No touching, no smiling, no compliment? Les conventions sociales homme-femme...
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Re: No touching, no smiling, no compliment? Les conventions sociales homme-femme...
J'aime bien l'avis de DoomGopher (et donc celui de Yeti, qui n'en a pas de sien propre, niark ! /troll), mais j'aimerais te poser une question : tu dis que tu es d'abord ami avec une fille et qu'éventuellement tu considères ENSUITE l'aspect physique et donc une potentielle attirance sexuelle. J'avoue que ce fonctionnement me fascine tellement je le trouve improbable. Ma question est celle-ci : es-tu bîen sûr que, au premier regard et sans pouvoir t'en empêcher, avant toute chose, et donc bien avant de considérer une amitié, tu ne fais pas une "estimation" instantanée et instinctive de l'attirance que tu pourrais éprouver pour une nouvelle connaissance de sexe féminin ?
Après tout, on voit rarement la personnalité d'une personne avant son physique (même si ça reste possible, via le net, au hasard, mais je parle d'une rencontre physique, à l'ancienne, comme la moutarde), et il me semble logique, à cet égard, de ne se faire une première idée que sur le seul critère physique (ce que, je le crois sincèrement, les femmes ne font pas aussi intuitivement et systématiquement que les hommes)
En outre, j'aimerais poser une question sur ce topic, à laquelle je vous invite tous à répondre, pour voir les réactions selon les sexes. Il s'agit de répondre franchement, sans faux-semblants, sauvegarde de façace, ni hypocrisie à trois francs six sous (ça se dit toujours ça ?) :
Admettons que vous ayez une connaissance de sexe opposé qui est vraiment votre ami(e), une belle amitié franche, sincère et durable où confiance et confidence se marient à merveille. Admettons (surtout pour messieurs) que vous n'ayez jamais eu aucune arrière-pensée quant à l'intégrité de cette amitié. Mais soudain, alors que rien ne vous le laissait anticiper, votre ami(e) vous fait sa déclaration, et par le même coup part de son désir d'entamer une relation amoureuse.
Votre réaction est-elle (en général, évidemment, et sachant qu'il n'y a ni forte attirance ni répulsion physique particulière entre vous) :
1- empreinte de déception : pour vous, cette amitié est précieuse, et quelque part, ce changement de donne rend votre relation asymétrique, car vous préférez l'amitié et ne saurez combler le désir affectif de cette personne
2- empreinte de joie : vous pourriez bien considérer de commuer cette forte amitié en amour, même si cette perspective ne vous avait jusque là jamais effleuré l'esprit
3- empreinte de confusion : vous ne savez plus du tout où vous en êtes, vous ne penchez ni dans un sens ni dans l'autre et il vous faudra beaucoup de temps pour vous décider, temps pendant lequel, vraisemblablement, votre relation ne sera pas inchangée par cette révélation.
Après tout, on voit rarement la personnalité d'une personne avant son physique (même si ça reste possible, via le net, au hasard, mais je parle d'une rencontre physique, à l'ancienne, comme la moutarde), et il me semble logique, à cet égard, de ne se faire une première idée que sur le seul critère physique (ce que, je le crois sincèrement, les femmes ne font pas aussi intuitivement et systématiquement que les hommes)
En outre, j'aimerais poser une question sur ce topic, à laquelle je vous invite tous à répondre, pour voir les réactions selon les sexes. Il s'agit de répondre franchement, sans faux-semblants, sauvegarde de façace, ni hypocrisie à trois francs six sous (ça se dit toujours ça ?) :
Admettons que vous ayez une connaissance de sexe opposé qui est vraiment votre ami(e), une belle amitié franche, sincère et durable où confiance et confidence se marient à merveille. Admettons (surtout pour messieurs) que vous n'ayez jamais eu aucune arrière-pensée quant à l'intégrité de cette amitié. Mais soudain, alors que rien ne vous le laissait anticiper, votre ami(e) vous fait sa déclaration, et par le même coup part de son désir d'entamer une relation amoureuse.
Votre réaction est-elle (en général, évidemment, et sachant qu'il n'y a ni forte attirance ni répulsion physique particulière entre vous) :
1- empreinte de déception : pour vous, cette amitié est précieuse, et quelque part, ce changement de donne rend votre relation asymétrique, car vous préférez l'amitié et ne saurez combler le désir affectif de cette personne
2- empreinte de joie : vous pourriez bien considérer de commuer cette forte amitié en amour, même si cette perspective ne vous avait jusque là jamais effleuré l'esprit
3- empreinte de confusion : vous ne savez plus du tout où vous en êtes, vous ne penchez ni dans un sens ni dans l'autre et il vous faudra beaucoup de temps pour vous décider, temps pendant lequel, vraisemblablement, votre relation ne sera pas inchangée par cette révélation.
Tohwaku- Messages : 276
Date d'inscription : 25/11/2010
Re: No touching, no smiling, no compliment? Les conventions sociales homme-femme...
Moi je suis déçue, et c'est plutôt une mauvaise idée de faire semblant de conserver l'amitié après une déclaration d'amour, car c'est une amitié à sens unique qui entretient vainement l'espoir de la personne qui s'est courageusement déclarée.
Mélanie- Messages : 1246
Date d'inscription : 11/07/2010
Age : 44
Localisation : Banlieue parisienne
Re: No touching, no smiling, no compliment? Les conventions sociales homme-femme...
@ Tohwaku
Oui c'est une remarque pertinente ^^
a vrai dire je fonctionnais comme ca avant ^^ mais comme je suis une grosse quiche fleur bleu et tout , j'allais toujours dans le mur
donc un jour j'ai decidé de ne plus proceder de la sorte et j'ai mis en place pleins de mecanismes de blocage pour eviter de prendre en compte cette attirance potentielle
En outre , decouvrir la personne , si elle me convient a pour effet de desserer l'etreinte que je maintiens sur ce phenomene et petit a petit je m'autorise a envisager davantage .
je fais plutot un tri par negation , plutot que par selection ^^
elle ? trop conne
elle ? trop chiante
elle ? trop fade
etc ... mais la selection commence d'abord par des traits de caractere
mais d'ailleurs je procede de la meme facon en ce qui concerne le "choix" de mes amis .
En effet il est plus facile de savoir ce qu'on ne veut pas plutot que ce qu'on veut ^^
Apres bon je dis pas que j'y arrive tout le temps , mais la plupart du temps c'est comme ca ^^
La faiblesse du truc c'est que parfois les gens ne sont pas ce qu'ils presentent donc bah tu peux encore te planter , mais en general , tu t'evites pas mal de desillusions
L'attirance s'impose a nous , l'amour est un choix .
Je suis parti de là , et j ai essayé de changer un poil l'enchainement des etapes.
Je te cache pas que pour le moment , j'ai pas encore trouvé THE ONE , mais j"y travail et surtout comme bcp l"ont dit , j'essaye avant tout d'etre bien avec moi meme , satisfait de ce que je suis et de ce que je vis pour pouvoir offrir le meilleur de ce que je suis a celle là si par hasard je la croisais ^^
aaargh les apostrophes !
Oui c'est une remarque pertinente ^^
a vrai dire je fonctionnais comme ca avant ^^ mais comme je suis une grosse quiche fleur bleu et tout , j'allais toujours dans le mur
donc un jour j'ai decidé de ne plus proceder de la sorte et j'ai mis en place pleins de mecanismes de blocage pour eviter de prendre en compte cette attirance potentielle
En outre , decouvrir la personne , si elle me convient a pour effet de desserer l'etreinte que je maintiens sur ce phenomene et petit a petit je m'autorise a envisager davantage .
je fais plutot un tri par negation , plutot que par selection ^^
elle ? trop conne
elle ? trop chiante
elle ? trop fade
etc ... mais la selection commence d'abord par des traits de caractere
mais d'ailleurs je procede de la meme facon en ce qui concerne le "choix" de mes amis .
En effet il est plus facile de savoir ce qu'on ne veut pas plutot que ce qu'on veut ^^
Apres bon je dis pas que j'y arrive tout le temps , mais la plupart du temps c'est comme ca ^^
La faiblesse du truc c'est que parfois les gens ne sont pas ce qu'ils presentent donc bah tu peux encore te planter , mais en general , tu t'evites pas mal de desillusions
L'attirance s'impose a nous , l'amour est un choix .
Je suis parti de là , et j ai essayé de changer un poil l'enchainement des etapes.
Je te cache pas que pour le moment , j'ai pas encore trouvé THE ONE , mais j"y travail et surtout comme bcp l"ont dit , j'essaye avant tout d'etre bien avec moi meme , satisfait de ce que je suis et de ce que je vis pour pouvoir offrir le meilleur de ce que je suis a celle là si par hasard je la croisais ^^
aaargh les apostrophes !
Re: No touching, no smiling, no compliment? Les conventions sociales homme-femme...
Le Yeti a écrit:
Les conventions sont là pour servir "par défaut" !
Elles ne doivent pas devenir une norme stricte, absolue, immuable et surtout infranchissable.
Ensuite, ben ...
Voici (à un paragraphe personnel près) la dernière lettre envoyée à mon ex.
Nous avions tout pour être heureux ... ou presque !
Le presque consistant en un peu d'audace et de confiance qui manquait à la demoiselle ; elle n'a pas osé faire le dernier pas. (A savoir : elle manquait aussi de confiance en elle... )
Dans cette lettre, j'y expose précisément ce problème, le seul blocage qui a fait la différence entre "tout" et "rien" : assumer le "contrat social" qui lie tout individu à un autre (Oser).
(A ajuster proportionnellement à l'importance de la relation ...)
Si tout commence par un "Et si ? ...", rien en revanche ne se fait n'importe comment !
Après, encore faut-il admettre la réalité et assumer ce que cela implique ...
Je, tu, nous …
JE suis quelqu'un de très sentimental. Comme je te l'ai toujours dit, si je
n'ai pas quelqu'un à mes côtés qui m'aime, me regarde et me dit "Oui je te veux"en joignant le geste à la parole, alors je ne vaut rien ; je ne fonctionne pas. Et des déclarations d'intention vides de toutes substances ne font en aucun cas l'affaire. Je ne chercha pas une collègue ni même une colloc sympa mais une vraie présence sur laquelle m'appuyer, qui donne une réalité à mes rêves et par conséquent un sens à ma vie ainsi qu'une vraie raison d'avancer. Tout ce que tu attends de moi, non seulement je suis tout à fait disposé à te l'accorder (à peu de choses près ; j'existe aussi !) mais c'est en plus précisément ce que je cherche par tous les moyens à t'apporter.
TU es ce que tu es (et je persiste et signe : tu es merveilleuse). Tout ce que
tu peux faire c'est l'accepter ou non. Tu ne pourras cependant jamais exploiter toutes tes qualités en les niant ou en niant ta nature. Le seul moyen de s'émanciper consiste à être en accord avec soi-même.
De plus au fond de toi tu sais pertinemment ce que tu veux ou non car si on peut se "convaincre" de tout ce que l'on veut, il est en revanche impossible de déguiser un ressenti (un sentiment). Là encore on ne peut que l'assumer, c'est à dire agir en conséquence, ou non. Le seul moyen de s'épanouir est d'être en accord avec sa vie, c'est à dire en accord avec ses ressentis car vivre c'est ressentir. (Le reste n'est qu'une question de comment : envisager, croire, agir.) C'est précisément sur ces deux points que tu te mens. Or ce ne sont pas les rêves qui changent les choses, ce sont les actes. Les rêves, et eux seuls, ne font que nous indiquer le cap. Les contingences de la vies ne sont que des passages obligés et non des fins en soi. C'est précisément au delà de ces considérations formelles que la vie commence vraiment.
