Procrastination extréme problématique, lacher prise et blocage
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Procrastination extréme problématique, lacher prise et blocage
Bien le bonjour. Je poste ce sujet car je suis face à un problème qui devient plus qu'important.
Tout d'abord, pour remettre les choses à leurs places: je sais être un zébre, mais je n'ai pas encore conscience de tout les pathos. J'essaye d'avoir un rendez vous avec un spécialiste sur nantes mais pour l'instant, ce n'est pas encore fait.
Avant de dire ou j'en suis et d'expliquer mon problème, je vous explique mon parcours de vie, qui vous permettra justement de mieux cerner mon probléme.
Aprés avoir brillament foiré mes étude lycéenne, j'ai décidé de prendre en main mon avenir et de devenir dessinateur, et pour ce, j'ai décidé tout simplement d'intégrer une école de dessins. Je partais du principe que je voulais tout aprendre sur le dessins et avoir de véritable base.
Seulement, j'avais conscience du fait que d'une je ne rentrerai pas dans une école de dessin comme cela, et d'autre part, étant issue de famille trés modeste (mon pére était voyageur et vivait en caravanne) je savais que je ne pourrait ni me payer mes études, et que vivre du dessin était risuqé si je n'avais pas un plan. En plus, grosse feignasse que j'étais, je savais à peine écrire (certains verrons que mon écriture laisse à désiré, dites vous que ce que j'écrit maintenant, c'est du Hugot comparer à ce que j'étais capable d'écrire (en somme j'étais analphabéte et incappable de structurer correctement mes idées pour écrire: tout venait en même temps)
J'ai donc mis au point un plan qui se déroulait sur dix ans et que j'ai suivit:
j'ai intégrer les compagnons du devoir, ce qui m'a permit d'aprendre le métier de charpentier (étant doué de vision spaciale dévellopé c'était easy) et mon intuitivité générale ma permi trés vite de devenir chef d'équipe. Puis, à 22 ans, j'ai repris mes étude dans une classe de seconde, à belfort, pour passer un bac L. Mon but, en plus de passer mon bac, était donc de combler toute mes lacunes. Et ensuite, je devait intégrer une école de dessin, dans laquelle je suis depuis 2 ans.
Il faut savoir que j'ai réussi tout ce que je voulais (bac avec mention, mes deux années dans mon école se soint bien passé et pourtant) je n'ai jamais travaillé. il me suffisait de suivre le chemin que j'avais défini et juste de faire semblant. Jusqu'ici, tout vas bien même si parfois je souffre du syndrome de l'imposteur, en régle général, je n'ai pas à me plaindre.
Mais aujourd'hui, je suis dans une école ou on ne peu pas faire semblant. il faut travailler. réélement. le dessin n'est pas pour tout le monde quelque chose d'inné, ou même si c'est inné&, cela doit s'entretenir, exactement comme un musicien doit faire ces games tout les jours, un dessinateur doit faire des croquis tout les jours. Dans notre école, nos prof nous demande des travaux pendant les vacances scolaires. Beaucoup.
le pàrobléme n'est pas, pour moi, de rendre ces travaux (je peu les faire en deux deux à la derniére minute)à sauf que le probléme c'est que dans ce cas de figure, les faire en deux deux ne sert à rien. cela ne m'apporte rien, car en fait, je ne ferait qu'avoir executer de maniére intensive un dessin en faisant croire que c'est quelque chose que j'aurai pratiqué tout les jours.
Si je ne me sort pas trop mal au classement des notes, je m'appercoi d'une part que les éléves qui étaient en dessous de moi (je parle juste en tant que point de repere) me dépassent tous petit à petit, et que perso, je ne progresse pas d'un yota.
En fait, j'ai envie de dessiner tout les jours, de pouvoir m"exercer, mais... je bloque. autrefois, ce n'était pas le cas, vu que je dessinais beaucoup au lieux de faire mes travaux. Mais maintenant que c'est devenu important, je n'rrive plus à le faire. en somme, je suis en train de foutre en l'air mes réves, et tout le parcour effectuer auparavant. Il y a un autre truc, c'est que en plus dés que je commence un minimum à faire mes croquis, je me retrouve a penser à plein de truc et de ce fait, le temps me semble extrémement long et en 10 minute je décroche. j'ai pensé à de l'hyperactivité et j'ai aussi penser à me faire prescrire dee la ritaline, mais j'atend de voir un spé. Le dernier point, c'est le lacher prise. dans le monde de l'art, le travail de l'art, c'est l'afrontement de nos peur. se lacher en dessin, c'est aussi ne plus avoir peur de ce que l'on doit faire, dessiner pour soit et lacher prise. je le sais pertinament, on travail beaucoup la dessu sauf que, dés que je prend un stylo, un croyon, pour faire des croquis... je pense que je dois lacher prise et du coup je bloque. Et ça empire puisque je vois les gens autour de moi qui on fait des centaine de dessins depuis le début des vacance et moi.... pas un. même pas un petit bout de truc sur un coin de post it. C'est un cercle vicieux duquel je dois m'échapper rapidement. A savoir que pour moi, le dessin est le sens de ma vie. Je précise que je sais que je fait de belle piéces qui plaise, mais je sais aussi que c'est trés de ce que je pourrait faire si je m'entrainait tout les jours, et c'est aussi en réalité du faut dessin, dans le sens ou c'est ultra poussé, ultra construit, mais en réalité, il n'y a rien de "naturel" dans mon crayon. C'est comme si on me demandais de dessiner un coeur avec des sentiments et que je dessinait un coeur avec un métre et un compas....
j'ai essayé de me dire "j'en fais juste une petit peu chaque jours et j'ogmente au fur et a mesur" mais même ce petit peu, je n'y arrive pas.
