Crise de panique
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Crise de panique
La crise d'angoisse ou crise de panique
"Une attaque de panique (également appelée crise d'angoisse ou crise de panique) est un épisode transitoire de sensations de peur (anxiété) et d'inconfort plus ou moins intenses, d'installation typiquement brutale et durant quelques minutes à plusieurs heures. Les symptômes physiques peuvent comporter des sueurs, des palpitations, une impression d'étouffer (dyspnée), des douleurs à la poitrine, des nausées, des picotements (paresthésie). Ces symptômes sont associés à des sensations de perte de contrôle ou de danger imminent sans lien avec la réalité. Le traitement vise essentiellement à rassurer et calmer le sujet, un anxiolytique est utilisé en cas d'échec. Certains facteurs comme le stress peuvent favoriser la survenue de telles crises. En cas d'attaques de panique récidivantes, elles peuvent entrer dans le cadre d'un trouble panique." http://fr.wikipedia.org/wiki/Attaque_de_panique
offset- Messages : 7540
Date d'inscription : 11/11/2013
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Re: Crise de panique
Un peu de psychoéducation :
http://www.deploie-tes-ailes.org/doc/anxiete.php
Un site plein de ressources. N'hésitez pas à être curieux
http://www.deploie-tes-ailes.org/toc.php
http://www.deploie-tes-ailes.org/doc/anxiete.php
Un site plein de ressources. N'hésitez pas à être curieux
http://www.deploie-tes-ailes.org/toc.php
Carla de Miltraize VI- Messages : 5789
Date d'inscription : 10/07/2012
Age : 104
Localisation : Toulouse *** Se guérir de nos malaises de l’âme implique souvent une bonne dose d’humilité, d’accueil de la nature humaine et de sympathie envers autrui et surtout envers nous-mêmes. Daniel Desbiens
Re: Crise de panique
« En pleine angoisse, ne perds jamais l'espoir, car la moelle la plus exquise est dans l'os le plus dur. »
de Hafiz
de Hafiz
offset- Messages : 7540
Date d'inscription : 11/11/2013
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Re: Crise de panique
J'ai des attaques de panique assez fréquentes depuis plusieurs années, que je tente de faire disparaître avec l'aide de mon psychologue, dans le cadre d'une thérapie psychanalytique. Il me semble que je suis aussi atteint d'anxiété généralisée, parce que mes symptômes apparaissent maintenant indépendamment du contexte bien spécifique dans lequel ils se manifestaient au départ. Je me souviens avoir lu que les surdoués avaient également tendance à somatiser davantage que la population générale, ce qui est très clairement mon cas.
Princeton- Messages : 1367
Date d'inscription : 09/03/2014
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Localisation : Paris
Re: Crise de panique
J'ai arrêté de croire que j'étais malade, anormal, j'ai arrêté de me chercher une case et de somatiser par la même occasion. Pour ce que ça vaut...
Oublions le dsm cinq minutes, l'angoisse c'est quoi philosophiquement parlant ?
Oublions le dsm cinq minutes, l'angoisse c'est quoi philosophiquement parlant ?
Invité- Invité
Re: Crise de panique
Je suis très anxieuse et je somatise beaucoup, j’y perds énormément d’énergie
Alors qu’une bonne respiration et un peu de yoga arrangeraient certainement les choses
@princeton1, J’espère que tu va trouver la guérison bientôt, la thérapie est une bonne solution
Le moindre a écrit :Alors qu’une bonne respiration et un peu de yoga arrangeraient certainement les choses
@princeton1, J’espère que tu va trouver la guérison bientôt, la thérapie est une bonne solution
Tu as utilisé des techniques ?J'ai arrêté de croire que j'étais malade, anormal, j'ai arrêté de me chercher une case et de somatiser par la même occasion. Pour ce que ça vaut...
Je n’ai pas trouvé d’informations intéressantes sur cette question et toi ?l'angoisse c'est quoi philosophiquement parlant ?
Peut être que des philosophes passeront par là
offset- Messages : 7540
Date d'inscription : 11/11/2013
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Re: Crise de panique
Espérons !
Pas de technique, j'ai grandi, voilà tout.
L'angoisse, c'est le vertige de la liberté. C'est très trouvable sur internet. Top chrono, j'édite dès que je trouve.
Merci wiki : « L'angoisse exprime au niveau de la conscience de soi le vertige de l'individu auquel s'offre une pluralité de possibilités contradictoires : le point origine de notre liberté définit en même temps l'origine du péché et de la culpabilité, et c'est en ce point de rupture que l'homme prend connaissance de lui-même en se prenant en charge. L'existence humaine est ainsi une existence par défaut; c'est pourquoi devant Dieu, nous avons toujours tort (…) » »
Pas de technique, j'ai grandi, voilà tout.
L'angoisse, c'est le vertige de la liberté. C'est très trouvable sur internet. Top chrono, j'édite dès que je trouve.
Merci wiki : « L'angoisse exprime au niveau de la conscience de soi le vertige de l'individu auquel s'offre une pluralité de possibilités contradictoires : le point origine de notre liberté définit en même temps l'origine du péché et de la culpabilité, et c'est en ce point de rupture que l'homme prend connaissance de lui-même en se prenant en charge. L'existence humaine est ainsi une existence par défaut; c'est pourquoi devant Dieu, nous avons toujours tort (…) » »
Dernière édition par le moindre le Mer 16 Juil 2014 - 0:46, édité 1 fois (Raison : trouvé)
Invité- Invité
Re: Crise de panique
Il faudrait que tu viennes sur le salon "honte toxique", en plus comme personne n'y a posté depuis un bout de temps, ça le réveillerait...
Tête d'Ampoule- Messages : 1232
Date d'inscription : 15/01/2014
Localisation : Vortex Temporel
Re: Crise de panique
Je veux bien venir sur ce salon, mais c'est compliqué "d'adhérer" ça parle de quoi déjà ?
offset- Messages : 7540
Date d'inscription : 11/11/2013
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Re: Crise de panique
Tu envoies un MP à Harpo, il te validera vite. Ça parle surtout de phobie sociale et d'anxiété, les fois où j'y ai été.
Tête d'Ampoule- Messages : 1232
Date d'inscription : 15/01/2014
Localisation : Vortex Temporel
Re: Crise de panique
C'est vrai j'ai vu ça quand j'ai voulu fusionner mon post phobie sociale avec un post de ce salon
je n'ai pas pu le faire, c'est dommage que ça ne soit pas plus accessible et plus lisible
Tête d'Ampoule, ne m'enlève pas les posteurs qui viennent ici
je n'ai pas pu le faire, c'est dommage que ça ne soit pas plus accessible et plus lisible
Tête d'Ampoule, ne m'enlève pas les posteurs qui viennent ici
offset- Messages : 7540
Date d'inscription : 11/11/2013
Localisation : virtuelle
Re: Crise de panique
Crises de panique, je les ai expériencé souvent. Trop souvent. Mais je ne crois pas qu'on peut parler d'une vraie problème psychologique quand ca passe juste de temps en temps. Chaque personne est en panique de temps en temps, anxiété est très normale. Il s'agit de certaines hormones etc dans les cerveaux qui peuvent créer anxiété si une situation l'enforce. La vraie problème, quand les crises sont fréquentes, c'est le disordre d'anxiété. Qui, mon psychiatre a dit une fois, est la cause de ces mêmes hormones dans les cerveaux qui sont trop actives et donc causent anxiété beaucoup trop souvent. Il y existe médication pour calmer cette partie des cerveaux, moi j'ai eu beaucoup d'aide d'Alprazolam (Xanax). Bien sûr, le merde c'est que ces médications sont addictives si utilisées trop souvent, donc on ne peux jamais juste prendre la médication de l'instant on sait anxiétés se développent. Je me sens souvent comme il faut choisir quelles anxiétés je veux supprimer et lesquelles je préfère de tolérer en espérant qu'ils passent assez rapidement pour ne donner trop de discomfort.
"Ces symptômes sont associés à des sensations de perte de contrôle ou de danger imminent sans lien avec la réalité" est très correcte. On va créer un cocon pour se cacher contre le peur de perdre contrôle, mais de l'instant qu'on est trop occupé avec ça le TOC ou/et disordre d'anxiété se développe. C'est tout centralisé au tenir contrôle, et la peur de perdre cette contrôle. Bien sur les théories, comme souvent, sont plus facile à comprendre qu'elles sont à réaliser. Il faut accepter qu'on n'a pas de contrôle sur certaines choses, mais quand le désir de contrôler la situation est intensif et devient une obsession, reverser ça est très dur. C'est comme le sentiment de contrôle s'est transformé à une drogue soi-même, et pour le battre il faut utiliser des médications ... qui en fait sont des drogues aussi.
