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Votre vie sexuelle est-elle épanouie ?
Vie sexuelle
D'après l'article ci-joint 43% des femmes auraient des problèmes de libido, et 2% des hommes...
Où vous situez-vous ?
Nous avons aussi sans doute connu les deux. Comment expliquez-vous les pertes de libido par périodes ? Comment l'avez-vous retrouvée ?
Où vous situez-vous ?
Nous avons aussi sans doute connu les deux. Comment expliquez-vous les pertes de libido par périodes ? Comment l'avez-vous retrouvée ?
- Spoiler:
- L’inappétence sexuelle ou perte de la libido chez la femme
SANTE
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L’inappétence sexuelle ou perte de la libido chez la femme « Huit solutions pour venir à bout de ce problème ennuyeux ! »
La sexualité humaine représentant l’ensemble des comportements qui concernent la satisfaction des besoins et désirs sexuels, montre que sa complexité est liée aux multiples formes de pratiques et d’orientations sexuelles ainsi qu’à la variété des lois légales et des normes sociales qui la régissent. Cette même réalité fait de la sexualité humaine un domaine d’enjeux sociaux tel que la procréation, la santé, le plaisir, les lois, les tabous, l’amour, entre autres. En effet, la frigidité, ou perte de la libido, selon les sexologues, est un phénomène touchant de plus en plus les couples, particulièrement chez le sujet femme.
Ainsi, Il peut arriver à n’importe quel homme ou femme de perdre parfois tout intérêt pour le sexe. Chez la femme, ce trouble s’appelait autrefois frigidité. Les sexologues ont abandonné ce terme péjoratif en faveur d’expressions plus neutres, comme perte de la libido ou inappétence sexuelle.
Qu’est ce que l’inappétence sexuelle ?
L’expression dysfonctionnement sexuel, décrite comme étant l’incapacité à ressentir pleinement, sainement et agréablement, en tout ou en partie, les divers états ou stades physiques que l’organisme traverse généralement au cours d’une activité sexuelle, touche en majorité les femmes. Si certaines personnes soufrent d’anaphrodisie, d’autres par contre soufrent d’anorgasmie. Ce qui au total donne la frigidité, ou simplement la perte de la libido (ou inappétence sexuelle.)
Quelles sont ses causes ?
L’idée qu’une personne se fait de sa propre sexualité est grandement déterminée par sa culture, son milieu social et son expérience personnelle. Elle peut être intimement liée à ses propres notions ou à celles de la société concernant la façon appropriée, ou non, d’exprimer ses comportements sexuels. Ces sentiments provoquent parfois de l’anxiété en raison d’une association personnelle ou culturelle des expériences et du plaisir sexuel avec les comportements immoraux ou répréhensibles. L’anxiété est alors exprimée physiquement par l’organisme d’une façon qui prévient la fonction sexuelle normale. Les dysfonctions sexuelles peuvent avoir une cause physiologique d’origine organique (trouble physique), une cause psychologique d’origine mentale, ou encore, elles résultent de facteurs à la fois physiques et psychologiques. Il arrive également qu’elles soient dues à un manque de technique : certaines femmes ne connaissent jamais d’excitation sexuelle ni d’orgasme, parce que leurs partenaires n’ont pas de connaissances sexuelles suffisantes. Il se peut qu’ils ignorent la façon dont les organes sexuels féminins réagissent ou sont stimulés, ou bien encore qu’ils ne sachent pas utiliser les techniques de stimulation appropriées Le principal problème de la sexualité chez la femme est celui du désir. Elles ont en général moins de fantasmes et d’envies spontanées que leurs partenaires masculins ; elles sont moins sensibles aux images érotiques et ont souvent beaucoup de difficultés à laisser leurs préoccupations pour se rendre disponibles. Il existe de nombreuses causes qui sont, soit organiques c'est-à-dire endocriniennes soit psycho comportementales.
Ce sont les suivantes :
• Un stress affectif surtout quand un couple ne s’entend pas
• L’abus d’alcool
• L’utilisation de nombreux médicaments sur ordonnance, en particulier les antidépresseurs, les antihypertenseurs, les tranquillisants et les contraceptifs oraux.
• Une éducation durant l’enfance, particulièrement dévalorisante en ce qui concerne la sexualité, avec de forts interdits comme les caresses affectives parentales, ou de tout plaisir en général
• Une culpabilité due à des attouchements incestueux ou pédophiles durant l’enfance et aussi, toute violence sexuelle quel que soit l’âge.
• Un premier rapport sexuel très douloureux ou psychologiquement traumatisant
• Après un accouchement particulièrement difficile
• Des rapports douloureux ou insatisfaisants, surtout lorsque le partenaire souffre d’une éjaculation précoce.
• Le viol.
• Une sexualité précoce chez la femme.
• Une infection sexuelle mal traitée ou non traitée du tout.
• NB : Aucune cause évidente n’est parfois retrouvée pour expliquer ce problème et, une femme, qui n’a pas de plaisir lors des rapports sexuels, perd progressivement son désir ; la redécouverte d’un plaisir tout court, et encore plus d’un plaisir orgasmique, redonnera à cette femme le désir de rapport.
En cas de frigidité secondaire, on peut rechercher une diminution des oestrogènes ou un excès de progestérone ou de la prolactine.
L’excision peut aussi dans la plupart des cas, entraîner une frigidité. L’anxiété peut, par exemple, entraîner un ralentissement ou une interruption de l’état d’excitation sexuelle qui permet la lubrification ou l’humidification des organes sexuels de la femme, ce qui constitue une étape importante vers l’accomplissement d’activités sexuelles satisfaisantes. La peur de l’intimité est également présentée comme des facteurs qui entre en jeu dans les difficultés de stimulation. A cela, s’ajoutent les expériences de violence sexuelle, au cours de l’enfance ou lors de rapports courants ou antérieurs, qui risquent d’établir une série d’associations entre les activités sexuelles et les douleurs physiques ou psychologiques. De même certains troubles comme l’hypothyroïdie, le diabète ainsi que la sclérose en plaques peuvent aussi avoir des incidences sur le désir sexuel. L’ablation d’un sein ou de l’utérus peut contribuer psychologiquement aux dysfonctions sexuelles. De même, la toxicomanie et l’abus d’alcool contribuent aussi au dysfonctionnement sexuel. Chez les femmes, il arrive que la cigarette ait un effet négatif sur la stimulation sexuelle.
Un autre obstacle : l’indifférence des femmes
Elles ont en général moins de fantasmes et d’envies spontanées que leurs partenaires masculins, elles sont moins sensibles aux images érotiques et ont souvent beaucoup de difficultés à laisser de côté leurs préoccupations pour se rendre disponibles . Pour sa part, François Giuliano, urologue et chercheur à l’hôpital Bicêtre (France), soutient que les femmes, contrairement aux hommes, dont la « demande est simple », les siennes sont plus floues. Les femmes qui ne connaissent pas d’expériences sexuelles satisfaisantes avec leurs partenaires présentent souvent les réactions suivantes. Ainsi, l’absence de désir sexuel (libido faible), l’incapacité à atteindre l’orgasme, les douleurs ou inconfort lors de la pénétration par le pénis, l’incapacité à laisser libre cours à leurs fantaisies dans des contextes sexuels, l’indifférence ou répulsion à l’égard des activités sexuelles, et autres sentiments de crainte ou de colère à l’égard de leurs partenaires, constituent les principales causes de cette « maladie ».