Quelqu'un comprend de quoi je parles? un avis? une idée, une solution? je tiens aussi a préciser que cela me fout vraiment hors de moi et que c'est la seul chose qui à le dont de me mettre malheureux. a titre d'exemple, je suis plus toucher par ma lachetté face à me mettre au travail que par la mort de mon pére (décédé il y a 6 mois)
Tout d'abord, pour remettre les choses à leurs places: je sais être un zébre, mais je n'ai pas encore conscience de tout les pathos. J'essaye d'avoir un rendez vous avec un spécialiste sur nantes mais pour l'instant, ce n'est pas encore fait.
Avant de dire ou j'en suis et d'expliquer mon problème, je vous explique mon parcours de vie, qui vous permettra justement de mieux cerner mon probléme.
Aprés avoir brillament foiré mes étude lycéenne, j'ai décidé de prendre en main mon avenir et de devenir dessinateur, et pour ce, j'ai décidé tout simplement d'intégrer une école de dessins. Je partais du principe que je voulais tout aprendre sur le dessins et avoir de véritable base.
Seulement, j'avais conscience du fait que d'une je ne rentrerai pas dans une école de dessin comme cela, et d'autre part, étant issue de famille trés modeste (mon pére était voyageur et vivait en caravanne) je savais que je ne pourrait ni me payer mes études, et que vivre du dessin était risuqé si je n'avais pas un plan. En plus, grosse feignasse que j'étais, je savais à peine écrire (certains verrons que mon écriture laisse à désiré, dites vous que ce que j'écrit maintenant, c'est du Hugot comparer à ce que j'étais capable d'écrire (en somme j'étais analphabéte et incappable de structurer correctement mes idées pour écrire: tout venait en même temps)
J'ai donc mis au point un plan qui se déroulait sur dix ans et que j'ai suivit:
j'ai intégrer les compagnons du devoir, ce qui m'a permit d'aprendre le métier de charpentier (étant doué de vision spaciale dévellopé c'était easy) et mon intuitivité générale ma permi trés vite de devenir chef d'équipe. Puis, à 22 ans, j'ai repris mes étude dans une classe de seconde, à belfort, pour passer un bac L. Mon but, en plus de passer mon bac, était donc de combler toute mes lacunes. Et ensuite, je devait intégrer une école de dessin, dans laquelle je suis depuis 2 ans.
Il faut savoir que j'ai réussi tout ce que je voulais (bac avec mention, mes deux années dans mon école se soint bien passé et pourtant) je n'ai jamais travaillé. il me suffisait de suivre le chemin que j'avais défini et juste de faire semblant. Jusqu'ici, tout vas bien même si parfois je souffre du syndrome de l'imposteur, en régle général, je n'ai pas à me plaindre.
Mais aujourd'hui, je suis dans une école ou on ne peu pas faire semblant. il faut travailler. réélement. le dessin n'est pas pour tout le monde quelque chose d'inné, ou même si c'est inné&, cela doit s'entretenir, exactement comme un musicien doit faire ces games tout les jours, un dessinateur doit faire des croquis tout les jours. Dans notre école, nos prof nous demande des travaux pendant les vacances scolaires. Beaucoup.
le pàrobléme n'est pas, pour moi, de rendre ces travaux (je peu les faire en deux deux à la derniére minute)à sauf que le probléme c'est que dans ce cas de figure, les faire en deux deux ne sert à rien. cela ne m'apporte rien, car en fait, je ne ferait qu'avoir executer de maniére intensive un dessin en faisant croire que c'est quelque chose que j'aurai pratiqué tout les jours.
Si je ne me sort pas trop mal au classement des notes, je m'appercoi d'une part que les éléves qui étaient en dessous de moi (je parle juste en tant que point de repere) me dépassent tous petit à petit, et que perso, je ne progresse pas d'un yota.
En fait, j'ai envie de dessiner tout les jours, de pouvoir m"exercer, mais... je bloque. autrefois, ce n'était pas le cas, vu que je dessinais beaucoup au lieux de faire mes travaux. Mais maintenant que c'est devenu important, je n'rrive plus à le faire. en somme, je suis en train de foutre en l'air mes réves, et tout le parcour effectuer auparavant. Il y a un autre truc, c'est que en plus dés que je commence un minimum à faire mes croquis, je me retrouve a penser à plein de truc et de ce fait, le temps me semble extrémement long et en 10 minute je décroche. j'ai pensé à de l'hyperactivité et j'ai aussi penser à me faire prescrire dee la ritaline, mais j'atend de voir un spé. Le dernier point, c'est le lacher prise. dans le monde de l'art, le travail de l'art, c'est l'afrontement de nos peur. se lacher en dessin, c'est aussi ne plus avoir peur de ce que l'on doit faire, dessiner pour soit et lacher prise. je le sais pertinament, on travail beaucoup la dessu sauf que, dés que je prend un stylo, un croyon, pour faire des croquis... je pense que je dois lacher prise et du coup je bloque. Et ça empire puisque je vois les gens autour de moi qui on fait des centaine de dessins depuis le début des vacance et moi.... pas un. même pas un petit bout de truc sur un coin de post it. C'est un cercle vicieux duquel je dois m'échapper rapidement. A savoir que pour moi, le dessin est le sens de ma vie. Je précise que je sais que je fait de belle piéces qui plaise, mais je sais aussi que c'est trés de ce que je pourrait faire si je m'entrainait tout les jours, et c'est aussi en réalité du faut dessin, dans le sens ou c'est ultra poussé, ultra construit, mais en réalité, il n'y a rien de "naturel" dans mon crayon. C'est comme si on me demandais de dessiner un coeur avec des sentiments et que je dessinait un coeur avec un métre et un compas....
j'ai essayé de me dire "j'en fais juste une petit peu chaque jours et j'ogmente au fur et a mesur" mais même ce petit peu, je n'y arrive pas.
