Mon cher journal
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Re: Mon cher journal
Ohhh des cadeaux !
Merci beaucoup...
C'est parfait juste avant de m'eclipser.
Rhoooooooooooo Albert Raisner !
Y qu'un gars de 50 ans qui pouvait me déposer ça ;-)))))))))
J'adore !
Aznavour j'adore ! (je ne savais pas que Dujardin l'imitait).
Magnifique.
Je découvre La nuit transfigurée (suis bourrée d'a priori sur Arnold Schönberg).
Magnifique, j'y retourne (j'aime les cordes, le violoncelle surtout !).
Encore merci.
Merci beaucoup...
C'est parfait juste avant de m'eclipser.
Rhoooooooooooo Albert Raisner !
Y qu'un gars de 50 ans qui pouvait me déposer ça ;-)))))))))
J'adore !
Aznavour j'adore ! (je ne savais pas que Dujardin l'imitait).
Magnifique.
Je découvre La nuit transfigurée (suis bourrée d'a priori sur Arnold Schönberg).
Magnifique, j'y retourne (j'aime les cordes, le violoncelle surtout !).
Encore merci.
Invité- Invité
Re: Mon cher journal
Dans un genre solide...
Chostakovitch
Concerto n°1 pour violoncelle par Natalia Gutman.
Je me suis toujours demandée comment cette petite bonne femme pouvait tirer un son pareil d'un violoncelle.
Chostakovitch
Concerto n°1 pour violoncelle par Natalia Gutman.
Je me suis toujours demandée comment cette petite bonne femme pouvait tirer un son pareil d'un violoncelle.
Invité- Invité
Re: Mon cher journal
Vendredi, 27 septembre 2013
Une découverte
Kayhan Kalhor & Brooklyn Rider Ensemble, Ascending Bird
Je ne suis pas scotchée mais j'ai très envie d'aller voir plus loin...
Même chose avec Schönberg d'ailleurs...
Une découverte
Kayhan Kalhor & Brooklyn Rider Ensemble, Ascending Bird
Je ne suis pas scotchée mais j'ai très envie d'aller voir plus loin...
Même chose avec Schönberg d'ailleurs...
Invité- Invité
Re: Mon cher journal
@Dessein : tiens, un super message subliminal très récent dont j'ai oublié de parler...
Tout ce printemps et cet été j'ai eu des tas de soucis dans mon boulot (donc traductrice spécialisée en automobile).
Une pression terrible de la part de mes clients.
Des consoeurs à faire fuir... bouhhhhhhhhhhhh.
J'ai failli tout planter-là...
J'étais au bord du burn-out (pas fiable dans mes délais, facturation grave en retard etc.).
Or je suis abonnée à plusieurs revues d'automobiles (cela ne m'empêche pas d'être féminine, et très bien dans ma tête de femme rassurez-vous !).
Eh bien tiens-toi bien (l'une des nombreuses expressions de ma mère) : je reçois l'une d'entre elles (une revue allemande).
Je tombe sur l'édito intitulé :
"Zebrastreifen" (zébrures ou, plus précisément "passage zébré").
MDR
Alors là, je me dis : ton boulot c'est ton fil rouge, ne plante pas tes bagnoles !!!! Bouge-toi et fais ce qu'il faut.
Zut alors, si même l'allemand s'en mêle !
Tout ce printemps et cet été j'ai eu des tas de soucis dans mon boulot (donc traductrice spécialisée en automobile).
Une pression terrible de la part de mes clients.
Des consoeurs à faire fuir... bouhhhhhhhhhhhh.
J'ai failli tout planter-là...
J'étais au bord du burn-out (pas fiable dans mes délais, facturation grave en retard etc.).
Or je suis abonnée à plusieurs revues d'automobiles (cela ne m'empêche pas d'être féminine, et très bien dans ma tête de femme rassurez-vous !).
Eh bien tiens-toi bien (l'une des nombreuses expressions de ma mère) : je reçois l'une d'entre elles (une revue allemande).
Je tombe sur l'édito intitulé :
"Zebrastreifen" (zébrures ou, plus précisément "passage zébré").
MDR
- Spoiler:
- l'édito en question raconte l'histoire du "passage zébré" son invention, son évolution etc. je le traduis quand j'aurai du temps
Alors là, je me dis : ton boulot c'est ton fil rouge, ne plante pas tes bagnoles !!!! Bouge-toi et fais ce qu'il faut.
Zut alors, si même l'allemand s'en mêle !
Dernière édition par Fabuliotte le Sam 28 Sep 2013 - 17:07, édité 1 fois (Raison : Pfiouuuuu : perfectionnisme quand tu nous tiens)
Invité- Invité
Re: Mon cher journal
Visiblement les consœurs portent bien leur préfixe.
Je veux tout savoir. Qu'est-ce donc qu'un "passage zébré" ? Un tunnel limité à 160 ?
Non, ne plante pas ton fil rouge.
Sans lui, la crème de gruyère, c'est fini.
Je veux tout savoir. Qu'est-ce donc qu'un "passage zébré" ? Un tunnel limité à 160 ?
Non, ne plante pas ton fil rouge.
Sans lui, la crème de gruyère, c'est fini.
