Relations avec des normopensants. Vos avis.
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Re: Relations avec des normopensants. Vos avis.
L'enterrement de vie de garçon d'un zèbre peut être?
Ce n'est pas parce que la demoiselle est "jolie" (et encore ce n'est pas mon style) qu'elle ne serait pas Z, non?
Ce n'est pas parce que la demoiselle est "jolie" (et encore ce n'est pas mon style) qu'elle ne serait pas Z, non?
atohms weird ether- Messages : 780
Date d'inscription : 22/10/2013
Re: Relations avec des normopensants. Vos avis.
atohms weird ether a écrit:L'enterrement de vie de garçon d'un zèbre peut être?
Ce n'est pas parce que la demoiselle est "jolie" (et encore ce n'est pas mon style) qu'elle ne serait pas Z, non?
La demoiselle en question est Lindsay Lohan, la photo a été prise à la fashion week de New York. J'ai de sérieux doutes sur la zébritude de la miss, davantage coutumière des frasques relatées par la presse people que de fulgurants traits d'esprit.
Kodiak- Messages : 1904
Date d'inscription : 05/11/2013
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Localisation : Nice
Re: Relations avec des normopensants. Vos avis.
Je ne savais pas à quoi elle ressemblait. Effectivement, d'un point de vue extérieur, il est peu probable qu'elle soit HPI. Mais des fois on peut aller loin dans l'inhibition de soi et le refoulement de son identité.
atohms weird ether- Messages : 780
Date d'inscription : 22/10/2013
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Re: Relations avec des normopensants. Vos avis.
qi ricain 163
http://www.ina.fr/video/I00019072
http://www.lemonde.fr/livres/article/2011/11/07/simon-liberati-emporte-le-prix-femina-pour-jayne-mansfield-1967_1600073_3260.html
http://www.ina.fr/video/I00019072
http://www.lemonde.fr/livres/article/2011/11/07/simon-liberati-emporte-le-prix-femina-pour-jayne-mansfield-1967_1600073_3260.html
unbeldi- Messages : 335
Date d'inscription : 11/02/2014
HP or not HP : that is the question !
Bonsoir à tous,
J'ai 33 ans et j'ai eu quelques relations avec des non HP (dont une longue de 6 ans avec un enfant, oui pour moi 6 ans c'est long ).
Elles ont toutes été assez chaotiques sauf avec le papa de ma fille avec qui on avait trouvé beaucoup de choses en commun. Notamment les voyages. La découverte du monde et des autres.
Le problème qui apparaissait très très souvent c'est qu'il me trouvait tout le temps extrême dans tout et que ma façon de l'aimer lui faisait souvent peur.
Il m'a dit n'avoir jamais douté une seconde de l'amour que je lui portais mais que ça fait très peur car mon bonheur reposait sur lui.
Il me disait sans cesse de faire attention car la passion ça peut tuer.
Du coup bien souvent je m'isolais lorsqu'il ne comprenait pas, je m'excusais et je me contenais.
Sauf que lorsque j'ai eu ma fille ça n'a plus été possible. Je ne pensais plus à me retenir, me contenir et je laissais tout sortir.
Il m'étais impossible de ne pas être totalement moi même devant elle, avec elle. Pour la première fois de ma vie une personne m'acceptait et m'aimais pour qui j'étais. Et on se comprenait totalement mutuellement, encore aujourd'hui certains disent que nous avons une relation fusionnelle. Ma fille a 6 ans et est HP aussi. Bref je vais essayer de rester dans le sujet.
J'étais une vraie louve avec elle. Petit à petit nous nous sommes éloignés avec son papa, puis il m'a trompé et a fini par me quitter.
Ca a été très difficile pour moi mais à la fois une véritable libération, je culpabilisais beaucoup de ce sentiment.
Et puis j'ai fait les tests après des lectures pour comprendre ma fille qui semblait différente des autres enfants.
ET là après une petite déprime je suis partie à la connaissance du vrai moi.
Il m'a fallu quelques années car après cette rupture je ne sais plus du tout qui j'étais, ce qui était moi ou de l'adaptation (lorsque j'étais avec lui je ne m'en rendais absolument pas compte que je faisais ça).
Il était mon dieu je voulais qu'il m'aime. Je ne pouvais pas lui en vouloir d'avoir projeté sur lui. On s'est quittés amis, on l'est toujours.
ET puis j'ai eu deux autres relations avec des non HP, courtes car explosives du fait que j'étais moi même et que je suis un ouragan d'émotions et complètement imprévisible. je leur faisais peur, me trouvaient instable, hyperactive, immature émotionnellement, l'un d'eux m'a dit que je lui enlevais toute virilité car trop avenante sexuellement et trop rapide dans ma pensée, qu'il n'arrivait pas à me suivre, qu'il avait le sentiment de me courir après en permanence n'arrivant jamais là où j'en étais intellectuellement. Tous m'ont dit avoir l’impression que je pouvais partir à n'importe quel moment. Que je n’étais jamais la même, que j'avais une vie compliquée...etc
Et un jour il y a eu F..., un HP. Je le savais qu'il l'était. Au départ je ne pensais pas à une relation.
Les débuts on été très difficiles et je l'ai quitté après 6 mois tellement c'était dur.
Il était un miroir de tout ce que j'avais refoulé.
On a continué à se voir, il est revenu.
Et aujourd'hui on a une relation que je ne pourrais décrire.
C'est la première fois que j'ai le sentiment d'être avec quelqu'un de normal !
Mais c'est compliqué, c'est pas rose tout les jours. Il faut affronter quelques tempêtes mais punaise comme on avance vite ensemble ! ! !
Il faut se retirer de la tête toute idée préconçue du couple, je ne me sens pas en couple avec lui, je ne me sens pas "à lui", on marche ensemble et je sais qu'il est là.
On est hyper respectueux de ce qu'est l'autre, il m'accepte entièrement comme je suis, ça me parait dingue. Pour lui ce sont des qualités tout ça, il me dit qu'on ne s'ennuie jamais avec moi.
Il n'y a pas du tout de problème concernant les réactions ou le rythme de l'autre, pas d'incompréhension.
Bon lui est très calme il me trouve électrique mais pour lui ce n'est pas péjoratif.
Il me fait rire et m'émeut tous les jours. On comprend nos réactions "disproportionnées" et on a pas honte d'en parler.
Intellectuellement pour ma part j'ai le sentiment de ne plus avoir de limite, ça fuse encore plus ensemble. On s'enrichit mutuellement. Mais j'imagine que c'est pareil pour les non HP ensemble lorsqu'ils sont en symbiose. Aucun de nous ne trouve les projets de l'autre utopique ou non réalisable, on cherche ensemble comment faire pour le faire au mieux, quel qu'il soit. On s'encourage et on se pousse à agir et à ne pas rester dans notre tête, à projeter dans le monde réel (c'est un peu une de nos difficulté à tous les deux).
Le coté négatif de ça c'est que tout coup on peut parfois partir dans tous les sens
En bref, il est mon jumeau spirituel. Et cette sensation je ne l'avais jamais ressentie.
Voilà mon expérience....