Quelqu'un comprend de quoi je parles? un avis? une idée, une solution? je tiens aussi a préciser que cela me fout vraiment hors de moi et que c'est la seul chose qui à le dont de me mettre malheureux. a titre d'exemple, je suis plus toucher par ma lachetté face à me mettre au travail que par la mort de mon pére (décédé il y a 6 mois)
Re: Procrastination extréme problématique, lacher prise et blocage
hello !
perso j'ai eu un blocage/procrastination pour faire les démarches de recherche d'emploi. Filer des coups de fil pro, répondre au tél, mails de contacts, candidatures.... tout ça j' bloquais pour le faire. Je me disais pareil pour essayer de régler ce problème : "j'en fais juste une petit peu chaque jours et j'ogmente au fur et a mesur" mais même ce petit peu, je n'y arrive pas.
Eh bien en voyant un pro, un psychologue en TCC (thérapie comportementale et cognitive), donc un mec spécialisé dans la gestion du stress, de l'anxiété etc, j'ai réglé le problème en 2/3 mois. Ca va peut être revenir, mais maintenant j'ai un taff et en mars je n'étais pas capable d'envoyer un cv par formulaire internet !!
Pendant toute la thérapie j'étais conscient du fait qu'au final, on a fait que parler et faire exactement la technique qu'on se dit tous : "je commence par un petit peu, puis j'augmente". Et oui, c'était ça, mais le fait d'aller voir un pro a fait beaucoup. ça a marché. J'ai l'impression que ça conviendrait pas mal aussi à ton cas.
Concernant ta baisse de niveau par rapport aux autres de l'école de dessin, c'est effectivement que parfois nous autres zèbres avons eu l'habitude de passer les études sans faire d'efforts pour avoir de bonnes notes. Puis lorsqu'il s'agit de vraiment fournir un effort, on ne sait plus faire. ça m'est arrivé aussi. pas facile d'apprendre à suer si tard dans la vie !
perso j'ai eu un blocage/procrastination pour faire les démarches de recherche d'emploi. Filer des coups de fil pro, répondre au tél, mails de contacts, candidatures.... tout ça j' bloquais pour le faire. Je me disais pareil pour essayer de régler ce problème : "j'en fais juste une petit peu chaque jours et j'ogmente au fur et a mesur" mais même ce petit peu, je n'y arrive pas.
Eh bien en voyant un pro, un psychologue en TCC (thérapie comportementale et cognitive), donc un mec spécialisé dans la gestion du stress, de l'anxiété etc, j'ai réglé le problème en 2/3 mois. Ca va peut être revenir, mais maintenant j'ai un taff et en mars je n'étais pas capable d'envoyer un cv par formulaire internet !!
Pendant toute la thérapie j'étais conscient du fait qu'au final, on a fait que parler et faire exactement la technique qu'on se dit tous : "je commence par un petit peu, puis j'augmente". Et oui, c'était ça, mais le fait d'aller voir un pro a fait beaucoup. ça a marché. J'ai l'impression que ça conviendrait pas mal aussi à ton cas.
Concernant ta baisse de niveau par rapport aux autres de l'école de dessin, c'est effectivement que parfois nous autres zèbres avons eu l'habitude de passer les études sans faire d'efforts pour avoir de bonnes notes. Puis lorsqu'il s'agit de vraiment fournir un effort, on ne sait plus faire. ça m'est arrivé aussi. pas facile d'apprendre à suer si tard dans la vie !
Thaïti Bob- Messages : 1850
Date d'inscription : 27/01/2012
Age : 37
Localisation : Avignon
Re: Procrastination extréme problématique, lacher prise et blocage
sinon quoiqu'il en soit, la procrastination ou les blocages sont toujours l'expression de points durs, de verrous psychologiques et cognitifs, ancrés en toi. Il s'agit de les débloquer en parlant, parlant avec un psychologue.
Thaïti Bob- Messages : 1850
Date d'inscription : 27/01/2012
Age : 37
Localisation : Avignon
Re: Procrastination extréme problématique, lacher prise et blocage
Je comprends complètement ce dont tu parles.
J'ai vécu pendant 10 ans avec un mec. Au début je faisais des études d'art. Il m'a dit que je ne pouvais pas vivre de ça. J'ai donc fait des études d'infographie 3D. Puis tout un tas de trucs. J'ai fini en BTS MUC. Plus rien d'artistique. J'adorais mettre des salopettes et j'avais mon style vestimentaire. Ce mec me l'a fait quitter, disant que quand on est dans la vente on ne peut pas s'habiller comme on veut. Que je n'avais pas besoin de maquillage (le seul pinceau que je tenais encore !!). Que j'écoutais de la musique de merde et de l'éteindre quand je la mettais. Bref, quand je l'ai quitté, je me suis dit, ça y'est je peux redevenir l'artiste que j'étais. Tu parles !!! Il est vrai que j'ai foncé aller acheter une salopette ^^ et que j'écoute à nouveau ma musique de merde et me maquille un peu ^^ mais coté créa :/ J'ai voulu m'y remettre... je me suis inscrite à un stage d'une journée avec une prof et quelques élèves. J'ai créé 2/3 trucs. à la fin de la séance j'étais complètement vidée. On a parlé chacun de nos travaux. Les autres m'ont dit que les miens étaient très riches d'émotions... ça m'a fait chialer... je leur ai dit que ça faisait des années que j'avais pas pu créer... ils m'ont dit que maintenant je pouvais le faire à nouveau... mais en fait non.
Parfois je créé mais c'est une fois tous les 36 du mois. Et je me sens très triste après sans savoir pourquoi. Je ne dessine plus sans modèle. La dernière fois j'ai pris un bouquin à la bibliothèque et j'ai recopié directement au stylo bille pour que ça aille plus vite et mis en couleur à l'aquarelle pour que ça aille vite aussi... pour que ça sorte... mais j'ai eu honte de moi... recopier un bouquin... c'est bien loin de ce que je faisais quand j'étais en études d'art... si mon prof me voyait...
