Venez vous exprimer après le test ;)

Oui vous m'apportez beaucoup, en IRL pour ceux et celles que j'y ai rencontrés, mais aussi à vous lire même si je n'interviens pas énormément. Et justement ça ne devrait pas être à sens unique.
C'est vrai que c'est bête ce que j'ai pu écrire mais ça reflète pas mal ce que je peux ressentir au quotidien, enfin bref c'est la crise pour moi, ce fichu chiffre m'a retourné car cela remet en question tout ce que j'ai pu construire ces dernières années. Après c'est positif de s'en rendre compte, pour repartir sur de bonnes bases.
En tout cas je ne voulais froisser ni blesser personne.

D'accord avec Stauk, le résultat du test ne te définit pas et ne doit pas régir ta vie.

Il  semblais que des résultats hétérogènes ne permettaient pas le calcul d'un QI total. Ensuite il me semblais que si le test de QI est nécessaire, l'important réside dans l'interprétation du psy sur tes modes de fonctionnement (pendant le passage du test et entretien).

Un test de QI ce n'est pas la panacée. Le QI ne mesure qu'une partie de l'intelligence (logicomathématique, verbo linguistique et visuo spatiale). A priori une grande partie des caractéristiques des HQI sont présentes dans toute la population, mais qualitativement moindres. Plus on est intelligent, plus ces traits se manifestent. A partir d'un certain seuil, ces traits deviennent suffisamment développés pour que cet individu adopte un fonctionnement intellectuel différent de la majorité.

La limite de 130 est assez théorique car on essaie de faire correspondre une réalité humaine difficilement appréhendable (l'intelligence) à un modèle statistique. Certains psy parle d'une limite autour de 125. J'ai un peu du mal avec cette notion de limite chiffrée. Une personne qui obtient 125 sera certainement plus proche de la moitié inférieure des doués (130 à 136) que ce même effectif des individus vraiment surdoués (peut être >150).

Alors tu n'es pas officiellement un HQI, et alors? Tu es toi avec ta richesse, ton humanité, ta complexité, tes doutes, etc... Si tu te sens bien ici et dans les IRL, continue à venir comme avant. Et ceux qui te snoberaient, ignore les.

Bon bein ça y est j'ai le résultat du test...
Très grande angoisse avant, pendant et après. Une sensation de décalage total.
D'ailleurs, je voulais attendre le test avant de continuer à poster sur Zebra.

Et pour faire simple, c'est la douche froide. Un sceau glacé proche du zéro absolu qui t'assomme d'un coup. La dégringolade et la perte de repère suivent juste après puis l'incompréhension.
Oui incompréhension, c'est le mot. Et j'espère avoir vos avis, car je suis à côté de la plaque.
Je vais essayer de vous raconter ( subjectivement off course ) avant, pendant, après.

Je crois que la question principale serait de savoir pourquoi j'ai voulu passer le test. Dans ma petite tête je me prenais un peu pour un chat bien connu; j'étais à la fois sur de le réussir et pourtant je le redoutais.
Je l'ai fait pour avoir la certitude. Je l'ai fait aussi surtout car des professionnels de santé m'avaient demandé de vérifier certaines choses ( docteur de famille, etc).
Ainsi il ' y avait un consensus général autour de moi portant sur mon "anormalité ( sens hors de la norme, pas l'autre )" . La famille proche et les amis pensaient grosso modo la même chose.
Du coup pourquoi avoir peur? Parce que la vie adore la LEM et qu'elle surprend toujours, Surtout là où on ne l'attend pas.

Et j'ai pris rendez-vous avec une spécialiste des enfants hp . Premier contact. Très bien. Un petit doute quand même à la fin de la séance de découverte. Sensation de décalage entre ce que je raconte et ce qu'elle comprend. Comme c'est une habitude je n'y fais pas plus attention que ça.
Il faut savoir que je traverse une sale période et donc entre le moral à -100 000, la santé inexistante et les projets à l'arrêt, je passe. Donc je fais confiance et je ferme les yeux sur les petits travers, sensations et autres.
Je lui raconte ma vie et pourquoi je suis là. Je lui explique qu'il y a quelques années j'avais lu un livre de JSF et que je m'y retrouvais dedans. Mais surtout et c'est le plus important qu'en discutant de comment je pensais, je ressentais avec les gens, il y avait beaucoup de différences. ( décalage, trop de pensées, les gens qui vont lentement, mon hyper émotionnalité, mon empathie générale .....)
Je lui demande si certaines manifestations physiques peuvent être expliquées. ( hypersensibilité des 5 sens, synesthésie vision-odorat, et surtout le fait que je connaisse et ressente mon corps dans ses moindre détails, dont des zones ignorées en général).
Très gentille, elle me fait comprendre qu'il faut faire le test, mais que c'est assez courant chez les hp. Ok. Je suis rassuré. Elle semble avoir une idée assez précise. C'est cool. Fiesta.
Le test est prévu 2 semaines plus tard.

2 semaines d'angoisse. De fatigue et de maladie ( sinon ce ne serait pas fun ). Et puis cette impression courante de: au choix, danger, décalage, incompréhension, truc qui cloche.
Je mets ça sur mon humeur. J'ai le cerveau en carafe. Il mouline au niveau inconscient sans que j'avance. Mauvaise période mais il faut faire avec.
Le test arrive. Je stresse. Beaucoup. J'explique que je ne suis pas bien, et j'essaye de faire passer des idées ( et là c'est la sensation qui il ne faut pas, cette sensation de devoir expliquer sans cesse quand la personne ne comprend pas). Bon je joue le jeu. Littéralement. Sourire, dire que je suis stressé. Expliqué que je risque de partir dans tous les sens et qu'il va falloir me remettre en place.
Je lui explique que quand je mouline trop j'ai tout qui devient blanc. ( Dans le résultat, je verrais qu'elle n'a rien compris et crois que c'est de l'angoisse alors que c'est l'ensemble des possibles qui s'imposent).
Je lui explique aussi qu'il faut bien expliquer ce qu'elle attend de moi sinon je vais faire à côté ( pas vraiment à côté, c'est juste que pour être exhaustif, il faut bien tout traiter donc c'est vaste).
Elle sourit. Elle est gentille. Je lui dis aussi que si mes émotions me perturbent, il suffira qu'elle me raconte une blague et ça devrait être bon. En fin de compte, c'est moi qui ai passé la séance à la faire rire.

Le test est là. ( il semblerait qu'il ne faille pas parler des épreuves, je le ferais que succinctement)
Les cubes, je trouve ça simple. Je fais tout sans fautes. Faut-il être rapide, je ne sais pas. Je le fais sans accrocs, de façon très fluide, sans me tromper. Je trouve même des relations aux motifs. Je discute.
Les formes. Pareil. Sauf que je commence à partir dans mes idées. Je saute sur deux car elle me speede. Bon c'est pas grave.
Voilà ça fait 10 min que le test est commencé et je sais que je commence à lever le pied. La frustration. Je m'énerve contre moi à l'intérieur. Je souris. Je fais comme. Il faut savoir que j'utilise les formes dans mon boulot. Se tromper sur ça me fait un peu sourire. Je vois des formes en 2d et j'oublie la consigne. Je m'amuse à prendre toutes les formes et à les assembler. J'invente des histoires. Ce n'est pas ce qu'il faut faire. Elle me demande les réponses. Franchement, je ne sais pas comment ils font pour faire ça. c'est inintéressant. C'est beaucoup plus fun ce que je fais. Je ne peux pas lui dire. Je fais comme.
Je sens que je suis en train de foirer le test.