Bonne route à tous !
J'ai 33 ans et j'ai eu quelques relations avec des non HP (dont une longue de 6 ans avec un enfant, oui pour moi 6 ans c'est long ).
Elles ont toutes été assez chaotiques sauf avec le papa de ma fille avec qui on avait trouvé beaucoup de choses en commun. Notamment les voyages. La découverte du monde et des autres.
Le problème qui apparaissait très très souvent c'est qu'il me trouvait tout le temps extrême dans tout et que ma façon de l'aimer lui faisait souvent peur.
Il m'a dit n'avoir jamais douté une seconde de l'amour que je lui portais mais que ça fait très peur car mon bonheur reposait sur lui.
Il me disait sans cesse de faire attention car la passion ça peut tuer.
Du coup bien souvent je m'isolais lorsqu'il ne comprenait pas, je m'excusais et je me contenais.
Sauf que lorsque j'ai eu ma fille ça n'a plus été possible. Je ne pensais plus à me retenir, me contenir et je laissais tout sortir.
Il m'étais impossible de ne pas être totalement moi même devant elle, avec elle. Pour la première fois de ma vie une personne m'acceptait et m'aimais pour qui j'étais. Et on se comprenait totalement mutuellement, encore aujourd'hui certains disent que nous avons une relation fusionnelle. Ma fille a 6 ans et est HP aussi. Bref je vais essayer de rester dans le sujet.
J'étais une vraie louve avec elle. Petit à petit nous nous sommes éloignés avec son papa, puis il m'a trompé et a fini par me quitter.
Ca a été très difficile pour moi mais à la fois une véritable libération, je culpabilisais beaucoup de ce sentiment.
Et puis j'ai fait les tests après des lectures pour comprendre ma fille qui semblait différente des autres enfants.
ET là après une petite déprime je suis partie à la connaissance du vrai moi.
Il m'a fallu quelques années car après cette rupture je ne sais plus du tout qui j'étais, ce qui était moi ou de l'adaptation (lorsque j'étais avec lui je ne m'en rendais absolument pas compte que je faisais ça).
Il était mon dieu je voulais qu'il m'aime. Je ne pouvais pas lui en vouloir d'avoir projeté sur lui. On s'est quittés amis, on l'est toujours.
ET puis j'ai eu deux autres relations avec des non HP, courtes car explosives du fait que j'étais moi même et que je suis un ouragan d'émotions et complètement imprévisible. je leur faisais peur, me trouvaient instable, hyperactive, immature émotionnellement, l'un d'eux m'a dit que je lui enlevais toute virilité car trop avenante sexuellement et trop rapide dans ma pensée, qu'il n'arrivait pas à me suivre, qu'il avait le sentiment de me courir après en permanence n'arrivant jamais là où j'en étais intellectuellement. Tous m'ont dit avoir l’impression que je pouvais partir à n'importe quel moment. Que je n’étais jamais la même, que j'avais une vie compliquée...etc
Et un jour il y a eu F..., un HP. Je le savais qu'il l'était. Au départ je ne pensais pas à une relation.
Les débuts on été très difficiles et je l'ai quitté après 6 mois tellement c'était dur.
Il était un miroir de tout ce que j'avais refoulé.
On a continué à se voir, il est revenu.
Et aujourd'hui on a une relation que je ne pourrais décrire.
C'est la première fois que j'ai le sentiment d'être avec quelqu'un de normal !
Mais c'est compliqué, c'est pas rose tout les jours. Il faut affronter quelques tempêtes mais punaise comme on avance vite ensemble ! ! !
Il faut se retirer de la tête toute idée préconçue du couple, je ne me sens pas en couple avec lui, je ne me sens pas "à lui", on marche ensemble et je sais qu'il est là.
On est hyper respectueux de ce qu'est l'autre, il m'accepte entièrement comme je suis, ça me parait dingue. Pour lui ce sont des qualités tout ça, il me dit qu'on ne s'ennuie jamais avec moi.
Il n'y a pas du tout de problème concernant les réactions ou le rythme de l'autre, pas d'incompréhension.
Bon lui est très calme il me trouve électrique mais pour lui ce n'est pas péjoratif.
Il me fait rire et m'émeut tous les jours. On comprend nos réactions "disproportionnées" et on a pas honte d'en parler.
Intellectuellement pour ma part j'ai le sentiment de ne plus avoir de limite, ça fuse encore plus ensemble. On s'enrichit mutuellement. Mais j'imagine que c'est pareil pour les non HP ensemble lorsqu'ils sont en symbiose. Aucun de nous ne trouve les projets de l'autre utopique ou non réalisable, on cherche ensemble comment faire pour le faire au mieux, quel qu'il soit. On s'encourage et on se pousse à agir et à ne pas rester dans notre tête, à projeter dans le monde réel (c'est un peu une de nos difficulté à tous les deux).
Le coté négatif de ça c'est que tout coup on peut parfois partir dans tous les sens
En bref, il est mon jumeau spirituel. Et cette sensation je ne l'avais jamais ressentie.
Voilà mon expérience....
Bonne route à tous !
MOACRI- Messages : 13
Date d'inscription : 04/01/2014
Re: Relations avec des normopensants. Vos avis.
Et du coup MOACRI, est ce que ta/vos vies amicales ont évolué aussi ? en mieux ou en moins bien/plein ?
Invité- Invité
Re: Relations avec des normopensants. Vos avis.
Pour ma part, j'ai pensé pendant longtemps que la femme idéale pour moi possèderait un haut potentiel intellectuel afin qu'elle prenne la mesure de ma personnalité et qu'elle partage les mêmes attentes. A présent, je n'appuie plus ce type de propos parce que les valeurs humaines ne se vérifient pas ainsi.
SANJUE- Messages : 48
Date d'inscription : 16/01/2014
Re: Relations avec des normopensants. Vos avis.
Je suis mariée à un non HP et ce qui est très difficile c'est mon hypersensibilité. Si on se dispute il va me dire de rage que je suis "égoïste" et rien que le mot génère en moi un torrent émotionnel hors normes car pour moi c'est tellement faux. Tout ce qu'il peut dire sur le coup de la colère est une agression terrible car il y a souvent les mots "jamais" "toujours" dans ses phrases alors que pour ma part je suis incapable de caricaturer ainsi même très en colère moi-même...Est-ce que les HP blessent moins, sont plus prudents dans leurs propos? Je n'en sais rien...
Hillary- Messages : 274
Date d'inscription : 24/04/2015
Age : 45
Localisation : Bruxelles
Re: Relations avec des normopensants. Vos avis.
Je ne pense pas parce que c'est exactement ce que me reproche ma moitié, d'utiliser les mots "toujours", "jamais". Et l'HP c'est moi !Hillary a écrit:Je suis mariée à un non HP et ce qui est très difficile c'est mon hypersensibilité. Si on se dispute il va me dire de rage que je suis "égoïste" et rien que le mot génère en moi un torrent émotionnel hors normes car pour moi c'est tellement faux. Tout ce qu'il peut dire sur le coup de la colère est une agression terrible car il y a souvent les mots "jamais" "toujours" dans ses phrases alors que pour ma part je suis incapable de caricaturer ainsi même très en colère moi-même...Est-ce que les HP blessent moins, sont plus prudents dans leurs propos? Je n'en sais rien...
