Admettre à défaut de comprendre
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Re: Admettre à défaut de comprendre
Belles berceuses, on va faire de beaux rêves c'est sur
(Je suis en train de réécouter toutes sa discographie, souvenirs souvenirs
http://www.mytaratata.com/emission/taratata-n45/video/4210/michel-jonasz-joueur-de-blues-1994
(Je suis en train de réécouter toutes sa discographie, souvenirs souvenirs
http://www.mytaratata.com/emission/taratata-n45/video/4210/michel-jonasz-joueur-de-blues-1994
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
...
- Là on rentre peut-être dans la spiritualité quand vous dites d'autres dimensions, qu'est-ce que c'est pour vous exactement ?
- La spiritualité elle est partout de toutes façons : elle est en chacun, elle est là, elle nous entoure, elle est comme un parfum. Donc ces autres dimensions, je ne tiens pas à en parler pour des raisons personnelles parce qu'on va formuler cela de cette manière ces dimensions n'ont pas ..., je n'ai pas de mots, voilà. On est de l'ordre de l'indicible et tout mot, toute tentative de mise en explication intellectuelle serait une sorte de pollution, une sorte de traitrise à ce que l'on peut vivre à d'autres endroits, d'autres niveaux, dans d'autres espaces de l'invisible.
...
-... la douance c'est à la fois cette espèce de cadeau empoisonné ... et puis en même temps quand on en a l'occasion, non pas de sublimer ou de transcender cela, mais l'occasion vraiment d'entrer dans la fluidité qui nous est offerte, c'est vraiment le moment où l'on peut rentrer en flux, en flux total avec soi même, son environnement, la vie et rentrer dans quelque chose qui.. mais qui ressemble beaucoup au bonheur, au bien être, à la joie, à la foie d'être vivant..."
A propos de la douance et de la rencontre
Extrait d'interview : http://www.planete-douance.com/interview-audio/09/2014/rencontre-hp-magique-virginie-durand/ via Jordan Sulli
- Là on rentre peut-être dans la spiritualité quand vous dites d'autres dimensions, qu'est-ce que c'est pour vous exactement ?
- La spiritualité elle est partout de toutes façons : elle est en chacun, elle est là, elle nous entoure, elle est comme un parfum. Donc ces autres dimensions, je ne tiens pas à en parler pour des raisons personnelles parce qu'on va formuler cela de cette manière ces dimensions n'ont pas ..., je n'ai pas de mots, voilà. On est de l'ordre de l'indicible et tout mot, toute tentative de mise en explication intellectuelle serait une sorte de pollution, une sorte de traitrise à ce que l'on peut vivre à d'autres endroits, d'autres niveaux, dans d'autres espaces de l'invisible.
...
-... la douance c'est à la fois cette espèce de cadeau empoisonné ... et puis en même temps quand on en a l'occasion, non pas de sublimer ou de transcender cela, mais l'occasion vraiment d'entrer dans la fluidité qui nous est offerte, c'est vraiment le moment où l'on peut rentrer en flux, en flux total avec soi même, son environnement, la vie et rentrer dans quelque chose qui.. mais qui ressemble beaucoup au bonheur, au bien être, à la joie, à la foie d'être vivant..."
A propos de la douance et de la rencontre
Extrait d'interview : http://www.planete-douance.com/interview-audio/09/2014/rencontre-hp-magique-virginie-durand/ via Jordan Sulli
Dernière édition par Ours le Sam 11 Oct 2014 - 7:15, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Jordan Sulli a écrit:Belles berceuses, on va faire de beaux rêves c'est sur
(Je suis en train de réécouter toutes sa discographie, souvenirs souvenirs
http://www.mytaratata.com/emission/taratata-n45/video/4210/michel-jonasz-joueur-de-blues-1994
Ah ouais....
Joueur de Blues dans les archives de Taratata, le public 25-35 ans au milieu des années 90.
Invité- Invité
Basilice- Messages : 1936
Date d'inscription : 01/11/2012
Localisation : Tout dépend des moments
Re: Admettre à défaut de comprendre
Le lundi : c'est philosophie !
Mais pas ce matin, ce matin c'est mélancolie.
Mais pas ce matin, ce matin c'est mélancolie.
Dernière édition par Ours le Lun 6 Oct 2014 - 9:53, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Peut-être l'orage et la pluie qui trainent...
Réaction !
Ibrahim Maalouf, vu sur d'autres fils.
Une playlist sur Quobuz et en avant pour une trompette jazz et aux accents orientaux, dynamique, tendre aussi et qui par moment reste en réserve comme pour se faire désirer. Une trompette féminine, en quelque sorte.
Je vais alimenter ce post au fur et à mesure de ce que j'écoute et me plais. Ce sera par album, à l'ancienne.
Cela fait un peu : "Tout ce que je fais, mon singe, mon singe, tout ce que je fais, mon singe le refait !" (École élémentaire CE1 voire CE2...), mais tant pis.
Réaction !
Ibrahim Maalouf, vu sur d'autres fils.
Une playlist sur Quobuz et en avant pour une trompette jazz et aux accents orientaux, dynamique, tendre aussi et qui par moment reste en réserve comme pour se faire désirer. Une trompette féminine, en quelque sorte.
Je vais alimenter ce post au fur et à mesure de ce que j'écoute et me plais. Ce sera par album, à l'ancienne.
Cela fait un peu : "Tout ce que je fais, mon singe, mon singe, tout ce que je fais, mon singe le refait !" (École élémentaire CE1 voire CE2...), mais tant pis.
Dernière édition par Ours le Lun 6 Oct 2014 - 11:06, édité 3 fois
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Ça fait plutôt le son qui ne quitte pas ta tête, et ça donne envie d'en entendre plus.
Ça me fait ça tout le temps moi aussi.
Pour participer à ta collecte de son jazzy, celui-ci m'a bercé pendant mon enfance.
Ça me fait ça tout le temps moi aussi.
Pour participer à ta collecte de son jazzy, celui-ci m'a bercé pendant mon enfance.
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Nationale 10. Nous sommes sortis de Paris et de sa proche banlieue depuis environ 35mn. Les feux, les radars, les encombrements quittent peu à peu notre vigilance. Pour un peu, l’on se croirait en vacances. Nous longeons depuis quelques kilomètres, l’une des forêts, poumon vert de Paris. La nationale ressemble à une autoroute, mais il y a une piste cyclable pour les inconscients ou les cyclistes du dimanche, il est vrai protégés par une barrière de sécurité.
- Nous allons nous arrêter à la prochaine
- A la prochaine quoi ?
- Tu verras, quand la barrière s’interrompt, on peut s’engager quelques mètres sur la piste cyclable et se garer dans l’herbe, à côté.
Pas très convaincu, j’obtempère néanmoins aux indications.
Le bas-côté est jonché de papiers, de canettes, de bouteilles plastiques remplies d’urine. Il n’y a pas que moi qui note ce fond de poubelle à ciel ouvert, mais cela n’empêche rien. Nous pénétrons dans le sous-bois, non sans s’être aspergé de lotion anti tiques (à cause du gibier, me dit-elle)
- L’année dernière j’avais ramassé plein de cèpes, personnes ne pense à venir par ici.
