Pourquoi le rejet de l'être aimé quand on va mal ?
+9
Harpo
Darth Lord Tiger Kalthu
Fata Morgana
Pawnee
Woban
Yul
fleur_bleue
Ise
EmiM
13 participants
Page 1 sur 2
Page 1 sur 2 • 1, 2
Pourquoi le rejet de l'être aimé quand on va mal ?
Toutes et Tous,
êtes vous de ceux qui rejettent l'être aimé lorsque vous n'allez pas bien ?
J'aimerai comprendre, j'aimerai qu'on m'explique, si l'un de vous pratique ça...
Moi quand je ne vais pas bien, c'est chez l'être aimé que je me réfugie, que je trouve le réconfort, mais je vois bien que mon comportement ne concerne pas la majorité des gens....
Je comprends que l'on est besoin de penser à soi, de se retrouver, et même de s'isoler... Ce que je comprends moins c'est le silence radio, et le rejet physique manifeste...
Qu'est ce qui se passe en vous, pour réagir ainsi ?
Pourquoi ne pouvez-vous pas prendre soin de vous, tout en restant en relation avec l'autre ?
Pourquoi supporter tout le monde sauf l'être aimé ?
Euh.... oui, je n'ai que des questions et aucune réponse...
J'appelle aux témoignages, pour que l'on m'aide à vivre cette situation difficile...
Merci pour vos réponses...
êtes vous de ceux qui rejettent l'être aimé lorsque vous n'allez pas bien ?
J'aimerai comprendre, j'aimerai qu'on m'explique, si l'un de vous pratique ça...
Moi quand je ne vais pas bien, c'est chez l'être aimé que je me réfugie, que je trouve le réconfort, mais je vois bien que mon comportement ne concerne pas la majorité des gens....
Je comprends que l'on est besoin de penser à soi, de se retrouver, et même de s'isoler... Ce que je comprends moins c'est le silence radio, et le rejet physique manifeste...
Qu'est ce qui se passe en vous, pour réagir ainsi ?
Pourquoi ne pouvez-vous pas prendre soin de vous, tout en restant en relation avec l'autre ?
Pourquoi supporter tout le monde sauf l'être aimé ?
Euh.... oui, je n'ai que des questions et aucune réponse...
J'appelle aux témoignages, pour que l'on m'aide à vivre cette situation difficile...
Merci pour vos réponses...
EmiM- Messages : 5707
Date d'inscription : 15/01/2014
Age : 42
Localisation : Les pieds sur terre, la tête dans les étoiles
Re: Pourquoi le rejet de l'être aimé quand on va mal ?
Oui j'en suis
Ou plutôt j'en étais
Quand j'allais mal je n'arrivais plus à faire comme si, faire semblant, sourire, j'explosais
Violence verbale et physique
Rétrospectivement je vois que je me haïssais tellement que je voulais voir dans le regard en face le dégoût de l'être que j'étais, pour pouvoir me f... en l'air
J'ai été bien entourée
J'ai surtout eu l'énorme clash de la zébritude il y a deux ans et depuis je remonte la pente
Je m'aime de plus en plus et je n'ai plus de crises.
Juste des moments noirs que je garde pour moi, très courts car je fais en sorte de les évacuer vite
Voilà
Ou plutôt j'en étais
Quand j'allais mal je n'arrivais plus à faire comme si, faire semblant, sourire, j'explosais
Violence verbale et physique
Rétrospectivement je vois que je me haïssais tellement que je voulais voir dans le regard en face le dégoût de l'être que j'étais, pour pouvoir me f... en l'air
J'ai été bien entourée
J'ai surtout eu l'énorme clash de la zébritude il y a deux ans et depuis je remonte la pente
Je m'aime de plus en plus et je n'ai plus de crises.
Juste des moments noirs que je garde pour moi, très courts car je fais en sorte de les évacuer vite
Voilà
Ise- Messages : 7899
Date d'inscription : 18/10/2012
Age : 55
Re: Pourquoi le rejet de l'être aimé quand on va mal ?
J'ai un peu connu ça avec mon premier copain. Pas vraiment du rejet, mais qu'il se ferme à moi, voire qu'il me délaisse un peu. Comme je connaissais les raisons (maladie grave), j'ai juste essayé de rester présente malgré tout, même quand il semblait indifférent. Je pense que même s'il n'a jamais rien dit, ça lui a fait du bien finalement. Mais c'était dur.
Dans ton cas, la situation est bien sûr un peu différente... Peut-être qu'il a peur. Peut-être qu'il ne veut pas te faire porter quelque chose qui ne concerne que lui, surtout ces jours-ci. Mais je ne peux que faire des hypothèses, et je ne le connais pas assez bien pour te donner des conseils sur ce que tu pourrais faire, surtout si c'est vraiment du rejet. Généralement, on dit que la clé dans un couple, c'est la communication, mais si l'un la refuse... J'espère que ça s'arrangera!
Dans ton cas, la situation est bien sûr un peu différente... Peut-être qu'il a peur. Peut-être qu'il ne veut pas te faire porter quelque chose qui ne concerne que lui, surtout ces jours-ci. Mais je ne peux que faire des hypothèses, et je ne le connais pas assez bien pour te donner des conseils sur ce que tu pourrais faire, surtout si c'est vraiment du rejet. Généralement, on dit que la clé dans un couple, c'est la communication, mais si l'un la refuse... J'espère que ça s'arrangera!
fleur_bleue- Messages : 3764
Date d'inscription : 18/09/2012
Age : 41
Localisation : Paris
Re: Pourquoi le rejet de l'être aimé quand on va mal ?
Oh Merci à toutes les deux... ça m'aide !
Je suis dans l'expectative, j'ai beaucoup de respect pour l'autre et même si dans l'idéal j'aimerai tout accueillir sans broncher, et bien grande nouvelle, je ne suis pas une sainte qui encaisse... Je suis triste de son indifférence, elle m'inquiète, me violente, nourrit mes peurs... Et j'ai beau comprendre son état et besoin, et bien je ne comprends pas pourquoi cela doit se vivre de cette façon, avec autant de souffrances... (plus destructrices que constructives, enfin de ma fenêtre...) Bien que Ise, tu me donnes une piste, mais il serait présomptueux de ma part, de la lui transposer...snifff...
Je suis dans l'expectative, j'ai beaucoup de respect pour l'autre et même si dans l'idéal j'aimerai tout accueillir sans broncher, et bien grande nouvelle, je ne suis pas une sainte qui encaisse... Je suis triste de son indifférence, elle m'inquiète, me violente, nourrit mes peurs... Et j'ai beau comprendre son état et besoin, et bien je ne comprends pas pourquoi cela doit se vivre de cette façon, avec autant de souffrances... (plus destructrices que constructives, enfin de ma fenêtre...) Bien que Ise, tu me donnes une piste, mais il serait présomptueux de ma part, de la lui transposer...snifff...
EmiM- Messages : 5707
Date d'inscription : 15/01/2014
Age : 42
Localisation : Les pieds sur terre, la tête dans les étoiles
Re: Pourquoi le rejet de l'être aimé quand on va mal ?
Quand on souffre on se sent minable.
On se sent minable par ce qu'on a moins de raison de souffrir que d'autres. On se dit que la souffrance est une compète.
On sait pourquoi on souffre, on a besoin d'être consolé. Mais on ne le veut pas, car en même temps être consolé est la preuve qu'on est minable.
Si en plus tu penses à qui peut avoir souffert et jusqu'où cette souffrance peut avoir mené des personnes, là tu te pers complètement.
La souffrance c'est comme l'amour. C'est plein d'idées contradictoires, et sous le coup des émotions qu'elles véhiculent, c'est difficile à trier.
Enfin en gros. Pis c'est juste mon point de vue.
On se sent minable par ce qu'on a moins de raison de souffrir que d'autres. On se dit que la souffrance est une compète.
On sait pourquoi on souffre, on a besoin d'être consolé. Mais on ne le veut pas, car en même temps être consolé est la preuve qu'on est minable.
Si en plus tu penses à qui peut avoir souffert et jusqu'où cette souffrance peut avoir mené des personnes, là tu te pers complètement.
La souffrance c'est comme l'amour. C'est plein d'idées contradictoires, et sous le coup des émotions qu'elles véhiculent, c'est difficile à trier.
Enfin en gros. Pis c'est juste mon point de vue.
Yul- Messages : 4076
Date d'inscription : 14/06/2014
Age : 40
Localisation : Dieppe
Re: Pourquoi le rejet de l'être aimé quand on va mal ?
Un de mes discours est : Quand on ne se sent pas aimable, on ne supporte pas l'amour que l'on reçoit, puisqu'une partie de nous pense ne pas le mériter... Si on ne s'aime pas, comment l'autre pourrait-il nous aimer ?
Je pense que cela rejoint ce que tu dis Yul, ainsi que la piste de Ise... Mais même en sachant cela, je reste touchée par son comportement... Et si lui est conscient de cela, il ne veut ou ne peut que re-agir (réagir) ainsi... il n'essaye pas autre chose, il ne lutte pas contre ce mode de fonctionnement, qui apporte quoi à l'arrivée d'ailleurs ?
Obtenez-vous ce que vous souhaitez ainsi ? Que souhaitez-vous en agissant de la sorte ? Et qu'obtenez-vous ?
ça m'intéresse grandement, parce que je stresse des conséquences de tout cela, et je me demande ce qui m'attend.
Je pense que cela rejoint ce que tu dis Yul, ainsi que la piste de Ise... Mais même en sachant cela, je reste touchée par son comportement... Et si lui est conscient de cela, il ne veut ou ne peut que re-agir (réagir) ainsi... il n'essaye pas autre chose, il ne lutte pas contre ce mode de fonctionnement, qui apporte quoi à l'arrivée d'ailleurs ?
Obtenez-vous ce que vous souhaitez ainsi ? Que souhaitez-vous en agissant de la sorte ? Et qu'obtenez-vous ?
ça m'intéresse grandement, parce que je stresse des conséquences de tout cela, et je me demande ce qui m'attend.
EmiM- Messages : 5707
Date d'inscription : 15/01/2014
Age : 42
Localisation : Les pieds sur terre, la tête dans les étoiles
Re: Pourquoi le rejet de l'être aimé quand on va mal ?
Coucou EmiM
J'y repensais en allant récupérer mon fils
Je te disais que j'avais été bien entourée : on ne m'a jamais dit qu'on ne m'aimait plus, on ne m'a pas quittée, on ne m'a pas mise à la porte.