NOUS … Une relation humaine, et à plus forte raison vivre avec quelqu'un, n'est pas un deal comme pour un job ; "Fais ceci et je ferais cela". C'est même plutôt l'inverse. Un peu comme au poker sauf que là on ne joue pas en adversaire mais en équipe et que dans tous les cas le résultat sera commun. Or au poker il faut payer pour voir : ce n'est pas quand on connaît le jeu de l'autre que l'on mise mais avant. Miser consiste à ouvrir son cœur et son esprit (sincérité et bonne volonté). Cette prise de risque est à la base de tout et repose sur la confiance qui est par nature mutuelle et réciproque et se concrétise par l'implication personnelle. Elle est hélas absolument incontournable car c'est elle la condition indispensable qui unit les personnes, leur permettant de ne plus être seules et d'être plus fortes face à l'adversité et aux inconnues de la vie. Autrement dit ce n'est pas parce que l'autre fait que l'on a confiance mais parce que l'on a confiance que l'autre peu faire. Si au moins l'un des deux n'a pas confiance alors la relation ne peut au mieux que rester formelle et donc relativement stérile sur le plan humain. Or lorsqu'on a vu, on n'a plus confiance : on sait. Mais on arrive alors après la bataille.
Alors oui je suis bien réel et tu m'as encore sous la main, avec tous mes sentiments. Libre à toi de jouer le jeu ou non. Personnellement il n'est plus question que je continue à m'agiter tel le seul patin d'un théâtre de Guignol ni que je me sacrifie pour quelqu'un qui ne le mérite pas.
( Pffffffou... C'que vous m'faites pas dire ... )
Bizatouss.
Invité- Invité
Re: No touching, no smiling, no compliment? Les conventions sociales homme-femme...
Je déterre ce sujet car j'y pensais l'autre jour.
Forte des nouvelles découvertes et explications ci-dessus de la gente masculine et féminine éclairée, j'ai donc poursuivi mon chemin en ne redoutant plus de "tomber de haut" , et en effet ça ne m'est pas arrivé ... enfin si ça m'est arrivé mais dans un autre sens.
Anecdote donc : j'ai suivi un entraînement intensif de boxe thaï d'un mois pendant mon passage en Thaïlande ... il y avait une autre fille, et tous les autres étudiants étaient des mecs.
Arrivée le premier jour, je prends conscience tout à coup que : ah oui effectivement c'est des mecs ; ah oui il fait chaud donc ils s'entraînent tous torse nu luisants de sueur sous le soleil, et par ailleurs "ah oui ils sont plutôt tous jeunes et plutôt tous agréables à regarder" . Hum hum ... bêtement j'avais pas anticipé (ouais ouais vous vous dites que je fais ma prude innocente, mais c'est vrai), donc là je me suis dit "bon ok, emasculation mentale expresse" , donc voilà je switche mon cerveau (bah ouais je sais c'est pas censé se passer dans le cerveau mais plutôt dans les hormones, mais faut croire que mon cerveau est un control freak), et pouf tout va bien, pas de tentation, pas de sous-entendus, etc ... D'autant plus crucial que je voulais pas qu'on me traite différemment parce que je suis une fille, je voulais pas qu'on me fasse des blagues lourdes ou tentatives de drague, et une partie de l'entraînement comportais du combat corps à corps donc bon euh c'est un sport de combat donc de contact, et je voulais pas être gênée. Je suis donc "one buddy amongst buddies" et me comporte comme telle, et à la différence de l'autre fille, je ne "fais pas la fille" (toucher ses cheveux, minauder, rire de manière fille, se faire remarquer, etc ... par ailleurs c'était une warrior mais elle gardait cette attitude "rencontre des sexes opposés", sans pour autant être intéressée car elle avait un copain).
J'étais touchée par l'accueil des autres élèves, qui dans leur grande majorité m'ont vraiment traitée comme "un des leurs", sans sous entendus.
Et j'ai plus tard compris pourquoi ...
Une amie à moi est venue me rendre visite une semaine ; bon elle est un peu bourrine (et ex-judoka), mais bref, lors d'une soirée un peu arrosée, on m'a exposé la théorie selon laquelle on croyait que j'étais lesbienne car mon amie et moi ressemblions à un couple gay ! (je précise qu'on est pas du tout proches et tendres ni quoi que ce soit qui puisse prêter à confusion).
La claque ! Donc question (/conclusion ?) : si on "emascule mentalement" un groupe d'hommes alors ils concluent forcément qu'on est gay ?!
Ah ben y'en a beaucoup qui ont dû se tromper sur mon compte alors, car j'avoue que "j'emascule collectivement" souvent, du genre "camarades de classe" (dans une classe avec seulement 4 mecs, pendant 3 ans, pas intérêt à mettre les pieds dans la plat), collègues de travail (ne pas mélanger vie privée et vie pro, sauf pour l'amitié), copains de copines (ben c'est normal non ?) ou mec ayant une copine tout simplement (même si eux font le tour du monde et que leur copine est restée au pays, ou un truc dans le genre).
Bon enfin c'était juste pour partager cette anecdote et cette question, mis à part ça peu importe finalement, ça ne me dérange pas qu'on me prenne pour une lesbienne (ça m'interroge juste), et de toutes manières si pour éviter la confusion il faut "faire la fille" je crois que c'est au dessus de mes forces, mon énergie étant déjà gaspillée à "faire la normale" (enfin de moins en moins ;-) )
Forte des nouvelles découvertes et explications ci-dessus de la gente masculine et féminine éclairée, j'ai donc poursuivi mon chemin en ne redoutant plus de "tomber de haut" , et en effet ça ne m'est pas arrivé ... enfin si ça m'est arrivé mais dans un autre sens.
Anecdote donc : j'ai suivi un entraînement intensif de boxe thaï d'un mois pendant mon passage en Thaïlande ... il y avait une autre fille, et tous les autres étudiants étaient des mecs.
Arrivée le premier jour, je prends conscience tout à coup que : ah oui effectivement c'est des mecs ; ah oui il fait chaud donc ils s'entraînent tous torse nu luisants de sueur sous le soleil, et par ailleurs "ah oui ils sont plutôt tous jeunes et plutôt tous agréables à regarder" . Hum hum ... bêtement j'avais pas anticipé (ouais ouais vous vous dites que je fais ma prude innocente, mais c'est vrai), donc là je me suis dit "bon ok, emasculation mentale expresse" , donc voilà je switche mon cerveau (bah ouais je sais c'est pas censé se passer dans le cerveau mais plutôt dans les hormones, mais faut croire que mon cerveau est un control freak), et pouf tout va bien, pas de tentation, pas de sous-entendus, etc ... D'autant plus crucial que je voulais pas qu'on me traite différemment parce que je suis une fille, je voulais pas qu'on me fasse des blagues lourdes ou tentatives de drague, et une partie de l'entraînement comportais du combat corps à corps donc bon euh c'est un sport de combat donc de contact, et je voulais pas être gênée. Je suis donc "one buddy amongst buddies" et me comporte comme telle, et à la différence de l'autre fille, je ne "fais pas la fille" (toucher ses cheveux, minauder, rire de manière fille, se faire remarquer, etc ... par ailleurs c'était une warrior mais elle gardait cette attitude "rencontre des sexes opposés", sans pour autant être intéressée car elle avait un copain).
J'étais touchée par l'accueil des autres élèves, qui dans leur grande majorité m'ont vraiment traitée comme "un des leurs", sans sous entendus.
Et j'ai plus tard compris pourquoi ...
Une amie à moi est venue me rendre visite une semaine ; bon elle est un peu bourrine (et ex-judoka), mais bref, lors d'une soirée un peu arrosée, on m'a exposé la théorie selon laquelle on croyait que j'étais lesbienne car mon amie et moi ressemblions à un couple gay ! (je précise qu'on est pas du tout proches et tendres ni quoi que ce soit qui puisse prêter à confusion).
La claque ! Donc question (/conclusion ?) : si on "emascule mentalement" un groupe d'hommes alors ils concluent forcément qu'on est gay ?!
Ah ben y'en a beaucoup qui ont dû se tromper sur mon compte alors, car j'avoue que "j'emascule collectivement" souvent, du genre "camarades de classe" (dans une classe avec seulement 4 mecs, pendant 3 ans, pas intérêt à mettre les pieds dans la plat), collègues de travail (ne pas mélanger vie privée et vie pro, sauf pour l'amitié), copains de copines (ben c'est normal non ?) ou mec ayant une copine tout simplement (même si eux font le tour du monde et que leur copine est restée au pays, ou un truc dans le genre).
Bon enfin c'était juste pour partager cette anecdote et cette question, mis à part ça peu importe finalement, ça ne me dérange pas qu'on me prenne pour une lesbienne (ça m'interroge juste), et de toutes manières si pour éviter la confusion il faut "faire la fille" je crois que c'est au dessus de mes forces, mon énergie étant déjà gaspillée à "faire la normale" (enfin de moins en moins ;-) )
Re: No touching, no smiling, no compliment? Les conventions sociales homme-femme...
Peut être que penser que tu es lesbienne, c'est leur façon de calmer les désirs qui pourraient naître. Toi, tu les émascules, eux, il te lesbianisent et tout le monde est content!
De toute façon, quand tu veux séduire, tu "fais la fille" et tu arrives à tes fins?
Parce que ce serait dommage que ça ait des conséquences sur ce terrain.
De toute façon, quand tu veux séduire, tu "fais la fille" et tu arrives à tes fins?
Parce que ce serait dommage que ça ait des conséquences sur ce terrain.
Mélanie- Messages : 1246
Date d'inscription : 11/07/2010
Age : 44
Localisation : Banlieue parisienne
Re: No touching, no smiling, no compliment? Les conventions sociales homme-femme...
Bah c'est vrai qu'une blague récurrente chez les mecs (mais lourde de sens quand on y pense, tant elle est systématique), c'est qu'un mec qui ne montre aucun désir pour les nanas qui passent se fait tout de suite questionner sur sa sexualité. Je dis ça, et encore, j'évolue pas dans un environnement de bourrins hein...
Je continue à penser qu'il est plus facile pour une fille (naturellement, sans forcer) d'avoir une vision asexuée des gens que pour un mec (si toutefois cela est possible). Dans le genre "on va créer les humains et les séparer en deux groupes de telle façon que des malentendus surgissent souvent", c'est plutôt réussi
Je continue à penser qu'il est plus facile pour une fille (naturellement, sans forcer) d'avoir une vision asexuée des gens que pour un mec (si toutefois cela est possible). Dans le genre "on va créer les humains et les séparer en deux groupes de telle façon que des malentendus surgissent souvent", c'est plutôt réussi
Tohwaku- Messages : 276
Date d'inscription : 25/11/2010
Age : 43
Localisation : Oui, volontiers. Bordeaux en fait.
Re: No touching, no smiling, no compliment? Les conventions sociales homme-femme...