Et pour cause, au vu des abords de la forêt, cela n’a rien d’engageant. Celle-ci, essentiellement peuplée de bouleaux et de hêtres est ouverte, loin des maquis denses et épineux du sud auxquels je suis habitué.
Ça et là, des touffes de mousses témoignent d'un enthousiasme vital rassurant. Le sol est sableux, lardé par endroit de souillardes et de rus avortés remplis d’une vase grise anthracite. Les feuilles s’y accumulent au gré du vent et des ruissellements, préparant un futur humus.
Quelques arbres sont tombés, libérant ainsi une ébauche de clairière où la ronce gourmande de lumière s’est installée immédiatement. Avançant un peu en profondeur, nous quittons la zone de détritus. Prudent, je suspecte dans ce sol instable et spongieux moult pièges naturels, insectes parasites voire nécrophages.
Assez rapidement nous voilà le long d’une clôture, assez haute, grillagée. J’imagine qu’elle servit un temps à délimiter une réserve de chasse et à détourner le grand gibier de la route. Cette route, parlons-en, un vrombissement ininterrompu, les pneus qui frappent les irrégularités du revêtement, les moteurs diesel ou grosses cylindrées, selon le niveau de vie du conducteur, découpent le fond sonore en couches superposées. Mes oreilles me transmettent un mille-feuille au milieu d’un concert de rap.
L’air est étonnement poussiéreux, mais d’une poussière piquante, mélange de poivre et de vinaigre. La pollution, probablement. Je suis de moins en moins à l’aise.
Une feuille, tournoyant au bout d'un fil d’araignée, marque comme à l’indienne l’entrée dans un territoire qui n’est pas le nôtre. Nous avançons plus avant.
Les araignées ont tissé entre les arbres d’immenses toiles dans lesquelles nous entrons, faute de lumière. Certaines se retrouvent sur ma chemise, elles semblent inoffensives.
La route est sourde maintenant, mais il n’y a pas d’oiseaux. Sable, araignées, air piquant, silence : cet endroit est maléfique.
Nous croisons enfin quelques champignons : bolets jaune vifs, polypores en colonies, hypholomes fluorescents, quelques spécimens de bolets comestibles. Quelques photos.
- Il n’a pas encore assez plu, rentrons si tu le veux bien
Encore vivant, je ne me fais pas prier.
Quelques heures plus tard, j’ai regardé sur Google si une recherche type « le meurtre de la nationale 10 » me renvoyait un résultat ; je fus surpris de ne rien trouver.
- Nous allons nous arrêter à la prochaine
- A la prochaine quoi ?
- Tu verras, quand la barrière s’interrompt, on peut s’engager quelques mètres sur la piste cyclable et se garer dans l’herbe, à côté.
Pas très convaincu, j’obtempère néanmoins aux indications.
Le bas-côté est jonché de papiers, de canettes, de bouteilles plastiques remplies d’urine. Il n’y a pas que moi qui note ce fond de poubelle à ciel ouvert, mais cela n’empêche rien. Nous pénétrons dans le sous-bois, non sans s’être aspergé de lotion anti tiques (à cause du gibier, me dit-elle)
- L’année dernière j’avais ramassé plein de cèpes, personnes ne pense à venir par ici.
Et pour cause, au vu des abords de la forêt, cela n’a rien d’engageant. Celle-ci, essentiellement peuplée de bouleaux et de hêtres est ouverte, loin des maquis denses et épineux du sud auxquels je suis habitué.
Ça et là, des touffes de mousses témoignent d'un enthousiasme vital rassurant. Le sol est sableux, lardé par endroit de souillardes et de rus avortés remplis d’une vase grise anthracite. Les feuilles s’y accumulent au gré du vent et des ruissellements, préparant un futur humus.
Quelques arbres sont tombés, libérant ainsi une ébauche de clairière où la ronce gourmande de lumière s’est installée immédiatement. Avançant un peu en profondeur, nous quittons la zone de détritus. Prudent, je suspecte dans ce sol instable et spongieux moult pièges naturels, insectes parasites voire nécrophages.
Assez rapidement nous voilà le long d’une clôture, assez haute, grillagée. J’imagine qu’elle servit un temps à délimiter une réserve de chasse et à détourner le grand gibier de la route. Cette route, parlons-en, un vrombissement ininterrompu, les pneus qui frappent les irrégularités du revêtement, les moteurs diesel ou grosses cylindrées, selon le niveau de vie du conducteur, découpent le fond sonore en couches superposées. Mes oreilles me transmettent un mille-feuille au milieu d’un concert de rap.
L’air est étonnement poussiéreux, mais d’une poussière piquante, mélange de poivre et de vinaigre. La pollution, probablement. Je suis de moins en moins à l’aise.
Une feuille, tournoyant au bout d'un fil d’araignée, marque comme à l’indienne l’entrée dans un territoire qui n’est pas le nôtre. Nous avançons plus avant.
Les araignées ont tissé entre les arbres d’immenses toiles dans lesquelles nous entrons, faute de lumière. Certaines se retrouvent sur ma chemise, elles semblent inoffensives.
La route est sourde maintenant, mais il n’y a pas d’oiseaux. Sable, araignées, air piquant, silence : cet endroit est maléfique.
Nous croisons enfin quelques champignons : bolets jaune vifs, polypores en colonies, hypholomes fluorescents, quelques spécimens de bolets comestibles. Quelques photos.
- Il n’a pas encore assez plu, rentrons si tu le veux bien
Encore vivant, je ne me fais pas prier.
Quelques heures plus tard, j’ai regardé sur Google si une recherche type « le meurtre de la nationale 10 » me renvoyait un résultat ; je fus surpris de ne rien trouver.
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Un jour, alors qu’on avait plus d’espoir de la trouver, la source est là, au bout du sentier. La voix parle clair. La semi-obscurité a fait place au jour. L’être sait de toute certitude qu’il a vaincu la peur. Qu’il n’a plus à chercher.~
Charles Juliet - Accueils
Via L'Echappée belle - FB
Charles Juliet - Accueils
Via L'Echappée belle - FB
Dernière édition par Ours le Sam 11 Oct 2014 - 7:17, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Tous les jours on retourne la scène
Juste fauve au milieu de l'arène
On ne renonce pas, on essaye,
De regarder droit dans le soleil
Et ton cœur au labour de lumière
Quand l'amour revient à la poussière
On ne se console pas, on s'enraye
Mais on regarde droit dans le soleil
À la croisée des âmes sans sommeil
L'enfer est myope autant que le ciel
On t'avait dit que tout se paye
Regarde bien droit dans le soleil
Tourne, tourne la Terre
Tout se dissout dans la lumière
L'acier et les ombres qui marchent
A tes cotés
Dans le parfum des nuits sans pareil
Et l'éclat des corps qui s'émerveillent
Ses lèvres avaient un gout de miel
On regardait droit dans le soleil
Les serments se dispersent dans l'air
Et les mots qui retombent à l'envers
On ne sait plus comment ça s'épelle
Regarder droit dans le soleil
Tourne, tourne la Terre
Tout se dissout dans la lumière
L'acier et les ombres qui marchent
A tes cotés
Assiégé par le chant des sirènes
Sentinelle au milieu de la plaine
Le tranchant de l’œil en éveil
Pour regarder droit dans le soleil.
