Jeûne intermittent : booster de perf ou nouvelle bullshit diet ?
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Jeûne intermittent : booster de perf ou nouvelle bullshit diet ?
Pour entrer direct dans le sujet : je pratique le jeûne intermittent depuis un mois, et je le vis bien. Mais ce n’est pas parce que la méthode me donne satisfaction que cela m’empêche de m’interroger. On en parle ?
C’est quoi ?
Le jeûne intermittent (l’accent circonflexe est très important) n’est pas à proprement parler un régime, mais une réorganisation des prises alimentaires, sans toucher au quantitatif, ni au qualitatif (normalement, mais on verra que mine de rien, ça change quand même). Il s’agit de concentrer ses prises alimentaires sur une période réduite.
Quelques exemples de jeûnes intermittent :
- la warrior diet : on ne mange qu’une fois par jour, un énorme repas. Le reste de la journée, on peut grignoter quelques fruits, et boire de l’eau à volonté
- Lean gains : une méthode prisée par les bodybuilders et les acteurs qui préparent des films où ils doivent présenter un physique ciselé. C’est un mix de jeûne et de diète hyperprotéinée.
- La méthode 5/2 : on mange normalement 5 jours dans la semaine, et jeûne quasi-total sur 2 jours.
En ce qui me concerne, j’ai choisi de tester la version la plus répandue, le 16/8. Je ne bois que de l’eau pendant 16 heures consécutives de ma journée, et je peux manger pendant les 8 heures restantes. Concrètement, j’arrête de manger à 20h le soir, et je prolonge le jeûne de la nuit jusqu’à midi le lendemain.
Concrètement :
Je décide donc de jeûner 16 heures par jour, nuit incluse, en sautant le petit déjeuner (j’entends vos clameurs horrifiées, et le lobby des Chocapic est surement déjà sur mes traces)
Les premiers jours, c’était compliqué. Je suis habituée à me jeter sur le petit déjeuner à peine le pied posé au sol, persuadée que je vais mourir dans d’atroces souffrances hypoglycémiques si je saute un repas. La première semaine, je regarde ma montre toute la matinée, en proie à des visions de cornes d’abondances. Au bout de 2 semaines, c’est devenu une habitude, je n’ai plus faim le matin.
Je prépare mes repas la veille, en faisant en sorte de respecter le ratio protéines/lipides/glucides conseillé par mon médecin (20/30/50). Evidemment en variant le plus possible.
J’arrête de manger à 20h, je recommence à manger à midi le lendemain. Si je sors avec des amis et que par exemple, on dine à 21h, je repousse à 13h la rupture du jeûne le lendemain pour garder mes 16 heures.
Je bois beaucoup sur la période de jeûne : thé, infusions, un peu de café, eau plate ou eau infusée avec quelques fruits. Au minimum 1 litre dans la matinée.
Pendant ma période alimentaire, je fais un déjeuner et un diner conséquents, et 1 ou 2 collations.
Les résultats : Malgré mes 1600 calories quotidiennes et l’impression de me goinfrer sur ma fenêtre d’alimentation, j’ai réamorcé la perte de poids, à raison d’un peu plus d’un kg par semaine. Je n’ai pas l’impression de taper dans la masse musculaire. Je n’exclue pas que cette perte des premières semaines soit essentiellement composée de flotte, mais je n’ai pas l’impression de perdre de muscle.
En termes de performances sportives, j’explose mes temps en course à pieds et en HIIT.
Pour la concentration et les effets sur le sommeil et l’humeur, j’ai eu des problèmes d’insomnie les premières semaines. Ces manifestations sont à mon sens trop sensibles à l’effet placebo pour que je me fie à mes impressions. Mais je me sens globalement plus concentrée et plus énergique.
C’est quoi ?
Le jeûne intermittent (l’accent circonflexe est très important) n’est pas à proprement parler un régime, mais une réorganisation des prises alimentaires, sans toucher au quantitatif, ni au qualitatif (normalement, mais on verra que mine de rien, ça change quand même). Il s’agit de concentrer ses prises alimentaires sur une période réduite.
Quelques exemples de jeûnes intermittent :
- la warrior diet : on ne mange qu’une fois par jour, un énorme repas. Le reste de la journée, on peut grignoter quelques fruits, et boire de l’eau à volonté
- Lean gains : une méthode prisée par les bodybuilders et les acteurs qui préparent des films où ils doivent présenter un physique ciselé. C’est un mix de jeûne et de diète hyperprotéinée.
- La méthode 5/2 : on mange normalement 5 jours dans la semaine, et jeûne quasi-total sur 2 jours.
En ce qui me concerne, j’ai choisi de tester la version la plus répandue, le 16/8. Je ne bois que de l’eau pendant 16 heures consécutives de ma journée, et je peux manger pendant les 8 heures restantes. Concrètement, j’arrête de manger à 20h le soir, et je prolonge le jeûne de la nuit jusqu’à midi le lendemain.
- C’est quoi le but:
C’est là que les Athéniens s’atteignirent … les chantres du JI nous ventent tout un tas de mérites divers : augmentation de l’énergie, amélioration du sommeil, meilleure concentration, meilleure résistance immunitaire, guérison du diabète et des problèmes de peau, retour de l’être aimé en 24h …
Mais on va pas se mentir, le but premier, c’est de sécher en préservant sa masse musculaire, et donc, d’améliorer ses perfs sportives et son apparence.
Justification scientifique : c’est là que je ne suis pas 100% convaincue. Ne pas manger pendant au moins 16 heures permettrait de réguler la production d’insuline, qui est l’hormone qui dégrade et stocke les nutriments que nous ingérons. Les partisans du JI explique donc qu’en mangeant tout au long de la journée, l’insuline est présente en quasi permanence dans notre sang, et que notre corps va donc beaucoup moins puiser dans ses réserves.
Deuxième hormone en cause : l’hormone de croissance, celle qui fait qu’on devient musclayyy. Celle-ci serait antagoniste de l’insuline et atteindrait un pic après une période de jeûne de minimum 12 heures.
Troisième justification : quand on ne peut manger que sur une courte période de la journée, on est plus à l’écoute de son corps, on se reconnecte avec la vraie sensation de faim, et on est plus conscient de ce que l’on mange. En arrêtant de manger à 20h, fini le grignotage inconscient devant un film jusqu’à 23h … Cet argument m’est apparu comme le plus convaincant.
Ce qui m’embete c’est que les vendeurs de bullshit régime à la Dukan commencent à vouloir vendre des bouquins là dessus et que maintenant, je me méfie
- « Pourquoi j’ai voulu essayer »:
J’ai toujours été plus ou moins sportive depuis l’enfance : danse, judo, course à pieds, sport nautique. Je suis également touchée par les troubles du comportement alimentaire, avec une phase d’alternance anorexie/boulimie à l’adolescence.
Mon alimentation est quasiment exclusivement végétarienne, avec arrêt progressif de la viande et du poisson depuis 4 ans, mais je consomme toujours des produits laitiers (peu) et des œufs.
Le cycle blessure/arrêt du sport/dépression/médicament m’a fait faire le yoyo depuis la fin de mes études.
En septembre 2017, je décide, après une énième prise de poids blessure/AD/dépression, de me remettre à la course à pied et à la musculation au poids de corps à haute intensité. Je perds 5 kg assez vite, puis je stagne. Je commence à compiler tout ce que je trouve sur la nutrition, et dans mes recherches, je tombe sur énormément de sportifs qui parlent du JI.
A Noël, mon frère qui vient de passer son diplôme de coach sportif, me voit me débattre avec mon alimentation. On cause protéines, glucides bla bla bla. J’apprends qu’il est lui aussi en JI, mais pour prendre du poids et pas en perdre.
J’en parle donc à mon médecin, on fait une petite prise de sang, qui révèle une anémie légère, mais rien d’inquiétant, on se met d’accord sur une fourchette calorique (jamais moins de 1300 calories par jour, idéalement 1600, avec mini 20% de protéines) et c’est parti.
Concrètement :
Je décide donc de jeûner 16 heures par jour, nuit incluse, en sautant le petit déjeuner (j’entends vos clameurs horrifiées, et le lobby des Chocapic est surement déjà sur mes traces)
Les premiers jours, c’était compliqué. Je suis habituée à me jeter sur le petit déjeuner à peine le pied posé au sol, persuadée que je vais mourir dans d’atroces souffrances hypoglycémiques si je saute un repas. La première semaine, je regarde ma montre toute la matinée, en proie à des visions de cornes d’abondances. Au bout de 2 semaines, c’est devenu une habitude, je n’ai plus faim le matin.
Je prépare mes repas la veille, en faisant en sorte de respecter le ratio protéines/lipides/glucides conseillé par mon médecin (20/30/50). Evidemment en variant le plus possible.
J’arrête de manger à 20h, je recommence à manger à midi le lendemain. Si je sors avec des amis et que par exemple, on dine à 21h, je repousse à 13h la rupture du jeûne le lendemain pour garder mes 16 heures.
Je bois beaucoup sur la période de jeûne : thé, infusions, un peu de café, eau plate ou eau infusée avec quelques fruits. Au minimum 1 litre dans la matinée.
Pendant ma période alimentaire, je fais un déjeuner et un diner conséquents, et 1 ou 2 collations.