Par contre j'ai repris un peu la poésie et ai remis dans mon sac le petit carnet vert où je notais quelques mots.
J'ai lu un livre à un moment qui peut peut-être t'aider : "Libérez votre créativité" par contre je ne sais pas si tu es croyant ? ce n'est pas mon cas et ils saoulent un peu avec ça. Le truc que j'ai retenu et qui peut t'aider dans ce bouquin c'est que la créativité n'est pas constante. Il faut la nourrir. Quand j'étais en prépa d'art, on devait aller voir 25 expos par semaine (à Paris c'est faisable il y a plein de galeries). Tu peux nourrir ta créativité en allant voir des expos, en cherchant sur le net, en regardant une bougie dans le noir, en écoutant une musique que tu ne connais pas, en allant visiter un endroit que tu ne connais pas etc...
Et la créativité ce n'est pas juste dessiner. Tu peux aussi faire de la photo, j'ai vu que tu te débrouillais très bien en sculpture, il y a la musique, la cuisine même (moi je m'éclate bien en cuisine ^^), l'écriture, la vidéo... et tout ça peut te permettre de retrouver ta motivation à dessiner
Et je n'oublie pas les quelques mots que tu as mis entre parenthèses à la fin de ton message... C'est très difficile de perdre un parent je pense, je ne l'ai pas encore vécu mais je ne peux que te présenter mes sincères condoléances et t'offrir un faible soutien de derrière cet écran :/
J'ai vécu pendant 10 ans avec un mec. Au début je faisais des études d'art. Il m'a dit que je ne pouvais pas vivre de ça. J'ai donc fait des études d'infographie 3D. Puis tout un tas de trucs. J'ai fini en BTS MUC. Plus rien d'artistique. J'adorais mettre des salopettes et j'avais mon style vestimentaire. Ce mec me l'a fait quitter, disant que quand on est dans la vente on ne peut pas s'habiller comme on veut. Que je n'avais pas besoin de maquillage (le seul pinceau que je tenais encore !!). Que j'écoutais de la musique de merde et de l'éteindre quand je la mettais. Bref, quand je l'ai quitté, je me suis dit, ça y'est je peux redevenir l'artiste que j'étais. Tu parles !!! Il est vrai que j'ai foncé aller acheter une salopette ^^ et que j'écoute à nouveau ma musique de merde et me maquille un peu ^^ mais coté créa :/ J'ai voulu m'y remettre... je me suis inscrite à un stage d'une journée avec une prof et quelques élèves. J'ai créé 2/3 trucs. à la fin de la séance j'étais complètement vidée. On a parlé chacun de nos travaux. Les autres m'ont dit que les miens étaient très riches d'émotions... ça m'a fait chialer... je leur ai dit que ça faisait des années que j'avais pas pu créer... ils m'ont dit que maintenant je pouvais le faire à nouveau... mais en fait non.
Parfois je créé mais c'est une fois tous les 36 du mois. Et je me sens très triste après sans savoir pourquoi. Je ne dessine plus sans modèle. La dernière fois j'ai pris un bouquin à la bibliothèque et j'ai recopié directement au stylo bille pour que ça aille plus vite et mis en couleur à l'aquarelle pour que ça aille vite aussi... pour que ça sorte... mais j'ai eu honte de moi... recopier un bouquin... c'est bien loin de ce que je faisais quand j'étais en études d'art... si mon prof me voyait...
Par contre j'ai repris un peu la poésie et ai remis dans mon sac le petit carnet vert où je notais quelques mots.
J'ai lu un livre à un moment qui peut peut-être t'aider : "Libérez votre créativité" par contre je ne sais pas si tu es croyant ? ce n'est pas mon cas et ils saoulent un peu avec ça. Le truc que j'ai retenu et qui peut t'aider dans ce bouquin c'est que la créativité n'est pas constante. Il faut la nourrir. Quand j'étais en prépa d'art, on devait aller voir 25 expos par semaine (à Paris c'est faisable il y a plein de galeries). Tu peux nourrir ta créativité en allant voir des expos, en cherchant sur le net, en regardant une bougie dans le noir, en écoutant une musique que tu ne connais pas, en allant visiter un endroit que tu ne connais pas etc...
Et la créativité ce n'est pas juste dessiner. Tu peux aussi faire de la photo, j'ai vu que tu te débrouillais très bien en sculpture, il y a la musique, la cuisine même (moi je m'éclate bien en cuisine ^^), l'écriture, la vidéo... et tout ça peut te permettre de retrouver ta motivation à dessiner
Et je n'oublie pas les quelques mots que tu as mis entre parenthèses à la fin de ton message... C'est très difficile de perdre un parent je pense, je ne l'ai pas encore vécu mais je ne peux que te présenter mes sincères condoléances et t'offrir un faible soutien de derrière cet écran :/
LaGirafeVolante- Messages : 1118
Date d'inscription : 04/02/2013
Age : 41
Localisation : Lyon
Re: Procrastination extréme problématique, lacher prise et blocage
ta prison tu te l'es construite, soi pas dég, a la base les choses sont bien faite
Cosmique__- Messages : 12
Date d'inscription : 19/07/2014
Re: Procrastination extréme problématique, lacher prise et blocage
Merci en tout cas. J'espere qu'un spé ça va m'aider.
Oui effectivement je me la suit construite. Lors d'un voyage spirituel, mais aussi en discutant avec un de mes prof (qui arrive d'un tribut amazonienne et qui à une vision des choses complétement différentes de notre société) j'ai quand même compris que c'était une sorte de peur lié à la réussite. je ne sais pas exactement pourquoi, j'imagine que c'est lié à mon égo, le fait de ne pas accepter de penser pour moi, ou de réussir vraiment. Quoi qu'il en soit j'aurais les réponses avec le spé. Si elle réponds au téléphone.