Je tenais à remercier ma Lynkwète d'amûûûûûûû^r, pour ce topic qui sans y participer m'a beaucoup aider.
Parce que sans m'être posé la question jusque là, les malentendus dus a mon indéfectible amour pour le genre vivant et mon empathie débordante me faisait passé pour une illuminer, depuis ce questionnement insidieux parce que pas conscient, je tiens en laisse mes sentiments et mes relations (personnel et professionnel) m'apparaissent plus simples, mais c'est très fatigant.
A suivre donc Il reste qu'avec un zèbre je peux rester moi et que de venir ici m'aide à tenir, merci.
Bisous ma Lynkwète,
Parce que sans m'être posé la question jusque là, les malentendus dus a mon indéfectible amour pour le genre vivant et mon empathie débordante me faisait passé pour une illuminer, depuis ce questionnement insidieux parce que pas conscient, je tiens en laisse mes sentiments et mes relations (personnel et professionnel) m'apparaissent plus simples, mais c'est très fatigant.
A suivre donc Il reste qu'avec un zèbre je peux rester moi et que de venir ici m'aide à tenir, merci.
Bisous ma Lynkwète,
Black Swan- Messages : 1386
Date d'inscription : 30/07/2010
Age : 57
Localisation : Bordeaux
Re: No touching, no smiling, no compliment? Les conventions sociales homme-femme...
@Mélanie:
De toute façon, quand tu veux séduire, tu "fais la fille" et tu arrives à tes fins?
mais euh c'est pas obligé de minauder, rire hystériquement etc pour séduire non plus
bluecat- Messages : 3953
Date d'inscription : 08/05/2010
Age : 45
Localisation : Bruxelles
Re: No touching, no smiling, no compliment? Les conventions sociales homme-femme...
Non mais je ne savais pas comment le dire parce que c'est vrai que c'est vaste, alors j'ai repris l'expression de Lena.
Quant à moi, quand je veux séduire, je le fais de manière fille mais je rigole plutôt de façon cheval (mon mari dit "petit poney").
Quant à moi, quand je veux séduire, je le fais de manière fille mais je rigole plutôt de façon cheval (mon mari dit "petit poney").
Mélanie- Messages : 1246
Date d'inscription : 11/07/2010
Age : 44
Localisation : Banlieue parisienne
Re: No touching, no smiling, no compliment? Les conventions sociales homme-femme...
Je ne sais pas ou commence la séduction?
Séduire est un mensonge ou une sincérité?
J'ai osé posé la question et je n'ai reçu comme réponse qu'un regard remplis d'amour, ça ma fais mal parce que je ne pouvais pas rendre ce regard ou bien l'ai-je déjà? Comme un signe de détresse? Je ne sais toujours pas d’où vient ce miracle ou malédiction mais ils me gênent moins depuis que je suis parmi vous.
Séduire est un mensonge ou une sincérité?
J'ai osé posé la question et je n'ai reçu comme réponse qu'un regard remplis d'amour, ça ma fais mal parce que je ne pouvais pas rendre ce regard ou bien l'ai-je déjà? Comme un signe de détresse? Je ne sais toujours pas d’où vient ce miracle ou malédiction mais ils me gênent moins depuis que je suis parmi vous.
Dernière édition par swan le Mer 13 Avr 2011, 20:45, édité 1 fois (Raison : une fôte ;))
Black Swan- Messages : 1386
Date d'inscription : 30/07/2010
Age : 57
Localisation : Bordeaux
Re: No touching, no smiling, no compliment? Les conventions sociales homme-femme...
ce qui me séduit moi, c'est un autre humain dans sa vérité nue.
Invité- Invité
Re: No touching, no smiling, no compliment? Les conventions sociales homme-femme...
Moi aussi, j'aime bien quand on est tout nus
Re: No touching, no smiling, no compliment? Les conventions sociales homme-femme...
C'est vrai, être lesbienne, c'est la honte ; heureusement qu'il y a une marche des fiertés annuelle pour "réparer" ça. Un peu comme la journée de la femme .
augenblick- Messages : 6243
Date d'inscription : 05/12/2009
Localisation : Paris
Re: No touching, no smiling, no compliment? Les conventions sociales homme-femme...
pffffffffff
merde alors y'a pas encore de journée de l'humain...
ni même une semaine de l'humain
ou une année de l'humain ?
ou heu........
merde alors y'a pas encore de journée de l'humain...
ni même une semaine de l'humain
ou une année de l'humain ?
ou heu........
Invité- Invité
Les hommes sont-ils capables d'amitié envers une femme ?
A ce que je vis, à ce que je vois, à ce que l'on me confie de plus en plus souvent, pas vraiment...
Ce midi j'ai déjeuné avec deux zébrettes qui me racontaient - comme d'autres l'ont fait encore récemment - leurs désillusions récentes à ce sujet.
L'une s'est vue rejetée avec violence par un (soi-disant) ami duquel elle avait repoussé - avec beaucoup de délicatesse - les avances, l'autre a vu sa réputation être ternie suite aux confidences faites sur son couple, à un (encore s-d) ami, qui était en fait rongé par la jalousie de ne pas être le copain concerné.
Des cas isolés ? Pas vraiment, malheureusement, la semaine dernière, on me racontait les "goujateries" de prétendus (s-d) amis... Bref, ça devient très embarrassant... Alors que se passe-t-il ? Est-ce dû à l'été ? Aux hormones ? Ou l'amitié ne serait-elle qu'un prétexte pour un rapprochement ??? Donc, une supercherie...?
Dans ma propre situation, c'est aussi la grande désillusion.
Pour ne pas courir le moindre risque de quiproquo et ne laisser aucune place à l'ambiguïté, je m'oblige à évoquer mon style de vie : l'abstinence (oui, c'est "étrange", démodé, peu commun, mais j'ai fait le choix de ne vivre l'amour qu'avec une personne de laquelle je serais réellement amoureuse - ce qui ne m'arrive pas souvent...). Donc j'affirme d'office mon indisponibilité, le fait est clair et posé.
J'accorde une grande importance à l'amitié - sentiment d'autant plus sacré à mes yeux, que je n'ai plus de famille, et je parle volontiers de mes valeurs fraternelles et de cette joie infinie que j'éprouve à partager idées et émotions, notamment à travers des projets humanitaires et artistiques.
On me répond que cette vision est partagée, et j'y crois. Puis, des liens se créent, chacun dit apprécier l'autre pour ce qu'il est, et j'y crois. La confiance s'installe et l'on parle de respect, et j'y crois. La complicité se dessine et l'on se donne des qualificatifs, selon les styles : "amis", "grands amis", "meilleurs amis", "frères"..., et j'y crois.
Alors, je suis présente, attentive et attentionnée, entière dans mes sentiments et dans mes actions. Et les choses basculent, de leurs côtés. Ils ne sont plus les mêmes, les allusions fusent, et les conversations dévient désormais vers des trucs de couples. Ils se déclarent, à demi-mot, ou complètement.
Je recadre les choses et, espérant ne pas blesser, j'assure l'autre de mon amitié, je rassure. Mais on ne m'écoute plus. On se raconte déjà des histoires... Où là-bas, dans cette quasi autre dimension, mes mots, mon avis, mes sentiments, n'ont aucune importance. Ils sont dans leur trip, dans leur idée de séduction, et plus rien ne compte à leurs yeux, surtout pas ce que je pense ou ce que je ressens - aucune considération pour ma propre souffrance, pour le fait que je me sente trahie, abusée... Mon âme semble ne plus exister, seul importe ce regard enjoué ou admiratif que je leur portais et qu'ils attendent de retrouver. Ils ne prennent en moi que ce dont ils ont besoin pour se rassurer...
Fracas de la réalité, qui finit toujours par surgir. Ils se mettent alors à me mépriser - pour oser ne pas vouloir d'eux tels qu'ils voudraient s'imposer - ou c'est moi qui fuis carrément...!
Désespérant, non...?
Suis-je trop idéaliste ? Trop naïve ? Pas de fraternité possible avec un homme ??? Je suis en train de comprendre que mes attentions diverses et variées (surprise, confidence, réconfort, complicité...) étaient, pour la plupart, mal interprétées, que mes intentions étaient déformées. Cela me blesse de réaliser que l'on n'a pas pris du tout en considération ma position, alors que j'ai fait l'effort de présenter ma vie et mes vues, que seul leur égo les guident et que tout le reste n'existe pas.
On a même osé me reprocher que j’étais trop à l’écoute et que mon attention prêtait à confusion ; bref, on me demande maintenant de bien vouloir culpabiliser d’avoir été complaisante, j’entendrais presque : « fallait pas être sympa avec moi ! »… lol
Je mets un terme à ce post, je sombre et je vais aussi faire déprimer les copines de ce midi, qui n'étaient déjà pas bien en forme...
Heureusement - Déesse, merci ! - qu'il y a l'amitié entre femmes !
D'ailleurs, au lieu de me lamenter sur mes déceptions quant aux amitiés hommes-femmes, je devrais plutôt me réjouir d'un tel esprit de respect, d'écoute et de bienveillance qui lie les femmes de ce forum. Il est tout à fait exceptionnel, et il faut le souligner.
Désolée pour la mélancolie de ce post, il s'avère que ça faisait longtemps que je voulais l'écrire, mais je n'osais pas... Aujourd'hui, cela s'impose, il fallait que les choses soient dites - pour les copines comme pour moi.
J'espère ne pas avoir été blessante pour quiconque, et que d'avoir enfin dit ce que j'ai sur le coeur permettra d'éviter tout autre malentendu à l'avenir.
Bijoux à toutes, et à tous
Ce midi j'ai déjeuné avec deux zébrettes qui me racontaient - comme d'autres l'ont fait encore récemment - leurs désillusions récentes à ce sujet.
L'une s'est vue rejetée avec violence par un (soi-disant) ami duquel elle avait repoussé - avec beaucoup de délicatesse - les avances, l'autre a vu sa réputation être ternie suite aux confidences faites sur son couple, à un (encore s-d) ami, qui était en fait rongé par la jalousie de ne pas être le copain concerné.
Des cas isolés ? Pas vraiment, malheureusement, la semaine dernière, on me racontait les "goujateries" de prétendus (s-d) amis... Bref, ça devient très embarrassant... Alors que se passe-t-il ? Est-ce dû à l'été ? Aux hormones ? Ou l'amitié ne serait-elle qu'un prétexte pour un rapprochement ??? Donc, une supercherie...?
Dans ma propre situation, c'est aussi la grande désillusion.
Pour ne pas courir le moindre risque de quiproquo et ne laisser aucune place à l'ambiguïté, je m'oblige à évoquer mon style de vie : l'abstinence (oui, c'est "étrange", démodé, peu commun, mais j'ai fait le choix de ne vivre l'amour qu'avec une personne de laquelle je serais réellement amoureuse - ce qui ne m'arrive pas souvent...). Donc j'affirme d'office mon indisponibilité, le fait est clair et posé.
J'accorde une grande importance à l'amitié - sentiment d'autant plus sacré à mes yeux, que je n'ai plus de famille, et je parle volontiers de mes valeurs fraternelles et de cette joie infinie que j'éprouve à partager idées et émotions, notamment à travers des projets humanitaires et artistiques.