Les tests s'enchainent. Super. J'ai plus envie. Je joue la comédie. Réfléchir et partir ailleurs c'est pas forcement compatible. Je me trompe. Pour les opérations mathématiques ( super simple). Je vais vite et puis vlam, mon esprit dérape. J'écoute plus du tout. Je n'écoute pas les chiffres de l'énoncé, mais l'histoire. J'arrive à répondre de façon inconsciente à deux questions sans avoir entendu ce qu'elle disait.... ( Sans commentaire). Je lui demande d'arrêter un peu le temps que je vide mon esprit ( mémoire tampon pleine). 2 pauses. Dans le compte rendu elle montrera qu'elle n'a pas compris pourquoi je demandais ça. Son interprétation est fausse, car elle associe ça à de l'angoisse (.... comment dire?  :/).

Les tests verbaux et de culture etc.. je tire à vue. Je trouve ça super simple mais je ne sais pas si ça va. Et comme souvent dans des cas comme ça, je m'adapte à la personne. Je dis ce qu'elle veut entendre ( ou du moins, ce que je pense qu'elle veut). Mais comme elle ne donne pas d'indice pour réduire le champ des possibles au niveau des réponses, j'ai l'impression que je me loupe. Je lui dis qu'on pourrait écrire un thèse sur chaque question. Je réponds des choses tantôt bateaux tantôt normale pour moi. Je la vois alternée les 2 et les 1. Intérieurement je suis dégouté, je connais tout ce dont elle me parle. Je pars dans des théories. Et j'omets 90% des choses qu'elle attendait car de mon point de vue ça coule de source. Je ne vais quand même pas dire un truc que tout le monde connait, c'est trop simple. Non ?
Mention spéciale à une question ou je n'ai pas donné la réponse mais que j'ai traité pendant 1 ans plus jeune... Très généreuse elle me dira qu'elle avait compris que je savais et qu'elle l'avait noté en fonction. (Et tout le reste tu as compris que je savais.... ?)

Ah et les tests "d'écriture / symboles..." Comme c'est une habitude ce jour là, je me loupe d'une façon tellement belle et consciente que c'est un suicide monétaire que j'organise. Elle m'explique le topo. Déjà je sais que ça ne marchera pas. Je suis passé en mode je fais ce que je veux et tu te débrouilles.
D'un point de vue personnel, je sais que je bloque mon bras quand je dois me concentrer. Ecrire / recopier de longs textes va paralyser mon bras au bout de la 10e ligne. Je bloque totalement. Problème récurrent durant ma scolarité. Par contre je peux dessiner ou écrire pendant des heures si je suis en mode "libre".
Je me connais. Je sais comment je vais réagir durant le test ( ainsi que l'intrus). Je pars direct du principe que je ferai zéro faute mais que je prendrai mon temps. Je fais le test tranquille. Je prends même la peine de faire une double vérification et correspondance ( no comment). Le temps s'achève. Je lui dis déjà? Oui il fallait allez vite c'était la consigne. Je lui explique que je n'ai pas respecté sciemment à cause de mon blocage.

Bon le test est fini. Je lui dis que j'ai l'impression de m'être loupé ( j'essaye de lui faire comprendre, je ne vais pas la prendre par la main quand même), je lui explique plein de choses. Je me dis elle a compris.
Elle me fait quelques commentaires sur les hp. Bref tout semble bien de son côté. Pas du mien.

Rendez-vous la semaine d'après ( aujourd'hui).

Ce qui va suivre est un drame. À la fois personnel et je pense d'une certaine manière professionnel.

Comme vous vous en doutez le résultat est catastrophique. En fait il est étrange que je sois capable d'avoir fait des études. C'est mon ressenti pas son verdict je précise.

Par ou commencer.
Elle m'explique les résultats. Son analyse. On discute. Je joue un rôle. Celui du gars souriant et compréhensif. Évidement je passe par les états du dégout envers moi même, de la tristesse, de la honte, de la colère. Et surtout l'abattement. Elle n'a quasiment rien compris à ce que je lui disais. Son analyse est totalement erronée sur certains points. On discute et souvent elle me dit que " oui mais vous, vous pensez comme ça, pas les gens en général". Elle me le dit souvent ( vraiment très souvent). Du coup si je pense autrement ça veut dire quelque chose. Je me suis pas trompé en voulant passer le test.
Et pourtant.
La compréhension verbale est au-dessus de la moyenne (122). Pas hp? non. En fait elle a rien compris aux réponses que je lui ai donné au test. Elle m'a même reproché d'avoir ajouté des jugements de valeur à certaines définitions. Je lui explique mon point de vue. Une définition est variable, suivant les points de vue, les dictionnaires, l'époque. Je lui parle de l'académie française. Je ne vois pas de problèmes à ajouter des jugements de valeur. Elle voulait une définition, j'ai fait comme une encyclopédie ( texte, images, sons, citations, analyses) et non comme un dico.
Du coup loupage ..................
Raisonnement perceptif. Tout juste moyen ( 110). Ce qui est marrant, car d'expérience ça correspond pas à la réalité. Rapport à mon boulot. Là je me suis vraiment planté. Elle me reproche de verbaliser, de raconter ce que je vois. Même d'être resté en enfance... ( je vois une maison, un moulin. La tête travaillait à plein de choses mais pas à ce qu'il fallait) Je trouve affligeant ce résumé. Il ne correspond pas du tout. J'ai envie de lui dire. Mais elle ne comprend pas.

La mémoire de travail (97) et la vitesse de traitement (94) sont assez éloquentes. La vitesse de traitement est fausse dans tous les cas ( consignes non respectées, mais aucune faute). Seule la mémoire de travail est assez proche de ce que j'imaginais. J'ai toujours eu des problèmes de mémoire ( visages, dates, noms). Pour la partie math, je ne sais pas. J'ai jamais eu de problèmes. Mais comme là aussi je sais que je suis parti en vrille pour le test je ne peux pas faire de pronostic. Seules les divisions m'ont toujours bloqué. Comme si le cerveau se dissolvait dans l'infini.

En conclusion:
Déjà si on part du principe que son analyse est correcte et surtout que le test l'est; je suis assez hétérogène. Donc pas forcement de lecture globale possible. Mais un cas par cas. Elle me dit que j'ai mis des blocages émotionnels pour me protéger et que ça baisse les notes. C'est pourquoi par exemple je bute sur les divisions. Et que d'une certaine façon c'est très bien. En même temps j'étais venu la voir parce que j'avais une carapace et des barrières émotionnelles. Rien de trop nouveau. Elle me dit que je suis du genre fusionnel. Oui. En effet. Mais ça aussi, je lui ai expliqué mon empathie. Mon qi "Total" serait de 109. Je lui demande alors d'où viendrait ( lister tout ce qui fait un zèbre + le pourquoi de ma venue + mes facilités dans la vie + etc...) Et là, tout droit sorti du chapeau, " ça peut venir du traumatisme crânien que vous avez eu petit" Elle sourit. Elle est contente d'elle. ........ W.... T.. F... ?????

Tout ça pour ça.

Ca!

Finalement, je suis triste. J'en ai parlé à mes proches. Ils ne comprennent pas non plus car d'un point de vue du vécu, du travail, le test ne correspond pas.
Retour à la case départ?
Non.
Même dans un cas comme le mien ( que je sois hp, normal ou mal diagnostiqué), le plus important finalement c'est de voir que les réponses ne tombent pas du ciel.