Petit écrit d'il y a quelques mois sur le dessin:
*Eros et Thanatos
"Garçon! un café s'il vous plait!"
"... et donc je penses que le dessins... non, en fait... le dessin, c'est la sensualités... le fantasme. C'est des courbes, les lignes d'une femme croisée au coin d'une rue que seuls les yeux peuvent caresser. C'est l'essence de toute chose, la passion d'aimer en silence... c'est le pouvoir de toucher l'intouchable, de saisir l'insaisissable, et de fixer le temps... c'est l’érotisme à l'état pur, l'infinie au creux d'une main... Quand tu dessines, tu effleures la vérité sans pouvoir la posséder, tu flirts avec toute ce que tu désires. C'est là, juste au bout de tes doigts. Et puis tu ne sais jamais au final comment ça va finir, mais tu sais que tu aura pris ton pied. c'est pur..."
"... tiens, je peu te taxer une clope?... Merci.
Non, en fait, le dessin... c'est la guerre! c'est des bains de sang à n'en plus finir! quand je dessine, j'étale des bouts de cervelle sur ma feuille, je me saigne les quatre membres, je me bat bat pour arriver à faire quelque chose. Pour moi, le dessin, c'est l’hémoglobine de la réalité! je tire une balle dans le crane de la vérité, et je me bat avec les autres! Dessiner, c'est choisir de vivre seul pour ce qu'on fait, peut être même de mourir seul. c'est... choisir de se tuer pour mieux créer! Impossible de donner vie sans douleur... c'est la crainte et la peur. La peur de pas y arriver. la peur peut être aussi de trop bien y arriver. Tu passes dans un broyeur tout ce que tu connais, tout ce que tu vois... le dessin c'est un sport de mégalomaniac! sisi! j'te le jure"
"on peut avoir l'addition s'il vous plait?"
Oui effectivement je me la suit construite. Lors d'un voyage spirituel, mais aussi en discutant avec un de mes prof (qui arrive d'un tribut amazonienne et qui à une vision des choses complétement différentes de notre société) j'ai quand même compris que c'était une sorte de peur lié à la réussite. je ne sais pas exactement pourquoi, j'imagine que c'est lié à mon égo, le fait de ne pas accepter de penser pour moi, ou de réussir vraiment. Quoi qu'il en soit j'aurais les réponses avec le spé. Si elle réponds au téléphone.
Petit écrit d'il y a quelques mois sur le dessin:
*Eros et Thanatos
"Garçon! un café s'il vous plait!"
"... et donc je penses que le dessins... non, en fait... le dessin, c'est la sensualités... le fantasme. C'est des courbes, les lignes d'une femme croisée au coin d'une rue que seuls les yeux peuvent caresser. C'est l'essence de toute chose, la passion d'aimer en silence... c'est le pouvoir de toucher l'intouchable, de saisir l'insaisissable, et de fixer le temps... c'est l’érotisme à l'état pur, l'infinie au creux d'une main... Quand tu dessines, tu effleures la vérité sans pouvoir la posséder, tu flirts avec toute ce que tu désires. C'est là, juste au bout de tes doigts. Et puis tu ne sais jamais au final comment ça va finir, mais tu sais que tu aura pris ton pied. c'est pur..."
"... tiens, je peu te taxer une clope?... Merci.
Non, en fait, le dessin... c'est la guerre! c'est des bains de sang à n'en plus finir! quand je dessine, j'étale des bouts de cervelle sur ma feuille, je me saigne les quatre membres, je me bat bat pour arriver à faire quelque chose. Pour moi, le dessin, c'est l’hémoglobine de la réalité! je tire une balle dans le crane de la vérité, et je me bat avec les autres! Dessiner, c'est choisir de vivre seul pour ce qu'on fait, peut être même de mourir seul. c'est... choisir de se tuer pour mieux créer! Impossible de donner vie sans douleur... c'est la crainte et la peur. La peur de pas y arriver. la peur peut être aussi de trop bien y arriver. Tu passes dans un broyeur tout ce que tu connais, tout ce que tu vois... le dessin c'est un sport de mégalomaniac! sisi! j'te le jure"
"on peut avoir l'addition s'il vous plait?"
Re: Procrastination extréme problématique, lacher prise et blocage
Vous me faîtes un peu peur, je montre totalement des signes de ce genre de problème et j'ai peur que ça s’envenime trop xD
Je passe tous mes cours à dessiner, à créer des choses, à m'amuser et dès que j'ai du temps libre, je traînasse à rien faire. En gros, je fais des choses qui me plaisent uniquement quand je suis obligé de faire autre chose, et dès que je ne suis plus obligé de faire quelque chose, je bloque totalement. Je pense que c'est un peu ton problème... Quand on te demandais de faire autre chose, tu n'avais aucun problème, mais maintenant qu'on te demande vraiment de bosser là dessus, tu n'as plus de motivation mystérieusement.
Perso je me force, j'écoute de la musique et je peux compter sur mes amis pour me soutenir et me pousser là dedans.
Il faut trouver un moyen d'avancer je pense, quelque chose qui nous tire de notre zone de confort °_°
Je passe tous mes cours à dessiner, à créer des choses, à m'amuser et dès que j'ai du temps libre, je traînasse à rien faire. En gros, je fais des choses qui me plaisent uniquement quand je suis obligé de faire autre chose, et dès que je ne suis plus obligé de faire quelque chose, je bloque totalement. Je pense que c'est un peu ton problème... Quand on te demandais de faire autre chose, tu n'avais aucun problème, mais maintenant qu'on te demande vraiment de bosser là dessus, tu n'as plus de motivation mystérieusement.