Detroit/Bertrand Cantat - Droit dans le soleil
Juste fauve au milieu de l'arène
On ne renonce pas, on essaye,
De regarder droit dans le soleil
Et ton cœur au labour de lumière
Quand l'amour revient à la poussière
On ne se console pas, on s'enraye
Mais on regarde droit dans le soleil
À la croisée des âmes sans sommeil
L'enfer est myope autant que le ciel
On t'avait dit que tout se paye
Regarde bien droit dans le soleil
Tourne, tourne la Terre
Tout se dissout dans la lumière
L'acier et les ombres qui marchent
A tes cotés
Dans le parfum des nuits sans pareil
Et l'éclat des corps qui s'émerveillent
Ses lèvres avaient un gout de miel
On regardait droit dans le soleil
Les serments se dispersent dans l'air
Et les mots qui retombent à l'envers
On ne sait plus comment ça s'épelle
Regarder droit dans le soleil
Tourne, tourne la Terre
Tout se dissout dans la lumière
L'acier et les ombres qui marchent
A tes cotés
Assiégé par le chant des sirènes
Sentinelle au milieu de la plaine
Le tranchant de l’œil en éveil
Pour regarder droit dans le soleil.
Detroit/Bertrand Cantat - Droit dans le soleil
Dernière édition par Ours le Sam 11 Oct 2014 - 7:18, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Qu'y a t il de commun entre les mémoires d'outre tombe de Chateaubriand, les loup garous, les insomnies et les nyctalopes ?
- Hein ?:
- Mais la lune bien sur :
Quelques essais après la pluie :
Prennez la vôtre et.... bonne nuit
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Oups, avec la pleine lune, j'avais oublié les Mépu qui passent par ici...
Merci de ton passage et de cette musique.
Je les aime bien ces frère et sœur.
Avec un clip qui reprend le thème d'Island, clonage et mécanisation d'êtres pour en faire des banques de "pièces de rechange".
J'ai envie de réagir sur les paroles, si tu n'y vois pas d'inconvénient (sinon, tu me dis pas MP et je nettoie, hein ? OK ?).
Do you know, mister, of this place?
Do you know, mister?
No time to waste
Won't you help me be on my way?
Won't you help me be on my way?
So I can set me free
Ce serait bien si on avait un mode d'emploi : 3 tours à gauche, 1 à droite, 1 pichenette au centre et voilà, tout roulerait. Merveilleux, non ? Mais triste aussi : 3 comprimés, une bouteille, une fumette, une branlette voire un trou dans la tête et tout serait rose et bleu ciel.
Te souviens-tu ? Ou est-ce venu à tes oreilles ? Je n'ai pas l'impression que sur le fond cela ait pris une ride.
Et bien pour moi, ce sera non ! Je revendique ma connerie d'être compliqué. Pourrais-je trouver mon chemin et être libre un jour ? Au fond du fond, je ne crois pas, comme je ne crois pas au solutions prêt à penser, aux dogmes, aux convictions...
20 fois je me suis fait des serments, des lignes de conduites et 21 fois je les ai transgressés.
Je vais désormais comme sur les chemins de montagnes, pas après pas, pas plus vite, sans lever la tête, concentré sur la grandeur d'être petit, en évitant de donner des coups de pieds dans chacun des cailloux, mes chaussures n'y résisteraient pas.
"Et pourtant, il faut imaginer Sisyphe heureux" ; peut-être ne regardait-il que ses pieds ?
Merci de ton passage et de cette musique.
Je les aime bien ces frère et sœur.
Avec un clip qui reprend le thème d'Island, clonage et mécanisation d'êtres pour en faire des banques de "pièces de rechange".
J'ai envie de réagir sur les paroles, si tu n'y vois pas d'inconvénient (sinon, tu me dis pas MP et je nettoie, hein ? OK ?).
Do you know, mister, of this place?
Do you know, mister?
No time to waste
Won't you help me be on my way?
Won't you help me be on my way?
So I can set me free
Ce serait bien si on avait un mode d'emploi : 3 tours à gauche, 1 à droite, 1 pichenette au centre et voilà, tout roulerait. Merveilleux, non ? Mais triste aussi : 3 comprimés, une bouteille, une fumette, une branlette voire un trou dans la tête et tout serait rose et bleu ciel.
Te souviens-tu ? Ou est-ce venu à tes oreilles ? Je n'ai pas l'impression que sur le fond cela ait pris une ride.
Et bien pour moi, ce sera non ! Je revendique ma connerie d'être compliqué. Pourrais-je trouver mon chemin et être libre un jour ? Au fond du fond, je ne crois pas, comme je ne crois pas au solutions prêt à penser, aux dogmes, aux convictions...
20 fois je me suis fait des serments, des lignes de conduites et 21 fois je les ai transgressés.
Je vais désormais comme sur les chemins de montagnes, pas après pas, pas plus vite, sans lever la tête, concentré sur la grandeur d'être petit, en évitant de donner des coups de pieds dans chacun des cailloux, mes chaussures n'y résisteraient pas.
"Et pourtant, il faut imaginer Sisyphe heureux" ; peut-être ne regardait-il que ses pieds ?
Dernière édition par Ours le Sam 11 Oct 2014 - 7:19, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Y'a dans le clip un papillon qui s'envole.Won't you help me be on my way?
René Fallet disait, 'je suis un vieil indien qui ne marchera jamais en file indienne.'
Et à la fin du clip, il lui tient la main dans une plaine heureuse...
Je ne t'ai pas rappelé par manque de force.
Manque de toutes choses.
Je ne suis pas méchant, juste triste... simplement triste...
"Et si Sisyphe est heureux, c'est qu'il n'y a qu'un problème philosophique réellement sérieux, le suicide."
Du même auteur...
Le suicide ! Mais c'est la force de ceux qui n'en ont plus, c'est l'espoir de ceux qui ne croient plus, c'est le sublime courage des vaincus., Guy de Maupassant.
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Et bien je prendrais volontiers cette phrase à l'envers : Il n'y a qu'un problème philosophique sérieux, la vie.
Le raisonnement à 2 sous que je me suis cuisiné :
1° sou : Le suicide, c'est la capacité de s’ôter volontairement la vie. Bien, mais si je m’ôte la vie, c'est parce qu'elle m'est trop douloureuse et que je veux m'en soulager. C'est donc que j'espère qu'il restera quelque chose qui me permettra d'apprécier la différence, parce que sinon, à quoi bon faire quelque chose si ce n'est pas pour en profiter ? Or si je m'ôte la vie, la complexion qui me permettait d'apprécier ou non la vie n'est plus, donc je ne pourrais pas juger de l'effet curatif de mon action. Absurde
2° sou : Disposer de sa vie, c'est en faire en principe ce qu'on veut, de la magnifier à la détruire. Or, la vie a-t-elle été crée à mon niveau d'existence personnelle ? Tiens, v'la l'ours, on va lui mettre 130 kg de vie et au passage qui serait "on" ? A l'évidence, cette vie nous est transmise et comme elle est unidirectionnelle comme le temps, elle file. Ce n'est pas nous qui portons la vie, mais la vie qui nous porte. Elle s'en tape la vie de moi, de Pierre, de Paul et Jacqueline ! Nous n'en sommes que des grains, des "chronons" pour utiliser la métaphore de la lumière et ses photons. Nous sommes, comme des milliers d'autres, des chronons du flux de vie. De quel droit, de quel raisonnement de notre cervelle de moineau pourrions-nous nous opposer à cet immense flux. Sortons de notre anthropocentrisme, nous ne sommes rien face à la vie et nous n'en sommes pas propriétaires, comme nous ne sommes pas propriétaires du temps (casser une horloge arrêterait-il le temps), comme nous ne sommes pas propriétaires de notre Terre ni... S’ôter la vie c'est casser une horloge, cela ne résout rien à l'horloge et rien au temps. Inutile.
