Le jeûne, nouvelle thérapie ?
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Le jeûne, nouvelle thérapie ?
Extrait de l’article « Manger moins pour vivre mieux » de Christophe ANDRE, médecin, psychiatre hôpital Saint-Anne
Le jeûne, pratiqué dans de bonnes conditions, entraîne des effets positifs sur le fonctionnement cérébral ainsi que sur la santé.
La plupart des êtres humains peuvent survivre 40 jours de jeûne (à condition de boire suffisamment). Toutes les traditions religieuses
ont abordé la question du jeûne, tout comme les médecines traditionnelles. Et après avoir été négligée, voire combattue par la médecine
moderne, sa pratique est de nouveau l’objet de travaux scientifiques.
Un ouvrage récent en témoigne, interpellant par son titre médecins et malades : le jeûne, une nouvelle thérapie ?
Le jeûne n’est pas un simple régime, une modification qualitative ou quantitative de nos apports alimentaires, pour maigrir ou améliorer sa santé.
Il représente une démarche plus radicale : la privation de nourriture, pendant un temps plus au moins long, et à intervalles plus au moins réguliers,
pour provoquer un ensemble de réactions spécifiques et adaptatives. En l’absence d’apports extérieurs en glucose, indispensable source d’énergie.
Au contraire, et c’est là que les choses deviennent très intéressantes, les données disponibles montrent des effets bénéfiques du jeûne sur l’humeur et la vigilance,
chez l’être humain,
La plupart des espèces animales ont dû s’adapter à de longues périodes de jeûne, car la nourriture dans les environnements naturels est manquante.
De nombreux travaux se sont donc penchés sur les conséquences du jeûne pour notre santé : les Résultats sont passionnants.
Les bienfaits connus du jeûne portent à ce jour sur des maladies comme le diabète ou l’arthrose, mais il semble aussi à même de représenter un facteur protecteur
contre la maladie d’Alzheimer et la maladie de Parkinson et certaines maladies cardio-vasculaires.
Les mécanismes sont encore loin d’être élucidés.
En tant que médecin, ces données m’ont impressionné, et j’ai décidé de faire moi-même l’expérience d’un jeûne intégral (eau, tisanes et bouillons de légumes filtrés)
de huit jours. Quatre points m’ont marqué : la facilité à contrôler la faim, si l’on n’est pas exposé à un environnement incitatif, d’où l’intérêt d’apprendre à jeûner à l’écart
du monde (centre spécialisé ou lieu de retraite) ; la capacité de continuer une activité physique notable- dans mon cas, trois à quatre heures de ski nordique tous les matins,
sans difficulté ni hypoglycémie ; le sentiment de clarté intellectuelle et l’absence de somnolence diurne, même après ces efforts physiques ; le plaisir de recommencer à manger
ensuite ! Il faut préciser que ce type de jeûne librement choisi, dans un environnement adapté, et dont on peut sortir à tout moment, n’a rien à voir avec la privation de nourriture
lors de famines subies, où le stress perturbe profondément le tableau.
Le jeûne est donc dans l’air du temps en médecine, comme en echo à la vogue que connait aussi la méditation. Restriction de nourriture dans un cas ; restriction de sollicitations,
d’informations et de distractions dans l’autre.
Nos sociétés de surabondance semblent avoir atteint leurs limites et déclenché dans l’espèce humaine une sorte de signal intuitif et vital : pour protéger notre santé et nos capacités,
nous devons modifier nos conditions de vie et tourner le dos au « toujours plus ».
Ce que certains appellent la décroissance, d’autres la « sobriété heureuse ».
"Alors que l'espérance de vie s'accroît dans les pays occidentaux, les cas de diabète, d'hypertension, d'obésité, de cancers se multiplient;
la consommation de médicaments explose. Sommes- nous condamnés à avaler toujours plus de drogues pour vivre vieux ? Et s'il existait une
autre voie thérapeutique ? Depuis un demi-siècle, en Russie, en Allemagne ou aux Etats-Unis, des médecins et des biologistes explorent une autre piste :
le jeûne. Les résultats sont étonnants. Les chercheurs soviétiques ont constitué une somme d'études cliniques d'une exceptionnelle richesse seulement
publiées en russe, donc inconnues en occident. De jeunes biologistes de l'université de Los Angeles renversent les idées reçues et démontrent par la biologie
moléculaire les puissants effets du jeûne. Ils ouvrent de nombreuses perspectives, y compris dans le traitement du cancer. Si ces scientifiques ont raison,
c'est peut-être notre approche de la maladie et du soin qu'il faudra repenser."
Le jeûne, pratiqué dans de bonnes conditions, entraîne des effets positifs sur le fonctionnement cérébral ainsi que sur la santé.
La plupart des êtres humains peuvent survivre 40 jours de jeûne (à condition de boire suffisamment). Toutes les traditions religieuses
ont abordé la question du jeûne, tout comme les médecines traditionnelles. Et après avoir été négligée, voire combattue par la médecine
moderne, sa pratique est de nouveau l’objet de travaux scientifiques.
Un ouvrage récent en témoigne, interpellant par son titre médecins et malades : le jeûne, une nouvelle thérapie ?
Le jeûne n’est pas un simple régime, une modification qualitative ou quantitative de nos apports alimentaires, pour maigrir ou améliorer sa santé.
Il représente une démarche plus radicale : la privation de nourriture, pendant un temps plus au moins long, et à intervalles plus au moins réguliers,
pour provoquer un ensemble de réactions spécifiques et adaptatives. En l’absence d’apports extérieurs en glucose, indispensable source d’énergie.
Notre organisme commence d’abord par en synthétiser à partir des protéines du corps (présentes notamment dans les muscles), puis, très vite, en
utilisant les lipides. En effet, nos réserves de graisse représentent une ressource de stockage, facilement convertible en glucose, le carburant de l’organisme.
Le foie se met alors à dégrader les lipides pour les transformer en corps cétoniques, qui remplacent sans inconvénient le glucose. L’étude des jeûnes prolongés
sous contrôle médical montre que la fonte musculaire reste limitée, car le stock de graisses joue parfaitement son rôle, et alimente correctement tous les organes
vitaux, dont le cerveau, très gros consommateur de glucose, qui n’est ni lésé ni ralenti.
utilisant les lipides. En effet, nos réserves de graisse représentent une ressource de stockage, facilement convertible en glucose, le carburant de l’organisme.