Le facteur psychologique
La détermination de la cause du dysfonctionnement sexuel est un facteur essentiel. L’étape des activités sexuelles à laquelle surviennent les problèmes peut fournir certaines indications. Les troubles orgasmiques signifient que les activités sexuelles sont agréables, mais qu’elles n’aboutissent pas à l’orgasme. Les causes physiques sont rares, sauf en cas de lésion nerveuse de la moelle épinière.
Divers facteurs psychologiques sont souvent en cause, notamment le fait ne jamais avoir appris comment atteindre un orgasme, avoir des attentes irréalistes à l’égard d’un partenaire ou éprouver des sentiments de culpabilité au moment du plaisir. On parle de troubles orgasmiques lorsqu’une femme est facilement stimulée sexuellement, mais n’arrive pas à atteindre l’orgasme.
Ainsi, lorsque les facteurs psychologiques sont prépondérants, des consultations auprès d’un psychiatre, d’un psychologue ou d’un sexologue, peuvent éliminer ou réduire les causes du trouble. Selon des résultats publiés par les universités de Lyon et de Chicago, le taux de réussite des traitements visant à corriger les dysfonctions orgasmiques chez les femmes avoisine les 90 %.
Quelles sont les différentes formes de frigidité ?
• L’Anaphrodisie.
L’anaphrodisie est l’absence de désir sexuel. Si cette absence existe toujours, on parle d’anaphrodisie primaire ; si elle apparaît après une connaissance du plaisir, on dit que l’anaphrodisie est secondaire. Une telle femme n’a pas le désir spontané de l’acte sexuel.
• l’Anorgasmie.
L’anorgasmie elle, est l’absence du seul orgasme, le désir étant conservé. Cette absence d’orgasme peut elle aussi, être primaire ou secondaire.
La frigidité serait l’association d’une absence de désir et de plaisir.
Le Désir, un problème récurent.
Il est de façon générale circonscrite en étapes : Il s’agit de la phase du désir, de la phase de la stimulation et de la phase de l’orgasme. Ce qui fait qu’il peut arriver à n’importe quel homme ou femme de perdre parfois tout intérêt pour le sexe. Car, si près de 28% des hommes de 18 à 59 ans souffrent plus ou moins occasionnellement d’impuissance, les femmes, elles, seraient 43 % à éprouver des « dysfonctions sexuelles », de l’absence de désir au problème de lubrification en passant par l’anorgasmie et les douleurs vaginales, si l’on en croit une étude sociologique de l’université de Chicago. Mieux, Marie Chevret-Meason, psychiatre et sexologue à Lyon, ajoute : « Le principal problème de la sexualité chez les femmes est celui du désir ».
L’attention entretient le désir !
« L’entretien du lien amoureux se joue surtout avec le haut du corps », expliquait ce spécialiste lors d’un congrès. Mais on n’apprend pas toujours à échanger des paroles chaleureuses et à faire passer des émotions sans se parler. « Nous faisons aussi beaucoup de gestes affectifs en pilotage automatique, comme les baisers TGV », soulignait notre expert. Prendre le temps de se regarder, de se toucher, d’avoir de petites attentions pour l’autre, c’est pourtant vital pour un couple et pas forcément compliqué. S’approcher lentement de l’autre, le regarder un moment avant de le surprendre en glissant ses bras autour de son cou, même la façon de se déplacer peut en dire long. C’est d’ailleurs un « exercice » que les sexologues font parfois mimer à ceux ou celles qui viennent consulter pour une perte de désir. Si l’on veut avoir une vie amoureuse et sexuelle épanouie, il faut en effet s’en occuper. Le désir ne tombe pas du ciel tous les jours. Il faut l’entretenir et aller le chercher, en sachant se rendre disponible dans sa tête, répètent les spécialistes. Les imprévus de la vie, comme une maladie, une opération ou la perte d’un emploi, peuvent venir jouer les trublions. Mais, là encore, les couples qui ont su cultiver une bonne complicité s’en sortent mieux.
Quelles sont les solutions à l’inappétence sexuelle ?
Selon des études publiées par l’Université de Chicago, 2 % des hommes de 18 à 59 ans souffrent plus ou moins occasionnellement d’impuissance, alors 43 % des femmes, elles, seraient à éprouver des « dysfonctions sexuelles », l’absence de désir etc. Malgré l’accroissement de ce fléau, l’utilisation des plantes et d’autres traitements peut renverser la tendance, car il est possible d’y remédier.
Nous proposons ci-dessous quelques remèdes :
• Le cacao : il est capable d’augmenter les taux d’agents chimiques dans l’organisme qui vous mettent en bonne humeur. Parmi ces substances figurent des neurotransmetteurs, la sérotonine, et des endorphines, qui soulagent la douleurs et agissent comme euphorisants. Le résultat en est que « toutes les substances chimiques du cerveau sont à leu niveau optimal pour une humeur au beau fixe et un surcroît d’énergie ».
• kola ou Cola nitida : elle est utilisée comme aphrodisiaque en Jamaïque ainsi que dans les sociétés traditionnelles d’Afrique occidentales. Cette plante contient des substances complexes stimulantes comme la théobromine, la kolatine ou la caféine. Dans les ays arabes, le café qui contient, bien entendu, une abondance de caféine, est depuis des siècles considéré comme un stimulant sexuel.
• Le gingembre : Au Pérou, les vendeuses de gingembre vantent leur plante « brûlante » capable de réchauffer les femmes « froides ». Je ne saurais avancer aucune affirmation d’ordre scientifique à ce sujet, mais le gingembre ne fait sans doute pas de mal. En outre, son goût est très savoureux. Alors pourquoi ne pas l’essayer ?
• Le Persil : il est œstrogénique. Il est traditionnellement utilisé pour stimuler les règles, faciliter l’accouchement et augmenter la libido chez la femme.
• Le Ginseng. Bien que le ginseng soit depuis longtemps considéré comme un aphrodisiaque pour les hommes, j’ai également eu certains échos concernant des femmes qui avaient constaté une plus grande réceptivité sexuelle après en avoir ingéré. Aujourd’hui plusieurs herboristes de ma connaissance conseillent le ginseng pour remédier à l’inappétence sexuelle chez la femme. Cette plante est très coûteuse et, par conséquent, peu de gens en prennent des doses importantes. La posologie habituelle est d’environ une demi cuillérée à café de teinture mélangée à du jus.