On me répond que cette vision est partagée, et j'y crois. Puis, des liens se créent, chacun dit apprécier l'autre pour ce qu'il est, et j'y crois. La confiance s'installe et l'on parle de respect, et j'y crois. La complicité se dessine et l'on se donne des qualificatifs, selon les styles : "amis", "grands amis", "meilleurs amis", "frères"..., et j'y crois.
Alors, je suis présente, attentive et attentionnée, entière dans mes sentiments et dans mes actions. Et les choses basculent, de leurs côtés. Ils ne sont plus les mêmes, les allusions fusent, et les conversations dévient désormais vers des trucs de couples. Ils se déclarent, à demi-mot, ou complètement.
Je recadre les choses et, espérant ne pas blesser, j'assure l'autre de mon amitié, je rassure. Mais on ne m'écoute plus. On se raconte déjà des histoires... Où là-bas, dans cette quasi autre dimension, mes mots, mon avis, mes sentiments, n'ont aucune importance. Ils sont dans leur trip, dans leur idée de séduction, et plus rien ne compte à leurs yeux, surtout pas ce que je pense ou ce que je ressens - aucune considération pour ma propre souffrance, pour le fait que je me sente trahie, abusée... Mon âme semble ne plus exister, seul importe ce regard enjoué ou admiratif que je leur portais et qu'ils attendent de retrouver. Ils ne prennent en moi que ce dont ils ont besoin pour se rassurer...
Fracas de la réalité, qui finit toujours par surgir. Ils se mettent alors à me mépriser - pour oser ne pas vouloir d'eux tels qu'ils voudraient s'imposer - ou c'est moi qui fuis carrément...!
Désespérant, non...?
Suis-je trop idéaliste ? Trop naïve ? Pas de fraternité possible avec un homme ??? Je suis en train de comprendre que mes attentions diverses et variées (surprise, confidence, réconfort, complicité...) étaient, pour la plupart, mal interprétées, que mes intentions étaient déformées. Cela me blesse de réaliser que l'on n'a pas pris du tout en considération ma position, alors que j'ai fait l'effort de présenter ma vie et mes vues, que seul leur égo les guident et que tout le reste n'existe pas.
On a même osé me reprocher que j’étais trop à l’écoute et que mon attention prêtait à confusion ; bref, on me demande maintenant de bien vouloir culpabiliser d’avoir été complaisante, j’entendrais presque : « fallait pas être sympa avec moi ! »… lol
Je mets un terme à ce post, je sombre et je vais aussi faire déprimer les copines de ce midi, qui n'étaient déjà pas bien en forme...
Heureusement - Déesse, merci ! - qu'il y a l'amitié entre femmes !
D'ailleurs, au lieu de me lamenter sur mes déceptions quant aux amitiés hommes-femmes, je devrais plutôt me réjouir d'un tel esprit de respect, d'écoute et de bienveillance qui lie les femmes de ce forum. Il est tout à fait exceptionnel, et il faut le souligner.
Désolée pour la mélancolie de ce post, il s'avère que ça faisait longtemps que je voulais l'écrire, mais je n'osais pas... Aujourd'hui, cela s'impose, il fallait que les choses soient dites - pour les copines comme pour moi.
J'espère ne pas avoir été blessante pour quiconque, et que d'avoir enfin dit ce que j'ai sur le coeur permettra d'éviter tout autre malentendu à l'avenir.
Bijoux à toutes, et à tous
Dernière édition par I'm not here le Jeu 25 Aoû 2011, 14:44, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: No touching, no smiling, no compliment? Les conventions sociales homme-femme...
Salut Breaz
Le premier à te répondre, si j'ai bien lu, va être un homme (a moins que quelqu'un d'autre le fasse pendant que je remplis mon brouillon ...)
Pour te répondre le plus factuellement possible, je te dirais que je reconnais l'empathie dont tu fais preuve (je te cite) :
"Alors, je suis présente, attentive et attentionnée, entière dans mes sentiments et dans mes actions. Et les choses basculent, de leurs côtés. Ils ne sont plus les mêmes, les allusions fusent, et les conversations dévient désormais vers des trucs de couples. Ils se déclarent, à demi-mot, ou complètement"
Celle-ci, comme cela semble être ton cas, m'a créé les mêmes problèmes avec la gent féminine.
Je n'ai pas de famille non plus, et suis divorcé depuis 5 ans maintenant. les échardes restent plantées, et j'ai décidé de vivre isolé ,enfin, détaché est un mot plus juste. La aussi , je partage ton sentiment que l'amitié avec des personnes de même sexe est plus "sûre".
Je ne crois pas que cela soit un phénomène cyclique dû au temps, à l'été ou quoi que ce soit d'autre. Je pencherais plutôt pour une phénomène dû à un mal être sociétal : La société de consommation pousse à la performance, au paraitre, à l'individualisme. Elle en arrive a édulcorer les émotions primales et donne aux personnes toutes les raisons de se mettre un masque. Il est très difficile de passer au travers, et de "jauger", voire de "juger" la personne en face. pourtant, les besoins d'écoute sont toujours là.
Je pense alors que ceux qui, comme toi (ou moi) sont capables d'empathie gratuite dévoilent une face que l'on n'a que peu l'habitude de croiser, et qui offre à l'autre un instant de fraicheur, de repos, un espèce de hâvre de paix.
Pourquoi, à ce moment, n'y a t'il pas le même problème de manière si prononcée en homme/homme et femme/femme ? Parce que, à mon analyse, trois facteurs au moins sont différenciants :
- Le désir de procréation ou quelque chose s'en rapprochant (sic)
- la complémentarité (alors qu'un amitié de même sexe est plutôt un renforcement)
- La sensation que les défauts n'ont pas d'importance et que la gentillesse manifestée en est une manifestation d'acceptation. Donc l'attirance pour quelqu'un qui ne porte pas de masque.
Et pour les hommes, un certain désir, sinon un désir certain de conquête, ce fameux "tableau de chasse" dont il n'est plus utile de faire état ...
Il est certain que j'en oublie plein d'autres ...
Sans prétention aucune.
Jaisamer
Le premier à te répondre, si j'ai bien lu, va être un homme (a moins que quelqu'un d'autre le fasse pendant que je remplis mon brouillon ...)
Pour te répondre le plus factuellement possible, je te dirais que je reconnais l'empathie dont tu fais preuve (je te cite) :
"Alors, je suis présente, attentive et attentionnée, entière dans mes sentiments et dans mes actions. Et les choses basculent, de leurs côtés. Ils ne sont plus les mêmes, les allusions fusent, et les conversations dévient désormais vers des trucs de couples. Ils se déclarent, à demi-mot, ou complètement"
Celle-ci, comme cela semble être ton cas, m'a créé les mêmes problèmes avec la gent féminine.
Je n'ai pas de famille non plus, et suis divorcé depuis 5 ans maintenant. les échardes restent plantées, et j'ai décidé de vivre isolé ,enfin, détaché est un mot plus juste. La aussi , je partage ton sentiment que l'amitié avec des personnes de même sexe est plus "sûre".
Je ne crois pas que cela soit un phénomène cyclique dû au temps, à l'été ou quoi que ce soit d'autre. Je pencherais plutôt pour une phénomène dû à un mal être sociétal : La société de consommation pousse à la performance, au paraitre, à l'individualisme. Elle en arrive a édulcorer les émotions primales et donne aux personnes toutes les raisons de se mettre un masque. Il est très difficile de passer au travers, et de "jauger", voire de "juger" la personne en face. pourtant, les besoins d'écoute sont toujours là.
Je pense alors que ceux qui, comme toi (ou moi) sont capables d'empathie gratuite dévoilent une face que l'on n'a que peu l'habitude de croiser, et qui offre à l'autre un instant de fraicheur, de repos, un espèce de hâvre de paix.
Pourquoi, à ce moment, n'y a t'il pas le même problème de manière si prononcée en homme/homme et femme/femme ? Parce que, à mon analyse, trois facteurs au moins sont différenciants :
- Le désir de procréation ou quelque chose s'en rapprochant (sic)
- la complémentarité (alors qu'un amitié de même sexe est plutôt un renforcement)
- La sensation que les défauts n'ont pas d'importance et que la gentillesse manifestée en est une manifestation d'acceptation. Donc l'attirance pour quelqu'un qui ne porte pas de masque.
Et pour les hommes, un certain désir, sinon un désir certain de conquête, ce fameux "tableau de chasse" dont il n'est plus utile de faire état ...
Il est certain que j'en oublie plein d'autres ...
Sans prétention aucune.
Jaisamer
Invité- Invité
Re: No touching, no smiling, no compliment? Les conventions sociales homme-femme...
Merci Jaisamer d'avoir pris le temps de répondre à mes questions, de m'éclairer sur ce qui me paraissait, au premier abord, totalement absurde et injuste...
J'admets volontiers que ces 3 facteurs (4 chez les hommes) puissent dérouter un esprit. Je les avais bien identifié, hormis celui de la complémentarité, qui est pourtant très éloquent ; merci de m'en avoir fait prendre conscience.
Il reste qu'une certaine forme d'égoïsme intervient, et empêche l'ami de réaliser qu'il blesse l'amie...
Si nous faisions tous l'effort de nous mettre à la place de l'autre... La considération est à la base de toute relation, non ?
Enfin, je comprends mieux la situation, et ça m'apaise un peu...
J'admets volontiers que ces 3 facteurs (4 chez les hommes) puissent dérouter un esprit. Je les avais bien identifié, hormis celui de la complémentarité, qui est pourtant très éloquent ; merci de m'en avoir fait prendre conscience.
Il reste qu'une certaine forme d'égoïsme intervient, et empêche l'ami de réaliser qu'il blesse l'amie...
Si nous faisions tous l'effort de nous mettre à la place de l'autre... La considération est à la base de toute relation, non ?
Enfin, je comprends mieux la situation, et ça m'apaise un peu...
Invité- Invité
Re: No touching, no smiling, no compliment? Les conventions sociales homme-femme...
C'est pas pour me placer, mais j'ai davantage d'amitiés féminines que masculines. Et cela depuis l'école où les premières de la classe me faisaient mes devoirs quand je ne les faisais pas, ou faisais l'école buissonnière, ou ne comprenais rien à ce qu'on me demandait. Il faut leur demander à elles pourquoi.
A mon épouse par exemple. Je trouve en général les hommes trop bourrins et leurs centres d'intérêts me gavent au possible.
A mon épouse par exemple. Je trouve en général les hommes trop bourrins et leurs centres d'intérêts me gavent au possible.
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: No touching, no smiling, no compliment? Les conventions sociales homme-femme...
un sujet similaire existe déjà ici
si tu es d'accord breaz, je pourrai les fusionner
si tu es d'accord breaz, je pourrai les fusionner
zheibr- Messages : 1508
Date d'inscription : 15/06/2010
Age : 56
Localisation : kornog don
Re: No touching, no smiling, no compliment? Les conventions sociales homme-femme...
ce n'est pas parce qu'une amie me met un rateau qu'elle ne sera plus mon amie (enfin ça dépend comment elle le fait évidemment, avec respect et délicatesse).
et je préfère une amie pour la vie qu'une amour pour 2 jours.
(mais amitiée, amour, sexe... ne sont pas forcément liés ou dissociables).
je pense qu'il n'y a pas de conception commune des relations, chaqu'un conçoit les choses à sa manière.