"Ces symptômes sont associés à des sensations de perte de contrôle ou de danger imminent sans lien avec la réalité" est très correcte. On va créer un cocon pour se cacher contre le peur de perdre contrôle, mais de l'instant qu'on est trop occupé avec ça le TOC ou/et disordre d'anxiété se développe. C'est tout centralisé au tenir contrôle, et la peur de perdre cette contrôle. Bien sur les théories, comme souvent, sont plus facile à comprendre qu'elles sont à réaliser. Il faut accepter qu'on n'a pas de contrôle sur certaines choses, mais quand le désir de contrôler la situation est intensif et devient une obsession, reverser ça est très dur. C'est comme le sentiment de contrôle s'est transformé à une drogue soi-même, et pour le battre il faut utiliser des médications ... qui en fait sont des drogues aussi.
Re: Crise de panique
AniMeshorer a écrit :
Il s'agit de certaines hormones etc dans les cerveaux qui peuvent créer anxiété si une situation l'enforce. La vraie problème, quand les crises sont fréquentes, c'est le disordre d'anxiété. Qui, mon psychiatre a dit une fois, est la cause de ces mêmes hormones dans les cerveaux qui sont trop actives et donc causent anxiété beaucoup trop souvent
Je n'ai pas lu d'étude sur ces hormones
offset- Messages : 7540
Date d'inscription : 11/11/2013
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Re: Crise de panique
Moi aussi je n'ai jamais lu, je juste ai cité mon psychiatre, qui a expliqué comme ça quand j'ai demandé une fois quelle raisons sont possibles pour la création du TOC et disordre d'anxiété. Aucun idée comment ça marche, donc j'accepte l'explication du psychiatre (partiellement parce que je n'aime pas littérature médicale donc je n'ai pas envie de faire recherche moi-même ...)
Re: Crise de panique
AniMeshorer,
Va pour l'explication de ton psychiatre, rassure toi je ne t'en demande pas plus, quand j'aurai un moment propice,
je chercherai des informations à ce sujet, si je trouve quelque chose d'intéressant je vous le ferai partager.
Merci d'avoir répondu
je chercherai des informations à ce sujet, si je trouve quelque chose d'intéressant je vous le ferai partager.
Merci d'avoir répondu
offset- Messages : 7540
Date d'inscription : 11/11/2013
Localisation : virtuelle
Re: Crise de panique
Tu peux demander ce que tu veux, on est ici pour parler donc aucune problème Peut-être je n'ai pas choisi les mots correctes (il faut améliorer mon Français !) mais ce que veut dire c'est que j'ai un sentiment incomfortable en concernant les choses médicals. Je ne regarde jamais des programmes au télé avec nature médicale, si je vois une opération par example je me sens incomfortable (trop de sang!) et rechercher des choses médicales n'est pas facile pour moi. Je sens déjà un sentiment d'anxiété si je passe un hopital et pense aux choses qui passent dans ce bâtiment ....
Bien sûr si tu as de l'info, j'aimerais l'écouter. Je ne suis pas sur si mon psychiatre avait raison ou pas avec cette explication. Et si tu as plus de courage que moi pour vérifier et rechercher, certainement tiens moi au courant si mon psychiatre avait raison ou pas
Bien sûr si tu as de l'info, j'aimerais l'écouter. Je ne suis pas sur si mon psychiatre avait raison ou pas avec cette explication. Et si tu as plus de courage que moi pour vérifier et rechercher, certainement tiens moi au courant si mon psychiatre avait raison ou pas
Re: Crise de panique
La vue du sang me répugne aussi, et je ne suis pas très à l'aise à l'hôpital mais j'arrive
à surmonter ça, souvent grâce à la gentillesse du personnel soignant qui donnent beaucoup
et qui ont peu. Pour ton psychiatre, je suis mal placé pour le juger, je ne suis pas dans le
domaine médical et cela me gêne de te dire s'il a raison ou non. Je regarderai à un moment
propice si je trouve quelque chose la dessus mais je ne garanti rien peut être qu'entre temps
quelqu'un viendra nous donner la réponse
à surmonter ça, souvent grâce à la gentillesse du personnel soignant qui donnent beaucoup
et qui ont peu. Pour ton psychiatre, je suis mal placé pour le juger, je ne suis pas dans le
domaine médical et cela me gêne de te dire s'il a raison ou non. Je regarderai à un moment
propice si je trouve quelque chose la dessus mais je ne garanti rien peut être qu'entre temps
quelqu'un viendra nous donner la réponse
offset- Messages : 7540
Date d'inscription : 11/11/2013
Localisation : virtuelle
Re: Crise de panique
Bonjours,
J'ai parcouru vos discourts sur le sujet de l'anxiété, qui du côté philosophique ce retrouvant à être lié à la memoires des cellues cognitives de nôtre cerveau, (dont l'activité est instantanée sur le plan émotionnelle), car il ne faut pas l'oublier, la philosophie n'est que le côté irrationnel de la science, car elle ne s'appuie que sur des résultats palpables. .
Ont est bien d'accord que l'anxiété est un trouble psychique, mais qui ne possède aucuns liens direct avec les hormones, car elles ne font que caracteriser l'ensemble d'une personnalité physique, cependant, chez nous les zèbres possédons une activité cérébrale plus intense que la normal, ce qui fait de nous des récepteur ambulant d'émotions, dont l'intensité peut rendre l'état psychique instable et récurrent, ainsi je vogue sur le sujet de l'inconscience, qui est source de l'âme pouvant communiquer avec le subconscient, pour interagir sur la conscience (l'esprit), puis de la conscience découle le raisonnement, donc il est toutefois pas impossible que la réceptivité des émotions cognitives éprouvé puissent être loger dans l'inconscience, pour être ainsi développer comme le mécanisme de la blessure à la douleurs physique, car tout ceux ci requière avant tout d'un effet psycologique
J'ai parcouru vos discourts sur le sujet de l'anxiété, qui du côté philosophique ce retrouvant à être lié à la memoires des cellues cognitives de nôtre cerveau, (dont l'activité est instantanée sur le plan émotionnelle), car il ne faut pas l'oublier, la philosophie n'est que le côté irrationnel de la science, car elle ne s'appuie que sur des résultats palpables. .
Ont est bien d'accord que l'anxiété est un trouble psychique, mais qui ne possède aucuns liens direct avec les hormones, car elles ne font que caracteriser l'ensemble d'une personnalité physique, cependant, chez nous les zèbres possédons une activité cérébrale plus intense que la normal, ce qui fait de nous des récepteur ambulant d'émotions, dont l'intensité peut rendre l'état psychique instable et récurrent, ainsi je vogue sur le sujet de l'inconscience, qui est source de l'âme pouvant communiquer avec le subconscient, pour interagir sur la conscience (l'esprit), puis de la conscience découle le raisonnement, donc il est toutefois pas impossible que la réceptivité des émotions cognitives éprouvé puissent être loger dans l'inconscience, pour être ainsi développer comme le mécanisme de la blessure à la douleurs physique, car tout ceux ci requière avant tout d'un effet psycologique
exaltation- Messages : 2
Date d'inscription : 20/07/2014
Age : 40
Localisation : montpellier
Re: Crise de panique
Je suis également sujette à des crises de panique liée à la sensation de perte de contrôle dont tu parles, AniMeshorer.
Cette sensation de perte de contrôle, "d'infinité des possibles" sur lesquels je n'ai pas de contrôle est difficile pour moi à expliquer.
(Je vous ai mis des informations en vrac sur le sujet (crises de panique, autres troubles anxieux, stress, mécanismes et hormones impliquées,...) en spoiler, si jamais ça intéresse quelqu'un. (Désolée, c'est brouillon.))
Cette sensation de perte de contrôle, "d'infinité des possibles" sur lesquels je n'ai pas de contrôle est difficile pour moi à expliquer.
(Je vous ai mis des informations en vrac sur le sujet (crises de panique, autres troubles anxieux, stress, mécanismes et hormones impliquées,...) en spoiler, si jamais ça intéresse quelqu'un. (Désolée, c'est brouillon.))
- Spoiler:
- Le centre de la peur au niveau cérébral est l'amygdale.
Cette amygdale cérébrale est "hyperactive" chez les gens atteints de troubles anxieux, phobie sociale, dépression,...
http://fr.wikipedia.org/wiki/Amygdale_(cerveau)
Pour LeDoux (1998), les troubles anxieux seraient dus à l'activation pathologique du circuit court. Des traumatismes psychologiques très précoces marqueraient l'amygdale et le circuit de la peur pendant la maturation du cerveau. Ces perturbations seraient permanentes. L'activation de l'amygdale serait exagérée chez les sujets anxieux (Thomas et al, 2001) ou en état de dépression, de phobie sociale, de stress post-traumatique.