Boitachat- Messages : 1754
Date d'inscription : 31/07/2013
Age : 44
Localisation : Au fond du couloir, à gauche de l'infini.
Re: Mon cher journal
Lundi, 30 septembre 2013
Edité 12 000 fois pour bien peser chaque mot...
Gros doutes : on me dit que j'ai été veule et je comprends que je juge.
Il faut vraiment que j'aie le courage d'affronter ces deux côtés ombrageux !!!
Pour ce qui est de la veulerie, je peux comprendre que l'on puisse penser cela.
Je suis désolée, si je déçois. Mes propos font certes un écho extrêmement désagréable.
Mais je suis la seule à savoir qui j'avais face à moi : un môme perdu.
Parce qu'un môme qui confie des choses graves fait certes de la provoc et surtout, il est beaucoup plus concerné qu'il y paraît.
Lui parler et l'alerter, lui dire qu'il était intelligent et que je ne comprenais pas était la seule chose sensée à faire, dans ce contexte-là. Ce môme avait besoin de soutien et d'écoute. La répression, quelle qu'elle fut, aurait créé encore plus de rébellion.
Parler à un môme de 15 ans vaut vraiment le coup. Le prendre avec soi. S'occuper de lui. C'est tout ce qu'il attend.
Cela me rappelle un film avec Gabin et Delon, où Delon retombe dans les pattes de la justice.
Deux hommes dans la ville. Chef-d'oeuvre.
Pour ce qui est de juger les autres, un échange précieux avec quelqu'un de très précieux, qui se reconnaîtra et que je remercie, vient de me permettre de comprendre à quel point, parfois, je peux me sentir impuissante au point de n'avoir comme mode d'expression qu'un jugement hâtif et des larmes.
Du courage Fabuliotte.
Tu n'es pas au bout de tes peines.
Tu vas croiser encore, sur ta route, des personnes qui voudront te faire entrer dans des cases.
Mais tu sais très bien que tu ne le peux pas. Alors affirme-toi. C'est la seule chose à faire.
Aies le courage de dire et de redire encore que ces cases-là ne sont vraiment pas pour toi.
Et si l'on ne t'accepte pas telle que tu es, passe ton chemin, comme tu l'as fait maintes et maintes fois, mais ne juge pas.
Edité 12 000 fois pour bien peser chaque mot...
Gros doutes : on me dit que j'ai été veule et je comprends que je juge.
Il faut vraiment que j'aie le courage d'affronter ces deux côtés ombrageux !!!
Pour ce qui est de la veulerie, je peux comprendre que l'on puisse penser cela.
Je suis désolée, si je déçois. Mes propos font certes un écho extrêmement désagréable.
Mais je suis la seule à savoir qui j'avais face à moi : un môme perdu.
Parce qu'un môme qui confie des choses graves fait certes de la provoc et surtout, il est beaucoup plus concerné qu'il y paraît.
Lui parler et l'alerter, lui dire qu'il était intelligent et que je ne comprenais pas était la seule chose sensée à faire, dans ce contexte-là. Ce môme avait besoin de soutien et d'écoute. La répression, quelle qu'elle fut, aurait créé encore plus de rébellion.
Parler à un môme de 15 ans vaut vraiment le coup. Le prendre avec soi. S'occuper de lui. C'est tout ce qu'il attend.
Cela me rappelle un film avec Gabin et Delon, où Delon retombe dans les pattes de la justice.
Deux hommes dans la ville. Chef-d'oeuvre.
- Attention, âmes sensibles...:
Pour ce qui est de juger les autres, un échange précieux avec quelqu'un de très précieux, qui se reconnaîtra et que je remercie, vient de me permettre de comprendre à quel point, parfois, je peux me sentir impuissante au point de n'avoir comme mode d'expression qu'un jugement hâtif et des larmes.
Du courage Fabuliotte.
Tu n'es pas au bout de tes peines.
Tu vas croiser encore, sur ta route, des personnes qui voudront te faire entrer dans des cases.
Mais tu sais très bien que tu ne le peux pas. Alors affirme-toi. C'est la seule chose à faire.
Aies le courage de dire et de redire encore que ces cases-là ne sont vraiment pas pour toi.
Et si l'on ne t'accepte pas telle que tu es, passe ton chemin, comme tu l'as fait maintes et maintes fois, mais ne juge pas.
Dernière édition par Fabuliotte le Lun 30 Sep 2013 - 18:23, édité 5 fois
Invité- Invité
Re: Mon cher journal
Non c'est un parc d'attractions.Boitachat a écrit:Je veux tout savoir. Qu'est-ce donc qu'un "passage zébré" ? Un tunnel limité à 160 ?
Imagine un peu...
Les montagnes russes.
Des vertes et des pas mûres (un chamboule-tout de première classe).
La cage d'écureuil (pour faire des concours à celui qui ruminera le plus longtemps).
