Vie sexuelle
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Votre vie sexuelle est-elle épanouie ?
Re: Vie sexuelle
Jeanine a écrit:Nul besoin d'y voir un genre de raisonnement à ce qui n'est qu'une réaction du même style. Certains mettent tout le monde dans le même panier. A l'instar de cette prétendue moralité que j'utilise en contre-pied...
Mais à supposer que ce soit un raisonnement qui se voudrait aussi convaincant qu'une expérience vécue à généraliser ou une invitation logique à vendre son livre, je suis désolée mais dans ce cas j'ai davantage confiance à cette catégorie d'impasse me conduisant à ce que je cherche plutôt qu'à une primeure ouverte dont l'observable est aux antipodes de ce qui est affirmé. En gros les gens qui se la racontent et qui n'apportent ni preuves, ni illustrations d'aucune sorte tout en se payant le luxe de faire de la fausse modestie ou autre initiative bien pensante communément acceptée (pour se faire mousser en littérature ou autre), ça va 5 minutes dans ma réalité. Disons quelques pages de forum quand c'est intelligemment dit mais guère plus... Le temps pour moi est au changement de fil dans ces conditions. Salutations au passage à tous les vieux(vieilles) aigris du même acabit...
Protip : Il est dans le fonctionnement normal de certaine personne d'être subjectif, c'est à dire de vivre subjectivement.
Et il est dans le fonctionnement normal d'autre personne (en fait grosso merdo l'autre moitié) d'être objectif, c'est à dire de vivre objectivement selon la réalité.
Incroyable ! Les gens ne marchent pas tous pareil !
Invité- Invité
Re: Vie sexuelle
Je tiens à préciser que par rapport à ce livre dont j'ai parlé je ne cherche aucunement à le vendre pour gagner de l'argent! Je n'ai pas de droits d'auteur!
J'avoue que l'agressivité de Jeanine me déçoit profondément. "Salutations au passage à tous les vieux(vieilles) aigris du même acabit..."
Oui, je me suis roulé par terre de rire. Que puis-je faire d'autre? On ne salue pas quiconque en les traitant de vieux aigris. On ne salue pas, c'est tout.
On tire sa révérence comme Sarah Bernhardt l'a fait à la dernière de "Rome Vaincue".
Si je n'étais pas pacifiste et si je n'avais aucun humour, j'exigerais des excuses en bonne et due forme pour tous les vieux (cons) de ZC!
A bon entendeur, salut!
J'avoue que l'agressivité de Jeanine me déçoit profondément. "Salutations au passage à tous les vieux(vieilles) aigris du même acabit..."
Oui, je me suis roulé par terre de rire. Que puis-je faire d'autre? On ne salue pas quiconque en les traitant de vieux aigris. On ne salue pas, c'est tout.
On tire sa révérence comme Sarah Bernhardt l'a fait à la dernière de "Rome Vaincue".
Si je n'étais pas pacifiste et si je n'avais aucun humour, j'exigerais des excuses en bonne et due forme pour tous les vieux (cons) de ZC!
A bon entendeur, salut!
dedezhu- Messages : 2163
Date d'inscription : 12/02/2013
Age : 69
Localisation : sud-ouest pyrénées
Re: Vie sexuelle
Luna Lunedda et Kharmit merci de votre générosité... Ouf! vous n'êtes pas ces vieux aigris... ah! ah! ah!
"C'est peut être ça qu'il voulait montrer... ?"
D'abord je me suis engagé à parler d'expériences personnelles. C'est en effet que je suis davantage dans la subjectivité mais je préfère le mot de la VIE. Parce qu'il y a opposition entre objectivité et subjectivité (en France), pas en Asie bouddhiste-taoïste: on n'a pas le temps d'être ceci OU cela en Asie. On n'a (juste) le temps d'être. On est dans la justesse du temps (il est vrai que "on" est pratique, ça remplace parfois "je" mais ce "on" pourrait être interprété comme quelque chose d'objectif, ce qui ne l'est pas, pour le "je" que "je" suis).
C'est dans la critique (le discours de Jeanine) que j'avance, bien sûr! Pas dans le contentement. Dans l'acquis: dans le sens "j'ai" découvert certaines choses en Asie, j'ai analysé des différences, je me suis remis moi-même en question, j'ai tenté de percer "l'écorce" chinoise... Le discours de Jeanine est plutôt hard (et je sens bien à travers ses mots, qui elle est, mais je ne le dirais évidemment pas), cependant salutaire. Dommage qu'elle soit partie aussi vite!
"C'est peut être ça qu'il voulait montrer... ?"
D'abord je me suis engagé à parler d'expériences personnelles. C'est en effet que je suis davantage dans la subjectivité mais je préfère le mot de la VIE. Parce qu'il y a opposition entre objectivité et subjectivité (en France), pas en Asie bouddhiste-taoïste: on n'a pas le temps d'être ceci OU cela en Asie. On n'a (juste) le temps d'être. On est dans la justesse du temps (il est vrai que "on" est pratique, ça remplace parfois "je" mais ce "on" pourrait être interprété comme quelque chose d'objectif, ce qui ne l'est pas, pour le "je" que "je" suis).
C'est dans la critique (le discours de Jeanine) que j'avance, bien sûr! Pas dans le contentement. Dans l'acquis: dans le sens "j'ai" découvert certaines choses en Asie, j'ai analysé des différences, je me suis remis moi-même en question, j'ai tenté de percer "l'écorce" chinoise... Le discours de Jeanine est plutôt hard (et je sens bien à travers ses mots, qui elle est, mais je ne le dirais évidemment pas), cependant salutaire. Dommage qu'elle soit partie aussi vite!
dedezhu- Messages : 2163
Date d'inscription : 12/02/2013
Age : 69
Localisation : sud-ouest pyrénées
Re: Vie sexuelle
dedezhu a écrit:Luna Lunedda et Kharmit merci de votre générosité... Ouf! vous n'êtes pas ces vieux aigris... ah! ah! ah!
"C'est peut être ça qu'il voulait montrer... ?"
D'abord je me suis engagé à parler d'expériences personnelles. C'est en effet que je suis davantage dans la subjectivité mais je préfère le mot de la VIE. Parce qu'il y a opposition entre objectivité et subjectivité (en France), pas en Asie bouddhiste-taoïste: on n'a pas le temps d'être ceci OU cela en Asie. On n'a (juste) le temps d'être. On est dans la justesse du temps (il est vrai que "on" est pratique, ça remplace parfois "je" mais ce "on" pourrait être interprété comme quelque chose d'objectif, ce qui ne l'est pas, pour le "je" que "je" suis).
C'est dans la critique (le discours de Jeanine) que j'avance, bien sûr! Pas dans le contentement. Dans l'acquis: dans le sens "j'ai" découvert certaines choses en Asie, j'ai analysé des différences, je me suis remis moi-même en question, j'ai tenté de percer "l'écorce" chinoise... Le discours de Jeanine est plutôt hard (et je sens bien à travers ses mots, qui elle est, mais je ne le dirais évidemment pas), cependant salutaire. Dommage qu'elle soit partie aussi vite!
Hm je pense très bien voir ce que tu veux dire et pourtant je suis française.
Disons que la scission subjectivité/objectivité me paraît très obsolète mais t'inquiète en occident on parvient petit à petit à ce qui est intuitivement compris en orient depuis des millénaires, encore un peu de patience on y est presque.
La seule chose qui me préoccupe c'est quand on essaie de donner une portée dogmatique à l'expérience.
Ou bien quand l'on confond le descriptif et l'objectif. Car dans le descriptif on reconnaît qu'il y a avant tout projection de soi et de présupposés (les "catégories de pensée" kantiennes entre autres) dans son discours. Et ce que nous appelons objectif n'est (dans le meilleur des cas) qu'une représentation qui fait consensus selon certains critères établis (qui font eux-mêmes consensus, aaaaah mais alors où se cachent donc les axiomes inébranlables ? Course vaine à l'objectivité ).
Désolée pour l'ultra-synthèse, je ne sais pas si je suis claire.
Mais comme je dis, on avance doucement...
Jeanine se sent peut-être injustement attaquée et en a marre que l'on accuse les françaises de tous les maux (ça peut se comprendre). Mais bon je vais arrêter de parler pour les autres.
Invité- Invité
Re: Vie sexuelle
dedezhu a écrit:Luna Lunedda et Kharmit merci de votre générosité... Ouf! vous n'êtes pas ces vieux aigris... ah! ah! ah!
Rassure toi, j'ai quand même réussi à me faire "traiter" d'aigrie pour avoir dit que les ignorants m'angoissaient ou que leur proximité renforçait le sentiment de solitude et que ça pouvait m'attristait (en résumé). Mais bon expliquer ce qui me semblait évident m'aurait fait le même effet que d'essayer de communiquer avec des singes.
Du coup, je ne perds plus mon temps, j'ignore (d'autant plus quand d'autres pigent très bien).
Invité- Invité
Re: Vie sexuelle
J'ai bien compris qu'elle puisse se sentir "peut-être injustement attaquée". Et je n'accuse personne de rien. Loin de moi une telle idée. Elle n'est pas là pour répondre, ainsi, je reste dans "l'entre des choses".
Ce n'est pas la première fois, m'intéressant depuis longtemps aux "cross-cultures" (interculturel), que l'on me dit (ou que l'on me reproche) : "mais qu'est-ce que tu racontes, et le caractère de chacun..." Comme je l'ai déjà dit je ne suis pas sur le niveau du caractère ou du visible, je me suis situé "vivant" (et non pas intellectuellement) dans une dimension invisible de l'être et de ses façons d'être, comportements, réactions, positions du corps dans l'espace, distance sociale, langues, approches, sexualité, politesse, rapport entre calligraphie (pratiquée) chinoise et japonaise et calligraVIE... si je puis dire...
Synthèse, latéralité, complémentarités entre toutes ces choses, activités...
Bien sûr que je repousse le dogmatisme, le dogme, l'uniformisation, la normalisation, étant hors-normes comme beaucoup de Z et beaucoup de non-Z que je connais également, notamment des artistes, qui ne sont pas dogmatiques mais en rechercher conceptuelle ou non.
J'ai seulement trouvé (mon corps, mon esprit associés) après plusieurs décennies un état d'être qui me convient. Cependant je sais parfaitement que je ne suis pas ou ne serais pas compris de tous. Ben, ta
Ce n'est pas la première fois, m'intéressant depuis longtemps aux "cross-cultures" (interculturel), que l'on me dit (ou que l'on me reproche) : "mais qu'est-ce que tu racontes, et le caractère de chacun..." Comme je l'ai déjà dit je ne suis pas sur le niveau du caractère ou du visible, je me suis situé "vivant" (et non pas intellectuellement) dans une dimension invisible de l'être et de ses façons d'être, comportements, réactions, positions du corps dans l'espace, distance sociale, langues, approches, sexualité, politesse, rapport entre calligraphie (pratiquée) chinoise et japonaise et calligraVIE... si je puis dire...
Synthèse, latéralité, complémentarités entre toutes ces choses, activités...
Bien sûr que je repousse le dogmatisme, le dogme, l'uniformisation, la normalisation, étant hors-normes comme beaucoup de Z et beaucoup de non-Z que je connais également, notamment des artistes, qui ne sont pas dogmatiques mais en rechercher conceptuelle ou non.
J'ai seulement trouvé (mon corps, mon esprit associés) après plusieurs décennies un état d'être qui me convient. Cependant je sais parfaitement que je ne suis pas ou ne serais pas compris de tous. Ben, ta
dedezhu- Messages : 2163
Date d'inscription : 12/02/2013
Age : 69
Localisation : sud-ouest pyrénées
Re: Vie sexuelle
Ben tant pis! Je ne m'illusionne pas au point de croire que j'ai raison. Ma pensée, mon optique, des réflexions, des observations, font partie bien entendu d'un raisonnement. Sinon je ne dirai, n'écrirai qu'in galimatias, une bouillie de faits et d'émotions que personne ne comprendrait / sentirait.
dedezhu- Messages : 2163
Date d'inscription : 12/02/2013
Age : 69
Localisation : sud-ouest pyrénées
Re: Vie sexuelle
Je crois que le terrain des "cross-cultures" est toujours un peu "dangereux" (mon amie chinoise m'a souvent dit: "tu ne comprends rien aux Chinois") dans la mesure où il y a une "critique" (dans le sens noble du terme, sans sous-entendu) en disant: "j'ai remarqué que les... non des des Chinois ou plutôt ce Chinois..."
Ce n'est qu'une remarque, une constatation. Remarques faites dans une suite de contextes précis. On vit beaucoup dans le contextuel en Asie. Dans le "situationnel".
"j'ignore (d'autant plus quand d'autres pigent très bien)". En effet.
Ce n'est qu'une remarque, une constatation. Remarques faites dans une suite de contextes précis. On vit beaucoup dans le contextuel en Asie. Dans le "situationnel".
"j'ignore (d'autant plus quand d'autres pigent très bien)". En effet.
dedezhu- Messages : 2163
Date d'inscription : 12/02/2013
Age : 69
Localisation : sud-ouest pyrénées
Re: Vie sexuelle
Je vais juste apporter ma petite touche personnelle et remettre dans un contexte, Ise a demandé à Dedezhu de parler de son approche de la sexualité orientale, ce qu'il a fait... Après, chacun est libre de penser, d'aimer de ne pas aimer ce qu'il écrit ou la façon dont il écrit, et j'ai envie de dire "AND SO WHAT???" si le sujet intéresse plus précisément certaines personnes, elles peuvent très bien chercher et trouver des informations ailleurs... Je ne suis certainement pas sur ce forum pour juger ni être juger sur ce que je dis... Il y a des milliers de différences entre les gens, c'est normal, il y a des cultures, des traditions etc... Dedezhu a une préférence pour la culture asiatique "and so what???".
Je crois tout simplement que chacun doit trouver qui il/elle est et faire ce qui lui semble être en phase avec sois même pour être heureux. Chacun construit son chemin en respectant celui des autres. je vais finir hippie! nan...
Je crois tout simplement que chacun doit trouver qui il/elle est et faire ce qui lui semble être en phase avec sois même pour être heureux. Chacun construit son chemin en respectant celui des autres. je vais finir hippie! nan...
cesarine- Messages : 472
Date d'inscription : 28/09/2013
Age : 51
Localisation : Lyon
Re: Vie sexuelle
Ecrire un scénario (chacun participe comme il/elle le souhaite), un cadavre exquis... (qui peut passer en Mp, si besoin)... un scénario d'une sexualité "idéale". C'est large la vie sexuelle...
dedezhu- Messages : 2163
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Re: Vie sexuelle
Bonjour à tous !
Merci Césarine d'avoir reformé le fil...
Je me lève tard, et découvre que ça part dans tous les sens : panique !
On est tous sur un fil... Le fil de discussion, qui grossit avec chaque nouveau post, des posts qui donnent au fil parfois une allure de cheveu fourchu puisqu'on est zèbres (ça fuse !), mais on aime les fourches !
Fil, lieu d'expression, questions, réponses...
Il arrive souvent que certains propos nous touchent tout particulièrement (à chacun de découvrir si il y avait intention auquel cas réaction, ou non et auquel cas auto-analyse)
Ici le propos est la libido.
Merci à vous tous pour avoir partagé publiquement vos expériences, vos ressentis, vos analyses et bilans. Je ne sais pas quelle est votre intention en le faisant : faire le point avec vous-mêmes ? Vous lancer un défi : suis-je capable de parler de moi-même ? Aider ceux qui expriment leurs doutes, leur perplexité ? Répondre à des questions parce que justement vous avez la réponse...
Pour moi c'est un peu tout à la fois, c'est une soif de connaissance de la vraie vie, une soif d'échange, une soif d'améliorer mon expression écrite sur un sujet, intéressant si possible !
Et pour cela j'apprécie toute remise en question de mes idées, propos, tout apport susceptible de modifier mon point de vue !
"Elle est maso ?" Je ne crois pas ! Je me sens libre, alors les opinions j'en change comme de... vers toujours plus de liberté. Ma réaction à mon passé sclérosé. Vous l'aviez deviné. On s'en fout d'ailleurs.
L'ouverture à l'international j'adore. Alors MERCI Dede pour ton écrit exemplaire (eh oui ! quand même ! Il a osé).
Je crois comprendre la "philosophie" de la chose. Je bloque au niveau de la "faisabilité" !
Je tiens à lire Kharmit et Luna (vous êtes pourtant pas si "vieux" que ça vous ?!) avec précision car je suis certaine que selon leur habitude ils ont truffé leurs posts de trésors. Et aussi Dede. Mais pas là.
Précision concernant le livre de Dede, je confirme que ma "pub" c'est juste parce que j'ai aimé (j'ai commandé le livre pour mon anniv'), et pas pour lui faire gagner des sous malheureusement... J'ai d'autres amis qui éditent à compte d'auteur à cette maison d'édition renommée. Ce sont comme Dede des personnes qui partagent leurs écrits, sans en vivre !
Merci Césarine d'avoir reformé le fil...
Je me lève tard, et découvre que ça part dans tous les sens : panique !
On est tous sur un fil... Le fil de discussion, qui grossit avec chaque nouveau post, des posts qui donnent au fil parfois une allure de cheveu fourchu puisqu'on est zèbres (ça fuse !), mais on aime les fourches !
Fil, lieu d'expression, questions, réponses...
Il arrive souvent que certains propos nous touchent tout particulièrement (à chacun de découvrir si il y avait intention auquel cas réaction, ou non et auquel cas auto-analyse)
Ici le propos est la libido.
Merci à vous tous pour avoir partagé publiquement vos expériences, vos ressentis, vos analyses et bilans. Je ne sais pas quelle est votre intention en le faisant : faire le point avec vous-mêmes ? Vous lancer un défi : suis-je capable de parler de moi-même ? Aider ceux qui expriment leurs doutes, leur perplexité ? Répondre à des questions parce que justement vous avez la réponse...
Pour moi c'est un peu tout à la fois, c'est une soif de connaissance de la vraie vie, une soif d'échange, une soif d'améliorer mon expression écrite sur un sujet, intéressant si possible !