Les résultats : Malgré mes 1600 calories quotidiennes et l’impression de me goinfrer sur ma fenêtre d’alimentation, j’ai réamorcé la perte de poids, à raison d’un peu plus d’un kg par semaine. Je n’ai pas l’impression de taper dans la masse musculaire. Je n’exclue pas que cette perte des premières semaines soit essentiellement composée de flotte, mais je n’ai pas l’impression de perdre de muscle.
En termes de performances sportives, j’explose mes temps en course à pieds et en HIIT.
Pour la concentration et les effets sur le sommeil et l’humeur, j’ai eu des problèmes d’insomnie les premières semaines. Ces manifestations sont à mon sens trop sensibles à l’effet placebo pour que je me fie à mes impressions. Mais je me sens globalement plus concentrée et plus énergique.
Invité- Invité
Re: Jeûne intermittent : booster de perf ou nouvelle bullshit diet ?
Bravo pour tes résultats, Mily !
J'apporte mon petit témoignage si c'est permis.
Je fais du jeûne intermittent depuis quelques années, jusqu'à il y a un an je ne savais même pas que cela portait un nom. Lorsque j'étais en jeûne intermittent je me sentais beaucoup mieux qu'en mangeant sur une plage horaire plus étendue donc j'y revenais très régulièrement. Depuis quelques mois j'ai en plus limité les féculents (notamment les céréales, je raffolais de certains riz : riz complet, riz sauvage, ...) (ça a lieu environ 2 à 3 repas par mois encore : riz complet ou bien un pain à la farine de riz complet par exemple). Le mieux-être est très net pour moi (surtout depuis la limitation des féculents) mais je n'ai pas de résultats sportif à partager car je ne note pas de performances (je fais du gainage, du vélo elliptique, de la course à pied, ...). J'ai énormément augmenté mes rations de légumes aussi (avant j'étais plus axée fruits que légumes mais maintenant je mange au moins un légume vert et un légume coloré par jour, souvent trois légumes au total mais je cherche à augmenter encore).
Actuellement je fais : déjeuner vers 12h/12h30 et dîner entre 17h30 et 19h (dépend des contraintes extérieures).
Autre petit avantage à mes yeux : un repas de moins à préparer et donc du temps supplémentaire pour d'autres choses.
Je trouve que c'est tout de même dur d'arriver aux calories souhaitées mais les fruits secs sont d'une grande aide pour ça !
Au niveau sommeil j'ai toujours eu un sommeil catastrophique, ce qui m'a sauvée (et fait découvrir de vraies nuits de temps en temps) a été de me complémenter en vitamine D3, depuis que mon taux est dans la fourchette des taux conseillés ma qualité de sommeil n'a plus rien à voir avec avant (ça arrive que je ne dorme pas très bien mais avant j'aurais estimé ça comme une nuit plutôt bonne) + depuis la limitation des féculents mon sommeil est encore meilleur.
J'ai fortement limité le sucre raffiné aussi (j'ai dû en prendre 6 fois en 2017 je dirais) mais je n'ai pas eu de mal à m'en séparer car je n'ai jamais été portée sur ça. Pour autant j'en mangeais régulièrement et cela ne me réussissait pas du tout. Cela a joué sur la qualité de mon sommeil et ma santé .
J'apporte mon petit témoignage si c'est permis.
Je fais du jeûne intermittent depuis quelques années, jusqu'à il y a un an je ne savais même pas que cela portait un nom. Lorsque j'étais en jeûne intermittent je me sentais beaucoup mieux qu'en mangeant sur une plage horaire plus étendue donc j'y revenais très régulièrement. Depuis quelques mois j'ai en plus limité les féculents (notamment les céréales, je raffolais de certains riz : riz complet, riz sauvage, ...) (ça a lieu environ 2 à 3 repas par mois encore : riz complet ou bien un pain à la farine de riz complet par exemple). Le mieux-être est très net pour moi (surtout depuis la limitation des féculents) mais je n'ai pas de résultats sportif à partager car je ne note pas de performances (je fais du gainage, du vélo elliptique, de la course à pied, ...). J'ai énormément augmenté mes rations de légumes aussi (avant j'étais plus axée fruits que légumes mais maintenant je mange au moins un légume vert et un légume coloré par jour, souvent trois légumes au total mais je cherche à augmenter encore).
Actuellement je fais : déjeuner vers 12h/12h30 et dîner entre 17h30 et 19h (dépend des contraintes extérieures).
Autre petit avantage à mes yeux : un repas de moins à préparer et donc du temps supplémentaire pour d'autres choses.
Je trouve que c'est tout de même dur d'arriver aux calories souhaitées mais les fruits secs sont d'une grande aide pour ça !
Au niveau sommeil j'ai toujours eu un sommeil catastrophique, ce qui m'a sauvée (et fait découvrir de vraies nuits de temps en temps) a été de me complémenter en vitamine D3, depuis que mon taux est dans la fourchette des taux conseillés ma qualité de sommeil n'a plus rien à voir avec avant (ça arrive que je ne dorme pas très bien mais avant j'aurais estimé ça comme une nuit plutôt bonne) + depuis la limitation des féculents mon sommeil est encore meilleur.
J'ai fortement limité le sucre raffiné aussi (j'ai dû en prendre 6 fois en 2017 je dirais) mais je n'ai pas eu de mal à m'en séparer car je n'ai jamais été portée sur ça. Pour autant j'en mangeais régulièrement et cela ne me réussissait pas du tout. Cela a joué sur la qualité de mon sommeil et ma santé .
♚ Strigide ♚- Messages : 345
Date d'inscription : 20/09/2013
Age : 96
Localisation : Ailleurs ?
Re: Jeûne intermittent : booster de perf ou nouvelle bullshit diet ?
Merci pour ton témoignage. C’est vrai que moi aussi j’avais tendance instinctivement à jeûner, en mangeant peu voire pas du tout le soir. Mais comme j’ai mes activités physiques en fin d’après midi, j’ai déplacé ma fenêtre d’alimentation.
Je consomme beaucoup de fruits, légumes, légumineuses graines et fruits secs, et j’ai aussi fortement limité les sucres raffinés mais depuis plusieurs années déjà. Je n’ai pas trop de problème avec les céréales, j’ai essayé de les limiter mais je me sentais vraiment affamée. C’est vrai que pour arriver au total calorique en peu de temps, il faut y aller sur les aliments denses, vive les amandes et les noix de cajou
Je vais me renseigner pour la D3
Je consomme beaucoup de fruits, légumes, légumineuses graines et fruits secs, et j’ai aussi fortement limité les sucres raffinés mais depuis plusieurs années déjà. Je n’ai pas trop de problème avec les céréales, j’ai essayé de les limiter mais je me sentais vraiment affamée. C’est vrai que pour arriver au total calorique en peu de temps, il faut y aller sur les aliments denses, vive les amandes et les noix de cajou
Je vais me renseigner pour la D3
Invité- Invité
Re: Jeûne intermittent : booster de perf ou nouvelle bullshit diet ?
C'est drôle mais pendant des années je n'ai jamais mangé le matin (un jus de fruit à la limite). Maintenant, je me force... Une part de quartre quart avec un jus d'orange. Mais après t'avoir lu je crois que je vais arrêter cette torture matinale après tout.
En revanche un bon petit déjeuner à l'anglaise alors là je dis pas non quand je suis à l'hôtel et qu'ils proposent ça (donc maximum 1/an quoi )
Je me force à manger car j'étais persuadée que les nutritionnistes disaient que le 3 repas/jour est le meilleur système d'alimentation?
En revanche un bon petit déjeuner à l'anglaise alors là je dis pas non quand je suis à l'hôtel et qu'ils proposent ça (donc maximum 1/an quoi )
Je me force à manger car j'étais persuadée que les nutritionnistes disaient que le 3 repas/jour est le meilleur système d'alimentation?
Lainie- Messages : 3164
Date d'inscription : 22/07/2015
Localisation : Canterbury plains
Re: Jeûne intermittent : booster de perf ou nouvelle bullshit diet ?
le plus dire, c'est le soir. Je peux sauter le petit dej sans problème, mais le soir je grignotte. Je voulais tester une diet d'un jour ou deux.
Le osir, mon seul repas, c'est un shake de whey (et quelques fruits sec ou noix)
Le osir, mon seul repas, c'est un shake de whey (et quelques fruits sec ou noix)
Invité- Invité
Re: Jeûne intermittent : booster de perf ou nouvelle bullshit diet ?
@Lainie : alors j’irai jamais dire que c’est mal de manger le matin.
C’est juste qu’en effet j’ai toujours entendu qu’on devait manger limite toutes les 3 heures au risque de subir les affres de l’enfer ... mais quand on y pense, depuis quand à l’échelle de l’humanité avons nous de la nourriture, en particulier du sucre, à portée de mâchoires en permanence ?
En tous cas jus d’orange quatre quart, ben je dirais que ouais, vu le shoot de sucre, vaut peut être mieux s’en passer. Mais je suis pas médecin ni nutritionniste
C’est juste qu’en effet j’ai toujours entendu qu’on devait manger limite toutes les 3 heures au risque de subir les affres de l’enfer ... mais quand on y pense, depuis quand à l’échelle de l’humanité avons nous de la nourriture, en particulier du sucre, à portée de mâchoires en permanence ?
En tous cas jus d’orange quatre quart, ben je dirais que ouais, vu le shoot de sucre, vaut peut être mieux s’en passer. Mais je suis pas médecin ni nutritionniste
Invité- Invité
Re: Jeûne intermittent : booster de perf ou nouvelle bullshit diet ?