Le foie se met alors à dégrader les lipides pour les transformer en corps cétoniques, qui remplacent sans inconvénient le glucose. L’étude des jeûnes prolongés
sous contrôle médical montre que la fonte musculaire reste limitée, car le stock de graisses joue parfaitement son rôle, et alimente correctement tous les organes
vitaux, dont le cerveau, très gros consommateur de glucose, qui n’est ni lésé ni ralenti.
Au contraire, et c’est là que les choses deviennent très intéressantes, les données disponibles montrent des effets bénéfiques du jeûne sur l’humeur et la vigilance,
chez l’être humain,
La plupart des espèces animales ont dû s’adapter à de longues périodes de jeûne, car la nourriture dans les environnements naturels est manquante.
De nombreux travaux se sont donc penchés sur les conséquences du jeûne pour notre santé : les Résultats sont passionnants.
Les bienfaits connus du jeûne portent à ce jour sur des maladies comme le diabète ou l’arthrose, mais il semble aussi à même de représenter un facteur protecteur
contre la maladie d’Alzheimer et la maladie de Parkinson et certaines maladies cardio-vasculaires.
Les mécanismes sont encore loin d’être élucidés.
En tant que médecin, ces données m’ont impressionné, et j’ai décidé de faire moi-même l’expérience d’un jeûne intégral (eau, tisanes et bouillons de légumes filtrés)
de huit jours. Quatre points m’ont marqué : la facilité à contrôler la faim, si l’on n’est pas exposé à un environnement incitatif, d’où l’intérêt d’apprendre à jeûner à l’écart
du monde (centre spécialisé ou lieu de retraite) ; la capacité de continuer une activité physique notable- dans mon cas, trois à quatre heures de ski nordique tous les matins,
sans difficulté ni hypoglycémie ; le sentiment de clarté intellectuelle et l’absence de somnolence diurne, même après ces efforts physiques ; le plaisir de recommencer à manger
ensuite ! Il faut préciser que ce type de jeûne librement choisi, dans un environnement adapté, et dont on peut sortir à tout moment, n’a rien à voir avec la privation de nourriture
lors de famines subies, où le stress perturbe profondément le tableau.
Le jeûne est donc dans l’air du temps en médecine, comme en echo à la vogue que connait aussi la méditation. Restriction de nourriture dans un cas ; restriction de sollicitations,
d’informations et de distractions dans l’autre.
Nos sociétés de surabondance semblent avoir atteint leurs limites et déclenché dans l’espèce humaine une sorte de signal intuitif et vital : pour protéger notre santé et nos capacités,
nous devons modifier nos conditions de vie et tourner le dos au « toujours plus ».
Ce que certains appellent la décroissance, d’autres la « sobriété heureuse ».
"Alors que l'espérance de vie s'accroît dans les pays occidentaux, les cas de diabète, d'hypertension, d'obésité, de cancers se multiplient;
la consommation de médicaments explose. Sommes- nous condamnés à avaler toujours plus de drogues pour vivre vieux ? Et s'il existait une
autre voie thérapeutique ? Depuis un demi-siècle, en Russie, en Allemagne ou aux Etats-Unis, des médecins et des biologistes explorent une autre piste :
le jeûne. Les résultats sont étonnants. Les chercheurs soviétiques ont constitué une somme d'études cliniques d'une exceptionnelle richesse seulement
publiées en russe, donc inconnues en occident. De jeunes biologistes de l'université de Los Angeles renversent les idées reçues et démontrent par la biologie
moléculaire les puissants effets du jeûne. Ils ouvrent de nombreuses perspectives, y compris dans le traitement du cancer. Si ces scientifiques ont raison,
c'est peut-être notre approche de la maladie et du soin qu'il faudra repenser."
offset- Messages : 7540
Date d'inscription : 11/11/2013
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Re: Le jeûne, nouvelle thérapie ?
J’ai pratiqué le jeûne (aux jus de fruits et bouillons de légumes) c’est une expérience positive et enrichissante que je compte renouveler.
Mais cette fois-ci dans un centre de thalasso ou un centre spécialisé, c'est plus efficace, il y'a moins de tentation et on jeûne en groupe.
Mais cette fois-ci dans un centre de thalasso ou un centre spécialisé, c'est plus efficace, il y'a moins de tentation et on jeûne en groupe.
offset- Messages : 7540
Date d'inscription : 11/11/2013
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Re: Le jeûne, nouvelle thérapie ?
J'ai jeûné 3 jours une fois. Par curiosité. Je suis allé courir ( 20 minutes) au bout de 3 jours, un effort modeste. Et j'ai eu des vilaines courbatures Qui m'ont semblé bien sévères par rapport à l'effort.
J'ai bien aimé m'affranchir de la nécessité de manger pendant cette période. J'étais convaincu que c'était pas possible. Et en fait, ça passe comme une lettre à la poste. Maintenant quand les gens me disent "j'ai faim", je l'entends d'une oreille nouvelle.
Il y a avoir faim, et avoir faim.
J'ai bien aimé m'affranchir de la nécessité de manger pendant cette période. J'étais convaincu que c'était pas possible. Et en fait, ça passe comme une lettre à la poste. Maintenant quand les gens me disent "j'ai faim", je l'entends d'une oreille nouvelle.
Il y a avoir faim, et avoir faim.
Invité- Invité
Re: Le jeûne, nouvelle thérapie ?
stauk a écrit:
J'ai bien aimé m'affranchir de la nécessité de manger pendant cette période. J'étais convaincu que c'était pas possible. Et en fait, ça passe comme une lettre à la poste. Maintenant quand les gens me disent "j'ai faim", je l'entends d'une oreille nouvelle.
Il y a avoir faim, et avoir faim.
Le jeûne demande beaucoup de repos, il faut alterner l'activité physique et le repos.
La faim disparaît au bout de 2 à 3 jours, souvent c'est le cerveau qui réclame et pas l'estomac.