Perso je me force, j'écoute de la musique et je peux compter sur mes amis pour me soutenir et me pousser là dedans.
Il faut trouver un moyen d'avancer je pense, quelque chose qui nous tire de notre zone de confort °_°
Soserious- Messages : 54
Date d'inscription : 09/06/2013
Age : 29
Localisation : Limbes
Re: Procrastination extréme problématique, lacher prise et blocage
Ben je te dirais alors comment ca se passe une foix le medecin rencontré.
Re: Procrastination extréme problématique, lacher prise et blocage
Pourquoi est ce si problématique, si tu dis réussir ?
Ce qui compte, c'est que cela convienne. Que les autres fonctionnent différemment c'est un autre problème.
Ce qui compte, c'est que cela convienne. Que les autres fonctionnent différemment c'est un autre problème.
pommebleu- Messages : 108
Date d'inscription : 19/05/2013
Age : 30
Procrastiner et autres choses
Bonjour
Je me reconnais dans tes mots... j'ai la même attitude sur des choses ou j'apprends hyper vite, je comprends hyper vite, mais après je manque de discipline (auto) pour me forcer à travailler, parce que disons le tout haut cela m'enquiquine royalement
La question est donc: pourquoi? je pourrais être plus virtuose, progresser bien plus loin avec le boulot, et en art martial, ben non je me la coule douce tout en regrettant de ne pas avoir la force de le faire (et le petit a petit, bof bof)
Mais je ne dis que cela vient de plusieurs chose, et peu etre est ce que ce sera a ton tour de t'y reconnaître
- l'envie ce que soit super, pas forcément parfait, mais du travail soigné... bref, je mets la barre hyper haute
- peur de l'échec ( de se dire tiens la moi le Zebre, je n'y arrive pas? inconsciemment etre comme tout le monde? )
- peur de l'isolement social et affectif
et surtout
pas envie de pratiquer ou répéter, surtout si je suis toute seule à le faire!!
quand on est trop bon, trop facilement, on se sent différent et ce n'est pas hyper agréable.. et en plus si les moins doués, a force de travail, nous dépassent ou réussissent mieux, le sentiment d'estime de soi en prend un coup supplémentaire...
J'espere que tu vas franchir ta barriere... ca marchait bien jusqu'à present
Il te faut trouver les condiitions qui te motivent pour travailler, peut etre ce que tu as envie, vraiment, de dessiner..
Je me reconnais dans tes mots... j'ai la même attitude sur des choses ou j'apprends hyper vite, je comprends hyper vite, mais après je manque de discipline (auto) pour me forcer à travailler, parce que disons le tout haut cela m'enquiquine royalement
La question est donc: pourquoi? je pourrais être plus virtuose, progresser bien plus loin avec le boulot, et en art martial, ben non je me la coule douce tout en regrettant de ne pas avoir la force de le faire (et le petit a petit, bof bof)
Mais je ne dis que cela vient de plusieurs chose, et peu etre est ce que ce sera a ton tour de t'y reconnaître
- l'envie ce que soit super, pas forcément parfait, mais du travail soigné... bref, je mets la barre hyper haute
- peur de l'échec ( de se dire tiens la moi le Zebre, je n'y arrive pas? inconsciemment etre comme tout le monde? )
- peur de l'isolement social et affectif
et surtout
pas envie de pratiquer ou répéter, surtout si je suis toute seule à le faire!!
quand on est trop bon, trop facilement, on se sent différent et ce n'est pas hyper agréable.. et en plus si les moins doués, a force de travail, nous dépassent ou réussissent mieux, le sentiment d'estime de soi en prend un coup supplémentaire...
J'espere que tu vas franchir ta barriere... ca marchait bien jusqu'à present
Il te faut trouver les condiitions qui te motivent pour travailler, peut etre ce que tu as envie, vraiment, de dessiner..
Pawnee- Messages : 62
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Re: Procrastination extréme problématique, lacher prise et blocage
pommebleu a écrit:Pourquoi est ce si problématique, si tu dis réussir ?
Ce qui compte, c'est que cela convienne. Que les autres fonctionnent différemment c'est un autre problème.
Comme je disais, c'est que ici le probléme est que je dois travailler de maniére réguliére pour réussir. je suis dazns une école de dessin et pour progresser, il faut travailler tout les jours, choses que je n'arrive pas a faire/
Re: Procrastination extréme problématique, lacher prise et blocage
Je trouve que tu as eu un parcours très courageux!
En lisant ton post j'ai l'impression que tu prends le problème à l'envers. Tu écris que tu n'arrives plus à rendre les exercices et à progresse. C'est peut être que tu as appris tout ce que tu avais à apprendre dans cette école? Et que tu devrais partir?
Mon fils (qui est plus jeune), veut aussi être dessinateur adulte.
Mais il ne dessinait plus depuis au moins un an, alors qu'il passait son temps à dessiner.
Je suis allée voir un dessinateur de BD qui commence à être connue dans le mileir (le beau frère d'un ami).
En résumé il lui a déconseillé de faire une école de dessin. Il lui a expliqué que ces écoles formatent les dessinateurs, que lui en prenant une BD il peut dire quelle école a fait le dessinateur.
Et que ce qu'il faut pour vivre de ce métier c'est ce faire remarquer. Avoir quelque chose dans le dessin qui est propre.
Maintenant mon fils ne veut plus faire d'école de dessin mais un DUT informatique pour pouvoir travailler à la maison et continuer à faire du dessin.
Arthur dessine tout le temps, partout! Il a fait des progrès en 4 mois qui sont époustouflants. Je ne sais pas ce qui a débloqué mon fils. Visiblement que le dessinateur lui dise qu'il devait dessiner pour s'entrainer et apprendre sans en avoir rien à faire du résultat. Qu'il suffisait qu'il jette les dessins une fois qu'il les avait terminé. Il lui a donné rendez vous l'année prochaine et lui a dit qu'il aimerai suivre sa progression: il croit en lui.