Salut Mily, salut à toutes et tous !
Petit passage "vite fait"...
Je discutais l'autre jour avec le frère d'un culturiste qui m'expliquait le type de régime de ce dernier pour préparer une compétition - et surtout comment cela pouvait affecter son comportement (assez lunatique).
Si j'ai bien compris, il pèse normalement 92 kg.
Pour préparer une compétition, il commence par une période de prise de masse, durant laquelle il prend des prots, fait plusieurs repas par jour, "pousse de la fonte" (évidemment) et monte à 120 kg.
Ensuite, régime de sèche pour redescendre à... 85 kg (j'ai dû mal comprendre, ça me semble dingue !), le but étant de garder le volume, perdre toute la graisse sous-cutanée et aussi de l'eau.
Sauf qu'apparemment, dans ces périodes de privation, son caractère s'en ressent - tu m'étonnes !!!!!
En fait, je ne pense pas que tout cela soit bien bon pour la santé (et je ne suis pas le seul).
J'avais eu l'occasion de discuter avec un jeune très sympa qui avait fait 3e aux Championnats de France de culturisme. Un ancien anorexique (d'ailleurs, pour rappel : le petit nom médical du culturisme est la bigorexie). Il m'avait donné deux-trois trucs pour la prise de masse, notamment de manger de l'avoine au petit dej.
Voilà...
C'était juste pour partager les deux-trois trucs que je sais sur ce milieu.
Ha ! Si ! Un autre truc : le frère de mon pote, avec qui j'ai également discuté, a un succès phénoménal auprès de toutes les bombasses du secteur !!! Phénoménal !
Et au lieu d'en profiter, il se prend le chou à chercher des histoires "sérieuses" (quand je vous disais que tous ces régimes, ça détraquait le ciboulot) ! Tssss... !
Moi, rien que pour cela, j'ai d'ailleurs décidé de me mettre au culturisme au printemps prochain - par contre, je ne prendrai pas toutes leurs saloperies de produits aux prions de l'encéphalite spongiforme bovine et ovine et à la charogne de n'importe quoi qui noircit dans les poubelles de l'abattoir et qui pue et qui attire les mouches et qui suinte un jus dégueulasse et putride et qui est plein de pus !
Voilà, voilà...
Et donc, en conclusion, les régimes... Hmmm...
Sinon, niveau jeûne, je pars du principe que le corps humain peut supporter un jeûne raisonnable, nos ancêtres n'ayant parfois (souvent même, probablement) pas eu d'autres choix que de jeûner. Notre côté chasseur-cueilleur, en somme. Du coup, il m'arrive parfois de sauter un repas de temps en temps. Ou de manger peu.
Mais je n'ai jamais eu de souci de ce côté-là, ça aide !
Je connais mon poids de forme.
Prendre quelques kilos pour l'esthétique, pourquoi pas, mais alors en mangeant des lentilles, des pois, des œufs... mais sûrement pas de la merde industrielle !
Et... En fait, non, vraiment, je suis très sceptique sur les régimes !
Petit passage "vite fait"...
Je discutais l'autre jour avec le frère d'un culturiste qui m'expliquait le type de régime de ce dernier pour préparer une compétition - et surtout comment cela pouvait affecter son comportement (assez lunatique).
Si j'ai bien compris, il pèse normalement 92 kg.
Pour préparer une compétition, il commence par une période de prise de masse, durant laquelle il prend des prots, fait plusieurs repas par jour, "pousse de la fonte" (évidemment) et monte à 120 kg.
Ensuite, régime de sèche pour redescendre à... 85 kg (j'ai dû mal comprendre, ça me semble dingue !), le but étant de garder le volume, perdre toute la graisse sous-cutanée et aussi de l'eau.
Sauf qu'apparemment, dans ces périodes de privation, son caractère s'en ressent - tu m'étonnes !!!!!
En fait, je ne pense pas que tout cela soit bien bon pour la santé (et je ne suis pas le seul).
J'avais eu l'occasion de discuter avec un jeune très sympa qui avait fait 3e aux Championnats de France de culturisme. Un ancien anorexique (d'ailleurs, pour rappel : le petit nom médical du culturisme est la bigorexie). Il m'avait donné deux-trois trucs pour la prise de masse, notamment de manger de l'avoine au petit dej.
Voilà...
C'était juste pour partager les deux-trois trucs que je sais sur ce milieu.
Ha ! Si ! Un autre truc : le frère de mon pote, avec qui j'ai également discuté, a un succès phénoménal auprès de toutes les bombasses du secteur !!! Phénoménal !
Et au lieu d'en profiter, il se prend le chou à chercher des histoires "sérieuses" (quand je vous disais que tous ces régimes, ça détraquait le ciboulot) ! Tssss... !
Moi, rien que pour cela, j'ai d'ailleurs décidé de me mettre au culturisme au printemps prochain - par contre, je ne prendrai pas toutes leurs saloperies de produits aux prions de l'encéphalite spongiforme bovine et ovine et à la charogne de n'importe quoi qui noircit dans les poubelles de l'abattoir et qui pue et qui attire les mouches et qui suinte un jus dégueulasse et putride et qui est plein de pus !
Voilà, voilà...
Et donc, en conclusion, les régimes... Hmmm...
Sinon, niveau jeûne, je pars du principe que le corps humain peut supporter un jeûne raisonnable, nos ancêtres n'ayant parfois (souvent même, probablement) pas eu d'autres choix que de jeûner. Notre côté chasseur-cueilleur, en somme. Du coup, il m'arrive parfois de sauter un repas de temps en temps. Ou de manger peu.
Mais je n'ai jamais eu de souci de ce côté-là, ça aide !
Je connais mon poids de forme.
Prendre quelques kilos pour l'esthétique, pourquoi pas, mais alors en mangeant des lentilles, des pois, des œufs... mais sûrement pas de la merde industrielle !
Et... En fait, non, vraiment, je suis très sceptique sur les régimes !
JCVD- Messages : 6627
Date d'inscription : 03/03/2013
Age : 106
Re: Jeûne intermittent : booster de perf ou nouvelle bullshit diet ?
Une p'tite olive ?
Pola- Messages : 6058
Date d'inscription : 22/11/2013
Re: Jeûne intermittent : booster de perf ou nouvelle bullshit diet ?
Salut,
Je pratique le repas unique depuis des années. Alors je ne suis probablement pas un exemple en matière de nutrition puisque j estime me nourrir plutôt mal et avoir globalement un léger soucis avec la bouffe (comme mentionné ici: https://www.zebrascrossing.net/t32430-manque-d-envie-de-manger).
Toutefois je pense que le sacrosaint trois repas par jour n est absolument pas nécessaire à un bon équilibre. Je pense qu une plus longue période de jeûne "éduque" le corps à prendre plus de soins avec les nutriments qui lui sont proposés et lui laisse également plus de temps pour éliminer les toxines à grand coup d eau. Il ne s agit évidemment là que de mon opinion pas du tout documentée.
Tout autre chose: un rapide voyage en Corée m a fait réaliser à quel point la nourriture occidentale est grasse et sucrée en comparaison. Là-bas les ingrédients sont souvent proposés tel-quel avec peu ou pas de sauce et peu de graisse ajoutée, c est pas plus mal! Je n ai jamais autant mangé sans pour autant prendre beaucoup de poids. Je pense qu on aurait beaucoup à gagner en terme de santé à suivre leur exemple. snif le kimchi me manque.
Je pratique le repas unique depuis des années. Alors je ne suis probablement pas un exemple en matière de nutrition puisque j estime me nourrir plutôt mal et avoir globalement un léger soucis avec la bouffe (comme mentionné ici: https://www.zebrascrossing.net/t32430-manque-d-envie-de-manger).
Toutefois je pense que le sacrosaint trois repas par jour n est absolument pas nécessaire à un bon équilibre. Je pense qu une plus longue période de jeûne "éduque" le corps à prendre plus de soins avec les nutriments qui lui sont proposés et lui laisse également plus de temps pour éliminer les toxines à grand coup d eau. Il ne s agit évidemment là que de mon opinion pas du tout documentée.
Tout autre chose: un rapide voyage en Corée m a fait réaliser à quel point la nourriture occidentale est grasse et sucrée en comparaison. Là-bas les ingrédients sont souvent proposés tel-quel avec peu ou pas de sauce et peu de graisse ajoutée, c est pas plus mal! Je n ai jamais autant mangé sans pour autant prendre beaucoup de poids. Je pense qu on aurait beaucoup à gagner en terme de santé à suivre leur exemple. snif le kimchi me manque.
Maxim- Messages : 222
Date d'inscription : 20/04/2016
Age : 41
Localisation : Dans la lune
Re: Jeûne intermittent : booster de perf ou nouvelle bullshit diet ?
Si je ne me trompe pas (je crois que c'est mon ex qui m'avait expliqué cela), physiologiquement, l'homme est fait pour manger... quand il a faim (c'est-à-dire un peu n'importe quand dans la journée)... s'il n'est pas sédentaire !
L'exemple-type étant le berger qui se lève, se met en marche avec son troupeau, casse la croûte, marche, s'arrête casser la croûte etc.
Pour les personnes sédentaires (c'est-à-dire 99 % de la population), le mieux serait de manger à heures fixes - typiquement, les trois repas/jour dont il est question plus haut.