Le stand de tir... à boulets rouges
Le train fantôme où tu as envie de disparaître
Exténué, la visite se termine par la ménagerie
Mais heureusement, à la sortie, on n'échappe pas au pot de réconciliation
Et tout se finit par des embrassades
Invité- Invité
Re: Mon cher journal
Bienvenue Fabuliotte
en te souhaitant
-voyage
-joie
et dorlotage
en te souhaitant
-voyage
-joie
et dorlotage
Pycpyc- Messages : 176
Date d'inscription : 10/07/2013
Age : 51
Localisation : paris
Re: Mon cher journal
Un grand merci mon Picpic (pardonne-moi mais ton pseudo me fait penser à "toctoc" dans la Vie est un long fleuve tranquille... La réplique c'était "Vas-y mon Toctoc"...).Picpic a écrit:Bienvenue Fabuliotte
en te souhaitant
-voyage
-joie
et dorlotage
Dorlotage c'est... dès que j'ai terminé de parler de ma soirée télé.
Invité- Invité
Re: Mon cher journal
Ma soirée télé, donc !
Réédition le 09.10.2013...
Arte proposait ce soir un incontournable du polar...
Mon programme téloche parle même d'épure du polar !
TOUT Y EST :
Delon, François Perrier, le trench coat, le chapeau, les trousseaux de clés, la DS, les flingues, le clandé dans un hôtel sordide, la boîte de nuit dont le décor annonce déjà les années 70.
Quasi absence de dialogues. Poursuites dans le métro !!!
Du grand art.
Alain, si tu nous lis...
Sache que tes déclarations politiques ne me plaisent pas du tout !!!
Tu franchis un pas qui me fait renier même l'acteur des débuts !
Je retire toutes tes vidéos.
Réédition le 09.10.2013...
Arte proposait ce soir un incontournable du polar...
Mon programme téloche parle même d'épure du polar !
TOUT Y EST :
Delon, François Perrier, le trench coat, le chapeau, les trousseaux de clés, la DS, les flingues, le clandé dans un hôtel sordide, la boîte de nuit dont le décor annonce déjà les années 70.
Quasi absence de dialogues. Poursuites dans le métro !!!
Du grand art.
Alain, si tu nous lis...
Sache que tes déclarations politiques ne me plaisent pas du tout !!!
Tu franchis un pas qui me fait renier même l'acteur des débuts !
Je retire toutes tes vidéos.
Dernière édition par Fabuliotte le Mer 9 Oct 2013 - 15:05, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: Mon cher journal
C'est une image ou c'est vraiment un parc d'attractions ?Fabuliotte a écrit:Non c'est un parc d'attractions.
Boitachat- Messages : 1754
Date d'inscription : 31/07/2013
Age : 44
Localisation : Au fond du couloir, à gauche de l'infini.
Re: Mon cher journal
Tape Zebrastreifen sur Google, je crois que tu comprendras immédiatement l'analogie.Boitachat a écrit:C'est une image ou c'est vraiment un parc d'attractions ?Fabuliotte a écrit:Non c'est un parc d'attractions.
Après, il y a le parc d'attractions City Zèbres à La-Roche-sur-Yon... C'est peut-être à ça que fait référence Fabuliotte.
Edit : par contre, Alain Delon, non, c'est juste pas possible pour moi...
Ainaelin- Messages : 4287
Date d'inscription : 07/04/2013
Re: Mon cher journal
Bingo
Moi comprendre mieux.
Moi comprendre mieux.
Boitachat- Messages : 1754
Date d'inscription : 31/07/2013
Age : 44
Localisation : Au fond du couloir, à gauche de l'infini.
Re: Mon cher journal
Tu sais que tu fais bien de poser la question : je ne sais pas si le terme "Passage zébré" n'a pas été abandonné au profit de "Passage protégé" ou "Passage piéton". Y a plein de photos rigolotes sur google.Boitachat a écrit:Bingo
Moi comprendre mieux.
Avant on disait "Passage clouté". Il en subsiste dans certaines villes et je les trouve très classe !!!
Tiens, celui-ci est carrément clouté ET zébré !
Mais je vais prendre le temps de relire et de le traduire cet édito. Promis !
Invité- Invité
Re: Mon cher journal
Non attends...Ainaelin a écrit:Edit : par contre, Alain Delon, non, c'est juste pas possible pour moi...
LE Alain Delon des années 50 à 70 ?
PAS TOUCHE Ainaelin.... sinon je suis triste
Le Delon de maintenant, d'accord, on oublie totalement !
Qu'il reste en Suisse.
Mais franchement l'acteur...
Pour moi c'est un mythe.
Mélodie en sous-sol avec Gabin est un chef-d'oeuvre.
Deux hommes dans la ville est un chef-d'oeuvre.
Mais j'aurais pu faire la même chose avec Gabin, ou Ventura, ou Trintignant (vu l'an dernier au théâtre de Saint-Malo, sublime acteur !!!).
Trintignant n'est pas totalement clean non plus, hein... il a aussi ses petites zones d'ombres, je trouve...
Gabin et Ventura sont intouchables, d'accord.
Mais je parle d'un temps que les moins de 20 ans...
Invité- Invité
Re: Mon cher journal
Mercredi, 2 octobre 2013
Leçon du jour : j'ai décidé de m'accorder encore plus de valeur.
Je ne m'écoute déjà beaucoup plus, mais pas encore assez.
Lorsqu'une personne me dit qu'elle n'est pas gentille, je dois absolument l'entendre et ne pas me faire croire que je serai capable d'encaisser les égratignures. Parce que ce n'est pas vrai, j'ai beau essayer, je n'ai pas cette force-là.