Si ton rêve c'est d'être dessinateur, crois en toi sans te comparer aux autres et demande toi si poursuivre l'école est la meilleur des solutions.
En lisant ton post j'ai l'impression que tu prends le problème à l'envers. Tu écris que tu n'arrives plus à rendre les exercices et à progresse. C'est peut être que tu as appris tout ce que tu avais à apprendre dans cette école? Et que tu devrais partir?
Mon fils (qui est plus jeune), veut aussi être dessinateur adulte.
Mais il ne dessinait plus depuis au moins un an, alors qu'il passait son temps à dessiner.
Je suis allée voir un dessinateur de BD qui commence à être connue dans le mileir (le beau frère d'un ami).
En résumé il lui a déconseillé de faire une école de dessin. Il lui a expliqué que ces écoles formatent les dessinateurs, que lui en prenant une BD il peut dire quelle école a fait le dessinateur.
Et que ce qu'il faut pour vivre de ce métier c'est ce faire remarquer. Avoir quelque chose dans le dessin qui est propre.
Maintenant mon fils ne veut plus faire d'école de dessin mais un DUT informatique pour pouvoir travailler à la maison et continuer à faire du dessin.
Arthur dessine tout le temps, partout! Il a fait des progrès en 4 mois qui sont époustouflants. Je ne sais pas ce qui a débloqué mon fils. Visiblement que le dessinateur lui dise qu'il devait dessiner pour s'entrainer et apprendre sans en avoir rien à faire du résultat. Qu'il suffisait qu'il jette les dessins une fois qu'il les avait terminé. Il lui a donné rendez vous l'année prochaine et lui a dit qu'il aimerai suivre sa progression: il croit en lui.
Si ton rêve c'est d'être dessinateur, crois en toi sans te comparer aux autres et demande toi si poursuivre l'école est la meilleur des solutions.
Invité- Invité
Re: Procrastination extréme problématique, lacher prise et blocage
J'ai entendu une thèse qui affirmait : Le procrastinateur, ne procrastine que si la tâche est importante. Avec une vague explication. Ca serait une forme de perfectionnisme. Puisque c'est important, il faut le faire bien. Et donc plutôt que d'affronter l'imperfection, on préfère ne rien faire du tout.syhnes a écrit: Mais maintenant que c'est devenu important, je n'rrive plus à le faire.
Alors qu'au moment ou c'est un hobby (voir une fuite d'une tâche qui elle est importante), et ben .. on a pas de pression. Ca vient comme ça vient.
Ce qu'il y a d'évident, c'est que tu as eu un bon parcours tout de même. Pour le moment procrastinateur est loin d'être équivalent à "ne jamais rien faire". Si y avait pas cette pression sociale pour nous faire bosser, avec l'épée de Damocles, la menace de ne plus pouvoir manger, se chauffer, se connecter à internet et avoir un minimum d'accès à la vie. Et bien dans ce cas là, je te dirais que peut être tu n'abordes pas le dessins de la meilleurs façon actuellement. Peut être il te faut du temps. Peut être ça doit rester une passion, et pas un devoir forcé.
En tout cas bon courage à toi ! J'espère que tu vas réussir à mener les choses comme tu le désires.
Invité- Invité
Re: Procrastination extréme problématique, lacher prise et blocage
Bonjour à tous!
Merci pour ce sujet qui me permet de mettre un nom (certes barbare) sur un phénomène que j'ai identifié dans le déroulement de ma vie.
C'est en louvoyant au milieu de ma forte tendance à la procrastination que j'ai passé mes examens universitaires. Question travail, j'ai beaucoup de mal à suivre le rythme. J'aime faire les choses quand j'en ai envie et quand je sens que c'est le moment de le faire. Donc, le monde du travail avec ses horaires fixes et ses obligations d'échéances et d'objectifs sont difficiles à supporter pour moi.
Question activités annexes (genre danse, couture, bricolage, cuisine, peinture, décoration...), dont je ne peux pas me passer - quand je m'y plonge, c'est là que je me sens vibrer- j'ai passé une bonne partie de ma vie à me demander si je me reconvertissais professionnellement ou pas. Mais comme vous l'avez dit si bien, tout cela me fait plaisir tant qu'il n'y a pas d'obligation et que je peux aller de l'un à l'autre au gré des mes envies.
A partir du moment où les activités deviennent obligatoires, je rentre dans les blocages. Je pallie en partie le phénomène en m'obligeant à faire les choses petit à petit.
J'envie ceux qui sont linéaires car j'ai l'impression qu'ils progressent plus loin dans leur domaine, pendant que moi je ne m'y résous pas.
Je nous souhaite bon courage et bonne zébritude!
Merci pour ce sujet qui me permet de mettre un nom (certes barbare) sur un phénomène que j'ai identifié dans le déroulement de ma vie.
C'est en louvoyant au milieu de ma forte tendance à la procrastination que j'ai passé mes examens universitaires. Question travail, j'ai beaucoup de mal à suivre le rythme. J'aime faire les choses quand j'en ai envie et quand je sens que c'est le moment de le faire. Donc, le monde du travail avec ses horaires fixes et ses obligations d'échéances et d'objectifs sont difficiles à supporter pour moi.
Question activités annexes (genre danse, couture, bricolage, cuisine, peinture, décoration...), dont je ne peux pas me passer - quand je m'y plonge, c'est là que je me sens vibrer- j'ai passé une bonne partie de ma vie à me demander si je me reconvertissais professionnellement ou pas. Mais comme vous l'avez dit si bien, tout cela me fait plaisir tant qu'il n'y a pas d'obligation et que je peux aller de l'un à l'autre au gré des mes envies.
