été dans les MES montagnes grenobloises et il est probable que j'investisse bientôt...

+ 1 pour la grimpe !

slackline jamais essayé (d'ailleurs le skate non plus...) !

pour ma part : kayak,vtt, rando,voile, canyoning et partante pour tout truc bizarre dans l'eau

C'est malin, me v'la toute nostalgique de ma vie avant enfants...

Faudrait quand même définir "non mécaniques", parce que là dans les énumérations y'a un peu de tout...

En ce qui me concerne, m'ont fait vibrer sans mécanique: aïkido, équitation, escalade, alpinisme, ski de randonnée, parapente, spéléologie...

A quoi j'ajouterais ski, snowboard, plongée (CMAS ***) et chute libre... qui sont quand même directement tributaires de la proximité d'un moteur.

Tof : je pourrai m'incrust' sur ta slack quand tu reviens sur Grenoble ??
En tout cas, ça bouge déjà vraiment pas mal question slack et highline à Gre.

Trop hâte de pouvoir ressortir mon parapente et essayer enfin la traversée de la Chartreuse en un vol, voire plus !!

Question: Est-ce que au delà du plaisir sportif/challenge/but/succés/dépassement vous trouvez une dimension psychologique voire spirituelle à ce sport?

Carrément ! c'est à peu près toujours de l'ordre de l'indicible par contre
C'est une des meilleures écoles d'apprentissage de la maitrise de soi. Ca permet aussi de créer des relations uniques avec son partenaire de cordée, des souvenirs etc. Etre dans la merde à deux, ça lie énormément je trouve. Il y a aussi la fonction de purge du mental aussi qui est importante chez moi. Mais pas seulement dans l'escalade (car en ce moment je n'en fais hélas plus), mais dans toute activité de montagne comme le dit bien Thierry.

Je trouve qu'à un certain moment où on se diversifie dans nos activités sportives de pleine nature, au bout d'un moment, le moyen s'efface et laisse place à une véritable philosophie de "vie de l'effort" : on se retrouve à ne plus pratiquer UN sport de montagne qui est l'escalade, ou bien le ski, mais on se met à pratiquer LA Montagne. A ce moment là, peu importe qu'on ride en snow ou en ski, que l'on randonne en raquette, à pied, en courant, en vtt ou en volant, que l'on grimpe en escalade sportive, en grande voies, en alpi ou rando glaciaire. On vit en montagne des moments bien plus forts que le confort de son appart ou de la salle de gym, et c'est ça qui prend le dessus je trouve.

En tout cas, ça bouge déjà vraiment pas mal question slack et highline à Gre.

Yep

Un ami a lancé l'association "C'est slack...er bon" à Grenoble, si tu veux tu peux le contacter via la page FB https://www.facebook.com/groups/cestslackerbon/?ref=ts&fref=ts

Filament,
Tof

yes merci. En fait c'est à ce club que je faisais allusion
Et je sais plus si c'est toi ou bien un type que j'avais rencontré ici autour d'une bière qui me l'a fait découvrir.
Quoiqu'il en soit, mon objectif est déjà de me remettre à l'escalade en m'inscrivant au mur du CAF, mais j'ai une très forte procrastination là dessus c'est super paradoxal...

cinna(mongingerbread) a écrit:Cool, des grimpeurs !

Si ça vous tente de dépenser 15 euros pour une sessions block/sauna samedi aprem, let me know. Magox, ton "un jour" pourrait être bientôt, je te prêterai mon sac à pof . Bon, c'est pas fontainebleau, c'est du indoor. Mais à bleau y'a ni sauna ni hammam.

Gibus, c'est un plaisir.

Question: Est-ce que au delà du plaisir sportif/challenge/but/succés/dépassement vous trouvez une dimension psychologique voire spirituelle à ce sport?

ok pour dépenser 15 euros, sachant que j'ai pas de matos (rien du tout) et un niveau plutôt très bas!

pas assez d'xp pour répondre à la question, mais la réponse me semble évidemment oui à psy+spi (tiens c'est mieux cet ordre des sons s p i plutôt que p s y?), et je suis d'accord avec Bob.