Lui au contraire est toujours dans la médiation, la nuance.
Pour en revenir au sujet du topic, je crois que j'ai été avec un HP pendant 7 ans et avec le recul, il était très control freak et m'étouffais complètement. C'est la raison pour laquelle je l'ai quitté, je ne me sentais pas libre.
Avec mon copain actuel, qui n'est sans doute pas HP, j'ai l'impression de revivre. Il me soutient dans tout ce que j'entreprends, est hyper-empathique et compréhensible, supporte mes coups de sang sans ciller. Ca fait trois ans maintenant et j'ai l'impression de m'épanouir plus que dans ma relation précédente.
A mon avis, l'amour est plus une question de personne que de HP pas HP...
Senn- Messages : 70
Date d'inscription : 22/05/2015
Re: Relations avec des normopensants. Vos avis.
Senn, moi aussi ma seule relation avec un HP j'étais étouffée, il était hyper possessif et contrôlant...
En fait si j'utilise "toujours" ou "jamais" c'est que quelque chose ne se produit jamais (pas une seule fois) ou toujours (il n'est jamais arrivé que ça ne se produise pas). Je suis incapable d'utiliser ces mots à tort...
En fait si j'utilise "toujours" ou "jamais" c'est que quelque chose ne se produit jamais (pas une seule fois) ou toujours (il n'est jamais arrivé que ça ne se produise pas). Je suis incapable d'utiliser ces mots à tort...
Hillary- Messages : 274
Date d'inscription : 24/04/2015
Age : 45
Localisation : Bruxelles
Re: Relations avec des normopensants. Vos avis.
Hillary a écrit:Tout ce qu'il peut dire sur le coup de la colère est une agression terrible car il y a souvent les mots "jamais" "toujours" dans ses phrases alors que pour ma part je suis incapable de caricaturer ainsi même très en colère moi-même...Est-ce que les HP blessent moins, sont plus prudents dans leurs propos? Je n'en sais rien...
Pareil pour moi (HP) et ma femme (HP???) qui me sort des "toujours" et des "jamais" qui me font péter les câbles !
Je me sens moins seul.
Merci je retourne la voir !
Ludo26- Messages : 8
Date d'inscription : 01/02/2015
Age : 52
Localisation : 26 - Drome
Re: Relations avec des normopensants. Vos avis.
Darth Lord Tiger Kalthu a écrit:Je flotte un peu dans un monde d'idées qui traverse les époques et réunit les humains, en gros, quand les non-surdoués que je croise sont des gens de leur temps s'intéressant à ce qui les entoure et aux actions à y effectuer.
C'est exactement ce que je ressens.
Pour répondre à la question initiale, je ne sais pas si l'on peut vraiment poser de règle générale là dessus. Et il me paraît assez insultant de nier l'expérience de certains zèbres apparemment heureux en couple depuis longtemps avec une personne normale (d'ailleurs je peine à comprendre en quoi il est méprisant d'appeler "normaux" ceux qui constituent 98% de la population).
Bon, dans mon cas, je ne suis sortie qu'avec des gens normaux, et j'ai toujours fini par me lasser rapidement, sauf pour ma relation actuelle qui dure depuis 1 an et demi, avec ma meilleure amie. Ma copine actuelle n'est pas une zèbre, et notre couple est en train d'aller droit dans le mur (il est sûrement déjà mort). Honnêtement, le fait qu'elle ne soit pas un zèbre y joue un grand rôle. Non pas que ce soit sa faute. Mais ça implique un lot de divergences profondes qui ont juste gangrené notre relation, à force d'incompréhensions, de déceptions... J'ai constamment cette sensation désagréable qu'on ne se rejoint pas, ou plus. Avant j'arrivais à l'accepter entièrement malgré toutes les petites choses qui m'énervaient, parce que je l'aimais profondément et que je croyais sincèrement qu'on avait un avenir ensemble (avant de se mettre en couple, on avait passé des nuits entières à parler d'éducation et j'étais sûre que nous ferions les meilleurs parents de l'univers). Car je pensais qu'on partageait la même vision globale des choses, du moins qu'on était habitées par les mêmes valeurs. Mais progressivement, plusieurs choses m'ont fait prendre conscience que je me trompais. Il y a cette chose je crois commune à l'écrasante majorité des gens normaux, qui est cette capacité à s’accommoder de la dissonance cognitive, et à ne pas se poser plus de questions que cela. Chose qui m'est purement incompréhensible. Il m'est impossible de comprendre que l'on préfère non seulement ne pas chercher à en savoir plus quand on entend parler de quelque chose d'important/grave/ou autre, mais également se voiler la face voire même rester dans l'ignorance, parce que c'est plus confortable.
Et puis j'ai souffert, beaucoup, de toujours attendre de l'autre des choses qui ne viennent pas, de ne pas comprendre pourquoi l'autre ne comprend pas par lui-même, voire refuse encore de comprendre lorsque je lui explique, de faire des efforts et d'évoluer alors que l'autre stagne, de devoir me "conformer" pour ne surtout pas ébranler ses relations sociales...
D'autres choses, que je tolérais facilement avant, me chagrinent désormais profondément : son absence de curiosité en général, sa façon extrêmement floue de réfléchir et de s'exprimer, son hypocrisie dans ses relations sociales, et, last but not least, son manque d'intégrité, ses réflexions de comptoir parfois, et ses jugements hâtifs et infondés...
J'ai besoin d'admirer la personne que j'aime. Or à l'heure actuelle, je n'ai pas souvenir d'avoir ressenti un quelconque sentiment d'admiration pour elle depuis un bail. Sentiment de mépris voire de honte en revanche, à la pelle. C'est horrible de mépriser la personne qu'on aime, je me déteste de ressentir ça, mais je ne contrôle pas. Et le pire, c'est que souvent je lui en veux de ressentir ce mépris. Je crois que dans le fond, je lui en veux de ne pas faire plus d'efforts pour que je l'admire, je me sens insultée, comme si elle trouvait que je n'en vaux pas la peine. Alors je me sens autorisée à lui parler comme de la merde. Même si je me déteste de faire ça, d'être comme ça. Le pire c'est que je sais bien que je me trompe, et que l'autre ne devrait pas avoir à faire d'efforts particuliers pour que je l'admire. Mais si j'accepte totalement cet état de fait, j'accepte aussi que mon couple est mort.
(Pour ceux qui se demandent ce que je fous encore avec si ça va si mal : elle reste la personne qui m'est le plus proche au monde, et je lui trouve quand même des qualités, évidemment. Le problème principal je crois, c'est qu'on a une relation fusionnelle, donc difficile d'accepter de la rompre car c'est tout ou rien. Et enfin, il me reste encore un soupçon d'espoir que la flamme se ravive, je ne sais même pas pourquoi.)
Enfin voilà, je me demande si les zèbres qui sont heureux en couple depuis longtemps avec une personne normale n'ont pas aussi des personnalités "souples" en un sens... J'ai l'impression que mon entièreté fait que je ne pourrais jamais me satisfaire d'une personne normale.