• L’Anis (Pimpinella anisum). L’anis contient une grande quantité d’anéthol, une substance complexe don les effets ressemblent à ceux de l’œstrogène, l’hormone sexuel féminine. Il possède une réputation immémoriale pour stimuler la production de lait maternel, aider à la menstruation, faciliter l’accouchement et augmenter la libido chez la femme. Certains scientifiques affirment que les oestrogènes n’ont rien à voir avec le désir sexuel, mais je suis d’avis que les phyto-oestogènes tirés des plantes stimulent l’amour de la vie et, par conséquent l’amour tout court.
• Le Palmier serenoa (Serenoa repens) Au XIXe siècle, les herboristes recommandaient le palmier serenoa pour contribuer à réveiller la libido féminine. Aujourd’hui, cette plante est surtout utilisée chez l’homme pour faire diminuer l’hypertrophie de la prostate. Certains chercheurs démontrent que le bêta sitostérol, une substance complexe présente dans cette plante, possède des effets aphrodisiaques.
• Vous pouvez enfin utiliser une décoction de racines d’Annona seenegalensis ou « dugoor » et de Cissampelos mucronata communément appelé « ngolomaar ».
Serigne Samba Ndiaye : Phytothérapeute, Chercheur : web : sambamara
Ise- Messages : 7899
Date d'inscription : 18/10/2012
Age : 55
Re: Vie sexuelle
J'ai 44 ans.
Je n'ai plus de libido depuis plusieurs années.
Je l'ai mis sur le compte d'attirances pour d'autres hommes il y a 4 ans, mais depuis je les ai fait disparaître de ma vie et la libido n'est pas revenue.
Je l'ai mis sur le compte des médicaments depuis 2 ans mais les doses que je prends sont minimales. Et "j'y arrive" environ 1 fois par trimestre !
Je commence à me demander si cela n'a pas un cause psychologique. Genre relation au père.
J'm'en va explorer tout ça dans ma petite tête, toute seule, en attendant que vous m'aidiez en partageant votre expérience...
Je n'ai plus de libido depuis plusieurs années.
Je l'ai mis sur le compte d'attirances pour d'autres hommes il y a 4 ans, mais depuis je les ai fait disparaître de ma vie et la libido n'est pas revenue.
Je l'ai mis sur le compte des médicaments depuis 2 ans mais les doses que je prends sont minimales. Et "j'y arrive" environ 1 fois par trimestre !
Je commence à me demander si cela n'a pas un cause psychologique. Genre relation au père.
J'm'en va explorer tout ça dans ma petite tête, toute seule, en attendant que vous m'aidiez en partageant votre expérience...
Ise- Messages : 7899
Date d'inscription : 18/10/2012
Age : 55
Re: Vie sexuelle
J'ai aussi connu une période sans libido. Elle est pour moi liée au désir, je n'en avais plus alors, pour rien. Pour faire simple, je dirais que je ne savais pas ce que foutais là, dans cette vie-là, ne savais plus pourquoi je me levais le matin, et n'arrivais plus à exprimer le moindre envie, le moindre désir.
Re: Vie sexuelle
Merci Harpo...
Mouip je crois n'avoir pas de désir particulier, je survis en effet.
Comment ça t'est revenu, l'envie de vivre ?
Mouip je crois n'avoir pas de désir particulier, je survis en effet.
Comment ça t'est revenu, l'envie de vivre ?
Ise- Messages : 7899
Date d'inscription : 18/10/2012
Age : 55
Re: Vie sexuelle
Tout seul. Un sursaut vital. A force aussi d'aller confronter mon errance auprès de plusieurs femmes qui ont contribué a me secouer un peu.
L'écriture aussi.
Ise, je n'ai pas de conseils à te donner, il s'agit là d'un combat personnel, et je ne suis pas sur que le mien ressemble au tien. Juste qu'à un moment donné, il arrive que l'on ait plus le choix entre regarder passer sa vie et la vivre.
L'écriture aussi.
Ise, je n'ai pas de conseils à te donner, il s'agit là d'un combat personnel, et je ne suis pas sur que le mien ressemble au tien. Juste qu'à un moment donné, il arrive que l'on ait plus le choix entre regarder passer sa vie et la vivre.
Re: Vie sexuelle
Merci à vous deux, Ise et Harpo pour votre courage...
Il y a une chose que je ne comprends pas...
Pourquoi ces questions ce posent-elles en ces termes ?
C'est-à-dire pourquoi faudrait-il que l'absence de libido soit un problème ? (Je préfère parler d'absence plutôt que de perte.)
Pour moi il y a des périodes avec et les périodes sans...
La simple idée qu'un médecin, par exemple, me pose la question me terrorise.
Qu'il ou elle n'attende surtout pas de réponse ! Ma sexualité m'appartient. Il ne s'agit pas, pour moi, d'un "paramètre mesurable". Je refuse d'y voir un indicateur de santé et je ne la mets surtout pas sur le même plan que mon poids ou ma pression artérielle...
Si l'on en souffre, oui, c'est un problème. Mais on peut aussi, tout simplement, ne pas en souffrir, tout en étant capable de l'accueillir lorsqu'elle repointe le bout du nez, à la faveur d'une étincelle, dans un regard délicieusement complice...
Il y a une chose que je ne comprends pas...
Pourquoi ces questions ce posent-elles en ces termes ?
C'est-à-dire pourquoi faudrait-il que l'absence de libido soit un problème ? (Je préfère parler d'absence plutôt que de perte.)
Pour moi il y a des périodes avec et les périodes sans...
La simple idée qu'un médecin, par exemple, me pose la question me terrorise.
Qu'il ou elle n'attende surtout pas de réponse ! Ma sexualité m'appartient. Il ne s'agit pas, pour moi, d'un "paramètre mesurable". Je refuse d'y voir un indicateur de santé et je ne la mets surtout pas sur le même plan que mon poids ou ma pression artérielle...
Si l'on en souffre, oui, c'est un problème. Mais on peut aussi, tout simplement, ne pas en souffrir, tout en étant capable de l'accueillir lorsqu'elle repointe le bout du nez, à la faveur d'une étincelle, dans un regard délicieusement complice...
Invité- Invité
Re: Vie sexuelle
- humour:
Harpo voyons ....Harpo a écrit:Tout seul. Un sursaut vital. A force aussi d'aller confronter mon errance auprès de plusieurs femmes qui ont contribué a me secouer un peu.
Je trouve que l'article témoigne d'une sexualité très centré sur le coït, vue comme la conclusion nécessaire de l'acte sexuel. C'est une vision très masculine et encore largement majoritaire. Si autant de femmes éprouve des difficultés ce n'est dés lors peut-être pas étonnant.
Et je trouve dommage de presque les culpabiliser en invoquant un dysfonctionnement de lors part, elles "fonctionneraient" peut-être très bien si on adoptai une vision plus égalitaire de la sexualité.
david50- Messages : 5185
Date d'inscription : 16/09/2013
Re: Vie sexuelle
C'est comme tous les problèmes de l'esprit, fab. Si la personne n'y voit pas de problème, alors il n'y a pas de problèmes.