Et pour cela j'apprécie toute remise en question de mes idées, propos, tout apport susceptible de modifier mon point de vue !
"Elle est maso ?" Je ne crois pas ! Je me sens libre, alors les opinions j'en change comme de... vers toujours plus de liberté. Ma réaction à mon passé sclérosé. Vous l'aviez deviné. On s'en fout d'ailleurs.
L'ouverture à l'international j'adore. Alors MERCI Dede pour ton écrit exemplaire (eh oui ! quand même ! Il a osé).
Je crois comprendre la "philosophie" de la chose. Je bloque au niveau de la "faisabilité" !
Je tiens à lire Kharmit et Luna (vous êtes pourtant pas si "vieux" que ça vous ?!) avec précision car je suis certaine que selon leur habitude ils ont truffé leurs posts de trésors. Et aussi Dede. Mais pas là.
Précision concernant le livre de Dede, je confirme que ma "pub" c'est juste parce que j'ai aimé (j'ai commandé le livre pour mon anniv'), et pas pour lui faire gagner des sous malheureusement... J'ai d'autres amis qui éditent à compte d'auteur à cette maison d'édition renommée. Ce sont comme Dede des personnes qui partagent leurs écrits, sans en vivre !
Ise- Messages : 7899
Date d'inscription : 18/10/2012
Age : 55
Re: Vie sexuelle
Je ne suis qu'un tout petit Bouddha! Et encore on ne me voit pas à l'œil nu! Aussi je crois bien que j'ai écrit sur la sexualité et sur d'autres sujets parce que je suis en confiance, ici, sur ZC. Qu'il n'y a pas de psys ou des "redresseurs de torts" cachés derrière des arbres.
Le propos étant la libido. J'aimerais pouvoir partager également en mots, des/vos impressions de femmes, d'hommes d'une sexualité épanouie et/ou problématique. Et aussi une sexualité non définie, à inventer, sans conceptualiser (sans obligation de).
Ma/votre sexualité d'avant, ma/votre sexualité d'après, qu'est-ce que c'est, qu'est-ce que se serait?
Il y a bien quelque chose que j'apprécie beaucoup c'est la lingerie féminine. L'homme n'a pas beaucoup de choix dans la lingerie! Egalement la cérébralité, l'érotisme.
Tu fais bien Ise de recentrer les choses. Et de "surveiller" ton fil. J'ai compris (un peu tard) que je ne devais pas répondre... (pages 29-30 de ce fil). Que cela me serve de leçon!
Les mains, les pieds, le rocher, le lobe d'oreille, les paupières, un bijou, les ongles (mains, pieds) peints, rouge, une chainette au talon en or, une autre au niveau des hanches, la peau, des taches de rousseur, short hair, cheveux longs, les phalanges, les épaules...
La rondeur de l'épaule, le lisse de la peau, la finesse des doigts, le charnu des lèvres, la forme du nez (aquilin, en trompette, grec...), nuque, colonne vertébrale... là c'est quand je fais des massages. Pas en tant que kinési (avec distance professionnelle).
Inventer. (S') améliorer en effet.
Le propos étant la libido. J'aimerais pouvoir partager également en mots, des/vos impressions de femmes, d'hommes d'une sexualité épanouie et/ou problématique. Et aussi une sexualité non définie, à inventer, sans conceptualiser (sans obligation de).
Ma/votre sexualité d'avant, ma/votre sexualité d'après, qu'est-ce que c'est, qu'est-ce que se serait?
Il y a bien quelque chose que j'apprécie beaucoup c'est la lingerie féminine. L'homme n'a pas beaucoup de choix dans la lingerie! Egalement la cérébralité, l'érotisme.
Tu fais bien Ise de recentrer les choses. Et de "surveiller" ton fil. J'ai compris (un peu tard) que je ne devais pas répondre... (pages 29-30 de ce fil). Que cela me serve de leçon!
Les mains, les pieds, le rocher, le lobe d'oreille, les paupières, un bijou, les ongles (mains, pieds) peints, rouge, une chainette au talon en or, une autre au niveau des hanches, la peau, des taches de rousseur, short hair, cheveux longs, les phalanges, les épaules...
La rondeur de l'épaule, le lisse de la peau, la finesse des doigts, le charnu des lèvres, la forme du nez (aquilin, en trompette, grec...), nuque, colonne vertébrale... là c'est quand je fais des massages. Pas en tant que kinési (avec distance professionnelle).
Inventer. (S') améliorer en effet.
dedezhu- Messages : 2163
Date d'inscription : 12/02/2013
Age : 69
Localisation : sud-ouest pyrénées
Re: Vie sexuelle
Jeanine tu es aussi bonne en privé que dans le public !! Ministère Amer
Jeanine tu m'as vraiment fait rire : merciiiiii !!
Jeanine tu m'as vraiment fait rire : merciiiiii !!
Invité- Invité
Re: Vie sexuelle
Ça doit faire drôle de constater que ses propos somme toute assez paisibles puissent déclencher de l'agressivité .
De mon côté, j'ai la faiblesse de penser que l'emploi du "je" en matière de vie sexuelle, le témoignage, le partage d'expérience, sont plutôt signes d'authenticité et de sincérité, et même d'humilité.
Tout le monde a vu le film "Comment je me suis disputé ? (Ma vie sexuelle)" de Desplechin ?
Il est vrai que se balader sur un spectre aussi large que celui de l'intime à la généralité est un art bien difficile. Casse-gueule. Si je devais tirer des leçons de ma propre expérience du couple multi-culturel franco-japonais que j'ai pu former, je dirais surtout qu'au delà des différences culturelles évidentes, la principale difficulté fut encore le fait de vivre et partager avec l'autre. Cet autre était de culture différente, femme aussi. Et tout simplement autre. Ce qui donne qu'à l'arrivée, en face de tous ces "autres", le principal problème à résoudre, c'était surtout moi, j'en ai bien peur ! .
De mon côté, j'ai la faiblesse de penser que l'emploi du "je" en matière de vie sexuelle, le témoignage, le partage d'expérience, sont plutôt signes d'authenticité et de sincérité, et même d'humilité.
Tout le monde a vu le film "Comment je me suis disputé ? (Ma vie sexuelle)" de Desplechin ?
Il est vrai que se balader sur un spectre aussi large que celui de l'intime à la généralité est un art bien difficile. Casse-gueule. Si je devais tirer des leçons de ma propre expérience du couple multi-culturel franco-japonais que j'ai pu former, je dirais surtout qu'au delà des différences culturelles évidentes, la principale difficulté fut encore le fait de vivre et partager avec l'autre. Cet autre était de culture différente, femme aussi. Et tout simplement autre. Ce qui donne qu'à l'arrivée, en face de tous ces "autres", le principal problème à résoudre, c'était surtout moi, j'en ai bien peur ! .
Re: Vie sexuelle
Bizour Patate et Harpo !
Patate, j'aime Jeanine, j'espère qu'elle reviendra
Harpo c'est génial : tu as connu aussi une femme japonaise ? Alors désolée si je suis trop directe (d'ailleurs tu peux dire non tout de suite !) mais veux-tu nous dire si tu as le même ressenti que Dede quant aux différences culturelles ? Je veux dire par-là en m'écartant du sujet de la libido, comment vois-tu la culture asiatique ? (En spoiler peut-être car hors-sujet )
Si tu arrives à répondre, question suivante : crois-tu que la sexualité des japonaises est différente de celle des européennes, et si oui en quoi ?
Eh bien voilà...
Et cette nuit après lecture du post de Dedezhu je me suis sentie... soulagée. J'ai "écouté" ce qui m'a parlé à savoir on ne se pose pas de question on fait. Je fais ce que j'ai envie de faire ! Mon mari fait ce qu'il a envie de faire ! Je ne le juge pas et ne l'ai jamais fait. Alors pourquoi je me suis mise à culpabiliser tout à coup ? Faut croire que je n'avais rien de mieux à f.... !!!
Patate, j'aime Jeanine, j'espère qu'elle reviendra
Harpo c'est génial : tu as connu aussi une femme japonaise ? Alors désolée si je suis trop directe (d'ailleurs tu peux dire non tout de suite !) mais veux-tu nous dire si tu as le même ressenti que Dede quant aux différences culturelles ? Je veux dire par-là en m'écartant du sujet de la libido, comment vois-tu la culture asiatique ? (En spoiler peut-être car hors-sujet )
Si tu arrives à répondre, question suivante : crois-tu que la sexualité des japonaises est différente de celle des européennes, et si oui en quoi ?
Harpo a écrit:Ce qui donne qu'à l'arrivée, en face de tous ces "autres", le principal problème à résoudre, c'était surtout moi, j'en ai bien peur ! Wink.
Eh bien voilà...
Et cette nuit après lecture du post de Dedezhu je me suis sentie... soulagée. J'ai "écouté" ce qui m'a parlé à savoir on ne se pose pas de question on fait. Je fais ce que j'ai envie de faire ! Mon mari fait ce qu'il a envie de faire ! Je ne le juge pas et ne l'ai jamais fait. Alors pourquoi je me suis mise à culpabiliser tout à coup ? Faut croire que je n'avais rien de mieux à f.... !!!
Ise- Messages : 7899
Date d'inscription : 18/10/2012
Age : 55
Re: Vie sexuelle
Bonsoir Dedezhu. Merci pour tes éclairages parlants, je suis en accord sur de nombreuses idées que tu évoques. Je pense aussi que nous les occidentaux mettons beaucoup trop de barrières entre notre corps et le reste de notre être. Je mène u^n travail personnel pour les faire disparaître une à une. Pour cela, il faut avoir soi-même l'esprit ouvert, lucide et attentif aux besoins de son corps, mais aussi un partenaire qui sera capable de lamême démarche. Une denrée rare, mais ça existe.
Il y a quand même qq topics intéressants sur le sujet du sexe ici, et entre autre un qui aborde le thème de la jouissance masculine en des termes très clairs : à lire abosolument.
Merci aussi pour toutes des informations intéressantes sur les mentalités asiatiques que tu nous livres
dedezhu a écrit: Ce que je vois aussi sur ZC, c’est que je suis presque le seul (en tout cas homme) à parler de sexe et d’expériences sexuelles (avec retenue cependant).
Il y a quand même qq topics intéressants sur le sujet du sexe ici, et entre autre un qui aborde le thème de la jouissance masculine en des termes très clairs : à lire abosolument.
Bien, c'est tellement plus simple présenté comme ça ! Un partage, tout simplement, sans arrière-penséesdedezhu a écrit:Faire l’amour en Asie est un besoin naturel. J’ai écrit sur un autre topic de ZC, en Chine, au Japon, en Thaïlande… on est dans le FAIRE, pas dans le penser FAIRE. On est vide. Je lui donne un peu de yang, elle me donne un peu de yin… C’est pourquoi on est UN, on fusionne.
200% d'accord, trop de réflexions autour de faire l'amour du sexe et ce qu'on fait de son corps. Faire l'amour, sans chercher le pourquoi du comment, voilà la clé.dedezhu a écrit: Cela revient à cette idée que j’ai qui est que la sexualité asiatique (en tout cas avec un étranger), elle est entièrement libre, parce qu’on FAIT l’amour. On n’est pas en train de réfléchir à ce qui possible de faire et ce qui ne l’est pas. En se disant avant de commencer ou pendant qu’on fait l’amour, ça c’est bien, ça c’est mal. On ne pense pas, même pas. Quand on fait l’amour, on ne pense pas. On le fait.
Non, chez nous, c’est pas simple. C’est compliqué. C’est ceci, c’est cela. C’est défini. C’est conceptualisé. On fait ci, on fait ça. « Fais pas ci, fais pas ça ». Qui nous a dit de ne pas faire ci et de faire ça ? Les curés ? Les penseurs ? Les psychologues ? Je m’insurge contre cette normalisation de la sexualité (il suffit de voir la pornographie sur internet, les modèles changent mais c’est toujours le même processus).
Merci aussi pour toutes des informations intéressantes sur les mentalités asiatiques que tu nous livres
Christelle- Messages : 895
Date d'inscription : 06/03/2010
Age : 44
Re: Vie sexuelle
A Harpo: s'intéresser à la culture visible et surtout aux comportements (l'invisible) sont un art "casse-gueule". Car j'ai eu quelques réactions auparavant (ne me sachant pas zèbre) violentes et de braquage. "Quoi, Dede, qu'est-ce que tu racontes comme conneries?" Réaction assez normale: peur de perdre son intégrité. D'être "déshabillé" par mon empathie, là est ma grande difficulté. Mon empathie à sentir l'autre, un ami, une amie, à comprendre/sentir en quelques minutes, dans une conversation ou dans un silence, un visage, une attitude, le "problème" profond d'une personne.
Comment fais-je? Je n'en ai aucune idée. c'est un "senti". Autant que les multiples sentis que j'ai eu avec mon amie japonaise, il y a 12 ans et plus. Elle me disait assez souvent dans nos conversations parfois au restaurant ou chez elle, autour d'un verre de vin: 'François, tu sens les choses". Jamais personne d'autre dans ma vie ne s'est ainsi exprimée pour qualifier mon "senti" des choses japonaises, de l'invisibilité, de l'imperceptible japonais. De ce qui ne voit pas, de ce qui ne dit pas (avec des mots) mais plus souvent avec le corps, des gestes, le visage, les yeux, la face aussi... Une certaine façon de rire, de sourire, de jouir même de la vie, du temps vécu, présent et dans une étreinte... amoureuse.
"Ce qui donne qu'à l'arrivée, en face de tous ces "autres", le principal problème à résoudre, c'était surtout moi, j'en ai bien peur".
Rien ne peut être comparable de nos expériences de vie, on a pris du recul, on peut en rire aussi... Je crois aussi, en ce qui me concerne, c'est que le problème à résoudre c'était moi (je te paraphrase Harpo). J'avais partagé en 1980, une première relation avec une Japonaise, à Paris, J'avais 25 ans et je n'étais pas encore entré dans cette passion du Japon. Mais cette personne, Yuko-san, m'attirait par son intelligence, ses intérêts intellectuels (philosophie notamment) et sa beauté. Elle se trouvait laide elle-même.
On se rencontrait une fois par mois pendant un an. On allait au restaurant et elle dormait chez moi et on faisait l'amour pendant des heures. Il y avait une amitié réelle et une séduction réelle à chaque fois que nous nous vîmes. C'était un peu comme un rituel, cependant sans candélabres ou guirlandes. Du naturel.
Je n'étais pas à cette époque, pas du tout dans les choses japonaises. C'est après entre 1982 jusqu'à 2005 que je me suis engagé dans un tourbillon passionnel d'intérêt et de recherche sur le Japon. C'est beaucoup plus tard alors, en 1999, que je rencontrais Tomoko-san.
C'est elle qui m'a permis de me découvrir. J'étais très amoureux, elle pas. Elle, pragmatique. Mon "romantisme" en a pris un coup. Salutaire, je peux dire, pendant et à al suite de ma relation avec mon amie chinoise, plus tard encore.
Oui le "principal problème à résoudre, c'était surtout moi" parce que, à la fois je savais (inconsciemment) le fonctionnement de mon amie japonaise et j'ai découvert à travers notre relation, qui j'étais (pas Zèbre, je ne le savais pas) et qui elle était. Mon cerveau savait déjà, ou bien était en train de faire des centaines de connexions (dont je n'avais pas conscience encore) concernant cette relation "bizarre" avec une nippone.
Bizarre notamment sur le plan "séduction et sexuel", parce que n'ayant aucun rapport avec "la mise en route et l'entrain d'une sexualité de type occidental".
D'abord, sur les milliers de Japonais et de Japonais que j'ai côtoyé, connu (et les deux nippones avec qui je suis sorti) pendant plus de 20 ans, j'ai appris, senti, compris que la sexualité pour les Japonais présentait un aspect naturel sans lourdeurs et culpabilités, quelque chose qu'on vit sans se poser de questions inutiles qui ne relèvent que de la conscience et de la morale.
Avec une amie japonaise, on passe d'une situation à une autre sans qu'il y ait de liaison déductive entre les états, les situations. A+B = C: cela n'existe pas par exemple quand on fait le repas et puis tout un coup (en chinois: 突然 = Túrán) on a envie de faire l'amour. On le fait. Il n'y a aucune relation entre un fait d'avant et fait du "maintenant" Puis, un 3e fait, est que l'on retourne à la cuisine ou alors le repas est prêt et l'on déguste les plats.
Chaque situation est comme un "vide" suivi d'un "plein", puis d'un "vide" et d'un plein... à l'infini. "Tu sens les choses" voulait dire, quand je l'entendis la première au début de notre relation, que mon amie japonaise sentait que je sentais la non-importance de relier les choses. Et d'en construire des acquis. A cette époque, le fait même d'être amoureux (très amoureux) d'elle ne l'arrangeait pas, je crois.
Je suis même allé jusqu'à me demander si les Japonaises (et les Chinoises et là je généralise exprès) n'avaient pas une autre conception "d'aimer". En tout cas, qui ne comporte pas d'acquis. Des acquis qui ont, dans notre sexualité occidentale, pour dessein de culpabiliser, de rappeler l'autre à l'ordre, ça, ça se fait, ça, ça ne se fait pas.
Ma mère, par exemple, qui n'a rien d'une Z, mon ex-épouse qui n'est pas Z, beaucoup d'autres amies, qui ne sont pas Z et qui ne sont ni Japonaises, ni Chinoises, me ressortent (ou m'ont ressorti) régulièrement les plats de culpabilité restés dans le crâne, qui tombent boum dans une argumentation, un raisonnement déductif implacable.
Je n'ai pas souvenir d'avoir jamais, dans ces trois relations amoureuses et physiques avec des Asiatiques et avec des centaines d'autres personnes japonaises et chinoises, vécu des retours culpabilisants, sorties d'un chapeau!
Harpo (et Maria) quand tu viendras dans le nord je serais heureux que nous bavardions sur ces questions de différences culturelles et d'incompréhensions.