Je sais au moins que je ne sais rien. Mais ça je le savais déjà.

ps: Bon là j'ai quand même vachement besoin d'amour et de soutient donc n'hésitez pas à me dire vos avis.

Cool, je fais l'économie d'un test, ça vient du traumatisme crânien que quand j'étais à la maternelle.

vertige a écrit: Elle n'a quasiment rien compris à ce que je lui disais. Son analyse est totalement erronée sur certains points.

vertige a écrit:Mon qi "Total" serait de 109. Je lui demande alors d'où viendrait ( lister tout ce qui fait un zèbre + le pourquoi de ma venue + mes facilités dans la vie + etc...) Tout ça pour ça.

J'aimerais te dire que le test est fiable. Que tous les psychologues sont compétents. J'aimerais te dire : ton QI est de 109 t'es pas surdoué, t'as été vraiment con d'y croire. J'aimerais mais je peux pas. Je ne peux assez tristement que t'inviter à continuer de t'interroger. A tout remettre en cause. La pertinence des tests. La compétences des psys. Tes propres impressions aussi. Et même celles de tes proches. Le test ne teste pas tout. Si tu es vraiment hétérogène, le test n'est pas pertinent.  Si tu as une aptitude trop élevée, le test peut la rater. Parce-qu'il ne s'y intéresse pas. Ou parce-qu'il s'y intéresse, mais que tu ne comprends pas le test.

C'est un peu ce que m'évoque ta description de l'aspect verbal du test. Un test sous calibré, trop facile, et que tu ne peux donc pas réussir. Même et surtout si, tu es particulièrement doué dans le domaine testé. Après je pense que tu peux aussi te permettre de conclure, que tes facilités ne couvrent probablement pas l'ensemble du spectre de la douance homogène.  Mais quelque soit ce qu'on raconte, la douance est rarement homogène. Le test est limité. Il n'est apte qu'a détecter certains types de facilités. Des facilités à large spectre. Qui permettent de réussir facilement le test. Ou qui permettent d'arriver en forme, et avec la rage de leur enfoncer dans le cul leur test de merde.

Je ne crois pas en cette douance uniforme, comme le seul type de don qui puisse créer un sentiment de décalage. Une sur-facilité qui rend le monde inintelligible. Je n'ai rien à te proposer. Que de faire ta propre analyse, et d'oublier ce que t'a dit la psy. De te faire confiance. De reprendre chaque subtest, et de dire toi, comment tu te situes. Par rapport à ceux qui ont eu un score élevé, par exemple.

Vertige,

Je comprends très bien ta déception et le désarroi dans lequel tu te trouves.

Tu es probablement une de ces personnes pour qui le test WAIS est mal adapté.
Je ne cherche pas à te dire que tu es bel et bien surdoué. Tu ne l'es certainement pas au sens où on l'entend. Simplement, je constate un décalage entre ce que tu renvoies, ce que tu sembles être, et le chiffre qu'on t'a collé. Ce test mesure peut-être mal ta "forme" d'intelligence ?

Garde aussi en tête que le stress, l'état d'esprit et les difficultés de concentration peuvent influer très négativement sur le test. C'est connu et reconnu.

D'après ce que tu dis, ton psy a l'air d'être un drôle d'oiseau. Je ne remets pas forcément en doute sa capacité à faire passer un test, mais répondre à quelqu'un que son décalage peut venir d'un traumatisme crânien, c'est soit très cynique (et ce n'était pas le moment de verser dans le cynisme), soit très... con.
Malgré tout n'en veut pas trop à ton psy. Je sais que la tentation de décharger une partie de ta colère et de ta frustration sur lui est grande, c'est une réaction normale. Mais prends du recul, attends que tout ça tiédisse un peu. Garde l'esprit ouvert concernant ce qu'il a pu te dire, et l'image que tu as de toi. Tu verras tout ça sous un autre angle dans quelques temps.

Tu as certainement une forme d'intelligence différente, qui ne colle ni au modèle habituel, ni à celui d'un HP. Elle reste valorisable et précieuse. Plus précieuse encore, si elle est orpheline.
Tu as l'air d'un chic type qui manque de confiance en lui. Continue ta démarche de compréhension de toi, sans te mettre de pression. Ne te gâche pas.

Et puisque tu as l'air d'être un créatif, de répondre en décalé, de raconter, d'être resté en enfance, selon ta psy (comment peut-on déballer ça à quelqu'un dans un moment pareil ? Même si à mon sens ça a quelque chose d'un compliment, tu as certainement eu assez de force pour garder une pureté et une candeur que d'autres ont jeté aux lions à la première occasion), essaye toi aux activités créatives. Ecrire, peindre. J'en sais rien. C'est peut-être déjà fait.

En tout cas, ton exemple illustre ma réticence à passer le test. Un diagnostic positif pourrait m'apporter un peu d'explications, mais un diagnostic négatif, voire bas, pourrait me détruire, alors qu'il me semble a priori absurde de résumer une personne à un chiffre.
Et pour cause : le QI n'est pas fait pour ça. Ce n'est qu'un outil de diagnostic. Mais les hypersensibles ont tendance à accorder trop d'importance à toute chose.

Prends soin de toi, une intelligence bien exploitée sera toujours supérieure à un potentiel en sommeil.

t'as deux solutions
- ou t'es pas intelligent et tu te prend le choux avec avec une norme
- ou t'es intelligent et tu sais que tu es unique

Merci pour vos messages.

Dans cette période de doutes, c'est essentiel. C'est une sensation étrange, car d'un coté je me dis que finalement je prends la tête pour rien, que c'est comme ça.
Puis de l'autre, j'ai tout mon subconscient qui me balance des sensations me disant que ce n'est pas crédible.
Le pire c'est qu'en essayant de prendre du recul, en analysant en détail le compte-rendu, puis ce qu'elle m'a dit, tout se contredit ( il y a certaines notion qui sont même l'inverse de ce que je lui ai dit....). En toute honnêteté, je ne pense pas être un thqi ou autre mais d'un autre côté, je sais que je ne suis pas dans la norme. Tout le monde dit de moi que je vois le monde différemment.
La semaine dernière, une amie me racontait ce qu'elle avait dit à sa sœur: " tu sais "Vertige", c'est normal pour lui, il réagit comme ça, il est à part"Des exemples comme ça c'est une fois par semaine au moins. Du coup soit je suis dans la norme et je fais comme tout le monde, soit il y a autre chose.
J'ai essayé d'en parler à la psy. Mais c'est comme parler une langue étrangère. Malheureusement, ce n'est pas à moi de lui apprendre son boulot. ( Et puis je commence à saturer de le faire pour tout le monde).

En fait, au delà des questions de qi, je voulais des réponses sur mon fonctionnement. Avoir des indices que je puisse utiliser pour défricher mon chemin.
J'ai eu deux indices. Il semblerait que j'ai une conscience transparente. C'est-à-dire que mon conscient est directement lié au subconscient et que j'ai conscience de celui-ci. Donc je peux visualiser mes processus sous-jacents. Sauf que d'après ce que je sais, le SC mouline tout le temps et parasite donc mon conscient.
Il faut savoir qu'elle m'a parlé de ça la séance avant le test. Mais je ne suis pas sûr qu'elle l'a pris en compte pour le test.

Ensuite, elle m'a parlé ( lors de la dernière séance) de Lacan avec son idée comme quoi "l'inconscient est structuré comme un langage". C'est intéressant. C'est une idée transparente pour moi. Elle s'impose d'elle-même tout en étant différente de ce que je ressens. Mais ce qui me chagrine c'est qu'il semblerait qu'elle ait oublié de faire la synthèse de tous ces éléments.

