Et le célibat bien vécu ?
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Et le célibat bien vécu ?
Sortant d'une discussion avec deux zébrettes, il en est ressorti un célibat pour deux d'entre-nous qui est plutôt bien vécu, voire même très bien.
Le problème me direz-vous ? ben justement.. il n'y en a pas. Et c'est là que je me pose la question... car le modèle qu'on me présente, les objections qu'on m'oppose (des autres, l'entourage familial, amical ou professionnel) évoquent un célibat bien vécu ok mais pas longtemps hein. Suis-je donc encore "trop" quelque chose ? Il s'avère que j'ai trouvé cet article http://www.psychologies.com/Couple/Seduction/Celibat/Articles-et-Dossiers/Peut-on-etre-celibataire-et-heureux/4Celibataire-et-heureux qui résume assez bien ce que je vis :
"Pour moi, ce célibat n’est évidemment pas un projet de vie. Mais c'est un fait auquel je me suis habituée, auquel j'ai pris goût. Je ne voudrais pas que l'on envahisse cet espace de pure liberté. Parfois, je suis un peu troublée de constater à quel point je vis bien cette solitude. Je me demande même si je n’ai pas perdu la capacité d'aimer. Mais je ne crois pas. Je ne me suis pas renfermée. J'ai une vie bien remplie, dans laquelle je me réserve aussi des temps d’inactivité. Au fond, il est là le grand gain. C'est à cela que je ne suis pas prête à renoncer. Vivre avec quelqu'un - en tout cas pour quelqu'un comme moi -, c'est vivre sans cesse avec l'idée de l'autre, de ses envies... Je me demandais toujours ce qui allait lui plaire. Aujourd’hui, j’ai découvert mes propres goûts, mes limites. Je me sens très libre, très forte. Finalement, je me suis découverte d'assez bonne compagnie. »
Effectivement, je suis d'assez bonne compagnie. Je suis toujours d'accord avec ce que je fais, mes goûts, mes loisirs, le respect de mon rythme (fatiguée, je me repose; en forme, je fais du sport ou une activité quelconque), je mange la même chose que moi, je trouve toujours ce que je cherche chez moi, je regarde ce que je veux à la télé. Seul "souci" c'est la difficulté que j'ai à gérer mes sorties (cinéma par exemple, ou resto) que je ne peux faire seule car soit cela m'ennuie, soit je ne supporte pas les regards des autres. Tout n'est donc pas rose non plus.
Mais, et c'est là que je me pose des questions sur mon moi-même, la relation à l'autre ne me manque pas : pas de manque de tendresse, d'amour, de relation sexuelle. Suis-je encore normale ? Ou est-ce que je me berce d'illusions et occulte ces besoins pour ne pas en ressentir le manque ? Bref, est-ce si bien vécu que ça ?
(bon, je sais qu'on va peut-être trouver que je me pose des questions "pour rien" mais vous savez bien que ... c'est normal ici)
Le problème me direz-vous ? ben justement.. il n'y en a pas. Et c'est là que je me pose la question... car le modèle qu'on me présente, les objections qu'on m'oppose (des autres, l'entourage familial, amical ou professionnel) évoquent un célibat bien vécu ok mais pas longtemps hein. Suis-je donc encore "trop" quelque chose ? Il s'avère que j'ai trouvé cet article http://www.psychologies.com/Couple/Seduction/Celibat/Articles-et-Dossiers/Peut-on-etre-celibataire-et-heureux/4Celibataire-et-heureux qui résume assez bien ce que je vis :
"Pour moi, ce célibat n’est évidemment pas un projet de vie. Mais c'est un fait auquel je me suis habituée, auquel j'ai pris goût. Je ne voudrais pas que l'on envahisse cet espace de pure liberté. Parfois, je suis un peu troublée de constater à quel point je vis bien cette solitude. Je me demande même si je n’ai pas perdu la capacité d'aimer. Mais je ne crois pas. Je ne me suis pas renfermée. J'ai une vie bien remplie, dans laquelle je me réserve aussi des temps d’inactivité. Au fond, il est là le grand gain. C'est à cela que je ne suis pas prête à renoncer. Vivre avec quelqu'un - en tout cas pour quelqu'un comme moi -, c'est vivre sans cesse avec l'idée de l'autre, de ses envies... Je me demandais toujours ce qui allait lui plaire. Aujourd’hui, j’ai découvert mes propres goûts, mes limites. Je me sens très libre, très forte. Finalement, je me suis découverte d'assez bonne compagnie. »
Effectivement, je suis d'assez bonne compagnie. Je suis toujours d'accord avec ce que je fais, mes goûts, mes loisirs, le respect de mon rythme (fatiguée, je me repose; en forme, je fais du sport ou une activité quelconque), je mange la même chose que moi, je trouve toujours ce que je cherche chez moi, je regarde ce que je veux à la télé. Seul "souci" c'est la difficulté que j'ai à gérer mes sorties (cinéma par exemple, ou resto) que je ne peux faire seule car soit cela m'ennuie, soit je ne supporte pas les regards des autres. Tout n'est donc pas rose non plus.
Mais, et c'est là que je me pose des questions sur mon moi-même, la relation à l'autre ne me manque pas : pas de manque de tendresse, d'amour, de relation sexuelle. Suis-je encore normale ? Ou est-ce que je me berce d'illusions et occulte ces besoins pour ne pas en ressentir le manque ? Bref, est-ce si bien vécu que ça ?
(bon, je sais qu'on va peut-être trouver que je me pose des questions "pour rien" mais vous savez bien que ... c'est normal ici)
Invité- Invité
Re: Et le célibat bien vécu ?
Non, pas pour rien. Ca démontre bien le conditionnement, cette question du "célibat peut-il être bien vécu ?". On raccourcit même en célib', pour que ce soit plus fun, plus assumé, plus temporaire, parce qu'on fond : "est-ce normal ?".
Tout peut être bien vécu, tant qu'on le vit bien (oui, je sais ). Je ne vois pas pourquoi être seul, vivre seul, serait une tare ? Ah, évidemment, le couple puis la famille, "base de la société". Et puis, l'amour, ah, c'est important l'amour, il faut que nos vies tournent autour, de gré ou de force, sinon, on pourrait se poser des questions, voire, même, horreur, penser à autre chose. Et là, c'est le drame.
Et puis, il ne faut pas être égoïste, c'est mal d'être bien avec soi-même. C'est mal d'avoir une vie qui nous plaît plutôt qu'une vie qui correspond à ce qu'attend de nous la pression sociale. Et si cette vie qui nous plaît est une vie de célibataire, c'est encore plus mal.
Moi, je ne suis contre rien, du moment que les autres sont heureux et n'empiètent pas sur le bonheur des autres. Tu es heureuse comme ça pour le moment, pas de manque, j'en suis heureuse pour toi. C'est peut-être temporaire, une étape nécessaire dans la connaissance de toi, un besoin de te retrouver, c'est peut-être un mode de vie qui te conviendra toujours, tu verras bien. Fais confiance en ta capacité à savoir ce qui est bon pour toi.
Tout peut être bien vécu, tant qu'on le vit bien (oui, je sais ). Je ne vois pas pourquoi être seul, vivre seul, serait une tare ? Ah, évidemment, le couple puis la famille, "base de la société". Et puis, l'amour, ah, c'est important l'amour, il faut que nos vies tournent autour, de gré ou de force, sinon, on pourrait se poser des questions, voire, même, horreur, penser à autre chose. Et là, c'est le drame.
Et puis, il ne faut pas être égoïste, c'est mal d'être bien avec soi-même. C'est mal d'avoir une vie qui nous plaît plutôt qu'une vie qui correspond à ce qu'attend de nous la pression sociale. Et si cette vie qui nous plaît est une vie de célibataire, c'est encore plus mal.
Moi, je ne suis contre rien, du moment que les autres sont heureux et n'empiètent pas sur le bonheur des autres. Tu es heureuse comme ça pour le moment, pas de manque, j'en suis heureuse pour toi. C'est peut-être temporaire, une étape nécessaire dans la connaissance de toi, un besoin de te retrouver, c'est peut-être un mode de vie qui te conviendra toujours, tu verras bien. Fais confiance en ta capacité à savoir ce qui est bon pour toi.
Mary Poppins a écrit:je mange la même chose que moi
Invité- Invité
Re: Et le célibat bien vécu ?
ça méritait d'être ditGalline Assez a écrit:Tout peut être bien vécu, tant qu'on le vit bien
Invité- Invité
Re: Et le célibat bien vécu ?
+1Gallinago Imperialis a écrit:
Moi, je ne suis contre rien, du moment que les autres sont heureux et n'empiètent pas sur le bonheur des autres. Tu es heureuse comme ça pour le moment, pas de manque, j'en suis heureuse pour toi.