L'exemple-type étant le berger qui se lève, se met en marche avec son troupeau, casse la croûte, marche, s'arrête casser la croûte etc.
Pour les personnes sédentaires (c'est-à-dire 99 % de la population), le mieux serait de manger à heures fixes - typiquement, les trois repas/jour dont il est question plus haut.
JCVD- Messages : 6627
Date d'inscription : 03/03/2013
Age : 106
Re: Jeûne intermittent : booster de perf ou nouvelle bullshit diet ?
Dernière édition par no.one le Dim 1 Avr 2018 - 12:46, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Jeûne intermittent : booster de perf ou nouvelle bullshit diet ?
Puisque le sujet est évoqué : un petit lien sympa, traitant notamment de l'histoire de nos habitudes alimentaires.
http://www.mercialfred.com/topos/alimentation
http://www.mercialfred.com/topos/alimentation
Onomatopée- Messages : 111
Date d'inscription : 13/09/2017
Localisation : Là-bas si t'y es
Re: Jeûne intermittent : booster de perf ou nouvelle bullshit diet ?
Sur du long terme, ça donnerait quoi? C’est temporaire ou un mode de vie?
Chuna- Messages : 22222
Date d'inscription : 31/12/2014
Age : 43
Localisation : Landes
Re: Jeûne intermittent : booster de perf ou nouvelle bullshit diet ?
Avec la nourriture je pense qu’il est important d’appendre à se maîtriser, rester maître de soi (ce qui est difficile dans notre société où tout est accessible tout de suite) sinon on devient esclave. C’est pareil avec le sexe, l’argent, l’alcool...
misoshiru- Messages : 38
Date d'inscription : 20/01/2018
Re: Jeûne intermittent : booster de perf ou nouvelle bullshit diet ?
Onomatopée a écrit:Puisque le sujet est évoqué : un petit lien sympa, traitant notamment de l'histoire de nos habitudes alimentaires.
http://www.mercialfred.com/topos/alimentation
Super intéressant, merci.
Je ne suis pas forcément d’accord avec tout le contenu, qui est peut être un peu biaisé par du militantisme (mais c’est de bonne guerre après tout), mais l’intro sur l’origine des 3 repas par jour est très intéressante.
Pour moi, l’argument numéro 1 en faveur du petit déjeuner, c’est le risque de fringale qui fait se jeter sur n’importe quoi. Or, avec un mauvais petit dej, c’est à dire des produits transformés et super sucrés, la fringale arrive quand même.
En préparant moi même mon repas la veille, j’ai beaucoup moins de chance de craquer sur des frites à 11h30 ...
@JCVD : oui, manger à heures fixes c’est bien, mais quelles heures et pourquoi ? Si mes heures fixes à moi ne sont pas celles de tout le monde ?
Le jeûne intermittent me permet de répondre à une question importante : est ce que j’ai vraiment faim, ou est ce que je veux manger parce que c’est l’heure ?
@Chuna : on peut le tenir à long terme. Maintenir le déjeuner et le dîner permet tout à fait de maintenir une vie sociale. On peut aussi assouplir en prenant de temps en temps un p’tit dej si on en a envie ou besoin ponctuellement.
@Misoshiro : je suis dans l’hyper-contrôle et en fait, c’est pas très fun. Les psys commencent à parler de l’orthorexie dans les TCA, l’obsession de contrôler son alimentation, et ce n’est pas super bon non plus.
Invité- Invité
Re: Jeûne intermittent : booster de perf ou nouvelle bullshit diet ?
Hello, cela fait 6 an que je pratique le jeune intermittent. J'avais des crampes d'estomac qui se déclenchaient de suite après le petit déjeuner, du coup ça m'a donné envie d'essayer lorsque j'ai appris que ça existait.
J'ai très très vite perdu du poids, je me sentais mieux, et surtout je n'avais plus aucun coup de fatigue ou de fringale à 11h. Ce qui est simple à expliquer : pas de prise de sucre le matin, pas de pic d'insuline, donc pas de descente du pic. Meilleure concentration, meilleure forme, bref tout allait bien.
A un détail près, je suis allé un peu trop loin dans la démarche, puisque j'ai carrément arrêté tout les glucides. C'était donc en fait le régime cétonique sous forme de jeune intermittent. Et au bout de quelques mois je me suis senti pas trop bien, franchement, le corps doit pas trop aimer se fournir en glucide à partir de la graisse qu'il transforme.
Du coup, j'ai continué le fasting mais j'ai carrément réintégré le sucre. De toute manière il est inévitable dans nos vie. Par contre par n'importe quel sucre! Essentiellement des fruits, et de la mousse au chocolat. La mousse au chocolat c'est parce que j'aime ça et que je préfère en manger normalement que craquer dessus.
Et les fruits c'est parce que j'ai compris que la matrice est importante. Absorber le sucre d'une poire (déjà c'est pas le truc le plus fou niveau sucre) avec les fibres qui vont avec, c'est pas comme manger du nutella à la cuillère.
Et bien du coup, tout va mieux, j'ai l'impression que mon corps trouve les glucides prêt à l'emploi qu'il lui faut et traite aussi en parallèle, ce qui aurait vocation à partir en graisse. Qui du coup n'y va pas du fait du jeune.
Et j'ai toujours la même énergie, un meilleur sommeil, une bonne digestion. Voilà, ça se passe plutôt bien. Bon même s'il faut préciser que je mange peu de viande, plein de légumes, que je cuisine maison, essentiellement au four ou à la cocotte. Je mange rien qui soit cuit dans de l'huile brûlée à la poêle, ni rien d'acheter ou d'industriel. Ça doit jour...
Voilà donc pour conclure, le jeune intermittent c'est top, mais pas faire comme moi où j'ai mangé que du poulet vapeur et des haricots vert en fait. Supprimer le sucre industriel, mais pas celui des fruits.
J'ai très très vite perdu du poids, je me sentais mieux, et surtout je n'avais plus aucun coup de fatigue ou de fringale à 11h. Ce qui est simple à expliquer : pas de prise de sucre le matin, pas de pic d'insuline, donc pas de descente du pic. Meilleure concentration, meilleure forme, bref tout allait bien.
A un détail près, je suis allé un peu trop loin dans la démarche, puisque j'ai carrément arrêté tout les glucides. C'était donc en fait le régime cétonique sous forme de jeune intermittent. Et au bout de quelques mois je me suis senti pas trop bien, franchement, le corps doit pas trop aimer se fournir en glucide à partir de la graisse qu'il transforme.
Du coup, j'ai continué le fasting mais j'ai carrément réintégré le sucre. De toute manière il est inévitable dans nos vie. Par contre par n'importe quel sucre! Essentiellement des fruits, et de la mousse au chocolat. La mousse au chocolat c'est parce que j'aime ça et que je préfère en manger normalement que craquer dessus.
Et les fruits c'est parce que j'ai compris que la matrice est importante. Absorber le sucre d'une poire (déjà c'est pas le truc le plus fou niveau sucre) avec les fibres qui vont avec, c'est pas comme manger du nutella à la cuillère.
Et bien du coup, tout va mieux, j'ai l'impression que mon corps trouve les glucides prêt à l'emploi qu'il lui faut et traite aussi en parallèle, ce qui aurait vocation à partir en graisse. Qui du coup n'y va pas du fait du jeune.
Et j'ai toujours la même énergie, un meilleur sommeil, une bonne digestion. Voilà, ça se passe plutôt bien. Bon même s'il faut préciser que je mange peu de viande, plein de légumes, que je cuisine maison, essentiellement au four ou à la cocotte. Je mange rien qui soit cuit dans de l'huile brûlée à la poêle, ni rien d'acheter ou d'industriel. Ça doit jour...
Voilà donc pour conclure, le jeune intermittent c'est top, mais pas faire comme moi où j'ai mangé que du poulet vapeur et des haricots vert en fait. Supprimer le sucre industriel, mais pas celui des fruits.
Invité- Invité
Re: Jeûne intermittent : booster de perf ou nouvelle bullshit diet ?
6 ans ... et bien ! Voilà qui répond à la question de Chuna ...
La diète cétonique je suis complètement contre. Réduire les glucides oui, mais la suppression totale, j’ai essayé aussi. Au début j’étais en état de cétose, donc eu-pho-rique ... mais les effets secondaires type haleine de poney (c’est même pas sympa pour les poneys) ballonnements, pour ne citer que les plus glamour, non merci.
Le ratio 20% prot, 30% glucides et 50% glucides me convient parfaitement (en % des apports caloriques donc pour moi ça fait 70g de protéines, 30g de lipides et le reste en glucides)
Mais pas n’importe quels glucides non plus. J’ai aussi réduit fortement les sucres raffinés mais je m’accorde un « cheatmeal » sans aucune restriction une fois par semaine où tous les craquages sont permis.
Et maintenant même pour le « cheatmeal » j’ai de moins en moins envie de sucré et de produits industriels.
La diète cétonique je suis complètement contre. Réduire les glucides oui, mais la suppression totale, j’ai essayé aussi. Au début j’étais en état de cétose, donc eu-pho-rique ... mais les effets secondaires type haleine de poney (c’est même pas sympa pour les poneys) ballonnements, pour ne citer que les plus glamour, non merci.