Je te disais que je l'avais été. Je l'ai été, et seulement et uniquement avec ceux que j'aime le plus. Mes parents, mon mari. si je l'avais fait avec d'autres on m'aurait laminée ! Et j'aurais quitté ce monde. Je le faisais donc seulement inconsciemment avec ceux qui avaient la force et l'amour de le supporter
Aussi aujourd'hui j'ai une adoration pour mon mari
Pour mes parents ben c'est pas toujours la joie extatique mais mes enfants me rendent ce que je fais ch... les miens
J'y repensais en allant récupérer mon fils
Je te disais que j'avais été bien entourée : on ne m'a jamais dit qu'on ne m'aimait plus, on ne m'a pas quittée, on ne m'a pas mise à la porte.
Je te disais que je l'avais été. Je l'ai été, et seulement et uniquement avec ceux que j'aime le plus. Mes parents, mon mari. si je l'avais fait avec d'autres on m'aurait laminée ! Et j'aurais quitté ce monde. Je le faisais donc seulement inconsciemment avec ceux qui avaient la force et l'amour de le supporter
Aussi aujourd'hui j'ai une adoration pour mon mari
Pour mes parents ben c'est pas toujours la joie extatique mais mes enfants me rendent ce que je fais ch... les miens
Ise- Messages : 7899
Date d'inscription : 18/10/2012
Age : 55
Re: Pourquoi le rejet de l'être aimé quand on va mal ?
Ben c'est marrant, parce que moi je ne me dis pas que je vais le quitter, je me dis qu'il va me quitter... et je suppose ça, parce que je ne me sens pas le lieu de refuge que je pensai être ou que j'espérai être pour lui...
J'ai rencontré des hommes qui m'ont expliqué qu'ils me quittaient pour moi, parce que j'étais "trop bien" pour eux.... Non mais ! qu'est ce qu'il faut pas entendre comme excuses !
J'ai rencontré des hommes qui m'ont expliqué qu'ils me quittaient pour moi, parce que j'étais "trop bien" pour eux.... Non mais ! qu'est ce qu'il faut pas entendre comme excuses !
Dernière édition par EmiM le Sam 2 Aoû 2014 - 21:29, édité 1 fois
EmiM- Messages : 5707
Date d'inscription : 15/01/2014
Age : 42
Localisation : Les pieds sur terre, la tête dans les étoiles
Re: Pourquoi le rejet de l'être aimé quand on va mal ?
Je pense qu'on peut prendre conscience de ce genre de schémas et évoluer si on veut, mais en même temps, chacun a sa façon de réagir quand ça ne va pas. Jusqu'à un certain point, il faut aussi l'accepter. Se renfermer sur soi quand ça ne va pas est une réaction assez courante, il paraît, surtout chez les hommes. La vraie solution, c'est d'en parler, mais sur le coup, c'est difficile.
Pour ce qui est de ton dernier point, ce n'est pas sûr non plus, parfois la souffrance va juste recouvrir momentanément tout sentiment positif...
Pour ce qui est de ton dernier point, ce n'est pas sûr non plus, parfois la souffrance va juste recouvrir momentanément tout sentiment positif...
fleur_bleue- Messages : 3764
Date d'inscription : 18/09/2012
Age : 41
Localisation : Paris
Re: Pourquoi le rejet de l'être aimé quand on va mal ?
Mince on s'est téléscopées
Comme j'exprimais mon mal-être par la violence je pense que la distance le silence sont de la maîtrise, donc un super effort sur soi pour ne pas dépasser certaines limites...
Pour moi ce n'est pas une recherche de résultat, juste ne pas savoir quoi faire et attendre que le mal-être passe pour se présenter à nouveau après
Là je me sentirais honteuse et je crois que j'aurais envie de disparaître sous terre par rapport à la personne aimée, alors si elle est gentille et me dit que tout va bien eh bien ce serait le paradis
Je suis allée voir une psychologue. Je lui ai demandé de me débarrasser de ma colère, qui me gâchait ma vie. Entre le jour où j'ai formulé la demande et celui où j'ai vaincu ce mouvement incontrôlable qui était le mien et que je n'arrivais pas à changer car je ne maîtrisais rien je ne faisais que suivre ce que mon corps m'imposait, il a fallu 10 ans
EmiM a écrit: Mais même en sachant cela, je reste touchée par son comportement... Et si lui est conscient de cela, il ne veut ou ne peut que re-agir (réagir) ainsi... il n'essaye pas autre chose, il ne lutte pas contre ce mode de fonctionnement, qui apporte quoi à l'arrivée d'ailleurs ?
Obtenez-vous ce que vous souhaitez ainsi ? Que souhaitez-vous en agissant de la sorte ? Et qu'obtenez-vous ?
ça m'intéresse grandement, parce que je stresse des conséquences de tout cela, et je me demande ce qui m'attend.
Comme j'exprimais mon mal-être par la violence je pense que la distance le silence sont de la maîtrise, donc un super effort sur soi pour ne pas dépasser certaines limites...
Pour moi ce n'est pas une recherche de résultat, juste ne pas savoir quoi faire et attendre que le mal-être passe pour se présenter à nouveau après
Là je me sentirais honteuse et je crois que j'aurais envie de disparaître sous terre par rapport à la personne aimée, alors si elle est gentille et me dit que tout va bien eh bien ce serait le paradis
Je suis allée voir une psychologue. Je lui ai demandé de me débarrasser de ma colère, qui me gâchait ma vie. Entre le jour où j'ai formulé la demande et celui où j'ai vaincu ce mouvement incontrôlable qui était le mien et que je n'arrivais pas à changer car je ne maîtrisais rien je ne faisais que suivre ce que mon corps m'imposait, il a fallu 10 ans
Ise- Messages : 7899
Date d'inscription : 18/10/2012
Age : 55
Re: Pourquoi le rejet de l'être aimé quand on va mal ?
je comprends ce que tu dis Ise, mais tu n'as pas fait déménager ton mari de la maison quand ça allait pas ?
Moi si je le croisai, un regard, un geste, une respiration, je saurai à quoi m'en tenir, mais ce n'est pas la cas, de part la situation, que tu connais... je ne le vois pas, je ne l'entends pas, je ne le lis pas...
Moi si je le croisai, un regard, un geste, une respiration, je saurai à quoi m'en tenir, mais ce n'est pas la cas, de part la situation, que tu connais... je ne le vois pas, je ne l'entends pas, je ne le lis pas...
EmiM- Messages : 5707
Date d'inscription : 15/01/2014
Age : 42
Localisation : Les pieds sur terre, la tête dans les étoiles
Re: Pourquoi le rejet de l'être aimé quand on va mal ?
Je connais ta position actuelle Emi, pour l'avoir souvent vécue et la vivre encore.
Je sais que c'est dur, je ne peux que te souhaiter beaucoup de courage.
Suis de tout cœur avec toi.
S.
Je sais que c'est dur, je ne peux que te souhaiter beaucoup de courage.
Suis de tout cœur avec toi.
S.
Invité- Invité
Re: Pourquoi le rejet de l'être aimé quand on va mal ?
Merci SuperCali pour ton soutien...
Quelque part ça ne me rassure pas de savoir que tu connais cela aussi...
Si tu veux que je tire les zoreilles à ton chéri, tu me le dis !
Quelque part ça ne me rassure pas de savoir que tu connais cela aussi...
Si tu veux que je tire les zoreilles à ton chéri, tu me le dis !
EmiM- Messages : 5707
Date d'inscription : 15/01/2014
Age : 42
Localisation : Les pieds sur terre, la tête dans les étoiles
Re: Pourquoi le rejet de l'être aimé quand on va mal ?
J'sais pas combien tu mesures, mais pour arriver à ses oreilles, si il se tient réellement droit faut que je saute avec beaucoup, beaucoup d'élan et espérer qu'il ne pose pas sa paluche sur mon crane à mi chemin...
Invité- Invité
Re: Pourquoi le rejet de l'être aimé quand on va mal ?
et le lasso, tu as essayé ?
EmiM- Messages : 5707
Date d'inscription : 15/01/2014
Age : 42
Localisation : Les pieds sur terre, la tête dans les étoiles
Re: Pourquoi le rejet de l'être aimé quand on va mal ?
Je réfléchissais à ce qu'Ise à écrit...
Puis je me disais qu'en plus de "pouvoir" supporter. Je crois aussi qu'il (elle) ne peuvent pas seulement donner le change. Faire semblant. Pas avec ceux qu'ils aiment.
Enfin, je sais que la situation n'est pas tout à fait la même car nous vivons ensemble.
Je sais juste que je ne lui demande surtout pas ce que je peux faire pour lui. Ni "comment vas tu?" ni rien de ce genre. Je le laisse tranquille.
Ça n'empêche pas qu'il sait , que je sais que l'amour est là.
La dernière chose dont il a besoin c'est de m'avoir sur le dos.
J'aurais des fois envie de dire ou de faire... Mais je sais que c'est inutile.
E comme le dit Fata, laisser l'ours dans sa tanière (c'est marrant, c'est la formule que j'avais employer dans un premier message que je voulais t'envoyer et que j'ai fini par effacer)
Vraiment du fond du cœur.
Courage, patience et ai confiance.
T'm.
S.
Puis je me disais qu'en plus de "pouvoir" supporter. Je crois aussi qu'il (elle) ne peuvent pas seulement donner le change. Faire semblant. Pas avec ceux qu'ils aiment.
Enfin, je sais que la situation n'est pas tout à fait la même car nous vivons ensemble.
Je sais juste que je ne lui demande surtout pas ce que je peux faire pour lui. Ni "comment vas tu?" ni rien de ce genre. Je le laisse tranquille.
Ça n'empêche pas qu'il sait , que je sais que l'amour est là.
La dernière chose dont il a besoin c'est de m'avoir sur le dos.
J'aurais des fois envie de dire ou de faire... Mais je sais que c'est inutile.
E comme le dit Fata, laisser l'ours dans sa tanière (c'est marrant, c'est la formule que j'avais employer dans un premier message que je voulais t'envoyer et que j'ai fini par effacer)
Vraiment du fond du cœur.
Courage, patience et ai confiance.
T'm.
S.
Dernière édition par supercalifragilis le Sam 2 Aoû 2014 - 22:45, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Pourquoi le rejet de l'être aimé quand on va mal ?
Et zut, des messages qui se télescopent.
Jamais essayer le lasso, mais la prochaine fois j'y penserais.
Jamais essayer le lasso, mais la prochaine fois j'y penserais.
Invité- Invité
Re: Pourquoi le rejet de l'être aimé quand on va mal ?
Hypothèse sous l'angle du MBTI:
Si je vais mal car j'ai besoin de me ressourcer et de refaire mon plein d'énergie ...
Si je suis Introverti je vais avoir besoin de m'isoler pour cela, ce qui me met également à l'écart des personnes que j'aime si nécessaire.
Si je suis Extraverti je vais avoir besoin d'échanger, à commencer avec les personnes que j'aime ou que j'apprécie.