"risque de quiproquo" j'aime bien l'expression ça alors c'est risqué t'immagine.
je trouve ça tres bien que tu prévienne sur ta façon de voir les choses.
je n'ai pas non plus de famille et mes amis sont ce que j'ai de plus précieux.
l'envie de faire des câlins n'est pas contradictoire avec la confiance, je ne vois pas le rapport.
si tu as du success ne t'en plains pas, tu pourrais vexer ceux ou celles qui sont complexées...
tu te sens "trahie et abusée", dis le leur. à mon avis si ils savent que tu vis mal leurs réflexions ils changeront de comportement par respect.
tu penses qu'ils te méprisent ? qu'est ce qui t'indique cela ? ça pourrait être simplement une incompréhension, il faut en parler dans ce cas.
idéaliste, quel est ton idéal ? leur as tu dit ta vision idéale des choses ?
en quoi la "fraternité" est remise en cause ? la relation est ce qu'on choisit qu'elle est, il faut que chaqu'un dise à l'autre comment il voit leur relation (tres important, ne pas oublier de le faire).
je ne vois pas ce qui empèche la confidence, le réconfort, la complicité.
tes intention n'ont pas été "déformées", tu ne les a peut être tout simplement pas exprimées.
"seul leur égo les guident et que tout le reste n'existe pas." rôôoolalaa
vilains garçons (jugement infondé).
"osé me reprocher que j’étais trop à l’écoute" ça je trouve ça idiot je ne vois pas comment on peut être "trop" à l'écoute.
si il y a confusion il faut s'expliquer, parler. on ne devine pas les choses par transmission de pensée.
j'ai des copines belles et attirantes, cela ne remet pas en cause notre relation pour autant.
est ce que je manque de respect à mes amies en les trouvant belles et attirantes ? est ce que je suis malveillant ?
zut je suis souvent irrespectueux et malveillant sans le vouloir alors.
si seulement ou se parlait plus et interprétait moins.
merci d'avoir "osé" t'exprimer.
biz (amicalement)
et je préfère une amie pour la vie qu'une amour pour 2 jours.
(mais amitiée, amour, sexe... ne sont pas forcément liés ou dissociables).
je pense qu'il n'y a pas de conception commune des relations, chaqu'un conçoit les choses à sa manière.
"risque de quiproquo" j'aime bien l'expression ça alors c'est risqué t'immagine.
je trouve ça tres bien que tu prévienne sur ta façon de voir les choses.
je n'ai pas non plus de famille et mes amis sont ce que j'ai de plus précieux.
l'envie de faire des câlins n'est pas contradictoire avec la confiance, je ne vois pas le rapport.
si tu as du success ne t'en plains pas, tu pourrais vexer ceux ou celles qui sont complexées...
tu te sens "trahie et abusée", dis le leur. à mon avis si ils savent que tu vis mal leurs réflexions ils changeront de comportement par respect.
tu penses qu'ils te méprisent ? qu'est ce qui t'indique cela ? ça pourrait être simplement une incompréhension, il faut en parler dans ce cas.
idéaliste, quel est ton idéal ? leur as tu dit ta vision idéale des choses ?
en quoi la "fraternité" est remise en cause ? la relation est ce qu'on choisit qu'elle est, il faut que chaqu'un dise à l'autre comment il voit leur relation (tres important, ne pas oublier de le faire).
je ne vois pas ce qui empèche la confidence, le réconfort, la complicité.
tes intention n'ont pas été "déformées", tu ne les a peut être tout simplement pas exprimées.
"seul leur égo les guident et que tout le reste n'existe pas." rôôoolalaa
vilains garçons (jugement infondé).
"osé me reprocher que j’étais trop à l’écoute" ça je trouve ça idiot je ne vois pas comment on peut être "trop" à l'écoute.
si il y a confusion il faut s'expliquer, parler. on ne devine pas les choses par transmission de pensée.
j'ai des copines belles et attirantes, cela ne remet pas en cause notre relation pour autant.
est ce que je manque de respect à mes amies en les trouvant belles et attirantes ? est ce que je suis malveillant ?
zut je suis souvent irrespectueux et malveillant sans le vouloir alors.
si seulement ou se parlait plus et interprétait moins.
merci d'avoir "osé" t'exprimer.
biz (amicalement)
Re: No touching, no smiling, no compliment? Les conventions sociales homme-femme...
Les hommes sont-ils capables d'amitié envers une femme ? <== OUI !!!
J'ai la chance d'avoir de vrais amis masculins, sans ambigüités, ni pour moi ni pour eux.
Ne généralise pas, reste qui tu es, avec tes valeurs, surtout ne te remet pas toi en question et soit rassurée, oui c'est possible !
J'ai la chance d'avoir de vrais amis masculins, sans ambigüités, ni pour moi ni pour eux.
Ne généralise pas, reste qui tu es, avec tes valeurs, surtout ne te remet pas toi en question et soit rassurée, oui c'est possible !
Invité- Invité
Re: No touching, no smiling, no compliment? Les conventions sociales homme-femme...
sujets fusionnés avec l'accord de Breaz
zheibr- Messages : 1508
Date d'inscription : 15/06/2010
Age : 56
Localisation : kornog don
Re: No touching, no smiling, no compliment? Les conventions sociales homme-femme...
Fata Morgana : Merci pour ton témoignage !
C'est vrai que de trouver des bourrins sur un forum de zèbres, c'est décevant...!
Wise : je suis d'accord avec toi sur la plupart des points que tu évoques, cependant, j'aimerais en clarifier certains :
"l'envie de faire des câlins n'est pas contradictoire avec la confiance, je ne vois pas le rapport."
- Je n'ai jamais parlé de "câlins"...
Comme toi, je suis câline, mais je ne partage ces hugs et cette tendresse qu'avec ceux en lesquels j'ai entièrement confiance, avec lesquels les choses sont claires.
"si tu as du success ne t'en plains pas, tu pourrais vexer ceux ou celles qui sont complexées..."
- il ne manquerait plus que ça ! Sous prétexte que j'ai du "succès", je dois fermer ma gueule et subir leurs comportements QUI M'OFFENSENT ? Hors de question !!! Tous les hommes, quels qu'ils soient, qu'ils souffrent du revers du "succès" ou de l'indifférence des autres, ont le droit de s'exprimer. Et on n'est pas moins respectable parce qu'on a du succès, on ne souffre pas moins non plus. Tu crois que ça me plait de me voir traiter comme un objet ???
"idéaliste, quel est ton idéal ? leur as tu dit ta vision idéale des choses ?"
- oui, maintes fois, au risque de me répéter....
"tes intention n'ont pas été "déformées", tu ne les a peut être tout simplement pas exprimées."
- si, si ! je te l'assure...
"seul leur égo les guident et que tout le reste n'existe pas." rôôoolalaa
vilains garçons (jugement infondé)."
- peut-être bien... mais c'est ce que je ressens.
"osé me reprocher que j’étais trop à l’écoute" ça je trouve ça idiot je ne vois pas comment on peut être "trop" à l'écoute.
si il y a confusion il faut s'expliquer, parler. on ne devine pas les choses par transmission de pensée."
- tu as raison, on peut attribuer à celui qui m'a dit ça - il se reconnaitra - la palme de la connerie !
"j'ai des copines belles et attirantes, cela ne remet pas en cause notre relation pour autant.
est ce que je manque de respect à mes amies en les trouvant belles et attirantes ? est ce que je suis malveillant ?
zut je suis souvent irrespectueux et malveillant sans le vouloir alors."
- Là tu fais un amalgame... !
Merci pour vos lumières,
bises
C'est vrai que de trouver des bourrins sur un forum de zèbres, c'est décevant...!
Wise : je suis d'accord avec toi sur la plupart des points que tu évoques, cependant, j'aimerais en clarifier certains :
"l'envie de faire des câlins n'est pas contradictoire avec la confiance, je ne vois pas le rapport."
- Je n'ai jamais parlé de "câlins"...
Comme toi, je suis câline, mais je ne partage ces hugs et cette tendresse qu'avec ceux en lesquels j'ai entièrement confiance, avec lesquels les choses sont claires.
"si tu as du success ne t'en plains pas, tu pourrais vexer ceux ou celles qui sont complexées..."
- il ne manquerait plus que ça ! Sous prétexte que j'ai du "succès", je dois fermer ma gueule et subir leurs comportements QUI M'OFFENSENT ? Hors de question !!! Tous les hommes, quels qu'ils soient, qu'ils souffrent du revers du "succès" ou de l'indifférence des autres, ont le droit de s'exprimer. Et on n'est pas moins respectable parce qu'on a du succès, on ne souffre pas moins non plus. Tu crois que ça me plait de me voir traiter comme un objet ???
"idéaliste, quel est ton idéal ? leur as tu dit ta vision idéale des choses ?"
- oui, maintes fois, au risque de me répéter....
"tes intention n'ont pas été "déformées", tu ne les a peut être tout simplement pas exprimées."
- si, si ! je te l'assure...
"seul leur égo les guident et que tout le reste n'existe pas." rôôoolalaa
vilains garçons (jugement infondé)."
- peut-être bien... mais c'est ce que je ressens.
"osé me reprocher que j’étais trop à l’écoute" ça je trouve ça idiot je ne vois pas comment on peut être "trop" à l'écoute.
si il y a confusion il faut s'expliquer, parler. on ne devine pas les choses par transmission de pensée."
- tu as raison, on peut attribuer à celui qui m'a dit ça - il se reconnaitra - la palme de la connerie !
"j'ai des copines belles et attirantes, cela ne remet pas en cause notre relation pour autant.
est ce que je manque de respect à mes amies en les trouvant belles et attirantes ? est ce que je suis malveillant ?
zut je suis souvent irrespectueux et malveillant sans le vouloir alors."
- Là tu fais un amalgame... !
Merci pour vos lumières,
bises
Dernière édition par I'm not here le Jeu 25 Aoû 2011, 14:42, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: No touching, no smiling, no compliment? Les conventions sociales homme-femme...
Merci ZeBruNette pour ton soutien et ta positivité !!!
J'aurais dû poster il y a longtemps, au lieu de laisser l'affliction s'installer jour après jour...
J'aurais dû poster il y a longtemps, au lieu de laisser l'affliction s'installer jour après jour...
Invité- Invité
Re: No touching, no smiling, no compliment? Les conventions sociales homme-femme...
Ma chère Breaz,
Oui, comme Zebrunette, je connais et apprécie véritablement l'amitié entre hommes et femmes et sans ambiguïté. Je l'apprécie justement pour la complémentarité qu'elle apporte car souvent avoir le regard d'un homme sur une situation (ou d'une femme pour un homme) nous permet parfois de relativiser notre point de vue (qui "entre filles" auraient été confirmé, car on se comprend...) qui n'est pour autant pas forcément juste puisque l'on regarde une situation sous le même angle. Echanger en toute amitié avec un homme c'est comme enfiler d'autres lunettes et revisionner la scène...on peut ne pas être d'accord, mais on a tous les angles de vues...
Ne désespère pas, Breaz, tu trouveras des amis "hommes" aussi fraternels que tes zamies...je n'en doute pas. Il est vrai que l'ambiguïté peut s'installer malgré tes précautions de prévention, on n'y peut rien (et dans les deux sens d'ailleurs), en ce cas ne pas l'entretenir est sain et je crois qu'il faut être patient pour que l'autre "digère" ce décalage, ou savoir couper (sans être déçue) quand finalement la relation n'est pas possible.
kiss ma belle!