En revanche, une lésion des amygdales provoque une absence de la reconnaissance de la peur, ce qui a des conséquences psycho-sociales dramatiques. Les jugements sociaux sont alors impossibles (Damasio) et une lésion bilatérale peut provoquer un syndrome de Klüver & Bucy.
Phobie sociale
Devoir s'exprimer en public, devant des inconnus, crée un trac, un malaise qui est en général surmonté. Mais pour les personnes souffrant de phobie sociale, cette situation peut provoquer une attaque panique paralysante, incontrôlable, très handicapante dans la vie sociale.
Une étude par imagerie TEP (tomographie par émission de positons) a montré que chez les sujets phobiques sociaux, l’accroissement d'anxiété au moment de s'exprimer en public était accompagnée par une suractivation du complexe amygdalien par rapport aux sujets témoins (Tillfors et als25 2001). L'hyperactivité de l'amygdale des anxieux sociaux a ensuite été vérifiée dans de nombreuses situations. Par exemple, l'activation de leur amygdale à la vue de visages en colère ou effrayés est plus grande que chez les sujets témoins et l'ampleur de l'activation est positivement corrélée à la sévérité de leurs symptômes26.
En alertant contre des dangers potentiels, l'amygdale joue normalement un rôle protecteur. Mais pour les anxieux sociaux, l'hyper-réactivité de l'amygdale provoque une hyperémotivité pouvant aller jusqu'à la peur panique, conduisant le sujet à fuir ces situations d'interactions sociales.
L'amélioration des symptômes de phobie sociale peut s'obtenir par un traitement avec un antagoniste des récepteurs NK1 et le citalopram. Des mesures par tomographie avant et après le traitement ont montré que l'amélioration des symptômes était parallèle à une réduction significative de l'activation de l'amygdale dans le test d'expression publique27, confirmant ainsi le rôle crucial de l'amygdale dans cette phobie.
(Pour plus de précisions sur les mécanismes mis en oeuvre lors de stress et de troubles anxieux:
http://schwann.free.fr/Physiopathologie%20des%20troubles%20anxieux%202014.pdf
http://neurosciences.unige.ch/departement/grecherche/JK/zoneNeuroclub/Enseignement/Aubry_Neuroclub2009.pdf )
Les hormones du stress sont l'adrénaline/noradrénaline (à court terme) et le cortisol (à plus long terme)
Les symptömes de la crise de panique ne sont pas dangereux, mais, contrairement à ce qui est dit sur le site "déploie tes ailes", les effets du stress sur l'organisme sont nocifs pour celui-ci, surtout à long terme.
Le stress a un effet bénéfique uniquement de façon ponctuelle, en réponse à un danger.
La phase d'épuisement est la décompensation, le burn-out.
Les effets des hormones du stress expliqués de façon plus simple:
http://fr.chatelaine.com/sante/cortisol-lhormone-meconnue-du-stress/
Chez le surdoué il y aurait une hyperexcitabilité de l'amygdale cérébrale:
http://www.adulte-surdoue.org/2011/bibliotheque-2/difference-et-souffrance-de-ladulte-surdoue-cecile-bost/
Invité- Invité
Re: Crise de panique
Je fais des crises de spasmophilie depuis 11 ans, mais cela fait tout juste un an que j'ai appris à les maitriser (même si je n'arrive toujours pas à calmer l'anxiété permanente qui me colle à la peau).
J'ai tentée tout d'abord les traitements "classiques": psychologues/iatres, antidépresseurs, anxiolytiques, diffuseur d'huiles essentielles (pour faire plaisir à ma mère) somnifères et autres produits en tout genre, qui n'ont absolument pas marchés, voir aggravée la situation quelques fois.
Aujourd'hui, j'utilise la respiration abdominale accompagnée d'une dose de pensées positives (en forcing au début, puis cela vient tout seul à force de répétitions). A côté de cela, je pratique la méditation, je fais très attention à mon alimentation (mine de rien, certains produits favorisent l'angoisse) et je bois beaucoup d'infusions (ça me calme vraiment, et ça a un côté purificateur, détoxifiant).
Grâce à ces méthodes qui ont l'air d'apparence assez banales, je suis passée d'environ 3 crises de spasmophilie par jour à une crise tous les 2-3 mois, que je contrôle immédiatement. J'étais partie défaitiste au début, me disant que cela ne marcherait pas, et bien j'ai été extrêmement surprise!
Cela ne m'a pas pour ainsi dire "changer la vie", mais a nettement améliorée sa qualité
Je vais bientôt tenter l'hypnose ericksonienne, qui vivra verra.
Courage à tous!
J'ai tentée tout d'abord les traitements "classiques": psychologues/iatres, antidépresseurs, anxiolytiques, diffuseur d'huiles essentielles (pour faire plaisir à ma mère) somnifères et autres produits en tout genre, qui n'ont absolument pas marchés, voir aggravée la situation quelques fois.
Aujourd'hui, j'utilise la respiration abdominale accompagnée d'une dose de pensées positives (en forcing au début, puis cela vient tout seul à force de répétitions). A côté de cela, je pratique la méditation, je fais très attention à mon alimentation (mine de rien, certains produits favorisent l'angoisse) et je bois beaucoup d'infusions (ça me calme vraiment, et ça a un côté purificateur, détoxifiant).
Grâce à ces méthodes qui ont l'air d'apparence assez banales, je suis passée d'environ 3 crises de spasmophilie par jour à une crise tous les 2-3 mois, que je contrôle immédiatement. J'étais partie défaitiste au début, me disant que cela ne marcherait pas, et bien j'ai été extrêmement surprise!
Cela ne m'a pas pour ainsi dire "changer la vie", mais a nettement améliorée sa qualité
Je vais bientôt tenter l'hypnose ericksonienne, qui vivra verra.
Courage à tous!
Diatribe- Messages : 1055
Date d'inscription : 30/08/2012
Localisation : Entre mon espace-tempes.
Re: Crise de panique
Bonjour Diatribe,
Tu dis qu'il y a des aliments qui favorisent l'angoisse, quels sont ils ? Je pense aussi à changer mon mode
alimentaire pour me sentir mieux. A te lire tu as trouvé ta solution à tes crises de spasmophilie par la respiration
la méditation et l'alimentation pour quelle raison tu veux faire de l'hypnose ?
Merci pour ton témoignagealimentaire pour me sentir mieux. A te lire tu as trouvé ta solution à tes crises de spasmophilie par la respiration
la méditation et l'alimentation pour quelle raison tu veux faire de l'hypnose ?
offset- Messages : 7540
Date d'inscription : 11/11/2013
Localisation : virtuelle
Re: Crise de panique
D'après les conseils de plusieurs médecins et thérapeutes, il faut éviter déjà les excitants (thés, cafés, alcool -et clope, même si cela ne se mange pas-). Pour mon cas, les aliments à éviter se présentaient surtout dans le cadre d'une réduction des symptômes de l'angoisse : maux de ventre, reflux gastrique, etc. Donc à éviter, tous les fruits à pépin, les aliments acidulés (citron, cornichons), les épices, le chocolat, les produits sucrés, la viande rouge, la charcuterie, les fast-food... (finalement, tout ce qui est mauvais pour la santé à la base, c'est plus important que l'on ne le pense). J'ai également supprimé le lactose (intolérance), et ça a eu des effets plutôt positifs aussi.
Le plus important c'est de manger le plus équilibré possible et vraiment d'éviter les excitants, les oeufs, la charcuterie, les fromages chauds (comme la raclette) et les produits acides/épicés.
L'hypnose serait pour mon agoraphobie et ma phobie sociale. J'en ai entendu parler donc je tente, vu que pour l'instant les autres méthodes que j'avais trouvée n'ont pas marché. Je n'attends pas de miracle, mais si cela pouvait améliorer un peu ma condition... ^^
Le plus important c'est de manger le plus équilibré possible et vraiment d'éviter les excitants, les oeufs, la charcuterie, les fromages chauds (comme la raclette) et les produits acides/épicés.
L'hypnose serait pour mon agoraphobie et ma phobie sociale. J'en ai entendu parler donc je tente, vu que pour l'instant les autres méthodes que j'avais trouvée n'ont pas marché. Je n'attends pas de miracle, mais si cela pouvait améliorer un peu ma condition... ^^
Diatribe- Messages : 1055
Date d'inscription : 30/08/2012
Localisation : Entre mon espace-tempes.
Re: Crise de panique
Comme tu le dis si bien le plus important c'est de manger le plus équilibré possible.