Il s'agit de toi et tant que cela te conviendrait, nul ne pourra rien y redire (sauf dans le cas ou une situation dépasse le cadre légale, enfin bref...). Cessons de vivre un instant pour la société, tu verras le bien que ça fait. Les regards braqués sur toi au restau et au ciné Ben tant pis pour eux! Tant que tu les empêches pas de manger ou de kiffer le film.
Vis ta vie et sois heureuse, avec ou sans un partenaire.
Re: Et le célibat bien vécu ?
+1Gallinago Imperialis a écrit:Tu es heureuse comme ça pour le moment, pas de manque, j'en suis heureuse pour toi. C'est peut-être temporaire, une étape nécessaire dans la connaissance de toi, un besoin de te retrouver, c'est peut-être un mode de vie qui te conviendra toujours, tu verras bien. Fais confiance en ta capacité à savoir ce qui est bon pour toi.
Je sais que je fuis à la moindre tentative de "pression sociale".
Et je sais ce qui est bon pour moi et à quel moment.
@Mary : une seule chose à faire : s'écouter !
Invité- Invité
Re: Et le célibat bien vécu ?
Normale? mais quelle horreur!Suis-je encore normale ?
Il n'y a que toi qui peut le savoir, qui peut le décider...Ou est-ce que je me berce d'illusions et occulte ces besoins pour ne pas en ressentir le manque ? Bref, est-ce si bien vécu que ça ?
Concernant la tendresse, qui me semble assez indispensable, c'est vécu avec les ami(e)s aussi, et d'après ce que j'ai lu de toi, ça me semble être le cas...
Concernant les pulsions sexuelles, elles sont très bien soulagée en solo...
Et ne pas les brader pour soulager ces éventuels manques dans une relation où on ne peut pas s'engager de tout son être, me semble très sage.
Est-ce que je sens dans ton questionnement la peur de ne plus jamais trouver qqun avec qui partager sur tous ces plans vu que tu as l'impression de remplir ces manques toute seule?
Moi ça me semble plutôt être la garantie(condition nécessaire) que, si The One sonne un jour à ta porte, justement, tous ces plans puissent être partagés en toute liberté. Et donc soient pur plaisir.
Et justement ne plus hypothétiquement être guidé par le manque mais par l'envie...
Invité- Invité
Re: Et le célibat bien vécu ?
Voilà c'est ça : on m'objecte "le couple" (on s'incline... ). Vu ce que j'en ai vécu dans le couple.. (sauf une parenthèse de 10 ans tout de même mais bon, j'ai 32 ans de carrière sentimentale ). Je ne dis même pas que je n'en veux plus d'ailleurs, juste que ça me manque pas (mais genre .. pas du tout). Ces dernières semaines, je me demandais d'ailleurs si j'en avais vraiment envie en fait. Et là, je vois bien que non, mais pas pas "peur de souffrir encore" (ça, on me le ressert en permanence).Gallinago Imperialis a écrit:Non, pas pour rien. Ca démontre bien le conditionnement, cette question du "célibat peut-il être bien vécu ?". On raccourcit même en célib', pour que ce soit plus fun, plus assumé, plus temporaire, parce qu'on fond : "est-ce normal ?".
Non, le couple, c'est un conditionnement pour moi, un schéma qu'on "doit" appliquer à nos vies à peine d'être ratées. Bof. Mon questionnement pourrait faire croire que j'y cède encore (à ce conditionnement), c'est plutôt que cette absence totale de manque de l'autre (nouvelle pour moi) m'interroge.
Tu as raison Encre Sombre, il faut que j'arrive à masquer mentalement les regards des autres, c'est vrai que je dois me plonger dans un truc pour les "oublier". Ce n'est pas qu'ils me regardent et pensent (ou condamnent, ou médisent) car ce qu'ils pensent je m'en fiche complètement. C'est qu'ils me regardent et ça me gène, quand on est avec quelqu'un on ne voit pas les autres (on y est moins attentifs).
Oui, effectivement je suis bien entourée et c'est un vrai bonheurp2m a écrit: Concernant la tendresse, qui me semble assez indispensable, c'est vécu avec les ami(e)s aussi, et d'après ce que j'ai lu de toi, ça me semble être le cas...
Voilà, j'ai pas envie de me jeter dans les bras de n'importe quel beau quadra qui me reluque sous prétexte que c'est "hygiénique". Sexer pour moi, c'est pas hygiénique. J'ai essayé par le passé, une autre période de célibat, et j'ai bien vu que j'étais pas faite pour ça. Le seul truc que je trouvais bien, c'était la tendresse, les câlins d'un homme (mais j'étais alors dans le manque de l'autre et ce n'est plus le cas).p2m a écrit: Concernant les pulsions sexuelles, elles sont très bien soulagée en solo... Et ne pas les brader pour soulager ces éventuels manques dans une relation où on ne peut pas s'engager de tout son être, me semble très sage.
En fait, je ne me questionne pas vraiment sur cette prochaine rencontre. De temps en temps, j'y pense mais ce n'est pas "souffrant" pour moi (contrairement à ma période de célibat précédente). Je me rends compte que c'est ça qui m'interrogeait : ce changement de point de vue sur le célibat. Avant, j'étais dans le manque, maintenant je ne le suis plus. C'était tellement étrange de m'en rendre compte que je me suis demandé si c'était normal du coup.. à vos réponses, oui. Oui, c'est normal si c'est bien vécu (+1 pour Gallinago ).p2m a écrit: Est-ce que je sens dans ton questionnement la peur de ne plus jamais trouver qqun avec qui partager sur tous ces plans vu que tu as l'impression de remplir ces manques toute seule?
Moi ça me semble plutôt être la garantie(condition nécessaire) que, si The One sonne un jour à ta porte, justement, tous ces plans puissent être partagés en toute liberté. Et donc soient pur plaisir.
Et justement ne plus hypothétiquement être guidé par le manque mais par l'envie...
Et + 1000 pour P2m : effectivement, la prochaine rencontre ne sera plus guidée par le manque. J'ai l'impression d'avoir changé intérieurement, n'être plus dans le manque me semble "étrange", une plénitude nouvelle que je dois apprivoiser.
@ Fabu :
Merci les coupains
Invité- Invité
Re: Et le célibat bien vécu ?
Je suis en train de redécouvrir la liberté, et effectivement, qu'est-ce que je suis bien en ma compagnie! (cela n'a pas toujours été le cas!), et j'apprécie même fortement le fait d'aller seule au restaurant, au cinéma, là je me sens vraiment libre, d'une part pas obligée de faire la conversation (au resto plutôt!), et par le fait d'être arrivée à surmonter cette peur du regard de l'autre.
itiz- Messages : 1355
Date d'inscription : 30/10/2011
Age : 66
Localisation : Bretagne
Invité- Invité
Re: Et le célibat bien vécu ?
Je n'ai pas la même expérience du célibat... On peut difficilement dire qu'il a été entrecoupé de périodes moins solitaires. Il s'est défini par la culpabilité. La pression sociale, bien sûr. Mais aussi celle d'apprécier le fait d'être seul. On se sent honteux de garder d'excellents souvenirs d'expériences solitaires. Je ne dis pas que veux rester célibataire, bien sûr. Mais apprécier le célibat pour ce qu'il est permet au moins d'avancer...Itiz a écrit:j'apprécie même fortement le fait d'aller seule au restaurant, au cinéma, là je me sens vraiment libre, d'une part pas obligée de faire la conversation (au resto plutôt!), et par le fait d'être arrivée à surmonter cette peur du regard de l'autre.
Et puis ils y a ces dîners où on nous demande de tenir la chandelle mais qu'on n'ose pas refuser... Ils pensent rendre service. Et il y a ceux qui cherchent à caser leurs célibataires et qui ne peuvent se rendre compte qu'en faisant ça, ils ne réussissent qu'à nous faire fuir. Ce n'est pas de la timidité, mais juste le refus de laisser croire à ceux-là qu'ils ont un droit d'ingérence dans notre vie. Je ne supporte pas ça.Puzzle a écrit:Et les diners a 4, ou les femmes parlent ensemble, les hommes ensemble et on se renvoie les :" nous, quand on a fait la Thailande, blabla, tu te souviens chéri, c'est le jour ou tu avais mis tes chaussettes jaunes..."
Boitachat- Messages : 1754
Date d'inscription : 31/07/2013
Age : 44
Localisation : Au fond du couloir, à gauche de l'infini.
Re: Et le célibat bien vécu ?
Effectivement, le célibat ne veut pas dire "solitude extrême" et heureusement, on a des ami(e)s ! Même si je ne veux pas les solliciter souvent car, justement, ils ne doivent pas être une sorte de béquille à ce célibat.