Il est vrai que se balader sur un spectre aussi large que celui de l'intime à la généralité est un art bien difficile. Casse-gueule. Si je devais tirer des leçons de ma propre expérience du couple multi-culturel franco-japonais que j'ai pu former, je dirais surtout qu'au delà des différences culturelles évidentes, la principale difficulté fut encore le fait de vivre et partager avec l'autre. Cet autre était de culture différente, femme aussi. Et tout simplement autre. Ce qui donne qu'à l'arrivée, en face de tous ces "autres", le principal problème à résoudre, c'était surtout moi, j'en ai bien peur
Comment fais-je? Je n'en ai aucune idée. c'est un "senti". Autant que les multiples sentis que j'ai eu avec mon amie japonaise, il y a 12 ans et plus. Elle me disait assez souvent dans nos conversations parfois au restaurant ou chez elle, autour d'un verre de vin: 'François, tu sens les choses". Jamais personne d'autre dans ma vie ne s'est ainsi exprimée pour qualifier mon "senti" des choses japonaises, de l'invisibilité, de l'imperceptible japonais. De ce qui ne voit pas, de ce qui ne dit pas (avec des mots) mais plus souvent avec le corps, des gestes, le visage, les yeux, la face aussi... Une certaine façon de rire, de sourire, de jouir même de la vie, du temps vécu, présent et dans une étreinte... amoureuse.
"Ce qui donne qu'à l'arrivée, en face de tous ces "autres", le principal problème à résoudre, c'était surtout moi, j'en ai bien peur".
Rien ne peut être comparable de nos expériences de vie, on a pris du recul, on peut en rire aussi... Je crois aussi, en ce qui me concerne, c'est que le problème à résoudre c'était moi (je te paraphrase Harpo). J'avais partagé en 1980, une première relation avec une Japonaise, à Paris, J'avais 25 ans et je n'étais pas encore entré dans cette passion du Japon. Mais cette personne, Yuko-san, m'attirait par son intelligence, ses intérêts intellectuels (philosophie notamment) et sa beauté. Elle se trouvait laide elle-même.
On se rencontrait une fois par mois pendant un an. On allait au restaurant et elle dormait chez moi et on faisait l'amour pendant des heures. Il y avait une amitié réelle et une séduction réelle à chaque fois que nous nous vîmes. C'était un peu comme un rituel, cependant sans candélabres ou guirlandes. Du naturel.
Je n'étais pas à cette époque, pas du tout dans les choses japonaises. C'est après entre 1982 jusqu'à 2005 que je me suis engagé dans un tourbillon passionnel d'intérêt et de recherche sur le Japon. C'est beaucoup plus tard alors, en 1999, que je rencontrais Tomoko-san.
C'est elle qui m'a permis de me découvrir. J'étais très amoureux, elle pas. Elle, pragmatique. Mon "romantisme" en a pris un coup. Salutaire, je peux dire, pendant et à al suite de ma relation avec mon amie chinoise, plus tard encore.
Oui le "principal problème à résoudre, c'était surtout moi" parce que, à la fois je savais (inconsciemment) le fonctionnement de mon amie japonaise et j'ai découvert à travers notre relation, qui j'étais (pas Zèbre, je ne le savais pas) et qui elle était. Mon cerveau savait déjà, ou bien était en train de faire des centaines de connexions (dont je n'avais pas conscience encore) concernant cette relation "bizarre" avec une nippone.
Bizarre notamment sur le plan "séduction et sexuel", parce que n'ayant aucun rapport avec "la mise en route et l'entrain d'une sexualité de type occidental".
D'abord, sur les milliers de Japonais et de Japonais que j'ai côtoyé, connu (et les deux nippones avec qui je suis sorti) pendant plus de 20 ans, j'ai appris, senti, compris que la sexualité pour les Japonais présentait un aspect naturel sans lourdeurs et culpabilités, quelque chose qu'on vit sans se poser de questions inutiles qui ne relèvent que de la conscience et de la morale.
Avec une amie japonaise, on passe d'une situation à une autre sans qu'il y ait de liaison déductive entre les états, les situations. A+B = C: cela n'existe pas par exemple quand on fait le repas et puis tout un coup (en chinois: 突然 = Túrán) on a envie de faire l'amour. On le fait. Il n'y a aucune relation entre un fait d'avant et fait du "maintenant" Puis, un 3e fait, est que l'on retourne à la cuisine ou alors le repas est prêt et l'on déguste les plats.
Chaque situation est comme un "vide" suivi d'un "plein", puis d'un "vide" et d'un plein... à l'infini. "Tu sens les choses" voulait dire, quand je l'entendis la première au début de notre relation, que mon amie japonaise sentait que je sentais la non-importance de relier les choses. Et d'en construire des acquis. A cette époque, le fait même d'être amoureux (très amoureux) d'elle ne l'arrangeait pas, je crois.
Je suis même allé jusqu'à me demander si les Japonaises (et les Chinoises et là je généralise exprès) n'avaient pas une autre conception "d'aimer". En tout cas, qui ne comporte pas d'acquis. Des acquis qui ont, dans notre sexualité occidentale, pour dessein de culpabiliser, de rappeler l'autre à l'ordre, ça, ça se fait, ça, ça ne se fait pas.
Ma mère, par exemple, qui n'a rien d'une Z, mon ex-épouse qui n'est pas Z, beaucoup d'autres amies, qui ne sont pas Z et qui ne sont ni Japonaises, ni Chinoises, me ressortent (ou m'ont ressorti) régulièrement les plats de culpabilité restés dans le crâne, qui tombent boum dans une argumentation, un raisonnement déductif implacable.
Je n'ai pas souvenir d'avoir jamais, dans ces trois relations amoureuses et physiques avec des Asiatiques et avec des centaines d'autres personnes japonaises et chinoises, vécu des retours culpabilisants, sorties d'un chapeau!
Harpo (et Maria) quand tu viendras dans le nord je serais heureux que nous bavardions sur ces questions de différences culturelles et d'incompréhensions.
Il est vrai que se balader sur un spectre aussi large que celui de l'intime à la généralité est un art bien difficile. Casse-gueule. Si je devais tirer des leçons de ma propre expérience du couple multi-culturel franco-japonais que j'ai pu former, je dirais surtout qu'au delà des différences culturelles évidentes, la principale difficulté fut encore le fait de vivre et partager avec l'autre. Cet autre était de culture différente, femme aussi. Et tout simplement autre. Ce qui donne qu'à l'arrivée, en face de tous ces "autres", le principal problème à résoudre, c'était surtout moi, j'en ai bien peur
dedezhu- Messages : 2163
Date d'inscription : 12/02/2013
Age : 69
Localisation : sud-ouest pyrénées
Re: Vie sexuelle
Bonjour Christelle,
"Je pense aussi que nous les occidentaux mettons beaucoup trop de barrières entre notre corps et le reste de notre être. Je mène un travail personnel pour les faire disparaître une à une".
Peux-tu parler de ce travail personnel? Je crois que tu as raison, trop de barrières entre, je dirais, le corps et la tête... Pas d'harmonie entre le jouir (ça me fait penser à Gauguin et sa "maison du Jouir") du corps et les retenues de la tête, les conceptualisations du cerveau, les rappels à l'ordre de la société. Le conditionnement et la codification extrêmement forte dans notre pays, notre culture tout en présentant une "liberté" dans une démocratie à valeurs faussées quand un individu s'insurge.
"Pour cela, il faut avoir soi-même l'esprit ouvert, lucide et attentif aux besoins de son corps, mais aussi un partenaire qui sera capable de la même démarche. Une denrée rare, mais ça existe".
Je me demande pourquoi ces individus sont rares ?
Ces individus sont peut-être ailleurs... La vie "plan-plan" a sans doute du bon, mais personnellement, il me semble avoir dépassé le plan-plan que j'ai vécu pour 18 années de couple marié.
Paradoxalement, je crois que les Asiatiques que j'ai connu, amies de cœur et de sexualité, amis professionnels en céramique (par exemple que j'ai exercé en Chine), ont cet esprit ouvert et attentif aux besoins du corps, également aux envies d'érotisme, de cérébralité. Par contre, concernant la "lucidité" je ne suis pas sûr que ce mot est le même sens au Japon et en Chine.
"Faire l'amour, sans chercher le pourquoi du comment, voilà la clé".
Je crois que quand on "sent" l'harmonie possible entre deux corps (car il ne faut oublier aussi que ce sont deux corps, habillés en général, qui se rencontrent, pas deux têtes, deux cerveaux... le blabla vient, éventuellement, dans un deuxième temps et pas d'obligation à quelque chose), on s'amuse, on rit, on boit un peu du champagne ou autre chose, on fait un scrabble ou on se caresse sans nécessité d'un objectif absolu...
Il y a sans doute des femmes qui savent se maîtriser et d'autres non, autant pour les hommes, une femme, un homme qui a besoin d'être pénétrée, ou de pénétrer, il n'y pas de recette, chacun fait ce qu'il veut... Cependant il m'est arrivé de pénétrer une amie et puis, on peut faire autre chose : refaire un scrabble! Allez sur la terrasse ou si on une piscine, faire un plongeon, etc. On peut se déshabiller avec les dents! (c'est Ise qui va rire, oui parce que je n'ai pas de dents depuis le 29 janvier!), on peut jouer, s'arracher ses vêtements (ah non! pas le tailleur Chanel chéri!)...
Et pourquoi ce processus normalisé, A + B = C... Un homme (A) + (une femme, par exemple) = une pénétration, une éjaculation, des orgasmes (= C). Je n'ai rien contre évidemment. Je suis pour la diversité, l'invention, l'étonnement, la séduction, l'approche, l'envie soudaine et chacun fait comme bon lui semble.
En faisant le vide, en ayant du vide (taoïste) en soi pour laisser l'œuvre du yin (elle) et du yang (lui) partager l'énergie.
Et pas d' "arrière-pensées". Pas utile. Vivre ce qu'on fait. Et demain, vivre ce qu'on fait. Et après-demain, vivre ce qu'on fait. Inutile qu'il y ait des liens entre tous ces "faire".
C'est bien beau ce que tu racontes Dede mais c'est pas facile tu sais! D'arriver à se détacher des concepts de l'amour, de l'espace-temps aménagé à l'avance dans la sexualité! Le conditionnement est si fort!
"Je pense aussi que nous les occidentaux mettons beaucoup trop de barrières entre notre corps et le reste de notre être. Je mène un travail personnel pour les faire disparaître une à une".
Peux-tu parler de ce travail personnel? Je crois que tu as raison, trop de barrières entre, je dirais, le corps et la tête... Pas d'harmonie entre le jouir (ça me fait penser à Gauguin et sa "maison du Jouir") du corps et les retenues de la tête, les conceptualisations du cerveau, les rappels à l'ordre de la société. Le conditionnement et la codification extrêmement forte dans notre pays, notre culture tout en présentant une "liberté" dans une démocratie à valeurs faussées quand un individu s'insurge.
"Pour cela, il faut avoir soi-même l'esprit ouvert, lucide et attentif aux besoins de son corps, mais aussi un partenaire qui sera capable de la même démarche. Une denrée rare, mais ça existe".
Je me demande pourquoi ces individus sont rares ?
Ces individus sont peut-être ailleurs... La vie "plan-plan" a sans doute du bon, mais personnellement, il me semble avoir dépassé le plan-plan que j'ai vécu pour 18 années de couple marié.
Paradoxalement, je crois que les Asiatiques que j'ai connu, amies de cœur et de sexualité, amis professionnels en céramique (par exemple que j'ai exercé en Chine), ont cet esprit ouvert et attentif aux besoins du corps, également aux envies d'érotisme, de cérébralité. Par contre, concernant la "lucidité" je ne suis pas sûr que ce mot est le même sens au Japon et en Chine.
"Faire l'amour, sans chercher le pourquoi du comment, voilà la clé".
Je crois que quand on "sent" l'harmonie possible entre deux corps (car il ne faut oublier aussi que ce sont deux corps, habillés en général, qui se rencontrent, pas deux têtes, deux cerveaux... le blabla vient, éventuellement, dans un deuxième temps et pas d'obligation à quelque chose), on s'amuse, on rit, on boit un peu du champagne ou autre chose, on fait un scrabble ou on se caresse sans nécessité d'un objectif absolu...
Il y a sans doute des femmes qui savent se maîtriser et d'autres non, autant pour les hommes, une femme, un homme qui a besoin d'être pénétrée, ou de pénétrer, il n'y pas de recette, chacun fait ce qu'il veut... Cependant il m'est arrivé de pénétrer une amie et puis, on peut faire autre chose : refaire un scrabble! Allez sur la terrasse ou si on une piscine, faire un plongeon, etc. On peut se déshabiller avec les dents! (c'est Ise qui va rire, oui parce que je n'ai pas de dents depuis le 29 janvier!), on peut jouer, s'arracher ses vêtements (ah non! pas le tailleur Chanel chéri!)...
Et pourquoi ce processus normalisé, A + B = C... Un homme (A) + (une femme, par exemple) = une pénétration, une éjaculation, des orgasmes (= C). Je n'ai rien contre évidemment. Je suis pour la diversité, l'invention, l'étonnement, la séduction, l'approche, l'envie soudaine et chacun fait comme bon lui semble.
En faisant le vide, en ayant du vide (taoïste) en soi pour laisser l'œuvre du yin (elle) et du yang (lui) partager l'énergie.
Et pas d' "arrière-pensées". Pas utile. Vivre ce qu'on fait. Et demain, vivre ce qu'on fait. Et après-demain, vivre ce qu'on fait. Inutile qu'il y ait des liens entre tous ces "faire".
C'est bien beau ce que tu racontes Dede mais c'est pas facile tu sais! D'arriver à se détacher des concepts de l'amour, de l'espace-temps aménagé à l'avance dans la sexualité! Le conditionnement est si fort!
dedezhu- Messages : 2163
Date d'inscription : 12/02/2013
Age : 69
Localisation : sud-ouest pyrénées
Re: Vie sexuelle
Pas si sûre que le principal obstacle soit, dans certains cas comme nous qui sommes relativement peu conditionnés, pas tant nous-mêmes que les autres et leur jugement. Le jugement du ou de la partenaire, voire le jugement des amis ou de la famille s'ils apprennent ce qui s'est passé. Et c'est encore plus vrai pour nous les femmes. Nous devons réprimer notre sexualité et afficher un dégoût sous peine d'être traitées de salopes. On suit aussi des modèles qui sont censés nous imposer nos préférences. Notre vie sexuelle est largement conditionnée par les autres et leurs attentes. Elle est rituelle. Rien que le dépucelage : sans lui, on n'est pas censé être un homme / une femme. Il y a aussi la gamme des sentiments : la femme doit être très romantique, l'homme doit être très sexuel. On est méprisé voire puni par la société si l'on ne se conforme pas.
Tête d'Ampoule- Messages : 1232
Date d'inscription : 15/01/2014
Localisation : Vortex Temporel
Re: Vie sexuelle
Il semble effectivement assez évident que la conformation "identitaire", qu'elle soit sexuée ou non, joue un rôle déterminant dans la formation, le devenir et l'épanouissement de l'individu dans nos société post moderne. La censure, l'ostracisme et les contraintes sont si insidieuse qu'elles passent pour naturelles. Au point que la biologie à elle seule suffirait à expliquer nos comportements. Ce dont je me permets de fort douter!
Si l'être humain n'était que matière... alors oui, la biologie expliquerait sûrement plein de choses. Mais je suppute qu'il y a un peu de choses au-delà et en deçà de la seule biologie. La "salopophobie"... stigmatisée par les religions monothéiste comme étant la principale pierre d'achoppement de toute civilisation et culture, ont enfermé les femmes dans le devoir et la contrainte. Maintenant, de plus en plus libérée de ces jougs archaïques, d'autres questions se posent réellement: polyamour, fidélité, polytransgamie ou polytransandrie, monogamie...à chaque fois... en référence à Mère Nature... toujours en observant les comportements animaux pour justifier de tel ou tel penchant. C'est risible. Il n'y a pas à cherche de justification ailleurs qu'en son for pour savoir si ce que nous faisons est possible ou non...simplement parce que cela est fait. Après, de savoir s'il y a un bien ou un mal, concernant les relations hommes femmes, ce serait assez rapidement réglé en se disant que quel que soit le comportement adopté par les conjoints/amants/fuckfriends/amis... il en va du consentement....le fameux "cum" latin qui veut dire avec Et "sentire" qui veut dire sentir ou penser.... le consentement est donc précisément ceci: agir, ressentir, sentir et penser avec... pas à la place de... mais avec.
Dans le cas de l'évolution de la perception du désir féminin et du plaisir féminin il y aurait plusieurs choses à dire et bien des tabous à faire tomber encore:
1. les femmes comme les hommes n'ont absolument pas besoin du sexe opposé pour avoir du plaisir. Et dans un cas comme dans l'autre, nombreux sont celles et ceux qui feraient mieux de faire preuve d'humilité plutôt que de prétendre avoir de l'expérience. Nous n'avons JAMAIS que l'expérience de la personne concernée au moment considéré. Les bonnes choses ne sont pas applicables à toutes et tous. Et rien ne sert de multiplier les expériences pour le savoir ;-) Après chacun fait ce qu'il veut!
2. Si l'évolution humain nous amène aujourd'hui de plus en plus à penser que les femmes et les hommes ne sont définitivement pas fait pour vivre ensemble, mais bien uniquement fait pour copuler un coup, alors, j'attends de toutes e tous qu'ils adaptent leurs comportements en fonction et que l'on cesse les discussion séant sur ce qui serait bien ou mal.