Je pense de plus en plus a essayer la kinésiologie, ça m'attire énormément.
http://kinesiologiewittenheim.e-monsite.com/pages/la-kinesiologie-c-est-quoi.html
Je pense de plus en plus a essayer la kinésiologie, ça m'attire énormément.
http://kinesiologiewittenheim.e-monsite.com/pages/la-kinesiologie-c-est-quoi.html
offset- Messages : 7540
Date d'inscription : 11/11/2013
Localisation : virtuelle
Re: Crise de panique
Merci pour cette information! Comme néerlandophone qui doit traduire tout que je lis dans le tête, ca prendra quelque temps pour lire tout ça, mais je crois une heure est suffisante. Autrement, il y a toujours mon ami le dictionnaire Merci de tous ces infos sur la peur et comment ça marche au niveau biologique dans les cerveaux.
Bitterlings a écrit:Je suis également sujette à des crises de panique liée à la sensation de perte de contrôle dont tu parles, AniMeshorer.
Cette sensation de perte de contrôle, "d'infinité des possibles" sur lesquels je n'ai pas de contrôle est difficile pour moi à expliquer.
(Je vous ai mis des informations en vrac sur le sujet (crises de panique, autres troubles anxieux, stress, mécanismes et hormones impliquées,...) en spoiler, si jamais ça intéresse quelqu'un. (Désolée, c'est brouillon.))
- Spoiler:
Le centre de la peur au niveau cérébral est l'amygdale.
Cette amygdale cérébrale est "hyperactive" chez les gens atteints de troubles anxieux, phobie sociale, dépression,...
http://fr.wikipedia.org/wiki/Amygdale_(cerveau)
Pour LeDoux (1998), les troubles anxieux seraient dus à l'activation pathologique du circuit court. Des traumatismes psychologiques très précoces marqueraient l'amygdale et le circuit de la peur pendant la maturation du cerveau. Ces perturbations seraient permanentes. L'activation de l'amygdale serait exagérée chez les sujets anxieux (Thomas et al, 2001) ou en état de dépression, de phobie sociale, de stress post-traumatique.
En revanche, une lésion des amygdales provoque une absence de la reconnaissance de la peur, ce qui a des conséquences psycho-sociales dramatiques. Les jugements sociaux sont alors impossibles (Damasio) et une lésion bilatérale peut provoquer un syndrome de Klüver & Bucy.
Phobie sociale
Devoir s'exprimer en public, devant des inconnus, crée un trac, un malaise qui est en général surmonté. Mais pour les personnes souffrant de phobie sociale, cette situation peut provoquer une attaque panique paralysante, incontrôlable, très handicapante dans la vie sociale.
Une étude par imagerie TEP (tomographie par émission de positons) a montré que chez les sujets phobiques sociaux, l’accroissement d'anxiété au moment de s'exprimer en public était accompagnée par une suractivation du complexe amygdalien par rapport aux sujets témoins (Tillfors et als25 2001). L'hyperactivité de l'amygdale des anxieux sociaux a ensuite été vérifiée dans de nombreuses situations. Par exemple, l'activation de leur amygdale à la vue de visages en colère ou effrayés est plus grande que chez les sujets témoins et l'ampleur de l'activation est positivement corrélée à la sévérité de leurs symptômes26.
En alertant contre des dangers potentiels, l'amygdale joue normalement un rôle protecteur. Mais pour les anxieux sociaux, l'hyper-réactivité de l'amygdale provoque une hyperémotivité pouvant aller jusqu'à la peur panique, conduisant le sujet à fuir ces situations d'interactions sociales.
L'amélioration des symptômes de phobie sociale peut s'obtenir par un traitement avec un antagoniste des récepteurs NK1 et le citalopram. Des mesures par tomographie avant et après le traitement ont montré que l'amélioration des symptômes était parallèle à une réduction significative de l'activation de l'amygdale dans le test d'expression publique27, confirmant ainsi le rôle crucial de l'amygdale dans cette phobie.
(Pour plus de précisions sur les mécanismes mis en oeuvre lors de stress et de troubles anxieux:
http://schwann.free.fr/Physiopathologie%20des%20troubles%20anxieux%202014.pdf
http://neurosciences.unige.ch/departement/grecherche/JK/zoneNeuroclub/Enseignement/Aubry_Neuroclub2009.pdf )
Les hormones du stress sont l'adrénaline/noradrénaline (à court terme) et le cortisol (à plus long terme)
Les symptömes de la crise de panique ne sont pas dangereux, mais, contrairement à ce qui est dit sur le site "déploie tes ailes", les effets du stress sur l'organisme sont nocifs pour celui-ci, surtout à long terme.
Le stress a un effet bénéfique uniquement de façon ponctuelle, en réponse à un danger.
La phase d'épuisement est la décompensation, le burn-out.
Les effets des hormones du stress expliqués de façon plus simple:
http://fr.chatelaine.com/sante/cortisol-lhormone-meconnue-du-stress/
Chez le surdoué il y aurait une hyperexcitabilité de l'amygdale cérébrale:
http://www.adulte-surdoue.org/2011/bibliotheque-2/difference-et-souffrance-de-ladulte-surdoue-cecile-bost/
Pom-Pom- Messages : 74
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Re: Crise de panique
J'ai eu une crise de panique, ou peut être était ce une crise d'angoisse (jamais vraiment compris si il s'agissait de la même chose)
C'est arrivé comme ça, pour la première fois à un moment ou je devais certainement me trouver dans un état d'angoisse (je ne sais plus si l'état était avant et après ou seulement après). Un soir, je me préparais à aller dormir et d'un coup j'ai commencé à sentir un vertige assez saisissant, mon cœur s'emballait, je n'arrivais plus à contrôler, s'en était fini, dans 5 minutes il allait s’arrêter et tout serait fini.
finalement ça a durer plus d'une demi heure dans un état "je vais mourir" , les pompiers qui ne se sont pas affolés (ils avaient compris surement de quoi il s'agissait, mais pourquoi ne l'on t-il pas dis ??!!! )
Quand ils sont arrivés, après avoir attendu la fin allongé sur le balcon, je marchais en long en large à travers celui ci, ils ont du insister pour que je m'assois et c'est seulement quand j'ai vu le rythme cardiaque sur leur engin ralentir que j'ai commencer à être rassuré, 144 me faisait peur.
Ensuite, plus tard, crise de tremblement, état de "stupeur" . Le lendemain je me sentais encore "au bord de" , très fragile.
Maintenant c’est encore un peu présent, quand je sens la chose arrivé, je sais de quelle tromperie il s'agit, j'essaie au mieux de maîtriser, de m'apaiser, de trouver un confort à ce moment la.
J’espère surtout de comprendre et de savoir si et comment s'en échapper.
Mais quelque chose s'est passé, je ne sais pas vraiment si c'est du à ça exactement, ou à l'état d'angoisse. Mais, je sentais à quel point j'étais fragile et tout me semblais terrible, le bruit, le mouvement, l'information, la "réalité", je me sentais faible pour un milieux si "dur", une certaine lassitude aussi. Je ne voulais qu’être au calme, trouver mon calme.
Et ces sentiments m'ont complètement emporté, comme si j'avais changé de place, j'étais moi, à la place de moi même.
En tout cas si ces satanés pompiers avaient dit au téléphone de quoi il s'agissait, j'aurais pas été le spectacle des voisins !
C'est arrivé comme ça, pour la première fois à un moment ou je devais certainement me trouver dans un état d'angoisse (je ne sais plus si l'état était avant et après ou seulement après). Un soir, je me préparais à aller dormir et d'un coup j'ai commencé à sentir un vertige assez saisissant, mon cœur s'emballait, je n'arrivais plus à contrôler, s'en était fini, dans 5 minutes il allait s’arrêter et tout serait fini.
finalement ça a durer plus d'une demi heure dans un état "je vais mourir" , les pompiers qui ne se sont pas affolés (ils avaient compris surement de quoi il s'agissait, mais pourquoi ne l'on t-il pas dis ??!!! )
Quand ils sont arrivés, après avoir attendu la fin allongé sur le balcon, je marchais en long en large à travers celui ci, ils ont du insister pour que je m'assois et c'est seulement quand j'ai vu le rythme cardiaque sur leur engin ralentir que j'ai commencer à être rassuré, 144 me faisait peur.
Ensuite, plus tard, crise de tremblement, état de "stupeur" . Le lendemain je me sentais encore "au bord de" , très fragile.
Maintenant c’est encore un peu présent, quand je sens la chose arrivé, je sais de quelle tromperie il s'agit, j'essaie au mieux de maîtriser, de m'apaiser, de trouver un confort à ce moment la.
J’espère surtout de comprendre et de savoir si et comment s'en échapper.
Mais quelque chose s'est passé, je ne sais pas vraiment si c'est du à ça exactement, ou à l'état d'angoisse. Mais, je sentais à quel point j'étais fragile et tout me semblais terrible, le bruit, le mouvement, l'information, la "réalité", je me sentais faible pour un milieux si "dur", une certaine lassitude aussi. Je ne voulais qu’être au calme, trouver mon calme.