Absurde + Inutile = il faut trouver autre chose, d'où la modestie forcée des petits pas de montagnard. Moi, je n'ai trouvé que cela.
Le raisonnement à 2 sous que je me suis cuisiné :
1° sou : Le suicide, c'est la capacité de s’ôter volontairement la vie. Bien, mais si je m’ôte la vie, c'est parce qu'elle m'est trop douloureuse et que je veux m'en soulager. C'est donc que j'espère qu'il restera quelque chose qui me permettra d'apprécier la différence, parce que sinon, à quoi bon faire quelque chose si ce n'est pas pour en profiter ? Or si je m'ôte la vie, la complexion qui me permettait d'apprécier ou non la vie n'est plus, donc je ne pourrais pas juger de l'effet curatif de mon action. Absurde
2° sou : Disposer de sa vie, c'est en faire en principe ce qu'on veut, de la magnifier à la détruire. Or, la vie a-t-elle été crée à mon niveau d'existence personnelle ? Tiens, v'la l'ours, on va lui mettre 130 kg de vie et au passage qui serait "on" ? A l'évidence, cette vie nous est transmise et comme elle est unidirectionnelle comme le temps, elle file. Ce n'est pas nous qui portons la vie, mais la vie qui nous porte. Elle s'en tape la vie de moi, de Pierre, de Paul et Jacqueline ! Nous n'en sommes que des grains, des "chronons" pour utiliser la métaphore de la lumière et ses photons. Nous sommes, comme des milliers d'autres, des chronons du flux de vie. De quel droit, de quel raisonnement de notre cervelle de moineau pourrions-nous nous opposer à cet immense flux. Sortons de notre anthropocentrisme, nous ne sommes rien face à la vie et nous n'en sommes pas propriétaires, comme nous ne sommes pas propriétaires du temps (casser une horloge arrêterait-il le temps), comme nous ne sommes pas propriétaires de notre Terre ni... S’ôter la vie c'est casser une horloge, cela ne résout rien à l'horloge et rien au temps. Inutile.
Absurde + Inutile = il faut trouver autre chose, d'où la modestie forcée des petits pas de montagnard. Moi, je n'ai trouvé que cela.
Dernière édition par Ours le Mer 8 Oct 2014 - 16:58, édité 1 fois (Raison : Orthographe)
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Je relis ce matin les post d'hier soir.
Je m'aperçois que mon ton était un peu polémique... Or je n'aime pas la polémique. Il y a dans la polémique un manque d'objectivité et la volonté de convaincre (vaincre un con ça marche aussi).
Sur le suicide : Ah, le bel ours dressé sur ses pattes arrières, déclamant de façon doctorale.... mais le même sur ses 4 pattes y a si souvent pensé qu'il sait que c'est une lutte permanente. Elle a commencé je n'avais pas 10 ans et je crains fort qu'une de mes filles soit dans cette situation mentale, celle d'une acuité incisive du monde où l'on y voit plus facilement le mauvais que le bon.
C'est pour cela que je n'ai jamais voulu prendre un quelconque produit psychotrope, que j'ai arrêté de fumer (du tabac) il y a presque 3 ans et que je me méfie de l'alcool. Je crois que ces cocktails, loin de nous soulager comme on le croit, nous entrainent au fond en nous brouillant les connexions.
C'est pour cela que je vais photographier des fleurs : leur beauté et leur fragilité s'offrent à moi avec la sincérité et l'abandon d'une femme. Dimanche matin, sur ma colline après une photo particulière, je me suis assis, en larmes d'émotion. D'un mot, d'un geste je pourrais les avilir, dénier leur confiance, salir leur corps, les détruire mais c'est moi qui m'avilirais. Alors, quand cela va pas si bien, que la tristesse se fait plus gluante, je vais faire des photo, je les dédie à ceux, celles et celle qui me sont sensibles.
C'est peut être ridicule, mais après avoir écrit des choses qui pourraient "secouer", j'ai envie de poster une fleur de chemin de dimanche dernier. Elle a déjà été dédié, alors, ... Dans les prochaines que je ferai, je t'en enverrai.
Il devait être environ 8h30, au milieu des Maures : un morceau de soleil et de lumière.
Flower Power..., je suis arrivé au monde en pleine période hippie, ce doit être cela.
Je m'aperçois que mon ton était un peu polémique... Or je n'aime pas la polémique. Il y a dans la polémique un manque d'objectivité et la volonté de convaincre (vaincre un con ça marche aussi).
Sur le suicide : Ah, le bel ours dressé sur ses pattes arrières, déclamant de façon doctorale.... mais le même sur ses 4 pattes y a si souvent pensé qu'il sait que c'est une lutte permanente. Elle a commencé je n'avais pas 10 ans et je crains fort qu'une de mes filles soit dans cette situation mentale, celle d'une acuité incisive du monde où l'on y voit plus facilement le mauvais que le bon.
C'est pour cela que je n'ai jamais voulu prendre un quelconque produit psychotrope, que j'ai arrêté de fumer (du tabac) il y a presque 3 ans et que je me méfie de l'alcool. Je crois que ces cocktails, loin de nous soulager comme on le croit, nous entrainent au fond en nous brouillant les connexions.
C'est pour cela que je vais photographier des fleurs : leur beauté et leur fragilité s'offrent à moi avec la sincérité et l'abandon d'une femme. Dimanche matin, sur ma colline après une photo particulière, je me suis assis, en larmes d'émotion. D'un mot, d'un geste je pourrais les avilir, dénier leur confiance, salir leur corps, les détruire mais c'est moi qui m'avilirais. Alors, quand cela va pas si bien, que la tristesse se fait plus gluante, je vais faire des photo, je les dédie à ceux, celles et celle qui me sont sensibles.
C'est peut être ridicule, mais après avoir écrit des choses qui pourraient "secouer", j'ai envie de poster une fleur de chemin de dimanche dernier. Elle a déjà été dédié, alors, ... Dans les prochaines que je ferai, je t'en enverrai.
Il devait être environ 8h30, au milieu des Maures : un morceau de soleil et de lumière.
Flower Power..., je suis arrivé au monde en pleine période hippie, ce doit être cela.
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Colette adorait les fleurs , elle les observait, les décrivait dans ses textes et les mangeait...
mrs doubtfull- Messages : 779
Date d'inscription : 16/12/2012
Age : 57
Localisation : 69
Re: Admettre à défaut de comprendre
J'ai aimé lire la lune et les fleurs, merci.