Encore que. La personne peut ne pas y voir un problème mais son conjoint si. On me répondra que si c'est un problème du conjoint ça deviendra le problème du couple donc de la patiente. Bon...
De plus il y a d'innombrables raisons de la perte de cette libido. Médicamenteuse, hormonale, psychique... Et c'est a cause de ces raisons, qu'il est important de poser la question.
Tout comme l'hypersexualite peut poser un soucis, peut être plus pour l'entourage que la personne ( je pense a l'exhibitionnisme ou l'hypersexualité induite par les médocs chez les patients atteint d'alzheimer ).
Encore que. La personne peut ne pas y voir un problème mais son conjoint si. On me répondra que si c'est un problème du conjoint ça deviendra le problème du couple donc de la patiente. Bon...
De plus il y a d'innombrables raisons de la perte de cette libido. Médicamenteuse, hormonale, psychique... Et c'est a cause de ces raisons, qu'il est important de poser la question.
Tout comme l'hypersexualite peut poser un soucis, peut être plus pour l'entourage que la personne ( je pense a l'exhibitionnisme ou l'hypersexualité induite par les médocs chez les patients atteint d'alzheimer ).
Invité- Invité
Re: Vie sexuelle
Il y a aussi le cas où la libido est vécue comme un parasite, un fatum dérangeant. "On a autre chose à faire, merde", qu'on se dit parfois....
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Vie sexuelle
Le lien que je fait entre libido et désir dans un sens plus large est celui de mon expérience. Et il peut très bien m'être très personnel.
De plus, je ne suis pas certain que la question de la libido soit généralisable entre un homme et une femme.
De plus, je ne suis pas certain que la question de la libido soit généralisable entre un homme et une femme.
- Spoiler:
- @ David : ce qui montre bien que se faire secouer n'est pas forcément désagréable.
Re: Vie sexuelle
@Kharmit : je comprends tout à fait ce que tu veux dire... Et s'il y a souffrance, elle doit être entendue, cela va de soi.
Mais j'ai tendance à voir dans ce sujet une forme de pression sociale.
Absolument ! Et cela rejoint la lecture que fait David de l'article.
Et sur le même modèle, je ne suis pas certaine non plus qu'elle soit généralisable d'une femme à une autre femme.
Mais j'ai tendance à voir dans ce sujet une forme de pression sociale.
Harpo a écrit:De plus, je ne suis pas certain que la question de la libido soit généralisable entre un homme et une femme.
Absolument ! Et cela rejoint la lecture que fait David de l'article.
Et sur le même modèle, je ne suis pas certaine non plus qu'elle soit généralisable d'une femme à une autre femme.
Dernière édition par Fabuliotte le Jeu 12 Déc 2013 - 11:33, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Vie sexuelle
Mais il est tout aussi vrai que l'on en parle pas si facilement pour cause de pression sociale.
Re: Vie sexuelle
Harpo a écrit:Mais il est tout aussi vrai que l'on en parle pas si facilement pour cause de pression sociale.
Je ne suis pas sûre de bien te comprendre...
Tu veux dire que l'on ne parle pas pour se protéger ?
Invité- Invité
Re: Vie sexuelle
Ben oui. Mais tu ne peux pas faite fi, du conditionnement sociale. On vit en société ...
C'est un peu bête, mais la norme est défini par le plus grand nombre, alors si tu souhaites rester dans le troupeau et que tu te retrouves hors norme tu en souffres. Et tu as deux choix: soit militer pour que la sociétés t'accepte. Soit tu changes.
C'est un peu bête, mais la norme est défini par le plus grand nombre, alors si tu souhaites rester dans le troupeau et que tu te retrouves hors norme tu en souffres. Et tu as deux choix: soit militer pour que la sociétés t'accepte. Soit tu changes.
Invité- Invité
Re: Vie sexuelle
Vous savez si j'en parle c'est que ça me pose problème. Je comprends Harpo que tu me dises que ton expérience ne sera pas forcément un modèle pour moi. Je sais pourquoi tu me dis ça : tu as changé de partenaire. Je suis mariée. Tu ne veux pas jouer un rôle dans une éventuelle séparation. C'est tout à ton honneur. Tu peux cependant faire comme si tu ne me connaissais pas et faire part de ton expérience, pour les autres. Je saurai faire la part des choses. Si tu exposes tes solutions, d'autres zèbres rebondiront et le sujet s'en trouvera enrichi
Fabuliotte je comprends ta réaction. j'ai été aussi bien longtemps dans le même état d'esprit. Mais si j'en parle c'est que j'en suis arrivée à me le poser comme un problème que je souhaite résoudre. J'aime "profondément !!!" mon mari !!! Mais je "n'y arrive pas". Je voudrais retrouver ces super moments. Ca ne me gêne pas d'en parler à un psy, à un médecin traitant, à une amie, si cela peut m'apporter des pistes. Je ne sais pas si c'est un problème physique, psychologique ou autre...
Fabuliotte je comprends ta réaction. j'ai été aussi bien longtemps dans le même état d'esprit. Mais si j'en parle c'est que j'en suis arrivée à me le poser comme un problème que je souhaite résoudre. J'aime "profondément !!!" mon mari !!! Mais je "n'y arrive pas". Je voudrais retrouver ces super moments. Ca ne me gêne pas d'en parler à un psy, à un médecin traitant, à une amie, si cela peut m'apporter des pistes. Je ne sais pas si c'est un problème physique, psychologique ou autre...
Ise- Messages : 7899
Date d'inscription : 18/10/2012
Age : 55
Re: Vie sexuelle
david50 a écrit:
- humour:
Harpo voyons ....Harpo a écrit:Tout seul. Un sursaut vital. A force aussi d'aller confronter mon errance auprès de plusieurs femmes qui ont contribué a me secouer un peu.
Je trouve que l'article témoigne d'une sexualité très centré sur le coït, vue comme la conclusion nécessaire de l'acte sexuel. C'est une vision très masculine et encore largement majoritaire. Si autant de femmes éprouve des difficultés ce n'est dés lors peut-être pas étonnant.
Et je trouve dommage de presque les culpabiliser en invoquant un dysfonctionnement de lors part, elles "fonctionneraient" peut-être très bien si on adoptai une vision plus égalitaire de la sexualité.
Je suis toutà fait d'accord. Et je suis persuadée qu'il y a bien plus de 2% des hommes qui ont souffert de troubles du désir (j'en connais un certain nombre et ils avaient beau avoir des relations, ils n'en avaient pas nécessairement le désir pour autant).
Pour les autres problématique, je peux pas trop dire, je n'ai jamais vraiment eu de baisse...
HarleyQuinn- Messages : 236
Date d'inscription : 22/07/2013
Age : 37
Localisation : Paris
Re: Vie sexuelle
Ise a écrit:Mais si j'en parle c'est que j'en suis arrivée à me le poser comme un problème que je souhaite résoudre. J'aime "profondément !!!" mon mari !!! Mais je "n'y arrive pas".