Étrangement les couples se forment souvent en complémentarité E/I, mais il faut comprendre et accepter les besoins fondamentaux de l'autre
Si je vais mal car j'ai besoin de me ressourcer et de refaire mon plein d'énergie ...
Si je suis Introverti je vais avoir besoin de m'isoler pour cela, ce qui me met également à l'écart des personnes que j'aime si nécessaire.
Si je suis Extraverti je vais avoir besoin d'échanger, à commencer avec les personnes que j'aime ou que j'apprécie.
Étrangement les couples se forment souvent en complémentarité E/I, mais il faut comprendre et accepter les besoins fondamentaux de l'autre
Woban- Messages : 1863
Date d'inscription : 30/09/2012
Age : 56
Localisation : pAca
Re: Pourquoi le rejet de l'être aimé quand on va mal ?
Hello EmiM
My goodness ce forum est décidemment plein de diamants. Oui je me reconnais, dans ce que tu racontes et récemment j'ai rompu... enfin, cela faisait la 4e fois, et il s'est lassé et il a accepté la rupture. A chaque épisode c'est parce que j'allais mal et surtout (relation complexe, a distance) un évenement venait me rappeler toute la distance géographique entre nous, les barrières, et du coup je perdais espoir. En général il y avait aussi un facteur déclencheur de stress (boulot par exemple) qui faisait que j'étais en grande demande affective et il avait beau etre la par Skype et email cela ne suffisait pas. Le moral plongeait et pour stopper la souffrance, qui devenait immense et incontrolable, il fallait que je coupe, amputation a bien des égards... une psy il y a longtemps m'a dit "vous avez une tendance borderline".. je me suis crue malade, desaxée, avant de comprendre que c'était un des aspects de la zebritude liée a cette sensibilité parfois exacerbée...
Mais bon, treve de papotage sur moi, j'ai envie de partager une idée
Un truc qui marche a tous les coups avec moi quand je suis mal, stressée.. c'est un geste. me tendre la main, sans parler, créer un contact physique tres tres ténu comme avec un animal apeuré, puis, une fois fait, me prendre dans les bras. Et la, c'est comme si un barrage lachait dedans, l'ocean contenu par force pouvait s'étaler a nouveau. car on ne demande que cela, en fin de compte!
Bien si tu ne peux pas le voir, parler, communiquer cela n'aide pas, mais il faut que tu trouves ce petit coin de ciel, cette petite porte de souris, qui le permet de "tendre la main".. En parler entre deux crises?
Je suis d'accord avec ~dell'Artuyll et d'autres.. quand on est "dans ces phases la" on se sent minable, nul, honteux, paumés.. mais surtout tres enfants aussi, en grand besoin d'amour, que l'on essaie de traverser seul, et on y arrive souvent, mais bon... ca fait tellement mal... plus vite on en sort mieux c'est.
Je te souhaite de réussir!
My goodness ce forum est décidemment plein de diamants. Oui je me reconnais, dans ce que tu racontes et récemment j'ai rompu... enfin, cela faisait la 4e fois, et il s'est lassé et il a accepté la rupture. A chaque épisode c'est parce que j'allais mal et surtout (relation complexe, a distance) un évenement venait me rappeler toute la distance géographique entre nous, les barrières, et du coup je perdais espoir. En général il y avait aussi un facteur déclencheur de stress (boulot par exemple) qui faisait que j'étais en grande demande affective et il avait beau etre la par Skype et email cela ne suffisait pas. Le moral plongeait et pour stopper la souffrance, qui devenait immense et incontrolable, il fallait que je coupe, amputation a bien des égards... une psy il y a longtemps m'a dit "vous avez une tendance borderline".. je me suis crue malade, desaxée, avant de comprendre que c'était un des aspects de la zebritude liée a cette sensibilité parfois exacerbée...
Mais bon, treve de papotage sur moi, j'ai envie de partager une idée
Un truc qui marche a tous les coups avec moi quand je suis mal, stressée.. c'est un geste. me tendre la main, sans parler, créer un contact physique tres tres ténu comme avec un animal apeuré, puis, une fois fait, me prendre dans les bras. Et la, c'est comme si un barrage lachait dedans, l'ocean contenu par force pouvait s'étaler a nouveau. car on ne demande que cela, en fin de compte!
Bien si tu ne peux pas le voir, parler, communiquer cela n'aide pas, mais il faut que tu trouves ce petit coin de ciel, cette petite porte de souris, qui le permet de "tendre la main".. En parler entre deux crises?
Je suis d'accord avec ~dell'Artuyll et d'autres.. quand on est "dans ces phases la" on se sent minable, nul, honteux, paumés.. mais surtout tres enfants aussi, en grand besoin d'amour, que l'on essaie de traverser seul, et on y arrive souvent, mais bon... ca fait tellement mal... plus vite on en sort mieux c'est.
Je te souhaite de réussir!
Pawnee- Messages : 62
Date d'inscription : 27/07/2014
Age : 58
Localisation : Hyperespace
Re: Pourquoi le rejet de l'être aimé quand on va mal ?
Oui c'est ça Pawnee
Quand je criais mon mari essayait de me raisonner, il parlait et je hurlais mille fois plus fort alors qu'il lui aurait suffi de me prendre dans ses bras et j'aurais fondu
Ise- Messages : 7899
Date d'inscription : 18/10/2012
Age : 55
Re: Pourquoi le rejet de l'être aimé quand on va mal ?
hello Ise
ben oui.. eh bien il faut leur expliquer, car tu conçois bien combien il est difficile de savoir qu'en face d'un lion rugissant, la potion magique c'est un tout petit peu de douceur ;-)
mais ils faut qu'ils soient rudement fortiches aussi pour accepter nos tempêtes..
je me demande si il y en a qui y sont arrivé, a apprivoiser ces moments de détresse de l'autre. Je me demande si avec un compagnon digne d'un saint homme, a qui je donnerais la formule magique et qui serait attentif au moindre signe de tempête et mettrais tout de suite en œuvre une cuillérée de sirop, cela suffirait à apaiser immédiatement les choses plutôt que de les laisser enfler.. ou bien si nous avons, quoi qu'il arrive, ce fonctionnement un poil borderline... mais si je pouvais me débarrasser de mes moments de douleur tempétueuses, seigneur, qu'Est-ce que ce serait bien!!!
on aimerait gratouiller les fauves entre les oreilles, mais ils ont des graaaaandes dents... (ta photo de pseudo hein, un signe?)
ben oui.. eh bien il faut leur expliquer, car tu conçois bien combien il est difficile de savoir qu'en face d'un lion rugissant, la potion magique c'est un tout petit peu de douceur ;-)
mais ils faut qu'ils soient rudement fortiches aussi pour accepter nos tempêtes..
je me demande si il y en a qui y sont arrivé, a apprivoiser ces moments de détresse de l'autre. Je me demande si avec un compagnon digne d'un saint homme, a qui je donnerais la formule magique et qui serait attentif au moindre signe de tempête et mettrais tout de suite en œuvre une cuillérée de sirop, cela suffirait à apaiser immédiatement les choses plutôt que de les laisser enfler.. ou bien si nous avons, quoi qu'il arrive, ce fonctionnement un poil borderline... mais si je pouvais me débarrasser de mes moments de douleur tempétueuses, seigneur, qu'Est-ce que ce serait bien!!!
on aimerait gratouiller les fauves entre les oreilles, mais ils ont des graaaaandes dents... (ta photo de pseudo hein, un signe?)
Pawnee- Messages : 62
Date d'inscription : 27/07/2014
Age : 58
Localisation : Hyperespace
Re: Pourquoi le rejet de l'être aimé quand on va mal ?
Hi Pawnee
Ben tu touches une des difficultés là
Après bien après le retour au calme je le lui ai dit
Je lui ai dit quand je suis en crise surtout ne me parle pas, et si tu pouvais me prendre dans tes bras...
Il a appris peu à peu à ne pas parler
Mais me prendre dans ses bras non
J'ai compris car c'est lui
Je suis moi avec mes cris
Il est lui avec sa gentillesse et sa timidité dans les câlins
Oui certains y arrivent !
Déjà nous deux
Je crois aussi mes parents
Mon père s'enferme dans le silence
Ma mère est toute démunie et souffre
Mais quand il va bien il est en adoration devant elle il n'est jamais "allé voir ailleurs"
Et elle, elle ne serait rien sans lui. Elle est toute joyeuse quand il va bien, et toute malheureuse quand il s'enferme.
Qui a écrit plus haut sur ce type de couple ? Où les extrêmes se complètent ?
C'est si beau quand quelqu'un qui souffre comme Toi Pawnee ou moi, on trouve quelqu'un qui nous aime quand même. Parce qu'au fond on a un coeur énorme... Quand on va bien on déplacerait des montagnes
Ben tu touches une des difficultés là
Après bien après le retour au calme je le lui ai dit
Je lui ai dit quand je suis en crise surtout ne me parle pas, et si tu pouvais me prendre dans tes bras...
Il a appris peu à peu à ne pas parler
Mais me prendre dans ses bras non
J'ai compris car c'est lui
Je suis moi avec mes cris
Il est lui avec sa gentillesse et sa timidité dans les câlins
Oui certains y arrivent !
Déjà nous deux
Je crois aussi mes parents
Mon père s'enferme dans le silence
Ma mère est toute démunie et souffre
Mais quand il va bien il est en adoration devant elle il n'est jamais "allé voir ailleurs"
Et elle, elle ne serait rien sans lui. Elle est toute joyeuse quand il va bien, et toute malheureuse quand il s'enferme.
Qui a écrit plus haut sur ce type de couple ? Où les extrêmes se complètent ?
C'est si beau quand quelqu'un qui souffre comme Toi Pawnee ou moi, on trouve quelqu'un qui nous aime quand même. Parce qu'au fond on a un coeur énorme... Quand on va bien on déplacerait des montagnes
Ise- Messages : 7899
Date d'inscription : 18/10/2012
Age : 55
Re: Pourquoi le rejet de l'être aimé quand on va mal ?
Ise
Si tu connais un en rab, seul et disponible, ou si jamais tu clones ton mari (avec options que je puisse le trouver super beau et tout et a mon gout quand même) , je veux bien être sur la liste d'attente
Si tu connais un en rab, seul et disponible, ou si jamais tu clones ton mari (avec options que je puisse le trouver super beau et tout et a mon gout quand même) , je veux bien être sur la liste d'attente
Pawnee- Messages : 62
Date d'inscription : 27/07/2014
Age : 58
Localisation : Hyperespace
Re: Pourquoi le rejet de l'être aimé quand on va mal ?
au fait Ise.. toi.. en crise... ton cher et tendre a appris a etre silencieux... et si toi tu osais tendre la main (pour de vrai, ce n'est pas une métaphore)... penserais tu que cela finirait en serre-moi fort?