Oui, comme Zebrunette, je connais et apprécie véritablement l'amitié entre hommes et femmes et sans ambiguïté. Je l'apprécie justement pour la complémentarité qu'elle apporte car souvent avoir le regard d'un homme sur une situation (ou d'une femme pour un homme) nous permet parfois de relativiser notre point de vue (qui "entre filles" auraient été confirmé, car on se comprend...) qui n'est pour autant pas forcément juste puisque l'on regarde une situation sous le même angle. Echanger en toute amitié avec un homme c'est comme enfiler d'autres lunettes et revisionner la scène...on peut ne pas être d'accord, mais on a tous les angles de vues...
Ne désespère pas, Breaz, tu trouveras des amis "hommes" aussi fraternels que tes zamies...je n'en doute pas. Il est vrai que l'ambiguïté peut s'installer malgré tes précautions de prévention, on n'y peut rien (et dans les deux sens d'ailleurs), en ce cas ne pas l'entretenir est sain et je crois qu'il faut être patient pour que l'autre "digère" ce décalage, ou savoir couper (sans être déçue) quand finalement la relation n'est pas possible.
kiss ma belle!
Manou- Messages : 1894
Date d'inscription : 01/05/2010
Age : 56
Localisation : Pas loin de Paname
Re: No touching, no smiling, no compliment? Les conventions sociales homme-femme...
"Ils ne prennent en moi que ce dont ils ont besoin pour se rassurer..." j'ai connu ça avec des hommes, oui, avec des femmes aussi... et je ne parle pas de relations tournant à la séduction! je crois que c'est un mécanisme humain... qu'il est exacerbé depuis la grande accélération que notre société endure... une sorte de frénésie qui oublie le tact, la patience, le respect véritable.
pour autant, j'ai conservé de belles amitiés masculines (la plus longue date de trente ans!), avec des ON des OFF, avec des moments où le questionnement s'invite d'une part ou de l'autre ("et pourquoi pas, c'est peut-être ça l'amour, je me suis peut-être trompée sur ce qui est Amour...") expérience, désillusion sur de grands amours potentiels qui sont devenus (intelligence du coeur en action oblige) de belles amitiés potentielles...
j'ai eu des amitiés masculines qu'il m'a fallu "ajuster" respectueusement... j'ai vraiment réussi à le pratiquer correctement quand j'ai accepté que oui, je pouvais inspirer un quelconque amour, ou du désir chez l'autre, que cela pouvait échapper à l'un comme à l'autre à tout moment (les sentiments ne se commandent pas, ils s'acceptent, s'accueillent, les nier ne me semble pas être une porte bien solide à longue échéance); que j'ai accepté de le recevoir, tout en respectant mes propres sentiments et en les exprimant au plus près de comme ils me venaient... une fois les deux ayant pu accueillir l'info, alors les deux ont les éléments pour pouvoir se réajuster, repositionner la relation...pour certain c'est trop douloureux (c'est triste, mais c'est comme ça, chacun sa façon de protéger son égo... alors tu sais que vous n'êtes pas au même niveau de compréhension en matière de relations humaines), pour d'autre, la clarification amène quelque chose de nouveau, une autre dimension, où l'authenticité n'a pas été altérée, au contraire, l'honnêteté a été au centre des deux côtés...
les femmes (d'autant plus lorsqu'elles ont un physique qui va avec) ont souvent cette inquiètude ("ils oublient mon âme" "que voient-ils de moi exactement" "je ne suis qu'un objet (de "désir")... elles oublient souvent de leur côté l'expression claire de leurs besoins (ce qui n'a pas l'air d'être ton cas, tu "poses" des choses claires... mais tu sais Ô combien, plus une femme paraît inaccessible, plus certains hommes, malgré eux (ou pas;)) réagissent à l'inaccessible, ça fait rêver les plus sages! elles oublient également qu'il n'est pas non plus dégradant d'être un objet de désir, que c'est naturel, que cela fait partie intégrante de notre réalité de femmes et d'hommes...bien clarifier ses ressentis, ses sentiments, ça passe parfois par des loupés... les jeux de projections sont parfois subtils, parfois plus aisés à décrypter, mais l'erreur est possible, et même nécessaire...c'est elle qui instruit . j'ai un profond respect pour la gent masculine, et l'accepte avec toute l'étrangeté que cela comporte parfois tellement nous sommes bien équipés pour nous heurter mutuellement
je t'embrasse Breaz et je plussoie Manou quant à la possibilité d'avoir des amis hommes... les déceptions sont aussi le reflet de nos illusions, elles peuvent être de simples nuages qui obscurcissent momentanément le ciel... BE HAPPY ma belle, le soleil est toujours là
pour autant, j'ai conservé de belles amitiés masculines (la plus longue date de trente ans!), avec des ON des OFF, avec des moments où le questionnement s'invite d'une part ou de l'autre ("et pourquoi pas, c'est peut-être ça l'amour, je me suis peut-être trompée sur ce qui est Amour...") expérience, désillusion sur de grands amours potentiels qui sont devenus (intelligence du coeur en action oblige) de belles amitiés potentielles...
j'ai eu des amitiés masculines qu'il m'a fallu "ajuster" respectueusement... j'ai vraiment réussi à le pratiquer correctement quand j'ai accepté que oui, je pouvais inspirer un quelconque amour, ou du désir chez l'autre, que cela pouvait échapper à l'un comme à l'autre à tout moment (les sentiments ne se commandent pas, ils s'acceptent, s'accueillent, les nier ne me semble pas être une porte bien solide à longue échéance); que j'ai accepté de le recevoir, tout en respectant mes propres sentiments et en les exprimant au plus près de comme ils me venaient... une fois les deux ayant pu accueillir l'info, alors les deux ont les éléments pour pouvoir se réajuster, repositionner la relation...pour certain c'est trop douloureux (c'est triste, mais c'est comme ça, chacun sa façon de protéger son égo... alors tu sais que vous n'êtes pas au même niveau de compréhension en matière de relations humaines), pour d'autre, la clarification amène quelque chose de nouveau, une autre dimension, où l'authenticité n'a pas été altérée, au contraire, l'honnêteté a été au centre des deux côtés...
les femmes (d'autant plus lorsqu'elles ont un physique qui va avec) ont souvent cette inquiètude ("ils oublient mon âme" "que voient-ils de moi exactement" "je ne suis qu'un objet (de "désir")... elles oublient souvent de leur côté l'expression claire de leurs besoins (ce qui n'a pas l'air d'être ton cas, tu "poses" des choses claires... mais tu sais Ô combien, plus une femme paraît inaccessible, plus certains hommes, malgré eux (ou pas;)) réagissent à l'inaccessible, ça fait rêver les plus sages! elles oublient également qu'il n'est pas non plus dégradant d'être un objet de désir, que c'est naturel, que cela fait partie intégrante de notre réalité de femmes et d'hommes...bien clarifier ses ressentis, ses sentiments, ça passe parfois par des loupés... les jeux de projections sont parfois subtils, parfois plus aisés à décrypter, mais l'erreur est possible, et même nécessaire...c'est elle qui instruit . j'ai un profond respect pour la gent masculine, et l'accepte avec toute l'étrangeté que cela comporte parfois tellement nous sommes bien équipés pour nous heurter mutuellement
je t'embrasse Breaz et je plussoie Manou quant à la possibilité d'avoir des amis hommes... les déceptions sont aussi le reflet de nos illusions, elles peuvent être de simples nuages qui obscurcissent momentanément le ciel... BE HAPPY ma belle, le soleil est toujours là
Tit'C.- Messages : 246
Date d'inscription : 19/12/2009
Age : 47
Localisation : île de france / rhône alpes
Re: No touching, no smiling, no compliment? Les conventions sociales homme-femme...
Coucou les Sisters !
Merci Manou et Titelfe pour votre attention, délicate et chaleureuse. Merci de me faire partager vos expériences et profiter de vos conseils.
C'est exact, cette complémentarité est importante, comme l'évoquait aussi Jaisamer ; chacun en a besoin et c'est un échange sain et enrichissant.
Si on pouvait s'en tenir là... ! Non, bien sûr, je plaisante, ça serait limiter la relation ; mais ça serait tellement bon et rassurant que chacun accepte le don de l'autre comme un cadeau, sans rien demander de plus : être simplement heureux de l'existence de l'autre, de ce qu'une rencontre peut produire de joies simples.
Enfin, je ne désespère pas, car j'ai des amis avec lesquels tout se passe bien, heureusement. Mais j'aimerais tant qu'il en soit ainsi avec tous, et j'admets que je suis blessée quand on me fait comprendre que mon amitié "ne suffit pas", "n'est pas assez"...
Il m'est également arrivé d'avoir des sentiments amoureux pour des personnes qui ne les partageaient pas, et me proposaient leur amitié, que j'acceptais avec bonheur. Et de lui-même mon amour se transformait en amitié, au simple fait d'apprendre qu'il n'y avait pas de réciprocité. L'amour n'est pas s'il n'est pas partagé : il devient illusion, puis un poison pour l'un comme pour l'autre...
Je suis d'accord avec vous sur la patience à adopter dans ce cas, c'est ce que j'ai tenté de faire, mais comment réagir face à une personne qui s'obstine, qui n'entend rien...? Je prenais sur moi, mais ça devenait insupportable... C'est comme si on sentait l'autre guetter un moment de faiblesse chez nous ; cela devient alors de la prédation... Il s'irrite que l'on prête attention à d'autres hommes, et empêche ceux-ci de nous approcher...
Enfin, bref...
Il faut que je passe à autre chose... ça m'a fait du bien d'en parler avec vous.
Je vais souffler fort sur ces nuages ténébreux, jusqu'à ce que le ciel retrouve son azur et que le soleil nous baigne de sa lumière !
Gros bisous à vous deux !
A Tous : Je suis désolée d'étaler mes états d'âme... mais j'ai toujours été très sensible aux intentions que l'on me porte, si elles ne sont pas imprégnées de candeur, je le vis comme un cauchemar... C'est vrai, je l'admets, je suis à fleur de peau... J'ai un besoin vital de me sentir respectée, libre, à l'abri, ou c'est l'angoisse...
Merci Manou et Titelfe pour votre attention, délicate et chaleureuse. Merci de me faire partager vos expériences et profiter de vos conseils.
C'est exact, cette complémentarité est importante, comme l'évoquait aussi Jaisamer ; chacun en a besoin et c'est un échange sain et enrichissant.
Si on pouvait s'en tenir là... ! Non, bien sûr, je plaisante, ça serait limiter la relation ; mais ça serait tellement bon et rassurant que chacun accepte le don de l'autre comme un cadeau, sans rien demander de plus : être simplement heureux de l'existence de l'autre, de ce qu'une rencontre peut produire de joies simples.
Enfin, je ne désespère pas, car j'ai des amis avec lesquels tout se passe bien, heureusement. Mais j'aimerais tant qu'il en soit ainsi avec tous, et j'admets que je suis blessée quand on me fait comprendre que mon amitié "ne suffit pas", "n'est pas assez"...