Et ces sentiments m'ont complètement emporté, comme si j'avais changé de place, j'étais moi, à la place de moi même.
En tout cas si ces satanés pompiers avaient dit au téléphone de quoi il s'agissait, j'aurais pas été le spectacle des voisins !
Invité- Invité
Re: Crise de panique
C'est le pire truc au monde. Parfois j'arrive a comprendre d'ou ca vient, et parfois pas vraiment. Et la, c'est encore plus terrifiant.
J'ai mis en place tout un tas de stratagemes, plus ou moins magiques, de prevention, de gestion et de remission, mais si je pouvais faire un seul voeu, et etre sure qu'il se realise, ce serait de ne plus jamais avoir de crises de panique.
"Experiencing a panic attack has been said to be one of the most intensely frightening, upsetting, and uncomfortable experiences of a person's life and may take days to initially recover from."
E. Bourne, The Anxiety and Phobia Workbook, New Harbinger Press, 2005.
Image : http://www.robot-hugs.com/nest/
"It’s important to surround yourself with partners who understand the construction and use of nests. It’s more important that they love you enough to hide from the world with you for a bit."
C'est le pire truc au monde. Parfois j'arrive a comprendre d'ou ca vient, et parfois pas vraiment. Et la, c'est encore plus terrifiant.
J'ai mis en place tout un tas de stratagemes, plus ou moins magiques, de prevention, de gestion et de remission, mais si je pouvais faire un seul voeu, et etre sure qu'il se realise, ce serait de ne plus jamais avoir de crises de panique.
"Experiencing a panic attack has been said to be one of the most intensely frightening, upsetting, and uncomfortable experiences of a person's life and may take days to initially recover from."
E. Bourne, The Anxiety and Phobia Workbook, New Harbinger Press, 2005.
Image : http://www.robot-hugs.com/nest/
"It’s important to surround yourself with partners who understand the construction and use of nests. It’s more important that they love you enough to hide from the world with you for a bit."
C'est le pire truc au monde. Parfois j'arrive a comprendre d'ou ca vient, et parfois pas vraiment. Et la, c'est encore plus terrifiant.
Tan- Messages : 101
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Re: Crise de panique
Je crois que le fait de dire et penser que c'est le pire truc, ça entretien l'anxiété, ma stratégie c'était de me focaliser sur ma respiration et me répéter "ça ne peut pas me tuer", à force je les ai maitrisé plus ou moins, depuis que je pratique la pleine conscience, je me suis efforcée à focaliser sur mes émotions en les observant, comment je me sens, ce que je sens dans mon corps...etc.
J'ai commencé avec des émotions soft, et il y a qq temps les prémices d'une attaque ont pointé leur nez, je me suis dit je ne vais pas me focaliser sur ma respiration mais je vais entrer sans juger ni m'affoler dans le ressenti et ce qui se passe en moi, elle a disparu en 30 secondes.
Un soulagement de constater qu'on finit par les dépasser ces ******** de crises!
J'ai commencé avec des émotions soft, et il y a qq temps les prémices d'une attaque ont pointé leur nez, je me suis dit je ne vais pas me focaliser sur ma respiration mais je vais entrer sans juger ni m'affoler dans le ressenti et ce qui se passe en moi, elle a disparu en 30 secondes.
Un soulagement de constater qu'on finit par les dépasser ces ******** de crises!
Carla de Miltraize VI- Messages : 5789
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Localisation : Toulouse *** Se guérir de nos malaises de l’âme implique souvent une bonne dose d’humilité, d’accueil de la nature humaine et de sympathie envers autrui et surtout envers nous-mêmes. Daniel Desbiens
Re: Crise de panique
BravoCarla de Miltraize Morwan a écrit:
Un soulagement de constater qu'on finit par les dépasser ces ******** de crises!
(même si le terme pleine conscience, ça fait un peu peur quand même quand on lit comme ça).
Invité- Invité
Re: Crise de panique
Bon j'avais ecrit un truc et puis je ne sais pas ce que j'ai fait, mais ca n'a pas envoye.
Oui, je me dis bien sur que ca va passer, a force, j'ai elabore pas mal de trucs et astuces qui marchent assez bien.
Mais quand je suis en pleine crise, au coeur de la tempete, j'ai deux pensees qui s'engueulent. L'une dit que c'est une crise, c'est passager, que c'est a cause de ci et ca et blablabla, et chut. Et puis l'autre, qui agit comme une chape, emprisonne la premiere pensee et lui dit que la, cette fois cocotte, c'est pas la meme, cette fois c'est vraiment pas bon. Et puis l'autre dit que non, et puis a la fin, j'ai survecu, mais je suis epuisee...
Le pire, c'est apres. Parce que je me dis "mais d'ou elle est sorti celle-la ?" Et surtout "qu'est-ce qui me dit qu'elle ne reviendra pas ?"
C'est chiant. J'aime pas.
Oui, je me dis bien sur que ca va passer, a force, j'ai elabore pas mal de trucs et astuces qui marchent assez bien.
Mais quand je suis en pleine crise, au coeur de la tempete, j'ai deux pensees qui s'engueulent. L'une dit que c'est une crise, c'est passager, que c'est a cause de ci et ca et blablabla, et chut. Et puis l'autre, qui agit comme une chape, emprisonne la premiere pensee et lui dit que la, cette fois cocotte, c'est pas la meme, cette fois c'est vraiment pas bon. Et puis l'autre dit que non, et puis a la fin, j'ai survecu, mais je suis epuisee...
Le pire, c'est apres. Parce que je me dis "mais d'ou elle est sorti celle-la ?" Et surtout "qu'est-ce qui me dit qu'elle ne reviendra pas ?"
C'est chiant. J'aime pas.
Tan- Messages : 101
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Localisation : Paris
Re: Crise de panique
Oui j'ai connu, je comprends, je compatis.
Je crois qu'on doit apprivoiser ses peurs, ça fait un peu aware, mais c'est comme ça que j'agis, ça reste difficile, certainement pas impossible. Tu y arriveras!
Je crois qu'on doit apprivoiser ses peurs, ça fait un peu aware, mais c'est comme ça que j'agis, ça reste difficile, certainement pas impossible. Tu y arriveras!
Carla de Miltraize VI- Messages : 5789
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Re: Crise de panique
stauk a écrit:BravoCarla de Miltraize Morwan a écrit:
Un soulagement de constater qu'on finit par les dépasser ces ******** de crises!
(même si le terme pleine conscience, ça fait un peu peur quand même quand on lit comme ça).
Merci, apprivoise ta peur du terme c'est simplement de la focalisation, la prise de conscience...
Le forme est délirante mais le fond n'est pas con :
Carla de Miltraize VI- Messages : 5789
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Localisation : Toulouse *** Se guérir de nos malaises de l’âme implique souvent une bonne dose d’humilité, d’accueil de la nature humaine et de sympathie envers autrui et surtout envers nous-mêmes. Daniel Desbiens
Re: Crise de panique
Avant, le demon que j'ai dans la tete, je faisais tout pour l'eviter.
Et puis j'ai decide de le regarder en face.
Ca m'a fait bien flipper, mais je n'ai jamais detourne le regard.
On a joue a ca quelques temps, au jeu ou t'as pas le droit de baisser les yeux, et puis je me suis rendu compte que j'etais face a un miroir.
Je me suis regardee. Dans les yeux. Je me suis observee.
J'ai observe ce qu'il y avait derriere mon reflet aussi.
Tout un monde. De l'autre cote du miroir.
Ou est-ce que c'etait moi le reflet ?
Toujours est-il que je pense que c'est ca, pour moi, apprivoiser ses peurs, en fait c'est apprivoiser cette force - que je pensais demoniaque - qui est mon double, que j'ai soigneusement evite du regard pendant des annees, et qui en a eu marre d'etre delaissee.
Y a encore des buggs de temps en temps, mais j'apprends peu a peu a la laisser faire, a me laisser faire, en me disant que puisqu'en fait elle, c'est moi, je sais que je ne me ferai pas de mal, alors tout ira bien.
Et puis j'ai decide de le regarder en face.
Ca m'a fait bien flipper, mais je n'ai jamais detourne le regard.
On a joue a ca quelques temps, au jeu ou t'as pas le droit de baisser les yeux, et puis je me suis rendu compte que j'etais face a un miroir.
Je me suis regardee. Dans les yeux. Je me suis observee.
J'ai observe ce qu'il y avait derriere mon reflet aussi.
Tout un monde. De l'autre cote du miroir.
Ou est-ce que c'etait moi le reflet ?
Toujours est-il que je pense que c'est ca, pour moi, apprivoiser ses peurs, en fait c'est apprivoiser cette force - que je pensais demoniaque - qui est mon double, que j'ai soigneusement evite du regard pendant des annees, et qui en a eu marre d'etre delaissee.