3. Je n'ai aucunement peur de l'infidélité... je ne la souhaite pas... c'est tout. Et c'est un choix. Il est effectivement bien plus aisé, à l'image de ce qui se fait aujourd'hui, de ne se poser aucune question sur l’éventuel desiderata du compagnon et de suivre ses "instincts"... souvent confondus avec "envies"... ce qui n'a effectivement rien à voir. L'instinct est profondément mu par une nécessité contextuelle afin de garantir la survie de l'individu et uniquement ceci. Rien à voir avec l'envie. Et nombreux sont ceux et celles qui justifient leur comportement par cela, en regard de la consommation compulsive qu'ils font de la vie... ce qui en soit n'est pas un mal...mais je doute franchement qu'il y a ait un quelconque instinct là-dedans. Tout au plus une soudaine et brusque envie ... justifiée elle aussi par le fameux "je suis tombé amoureux je ne m'y attendais pas " ... Si effectivement le désir ne s'annonce pas... il est aisément anticipable... excusez-moi du peu et il est normal de désirer. Là ou cela devient inquiétant c'est quand:
- Les chercheurs mettent au point un "viagra" féminin pour résoudre un soit disant problème de société... qui répondrait à plusieurs questions... les hommes trompent parce que les femmes ont moins envie... ce qui est profondément débile. On sait aujourd'hui que les femmes ont autant envie que les hommes... par contre, pas du même, et le désir d'une femme est bien plus élevé en changeant de partenaire qu'en conservant le même. Ceci étant acquis au niveau biologique, il faut maintenant distinguer les simple organique du plus compliqué pyschisme que d'aucun découvre à peine aujourd'hui.
- quand on me fait croire que ces différences sont si claires et évidentes depuis des lustres que la société s'effondrerait si les comportements changeaient du tout au tout. Je ne vois aucun mal à aller consommer ailleurs, si et seulement si ma/mon/mes partenaires envisagent la chose de manière identique. De la même manière, j'exigerai effectivement de mon/ma/mes partenaires qu'ils se taisent si j'adoptais les mêmes comportements qu'eux, si et seulement si j'en ai envie!
- Si les sextoys (vieux de plus de 25000 ans) remplacent avantageusement les hommes aujourd'hui...franchement il n'y a pas de quoi en faire un foin... il suffit de reconnaitre un état de fait et tirer une leçon de ce constat: rien ne sert plus alors d'entretenir de rapport sexuel à d'autre fin que la procréation, ce qui, excusez-moi du peu encore une fois, résout pas mal de soi-disant problèmes relationnels prétendument incompressibles entre hommes et femmes.
- Je n'ai pas besoin d'une ou d'un quelconque partenaire pour avoir du plaisir... j'en ai par contre impérativement besoin pour "partager" ce plaisir... pas pour en avoir. Ce qui meut donc l'acte en lui-même change assez radicalement. Entre s'écouter soi et écouter l'autre il y a une différence. Cela s'appelle le consentement. Bien des gens sont d'accord de pratiquer l'onanisme à plusieurs sous prétexte d'avoir du plaisir. En ce qui me concerne...je ne me masturbe jamais avec quelqu'un... autant acheter un sextoy... effectivement... car le sextoy a plusieurs avantages: il ne fait que ce qu'on lui demande, ne respire pas bruyamment, ne transpire pas, et s'arrête et revient quant on le veut. Jamais besoin de transiger. Jamais besoin de partager quoi que ce soit.
La vie sexuelle des hommes a aussi été largement dictée par les attentes... fort, lourds, rustre, pénétrant à tout va, possédant, craintif des sentiments, peur de l'attachement, honteux, sale, violent, dur... Un homme qui n'aime pas le corps de garde est une lopette... une lopette n'est pas un homme, un homme doit être viril, un homme doit être infidèle...
Or ce qui ressort simplement est ceci: les chiffres actuels concernant l'infidélité sont parlant aujourd'hui et donne raison à beaucoup: la sexualité est construite par la norme. Les hommes trompent plus souvent que les femmes... car ces dernières, à l'image de la surdouance, sont plus discrètes au lit comme à l'école. Elles se conforment bien plus, plus soucieuses instinctivement que nous des conséquence sur l'ensemble... par contre, cela ne veut pas dire qu'elles ont moins envie. Et l'erreur est là... Mais grâce à une pilule, après l'entrée de "la baisse du désir" comme trouble du comportement dans le DSM IV, il y a fort à parier qu'enfin le "DECLIC" de Milo Manara va enfin voir le jour... merveilleux outils qui permettra aux femmes de jouir sur demande et aux hommes d'enfin se rassurer sur leur virilité et leur compétence à tout va... sans plus se soucier de partager finalement quoi que ce soit d'autre qu'une couche à maculer de sueur et de sécrétions.... beau tableau de ce qu’aura permis la soit disante intelligence humaine.
Et j'en reviendrai toujours à ceci... essaie de donner du plaisir à quelqu'un qui n'en veut pas... et qui ne sait pas ce qui lui fait plaisir... tu pourras avoir tous les diplômes du monde... ils ne te serviront à rien si tu en sais écouter l'autre et son corps.
Et de finir...
Il est NORMAL de tomber amoureux plusieurs fois par an, il est NORMAL de désirer ailleurs, il est NORMAL d'être attiré, il est NORMAL de vouloir avoir du plaisir, il est NORMAL d'avoir du désir pour l'AUTRE... comme il est NORMAL de s'attacher à ce qui nous donne du plaisir, du moins pour un temps, il est normal d'apprécier celui ou celle qui nous en donne, il est flatteur d'éprouver du plaisir... en ceci que cela confirme notre existence même... à l’image de la douleur ;-) car plaisir et douleur trouvent leur source au même endroit, le corps, limite tangible qui nous distingue des autres... et qui nous CONFIRME pour un temps, nous assurant de notre propre vie...
Mais est-ce si important d'être NORMAL? rien de bien folichon au fait d'admettre tout ceci, ou cela... rien de plus naturel que la polygamie comme la fidélité, rien de plus naturel que la polyandrie comme l'homosexualité... toute ce s choses sont naturelles..précisément parce qu'elles sont possibles. Et je me fous de savoir si cela est bien ou mal... il n'y a aucune morale dans la nature. Une loi ultime et absolue régissant tous les échanges énergétiques du vivant... la conversion, le changement et la transformation. Rien de plus, rien de moins... et l’être humain ne m'est pas encore supra naturel au point de déterminer ce qui est naturel ou non... il n'en est que le produit.
Le sexisme me fait royalement chier... qu'il soit machiste ou féministe... je n'ai pas à corriger les erreurs de mes pères... ni de mes mères... je me fout de savoir pourquoi ils ont fait ceci ou cela...ils l'ont fait, et de ce constat je tire ce que je VEUX faire moi. Ce ne quoi je crois... faire le moins de mal possible, tenter à tout prix d'aimer comme je pense aimer juste, et ne plus juger celles et ceux qui feraient autrement.
Si l'être humain n'était que matière... alors oui, la biologie expliquerait sûrement plein de choses. Mais je suppute qu'il y a un peu de choses au-delà et en deçà de la seule biologie. La "salopophobie"... stigmatisée par les religions monothéiste comme étant la principale pierre d'achoppement de toute civilisation et culture, ont enfermé les femmes dans le devoir et la contrainte. Maintenant, de plus en plus libérée de ces jougs archaïques, d'autres questions se posent réellement: polyamour, fidélité, polytransgamie ou polytransandrie, monogamie...à chaque fois... en référence à Mère Nature... toujours en observant les comportements animaux pour justifier de tel ou tel penchant. C'est risible. Il n'y a pas à cherche de justification ailleurs qu'en son for pour savoir si ce que nous faisons est possible ou non...simplement parce que cela est fait. Après, de savoir s'il y a un bien ou un mal, concernant les relations hommes femmes, ce serait assez rapidement réglé en se disant que quel que soit le comportement adopté par les conjoints/amants/fuckfriends/amis... il en va du consentement....le fameux "cum" latin qui veut dire avec Et "sentire" qui veut dire sentir ou penser.... le consentement est donc précisément ceci: agir, ressentir, sentir et penser avec... pas à la place de... mais avec.
Dans le cas de l'évolution de la perception du désir féminin et du plaisir féminin il y aurait plusieurs choses à dire et bien des tabous à faire tomber encore:
1. les femmes comme les hommes n'ont absolument pas besoin du sexe opposé pour avoir du plaisir. Et dans un cas comme dans l'autre, nombreux sont celles et ceux qui feraient mieux de faire preuve d'humilité plutôt que de prétendre avoir de l'expérience. Nous n'avons JAMAIS que l'expérience de la personne concernée au moment considéré. Les bonnes choses ne sont pas applicables à toutes et tous. Et rien ne sert de multiplier les expériences pour le savoir ;-) Après chacun fait ce qu'il veut!
2. Si l'évolution humain nous amène aujourd'hui de plus en plus à penser que les femmes et les hommes ne sont définitivement pas fait pour vivre ensemble, mais bien uniquement fait pour copuler un coup, alors, j'attends de toutes e tous qu'ils adaptent leurs comportements en fonction et que l'on cesse les discussion séant sur ce qui serait bien ou mal.
3. Je n'ai aucunement peur de l'infidélité... je ne la souhaite pas... c'est tout. Et c'est un choix. Il est effectivement bien plus aisé, à l'image de ce qui se fait aujourd'hui, de ne se poser aucune question sur l’éventuel desiderata du compagnon et de suivre ses "instincts"... souvent confondus avec "envies"... ce qui n'a effectivement rien à voir. L'instinct est profondément mu par une nécessité contextuelle afin de garantir la survie de l'individu et uniquement ceci. Rien à voir avec l'envie. Et nombreux sont ceux et celles qui justifient leur comportement par cela, en regard de la consommation compulsive qu'ils font de la vie... ce qui en soit n'est pas un mal...mais je doute franchement qu'il y a ait un quelconque instinct là-dedans. Tout au plus une soudaine et brusque envie ... justifiée elle aussi par le fameux "je suis tombé amoureux je ne m'y attendais pas " ... Si effectivement le désir ne s'annonce pas... il est aisément anticipable... excusez-moi du peu et il est normal de désirer. Là ou cela devient inquiétant c'est quand:
- Les chercheurs mettent au point un "viagra" féminin pour résoudre un soit disant problème de société... qui répondrait à plusieurs questions... les hommes trompent parce que les femmes ont moins envie... ce qui est profondément débile. On sait aujourd'hui que les femmes ont autant envie que les hommes... par contre, pas du même, et le désir d'une femme est bien plus élevé en changeant de partenaire qu'en conservant le même. Ceci étant acquis au niveau biologique, il faut maintenant distinguer les simple organique du plus compliqué pyschisme que d'aucun découvre à peine aujourd'hui.
- quand on me fait croire que ces différences sont si claires et évidentes depuis des lustres que la société s'effondrerait si les comportements changeaient du tout au tout. Je ne vois aucun mal à aller consommer ailleurs, si et seulement si ma/mon/mes partenaires envisagent la chose de manière identique. De la même manière, j'exigerai effectivement de mon/ma/mes partenaires qu'ils se taisent si j'adoptais les mêmes comportements qu'eux, si et seulement si j'en ai envie!
- Si les sextoys (vieux de plus de 25000 ans) remplacent avantageusement les hommes aujourd'hui...franchement il n'y a pas de quoi en faire un foin... il suffit de reconnaitre un état de fait et tirer une leçon de ce constat: rien ne sert plus alors d'entretenir de rapport sexuel à d'autre fin que la procréation, ce qui, excusez-moi du peu encore une fois, résout pas mal de soi-disant problèmes relationnels prétendument incompressibles entre hommes et femmes.
- Je n'ai pas besoin d'une ou d'un quelconque partenaire pour avoir du plaisir... j'en ai par contre impérativement besoin pour "partager" ce plaisir... pas pour en avoir. Ce qui meut donc l'acte en lui-même change assez radicalement. Entre s'écouter soi et écouter l'autre il y a une différence. Cela s'appelle le consentement. Bien des gens sont d'accord de pratiquer l'onanisme à plusieurs sous prétexte d'avoir du plaisir. En ce qui me concerne...je ne me masturbe jamais avec quelqu'un... autant acheter un sextoy... effectivement... car le sextoy a plusieurs avantages: il ne fait que ce qu'on lui demande, ne respire pas bruyamment, ne transpire pas, et s'arrête et revient quant on le veut. Jamais besoin de transiger. Jamais besoin de partager quoi que ce soit.
La vie sexuelle des hommes a aussi été largement dictée par les attentes... fort, lourds, rustre, pénétrant à tout va, possédant, craintif des sentiments, peur de l'attachement, honteux, sale, violent, dur... Un homme qui n'aime pas le corps de garde est une lopette... une lopette n'est pas un homme, un homme doit être viril, un homme doit être infidèle...
Or ce qui ressort simplement est ceci: les chiffres actuels concernant l'infidélité sont parlant aujourd'hui et donne raison à beaucoup: la sexualité est construite par la norme. Les hommes trompent plus souvent que les femmes... car ces dernières, à l'image de la surdouance, sont plus discrètes au lit comme à l'école. Elles se conforment bien plus, plus soucieuses instinctivement que nous des conséquence sur l'ensemble... par contre, cela ne veut pas dire qu'elles ont moins envie. Et l'erreur est là... Mais grâce à une pilule, après l'entrée de "la baisse du désir" comme trouble du comportement dans le DSM IV, il y a fort à parier qu'enfin le "DECLIC" de Milo Manara va enfin voir le jour... merveilleux outils qui permettra aux femmes de jouir sur demande et aux hommes d'enfin se rassurer sur leur virilité et leur compétence à tout va... sans plus se soucier de partager finalement quoi que ce soit d'autre qu'une couche à maculer de sueur et de sécrétions.... beau tableau de ce qu’aura permis la soit disante intelligence humaine.
Et j'en reviendrai toujours à ceci... essaie de donner du plaisir à quelqu'un qui n'en veut pas... et qui ne sait pas ce qui lui fait plaisir... tu pourras avoir tous les diplômes du monde... ils ne te serviront à rien si tu en sais écouter l'autre et son corps.
Et de finir...
Il est NORMAL de tomber amoureux plusieurs fois par an, il est NORMAL de désirer ailleurs, il est NORMAL d'être attiré, il est NORMAL de vouloir avoir du plaisir, il est NORMAL d'avoir du désir pour l'AUTRE... comme il est NORMAL de s'attacher à ce qui nous donne du plaisir, du moins pour un temps, il est normal d'apprécier celui ou celle qui nous en donne, il est flatteur d'éprouver du plaisir... en ceci que cela confirme notre existence même... à l’image de la douleur ;-) car plaisir et douleur trouvent leur source au même endroit, le corps, limite tangible qui nous distingue des autres... et qui nous CONFIRME pour un temps, nous assurant de notre propre vie...
Mais est-ce si important d'être NORMAL? rien de bien folichon au fait d'admettre tout ceci, ou cela... rien de plus naturel que la polygamie comme la fidélité, rien de plus naturel que la polyandrie comme l'homosexualité... toute ce s choses sont naturelles..précisément parce qu'elles sont possibles. Et je me fous de savoir si cela est bien ou mal... il n'y a aucune morale dans la nature. Une loi ultime et absolue régissant tous les échanges énergétiques du vivant... la conversion, le changement et la transformation. Rien de plus, rien de moins... et l’être humain ne m'est pas encore supra naturel au point de déterminer ce qui est naturel ou non... il n'en est que le produit.
Le sexisme me fait royalement chier... qu'il soit machiste ou féministe... je n'ai pas à corriger les erreurs de mes pères... ni de mes mères... je me fout de savoir pourquoi ils ont fait ceci ou cela...ils l'ont fait, et de ce constat je tire ce que je VEUX faire moi. Ce ne quoi je crois... faire le moins de mal possible, tenter à tout prix d'aimer comme je pense aimer juste, et ne plus juger celles et ceux qui feraient autrement.
Aethos- Messages : 724
Date d'inscription : 19/12/2012
Age : 44
Localisation : Suisse - Nyon
Re: Vie sexuelle
Tête d'Ampoule, qu'entends-tu par "nous qui sommes relativement peu conditionnés", nous Z?
Peut-être est-il plus aisé pour nous Z de se détacher plus aisément de conditionnements / uniformisations que des non-Z... qui nous imposent (inconsciemment le plus souvent) ce qui est normatif. Normatif: 1. une approche/séduction 2. des caresses et des baisers sur la bouche 3. elle met en bouche le sexe du monsieur 4. il actionne sa langue sur le sexe de madame 5. il prend madame 6. il éjacule, elle jouit. 7. ils s'endorment.
Très schématiquement la direction normative, entre 1 et 7: tout peut se faire dans le désordre. Il n'y a pas de ligne toute faite, conductrice et dans le noir en plus!
"Notre vie sexuelle est largement conditionnée par les autres et leurs attentes. Elle est rituelle".
"Sea, sex and sun" de Gainsbourg... "me surexcite... à la limite... écoute petite... est un rite"...
Le regard extérieur, le jugement (dernier et dans le dos), le cancanage, la jalousie, tout cela existe bel et bien. Le RITUEL me paraît pouvoir être dégagé des "on dit que...".
J'ai toujours pu voir (je ne sais comment), un "senti", une femme qui vient de faire l'amour, dans la rue, n'importe où. Ce ne sont pas des cernes féminines qui glissent dans mes yeux mais un visage épanoui, rayonnant. Des pupilles qui brillent, scintillent.
Une sorte de relâchement de la peau, des sens, puis, petit à petit les surfaces, les volumes se rétractent. Les pores se resserrent.
Sexualité "rituelle" d'une femme parce que c'est toujours, très souvent, la plupart du temps, vu, visualisé, imaginé, pensé avec deux ou trois, cinq positions (kamasutra) dominant/dominé, homme ou femme. "Dominant/dominé" n'étant qu'un descriptif de jugement (c'est plus, c'est moins, c'est mieux...), une appréciation qui se transforme en conceptualisation du sexe, de la position. UNE SURCHARGE DE MOTS. Ripolinage de notions, la théorie pénètre jusque dans nos endroits les plus intimes, les plus personnels.
Notre manie de définir, cartésienne: elle aime être prise comme ça, elle est "donc" une "salope", il est aime être "en dessous", "donc" il est "maso", etc.
En-dessus ou en-dessous, sur le côté, assis ou debout, cela appartient à l'excitation, c'est tout... toujours chercher la petite bête... manie de la définition, de la codification même du plaisir! Tout cela est ridicule! Et nous bouffe la vie!
Non rien n'oblige la "femme (à) être très romantique, l'homme (à) être très sexuel". Cependant les femmes, des femmes, une femme (je ne sais comment dire, les, des, une) attendent d'un homme qu'il régente le sexe, qu'il ordonne, qu'il conduise la barque, qu'il montre sa force, sa sueur, son effort mécanisé, son sexe et son ventre durs, ses muscles en activité maximale, qu'il exprime ses ahanements...