Dernière édition par Skeptico le Mer 17 Juin 2015 - 10:59, édité 1 fois
Skeptika- Messages : 35
Date d'inscription : 22/05/2015
Age : 30
Re: Relations avec des normopensants. Vos avis.
Je me retrouve partie dans ton propos au sujet de : s’accommoder de la dissonance cognitive, rester dans l'ignorance, ne pas vouloir creuser plus... L'incompréhension aussi.
Mais pour ma part je suis avec depuis 11 ans, on a deux merveilleuses filles et je lutte pour sauvegarder notre couple et elle avec moi.
J'ai appris ma douane il n'y a que 6 mois, elle ne l'est peut-être pas où si, mais comment être sûr tant qu'elle n'a pas fait de bilan ? Et elle ne le veut pas. Pourtant, parfois, je me demande aussi...
Bref, pas facile (ou peut être trop!) de tout mettre sur le dos de la zébritude.
En toute cas très réflexions me parle.
Mais pour ma part je suis avec depuis 11 ans, on a deux merveilleuses filles et je lutte pour sauvegarder notre couple et elle avec moi.
J'ai appris ma douane il n'y a que 6 mois, elle ne l'est peut-être pas où si, mais comment être sûr tant qu'elle n'a pas fait de bilan ? Et elle ne le veut pas. Pourtant, parfois, je me demande aussi...
Bref, pas facile (ou peut être trop!) de tout mettre sur le dos de la zébritude.
En toute cas très réflexions me parle.
Ludo26- Messages : 8
Date d'inscription : 01/02/2015
Age : 52
Localisation : 26 - Drome
Re: Relations avec des normopensants. Vos avis.
Je trouve le terme normo pensant très mal choisi parce que chacun a sa façon de penser. J'ai beau être HPI, je crois que je pense différemment de beaucoup de monde sur ce forum par exemple. Dans la pensée, je ne crois pas qu'on puisse ne prendre en compte que pensée arborescente VS pensée pas arborescente.
Pour en revenir à ton expérience Skeptico, je pense vivre avec une personne non HPI depuis 3 ans. Evidemment je ne suis pas psy, je ne l'ai pas testé donc impossible d'en être sure à 100%.
Oui, il se pose souvent moins de questions que moi mais c'est apaisant quand l'angoisse me fait partir dans des raisonnements et une profusion d'idées qui s'éloignent de plus en plus de la logique. Je lui raconte ce qu'il me passe par la tête et il dédramatise. Mais ça ne l'empêche pas d'être curieux et passionné par certains sujets qui m'intéresse moins. Et il m'apprend aussi beaucoup de choses du coup.
Des fois il a des réflexions de comptoir et ca m'énerve mais parfois, surtout quand je suis avec mes potes, je fais de la psychologie de comptoir et il me le mentionne.
Il ne manque pas d'intégrité, son empathie me surprend toujours et il a très peu de jugements hatifs (très peu de jugements tous courts d'ailleurs) alors que je juge assez négativement tout le monde au premier abord.
Bref, je pense que sincèrement que les HPI sont comme les autres : il faut qu'il trouve la personne qui leur corresponde à un moment de leur vie, peu importe si celle-ci est HPI.
J'ai rencontré des HPI avec qui je ne pourrais JAMAIS être et beaucoup de non HPI avec qui je me verrais bien, mais j'ai également été en couple un long moment avec un HPI. Pour moi ce n'est pas plus une question d'intelligence que de personnalité.
Pour en revenir à ton expérience Skeptico, je pense vivre avec une personne non HPI depuis 3 ans. Evidemment je ne suis pas psy, je ne l'ai pas testé donc impossible d'en être sure à 100%.
Oui, il se pose souvent moins de questions que moi mais c'est apaisant quand l'angoisse me fait partir dans des raisonnements et une profusion d'idées qui s'éloignent de plus en plus de la logique. Je lui raconte ce qu'il me passe par la tête et il dédramatise. Mais ça ne l'empêche pas d'être curieux et passionné par certains sujets qui m'intéresse moins. Et il m'apprend aussi beaucoup de choses du coup.
Des fois il a des réflexions de comptoir et ca m'énerve mais parfois, surtout quand je suis avec mes potes, je fais de la psychologie de comptoir et il me le mentionne.
Il ne manque pas d'intégrité, son empathie me surprend toujours et il a très peu de jugements hatifs (très peu de jugements tous courts d'ailleurs) alors que je juge assez négativement tout le monde au premier abord.
Bref, je pense que sincèrement que les HPI sont comme les autres : il faut qu'il trouve la personne qui leur corresponde à un moment de leur vie, peu importe si celle-ci est HPI.
J'ai rencontré des HPI avec qui je ne pourrais JAMAIS être et beaucoup de non HPI avec qui je me verrais bien, mais j'ai également été en couple un long moment avec un HPI. Pour moi ce n'est pas plus une question d'intelligence que de personnalité.
Senn- Messages : 70
Date d'inscription : 22/05/2015
Re: Relations avec des normopensants. Vos avis.
@Ludo26 : En effet, un peu trop facile peut-être de tout mettre sur le compte de la zébritude. Je m'en rends compte maintenant alors que j'ai rompu ce matin et que bizarrement je me sens pas du tout dans l'état souhaité. Ça craint, je suis vraiment perdue.
Je comprends ce que tu veux dire. Le problème est que lorsqu'on entend "normo-pensant" on tend à appliquer la normalité au fond et non à la forme de la pensée. Or le concept fait référence à la structure cognitive, ses dynamiques, son fonctionnement en somme.
Je ne crois qu'il ait vocation à qualifier complètement la pensée en fait. Précisément parce qu'un tas d'autre facteurs entrent en compte pour former la pensée. Je le trouve utile dans le sens où il existe incontestablement certaines différences fondamentales et absolues entre les zèbres et non-zèbres en termes de fonctionnement cognitif... L'arborescence VS la linéarité en est une, mais il y a par exemple l'attachement viscéral à la justice, à la vérité et à l'authenticité chez le zèbre, qui orientent aussi la pensée. Et, surtout, le zèbre a la capacité de "remettre tout à plat", en faisant des liens insoupçonnés (grâce au fonctionnement analogique) et en réfléchissant à partir de la "big picture", quand le normo-pensant va réfléchir à l'intérieur du cadre, et quand bien même on lui tendrait la main pour lui offrir de nouvelles perspectives, il tend à se recroqueviller dans le confort de son cadre bien familier. Le conditionnement sociétal est tenace chez les normo-pensants, contrairement aux zèbres chez qui il est bien plus facile de faire sauter les œillères. Comme je l'ai dis plus haut, je pense que cela repose sur cette capacité à s’accommoder de la dissonance cognitive, et à ne pas se poser plus de questions que cela. Quand 98% de la population réfléchit comme cela, ce n'est pas étonnant que faire évoluer les mentalités soit un réel tour de force qui prend toujours des décennies pour ne pas dire des siècles
Lire cela m'a fait repenser à ma relation. Tu as raison. Cette complémentarité est une excellente chose. Ma copine (enfin, mon ex du coup) est quelqu'un de très calme, flexible, doux, lent... quand je suis speed, froide, aussi exigeante qu'impulsive. Elle m'a souvent tempéré dans mes excès. Mais ça manquait aussi d'intensité mine de rien... J'ai l'impression d'attendre toujours plus, d'espérer toujours plus, depuis un an et demi, et d'être constamment déçue. Qu'elle me surprenne, qu'elle me fasse vibrer. C'est bien d'arrondir les angles, mais ça suffit pas. Là tu me diras il pourrait s'agir d'un problème de couple normal, l'un qui a besoin de plus, l'autre qui n'a pas dans sa nature de donner autant, blablabla. Mais en fait je crois que la zébritude joue encore un rôle ici, toujours dans cette optique du "tout ou rien", dans cette recherche constante de l'intensité : je voudrais vivre l'amour profond, qui me fait vibrer, qui me stimule.