Ahhrrrgg.... ça fait déjà plusieurs fois qu'on tente de me caser un "mec super, trop bien, blablabla". Je ne dis pas que ce n'était pas le cas, mais c'est à moi de l'estimer. Et surtout, ça contrevient à mon état actuel : célibat très bien vécu. Tu as raison Boîtachat, c'est de l'ingérence... La dernière fois que je me suis retrouvée dans ce mauvais trip, j'étais super mal à l'aise et j'ai mis fin à la soirée rapidement car ça n'allait pas du tout. Cette super impression d'être un steak de thon devant un chat affamé
Ahhrrrgg.... ça fait déjà plusieurs fois qu'on tente de me caser un "mec super, trop bien, blablabla". Je ne dis pas que ce n'était pas le cas, mais c'est à moi de l'estimer. Et surtout, ça contrevient à mon état actuel : célibat très bien vécu. Tu as raison Boîtachat, c'est de l'ingérence... La dernière fois que je me suis retrouvée dans ce mauvais trip, j'étais super mal à l'aise et j'ai mis fin à la soirée rapidement car ça n'allait pas du tout. Cette super impression d'être un steak de thon devant un chat affamé
Invité- Invité
Invité- Invité
Re: Et le célibat bien vécu ?
Je me reconnais beaucoup dans cette idée de "perdre sa liberté". Et qu'on soit bien d'accord, je ne parle pas de la liberté d'aller voir à droite à gauche. Rien ne m'empêche de papillonner aujourd'hui, mais ça ne m'intéresse pas plus que ça. Non, c'est bien la liberté de vivre seul, sans avoir à satisfaire quelqu'un de quelque manière que ce soit que je n'ai pas envie de perdre.
Arkhèss- Messages : 737
Date d'inscription : 28/09/2012
Age : 43
Re: Et le célibat bien vécu ?
Je me suis beaucoup reconnue dans le paragraphe en bleu de ton 1er post Mary.
Je me suis habituée moi aussi à être en mon unique compagnie, et j'avoue que ça me plait beaucoup.
Par contre étant très tactile, le manque de câlins et de gros câlins se fait ressentir. Mais pas du tout le manque de se sentir connectée à quelqu'un.
Et puis la peur de souffrir est encore bien ancrée en moi, le bouclier est levé (même s'il a laissé passer une flèche mais c'était de ma faute, je l'avais baissé...).
Je pense aussi que je suis en train de me découvrir, d'apprendre à me connaitre, en fait je suis dans une relation avec moi-même et ça m'occupe déjà pas mal en fait !
Je fais pas mal de trucs toute seule (mais depuis longtemps déjà, même quand j'étais avec qqun), ciné, concerts, balades, vacances, et ça ne me pose aucun problème. Mon cerveau me tient compagnie et le bougre est bavard.
Je me sui beaucoup apaisée par rapport à ces histoires de couple, d'être absolument en couple, de fonder une famille blabla, et je suis en train de me "ré-équilibrer", du coup je comprends totalement cette notion de "le prochain ne sera pas là pour combler un manque".
Partager des choses et faire un bout de chemin ensemble (qu'il soit long ou court, ou en pointillés, peu importe), en équilibre, sans fusionner.
+1 pour le "je" qui disparait au profit du "nous", Puzzle, j'ai vécu ça et je n'en veux plus.
Je me suis habituée moi aussi à être en mon unique compagnie, et j'avoue que ça me plait beaucoup.
Par contre étant très tactile, le manque de câlins et de gros câlins se fait ressentir. Mais pas du tout le manque de se sentir connectée à quelqu'un.
Et puis la peur de souffrir est encore bien ancrée en moi, le bouclier est levé (même s'il a laissé passer une flèche mais c'était de ma faute, je l'avais baissé...).
Je pense aussi que je suis en train de me découvrir, d'apprendre à me connaitre, en fait je suis dans une relation avec moi-même et ça m'occupe déjà pas mal en fait !
Je fais pas mal de trucs toute seule (mais depuis longtemps déjà, même quand j'étais avec qqun), ciné, concerts, balades, vacances, et ça ne me pose aucun problème. Mon cerveau me tient compagnie et le bougre est bavard.
Je me sui beaucoup apaisée par rapport à ces histoires de couple, d'être absolument en couple, de fonder une famille blabla, et je suis en train de me "ré-équilibrer", du coup je comprends totalement cette notion de "le prochain ne sera pas là pour combler un manque".
Partager des choses et faire un bout de chemin ensemble (qu'il soit long ou court, ou en pointillés, peu importe), en équilibre, sans fusionner.
+1 pour le "je" qui disparait au profit du "nous", Puzzle, j'ai vécu ça et je n'en veux plus.
Deedee- Messages : 1936
Date d'inscription : 04/01/2013
Age : 47
Localisation : Nantes
Re: Et le célibat bien vécu ?
Pareil.. effectivement, papillonner qui m'en empêche ? c'est que... ça ne m'intéresse même pas. Et pourtant, comme Deedee, je suis tactile, j'adore toucher l'autre, les câlins, etc.. mais là, je n'ai même pas ce manque. C'est ça qui est nouveauadcvh a écrit:Je me reconnais beaucoup dans cette idée de "perdre sa liberté". Et qu'on soit bien d'accord, je ne parle pas de la liberté d'aller voir à droite à gauche. Rien ne m'empêche de papillonner aujourd'hui, mais ça ne m'intéresse pas plus que ça. Non, c'est bien la liberté de vivre seul, sans avoir à satisfaire quelqu'un de quelque manière que ce soit que je n'ai pas envie de perdre.
C'est cette impression d'apprendre à me connaître qui me fait tout drôle. Pourtant, c'est normal quelque part... je me suis découverte zébrée, redécouverte telle que je me concevais adolescente (à l'époque, j'avais bien compris que j'étais plus intelligente que la plupart mais pas sûre de moi, et puis.. tellement différente des autres.. mais je me vivais plutôt bien, j'avais juste plein d'illusions lorsque je me disais "ça ira mieux au lycée", non. "Ah.. ça ira mieux au boulot", non. Ah m^^de...). C'est après que je me suis perdue, reniée. Et là, c'est la première fois depuis 30 ans que je me retrouve. Qui suis-je ? Je me réapprends et vivre en ma compagnie me plaît énormément (je me trouve super bien comme nana , j'vais p'têtre me demander en mariage !).Deedee a écrit: Je me suis beaucoup reconnue dans le paragraphe en bleu de ton 1er post Mary.
Je me suis habituée moi aussi à être en mon unique compagnie, et j'avoue que ça me plait beaucoup.
...
Je pense aussi que je suis en train de me découvrir, d'apprendre à me connaitre, en fait je suis dans une relation avec moi-même et ça m'occupe déjà pas mal en fait !
Tiens pour continuer sur le "modèle" qu'on nous oppose : ce matin, un collègue me demande :
- et toi alors, comment vas-tu en ce moment ?
- bien, ça va bien.
- non mais.. hum... comment est ta vie quoi ?
- je n'ai pas besoin d'un "autre" dans ma vie.
- heu.. bon, tu sais ce que je veux dire mais tu veux pas répondre
- si.. j'ai exactement répondu à ta question non formulée "as-tu quelqu'un dans ta vie ?" en te disant "je n'ai pas besoin d'un autre dans ma vie".
- (déjà, un peu les boules car je l'ai devancé... et oui, les zèbres, c'est pas facile !) Tu dis ça mais c'est pas vrai en fait.
- si, je dis ça parce que je le pense.
- mouais.. ça te manque un peu quand même non ?
- non !
- ....... c'est vrai qu'avec ce que tu as souffert, c'est normal que tu penses que rester seule est la meilleure chose à faire.
Je trouve ça.. énorme !
1- il n'entend pas quand je dis que je n'ai "besoin" de personne dans ma vie car je vais très bien (pas de manque de l'autre donc ça va bien), ça c'est impossible pour lui => phase 2
2- je répète, déni de sa part => phase 3
3- il retente formulé autrement, ça passe toujours pas => phase 4
4- il trouve une explication "sensée" : ha ben oui, elle ne veut plus souffrir.
Mais sinon, que ce soit un choix, c'est possible ou bien ? Que je n'en souffre pas, c'est possible comme cas de figure ? On tente encore de me coller un scénario pré-mâché.
Après les :
- "vous vivez ensemble ? Non ??????????",
- puis le "vous vivez ensemble, vous allez faire des enfants ? Non ????????",
- j'ai eu droit aussi un jour au "et pourquoi TU ne veux pas lui faire d'enfants ???!!",
- maintenant c'est : "tu n'attends pas de rencontrer quelqu'un ??????"
(toujours avec le qui va bien, assorti souvent du et aussi du après ma réponse).