Tout s'explique ! Merci Ise, d'éclairer ma lanterne.
La suite en MP
Invité- Invité
Re: Vie sexuelle
Ise, tu fais iech à lire derrière les mots . Oui, bien sur, mais je n'ai pas seulement changé de partenaire, j'ai changé de vie, et c'est le seul moyen que j'ai trouvé pour changer tout court, de l'intérieur. C'est en cela que mon exemple vaut surtout pour moi : il doit être tout à fait possible de changer sans tout jeter, et cela doit même être bien moins douloureux, et sûrement tout aussi pertinent.
Pour résumer, je pourrais dire que mon principal défaut étant de choisir et de passer à l'action, je l'ai poussé jusque à l'absurde, de manière paroxystique. Et cela n'a pas tout résolu hein, se mettre en situation de danger ne suffit pas, ne règle pas les problèmes de fond. Il oblige juste à s'y confronter.
Pour résumer, je pourrais dire que mon principal défaut étant de choisir et de passer à l'action, je l'ai poussé jusque à l'absurde, de manière paroxystique. Et cela n'a pas tout résolu hein, se mettre en situation de danger ne suffit pas, ne règle pas les problèmes de fond. Il oblige juste à s'y confronter.
Re: Vie sexuelle
Ise a écrit:Je ne sais pas si c'est un problème physique, psychologique ou autre...
Peut-être qu'il y a plusieurs réponses à trouver, dans divers domaines - psychologique, physiologique, etc.
Qu'en dit ton médecin traitant ? Ta psy ? Est-ce qu'il y aurait des analyses à faire ou des solutions à essayer - réduire les anti-dépresseurs si toutefois tu en prends, ou autre ?
Dans quelle mesure ton mari peut-il participer à ce déblocage ? (Peut-être qu'un sexothérapeute pourrait aussi répondre à certaines de tes questions ?)
Basilice- Messages : 1936
Date d'inscription : 01/11/2012
Localisation : Tout dépend des moments
Re: Vie sexuelle
A ise: le meilleur moyen c'est d'en parler a un médecin puis un psy.
Si au final il n'y a pas d'explication alors tu pourras te rabattre sur les recettes de grand mère.
Si au final il n'y a pas d'explication alors tu pourras te rabattre sur les recettes de grand mère.
Invité- Invité
Re: Vie sexuelle
Est ce que tu es épanouie en ce moment?
Est ce que tu sais ce que tu aimes?
Est ce que tu arrives à proposer tes désirs (quand tu en as)?
Est ce que tu es totalement toi même, et en accord avec ce que tu es?
Je pose des questions, mais je ne sais pas si les réponses peuvent te mener quelque part...
En espérant que tu trouves la solution...
Est ce que tu sais ce que tu aimes?
Est ce que tu arrives à proposer tes désirs (quand tu en as)?
Est ce que tu es totalement toi même, et en accord avec ce que tu es?
Je pose des questions, mais je ne sais pas si les réponses peuvent te mener quelque part...
En espérant que tu trouves la solution...
HarleyQuinn- Messages : 236
Date d'inscription : 22/07/2013
Age : 37
Localisation : Paris
Re: Vie sexuelle
David, HarleyQuinn, je suis tout à fait d'accord avec vous : la pression sociale n'a pas sa place là-dedans.
Vous avez sans doute tous lu ou entendu parler de la série de bouquins "Vénus sous la couette ou chaipukoi". Dans ma vie conjugale nous avions pris en compte ce fait que la femme n'y arrive pas à tous les coups. Nous y trouvions notre compte, car les gestes d'amour que je recevais me rassuraient. Et je donne sans compter.
Cependant depuis quelques années c'est autre chose, c'est plus du tout. Donc ce n'est pas pour faire partie des femmes épanouies que je m'interroge. C'est pour profiter de tous les bons moments de la vie. Et je VEUX prendre du plaisir au lit. Je pense que c'est un dysfonctionnement actuel chez moi. J'en cherche la cause. Quand je l'aurai trouvée je n'aurai plus ce problème. Je vous demande donc à tous si vous avez trouvé ce qui a causé votre perte de libido lorsque vous la perdiez.
Vous avez sans doute tous lu ou entendu parler de la série de bouquins "Vénus sous la couette ou chaipukoi". Dans ma vie conjugale nous avions pris en compte ce fait que la femme n'y arrive pas à tous les coups. Nous y trouvions notre compte, car les gestes d'amour que je recevais me rassuraient. Et je donne sans compter.
Cependant depuis quelques années c'est autre chose, c'est plus du tout. Donc ce n'est pas pour faire partie des femmes épanouies que je m'interroge. C'est pour profiter de tous les bons moments de la vie. Et je VEUX prendre du plaisir au lit. Je pense que c'est un dysfonctionnement actuel chez moi. J'en cherche la cause. Quand je l'aurai trouvée je n'aurai plus ce problème. Je vous demande donc à tous si vous avez trouvé ce qui a causé votre perte de libido lorsque vous la perdiez.
Ise- Messages : 7899
Date d'inscription : 18/10/2012
Age : 55
Re: Vie sexuelle
Harley : OUI à toutes tes questions
Fabuliotte : on en parle avec mon mari.
Basilice : j'ai une piste, à voir si ce n'est pas lié au père...
Fabuliotte : on en parle avec mon mari.
Basilice : j'ai une piste, à voir si ce n'est pas lié au père...
Ise- Messages : 7899
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Age : 55
Re: Vie sexuelle
A chaud, je relève (relève, simplement) deux formulations :
1. "je VEUX" (pourquoi ? ou pour quoi ? comment ? avec qui ?)
2. "au père" (quel père ?)
1. "je VEUX" (pourquoi ? ou pour quoi ? comment ? avec qui ?)
2. "au père" (quel père ?)
Invité- Invité
Re: Vie sexuelle
- Fabuliotte :
- Pour que ce fil reste un lieu où chacun donnera son avis et racontera son expérience, je te réponds en spoiler, car je ne parle que de moi !
- Je veux avec mon mari, car je n'aime que lui, je n'ai confiance en personne d'autre.
- au père, mon père. Je me psychanalyse sur mon fil de présentation, on va voir où j'aboutis !
Mais que cela n'empêche pas les uns et les autres de témoigner...
Ise- Messages : 7899
Date d'inscription : 18/10/2012
Age : 55
Re: Vie sexuelle
Ise a écrit:David, HarleyQuinn, je suis tout à fait d'accord avec vous : la pression sociale n'a pas sa place là-dedans.
Vous avez sans doute tous lu ou entendu parler de la série de bouquins "Vénus sous la couette ou chaipukoi". Dans ma vie conjugale nous avions pris en compte ce fait que la femme n'y arrive pas à tous les coups. Nous y trouvions notre compte, car les gestes d'amour que je recevais me rassuraient. Et je donne sans compter.