J'ai terminé mon post précédent en me demandant si les zèbres qui sont heureux en couple depuis longtemps avec une personne normale n'ont pas aussi des personnalités "souples" en un sens... mais en fait on peut la faire à l'envers visiblement
Tu vois, ma copine (mon ex, va falloir que ça rentre) manque gravement d'intégrité et d'empathie, et fait énormément de jugements hâtifs ainsi que de réflexions hâtives qui sont vraiment des insultes à son intelligence et m'irritent au plus haut point... Je juge assez négativement les gens au premier abord moi aussi, mais le truc c'est que je ne me permets pas d'en déduire ce que sont ces personnes, au pire je dis que je les sens pas. Elle, parfois, se lance dans des déductions vraiment infondées. Dernier exemple en date : elle a rencontré une fois un mec qui nous a loué un appart, alors elle m'en a fait tout un portrait (complètement fait d'interprétations de sa part) et le mec s'est en fait révélé être un connard fini. Elle se permet aussi de donner son avis sur la viabilité de tel ou tel couple sans connaître les personnes, par exemple.
Senn a écrit:Je trouve le terme normo pensant très mal choisi parce que chacun a sa façon de penser. J'ai beau être HPI, je crois que je pense différemment de beaucoup de monde sur ce forum par exemple. Dans la pensée, je ne crois pas qu'on puisse ne prendre en compte que pensée arborescente VS pensée pas arborescente.
Je comprends ce que tu veux dire. Le problème est que lorsqu'on entend "normo-pensant" on tend à appliquer la normalité au fond et non à la forme de la pensée. Or le concept fait référence à la structure cognitive, ses dynamiques, son fonctionnement en somme.
Je ne crois qu'il ait vocation à qualifier complètement la pensée en fait. Précisément parce qu'un tas d'autre facteurs entrent en compte pour former la pensée. Je le trouve utile dans le sens où il existe incontestablement certaines différences fondamentales et absolues entre les zèbres et non-zèbres en termes de fonctionnement cognitif... L'arborescence VS la linéarité en est une, mais il y a par exemple l'attachement viscéral à la justice, à la vérité et à l'authenticité chez le zèbre, qui orientent aussi la pensée. Et, surtout, le zèbre a la capacité de "remettre tout à plat", en faisant des liens insoupçonnés (grâce au fonctionnement analogique) et en réfléchissant à partir de la "big picture", quand le normo-pensant va réfléchir à l'intérieur du cadre, et quand bien même on lui tendrait la main pour lui offrir de nouvelles perspectives, il tend à se recroqueviller dans le confort de son cadre bien familier. Le conditionnement sociétal est tenace chez les normo-pensants, contrairement aux zèbres chez qui il est bien plus facile de faire sauter les œillères. Comme je l'ai dis plus haut, je pense que cela repose sur cette capacité à s’accommoder de la dissonance cognitive, et à ne pas se poser plus de questions que cela. Quand 98% de la population réfléchit comme cela, ce n'est pas étonnant que faire évoluer les mentalités soit un réel tour de force qui prend toujours des décennies pour ne pas dire des siècles
Senn a écrit:Oui, il se pose souvent moins de questions que moi mais c'est apaisant quand l'angoisse me fait partir dans des raisonnements et une profusion d'idées qui s'éloignent de plus en plus de la logique. Je lui raconte ce qu'il me passe par la tête et il dédramatise. Mais ça ne l'empêche pas d'être curieux et passionné par certains sujets qui m'intéresse moins. Et il m'apprend aussi beaucoup de choses du coup.
Des fois il a des réflexions de comptoir et ca m'énerve mais parfois, surtout quand je suis avec mes potes, je fais de la psychologie de comptoir et il me le mentionne.
Lire cela m'a fait repenser à ma relation. Tu as raison. Cette complémentarité est une excellente chose. Ma copine (enfin, mon ex du coup) est quelqu'un de très calme, flexible, doux, lent... quand je suis speed, froide, aussi exigeante qu'impulsive. Elle m'a souvent tempéré dans mes excès. Mais ça manquait aussi d'intensité mine de rien... J'ai l'impression d'attendre toujours plus, d'espérer toujours plus, depuis un an et demi, et d'être constamment déçue. Qu'elle me surprenne, qu'elle me fasse vibrer. C'est bien d'arrondir les angles, mais ça suffit pas. Là tu me diras il pourrait s'agir d'un problème de couple normal, l'un qui a besoin de plus, l'autre qui n'a pas dans sa nature de donner autant, blablabla. Mais en fait je crois que la zébritude joue encore un rôle ici, toujours dans cette optique du "tout ou rien", dans cette recherche constante de l'intensité : je voudrais vivre l'amour profond, qui me fait vibrer, qui me stimule.
Senn a écrit:Il ne manque pas d'intégrité, son empathie me surprend toujours et il a très peu de jugements hâtifs (très peu de jugements tous courts d'ailleurs) alors que je juge assez négativement tout le monde au premier abord.
J'ai terminé mon post précédent en me demandant si les zèbres qui sont heureux en couple depuis longtemps avec une personne normale n'ont pas aussi des personnalités "souples" en un sens... mais en fait on peut la faire à l'envers visiblement
Tu vois, ma copine (mon ex, va falloir que ça rentre) manque gravement d'intégrité et d'empathie, et fait énormément de jugements hâtifs ainsi que de réflexions hâtives qui sont vraiment des insultes à son intelligence et m'irritent au plus haut point... Je juge assez négativement les gens au premier abord moi aussi, mais le truc c'est que je ne me permets pas d'en déduire ce que sont ces personnes, au pire je dis que je les sens pas. Elle, parfois, se lance dans des déductions vraiment infondées. Dernier exemple en date : elle a rencontré une fois un mec qui nous a loué un appart, alors elle m'en a fait tout un portrait (complètement fait d'interprétations de sa part) et le mec s'est en fait révélé être un connard fini. Elle se permet aussi de donner son avis sur la viabilité de tel ou tel couple sans connaître les personnes, par exemple.
Skeptika- Messages : 35
Date d'inscription : 22/05/2015
Age : 30
Trouver l'équilibre ?