Leçon du jour : j'ai décidé de m'accorder encore plus de valeur.
Je ne m'écoute déjà beaucoup plus, mais pas encore assez.
Lorsqu'une personne me dit qu'elle n'est pas gentille, je dois absolument l'entendre et ne pas me faire croire que je serai capable d'encaisser les égratignures. Parce que ce n'est pas vrai, j'ai beau essayer, je n'ai pas cette force-là.
Invité- Invité
Re: Mon cher journal
Jeudi, 3 octobre 2013
Un type que j'aime beaucoup.
Les exemples qu'il donnent sont souvent au ras des pâquerettes.
Mais si ses théories sur les relations sont simples à comprendre, elles sont bien moins simples à mettre en application.
Quelque chose me dit que Gasta aimera bien celle-ci
Un type que j'aime beaucoup.
Les exemples qu'il donnent sont souvent au ras des pâquerettes.
Mais si ses théories sur les relations sont simples à comprendre, elles sont bien moins simples à mettre en application.
Quelque chose me dit que Gasta aimera bien celle-ci
Invité- Invité
Re: Mon cher journal
Vendredi, 4 octobre 2013
Rhooooolàlà, ce que je me prends au sérieux...
Je ne sais pas très bien où cela me mènera et je crains de finir par lasser...
M'enfin c'est comme ça pour l'instant... et sûrement pour mieux rigoler plus tard.
Michel Onfray m'a sauvée de 10 ans de psychanalyse.
Lisez ou relisez sa Politique du Rebelle.
Je suis toujours fan, mais plus inconditionnelle...
Ceci dit, j'ai plaisir à reprendre, ici, l'une de ses chroniques mensuelles, dont j'ai fait le Règlement intérieur de ma modeste demeure.
Je me sens bien seul dans mon époque à vouloir vivre l’amitié comme les Romains la pratiquaient. Notre époque sans boussole confond la plupart du temps cette vertu sublime avec les pâles ersatz de la camaraderie ou les succédanés du copinage, ces produits de substitution à destination d’âmes en peine incapables de vivre dans la seule compagnie d’elles-mêmes. L’amitié romaine s’épanouit bien loin des fadeurs affectives de la compagnie agréable.
Entre Pythagore et Sénèque, tout a été dit, écrit et pensé sur l’amitié : est-elle possible entre gens de conditions inégales ? Entre un homme et une femme ? Entre membres d’une même famille ? Peut-on mettre le mot au pluriel ? Existe-t-il un tien et un mien séparés et distincts dans cette aventure ? Ou tout est-il commun ? Et si oui, l’argent aussi, l’époux ou l’épouse, les biens meubles et immeubles ? L’intérêt agit-il en moteur ? Dans ce cas, doit-on déconsidérer ladite vertu ? De quelle manière vieillit-elle ? L’ami est-il un autre moi-même ? Comment conserver ses amis ? Que se passe-t-il à la mort d’un ami ? Et passim…
Le christianisme a déconsidéré l’amitié, vertu trop aristocratique et exagérément élective, pas assez amour du prochain à la sauce guimauve. Hors Montaigne et la Boétie, deux Romains échappés et survivants au XVIe siècle, on n’écrit plus l’amitié avec la langue de Cicéron. On chercherait en vain dans les bibliothèques contemporaines des pages significatives à ajouter à ce beau livre ancien.
Normal, l’époque n’est pas à la vertu, encore moins à la vertu exigeante. Car l’amitié ne brille pas des feux platoniciens en idole majuscule, scintillant dans le ciel des idées, loin des contingences mondaines. Elle nomme ce qui se cristallise en présence de preuves d’amitié – délicatesse, tendresse, prévenance, souci de l’autre, bienveillance, douceur. Elle vit de ce qu’on lui donne. Sans nourriture, elle disparaît. La preuve de l’amitié ce sont les preuves d’amitié.
Dès lors, si elles manquent, si, même, en lieu et place, on reçoit l’inverse – indélicatesse, brutalité, froideur, négligence, inattention, sans parler de malveillance ou de méchanceté, autant de preuves d’inimitié, – on peut conclure sans tergiverser : il n’y a pas ou plus d’amitié. Ce qui, de fait, marque la mort de cette vertu vivante peu, pas ou mal entretenue. Car seuls les devoirs d’amitiés – qui sont doux – ouvrent le droit à l’amitié – qui est exigeante.
Rhooooolàlà, ce que je me prends au sérieux...
Je ne sais pas très bien où cela me mènera et je crains de finir par lasser...
M'enfin c'est comme ça pour l'instant... et sûrement pour mieux rigoler plus tard.
Michel Onfray m'a sauvée de 10 ans de psychanalyse.
Lisez ou relisez sa Politique du Rebelle.
Je suis toujours fan, mais plus inconditionnelle...
Ceci dit, j'ai plaisir à reprendre, ici, l'une de ses chroniques mensuelles, dont j'ai fait le Règlement intérieur de ma modeste demeure.