Le ratio 20% prot, 30% glucides et 50% glucides me convient parfaitement (en % des apports caloriques donc pour moi ça fait 70g de protéines, 30g de lipides et le reste en glucides)
Mais pas n’importe quels glucides non plus. J’ai aussi réduit fortement les sucres raffinés mais je m’accorde un « cheatmeal » sans aucune restriction une fois par semaine où tous les craquages sont permis.
Et maintenant même pour le « cheatmeal » j’ai de moins en moins envie de sucré et de produits industriels.
Invité- Invité
Re: Jeûne intermittent : booster de perf ou nouvelle bullshit diet ?
Je faisais comme toi, mais en fait mon cheatmeal c'est au restaurant ou chez des amis, là où il serait de mauvais ton de refuser quelque chose. Autrement, même chez moi, je n'ai pas du tout envie de truc transformé. Un paquet de gâteau de temps en temps, mais ça reste très isolé.
Oui sur le long terme, pas de souci. On a jamais prouvé que l'être humain avait besoin de manger le matin. Surtout si c'est pour manger des tartines, céréales, choses industrielles ultra sucrées. Moi j'ai soif en me levant.
Après, j'ai pu ressentir un décalage social, dans les grandes entreprises, il est de bon ton de manger très tard (pour faire croire à l'open-space qu'on a tellement de travail qu'on a pas le temps de manger). Du coup, les gens mangent à 13h30, et moi je ne peux pas car j'ai faim. Mais il faut dire que la plupart déjeune puis se jette à 10h sur des croissants et chocolatines (et font genre de manger que des légumes au self pour duper les autres services...).
Autrement, moi ça me convient et je me sens bien mieux (et ça fait des économies mine de rien!). Par contre je ne me prend pas la tête sur les horaires, les portions tout cela. Je veux pas que ce soit anxiogène. On est pas à la minute près. L'essentiel est de bien dégrossir la pourriture industrielle.
Oui sur le long terme, pas de souci. On a jamais prouvé que l'être humain avait besoin de manger le matin. Surtout si c'est pour manger des tartines, céréales, choses industrielles ultra sucrées. Moi j'ai soif en me levant.
Après, j'ai pu ressentir un décalage social, dans les grandes entreprises, il est de bon ton de manger très tard (pour faire croire à l'open-space qu'on a tellement de travail qu'on a pas le temps de manger). Du coup, les gens mangent à 13h30, et moi je ne peux pas car j'ai faim. Mais il faut dire que la plupart déjeune puis se jette à 10h sur des croissants et chocolatines (et font genre de manger que des légumes au self pour duper les autres services...).
Autrement, moi ça me convient et je me sens bien mieux (et ça fait des économies mine de rien!). Par contre je ne me prend pas la tête sur les horaires, les portions tout cela. Je veux pas que ce soit anxiogène. On est pas à la minute près. L'essentiel est de bien dégrossir la pourriture industrielle.
Invité- Invité
Re: Jeûne intermittent : booster de perf ou nouvelle bullshit diet ?
Questions :
- Comment associer ce régime avec des horaires de travail "décalés" ? J'ai beau chercher, pas trouvé (même si, dans ce cas, le problème, c'est les horaires décalés).
- Est-ce que tu imagines ça tenable sur une longue période avec des besoins énergétiques plus importants que les 1600 cal ? Sachant que plus lourd est le repas, plus brutale sera la somnolence postprandiale...
- Comment associer ce régime avec des horaires de travail "décalés" ? J'ai beau chercher, pas trouvé (même si, dans ce cas, le problème, c'est les horaires décalés).
- Est-ce que tu imagines ça tenable sur une longue période avec des besoins énergétiques plus importants que les 1600 cal ? Sachant que plus lourd est le repas, plus brutale sera la somnolence postprandiale...
Onomatopée- Messages : 111
Date d'inscription : 13/09/2017
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Re: Jeûne intermittent : booster de perf ou nouvelle bullshit diet ?
Pour les horaires de travail décalés, c’est comme pour n’importe quelle alimentation. Soit tu déplaces la fenêtre d’alimentation de 8h, soit tu reviens à un rythme mieux adapté. Par exemple pour quelqu’un qui commence un travail très physique à 5h du matin, on peut ouvrir et fermer la fenêtre plus tôt.
Pareil, je ne vois pas la difficulté à augmenter les apports caloriques ... 1600 pour une femme de mon gabarit, c’est déjà beaucoup... 200 ou 300 cal supplémentaires c’est une poignée d’amandes, 2 biscuits, ça se case dans une journée
Pareil, je ne vois pas la difficulté à augmenter les apports caloriques ... 1600 pour une femme de mon gabarit, c’est déjà beaucoup... 200 ou 300 cal supplémentaires c’est une poignée d’amandes, 2 biscuits, ça se case dans une journée
Invité- Invité
Re: Jeûne intermittent : booster de perf ou nouvelle bullshit diet ?
Ah mais aucun souci pour l'apport calorique. Je crois qu'il faut raisonner en qualité de nourriture. Avec une petit-déjeuner, céréales + tartine de Nutella, ton corps va digérer, mais que va-t-il en retirer de cette digestion? Depuis que je mange saint, j'ai moins faim et suis rassasié plus vite, notamment car le corps trouve plus vite de la vrai nourriture et pas un truc vide.
Le jeune intermittent n'est pas un miracle. Si on continu à manger n'importe quoi ou à trop manger, il y aura un peu les même souci qu'avec 3 repas par jour.
C'est parfaitement durable dans la durée, tout simplement car ce n'est pas une invention. Il y a des milliers de gens qui ne déjeunent pas et qui font le jeune intermittent sans le savoir. Ce qui est intéressant c'est que cela s'accompagne d'une amélioration de la nourriture : en général quand on est sensible à ce genre de sujet, on s'inquiète aussi de ce que l'on mange et on cherche à mieux se nourrir.
Au début on compense peut-être un peu, car le corps est pas habitué, mais autrement, moi perso je fais des repas normaux. Tiens ce midi, une assiette de soupe de légumes + une demi-assiette de gratin de chou/fromage + une poire + une mousse au chocolat + un thé vert.
Disons que la seule modification pour mon cas, c'est que mon plat principal a diminué. A l'heure où les assiettes sont grandes comme les plats d'avant, mon plat principal a plutôt la dimension d'une entrée au restaurant. L'équivalent d'une assiette à dessert. Mais ça vient aussi du fait que j'aime la soupe, et que ça cale un peu déjà.
Après pour les horaires, en fait l'essentiel est de caler une période d'environ 16h sans manger, histoire de laisser le corps au repos. Donc, fondamentalement, on pourrait faire le jeune avec une petit-déj + le midi, ou le dîner + le petit-dèj.
Certains font même qu'un repas par jour, mais du coup il est plus lourd et socialement, c'est difficile.
Le jeune intermittent n'est pas un miracle. Si on continu à manger n'importe quoi ou à trop manger, il y aura un peu les même souci qu'avec 3 repas par jour.
C'est parfaitement durable dans la durée, tout simplement car ce n'est pas une invention. Il y a des milliers de gens qui ne déjeunent pas et qui font le jeune intermittent sans le savoir. Ce qui est intéressant c'est que cela s'accompagne d'une amélioration de la nourriture : en général quand on est sensible à ce genre de sujet, on s'inquiète aussi de ce que l'on mange et on cherche à mieux se nourrir.
Au début on compense peut-être un peu, car le corps est pas habitué, mais autrement, moi perso je fais des repas normaux. Tiens ce midi, une assiette de soupe de légumes + une demi-assiette de gratin de chou/fromage + une poire + une mousse au chocolat + un thé vert.
Disons que la seule modification pour mon cas, c'est que mon plat principal a diminué. A l'heure où les assiettes sont grandes comme les plats d'avant, mon plat principal a plutôt la dimension d'une entrée au restaurant. L'équivalent d'une assiette à dessert. Mais ça vient aussi du fait que j'aime la soupe, et que ça cale un peu déjà.
Après pour les horaires, en fait l'essentiel est de caler une période d'environ 16h sans manger, histoire de laisser le corps au repos. Donc, fondamentalement, on pourrait faire le jeune avec une petit-déj + le midi, ou le dîner + le petit-dèj.
Certains font même qu'un repas par jour, mais du coup il est plus lourd et socialement, c'est difficile.
Invité- Invité
Re: Jeûne intermittent : booster de perf ou nouvelle bullshit diet ?
Bon, mon cas, mon cas. Je ne recherche pas forcément à faire ce jeûne à tout prix, je suis juste très curieux, j'aimerais vraiment tester ça "proprement", et non parce que j'me suis pas levé assez tôt pour avaler les flocons, le lait d'amande et les fruits.
Disons que je dois tourner de base autour des 2000 ; qu'en période d'entraînement intense, j'ai clairement besoin de plus. Les oléagineux, j'en cale déjà une belle poignée, précédemment trempées pour les "activer" (exceptionnellement deux). Qualitativement, les voyants sont au vert : quasiment tout fait à ma main, gros consommateur d'eau, fruits, légumes, légumineuses, herbes frâiches et céréales complètes. Si je veux du sucré raffiné, je fais main également. Le tout sans me forcer, me restreindre. C'est fun et ça me plaît, voilà.