J'ai parcouru avec un vif intérêt cette discussion, étant moi-même en plein questionnement...
En couple depuis deux ans avec une personne que je ne saurais catégoriser mais qui effectivement "fulgure", cogite, curiosite mille fois moins que moi, dont les réponses sont parfois atones quand chez moi ça explose de couleurs à toute heure du jour et de la nuit... et qui est pourtant loin d'être bête , je ne peux apporter de réponse tranchée.
Tout au plus une piste: une recherche d'équilibre permanente (avec ou sans partenaire, d'ailleurs !)
Quelque chose qui serait entre pouvoir vivre pleinement ses intensités en positif - comme une chance tirée de cette différence avérée ou constatée en nous, un potentiel qui se développe - et une observation de celui / celle qui accompagne notre vie quand il nous manque les repères partagés par la plupart des autres, qui nous aiderait à non pas inférioriser ou ralentir mais cadencer, calmer, pour ne pas partir en vrille.
Mes émotions me conduisent souvent à remettre tout en question. Constat du décalage, sentiment de solitude et d'incompréhension.
Le petit bébé dans mon ventre sera t-il comme moi ou comme lui ? En essayant de trouver l'équilibre, les points de jonction plutôt que de division, est-ce que je ne lui / me donne pas une chance de vivre plus sereinement ?
Vivre avec un "normopensant" est pour moi une voie parmi d'autres pour me connaître mieux, développer mon potentiel, être en relation. La durée, la trajectoire, l'issue, je m'efforce de ne pas y penser, parce que c'est là que sinon je me remets à angoisser...
En me relisant, je me dis que c'est peut-être égoïste de réagir ainsi; mais par le passé je me suis fait si mal à me rogner les ailes, à essayer de me mettre sur la fréquence de mes partenaires, que désormais je n'attends plus du couple ce que, je pense, il ne peut m'offrir. Je cherche ailleurs: une amitié profonde pour partager les hyperconnexions, des activités variées, la culture et l'art pour satisfaire ma curiosité...
En couple depuis deux ans avec une personne que je ne saurais catégoriser mais qui effectivement "fulgure", cogite, curiosite mille fois moins que moi, dont les réponses sont parfois atones quand chez moi ça explose de couleurs à toute heure du jour et de la nuit... et qui est pourtant loin d'être bête , je ne peux apporter de réponse tranchée.
Tout au plus une piste: une recherche d'équilibre permanente (avec ou sans partenaire, d'ailleurs !)
Quelque chose qui serait entre pouvoir vivre pleinement ses intensités en positif - comme une chance tirée de cette différence avérée ou constatée en nous, un potentiel qui se développe - et une observation de celui / celle qui accompagne notre vie quand il nous manque les repères partagés par la plupart des autres, qui nous aiderait à non pas inférioriser ou ralentir mais cadencer, calmer, pour ne pas partir en vrille.
Mes émotions me conduisent souvent à remettre tout en question. Constat du décalage, sentiment de solitude et d'incompréhension.
Le petit bébé dans mon ventre sera t-il comme moi ou comme lui ? En essayant de trouver l'équilibre, les points de jonction plutôt que de division, est-ce que je ne lui / me donne pas une chance de vivre plus sereinement ?
Vivre avec un "normopensant" est pour moi une voie parmi d'autres pour me connaître mieux, développer mon potentiel, être en relation. La durée, la trajectoire, l'issue, je m'efforce de ne pas y penser, parce que c'est là que sinon je me remets à angoisser...
En me relisant, je me dis que c'est peut-être égoïste de réagir ainsi; mais par le passé je me suis fait si mal à me rogner les ailes, à essayer de me mettre sur la fréquence de mes partenaires, que désormais je n'attends plus du couple ce que, je pense, il ne peut m'offrir. Je cherche ailleurs: une amitié profonde pour partager les hyperconnexions, des activités variées, la culture et l'art pour satisfaire ma curiosité...
Applenoa- Messages : 12
Date d'inscription : 17/06/2015
Re: Relations avec des normopensants. Vos avis.
Je viens de rencontrer un homme avec qui je vis depuis 3 mois, nous nous sommes installes ensemble très vite, 10 jours.
Il est plus que normo pensant, il est binaire. Oui non, jour nuit, 0.1, noir blanc.
C'est extrêmement déstabilisant pour moi qui passe par toutes les nuances de gris, bleu, rouge, vert et j'en passe quand je pense a quelque chose.
Très souvent, il me dit "elle est mure ma femme", ou alors, "non mais t'es pas bien toi, arrête de réfléchir".
De plus mes attentes affectives sont très importantes, pas pour lui, j'ai besoin de contact, de le sentir physiquement, être a cote ne me suffit pas j'ai besoin de le toucher, de sentir son odeur, de ressentir le grain de sa peau sous mes doigts (même besoin avec mes enfants)...
Cet après midi il m'a dit que j'étais comme une tarente collée a son mur, bref, les premiers temps je me vexais, j'étais malheureuse, j'ai pense le quitter et puis comme j'ai pas mal grandi ces derniers temps, j'ai pris le temps de réfléchir a froid, loin des épisodes problématiques puis je lui ai parle de mes attentes, de la manière dont je ressens les choses. Il n'a strictement rien, dit, la encore grande frustration mais je me suis contenue, une fois mon monologue terminé, je suis retournée a mes occupations. Il a beaucoup change depuis, et moi, et bien aussi, je me dis que je dois accepter qu'il soit différent de moi, qu'il a le droit d'avoir ses propres besoins.
Notre relation (affective) s'est bien améliorée (le reste est très bon), et maintenant nous en rions. La métaphore de la tarente m'a bien fait rire cet après midi.
J'ai également décidé de lui faire confiance dans son raisonnement binaire, en fait je me dis qu'après tout, il a une situation, 2 enfants, 7 ans de plus que moi et que son raisonnement est forcement bon, juste différent du mien. Et penser ainsi m'a beaucoup apaisée. Je lache prise.
Par contre dès notre rencontre je l'ai mis en garde sur la nécessite de me laisser du temps seule, de respecter mon besoin de silence et ma passion pour mon travail qui me prend beaucoup de temps et d'espace dans la maison.
Je lui ai demande de partir immédiatement s'il n'était pas prêt a respecter tout cela et il a dit OK, je ne vous cache pas que son regard a ce moment là était rempli d'autant d'angoisse que de certitude.
Il est plus que normo pensant, il est binaire. Oui non, jour nuit, 0.1, noir blanc.
C'est extrêmement déstabilisant pour moi qui passe par toutes les nuances de gris, bleu, rouge, vert et j'en passe quand je pense a quelque chose.
Très souvent, il me dit "elle est mure ma femme", ou alors, "non mais t'es pas bien toi, arrête de réfléchir".
De plus mes attentes affectives sont très importantes, pas pour lui, j'ai besoin de contact, de le sentir physiquement, être a cote ne me suffit pas j'ai besoin de le toucher, de sentir son odeur, de ressentir le grain de sa peau sous mes doigts (même besoin avec mes enfants)...