Pawnee- Messages : 62
Date d'inscription : 27/07/2014
Age : 58
Localisation : Hyperespace
Re: Pourquoi le rejet de l'être aimé quand on va mal ?
Pawnee
Je ne suis pas "marieuse"
Mais j'ai rencontré 3 zèbres adorables parmi lesquels je me servirais si je n'avais Mon Chéri
Des GENTILS
Pour répondre à ton second post...
Je n'ai pas changé vers l'opposé : repousser puis demander de l'aide
J'ai changé vers la diminution de mon symptôme. Je ne crie plus. Mais je continue à mettre un point d'honneur (C'est quoi ça l'honneur ? c'est quoi cette fierté mal placée ?) à m'en sortir toute seule. J'ai les yeux ouverts et je vois venir le problème. Quand il est là je sens les effets sur mon moral. J'agis (je m'isole un moment). Je reviens et hop ni vu ni connu.
Le serre-moi fort dans notre couple est réservé à d'autres moments. Peut-être un jour Mon Chéri verra mes moments de détresse et me prendra dans ses bras avant que je ne m'isole. C'est lui c'est son chemin
Je ne suis pas "marieuse"
Mais j'ai rencontré 3 zèbres adorables parmi lesquels je me servirais si je n'avais Mon Chéri
Des GENTILS
Pour répondre à ton second post...
Je n'ai pas changé vers l'opposé : repousser puis demander de l'aide
J'ai changé vers la diminution de mon symptôme. Je ne crie plus. Mais je continue à mettre un point d'honneur (C'est quoi ça l'honneur ? c'est quoi cette fierté mal placée ?) à m'en sortir toute seule. J'ai les yeux ouverts et je vois venir le problème. Quand il est là je sens les effets sur mon moral. J'agis (je m'isole un moment). Je reviens et hop ni vu ni connu.
Le serre-moi fort dans notre couple est réservé à d'autres moments. Peut-être un jour Mon Chéri verra mes moments de détresse et me prendra dans ses bras avant que je ne m'isole. C'est lui c'est son chemin
Ise- Messages : 7899
Date d'inscription : 18/10/2012
Age : 55
Re: Pourquoi le rejet de l'être aimé quand on va mal ?
Attention, je suis en mode "Ma vérité à moi", et je tiens des propos qui pourraient bousculer et déstabiliser certains/es d'entre vous....
Moi, j'ai un gros problème à vous entendre parler d'amour à tout va...
Pour moi l'amour, ce n'est pas souffrir, accepter la violence ou se sacrifier...
Je ne crois pas qu'on supporte la violence de l'autre parce qu'on l'aime, et que si on ne la supporte pas, c'est qu'on ne l'aime pas...
Je n'ai pas de soucis à aimer un être qui souffre, ou qui est violent, mais je n'aime pas sa souffrance et sa violence, j'aime un être et non ses émotions, ses émotions ne sont pas lui, elles ne sont pas figées, elles ne sont pas permanentes...
Comment peut-on penser que l'amour c'est : parce que je souffre, j'ai le droit de faire violence, j'ai le droit de quitter la relation (le nous), j'ai le droit de ne pas te respecter (toi et la relation) et en retour, parce que tu m'aimes tu dois supporter (toute la violence, toute la souffrance que je te fais supporter, parce que je ne la supporte pas moi-même)...
Pour moi l'amour c'est : même si je souffre, même si je suis en colère, même si j'ai beaucoup de violence en moi, je ne te rendrai pas responsable de ce qui m'appartient, je ne te ferai pas porter ce qui est à moi, je ne te ferai pas payer ce qui appartient à d'autres, je ne piétinerai ni la relation, ni toi, je ne te demanderai pas de me prouver que tu m'aimes en te sacrifiant pour moi, parce que j'ai trop de respect et d'amour pour l'être que tu es...
Dans ma conception de la relation à l'autre, il me semble bien déséquilibré et bien injuste de demander à l'autre de supporter l'inacceptable, quand on ne le fait pas soi-même.
Il appartient à chacun de se maitriser, affronter, et dépasser ses émotions... Pour moi, rejeter l'autre quand on a un pet de travers (aussi intense soit-il) c'est mettre à l'extérieur ce qui est à l'intérieur... On impose à l'autre d'assumer notre état et d'agir en fonction de nous, quand nous même nous n'offrons pas la réciproque à l'autre.
Si le contrat amoureux est : quand je te fais souffrir, ENCAISSE, et tu as le droit de me faire souffrir en retour, j'ENCAISSERAI...
N'est ce pas une vision de l'amour misérabiliste ?
Mon contrat amoureux est plutôt : quand je souffrirai, je ne te ferai rien encaisser, et quand tu souffriras, tu ne me feras rien encaisser... Et dans ce schéma, si chacun se prend charge, prend en charge sa souffrance/violence, au lieu de la déposer chez l'autre quand elle se manifeste, la relation peut exprimer l'amour que l'on a l'un envers en l'autre...
Je souffre, j'ai de la violence et ce qui me permet d'aller bien est de ne pas l'imposer à autrui... Quand cela m'arrive, parce que cela m'arrive, de temps à autres, je me sens mal, je me sens coupable de mettre décharger sur quelqu'un qui n'est en rien responsable de la souffrance/violence qui est en moi... Et après, il faut réparer ce que l'on a fait à l'autre parce qu'il ne méritait pas ce qu'on lui a infligé.... On voit bien qu'il est moins compliqué de ne pas s'en prendre à l'autre que de l'impliquer dans une affaire qui ne lui appartient pas... Parce qu'une fois qu'on l'y a mêlé par égoïsme et irresponsabilité, cela demande plus de temps, plus d'efforts et plus d'énergie, pour conserver le bien ou réparer le mal qui ont été fait.... L'autre n'est pas responsable de notre mal-être et lui demander implicitement de le prendre en charge, voire de le résoudre/réparer, me semble profondément injuste....
J'ai tendance à me dire que tant que des personnes accepteront que l'amour soit l'acceptation de la maltraitance (morale ou physique) cela véhiculera que l'amour est souffrance et violence et qu'il ne peut être autrement... Et tant que l'amour sera conçu de la sorte, cela déresponsabilisera les gens de se prendre en main, de s'offrir mieux, et d'offrir mieux aux êtres "aimés"...
Quand l'autre exprime sa souffrance et ne me rejette pas, toute mon empathie est tournée vers l'autre, à son service, mon amour est, ma patience est, ma compréhension est, cela développe le meilleur en moi, et tout mon être se déploiera pour l'autre...
Quand l'autre n'exprime pas sa souffrance et me rejette, toute mon empathie se tourne vers moi, à mon service, pour m'accorder amour, patience, et compréhension, parce que je ne suis plus en relation avec l'autre, je suis désormais seule et si je ne pense pas à moi, personne d'autre ne le fera...
Aujourd'hui, je comprends bien toute la souffrance et le manque d'amour de celui que j'aime, mais je ne pense pas que quitter la relation (le nous) et me piétiner, cultive mon empathie et mes sentiments envers lui... Je ne pense pas non plus que cela le respecte et lui permette de se sentir bien, de nous (moi, lui et la relation) traiter ainsi. Je l'aime profondément, mais aimer un être qui refuse d'être en relation (avec moi) me semble irrationnel... Je serais amoureuse, d'un être qui ignore mes sentiments à son égard, que ça serait plus facile...
Moi, j'ai un gros problème à vous entendre parler d'amour à tout va...
Pour moi l'amour, ce n'est pas souffrir, accepter la violence ou se sacrifier...
Je ne crois pas qu'on supporte la violence de l'autre parce qu'on l'aime, et que si on ne la supporte pas, c'est qu'on ne l'aime pas...
Je n'ai pas de soucis à aimer un être qui souffre, ou qui est violent, mais je n'aime pas sa souffrance et sa violence, j'aime un être et non ses émotions, ses émotions ne sont pas lui, elles ne sont pas figées, elles ne sont pas permanentes...
Comment peut-on penser que l'amour c'est : parce que je souffre, j'ai le droit de faire violence, j'ai le droit de quitter la relation (le nous), j'ai le droit de ne pas te respecter (toi et la relation) et en retour, parce que tu m'aimes tu dois supporter (toute la violence, toute la souffrance que je te fais supporter, parce que je ne la supporte pas moi-même)...
Pour moi l'amour c'est : même si je souffre, même si je suis en colère, même si j'ai beaucoup de violence en moi, je ne te rendrai pas responsable de ce qui m'appartient, je ne te ferai pas porter ce qui est à moi, je ne te ferai pas payer ce qui appartient à d'autres, je ne piétinerai ni la relation, ni toi, je ne te demanderai pas de me prouver que tu m'aimes en te sacrifiant pour moi, parce que j'ai trop de respect et d'amour pour l'être que tu es...
Dans ma conception de la relation à l'autre, il me semble bien déséquilibré et bien injuste de demander à l'autre de supporter l'inacceptable, quand on ne le fait pas soi-même.
Il appartient à chacun de se maitriser, affronter, et dépasser ses émotions... Pour moi, rejeter l'autre quand on a un pet de travers (aussi intense soit-il) c'est mettre à l'extérieur ce qui est à l'intérieur... On impose à l'autre d'assumer notre état et d'agir en fonction de nous, quand nous même nous n'offrons pas la réciproque à l'autre.
Si le contrat amoureux est : quand je te fais souffrir, ENCAISSE, et tu as le droit de me faire souffrir en retour, j'ENCAISSERAI...
N'est ce pas une vision de l'amour misérabiliste ?
Mon contrat amoureux est plutôt : quand je souffrirai, je ne te ferai rien encaisser, et quand tu souffriras, tu ne me feras rien encaisser... Et dans ce schéma, si chacun se prend charge, prend en charge sa souffrance/violence, au lieu de la déposer chez l'autre quand elle se manifeste, la relation peut exprimer l'amour que l'on a l'un envers en l'autre...
Je souffre, j'ai de la violence et ce qui me permet d'aller bien est de ne pas l'imposer à autrui... Quand cela m'arrive, parce que cela m'arrive, de temps à autres, je me sens mal, je me sens coupable de mettre décharger sur quelqu'un qui n'est en rien responsable de la souffrance/violence qui est en moi... Et après, il faut réparer ce que l'on a fait à l'autre parce qu'il ne méritait pas ce qu'on lui a infligé.... On voit bien qu'il est moins compliqué de ne pas s'en prendre à l'autre que de l'impliquer dans une affaire qui ne lui appartient pas... Parce qu'une fois qu'on l'y a mêlé par égoïsme et irresponsabilité, cela demande plus de temps, plus d'efforts et plus d'énergie, pour conserver le bien ou réparer le mal qui ont été fait.... L'autre n'est pas responsable de notre mal-être et lui demander implicitement de le prendre en charge, voire de le résoudre/réparer, me semble profondément injuste....