La Chronique Mensuelle de Michel Onfray
N° 4 — SEPTEMBRE 2005
____________________________________________________________________________________________________________________________N° 4 — SEPTEMBRE 2005
LES DEVOIRS DE L'AMITIÉ
Je me sens bien seul dans mon époque à vouloir vivre l’amitié comme les Romains la pratiquaient. Notre époque sans boussole confond la plupart du temps cette vertu sublime avec les pâles ersatz de la camaraderie ou les succédanés du copinage, ces produits de substitution à destination d’âmes en peine incapables de vivre dans la seule compagnie d’elles-mêmes. L’amitié romaine s’épanouit bien loin des fadeurs affectives de la compagnie agréable.
Entre Pythagore et Sénèque, tout a été dit, écrit et pensé sur l’amitié : est-elle possible entre gens de conditions inégales ? Entre un homme et une femme ? Entre membres d’une même famille ? Peut-on mettre le mot au pluriel ? Existe-t-il un tien et un mien séparés et distincts dans cette aventure ? Ou tout est-il commun ? Et si oui, l’argent aussi, l’époux ou l’épouse, les biens meubles et immeubles ? L’intérêt agit-il en moteur ? Dans ce cas, doit-on déconsidérer ladite vertu ? De quelle manière vieillit-elle ? L’ami est-il un autre moi-même ? Comment conserver ses amis ? Que se passe-t-il à la mort d’un ami ? Et passim…
Le christianisme a déconsidéré l’amitié, vertu trop aristocratique et exagérément élective, pas assez amour du prochain à la sauce guimauve. Hors Montaigne et la Boétie, deux Romains échappés et survivants au XVIe siècle, on n’écrit plus l’amitié avec la langue de Cicéron. On chercherait en vain dans les bibliothèques contemporaines des pages significatives à ajouter à ce beau livre ancien.
Normal, l’époque n’est pas à la vertu, encore moins à la vertu exigeante. Car l’amitié ne brille pas des feux platoniciens en idole majuscule, scintillant dans le ciel des idées, loin des contingences mondaines. Elle nomme ce qui se cristallise en présence de preuves d’amitié – délicatesse, tendresse, prévenance, souci de l’autre, bienveillance, douceur. Elle vit de ce qu’on lui donne. Sans nourriture, elle disparaît. La preuve de l’amitié ce sont les preuves d’amitié.
Dès lors, si elles manquent, si, même, en lieu et place, on reçoit l’inverse – indélicatesse, brutalité, froideur, négligence, inattention, sans parler de malveillance ou de méchanceté, autant de preuves d’inimitié, – on peut conclure sans tergiverser : il n’y a pas ou plus d’amitié. Ce qui, de fait, marque la mort de cette vertu vivante peu, pas ou mal entretenue. Car seuls les devoirs d’amitiés – qui sont doux – ouvrent le droit à l’amitié – qui est exigeante.
Michel Onfray
Michel Onfray - Site officiel - Chroniques mensuelles
Invité- Invité
Re: Mon cher journal
Hé ! C'est un lien !Fabuliotte a écrit:Lisez ou relisez sa Politique du Rebelle.
Celui-là, j'ai failli le rater, par contre...Fabuliotte a écrit:Michel Onfray - Site officiel - Chroniques mensuelles
Ainaelin- Messages : 4287
Date d'inscription : 07/04/2013
Re: Mon cher journal
Je sens comme un appel à revoir ma stratégieAinaelin a écrit:Celui-là, j'ai failli le rater, par contre...
Promis je fais un effort sur les prochains...
Invité- Invité
Re: Mon cher journal
Non, non, aucun rappel, juste une boutade taquine.
Ainaelin- Messages : 4287
Date d'inscription : 07/04/2013
Re: Mon cher journal
Mais je sais bienAinaelin a écrit:Non, non, aucun rappel, juste une boutade taquine.
Ma réponse se situait bien sur la même ligne stratégique
Invité- Invité
Re: Mon cher journal
Lundi, 7 octobre 2013
J'ai une vraie tendresse pour cette humoriste dont j'étais raide dingo lorsqu'elle montait encore sur scène. François Morel parlait d'elle ce matin. Elle serait encore vivante, mais mal en point. J'aimerais qu'elle revienne... mais qu'aurait-elle à dire ?
Tant qu'à y être... mes deux autres idoles féminines... jamais égalées.
Déjà déposée plus haut... mais irrésistible
J'ai une vraie tendresse pour cette humoriste dont j'étais raide dingo lorsqu'elle montait encore sur scène. François Morel parlait d'elle ce matin. Elle serait encore vivante, mais mal en point. J'aimerais qu'elle revienne... mais qu'aurait-elle à dire ?
Tant qu'à y être... mes deux autres idoles féminines... jamais égalées.
Déjà déposée plus haut... mais irrésistible
Invité- Invité
Re: Mon cher journal
Mardi, 8 octobre 2013
Et là... cette femme-là... l'un des amours de ma vie
Et là... cette femme-là... l'un des amours de ma vie
- La Crise (Coline Serrau) = Impayable. Un discours que j'aimerais bien pouvoir tenir :
Précision importante : il n'y a aucune ressemblance avec aucun personnage existant...
J'aime juste le "Tu n'imagines pas à quel point, moi ta mère, je m'en fous..."