Cependant les femmes, des femmes, une femme... apprécient de dominer, de jouer à dominer, à anéantir un homme, à l'épuiser, à conduire les mouvements, la répétition, à faire durer distendre le temps tout en voulant que ça ne finisse jamais...
Peut-être une femme est-elle moins limitée (qu'un homme). NO LIMITS, très chinois, ça!
On voit la femme "romantique" parce que son éducation (conditionnement) l'a faite être douce, corps ouvert, accueillante, pétillante, aimantée (les sexes sont comme deux aimants), porteuse et donneuse d'enfants... Le fruit des amours.
On voit l'homme "sexuel", qui devrait (doit, devoir), qui doit montrer une force musculaire, un pénis dressé, dur, des testicules lourds, gonflés et tendus, laissant par l'empreinte de son liquide séminal brûlant, une trace de sa puissance d'arbalestier.
Le rituel existe. Suffit juste de "casser les rythmes" du sexe "balisé". Du sexe "c'est-comme-ça-et-pas-autrement".
Il y a mille variantes possibles dans la sexualité.Je me souviens d'une de mes amies à Paris, qui aimait avoir du miel sur la poitrine et ailleurs et que je consomme ce nectar délicieux avec un langue râpeuse. Le côté râpeux qui "agressait" délicieusement sa peau, me faisait-elle comprendre par le langage de la jouissance. Une autre fois, je découpais un melon bien juteux du mois de juillet, j'y introduisais mon sexe et cette amie pouvait titiller ce qui se trouvait au bout!
Quoi! Mais c'est horrible! Enfermez-le! C'est un monstre! Dede au bûcher!!
Ohhh, ça sent la viande grillée par là!
Bah! Cela changeait de la norme qui est de découper son melon avec couteau et fourchette, le cul posé sur une siège, les coudes en suspension (François, ne mets pas tes coudes sur la table, c'est malpoli!), le regard dans l'assiette et la langue bien fourchue: "ohh, bien mûr, bien mou à point, c'est sucré... mmm c'est bon"!
Toujours ce besoin de parler (juger, mmm c'est bon, bah! il a tourné ce melon, il est pourri, être ci, être ça) tandis que déguster, frémir de plaisir, lécher un melon (et ce qu'il y dedans! voir plus haut), en humectant les sucs, en se délectant des sèves, en ouvrant ses papilles, en se léchant les babines...
Le dessert "melonné"! Un dessert en amoureux, un dessert pour deux...
J'ajoute l'abricot! Le plus beau fruit qui existe au monde! Quand j'étais enfant, je disais (petites aventures caressantes) " du sexe de ma cousine, que c'était un abricot coupé en deux"!
Serais-je méprisé? "On est méprisé voire puni par la société si l'on ne se conforme pas"...
Horreur! Cette société conformiste, un cauchemar!
Par ailleurs je pense que les Z sont conditionnés autant que les non-Z mais grâce à leurs "fantaisies", ils peuvent s'extirper (non sans questions et douleurs) de cette gangue, cette chape de plomb qui nous écrase et nous enferme.
Faire l'amour : la réunion de tous les sens! A nos amours, à nos essences!
En essentialités métamorphosées...
Conserver en les vivant les plaisirs, oublier les acquis, "commencer" tous les jours... quelque chose...
oui, commencer à vivre...
Peut-être est-il plus aisé pour nous Z de se détacher plus aisément de conditionnements / uniformisations que des non-Z... qui nous imposent (inconsciemment le plus souvent) ce qui est normatif. Normatif: 1. une approche/séduction 2. des caresses et des baisers sur la bouche 3. elle met en bouche le sexe du monsieur 4. il actionne sa langue sur le sexe de madame 5. il prend madame 6. il éjacule, elle jouit. 7. ils s'endorment.
Très schématiquement la direction normative, entre 1 et 7: tout peut se faire dans le désordre. Il n'y a pas de ligne toute faite, conductrice et dans le noir en plus!
"Notre vie sexuelle est largement conditionnée par les autres et leurs attentes. Elle est rituelle".
"Sea, sex and sun" de Gainsbourg... "me surexcite... à la limite... écoute petite... est un rite"...
Le regard extérieur, le jugement (dernier et dans le dos), le cancanage, la jalousie, tout cela existe bel et bien. Le RITUEL me paraît pouvoir être dégagé des "on dit que...".
J'ai toujours pu voir (je ne sais comment), un "senti", une femme qui vient de faire l'amour, dans la rue, n'importe où. Ce ne sont pas des cernes féminines qui glissent dans mes yeux mais un visage épanoui, rayonnant. Des pupilles qui brillent, scintillent.
Une sorte de relâchement de la peau, des sens, puis, petit à petit les surfaces, les volumes se rétractent. Les pores se resserrent.
Sexualité "rituelle" d'une femme parce que c'est toujours, très souvent, la plupart du temps, vu, visualisé, imaginé, pensé avec deux ou trois, cinq positions (kamasutra) dominant/dominé, homme ou femme. "Dominant/dominé" n'étant qu'un descriptif de jugement (c'est plus, c'est moins, c'est mieux...), une appréciation qui se transforme en conceptualisation du sexe, de la position. UNE SURCHARGE DE MOTS. Ripolinage de notions, la théorie pénètre jusque dans nos endroits les plus intimes, les plus personnels.
Notre manie de définir, cartésienne: elle aime être prise comme ça, elle est "donc" une "salope", il est aime être "en dessous", "donc" il est "maso", etc.
En-dessus ou en-dessous, sur le côté, assis ou debout, cela appartient à l'excitation, c'est tout... toujours chercher la petite bête... manie de la définition, de la codification même du plaisir! Tout cela est ridicule! Et nous bouffe la vie!
Non rien n'oblige la "femme (à) être très romantique, l'homme (à) être très sexuel". Cependant les femmes, des femmes, une femme (je ne sais comment dire, les, des, une) attendent d'un homme qu'il régente le sexe, qu'il ordonne, qu'il conduise la barque, qu'il montre sa force, sa sueur, son effort mécanisé, son sexe et son ventre durs, ses muscles en activité maximale, qu'il exprime ses ahanements...
Cependant les femmes, des femmes, une femme... apprécient de dominer, de jouer à dominer, à anéantir un homme, à l'épuiser, à conduire les mouvements, la répétition, à faire durer distendre le temps tout en voulant que ça ne finisse jamais...
Peut-être une femme est-elle moins limitée (qu'un homme). NO LIMITS, très chinois, ça!
On voit la femme "romantique" parce que son éducation (conditionnement) l'a faite être douce, corps ouvert, accueillante, pétillante, aimantée (les sexes sont comme deux aimants), porteuse et donneuse d'enfants... Le fruit des amours.
On voit l'homme "sexuel", qui devrait (doit, devoir), qui doit montrer une force musculaire, un pénis dressé, dur, des testicules lourds, gonflés et tendus, laissant par l'empreinte de son liquide séminal brûlant, une trace de sa puissance d'arbalestier.
Le rituel existe. Suffit juste de "casser les rythmes" du sexe "balisé". Du sexe "c'est-comme-ça-et-pas-autrement".
Il y a mille variantes possibles dans la sexualité.Je me souviens d'une de mes amies à Paris, qui aimait avoir du miel sur la poitrine et ailleurs et que je consomme ce nectar délicieux avec un langue râpeuse. Le côté râpeux qui "agressait" délicieusement sa peau, me faisait-elle comprendre par le langage de la jouissance. Une autre fois, je découpais un melon bien juteux du mois de juillet, j'y introduisais mon sexe et cette amie pouvait titiller ce qui se trouvait au bout!
Quoi! Mais c'est horrible! Enfermez-le! C'est un monstre! Dede au bûcher!!
Ohhh, ça sent la viande grillée par là!
Bah! Cela changeait de la norme qui est de découper son melon avec couteau et fourchette, le cul posé sur une siège, les coudes en suspension (François, ne mets pas tes coudes sur la table, c'est malpoli!), le regard dans l'assiette et la langue bien fourchue: "ohh, bien mûr, bien mou à point, c'est sucré... mmm c'est bon"!
Toujours ce besoin de parler (juger, mmm c'est bon, bah! il a tourné ce melon, il est pourri, être ci, être ça) tandis que déguster, frémir de plaisir, lécher un melon (et ce qu'il y dedans! voir plus haut), en humectant les sucs, en se délectant des sèves, en ouvrant ses papilles, en se léchant les babines...
Le dessert "melonné"! Un dessert en amoureux, un dessert pour deux...
J'ajoute l'abricot! Le plus beau fruit qui existe au monde! Quand j'étais enfant, je disais (petites aventures caressantes) " du sexe de ma cousine, que c'était un abricot coupé en deux"!
Serais-je méprisé? "On est méprisé voire puni par la société si l'on ne se conforme pas"...
Horreur! Cette société conformiste, un cauchemar!
Par ailleurs je pense que les Z sont conditionnés autant que les non-Z mais grâce à leurs "fantaisies", ils peuvent s'extirper (non sans questions et douleurs) de cette gangue, cette chape de plomb qui nous écrase et nous enferme.
Faire l'amour : la réunion de tous les sens! A nos amours, à nos essences!
En essentialités métamorphosées...
Conserver en les vivant les plaisirs, oublier les acquis, "commencer" tous les jours... quelque chose...
oui, commencer à vivre...
dedezhu- Messages : 2163
Date d'inscription : 12/02/2013
Age : 69
Localisation : sud-ouest pyrénées
Re: Vie sexuelle
Rien d'intérieur en tout cas. Mais si l'homme et la femme n'obéissent pas à leur stéréotype sexuel, ils seront punis par la société. Si Madame ne rêve pas au prince charmant, si Monsieur ne trouve qu'un intérêt secondaire aux galipettes, c'est soupçonneux, ils doivent être homosexuels, forcément Sans oublier la pression de la famille et des amis : "alors, tu n'as toujours pas trouvé quelqu'un ?"... "OMG, il / elle doit être puceau/elle !!! Oh le / la pauvre !!"dedezhu a écrit:
Non rien n'oblige la "femme (à) être très romantique, l'homme (à) être très sexuel".
Oui, c'est là où je voulais en venir : nous avons plus d'esprit de contradiction que la moyenne, la libération est donc plus facile.dedezhu a écrit:Tête d'Ampoule, qu'entends-tu par "nous qui sommes relativement peu conditionnés", nous Z?
Peut-être est-il plus aisé pour nous Z de se détacher plus aisément de conditionnements / uniformisations que des non-Z... qui nous imposent (inconsciemment le plus souvent) ce qui est normatif. Normatif: 1. une approche/séduction 2. des caresses et des baisers sur la bouche 3. elle met en bouche le sexe du monsieur 4. il actionne sa langue sur le sexe de madame 5. il prend madame 6. il éjacule, elle jouit. 7. ils s'endorment.
Très schématiquement la direction normative, entre 1 et 7: tout peut se faire dans le désordre. Il n'y a pas de ligne toute faite, conductrice et dans le noir en plus!
[...]
Par ailleurs je pense que les Z sont conditionnés autant que les non-Z mais grâce à leurs "fantaisies", ils peuvent s'extirper (non sans questions et douleurs) de cette gangue, cette chape de plomb qui nous écrase et nous enferme.
Si seulement toute la société pouvait t'entendrededezhu a écrit:Faire l'amour : la réunion de tous les sens! A nos amours, à nos essences!
En essentialités métamorphosées...
Conserver en les vivant les plaisirs, oublier les acquis, "commencer" tous les jours... quelque chose...
oui, commencer à vivre...
Je dirais que le pire fléau de nos jours, de mon point de vue de femme, est la contradiction entre la vision traditionaliste du sexe ("c'est mal, tu dois être dégoûtée, te sentir coupable") et les apports de la libération sexuelle qui ont malheureusement été transformés (de "fais ce que tu veux avec ton corps, ça ne regarde personne" à "tu dois aimer le plus de trucs possible, le plus souvent possible, être performante pour ton homme"). Résultat, pour être socialement acceptable, la femme doit à la fois aimer ça et s'en sentir profondément coupable et honteuse. Oh la belle névrose !
Tête d'Ampoule- Messages : 1232
Date d'inscription : 15/01/2014
Localisation : Vortex Temporel
Re: Vie sexuelle
Tête d'ampoule a écrit:Je dirais que le pire fléau de nos jours, de mon point de vue de femme, est la contradiction entre la vision traditionaliste du sexe ("c'est mal, tu dois être dégoûtée, te sentir coupable") et les apports de la libération sexuelle qui ont malheureusement été transformés (de "fais ce que tu veux avec ton corps, ça ne regarde personne" à "tu dois aimer le plus de trucs possible, le plus souvent possible, être performante pour ton homme"). Résultat, pour être socialement acceptable, la femme doit à la fois aimer ça et s'en sentir profondément coupable et honteuse. Oh la belle névrose !
Je plussoie ! + 1000
Et j'aime votre vision à Dedezhu et Toi, des zèbres capables de sortir des sentiers battus. Oui la zébritude là ça peut vraiment aider...
Ise- Messages : 7899
Date d'inscription : 18/10/2012
Age : 55
Re: Vie sexuelle
Ouah, il y a ici de longs messages, que malgré leur intérêt,je ne lirai pas. Je mets juste mon grain de sel.
Dans une société de la performance et de la normalisation, il me paraît difficile d'avoir une sexualité libérée. Il y a trop d'arrière pensées dans l'acte sexuel, qui en fait ne devrait être que l'aboutissement d'une relation amoureuse.
Il me semble que le sexe est devenu moins tabou que des sentiments comme l'amour. Il paraît plus facile d'avoir des relations que d'aimer ( qui nécessite un investissement, à long terme, et qui est une action altruiste, tandis que le sexe est plus individualiste )
Aimer, c'est beau, c'est bon,c'est planant. La relation sexuelle vient ensuite naturellement.
Dans une société de la performance et de la normalisation, il me paraît difficile d'avoir une sexualité libérée. Il y a trop d'arrière pensées dans l'acte sexuel, qui en fait ne devrait être que l'aboutissement d'une relation amoureuse.
Il me semble que le sexe est devenu moins tabou que des sentiments comme l'amour. Il paraît plus facile d'avoir des relations que d'aimer ( qui nécessite un investissement, à long terme, et qui est une action altruiste, tandis que le sexe est plus individualiste )
Aimer, c'est beau, c'est bon,c'est planant. La relation sexuelle vient ensuite naturellement.
électron libre- Messages : 87
Date d'inscription : 25/01/2014
Age : 47
Localisation : variable
Re: Vie sexuelle
Je dirais même que c'est cet amour qui permet d'affronter les obstacles comme la pudeur, la culpabilité, etc.
Mais je reconnais que ce n'est pas l'avis de tous. Certains voient seulement le plaisir, la procréation, sans parler des déviances ( vanité, perversité... )
Mais je reconnais que ce n'est pas l'avis de tous. Certains voient seulement le plaisir, la procréation, sans parler des déviances ( vanité, perversité... )
électron libre- Messages : 87
Date d'inscription : 25/01/2014
Age : 47
Localisation : variable
Re: Vie sexuelle
Alors là! Chapeau! Entièrement raison! Laisse moi creuser un peu plus... Tête d'ampoule...
"... la contradiction entre la vision traditionaliste du sexe ("c'est mal, tu dois être dégoûtée, te sentir coupable") et les apports de la libération sexuelle qui ont malheureusement été transformés (de "fais ce que tu veux avec ton corps, ça ne regarde personne" à "tu dois aimer le plus de trucs possible, le plus souvent possible, être performante pour ton homme"). Résultat, pour être socialement acceptable, la femme doit à la fois aimer ça et s'en sentir profondément coupable et honteuse..."
Je dirais que historiquement, il y a eu la libération des femmes. Entre deux moments. Avant la libération OFFICIELLE des femmes, avant 1968 ET en 1968 et dans les années 1970 (lois Veil, le manifeste des 343 salopes, communautés de hippies...) jusqu'à 2014.
Avant mai 68/années 70, la situation de la femme se rapporte à ce que tu écris de la société de 2014 (le DEVOIR des femmes envers leurs jules) : "tu dois aimer le plus de trucs possible, le plus souvent possible, être performante pour ton homme". Est-ce qu'on leur demandait aux femmes (je pense aux hétéros plutôt, les lesbiennes pouvaient se libérer davantage mais en cachant leur non-conformisme) avant 1968 et depuis la nuit des temps, si elle préférait la voile à la vapeur? Ou quelle position du kamasutra elles envisageaient comme plus probante qu'une autre? Leur demandait-on leur avis? Globalement? (dans de rares cas peut-être)
Non.
Quand je parle avec ma mère, parfois (ma mère est née en 1929) de la sexualité, la sienne avec mon père (ils étaient tous deux biologistes), c'est pas folichon.
Puis dans ces années 1970 (en France), on est passé à : ""fais ce que tu veux avec ton corps, ça ne regarde personne"... Ma mère, je m'en souviens bien a eu, tout en étant mariée (mon beau-père mais un mari assez macho dont elle voulait sans doute se libérer pour vivre des choses plus dans sa nature) plein d'amants.
Depuis les années 1980, avec le SIDA, la capote et les clubs échangistes... à nos jours... la sexualité est quasiment devenue: "c'est mal, tu dois être dégoûtée, te sentir coupable".
Bon. je reconnais c'est une Histoire bien trop synthétique, schématisée. Mais plus qu'une contradiction, c'est une évolution de la société des mœurs qui s'est enfermée sur elle-même. Elle se mord la queue maintenant!
Je serais, pour ma part, dans le deuxième mouvement (musical?): ""fais ce que tu veux avec ton corps, ça ne regarde personne". Car j'en ai rien à fiche de la mode, du people, de la surface, de "je l'ai fait, un gang-bang à 300 hommes, alors fais-le!"... De quoi je me mêle!
De plus, la société capitaliste et faussement bien-pensante joue sur la culpabilité, le binaire, c'est bien c'est mal, il suffit de voir les publicités qui scénarise des femmes, même surveillées (ces pubs), elles passent dans le grand public... Internet y est aussi pour quelque chose.