Cependant depuis quelques années c'est autre chose, c'est plus du tout. Donc ce n'est pas pour faire partie des femmes épanouies que je m'interroge. C'est pour profiter de tous les bons moments de la vie. Et je VEUX prendre du plaisir au lit. Je pense que c'est un dysfonctionnement actuel chez moi. J'en cherche la cause. Quand je l'aurai trouvée je n'aurai plus ce problème. Je vous demande donc à tous si vous avez trouvé ce qui a causé votre perte de libido lorsque vous la perdiez.
la seule fois ou j'ai eu une "baisse" c'atait que j'aimais plus la personne et honnetement j'avais envie de me jeter sur pleins d'autres alors je sais pas trop..
Ca peut être lié à un souvenir? lié a la sexualité?
HarleyQuinn- Messages : 236
Date d'inscription : 22/07/2013
Age : 37
Localisation : Paris
Re: Vie sexuelle
Moi je n'ai plus de libido depuis la naissance de mon fils.
Je pense que j'ai trop lié la notion de relation sexuelle avec celle de conception.
Je sais que dés que j'ai commencé mes changements hormonaux j'ai commencé à avoir un désir de maternité.
Ado les relations sexuelles ne me paraissaient importantes qu'au point que ce que les gens en disaient. Moi ça n'a rien changé à ma vie, ça me paraissait trop naturel pour être un évènement.
Le désir de maternité qui était une obsession ne m'a jamais quitté avant la naissance de mon fils.
Il a également disparu depuis..
Je pense que j'ai trop lié la notion de relation sexuelle avec celle de conception.
Je sais que dés que j'ai commencé mes changements hormonaux j'ai commencé à avoir un désir de maternité.
Ado les relations sexuelles ne me paraissaient importantes qu'au point que ce que les gens en disaient. Moi ça n'a rien changé à ma vie, ça me paraissait trop naturel pour être un évènement.
Le désir de maternité qui était une obsession ne m'a jamais quitté avant la naissance de mon fils.
Il a également disparu depuis..
minigri- Messages : 165
Date d'inscription : 05/12/2013
Age : 37
Localisation : martigues
Re: Vie sexuelle
La disparition de la libido, chez moi, est également liée au fait que je n'aimais pas.
J'ai divorcé...
J'ai divorcé...
C'est aussi mon avis, vu les éléments que tu donnes.Kharmit a écrit:A ise: le meilleur moyen c'est d'en parler a un médecin puis un psy.
Invité- Invité
Re: Vie sexuelle
A la fin de ma première relation sérieuse (vie en commun durant 3 ans) notre sexualité était devenue inexistante.
Je crois que nous étions tombé dans une spirale négative, la recherche du plaisir était devenu une injonction; et plus nous y pensions et moins cela fonctionnait.
Il faut dédramatiser la sexualité, la société ne nous y aide pas, tout y est de plus en plus sexualisé. Je ne suis pas un puritain, mais cette omniprésence devient pesante.
@Ise : Apparemment toi et ton mari réunissaient les conditions pour trouver la solution, communication, amour mutuelle, peut-être une aide professionnelle extérieure et, comme je dis plus haut, de la légèreté
Je crois que nous étions tombé dans une spirale négative, la recherche du plaisir était devenu une injonction; et plus nous y pensions et moins cela fonctionnait.
Il faut dédramatiser la sexualité, la société ne nous y aide pas, tout y est de plus en plus sexualisé. Je ne suis pas un puritain, mais cette omniprésence devient pesante.
@Ise : Apparemment toi et ton mari réunissaient les conditions pour trouver la solution, communication, amour mutuelle, peut-être une aide professionnelle extérieure et, comme je dis plus haut, de la légèreté
david50- Messages : 5185
Date d'inscription : 16/09/2013
Re: Vie sexuelle
Kharmit oui toute seule ! Pas trop envie de passer des heures sur un divan ! Et pi si on a un QI autant l'utiliser !!!
- Spoiler:
- Je vois une psy et je vois déjà ses limites, entre autres quand je parle de zèbres elle a un mouvement de recul !
Ise- Messages : 7899
Date d'inscription : 18/10/2012
Age : 55
Re: Vie sexuelle
Ben change de psy...
Les raisons sont multiples. Autant déjà écarter les raisons physiologique, médicamenteuse, physique. Après un psy si tu veux.
Tu peux aussi aller a la case sexologue.
J'vais être rude, mais tu ne peux pas être objectif sur toi même.
Les raisons sont multiples. Autant déjà écarter les raisons physiologique, médicamenteuse, physique. Après un psy si tu veux.
Tu peux aussi aller a la case sexologue.
J'vais être rude, mais tu ne peux pas être objectif sur toi même.
Invité- Invité
Re: Vie sexuelle
As tu pensé à la fatigue?
J'en avais parlé avec mon homéopathe une fois. Si le corps et l'esprit sont fatigués, il peut y avoir une baisse de désir (l'acte sexuelle demandant une concentration forte d'énergie).
Puis nous les femmes sont très influencées par l'imaginaire. Si ton esprit est ailleurs, peut être que tu ne peux pas laisser libre cours à ton imagination
J'en avais parlé avec mon homéopathe une fois. Si le corps et l'esprit sont fatigués, il peut y avoir une baisse de désir (l'acte sexuelle demandant une concentration forte d'énergie).
Puis nous les femmes sont très influencées par l'imaginaire. Si ton esprit est ailleurs, peut être que tu ne peux pas laisser libre cours à ton imagination
minigri- Messages : 165
Date d'inscription : 05/12/2013
Age : 37
Localisation : martigues
Re: Vie sexuelle
Une psychothérapie n'a rien à voir avec un divan et rien à voir non plus avec le qi !
Dernière édition par sylveno le Jeu 12 Déc 2013 - 14:56, édité 1 fois
sylveno- Messages : 3360
Date d'inscription : 16/07/2013
Age : 61
Localisation : loin de tout
Re: Vie sexuelle
Pour ma part, je suis passée de la question de l'amour de l'autre,
("est-ce que j'aime mon partenaire, est-ce que je suis aimée de mon partenaire ?, est-ce que je me pose ces questions parce que j'ai été ou non, ou mal, aimée par mon père ?, est-ce pour cela que mon désir est bloqué parfois ou avec certains partenaires ?, est-ce parce que je n'aime pas/plus que je suis attirée ailleurs ?, etc. ")
A la question du désir personnel,
("vers où, avec qui et comment je désire aller ?")
Pour moi, la libido est à prendre au sens Jungien : l'énergie de vie - qui nous pousse à aller vers - et pas seulement l'énergie sexuelle.
En répondant à certaines questions sur mon désir personnel et en nourrissant ma libido d'une façon plus juste pour moi, j'ai répondu à certaines questions sur ma sexualité.
Pour moi le plaisir est devenu une variable, et la question du désir, une constante !
J'ajoute que ma sexualité s'est construite selon deux pans : avec moi seule (mes questions, mes explorations - y compris de mon corps) ; avec mes partenaires.
Avec chaque partenaire, la sexualité du couple a été différente, et à construire ensemble.