J'ai tendance à me dire que tant que des personnes accepteront que l'amour soit l'acceptation de la maltraitance (morale ou physique) cela véhiculera que l'amour est souffrance et violence et qu'il ne peut être autrement... Et tant que l'amour sera conçu de la sorte, cela déresponsabilisera les gens de se prendre en main, de s'offrir mieux, et d'offrir mieux aux êtres "aimés"...
Quand l'autre exprime sa souffrance et ne me rejette pas, toute mon empathie est tournée vers l'autre, à son service, mon amour est, ma patience est, ma compréhension est, cela développe le meilleur en moi, et tout mon être se déploiera pour l'autre...
Quand l'autre n'exprime pas sa souffrance et me rejette, toute mon empathie se tourne vers moi, à mon service, pour m'accorder amour, patience, et compréhension, parce que je ne suis plus en relation avec l'autre, je suis désormais seule et si je ne pense pas à moi, personne d'autre ne le fera...
Aujourd'hui, je comprends bien toute la souffrance et le manque d'amour de celui que j'aime, mais je ne pense pas que quitter la relation (le nous) et me piétiner, cultive mon empathie et mes sentiments envers lui... Je ne pense pas non plus que cela le respecte et lui permette de se sentir bien, de nous (moi, lui et la relation) traiter ainsi. Je l'aime profondément, mais aimer un être qui refuse d'être en relation (avec moi) me semble irrationnel... Je serais amoureuse, d'un être qui ignore mes sentiments à son égard, que ça serait plus facile...
EmiM- Messages : 5707
Date d'inscription : 15/01/2014
Age : 42
Localisation : Les pieds sur terre, la tête dans les étoiles
Re: Pourquoi le rejet de l'être aimé quand on va mal ?
Il appartient à chacun de se maitriser, affronter, et dépasser ses émotions
Est-ce si sûr ?
L'amour n'est pas rationnel. N'y vois pas du prosélytisme, mais voilà, j'ose:
1 Cor 13:4
La charité est patiente, elle est pleine de bonté ; la charité n'est point envieuse ; la charité ne se vante point, elle ne s'enfle point d'orgueil,
13:5
elle ne fait rien de malhonnête, elle ne cherche point son intérêt, elle ne s'irrite point, elle ne soupçonne point le mal,
13:6
elle ne se réjouit point de l'injustice, mais elle se réjouit de la vérité ;
13:7
elle excuse tout, elle croit tout, elle espère tout, elle supporte tout.
13:8
La charité ne périt jamais.
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Pourquoi le rejet de l'être aimé quand on va mal ?
Bonjour EmiM
Tout ce que je peux... répéter... c'est que ce n'est pas volontaire
Que ce que je fais je le fais malgré moi
Que je suis si mal que je voudrais disparaître
Que je ne demande pas à l'autre d'encaisser au contraire je lui offre la possibilité de partir
Que je me demande quand j'arrêterai d'avoir ces crises qui me dégoûtent de moi et font régulièrement basculer ma vie entourée de gens bien, que je fais souffrir... Je culpabilise à mort...
J'essaie de te faire comprendre comment IL est peut-être
Après je pense que pour TOI et ta façon de réagir, des conseils, du vécu de personnes qui sont plus comme toi, c'est-à-dire extraverties seraient les bienvenus
@ Fata : Oui mais EmiM souhaite-t-elle être charitable ?
EmiM a écrit:Comment peut-on penser que l'amour c'est : parce que je souffre, j'ai le droit de faire violence, j'ai le droit de quitter la relation (le nous), j'ai le droit de ne pas te respecter (toi et la relation) et en retour, parce que tu m'aimes tu dois supporter (toute la violence, toute la souffrance que je te fais supporter, parce que je ne la supporte pas moi-même)...
Pour moi l'amour c'est : même si je souffre, même si je suis en colère, même si j'ai beaucoup de violence en moi, je ne te rendrai pas responsable de ce qui m'appartient, je ne te ferai pas porter ce qui est à moi, je ne te ferai pas payer ce qui appartient à d'autres, je ne piétinerai ni la relation, ni toi, je ne te demanderai pas de me prouver que tu m'aimes en te sacrifiant pour moi, parce que j'ai trop de respect et d'amour pour l'être que tu es...
Dans ma conception de la relation à l'autre, il me semble bien déséquilibré et bien injuste de demander à l'autre de supporter l'inacceptable, quand on ne le fait pas soi-même.
Tout ce que je peux... répéter... c'est que ce n'est pas volontaire
Que ce que je fais je le fais malgré moi
Que je suis si mal que je voudrais disparaître
Que je ne demande pas à l'autre d'encaisser au contraire je lui offre la possibilité de partir
Que je me demande quand j'arrêterai d'avoir ces crises qui me dégoûtent de moi et font régulièrement basculer ma vie entourée de gens bien, que je fais souffrir... Je culpabilise à mort...
J'essaie de te faire comprendre comment IL est peut-être
Après je pense que pour TOI et ta façon de réagir, des conseils, du vécu de personnes qui sont plus comme toi, c'est-à-dire extraverties seraient les bienvenus
@ Fata : Oui mais EmiM souhaite-t-elle être charitable ?
Ise- Messages : 7899
Date d'inscription : 18/10/2012
Age : 55
Re: Pourquoi le rejet de l'être aimé quand on va mal ?
Je vais faire un rapport Fata tu fais de prosélytisme là !
Je suis d'accord sur le côté non rationnel de l'amour, et si autant j'adore pouvoir tout quantifier et calculer et démontrer, j'espère que pour l'amour je ne chercherais jamais à le faire !!!!
Mais par contre pourquoi comparer amour et charité ? (question sérieuse)
Je suis d'accord sur le côté non rationnel de l'amour, et si autant j'adore pouvoir tout quantifier et calculer et démontrer, j'espère que pour l'amour je ne chercherais jamais à le faire !!!!
Mais par contre pourquoi comparer amour et charité ? (question sérieuse)
_________________
IMPERATOR•KALTHU•CAESAR•DIVVS
Pour plus d'infos cliquez là -> Appel tigres XXX Règles de courtoisie XXX pour les nouveaux XXX C'est quoi les Tigres ? <-
Re: Pourquoi le rejet de l'être aimé quand on va mal ?
Il appartient à chacun de se maitriser, affronter, et dépasser ses émotions
Est-ce toujours possible ? J'ai remarqué cela sur moi: quand je ne savais pas qui j'étais, je manifestais sans arrêt des choses contradictoires, des comportements qui l'étaient tout autant. Je me permettais de l'agressivité à l'égard de la personne que pourtant j'aimais, justement parce que je ne pouvais pas me gérer. Parce que je n'étais pas en mesure de savoir qui être...Quand ainsi tout est flottant, incertain, que l'homme est partagé en bribes, il ne peut pas dépasser ses émotions.
"Je ne t'aime pas pour ce que tu es, je t'aime pour ce que tu pourrais être." Cette citation sous-tend deux choses: une connaissance de l'autre qui dépasse les faits actuels, accidentels, et la confiance qu'il pourra un jour devenir pleinement lui-même. Y compris avec ton aide.
C'est dur d'aimer quand on ne s'aime pas soi-même ! C'est peut-être même là la clé ! Car si tu aimes quelqu'un qui ne s'aime (actuellement) pas, tu lui permets de renouer avec sa meilleure part. Et laisser ce pauvre bougre ruminer un moment dans son coin, ce peut-être aussi lui permettre de retrouver à sa manière une humeur adéquate. Et ainsi de vous retrouver.
L'amour est toujours fait d'éloignements et de rapprochements. C'est sa loi.
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Pourquoi le rejet de l'être aimé quand on va mal ?
Toute la question est de savoir de quoi on parle...
Je ne parle pas de charité et ne suis pas sure de parler d'amour...
Je l'aime et ce qu'il me fait subir aujourd'hui n'a pas vraiment d'impact sur le fait que je l'aime...
Donc Amour j'ai pour lui... Après a-t-il de l'amour pour lui et pour les autres, là aussi c'est une question et peu importe ce que je pense cela lui appartient...
La question du sujet que j'ai initié soulève plus une question qui concerne la relation, le "nous", sommes nous ou non dans une relation, si oui, laquelle et est-ce la même que celle que souhaite l'autre ?
Voici mon interrogation réelle... Maintenant si aucun de vous ne distingue la relation de l'amour, alors, je vais me retirer, parce que je n'ai pas besoin de me taper la tête contre un nouveau mur...
Je ne parle pas de charité et ne suis pas sure de parler d'amour...
Je l'aime et ce qu'il me fait subir aujourd'hui n'a pas vraiment d'impact sur le fait que je l'aime...
Donc Amour j'ai pour lui... Après a-t-il de l'amour pour lui et pour les autres, là aussi c'est une question et peu importe ce que je pense cela lui appartient...
La question du sujet que j'ai initié soulève plus une question qui concerne la relation, le "nous", sommes nous ou non dans une relation, si oui, laquelle et est-ce la même que celle que souhaite l'autre ?
Voici mon interrogation réelle... Maintenant si aucun de vous ne distingue la relation de l'amour, alors, je vais me retirer, parce que je n'ai pas besoin de me taper la tête contre un nouveau mur...
EmiM- Messages : 5707
Date d'inscription : 15/01/2014
Age : 42
Localisation : Les pieds sur terre, la tête dans les étoiles
Re: Pourquoi le rejet de l'être aimé quand on va mal ?
Bande de zèbres.
Dernière édition par Super poucave le Lun 4 Aoû 2014 - 12:21, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: Pourquoi le rejet de l'être aimé quand on va mal ?
EmiM a écrit:La question du sujet que j'ai initié soulève plus une question qui concerne la relation, le "nous", sommes nous ou non dans une relation, si oui, laquelle et est-ce la même que celle que souhaite l'autre ?
Réponse très perso
- Tant qu'il n'y a pas de "c'est fini" oui il y a relation
- Laquelle ? Ben une relation de couple. Différente de toutes les autres : la vôtre
- Si c'est la même que celle que souhaite l'autre ? Apparemment non, ce n'est pas celle que tu souhaites
Dernière édition par Ise le Dim 3 Aoû 2014 - 11:26, édité 1 fois
Ise- Messages : 7899
Date d'inscription : 18/10/2012
Age : 55
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Pourquoi le rejet de l'être aimé quand on va mal ?
Oui Ise, ce n'est pas la relation que je souhaite...
Et à partir du moment où l'autre agit seul, je ne vois pas où est le "nous" ? où est la relation ? et quelle relation ?
La relation c'est NOUS, ce n'est pas JE !
Je suis seule, il est seul, et il n'y a plus de "nous"...
Il ne s'est pas seulement isolé, il m'a isolé, il a quitté le "nous"...
Alors certes il n'a pas dit : "c'est fini", mais il ne dit pas je veux un "nous", ou je tiens à notre "nous"...