Cet après midi il m'a dit que j'étais comme une tarente collée a son mur, bref, les premiers temps je me vexais, j'étais malheureuse, j'ai pense le quitter et puis comme j'ai pas mal grandi ces derniers temps, j'ai pris le temps de réfléchir a froid, loin des épisodes problématiques puis je lui ai parle de mes attentes, de la manière dont je ressens les choses. Il n'a strictement rien, dit, la encore grande frustration mais je me suis contenue, une fois mon monologue terminé, je suis retournée a mes occupations. Il a beaucoup change depuis, et moi, et bien aussi, je me dis que je dois accepter qu'il soit différent de moi, qu'il a le droit d'avoir ses propres besoins.
Notre relation (affective) s'est bien améliorée (le reste est très bon), et maintenant nous en rions. La métaphore de la tarente m'a bien fait rire cet après midi.
J'ai également décidé de lui faire confiance dans son raisonnement binaire, en fait je me dis qu'après tout, il a une situation, 2 enfants, 7 ans de plus que moi et que son raisonnement est forcement bon, juste différent du mien. Et penser ainsi m'a beaucoup apaisée. Je lache prise.
Par contre dès notre rencontre je l'ai mis en garde sur la nécessite de me laisser du temps seule, de respecter mon besoin de silence et ma passion pour mon travail qui me prend beaucoup de temps et d'espace dans la maison.
Je lui ai demande de partir immédiatement s'il n'était pas prêt a respecter tout cela et il a dit OK, je ne vous cache pas que son regard a ce moment là était rempli d'autant d'angoisse que de certitude.
Zebrasca- Messages : 147
Date d'inscription : 03/07/2015
Re: Relations avec des normopensants. Vos avis.
.
Dernière édition par Zebrasca le Mar 18 Aoû 2015 - 19:31, édité 1 fois
Zebrasca- Messages : 147
Date d'inscription : 03/07/2015
Re: Relations avec des normopensants. Vos avis.
Bonjour à tous,
Tu m'en vois désolé. C'est toujours triste la fin d'un amour. J'espère que tu trouveras le zèbre qui te convient.
Cordialement.
Alain.
Tu m'en vois désolé. C'est toujours triste la fin d'un amour. J'espère que tu trouveras le zèbre qui te convient.
Cordialement.
Alain.
Doom666- Messages : 946
Date d'inscription : 23/04/2015
Re: Relations avec des normopensants. Vos avis.
Merci Alain,
Non c'est pas triste !!!!
Je suis allee au bout, j'ai reflechi, essaye, discute, laisse du temps, apres je suis devenue fataliste. De toute facon il etait bien trop différend de moi.
Mais maintenant je ne cherche plus, je sais que mon tour viendra, en attendant je me consacre à mon travail, j'ai commence le livre de Jeanne Siaud sur la meditation en pleine conscience que je testerai des le jour de la rentree.
Et puis dans les lycees chaque rentree voit son lot de nouvelles rencontres, hihiiiiiii.
Mon annee scolaire est deja planifiée, c'est mon gros defaut, je ne laisse que tres peu de place à l'imprevu mais mes objectifs professionnels passent avant mes objectifs personnels sans doute car ils sont plus facilement atteignable dans le sens où je sais comment atteindre mes obj pro alors que je n'ai pas la maitrise de l'autre.
Non c'est pas triste !!!!
Je suis allee au bout, j'ai reflechi, essaye, discute, laisse du temps, apres je suis devenue fataliste. De toute facon il etait bien trop différend de moi.
Mais maintenant je ne cherche plus, je sais que mon tour viendra, en attendant je me consacre à mon travail, j'ai commence le livre de Jeanne Siaud sur la meditation en pleine conscience que je testerai des le jour de la rentree.
Et puis dans les lycees chaque rentree voit son lot de nouvelles rencontres, hihiiiiiii.
Mon annee scolaire est deja planifiée, c'est mon gros defaut, je ne laisse que tres peu de place à l'imprevu mais mes objectifs professionnels passent avant mes objectifs personnels sans doute car ils sont plus facilement atteignable dans le sens où je sais comment atteindre mes obj pro alors que je n'ai pas la maitrise de l'autre.
Zebrasca- Messages : 147
Date d'inscription : 03/07/2015
Re: Relations avec des normopensants. Vos avis.
@ Zebeasca oui c'est bien triste. Je pense que tu trouveras l'amour un jour. Je te souhaite de trouver l'amour avec un zèbre.
ShineFlower- Messages : 3583
Date d'inscription : 04/07/2013
Age : 65
Localisation : Chez Dieu
Re: Relations avec des normopensants. Vos avis.
Nombreux sont les messages qui énoncent le fait qu’une relation « autres animaux de la savane »/ « zèbres » est possible. (ça m’évite d’utiliser le terme de normo machin… et puis ZUT ! pourquoi n’appartiendrions-nous pas tous à la savane après tout ? et on en fait quoi des poissons ? Zut et Flûte, je pars en cacahuète – Miam !) Soit parce que l’on se connait suffisamment soit même pour se dépasser et mieux comprendre l’autre, soit parce que « ce(ux) qui ne se ressemble(nt) pas, s’assemble(nt) », et autres justifications en tout genre.
Quid du cas où la zébritude est découverte PENDANT la relation ? On est bien d’accord que cela ne change rien : la relation (qu’elle soit solide, vacillante, …) était la même avant et après l’annonce de "zébr’attitude". En revanche, ce qui diffère, c’est l’acquisition de cette nouvelle donnée, d’une information supplémentaire pour le couple.
Quand l’animal de la savane découvre que son mamour n’appartient pas au troupeau (en toute généralité), mais à un autre groupe bien prédéfini (les zébrounets), ne ressent-il pas un sentiment d’exclusion au final ? (Au même titre que nous nous sentons exclu de la normalité?)
S'agissant de mon expérience personnelle, c’est un peu ce qui m’arrive en ce moment. Bien que mon félin (ou autre, ca dépend de son humeur en fait! ) adoré soit d’une bonté extraordinaire, avec une intelligence du cœur digne des chevaliers des contes de fée, il angoisse à l’idée que je (le ?) « quitte » « son monde » ; et que par extension, je n’éprouve à son égard plus aucun intérêt. Cette peur est d’autant plus renforcée que ma démarche dans la découverte de rayure émane d’un de ses amis d’enfance, lui-même zèbre. (il pourrait alors se sentir doublement exclu)
Aujourd’hui, je peine à trouver les mots pour l’apaiser. Et je peine de peiner. Comment lui expliquer que le simple fait de ne jamais avoir eu besoin de se cacher devant lui me procure un bonheur indéfinissable ? Comment lui expliquer qu’un mot ne peut pas changer finalement la perception et l’intérêt (c’est pas beau de le dire, je sais, mais on tire quand même un bénéfice lorsque l’on interagit avec autrui) de la relation ? En fait, et pour essayer d’être un peu plus clair, comment « aider » l’autre à accepter ou le faire « participer » dans ce processus de connaissance de soi, surtout lorsqu’il s’agit d’une particularité si connoté dans nos sociétés actuelles ?