J'ai tenu 7 jours, j'ai dû arrêter car comme je travaillais, ça devenait difficile.
offset- Messages : 7540
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Re: Le jeûne, nouvelle thérapie ?
Jeûne: comment le corps réagit-il à la privation de nourriture?
Quelles sont les étapes que le corps franchit si on le prive de nourriture? Quand on ne mange plus, les vitamines baissent mais ce ne sont pas des pertes critiques.
Après 24 heures de jeûne, les stocks de glucose (glycogen) sont épuisés. Puis, pendant les dix jours qui suivent, l’organisme s’attaque à ses réserves protéiques,
issues prioritairement des muscles. Enfin, pour économiser ses protéines, il va puiser dans ses lipides.
A noter que cette phase peut atteindre 100 jours chez les manchots, donc presque quatre mois. Certes, l’homme n’est pas un manchot. Mais l’on sait bien que selon
certains scientifiques, hommes et animaux connaissent quelques similitudes. En effet, un adulte d’1m70 et 70 kg compte 15 kg de réserves de graisse, donc il pourrait
tenir 40 jours sans manger.
«L’avis de ces biologistes qui étudient les pingouins, précise le Dr Dimitrios Samaras, chef de clinique à l’Unité nutrition des HUG, c’est que le jeûne n’est pas dangereux.
Mais qu’au contraire, c’est un événement auquel les animaux ont dû s’adapter avec le temps. Ils affirment également que dans l’évolution de l’être humain, la survie dans la nature
a toujours rimé avec de périodes de jeûne plus ou moins prolongées, et que si notre espèce à pu survivre dans le temps, c’est parce qu’elle a pu développer des mécanismes adaptatifs
pour les périodes sans nourriture.»
Mais revenons à nos étapes. Pour pallier le glucose manquant, le corps fabrique un substitut, grâce aux protéines et aux lipides: les corps cétoniques, appelés aussi le carburant du jeûne.
Et à cause de ce changement de mode d’alimentation, le taux d’acidité dans le sang augmente. Le corps doit apprendre à vivre de ses réserves, l’organisme doit s’habituer. Selon les adeptes
de la diète, le plus dur ce n’est pas la sensation de faim, qui disparaît peu à peu, mais cette crise d’acidose, qui peut causer nausées, maux de tête, douleurs abdominales, crampes et faiblesse générale.
Comment le jeûne agit-il sur la santé?
Là, c’est un peu plus mystérieux, et plusieurs médecins avouent ne pas comprendre très bien l’effet du jeûne sur certaines affections. On pense que jeûner provoque un stress et relance les mécanismes d’autorégulation du corps, ce qui aurait des effets thérapeutiques. Le jeûne aiguiserait également les forces curatives de l’organisme et agirait en stimulant les organes d’élimination. On pense aussi
que les hormones mobiliseraient les réserves du corps et auraient un effet anti-inflammatoire. Des études allemandes sont en cours sur les mécanismes reliant privation de nourriture et maladies
comme le diabète, l’hypertension ou le rhumatisme.
Les adversaires du jeûne thérapeutique insistent, eux, sur le danger de trop puiser dans les protéines, donc dans les muscles. Et d’autres avertissent que jeûner de manière extrême peut modifier
le fonctionnement du cerveau et affaiblir la capacité de jugement d’une personne.
«Quand on s’interroge sur le rôle du jeûne dans la maladie, il faut se souvenir qu’avoir un frigo bien rempli est une habitude tout à fait récente dans l’histoire de l’humanité et a peu participé à la pérennisation de l’espèce humaine, relève le Dr Dimitrios Samaras. A quel degré notre organisme supporte-t-il mieux la carence de nourriture que son excès, c’est une question complexe. La nature nous a peut-être doté de mécanismes pour supporter la famine, mais elle n’a pas prévu qu’on vive jusqu’à l’âge de 90 ans et qu’on ait ainsi le temps de développer toutes les maladies chroniques (maladies cardiovasculaires, diabète, cancer etc.) qui frappent actuellement les sociétés des pays développés. Je dirais que ces mécanismes ont peut-être bien marché pendant le laps de temps que la nature nous octroie pour procréer, mais est-ce qu’ils sont toujours bénéfiques dans le monde actuel?»
Jeûne et psychisme
Et le psychisme, comment s’adapte-t-il au jeûne? «Contrairement aux diètes restrictives, où la faim persiste et des symptômes tels qu’apathie, fatigue et irritabilité sont au premier plan, le jeûne total se traduit plutôt par une perte d’appétit dans les premiers un à quatre jours, à cause de l’augmentation progressive des corps cétoniques, explique le Dr Samaras. Et une sensation de bien-être est très souvent rapportée par les patients. Le mécanisme sous-jacent n’est pas très clair. Selon certains, cette sensation pourrait être due à l’acide acétoacétique (un type de corps cétonique) qui a un effet sur le cerveau semblable à celui de l’alcool. D’autres mettent en avant plutôt la sécrétion par le corps lui-même de substances identiques à la morphine. Un effet placebo ou l’effet euphorisant de la perte pondérale, surtout pour les patients en surpoids, est également possible.»
Quoi qu’il en soit, le fait est que deux tiers des patients qui jeûnent disent se sentir mieux. «En résumé, conclut le spécialiste de la nutrition, le jeûne est une pratique utilisée depuis la nuit des temps. Son effet de bien-être pourrait expliquer en partie le rôle du jeûne dans des rituels spirituels ou des pratiques religieuses à travers les siècles. Ses effets potentiellement favorables sur la santé de l’individu ont commencé à être explorés depuis environ 150 ans mais la littérature sur le jeûne thérapeutique de l’homme est relativement limitée et loin d’être concluante. En plus, les complications d’une telle épreuve n’étant pas négligeables, la décision ne devrait pas être prise à la légère, ni avant de s’être assuré d’un suivi médical.»
http://www.slate.fr/story/54839/jeune-nourriture-corps-sante
Quelles sont les étapes que le corps franchit si on le prive de nourriture? Quand on ne mange plus, les vitamines baissent mais ce ne sont pas des pertes critiques.