C'est plus une question de quantité ingérée sur un si court laps de temps. Parce que manger, ça (me) prend du temps. C'est plaisant, en plus d'être intimement persuadé du bon sens de ma démarche, mais les activités professionnelles ne le voient pas forcément de cet oeil Blabla "30 min pas plus", etc. Pareil pour la digestion, c'est jamais très commode/compris de s'endormir littéralement en plein boulot (réunion notamment).
Quant aux horaires décalés... Les joies de la FPH. L'hosto. Les "soir/matin", et même les "matin/soir"... C'est vrai que c'est peut-être adaptable malgré tout, tant qu'on reste sur cette fenêtre des 16h. Bien que le corps sait s'adapter à beaucoup de choses, il aime l'habitude, le presque routinier.
Disons que je dois tourner de base autour des 2000 ; qu'en période d'entraînement intense, j'ai clairement besoin de plus. Les oléagineux, j'en cale déjà une belle poignée, précédemment trempées pour les "activer" (exceptionnellement deux). Qualitativement, les voyants sont au vert : quasiment tout fait à ma main, gros consommateur d'eau, fruits, légumes, légumineuses, herbes frâiches et céréales complètes. Si je veux du sucré raffiné, je fais main également. Le tout sans me forcer, me restreindre. C'est fun et ça me plaît, voilà.
C'est plus une question de quantité ingérée sur un si court laps de temps. Parce que manger, ça (me) prend du temps. C'est plaisant, en plus d'être intimement persuadé du bon sens de ma démarche, mais les activités professionnelles ne le voient pas forcément de cet oeil Blabla "30 min pas plus", etc. Pareil pour la digestion, c'est jamais très commode/compris de s'endormir littéralement en plein boulot (réunion notamment).
Quant aux horaires décalés... Les joies de la FPH. L'hosto. Les "soir/matin", et même les "matin/soir"... C'est vrai que c'est peut-être adaptable malgré tout, tant qu'on reste sur cette fenêtre des 16h. Bien que le corps sait s'adapter à beaucoup de choses, il aime l'habitude, le presque routinier.
Onomatopée- Messages : 111
Date d'inscription : 13/09/2017
Localisation : Là-bas si t'y es
Re: Jeûne intermittent : booster de perf ou nouvelle bullshit diet ?
Mily a écrit:Onomatopée a écrit:
@Misoshiro : je suis dans l’hyper-contrôle et en fait, c’est pas très fun. Les psys commencent à parler de l’orthorexie dans les TCA, l’obsession de contrôler son alimentation, et ce n’est pas super bon non plus.
Je pense que c'est peut être à cause de pensées négatives que tu as contre la nourriture qui font que tu te retrouves à te battre contre elle.
Un peu comme l'histoire de la personne qui nourrit de mauvaises pensées contre ses amis et sa famille et fini isolé, en passant son temps à se défendre contre des PN qu'il a créé lui même. Je crois qu'il faut penser positif et le positif arrive.
misoshiru- Messages : 38
Date d'inscription : 20/01/2018
Re: Jeûne intermittent : booster de perf ou nouvelle bullshit diet ?
allez hop, j’edite, mes excuses Mily pour le hs.
Dernière édition par chuna56 le Mer 31 Jan 2018 - 20:54, édité 1 fois
Chuna- Messages : 22222
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Age : 43
Localisation : Landes
Re: Jeûne intermittent : booster de perf ou nouvelle bullshit diet ?
chuna56 a écrit:Je crois qu'il faut penser positif et le positif arrive.
Ouaip, en claquant des doigts.
Ce n'est pas très positif ça.
Invité- Invité
Re: Jeûne intermittent : booster de perf ou nouvelle bullshit diet ?
Ben si, il est aussi facile de voir positif que négatif. Les gens voient toujours le verre à moitié vide, car il est plus simple d'être dans un état de déprime, de penser que l'on subit, plutôt que de sentir qu'on y est presque arrivé... et qu'il va falloir fournir un effort supplémentaire.
Dans le premier cas c'est le confort de se décharger de toute responsabilité, de se persuader que ça nous tombe dessus. Dans le second cas, c'est se mettre un coup de pied aux fesses.
Là où le musulman dit Inch'Allah et où le chrétien dit "aide toi et le Ciel t'aidera". Où plus athée "We shall never surrender" - Churchill.
Dans le premier cas c'est le confort de se décharger de toute responsabilité, de se persuader que ça nous tombe dessus. Dans le second cas, c'est se mettre un coup de pied aux fesses.
Là où le musulman dit Inch'Allah et où le chrétien dit "aide toi et le Ciel t'aidera". Où plus athée "We shall never surrender" - Churchill.
Invité- Invité
Re: Jeûne intermittent : booster de perf ou nouvelle bullshit diet ?
Onomatopée a écrit:Bon, mon cas, mon cas. Je ne recherche pas forcément à faire ce jeûne à tout prix, je suis juste très curieux, j'aimerais vraiment tester ça "proprement", et non parce que j'me suis pas levé assez tôt pour avaler les flocons, le lait d'amande et les fruits.
Disons que je dois tourner de base autour des 2000 ; qu'en période d'entraînement intense, j'ai clairement besoin de plus. Les oléagineux, j'en cale déjà une belle poignée, précédemment trempées pour les "activer" (exceptionnellement deux). Qualitativement, les voyants sont au vert : quasiment tout fait à ma main, gros consommateur d'eau, fruits, légumes, légumineuses, herbes frâiches et céréales complètes. Si je veux du sucré raffiné, je fais main également. Le tout sans me forcer, me restreindre. C'est fun et ça me plaît, voilà.
.
Si ton alimentation te convient telle quelle, pourquoi en changer ?
L'idée n'est pas de dire qu'il faut absolument le faire, en effet, mais qu'il y a d'autres manières de faire. Nous n'avons pas tous le même rythme, les mêmes besoins.
Comme je l'ai dit, je sentais déjà une tendance à jeûner chez moi, et à préférer faire des repas conséquents et peu fréquents que plusieurs petits repas. J'étais persuadée que c'était très mauvais, et là je me rends compte que peut-être, il y a une possibilité de manger d'une façon qui me convient mieux. Côté plaisir, j'y gagne aussi, puisque la rupture du jeûne à midi est un vrai bonheur, lorsqu'on apprend à manger quand on a réellement faim, on profite beaucoup plus des saveurs.
Pour les horaires, j'ai connu le travail de nuit type 3*8 ... je n'aurais pas forcément opté pour l'IF à cette époque.
@Misoshiro : tu sais en terme de maladie psy, et en particulier de TCA parce que je connais, les interprétations psychologisantes sont à énoncer avec beaucoup de précautions ...
Invité- Invité
Re: Jeûne intermittent : booster de perf ou nouvelle bullshit diet ?
Mily a écrit:Si ton alimentation te convient telle quelle, pourquoi en changer ?
L'idée n'est pas de dire qu'il faut absolument le faire, en effet, mais qu'il y a d'autres manières de faire. Nous n'avons pas tous le même rythme, les mêmes besoins.
Comme je l'ai dit, je sentais déjà une tendance à jeûner chez moi, et à préférer faire des repas conséquents et peu fréquents que plusieurs petits repas. J'étais persuadée que c'était très mauvais, et là je me rends compte que peut-être, il y a une possibilité de manger d'une façon qui me convient mieux. Côté plaisir, j'y gagne aussi, puisque la rupture du jeûne à midi est un vrai bonheur, lorsqu'on apprend à manger quand on a réellement faim, on profite beaucoup plus des saveurs.
Pour les horaires, j'ai connu le travail de nuit type 3*8 ... je n'aurais pas forcément opté pour l'IF à cette époque.
Ah, j'ne le prends pas comme une obligation ! J'aime juste pouvoir exercer des options différentes, tester, m'amuser quoi, "d'autres manières de faire" comme t'as dit. Enfin, ça attendra quelques semaines, normalement !
Tout me va dans mon alimentation, en effet. Enfin, presque : le végétarisme, toujours un plaisir mais par défaut maintenant. Un autre sujet.
Merci !
Onomatopée- Messages : 111
Date d'inscription : 13/09/2017
Localisation : Là-bas si t'y es
Re: Jeûne intermittent : booster de perf ou nouvelle bullshit diet ?
Yeah, c'est cool de pouvoir parler "1 repas par jour" ici...je m'aperçois que la pratique semble être bien plus expérimentée que je ne l'imaginais !!! Je ne connaissais pas l'expression de "jeûne intermittent".
Merci Mily pour ce sujet
C'est vrai qu'aujourd'hui, l'accès à la nourriture est tellement aisé à tout point de vue dans nos pays qu'il nous faut désormais posséder une sacrée bonne dose de volonté pour ne pas devenir obèse !
On n'a même plus besoin de fournir d'effort pour pouvoir manger...c'est génial vis-à-vis de ce qu'ont subit nos ancêtres certes, mais désormais, il nous faut devoir produire un nouvel effort, celui de devoir impérativement se restreindre devant la profusion alimentaire semblant illimitée et si facilement accessible !!!
Je pratique la méthode du repas unique depuis trois ans, en candidat libre . Précédemment, j'étais sur un rythme de 2 repas par jour, durant une période de 8 ans.
Je n'ai jamais calculé les proportions et types d'aliments que je devais ingurgité, préférant faire confiance et me fier à mes envies au quotidien pour définir les besoins réels de mon organisme plutôt qu'à des méthodes extérieures.
Et perso, ça a l'air de très bien fonctionner comme ça.
J'observe que ma qualité alimentaire croit toujours petit à petit chaque année, pendant que mes quantités exessives décroissent suivant ce même rythme.
Mon péché mignon, disons-le tout de suite, c'est le grignotage sucré du soir
- Nourriture principalement à base de légumes frais de saison, idem pour les fruits, pain, beurre, fromages, yaourt, légumineuses, oeufs, chocolat noir, gâteaux artisanaux, fruits secs, miel.
- Boissons principalement à base d'eau plate (additionné d'un peu de sirop), tisanes et thé.
C'est le résultat d'une progressive évolution au fil des années...et je ne me vois plus pratiquer à nouveau 3 repas par jour, ce serait beaucoup trop !
Ma prochaine étape va consister à être satisfait tout au long de l'année sans reprendre ces 3/4 kg annuels en automne-hiver que je dois reperdre au plus tard au printemps, en agissant sur la gestion de mes grignotages sucrés.
La prise de poids est insidieuse car elle est arrive en décalage à la prise de nourritures excessives.
Et la volonté est si faible devant des sucreries lorsqu'on observe encore un peu de marge au niveau corporel !!!
Donc, au lieu d'attendre 3 mois avant de réagir scrupuleusement, je vais faire l'expérience d'alterner des petites périodes de grignotages, par exemple d'une semaine, suivi d'une même période d'alimentation stricte, le but étant de pouvoir maintenir mon poids idéal en agissant simultanément sur les périodes de grignotage et de rigueur.
En clair, comment grignoter le maximum sans reprendre une seul kg !!!
Merci Mily pour ce sujet
C'est vrai qu'aujourd'hui, l'accès à la nourriture est tellement aisé à tout point de vue dans nos pays qu'il nous faut désormais posséder une sacrée bonne dose de volonté pour ne pas devenir obèse !
On n'a même plus besoin de fournir d'effort pour pouvoir manger...c'est génial vis-à-vis de ce qu'ont subit nos ancêtres certes, mais désormais, il nous faut devoir produire un nouvel effort, celui de devoir impérativement se restreindre devant la profusion alimentaire semblant illimitée et si facilement accessible !!!
Je pratique la méthode du repas unique depuis trois ans, en candidat libre . Précédemment, j'étais sur un rythme de 2 repas par jour, durant une période de 8 ans.
Je n'ai jamais calculé les proportions et types d'aliments que je devais ingurgité, préférant faire confiance et me fier à mes envies au quotidien pour définir les besoins réels de mon organisme plutôt qu'à des méthodes extérieures.
Et perso, ça a l'air de très bien fonctionner comme ça.
J'observe que ma qualité alimentaire croit toujours petit à petit chaque année, pendant que mes quantités exessives décroissent suivant ce même rythme.
Mon péché mignon, disons-le tout de suite, c'est le grignotage sucré du soir
- Nourriture principalement à base de légumes frais de saison, idem pour les fruits, pain, beurre, fromages, yaourt, légumineuses, oeufs, chocolat noir, gâteaux artisanaux, fruits secs, miel.
- Boissons principalement à base d'eau plate (additionné d'un peu de sirop), tisanes et thé.
C'est le résultat d'une progressive évolution au fil des années...et je ne me vois plus pratiquer à nouveau 3 repas par jour, ce serait beaucoup trop !
- Mon historique alimentaire:
J'ai été éduqué aux 3 repas classiques, élevé [au grain ] aux légumes du potager et à la viande du poulailler chez mes parents, complémenté par des produits basiques du supermarché : produits laitiers, viandes rouge, charcuteries, féculents, et une quasi absence de plats et produits industriels.
Bref, je dirais que j'ai reçu une alimentation assez bien équilibrée et plutôt qualitative, quoique légèrement trop quantitative (avec le recul des années).
En 2001, à 28 ans, commence alors mes premières modifications alimentaires :
- Après une année passée dans un petit village perché des Pyrénées, je me rends que toutes les bouteilles d'alcool sont restées stockées dans les cartons de déménagement. Arrêt surprise et spontané après dix années de sur-consommation festivo-intensive , dont 5 années de vie bordelaise , et doublé qui plus est, de gênes bretons ancestraux !
- Autre changement notoire : ma consommation de viande diminue fortement, et ne devient plus systématique au quotidien. J'oublie de plus en plus souvent de penser à en acheter lors de mes courses.
- Par contre, je développe le commerce du fromage local à moi tout seul puisque mon repas du soir se compose désormais uniquement d'une quinzaine de fromages variés, de pain et de beurre.
Et je n'ai aucun souvenir d'avoir spécialement pris du poids durant cette période, aussi surprenant que cela puisse paraître.
En 2004, à 31 ans, de retour en Bretagne via St Malo, je me contrains à tester la suppression du sacro-saint bol de lait chocolato-caféiné qui m'accompagnait chaque matin avec délice, souffrant d'un petit mal de tête "sourd" et permanent depuis quelques années qui me questionnait de plus en plus.
- Et là, miracle : ces maux de tête disparaissent dès le lendemain !!! J'ai d'abord cru à un effet placebo ponctuel, mais les essais de reprise m'ont confirmé le diagnostic et le rapport entre le lait et les maux de tête.
Je suis passé au lait de soja et ai admis de m'habituer à son goût particulier...
En 2006, à 33 ans, je prends 12 kg en 6 mois, suite à l'arrêt de la cigarette (1 paquet/jour depuis 14 ans) et la compensation sur la nourriture sucrée en particulier : grignotage pendant 6h le soir, pot de glace et brioche à 1h du mat, doublé d'un "terrain neurologique" à tendance additive !
- On est le 30 juin 2006 : je ne rentre plus dans aucune de mes fringues, je n'aime plus du tout ce qu'est devenu mon corps. La saison estivale est définitivement perdue pour moi et je décide de perdre ces 12 kg en 3 mois. Objectif : 73 kg le 1 octobre 2006 :
Désormais, je prendrais un petit-déj copieux en matinée quand je me lèverais, une salade composée seulement quand j'observerais que j'aurais faim (entre 16 et 18h), et uniquement des tisanes à partir de 20h. [c'était la première année où je ne bossais plus]
J'achète un pèse-personne, établie le calendrier de perte théorique, note scrupuleusement mes 3 à 4 pesées quotidiennes, découvre le poids d'un repas, la perte durant la nuit de sommeil, et surtout les activités physiques sportives : jogging 2 à 3 fois par semaine (700 m la première sortie , puis jusqu'à 8 à 10 km au bout de 2 mois ), et séance de piscine 1 fois par semaine, tout en apprenant à nager la brasse puis le crawl en observant les pros !
Résultat : 73,0 kg pile au matin du jour prévu !!!
Pfffiouuuu, promis, je ne recommencerais plus
Le rythme des 2 repas par jour me convenant finalement très bien, je garderais ce fonctionnement durant les années qui suivront.
Ma tendance récurrente au grignotage le soir entraînera une reprise de poids progressive jusqu'à 5 kg, et à pratiquer, chaque printemps, une alimentation scrupuleuse pendant 2/3 mois pour retrouver mon poids de forme pour profiter de la belle saison !
Mais je commence à trouver cette pratique de plus en plus contraignante...
- En 2014, à 41 ans, le goût des "laits de substitution" devient de moins en moins agréable, et j'aimerais trouver le moyen de me faire plaisir à l'année en maintenant mon poids de forme.
Je décide donc d'expérimenter la suppression de cet ex-fameux p'tit-déj (qui n'a désormais plus la saveur d'antan) pour passer à 1 repas par jour quand j'aurais faim (autour de 17-18h), tout en maintenant le plaisir du grignotage le soir.
Il m'a fallu seulement 10 jours pour me passer de l'envie de petit-déjeuner, je m'attendais à bien plus de difficultés !
- En 2015, à 42 ans, je ralentis drastiquement mes achats alimentaires en supermarché pour me diriger vers de petits producteurs locaux, orientés en cultures raisonnée/bio, et je me prends un petite parcelle de jardin. A moi les bonnes vitamines bien fraîches et de qualité !!!
Le rythme de 1 repas suivi de quelques heures de grignotage à base de fruits crus/cuits/glacés, chocolat noir, gâteaux de qualité le soir me convient très bien.
Mes sursauts pondéraux se limitent à +3 kg environ que je dois tout de même perdre au printemps au plus tard chaque année.
- En 2017, à 44 ans, je viens de passer 3 mois principalement en mode "méditation/réflexion/repos/recul/sieste/cuisine/sommeil", une période de bullage certes très agréable pour l'esprit, mais également assez intense en sur-grignotage !!! Résultat : +5 kg Je ne l'ai pas vu venir ce coup-ci...
Objectif : 72 kg pour la mi-mars 2018. Je maîtrise, j'a déjà fait pire...
Ma prochaine étape va consister à être satisfait tout au long de l'année sans reprendre ces 3/4 kg annuels en automne-hiver que je dois reperdre au plus tard au printemps, en agissant sur la gestion de mes grignotages sucrés.
La prise de poids est insidieuse car elle est arrive en décalage à la prise de nourritures excessives.
Et la volonté est si faible devant des sucreries lorsqu'on observe encore un peu de marge au niveau corporel !!!
Donc, au lieu d'attendre 3 mois avant de réagir scrupuleusement, je vais faire l'expérience d'alterner des petites périodes de grignotages, par exemple d'une semaine, suivi d'une même période d'alimentation stricte, le but étant de pouvoir maintenir mon poids idéal en agissant simultanément sur les périodes de grignotage et de rigueur.
En clair, comment grignoter le maximum sans reprendre une seul kg !!!
Invité- Invité
Re: Jeûne intermittent : booster de perf ou nouvelle bullshit diet ?
Merci pour vos témoignages
Alors Godisgood, l’objectif de mi-mars ?
Petit retour sur mon expérience du fasting depuis fin décembre :
- depuis 3 semaines, j’ai dû assouplir mes fenêtres d’alimentation car j’ai eu à faire quelques déplacements et j’ai eu un peu plus d’activités sociales que d’habitude. Cependant, même après plusieurs jours, j’arrive à revenir assez facilement à mon rythme de jeûne.
- mon alimentation a été beaucoup moins contrôlée pendant cette période (restaus, apéros, grignotages) sans grande incidence sur mon poids. Mon corps aurait-il enfin appris à se réguler ?
- cette semaine, je suis en entraînement intensif. J’ai donc beaucoup plus faim que d´habitude, et l’impression de ne pas avoir assez de temps pour préparer mes repas et manger aux heures dites. Mais avec de l’organisation, en augmentant un peu mes portions habituelles, je pense que c’est faisable.
Globalement, je n’ai pas fait de gros craquages depuis le début du jeûne, je m’impressionne par ma toute nouvelle capacité à prendre un carré de chocolat et à ... reposer la tablette. C’est comme avoir un super-pouvoir XD
Côté performances sportives, je continue à grappiller des secondes à chaque course, c’est plutôt bon signe.
Y’en a d’autres qui ont testé depuis ?
Alors Godisgood, l’objectif de mi-mars ?
Petit retour sur mon expérience du fasting depuis fin décembre :
- depuis 3 semaines, j’ai dû assouplir mes fenêtres d’alimentation car j’ai eu à faire quelques déplacements et j’ai eu un peu plus d’activités sociales que d’habitude. Cependant, même après plusieurs jours, j’arrive à revenir assez facilement à mon rythme de jeûne.
- mon alimentation a été beaucoup moins contrôlée pendant cette période (restaus, apéros, grignotages) sans grande incidence sur mon poids. Mon corps aurait-il enfin appris à se réguler ?
- cette semaine, je suis en entraînement intensif. J’ai donc beaucoup plus faim que d´habitude, et l’impression de ne pas avoir assez de temps pour préparer mes repas et manger aux heures dites. Mais avec de l’organisation, en augmentant un peu mes portions habituelles, je pense que c’est faisable.
Globalement, je n’ai pas fait de gros craquages depuis le début du jeûne, je m’impressionne par ma toute nouvelle capacité à prendre un carré de chocolat et à ... reposer la tablette. C’est comme avoir un super-pouvoir XD
Côté performances sportives, je continue à grappiller des secondes à chaque course, c’est plutôt bon signe.
Y’en a d’autres qui ont testé depuis ?
Invité- Invité
Re: Jeûne intermittent : booster de perf ou nouvelle bullshit diet ?
C'est chouette, tu sembles bien avoir trouvé la méthode adaptée à ton rythme et à ton fonctionnement !
Après ces 3 mois et demi de JI, as-tu encore quelques kg à perdre ?
Si je comprends bien, ton activité sportive te permet -en particulier- de vérifier l'absence de perte musculaire.
Perso, je ne prête pas d'attention particulière sur ce point, mais ça me questionne du coup, mes activités physiques étant plutôt douces : randos à pieds et natation principalement.
As-tu en tête un niveau de "sèche" précis à atteindre ou à maintenir ?
Et comment envisages-tu l'évolution de ton rythme alimentaire actuel lorsque tu auras atteint ton poids de forme ?
*********
Bilan actuel de mon côté :
J'ai perdu 4 kg (77,7 à 73,8 kg) en 5 semaines avec une alimentation stricte, c'est-à-dire simplement sans aucun grignotage. Comme quoi, le grignotage est vraiment insidieux, on ne se rend vraiment pas compte de la quantité d'aliments ingurgitée !
Il me restait donc 3 semaines avant la mi-mars. 3 semaines..."ahhh chuis large" dit Foresti
Du coup, j'ai repris quelques plaisirs alimentaires supplémentaires, type gâteaux, chocolat et fromages principalement, pendant une dizaine de jours. Evidemment, le poids s'est stabilisé, voir une reprise de quelques centaines de grammes !!!
Je ne regrette pas cette petite incartade, qui m'a permis de me refaire plaisir déjà, et aussi d'observer l'évolution -rapide!- du poids au cours de cette période de crackage.
1ère semaine de mars : je reprends le programme strict pour atteindre ce ventre sec (correspondant à 72 kg), tout en m'accordant un tout petit peu plus d'aliments plaisirs, avec une surveillance accrue pour éviter l'entraînement...grrrr
Aujourd'hui, il me reste 1,5 kg à perdre. L'objectif est désormais d'atteindre le poids idéal pour les premiers beaux jours ensoleillés et chauds. Et ça tombe bien car habitant en Bretagne, j'ai encore un peu de temps devant moi...
C'était le but initial de toute façon, je me gardais un peu de marge car je déteste être pressé.
Je suis rassuré car le plus gros est derrière moi, tout en restant attentif à poursuivre la sèche.
Et ce qui finit de me motiver également, c'est que mon amie est désormais dans un objectif similaire.
Elle, elle n'a pas vraiment de kilos à perdre vu que sa nature de corps est filiforme à la base et que son poids de forme de 53 kg est déjà atteint, mais plutôt quelques centimètres de tour de fesses suite à l'arrêt de la danse il y a quelques années et une alimentation maintenue, ne correspondant plus à sa dépense physique au quotidien.
Son objectif depuis 1 semaine : - 4 cm de tour de fesses sur 4 semaines, en reprenant une activité physique régulière (marche-rando), en veillant à manger au moins en 20 min pour se sentir rassasiée avec une quantité d'aliments moindre, et en supprimant le grignotage du soir.
Le premier cm vient déjà de partir
Prochain bilan commun donc à la mi-avril....allez, au 19 avril...pour mes 45 ans ! et là, on devrait être pour savourer nos prochaines playas naturistes à venir .Ce sera la récompense de tous nos efforts...
Après ces 3 mois et demi de JI, as-tu encore quelques kg à perdre ?
Si je comprends bien, ton activité sportive te permet -en particulier- de vérifier l'absence de perte musculaire.
Perso, je ne prête pas d'attention particulière sur ce point, mais ça me questionne du coup, mes activités physiques étant plutôt douces : randos à pieds et natation principalement.
As-tu en tête un niveau de "sèche" précis à atteindre ou à maintenir ?
Et comment envisages-tu l'évolution de ton rythme alimentaire actuel lorsque tu auras atteint ton poids de forme ?
*********
Bilan actuel de mon côté :
J'ai perdu 4 kg (77,7 à 73,8 kg) en 5 semaines avec une alimentation stricte, c'est-à-dire simplement sans aucun grignotage. Comme quoi, le grignotage est vraiment insidieux, on ne se rend vraiment pas compte de la quantité d'aliments ingurgitée !
Il me restait donc 3 semaines avant la mi-mars. 3 semaines..."ahhh chuis large" dit Foresti
Du coup, j'ai repris quelques plaisirs alimentaires supplémentaires, type gâteaux, chocolat et fromages principalement, pendant une dizaine de jours. Evidemment, le poids s'est stabilisé, voir une reprise de quelques centaines de grammes !!!
Je ne regrette pas cette petite incartade, qui m'a permis de me refaire plaisir déjà, et aussi d'observer l'évolution -rapide!- du poids au cours de cette période de crackage.
1ère semaine de mars : je reprends le programme strict pour atteindre ce ventre sec (correspondant à 72 kg), tout en m'accordant un tout petit peu plus d'aliments plaisirs, avec une surveillance accrue pour éviter l'entraînement...grrrr
Aujourd'hui, il me reste 1,5 kg à perdre. L'objectif est désormais d'atteindre le poids idéal pour les premiers beaux jours ensoleillés et chauds. Et ça tombe bien car habitant en Bretagne, j'ai encore un peu de temps devant moi...
C'était le but initial de toute façon, je me gardais un peu de marge car je déteste être pressé.
Je suis rassuré car le plus gros est derrière moi, tout en restant attentif à poursuivre la sèche.
Et ce qui finit de me motiver également, c'est que mon amie est désormais dans un objectif similaire.
Elle, elle n'a pas vraiment de kilos à perdre vu que sa nature de corps est filiforme à la base et que son poids de forme de 53 kg est déjà atteint, mais plutôt quelques centimètres de tour de fesses suite à l'arrêt de la danse il y a quelques années et une alimentation maintenue, ne correspondant plus à sa dépense physique au quotidien.
Son objectif depuis 1 semaine : - 4 cm de tour de fesses sur 4 semaines, en reprenant une activité physique régulière (marche-rando), en veillant à manger au moins en 20 min pour se sentir rassasiée avec une quantité d'aliments moindre, et en supprimant le grignotage du soir.
Le premier cm vient déjà de partir
Prochain bilan commun donc à la mi-avril....allez, au 19 avril...pour mes 45 ans ! et là, on devrait être pour savourer nos prochaines playas naturistes à venir .Ce sera la récompense de tous nos efforts...
Invité- Invité
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