Dernière édition par Fabuliotte le Mar 8 Oct 2013 - 17:30, édité 3 fois
Invité- Invité
Re: Mon cher journal
Ambiance différente
- Spoiler:
- A l'orée de la berge et du large
Est une étrange vallée
Ou langui dans le lit de la vague
Un jeune berger
Allongé dans les bleus pâturages
Il garde sans regarder
Ballotés dans les flots sous l'orage
Les moutons égarés
Si tu garde à l'intérieur ce qui te guide à l'extérieur
Alors vu de l'intérieur tu ne changes pas
Si tu laisse à l'extérieur ce que tu guides à l'intérieur
Alors vu de l'extérieur ça ne change pas
Doux agneaux effilant leur lainage
Aux algues se sont mêlés
Et le jour où les brebis sont sages
La mer donne du lait
Si tu garde à l'intérieur ce qui te guide à l'extérieur
Alors vu de l'intérieur tu ne changes pas
Si tu laisse à l'extérieur ce que tu guides à l'intérieur
Alors vu de l'extérieur ça ne changera pas
Ça ne changera pas
S'il est la le berger, c'est qu'à l'âge
Où l'on rejoint les cités
Il n'a su trouver fille au village
A marier
Tout là haut sous les cieux de l'alpage
Des falaises, il s'est jeté
S'il l'a fait pour les yeux de Bergale
Nul ne le saura jamais
Si tu garde à l'intérieur ce qui te guide à l'extérieur
Alors vu de l'intérieur tu ne changes pas
Si tu laisse à l'extérieur ce que tu guides à l'intérieur
Alors vu de l'extérieur ça ne changera pas
Invité- Invité
Re: Mon cher journal
Mercredi, 9 octobre 2013
Voir mon post précédent
Alain tu déconnes !
J'aurais pu continuer à admirer l'acteur des débuts, mais là, non !
Brigitte avait déjà dérapé.
Le pas que tu franchis aujourd'hui me fait définitivement me détourner.
Certaines choses, pour moi, ne se font tout simplement pas !
Sache que je n'ai aucun indulgence pour les personnes sensées être cultivées et instruites.
Tu touches à l'un de mes tabous absolus.
Va retro alanas (j'ai l'air de plaisanter, mais ce n'est absolument pas le cas !).
Voir mon post précédent
Alain tu déconnes !
J'aurais pu continuer à admirer l'acteur des débuts, mais là, non !
Brigitte avait déjà dérapé.
Le pas que tu franchis aujourd'hui me fait définitivement me détourner.
Certaines choses, pour moi, ne se font tout simplement pas !
Sache que je n'ai aucun indulgence pour les personnes sensées être cultivées et instruites.
Tu touches à l'un de mes tabous absolus.
Va retro alanas (j'ai l'air de plaisanter, mais ce n'est absolument pas le cas !).
Invité- Invité
Re: Mon cher journal
Fabuliotte a écrit:
Retrouve tes valeurs Fabuliotte
Ainaelin- Messages : 4287
Date d'inscription : 07/04/2013
Re: Mon cher journal
Je te trouve vachement dure avec Alain,
il est constant je trouve,
pourquoi s'indigner maintenant ?
il est constant je trouve,
pourquoi s'indigner maintenant ?
Uccen- Messages : 2369
Date d'inscription : 26/04/2013
Age : 107
Localisation : Awras
Re: Mon cher journal
Je me tue à le lui dire depuis deux semaines (ou une ? Je ne sais plus). Peut-être qu'il n'avait jamais prononcé le nom du parti auparavant, je ne sais pas, mais les idées étaient là depuis au moins très longtemps (années 90 minimum).
Edit : mais bon, c'est pas très grave au fond.
Edit : mais bon, c'est pas très grave au fond.
Ainaelin- Messages : 4287
Date d'inscription : 07/04/2013
Re: Mon cher journal
Allez on va dire que c'est la fin de l'après-midi...Ainaelin a écrit:Je me tue à le lui dire depuis deux semaines (ou une ? Je ne sais plus).
Et que d'humeur à humour il n'y a au fond qu'une voyelle d'écart.
Dernière édition par Fabuliotte le Ven 11 Oct 2013 - 20:49, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Mon cher journal
B'alors quoi??
T'attends ma présentation???
Je la couve!!
Date d'éclosion indéterminée. Je ne sais si je garde l’œuf du vilain petit canard ou l’œuf du dinosaure, ou les deux...
Un zèbre ovipare... ou l'art du décalé chez les décalés... Ch'uis forte, hein?!
[Je te réponds ici car en mp voici ce qui s'écrit:
"Votre nombre de messages dans le forum ne vous permet pas d'envoyer des messages privés. " La loi du virtuel est terrifiante, peux même pas écrire en privé, me voilà con-damnée à la vie publique. Ils ne me disent même pas combien de messages fermes je dois faire...]
T'attends ma présentation???
Je la couve!!
Date d'éclosion indéterminée. Je ne sais si je garde l’œuf du vilain petit canard ou l’œuf du dinosaure, ou les deux...
Un zèbre ovipare... ou l'art du décalé chez les décalés... Ch'uis forte, hein?!