Après 24 heures de jeûne, les stocks de glucose (glycogen) sont épuisés. Puis, pendant les dix jours qui suivent, l’organisme s’attaque à ses réserves protéiques,
issues prioritairement des muscles. Enfin, pour économiser ses protéines, il va puiser dans ses lipides.
A noter que cette phase peut atteindre 100 jours chez les manchots, donc presque quatre mois. Certes, l’homme n’est pas un manchot. Mais l’on sait bien que selon
certains scientifiques, hommes et animaux connaissent quelques similitudes. En effet, un adulte d’1m70 et 70 kg compte 15 kg de réserves de graisse, donc il pourrait
tenir 40 jours sans manger.
«L’avis de ces biologistes qui étudient les pingouins, précise le Dr Dimitrios Samaras, chef de clinique à l’Unité nutrition des HUG, c’est que le jeûne n’est pas dangereux.
Mais qu’au contraire, c’est un événement auquel les animaux ont dû s’adapter avec le temps. Ils affirment également que dans l’évolution de l’être humain, la survie dans la nature
a toujours rimé avec de périodes de jeûne plus ou moins prolongées, et que si notre espèce à pu survivre dans le temps, c’est parce qu’elle a pu développer des mécanismes adaptatifs
pour les périodes sans nourriture.»
Mais revenons à nos étapes. Pour pallier le glucose manquant, le corps fabrique un substitut, grâce aux protéines et aux lipides: les corps cétoniques, appelés aussi le carburant du jeûne.
Et à cause de ce changement de mode d’alimentation, le taux d’acidité dans le sang augmente. Le corps doit apprendre à vivre de ses réserves, l’organisme doit s’habituer. Selon les adeptes
de la diète, le plus dur ce n’est pas la sensation de faim, qui disparaît peu à peu, mais cette crise d’acidose, qui peut causer nausées, maux de tête, douleurs abdominales, crampes et faiblesse générale.
Comment le jeûne agit-il sur la santé?
Là, c’est un peu plus mystérieux, et plusieurs médecins avouent ne pas comprendre très bien l’effet du jeûne sur certaines affections. On pense que jeûner provoque un stress et relance les mécanismes d’autorégulation du corps, ce qui aurait des effets thérapeutiques. Le jeûne aiguiserait également les forces curatives de l’organisme et agirait en stimulant les organes d’élimination. On pense aussi
que les hormones mobiliseraient les réserves du corps et auraient un effet anti-inflammatoire. Des études allemandes sont en cours sur les mécanismes reliant privation de nourriture et maladies
comme le diabète, l’hypertension ou le rhumatisme.
Les adversaires du jeûne thérapeutique insistent, eux, sur le danger de trop puiser dans les protéines, donc dans les muscles. Et d’autres avertissent que jeûner de manière extrême peut modifier
le fonctionnement du cerveau et affaiblir la capacité de jugement d’une personne.
«Quand on s’interroge sur le rôle du jeûne dans la maladie, il faut se souvenir qu’avoir un frigo bien rempli est une habitude tout à fait récente dans l’histoire de l’humanité et a peu participé à la pérennisation de l’espèce humaine, relève le Dr Dimitrios Samaras. A quel degré notre organisme supporte-t-il mieux la carence de nourriture que son excès, c’est une question complexe. La nature nous a peut-être doté de mécanismes pour supporter la famine, mais elle n’a pas prévu qu’on vive jusqu’à l’âge de 90 ans et qu’on ait ainsi le temps de développer toutes les maladies chroniques (maladies cardiovasculaires, diabète, cancer etc.) qui frappent actuellement les sociétés des pays développés. Je dirais que ces mécanismes ont peut-être bien marché pendant le laps de temps que la nature nous octroie pour procréer, mais est-ce qu’ils sont toujours bénéfiques dans le monde actuel?»
Jeûne et psychisme
Et le psychisme, comment s’adapte-t-il au jeûne? «Contrairement aux diètes restrictives, où la faim persiste et des symptômes tels qu’apathie, fatigue et irritabilité sont au premier plan, le jeûne total se traduit plutôt par une perte d’appétit dans les premiers un à quatre jours, à cause de l’augmentation progressive des corps cétoniques, explique le Dr Samaras. Et une sensation de bien-être est très souvent rapportée par les patients. Le mécanisme sous-jacent n’est pas très clair. Selon certains, cette sensation pourrait être due à l’acide acétoacétique (un type de corps cétonique) qui a un effet sur le cerveau semblable à celui de l’alcool. D’autres mettent en avant plutôt la sécrétion par le corps lui-même de substances identiques à la morphine. Un effet placebo ou l’effet euphorisant de la perte pondérale, surtout pour les patients en surpoids, est également possible.»
Quoi qu’il en soit, le fait est que deux tiers des patients qui jeûnent disent se sentir mieux. «En résumé, conclut le spécialiste de la nutrition, le jeûne est une pratique utilisée depuis la nuit des temps. Son effet de bien-être pourrait expliquer en partie le rôle du jeûne dans des rituels spirituels ou des pratiques religieuses à travers les siècles. Ses effets potentiellement favorables sur la santé de l’individu ont commencé à être explorés depuis environ 150 ans mais la littérature sur le jeûne thérapeutique de l’homme est relativement limitée et loin d’être concluante. En plus, les complications d’une telle épreuve n’étant pas négligeables, la décision ne devrait pas être prise à la légère, ni avant de s’être assuré d’un suivi médical.»
http://www.slate.fr/story/54839/jeune-nourriture-corps-sante
offset- Messages : 7540
Date d'inscription : 11/11/2013
Localisation : virtuelle
Re: Le jeûne, nouvelle thérapie ?
Juste une remarque par rapport au titre : le jeûne existe depuis si longtemps !!
Ici sur ce forum aussi :
https://www.zebrascrossing.net/t10940-pratiquez-vous-le-jeune?highlight=je%C3%BBner
Ici sur ce forum aussi :
https://www.zebrascrossing.net/t10940-pratiquez-vous-le-jeune?highlight=je%C3%BBner
Re: Le jeûne, nouvelle thérapie ?
offset a écrit:Jeûne: comment le corps réagit-il à la privation de nourriture?