J'adore cette impression qu'on veut gérer ma vie en m'imposant des modèles, leurs modèles.
Celui-là considère que la vie est réussie si on est mariés donc IL ne peut pas être célibataire sans mourir de solitude, du coup, il projette sur moi le manque affectif qu'il ressentirait à ma place, et comme je ne le ressens pas c'est que... j'ai trop souffert. Hop, c'est plié, j'ai compris comment elle fonctionne. C'est énorme. Et le plus énorme, c'est qu'il ne s'est même pas rendu compte de cette projection.
Invité- Invité
Re: Et le célibat bien vécu ?
En résumé, tu nous fais pas une petite dissonance cognitive .
p'tit toutou- Messages : 264
Date d'inscription : 23/12/2012
Re: Et le célibat bien vécu ?
Ben, en fait, c'était ma "crainte" de départ, d'où mon interrogation sur ce fil : ne suis-je pas en train de me voiler la face sur mon moi-même ? (n'arrivant pas à être en couple, j'éprouve un sentiment de profonde liberté à ne pas l'avoir). Mais il faut bien reconnaître que, contrairement à la fable du renard et du raisin, je ne cherche pas à l'être. Je peux même dire que je fuis plutôt... Je ne cherche pas à être en couple, je fuis ceux qui m'approchent, et je suis trop bien comme ça. Je ne dis pas que "je ne veux plus", j'évoque plutôt cette période comme étrangement sereine, sans besoins affectifs (ce qui est nouveau).
Et je dirais que celui qui en a fait une, c'est justement ce collègue : confronté à quelque chose qu'il ne pouvait concevoir (mon célibat bien vécu), il en a conclu une chose acceptable pour lui (elle se leurre et préfère rester seule pour ne pas souffrir à nouveau).
Et je dirais que celui qui en a fait une, c'est justement ce collègue : confronté à quelque chose qu'il ne pouvait concevoir (mon célibat bien vécu), il en a conclu une chose acceptable pour lui (elle se leurre et préfère rester seule pour ne pas souffrir à nouveau).
Invité- Invité
Re: Et le célibat bien vécu ?
La découverte de ce que l'on est vraiment, c'est un peu se marier avec cette partie de soi dont on était séparé depuis beaucoup d'années.
Re: Et le célibat bien vécu ?
Coucou Mary,
C'est très pénible de devoir se justifier auprès des autres de ce que l'on choisit de vivre, je te suggère d'arrêter !
Pour ma part, je soulèverais juste la question de l'évitement (tu dis fuir ceux qui t'approchent).
Je me demande quel sens cela a, pour toi, de fuir ceux qui t'approchent.
(Si tu as envie de rester seule, tu peux le rester sans fuir les autres, c'est toi qui décide.)
Je suis contente de lire que tu te sens sereine.
C'est très pénible de devoir se justifier auprès des autres de ce que l'on choisit de vivre, je te suggère d'arrêter !
Pour ma part, je soulèverais juste la question de l'évitement (tu dis fuir ceux qui t'approchent).
Je me demande quel sens cela a, pour toi, de fuir ceux qui t'approchent.
(Si tu as envie de rester seule, tu peux le rester sans fuir les autres, c'est toi qui décide.)
Je suis contente de lire que tu te sens sereine.
Basilice- Messages : 1936
Date d'inscription : 01/11/2012
Localisation : Tout dépend des moments
Re: Et le célibat bien vécu ?
Très joliment dit.siamois93 a écrit:La découverte de ce que l'on est vraiment, c'est un peu se marier avec cette partie de soi dont on était séparé depuis beaucoup d'années.
shima_uma- Messages : 225
Date d'inscription : 10/01/2012
Age : 55
Localisation : Paris, France
Re: Et le célibat bien vécu ?
Ouiii... c'est beau siamoissiamois93 a écrit:La découverte de ce que l'on est vraiment, c'est un peu se marier avec cette partie de soi dont on était séparé depuis beaucoup d'années.
Coucou toiBasilice a écrit:Coucou Mary,
C'est très pénible de devoir se justifier auprès des autres de ce que l'on choisit de vivre, je te suggère d'arrêter !
Pour ma part, je soulèverais juste la question de l'évitement (tu dis fuir ceux qui t'approchent).
Je me demande quel sens cela a, pour toi, de fuir ceux qui t'approchent.
Heu.. je me suis mal exprimée : quand je dis "je fuis les autres" c'est juste que, dès que je vois qu'on cherche à me séduire, hop ! je disparais Je m’éclipse d'une pirouette
Sinon, oui c'est pénible de voir qu'on me demande de me justifier, la dernière fois j'ai répondu un "parce que !" à un "Pourquoi tu fais pas blablabla ?", concis et précis. Il s'est vexé. Je trouve ça particulièrement pénible : soit tu ne réponds rien car tu n'as pas à te justifier et en face, on se vexe.. soit tu tentes une voie médiane (la même chose mais avec plus de mots), et .. on ne montre qu'on désapprouve. Ben oui, j'ai pas envie de faire "comme on pense que c'est bien pour moi", dingue non ?
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Re: Et le célibat bien vécu ?
Le couple est une maladie. Chacun chez soi et... Merde le loyer. Bon, chacun dans sa piaule et les posters seront bien gardés !
Promis, je ne touche pas à vos bibelots.
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Cogito ergo fuck- Messages : 676
Date d'inscription : 22/08/2013
Localisation : IDF
Re: Et le célibat bien vécu ?
je suis d'accord, vive les fuckfriends, et les instantfuckclose !Cogito ergo fuck a écrit:Le couple est une maladie. Chacun chez soi et... Merde le loyer. Bon, chacun dans sa piaule et les posters seront bien gardés !
Promis, je ne touche pas à vos bibelots.
p'tit toutou- Messages : 264
Date d'inscription : 23/12/2012
Re: Et le célibat bien vécu ?
je pense aussi qu'il n'est pas du tout désagréable de vivre seul ... et que vivre à deux "mal accompagné" peut être un véritable enfer. Je vois le couple comme un plus à un mode de vie et je pense de plus en plus qu'il est bien de faire appartement séparé (si on a les moyens...). L'exigence est une vertu et je me vois actuellement comme quelqu'un qui cherchera à rencontrer quelqu'un d'exceptionnel et qui par conséquent prend le risque de finir seul . En gros, ça ne vaut pas le coup de se mettre en couple parce qu'on est déprimé ou parce que la norme nous l'impose, ça vaut le coup quand cette vie nous apporte un plus supérieur à celui de pouvoir faire des enfants.
nikoku74- Messages : 1431
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Re: Et le célibat bien vécu ?
Alors là, je ne peux que plussoyernikoku74 a écrit:L'exigence est une vertu et je me vois actuellement comme quelqu'un qui cherchera à rencontrer quelqu'un d'exceptionnel et qui par conséquent prend le risque de finir seul.
Je prends le risque, que d'ailleurs je ne vois même plus comme un "risque" (qui comporte une connotation un peu négative) mais plutôt comme une éventualité (neutre).
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Re: Et le célibat bien vécu ?
Ben voilà, c'est ça :
Le célibataire heureux
Un célibataire heureux constitue un paradoxe car, étant heureux, il devient un candidat recherché pour former un couple; il pourrait facilement s'accoupler, mais ne le désire pas. Il n'est pas prêt à hypothéquer son bonheur et sa liberté pour former un couple à tout prix.
Le célibataire heureux a accepté le fait de vivre seul et ne cherche pas continuellement à trouver l'âme soeur. Ne sachant pas combien de temps il sera seul, il a tout simplement décidé de prendre du bon temps en attendant de rencontrer quelqu'un qui ajoutera un plus à son bonheur plutôt que quelqu'un qui viendra combler sa solitude, pour ne pas dire son isolement.
Le célibataire heureux est probablement une personne qui a pris conscience qu'elle était au centre de son univers, qu'elle se devait de partir de son centre pour satisfaire ses besoins, qu'elle possédait des ressources pour trouver les meilleurs moyens pour satisfaire ces besoins et qu'elle était finalement la seule personne responsable de son bonheur ou de son malheur. Elle ne croit pas qu'il faille nécessairement partager sa vie avec un partenaire privilégié pour être heureux, sans être opposée à cette idée. Elle ne se considère pas comme une moitié à la recherche d'une autre moitié; elle se perçoit comme une personne à part entière, tout en étant consciente que certains de ses besoins nécessitent la présence d'une autre personne. Le célibataire heureux ne devient jamais un dépendant affectif, même s'il peut éprouver des peines d'amour.