Il m'est également arrivé d'avoir des sentiments amoureux pour des personnes qui ne les partageaient pas, et me proposaient leur amitié, que j'acceptais avec bonheur. Et de lui-même mon amour se transformait en amitié, au simple fait d'apprendre qu'il n'y avait pas de réciprocité. L'amour n'est pas s'il n'est pas partagé : il devient illusion, puis un poison pour l'un comme pour l'autre...
Je suis d'accord avec vous sur la patience à adopter dans ce cas, c'est ce que j'ai tenté de faire, mais comment réagir face à une personne qui s'obstine, qui n'entend rien...? Je prenais sur moi, mais ça devenait insupportable... C'est comme si on sentait l'autre guetter un moment de faiblesse chez nous ; cela devient alors de la prédation... Il s'irrite que l'on prête attention à d'autres hommes, et empêche ceux-ci de nous approcher...
Enfin, bref...
Il faut que je passe à autre chose... ça m'a fait du bien d'en parler avec vous.
Je vais souffler fort sur ces nuages ténébreux, jusqu'à ce que le ciel retrouve son azur et que le soleil nous baigne de sa lumière !
Gros bisous à vous deux !
A Tous : Je suis désolée d'étaler mes états d'âme... mais j'ai toujours été très sensible aux intentions que l'on me porte, si elles ne sont pas imprégnées de candeur, je le vis comme un cauchemar... C'est vrai, je l'admets, je suis à fleur de peau... J'ai un besoin vital de me sentir respectée, libre, à l'abri, ou c'est l'angoisse...
Invité- Invité
Re: No touching, no smiling, no compliment? Les conventions sociales homme-femme...
Je me permet humblement non pas d'ajouter une brique à l'édifice mais plutôt d'en enlever une à cette édifice qui consisterait à ne pas faire exister d'amitié homme-femme. J'ai beaucoup d'amies dont on partage la confiance depuis 10, 20 et même 30 ans (oui oui c'est possible). Nos ami(e)s sont aussi les seuls témoins de nos vies. Il est donc important de les préserver. Et je pense que ça se fait tout naturellement. On peut envisager intellectuellement, surtout pour nous, émettre toutes les hypothèses d'une relation de longue durée homme-femme. Mais j'ai quand même l'impression que les hypothèses restent au stade de l'hypothèse. Avec mes amies on en a toujours beaucoup rigolé de ces hypothèses et le fait d'en parler librement permet aussi d'empêcher des réflexions de prendre de l'importance dans nos têtes. Je trouve ça plutôt sain. Il me parait évident que lorsqu'on partage des moments avec quelqu'un pendant 10, 20 ou 30 ans toutes les questions ont été posé sur ce sujet sans hypocrisie. Cependant une chose reste certaine. Si le corps lui n'éprouve aucun désir, c'est bien le signe évident qu'on parle d'amitié. Cela en reste néanmoins de l'amour mais platonique et pur dans l'absolu.
LeRoy- Messages : 129
Date d'inscription : 08/07/2011
Age : 49
Localisation : Paris
Re: No touching, no smiling, no compliment? Les conventions sociales homme-femme...
Hello LeRoy,
D'accord avec toi, mais là, tu parles de l'amitié homme-femme qui se passe bien - et que nous connaissons tous et toutes également - alors que le sujet était celle où rien ne va, car le soi-disant ami s'obstine à vouloir séduire l'amie, contre la volonté de celle-ci, malgré qu'elle lui ai dit et redit qu'elle n'avait aucune attirance ; nous évoquions la façon (inconsciente ou non) dont il va tenter de la manipuler, et de l'angoisse de l'amie qui se sent harcelée...
Mais merci de ta participation.
D'accord avec toi, mais là, tu parles de l'amitié homme-femme qui se passe bien - et que nous connaissons tous et toutes également - alors que le sujet était celle où rien ne va, car le soi-disant ami s'obstine à vouloir séduire l'amie, contre la volonté de celle-ci, malgré qu'elle lui ai dit et redit qu'elle n'avait aucune attirance ; nous évoquions la façon (inconsciente ou non) dont il va tenter de la manipuler, et de l'angoisse de l'amie qui se sent harcelée...
Mais merci de ta participation.
Dernière édition par I'm not here le Jeu 25 Aoû 2011, 14:42, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: No touching, no smiling, no compliment? Les conventions sociales homme-femme...
Leroy
Si le corps lui n'éprouve aucun désir, c'est bien le signe évident qu'on parle d'amitié. Cela en reste néanmoins de l'amour mais platonique et pur dans l'absolu.
Quand un amour n’est pas platonique, est il impur ?
Ce n’est pas ce que tu as dit, et c’est pourquoi je préfère poser la question.
Breaz
J'espère ne pas avoir été blessante pour quiconque, et que d'avoir enfin dit ce que j'ai sur le coeur permettra d'éviter tout autre malentendu à l'avenir.
tu as raison, on peut attribuer à celui qui m'a dit ça - il se reconnaitra - la palme de la connerie !
je t’avoue que ces 2 phrases me remplissent d’une profonde tristesse, pour deux raisons :
j'y lis ta peine,
et je ne peux m’empêcher de me mettre à la place de la personne dont il est question et qui en sera peinée peut-être.
Que ressent elle à voir cette histoire privée rendue publique sur le forum ? Discutée par chacun ?
Que doit elle se dire ? que doit elle éprouver ? Comment vit elle qu’on parle d’elle sans vraiment parler d’elle ? qu’on la vise sans la nommer ?
Mon but n’est pas de te culpabiliser. Je peux très bien comprendre tes sentiments et ta peine, j’ai souvent ressenti ce dont tu parles, et je lui ai même donné un nom : « la Négation », car en effet, dans ces moments là, je me sens niée.
Mais il semblerait bien que tu fasses à l’autre ce que tu lui reproches de te faire :
Tandis qu’il te nie dans tes sentiments et reste sourd à ton âme, tu es en train de lui faire pareil par ce message.
Ce n’est pas une accusation, ce n’est même pas un reproche.
Juste un zoom arrière pour mettre les 2 protagonistes sur les 2 plateaux de la balance.
Un point de vue différent pour te rendre tes responsabilités et donc ton pouvoir dans cette affaire, pour que tu ne te sentes plus « victime », mais pleinement actrice de ton histoire.
Je comprends que cette personne a pu te blesser.
Mais quel message cherches-tu à lui envoyer à travers tes écrits ?
Pourquoi avoir choisi cette façon alambiquée ?
Que veux-tu régler avec elle ?
sur quelle blessure déjà existante est elle venue appuyer pour que cela te fasse si mal?
Je sais que tu as un cœur bien plus grand que tes blessures.
Ici, selon moi, c’est ta blessure qui s’est exprimée.
Je ne te cache pas que j’ai hâte d’entendre parler ton cœur.
B!- Messages : 1898
Date d'inscription : 16/07/2010
Age : 41
Localisation : Ile de France
Re: No touching, no smiling, no compliment? Les conventions sociales homme-femme...
Hello Bochra,
Heureuse de te retrouver, je te remercie également pour ton attention..
Pour répondre à ta première question sur mes citations, sache tout d'abord que, malheureusement, PLUSIEURS personnes sont concernées :
1) "J'espère ne pas avoir été blessante pour quiconque, et que d'avoir enfin dit ce que j'ai sur le coeur permettra d'éviter tout autre malentendu à l'avenir."
là j'évoquais quelqu'un d'autre qui pourrait, à tort, penser qu'il s'agit de lui, car s'il se comporte en ami, ses sentiments vont au-delà ; mais cet ami-là n'est absolument pas concerné, je tiens à ce qu'il le sache - il se montre courtois, respectueux, et sincèrement compréhensif et je l'apprécie énormément.
2) "tu as raison, on peut attribuer à celui qui m'a dit ça - il se reconnaitra - la palme de la connerie !"
il ne s'agit pas non plus de la personne qui m'a blessée, mais d'une tierce personne qui se disait être "....." bref, être très très proche, avec laquelle il n'y avait pas l'ombre d'une ambiguité, que j'ai soutenu avec amitié à certaines occasions, et qui a brusquement changé d'attitude, en ne me fournissant, quand je lui ai demandé, que cette brève explication - absolument sordide ! (et il le sait bien, crois-moi...)
Quant à la 3e personne, je ne vais pas me répéter ; je l'ai expliqué dans mon message, assez clairement, je crois. Je lui ai dit sans détour que je ne partageais pas ses sentiments et que nous ne serions qu'amis. Il a pourtant continuer, sachant que cela m'embarrassait, de plus en plus... jusqu'à plusieurs dérapages affligeants.
- Je pourrais aussi livrer les détails de comportements injustes voire cruels qu'il a eu contre moi, ou contre les amis masculins que j'apprécie, par jalousie, mais pour le coup, il serait vraiment blessé, et probablement reconnu par beaucoup, et je ne veux pas en arriver là : je ne suis pas dans la rancoeur, mais dans la souffrance. Je ne cherche pas à me venger de ce qu'il m'a fait endurer, mais à me libérer, à comprendre comment cette situation a pu dégénérer, et à tourner la page. Et c'est excatement ce qu'il se passe -
Enfin, contrairement à ce que tu crois, Bochra, c'est mon coeur, certes, blessé, qui s'est exprimé. Si ça avait été ma colère, je n'aurais pas pris sur moi pendnat toutes ces semaines, puis pris de telles distances avec les personnes concernées, et je ne serais pas passée par mes amis zèbres du forum pour demander de l'aide à travers leurs expériences et témoignages - je n'ai pas hésité non plus à me remettre en question, je suis restée objective et je vous ai fait confiance -
J'aurais peut-être "réglé son compte à celui qui m'a manqué de respect et fait tant de mal, en face à face", c'est ça la colère, mais je ne l'ai jamais laissée s'exprimer (sauf quand on m'a dit que je ne devais pas me plaindre d'avoir du succès, mais là, je sais qu'il ne s'agissait que d'une maladresse), alors que l'on ne m'en accuse pas, puisse qu'il n'en a pas du tout été question.
Quant à ce qu'il ressent lui, c'est directement lié à ces actions, il ne peut s'en prendre qu'à lui : il a semé ce qu'il a récolté. Je suis obligée de me répéter : j'ai été patiente et compréhensive avec lui, je lui ai toujours témoignée de l'amitié, mais ça ne lui suffisait pas et lui n'hésitait à me faire du mal.
Aussi, avant que cela ne dérape, au vu des tous derniers messages, je conclus cette discussion, en vous remerciant pour vos lumières et votre réconfort, grâce à ces échanges, je connais désormais la marche à suivre, si une telle situation devait se représenter.
Amitiés,
Breaz
Heureuse de te retrouver, je te remercie également pour ton attention..
Pour répondre à ta première question sur mes citations, sache tout d'abord que, malheureusement, PLUSIEURS personnes sont concernées :
1) "J'espère ne pas avoir été blessante pour quiconque, et que d'avoir enfin dit ce que j'ai sur le coeur permettra d'éviter tout autre malentendu à l'avenir."
là j'évoquais quelqu'un d'autre qui pourrait, à tort, penser qu'il s'agit de lui, car s'il se comporte en ami, ses sentiments vont au-delà ; mais cet ami-là n'est absolument pas concerné, je tiens à ce qu'il le sache - il se montre courtois, respectueux, et sincèrement compréhensif et je l'apprécie énormément.