Quelles sont les étapes que le corps franchit si on le prive de nourriture? Quand on ne mange plus, les vitamines baissent mais ce ne sont pas des pertes critiques.
Après 24 heures de jeûne, les stocks de glucose (glycogen) sont épuisés. Puis, pendant les dix jours qui suivent, l’organisme s’attaque à ses réserves protéiques,
issues prioritairement des muscles. Enfin, pour économiser ses protéines, il va puiser dans ses lipides.
J'ai un sérieux doute là. Très très sérieux doute. T'es vraiment 100% sure ?
Invité- Invité
Re: Le jeûne, nouvelle thérapie ?
Bonjour Mag, j'avoue que je n'ai pas recherché s'il existait un sujet similaire.
Maintenant si la modération veut le fusionner avec celui de "invité"
qu'elle le fasse, dis moment que le sujet est respecté
Stauk, tu as un sérieux doute ? Il faudrait que tu mettes des informations plus précises (pourquoi tu doutes, quel élément tu peux apporter ...)
Ce dont tu me parle je l'ai extrait d'un article (lien ci dessus), maintenant je ne suis pas experte en autolyse et en crise d'acidose, il me faudrait
plus de temps pour chercher.
J'ai apprécié ton intervention, tu as remarqué encore une fois qu'il n' ya pas grand monde pour en parler, je crois que c'est encore tabou.
Si je parle du jeûne c'est parce que j'en ai fait l'expérience donc je peux dire comment ça se passe.
Maintenant si la modération veut le fusionner avec celui de "invité"
qu'elle le fasse, dis moment que le sujet est respecté
Stauk, tu as un sérieux doute ? Il faudrait que tu mettes des informations plus précises (pourquoi tu doutes, quel élément tu peux apporter ...)
Ce dont tu me parle je l'ai extrait d'un article (lien ci dessus), maintenant je ne suis pas experte en autolyse et en crise d'acidose, il me faudrait
plus de temps pour chercher.
J'ai apprécié ton intervention, tu as remarqué encore une fois qu'il n' ya pas grand monde pour en parler, je crois que c'est encore tabou.
Si je parle du jeûne c'est parce que j'en ai fait l'expérience donc je peux dire comment ça se passe.
offset- Messages : 7540
Date d'inscription : 11/11/2013
Localisation : virtuelle
Re: Le jeûne, nouvelle thérapie ?
Un petit rappel de sécurité :
Les anorexiques rapportent aussi ce sentiment de bien-être et cette impression de contrôle sur soi-même durant les premiers moments de jeûne qui amorcent leur maladie. Mais il faut faire bien attention à distinguer des bénéfices de santé réels ou un contrôle réel du sentiment subjectif d'avoir ces bénéfices. Alors : attention danger !
Quant à évaluer les effets réels du jeûne, je ne me suis pas encore suffisamment informé sur le sujet et il serait donc malvenu de ma part de faire des affirmations. Mais je m'inquiète que ce sujet portant sur une question médicale n'ait pas encore fait mention d'une seule étude en peer-review. Une prise d'information sérieuse ne peut pas se limiter à la presse généraliste.
Les anorexiques rapportent aussi ce sentiment de bien-être et cette impression de contrôle sur soi-même durant les premiers moments de jeûne qui amorcent leur maladie. Mais il faut faire bien attention à distinguer des bénéfices de santé réels ou un contrôle réel du sentiment subjectif d'avoir ces bénéfices. Alors : attention danger !
Quant à évaluer les effets réels du jeûne, je ne me suis pas encore suffisamment informé sur le sujet et il serait donc malvenu de ma part de faire des affirmations. Mais je m'inquiète que ce sujet portant sur une question médicale n'ait pas encore fait mention d'une seule étude en peer-review. Une prise d'information sérieuse ne peut pas se limiter à la presse généraliste.
ErikFromFrance- Messages : 2873
Date d'inscription : 11/04/2014
Age : 46
Localisation : Roci Nantes
Re: Le jeûne, nouvelle thérapie ?
Je pratique le jeûne régulièrement et je peux confirmer sans l'ombre d'un doute l'incroyable bien-être que cela procure.
La clarté mentale à partir du deuxième jour est tout simplement éblouissante.
La clarté mentale à partir du deuxième jour est tout simplement éblouissante.
Invité- Invité
Re: Le jeûne, nouvelle thérapie ?
ErikFromFrance a écrit:
Mais je m'inquiète que ce sujet portant sur une question médicale n'ait pas encore fait mention d'une seule étude en peer-review. Une prise d'information sérieuse ne peut pas se limiter à la presse généraliste.
Grosso modo, il y a eu des études de faites, mais souvent assez isolées. Ce qui me semble à peu près certains, à moins d'une sévère carence initiale, une semaine de Jeûne n'est pas dangereuse (Il parait que le bénéfice médical est négligeable également ..... on est donc plus dans la curiosité qu'autre chose) . Au delà d'une semaine, il faut un encadrement. Et le suivi d'un médecin. (On peut pour référence, observer ce qui se passe lors des grèves de la faim).
Il y a deux phénomènes qui peuvent tuer quand on Jeûne : l'autolyse des muscles ... qui n'arrive que tout à la fin (après plusieurs semaines normalement). Je rappelle que le Coeur est un muscle, et quand on commence à détruire son propre cœur, ça fait des dégâts. Et les carences sévères. (oligoéléments ?? Vitamines ?). Donc on peut mourir de faim, tout en étant Obèse.
Je vous dis ça de mémoire, j'avais lu un certain nombre d'articles avant de tenter mon expérience des trois jours. Je n'ai pas conservé les références. Dans tous les cas, encore une fois, Jeûner une semaine comporte des risques minimaux, à moins que vous n'ayez un problème de santé. Ca n'apporte pas grand chose non plus. Et dans tous les autres cas, il faut un accompagnement médical sérieux.
Invité- Invité
Re: Le jeûne, nouvelle thérapie ?