"Résultat, pour être socialement acceptable, la femme doit à la fois aimer ça et s'en sentir profondément coupable et honteuse"...
Le "produit" femme, l'"article" femme est un formidable enjeu pour le capitalisme... Les babas-cools des années 70 ont échappé très partiellement au bourrage de crâne, au lessivage de l'utilisation des corps à des fins mercantiles. Plus aujourd'hui.
"la femme doit à la fois aimer ça et s'en sentir profondément coupable et honteuse". La culpabilité et la honte c'est ce qui excite l'homme, le "dominant" revenu! L'Homme, le grand retour!
"Quoi tu t'es pas encore fait un black?!"
"Et ta poupée gonflable, ça y est elle est réparée? Pas beau toutes ces rustines!"
Félix Leclerc: "Quand les hommes vivront d'amour, il n'y aura plus de misèèère? les soldats seront troubadours..."
"Si seulement toute la société pouvait t'entendre... Dede!"
Je m'époumonerai inutilement.
Les choses se vivent ne se pensent pas.
"... la contradiction entre la vision traditionaliste du sexe ("c'est mal, tu dois être dégoûtée, te sentir coupable") et les apports de la libération sexuelle qui ont malheureusement été transformés (de "fais ce que tu veux avec ton corps, ça ne regarde personne" à "tu dois aimer le plus de trucs possible, le plus souvent possible, être performante pour ton homme"). Résultat, pour être socialement acceptable, la femme doit à la fois aimer ça et s'en sentir profondément coupable et honteuse..."
Je dirais que historiquement, il y a eu la libération des femmes. Entre deux moments. Avant la libération OFFICIELLE des femmes, avant 1968 ET en 1968 et dans les années 1970 (lois Veil, le manifeste des 343 salopes, communautés de hippies...) jusqu'à 2014.
Avant mai 68/années 70, la situation de la femme se rapporte à ce que tu écris de la société de 2014 (le DEVOIR des femmes envers leurs jules) : "tu dois aimer le plus de trucs possible, le plus souvent possible, être performante pour ton homme". Est-ce qu'on leur demandait aux femmes (je pense aux hétéros plutôt, les lesbiennes pouvaient se libérer davantage mais en cachant leur non-conformisme) avant 1968 et depuis la nuit des temps, si elle préférait la voile à la vapeur? Ou quelle position du kamasutra elles envisageaient comme plus probante qu'une autre? Leur demandait-on leur avis? Globalement? (dans de rares cas peut-être)
Non.
Quand je parle avec ma mère, parfois (ma mère est née en 1929) de la sexualité, la sienne avec mon père (ils étaient tous deux biologistes), c'est pas folichon.
Puis dans ces années 1970 (en France), on est passé à : ""fais ce que tu veux avec ton corps, ça ne regarde personne"... Ma mère, je m'en souviens bien a eu, tout en étant mariée (mon beau-père mais un mari assez macho dont elle voulait sans doute se libérer pour vivre des choses plus dans sa nature) plein d'amants.
Depuis les années 1980, avec le SIDA, la capote et les clubs échangistes... à nos jours... la sexualité est quasiment devenue: "c'est mal, tu dois être dégoûtée, te sentir coupable".
Bon. je reconnais c'est une Histoire bien trop synthétique, schématisée. Mais plus qu'une contradiction, c'est une évolution de la société des mœurs qui s'est enfermée sur elle-même. Elle se mord la queue maintenant!
Je serais, pour ma part, dans le deuxième mouvement (musical?): ""fais ce que tu veux avec ton corps, ça ne regarde personne". Car j'en ai rien à fiche de la mode, du people, de la surface, de "je l'ai fait, un gang-bang à 300 hommes, alors fais-le!"... De quoi je me mêle!
De plus, la société capitaliste et faussement bien-pensante joue sur la culpabilité, le binaire, c'est bien c'est mal, il suffit de voir les publicités qui scénarise des femmes, même surveillées (ces pubs), elles passent dans le grand public... Internet y est aussi pour quelque chose.
"Résultat, pour être socialement acceptable, la femme doit à la fois aimer ça et s'en sentir profondément coupable et honteuse"...
Le "produit" femme, l'"article" femme est un formidable enjeu pour le capitalisme... Les babas-cools des années 70 ont échappé très partiellement au bourrage de crâne, au lessivage de l'utilisation des corps à des fins mercantiles. Plus aujourd'hui.
"la femme doit à la fois aimer ça et s'en sentir profondément coupable et honteuse". La culpabilité et la honte c'est ce qui excite l'homme, le "dominant" revenu! L'Homme, le grand retour!
"Quoi tu t'es pas encore fait un black?!"
"Et ta poupée gonflable, ça y est elle est réparée? Pas beau toutes ces rustines!"
Félix Leclerc: "Quand les hommes vivront d'amour, il n'y aura plus de misèèère? les soldats seront troubadours..."
"Si seulement toute la société pouvait t'entendre... Dede!"
Je m'époumonerai inutilement.
Les choses se vivent ne se pensent pas.
dedezhu- Messages : 2163
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Re: Vie sexuelle
Si si, madame rêve ... la preuveTête d'Ampoule a écrit: Si Madame ne rêve pas ...
Bon en fait, les rêves de madame ressemblent aussi souvent à ça (et là aussi on est dans la névrose mais dans un autre type que celle que tu décris tête d'ampoule : un type plus lucide !
Ok, je file ...
Et je te répondrai plus sérieusement dedezhu
Christelle- Messages : 895
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Age : 44
Re: Vie sexuelle
Ouais. .. je ne dirais rien parce que je suis homme et les discussions me paraissent, sans vouloir être méchant, centrées sur le point de vue féminin.
Manque de bol, les relations sexuelles sont en principe hétérosexuelle.
Peut être même que c'est ce fossé qui se creuse entre les désirs masculins et féminins qui trouve une réponse dans l'homosexualité..?
Manque de bol, les relations sexuelles sont en principe hétérosexuelle.
Peut être même que c'est ce fossé qui se creuse entre les désirs masculins et féminins qui trouve une réponse dans l'homosexualité..?
électron libre- Messages : 87
Date d'inscription : 25/01/2014
Age : 47
Localisation : variable
Re: Vie sexuelle
Je reviens, et je vois que mon post à Electron n'est pas apparu... J'ai dû poster en même temps que Dedezhu, et ça me le fait souvent... Un bug...
Electron je trouvais merveilleusement déculpabilisant que l'amour permet tout, et fort intéressant ce point de vue que l'on parle plus facilement de sexe que d'amour...
Je crois bien que tu as raison...
Il y aurait là une sujet vaste, l'amour... Un volontaire pour créer ce fil ?
Et je lis que tu préfères ne plus rien dire ? Dommage. Personnellement je m'intéresse autant au point de vue masculin. En effet, si je dois être en accord avec moi-même dans mes actes, c'est aussi en accord avec mon partenaire. Je ne voudrais pas imposer mes choix. C'est comme la vie à deux. Chacun fait des concessions et l'on trouve un mode commun harmonieux...
Allez, reviens quoi
Electron je trouvais merveilleusement déculpabilisant que l'amour permet tout, et fort intéressant ce point de vue que l'on parle plus facilement de sexe que d'amour...
Je crois bien que tu as raison...
Il y aurait là une sujet vaste, l'amour... Un volontaire pour créer ce fil ?
Et je lis que tu préfères ne plus rien dire ? Dommage. Personnellement je m'intéresse autant au point de vue masculin. En effet, si je dois être en accord avec moi-même dans mes actes, c'est aussi en accord avec mon partenaire. Je ne voudrais pas imposer mes choix. C'est comme la vie à deux. Chacun fait des concessions et l'on trouve un mode commun harmonieux...
Allez, reviens quoi
Ise- Messages : 7899
Date d'inscription : 18/10/2012
Age : 55
Re: Vie sexuelle
Je n'ai pas dit que je ne reviendrai plus mais seulement que je ne ferai pas de commentaire sur les précédents messages.
Pour moi, il n'y a pas de relation sexuelle satisfaisante sans amour, mais je sais que mon avis n'est pas partagé par tous. Aussi je trouverais fort à propos de parler d'amour ici. Néanmoins certains préféreront peut être ouvrir une autre file...
Pour commencer, je voudrais dire que, contrairement aux idées reçues, les hommes sont aussi très romantiques, peut être plus que les femmes. Vous parliez des difficultés pour une femme à assumer sa sexualité. Sachez qu'il est difficile pour un homme d'assumer son romantisme sans passer pour un faible, un PD, ou un puceau... car oui, pas mal de femmes sont attirées par les machos...
On ne peut pas généraliser pour tout le monde, cependant je pense que le malheur dans l'amour, c'est le manque de communication. L'un s'efforcera d'imaginer les attentes de l'autre, parfois avec un décalage... et le malentendu se perpétue à cause de mauvais jugements et d'un manque de communication.
Pour moi, il n'y a pas de relation sexuelle satisfaisante sans amour, mais je sais que mon avis n'est pas partagé par tous. Aussi je trouverais fort à propos de parler d'amour ici. Néanmoins certains préféreront peut être ouvrir une autre file...
Pour commencer, je voudrais dire que, contrairement aux idées reçues, les hommes sont aussi très romantiques, peut être plus que les femmes. Vous parliez des difficultés pour une femme à assumer sa sexualité. Sachez qu'il est difficile pour un homme d'assumer son romantisme sans passer pour un faible, un PD, ou un puceau... car oui, pas mal de femmes sont attirées par les machos...
On ne peut pas généraliser pour tout le monde, cependant je pense que le malheur dans l'amour, c'est le manque de communication. L'un s'efforcera d'imaginer les attentes de l'autre, parfois avec un décalage... et le malentendu se perpétue à cause de mauvais jugements et d'un manque de communication.
Dernière édition par électron libre le Ven 8 Mai 2015 - 13:20, édité 1 fois
électron libre- Messages : 87
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Re: Vie sexuelle
J'avais justement écrit ça sur la page précédente sur les stéréotypes masculins et féminins :
Ce qui allait dans ton sens sur l'homme n'ayant pas le droit d'être très romantique Électron.
Néanmoins, 2 choses :
- La majorité des femmes ne sont pas attirées forcément par des machos, pour beaucoup on aime le physique viril certes (et encore, il y a maintenant beaucoup de femmes qui préfèrent des hommes assez peu masculins), mais certainement pas la mentalité qui va avec. L'idée du mâle alpha vs le "nice guy", je pense qu'on l'a bien trop entendue. On ne peut pas simplifier ainsi une femme (tout comme je ne vais pas me hasarder à aller simplifier un homme).
- Je crois que tu as beaucoup à apprendre sur la jouissance féminine aussi. On peut certes avoir une réaction organique automatique (qui n'est pourtant pas systématique, ben oui sans stimulation mentale appropriée, ça ne marche pas toujours pour nous non plus, hein !). Mais même ainsi stimulées, ça ne veut pas dire qu'on va prendre notre pied ! On n'est pas des machines, ni plus ni moins que les hommes. Les livres de vulgarisation vulgarisent de trop...
Concernant le viol, sa principale fonction sociale n'a rien à voir avec une pulsion "amoureuse" mais avec la dominance, surtout quand il est perpétré en masse. Voir l'exemple des viols de guerre ou des viols d'hommes par d'autres hommes pourtant bien hétéro. Voir aussi les animaux sociaux comme les loups et les chiens, un mâle monte fréquemment un autre mâle afin uniquement d'affirmer sa dominance.
Tête d'Ampoule a écrit:Il y a aussi la gamme des sentiments : la femme doit être très romantique, l'homme doit être très sexuel. On est méprisé voire puni par la société si l'on ne se conforme pas.
Ce qui allait dans ton sens sur l'homme n'ayant pas le droit d'être très romantique Électron.
Néanmoins, 2 choses :
- La majorité des femmes ne sont pas attirées forcément par des machos, pour beaucoup on aime le physique viril certes (et encore, il y a maintenant beaucoup de femmes qui préfèrent des hommes assez peu masculins), mais certainement pas la mentalité qui va avec. L'idée du mâle alpha vs le "nice guy", je pense qu'on l'a bien trop entendue. On ne peut pas simplifier ainsi une femme (tout comme je ne vais pas me hasarder à aller simplifier un homme).
- Je crois que tu as beaucoup à apprendre sur la jouissance féminine aussi. On peut certes avoir une réaction organique automatique (qui n'est pourtant pas systématique, ben oui sans stimulation mentale appropriée, ça ne marche pas toujours pour nous non plus, hein !). Mais même ainsi stimulées, ça ne veut pas dire qu'on va prendre notre pied ! On n'est pas des machines, ni plus ni moins que les hommes. Les livres de vulgarisation vulgarisent de trop...
Concernant le viol, sa principale fonction sociale n'a rien à voir avec une pulsion "amoureuse" mais avec la dominance, surtout quand il est perpétré en masse. Voir l'exemple des viols de guerre ou des viols d'hommes par d'autres hommes pourtant bien hétéro. Voir aussi les animaux sociaux comme les loups et les chiens, un mâle monte fréquemment un autre mâle afin uniquement d'affirmer sa dominance.
Tête d'Ampoule- Messages : 1232
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Localisation : Vortex Temporel
Re: Vie sexuelle
Ouais je m'apprêtais à retirer le passage sur le viol mais il est trop tard.
L'idée que je voulais exprimer c'est que je pense qu'il doit y avoir une projection avant un rapport.
à mon avis, chez une personne saine d'esprit, cette projection est en rapport avec l'amour. OK je suis vague mais Je reviendrai demain.
L'idée que je voulais exprimer c'est que je pense qu'il doit y avoir une projection avant un rapport.
à mon avis, chez une personne saine d'esprit, cette projection est en rapport avec l'amour. OK je suis vague mais Je reviendrai demain.
électron libre- Messages : 87
Date d'inscription : 25/01/2014
Age : 47
Localisation : variable
Re: Vie sexuelle
"Si Madame ne rêve pas au prince charmant, si Monsieur ne trouve qu'un intérêt secondaire aux galipettes, c'est soupçonneux, ils doivent être..". entrés dans les ORDRES! Ils sont chastes. Cela ne signifie pas qu'ils n'ont pas des idées, des fantasmes, des rêves, des images qui leur traversent la tête...
Passé un certain un âge... je ne vis plus la pression... "Sans oublier la pression de la famille et des amis".
Quoi Dede tu es encore vert, comment fais-tu?
"La majorité des femmes ne sont pas attirées forcément par des machos, pour beaucoup on aime le physique viril certes (et encore, il y a maintenant beaucoup de femmes qui préfèrent des hommes assez peu masculins), mais certainement pas la mentalité qui va avec".
Quand j'étais ado, j'ai connu des amies de mes parents. Une en particulier qui disait détester les machos mais en réalité j'ai senti (à l'âge de 18 ou 19 ans) que c'était le contraire. Elle le disait hors et fort, les machos sont des salauds mais il me semble qu'elle aimait ce type de relation, dominant-dominée, le mâle-la femelle. J'ai remarqué, tout au long de ma vie, que certaines personnes (en France) en disant une chose sur leur sexualité disent en fait le contraire.
Peut-être une raison de culpabilité. De cacher un "mauvais" penchant. Mais je sens pertinemment qu'en cachant on ne cache rien.
En Chine j'ai remarqué qu'en ne disant pas (sur n'importe quel sujet) avec des mots, on dit. Ou l'on dit autrement.
Un homme peut être beau physiquement et la mentalité ne va pas avec!
On est tellement ethnocentré(e) sur notre corps qu'on "utilise" son corps (sans dire qu'on l'utilise, car "utiliser" c'est "mal") pour attirer l'autre... pas très différent de l'abeille en mal de sucre et du pistil de la fleur.
Oui Electron libre, exact: "Sachez qu'il est difficile pour un homme d'assumer son romantisme sans passer pour un faible, un PD..." j'ajouterais pris pour une "femmelette".
"Viens te battre, t'as pas de couilles, pédé!" J'ai souvent entendu ça... En effet, je me souviens quand j'étais ado, 17 ans (curieux sur ce fil de Vie sexuelle, beaucoup de souvenirs reviennent) qu'un de mes soi-disant copains - une sorte de macho - de l'époque (fils d'un potier d'ailleurs, là où j'ai réalisé ma toute première poterie! et que j'ai conservé depuis!) n'aimait pas mon style "anti-militariste" (il faut savoir que c'est Chirac qui a aboli, en 1995, par là, le service militaire obligatoire) et que pour me faire comprendre sa pensée il m'a cassé la gueule, il m'a bourré de coups dans les côtes, m'a jeté au sol et m'a fait ma fête. Pauvre Dede!
En me traitant de pédé et d'une kyrielle de noms d'oiseaux époque années 70... Je l'ai laissé faire, la seule manière de calmer un macho violent c'est de ne lui donner aucune prise. C'est-à-dire fermer sa gueule. ne pas réagir. passer un sale quart d'heure.
Ainsi le romantique que j'étais, le rêveur, le gars à côté de ses pompes, est resté ce qu'il est, un pacifiste et un diplomate. Je n'ai pas négocié avec des machos, loin de là!
Cela me ramène dans un autre souvenir encore plus lointain, quand revenu des Etats-Unis en 1960 (j'ai 5 ans), je me retrouve à Ville-d'Avray dans le sud-ouest de Paris, au lieudit le "Monastère" avec la forêt de Ville d'Avray en face de moi. Evidemment une forêt immense pour un enfant. Dans cette forêt je ne sais comment je me suis enfoncé, seul, à l'âge de 6 et demi ans et j'ai découvert dans les bois, des jeunes, plus grands que moi, qui construisaient des cabanes et disposaient d'un arsenal d'armes.
De jeunes ados, 14-18 ans environ, habillés en treillis avec des pistolets à plomb, des mitraillettes et moi je venais les voir, les rencontrer et leur offrait des... bananes!
Quand j'y pense, quel aventurier je faisais... Bon, j'arrive au fait que ces jeunes formait une bande (mais à côté la Guerre des Boutons c'est de la rigolade!) et qu'ils s'apprêtaient à affronter une autre bande, celle-là de blousons noirs, avec des bananes (!) à la Elvis Presley, des chaînes à vélo, des lance-pierres, des poings américains...