Être heureux seul demande une bonne estime de soi-même et une confiance, en soi et en la vie, à toute épreuve. Cette personne est capable de s'adapter au changement et recherche le changement pour mettre de la nouveauté et du piquant dans sa vie. Cette personne possède une pensée positive qui l'amènera à être de plus en plus heureuse parce qu'elle aura fait des efforts pour atteindre cet objectif. Elle maîtrise ses auto-verbalisations mentales et transforme chaque pensée critique en pensée constructive.
La personne heureuse entretient une image, physique et émotive, positive d'elle-même. Elle apprend de nouvelles aptitudes sociales (capacité d'écoute, étiquette, se tient informée de l'actualité...) lui permettant d'avoir plus de succès et d'être plus intéressante. Elle sait se faire des amis de qualité, se fie à ses propres jugements, est capable de dire non à ce qui ne l'intéresse pas. Elle ne cherche pas à se faire aimer, mais (et c'est là le paradoxe) à être davantage elle-même et, parce qu'elle s'aime et est ainsi mieux dans sa peau, se fait aimer.
Elle s'investit dans des activités qui l'intéresse, des hobbies qui la passionne et se rend compte que c'est la meilleure façon de rencontrer des gens qui partagent les mêmes goûts qu'elle, donc une certaine compatibilité qui pourrait rendre plus facile le début d'une relation amicale ou amoureuse. Elle invite et est invitée, mais ne se sent pas obligée d'accepter toutes les invitations ni d'inviter n'importe qui pour meubler sa solitude.
La personne heureuse vivant seule est capable d'apprécier les multiples avantages de la solitude, entre autres: la possibilité de tout faire à sa façon, quand bon lui semble; le fait de n'avoir aucun compte à rendre sauf à soi-même; le parfait contrôle de l'aménagement de son environnement; la non-nécessité d'acheter la paix en faisant des compromis; la consécration de tout son temps et de toutes ses énergies à satisfaire ses propres besoins; aucune permission à demander; aucune contrainte, sauf celle qu'elle s'impose; la possibilité de manger et dormir aux heures voulues; aucune perte de temps à attendre après l'autre; la possibilité de se laisser traîner; aucune obligation de s'occuper de l'autre.
La personne heureuse sait qu'elle est la seule personne avec qui elle devra passer le reste de sa vie et s'organise pour être son meilleur ami. Le célibataire heureux sait que le bonheur n'est pas le but du voyage, mais plutôt une façon de voyager.
(Lien http://www.casafree.com/modules/newbb/viewtopic.php?topic_id=5904)
Le célibataire heureux
Un célibataire heureux constitue un paradoxe car, étant heureux, il devient un candidat recherché pour former un couple; il pourrait facilement s'accoupler, mais ne le désire pas. Il n'est pas prêt à hypothéquer son bonheur et sa liberté pour former un couple à tout prix.
Le célibataire heureux a accepté le fait de vivre seul et ne cherche pas continuellement à trouver l'âme soeur. Ne sachant pas combien de temps il sera seul, il a tout simplement décidé de prendre du bon temps en attendant de rencontrer quelqu'un qui ajoutera un plus à son bonheur plutôt que quelqu'un qui viendra combler sa solitude, pour ne pas dire son isolement.
Le célibataire heureux est probablement une personne qui a pris conscience qu'elle était au centre de son univers, qu'elle se devait de partir de son centre pour satisfaire ses besoins, qu'elle possédait des ressources pour trouver les meilleurs moyens pour satisfaire ces besoins et qu'elle était finalement la seule personne responsable de son bonheur ou de son malheur. Elle ne croit pas qu'il faille nécessairement partager sa vie avec un partenaire privilégié pour être heureux, sans être opposée à cette idée. Elle ne se considère pas comme une moitié à la recherche d'une autre moitié; elle se perçoit comme une personne à part entière, tout en étant consciente que certains de ses besoins nécessitent la présence d'une autre personne. Le célibataire heureux ne devient jamais un dépendant affectif, même s'il peut éprouver des peines d'amour.
Être heureux seul demande une bonne estime de soi-même et une confiance, en soi et en la vie, à toute épreuve. Cette personne est capable de s'adapter au changement et recherche le changement pour mettre de la nouveauté et du piquant dans sa vie. Cette personne possède une pensée positive qui l'amènera à être de plus en plus heureuse parce qu'elle aura fait des efforts pour atteindre cet objectif. Elle maîtrise ses auto-verbalisations mentales et transforme chaque pensée critique en pensée constructive.
La personne heureuse entretient une image, physique et émotive, positive d'elle-même. Elle apprend de nouvelles aptitudes sociales (capacité d'écoute, étiquette, se tient informée de l'actualité...) lui permettant d'avoir plus de succès et d'être plus intéressante. Elle sait se faire des amis de qualité, se fie à ses propres jugements, est capable de dire non à ce qui ne l'intéresse pas. Elle ne cherche pas à se faire aimer, mais (et c'est là le paradoxe) à être davantage elle-même et, parce qu'elle s'aime et est ainsi mieux dans sa peau, se fait aimer.
Elle s'investit dans des activités qui l'intéresse, des hobbies qui la passionne et se rend compte que c'est la meilleure façon de rencontrer des gens qui partagent les mêmes goûts qu'elle, donc une certaine compatibilité qui pourrait rendre plus facile le début d'une relation amicale ou amoureuse. Elle invite et est invitée, mais ne se sent pas obligée d'accepter toutes les invitations ni d'inviter n'importe qui pour meubler sa solitude.
La personne heureuse vivant seule est capable d'apprécier les multiples avantages de la solitude, entre autres: la possibilité de tout faire à sa façon, quand bon lui semble; le fait de n'avoir aucun compte à rendre sauf à soi-même; le parfait contrôle de l'aménagement de son environnement; la non-nécessité d'acheter la paix en faisant des compromis; la consécration de tout son temps et de toutes ses énergies à satisfaire ses propres besoins; aucune permission à demander; aucune contrainte, sauf celle qu'elle s'impose; la possibilité de manger et dormir aux heures voulues; aucune perte de temps à attendre après l'autre; la possibilité de se laisser traîner; aucune obligation de s'occuper de l'autre.
La personne heureuse sait qu'elle est la seule personne avec qui elle devra passer le reste de sa vie et s'organise pour être son meilleur ami. Le célibataire heureux sait que le bonheur n'est pas le but du voyage, mais plutôt une façon de voyager.
(Lien http://www.casafree.com/modules/newbb/viewtopic.php?topic_id=5904)
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Re: Et le célibat bien vécu ?
Et qui peut péter au lit.
Cogito ergo fuck- Messages : 676
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Localisation : IDF
Re: Et le célibat bien vécu ?
Moi je suis célibataire, depuis toujours en quelque sorte, j'ai jamais vraiment réussis à avoir une relation durable ( Comprenez durable --> + d'une semaine ^^ )
J'ai une vie très chargée, toujours occupée, de rare moments de repos. Mais je me dis que peut-être je fuis cette solitude sentimentale en m'occupant.
J'ai pas l'impression de le vivre mal, même si parfois ça manque un peu de chaleur... Donc quelque part je le vis mal.
J'ai une vie très chargée, toujours occupée, de rare moments de repos. Mais je me dis que peut-être je fuis cette solitude sentimentale en m'occupant.
J'ai pas l'impression de le vivre mal, même si parfois ça manque un peu de chaleur... Donc quelque part je le vis mal.
Invité- Invité
Re: Et le célibat bien vécu ?
Mary (coucou ) : La phrase que tu as mise en gras dans le texte me semble essentielle.
C'est souvent ce qui engendre des malentendus, des déceptions, des disputes à répétition : faire de l'autre le centre de sa vie.
Après, il y a une différence entre mettre l'autre au centre de sa vie (s'en remettre à l'autre pour prendre des décisions qui ne concernent que nous, perdre de vue ses besoins, ses désirs, être dans la suradaptation, etc.) et être centré sur soi au point de ne laisser aucune place à l'autre ("c'est comme ça et pas autrement" sur tout !)
Pour ma part, je pense qu'avoir des goûts communs n'est pas essentiel, en couple.
En revanche je pense qu'il est important de partager des valeurs communes, des grandes lignes.
Quand on sait dire et appliquer "non", quand on sait respecter son espace et ses goûts, on peut bien vivre la différence de l'autre...
Ex : J'ai envie d'aller voir tel film, l'autre a envie d'aller voir tel film ; chacun va voir son film et on se rejoint à la sortie.
Quand on ne sait pas le faire, ça peut tourner à la discussion stérile : "Je ne comprends pas ce qui te plaît dans ce genre de film..." peut cacher un "J'aimerais mieux aller voir tel film mais je n'assume pas, donc je te fais ***** avec ma conception de la vie pour te convaincre qu'elle est meilleure !" Ou, ça peut tourner à l'écrasement systématique : "On va voir ce que tu veux" ("Où tu iras j'irai, tes goûts sont les miens, etc.")