Y a encore des buggs de temps en temps, mais j'apprends peu a peu a la laisser faire, a me laisser faire, en me disant que puisqu'en fait elle, c'est moi, je sais que je ne me ferai pas de mal, alors tout ira bien.
Tan- Messages : 101
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Re: Crise de panique
Ce sujet me rend tres mystico-lyrique... !
Tan- Messages : 101
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Localisation : Paris
Re: Crise de panique
C'est pas grave ce n'est pas sale!
Affronter puis accueillir sa part d'ombre.
Carla de Miltraize VI- Messages : 5789
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Localisation : Toulouse *** Se guérir de nos malaises de l’âme implique souvent une bonne dose d’humilité, d’accueil de la nature humaine et de sympathie envers autrui et surtout envers nous-mêmes. Daniel Desbiens
Re: Crise de panique
Voici le lien qui m'a permis de travailler sur mes émotions
https://www.youtube.com/watch?v=jDYsHFOf2Us
Un lien qui permet de trouver le 'bouton off'
"se détacher de ses pensées"
https://www.youtube.com/watch?v=CUKI0Xlw9_c
Dans un endroit calme, assis ou allongé, on ferme les yeux et on écoute, c'est simple comme tout, à faire régulièrement.
Je n'ai pas lu l'ensemble du fil mais les TCC sont tout à fait indiqué pour surmonter les phobies, angoisses.. etc.
http://www.aftcc.org/les-tcc-0
https://www.youtube.com/watch?v=jDYsHFOf2Us
Un lien qui permet de trouver le 'bouton off'
"se détacher de ses pensées"
https://www.youtube.com/watch?v=CUKI0Xlw9_c
- le cerveau qui medite:
- Les quatre phases du cerveau qui médite
Lorsque l'on focalise l'attention, le cerveau passe par une succession de quatre états, activant quatre réseaux cérébraux différents. C'est ce qu'a observé par IRM fonctionnelle l'équipe de Wendy Hasenkamp de l'université Emory (Atlanta). Ce cycle cognitif se répète tout au long de la séance et déclenche la sensation de bien être.
1 Vagabondage mental. Active le "réseau par défaut" les cortex sensoriel et moteur et l'insula postérieur.
2 Prise de conscience du vagabondage. Active le cortex cingulaire antérieur et l'insula antérieure.
3 Déplacement de l'attention. Active le cortex préfrontal latéral et les régions pariétales postérieures.
4 Focalisation. Active le cortex préfrontal dorsolatéral.
Extrait du dossier neuroscience "Sciences et avenir" numéro 797 juillet 2013.
Dans un endroit calme, assis ou allongé, on ferme les yeux et on écoute, c'est simple comme tout, à faire régulièrement.
Je n'ai pas lu l'ensemble du fil mais les TCC sont tout à fait indiqué pour surmonter les phobies, angoisses.. etc.
http://www.aftcc.org/les-tcc-0
Carla de Miltraize VI- Messages : 5789
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Localisation : Toulouse *** Se guérir de nos malaises de l’âme implique souvent une bonne dose d’humilité, d’accueil de la nature humaine et de sympathie envers autrui et surtout envers nous-mêmes. Daniel Desbiens
Re: Crise de panique
Sympa l'image avec le nid. Pour ma part, le travail psychanalytique fait des miracles. J'ai de moins en moins de crises, et même plus du tout depuis quelques semaines ! Lors d'une TCC, rapidement avortée, la psychologue m'avait appris à me concentrer sur ma respiration, ce qui fonctionnait à peu près : en expirant lentement et longtemps, mes autres symptômes, comme la sueur, les tremblements et la tachycardie, finissaient par diminuer. Les TCC me semblent assez efficaces, même si, selon plusieurs psychologues que j'ai rencontré, elles ne règlent pas le problème de fond, qui risque alors de se manifester autrement, et qui peut alors et plutôt être réglé par une psychanalyse. C'est pourquoi j'ai préféré entamer une psychanalyse et arrêter la TCC. Pour le moment, je ne regrette pas ce choix, qui me permet par la même occasion de résoudre les autres difficultés que j'ai accumulées avec le temps.
Princeton- Messages : 1367
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[opération modo en cour ne pas poster]
Les éléments suivants ont été rajouté le 2 aout et viennent d'un autre fil de discussion
Le trouble panique
Imaginez que vous êtes au volant, allant au travail, que vous faites la queue pour payer vos achats d'épicerie ou que vous prenez l'ascenseur. Soudain, vous avez une sensation semblable à celle que vous auriez si votre voiture tombait en panne sur une voie ferrée et qu'un train de marchandises fonçait vers vous. Le cœur vous bat très fort, la poitrine vous fait mal, vous vous sentez étouffer. Autour de vous, tout s'embrouille, les images deviennent floues ou semblent irréelles. Vous croyez subir une crise cardiaque, mourir ou perdre contact avec la réalité.
Dans la crainte de perdre le contrôle de votre voiture, de faire une scène dans le magasin ou de commencer à hurler dans l'ascenseur, vous fuyez aussi rapidement que vous le pouvez. Après plusieurs minutes, la sensation de panique s'atténue. Vous vous calmez et vous vous demandez ce qui vient de vous arriver.
La crise de panique
Si vous êtes de ceux qui ont vécu au moins trois de ces épisodes troublants sur une période de trois semaines, il se peut que vous soyez parmi les 2 à 5 % de la population qui sont atteints d'un trouble de panique. L'épisode de terreur irrationnelle que nous venons de décrire s'appelle une crise de panique. Bien que les crises ne ressemblent pas toujours aux situations décrites plus haut, elles ont des caractéristiques semblables. Les crises de panique diffèrent de tout autre sensation d'angoisse.
Médicalement, une crise de panique doit inclure au moins quatre des symptômes suivants: sueurs; souffle court; palpitations; malaise thoracique; instabilité; sensation d'étouffement; picotement; bouffées de chaleur ou de froid; défaillance; tremblement; sentiment d'irréalité; crainte de perdre la maîtrise de soi, de mourir ou de devenir fou. Les crises se manifestent de façon très variable suivant les personnes. Ce que les crises de panique ont de curieux et de terrifiant, c'est qu'elles se produisent souvent dans un cadre familier ou dans une situation qui ne présente pas de danger réel. Il n'en demeure pas moins que la victime est prise de terreur, avec toutes ses manifestations physiques et psychologiques.
On a décrit les crises de panique comme un signal d'alarme déclenché par le corps sans raison valable - comme une fausse alarme. Lorsqu'un tel signal est déclenché en présence d'un danger réel, la réaction de terreur extrême peut être essentielle à la survie. Mais en état de crise de panique, la réaction de terreur se produit alors qu'il n'y a aucune raison de donner l'alarme.
L'évitement phobique: essayer d'empêcher de nouvelles crises
Normalement, les victimes du trouble de panique se rappellent tout (même les détails les plus insignifiants de leur première crise de panique, parce que la terreur physique et psychologique est écrasante). Bien que la crise ne dure normalement que quelques minutes, certaines personnes croient qu'elles sont victimes d'une crise cardiaque massive ou qu'elles perdent la raison. L'impulsion de fuir immédiatement ou de demander de l'aide pousse certaines victimes vers les services d'urgence des hôpitaux où elles insistent sur le fait qu'elles viennent d'avoir une crise cardiaque ou une attaque.
Les tests physiques ne révèlent habituellement rien et la victime peut se calmer et croire que la crise ne se reproduira pas. Une fois que les émotions suscitées par la première crise se sont apaisées, la personne peut continuer à vivre comme si rien n'était arrivé - jusqu'à la seconde crise.
La soudaineté et la violence des crises de panique amènent certaines victimes à commencer à éviter les situations où elles ont été atteintes de crise. Elles croient que peut-être l'autoroute ou l'ascenseur sont des endroits effrayants en eux-mêmes. Ou, elles se disent que dans l'éventualité d'une autre crise, au moins elles ne seront pas au volant, ni dans une foule, ni enfermées dans un train ou un avion où la fuite ou une aide appropriée seraient difficiles ou impossibles.
Dans la crainte d'avoir une crise et de perdre la maîtrise d'elles-mêmes les victimes évitent les activités et les endroits communs. Leur vie commence à se rétrécir. Cela s'appelle évitement phobique. Bien que ce soit là un résultat naturel de la crainte des crises de panique, c'est une façon malsaine et irrationnelle de vivre sa vie.