Les premiers que je rencontrai dans la forêt étaient des fils à papa. Les seconds, des loulous de banlieue (déjà!). Je n'ai pas vu leurs batailles, leurs castagnes, leurs affrontements mais pour la première fois de ma vie, je crois, j'ai rencontré dans une forêt des mâles.
La guerre n'est qu'une histoire de couilles! Je n'ai jamais entendu un quelconque homme politique ou un militaire de terrain le dire. Et pourtant la mort, les atrocités (par exemple les Tuniques Bleus contre les Indiens d'Amérique ou les Japonais à Nankin/ Nanjing, en Chine, en 1937, ainsi Staline et les Nazis évidemment), les viols, les meurtres, l'humiliation... toutes ces horreurs pour montrer qu'on a des couilles!
(C'est un raccourci je reconnais mais les soi-disant armes de destruction massive en Irak sont on l' a bien compris pour montrer que Bush avaient des couilles plus grosses que celles de Sadam Hussein... et encore j'en doute!).
J'écrirai bien un texte humoristique sur la guerre des couilles!
Si des femmes (et non "les" femmes) aiment les machos, c'est qu'ils sont puissants et qu'ils ont les couilles bien remplies... Et pour une femme (je repense à l'amie de mes parents qui disait détester les machos en ne sortant qu'avec des machos) coucher avec un macho, c'est peut-être une expérience mais également un sentiment de pouvoir.
Je ne juge pas évidemment.
Le pouvoir, la valeur qu'on se donne est un jeu, un défi qu'on se fait. Montrer aux autres : "vous voyez mon homme il est fort, musclé, il sent bon avec son aftershave".
Nous parlons en effet beaucoup des femmes, parlons des hommes...
Et beaucoup de questions...
Passé un certain un âge... je ne vis plus la pression... "Sans oublier la pression de la famille et des amis".
Quoi Dede tu es encore vert, comment fais-tu?
"La majorité des femmes ne sont pas attirées forcément par des machos, pour beaucoup on aime le physique viril certes (et encore, il y a maintenant beaucoup de femmes qui préfèrent des hommes assez peu masculins), mais certainement pas la mentalité qui va avec".
Quand j'étais ado, j'ai connu des amies de mes parents. Une en particulier qui disait détester les machos mais en réalité j'ai senti (à l'âge de 18 ou 19 ans) que c'était le contraire. Elle le disait hors et fort, les machos sont des salauds mais il me semble qu'elle aimait ce type de relation, dominant-dominée, le mâle-la femelle. J'ai remarqué, tout au long de ma vie, que certaines personnes (en France) en disant une chose sur leur sexualité disent en fait le contraire.
Peut-être une raison de culpabilité. De cacher un "mauvais" penchant. Mais je sens pertinemment qu'en cachant on ne cache rien.
En Chine j'ai remarqué qu'en ne disant pas (sur n'importe quel sujet) avec des mots, on dit. Ou l'on dit autrement.
Un homme peut être beau physiquement et la mentalité ne va pas avec!
On est tellement ethnocentré(e) sur notre corps qu'on "utilise" son corps (sans dire qu'on l'utilise, car "utiliser" c'est "mal") pour attirer l'autre... pas très différent de l'abeille en mal de sucre et du pistil de la fleur.
Oui Electron libre, exact: "Sachez qu'il est difficile pour un homme d'assumer son romantisme sans passer pour un faible, un PD..." j'ajouterais pris pour une "femmelette".
"Viens te battre, t'as pas de couilles, pédé!" J'ai souvent entendu ça... En effet, je me souviens quand j'étais ado, 17 ans (curieux sur ce fil de Vie sexuelle, beaucoup de souvenirs reviennent) qu'un de mes soi-disant copains - une sorte de macho - de l'époque (fils d'un potier d'ailleurs, là où j'ai réalisé ma toute première poterie! et que j'ai conservé depuis!) n'aimait pas mon style "anti-militariste" (il faut savoir que c'est Chirac qui a aboli, en 1995, par là, le service militaire obligatoire) et que pour me faire comprendre sa pensée il m'a cassé la gueule, il m'a bourré de coups dans les côtes, m'a jeté au sol et m'a fait ma fête. Pauvre Dede!
En me traitant de pédé et d'une kyrielle de noms d'oiseaux époque années 70... Je l'ai laissé faire, la seule manière de calmer un macho violent c'est de ne lui donner aucune prise. C'est-à-dire fermer sa gueule. ne pas réagir. passer un sale quart d'heure.
Ainsi le romantique que j'étais, le rêveur, le gars à côté de ses pompes, est resté ce qu'il est, un pacifiste et un diplomate. Je n'ai pas négocié avec des machos, loin de là!
Cela me ramène dans un autre souvenir encore plus lointain, quand revenu des Etats-Unis en 1960 (j'ai 5 ans), je me retrouve à Ville-d'Avray dans le sud-ouest de Paris, au lieudit le "Monastère" avec la forêt de Ville d'Avray en face de moi. Evidemment une forêt immense pour un enfant. Dans cette forêt je ne sais comment je me suis enfoncé, seul, à l'âge de 6 et demi ans et j'ai découvert dans les bois, des jeunes, plus grands que moi, qui construisaient des cabanes et disposaient d'un arsenal d'armes.
De jeunes ados, 14-18 ans environ, habillés en treillis avec des pistolets à plomb, des mitraillettes et moi je venais les voir, les rencontrer et leur offrait des... bananes!
Quand j'y pense, quel aventurier je faisais... Bon, j'arrive au fait que ces jeunes formait une bande (mais à côté la Guerre des Boutons c'est de la rigolade!) et qu'ils s'apprêtaient à affronter une autre bande, celle-là de blousons noirs, avec des bananes (!) à la Elvis Presley, des chaînes à vélo, des lance-pierres, des poings américains...
Les premiers que je rencontrai dans la forêt étaient des fils à papa. Les seconds, des loulous de banlieue (déjà!). Je n'ai pas vu leurs batailles, leurs castagnes, leurs affrontements mais pour la première fois de ma vie, je crois, j'ai rencontré dans une forêt des mâles.
La guerre n'est qu'une histoire de couilles! Je n'ai jamais entendu un quelconque homme politique ou un militaire de terrain le dire. Et pourtant la mort, les atrocités (par exemple les Tuniques Bleus contre les Indiens d'Amérique ou les Japonais à Nankin/ Nanjing, en Chine, en 1937, ainsi Staline et les Nazis évidemment), les viols, les meurtres, l'humiliation... toutes ces horreurs pour montrer qu'on a des couilles!
(C'est un raccourci je reconnais mais les soi-disant armes de destruction massive en Irak sont on l' a bien compris pour montrer que Bush avaient des couilles plus grosses que celles de Sadam Hussein... et encore j'en doute!).
J'écrirai bien un texte humoristique sur la guerre des couilles!
Si des femmes (et non "les" femmes) aiment les machos, c'est qu'ils sont puissants et qu'ils ont les couilles bien remplies... Et pour une femme (je repense à l'amie de mes parents qui disait détester les machos en ne sortant qu'avec des machos) coucher avec un macho, c'est peut-être une expérience mais également un sentiment de pouvoir.
Je ne juge pas évidemment.
Le pouvoir, la valeur qu'on se donne est un jeu, un défi qu'on se fait. Montrer aux autres : "vous voyez mon homme il est fort, musclé, il sent bon avec son aftershave".
Nous parlons en effet beaucoup des femmes, parlons des hommes...
Et beaucoup de questions...
dedezhu- Messages : 2163
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Localisation : sud-ouest pyrénées
Re: Vie sexuelle
A électron et dedezhu,
Je m'adresse à vous deux parce que je vais réagir directement à vos propos mais mon message s'adresse aussi à tête d'ampoule, et à tous ceux qui alimentent ce fil qui décidément prend une tournure passionnante, et surtout une tournure qui m'a concerné et me concerne.
Je m'adresse à vous deux parce que je vais réagir directement à vos propos mais mon message s'adresse aussi à tête d'ampoule, et à tous ceux qui alimentent ce fil qui décidément prend une tournure passionnante, et surtout une tournure qui m'a concerné et me concerne.
- Spoiler:
- D'abord, il ne faut pas croire que j'ai floodé en postant les deux chansons "Madame rêve", ni que je ne parle que des femmes, je m'explique.
Madame rêve d'assumer sa liberté et son corps, sans tabou (première chanson), donc madame rêve que les hommes et les femmes du milieu dans lequel elle vit assument également leur liberté et leur corps.
Il existe dans notre société occidentale une distorsion entre nos corps et nos âmes pour cause de lourds héritages (je ne vais pas détailler à nouveau). Les femmes en souffrent, les hommes aussi. Donc quand on parle des problèmes de sexualité des femmes on parle de celle des hommes, qui ne peuvent vivre pleinement la leur s'ils ont des partenaires inhibées pour une raison où pour une autre.
Madame rêve de vivre en maîtresse de sa vie (deuxième chanson). Pourquoi ?
Parce qu'elle a compris que les préssuposés de la société l'empêchaient de vivre pleinement en accord avec elle-même ... seulement, elle ne peut pas, elle n'arrive pas à faire face, car madame a quand même besoin de l'autre...
Seulement, madame a besoin d'un autre qui ne le juge pas, qui ne pas prenne pas pour un objet sexuel, alors madame a du mal à trouver la solution.
La solution se trouve à la fois en elle mais aussi à la fois en l'autre, un autre qui serait simplement un partenaire de partage pour elle.
Cet autre, (un homme en règle général) rêve lui aussi d'une madame libre et qui assume son corps, ses désirs (c'est comme ça que j'interprète ce que vous disiez les garçons !).
On en vient à ceci :dedezhu a écrit:Bonjour Christelle,
"Je pense aussi que nous les occidentaux mettons beaucoup trop de barrières entre notre corps et le reste de notre être. Je mène un travail personnel pour les faire disparaître une à une".
Peux-tu parler de ce travail personnel?
Concrètement, et pour résumer mon travail pour faire tomber les barrières entre notre corps et le reste de mon être c'est :
1 - faire du sport (en prêtant une attention toute particulière à mes ressentis physique, puis aux bienfaits que ces derniers ont sur mon "âme"). Dans le sport, je pense que la danse est un média privilégié, car il passe par la musique et surtout, il oblige à une sacré symbiose entre intellect (mémorisation des passes, compréhension des rythmes) et le corps à qui on doit laisser les commandes pour gagner en fluidité. Il doit y avoir d'autres médias, je pense à tous les sports un peu complexes qui obligent à une stratégie, à prendre en compte de nombreux paramètres (autre exemple : équitation où il faut prendre en compte un partenaire particulièrement "envahissant" : le cheval).
Je sais que le yoga est aussi une voie intéressante de communication entre corps et esprit, le Taï Chi (tient tient, on revient vers l'orient ... !).
2 - apprendre à laisser parler mon corps pendant les relations sexuelles, vivre ma sexualité sans tabou, être à l'écoute de mes envies mais aussi de mes limites, qu'elles soient corporelles ou psychiques
Le n°2 m'amène à répondre à ton autre question dedezhu :dedezhu a écrit:"Pour cela, il faut avoir soi-même l'esprit ouvert, lucide et attentif aux besoins de son corps, mais aussi un partenaire qui sera capable de la même démarche. Une denrée rare, mais ça existe".
Je me demande pourquoi ces individus sont rares ?
Ils sont rares parce que notre société nous a façonnés hommes et femmes dans un moule et que les hommes comme les femmes qui s'en sont affranchis sans pour autant tomber dans l'excès ne sont pas nombreux : c'est difficile de s'extraire de ce genre de carcans, sinon, ce topic n'existerait pas !!!
Avec un partenaire qui n'est pas marqué par toutes sortes de retenues, qui est aussi bien à l'écoute de son corps comme du mien, alors nous pouvons vraiment faire l'amour au temps présent, sans autre pensée que d'être totalement à ce partage dont tu parles dedezhu (si je t'ai bien suivi !)
Ces "Madame rêve" ont marqué mon histoire, elles ont été des marqueurs, des témoins, mais elles sont aussi les vôtres. J'espère, électron libre, que tu comprends pourquoi je pense qu'on parle quand même des hommes sur ce topic... d'ailleurs dedezhu, en notant son histoire n'arrête pas de parler de votre ressenti, et de votre désir par rapport aux femmes (en tous cas j'y retrouve dans ce qu'il dit beaucoup de respect et d'attentes respectueuses, comme j'en trouve chez mon compagnon).
Christelle- Messages : 895
Date d'inscription : 06/03/2010
Age : 44
Re: Vie sexuelle
Pour ma pars, 42 ans et aucun problème de libido ! En revanche, j'ai une approche de mes relations très "cérébrales"...
Si je n'ai pas une très bonne entente avec ma partenaire, ce sera plutôt "moyen". S'il y a période tendu, c'est carrément au point mort ! J'ai pas envie de la toucher...
Mais du moment ou nous sommes sur la même longeur d'ondes...
Si je n'ai pas une très bonne entente avec ma partenaire, ce sera plutôt "moyen". S'il y a période tendu, c'est carrément au point mort ! J'ai pas envie de la toucher...
Mais du moment ou nous sommes sur la même longeur d'ondes...
franckfl- Messages : 16
Date d'inscription : 20/03/2014
Age : 53
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électron libre- Messages : 87
Date d'inscription : 25/01/2014
Age : 47
Localisation : variable
Re: Vie sexuelle
"Je répète que pour moi, comme pour les hommes qui se sont exprimés ici, l'amour est indispensable. "
Ah bah dans ce cas j'vais m'exprimer aussi : L'amours est facultatif dans une relation sexuelle.
Ah bah dans ce cas j'vais m'exprimer aussi : L'amours est facultatif dans une relation sexuelle.
Invité- Invité
Re: Vie sexuelle
En fait c'est assez mignon...
J'ai dans ma fac une arabe francisée, mais très musulmane et surtout très naïve. Elle est clairement enrobée, mais ça lui donne un charme monstre, elle s'habille toujours très bien (en vieille mamie bourgeoise comme je le dis souvent) Et ses cheveux... bref. Je m'égare.
On était parti en boîte il y a quelques mois avec elle et un groupe d'amis. Donc moi, je danse pas j'aime pas ça, et elle bien entendu que oui.
Au bout d'une heure, fatiguée, elle vient me voir pour parler un tout petit peu... Et elle tombe sur deux personnes qui sont en train de s'embrasser à la vu de tous. Elle me regarde avec ses grosses prunelles de biche à tomber par terre.... hem... et me fait : "Kharmit, rassure moi, ils se connaissaient avant de faire ça ici ?".
Bon c'est à ce moment là que je me suis dit qu'avec elle, mieux valait être patient...
J'ai dans ma fac une arabe francisée, mais très musulmane et surtout très naïve. Elle est clairement enrobée, mais ça lui donne un charme monstre, elle s'habille toujours très bien (en vieille mamie bourgeoise comme je le dis souvent) Et ses cheveux... bref. Je m'égare.
On était parti en boîte il y a quelques mois avec elle et un groupe d'amis. Donc moi, je danse pas j'aime pas ça, et elle bien entendu que oui.
Au bout d'une heure, fatiguée, elle vient me voir pour parler un tout petit peu... Et elle tombe sur deux personnes qui sont en train de s'embrasser à la vu de tous. Elle me regarde avec ses grosses prunelles de biche à tomber par terre.... hem... et me fait : "Kharmit, rassure moi, ils se connaissaient avant de faire ça ici ?".
Bon c'est à ce moment là que je me suis dit qu'avec elle, mieux valait être patient...
Invité- Invité
Re: Vie sexuelle
Il faut vraiment arrêter les stéréotypes, là...électron libre a écrit:Je ne peux m'empêcher de conclure que par expérience, les femmes préfèrent les machos aux romantiques. Elles peuvent s'en défendre. Mais le macho est à la femme, ce que la blonde à forte poitrine est à l'homme
Sinon +1 avec Kharmit. D'autant plus que la situation est différente pour chacun.
N'avoir pas de partenaire et n'être amoureux de personne ni attiré(e) par qui que ce soit n'empêche aucunement de pouvoir très bien satisfaire ses besoins tout(e) seul(e).
Tête d'Ampoule- Messages : 1232
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Localisation : Vortex Temporel
Re: Vie sexuelle
"Je ne peux m'empêcher de conclure que par expérience, les femmes préfèrent les machos aux romantiques. Elles peuvent s'en défendre. Mais le macho est à la femme, ce que la blonde à forte poitrine est à l'homme"...
Il y a aussi des romantiques machos des romantiques pas machos des machos pas romantiques... un large éventail de messieurs. Si les demoiselles, les dâmes, pouvaient s'exprimer sur les machos elles les aiment, pas d'amour peut-être mais en muscles...
Vrai ça doit être extrêmement fascinant cet homme qui se "mouvemente" la musculation... Il y a aussi des femmes qui aiment le gras des SUmotôri...
La blonde à forte poitrine ne me fait ni chaud ni froid... Au contraire, en ce qui me concerne, c'est la brune à petite poitrine (allons jusqu'à 90 A pour être précis) qui me ferait craquer, certainement... une belle histoire d'amour...
L'amour c'est toujours le corps (en premier). Je ne vois pas comment autrement ou bien faut-il être un devin, pour sentir ce qu'il y a à l'intérieur d'une personne, autres que ses organes?
On peut lire sur le visage (mais momentanément, ça dépend de l'humeur et des cultures), on peut deviner à travers son "dire", ses mots, son écriture, qui elle est.
Après un an et un mois de chat sur ZC j'ai pu découvrir, petit à petit, avec qui je peux avoir des affinités, certes, intellectuelles, avec qui, non, ou bien les distances cérébrales sont élastiques.
- objet:
Si tu me le permets , je voudrais dire quelques mots sur cette question (désolé je ne sais pas si je sais!! utiliser le spoiler!) de l'objet.
J'ai envie de dire à ce sujet, que je sais parfaitement que la femme moderne française ne désire pas être un "objet sexuel". Je peux témoigner que j'ai été pour beaucoup de femmes dans ma vie, un "objet sexuel". Bon, peut-être qu'un homme le verra différemment.
