Pourquoi le rejet de l'être aimé quand on va mal ?
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Re: Pourquoi le rejet de l'être aimé quand on va mal ?
Godisgoogd a écrit:Une situation qui était pourtant tellement prévisible....
Je ne sais pas ce qui te fait dire qu'il était prévisible que mon cher et tendre cumule quelques désagréments au même moment qui l'ont fait plonger dans un trou noir tel, qu'il s'est enfermé dans son monde et me rejette...
Serais-tu présomptueux ?
Tu pratiques l'Amour-Dépendance : subir et souffrir sont tout simplement inévitables.
Tu n'as aucune légitimité pour te permettre de juger ce que je pratique ou non
L'Amour-Attachement lui, s'il ne les supprime pas, prévient ces maux, car il s'intéresse à ce que l'autre est et devient.
Tes définitions sont sans doute très claire dans ta tête par contre elles n'ont aucune référence officielle reconnue par tous... Si tu nous faisais l'honneur de t'expliciter peut être pourrions nous savoir si nous partageons ou non ta vision, qui reste quelque peu opaque et sans précision.
Mais cet amour-là nécessite obligatoirement une précieuse connaissance et maîtrise de soi-même qu'aucun internaute ne saura t'apporter. Encore une fois, très présomptueux !
C'est l'affaire d'un professionnel sérieux et d'un patient travail de fond en vue de sa propre autonomie. Pourquoi veux tu, que l'on demande à un psy ce qu'il pense de la question du rejet de l'être aimé quand on va mal ? Ne trouves-tu pas les différents témoignages plus sincères, que l'analyse froide d'un psy, qui énoncera une liste de possibilités, alliée à une liste de choix d'action, dont nous connaissons tous ici les tenants et les aboutissants...
En clair, c'est réussir à s'aimer soi-même sans l'aide ou le besoin des autres ; et c'est précisément à cet instant-là qu'on ne considère plus l'autre avec un rôle, une fonction, ou bien comme un objet dirigé pour soi-même, mais simplement une attachante entité entière à ses côtés ! Là est toute la différence !!!!!
Ben tout à fait d'accord, tu penses que je/nous n'en avons pas conscience ? personnellement, même entre avis divergent, j'ai trouvé les échanges emplis de conscience de soi et des autres...
La gestion, compréhension et acceptation de la souffrance pour ne plus en souffrir, est malheureusement à cet unique prix !
Accepter sa souffrance, la comprendre, pour se connaitre, apprendre de soi et ne plus souffrir, oui ! par contre pour le prix... là je suis pas au courant du prix de la souffrance ou de la non-souffrance...
Godisgood, que tu développes des théories, soit, mais juger gratuitement, donner des leçons et faire la morale, là ça me semble sérieusement déplacer...
Très simplement, es-tu de ceux qui rejettent l'être aimé lorsqu'ils vont mal ?
Es-tu de ceux qui encaissent le rejet de l'autre quand il va mal ?
Es tu de ceux qui ne rejettent pas et n'encaissent pas ?
Et si tu n'es dans aucune de ces situations, pourquoi viens-tu t'exprimer sur un fil, où tu n'as aucune expérience à partager ?
@Gasta MERCI....
Dernière édition par EmiM le Dim 10 Aoû 2014 - 19:24, édité 1 fois
EmiM- Messages : 5707
Date d'inscription : 15/01/2014
Re: Pourquoi le rejet de l'être aimé quand on va mal ?
EmiM, d'abord je suis toujours triste d'apprendre que cette chose improbable qu'on appelle un couple se heurte à des tourments qu'aucun des deux ne souhaitent.
Je me sens concerné par ton histoire parce que je l'ai vécue du coté de celui qui ne te répond pas, et que je n'ai su apporter de réponse à celle qui posait les mêmes interrogations que toi. Savoir te répondre me redonnerait le fallacieux espoir de savoir lui parler.
A te lire j'éprouve un grand soulagement. J'ai l'impression d'entendre ma Miss surtout quand tu abordes le sujet du nous, et j'ai l'impression de mieux saisir sa logique dont je cherche un cadre psychologique qui varie d'une semaine à l'autre.
J'aurais presque envie d'en savoir plus sur tes ressentis. Ou en es-tu maintenant ?
Je me sens concerné par ton histoire parce que je l'ai vécue du coté de celui qui ne te répond pas, et que je n'ai su apporter de réponse à celle qui posait les mêmes interrogations que toi. Savoir te répondre me redonnerait le fallacieux espoir de savoir lui parler.
A te lire j'éprouve un grand soulagement. J'ai l'impression d'entendre ma Miss surtout quand tu abordes le sujet du nous, et j'ai l'impression de mieux saisir sa logique dont je cherche un cadre psychologique qui varie d'une semaine à l'autre.