("est-ce que j'aime mon partenaire, est-ce que je suis aimée de mon partenaire ?, est-ce que je me pose ces questions parce que j'ai été ou non, ou mal, aimée par mon père ?, est-ce pour cela que mon désir est bloqué parfois ou avec certains partenaires ?, est-ce parce que je n'aime pas/plus que je suis attirée ailleurs ?, etc. ")
A la question du désir personnel,
("vers où, avec qui et comment je désire aller ?")
Pour moi, la libido est à prendre au sens Jungien : l'énergie de vie - qui nous pousse à aller vers - et pas seulement l'énergie sexuelle.
En répondant à certaines questions sur mon désir personnel et en nourrissant ma libido d'une façon plus juste pour moi, j'ai répondu à certaines questions sur ma sexualité.
Pour moi le plaisir est devenu une variable, et la question du désir, une constante !
J'ajoute que ma sexualité s'est construite selon deux pans : avec moi seule (mes questions, mes explorations - y compris de mon corps) ; avec mes partenaires.
Avec chaque partenaire, la sexualité du couple a été différente, et à construire ensemble.
Basilice- Messages : 1936
Date d'inscription : 01/11/2012
Localisation : Tout dépend des moments
Re: Vie sexuelle
Ise a écrit:Et pi si on a un QI autant l'utiliser !!!
Je vais me dévoiler un peu et te faire part de mon expérience personnelle. J'ai suivi plusieurs thérapies diverses pour tenter de réparer les dégâts d'une enfance et d'une adolescence désastreuse, et je peux te dire que ce fameux QI à longtemps était un très sérieux frein à ma guérison, il m'a surtout servi à construire un système de défense extrêmement solide et efficace à toutes tentatives d'intrusion pertinente au sein de ma psyché. Ce n'est qu'en renonçant à toute intellectualisation au cours d'une TCC, par un acte de confiance absolue envers un thérapeute soigneusement choisi, que j'ai pu enfin regarder en face ce que je refusais de voir depuis toujours.
david50- Messages : 5185
Date d'inscription : 16/09/2013
Re: Vie sexuelle
Kharmit a écrit:J'vais être rude, mais tu ne peux pas être objectif sur toi même.
Ce n'est pas, pour moi, une question d'objectivité, mais une question de résistance... Chacun de nous est suffisamment lucide sur soi-même, non ? Je veux dire pas dupe pour deux sous. Pour moi, le truc est plutôt d'avoir le courage de se regarder en face en plus de faire émerger les éléments inconscients, de faire des liens qui ne se feraient pas sans une aide extérieure et... (merci Alice Miller + mon expérience perso) de vivre ce qui doit être vécu, par le biais des émotions (en interaction avec le psy en question).
David dit la même chose mais de manière beaucoup plus savante...
Invité- Invité
Re: Vie sexuelle
Je rejoins Sylveno, David et Fabuliotte.
Dernière édition par Basilice le Jeu 12 Déc 2013 - 13:57, édité 1 fois
Basilice- Messages : 1936
Date d'inscription : 01/11/2012
Localisation : Tout dépend des moments
Re: Vie sexuelle
@ Désirée : très intéressant ce que tu dis...
Je revois mes premières années... Je n'accordais pas non plus trop d'importance à la sexualité. Ca n'a pas été facile au début. Un viol, ça n'ai de pas. Donc quand j'ai rencontré celui qui est mon mari, il a fallu près de 2 ans avant que j'atteigne le nirvana pour la première fois ! Je m'en souviens encore ! Ca m'a tellement surprise, que ce soit si bien !
Après la naissance de mes enfants rien n'a changé dans mes relations avec mon mari. Nous étions en osmose.
Je vois que tu as 26 ans. Peut-être la question de ta sexualité va-t-elle te poser problème ?
Sinon la réponse "fatigue" je l'exclus car je ne suis pas fatiguée jour et nuit depuis 4 ans !
En revanche la question de l'imaginaire... Oui oui là tu me parles. L'esprit tellement ailleurs dans tout ce que j'accomplis... A fouiller, je te remercie...
Je revois mes premières années... Je n'accordais pas non plus trop d'importance à la sexualité. Ca n'a pas été facile au début. Un viol, ça n'ai de pas. Donc quand j'ai rencontré celui qui est mon mari, il a fallu près de 2 ans avant que j'atteigne le nirvana pour la première fois ! Je m'en souviens encore ! Ca m'a tellement surprise, que ce soit si bien !
Après la naissance de mes enfants rien n'a changé dans mes relations avec mon mari. Nous étions en osmose.
Je vois que tu as 26 ans. Peut-être la question de ta sexualité va-t-elle te poser problème ?
Sinon la réponse "fatigue" je l'exclus car je ne suis pas fatiguée jour et nuit depuis 4 ans !
En revanche la question de l'imaginaire... Oui oui là tu me parles. L'esprit tellement ailleurs dans tout ce que j'accomplis... A fouiller, je te remercie...
Ise- Messages : 7899
Date d'inscription : 18/10/2012
Age : 55
Re: Vie sexuelle
Fabuliotte a écrit:Kharmit a écrit:J'vais être rude, mais tu ne peux pas être objectif sur toi même.
Ce n'est pas, pour moi, une question d'objectivité, mais une question de résistance... Chacun de nous est suffisamment lucide sur soi-même, non ? Je veux dire pas dupe pour deux sous. Pour moi, le truc est plutôt d'avoir le courage de se regarder en face en plus de faire émerger les éléments inconscients, de faire des liens qui ne se feraient pas sans une aide extérieure et... (merci Alice Miller + mon expérience perso) de vivre ce qui doit être vécu, par le biais des émotions (en interaction avec le psy en question).
David dit la même chose mais de manière beaucoup plus savante...
je suis plutot d'accord. Je pense qu'on a beau arriver à intellectualiser, on a un certain nombre de choses, du fait que nous soyons nous et que nosu ayons donc un jugement absolument subjectif sur nous meme, on ne peut pas prendre suffisemment de recul pour pouvoir d'auto analyser. On a besoin d'un regarde extérieur, quel qu'il soit, même si ce n'est pas un psy.
Evidemment on peut avoir un déclic, mais il vient aussi de choses extérieure, de réflexions ou de ce que les autres nous renvoient, etc. Il me semble compliqué d'avoir une réelle prise de recul sur soi même. après peut etre que ça arrive, mais ce doit etre rare.
HarleyQuinn- Messages : 236
Date d'inscription : 22/07/2013
Age : 37
Localisation : Paris
Re: Vie sexuelle
david50 a écrit:Ise a écrit:Et pi si on a un QI autant l'utiliser !!!
Je vais me dévoiler un peu et te faire part de mon expérience personnelle. J'ai suivi plusieurs thérapies diverses pour tenter de réparer les dégâts d'une enfance et d'une adolescence désastreuse, et je peux te dire que ce fameux QI à longtemps était un très sérieux frein à ma guérison, il m'a surtout servi à construire un système de défense extrêmement solide et efficace à toutes tentatives d'intrusion pertinente au sein de ma psyché. Ce n'est qu'en renonçant à toute intellectualisation au cours d'une TCC, par un acte de confiance absolue envers un thérapeute soigneusement choisi, que j'ai pu enfin regarder en face ce que je refusais de voir depuis toujours.