J'ai longuement insisté durant la séance de test que je risquais de voir blanc. Que mon esprit décrochait souvent comme s'il était sur saturer d'infos. Le meilleur exemple serait de visualiser le bourrage d'une imprimante. Mais elle n'a pas compris / pris en compte cette info en tant que telle. Elle a mis ça sur le compte des émotions. Mais cela semble logique si mon subconscient envoie trop de trucs. D'ou mon décrochage durant les tests.

Mon sentiment sur tout ça est mitigé.Par contre les vraies questions que je me pose sont restées sans réponses.
Pourquoi ai-je du mal sur des petits problèmes alors que je trouve par exemple la physique quantique simple ( ceci est un exemple parmi d'autres. Ex il y a 10 ans j'ai décrit ma façon de percevoir les choses à un ami et il y a 1 semaine je me suis rendu compte que je parlais de champs scalaires...)?
Pourquoi puis je simuler mes 5 sens et ressentir quelque chose qui n'existe pas. 2 exemples : Je peux imaginer un oursin et le prendre avec les mains et sentir la piqure des épines. La douleur / sensation sera proportionnelle à ce que je simule comme pression avec mes doigts. Autre exemple: Si je ferme les yeux et que j'imagine une lampe torche qui m'éblouit rapidement, je vais avoir mal aux yeux. Mais vraiment mal pendant quelques minutes ( comme si j'avais vraiment reçu la lumière). Je peux simuler aussi dans ma tête n'importe quel processus physique ( écoulement d'eau, d'objets, explosion) et modifier les paramètres de l'environnement à la volée ou le cours du temps. Prenons l'exemple d'une bille qui tombe. Je peux mettre des obstacles pour qu'elle rebondisse, changer la friction des objets. Et si ça ne me convient pas je fais retour arrière et je relance le process. D'ailleurs je fais ça aussi quand je dors. J'ai conscience de mes rêves et je les modifie à la volée. Je remonte le temps, modifie les événements.

C'est peut-être en rapport avec la conscience transparente. Je ne sais pas.
En fait tout est trop simple en général.

Alors pourquoi ce résultat? Peut-être, comme vous le dites, le test n'est pas adapté à ma façon de voir les choses et d'appréhender le monde.
Je sais que j'ai des faiblesses. Je bloque des fois sur des trucs tout bêtes. J'ai l'impression que je n'acquiers pas l'information comme il faut et qu'elle est mal traitée par la suite.
Souvent, j'ai l'impression de devoir retourné un problème comme dans un miroir. Comme si je devinais la réponse et que c'était ça la question. Et qu'il faut que je redécouvre la question. Bizarre je sais mais ce n'est pas facile à expliquer.
Du coup ma psy n'était peut-être pas "disponible" pour comprendre tout ça. Je ne lui en veux pas mais je suis déçu.

Je pars du principe qu'en communicant on peut avancer. Peut-être que mon expérience va servir à quelqu'un d'autre aussi. Ça se serait bien.

Je me remarque que je n'ai pas forcement répondu à chacun mais que j'ai fait un gros pavé... Mais je suis sincèrement heureux de vos messages. Je partage vos points de vues. Nous sommes tous différents et c'est très difficile pour ces tests de pouvoir rendre compte de l'individualité.

ps: Je crois que le coup du traumatisme crânien va rester.

vertige a écrit:Merci pour vos messages.

Tu es un cas original en tout cas

Par curiosité, quel score tu obtiens au pré-test mensa ? Ce n'est pas chronométré, tu peux mettre 10 jours si tu as envie.
http://mensa.fr/consultor/mensapretest

Original oui
Je viens de tester le test. Il disent de le faire en 30 min.
J'ai eu 36 sur 40 en ne répondant pas à 2 questions pour rester dans les temps .
C'est marrant comme truc

vertige a écrit:Original oui
Je viens de tester le test. Il disent de le faire en 30 min.
J'ai eu 36 sur 40 en ne répondant pas à 2 questions pour rester dans les temps .
C'est marrant comme truc

La 12 admet deux réponses possibles. Cela dit on peut essayer les deux, le test est assez permissif là dessus (je viens de le refaire pour vérifier). Auxquelles deux tu n'as pas répondu ? Il se passe quoi si tu y réponds ? Sur lesquelles tu n'es pas sûr ? Enfin de toute façon même avec 36/40, tu n'es pas cohérent avec ton QI de 109.

C'est quoi un champ scalaire au fait ?

J'ai pas fait la 22 et 28. Je sens que j'ai la solution sur "le bout de langue" mais je la sors pas.  Elle sortira d'elle même comme ça un jours sans que je fasse attention
Edit:
Un champs scalaire est un ensemble solution pour une fonction. Ex la carte météo de la pression atmosphérique. D'un point de vue quantique, les particules sont modifié par la présence de ces champs ( champs, qui pour chaque point de l'espace possèdent une valeur, et c'est cette valeur qui modifie la particule)
Pour ma part, je vais plus loin en considérant un ensemble de fonction pour chaque point de l'espace. Je simplifie à outrance, mais grosso modo, c'est pour par ex , pour chaque point d'un tissu, une fonction associé avec ses paramètres et variables. Ex la tension du point ( du textile) en fonction du temps modulo la résistance etc... Généralement tu peux avoir une infinité de réponse. Tu peux utiliser des ensembles pour restreindre, pour organiser tout ça.
C'est un peu confus mais c'est pas forcement très simple à expliquer ( surtout en 2 lignes ), j'espère surtout que j'ai pas fait de contre sens en simplifiant.

vertige a écrit:J'ai eu 36 sur 40 en ne répondant pas à 2 questions pour rester dans les temps .

Il me semble que quand je l'ai fait avant de passer le test de QI, j'avais fait 35 ou 36 / 40. Donc à peu près le même score que toi. J'ai un papier qui prétends que j'ai un QI >130 (avec peu de doutes possibles, d'après la psychologue).

La quand j'ai refais le test mensa, j'ai eu 39/40, puis après avoir 'corrigé' la 12, 40/40. Mais je me suis bien acharné dessus à un moment. J'avais juste envie de trouver toutes les réponses. Le score de 35/40 reflète mieux ma performance brute. Et même là j'avais déjà fait des trucs dans le même genre. Par contre j'ai jamais fait attention au temps que je mettais. J'avais même pas fait attention qu'il y avait un temps limité 45 secondes par question en moyenne donc.

vertige a écrit:J'ai eu 36 sur 40 en ne répondant pas à 2 questions pour rester dans les temps .

Je l'avais fait aussi il y quelque temps : 35/40 en 36 min et mon papier wais 4 dit 126 pour le total (hétérogène)... :p

Vous savez que d'un certains coté , ça me désespère ce que vous dites.
Je suis pas prêt de m’arrêter de me poser des questions

vertige a écrit:Vous savez que d'un certains coté , ça me désespère ce que vous dites.
Je suis pas prêt de m’arrêter de me poser des questions

Est ce que ce sont de bonnes questions ?

Tu sais Vertige, c'est pareil pour moi pour les questions...
En tout cas là je m'en pose une : qu'est ce que cela donnerait si je passais le test mensa et que je le réussissais malgré un WAIS en dessous de 130 ?
Et idem pour toi...
Ça me ferait un peu marrer mais en même temps qu'est ce que ça voudrait dire ?
Tout ça pour dire que le test c'est une base (quand on en a tous les éléments ) mais il faut aussi creuser autour mais aussi sûrement... ailleurs.... MAIS OU ?