Un photographe qui te plairait peut-être ?
http://www.destinscroises.org/
Un photographe qui te plairait peut-être ?
http://www.destinscroises.org/
Basilice- Messages : 1936
Date d'inscription : 01/11/2012
Localisation : Tout dépend des moments
Re: Admettre à défaut de comprendre
Merci pour le lien.
J'ai jeté un coup d’œil et je regarderai mieux plus tard.
J'ai jeté un coup d’œil et je regarderai mieux plus tard.
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Basilice, ces photos sont magnifiques, elles me donnent envie de les dessiner, surtout les portraits.
Reza est un artiste engagé, avec une vision du monde très optimiste malgré tout ce qu'il a pu voir.
.
Moi je vais une fixette sur la photo du commandant Massoud. Son regard me fascine.
Reza est un artiste engagé, avec une vision du monde très optimiste malgré tout ce qu'il a pu voir.
.
Moi je vais une fixette sur la photo du commandant Massoud. Son regard me fascine.
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Jordan Sulli a écrit:.../...
Moi je vais une fixette sur la photo du commandant Massoud. Son regard me fascine.
.../...
+1
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Plus nous réclamons des lois, plus nous sommes coupables, car notre obéissance à la loi n'est qu'une défense, une manière de tenir à distance notre Désir qui nous apparaît entaché d'innommables péchés...
La loi ne saurait se concevoir sans son envers caché, tapi dans son ombre jusqu'à devenir cette ombre même, l'instance obscène qui bombarde le sujet de ses commandements contradictoires: le surmoi.
Si nous étions authentiquement démocrates nous nous demanderions de quelles lois nous avons vraiment besoin et à quelles lois nous devons obéir.
Arrivé à une nouvelle porte de la Loi, K découvre que derrière le masque des apparences, il n'y a rien ...rien si ce n'est une répugnante substance visqueuse de jouissance palpitant dans toute la monstruosité de son hors-sens.
Loin de la visée traditionnelle où la Loi est présentée dans une pure perspective d'universelle neutralité, chez Kafka la Loi doit assumer son statut de bricolage inconsistant, pénétré de bout en bout par la jouissance.
Christian Dubuis Santini - sur FB
Et si nous transposions cela dans le cadre de nos vies individuelles ?
Que reste-t-il de nos résolutions... luttes perdues d'avance entre notre désir, voire notre désir de vivre, contre une morale ambiante relayée par notre histoire et par les médias.
Nous est-il possible de nous déterminer librement face à chacune de nos "promesses" ?
J'ai renié les principales promesses qu'un homme, au cours de sa vie, est amené à proférer. Mais je n'en porte pas la culpabilité. Je n'ai pu trouver de solution hors la fuite face à l'aliénation, je n'ai pas assumé le risque d'une conception potentielle, je n'ai pas.... plein de choses.
Sans pour autant renier toute règle morale ou sociale au profit d'une vie de jouissance sans entrave qui confine à tuer le désir même de vivre, je sais que j'ai été amené à ajuster la règle à la réalité.
Cela veut dire que, ce que j'avais admis comme l'absolue référence n'est que relative référence. Cela veut dire aussi qu'en tout état de cause, nous et nous seuls restons le centre de décision de notre vie. Cela veut dire que ce qui nous vivons comme asservissant, règle, personne, structure ne l'est que parce que nous en acceptons dialectiquement le servage.
Certes, nous ne saurions obéir uniquement à nos désirs, à notre superficialité sans y porter une analyse critique. Mais c'est celle-ci au final qui doit nous guider. Il me semble que si l'on veut vivre pleinement conscient avec les moyens dont nous disposons individuellement, il faut examiner, dans le contexte de ce que les autres et l'autre veulent, la meilleure manière de sauvegarder notre cohérence, ou plus exactement la moins mauvaise.
Et ce n'est qu'après avoir fait cet examen de vie que nous pouvons bâtir nos propres lois.
Bon, et bien voilà de belles portes ouvertes enfoncées, je laisse ces mots. Il ya quelque chose d'important mais je pense être passé à côte....
Dernière édition par Ours le Sam 11 Oct 2014 - 7:13, édité 2 fois (Raison : Sauts de lignes inutiles)
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Un illustration sonore ?
Allez, c'est juste pour me faire plaisir, pour satisfaire mon désir....
"Besoin de personne pour me faire ma loi.../..."
(il y avait une version live, mais réorchestrée...)
Allez, c'est juste pour me faire plaisir, pour satisfaire mon désir....
"Besoin de personne pour me faire ma loi.../..."
(il y avait une version live, mais réorchestrée...)
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
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Dernière édition par Clairea 21 le Ven 10 Oct 2014 - 18:50, édité 1 fois (Raison : erreur d'adressage)
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Sauvons les serres d'Auteuil !
Le combat continue !
"Je voudrais d'abord remercier toutes et tous ceux, très nombreux, qui ont adressé avant les vacances un courrier à la commissaire-enquêteur chargée de l'enquête publique sur le permis de construire déposé par la Fédération Française de Tennis (FFT) appuyée par la Ville de Paris.
Je peux vous assurer qu'une telle mobilisation est remarquable et n'a pas manqué d'être remarquée. Je vous rappelle qu'il s'agit notamment du permis de construire un stade de 5000 places dans le Jardin botanique des Serres d'Auteuil, qui s'en trouverait dénaturé, amputé et bétonné.
Nous attendons donc le rapport de la commissaire-enquêteur pour la mi-octobre, et je ne manquerai pas de vous tenir au courant de la teneur de ce rapport, qui n'est que consultatif mais qui a son importance.
Le permis de construire doit ensuite être présenté à la Commission supérieure des Sites et des Paysages, puis être soumis au ministère de l’Écologie. Ce sont les deux dernières étapes.
Dans cette double perspective, il serait souhaitable que nous puissions atteindre les 60 000 signataires, et je compte sur vous afin d'y parvenir. .../..."
Lise Bloch-Morhange, porte-parole du Comité de soutien des Serres d'Auteuil
http://www.petitions24.net/a/10505
http://fr.wikipedia.org/wiki/Jardin_des_serres_d%27Auteuil
Le combat continue !
"Je voudrais d'abord remercier toutes et tous ceux, très nombreux, qui ont adressé avant les vacances un courrier à la commissaire-enquêteur chargée de l'enquête publique sur le permis de construire déposé par la Fédération Française de Tennis (FFT) appuyée par la Ville de Paris.
Je peux vous assurer qu'une telle mobilisation est remarquable et n'a pas manqué d'être remarquée. Je vous rappelle qu'il s'agit notamment du permis de construire un stade de 5000 places dans le Jardin botanique des Serres d'Auteuil, qui s'en trouverait dénaturé, amputé et bétonné.
Nous attendons donc le rapport de la commissaire-enquêteur pour la mi-octobre, et je ne manquerai pas de vous tenir au courant de la teneur de ce rapport, qui n'est que consultatif mais qui a son importance.
Le permis de construire doit ensuite être présenté à la Commission supérieure des Sites et des Paysages, puis être soumis au ministère de l’Écologie. Ce sont les deux dernières étapes.
Dans cette double perspective, il serait souhaitable que nous puissions atteindre les 60 000 signataires, et je compte sur vous afin d'y parvenir. .../..."