Comment s'est déroulé cette TCC? Est ce efficace? (désolée ça n'a pas un rapport direct, mais en parallèle de ma psychanalyse, j'aimerais éventuellement faire appel à ce type de thérapie.)
HarleyQuinn- Messages : 236
Date d'inscription : 22/07/2013
Age : 37
Localisation : Paris
Re: Vie sexuelle
Ise a écrit:@ Désirée : très intéressant ce que tu dis...
Je revois mes premières années... Je n'accordais pas non plus trop d'importance à la sexualité. Ca n'a pas été facile au début. Un viol, ça n'ai de pas. Donc quand j'ai rencontré celui qui est mon mari, il a fallu près de 2 ans avant que j'atteigne le nirvana pour la première fois ! Je m'en souviens encore ! Ca m'a tellement surprise, que ce soit si bien !
Après la naissance de mes enfants rien n'a changé dans mes relations avec mon mari. Nous étions en osmose.
Je vois que tu as 26 ans. Peut-être la question de ta sexualité va-t-elle te poser problème ?
Sinon la réponse "fatigue" je l'exclus car je ne suis pas fatiguée jour et nuit depuis 4 ans !
En revanche la question de l'imaginaire... Oui oui là tu me parles. L'esprit tellement ailleurs dans tout ce que j'accomplis... A fouiller, je te remercie...
Est ce que quelque chose a pu faire ressurgir les souvenirs liés au viol? Ou quelque chose que ne serait pas résolu par rapport à ça?
HarleyQuinn- Messages : 236
Date d'inscription : 22/07/2013
Age : 37
Localisation : Paris
Re: Vie sexuelle
- Harley :
- Manquerait plus que ça !!! 25 ans plus tard !!! Nan je ne vois pas...
Ise- Messages : 7899
Date d'inscription : 18/10/2012
Age : 55
Re: Vie sexuelle
"par un acte de confiance absolue envers un thérapeute soigneusement choisi"
Ca c'est une grosse difficulté
Ca c'est une grosse difficulté
Ise- Messages : 7899
Date d'inscription : 18/10/2012
Age : 55
Re: Vie sexuelle
Ise a écrit:
- Harley :
Manquerait plus que ça !!! 25 ans plus tard !!! Nan je ne vois pas...
C'est parfois plus pernicieux et tenace qu'on ne le pense
HarleyQuinn- Messages : 236
Date d'inscription : 22/07/2013
Age : 37
Localisation : Paris
Re: Vie sexuelle
Tout de suite avant que tu t'en ailles MERCI pour tes mots rassurants déculpabilisants...
J'aime
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Ise- Messages : 7899
Date d'inscription : 18/10/2012
Age : 55
Re: Vie sexuelle
Comme Harlequinn je te pose la meme question, et que ce soit ça ou pas, si ton problème relève de l'inconscient, l'hypnose dans ce cas fait de vrais miracles.
Quoi qu'il en soit, tu ne peut régler ça toute seule, c'est clair qu'un sexologue , un psychothérapeute , ou meme un thérapeute pour couple......qqui vous aideras à peux etre mettre le doigt sur le problème,et vous donner des astuces pour retrouver une vie " disons" ( normale).... Il faut absolument un oeil extérieur qui ne soit ni ton mari , ni ta famille.
Après le contexte familliale et professionel(si il y a) est peux etre aussi à creuser ...!!!???
Quoi qu'il en soit, tu ne peut régler ça toute seule, c'est clair qu'un sexologue , un psychothérapeute , ou meme un thérapeute pour couple......qqui vous aideras à peux etre mettre le doigt sur le problème,et vous donner des astuces pour retrouver une vie " disons" ( normale).... Il faut absolument un oeil extérieur qui ne soit ni ton mari , ni ta famille.
Après le contexte familliale et professionel(si il y a) est peux etre aussi à creuser ...!!!???
Anubis- Messages : 2012
Date d'inscription : 20/01/2013
Age : 46
Localisation : Dimensions parallèles
Re: Vie sexuelle
Et comme dit Spacepizza qui m'à devancer,sur le 1er post que j'ai voulue t'écrire et que j'ai effaçé involontairement.
En effet quand le corps parle, meme dans son silence, moi meme qui ai pourtant une sexualité épanouie et réguliére, il m'est arrivée d'avoir des périodes d'abstinence vfolontaire ou pas,qui pouvais durer de 6 mois à presque 2 ans,et cela permet de se recentrer sur soi meme,sur l'essentiel, et sur d'autres choses.....
Et de revenir.......en force !
Quoi qu'il en soit si tu as connu l'épanouiussement avec ton mari auparavant, tu le retrouveras!!!!
En effet quand le corps parle, meme dans son silence, moi meme qui ai pourtant une sexualité épanouie et réguliére, il m'est arrivée d'avoir des périodes d'abstinence vfolontaire ou pas,qui pouvais durer de 6 mois à presque 2 ans,et cela permet de se recentrer sur soi meme,sur l'essentiel, et sur d'autres choses.....
Et de revenir.......en force !
Quoi qu'il en soit si tu as connu l'épanouiussement avec ton mari auparavant, tu le retrouveras!!!!
Anubis- Messages : 2012
Date d'inscription : 20/01/2013
Age : 46
Localisation : Dimensions parallèles
Re: Vie sexuelle
Basilice a écrit:Pour ma part, je suis passée de la question de l'amour de l'autre,
("est-ce que j'aime mon partenaire, est-ce que je suis aimée de mon partenaire ?, est-ce que je me pose ces questions parce que j'ai été ou non, ou mal, aimée par mon père ?, est-ce pour cela que mon désir est bloqué parfois ou avec certains partenaires ?, est-ce parce que je n'aime pas/plus que je suis attirée ailleurs ?, etc. ")
A la question du désir personnel,
("vers où, avec qui et comment je désire aller ?")
Pour moi, la libido est à prendre au sens Jungien : l'énergie de vie - qui nous pousse à aller vers - et pas seulement l'énergie sexuelle.
En répondant à certaines questions sur mon désir personnel et en nourrissant ma libido d'une façon plus juste pour moi, j'ai répondu à certaines questions sur ma sexualité.
Pour moi le plaisir est devenu une variable, et la question du désir, une constante !
J'ajoute que ma sexualité s'est construite selon deux pans : avec moi seule (mes questions, mes explorations - y compris de mon corps) ; avec mes partenaires.
Avec chaque partenaire, la sexualité du couple a été différente, et à construire ensemble.
Chère Basilice, je sens que tout cela est plein de sagesse. J'en suis aux balbutiements. Je crois que je comprendrai en le vivant...
Ise- Messages : 7899
Date d'inscription : 18/10/2012
Age : 55
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