Il en est un peu de même finalement pour les gens pour lesquels le test est "positif"... d'accord il y a l'euphorie et la satisfaction d'être au dessus de la fameuse barre des 130, mais d'après ce que j'ai pu lire par-ci- par-là, l'effet kiss cool prend fin assez rapidement et les questions reviennent aussi... donc bon au final c'est une avancée, un pas mais pas une fin en soi...
La quête de soi même semble être un long chemin... d'autant plus quand on ne sait pas s'il en reste encore beaucoup à parcourir ni même si on arrive finalement au bout...

J'ai obtenu 39/40 au test préliminaire et une évaluation de 135 au test norvégien (le visuo-spatial n'est pas mon fort et j'ai fait le test à la va vite).

Du coup j'ai passé le test MENSA, et je l'ai trouvé super facile. Je suis admis, en étant dans le percentile 1% (69/75). Et encore j'ai foiré le visuo spatial (20/25). Ces résultats m'ont motivé pour passer la WAIS. RDV pris pour le mois de novembre. Je vais voir ce que cela donne.

Je trouve que le diagnostique de ta psy est un peu bancal. Elle t'a donné un QI total alors que tes résultats ont l'air plutôt hétérogènes. Ensuite il me semble que l'analyse qualitative est plus importante que le QI. Parce que tu aurais 126 tu n'es pas haut potentiel et une personne avec un QI de 130 le serait, alors que vous aurez peut être un fonctionnement assez proche. En plus de la variabilité de la mesure, se référer uniquement à la limite assez théorique de 130 est très réducteur et certainement assez faux d'un point de vue humain.

Enfin que je sois diagnostiqué ou pas HPI, j'espère bien que je n'arrêterai de me poser des questions. Mais au moins j'aurai une réponse à celle-ci.

Je continue les recherches sur tout ça et j'essaye de visualiser mes blocages.

Vous savez c'est super intéressant vos points de vue, car on rentre dans la problématique de la validité de Wais 4 ( D'ailleurs tout le monde n'est pas d'accord avec cette nouvelle version).
Réussir Mansa et louper le wais montrerai une certaine ambiguïté.

D'ailleurs en reprenant le test mansa ,j'ai trouvé ( au premier coup d'œil en plus, je me suis même traité d'idiot pour le coup pfff) les réponses qui manquaient et une erreur que j'avais faites.
Il en reste 1, mais j'ai la flemme de chercher. Du coup, ça fait 39/40.

Mais ce qui est intéressant, je trouve, c'est que les réponses étaient simples, mais que j'avais cherché trop loin. J'avais fait super compliqué.

En fin de compte, je crois que pour le Wais c'est pareil. Je sais par exemple que je suis sur d'avoir fait que 2 erreurs au test de compréhension verbale ( une personne que je ne connaissais pas, et la psy pas trop. Et sur un mot particulier que j'ai banni. Je le connaissais mais j'ai eu un blocage émotionnel empli de dégout.) Et pourtant mon résultat n'est pas là. Je parle souvent par métaphore, par associations, par ressentit donc ça remplie pas les conditions du test.
D'ailleurs à certains moments j'avais même des idées pour modifier le test. Je trouvais des liens et analyse sur les épreuves. Etc...
C'est pareil finalement pour l'IRP ( raisonnement perceptif). Je me suis planté sur les matrices alors que celles de mansa je les ai juste.

Je crois en fait que le plus important est de trouver un super bon praticien et hp serait un plus. Ne pas avoir besoin de traduire les pensées est non négligeable.

N'hésitez pas à poser des questions et surtout si vous ressentez ( je dis bien "ressentez") que quelque chose cloche, voyez quelqu'un d'autre.

L'autre problème, c'est que je comptais sur ce test pour avoir une "preuve", un poids pour certains amis et membre de la famille qui sont surement hp ( et qui ont énormément de problème existentiel) mais qui manque de conviction pour regarder dans cette direction.
Du coup qui suis-je pour leur dire ce que je pense ?

J'espère que de votre côté en tout cas, vous aurez certaines réponses ( + plein de questions )

stauk a écrit:

vertige a écrit:Merci pour vos messages.

Tu es un cas original en tout cas

Par curiosité, quel score tu obtiens au pré-test mensa ? Ce n'est pas chronométré, tu peux mettre 10 jours si tu as envie.
http://mensa.fr/consultor/mensapretest

Vous pouvez aussi essayer ceux-là:

http://www.mensa.fr/_admission_test.html

http://www.mensa.fr/documents/pretests_v4.pdf

Hehe je viens de tester.
Je trouve que c'est plus tendu que les pré-tests. Mais c'est agréable de tomber sur des questions de logique présentées différemment.

Petit score de 34. 1 erreur de base ( Mauvais choix de coché mais j'avais la bonne logique et solution. ) 1 que j'ai changée au dernier moment alors qu'elle était juste ( mais pourquoi monde cruel) Par contre la 22 je l'ai eu faux mais je suis pas d'accord avec eux. Il y a deux choix possibles justifiables. Tout dépend l'ordre dans lequel on le fait ( et rien ne le détermine).
Par contre il y a en une je l'aurais jamais trouvé ( ou beaucoup plus tard en tout cas)Donc c'est plutôt bien en fait.
Je suis content ( ça change un peu ces jours ci )

Merci pour les liens !!

Je lis vos messages en diagonales, en particulier les tiens Vertige qui me parlent assez, désolé de m'incruster mais là... Je suis dans le fou le plus totale.
J'ai passé un Wais III en début de semaine avec une neuro psy. Manifestement habituée à recevoir des enfants, j'étais entourée de jouets. Je me dis '' ne t'amuses pas à la cerner, à te méfier, à te renfermer, fais en sorte que ca se passe bien. '' Je fais donc abstraction du fait qu'elle n'a pas l'air a l'aise en face de moi, qu'elle se braque, qu'elle dirige l'entretien en fonction de ses compétences, qu'elle se concentre sur certains détails que je lui raconte et pas d'autres. Du coup malgré mes efforts je finis par oublier volontairement de lui dire des choses puisque je sais d'avance qu'elle n'en prendra pas compte.
Rien à faire, une partie des tests m'ennuie. -Que manque t'il sur ce peigne ?
-Chez pas une coccinelle qui se promène dessus hahaha
-Non non restez rationnelle
-Ok bon ben il manque un bout de peigne...
( c'est tellement chiant me dis-je en moi même )
et quand ca ne me fais pas chier, je me disperse, me déconcentre en écoutant les voitures passer et finit par me sentir angoissé; Verdict, je fais de la dyspraxie. Mais elle n'en ai pas sure et puis tout est trop hétérogène alors ya pas grand chose à dire, et puis puisque je suis une adulte qui a réussit à compenser tout ça et à '' vivre avec '' ca risque d'être très difficile de changer quoique ce soit;
Dans le compte rendu elle se concentrera sur la dyspraxie et absolument pas sur la vingtaine d'autres choses que je lui ai dite; Lors de l'entretien j'ai même abandonné l'idée qu'il y est autre chose que de la dyspraxie en finissant par répondre '' ah oui, c'est vrai. '' à d'autres questions qu'elle me posait par rapport à ça pour confirmer son diagnostic alors que c'était faux. A quoi bon la contredire, elle a clairement écarté tout autre possibilité ne m'a proposé aucun autre suivi en parallèle, elle a meublé et m'a laissé comme ça, avec mes résultats hétérogènes bancal. J'ai mis des mois avant de me décider à consulter.
Au fond de moi je sais qu'il y a autre chose, je ne parle pas forcément d'haut potentiel.
Mais quand je vois cette professionnelle avec des œillères qui n'essaie pas de voir plus loin, qui n'a aucune curiosité, se bloque au premier obstacle, se laisse berner parce que j’acquiesce pour lui faire plaisir.... Bref... La pilule est dure à avaler, je sais bien que tous ne sont pas comme ca mais ouais... C'est dur !!! Pas tous les jours 220euros à lâcher et pas spécialement les oyens de faire la tournée des psys.
surprise de vous lire en plus, d'autres aussi perdu que moi...