Lise Bloch-Morhange, porte-parole du Comité de soutien des Serres d'Auteuil
http://www.petitions24.net/a/10505
http://fr.wikipedia.org/wiki/Jardin_des_serres_d%27Auteuil
Dernière édition par Ours le Sam 11 Oct 2014 - 7:13, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Étonnant !
http://www.courrierinternational.com/horoscope
"Un club de gym de San Francisco a placardé sur sa devanture le slogan suivant : “Ici, costumes d’Eve et d’Adam sur mesure”. Cette jolie image nous engage à retrouver par le sport une silhouette que nous n’aurions pas honte de mettre à nu. Ce message t’est destiné, Verseau : l’heure est venue de renouer avec ton moi originel dans toute sa nudité et à lui prodiguer les soins et les attentions que tu lui refusais. Interroge ton âme : qui étais-tu aux commencements ? Qui es-tu appelé(e) à devenir ? Efforce-toi de capter ta vraie fréquence et amplifie son signal.
Horoscope du Semaine du 9 au 15 octobre 2014"
http://www.courrierinternational.com/horoscope
"Un club de gym de San Francisco a placardé sur sa devanture le slogan suivant : “Ici, costumes d’Eve et d’Adam sur mesure”. Cette jolie image nous engage à retrouver par le sport une silhouette que nous n’aurions pas honte de mettre à nu. Ce message t’est destiné, Verseau : l’heure est venue de renouer avec ton moi originel dans toute sa nudité et à lui prodiguer les soins et les attentions que tu lui refusais. Interroge ton âme : qui étais-tu aux commencements ? Qui es-tu appelé(e) à devenir ? Efforce-toi de capter ta vraie fréquence et amplifie son signal.
Horoscope du Semaine du 9 au 15 octobre 2014"
Dernière édition par Ours le Sam 11 Oct 2014 - 7:14, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
attends il est trop fort ce Rob Brezsny.
Pour moi c'est :
" J’espère que tu en apprendras davantage au cours des huit prochains mois que tu n’en as jamais appris sur une période comparable. Dresse la liste des sujets que tu aimerais étudier, des compétences que tu rêves de maîtriser, puis élabore une stratégie pour acquérir les savoirs qui te permettront de te réinventer. Eveille pleinement ta curiosité et mets-toi en quête de révélations, de lumières et d’épiphanies, abolis les limites de ta compréhension en explorant des territoires inconnus de la connaissance.
Il a raison, il me faut un coup de pied au cul là pour que je m'y mette
Pour moi c'est :
" J’espère que tu en apprendras davantage au cours des huit prochains mois que tu n’en as jamais appris sur une période comparable. Dresse la liste des sujets que tu aimerais étudier, des compétences que tu rêves de maîtriser, puis élabore une stratégie pour acquérir les savoirs qui te permettront de te réinventer. Eveille pleinement ta curiosité et mets-toi en quête de révélations, de lumières et d’épiphanies, abolis les limites de ta compréhension en explorant des territoires inconnus de la connaissance.
Il a raison, il me faut un coup de pied au cul là pour que je m'y mette
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
.
Dernière édition par Ours le Jeu 9 Oct 2014 - 19:02, édité 1 fois (Raison : Post inadapté)
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Révision :
"Tu apprendras
Après quelques temps, tu apprendras la différence entre tendre la main et secourir une âme.
Et tu apprendras que aimer ne signifie pas s’appuyer et que compagnie ne signifie pas toujours sécurité.
Tu commenceras à apprendre que les baisers ne sont pas contrats, ni les cadeaux, ni les promesses…
Tu commenceras à accepter les échecs la tête haute, comme un adulte, et non pas avec la tristesse d’un enfant.
Et tu apprendras à construire aujourd'hui tes chemins, parce que le terrain de demain est incertain, et ne garantit pas la réalisation des projets, et le futur a l’habitude de ne pas tenir ses promesses.
Après un certain temps, tu apprendras que le soleil brûle si tu t’y exposes trop.
Tu accepteras le fait que même les meilleurs peuvent te blesser parfois, et que tu auras à leur pardonner.
Tu apprendras que parler peut alléger les douleurs de l’âme
Tu apprendras qu’il faut beaucoup d’années, pour bâtir la confiance, et à peine quelques secondes pour la détruire, et que toi aussi, tu pourras faire des choses dont tu te repentiras le reste de ta vie.
Tu apprendras que nous avons pas à changer d’amis, si nous acceptons que nos amis changent et évoluent.
Tu découvriras que souvent nous prenons à la légère, les personnes qui nous apportent le plus ; et pour cela nous devons toujours dire à ces personnes que nous les aimons, car nous ne savons jamais si c’est la dernière fois que nous les voyons…
Tu apprendras que les circonstances, et l’ambiance qui nous entoure, ont une influence sur nous, mais que nous sommes les uniques responsables de ce que nous faisons.
Tu découvriras qu’il faut beaucoup de temps pour être enfin la personne que tu désires être, et que le temps est court…
Tu apprendras que si tu ne contrôles pas tes actes, eux te contrôleront et que être souple ne signifie pas être mou ou de ne pas avoir de personnalité : car peu importe combien délicate ou complexe soit une situation, il y a toujours deux manières de l’aborder.
Tu apprendras que, avec la même sévérité que tu juges les autres, toi aussi tu seras jugé et parfois même condamné…..
Alors et seulement alors, tu sauras ce que réellement tu peux endurer ; que tu es fort, et que tu pourras aller bien plus loin que ce que tu le pensais quand tu t’imaginais ne ne plus pouvoir avancer!
C’est que réellement la vie n’a de valeur que si tu as la valeur de l’affronter.
Jorge Luis Borges"
Source : L'Echappée belle - FB
Des textes comme celui-ci, il y en a des centaines : Kipling, Chaplin, Anomym, ...
Cela n'a donc rien d'original. Et pourtant, les relire de temps à autre, notamment quand quelque chose nous gratte l'intérieur de la tête, apporte une sorte d'apaisement.
Bon, mais il y a un truc quand même : je ne comprend toujours rien à la vie...
"Tu apprendras
Après quelques temps, tu apprendras la différence entre tendre la main et secourir une âme.
Et tu apprendras que aimer ne signifie pas s’appuyer et que compagnie ne signifie pas toujours sécurité.
Tu commenceras à apprendre que les baisers ne sont pas contrats, ni les cadeaux, ni les promesses…
Tu commenceras à accepter les échecs la tête haute, comme un adulte, et non pas avec la tristesse d’un enfant.
Et tu apprendras à construire aujourd'hui tes chemins, parce que le terrain de demain est incertain, et ne garantit pas la réalisation des projets, et le futur a l’habitude de ne pas tenir ses promesses.
Après un certain temps, tu apprendras que le soleil brûle si tu t’y exposes trop.
Tu accepteras le fait que même les meilleurs peuvent te blesser parfois, et que tu auras à leur pardonner.
Tu apprendras que parler peut alléger les douleurs de l’âme
Tu apprendras qu’il faut beaucoup d’années, pour bâtir la confiance, et à peine quelques secondes pour la détruire, et que toi aussi, tu pourras faire des choses dont tu te repentiras le reste de ta vie.
