Qu'ils fassent aussi un effort !

En fait, non. Pourquoi pas vous ?

Sur ce fil, dites-nous quelles efforts vous entreprenez pour vivre avec convivialité en compagnie de ceux qui ne sont pas comme vous ? Qu'ils soient non-zèbres, hyposensibles, petits, célèbres, heureux, jaunes, roux, femmes, hommes, animaux, concierges ou extra-terrestre ?

Dites-nous si vous estimez que vous devriez en fournir davantage ? Ou au contraire, si vous pensez en faire assez ?


Allez, faites un effort et prenez vos plumes !

(Je vous remercie d'avance pour vos réponses.)

avant j'étais en colère, tout le temps,
maintenant je passe mon temps à essayer de rester impassible, neutre, à l'écoute de tout un ramassis de sottises sans réagir négativement ou montrer ma désapprobation,
ça me bouffe toute mon énergie
je me console en me disant qu'ils n'y peuvent rien
je ne pourrai en faire d'avantage !
déjà comprendre qu'ils sont comme ça et ne pas leur reprocher ...

pour le reste, je n'ai pas de problème d'entente sociale, j'imagine que si je fais d'autres choses, c'est inconscient et que ça ne me coute rien (effort)

La plupart du temps, des efforts, j'en fais beaucoup trop, pour moi le but c'est plutôt de me fixer des limites, pas d'en faire encore plus. Apprendre à reconnaître le moment où ça suffit était pour moi un vrai défi par le passé. Avec l'âge et l'expérience ça va plus vite. Cela dit, parfois, le coeur a ses raisons que la raison ignore...   

Salut,

Quelle bonne idée de sujet !

Pour moi, je fournis premièrement un effort pour me comprendre moi-même, je pense que cet effort là est autant pour moi que pour les autres.

Je pense que ton sujet renvoie à une problématique constante chez les HQI : le décalage entre la façon dont nous pensons les choses (et agissons en conséquence), et la façon dont pensent les autres (et agissent en conséquence).

Un rapport de force s'établit alors automatiquement : soit nous faisons des efforts pour nous adapter aux autres, avec toutes les conséquences que cela implique (perte d'énergie, renonciation à nous-mêmes), soit nous demandons aux autres qu'ils s'adaptent à nous (ce qu'ils ne font en général pas, pour les mêmes raisons). Le problème me semble insoluble à ce jour. Ton sujet semble s'inscrire dans la première option de l'alternative.

Une échappatoire semble être de se lier plutôt avec des individus dont la cognition est similaire, mais je trouve cela dommage. Il est également possible de faire des compromis, mais pour ma part, je trouve qu'il est difficile de renoncer même en partie à qui je suis.

Je ne sais pas si je veux faire des efforts pour changer qui je suis. Je trouve que c'est antinomique avec l'idée de s'accepter tel qu'on est.

Je suivrai avec intérêt ce fil, que je te remercie d'avoir créé.

Mes seuls efforts sont de comprendre se qui justifie un tel effort

Je ne cherche pas à les changer tant qu'ils ne font rien de mal et je ne cherche pss à me forcer pour m'adapter. S'il y a une incompatibilité majeure, je sais que nous ne nous entendrons jamais et soit je les ignore, soit je garde simplement des relations cordiales mais sans amitié. Ce n'est pas de leur faute ni de la mienne, je n'estime pas avoir plus raison ; nous ne sommes pas faits pour être amis, voilà tout.
Toutefois je ne voudrais pas de quelqu'un qui me ressemble de trop. Je suis incapable de me supporter moi-même. Des fois j'ai envie de me fiche des baffes ou de m'étrangler. Qu'est-ce que ça serait avec un clone de moi !

De mon côté, je tente le plus possible (avec difficulté parfois, et en transgressant cette bonne résolution à l'occasion), de faire le minimum syndical afin de maintenir avec le maximum de personnes le respect et la convivialité indispensables à la vie en société. Cette ligne de conduite représente un effort supportable.

Du côté de nombre de mes (dis)semblables, j'ai renoncé à l'espoir de les voir tenter de me comprendre au delà du temps qu'il fait et du résultat du dernier match de foot:

- soit ils ne le peuvent pas, par pure carence intellectuelle (quand je commence à développer un raisonnement qui transcende le stade descriptif pour aller à l'analytique, et que je lis un décrochage ébahi dans les yeux et sur le visage de mon interlocuteur),

- soit ils ne le veulent pas, par peur de perdre leurs certitudes rassurantes et/ou par inhibition face à la remise en cause de leurs tabous fondamentaux (quand j'entreprends de leur faire part de certaines de mes vues tout à fait atypiques sur nombre de sujets, et que je perçois chez eux un mélange de peur et de perplexité).

Je fais en sorte de paraître intéressée, je commence à comprendre que c'est important pour leur moral à eux aussi. Ce qui induit un effort pour sourire...!

Pour l'instant c'est tout!   trop chou!