Je voudrai savoir si il y a un "nous" que je ne vois pas et je n'ai personne en face de moi, qui me dit, oui il est là, comme-ci, comme ça... En faite je n'ai personne en face de moi tout court... Donc comment puis je penser, dire, ressentir un "nous" en étant seule ?
Voilà mon désespoir.... Je suis seule, à aimer un être, qui dit m'aimer, qui ne m'a pas dit qu'il n'y avait pas de "nous", mais qui a physiquement quitté le "nous"...
Alors que croire, les mots ou les actes, ou ni l'un ni l'autre...
Je n'ai que la réalité à laquelle me fier et la réalité c'est que je souhaite communiquer avec quelqu'un qui ne communique pas avec moi... Je réponds à sa demande de retour au sources, il ne répond pas à ma demande d'informations sur la situation... Je lui offre ce dont il a besoin, pour gérer cette situation, il ne m'offre pas ce dont j'ai besoin pour gérer cette situation... Je ne dis pas : je te donne pour que tu me donnes... Je dis : je lui donne, il ne me donne pas et est-ce la règle tacite de notre relation ? existe-t-elle à sens unique ?
Si oui, ce n'est pas la relation que je souhaite, et je n'appelle pas ça de l'amour non plus...
Et à partir du moment où l'autre agit seul, je ne vois pas où est le "nous" ? où est la relation ? et quelle relation ?
La relation c'est NOUS, ce n'est pas JE !
Je suis seule, il est seul, et il n'y a plus de "nous"...
Il ne s'est pas seulement isolé, il m'a isolé, il a quitté le "nous"...
Alors certes il n'a pas dit : "c'est fini", mais il ne dit pas je veux un "nous", ou je tiens à notre "nous"...
Je voudrai savoir si il y a un "nous" que je ne vois pas et je n'ai personne en face de moi, qui me dit, oui il est là, comme-ci, comme ça... En faite je n'ai personne en face de moi tout court... Donc comment puis je penser, dire, ressentir un "nous" en étant seule ?
Voilà mon désespoir.... Je suis seule, à aimer un être, qui dit m'aimer, qui ne m'a pas dit qu'il n'y avait pas de "nous", mais qui a physiquement quitté le "nous"...
Alors que croire, les mots ou les actes, ou ni l'un ni l'autre...
Je n'ai que la réalité à laquelle me fier et la réalité c'est que je souhaite communiquer avec quelqu'un qui ne communique pas avec moi... Je réponds à sa demande de retour au sources, il ne répond pas à ma demande d'informations sur la situation... Je lui offre ce dont il a besoin, pour gérer cette situation, il ne m'offre pas ce dont j'ai besoin pour gérer cette situation... Je ne dis pas : je te donne pour que tu me donnes... Je dis : je lui donne, il ne me donne pas et est-ce la règle tacite de notre relation ? existe-t-elle à sens unique ?
Si oui, ce n'est pas la relation que je souhaite, et je n'appelle pas ça de l'amour non plus...
EmiM- Messages : 5707
Date d'inscription : 15/01/2014
Age : 42
Localisation : Les pieds sur terre, la tête dans les étoiles
Re: Pourquoi le rejet de l'être aimé quand on va mal ?
EmiM a écrit:Attention, je suis en mode "Ma vérité à moi", et je tiens des propos qui pourraient bousculer et déstabiliser certains/es d'entre vous....
Moi, j'ai un gros problème à vous entendre parler d'amour à tout va...
Pour moi l'amour, ce n'est pas souffrir, accepter la violence ou se sacrifier...
Je ne crois pas qu'on supporte la violence de l'autre parce qu'on l'aime, et que si on ne la supporte pas, c'est qu'on ne l'aime pas...
Je n'ai pas de soucis à aimer un être qui souffre, ou qui est violent, mais je n'aime pas sa souffrance et sa violence, j'aime un être et non ses émotions, ses émotions ne sont pas lui, elles ne sont pas figées, elles ne sont pas permanentes...
Comment peut-on penser que l'amour c'est : parce que je souffre, j'ai le droit de faire violence, j'ai le droit de quitter la relation (le nous), j'ai le droit de ne pas te respecter (toi et la relation) et en retour, parce que tu m'aimes tu dois supporter (toute la violence, toute la souffrance que je te fais supporter, parce que je ne la supporte pas moi-même)...
Pour moi l'amour c'est : même si je souffre, même si je suis en colère, même si j'ai beaucoup de violence en moi, je ne te rendrai pas responsable de ce qui m'appartient, je ne te ferai pas porter ce qui est à moi, je ne te ferai pas payer ce qui appartient à d'autres, je ne piétinerai ni la relation, ni toi, je ne te demanderai pas de me prouver que tu m'aimes en te sacrifiant pour moi, parce que j'ai trop de respect et d'amour pour l'être que tu es...
Dans ma conception de la relation à l'autre, il me semble bien déséquilibré et bien injuste de demander à l'autre de supporter l'inacceptable, quand on ne le fait pas soi-même.
Il appartient à chacun de se maitriser, affronter, et dépasser ses émotions... Pour moi, rejeter l'autre quand on a un pet de travers (aussi intense soit-il) c'est mettre à l'extérieur ce qui est à l'intérieur... On impose à l'autre d'assumer notre état et d'agir en fonction de nous, quand nous même nous n'offrons pas la réciproque à l'autre.
Si le contrat amoureux est : quand je te fais souffrir, ENCAISSE, et tu as le droit de me faire souffrir en retour, j'ENCAISSERAI...
N'est ce pas une vision de l'amour misérabiliste ?
Mon contrat amoureux est plutôt : quand je souffrirai, je ne te ferai rien encaisser, et quand tu souffriras, tu ne me feras rien encaisser... Et dans ce schéma, si chacun se prend charge, prend en charge sa souffrance/violence, au lieu de la déposer chez l'autre quand elle se manifeste, la relation peut exprimer l'amour que l'on a l'un envers en l'autre...
Je souffre, j'ai de la violence et ce qui me permet d'aller bien est de ne pas l'imposer à autrui... Quand cela m'arrive, parce que cela m'arrive, de temps à autres, je me sens mal, je me sens coupable de mettre décharger sur quelqu'un qui n'est en rien responsable de la souffrance/violence qui est en moi... Et après, il faut réparer ce que l'on a fait à l'autre parce qu'il ne méritait pas ce qu'on lui a infligé.... On voit bien qu'il est moins compliqué de ne pas s'en prendre à l'autre que de l'impliquer dans une affaire qui ne lui appartient pas... Parce qu'une fois qu'on l'y a mêlé par égoïsme et irresponsabilité, cela demande plus de temps, plus d'efforts et plus d'énergie, pour conserver le bien ou réparer le mal qui ont été fait.... L'autre n'est pas responsable de notre mal-être et lui demander implicitement de le prendre en charge, voire de le résoudre/réparer, me semble profondément injuste....
J'ai tendance à me dire que tant que des personnes accepteront que l'amour soit l'acceptation de la maltraitance (morale ou physique) cela véhiculera que l'amour est souffrance et violence et qu'il ne peut être autrement... Et tant que l'amour sera conçu de la sorte, cela déresponsabilisera les gens de se prendre en main, de s'offrir mieux, et d'offrir mieux aux êtres "aimés"...
Quand l'autre exprime sa souffrance et ne me rejette pas, toute mon empathie est tournée vers l'autre, à son service, mon amour est, ma patience est, ma compréhension est, cela développe le meilleur en moi, et tout mon être se déploiera pour l'autre...
Quand l'autre n'exprime pas sa souffrance et me rejette, toute mon empathie se tourne vers moi, à mon service, pour m'accorder amour, patience, et compréhension, parce que je ne suis plus en relation avec l'autre, je suis désormais seule et si je ne pense pas à moi, personne d'autre ne le fera...
Aujourd'hui, je comprends bien toute la souffrance et le manque d'amour de celui que j'aime, mais je ne pense pas que quitter la relation (le nous) et me piétiner, cultive mon empathie et mes sentiments envers lui... Je ne pense pas non plus que cela le respecte et lui permette de se sentir bien, de nous (moi, lui et la relation) traiter ainsi. Je l'aime profondément, mais aimer un être qui refuse d'être en relation (avec moi) me semble irrationnel... Je serais amoureuse, d'un être qui ignore mes sentiments à son égard, que ça serait plus facile...
Je trouve que tu as une vision équilibrée et c'est à toi de choisir ce que tu souhaites supporter, surmonter ou non en dernière instance. Personne ne peut confirmer ou infirmer la qualité de tes choix en la matière, encore moins à travers sa propre expérience personnelle, les uns te diront "les compromis c'est normal, une dose de souffrance c'est normal, etc" , tandis que moi je te dirais que d'après ce que j'ai constaté, le vrai amour ne pose pas de question et il n'est pas synonyme de souffrance (et oui ça existe) et honnêtement les autres formes de couple ne me font pas rêver, vraiment. Et chacun voit midi à sa porte, mais toi seule connaît ce qui est le mieux pour toi.
As-tu parlé de tout ça avec la personne concernée ?
Invité- Invité
Re: Pourquoi le rejet de l'être aimé quand on va mal ?
Merci beaucoup the kick inside, j'avais l'impression que tout le monde s'accordait pour dire Amour = Souffrance/Violence...
Après tout c'est leur choix/vision, mais ce n'est pas la mienne en effet...
Je souhaite en parler avec la personne concernée, mais elle refuse toute communication avec moi et je suis limitée par la distance géographique (200km nous sépare)
Normalement, nous ne devions plus être séparé longtemps, je dois/devais déménager là/prochainement, mais vu la situation, tout me semble remis en question... et c'est exactement ce silence dans ce contexte spécifique qui me fait péter les plombs... Son comportement, dans un autre contexte, n'aurait pas forcément le même impact sur moi...
Après tout c'est leur choix/vision, mais ce n'est pas la mienne en effet...
Je souhaite en parler avec la personne concernée, mais elle refuse toute communication avec moi et je suis limitée par la distance géographique (200km nous sépare)
Normalement, nous ne devions plus être séparé longtemps, je dois/devais déménager là/prochainement, mais vu la situation, tout me semble remis en question... et c'est exactement ce silence dans ce contexte spécifique qui me fait péter les plombs... Son comportement, dans un autre contexte, n'aurait pas forcément le même impact sur moi...
EmiM- Messages : 5707
Date d'inscription : 15/01/2014
Age : 42
Localisation : Les pieds sur terre, la tête dans les étoiles
Re: Pourquoi le rejet de l'être aimé quand on va mal ?
Bonjour EmiM. Je me permet de réagir sur ce sujet que je crois connaitre un petit peu...