Tu apprendras que nous avons pas à changer d’amis, si nous acceptons que nos amis changent et évoluent.
Tu découvriras que souvent nous prenons à la légère, les personnes qui nous apportent le plus ; et pour cela nous devons toujours dire à ces personnes que nous les aimons, car nous ne savons jamais si c’est la dernière fois que nous les voyons…
Tu apprendras que les circonstances, et l’ambiance qui nous entoure, ont une influence sur nous, mais que nous sommes les uniques responsables de ce que nous faisons.
Tu découvriras qu’il faut beaucoup de temps pour être enfin la personne que tu désires être, et que le temps est court…
Tu apprendras que si tu ne contrôles pas tes actes, eux te contrôleront et que être souple ne signifie pas être mou ou de ne pas avoir de personnalité : car peu importe combien délicate ou complexe soit une situation, il y a toujours deux manières de l’aborder.
Tu apprendras que, avec la même sévérité que tu juges les autres, toi aussi tu seras jugé et parfois même condamné…..
Alors et seulement alors, tu sauras ce que réellement tu peux endurer ; que tu es fort, et que tu pourras aller bien plus loin que ce que tu le pensais quand tu t’imaginais ne ne plus pouvoir avancer!
C’est que réellement la vie n’a de valeur que si tu as la valeur de l’affronter.
Jorge Luis Borges"
Source : L'Echappée belle - FB
Des textes comme celui-ci, il y en a des centaines : Kipling, Chaplin, Anomym, ...
Cela n'a donc rien d'original. Et pourtant, les relire de temps à autre, notamment quand quelque chose nous gratte l'intérieur de la tête, apporte une sorte d'apaisement.
Bon, mais il y a un truc quand même : je ne comprend toujours rien à la vie...
Dernière édition par Ours le Sam 11 Oct 2014 - 7:14, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Bonjour Ours
Merci d'exister,je le réécris.
Tu te grattes beaucoup,ce matin?
Vas vite sous la douche (qu'est-ce qu'on se mettait à l'époque,quand çà grouillait,au retour de l'école???).
Pardon de polluer ton fil avec ma taquinerie pharma.!
Bonne journée au soleil de Provence et j'aime ta colline.Et ta forêt(plutôt ton bois) à cèpes,près de Paris .L'araignée est magnifique;on dirait qu'elle t'a vu!
Merci d'exister,je le réécris.
Tu te grattes beaucoup,ce matin?
Vas vite sous la douche (qu'est-ce qu'on se mettait à l'époque,quand çà grouillait,au retour de l'école???).
Pardon de polluer ton fil avec ma taquinerie pharma.!
Bonne journée au soleil de Provence et j'aime ta colline.Et ta forêt(plutôt ton bois) à cèpes,près de Paris .L'araignée est magnifique;on dirait qu'elle t'a vu!
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Aujourd'hui est un jour étrange : un jour de joie, un jour de tristesse, un jour de soleil, un jour de pluie, un jour de réussite, un jour de souvenir.
Cette fin de journée, sous une chaleur moite qui nécessite encore la clim, cette fin de semaine où je n'échapperais pas au WE d'intégration d'entreprise demain (Paint-Ball et Jet Ski) me laisse groggy.
J'ai la sensation d'avoir fait un grand pas en arrière, d'avoir perdu quelque chose.
Alors je déballe des mots comme un camelot triste sur le coin du trottoir, espérant qu'en les lisant, j'arrive à les réorganiser, à comprendre. Je n'en appelle à personne, non que je dénie la qualité de quiconque, mais on est toujours seul avec ses propres mots.
Je veux seulement les poser à l'extérieur, le temps qu'ils soient moins brûlants. J'essaye de voir ceux qui ne vont pas et je sais par expérience qu'au fond, aucun ne vont vraiment ; je ferai comme si, comme d'habitude, par lassitude.
Je ferai semblant.
Ce sera comme assembler un tangram infini.
Je t'ai aimé Foxy ; en vrac, en respect, à ma manière et certainement bien plus mal que la sincérité dont tu fis preuve vis à vis de moi. Tu m'as appris, tu as donné l'impulsion à ce qui a trouvé sa pleine mesure tout récemment, et je t'en remercie. Je n'irai pas sur ton fil, comme je n'irai pas où ton corps repose, ce serait admettre ta disparition. Je pense à toi, tu vis en moi.
------------
C'est bien quand même, au moment où l'on habite le haut de la sinusoïde.... c'est moins drôle de l'autre côté.
Cette fin de journée, sous une chaleur moite qui nécessite encore la clim, cette fin de semaine où je n'échapperais pas au WE d'intégration d'entreprise demain (Paint-Ball et Jet Ski) me laisse groggy.
J'ai la sensation d'avoir fait un grand pas en arrière, d'avoir perdu quelque chose.
Alors je déballe des mots comme un camelot triste sur le coin du trottoir, espérant qu'en les lisant, j'arrive à les réorganiser, à comprendre. Je n'en appelle à personne, non que je dénie la qualité de quiconque, mais on est toujours seul avec ses propres mots.
Je veux seulement les poser à l'extérieur, le temps qu'ils soient moins brûlants. J'essaye de voir ceux qui ne vont pas et je sais par expérience qu'au fond, aucun ne vont vraiment ; je ferai comme si, comme d'habitude, par lassitude.
Je ferai semblant.
Ce sera comme assembler un tangram infini.
Je t'ai aimé Foxy ; en vrac, en respect, à ma manière et certainement bien plus mal que la sincérité dont tu fis preuve vis à vis de moi. Tu m'as appris, tu as donné l'impulsion à ce qui a trouvé sa pleine mesure tout récemment, et je t'en remercie. Je n'irai pas sur ton fil, comme je n'irai pas où ton corps repose, ce serait admettre ta disparition. Je pense à toi, tu vis en moi.
------------
C'est bien quand même, au moment où l'on habite le haut de la sinusoïde.... c'est moins drôle de l'autre côté.
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Joli et sensible partage ce soir autour d'un film.
Un film reportage sur une école de clown réalisé sur 2 ans. Etonnant de sensibilité et de proximité avec le monde des surdoués.
Il vaut largement la peine d'être vu et revu. Je ne sais même pas si je ne vais pas me l'acheter pour le "décortiquer" : http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=225332.html
Et plus sensible encore peut-être, plus pudique aussi : un texte que je reproduis ci dessous, avec une expression qui me frappe et que je graisse à dessein :
Un jour,
Un jour, bientôt peut-être,
Un jour j'arracherai l'ancre qui tient mon navire loin des mers
Avec la sorte de courage qu'il faut pour être rien et rien que rien.
Je lâcherai ce qui paraissait m'être indissolublement proche.
Je le trancherai, je le renverserai, je le romprai, je le ferai dégringoler.
D'un coup dégorgeant ma misérable pudeur, mes misérables combinaisons et enchaînements "de fil en aiguille"
Vide de l'abcès d'être quelqu'un, je boirai à nouveau l'espace nourricier.
A coups de ridicule, de déchéances (qu'est-ce que la déchéance?), par éclatement.
Par vide, par une totale dissipation-dérision-purgation, j'expulserai de moi la forme qu'on croyait si bien attachée, composée, coordonnée, assortie à mon entourage
Et à mes semblables, si dignes, si dignes mes semblables.