D'expérience : J'ai vécu seule longtemps, j'étais autonome sur le plan matériel, psychique, mais pas sur le plan affectif.
Je ne demandais l'avis de personne pour prendre mes décisions, j'étais active, j'avais un travail, j'avais des loisirs variés, des amis, des projets que je mettais en oeuvre, bref ça roulait bien comme ça et quand je lisais des articles sur la dépendance affective, je ne m'y reconnaissais pas du tout.
Pourtant, j'étais bel et bien concernée par ce "problème" et ça m'a explosé à la figure quand je me suis mise en ménage...
Je me souviens notamment d'un soir où je me suis retrouvée à regarder un match de foot (spas mon truc) et ou je me suis dit tout d'un coup "mais qu'est-ce que tu fais ? tu avais prévu de sortir avec tes amis !" Je m'étais oubliée en cours de route. J'ai refait le fil de ma journée : j'avais renoncé à trois choses parce que mon bon ami avait négocié à chaque fois et que j'étais allée dans son sens ("On fera ça plutôt demain ?" "Ok mais plutôt dans deux heures ?" "Ok mais le match d'abord ?") Ni une ni deux, je me suis préparée et j'ai appelé mes copines. Mon bon ami s'est affolé : "Mais qu'est-ce que tu fais ?" "Bin je sors, comme prévu" "Mais le match n'est pas fini" "Qu'à cela ne tienne, j'y vais maintenant, tu peux me rejoindre après si tu veux toujours sortir". Il s'est levé en grommelant, a éteint la télé et a insidieusement rejeté la faute sur moi par la suite... Je ne me suis pas laissée faire, je l'ai renvoyé à ses responsabilités, ça a été le début de la fin entre nous parce qu'en fait, ça se passait, à 95 %, de cette façon.
L'écueil, ça n'a pas été la capacité à dire "non", ça a plutôt été la capacité à tenir mon cap une fois que le "non" avait été prononcé - ce que j'appelle appliquer le "non".
D'ailleurs, j'ai observé que j'ai moins besoin de dire "non" quand je suis complètement à l'aise avec ce que je pense ou ce dont j'ai envie.
Le dire dans la tête et formuler "vrai" passe mieux, c'est cela pour moi, la vraie souplesse et l'ouverture au compromis.
Ex : (dans ma tête "non, le match de foot ça ne me botte pas") = "Ok, pour ma part je vais voir mes copines ; ça me ferait plaisir que tu me rejoignes quand ton match sera fini, si tu en as envie." (Que la réponse de l'autre soit oui ou non, ou je ne sais pas, je ne fais pas l'impasse sur mon envie. Evidemment, si l'autre préfère que je reste avec lui pour x raisons, je peux renoncer sans problème à ma sortie - compromis -, mais pas systématiquement. )
De ce que j'ai compris de la dépendance affective : elle se décèle plus sur le fond que sur la forme - les comportements.
Le fond étant, à mon avis, une difficulté à valider ses choix, ses opinions, son être, par soi-même.
Cela relève plus d'un déficit d'estime de soi (de sa valeur, de sa légitimité) que de confiance en ses capacités.
Pour ma part, c'est cette question de la légitimité que je travaille pour me sortir des impasses relationnelles, en tout cas.
(Et donc, gros travail sur la culpabilité à faire : trier ma responsabilité et celle de l'autre pour y voir plus clair, plus juste, au quotidien).
C'est pour cela Mary, que je te disais : si tu te sens en accord avec toi, peu importe que tes amis ou collègues ne comprennent pas tes choix, tu n'as pas à te justifier, tes choix sont légitimes dès lors qu'ils sont tiens !
(Dans l'exemple que tu cites plus haut avec ton collègue, par exemple - à mon avis - : pas besoin d'expliquer avec plus de mots, un "parce que c'est ma façon" avec le sourire suffit ; s'il ne lâche pas tu peux toi, lâcher et passer à autre chose ou lui demander éventuellement pourquoi c'est important pour lui que tu penses la même chose.)
Cogito Ergo Fuck : on peut péter au lit sans complexes en présence de l'autre, quand on a renoncé à l'idéal et à la perfection.
C'est souvent ce qui engendre des malentendus, des déceptions, des disputes à répétition : faire de l'autre le centre de sa vie.
Après, il y a une différence entre mettre l'autre au centre de sa vie (s'en remettre à l'autre pour prendre des décisions qui ne concernent que nous, perdre de vue ses besoins, ses désirs, être dans la suradaptation, etc.) et être centré sur soi au point de ne laisser aucune place à l'autre ("c'est comme ça et pas autrement" sur tout !)
Pour ma part, je pense qu'avoir des goûts communs n'est pas essentiel, en couple.
En revanche je pense qu'il est important de partager des valeurs communes, des grandes lignes.
Quand on sait dire et appliquer "non", quand on sait respecter son espace et ses goûts, on peut bien vivre la différence de l'autre...
Ex : J'ai envie d'aller voir tel film, l'autre a envie d'aller voir tel film ; chacun va voir son film et on se rejoint à la sortie.
Quand on ne sait pas le faire, ça peut tourner à la discussion stérile : "Je ne comprends pas ce qui te plaît dans ce genre de film..." peut cacher un "J'aimerais mieux aller voir tel film mais je n'assume pas, donc je te fais ***** avec ma conception de la vie pour te convaincre qu'elle est meilleure !" Ou, ça peut tourner à l'écrasement systématique : "On va voir ce que tu veux" ("Où tu iras j'irai, tes goûts sont les miens, etc.")
D'expérience : J'ai vécu seule longtemps, j'étais autonome sur le plan matériel, psychique, mais pas sur le plan affectif.
Je ne demandais l'avis de personne pour prendre mes décisions, j'étais active, j'avais un travail, j'avais des loisirs variés, des amis, des projets que je mettais en oeuvre, bref ça roulait bien comme ça et quand je lisais des articles sur la dépendance affective, je ne m'y reconnaissais pas du tout.
Pourtant, j'étais bel et bien concernée par ce "problème" et ça m'a explosé à la figure quand je me suis mise en ménage...
Je me souviens notamment d'un soir où je me suis retrouvée à regarder un match de foot (spas mon truc) et ou je me suis dit tout d'un coup "mais qu'est-ce que tu fais ? tu avais prévu de sortir avec tes amis !" Je m'étais oubliée en cours de route. J'ai refait le fil de ma journée : j'avais renoncé à trois choses parce que mon bon ami avait négocié à chaque fois et que j'étais allée dans son sens ("On fera ça plutôt demain ?" "Ok mais plutôt dans deux heures ?" "Ok mais le match d'abord ?") Ni une ni deux, je me suis préparée et j'ai appelé mes copines. Mon bon ami s'est affolé : "Mais qu'est-ce que tu fais ?" "Bin je sors, comme prévu" "Mais le match n'est pas fini" "Qu'à cela ne tienne, j'y vais maintenant, tu peux me rejoindre après si tu veux toujours sortir". Il s'est levé en grommelant, a éteint la télé et a insidieusement rejeté la faute sur moi par la suite... Je ne me suis pas laissée faire, je l'ai renvoyé à ses responsabilités, ça a été le début de la fin entre nous parce qu'en fait, ça se passait, à 95 %, de cette façon.
L'écueil, ça n'a pas été la capacité à dire "non", ça a plutôt été la capacité à tenir mon cap une fois que le "non" avait été prononcé - ce que j'appelle appliquer le "non".
D'ailleurs, j'ai observé que j'ai moins besoin de dire "non" quand je suis complètement à l'aise avec ce que je pense ou ce dont j'ai envie.
Le dire dans la tête et formuler "vrai" passe mieux, c'est cela pour moi, la vraie souplesse et l'ouverture au compromis.
Ex : (dans ma tête "non, le match de foot ça ne me botte pas") = "Ok, pour ma part je vais voir mes copines ; ça me ferait plaisir que tu me rejoignes quand ton match sera fini, si tu en as envie." (Que la réponse de l'autre soit oui ou non, ou je ne sais pas, je ne fais pas l'impasse sur mon envie. Evidemment, si l'autre préfère que je reste avec lui pour x raisons, je peux renoncer sans problème à ma sortie - compromis -, mais pas systématiquement. )
De ce que j'ai compris de la dépendance affective : elle se décèle plus sur le fond que sur la forme - les comportements.
Le fond étant, à mon avis, une difficulté à valider ses choix, ses opinions, son être, par soi-même.
Cela relève plus d'un déficit d'estime de soi (de sa valeur, de sa légitimité) que de confiance en ses capacités.
Pour ma part, c'est cette question de la légitimité que je travaille pour me sortir des impasses relationnelles, en tout cas.
(Et donc, gros travail sur la culpabilité à faire : trier ma responsabilité et celle de l'autre pour y voir plus clair, plus juste, au quotidien).