[Je te réponds ici car en mp voici ce qui s'écrit:
"Votre nombre de messages dans le forum ne vous permet pas d'envoyer des messages privés. " La loi du virtuel est terrifiante, peux même pas écrire en privé, me voilà con-damnée à la vie publique. Ils ne me disent même pas combien de messages fermes je dois faire...]
Invité- Invité
Re: Mon cher journal
J'ai lu ça quelque part en arrivant...Harpo a écrit:Ah tiens, je ne connaissais pas cette condition à l'envoi de mp
Il me semble que j'ai pu commencer à écrire en MP au bout d'une semaine ou quelque chose comme ça.
Coucou Marie, au passage.
Bienvenue chez moi !
Invité- Invité
Re: Mon cher journal
Ben pour la MP, une fois que j'ai zécrit ici, j'ai pu écrire un mp... Alors, je ne sais pas. Fallait-il juste un premier commentaire pour m'ouvrir la mp?
@+
@+
Invité- Invité
Re: Mon cher journal
Peut-être, après tout...Marie63 a écrit:Ben pour la MP, une fois que j'ai zécrit ici, j'ai pu écrire un mp... Alors, je ne sais pas. Fallait-il juste un premier commentaire pour m'ouvrir la mp?
@+
Je n'ai toujours pas compris auprès de qui je devais demander que soit activée ma signature... (qui renvoit au fil des IRL rennaises...).
Mais nous progressons. Tu es là. Tout va bien.
Invité- Invité
Re: Mon cher journal
bonsoir fabuliotte
je suis conquis.
et je reviendrais volontiers voir, entendre , gouter et pour tout dire déguster.
Auf widersehen und gute nacht
je suis conquis.
et je reviendrais volontiers voir, entendre , gouter et pour tout dire déguster.
Auf widersehen und gute nacht
Invité- Invité
Re: Mon cher journal
Gute Nacht cher Monsieur,
et merci pour votre visite.
Je tâche de faire un détour par chez vous dès que j'en ai la possibilité.
et merci pour votre visite.
Je tâche de faire un détour par chez vous dès que j'en ai la possibilité.
Invité- Invité
Re: Mon cher journal
Dimanche, 13 octobre 2013
Facile à poster mais indispensable
Facile à poster mais indispensable
Dernière édition par Fabuliotte le Lun 14 Oct 2013 - 8:55, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Mon cher journal
Lundi, 14 octobre 2013
En route vers la virtualité minimale.
Je renoue, lentement mais sûrement, avec ma vraie réalité.
En route vers la virtualité minimale.
Je renoue, lentement mais sûrement, avec ma vraie réalité.
Invité- Invité
Re: Mon cher journal
Pour Chéreau ou bien pour le retour à la réalité ?Ainaelin a écrit:
Merci à toi pour ta fidélité.
Chaque petit signe me touche, tant je m'étonne que l'on puisse ne serait-ce que venir voir ce que j'ai bien pu déposer par ici.
Et même si tu le sais déjà, j'ai à chaque fois plaisir à le redire.
Invité- Invité
Re: Mon cher journal
Cc,
Pour ma part, je me lance dans les règlements de compte intérieurs que j'ai à faire à la virtualité. Tu sais, trier le bon grain de l'ivraie, les graines de pavot de la terre.
Pourquoi? Mais pour partir courir avec les loups té pardi! Merci pour ce conseil de lecture. Je trouve cependant que l'auteure fait une erreur de ne s'adresser qu'aux femmes, l'anima habite tous les genres et je suis sûre que beaucoup d'hommes auraient plaisir et intérêt à lire ce livre.
Le style est parfois lourd de répétitions mais le regard qu'elle nous offre est riche de lumières nouvelles et de portes à ouvrir (ou rouvrir?).
Tu sais combien je déteste les émoticones, pourtant j'ai envie de faire une exception, only for you:
Bonne semaine et poutounets
Pfff.... J'ai même pas dit de quel livre que je cause:
"Femmes qui courent avec les loups" de Clarissa Pinkolà Estès.
Pour ma part, je me lance dans les règlements de compte intérieurs que j'ai à faire à la virtualité. Tu sais, trier le bon grain de l'ivraie, les graines de pavot de la terre.
Pourquoi? Mais pour partir courir avec les loups té pardi! Merci pour ce conseil de lecture. Je trouve cependant que l'auteure fait une erreur de ne s'adresser qu'aux femmes, l'anima habite tous les genres et je suis sûre que beaucoup d'hommes auraient plaisir et intérêt à lire ce livre.
Le style est parfois lourd de répétitions mais le regard qu'elle nous offre est riche de lumières nouvelles et de portes à ouvrir (ou rouvrir?).
Tu sais combien je déteste les émoticones, pourtant j'ai envie de faire une exception, only for you:
Bonne semaine et poutounets
Pfff.... J'ai même pas dit de quel livre que je cause:
"Femmes qui courent avec les loups" de Clarissa Pinkolà Estès.
Dernière édition par Marie63 le Lun 14 Oct 2013 - 19:03, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Mon cher journal
Le retour à TA réalité. Pour moi, le forum est et devrait n'être qu'une étape pour tous. Quand on passe cette étape et qu'on le quitte pour de bonnes raisons, c'est qu'on a avancé, et je suis content pour celles et ceux qui y parviennent. Encore plus quand je les aime bien.