Réduit à une humilité de catastrophe, à un nivellement parfait comme après une immense trouille.
Ramené au-dessous de toute mesure à mon rang réel, au rang infime que je ne sais quelle idée-ambition m'avait fait déserter.
Anéanti quant à la hauteur, quant à l'estime.
Perdu en un endroit lointain (ou même pas), sans nom, sans identité.
CLOWN, abattant dans la risée, dans l'esclaffement, dans le grotesque, le sens que toute lumière je m'étais fait de mon importance.
Je plongerai.
Sans bourse dans l'infini-esprit sous-jacent ouvert à tous, ouvert moi-même à une nouvelle et incroyable rosée.
A force d'être nul
Et ras
Et risible...
Henri Michaux
Un film reportage sur une école de clown réalisé sur 2 ans. Etonnant de sensibilité et de proximité avec le monde des surdoués.
Il vaut largement la peine d'être vu et revu. Je ne sais même pas si je ne vais pas me l'acheter pour le "décortiquer" : http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=225332.html
Et plus sensible encore peut-être, plus pudique aussi : un texte que je reproduis ci dessous, avec une expression qui me frappe et que je graisse à dessein :
Un jour,
Un jour, bientôt peut-être,
Un jour j'arracherai l'ancre qui tient mon navire loin des mers
Avec la sorte de courage qu'il faut pour être rien et rien que rien.
Je lâcherai ce qui paraissait m'être indissolublement proche.
Je le trancherai, je le renverserai, je le romprai, je le ferai dégringoler.
D'un coup dégorgeant ma misérable pudeur, mes misérables combinaisons et enchaînements "de fil en aiguille"
Vide de l'abcès d'être quelqu'un, je boirai à nouveau l'espace nourricier.
A coups de ridicule, de déchéances (qu'est-ce que la déchéance?), par éclatement.
Par vide, par une totale dissipation-dérision-purgation, j'expulserai de moi la forme qu'on croyait si bien attachée, composée, coordonnée, assortie à mon entourage
Et à mes semblables, si dignes, si dignes mes semblables.
Réduit à une humilité de catastrophe, à un nivellement parfait comme après une immense trouille.
Ramené au-dessous de toute mesure à mon rang réel, au rang infime que je ne sais quelle idée-ambition m'avait fait déserter.
Anéanti quant à la hauteur, quant à l'estime.
Perdu en un endroit lointain (ou même pas), sans nom, sans identité.
CLOWN, abattant dans la risée, dans l'esclaffement, dans le grotesque, le sens que toute lumière je m'étais fait de mon importance.
Je plongerai.
Sans bourse dans l'infini-esprit sous-jacent ouvert à tous, ouvert moi-même à une nouvelle et incroyable rosée.
A force d'être nul
Et ras
Et risible...
Henri Michaux
Dernière édition par Ours le Sam 11 Oct 2014 - 7:12, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Ours a écrit:
Cette fin de journée, sous une chaleur moite qui nécessite encore la clim, cette fin de semaine où je n'échapperais pas au WE d'intégration d'entreprise demain (Paint-Ball et Jet Ski) me laisse groggy.
Quelle horreur !
Et tiens, tu cites du Michaux maintenant ?
Bon weekend à toi.
Re: Admettre à défaut de comprendre
Pour me remettre de Michaux..;
En fait, pourquoi s'en remettre ?
Bref :
Ok, c'est nul, j'assume !
En fait, pourquoi s'en remettre ?
Bref :
Ok, c'est nul, j'assume !
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
"L'un des sens du "il n'y a pas de rapport sexuel" est que tu n'es jamais vraiment seul(e) avec ton partenaire sexuel, tu as besoin du fantasme pour soutenir sa présence, c'est le scénario fantasmatique qui te permet de supporter le vide constitutif du désir de l'Autre.
Le fantasme est une histoire que le sujet se raconte pour passer outre le vide angoissant au cœur du désir de l'Autre, l'impasse de ce désir, grâce à une mise en scène où la jouissance dont nous sommes privés se retrouve concentrée dans l'autre.
Si le fantasme n'est pas au rendez-vous, c'est l'horreur, l'autre en tant que désirable se désintègre, le contraire du désir n'est pas l'indifférence mais le dégoût."
Source : Christian Dubuis Santini sur FB
le contraire du désir n'est pas l'indifférence mais le dégoût : J'en ai le cœur au bord des lèvres au souvenir de l'éprouvé. J'en ai le cœur caché je ne sais où, à l'idée que toutes ces belles choses ressenties et désirées n'ont comme destinée que le fond de la poubelle à sentiments.
Après le fast-food, sommes nous en fait condamnés à l'alternative fast-friend ou fast-fuck habillé en fast-love ?
A moins, que pour correspondre à l'intensité intérieure, il n'y a que le temps des tout-premiers temps qui soient en harmonie.
Cela nous ouvre un bel avenir plein d'espoir, n'est-ce pas ?
Le fantasme est une histoire que le sujet se raconte pour passer outre le vide angoissant au cœur du désir de l'Autre, l'impasse de ce désir, grâce à une mise en scène où la jouissance dont nous sommes privés se retrouve concentrée dans l'autre.
Si le fantasme n'est pas au rendez-vous, c'est l'horreur, l'autre en tant que désirable se désintègre, le contraire du désir n'est pas l'indifférence mais le dégoût."
Source : Christian Dubuis Santini sur FB
le contraire du désir n'est pas l'indifférence mais le dégoût : J'en ai le cœur au bord des lèvres au souvenir de l'éprouvé. J'en ai le cœur caché je ne sais où, à l'idée que toutes ces belles choses ressenties et désirées n'ont comme destinée que le fond de la poubelle à sentiments.
Après le fast-food, sommes nous en fait condamnés à l'alternative fast-friend ou fast-fuck habillé en fast-love ?
A moins, que pour correspondre à l'intensité intérieure, il n'y a que le temps des tout-premiers temps qui soient en harmonie.
Cela nous ouvre un bel avenir plein d'espoir, n'est-ce pas ?
Dernière édition par Ours le Dim 12 Oct 2014 - 20:24, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Et voila, j'en suis à 242 pages de fil de présentation...
Est-ce bien raisonnable ?
Est-ce que cela a un sens au final ?
Et dites moi, l'Ours, vous sentez vous mieux ? Êtes vous plus heureux ?
4 fois non, mais j'ai survécu.
Est-ce bien raisonnable ?
Est-ce que cela a un sens au final ?
Et dites moi, l'Ours, vous sentez vous mieux ? Êtes vous plus heureux ?
4 fois non, mais j'ai survécu.
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Tu as fait de belles rencontres quand meme au fil de tes presentations.
Pis y'a eu de beaux echanges, des partages, des emotions, etc
Et t'as survécu, c'est bien ca ^^
Pis y'a eu de beaux echanges, des partages, des emotions, etc
Et t'as survécu, c'est bien ca ^^
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Ce fil va être verrouillé à ma demande. Merci de ne rien ajouter après ce message.
En guise de dernière pirouette, osons Sade :
En guise de dernière pirouette, osons Sade :
Invité- Invité
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