Puisque il faut passer par là, le jeûne a soulagé mes douleurs chroniques (arthrite) et m'a aidé a être plus détendu.
offset- Messages : 7540
Date d'inscription : 11/11/2013
Localisation : virtuelle
Re: Le jeûne, nouvelle thérapie ?
offset a écrit:Puisque il faut passer par là, le jeûne a soulagé mes douleurs chroniques (arthrite) et m'a aidé a être plus détendu.
Si c'est à Eric que tu réponds, il va peut être te rétorquer qu'il s'agit d'un effet placebo. Les témoignages ne l'intéressent pas. Il veut des études publiées dans des revues soumises à comité de lecture, et approuvé par les figures d'autorités.
Invité- Invité
Re: Le jeûne, nouvelle thérapie ?
@Vics : fumer de l'opium aussi procure du bien-être et de la clarté mentale. Mais encore une fois, il faut distinguer les perceptions subjectives, qui peuvent être positives, des conséquences objectives sur la santé. Fumer de l'opium est probablement très agréable, mais c'est objectivement mauvais. Quelqu'un qui s'attacherait exclusivement aux sensations agréables sans se préoccuper des effets objectifs manque de sagesse.
Il ne faut pas oublier aussi que le jeûne ou les carences alimentaires a été utilisé par des sectes à l'occasion de "retraites dans la nature" pour rendre les recrues plus influençables au lavage de cerveau.
Attention aux biais cognitifs, morbleu !
https://fr.wikipedia.org/wiki/Biais_cognitif
Il y a plein de gens qui sont "soignés" de ceci ou de cela par de la poudre de perlinpinpin, sauf que ces gens se trompent. La poudre de perlinpinpin ne soigne rien. Mais créer un environnement de bien-être, d'attention envers la personne, le rituel qui parodie l'acte de traitement médical peuvent déclencher un effet placebo qui fait disparaitre une condition néfaste. Mais si on veut du solide, il faut des études en peer-review.
@Stauk : Exactement !
S'il y a des études, il ne suffit pas de dire qu'elles existent. Il faudrait aussi donner des liens pointant vers ces études. S'il y a des biais ou des limites méthodologiques à ces études, il est aussi bon de les mentionner d'entrée de jeu, même si je sais que c'est une exigence un peu drastique sur un forum généraliste comme ZC.stauk a écrit:Grosso modo, il y a eu des études de faites, mais souvent assez isolées. Ce qui me semble à peu près certains, à moins d'une sévère carence initiale, une semaine de Jeûne n'est pas dangereuse (Il parait que le bénéfice médical est négligeable également ..... on est donc plus dans la curiosité qu'autre chose) . Au delà d'une semaine, il faut un encadrement. Et le suivi d'un médecin. (On peut pour référence, observer ce qui se passe lors des grèves de la faim).ErikFromFrance a écrit:
Mais je m'inquiète que ce sujet portant sur une question médicale n'ait pas encore fait mention d'une seule étude en peer-review. Une prise d'information sérieuse ne peut pas se limiter à la presse généraliste.
Il ne faut pas oublier aussi que le jeûne ou les carences alimentaires a été utilisé par des sectes à l'occasion de "retraites dans la nature" pour rendre les recrues plus influençables au lavage de cerveau.
Les "preuves anecdotiques" sont des arguments fallacieux. Tout comme l'exemple que tu donnes s'apparente à un autre type d'argument fallacieux appelé "ad hoc ergo propter hoc".offset a écrit:Puisque il faut passer par là, le jeûne a soulagé mes douleurs chroniques (arthrite) et m'a aidé a être plus détendu.
Attention aux biais cognitifs, morbleu !
https://fr.wikipedia.org/wiki/Biais_cognitif
Il y a plein de gens qui sont "soignés" de ceci ou de cela par de la poudre de perlinpinpin, sauf que ces gens se trompent. La poudre de perlinpinpin ne soigne rien. Mais créer un environnement de bien-être, d'attention envers la personne, le rituel qui parodie l'acte de traitement médical peuvent déclencher un effet placebo qui fait disparaitre une condition néfaste. Mais si on veut du solide, il faut des études en peer-review.
@Stauk : Exactement !
ErikFromFrance- Messages : 2873
Date d'inscription : 11/04/2014
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Localisation : Roci Nantes
Re: Le jeûne, nouvelle thérapie ?
ErikFromFrance a écrit:
@Stauk : Exactement !
Note que je ne suis pas du tout en phase avec ton approche. Mais bon. On a suffisamment discuté pour que j'ai une idée assez précise de comment tu vas traiter le sujet. Si je peux me permettre : tu as donné ton avis. Il y a des éléments pertinents. N'en fait pas une croisade personnelle non plus ! J'avais collecté quelques articles qui me semblaient pertinent mais 1) Je n'ai pas conservé les liens. Ca me prendrait des plombes de les retrouver. Si je les retrouve. 2) Y a peu de chance que ça entre dans tes critères quasi impossible à satisfaire. A moins d'organiser moi même l'étude (et de la financer).
Invité- Invité
Re: Le jeûne, nouvelle thérapie ?
C'est noté !stauk a écrit:Note que je ne suis pas du tout en phase avec ton approche.
Je n'en fais pas une croisade. D'ailleurs dans mon 1er message, je précise que je manque d'informations pour me permettre de faire des affirmations péremptoires.N'en fait pas une croisade personnelle non plus !
Mais faute d'avoir des informations solides, soit favorables soit défavorables au jeûne, il me semble utile d'appeler à la prudence. Si un zèbre décidait de se lancer dans un jeûne et que ça le conduisait à l'anorexie et à la mort, je m'en voudrais d'avoir laissé passer le sujet sans faire de mises en gardes. Maintenant que mes appels à la prudence ont été faits, je peux rester en retrait de ce fil de discussion, l'esprit léger.
ErikFromFrance- Messages : 2873
Date d'inscription : 11/04/2014
Age : 46
Localisation : Roci Nantes
Re: Le jeûne, nouvelle thérapie ?
ErikFromFrance, judgemental !
J'ai fait mention de cet aspect du jeûne ; cela ne veut pas dire que je ne vois pas les autres aspects.
Judgemental !
J'ai fait mention de cet aspect du jeûne ; cela ne veut pas dire que je ne vois pas les autres aspects.