A partir du moment où les activités deviennent obligatoires, je rentre dans les blocages. Je pallie en partie le phénomène en m'obligeant à faire les choses petit à petit.
J'envie ceux qui sont linéaires car j'ai l'impression qu'ils progressent plus loin dans leur domaine, pendant que moi je ne m'y résous pas.
Je nous souhaite bon courage et bonne zébritude!
Et Hope!- Messages : 11
Date d'inscription : 05/06/2013
Localisation : Gard
Re: Procrastination extréme problématique, lacher prise et blocage
Mais je ne dis que cela vient de plusieurs chose, et peu etre est ce que ce sera a ton tour de t'y reconnaître
- l'envie ce que soit super, pas forcément parfait, mais du travail soigné... bref, je mets la barre hyper haute
- peur de l'échec ( de se dire tiens la moi le Zebre, je n'y arrive pas? inconsciemment etre comme tout le monde? )
- peur de l'isolement social et affectif
et surtout
pas envie de pratiquer ou répéter, surtout si je suis toute seule à le faire!!
par stauk le Lun 4 Aoû 2014 - 9:12
J'ai entendu une thèse qui affirmait : Le procrastinateur, ne procrastine que si la tâche est importante. Avec une vague explication. Ca serait une forme de perfectionnisme. Puisque c'est important, il faut le faire bien. Et donc plutôt que d'affronter l'imperfection, on préfère ne rien faire du tout.
Alors qu'au moment ou c'est un hobby (voir une fuite d'une tâche qui elle est importante), et ben .. on a pas de pression. Ca vient comme ça vient.
Je suis d'accord avec ces hypothèses. J'en rajoute une : l'hypersensibilité, le ressenti très fort.
Qui dit obligation et travail, dit effort, stress, "douleur", bref situation éloignée de la sérénité et légèreté.
Je me suis parfois surpris à bien avancer un travail en écoutant une musique qui me porte!
À bientôt
- l'envie ce que soit super, pas forcément parfait, mais du travail soigné... bref, je mets la barre hyper haute
- peur de l'échec ( de se dire tiens la moi le Zebre, je n'y arrive pas? inconsciemment etre comme tout le monde? )
- peur de l'isolement social et affectif
et surtout
pas envie de pratiquer ou répéter, surtout si je suis toute seule à le faire!!
par stauk le Lun 4 Aoû 2014 - 9:12
J'ai entendu une thèse qui affirmait : Le procrastinateur, ne procrastine que si la tâche est importante. Avec une vague explication. Ca serait une forme de perfectionnisme. Puisque c'est important, il faut le faire bien. Et donc plutôt que d'affronter l'imperfection, on préfère ne rien faire du tout.
Alors qu'au moment ou c'est un hobby (voir une fuite d'une tâche qui elle est importante), et ben .. on a pas de pression. Ca vient comme ça vient.
Je suis d'accord avec ces hypothèses. J'en rajoute une : l'hypersensibilité, le ressenti très fort.
Qui dit obligation et travail, dit effort, stress, "douleur", bref situation éloignée de la sérénité et légèreté.
Je me suis parfois surpris à bien avancer un travail en écoutant une musique qui me porte!
À bientôt
Et Hope!- Messages : 11
Date d'inscription : 05/06/2013
Localisation : Gard
Re: Procrastination extréme problématique, lacher prise et blocage
Syhnes, je n'ai pas l'impression que ce que tu décris soit de la procrastination. Le mot "procrastination" est à la mode et facilement mis à toutes les sauces. Il est utilisé par certains pour parler d'aboulie, par d'autres pour parler d'un trouble de l'attention, par d'autres pour parler de la peur d'agir, etc.
Le procrastinateur remet au lendemain. Il croit sincèrement qu'il va faire les choses le lendemain. Es-tu convaincue chaque jour que tu feras ce que tu dois faire le lendemain ?
Le procrastinateur remet au lendemain. Il croit sincèrement qu'il va faire les choses le lendemain. Es-tu convaincue chaque jour que tu feras ce que tu dois faire le lendemain ?
Re: Procrastination extréme problématique, lacher prise et blocage
cyril THQI a écrit:Le procrastinateur remet au lendemain. Il croit sincèrement qu'il va faire les choses le lendemain. Es-tu convaincue chaque jour que tu feras ce que tu dois faire le lendemain ?
moi, oui et tous les jours depuis début octobre, c'est fatigant.
Je comprends Syhnes : j'avais décidé de monter une asso de médiation animale pour me reconvertir, j'avais 2 ans de chômage pour ça. J'ai fait les démarches administratives, création du logo, je me suis procuré les animaux... et au moment de démarcher les clients, plus rien. j'arrive en fin de droit dans un mois, je suis sous pression de retrouver un boulot sinon plus de rentrée d'argent et je n'ai rien réussi à accomplir dans le but que je m'étais fixé. J'ignore ce que je vais faire quand la journée commence ; j'ai une liste que je fais le soir mais je n'arrive pas à m'y tenir. Je ne me sens bien que lorsque je fais les choses au feeling au fur et à mesure de la journée, sauf que je ne vis pas seule, j'ai des enfants et des obligations, c'est le hic.
Thaïti bob a écrit:Eh bien en voyant un pro, un psychologue en TCC (thérapie comportementale et cognitive), donc un mec spécialisé dans la gestion du stress, de l'anxiété etc, j'ai réglé le problème en 2/3 mois.
je vais peut-être tenter car là, y a plus rien qui marche. J'ai plein de projets dans la tête mais je n'arrive pas à me mettre au boulot.
Pour Sihnes,
C'est peut être que tu as appris tout ce que tu avais à apprendre dans cette école? Et que tu devrais partir?
c'est tout à fait possible...?
CandyNeige- Messages : 201
Date d'inscription : 06/11/2014
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Localisation : oise
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