Comment avez vous pris les questions posées ?
Avez vous répondu sans chercher à comprendre ?
Par exemple elle me demande la définition des impots ??
Je la regarde et lui demande '' comment ca ?? ''
"Et bien expliquez comme la définition d'un dictionnaire. "
Je reste perplexe, quel intéret ? J'ai des tonnes de choses à dires sur les impots si elle veut mais là... pourquoi se limiter ca sert à quoi concrètement ? Peut être qu'il y a un sens qui me dépasse...

Je lui fais remarquer qu'en venant j'ai fais en sorte de respecter les limitations de vitesse etc, mais que ca me demande beaucoup d'effort de rester dans un moule et surtout c'est dans ces moments que je risque de faire des erreurs et de provoquer un accident car je m'ennuie ou je me mets à rever me poser milles questions, alors que si je roule très vite et bien tout à l'air de mieux se passer je retrouve ma pleine concentration.
Elle me dit aussi '' vous réfléchissez comme un tgv mais agissez comme un ter '' certes. C'est vrai. Donc, dyspraxie;

je vais être sans doute lourde pour certains... mais..un wais3 en 2014, de toute façon, c'est pas le bon psy!!
les psys spé douance et ont l'habitude ne font que le wais 4 aujourd'hui.
(et même la faut faire encore attention.; tous ne se valent pas..) alors.tout simplement, allez voir ailleurs quand vous voyez wais3!!
(bon pour ceux qui l'ont deja fait c'est dommage mais je dis ça au cas ou pour les autres...)

T'as raison de partager ton expérience Melo. C'est fait pour ça.
En ce moment je regarde des vidéos de mansa sur youtube et ce qui est bien c'est qu'on trouver des analyses très intéressantes. En particulier sur les tests et leur limite.
Et ça me permet d'évacuer cette sensation d'injustice. Peut-être trouveras-tu des réponses. OU des axes de travail.
Je me rends compte que la notion de hp peut varier de façon très importante.
Par exemple certains pensent que la limite devrait être un qi de 140. Mais quid de ceux entre 130 et 140 alors?
Certains types d'intelligence ne peuvent pas être calculés et d'autres sont carrément ignorés.

Je pense que l'un des tests les plus fiables ( et le plus subjectif) vient de nos tripes et de notre sensation de connexions avec les hp testés. Par exemple; Je Sais que si je parle de certaines choses ( décalage, facilité, gens qui vont aux ralentis...) seuls ceux qui sont hp pourront le comprendre à demi-mot ou d'instinct. C'est cette connexion, cette sensation d'acceptation, de non limite, de fusion au niveau des pensées qui est super important.
On sait que les hp ont tendance à rester entre eux. Si tu fais partie du groupe ( sans artifice évidement) c'est que ils ont reconnu quelqu'un comme eux. ( on ne va pas rentrer dans les débats des problèmes hp et co... sinon on ne va pas s'en sortir )

Aprés pour répondre à tes questions :

Comment avez vous pris les questions posées ?
Avez vous répondu sans chercher à comprendre ?

Les questions étaient trop simples. Un enfant de 6 ans pourrait y répondre. J'avais trop de choses à dire. Je ne savais pas ce qu'elle attendait ( je cherche toujours plus compliqué)
J'ai trop cherché à comprendre. Je disais trop ou pas assez de choses.

Par contre pour rebondir sur ce que dit meï, si elle a pas utilisé le wais 4, laisse tombé direct ( niveau compétence ça craint).

Mais par dessus tout:

vertige a écrit:Petit score de 34.

33 pour moi...
C'est marrant à faire ces trucs... mais bon assez réducteur.

Bon, j'en sais enfin un peu plus sur mon test... revu la psy hier et on a tout repris, j'ai pris des notes, je me suis donc fait moi même mon compte rendu bis qui vient compléter le premier... et ça éclaire un peu plus mes lanternes... dommage quand même qu'on ait besoin d'insister pour en savoir plus. Et puis d'après elle, il y a beaucoup de psy qui ne font pas de compte rendus mais qui ne donnent que le fourchette!!!! Quel intérêt alors ? Franchement si j'avais quelque chose à conseiller c'est de demander le contenu du compte rendu lors de la prise de rdv avec la psy pour passer le test... après tout dépend de ce vous en attendez.
Bref

Mon interrogation est de savoir la différence entre le QIT et IAG... car pour moi les deux ont été calculés et ils n'ont pas le même score (126 pour le premier et 128 pour le second...), sachant que pour moi il y a une homogénéité entre l'indice verbal et les autres qui sont environ une quinzaine de points plus bas...

Bon, voilà une bonne chose de faite ! Moi qui m'interroge depuis le mois de juin...

J'ai trouvé le test plutôt sympa dans l'ensemble. L'épreuve qui a été la plus difficile est clairement celle de la mémorisation des chiffres pour moi. Je crois que je dois être dans la moyenne haute vu ce que j'ai vu sur sa feuille, mais rien de bien extraordinaire. Par contre j'ai plafonné aux cubes, petits problèmes mathématiques et similitudes d'après ses dires, ça me fait plaisir
A la fin du test, l'épreuve des puzzles visuels m'a un peu décontenancé... J'avais tellement peur de dire une mauvaise réponse que j'ai dû être hors-temps sur 1 ou 2 questions tout en ayant la bonne réponse...
Enfin ! Au final je suis arrivé au bout de beaucoup d'épreuves en réussissant à donner la bonne réponse finale ; en n'ayant pas forcément toutes les bonnes réponses précédentes. Mais est-ce que ça compte..?

Maintenant je n'ai plus qu'à prendre mon mal en patience et attendre mardi prochain !

Raaaah ! C'est trop dur d'attendre ! D'autres personnes dans mon cas ? Des techniques pour oublier la date fatidique ?

Bien, me voilà testé et approuvé. En plus d'être diagnostiqué zèbre, il s'avèrerait que je sois (T?)zèbre. En tout cas le QIT pourrait être qualifié de THQI. Il ne me reste plus qu'à creuser un peu de ce côté-là, j'ai cru comprendre que quelques personnes ici pensaient qu'il pouvait y avoir des différences dans la différence...

Bon courage aux prochains surtout ! L'attente est souvent longue, mais ça vaut le coup !

Je viens de passer les tests, dans l'ensemble j'ai trouvé ça chiant.
J'ai adoré jouer avec les cubes et la partie formes et couleurs.
Les chiffres, j'ai perdu le fil vers la 6 ou 7e série à chaque fois puis ça repartait dans le bon.
Les définitions c'était super dur.
Une semaine d'attente avant le verdict. Je sais pas quoi penser, j'ai peur de pas être zèbre en fait -_-
Enfin, c'est fait je verrai bien.