J'aurais presque envie d'en savoir plus sur tes ressentis. Ou en es-tu maintenant ?
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Pourquoi le rejet de l'être aimé quand on va mal ?
Bonjour Numero6,
Le couple ne s'est heurté à rien du tout... Il a quitté le couple, c'est aussi simple que cela... Quand le couple se heurte à quelque chose, il a au moins une chance d'en faire quelque chose, quand il y a couple, mais ce n'est pas ce qui nous est arrivé.... Nous n'avons pas eu de heurts, il est parti et ne m'en a rien dit, je n'ai fait que le subir et le constater, dans l'isolement le plus complet...
J'ai décidé de jouer la carte de la provocation avec l'être aimé... Un ami commun lui a également fait part de mon désarroi... Il a fini par me répondre pour me dire, qu'il avait envisagé de ne jamais répondre... Il souhaitait me quitter sans rien dire, pour que je l'oublie... Après avoir vécu l'enfer à cause de son indifférence, je suis juste soulagée de savoir à quoi m'en tenir.... L'indifférence est de la violence passive et cette violence qu'il m'imposait était un supplice... Désormais, je dois me gérer... Faire le deuil de notre relation, faire le deuil de nos projets, pour avancer tôt ou tard... Dans cette attitude, je juge que la violence intérieure est déposée à l'extérieure de soi...
Ce mode de fuite lui appartient, je n'ai pas d'autre choix que d'accepter, je suis impuissante et je me concentre sur ce que je peux faire pour moi... Mais je ne pourrai pas faire tout ça, si il avait persisté à m'ignorer.
Ce que tu fais à autrui est ce que tu te fais à toi-même...
J'en profite pour remettre 2 textes que j'ai posté sur mon fil...
Le couple ne s'est heurté à rien du tout... Il a quitté le couple, c'est aussi simple que cela... Quand le couple se heurte à quelque chose, il a au moins une chance d'en faire quelque chose, quand il y a couple, mais ce n'est pas ce qui nous est arrivé.... Nous n'avons pas eu de heurts, il est parti et ne m'en a rien dit, je n'ai fait que le subir et le constater, dans l'isolement le plus complet...
J'ai décidé de jouer la carte de la provocation avec l'être aimé... Un ami commun lui a également fait part de mon désarroi... Il a fini par me répondre pour me dire, qu'il avait envisagé de ne jamais répondre... Il souhaitait me quitter sans rien dire, pour que je l'oublie... Après avoir vécu l'enfer à cause de son indifférence, je suis juste soulagée de savoir à quoi m'en tenir.... L'indifférence est de la violence passive et cette violence qu'il m'imposait était un supplice... Désormais, je dois me gérer... Faire le deuil de notre relation, faire le deuil de nos projets, pour avancer tôt ou tard... Dans cette attitude, je juge que la violence intérieure est déposée à l'extérieure de soi...
Ce mode de fuite lui appartient, je n'ai pas d'autre choix que d'accepter, je suis impuissante et je me concentre sur ce que je peux faire pour moi... Mais je ne pourrai pas faire tout ça, si il avait persisté à m'ignorer.
Ce que tu fais à autrui est ce que tu te fais à toi-même...
J'en profite pour remettre 2 textes que j'ai posté sur mon fil...
Neale Donald Walsch a écrit:
Extrait de Conversation avec Dieu 2
Une part du glorieux rythme de la vie est le yin et le yang.
Un aspect de l' "Être" n'est ni "plus parfait" ni "meilleur" qu'un autre. Les deux aspects sont tout simplement, et merveilleusement cela : des aspects.
De toute évidence, les hommes incarnent d'autres reflets de la Divinité, que les femmes considèrent avec tout autant d'envie.
Mais on a dit que le fait d'être homme était votre terrain d'épreuve, votre période probatoire. Lorsque tu auras été un homme suffisamment longtemps ; lorsque tu auras suffisamment souffert à cause de ta propre stupidité ; lorsque tu auras infligé suffisamment de douleur à cause des calamités que tu auras créées, lorsque tu auras suffisamment blessé les autres pour faire cesser tes propres comportements, pour remplacer l'agressivité par la raison, le mépris par la compassion, l'obsession de gagner par l'attitude qui consiste à ne faire perdre personne, alors tu pourras devenir une femme.
Lorsque tu auras appris que la raison du plus fort n'est pas la "meilleure" ; que la force ne consiste pas à avoir du pouvoir sur, mais du pouvoir avec ; que le pouvoir absolu n'exige absolument rien des autres ; lorsque tu auras compris ces choses, alors tu pourras mériter de porter un corps de femme, car au moins, tu auras compris son Essence.
Neale Donald Walsch a écrit:
Extrait de Conversation avec Dieu 2
Alors, "bien se sentir", c'est la façon pour ton âme, de dire "Présent !"