2) "tu as raison, on peut attribuer à celui qui m'a dit ça - il se reconnaitra - la palme de la connerie !"
il ne s'agit pas non plus de la personne qui m'a blessée, mais d'une tierce personne qui se disait être "....." bref, être très très proche, avec laquelle il n'y avait pas l'ombre d'une ambiguité, que j'ai soutenu avec amitié à certaines occasions, et qui a brusquement changé d'attitude, en ne me fournissant, quand je lui ai demandé, que cette brève explication - absolument sordide ! (et il le sait bien, crois-moi...)
Quant à la 3e personne, je ne vais pas me répéter ; je l'ai expliqué dans mon message, assez clairement, je crois. Je lui ai dit sans détour que je ne partageais pas ses sentiments et que nous ne serions qu'amis. Il a pourtant continuer, sachant que cela m'embarrassait, de plus en plus... jusqu'à plusieurs dérapages affligeants.
- Je pourrais aussi livrer les détails de comportements injustes voire cruels qu'il a eu contre moi, ou contre les amis masculins que j'apprécie, par jalousie, mais pour le coup, il serait vraiment blessé, et probablement reconnu par beaucoup, et je ne veux pas en arriver là : je ne suis pas dans la rancoeur, mais dans la souffrance. Je ne cherche pas à me venger de ce qu'il m'a fait endurer, mais à me libérer, à comprendre comment cette situation a pu dégénérer, et à tourner la page. Et c'est excatement ce qu'il se passe -
Enfin, contrairement à ce que tu crois, Bochra, c'est mon coeur, certes, blessé, qui s'est exprimé. Si ça avait été ma colère, je n'aurais pas pris sur moi pendnat toutes ces semaines, puis pris de telles distances avec les personnes concernées, et je ne serais pas passée par mes amis zèbres du forum pour demander de l'aide à travers leurs expériences et témoignages - je n'ai pas hésité non plus à me remettre en question, je suis restée objective et je vous ai fait confiance -
J'aurais peut-être "réglé son compte à celui qui m'a manqué de respect et fait tant de mal, en face à face", c'est ça la colère, mais je ne l'ai jamais laissée s'exprimer (sauf quand on m'a dit que je ne devais pas me plaindre d'avoir du succès, mais là, je sais qu'il ne s'agissait que d'une maladresse), alors que l'on ne m'en accuse pas, puisse qu'il n'en a pas du tout été question.
Quant à ce qu'il ressent lui, c'est directement lié à ces actions, il ne peut s'en prendre qu'à lui : il a semé ce qu'il a récolté. Je suis obligée de me répéter : j'ai été patiente et compréhensive avec lui, je lui ai toujours témoignée de l'amitié, mais ça ne lui suffisait pas et lui n'hésitait à me faire du mal.
Aussi, avant que cela ne dérape, au vu des tous derniers messages, je conclus cette discussion, en vous remerciant pour vos lumières et votre réconfort, grâce à ces échanges, je connais désormais la marche à suivre, si une telle situation devait se représenter.
Amitiés,
Breaz
Invité- Invité
Re: No touching, no smiling, no compliment? Les conventions sociales homme-femme...
@Brocha, loin de moi l'idée de penser que cela peut être "impur" d'avoir des relations. J'ai utilisé le mot "pur dans l'absolu" pour indiquer que c'est sincère sans vue sur l'autre ou d'arrière pensée.
@Breaz, il est évident que dans de telle situation tout le monde souffre. On va pas culpabiliser de ne pas avoir envi de l'autre mais on culpabilise quand même de lui faire de la peine. Et comme je dis toujours il n'y a pas d'amour sans amitié donc la solution que j'ai toujours trouvé et de laisser du temps à l'autre de se reconstruire une vie sentimentale avec une autre personne mais d'être toujours là en tant qu'ami pour que la confiance elle ne soit jamais rompue.
@Breaz, il est évident que dans de telle situation tout le monde souffre. On va pas culpabiliser de ne pas avoir envi de l'autre mais on culpabilise quand même de lui faire de la peine. Et comme je dis toujours il n'y a pas d'amour sans amitié donc la solution que j'ai toujours trouvé et de laisser du temps à l'autre de se reconstruire une vie sentimentale avec une autre personne mais d'être toujours là en tant qu'ami pour que la confiance elle ne soit jamais rompue.
LeRoy- Messages : 129
Date d'inscription : 08/07/2011
Age : 49
Localisation : Paris
Re: No touching, no smiling, no compliment? Les conventions sociales homme-femme...
"Brocha"....................................................................................
Leroy, je déteste le RAP, sauf quand ces trois lettres désignent le sigle suivant :
- Relecture
- Aération
- Ponctuation
Conseil d'ami - promis - qui a mal aux yeux et à la tête !
Re: No touching, no smiling, no compliment? Les conventions sociales homme-femme...
Vos échanges me "parlent"... C'est un truc auquel je me heurte et dont je souffre aussi. Moi je pense qu'une amitié homme-femme est forcement un peu différente. Mais il me semble que c'est normal. Une amie qui te prend dans ses bras pour te consoler, c'est différent d'UN ami qui fait la meme chose. Et parfois, quand ca m'est arrivé, j'ai trouvé ce sentiment d'autant plus précieux.
Mais en effet, les marques d'attention, les égards ou les gestes prennent un autre sens pour "les gens" et tes intentions sont souvent mal interprétées.
Jusqu'à présent je n'ai pas réussi à garder une amitié avec un homme sur la durée et je le regrette amèrement. Soit un décalage s'est créé de l'autre coté, soit j'ai senti le vent tourner et je me suis auto-censurée en contact physique ou en confidences pour ce ne soit pas mal interprété. Au final ce ne sont plus que des "copains". Parce que je ne pouvais plus être totalement moi-meme, sans barriere, sans "filtre".
Je ne désespère pas, mais j'en suis triste.
Mais en effet, les marques d'attention, les égards ou les gestes prennent un autre sens pour "les gens" et tes intentions sont souvent mal interprétées.
Jusqu'à présent je n'ai pas réussi à garder une amitié avec un homme sur la durée et je le regrette amèrement. Soit un décalage s'est créé de l'autre coté, soit j'ai senti le vent tourner et je me suis auto-censurée en contact physique ou en confidences pour ce ne soit pas mal interprété. Au final ce ne sont plus que des "copains". Parce que je ne pouvais plus être totalement moi-meme, sans barriere, sans "filtre".
Je ne désespère pas, mais j'en suis triste.
camomille3- Messages : 444
Date d'inscription : 04/06/2011
Localisation : Rennes
alors
lynka a écrit:Bonjour à tous!
Il paraîtrait à ce qu'il paraît que j'ai un comportement ambigu avec la gent masculine (dixit un ami).
Une amie m'avait en fait déjà fait la remarque quand j'étais en Irlande en ces mots:
"No touching, no smiling, no compliment"
Ce que j'ai toujours pris pour une blague...
Mais je commence à me demander si cette aberration n'est pas effectivement dans les codes relationnels entre hommes et femmes.
Pour moi, une personne dont je fais la connaissance est à la base "asexuée" (en qq sorte hein), surtout si c'est un(e) ami, vu que la question, dans ce cadre-là, ne devrait même pas se poser.
En tant que personne, je suis assez tactile, autant avec les hommes que les femmes, ou encore les enfants. J'aime toucher les gens, voilà, mais pas dans le sens tripotage, dans le sens "établir un lien, en l'ocurrence physique".
En tant qu'amie, j'aime que les gens sachent qu'ils sont appréciés, ça fait toujours plaisir, donc je leur dis que je les apprécie ou que je les aime beaucoup, et quand je remarque un truc positif à leur sujet, je le leur dit également, les compliments ça ne fait jamais de mal surtout s'ils sont justifiés et si la personne est sincère.
je n'ai pas lue toutes les réponses, je réagis juste au sujet initiale car il me parle.
je suis exactement pareil, je suis tactile et je cherche ce contact physique avec les gens que j'apprecie comme tu le dit c'est pas du tripotage mais pouvoir prendre quelqu'un qui pleure dans ces bras ce genre de chose pour rassurer apaiser.
je fais aussi pareil, je dis à ceux que j'apprécie que je les apprécie (des deux sexes) que je les apprècie, je pensais que ca pouvait leur faire plaisir et aussi les rassurer quant à leur importance à mes yeux. Je me demande maintenant si je ne répondais pas à mon propre besoin d'être rassurée et qu'on me dise aussi qu'on m'apprécie? les gens savent bien qu'on les apprécie, pourquoi leur dire dans mon cas si ce n'est pas pour savoir si c'est le cas pour moi. ca reste mon point de vue, je pense que je donne au gens ce que j'ai envie de recevoir. A une époque un garçon avait mal interprété mes sourires, et quand on a fait le point sur le sujet et qu'il a compris, il m'a traité "d'allumeuse".En tant que personne et amie, je préfère regarder les gens dans les yeux quand je leur parle, enfin plutôt regarder les yeux des gens, parce que c'est là que se dirige la conversation non? bref.. bien sûr que je souris et que je ris, je ne vais pas faire une gueuele de 3m de long pour rien! Et en plus si c'est drôle, je ne vais pas me retenir!
Quand vous souriez à qqn en lui parlant, avez-vous des idées derrière la tête vous?
non aucune idée derrière la tête, c'est important de sourire en discutant avec les gens, c'est agréable non?Ce que je veux dire, c'est que dans ma vision des choses, c'est justement quand il n'y a pas d'ambiguïté et qu'on est parfaitement à l'aise avec la personne, qu'on peut faire ce genre de choses, et pas le contraire. Donc perso je trouve ça normal (oui, bon, je sais que je parle de mon point de vue et avec mon vécu, mais bon, je ne trouve pas que ça soit ambigu).
je trouve cela normal aussi, comme je fonctionne pareil ;o)
Quelle est votre opinion sur le sujet?
Croyez-vous qu'il y ait des sortes de règles et sous-entendus à respecter dans une relation d'amitié homme femme?
Qu'on peut être avec le sexe opposé ce qu'on est avec les personnes du même sexe?
(c'est pas ça aussi, l'égalité des sexes? Quoi je m'égare? )
je crois que oui, la preuve ce qu'on fait spontanément ne semble pas être bien interprété. en revanche, je ne sais pas quelles sont les régles à respecter. je lirais plutard ce topic car je pense qu'en 10 pages y'a certainement des conseils utils.J'attends votre éclairage avec impatience parce que je vois ma vie défiler devant mes yeux sous un nouvel éclairage, et me demande si on ne m'a pas pris pour une "allumeuse" (je sais pas vraiment comment m'exprimer) un paquet de fois du coup!
Le pire c'est que je n'ai absolument pas l'intention de changer mon comportement (oui je sais, je suis pénible, c'est pas nouveau) car je ne le trouve ni malsain ni déplacé ni quoi que ce soit. Je ne vais pas me brider dans tout ce que je dis et fais, et de toute façon je ne peux pas (hélas ou tant mieux, je n'en sais rien) ça m'est impossible, j'ai passé des années et des années à faire ça donc là je fais un rejet de tout ce qui est en dehors de la moi-même-itude.
je n'ai pas envie non plus de changer, mais s'il le faut pour éviter les ennuis je le ferais.
bonne journée.
Invité- Invité
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