Salut,

Après avoir lu quelques sujet du forum mais par manque de temps et de courage je n'ai jamais franchis le cap jusqu’à tomber sur ce sujet sensible pour moi. En effet après 25 ans à taton à errer entre club de rugby / foot, informatique, musique, les addictions, la teuf etc... J'ai trouvé un moyen (éphémère certe) mais efficace pour calmer l’ébullition permanente de ma petite tête.

L'escalade: Un moyen efficace de se recentrer sur soi, se connaître / connaître ses limites. Un travail aussi bien sur le corps que sur l'esprit. Une fois sur la paroi plus rien n'existe. Les pensées sont focalisées sur les gestes à faire, la progression, la sécurité etc...

Le parapente / speed riding: Seul sous sa voile, tout petit dans le ciel et au pied de ces grandes montagnes ! Une discipline qui à mes yeux regroupe à mes yeux plusieurs domaines complexe et passionnant (météo, aérologie, mécanique de vol). Comme l'escalade, lorsque je suis sous ma voile, seul, mes pensées sont focalisées sur tous les paramètres à gérer en vol (évolution de la météo en fonction des prévisions et de ce que je peux observer, savoir ou je vais en fonction de la météo et des pièges aérologique du massif dans lequel j’évolue, du pilotage etc...). Pendant ces quelques heures, comme pendant l'escalade, plus rien n'existe... Personne n'a d'influence sur ce que je ressens , je suis le seul maître à bord. Je crois que je serais incapable de dire à quoi je pense ni combien de temps ça dure... Bref je m’égare !

La slackline: Un vide absolu dans la tête, ou peut être même une concentration poussée / extrême... Après une bonne session je suis "vidé".

Pour résumer, le point commun de ces sports (et je pense des autres que je ne pratique pas encore: spéléo, chute libre, base jump, highline etc...) est qu'ils me permettent de focaliser mes pensées sur une seule chose sans me soucier du reste. En effet je pense (arrêtez moi si je vais trop loin ) qu'a partir du moment ou l'engagement physique devient important il se passe quelque chose, un genre de réflexe peut être, qui monopolise le cerveau.
Quand vient le soir après une bonne journée, éprouvante, mon cerveau est calmé... Bon ça recommence le lendemain mais cette paix intérieur est tellement satisfaisante que ça devient comme une drogue...

Je ne sais pas si c'est clair mais pour moi ça l'est C'est la seule manière que j'ai trouvé pour "vivre l'instant" ....

Pour réagir brièvement à une remarque: Moi aussi j'ai la boule au ventre avant de partir. Dès que je réfléchi à ce que je fais, je m'imagine en pizza dans les rochers . Je flippe complètement à l'idée de me faire mal ou pire... Mais c'est ce qui me permet d'être réfléchi dans ma pratique et de ne pas engager comme un malade, même si parfois c'est dur . Mais tout ça disparaît à l'instant même ou je suis sorti du déco, de la cabine, ou dès les premiers mètres de descente à ski ou en vtt.

Bon je m’arrête la car je crois que je pourrais en parler des heures ! J’espère recevoir d'autre avis sur le sujet...

ouah, ça fait trop plaisir de lire ça !!!

parapente et escalade me font exactement ce que tu dis.

a partir du moment ou l'engagement physique devient important il se passe quelque chose, un genre de réflexe peut être, qui monopolise le cerveau. 

Ouai c'est vrai ça, c'est trop génial ces activités qui mènent mécaniquement à ne plus s'occuper que d'un seul thème.
En parapente, c'est un peu comme si au moment où l'on décolle, on devient l'oiseau par sa forme, mais aussi par sa pensée animale, on choppe son cerveau, celui qui est uniquement fait pour voler, celui qui ne connait pas les ennuis de bureau ni de copines (quoique), qui n'a pas d'impératifs pour le lendemain...

Cependant, perso, c'est très souvent que même pendant l'activité je me visualise "en pizza". Ce sont les moments nécessaires pour ne pas aller trop loin, mais bon, tu dois les connaitre aussi forcément.
Du genre je volais le long d'une falaise, pas tip top les conditions, je comprenais pas trop. Du coup j'ai décidé de me fixer une limite de proximité avec la falaise plus grande que d'habitude, car sinon j'étais trop mal mentalement avec le fait de voler en tant que loisirs d'humain.