Judgemental !
Invité- Invité
Re: Le jeûne, nouvelle thérapie ?
Vics a écrit:ErikFromFrance, judgemental !
J'ai fait mention de cet aspect du jeûne ; cela ne veut pas dire que je ne vois pas les autres aspects.
Judgemental !
Il me semble qu'il a fait un effort véritable, et qui doit être reconnu à sa juste Valeur. Certes il est un peu catégorique dans son opinion. Voir fanatique. Mais il a simplement dit ce qu'il avait à dire, car sa conscience le lui commandait. Et il a même accepté de nous laisser ensuite débattre entre ... nous. A propos de ce sujet qui nous intéresse.
S'il arrive à s'y tenir, il mérite un minimum de respect, pour ne pas dire d'admiration. Aussi je trouve dommage que tu le provoques de la sorte.
Invité- Invité
Re: Le jeûne, nouvelle thérapie ?
Stauk, si EFF a fait un effort véritable, tant mieux, il est donc sur la bonne voie. Toutefois, il a émis ce jugement et je n'ai pas apprécié, je l'ai trouvé un petit poil agressif. Maintenant, j'ai été un peu susceptible peut-être, ce n'est pas impossible. N'empêche.
Et "il a même accepté de nous laisser ensuite débattre entre... nous". WOW. Je trouve ceci tellement énorme (nous sommes sur un forum, pas besoin de la permission, l'accord ou comme tu voudrais le qualifier d'un intervenant pour... intervenir, non ?) que j'ai le doute : tu le dis ironiquement, n'est-ce pas ?
Personnellement je respecte tout le monde, et pas au minimum. Admirer que quelqu'un que tu qualifies toi-même de catégorique et de fanatique commence à corriger ces aspects, ça, je n'en suis pas capable. Parce que pas d'accord avec. Je peux l'encourager, en être contente ; l'admirer, no way.
L'admiration s'applique, à mon sens, à une toute autre dimension.
Et "il a même accepté de nous laisser ensuite débattre entre... nous". WOW. Je trouve ceci tellement énorme (nous sommes sur un forum, pas besoin de la permission, l'accord ou comme tu voudrais le qualifier d'un intervenant pour... intervenir, non ?) que j'ai le doute : tu le dis ironiquement, n'est-ce pas ?
Personnellement je respecte tout le monde, et pas au minimum. Admirer que quelqu'un que tu qualifies toi-même de catégorique et de fanatique commence à corriger ces aspects, ça, je n'en suis pas capable. Parce que pas d'accord avec. Je peux l'encourager, en être contente ; l'admirer, no way.
L'admiration s'applique, à mon sens, à une toute autre dimension.
Invité- Invité
Re: Le jeûne, nouvelle thérapie ?
Okay, on s'entendra donc pas sur ce point làVics a écrit:
Personnellement je respecte tout le monde, et pas au minimum. Admirer que quelqu'un que tu qualifies toi-même de catégorique et de fanatique commence à corriger ces aspects, ça, je n'en suis pas capable. Parce que pas d'accord avec. Je peux l'encourager, en être contente ; l'admirer, no way.
L'admiration s'applique, à mon sens, à une toute autre dimension.
Back to the topic ?
Invité- Invité
Re: Le jeûne, nouvelle thérapie ?
moi j'avais pas mal lu sur ce sujet quand j'étais ado et une fois j'ai fait un jeûne de 4 jours (juste avec de l'eau). j'aurais voulu le faire plus mais je vivais encore avec mes parents et j'ai pas pu cacher ça plus longtemps. je me rappelle surtout que j'étais étonnée du fait que déjà à partir du 2ème jour je n'avais plus faim et le 3ème manger me semblait même un peu étrange. à part quelques vertiges le matin, je me sentais légère et bien, j'avais beaucoup aimé cette expérience, fut-elle pas très longue. sinon j'ai fait pas mal des jeûnes d'un jour, j'aime faire ça, j'aime cette sensation de détachement de la matière que le jeûne procure. ce que je me rappelle surtout de mes lectures de l'époque c'est la mise en garde des auteurs sur l'après-jeûne. il faut commencer à manger tout doucement, d'abord juste des jus, après des compotes et purées etc jusqu'à arriver à manger normalement. cette période d'accommodation à la nourriture doit durer autant de temps que la période du jeûne.
wendy- Messages : 35
Date d'inscription : 04/10/2013
Localisation : paris
Re: Le jeûne, nouvelle thérapie ?
... et manger juste ce qu'il vous faut de manière habituelle, ça ne vous effleure pas l'esprit ?
Invité- Invité
Re: Le jeûne, nouvelle thérapie ?
J'ai hâte de voir arriver les réponses.gou-da-s a écrit:... et manger juste ce qu'il vous faut de manière habituelle, ça ne vous effleure pas l'esprit ?
ErikFromFrance- Messages : 2873
Date d'inscription : 11/04/2014
Age : 46
Localisation : Roci Nantes
Re: Le jeûne, nouvelle thérapie ?
Effectivement wendy la reprise doit être progressive sur plusieurs jours
Pendant mon jeûne, j’ai pu constater une meilleure vision des choses,
beaucoup plus d’altruisme et moins d’ego. Plus de clarté d’esprit et beaucoup moins d’angoisses
C’est une sorte de stratégie ou thérapie brève que j’utilise pour m’aider et avancer.
Il est vrai que tout le monde ne peut pas le faire : certaines maladies, les personnes
souffrant d’anorexie et bien d’autres encore pour lesquels le jeûne est contre-indiqué et surtout il faut demander l’avis de son médecin.
Un site qui est assez complet :
http://jeune-et-sante.forumcanada.org/
gou-da-s, le jeûne c'est plus profond que ça, il apporte une autre nourriture, mais c'est impossible à comprendre
si tu n'as pas essayé
Pendant mon jeûne, j’ai pu constater une meilleure vision des choses,
beaucoup plus d’altruisme et moins d’ego. Plus de clarté d’esprit et beaucoup moins d’angoisses
C’est une sorte de stratégie ou thérapie brève que j’utilise pour m’aider et avancer.