C'est pour cela Mary, que je te disais : si tu te sens en accord avec toi, peu importe que tes amis ou collègues ne comprennent pas tes choix, tu n'as pas à te justifier, tes choix sont légitimes dès lors qu'ils sont tiens !
(Dans l'exemple que tu cites plus haut avec ton collègue, par exemple - à mon avis - : pas besoin d'expliquer avec plus de mots, un "parce que c'est ma façon" avec le sourire suffit ; s'il ne lâche pas tu peux toi, lâcher et passer à autre chose ou lui demander éventuellement pourquoi c'est important pour lui que tu penses la même chose.)
Cogito Ergo Fuck : on peut péter au lit sans complexes en présence de l'autre, quand on a renoncé à l'idéal et à la perfection.
Basilice- Messages : 1936
Date d'inscription : 01/11/2012
Localisation : Tout dépend des moments
Re: Et le célibat bien vécu ?
Non, je ne supporte que les pets à la lavande.
Cogito ergo fuck- Messages : 676
Date d'inscription : 22/08/2013
Localisation : IDF
Re: Et le célibat bien vécu ?
Oui, aussiCogito ergo fuck a écrit:Et qui peut péter au lit.
C'est comme ça que je le vivais avant.. je pense que j'étais dépendante affective, en manque parfois d'un autre dans ma vie..Ailem a écrit:J'ai pas l'impression de le vivre mal, même si parfois ça manque un peu de chaleur... Donc quelque part je le vis mal.
Tout à fait, c'est ce que je vis actuellement : je suis "enfin" le centre de ma vie. Plus seulement célibataire donc "je fais ce que je veux" (ça c'est comme avant, autonome, indépendante financièrement, etc.. et faisant ce que je voulais quand je voulais), c'est une autre dimension qui donne sens à MA vie sans l'autre. Avant j'étais un peu dans le manque de l'autre, je disais facilement "j'aurais aimé partager ce moment avec quelqu'un", "j'aurais aimé être prise dans les bras, consolée ou câlinée", etc. Là, non. L'autre en tant que tel ne me manque pas du tout. "Si" une rencontre se fait, soit.. mais sinon, peu m'importe, je suis bien en toutes circonstances. J'ai l'impression d'être "en couple" avec moi-mêmeBasilice a écrit: La phrase que tu as mise en gras dans le texte me semble essentielle.
C'est souvent ce qui engendre des malentendus, des déceptions, des disputes à répétition : faire de l'autre le centre de sa vie.
Après, je reste lucide aussi : qu'est-ce que cela pourrait donner version "en couple" ? Peut-être que je ne saurais pas gérer l'affirmation de mon moi face à l'autre (moi qui justement ne l'ai jamais vraiment fait, me pliant toujours de bonne volonté à ses désirs comme l'exemple que tu cites plus haut). Pour le moment, c'est fastoche...
D'ailleurs, effectivement, j'ai retrouvé une grande confiance en moi, une vraie sérénité, une facilité à m'affirmer "la force tranquille" quoi Je me sens "enfin" légitime, j'associe ça à la découverte de ma zébritude, ma psychothérapie qui m'a donné accès à moi-même et qui m'a permis de m'accepter et de me dire aux autres sans complexes. Je suis enfin intègre, authentique, et je ne ressens plus cette césure entre mon moi intérieur et ce que je montre aux autres.Basilice a écrit: De ce que j'ai compris de la dépendance affective : elle se décèle plus sur le fond que sur la forme - les comportements.
Le fond étant, à mon avis, une difficulté à valider ses choix, ses opinions, son être, par soi-même. Cela relève plus d'un déficit d'estime de soi (de sa valeur, de sa légitimité) que de confiance en ses capacités.
Invité- Invité
Re: Et le célibat bien vécu ?
L'amour c'est aimer les pets de l'autre sans renier les siens.
Invité- Invité
Re: Et le célibat bien vécu ?
La vie de célibataire présente tout de même de très nombreux avantages: liberté, respect de son propre rythme, de ses valeurs, de ses désirs... Tout ceci est bien plus difficile en couple (je n'ai pas dit impossible !). J'ai un peu renoncé à réussir ma vie de couple, mais mon célibat je le trouve vraiment pas mal du tout ! Pour moi, il y a un moment pour tout dans la vie et en ce moment j'ai vraiment besoin d'être seule et ça me fait du bien. Mais célibataire ne veut pas dire isolée, au contraire je sors davantage, je rencontre plus de gens, mais je trouve que je suis plus libre dans le choix de mes relations. Probablement que tout est lié: l'échec (et l'inconfort que je ressentais) en couple et la sensation de me retrouver (un peu comme toi, Mary) dans le célibat, probablement n'étais-je pas assez construite, solide, pour équilibrer une relation de couple. Le compromis type "match de foot vs sortie entre amis" (cf Basilice) je l'ai assez vécu... mais je n'ai jamais vraiment réussi à le règler d'une manière qui me convenait: soit je me braque soit je laisse tout filer et je me perds. Beaucoup de mal à trouver l'équilibre.
Il ne doit y avoir aucune culpabilité à bien vivre son célibat: c'est aussi pour les autres qu'on le fait (altruisme quand tu nous tiens :-) ). Une personne aigrie en couple ou une personne épanouie dans son célibat... Personnellement j'ai choisi. Mais ça ne veut pas dire que je ne m'épanouirai jamais en couple.
Il ne doit y avoir aucune culpabilité à bien vivre son célibat: c'est aussi pour les autres qu'on le fait (altruisme quand tu nous tiens :-) ). Une personne aigrie en couple ou une personne épanouie dans son célibat... Personnellement j'ai choisi. Mais ça ne veut pas dire que je ne m'épanouirai jamais en couple.
Dernière édition par egg² le Sam 21 Sep 2013 - 10:07, édité 1 fois (Raison : (euh, grosse faute d'orthographe, mais chuuuuut !))
Invité- Invité
Re: Et le célibat bien vécu ?
pour ce qui est du dilemme "match de foot" contre "sortie entre amis", je n'ai jamais compris pourquoi les gens en couple ne sortent pas séparément... Je pense que c'est ça le ciment du couple! Je pense qu'on ne regarde un bon film au ciné que seul, en ayant ses propres ressentis sans s'énerver en sortant parce que sa moitié n'a pas aimé et te le reproche...Pareil pour le sport : j'adore les grands évènements sportifs à la télé (France Espagne de basket hier en était un) et j'ai apprécié de vibrer devant seul et en faisant le beauf (que c'est jouissif quand on passe son temps à tout intellectualiser). Cette soirée là, je ne la voyais pas à deux car d'une part l'autre n'aurait certainement pas aimé et d'autre part j'ai pu me lâcher.
Je pense que c'est ce genre de faux semblants qui bouffent le couple car la norme veut qu'on "se doit de partager tout avec l'autre" . Un couple qui se respecte et qui laisse les passions individuelles se développer, c'est ce à quoi j'aspire. Est ce un rêve qui peut devenir réalité au moins un laps de temps, telle est la question.
Je pense que c'est ce genre de faux semblants qui bouffent le couple car la norme veut qu'on "se doit de partager tout avec l'autre" . Un couple qui se respecte et qui laisse les passions individuelles se développer, c'est ce à quoi j'aspire. Est ce un rêve qui peut devenir réalité au moins un laps de temps, telle est la question.
nikoku74- Messages : 1431
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Re: Et le célibat bien vécu ?
L'altruisme ! j'y avais pas penséegg² a écrit: Il ne doit y avoir aucune culpabilité à bien vivre son célibat: c'est aussi pour les autres qu'on le fait (altruisme quand tu nous tiens :-) ). Une personne aigrie en couple ou une personne épanouie dans son célibat... Personnellement j'ai choisi. Mais ça ne veut pas dire que je ne m'épanouirai jamais en couple.
Par contre, vivant très bien mon célibat (je m'aime de plus en plus ), je me dis que l'autre ne sera pas là pour combler un manque mais pour rajouter du bonheur à ma vie.. va falloir qu'il soit au top le pauvre
Je l'ai vécu donc oui, c'est possible. Et je trouve aussi que cette norme (si on s'aime, on fait tout ensemble) me fait ch^er. Perso, j'aime me retrouver seule (télé-chocolat-pantoufles-pas coifée) et si mon chéri me regarde, je vais pas pouvoir être la beaufette de service en toute plénitude. Ces moments sont aussi essentiels au couple (je trouve).nikoku74 a écrit: Je pense que c'est ce genre de faux semblants qui bouffent le couple car la norme veut qu'on "se doit de partager tout avec l'autre" . Un couple qui se respecte et qui laisse les passions individuelles se développer, c'est ce à quoi j'aspire. Est ce un rêve qui peut devenir réalité au moins un laps de temps, telle est la question.