Il est naturel pour beaucoup d'hommes de se replier sur soi quand ça va mal. Moi le premier. C'est un réflexe, comment faire autrement quand on ne sait pas faire autrement ? J'ai presque envie de dire que c'est un cliché de la relation homme-femme - même si c'est surement faux en partie, j'imagine que tout le monde ne me ressemble pas . Et l'hypothèse extraverti/introverti me parait tout aussi intéressante. Il y a des moments où c'est entre moi et moi, et cela ne regarde pas l'autre. Le "nous" ne me parait pas possible si le "je" n'est pas à la hauteur. Alors je vais régler cette histoire de "je", sans me rendre compte que je nie le "nous". Au contraire, je suis persuadé à ce moment-là que je sauvegarde l'existence du "nous" en allant travailler sur la qualité du "je". Je peux même me persuader qu'en faisant cela je protège l'autre, sans comprendre que je fais exactement l'inverse.
Ce réflexe, il est d’après moi tout autant culturel que lié à la personnalité, à sa propre structure. C'est affaire de vision du monde, d'orgueil, de fierté, de dépendance, enfin de tout un tas de conneries qui fait que la relation à l'autre est difficile pour beaucoup. Ce n'est pas naturel, cela demande du travail. Parfois une vie. Cela demande de la communication (difficile quand l'autre n'est plus là), et une prise de conscience. On peut parler de déni de soi, de structure unaire, on trouve pas mal de littérature sur tout cela. Mais la connaissance, la compréhension ne fait pas tout. La prise de conscience se fait avant tout dans la chair.
J'arrête là la minute psy de comptoir .
Ps : je pense à un texte de Michaux, "la dent", où il raconte comment il combat la rage de dents et la douleur en s'engouffrant tout entier dans la dent, en ne faisant plus qu'un avec la douleur. Je n'arrive pas à le retrouver, dommage.
Il est naturel pour beaucoup d'hommes de se replier sur soi quand ça va mal. Moi le premier. C'est un réflexe, comment faire autrement quand on ne sait pas faire autrement ? J'ai presque envie de dire que c'est un cliché de la relation homme-femme - même si c'est surement faux en partie, j'imagine que tout le monde ne me ressemble pas . Et l'hypothèse extraverti/introverti me parait tout aussi intéressante. Il y a des moments où c'est entre moi et moi, et cela ne regarde pas l'autre. Le "nous" ne me parait pas possible si le "je" n'est pas à la hauteur. Alors je vais régler cette histoire de "je", sans me rendre compte que je nie le "nous". Au contraire, je suis persuadé à ce moment-là que je sauvegarde l'existence du "nous" en allant travailler sur la qualité du "je". Je peux même me persuader qu'en faisant cela je protège l'autre, sans comprendre que je fais exactement l'inverse.
Ce réflexe, il est d’après moi tout autant culturel que lié à la personnalité, à sa propre structure. C'est affaire de vision du monde, d'orgueil, de fierté, de dépendance, enfin de tout un tas de conneries qui fait que la relation à l'autre est difficile pour beaucoup. Ce n'est pas naturel, cela demande du travail. Parfois une vie. Cela demande de la communication (difficile quand l'autre n'est plus là), et une prise de conscience. On peut parler de déni de soi, de structure unaire, on trouve pas mal de littérature sur tout cela. Mais la connaissance, la compréhension ne fait pas tout. La prise de conscience se fait avant tout dans la chair.
J'arrête là la minute psy de comptoir .
Ps : je pense à un texte de Michaux, "la dent", où il raconte comment il combat la rage de dents et la douleur en s'engouffrant tout entier dans la dent, en ne faisant plus qu'un avec la douleur. Je n'arrive pas à le retrouver, dommage.
Re: Pourquoi le rejet de l'être aimé quand on va mal ?
EmiM a écrit:Merci beaucoup the kick inside, j'avais l'impression que tout le monde s'accordait pour dire Amour = Souffrance/Violence...
Après tout c'est leur choix/vision, mais ce n'est pas la mienne en effet...
Je souhaite en parler avec la personne concernée, mais elle refuse toute communication avec moi et je suis limitée par la distance géographique (200km nous sépare)
Normalement, nous ne devions plus être séparé longtemps, je dois/devais déménager là/prochainement, mais vu la situation, tout me semble remis en question... et c'est exactement ce silence dans ce contexte spécifique qui me fait péter les plombs... Son comportement, dans un autre contexte, n'aurait pas forcément le même impact sur moi...
Je ne comprends pas, il connaît ta situation délicate (tu t'apprêtes à déménager, c'est normal que tu veuilles savoir où tu mets les pieds), pouvez-vous vous voir avant que tu fasses le grand saut ? Jusqu'ici tout ce que tu as expliqué sur ce fil, devrait être entendu par lui plutôt que par des anonymes sur internet, que vous puissiez discuter franchement de vos besoins respectifs, et ne pas laisser l'absence de communication alourdir l'affaire. Car aujourd'hui cela concerne ce problème, mais si vous deviez affronter des situations encore plus compliquées à l'avenir et que vous restiez dans la même stratégie perdante (pour vous deux), vous allez encore plus en payer le prix...
Invité- Invité
Re: Pourquoi le rejet de l'être aimé quand on va mal ?
Merci beaucoup the kick inside, j'avais l'impression que tout le monde s'accordait pour dire Amour = Souffrance/Violence...
Meuh non. Simplement la vie s'accompagne de souffrance. L'un ou l'autre jour quelqu'un souffrira avec, voire de l'autre. Il n'existe rien qui soit sans prix. Tout a un coût. Il y a incontestablement une part de sacrifice dans l'amour.
J'ai rencontré mon épouse quand elle avait seize ans. Et nous sommes toujours ensemble (et contents de l'être). Ni elle ni moi ne sommes des personnes faciles. Mais il y a eu des moments où l'amour devait dépasser les distorsions passagères (qui peuvent durer).
Le bilan, c'est qu'on est vraiment nous-mêmes qu'en présence de l'autre désormais.
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Pourquoi le rejet de l'être aimé quand on va mal ?
Même si nos avis peuvent diverger, sachez que vos messages ne sont pas vains, ils me soutiennent, même si je les comprends que trop bien et que je n'y adhère pas parfois...
Je ne manque pas de compréhension, je ne manque pas d'empathie, je ne manque pas d'amour, je manque d'un "NOUS" concret, qui se matérialise, qui n'est/serait pas juste une vue de l'esprit...
Quand l'autre sera là, je verrai qu'il y a un "nous", je verrai que nous sommes 2 à vouloir être ensemble, à vouloir un "nous"...
Aujourd'hui, je n'arrive pas à croire qu'il y a un "nous" alors que je suis seule, par toutes formes que ce soit...
The kick inside... oui, il connait la situation et il refuse de communiquer avec moi... c'est bien cela qui dépasse mes limites de l'acceptable... Je comprends sa souffrance, mais je ne vois pas comment elle peut justifier que l'on traite l'autre ainsi, dans un tel contexte.
Je ne peux pas faire 200km pour lui demander de me parler, surtout si je trouve portes clauses et qu'il ne répond pas à mes appels...
Voilà l'impasse dans laquelle je me trouve...
Je ne manque pas de compréhension, je ne manque pas d'empathie, je ne manque pas d'amour, je manque d'un "NOUS" concret, qui se matérialise, qui n'est/serait pas juste une vue de l'esprit...
Quand l'autre sera là, je verrai qu'il y a un "nous", je verrai que nous sommes 2 à vouloir être ensemble, à vouloir un "nous"...
Aujourd'hui, je n'arrive pas à croire qu'il y a un "nous" alors que je suis seule, par toutes formes que ce soit...
The kick inside... oui, il connait la situation et il refuse de communiquer avec moi... c'est bien cela qui dépasse mes limites de l'acceptable... Je comprends sa souffrance, mais je ne vois pas comment elle peut justifier que l'on traite l'autre ainsi, dans un tel contexte.
Je ne peux pas faire 200km pour lui demander de me parler, surtout si je trouve portes clauses et qu'il ne répond pas à mes appels...
Voilà l'impasse dans laquelle je me trouve...
EmiM- Messages : 5707
Date d'inscription : 15/01/2014
Age : 42
Localisation : Les pieds sur terre, la tête dans les étoiles
Re: Pourquoi le rejet de l'être aimé quand on va mal ?
EmiM a écrit:
Moi quand je ne vais pas bien, c'est chez l'être aimé que je me réfugie, que je trouve le réconfort, mais je vois bien que mon comportement ne concerne pas la majorité des gens....
Je comprends que l'on est besoin de penser à soi, de se retrouver, et même de s'isoler... Ce que je comprends moins c'est le silence radio, et le rejet physique manifeste...
Qu'est ce qui se passe en vous, pour réagir ainsi ?
Merci pour vos réponses...
Des fois l'être aimé, il est pénible à vouloir absolument nous imposer ses points de vues. Ses analyses psychologiques de ce qu'on est. Et son incapacité à encaisser le moindre commentaire. Certains ont besoin de parler. De plaindre. De réfléchir à voix haute sans aucune contrainte. Si l'être aimé, il nous impose de devoir nous surveiller en permanence. Si l'être aimé il nous Aime nous, comme il a envie de nous voir, et pas comme nous on a besoin d'être et ben .... des fois on a besoin de vacances.
Et le premier aspect qui s'enfuie sur les routes du sud, vers la plage, le sable chaud et les embouteillages interminables, c'est la libido.
Invité- Invité
Re: Pourquoi le rejet de l'être aimé quand on va mal ?
L amour c'est une sorte de truc chimique hautement explosif inflammable et qui agit comme un puissant psychotrope, d autant plus dangereux que fragile que son moteur est l espoir !!!
Le sentiment d aimer et de recevoir échappe a toute logique , ce n est pas une donnée quantifiable et mesurable
On fait plein de choses par amour et on supporte pleins de choses par amour même parfois trop
Ces choses que l on ne ferait aucunement dans un autre contexte
Même si on se met en danger constamment il faut je pense , garder a l esprit que de donner sans recevoir est une tâche ardue
Il faut donner sans relâche et si on sent que l on a trop donné et qu on ne peut plus donner alors c'est a l autre de prendre ses responsabilités et de donner du sens sur ce qu il a reçu
C est comme si on jouait au tennis avec une sorte de ballon gonflable mu par l espérance et ensuite la confiance en autrui qui au départ est minuscule et qui grossirait au fur et a mesure de la relation et qui se remplirait de pleins de chose ( de nous, de nos souffrances, de nos coeurs, de nos aspirations, de nos doutes , de nos craintes, de nos reves, de nos envies, de notre âme...) et a chaque échange l autre nous renvoi un peu de nous et un peu de lui voir , beaucoup de lui ou même rien du tout , (mais ça le probleme c'est qu on le sait pas tout de suite car on culpabilise d abord en disant qu ai je fait???)