Ainaelin- Messages : 4287
Date d'inscription : 07/04/2013
Re: Mon cher journal
Merci @ vous deux d'être passés me voir.
@Marie63 Si j'ai bien compris, nous avons encore des tas de choses à nous raconter.
Je suis surprise, que Clara Pinkola soit si peu évoquée sur le forum. J'ai dû glisser son bouquin quelque part sur le fil idoine (Le livre qui vous a le plus aidé). Sinon, je réparerai. Et non, je ne savais pas que tu détestais les émoticônes.
@Ainaelin Le forum, ne devrait, en effet, être qu'une étape... Se perdre dans la virtualité c'est déjà (ou peut-être surtout) se perdre soi-même... Merci pour ton état d'esprit, très sain, et merci pour ton indéfectible soutien. J'ai l'audace de prendre, pour moi, une partie des bisous...
@Marie63 Si j'ai bien compris, nous avons encore des tas de choses à nous raconter.
Je suis surprise, que Clara Pinkola soit si peu évoquée sur le forum. J'ai dû glisser son bouquin quelque part sur le fil idoine (Le livre qui vous a le plus aidé). Sinon, je réparerai. Et non, je ne savais pas que tu détestais les émoticônes.
@Ainaelin Le forum, ne devrait, en effet, être qu'une étape... Se perdre dans la virtualité c'est déjà (ou peut-être surtout) se perdre soi-même... Merci pour ton état d'esprit, très sain, et merci pour ton indéfectible soutien. J'ai l'audace de prendre, pour moi, une partie des bisous...
Invité- Invité
Re: Mon cher journal
Et quelle est ta "vraie réalité" ? Ce n'est pas celle que nous avons croisée samedi dernier ?Fabuliotte a écrit:Je renoue, lentement mais sûrement, avec ma vraie réalité.
Le forum n'est peut-être qu'une étape, je ne saurais te dire.
Mais il peut aussi aider à s'e(a)ncrer dans le réel lorsque l'on perd pied. Le tout est de ne pas s'y endormir.
Boitachat- Messages : 1754
Date d'inscription : 31/07/2013
Age : 44
Localisation : Au fond du couloir, à gauche de l'infini.
Re: Mon cher journal
Perso, c'est justement ce que j'appelle une étape (il y en a d'autres). C'est une branche qu'on attrape quand on tombe. Mais une fois qu'on a stoppé la chute, on s'accroche encore à la branche pour commencer à remonter. Et une fosi qu'on est remonté, on n'a plus besoin de la branche. On peut toujours ocntinuer à l'utiliser pour s'en faire une canne bien sûr, mais le mieux est de marcher par soi-même.Boitachat a écrit:Mais il peut aussi aider à s'e(a)ncrer dans le réel lorsque l'on perd pied. Le tout est de ne pas s'y endormir.
Bon, j'arrête avec ma comparaison à deux balles. je pense que vous avez compris ce que je veux dire.
Ainaelin- Messages : 4287
Date d'inscription : 07/04/2013
Re: Mon cher journal
En attendant sa réponse... Fabuliotte vous offre une petite page de publicité pour Jean-Pierre Jeunet...
Et pour en savoir plus...
Je vous présente aussi Clarissa Pinkola Estés. Son bouquin m'a fait avancer de quelques milliers de kilomètres !
Et pour en savoir plus...
Je vous présente aussi Clarissa Pinkola Estés. Son bouquin m'a fait avancer de quelques milliers de kilomètres !
- Quatrième de couverture:
- Chaque femme porte en elle une force naturelle riche de dons créateurs, de bons instincts et d'un savoir immémorial. Chaque femme a en elle la Femme Sauvage. Mais la Femme Sauvage, comme la nature sauvage, comme l'animal sauvage, est victime de la civilisation. La société, la culture la traquent, la capturent, la musellent, afin qu'elle entre dans le moule réducteur des rôles qui lui sont assignés et ne puisse entendre la voix généreuse issue de son âme profonde. Pourtant, si éloignées que nous soyons de la Femme Sauvage, notre nature instinctuelle, nous sentons sa présence. Nous la rencontrons dans nos rêves, dans notre psyché. Nous entendons son appel. C'est à nous d'y répondre, de retourner vers elle dont nous avons, au fond de nous-mêmes, tant envie et tant besoin. De par sa double tradition de psychanalyste et de conteuse, Clarissa Pinkola Estés nous aide à entreprendre la démarche grâce à cet ouvrage unique, parcouru par le souffle d'une immense générosité. A travers les " fouilles psycho-archéologiques " des ruines de l'inconscient féminin qu'elle effectue depuis plus de vingt ans, elle nous montre la route en faisant appel aux mythes universels et aux contes de toutes les cultures, de la Vierge Marie à Vénus, de Barbe-Bleue à la Petite Marchande d'allumettes. La femme qui récupère sa nature sauvage est comme les loups. Elle court, danse, hurle avec eux. Elle est débordante de vitalité, de créativité, bien dans son corps, vibrante d'âme, donneuse de vie. Il ne tient qu'à nous d'être cette femme-là.
Invité- Invité
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