Bizarrement, j’arrive régulièrement à trouver des solutions mais là… rien. Je sens surtout que je n’ai pas le droit d’utiliser n’importe quel argument, qu’il me faut du lourd et être suffisamment certaine de ce que j’avance. (comment prétendre que rien ne va changer alors que ce genre de révélation nous bouleverse ?)
L’impression que ça me donne : « ca y est, elle est partie dans la stratosphère pendant que moi je reste sur Terre ». (alors que j'ai bien envie de l'y amener dans la stratosphère, et c'est ce que j'essaie de faire!). Bizarrement, je n’ai pas la sensation que ce soit de la jalousie (intuition bonjour!), mais vraiment cette tristesse et angoisse de me voir partir parce que je le jugerai comme … normal au final. Alors qu’il est tellement plus !
Pour décrire ce que moi je ressens, je n’aurai qu’à reprendre les propos d’Arcenciel :
Je partage cette idée : construire une relation avec un surdoué risque fort d’être très fatigant pour l’un comme pour l’autre, avec peut être le risque de s’affranchir des lois de la gravité en partant loin, trop loin, dans leur monde.
Bref, complexe toussa toussaaah
Quid du cas où la zébritude est découverte PENDANT la relation ? On est bien d’accord que cela ne change rien : la relation (qu’elle soit solide, vacillante, …) était la même avant et après l’annonce de "zébr’attitude". En revanche, ce qui diffère, c’est l’acquisition de cette nouvelle donnée, d’une information supplémentaire pour le couple.
Quand l’animal de la savane découvre que son mamour n’appartient pas au troupeau (en toute généralité), mais à un autre groupe bien prédéfini (les zébrounets), ne ressent-il pas un sentiment d’exclusion au final ? (Au même titre que nous nous sentons exclu de la normalité?)
S'agissant de mon expérience personnelle, c’est un peu ce qui m’arrive en ce moment. Bien que mon félin (ou autre, ca dépend de son humeur en fait! ) adoré soit d’une bonté extraordinaire, avec une intelligence du cœur digne des chevaliers des contes de fée, il angoisse à l’idée que je (le ?) « quitte » « son monde » ; et que par extension, je n’éprouve à son égard plus aucun intérêt. Cette peur est d’autant plus renforcée que ma démarche dans la découverte de rayure émane d’un de ses amis d’enfance, lui-même zèbre. (il pourrait alors se sentir doublement exclu)
Aujourd’hui, je peine à trouver les mots pour l’apaiser. Et je peine de peiner. Comment lui expliquer que le simple fait de ne jamais avoir eu besoin de se cacher devant lui me procure un bonheur indéfinissable ? Comment lui expliquer qu’un mot ne peut pas changer finalement la perception et l’intérêt (c’est pas beau de le dire, je sais, mais on tire quand même un bénéfice lorsque l’on interagit avec autrui) de la relation ? En fait, et pour essayer d’être un peu plus clair, comment « aider » l’autre à accepter ou le faire « participer » dans ce processus de connaissance de soi, surtout lorsqu’il s’agit d’une particularité si connoté dans nos sociétés actuelles ?
Bizarrement, j’arrive régulièrement à trouver des solutions mais là… rien. Je sens surtout que je n’ai pas le droit d’utiliser n’importe quel argument, qu’il me faut du lourd et être suffisamment certaine de ce que j’avance. (comment prétendre que rien ne va changer alors que ce genre de révélation nous bouleverse ?)
L’impression que ça me donne : « ca y est, elle est partie dans la stratosphère pendant que moi je reste sur Terre ». (alors que j'ai bien envie de l'y amener dans la stratosphère, et c'est ce que j'essaie de faire!). Bizarrement, je n’ai pas la sensation que ce soit de la jalousie (intuition bonjour!), mais vraiment cette tristesse et angoisse de me voir partir parce que je le jugerai comme … normal au final. Alors qu’il est tellement plus !
Pour décrire ce que moi je ressens, je n’aurai qu’à reprendre les propos d’Arcenciel :
Arcenciel a écrit: Elle me fait part des limites raisonnables que je devrais m'imposer pour des raisons qui me sont étrangères mais sur lesquels nous débattons avec beaucoup de respect de ce qu'est l'autre et de ce en quoi il croît, elle me permet de maîtriser mon énergie, de freiner mes élans intempestifs et anachroniques, elle m'aide à m'inscrire sur une échelle temps, à limiter ma dispersion tout azimut, tout cela quelque fois avec une jolie pointe d'humour.
Je partage cette idée : construire une relation avec un surdoué risque fort d’être très fatigant pour l’un comme pour l’autre, avec peut être le risque de s’affranchir des lois de la gravité en partant loin, trop loin, dans leur monde.
Bref, complexe toussa toussaaah
Saxoninou- Messages : 48
Date d'inscription : 31/07/2015
Age : 34
Localisation : Paris
Re: Relations avec des normopensants. Vos avis.
Je remonte ce sujet pour évoquer la grande difficulté que je rencontre et qui j'ai l'impression est peut être en lien avec le fait que je suis HP et que lui, je ne crois pas qu'il le soit (mais pas sûre non plus car il n'a pas passé de test).
Toute discussion est quasiment impossible car on ne pense pas du tout pareil donc on ne se comprend pas. Je complique les choses apparemment, je réponds à côté de la plaque, je fais des digressions et en fait, on finit par ne pas parler de la même choses mais sans s'en rendre compte de suite.
Ceux qui ont vécu ou vivent avec des non HP, avez-vous connu cette difficulté extrême à communiquer ?
Toute discussion est quasiment impossible car on ne pense pas du tout pareil donc on ne se comprend pas. Je complique les choses apparemment, je réponds à côté de la plaque, je fais des digressions et en fait, on finit par ne pas parler de la même choses mais sans s'en rendre compte de suite.
Ceux qui ont vécu ou vivent avec des non HP, avez-vous connu cette difficulté extrême à communiquer ?
Leticia Papillon- Messages : 22
Date d'inscription : 12/02/2016
Age : 50
Re: Relations avec des normopensants. Vos avis.
Intéressant sujet que je découvre grâce à Leticia...
L'incompréhension, oui, je l'ai vécue. Le fait de raisonner différemment, de m'intéresser à des tas de sujets qui passent à des lieues des centres d'intérêt de l'autre. Et aussi l'impression que mon esprit se déplace 10 fois plus vite que celui de l'autre, donc toujours à la trâine, ce qui est très frustrant. Le résultat, c'est qu'au bout d'un moment, l'échange a été à sens unique, et a creusé la tombe de l'histoire amoureuse.
L'incompréhension, oui, je l'ai vécue. Le fait de raisonner différemment, de m'intéresser à des tas de sujets qui passent à des lieues des centres d'intérêt de l'autre. Et aussi l'impression que mon esprit se déplace 10 fois plus vite que celui de l'autre, donc toujours à la trâine, ce qui est très frustrant. Le résultat, c'est qu'au bout d'un moment, l'échange a été à sens unique, et a creusé la tombe de l'histoire amoureuse.
MrMerlin- Messages : 613
Date d'inscription : 09/02/2016
Localisation : Près de Brocéliande (Bzh)
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