Bonsoir (ou Bonjour, en fonction de l'heure de lecture)

Diagnostiqué depuis aujourd'hui ^^ , je suis donc haut potentiel, mais avec un total de 126 (j'ai deux unités au dessus de 130) mais le tout très hétérogène avec un minima à 96 dans le visuel (la psy m'a expliqué que ma manie de tout vérifier 15 fois peut l'expliquer).

j'ai peur de pas être zèbre en fait

J'avais aussi l'impression d'avoir tout foiré mais apparemment non , j'ai foiré qu'une partie ^^. Quand au test, il est, je pense, fait de manière à rencontrer les limites, et donc de nous pousser à l'échec (d'une certaine manière).

Et bien maintenant, hormis avoir mis en lumière certains fait de ma petite vie, je trouve que ça me fait une belle jambe au bout du bras, j'en fait quoi, maintenant, de ce "titre", des idées ?

Il paraît que c'est comme un titre restaurant : dedans il y a à boire et à manger.
Pour répondre véritablement, attends de voir si dans les mois qui viennent tout cela a décanté...laisse le temps au temps.

Bonjour
J'ai passé le test il y a exactement une semaine, et j'ai eu un retour rapide sur les résultats le jour-même. On doti se revoir lorsque la psy sera rentrée de voyage.
Pour une fois, je ne parlerai pas de mon fils et mes soucis vis-à-vis de lui, mais juste dire qu'il a été testé l'an dernier à 145 (il a 12 ans).
C'est l'acceptation de sa précocité potentielle en octobre 2013, puis la confirmation de cette précocité en mai 2014, et la lecture, sur conseils d'une de ses profs, du livre "trop intelligents pour être heureux" de JSF qui m'ont totalement déstabilisée et poussée à passer le test moi-même..
Le résultats me laisse encore dans l'expectative. Il parait que je suis simplement en train de passer par des phases tout à fait classiques avant d'accepter.
J'ai en effet le sentiment que ce n'était pas très complexe surtout les épreuves concernant le langage, mon point fort depuis toujours.
Et le sentiment d'avoir eu également beaucoup de chance.
Là, ce matin, j'en suis également à me dire qu'elle a dû sûrement être gentille sur tout ce qui n'est pas objectivement corrigeable parce que peut-être s'est-elle dit que ça calmerait certaines angoisses...

Je ne sais pas si cette dernière proposition est réaliste ou totalement stupide..

Le résultat en lui-même est non-significatif, mais l'anamnèse + le test indique que je suis HP.
En détail :
- Compréhension verbale = 147 (avec deux erreurs en culture G stupides que j'ai corrigées moi-même après, mais trop tard )
- Raisonnement perceptif = 112 (avec là encore des erreurs que j'ai corrigé juste après les avoir énoncées et un brouillage sur les problèmes ou plutôt un brouillard en fait !)
- Mémoire de travail et vitesse = 123 pour chacun
Ce qui donne 134 en échelle totale et 135 pour l'IAG
mais l'écart est trop large entre 112 et 147.
De plus plusieurs traumatismes à un oeil, quelques soucis occulo-moteurs et une image un peu décalée expliquent, selon la psy, une maîtrise moins bonne dans le raisonnement perceptif.
Personnellement, j'ai toujours considéré que j'étais assez nulle en logique et raisonnement.

Du point de vue strict des notes, grosse surprise.
Autant l'oral, je pensais être au-dessus de la moyenne, car c'est un de mes talents. Mais 147 me semble abusé.
Par contre pour le raisonnement, même si elle semble dire qu'avec moins de stress et sans ces soucis aux yeux je serais sur un meilleur score, personnellement, je suis agréablement surprise. Je pensais réellement être bien en-dessous de la moyenne sur ce plan-là.

Au niveau du positionnement HP par la psy, bien que le score totale soit non-significatif, c'est encore une explosion dans ma petite tête.
Depuis mercredi je pleure encore plus facilement qu'avant.
Petit miracle, ce matin, la personne avec "je suis" (relation tellement atypique pour moi que je ne sais pas vraiment si nous sommes "ensemble" ), m'appelle, on parle beaucoup, de tout, de rien, de lui, puis il me parle de moi... Il est courant pour mon fils et pour résultat perso. Et ce matin, spontanément, il me dit qu'il serait bien que j'accepte d'être quelqu'un de bien, d'intelligent, que je suis une bonne maman, et que je n'ai à culpabiliser de rien, même si j'ai tardé à tester mon fils à cause de mes propres angoisses...
Pffffffouuuuu, c'est incroyable car c'est vraiment le type de discours que j'ai besoin d'entendre..

Mais je suis tout même en plein chambardement.
J'ai été diagnostiquée bipolaire et borderline après le décès de mon père.. Je ne cherche nullement à trouver une cause unique aux difficultés, chances et handicaps que nous connaissons mon grand et moi.. Mais dans mon cas, j'aimerai savoir si je suis les 3, deux, une, si moins des 3 : lesquels ???
Car entre avoir un diagnostique de pathologies, donc disant que j'ai "un problème" et celui d'être HP, la lecture de mon histoire est bien évidemment très différente.
Et du coup, celle demain également.

Je suis en train de repenser ma vie perso et pro..
Ce test tombe au bon moment je pense, j'en suis sûre.
Par contre, je ne sais pas encore comment le digérer et l'intégrer à ma vie passées, présente et à venir..

Gros sentiment d'imposture, très fort.
Que j'ai toujours eu d'ailleurs..

J'ai eu le courage de lire ce fil jusqu'à la page 13, mais ensuite j'ai zappé jusqu'à lire les 3 plus récentes.

J'ai relevé ces 2 passages dont je remercie au passage les auteurs, car il me font énormément réfléchir..

par Aethos le Mer 06 Nov 2013, 14:35
Car heureusement que je fut doté de cela, car il est vrai encore aujourd'hui qu'une seule chose me demeure: cela m'a permis de ne pas faire aux autres ce que j'ai haï qu'ils me fassent alors même si je les comprenais parfaitement, cela m'a permis aussi de considérer qu'il fallait faire aux autres ce que je souhaitais qu'ils me fassent, que cela m’a permis d'épargner bien de ces âmes fragiles et vacillantes... simplement par cela... c'est la seule gratitude que je ressent pour ce truc... dont on ne sait ni s'il est pathologique, ni s'il est strictement biologique; ni si finalement dans ma vie je vais pouvoir activer ce "soit disant formidable potentiel" histoire de servir un peu à quelque chose hein... parce que moi l'inutilité... cela ne m'intéresse pas trop!

Encore aujourd'hui, j'ai énormément à faire en sorte que les autres ne m'agressent pas en permanence, ne me critiquent pas ouvertement...
Car moi aussi j'ai parfois des critiques à leur formuler, des incompréhensions à relever, mais je ne pourrais jamais, je n'ai jamais pu, les formuler en public, ni même en privé avec autant de violence ou d'agressivité.
Car en effet, je sais ce qu'est cette douleur.
Alors oui, je remercie au moins cette sensibilité envahissante de me permettre d'épargner aux autres ce qu'ils ne m'épargnent pas toujours. Et depuis j'ai tout de même appris à formuler mes remarques, mais toujours sans agressivité et surtout en tentant d'être le moins possible dans le jugement, juste dans le ressenti perso.