Craindre la peur
À défaut de détection et de traitement, le trouble de panique peut progresser et causer une détresse encore plus grande. La menace constante de ne pas savoir quand, ni où, une nouvelle crise va se produire peut provoquer une anxiété d'anticipation - c'est-à-dire la crainte constante d'autres crises de panique. La personne pourra constater qu'il ne lui suffit pas d'éviter les situations ou les endroits redoutés pour empêcher ce sentiment harcelant d'anxiété ou de peur.
Suite : http://www.deploie-tes-ailes.org/doc/panique.php
Le trouble panique
Imaginez que vous êtes au volant, allant au travail, que vous faites la queue pour payer vos achats d'épicerie ou que vous prenez l'ascenseur. Soudain, vous avez une sensation semblable à celle que vous auriez si votre voiture tombait en panne sur une voie ferrée et qu'un train de marchandises fonçait vers vous. Le cœur vous bat très fort, la poitrine vous fait mal, vous vous sentez étouffer. Autour de vous, tout s'embrouille, les images deviennent floues ou semblent irréelles. Vous croyez subir une crise cardiaque, mourir ou perdre contact avec la réalité.
Dans la crainte de perdre le contrôle de votre voiture, de faire une scène dans le magasin ou de commencer à hurler dans l'ascenseur, vous fuyez aussi rapidement que vous le pouvez. Après plusieurs minutes, la sensation de panique s'atténue. Vous vous calmez et vous vous demandez ce qui vient de vous arriver.
La crise de panique
Si vous êtes de ceux qui ont vécu au moins trois de ces épisodes troublants sur une période de trois semaines, il se peut que vous soyez parmi les 2 à 5 % de la population qui sont atteints d'un trouble de panique. L'épisode de terreur irrationnelle que nous venons de décrire s'appelle une crise de panique. Bien que les crises ne ressemblent pas toujours aux situations décrites plus haut, elles ont des caractéristiques semblables. Les crises de panique diffèrent de tout autre sensation d'angoisse.
Médicalement, une crise de panique doit inclure au moins quatre des symptômes suivants: sueurs; souffle court; palpitations; malaise thoracique; instabilité; sensation d'étouffement; picotement; bouffées de chaleur ou de froid; défaillance; tremblement; sentiment d'irréalité; crainte de perdre la maîtrise de soi, de mourir ou de devenir fou. Les crises se manifestent de façon très variable suivant les personnes. Ce que les crises de panique ont de curieux et de terrifiant, c'est qu'elles se produisent souvent dans un cadre familier ou dans une situation qui ne présente pas de danger réel. Il n'en demeure pas moins que la victime est prise de terreur, avec toutes ses manifestations physiques et psychologiques.
On a décrit les crises de panique comme un signal d'alarme déclenché par le corps sans raison valable - comme une fausse alarme. Lorsqu'un tel signal est déclenché en présence d'un danger réel, la réaction de terreur extrême peut être essentielle à la survie. Mais en état de crise de panique, la réaction de terreur se produit alors qu'il n'y a aucune raison de donner l'alarme.
L'évitement phobique: essayer d'empêcher de nouvelles crises
Normalement, les victimes du trouble de panique se rappellent tout (même les détails les plus insignifiants de leur première crise de panique, parce que la terreur physique et psychologique est écrasante). Bien que la crise ne dure normalement que quelques minutes, certaines personnes croient qu'elles sont victimes d'une crise cardiaque massive ou qu'elles perdent la raison. L'impulsion de fuir immédiatement ou de demander de l'aide pousse certaines victimes vers les services d'urgence des hôpitaux où elles insistent sur le fait qu'elles viennent d'avoir une crise cardiaque ou une attaque.
Les tests physiques ne révèlent habituellement rien et la victime peut se calmer et croire que la crise ne se reproduira pas. Une fois que les émotions suscitées par la première crise se sont apaisées, la personne peut continuer à vivre comme si rien n'était arrivé - jusqu'à la seconde crise.
La soudaineté et la violence des crises de panique amènent certaines victimes à commencer à éviter les situations où elles ont été atteintes de crise. Elles croient que peut-être l'autoroute ou l'ascenseur sont des endroits effrayants en eux-mêmes. Ou, elles se disent que dans l'éventualité d'une autre crise, au moins elles ne seront pas au volant, ni dans une foule, ni enfermées dans un train ou un avion où la fuite ou une aide appropriée seraient difficiles ou impossibles.
Dans la crainte d'avoir une crise et de perdre la maîtrise d'elles-mêmes les victimes évitent les activités et les endroits communs. Leur vie commence à se rétrécir. Cela s'appelle évitement phobique. Bien que ce soit là un résultat naturel de la crainte des crises de panique, c'est une façon malsaine et irrationnelle de vivre sa vie.
Craindre la peur
À défaut de détection et de traitement, le trouble de panique peut progresser et causer une détresse encore plus grande. La menace constante de ne pas savoir quand, ni où, une nouvelle crise va se produire peut provoquer une anxiété d'anticipation - c'est-à-dire la crainte constante d'autres crises de panique. La personne pourra constater qu'il ne lui suffit pas d'éviter les situations ou les endroits redoutés pour empêcher ce sentiment harcelant d'anxiété ou de peur.
Suite : http://www.deploie-tes-ailes.org/doc/panique.php
Carla de Miltraize VI- Messages : 5789
Date d'inscription : 10/07/2012
Age : 104
Localisation : Toulouse *** Se guérir de nos malaises de l’âme implique souvent une bonne dose d’humilité, d’accueil de la nature humaine et de sympathie envers autrui et surtout envers nous-mêmes. Daniel Desbiens
Re: Crise de panique
36 15 My life ...
J'ai connu ça sur deux périodes bien précises, de très courte durée. La première fois à 35 ans.
C'est de la somatisation. C'est effectivement impressionnant à vivre, surtout quand on a pas l'habitude et qu'on est pas anxieux de nature. Le corps ne répond pas à l'ordre qu'on lui donne, c'est très désagréable à vivre.
J'ai réussi à chaque fois à trouver plus ou moins vite la pensée qui contrait l'angoisse. L'état du corps joue aussi beaucoup (alimentation, sommeil).
C'est de la peur derrière la somatisation. Après, effectivement, il faut trouver la peur. Et là ça peut être plus dur.
J'ai pu discuter avec des personnes qui vivaient cela au quotidien, sans raison connue de leur part. Je les plains, c'est franchement un truc pas cool ...
J'ai connu ça sur deux périodes bien précises, de très courte durée. La première fois à 35 ans.
C'est de la somatisation. C'est effectivement impressionnant à vivre, surtout quand on a pas l'habitude et qu'on est pas anxieux de nature. Le corps ne répond pas à l'ordre qu'on lui donne, c'est très désagréable à vivre.
J'ai réussi à chaque fois à trouver plus ou moins vite la pensée qui contrait l'angoisse. L'état du corps joue aussi beaucoup (alimentation, sommeil).
C'est de la peur derrière la somatisation. Après, effectivement, il faut trouver la peur. Et là ça peut être plus dur.
J'ai pu discuter avec des personnes qui vivaient cela au quotidien, sans raison connue de leur part. Je les plains, c'est franchement un truc pas cool ...
F.E.A.R - Face Everything And Rise
Un autre point de vue
Un autre point de vue
Invité- Invité
Re: Crise de panique
Carla de Miltraize II a écrit:Non Zeeticc'est pour l'amour & tromper la solitude ! C'nil de dire ça, trombineuse va !
Tromper la solitude... L'adultère qui peut te coûter très très cher...
J'ai eu la chance d'être au courant au plus tôt de ma vie, ça va de ce coté là
Invité- Invité
Re: Crise de panique
Le trouble panique j'ai longtemps connu ça.
louise- Messages : 1420
Date d'inscription : 18/10/2014
Age : 68
Re: Crise de panique
C'est de la somatisation
Non pas forcément la seule hypothèse en lisant plus loin on trouve ceci.
"L'American Psychiatric Association indique dans son guide de diagnostic qu'une prédisposition au trouble de panique peut être l'angoisse de séparation de l'enfance (une angoisse excessive au sujet de la séparation de gens, d'endroits ou de choses auxquels l'enfant est attaché). Par contre, les théories biologiques avancent qu'il existe un défaut physique dans la régulation du système nerveux autonome. Les chercheurs ont édifié plusieurs théories différentes pour expliquer ce défaut. Selon l'une d'elles, les réactions d'angoisse anormales comme la panique proviennent d'une excitation excessive ou d'une hypersensibilité généralisée du système nerveux.
Selon une autre théorie, c'est le déséquilibre de certaines substances qui agissent sur le système nerveux qui cause les crises de panique; les cellules du cerveau des victimes du trouble de panique pourraient être anormalement sensibles à ces substances. La recherche s'oriente actuellement vers l'étude du rôle des récepteurs qui, sur les cellules cérébrales, fixent les agents anxiolytiques.