J'ai été, par exemple, un "objet sexuel" pour mon amie chinoise... make your duty qu'elle me disait... Je l'ai accepté, j'ai pas fait une crise. Le sous-entendu "d'objet sexuel" est dégradant. Mais quelle hypocrisie! Si des personnes veulent consciemment jouer à être un "objet sexuel", je ne vois pas en quoi cela concernerait par exemple, mes voisins...
Mais je tiens à dire que je refuserait qu'on me taxe (à la manière chrétienne et française, désolé c'est la culture que je connais la mieux, avec les cultures chinoise et japonaise), qu'on me range dans une case de "maso" ou de "pervers" (toujours à la manière "ça c'est bien, ça c'est mal").
Christelle écrit, à bon escient , qu'un homme (les hommes?) peuvent considérer une femme (les femmes?) comme "objet sexuel".
Objet sexuel pour une femme c'est quoi? L'affiche célèbre des années 1980: "Demain j'enlève le bas" et il y a eu depuis tant de campagnes publicitaires qui utilisent les femmes pour vendre un produit, un savon ou une voiture et encore en 2014... une femme est ainsi un objet sexuel affichée partout, dans les médias... que je me demande en quoi, des jeux sexuels dans un couple qui ferait de l'homme ou de la femme, un "objet sexuel", sont-ils spécialement choquants? La vie d'un couple, leur vie sexuelle, cela ne regarde que ce couple. J'en conviens.
Cependant je reprends la phrase de Christelle: "Seulement, madame a besoin d'un autre qui ne le juge pas, qui ne la pas prenne pas pour un objet sexuel, alors madame a du mal à trouver la solution". Car je me dis que cette phrase est ambiguë.
"Madame a besoin d'un autre qui ne la juge pas". Pourquoi un homme jugerait-il et sur quoi? Sur le fait qu'elle voudrait être un "objet sexuel", une fois comme ça... J'ai ajouté le "la" qui manquait : "qui ne la pas prenne pas pour un objet sexuel". Et "alors madame a du mal à trouver la solution"...
Et plus loin... "Avec un partenaire qui n'est pas marqué par toutes sortes de retenues, qui est aussi bien à l'écoute de son corps comme du mien, alors nous pouvons vraiment faire l'amour au temps présent, sans autre pensée que d'être totalement à ce partage dont tu parles dedezhu (si je t'ai bien suivi !)"
Cinq sur cinq!
Cependant je me pose encore des questions! Notamment sur cette barrière conceptualisée de "l'objet". Je persiste à penser que cela n'a pas d'importance (pas de culpabilité ou de souffrance) si je sais que je suis utilisé comme un objet sexuel - be careful, I am not talking about prostitution - cela peut être ma solution à un blocage. En considérant que l'amour physique (avec un partenaire aimé ou ami) est un besoin physiologique aussi et pas seulement un acte pur, d'amour. Et il n'y aucunement besoin d'un étalage médiatique comme on peut le voir tous les jours dans les médias français ou ailleurs.
Qu'en penses-tu Christelle? Qu'en pensez-vous chacun, chacune...
Oui, je crois que le TAIJIQUAN est une excellente mesure de fluidité entre corps et tête.
dedezhu- Messages : 2163
Date d'inscription : 12/02/2013
Age : 69
Localisation : sud-ouest pyrénées
Re: Vie sexuelle
Non, décidemment je ne sais pas utiliser le SPOILER! Désolé...
dedezhu- Messages : 2163
Date d'inscription : 12/02/2013
Age : 69
Localisation : sud-ouest pyrénées
Re: Vie sexuelle
Ben de de lis l'encyclique, deus charitas est. Tu auras tes réponses.
Je constate pour ma part, que l'amour a été éludé.
zut on me téléphone...
Je constate pour ma part, que l'amour a été éludé.
zut on me téléphone...
électron libre- Messages : 87
Date d'inscription : 25/01/2014
Age : 47
Localisation : variable
Re: Vie sexuelle
Je vous lis, je me lèche les babines !!!
Electron dit un truc, je le copie pour y répondre, loupé Christelle l'a fait !
Kharmit raconte sa sortie en boîte, je lis sa belle histoire à mon mari
Dede ne craque pas pour les blondes à fortes poitrines, mon mari non plus ouf !
Electron rappelle l'amour et je plussoie
Qq1 a dit que c'est le physique qui appelle, TOUT A FAIT !!!
Kharmit apprécie clairement le physique de l'étudiante. Même si elle n'est pas dans son lit !
Les hommes se retournent dans la rue, même en compagnie de leur moitié
Tous les goûts sont dans la nature ! Electron arrête avec les blondes 90C et plus !!!
Donc attirance physique condition sine qua non ?
Auquel cas ça explique les nombreux célibats... On est dans un monde de l'image, et quand on n'a pas une TV un magazine ou une pub en face, on parle avec des copains qui utilisent des stéréoptypes (même si leurs fantasmes sont à l'opposé), et on se fait des films... Apprendre à RE-GAR-DER
Mince quoi, vous ne les voyez pas toutes ces femmes qui ont les yeux baissés ? Toucher un bras ou poser une question, et les yeux vers vous se mettent à parler, leur lumière éclaire le reste et voici face à vous la fée de vos rêves !
J'aime les Walt Disney !
Et pire, j'y crois, au pouvoir magique de chacun !
Il me semble évident qu'on ne voit pas parce qu'on ne regarde pas, tout simplement.
Electron dit un truc, je le copie pour y répondre, loupé Christelle l'a fait !
Kharmit raconte sa sortie en boîte, je lis sa belle histoire à mon mari
Dede ne craque pas pour les blondes à fortes poitrines, mon mari non plus ouf !
Electron rappelle l'amour et je plussoie
Qq1 a dit que c'est le physique qui appelle, TOUT A FAIT !!!
Kharmit apprécie clairement le physique de l'étudiante. Même si elle n'est pas dans son lit !
Les hommes se retournent dans la rue, même en compagnie de leur moitié
Tous les goûts sont dans la nature ! Electron arrête avec les blondes 90C et plus !!!
Donc attirance physique condition sine qua non ?
Auquel cas ça explique les nombreux célibats... On est dans un monde de l'image, et quand on n'a pas une TV un magazine ou une pub en face, on parle avec des copains qui utilisent des stéréoptypes (même si leurs fantasmes sont à l'opposé), et on se fait des films... Apprendre à RE-GAR-DER
Mince quoi, vous ne les voyez pas toutes ces femmes qui ont les yeux baissés ? Toucher un bras ou poser une question, et les yeux vers vous se mettent à parler, leur lumière éclaire le reste et voici face à vous la fée de vos rêves !
J'aime les Walt Disney !
Et pire, j'y crois, au pouvoir magique de chacun !
Il me semble évident qu'on ne voit pas parce qu'on ne regarde pas, tout simplement.
Ise- Messages : 7899
Date d'inscription : 18/10/2012
Age : 55
Re: Vie sexuelle
Super sondage... On se sent moins seul...
j0hn- Messages : 171
Date d'inscription : 13/06/2013
Age : 52
Localisation : Toulouse
Re: Vie sexuelle
Yes sir!
"Il me semble évident qu'on ne voit pas parce qu'on ne regarde pas, tout simplement".
On passe à côté c'est ça... A nos actes manqués... Au contraire, je regarde très souvent, je me retourne même sur une forme...j'ai vu face je veux voir pile... Whoah! bien balancée la nana...
Regarder en France, dans le métro... (voir un nouveau fil que j'ai ouvert il y a 2 jours sur la Distance sociale, dans Débats d'idées, philo...) mais enfin, Madame, vous n'y pensez pas! Cela ne se fait pas!!
Il est arrivé parfois dans ce même métro à Paris quand j'y vivais (15 ans tout de même), qu'un sourire franc détende ma bouche ou celle d'une personne de qualité féminine.
Sourire n'est pas une invitation et c'est très bien ainsi. C'est juste avoir envie de sourire à une personne à un moment donné. Et encore ce pourrait être une invitation, "allez on va boire un verre"... ou autre chose mais nos codes sont si ancrés en nous qu'il est fort difficile de se séparer de notre gangue!
C'est comme si on trimballait dans notre dos des armoires normandes ou qu'on avançait debout dans le métro ou dans la rue avec des chaînes autour des jambes (on pourrait imaginer ça en effet les Parisiens sauter sur les Champs Elysées sans oublier la camisole de force!).
France, pays de la Liberté, de la liberté de faire la gueule, liberté d'être triste, dans ces métros bondés.
Et puis on ne voit pas parce qu'il y a trop à voir. A moins que je ne classifie, que je n'inventorie les visages qui me plaisent d'abord, laissant les blondes à forte poitrine appréciées par d'autres regards ou les poids-lourds en short à fleurs (y seraient pas Américains, ceux-là, mmm?)... Oui et puis heureusement qu'il y a du monde, je peux regarder en me cachant derrière une épaule large ou une tignasse...
Dans une relation qui n'existe pas encore si j'arrivais devant une jolie fille dans le métro qui me fait craquer en ne lui disant rien: 1. je la touche, elle hurle. 2. je bafouille, elle me repousse. 3. je l'inonde de mots, elle s'enfuit. 4. j'enlève mon dentier qui me gêne devant elle, elle sort en dégueulant...
Bon début!
La fée de mes rêves c'est un rêve. J'allais l'attraper, l'embrasser et je me retrouve en train de lécher une porte métallique!
Les femmes se retournent dans la rue même en compagnie de leur moitié!
- Que se passe t-il chérie?
- Oh rien, j'ai un lacet défait...
Elles ont les yeux baissées toutes ces femmes parce qu'elles cherchent leurs boucles d'oreille tombées dans le caniveau...
- Que se passe t-il chérie?
- Ma boucle...
L'homme se baisse et cherche. Madame, elle, cherche des yeux la silhouette déjà happée dans la foule d'un vrai mâle, une bête, regardez ses biscoteaux! OOOhhh!
Rappelez vous la chanson de Fréhel, ça résume tout: https://www.youtube.com/watch?v=mgXOXT2atT8&list=AL94UKMTqg-9BDv8WCjxb5hC-atm_Y35FA
"Il me semble évident qu'on ne voit pas parce qu'on ne regarde pas, tout simplement".
On passe à côté c'est ça... A nos actes manqués... Au contraire, je regarde très souvent, je me retourne même sur une forme...j'ai vu face je veux voir pile... Whoah! bien balancée la nana...
Regarder en France, dans le métro... (voir un nouveau fil que j'ai ouvert il y a 2 jours sur la Distance sociale, dans Débats d'idées, philo...) mais enfin, Madame, vous n'y pensez pas! Cela ne se fait pas!!
Il est arrivé parfois dans ce même métro à Paris quand j'y vivais (15 ans tout de même), qu'un sourire franc détende ma bouche ou celle d'une personne de qualité féminine.
Sourire n'est pas une invitation et c'est très bien ainsi. C'est juste avoir envie de sourire à une personne à un moment donné. Et encore ce pourrait être une invitation, "allez on va boire un verre"... ou autre chose mais nos codes sont si ancrés en nous qu'il est fort difficile de se séparer de notre gangue!
C'est comme si on trimballait dans notre dos des armoires normandes ou qu'on avançait debout dans le métro ou dans la rue avec des chaînes autour des jambes (on pourrait imaginer ça en effet les Parisiens sauter sur les Champs Elysées sans oublier la camisole de force!).
France, pays de la Liberté, de la liberté de faire la gueule, liberté d'être triste, dans ces métros bondés.
Et puis on ne voit pas parce qu'il y a trop à voir. A moins que je ne classifie, que je n'inventorie les visages qui me plaisent d'abord, laissant les blondes à forte poitrine appréciées par d'autres regards ou les poids-lourds en short à fleurs (y seraient pas Américains, ceux-là, mmm?)... Oui et puis heureusement qu'il y a du monde, je peux regarder en me cachant derrière une épaule large ou une tignasse...
Dans une relation qui n'existe pas encore si j'arrivais devant une jolie fille dans le métro qui me fait craquer en ne lui disant rien: 1. je la touche, elle hurle. 2. je bafouille, elle me repousse. 3. je l'inonde de mots, elle s'enfuit. 4. j'enlève mon dentier qui me gêne devant elle, elle sort en dégueulant...
Bon début!
La fée de mes rêves c'est un rêve. J'allais l'attraper, l'embrasser et je me retrouve en train de lécher une porte métallique!
Les femmes se retournent dans la rue même en compagnie de leur moitié!
- Que se passe t-il chérie?
- Oh rien, j'ai un lacet défait...
Elles ont les yeux baissées toutes ces femmes parce qu'elles cherchent leurs boucles d'oreille tombées dans le caniveau...
- Que se passe t-il chérie?
- Ma boucle...
L'homme se baisse et cherche. Madame, elle, cherche des yeux la silhouette déjà happée dans la foule d'un vrai mâle, une bête, regardez ses biscoteaux! OOOhhh!
Rappelez vous la chanson de Fréhel, ça résume tout: https://www.youtube.com/watch?v=mgXOXT2atT8&list=AL94UKMTqg-9BDv8WCjxb5hC-atm_Y35FA
dedezhu- Messages : 2163
Date d'inscription : 12/02/2013
Age : 69
Localisation : sud-ouest pyrénées
Re: Vie sexuelle
Je vous conseille aussi la VALSE DES COSTAUDS de Fréhel: https://www.youtube.com/watch?v=8mO8atBqFBY
dedezhu- Messages : 2163
Date d'inscription : 12/02/2013
Age : 69
Localisation : sud-ouest pyrénées
Re: Vie sexuelle
Kikou J0hn !
Hey Dede c'est pas pareil pour toi : tu as choisi de ne pas t'intéresser aux européennes
Et pour le couple, "jeter un oeil" c'est gratuit !
Les blondes à forte poitrine te laissent indifférent
Moi les biscoteaux et les tablettes de chocolat je trouve ça moche
I repeat "Tous les goûts sont dans la nature"
Tu dis "dans une relation qui n'existe pas encore"... Tout à fait. Rien n'existe encore. Un mouvement vers l'autre, sans demande, sans attente de retour... Ca commence comme ça. Et APRES une relation peut naître.
Mais attendre espérer demander toujours... pour moi c'est mal parti
Serions-nous pessimiste ce soir ?!
Allez Dede : Cheeeeese
Hey Dede c'est pas pareil pour toi : tu as choisi de ne pas t'intéresser aux européennes
Et pour le couple, "jeter un oeil" c'est gratuit !
Les blondes à forte poitrine te laissent indifférent
Moi les biscoteaux et les tablettes de chocolat je trouve ça moche
I repeat "Tous les goûts sont dans la nature"
Tu dis "dans une relation qui n'existe pas encore"... Tout à fait. Rien n'existe encore. Un mouvement vers l'autre, sans demande, sans attente de retour... Ca commence comme ça. Et APRES une relation peut naître.
Mais attendre espérer demander toujours... pour moi c'est mal parti
Dedezhu a écrit:France, pays de la Liberté, de la liberté de faire la gueule, liberté d'être triste, dans ces métros bondés.
Et puis on ne voit pas parce qu'il y a trop à voir. A moins que je ne classifie, que je n'inventorie les visages qui me plaisent d'abord, laissant les blondes à forte poitrine appréciées par d'autres regards ou les poids-lourds en short à fleurs (y seraient pas Américains, ceux-là, mmm?)... Oui et puis heureusement qu'il y a du monde, je peux regarder en me cachant derrière une épaule large ou une tignasse...
Dans une relation qui n'existe pas encore si j'arrivais devant une jolie fille dans le métro qui me fait craquer en ne lui disant rien: 1. je la touche, elle hurle. 2. je bafouille, elle me repousse. 3. je l'inonde de mots, elle s'enfuit. 4. j'enlève mon dentier qui me gêne devant elle, elle sort en dégueulant...
Serions-nous pessimiste ce soir ?!
Allez Dede : Cheeeeese
Ise- Messages : 7899
Date d'inscription : 18/10/2012
Age : 55
Re: Vie sexuelle
Le sexe c'est très rigolo. C'est un des rares domaines dans lequel quand quelqu'un dit "ah non, je ne coucherai pas avec toi !" et bien généralement c'est plutôt bon signe, ça veut dire que ça va arriver...
C'est l'histoire du cavalier et de la monture : la cavalier dit "non", la monture, elle dit "ah mais qu'est ce qu'il raconte celui là, j'en veux, moi !".
Le "cavalier", c'est la partie de l'autre qui vous met sa main dans la gueule si vous lui proposez directement "on baise ?".
Tout l'art étant d'enfumer le cavalier afin que son cheval puisse s'exprimer...
Ceci étant, il faut laisser le cheval brouter en liberté de temps en temps sans qui il devient intenable...
j0hn- Messages : 171
Date d'inscription : 13/06/2013
Age : 52
Localisation : Toulouse
Re: Vie sexuelle
Ise a écrit:Kikou J0hn !
Moi les biscoteaux et les tablettes de chocolat je trouve ça moche
Ce qui est laid c'est que cela trahit souvent des individus emprisonnés dans le culte de soi. Enfin, quand c'est exagéré (non parce que là quand on dit ça je visualise toujours des types surprotéinés, soulevant de la fonte devant un miroir).
C'est toujours plus beau quelqu'un mû par autre chose que lui même. Un rugbyman irlandais, c'est planté mais c'est beau dans cette "bestialité" par exemple.
Invité- Invité
Re: Vie sexuelle
Luna Lunedda a écrit:Ise a écrit:Kikou J0hn !
Moi les biscoteaux et les tablettes de chocolat je trouve ça moche
Ce qui est laid c'est que cela trahit souvent des individus emprisonnés dans le culte de soi. Enfin, quand c'est exagéré (non parce que là quand on dit ça je visualise toujours des types surprotéinés, soulevant de la fonte devant un miroir).
C'est toujours plus beau quelqu'un mû par autre chose que lui même. Un rugbyman irlandais, c'est planté mais c'est beau dans cette "bestialité" par exemple.
Je ne vois pas trop le rapport entre moi et les biscotaux...
j0hn- Messages : 171
Date d'inscription : 13/06/2013
Age : 52
Localisation : Toulouse
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