par une (gaufre) le Dim 10 Nov 2013, 16:09
Sozd, est-ce que t'"insulter" ainsi pourrait être une manière de non pas coller au sens propre mais te donner l'image de coller à ce qu'on dit de toi et le dire toi-même afin de parvenir à avoir un certain contrôle sur ce qu'on te fais subir?... C'était quel D.V.D.?
puis, oui... pour moi, il est aussi très intéressant pour la personne et pour celles qui lisent de venir témoigner des années après
pour l'environnement néfaste, j'ai toujours eu l'impression qu'on voulait faire de moi quelque chose en particulier et pas laisser s'épanouir ce que je suis/veux être, comme si ce que je pense et suis était inintéressant, qu'il y avait besoin d'ajouter quelque chose...
J'ai ce souci de m'insulter copieusement à chaque mini faux-pas ou à chaque déception...
Je ne sais pas à quoi ça sert franchement.. à part confirmer que les autres ont parfois raison de me le dire... Quand je dis les autres, c'est heureusement une petite minorité. Mais elle a été si violente en général.. Et elle était censée être bienveillante, en tous cas dans les codes sociaux, les gens de cette minorité étaient censés être les plus aidants pour moi.. Ils ont été violents et très toxiques..
Concernant les attentes des autres, en effet, je sais que certaines personnes de mon entourage avaient des projets me concernant et que je les ai perpétuellement déçues.
Mais en fait, même avant ça je pense qu' j'ai intégré des attentes me concernant dès avant ma naissance, et aujourd'hui, j'essaie de me défaire de certaines croyances qui me limitent désormais et me conduisent à laisser se reproduire des schémas douloureux.
Celle notamment de devoir être utile pour être aimée. Et du coup souffrir ensuite de douter de l'amour des autres... Cette colère de me dire, mais en fait moi, ma petite personne est tellement pourrie que si je n'étais pas utile à l'autre, il ne remarquerait même pas que je vis..
Et à fondre ensuite en larmes chaque fois qu'un proche me donne et/ou manifeste/exprime son amour/amitié pour moi...


Pfffffffffffffffffffff

Désolée, c'est super long et ça ne parle que de moi pour une fois. Mais j'en avais besoin, désolée.

Bon ben voilà, je suis HP ^^ je rentre dans la case "zèbre".
C'est là que le voyage commence !

Tu as donc passé le test ?

Oui, comme je l'ai mentionné un peu plus haut, j'ai passé les tests la semaine dernière.

Je n'avais pas lu
Et tu reçois/ressens les résultats comment ?

Premier ressenti : du soulagement.
Comme j'avais peur de pas être zèbre, ça me rassure et me conforte dans mon ressenti. Socialement, je rentre dans une case, donc là aussi y'a soulagement.

Pour les résultats en eux-mêmes, comment dire...
Je sais pas trop, je suis en train de digérer la nouvelle et les informations.

Ce qui m'avait le plus gênée c'était l'entretien, j'ai pu revenir sur ce qui m'avait chiffonnée à la surprise du psy : j'avais l'impression d'avoir donné des réponses embrouillées, de ne pas avoir pu exprimer clairement ce qui m'avait poussée à passer les tests. Apparemment j'ai une perception de cet entretien faussée par mon jugement sur moi-même car le psy avait très bien compris.
Au moins j'ai pu lui exprimer ça.

Je reviens aux résultats :
Compréhension verbale : je ne pensais pas avoir été si "douée", j'ai toujours l'impression de pas savoir bien m'exprimer.
Raisonnement perceptif : rien de surprenant vu mes activités plastiques.
Mémoire de travail : ok, franchement ça me fait rien.
Vitesse de traitement : vu que j'ai toujours été lente rien n'est surprenant, vu que ça prend en compte l'état émotionnel ça me pénalise pas dans le score.

Au final je n'apprends rien de plus que ce que je sais déjà. Par contre ça pointe du doigt des choses sur lesquelles je vais pouvoir travailler.

Je reviendrai peut-être compléter ce ressenti, il me faut du temps pour passer de l'état "réception des informations" à l'état post "digestion" qui me permet de m'exprimer.

Mais tu as déjà posé des choses importantes il me semble.

De mon côté, j'en suis encore à un mélange
- de soulagement : je ne suis pas stupide
- de peur : mais j'en fais quoi de ça ? Et maintenant, on va s'attendre à ce que je casse la baraque et devienne une fille géniale ??
- de gros doutes : elle a dit ça pour me faire plaisir et c'était bien plus facile que ça ne devrait
- D'incertitudes existentialistes : suis-je malade psy bipolaire, borderline ET haut potentiel ??? Ou bipo et HP ??? ou Borderline et HP ??? ou juste HP ?????
Et si c'est un peu de tout, est-ce que c'était présent dès le départ ou est-ce que le HP a pu provoquer, faciliter, amplifier l'un des deux autres ????

Pffff, un magma terrible

Mais je suis un peu moins effondrée psychiquement et physiquement aujourd'hui vendredi, plus zen tout de même...
Et je commence à me dire que c'est arrivé au bon moment.

Si la psy me confirme encore par oral et écrit que je suis HP (oui, j'ai peur qu'elle m'annonce s'être trompée dans les calculs ou qu'elle avoue avoir voulu être bienveillante....), alors charge à moi de considérer ça comme une chance, et non une pb ou une contrainte...

Je pense en effet que ça arrive au bon moment pour toi.

Laisse-toi le temps de digérer tout ça. De mon point de vue, comme cette nouvelle chamboule toute notre vie passée, il faut du temps pour corriger les événements marquants de ce passé et pour changer notre point de vue à leur propos.

Ces résultats sont pour toi, c'est pas parce que tu es HP qu'on doit exiger de toi que tu casses la baraque comme tu le dis. Faut que tu réorganises ta vie d'abord. Tu as besoin de t'occuper de toi.
Le fait d'être confirmée HP ne te rend pas moins géniale que tu ne l'étais avant, être géniale ne dépend pas du QI.
Sois plus indulgente envers toi-même et prends soin de toi.

Je découvre ta réponse, et cette bienveillance me fait pleurer !! )) Merci )

J'ai sympathisé avec un jeune homme sur un site de développement personnel, dont le prénom est Clément.. C'est lui qui m'a contactée au départ...
Je pense que j'avais besoin de rencontrer la clémence dans ma vie, et l'aider lui à "être Clément"....

oui, indulgence, Clémence... pffff

"cette nouvelle chamboule toute notre vie passée, il faut du temps pour corriger les événements marquants de ce passé et pour changer notre point de vue à leur propos."
Exactement.. Adopter une nouvelle grille de lecture, changer les sentiments éprouvés alors, modifier les convictions acquises depuis cette grille de lecture et ces sentiments...

Tiout un programme, un beau programme !!

TEST : ça c'est fait, étape suivante attendre les commentaires détaillés car apparemment je suis bien rayé du casque

brrr ton avatar est bouhhh pour moi !!

C'est mignon les araignées
mal connues comme les zèbres

Je n'ai rien contre elles (contrairement aux moustiques ) mais à part les araignées d'eau et celles avec un tut petit corps et de super longues pattes, je suis juste tétanisée devant les autres !!

justement j'ai revu mon "testeur" aujourd'hui, j'avais zappé de lui demander mes résultats dans le détail, je vous les transmettrai

bon...je n'attends plus rien, mon expérience sur ZC parle d'elle même

Bonjour, Personnellement, j'ai vraiment hâte qu'elle rentre de congés...... Besoin de réponses, d'aller plus loin......... !

Oui le temps d'attente entre le test et le résultat détaillé c'est long

Salut,

Pour moi c'est le grand jour... Je vais enfin savoir. J'ai passé les dix jours les plus stressants et longs de ma vie... Je suis en gros stress, j'ai mal au bidon, j'ai descendu trois tablettes de choco entières en une semaine... Du gros n'importe quoi! Je dois y aller pour 11h15, il est 9h47, levée à 8h35 sans réveil un jour de congé en plus! Pétard... J'en peux plus! T.T