Donc un tas de gens ridiculisent l'idée qu'il faut "faire ce qui te fait du bien". Ils disent que c'est le chemin de l'enfer. Mais Je dis que c'est le chemin du paradis !
Tout dépend bien sur, de ce tu appelles "faire du bien". Autrement dit, quels genres d'expériences te font du bien ? Mais Je te dis ceci : aucune évolution n'a jamais été fondée sur le déni. Si tu évolues, ce ne sera pas parce que tu as pu refuser les choses qui, tu le savais, te "faisaient du bien", mais parce que tu t'es accordé ces plaisirs, et que tu as trouvé quelque chose d'encore plus magnifique. Car comment peux-tu savoir qu'une chose est "plus grande" si tu n'as jamais gouté celle qui est "moindre" ?
La religion aimerait que tu la croies sur parole à ce propos. C'est pourquoi toutes les religions finissent par échouer.
La spiritualité, par contre, va toujours réussir.
La religion te demande de tirer des leçons de l'expérience des autres. La spiritualité te presse de chercher la tienne.
La religion ne peut supporter la spiritualité. Elle ne peut vraiment pas la supporter, car la spiritualité peut t'apporter une conclusion différente de celle d'une religion en particulier ; et cela, aucune religion connue ne peut le tolérer.
La religion t'encourage à explorer les pensées des autres et à les adopter. Le spiritualité t'invite à écarter les pensées des autres et à trouver les tiennes.
"Te sentir bien", c'est ta façon de te dire à toi-même que ta dernière pensée était vérité, que ta dernière parole était sagesse, que ta dernière action était amour.
Pour remarquer à quel point tu as progressé, pour mesurer ton degré d'évolution, examine tout simplement ce qui te "fait du bien".
Mais ne cherche pas à forcer ton évolution, à évoluer davantage, plus vite, en niant ce qui fait du bien, ou en t'en détournant.
Se nier, c'est se détruire.
Mais sache également ceci : l'autorégulation n'est pas la négation de soi. Régler son propre comportement, c'est le choix actif de faire ou non une chose à partir de ce qu'on décide soi-même d'être. Si tu déclares être une personne qui respecte les droits des autres, la décision de ne pas voler, de ne pas violer ni piller, n'est guère de la négation de soi. C'est une affirmation de soi.
Voilà pourquoi il est dit que l'évolution personnelle se mesure à partir de ce qui fait du bien.
Si ce qui te "fait du bien", c'est d'agir de façon irresponsable, de te comporter d'une façon, qui tu le sais, pourrait faire du tort à d'autres ou provoquer des difficultés ou de la peine, alors tu n'as pas beaucoup évolué.
La conscience est la clé. Et les ainés de vos familles et de vos communautés ont pour rôle de créer et de répandre cette conscience chez les jeunes. De même, les messagers de Dieu ont la tâche d'augmenter la conscience chez les peuples, afin qu'ils puissent comprendre que ce qui est fait à l'un ou pour l'un d'entre eux est fait à tous ou pour tous, car Nous ne faisons tous qu'Un.
Lorsque tu pars de l'idée que "nous ne faisons tous qu'Un", il t'est presque impossible de prendre plaisir à blesser quelqu'un d'autre. Ce qu'on appelle le "comportement irresponsable" disparait. C'est selon ces paramètres que les êtres en évolution cherchent à faire l'expérience de la vie. C'est selon ces paramètres que Je te dis : accorde-toi la permission d'avoir tout ce que la vie a à offrir, et tu découvriras qu'elle a plus de choses à offrir que tu n'en as jamais imaginé.
Tu es ce dont tu fais l'expérience. Tu fais l’expérience de ce que tu exprimes. Tu exprimes ce que tu as exprimer. Tu as ce que tu t'accordes.
EmiM- Messages : 5707
Date d'inscription : 15/01/2014
Age : 42
Localisation : Les pieds sur terre, la tête dans les étoiles
Re: Pourquoi le rejet de l'être aimé quand on va mal ?
tout à faire d'accord et je te soutiens dans ta façon de penser aussi.EmiM a écrit:
perso, j'ai "rompu" avec mes deux zèbres hypersensibles. Ils ne voulaient pas consulter, j'avais l'impression de savoir ce qu'il fallait faire pour que l'un des deux (le moins "intelligent") aille mieux mais il ne m'apportait rien de son côté. J'avais l'impression d'être un défouloir pour lui même s'il avait commencé à se calmer à la fin quand il a admis qu'il avait des problèmes. Enfin, c'est un résumé, c'est qqn qui avait beaucoup de problèmes...
le plus intelligent était THQI, il m'a dit qu'il ne voulait pas consulter car il avait peur de perdre son inspiration artistique en guérissant. La sale excuse...
ISIS75- Messages : 2947
Date d'inscription : 28/01/2014
Localisation : Paris
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