Enfin, on a montré que l'injection d'une solution de lactate de sodium dans le sang provoquait des crises de panique chez certaines personnes prédisposées. Les victimes du trouble de panique pourraient souffrir d'un désordre métabolique lié au lactate, substance normalement produite par les muscles au cours de l'exercice.
Il est possible qu'une combinaison des facteurs mentionnés cause un dérèglement du système nerveux. En fait, les chercheurs ignorent toujours si un mécanisme physique est à l'origine du trouble de panique. Cette question fait l'objet de recherche intense.."
IL vaut mieux éviter de faire d'un cas particulier une généralité au risque de culpabiliser une partie des gens souffrants de ce trouble qui malgré une psychothérapie pour laquelle ils font des efforts ne sont pas soulagés risquent d'ajouter du découragement à l'anxiété.
Carla de Miltraize VI- Messages : 5789
Date d'inscription : 10/07/2012
Age : 104
Localisation : Toulouse *** Se guérir de nos malaises de l’âme implique souvent une bonne dose d’humilité, d’accueil de la nature humaine et de sympathie envers autrui et surtout envers nous-mêmes. Daniel Desbiens
Re: Crise de panique
La somatisation désigne, en médecine, en psychologie, en psychiatrie ou en psychanalyse une traduction physique d'un problème ou d'un conflit psychique ou un trouble somatoforme.
source : lien
De ce que tu postes ci-dessous, c'est ce que j'ai compris, et vécu.
Pour reprendre un partie du lien initial que tu as posté, et tenter de rester sur une bonne note :
On peut trouver de l'aide
Il existe maintenant des traitements innovateurs qui offrent l'espoir de soulager plus rapidement et plus efficacement les millions de personnes qui souffrent de troubles de panique. Tout traitement efficace commence par un bon diagnostic. Le simple fait d'identifier la maladie apporte un soulagement énorme à la personne qui craignait que l'on ne prenne son problème au sérieux. On a recours à divers types de thérapies du comportement, de médicaments ou l'association des deux.
L'une de ces techniques de thérapie du comportement a un certain nombre d'appellations, notamment exposition avec appui et désensibilisation hiérarchique. Selon cette thérapie, le patient, seul ou dans un groupe de phobiques, est graduellement exposé à la situation de phobie qu'il redoute excessivement.
source : lien
De ce que tu postes ci-dessous, c'est ce que j'ai compris, et vécu.
Je suis d'accord avec cela. C'est en ce sens que je témoignais.Carla de Miltraize II a écrit:Il est possible qu'une combinaison des facteurs mentionnés cause un dérèglement du système nerveux. En fait, les chercheurs ignorent toujours si un mécanisme physique est à l'origine du trouble de panique. Cette question fait l'objet de recherche intense.."
Pas mon genre...Carla de Miltraize II a écrit:IL vaut mieux éviter de faire d'un cas particulier une généralité
... et encore moins mon intention. Je leur souhaite du bien.Carla de Miltraize II a écrit:au risque de culpabiliser une partie des gens souffrants de ce trouble qui malgré une psychothérapie pour laquelle ils font des efforts ne sont pas soulagés risquent d'ajouter du découragement à l'anxiété.
Pour reprendre un partie du lien initial que tu as posté, et tenter de rester sur une bonne note :
On peut trouver de l'aide
Il existe maintenant des traitements innovateurs qui offrent l'espoir de soulager plus rapidement et plus efficacement les millions de personnes qui souffrent de troubles de panique. Tout traitement efficace commence par un bon diagnostic. Le simple fait d'identifier la maladie apporte un soulagement énorme à la personne qui craignait que l'on ne prenne son problème au sérieux. On a recours à divers types de thérapies du comportement, de médicaments ou l'association des deux.
L'une de ces techniques de thérapie du comportement a un certain nombre d'appellations, notamment exposition avec appui et désensibilisation hiérarchique. Selon cette thérapie, le patient, seul ou dans un groupe de phobiques, est graduellement exposé à la situation de phobie qu'il redoute excessivement.
Invité- Invité
Re: Crise de panique
- Spoiler:
- Pourquoi pas, si ça tente d'autres personnes
Perso, j'ai juste voulu rebondir, en tentant de passer un message d'espoir.
Invité- Invité
Re: Crise de panique
Aimant a écrit:
- Spoiler:
Pourquoi pas, si ça tente d'autres personnes
Perso, j'ai juste voulu rebondir, en tentant de passer un message d'espoir.
- Spoiler:
- J'avais bien compris c'était une idée sur le fait que ce sujet intéressant semblaient vous déclencher justement échange mais je ne retrouvais plus le fil "choses diverses et variées" du coup je pensais même m'être trompée
Invité- Invité
Re: Crise de panique
@Aimant Et c'est oublier qu'une cause physiologique peut être à l'origine du trouble panique et malgré une thérapie d’exposition ou autres, elles seront récurrentes donc d'autres stratégies devront être mises en place en plus des techniques que l'on peut appliquer en thérapie comportementale car évidemment les attaques de panique entrainent bien souvent la peur d'avoir peur d'où somatisation.
Donc affirmer que c'est de la somatisation ne reflète qu'une partie de la réalité.
Et n'étant pas spécialiste je ne m'avancerai pas plus que ça.
Donc affirmer que c'est de la somatisation ne reflète qu'une partie de la réalité.
Et n'étant pas spécialiste je ne m'avancerai pas plus que ça.
Carla de Miltraize VI- Messages : 5789
Date d'inscription : 10/07/2012
Age : 104
Localisation : Toulouse *** Se guérir de nos malaises de l’âme implique souvent une bonne dose d’humilité, d’accueil de la nature humaine et de sympathie envers autrui et surtout envers nous-mêmes. Daniel Desbiens
Re: Crise de panique
Mon premier trouble panique je m en souviens très bien, j avais quinze ans.
louise- Messages : 1420
Date d'inscription : 18/10/2014
Age : 68
Re: Crise de panique
Je suis totalement d'accord avec toi ... C'est imprimé dans le corps.Carla de Miltraize II a écrit:Et c'est oublier qu'une cause physiologique peut être à l'origine du trouble panique
Je ne fais pas que dans le psy . Un peu de lecture sur les neurosciences : lien
Relations entre stress et immunité
Les idées de Laborit sur l’inhibition de l’action, génératrice de stress prolongé ont été vérifiées par des expérimentations animales.
==> Pavlov
Mise en évidence des liens système nerveux /système immunitaire
On sait que les organes producteurs de lymphocytes font partie du système sympathique (comme les ganglions lymphatiques) ou sont innervés par des terminaisons du système végétatif (comme la rate et le thymus). Il n’y a cependant pas de liens directs entre le SN et les cellules du SI, mais dans le SN les lymphocytes baignent dans un milieu riche en neuromédiateurs de toutes sortes. On a retrouvé sur les lymphocytes les récepteurs de la dopamine, de la sérotonine, des endorphines etc.., ce qui montre que ces médiateurs peuvent agir sur d’autres cellules que les neurones.
Les relations existent dans les deux sens : le cerveau influence le système immunitaire et celui-ci affecte le cerveau. C’est l’axe hypothalamus - hypophyse – surrénales qui est concerné. L’hypothalamus fabrique l’hormone corticolibérine ou (=corticotrophine) (Corticotropin Releasing Factor) qui stimule l’hypophyse. Celle-ci sécrète l’ACTH, hormone adrénocorticotrope, agissant sur les surrénales. Il y a ensuite libération de cortisol (qui est un glucocorticoïde), hormone de stress qui prépare l’organisme à affronter le danger. Le cortisol augmente la fréquence et la puissance des contractions cardiaques, la sensibilité des vaisseaux sanguins à des neurotransmetteurs comme l’adrénaline et la noradrénaline. Les facultés cognitives sont stimulées et la perception de la douleur affaiblie. En même temps le cortisol(entre autres) inhibe la prolifération des lymphocytes et la réaction immunitaire,mettant en veilleuse le système de défense de l’organisme contre les maladies (il pare au plus pressé). Les états anxieux ou dépressifs dépriment aussi l’immunité.
Malheureusement, oui.Carla de Miltraize II a écrit:et malgré une thérapie d’exposition ou autres, elles seront récurrentes donc d'autres stratégies devront être mises en place en plus des techniques que l'on peut appliquer en thérapie comportementale car évidemment les attaques de panique entrainent bien souvent la peur d'avoir peur d'où somatisation.
P'tite joueuse (blague)Carla de Miltraize II a écrit:Et n'étant pas spécialiste je ne m'avancerai pas plus que ça.
A ce point là ? J'aurai pensé que le souvenir se serait estompé avec le temps ? ...louise a écrit:Mon premier trouble panique je m en souviens très bien, j avais quinze ans.
Fil dédié Carla ?
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J'aime bien quand c'est fun aussi
Invité- Invité
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