C'est sur que des fois ça passe pas loin, et quand ça passe pas loin on est content d'avoir pris des marges de sécurité ! Mais je crois que c'est aussi ce qui donne du piquant à ce genre de pratiques...
Je m'explique: Il ne faut pas lire dans ces mots que c'est ce qui m’intéresse la dedans (je veux parler du fait de passer pas loin) ! J’essaie d'y réfléchir mais ce n'est pas facile de mettre des mots sur des émotions et des ressentis... Beaucoup ont essayé d’ailleurs ! Je pense que tant qu'on a pas vécu ce genre de situation il est difficile d'en sentir l'essence. Bref je m'égare un peu ... Je l'ai deja évoqué dans mon précédent post c'est lorsque l'engagement est fort (à mon échelle )que la pensée s'organise autour du "comment je vais faire pour y arriver ?" "Est ce que je ne suis pas en train d'aller trop loin par rapport à mon niveau / mes connaissances ?" Tout en essayant d'eviter le "RRrhoooo put*** c'est pas passé loin ! t'a fait le con mon vieux !!!"

Par contre je n'ai pas trop saisi ce que tu veux dire par "car sinon j'étais trop mal mentalement avec le fait de voler en tant que loisirs d'humain."

Tu veux dire que tu ne prends par plaisir au fait de voler pour voler ? que c'est juste un "médicament" ? (excusez pour le terme mais c'est ce qui me parait le + adapté )

J'avoue que pour ma part je prend quand même un super pied à "m'envoyer en l'air !"

Ou en est tu dans ta pratique ? tu débutes ou tu es expérimenté ?
Je vole depuis 2 ans (début de cross ...)

Si je te pose ces questions c'est pour la raison suivante: Je me demande si cela fonctionne car c'est un sport "complexe" qui demande du temps et de l'assiduité pour pouvoir progresser. et que donc rapidement ça ne marchera plus ...
Est ce que quand piloter sera devenu plus aisé que le cerveau aura moins besoin de monopoliser sa capacité de traitement et donc pourra de nouveau se disperser ? (il faut quand même rappeler que c'est une notion qui n'est pas naturelle et qui demande quand même une période d'adaptation) En tout cas j'espere que non !

Ravie de voir qu'il existe des zèbres volants
Pour ma part, je vole depuis 5 ans, exclusivement en montagne voire haute montagne les quelques fois où les conditions le permettent et que j'ai une occasion qui coïncide ...
C'est l'alliance de l'effort physique et du vol qui me comble, le fait de revisiter ces montagnes que j'ai arpenté par d'autres moyens, et j'avoue que je me laisse parfois prendre au piment d'un déco un peu osé
J'ai fait quelques petits cross, mais je trouve que le stress est assez grand, ce qui me freine souvent pour "sortir", faut dire qu'en volant toujours dans des endroits que je ne connais pas ou très peu ( mon trip c'est la découverte de nouveaux sommets parapentables), ça n'aide pas ...

eh ben on pourrait ptetre se faire un vol rando cet automne hiver si ça te dis ! je bosse à grenoble jusque fin décembre.
Tu aurais pas un bon plan de sellette light d'occasion pour le vol rando ? je cherche à m'en trouver une, voire troquer ma kamasutra II

avec plaisir !
fais moi signe quand tu es dispo, moi c'est assez souvent, y compris en semaine certains mardi ou jeudi
pour la sellette, faut voir, j'hésite à vendre une de mes deux sellettes ( une moyennement light altirando, et une light kruyer )

Amateur de sports à sensations, Saut à la perche, Surf (+20 ans) mais le vrai dans les vagues , Skateboard (half-pipe), planche à voile, catamaran, maintenant Kite-surf et depuis peu chute libre...celui la c'est l'extase, intense, court (55 seconde de pure adrénaline), je me sens vivre a mille à l'heure, un concentré de sensations qui vous explose entièrement, bref comme beaucoup ici je touche à tout, accessoirement du golf tennis et le seul sport d équipe rugby. Mon rêve faire du wingsuit, mais ma femme ne veut pas