Je me suis demandée en mariage et j'ai dis oui
Invité- Invité
Re: Et le célibat bien vécu ?
nikoku74 a écrit: Je pense que c'est ce genre de faux semblants qui bouffent le couple car la norme veut qu'on "se doit de partager tout avec l'autre" . Un couple qui se respecte et qui laisse les passions individuelles se développer, c'est ce à quoi j'aspire. Est ce un rêve qui peut devenir réalité au moins un laps de temps, telle est la question.
ou encore mieux, il suffit que tu trouves un mec qui te dises, "mais vis ta vie en célibataire et passe en mode beaufette chaque fois que tu veux, je te regarderai toujours avec les yeux de Chimène", et là tu pourras te lâcher même quand il est là ! Bref, la beaufitude célibataire, une valeur d'avenir - célibataire endurci pour ma part, la vie en couple n'est devenue concevable pour moi comme vivable sur du long terme que si on fait appart à part (ou pièce à part pour des raisons de thunes, mais avec quelqu'un respectueux de tes moment - voir journées - à toi)Mary Poppins a écrit:Je l'ai vécu donc oui, c'est possible. Et je trouve aussi que cette norme (si on s'aime, on fait tout ensemble) me fait ch^er. Perso, j'aime me retrouver seule (télé-chocolat-pantoufles-pas coifée) et si mon chéri me regarde, je vais pas pouvoir être la beaufette de service en toute plénitude. Ces moments sont aussi essentiels au couple (je trouve).
... Hélas, trois fois hélas, les amitiés calines qui ne dérapent pas, c'est encore trop rare à mon goût ! Pour ma part je crois que ce devrait être une cause mondiale sacrée prioritaire : la cuddle-frienditude. C'est pourtant comme les photos de bébés animaux, la recherche prouve que les petits calins, ça fait vachement de bien.
- Spoiler:
Dernière édition par Free le Dim 22 Sep 2013 - 17:11, édité 1 fois (Raison : auto-censure pour apologie extrémiste de la calinitude)
Free- Messages : 1257
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Re: Et le célibat bien vécu ?
Le mot foot est trop cité à mon goût sur ce thread.
Cogito ergo fuck- Messages : 676
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Re: Et le célibat bien vécu ?
Le pied J'ai vécu en mode couple (10 ans) comme ça, son coin perso et respect du besoin de solitude de l'autre.Free a écrit: encore mieux, il suffit que tu trouves un mec qui te dises, "mais vis ta vie en célibataire et passe en mode beaufette chaque fois que tu veux, je te regarderai toujours avec les yeux de Chimène"... la vie en couple n'est devenue concevable pour moi comme vivable sur du long terme que si on fait appart à part (ou pièce à part pour des raisons de thunes, mais avec quelqu'un respectueux de tes moment - voir journées - à toi)
Les ex qui se proposent pour un canapé-calinou moment se transforment assez vite en loup garou, du coup, j'évite ! Je n'ose même plus les inviter le soir à une apéro-partie, de peur que ce ne soit perçu comme un appel du pied ! ce qui est dommage... mais ça me fait suer de devoir à la fin passer par la case "non merci". Difficile de faire admettre que "on est restés copains, on vit sa vie, mais quand on se voit pour boire un verre ou prendre un café, ça s'arrête là".Free a écrit: pourquoi renoncer à avoir quelques soirées ici et là à larver en mode calinou dans le canap ?! Hélas, trois fois hélas, les amitiés calines qui ne dérapent pas, c'est encore trop rare à mon goût !
Cogito ergo fuck a écrit:Le mot foot est trop cité à mon goût sur ce thread.
Y'a pas que ça qui va pas... l'association foot-chips est bizarre aussi...
Invité- Invité
Re: Et le célibat bien vécu ?
Ya que ça de vrai ma bonne dame. Et que l'on puisse mourir en paix.Mary Poppins a écrit:
Le pied J'ai vécu en mode couple (10 ans) comme ça, son coin perso et respect du besoin de solitude de l'autre.
Cogito ergo fuck a écrit:Le mot foot est trop cité à mon goût sur ce thread.
C'est vrai qu'il manque quelque chose.Mary Poppins a écrit:Y'a pas que ça qui va pas... l'association foot-chips est bizarre aussi...
- TBF:
Cogito ergo fuck- Messages : 676
Date d'inscription : 22/08/2013
Localisation : IDF
Re: Et le célibat bien vécu ?
rien à voir... quoi que:
un mec rentre chez lui et il trouve sa femme tenant une pancarte "aujourd'hui je ne te parle pas"
le gars prends une bière et s'installe tranquillement dans le fauteuil.
Là-dessus, la femme déboule dans le salon en gueulant "Et ça ne t'intéresse pas de savoir pourquoi?"
un mec rentre chez lui et il trouve sa femme tenant une pancarte "aujourd'hui je ne te parle pas"
le gars prends une bière et s'installe tranquillement dans le fauteuil.
Là-dessus, la femme déboule dans le salon en gueulant "Et ça ne t'intéresse pas de savoir pourquoi?"
Invité- Invité
Re: Et le célibat bien vécu ?
Réponse : j'croyais que tu parlais pas aujourd'hui ? A demain
Invité- Invité
Cogito ergo fuck- Messages : 676
Date d'inscription : 22/08/2013
Localisation : IDF
Re: Et le célibat bien vécu ?
Je trouve que cette question est très révélatrice. Cela montre bien à quel point les êtres sont programmés. Je ne dit pas cela pour culpabiliser celle qui se la pose, au contraire.
Bien entendu que l'on peut être heureux et célibataire. Non pas parce que le couple est une horreur en soi (encore une fois, il n'y a pas de "le couple": il y a 10 000 façons d'être en couple), ou parce qu'être seul est plus agréable. Le débat n'est même pas là.
Je ne pense pas justemment qu'il y ait de lien cause-effet.
L'essence de la joie, du bonheur même, ne réside pas dans le fait d'être en couple ou pas...
C'est comme dire peut on être pauvre et heureux? Oui, bien entendu!
Bien entendu que l'on peut être heureux et célibataire. Non pas parce que le couple est une horreur en soi (encore une fois, il n'y a pas de "le couple": il y a 10 000 façons d'être en couple), ou parce qu'être seul est plus agréable. Le débat n'est même pas là.
Je ne pense pas justemment qu'il y ait de lien cause-effet.
L'essence de la joie, du bonheur même, ne réside pas dans le fait d'être en couple ou pas...
C'est comme dire peut on être pauvre et heureux? Oui, bien entendu!
Strobé (ex-Virya)- Messages : 1129
Date d'inscription : 05/04/2013
Age : 36
Localisation : Nantes
Re: Et le célibat bien vécu ?
Tout à fait, il n'y a pas de cause à effet pour des personnes non dépendantes affectives. C'était bien mon idée de départ : faire le constat d'un changement majeur en moi (plus de dépendance affective) et d'un modèle (le couple) qu'on oppose à ce nouvel état dans lequel j'erre (ouais bon .. facile..) parce qu'on relie le bonheur, la joie à la notion de couple et pas de célibat (du coup, je parais "étrange" d'affirmer que je suis très heureuse seule. Comme c'est inconcevable, on me trouve des raisons bancales pour disqualifier mon ressenti).Vīrya a écrit:Je ne pense pas justemment qu'il y ait de lien cause-effet.
L'essence de la joie, du bonheur même, ne réside pas dans le fait d'être en couple ou pas...
Invité- Invité
Re: Et le célibat bien vécu ?
- dépendance affective:
Free- Messages : 1257
Date d'inscription : 24/07/2012
Localisation : Tardis.XLII
Re: Et le célibat bien vécu ?
Très heureuse sans les autres, c'est tout à fait concevable.je parais "étrange" d'affirmer que je suis très heureuse seule.Comme c'est inconcevable
Par contre que tu sois très heureuse sans moi, ça ça m'est tout à fait inconcevable.
Invité- Invité
Re: Et le célibat bien vécu ?
p2m a écrit:Par contre que tu sois très heureuse sans moi, ça ça m'est tout à fait inconcevable.
Toutes mes confuses...
Invité- Invité
Re: Et le célibat bien vécu ?
MAry,
Penses-tu que tu as peur de te retrouver dans une relation type perverse ?
Tu as quel age et des enfants ?
Penses-tu que tu as peur de te retrouver dans une relation type perverse ?
Tu as quel age et des enfants ?
p'tit toutou- Messages : 264
Date d'inscription : 23/12/2012
Re: Et le célibat bien vécu ?
Fichtre, les grands mots !
Cogito ergo fuck- Messages : 676
Date d'inscription : 22/08/2013
Localisation : IDF
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