Il est vrai que tout le monde ne peut pas le faire : certaines maladies, les personnes
souffrant d’anorexie et bien d’autres encore pour lesquels le jeûne est contre-indiqué et surtout il faut demander l’avis de son médecin.
Un site qui est assez complet :
http://jeune-et-sante.forumcanada.org/
gou-da-s, le jeûne c'est plus profond que ça, il apporte une autre nourriture, mais c'est impossible à comprendre
si tu n'as pas essayé
- ErikFromFrance:
ErikFromFrance, tu as déjà donné ton avis, il n' ya rien à mordre ici
ErikFromFrance le jeûne calme beaucoup et nous donne un caractère d'ange
tu ne veux pas essayer ?
offset- Messages : 7540
Date d'inscription : 11/11/2013
Localisation : virtuelle
Re: Le jeûne, nouvelle thérapie ?
Moi je mange des trucs qui me font me rendre compte quand j'ai un caractère de con au lieu d'avoir exactement le même caractère en me fourvoyant à penser que j'ai un caractère d'ange. Tu ne veux pas essayer ?offset a écrit:
ErikFromFrance le jeûne calme beaucoup et nous donne un caractère d'ange
tu ne veux pas essayer ?
D'ailleurs c'est marrant comme juste après avoir prétendu que tu avais un caractère d'ange, tu me lances un tacle (ce qui prouve que ton caractère d'ange est une illusion) alors que j'avais seulement dit que j'avais hâte de voir les réponses.
J'ai l'impression que cette histoire de jeûne, c'est semblable au jeu du foulard. On se met dans une situation de privation qui pousse notre corps à réagir de manière extrême pour nous préserver de la mort et qui cause des sensations étranges et... on ne gagne pas toujours à ce jeu.
T'es trop dans un trip New-Age et tu prends trop les gens pour des cons. Bien sûr que c'est possible à comprendre ! Je te rappelle que sur ce forum il y a quelques personnes avec un QI correct qui sont capables de comprendre les choses même dans leur dimension kinesthésique, comportementale, et émotionnelle, y compris une variation de "sentiment océanique" (voir wikipedia). Alors quand tu dis que c'est impossible à comprendre, c'est comme si tu nous traitais de cons.le jeûne c'est plus profond que ça, il apporte une autre nourriture, mais c'est impossible à comprendre
si tu n'as pas essayé
Sors un peu de ton trip et reviens à la réalité !
ErikFromFrance- Messages : 2873
Date d'inscription : 11/04/2014
Age : 46
Localisation : Roci Nantes
Re: Le jeûne, nouvelle thérapie ?
Laisse tomber Erik, y'a des choses plus sympas à faire qu'enculer les mouches avec des pinailleurs décérébrés qui se prennent pour l'élite.
Invité- Invité
Re: Le jeûne, nouvelle thérapie ?
Difficile souvent de séparer la question de l'alimentation et celle de l'affectif, alors je vous demande, à vous qui pratiquez parfois le jeûne, comment vous situez-vous par rapport à cela ?
Christelle- Messages : 895
Date d'inscription : 06/03/2010
Age : 44
Re: Le jeûne, nouvelle thérapie ?
Erikfromfrance (alors pourquoi le "k" et pourquoi le "from" ?) je découvre avec émotion l'être délicieux que tu es. Et galant en plus.
A une époque j'ai jeûné, pour des raisons religieuses (et je vous em...) et à part des migraines monstres, je n'en n'ai rien retiré. Pas plus sur le physique que sur le spirituel. Maintenant si en occident on bouffe comme des porcs à longueur d'année et qu'on éprouve de temps en temps le besoin (ou la honte) de se serrer la ceinture, pourquoi pas. Mais expérience faite, il n'y a pas de quoi en faire une métaphysique.
Reste donc à découvrir le jeûne qui rend poli.
A une époque j'ai jeûné, pour des raisons religieuses (et je vous em...) et à part des migraines monstres, je n'en n'ai rien retiré. Pas plus sur le physique que sur le spirituel. Maintenant si en occident on bouffe comme des porcs à longueur d'année et qu'on éprouve de temps en temps le besoin (ou la honte) de se serrer la ceinture, pourquoi pas. Mais expérience faite, il n'y a pas de quoi en faire une métaphysique.
Reste donc à découvrir le jeûne qui rend poli.
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Le jeûne, nouvelle thérapie ?
bonjour offset,
oui, je comprends ce que tu dis, le jeûne donne beaucoup de force. certes, faut pas en abuser non plus!
oui, je comprends ce que tu dis, le jeûne donne beaucoup de force. certes, faut pas en abuser non plus!
wendy- Messages : 35
Date d'inscription : 04/10/2013
Localisation : paris
Re: Le jeûne, nouvelle thérapie ?
Fata Morgana a écrit:
A une époque j'ai jeûné, pour des raisons religieuses (et je vous em...) et à part des migraines monstres, je n'en n'ai rien retiré. Pas plus sur le physique que sur le spirituel.
Ca se passait comment ? Ca durait combien de temps ?
Invité- Invité
Re: Le jeûne, nouvelle thérapie ?
Bonjour tout le monde, je profite du bon vent qui passe pour revenir
Lors des trois premiers jours de jeûne on ressent une migraine, ensuite ça passe et la sensation de pleinétude apparaît.
Fata, je repose la question de stauk : tu as jeûné pendant combien de temps ?
Bonne journée à vous
Lors des trois premiers jours de jeûne on ressent une migraine, ensuite ça passe et la sensation de pleinétude apparaît.
Fata, je repose la question de stauk : tu as jeûné pendant combien de temps ?
Bonne journée à vous
offset- Messages : 7540
Date d'inscription : 11/11/2013
Localisation : virtuelle
Re: Le jeûne, nouvelle thérapie ?
Un an ou deux. (Plutôt un et demi)
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Le jeûne, nouvelle thérapie ?
Bonjour Fata, tu peux donner plus de précision ? C'est impossible de jeûner autant de temps
Je te lirai ce soir là il faut que je file
Bonne journée
Je te lirai ce soir là il faut que je file
Bonne journée
offset- Messages : 7540
Date d'inscription : 11/11/2013
Localisation : virtuelle
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