Le but du jeu étant de faire en sorte que ce ballon ne crève pas en plein vol et continue de grossir jusqu’à a atteindre une taille démesurée quasi cosmique
Si l autre ne veut pas jouer le jeu ou décide pour une quelconque raison de le saboter ou de perçer le ballon , même parfois sans aucune raison, alors il faut rester lucide et clair, autant qu'on peut
Si autrui n'est pas au fait que je souffre de ne rien avoir reçu, alors il ne mérite peu être pas que je m attache a lui
Car que ce passera t il quand je vais souffrir a nouveau si autrui n est pas la pour me réconforter et me dire que je suis dans le vrai?
Pourquoi manque t il de compassion a ce point?
Car en amour si y a bien une chose qui sauve c'est d'être dans le vrai, si on est en porte a faux a un moment donné ou a un autre , c'est terminé car la vie partant de ce postulat fait souvent empirer les choses plutôt qu elle ne les embellies
Il ne faut pas se mentir à soi et rester si possible dans le vrai , mais bon tout ca c'est bien facile a dire qu a faire , d ailleurs j ai moi même beaucoup de mal a appliquer mes propres concepts
Bon courage pour démêler ce fil d Ariane EmiM mais gardeS confiance surtout en Toi et ne la perd surtout pas !!!
Bisous
Le sentiment d aimer et de recevoir échappe a toute logique , ce n est pas une donnée quantifiable et mesurable
On fait plein de choses par amour et on supporte pleins de choses par amour même parfois trop
Ces choses que l on ne ferait aucunement dans un autre contexte
Même si on se met en danger constamment il faut je pense , garder a l esprit que de donner sans recevoir est une tâche ardue
Il faut donner sans relâche et si on sent que l on a trop donné et qu on ne peut plus donner alors c'est a l autre de prendre ses responsabilités et de donner du sens sur ce qu il a reçu
C est comme si on jouait au tennis avec une sorte de ballon gonflable mu par l espérance et ensuite la confiance en autrui qui au départ est minuscule et qui grossirait au fur et a mesure de la relation et qui se remplirait de pleins de chose ( de nous, de nos souffrances, de nos coeurs, de nos aspirations, de nos doutes , de nos craintes, de nos reves, de nos envies, de notre âme...) et a chaque échange l autre nous renvoi un peu de nous et un peu de lui voir , beaucoup de lui ou même rien du tout , (mais ça le probleme c'est qu on le sait pas tout de suite car on culpabilise d abord en disant qu ai je fait???)
Le but du jeu étant de faire en sorte que ce ballon ne crève pas en plein vol et continue de grossir jusqu’à a atteindre une taille démesurée quasi cosmique
Si l autre ne veut pas jouer le jeu ou décide pour une quelconque raison de le saboter ou de perçer le ballon , même parfois sans aucune raison, alors il faut rester lucide et clair, autant qu'on peut
Si autrui n'est pas au fait que je souffre de ne rien avoir reçu, alors il ne mérite peu être pas que je m attache a lui
Car que ce passera t il quand je vais souffrir a nouveau si autrui n est pas la pour me réconforter et me dire que je suis dans le vrai?
Pourquoi manque t il de compassion a ce point?
Car en amour si y a bien une chose qui sauve c'est d'être dans le vrai, si on est en porte a faux a un moment donné ou a un autre , c'est terminé car la vie partant de ce postulat fait souvent empirer les choses plutôt qu elle ne les embellies
Il ne faut pas se mentir à soi et rester si possible dans le vrai , mais bon tout ca c'est bien facile a dire qu a faire , d ailleurs j ai moi même beaucoup de mal a appliquer mes propres concepts
Bon courage pour démêler ce fil d Ariane EmiM mais gardeS confiance surtout en Toi et ne la perd surtout pas !!!
Bisous
Soren- Messages : 661
Date d'inscription : 14/02/2014
Age : 47
Localisation : Dans un monde absurde
Re: Pourquoi le rejet de l'être aimé quand on va mal ?
Soren a écrit:L amour c'est une sorte de truc chimique hautement explosif inflammable et qui agit comme un puissant psychotrope, d autant plus dangereux que fragile que son moteur est l espoir !!!
Bon courage pour démêler ce fil d Ariane EmiM mais gardeS confiance surtout en Toi et ne la perd surtout pas !!!
Bisous
C'est bien dit. T'as la chance d'avoir un gros ballon encore intègre ?
Invité- Invité
Re: Pourquoi le rejet de l'être aimé quand on va mal ?
La vie met plein des ronces sur le chemin tout les jours
Apres 15 ans il faut se ressourcer autrement
Chercher autre chose pour continuer a le remplir c'est pas facile mais on y arrive doucement
Aller moins vite être plus tolérant et avoir plus de compassion ca m a aidé
Apres 15 ans il faut se ressourcer autrement
Chercher autre chose pour continuer a le remplir c'est pas facile mais on y arrive doucement
Aller moins vite être plus tolérant et avoir plus de compassion ca m a aidé
Soren- Messages : 661
Date d'inscription : 14/02/2014
Age : 47
Localisation : Dans un monde absurde
EmiM- Messages : 5707
Date d'inscription : 15/01/2014
Age : 42
Localisation : Les pieds sur terre, la tête dans les étoiles
Re: Pourquoi le rejet de l'être aimé quand on va mal ?
Une situation qui était pourtant tellement prévisible....EmiM a écrit:je dois/devais déménager là/prochainement, mais vu la situation, tout me semble remis en question...
Tu pratiques l'Amour-Dépendance : subir et souffrir sont tout simplement inévitables.
L'Amour-Attachement lui, s'il ne les supprime pas, prévient ces maux, car il s'intéresse à ce que l'autre est et devient.
Mais cet amour-là nécessite obligatoirement une précieuse connaissance et maîtrise de soi-même qu'aucun internaute ne saura t'apporter. C'est l'affaire d'un professionnel sérieux et d'un patient travail de fond en vue de sa propre autonomie.
En clair, c'est réussir à s'aimer soi-même sans l'aide ou le besoin des autres ; et c'est précisément à cet instant-là qu'on ne considère plus l'autre avec un rôle, une fonction, ou bien comme un objet dirigé pour soi-même, mais simplement une attachante entité entière à ses côtés ! Là est toute la différence !!!!!
La gestion, compréhension et acceptation de la souffrance pour ne plus en souffrir, est malheureusement à cet unique prix !
Invité- Invité
Re: Pourquoi le rejet de l'être aimé quand on va mal ?
EmiM, je découvre ce que tu as écrit sur ce fil. Je comprends ta souffrance et ton incompréhension devant la situation actuelle. Ton compagnon m'avait parlé dernièrement avec enthousiasme de vos projets. Je pense le connaitre suffisamment pour pouvoir te faire part de mon ressenti mais je préfère te le dire par MP.
Dernière édition par Gasta le Lun 4 Aoû 2014 - 16:25, édité 1 fois
Re: Pourquoi le rejet de l'être aimé quand on va mal ?
Godisgoogd a écrit:Une situation qui était pourtant tellement prévisible....
Je ne sais pas ce qui te fait dire qu'il était prévisible que mon cher et tendre cumule quelques désagréments au même moment qui l'ont fait plonger dans un trou noir tel, qu'il s'est enfermé dans son monde et me rejette...
Serais-tu présomptueux ?
Tu pratiques l'Amour-Dépendance : subir et souffrir sont tout simplement inévitables.
Tu n'as aucune légitimité pour te permettre de juger ce que je pratique ou non
L'Amour-Attachement lui, s'il ne les supprime pas, prévient ces maux, car il s'intéresse à ce que l'autre est et devient.
Tes définitions sont sans doute très claire dans ta tête par contre elles n'ont aucune référence officielle reconnue par tous... Si tu nous faisais l'honneur de t'expliciter peut être pourrions nous savoir si nous partageons ou non ta vision, qui reste quelque peu opaque et sans précision.
Mais cet amour-là nécessite obligatoirement une précieuse connaissance et maîtrise de soi-même qu'aucun internaute ne saura t'apporter. Encore une fois, très présomptueux !
C'est l'affaire d'un professionnel sérieux et d'un patient travail de fond en vue de sa propre autonomie. Pourquoi veux tu, que l'on demande à un psy ce qu'il pense de la question du rejet de l'être aimé quand on va mal ? Ne trouves-tu pas les différents témoignages plus sincères, que l'analyse froide d'un psy, qui énoncera une liste de possibilités, alliée à une liste de choix d'action, dont nous connaissons tous ici les tenants et les aboutissants...
En clair, c'est réussir à s'aimer soi-même sans l'aide ou le besoin des autres ; et c'est précisément à cet instant-là qu'on ne considère plus l'autre avec un rôle, une fonction, ou bien comme un objet dirigé pour soi-même, mais simplement une attachante entité entière à ses côtés ! Là est toute la différence !!!!!
Ben tout à fait d'accord, tu penses que je/nous n'en avons pas conscience ? personnellement, même entre avis divergent, j'ai trouvé les échanges emplis de conscience de soi et des autres...
La gestion, compréhension et acceptation de la souffrance pour ne plus en souffrir, est malheureusement à cet unique prix !
Accepter sa souffrance, la comprendre, pour se connaitre, apprendre de soi et ne plus souffrir, oui ! par contre pour le prix... là je suis pas au courant du prix de la souffrance ou de la non-souffrance...
Godisgood, que tu développes des théories, soit, mais juger gratuitement, donner des leçons et faire la morale, là ça me semble sérieusement déplacer...
Très simplement, es-tu de ceux qui rejettent l'être aimé lorsqu'ils vont mal ?
Es-tu de ceux qui encaissent le rejet de l'autre quand il va mal ?
Es tu de ceux qui ne rejettent pas et n'encaissent pas ?
Et si tu n'es dans aucune de ces situations, pourquoi viens-tu t'exprimer sur un fil, où tu n'as aucune expérience à partager ?
@Gasta MERCI....
Dernière édition par EmiM le Dim 10 Aoû 2014 - 19:24, édité 1 fois
EmiM- Messages : 5707
Date d'inscription : 15/01/2014
Age : 42
Localisation : Les pieds sur terre, la tête dans les étoiles
Page 1 sur 2 • 1, 2
Sujets similaires
» Pourquoi suis-je ainsi quand j'aime aussi fort ?
» Pourquoi j'aime les arts circaciens ?
» Il m'aime mais il ne l'assume pas, pourquoi?
» Rencontres sur le secteur marseille-aix en provence
» J'aime les arts martiaux -- quand c'est pas du sport «martial»
» Pourquoi j'aime les arts circaciens ?
» Il m'aime mais il ne l'assume pas, pourquoi?
» Rencontres sur le secteur marseille-aix en provence
» J'aime les arts martiaux -- quand c'est pas du sport «martial»
Page 1 sur 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum