Soupe de mots, pour lâcher du lest.
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Soupe de mots, pour lâcher du lest.
Il y a un sur internet, un camp d'été dans le cadre duquel il s'agit d'écrire une nouvelle. En 10 000 mots. Enfin je dis 10 000, car en effet l'interface permet de choisir le nombre de mot qu'on compte employer dans le cadre de la rédaction de cette nouvelle. Enid Bliton avait la capacité d'écrire ses histoires en prévoyant au mot près (ou presque) le nombre de mots qu'il allait employer. Avant même de commencer à rédiger. Mais si vous savez, c'est le gars qui a écrit le Club de 5. Bibliothèque rose. Me dites pas que vous en avez jamais entendu parler.
http://en.wikipedia.org/wiki/Enid_Blyton
Voyez comme il est mignon ce bon chien. Nulle part dans ce livre, on vous dit qu'il perd ses poils, et que y en a ensuite partout. Dans les vêtements, dans les sous vêtements. Dans la soupe et dans la bière. Pareil avec les 6 compagnons. A nouveau le chien. A nouveau pas de poils. Faudrait qu'il nous disent le genre de brosses qu'il utilisent. Ou quelque chose. Enfin bon.
Où que j'en étais ? Ah oui. Les dix milles mots. Vous avez aimez trois cents ? Le film où trois cent homos body buildé s'envoient en l'air en slow motion, en tenant d'une main ferme et virile le glaive haut et droit de la justice ? Heu. Et ben tant mieux. Ici ce ne sont pas de croissants qu'il est question, mais de mot. Plein de mots. Un grand et gros tas de mot. Et donc devant ce challenge, qui m'attire c'est vrai un peu, je me suis sentis ... comment dire. Attiré. C'est vrai. Un peu. Et je me suis vraiment posé la question : je participe ? Je participe pas ? Mettons je participe. Comment diable je trouve le moyen d'écrire dix mille bon sang de millions de barnacles de mots ? Hein ? C'est même possible ? Sans entraînement ? Je veux dire, le mot ça doit un peu comme le footing. Au début tu cours quinze minutes. T'as mal partout, t'es essoufflé, tu termines en marchant. Deux semaines après. Oui deux semaines. Nan mais c'est un exemple. On puis on va dire que t'es doué pour le running. Je sais pas moi. C'est pas le propos. Deux semaines après cette premier séance catastrophique qui t'a collé en chaise roulante pour le reste de l'année, deux semaine écoulées donc. Deux semaines intenses hein. Avec huit heure d'entraînement par jour. Bref une fois un peu mis au fait et au niveau de l'épreuve. Et ben là pouf.
Oui pouf. Pouf tu fais le parcours Paris-Toulouse sur les mains et à reculons. C'est efficace l'entrainement. Et puis le footing c'est bon pour le coeur. Et donc pour les mots c'est pareil. C'est en écrivant qu'on devient écrivain. Hahaha. Jeu de mot. Oui justement. Écrivain. Tu t'y attendais pas avoue. Admet quand même que dans pareil contexte, la tentation c'est d'essayer d'être un peur original. Pas littéralement terre à terre comme ça. Donc Ecrivain. Paf, on s'y attends pas. Trait d'esprit. Bon laisse c'est pas grave. Ha ha ha. Pas grave mais drôle. Oui bon grave aussi un peu. Voilà voilà. Dix milles mots. Je suis allé me coucher sur cette idée que c'était juste pas possible. Et puis bon an, mal an. Je me suis mis à écrire. Dans mon lit. Enfin dans ma tête en fait. Mais ma tête était dans mon lit. Je me suis dit : après tout. Si ça se trouve. Si ça se trouve c'est possible. On va pas faire du Victor hugo bien sûr. On va pas écrire non plus des phrases qui s'enchaîne parfaitement. On va juste écrire. Juste écrire des mots. Pleins de mot. Pour le simple plaisir et le défi de relever le challenge. De ramasser le gant qui traîne par terre. Tu vois le gant en cuir, perdu par escrimeur. Avec quelques tâches de sang, et beaucoup d'odeurs de transpiration. A cause que l'escrimeur en question, il s'est escrimé à devenir meilleurs. Ca lui a pris trois semaine. S'il s'était mieux escrimé, y aurait eu que de la sueur. Et pas de sang. A moins que ça ne soit celui de l'adversaire. Mais alors pourquoi est t'il par terre ?
Bon donc tu ramasse le gants. En cuir. Ouais, le gant en cuir. Note bien que ... en fait ça pourrait aussi être un gant en soie. En soi. Je veux dire. Y a pas de raison. C'est un gant parfumé à la camomille avec des motifs en lavande dessus. Un joli gant échappé d'une main fine. Élégante. Féminine. Et puis cette fois, on comprend bien ce qu'il fait par terre. Une dame l'a déposé là à ton intention. La tienne ou celle d'un autre. Mais c'est toi qui l'a trouvé. Tu le ramasse. Tu le porte à te narine. Tu déposes dessus un doux baisé. Tu l'aimes bien ce gant. Alors dans ton lit au lieu de dormir, tu penses. Tu te demande si c'est possible. Tu trouves des façons de faire. Je vais pas écrire un truc qui a du sens. Tu te dis. Je vais juste mettre des phrases bout à bout. Et compter les mot. Comme Rainmain compterait les cure dents. Mais toi tu veux les compter avec un outil. Parce-que un par un, ça va être coton. N'est pas Rainman qui veut. Et donc voilà. Tu commence par finir d'arriver à la conclusion que ça vaut le coupe. Oué ça vaut le coup d'essayer. Tu vas pas y arriver bien sûr. Mais putain ça coûte quoi d'essayer. Merde. Après tout on a qu'une vie.
Tu t'endors, tu fantasmes sur tout ça. Et tu sais quoi ? Putain ça te fais bien décrire. Putain ça soulage. Ca sort un truc, ça enlève un foutu poids qu'était là depuis un moment. Et merde. Voilà quoi. Dans la vie tu parles pas. Et là dans ton rêve tu écris. Pour relever un défi ridicule. Alors que personne te lira jamais. Alors que t'a même pas envie d'aller cliquer sur leur site à la con que t'as rien compris comment ça fonctionne. Que t'as pas compris qui c'est qui va venir te lire. Qui c'est qui va t'encourager. Et te frapper amicalement le dos en te disant à la fin : tu vois, c'était pas si difficile. Ha merde. Chui pas un écrivain. Juste un connard de plus qu'a juste besoin de parler. De mettre les mots en musique. Même si la musique c'est pas ça pas mon truc. Mais j'aime bien écrire. Je crois. Et puis j'ai beaucoup lu. Et même quand j'étais môme, je lisais des trucs en français. Si je te ferais dire. Mais après en grandissant, j'ai trouvé plus constructif de lire en Anglais. Comme ça j'apprend un truc. En même temps. Peut être. Pas sûr remarque. Parce-que en Anglais je suis une brêle. En français aussi. Mais moins. J'ai plus de vocabulaire en Français. C'est plus fluide. Je sais pas. Je sens mieux la langue. En Anglais les mots y viennent pas. Allez demain je rêve que j'écris une nouvelle en Anglais. Ou avant-hier. Je sais plus.
Voilà. Tu t'endors. La nuit se passe. C'est toujours mieux qu'une insomnie. En ce moment l'acte d'aller dormir c'est pas ça. Y a pas d'enjeu. T'es pas motivé. Mais cette nui ci, tu dors quand même tu vois. Et puis le matin venu. Tu te réveilles. Si. Carrément ouais. T'es un mec comme ça toi. T'es couillu dans la vie. Le matin tu te lève, même. Et tu repenses un peu à cette histoire de nouvelle. Tes dix milles mots que t'écriras jamais parce-que tu sais pas faire. Mais que t'as envie quand même. Tu vois tu vibres quand tu te dis. Essayons. Mais ... si t'essaye. Pour aller sur le camp machin avec leur interface bidon ? Pourquoi ne pas te trouver un coin de soleil, dans un endroit sympathique ou t'as des amis. Je sais pas. Des fois sur Forum, y a des gens qui m'envoient des trucs. Un compliment par Mp. Que je ne comprends pas toujours de quoi il est question. Pas parce-que j'apprécie pas le compliment. Mais parce-que ensuite le mec me raconte sa vie, et que j'y goutte rien. Voilà. T'as un forum avec pleins d'amis. Y en a aussi des fois, ils mettent dans l'une de leur contribution un compliment comme ça en passant. Tu te demandes si c'est du lard ou du cochon. Enfin toi je sais pas; mais moi je me demande parfois. Il dit ça pour me tourner en ridicule tu crois. Merde y a des fils qui traitent de ça. Plein le forum. C'est pour tout dire un thème récurrent. Je me mets à penser comme eux. Merde et remerde. Je file un mauvais coton.
Donc au lieu de filer du coton, je me dis. Après tout. Au lieu d'écrire dix mille mots. Ce qui serait un rien au delà du niveau de mon orifice. Oui ma bouche. Tu croyais que je parlais de quoi gros cochon ? Donc au lieu de ça, je vais peut être simplement écrire un truc. Un bloc. Tu vois un petit bloc avec plein de mots. Roulé en boule. Comme quand la chouette Hulotte elle fait caca. Elle vomit une petite de terre. Avec des os qui en sortent. J'ai lu ça dans un bouquin de sciences naturelles. Ouais voilà. Je me trouver un petit coin de forum, et aller poser mon machin moi aussi. Ma petite boulette issue de moi même. Ca serait chouette. Je vais enfin pouvoir me plaindre. J'ai toujours envie et besoin de me plaindre. Mais j'ai pas ça. J'aime pas ça parce-que le gens qui t'écoute. Ou qui te lis, il en a marre après. Souvent. Il dit tu te plains. Et ouais, je me plains. Excuse moi d'exister. S'il te comprend ça lui fait mal de te lire. Et s'il te comprend pas, ça le fait chier de te lire. Alors y a pas vraiment de raisons. Ou alors à la rigueur, si ta plainte devient celle d'un autre. Si l'autre il se lit lui dans ta plainte. Qu'en fait ça devient sa plainte à lui. Mais c'est mieux écrit que ce qu'il pourrait faire. Parce-que lui il a pas essayé. D'écrire dix milles mots sur un forum. Pour participer à une espèce de rendez-vous auquel il ne participera en fait pas. Il veut juste montrer qu'il en capable. Si tu veux. Enfin là justement, lui il veut pas. Et c'est pour ça qu'il ta plainte. Elle est bien écrite quand même. Et c'est la sienne. Quand même aussi.
Alors tu arrives à point pour te lancer. Ouais t'es chaud comme la braise là. T'es prêt. T'as envie d'en découdre avec le dieu de la page blanche. T'as envie de lui montrer qui c'est le chef. Tu va lui noircir son popotin. Et même. Même peut être y a un dingue qui va te lire. Le mec il se fait tellement autant chier que toi dans la vie. Il lit ton oeuvre. Hé mec ! Oué mec. C'est à toi que je cause. Ben ouais. Pense quand même pas que vous êtes plusieurs a être arrivé jusque là. Je suis déjà vraiment surpris de trouver ici. Nan ça fait plaisir je dis pas. Mais je me demande quand même comment ça s'est fait. Comment on arrive là tous les deux. Au point qu'au fur et à mesure que je tapes ces lignes, toi tu les lis. Comme si on allait quelque part ensemble. Comme si presque, on ferait un morceau de chemin. Moi je lis pas. Nan lire les autres je peux pas. Sauf si j'ai payé avant. Comme sur amazon. J'achète mes bouquins sur Amazon maintenant. C'est parce-que j'ai une liseuse Electronique. C'est bien les liseuses électroniques. Ca permet de lire en marchant. Même quand il fait nuit. Mais pas quand il pleut. C'est nul la pluie. Ca grille les liseuses Electroniques. La pluie. Bon te décide de te lancer. Et tu trouve un coin sympa sur le forum. Tu termines par arriver au coin lecture. Le seul endroit au fond, où l'on te laissera déblatérer tes inepties jusque plus soif. Y en a même qui en redemanderont si ça se trouve.
C'est à cause que bon. Comme ils ont envie d'être lu. Ils lisent aussi les autres. Avec cette idée absurde que puisqu'ils lisent ils seront lu. Alors que toi tu sais bien que tu lis seulement si ça te plait. Et même là pas toujours. Tu lis si t'as envie. Si l'humeur du moment s'y prête. Et puis tu lis pas des longs blocs sur un écran. C'est mauvais pour les yeux. Sauf si c'est une liseuses Electronique. Là c'est mauvais aussi, mais c'est pas pareil. C'est fait pour. En plus sur Amazon, y a des livres ils sont pas cher. Ils sont gratuits. Pour ta liseuse. Enfin la mienne. Enfin à la limite peu importe. Peu importe pourquoi on te lit. Peut importe aussi que tu sois lu. Ce qui importe, ce qui importe seul, c'est que tu écrives. Que tu te rendes comptes comment c'est facile. Que tu ais cette première expérience de vie. Ou pour la première fois tu peux dire : hé les mecs !! hé le keuf dans le RER ... la la. Yééé. Hé les mecs, je l'ai fait ! Non pas l'amour banane. Je l'ai fait. J'ai écris un truc. Et en plus j'ai trouvé ça facile. Peut être y a t'il dans le fait que j'ai trouvé cela facile, une relation avec ce choix de juste raconter mon expérience subjective. Comme je la raconterais .... heu. Comme je la raconterais en fait. A mon ami qui était dans ma tête quand j'étais jeune. Je me parlais à moi même dans ma tête. J'avais là un ami pas contrariant. C'est toujours moi qu'avait raison. Mais lui il m'écoutant avec beaucoup de patience. Et même des fois, quand j'avais un truc con à dire, il le disait à ma place. Alors je le remettais à la sienne.
Et puis j'ai grandit. L'ami s'en allé vers de plus vertes contrées. En fait pour tout dire, puisque tu ne poses pas la question, et qu'en prime tu t'en fou. Pour tout dire j'ai arrêté de ma parler. J'étais fatigué de ce dialogue interminable. J'a décidé de passer à autre chose. J'ai fermé le robinet. J'ai dit : silence ! Ah. Ca fait du bien. Cinq minute. Ensuite j'ai continué à me taire, et puis je suis mort cérébralement. Comma. J'ai observé les murs. Ils étaient de couleur unis. Pas très beau. Mais peu important, car en fait je ne regardais pas vraiment. Je me taisais juste. J'attendais. Au lieu de vivre ma vie. Au lieu aussi, d'aller la raconter sur des forums ou personnes ne lira. Oubien si lecture toute de même, et bien pour de mauvaises raisons. Donc me voici là. Dans la position de finalement suivre cette ligne de moindre résistance qu'est mon dialogue intérieur. Pour enfiler les mots. Comme d'autres font se succéder les conquêtes. Peu regardant. Et puis sur la quantité, va savoir. On sait jamais.
Voilà. J'ignore combien tout ça nous fait de mot. J'ignore combien de temps ça a pris pour moi qui écrit. (peut être une heure ? ). Deux heures peut êtres. Il est quatorze là. A quelle heure ai-je bien pu commencer. Je pourrais chercher ma dernière contribution sur le forum. Et me dire que c'était peut être juste après. Ah tiens. J'ai prévisualisé la photo qui est au tout début de ce texte. Voilà. Il était 13:10. Juste après l'image des clubs des cinq et de l'ile au trésor. Plutôt une heure donc. Une heure pour me prouver qu'écrire c'est facile. Pour autant qu'on ne s'essaye pas à dire quelque chose. Pour autant qu'on ne tente pas d'y insuffler un peu d'âme ou carrément du style. Pour autant donc, qu'on y aille les deux pieds en avant, sans exigences aucunes. Me voilà assez confiant que si j'en avait vraiment l'envie, je pourrais bien produire les dix milles mots. Si je pourrais en plus. Je vois pas l'intérêt. Le défi a été relevé. J'ai écris. Plusieurs mots. Je compterais tout à l'heure.
http://en.wikipedia.org/wiki/Enid_Blyton
Voyez comme il est mignon ce bon chien. Nulle part dans ce livre, on vous dit qu'il perd ses poils, et que y en a ensuite partout. Dans les vêtements, dans les sous vêtements. Dans la soupe et dans la bière. Pareil avec les 6 compagnons. A nouveau le chien. A nouveau pas de poils. Faudrait qu'il nous disent le genre de brosses qu'il utilisent. Ou quelque chose. Enfin bon.
Où que j'en étais ? Ah oui. Les dix milles mots. Vous avez aimez trois cents ? Le film où trois cent homos body buildé s'envoient en l'air en slow motion, en tenant d'une main ferme et virile le glaive haut et droit de la justice ? Heu. Et ben tant mieux. Ici ce ne sont pas de croissants qu'il est question, mais de mot. Plein de mots. Un grand et gros tas de mot. Et donc devant ce challenge, qui m'attire c'est vrai un peu, je me suis sentis ... comment dire. Attiré. C'est vrai. Un peu. Et je me suis vraiment posé la question : je participe ? Je participe pas ? Mettons je participe. Comment diable je trouve le moyen d'écrire dix mille bon sang de millions de barnacles de mots ? Hein ? C'est même possible ? Sans entraînement ? Je veux dire, le mot ça doit un peu comme le footing. Au début tu cours quinze minutes. T'as mal partout, t'es essoufflé, tu termines en marchant. Deux semaines après. Oui deux semaines. Nan mais c'est un exemple. On puis on va dire que t'es doué pour le running. Je sais pas moi. C'est pas le propos. Deux semaines après cette premier séance catastrophique qui t'a collé en chaise roulante pour le reste de l'année, deux semaine écoulées donc. Deux semaines intenses hein. Avec huit heure d'entraînement par jour. Bref une fois un peu mis au fait et au niveau de l'épreuve. Et ben là pouf.
Oui pouf. Pouf tu fais le parcours Paris-Toulouse sur les mains et à reculons. C'est efficace l'entrainement. Et puis le footing c'est bon pour le coeur. Et donc pour les mots c'est pareil. C'est en écrivant qu'on devient écrivain. Hahaha. Jeu de mot. Oui justement. Écrivain. Tu t'y attendais pas avoue. Admet quand même que dans pareil contexte, la tentation c'est d'essayer d'être un peur original. Pas littéralement terre à terre comme ça. Donc Ecrivain. Paf, on s'y attends pas. Trait d'esprit. Bon laisse c'est pas grave. Ha ha ha. Pas grave mais drôle. Oui bon grave aussi un peu. Voilà voilà. Dix milles mots. Je suis allé me coucher sur cette idée que c'était juste pas possible. Et puis bon an, mal an. Je me suis mis à écrire. Dans mon lit. Enfin dans ma tête en fait. Mais ma tête était dans mon lit. Je me suis dit : après tout. Si ça se trouve. Si ça se trouve c'est possible. On va pas faire du Victor hugo bien sûr. On va pas écrire non plus des phrases qui s'enchaîne parfaitement. On va juste écrire. Juste écrire des mots. Pleins de mot. Pour le simple plaisir et le défi de relever le challenge. De ramasser le gant qui traîne par terre. Tu vois le gant en cuir, perdu par escrimeur. Avec quelques tâches de sang, et beaucoup d'odeurs de transpiration. A cause que l'escrimeur en question, il s'est escrimé à devenir meilleurs. Ca lui a pris trois semaine. S'il s'était mieux escrimé, y aurait eu que de la sueur. Et pas de sang. A moins que ça ne soit celui de l'adversaire. Mais alors pourquoi est t'il par terre ?
Bon donc tu ramasse le gants. En cuir. Ouais, le gant en cuir. Note bien que ... en fait ça pourrait aussi être un gant en soie. En soi. Je veux dire. Y a pas de raison. C'est un gant parfumé à la camomille avec des motifs en lavande dessus. Un joli gant échappé d'une main fine. Élégante. Féminine. Et puis cette fois, on comprend bien ce qu'il fait par terre. Une dame l'a déposé là à ton intention. La tienne ou celle d'un autre. Mais c'est toi qui l'a trouvé. Tu le ramasse. Tu le porte à te narine. Tu déposes dessus un doux baisé. Tu l'aimes bien ce gant. Alors dans ton lit au lieu de dormir, tu penses. Tu te demande si c'est possible. Tu trouves des façons de faire. Je vais pas écrire un truc qui a du sens. Tu te dis. Je vais juste mettre des phrases bout à bout. Et compter les mot. Comme Rainmain compterait les cure dents. Mais toi tu veux les compter avec un outil. Parce-que un par un, ça va être coton. N'est pas Rainman qui veut. Et donc voilà. Tu commence par finir d'arriver à la conclusion que ça vaut le coupe. Oué ça vaut le coup d'essayer. Tu vas pas y arriver bien sûr. Mais putain ça coûte quoi d'essayer. Merde. Après tout on a qu'une vie.
Tu t'endors, tu fantasmes sur tout ça. Et tu sais quoi ? Putain ça te fais bien décrire. Putain ça soulage. Ca sort un truc, ça enlève un foutu poids qu'était là depuis un moment. Et merde. Voilà quoi. Dans la vie tu parles pas. Et là dans ton rêve tu écris. Pour relever un défi ridicule. Alors que personne te lira jamais. Alors que t'a même pas envie d'aller cliquer sur leur site à la con que t'as rien compris comment ça fonctionne. Que t'as pas compris qui c'est qui va venir te lire. Qui c'est qui va t'encourager. Et te frapper amicalement le dos en te disant à la fin : tu vois, c'était pas si difficile. Ha merde. Chui pas un écrivain. Juste un connard de plus qu'a juste besoin de parler. De mettre les mots en musique. Même si la musique c'est pas ça pas mon truc. Mais j'aime bien écrire. Je crois. Et puis j'ai beaucoup lu. Et même quand j'étais môme, je lisais des trucs en français. Si je te ferais dire. Mais après en grandissant, j'ai trouvé plus constructif de lire en Anglais. Comme ça j'apprend un truc. En même temps. Peut être. Pas sûr remarque. Parce-que en Anglais je suis une brêle. En français aussi. Mais moins. J'ai plus de vocabulaire en Français. C'est plus fluide. Je sais pas. Je sens mieux la langue. En Anglais les mots y viennent pas. Allez demain je rêve que j'écris une nouvelle en Anglais. Ou avant-hier. Je sais plus.
Voilà. Tu t'endors. La nuit se passe. C'est toujours mieux qu'une insomnie. En ce moment l'acte d'aller dormir c'est pas ça. Y a pas d'enjeu. T'es pas motivé. Mais cette nui ci, tu dors quand même tu vois. Et puis le matin venu. Tu te réveilles. Si. Carrément ouais. T'es un mec comme ça toi. T'es couillu dans la vie. Le matin tu te lève, même. Et tu repenses un peu à cette histoire de nouvelle. Tes dix milles mots que t'écriras jamais parce-que tu sais pas faire. Mais que t'as envie quand même. Tu vois tu vibres quand tu te dis. Essayons. Mais ... si t'essaye. Pour aller sur le camp machin avec leur interface bidon ? Pourquoi ne pas te trouver un coin de soleil, dans un endroit sympathique ou t'as des amis. Je sais pas. Des fois sur Forum, y a des gens qui m'envoient des trucs. Un compliment par Mp. Que je ne comprends pas toujours de quoi il est question. Pas parce-que j'apprécie pas le compliment. Mais parce-que ensuite le mec me raconte sa vie, et que j'y goutte rien. Voilà. T'as un forum avec pleins d'amis. Y en a aussi des fois, ils mettent dans l'une de leur contribution un compliment comme ça en passant. Tu te demandes si c'est du lard ou du cochon. Enfin toi je sais pas; mais moi je me demande parfois. Il dit ça pour me tourner en ridicule tu crois. Merde y a des fils qui traitent de ça. Plein le forum. C'est pour tout dire un thème récurrent. Je me mets à penser comme eux. Merde et remerde. Je file un mauvais coton.
Donc au lieu de filer du coton, je me dis. Après tout. Au lieu d'écrire dix mille mots. Ce qui serait un rien au delà du niveau de mon orifice. Oui ma bouche. Tu croyais que je parlais de quoi gros cochon ? Donc au lieu de ça, je vais peut être simplement écrire un truc. Un bloc. Tu vois un petit bloc avec plein de mots. Roulé en boule. Comme quand la chouette Hulotte elle fait caca. Elle vomit une petite de terre. Avec des os qui en sortent. J'ai lu ça dans un bouquin de sciences naturelles. Ouais voilà. Je me trouver un petit coin de forum, et aller poser mon machin moi aussi. Ma petite boulette issue de moi même. Ca serait chouette. Je vais enfin pouvoir me plaindre. J'ai toujours envie et besoin de me plaindre. Mais j'ai pas ça. J'aime pas ça parce-que le gens qui t'écoute. Ou qui te lis, il en a marre après. Souvent. Il dit tu te plains. Et ouais, je me plains. Excuse moi d'exister. S'il te comprend ça lui fait mal de te lire. Et s'il te comprend pas, ça le fait chier de te lire. Alors y a pas vraiment de raisons. Ou alors à la rigueur, si ta plainte devient celle d'un autre. Si l'autre il se lit lui dans ta plainte. Qu'en fait ça devient sa plainte à lui. Mais c'est mieux écrit que ce qu'il pourrait faire. Parce-que lui il a pas essayé. D'écrire dix milles mots sur un forum. Pour participer à une espèce de rendez-vous auquel il ne participera en fait pas. Il veut juste montrer qu'il en capable. Si tu veux. Enfin là justement, lui il veut pas. Et c'est pour ça qu'il ta plainte. Elle est bien écrite quand même. Et c'est la sienne. Quand même aussi.
Alors tu arrives à point pour te lancer. Ouais t'es chaud comme la braise là. T'es prêt. T'as envie d'en découdre avec le dieu de la page blanche. T'as envie de lui montrer qui c'est le chef. Tu va lui noircir son popotin. Et même. Même peut être y a un dingue qui va te lire. Le mec il se fait tellement autant chier que toi dans la vie. Il lit ton oeuvre. Hé mec ! Oué mec. C'est à toi que je cause. Ben ouais. Pense quand même pas que vous êtes plusieurs a être arrivé jusque là. Je suis déjà vraiment surpris de trouver ici. Nan ça fait plaisir je dis pas. Mais je me demande quand même comment ça s'est fait. Comment on arrive là tous les deux. Au point qu'au fur et à mesure que je tapes ces lignes, toi tu les lis. Comme si on allait quelque part ensemble. Comme si presque, on ferait un morceau de chemin. Moi je lis pas. Nan lire les autres je peux pas. Sauf si j'ai payé avant. Comme sur amazon. J'achète mes bouquins sur Amazon maintenant. C'est parce-que j'ai une liseuse Electronique. C'est bien les liseuses électroniques. Ca permet de lire en marchant. Même quand il fait nuit. Mais pas quand il pleut. C'est nul la pluie. Ca grille les liseuses Electroniques. La pluie. Bon te décide de te lancer. Et tu trouve un coin sympa sur le forum. Tu termines par arriver au coin lecture. Le seul endroit au fond, où l'on te laissera déblatérer tes inepties jusque plus soif. Y en a même qui en redemanderont si ça se trouve.
C'est à cause que bon. Comme ils ont envie d'être lu. Ils lisent aussi les autres. Avec cette idée absurde que puisqu'ils lisent ils seront lu. Alors que toi tu sais bien que tu lis seulement si ça te plait. Et même là pas toujours. Tu lis si t'as envie. Si l'humeur du moment s'y prête. Et puis tu lis pas des longs blocs sur un écran. C'est mauvais pour les yeux. Sauf si c'est une liseuses Electronique. Là c'est mauvais aussi, mais c'est pas pareil. C'est fait pour. En plus sur Amazon, y a des livres ils sont pas cher. Ils sont gratuits. Pour ta liseuse. Enfin la mienne. Enfin à la limite peu importe. Peu importe pourquoi on te lit. Peut importe aussi que tu sois lu. Ce qui importe, ce qui importe seul, c'est que tu écrives. Que tu te rendes comptes comment c'est facile. Que tu ais cette première expérience de vie. Ou pour la première fois tu peux dire : hé les mecs !! hé le keuf dans le RER ... la la. Yééé. Hé les mecs, je l'ai fait ! Non pas l'amour banane. Je l'ai fait. J'ai écris un truc. Et en plus j'ai trouvé ça facile. Peut être y a t'il dans le fait que j'ai trouvé cela facile, une relation avec ce choix de juste raconter mon expérience subjective. Comme je la raconterais .... heu. Comme je la raconterais en fait. A mon ami qui était dans ma tête quand j'étais jeune. Je me parlais à moi même dans ma tête. J'avais là un ami pas contrariant. C'est toujours moi qu'avait raison. Mais lui il m'écoutant avec beaucoup de patience. Et même des fois, quand j'avais un truc con à dire, il le disait à ma place. Alors je le remettais à la sienne.
Et puis j'ai grandit. L'ami s'en allé vers de plus vertes contrées. En fait pour tout dire, puisque tu ne poses pas la question, et qu'en prime tu t'en fou. Pour tout dire j'ai arrêté de ma parler. J'étais fatigué de ce dialogue interminable. J'a décidé de passer à autre chose. J'ai fermé le robinet. J'ai dit : silence ! Ah. Ca fait du bien. Cinq minute. Ensuite j'ai continué à me taire, et puis je suis mort cérébralement. Comma. J'ai observé les murs. Ils étaient de couleur unis. Pas très beau. Mais peu important, car en fait je ne regardais pas vraiment. Je me taisais juste. J'attendais. Au lieu de vivre ma vie. Au lieu aussi, d'aller la raconter sur des forums ou personnes ne lira. Oubien si lecture toute de même, et bien pour de mauvaises raisons. Donc me voici là. Dans la position de finalement suivre cette ligne de moindre résistance qu'est mon dialogue intérieur. Pour enfiler les mots. Comme d'autres font se succéder les conquêtes. Peu regardant. Et puis sur la quantité, va savoir. On sait jamais.
Voilà. J'ignore combien tout ça nous fait de mot. J'ignore combien de temps ça a pris pour moi qui écrit. (peut être une heure ? ). Deux heures peut êtres. Il est quatorze là. A quelle heure ai-je bien pu commencer. Je pourrais chercher ma dernière contribution sur le forum. Et me dire que c'était peut être juste après. Ah tiens. J'ai prévisualisé la photo qui est au tout début de ce texte. Voilà. Il était 13:10. Juste après l'image des clubs des cinq et de l'ile au trésor. Plutôt une heure donc. Une heure pour me prouver qu'écrire c'est facile. Pour autant qu'on ne s'essaye pas à dire quelque chose. Pour autant qu'on ne tente pas d'y insuffler un peu d'âme ou carrément du style. Pour autant donc, qu'on y aille les deux pieds en avant, sans exigences aucunes. Me voilà assez confiant que si j'en avait vraiment l'envie, je pourrais bien produire les dix milles mots. Si je pourrais en plus. Je vois pas l'intérêt. Le défi a été relevé. J'ai écris. Plusieurs mots. Je compterais tout à l'heure.
Invité- Invité
Re: Soupe de mots, pour lâcher du lest.
2700 mots d'après http://www.compteurdelettres.com/mots.html
Heu ... nan rien.
Le nombre maximal de mots pour une dissertation ou une rédaction est d'habitude d'environ 3'000; parfois jusqu'à 8'000. Pour éviter de dépasser votre limite, essayez de remplacer certaines phrases par des mots, évitez les pléonasmes, vérifiez la voix de vos verbes, et (plus important) n'oubliez pas que la nuit porte conseil!
Heu ... nan rien.
Invité- Invité
Re: Soupe de mots, pour lâcher du lest.
Tu vois, ce n'est pas difficile! Et j'aime bien ce que tu as écrit... J'écris comme ça des fois, moi aussi, donc la voix me semble familière, et du coup ça coule tout seul.
D'ailleurs il ne faut pas se dire qu'on va écrire 10 000 mots "d'un coup" - il faut se dire que pendant un mois, tous les jours, on va écrire 500 mots. Et 500 mots en français, ce n'est franchement pas beaucoup finalement! (C'est plus difficile en allemand, parce que cette langue combine deux mots pour n'en faire qu'un, là où le français décompose.)
D'ailleurs il ne faut pas se dire qu'on va écrire 10 000 mots "d'un coup" - il faut se dire que pendant un mois, tous les jours, on va écrire 500 mots. Et 500 mots en français, ce n'est franchement pas beaucoup finalement! (C'est plus difficile en allemand, parce que cette langue combine deux mots pour n'en faire qu'un, là où le français décompose.)
fleur_bleue- Messages : 3764
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Re: Soupe de mots, pour lâcher du lest.
fleur_bleue a écrit:Tu vois, ce n'est pas difficile! Et j'aime bien ce que tu as écrit... J'écris comme ça des fois, moi aussi, donc la voix me semble familière, et du coup ça coule tout seul.
D'ailleurs il ne faut pas se dire qu'on va écrire 10 000 mots "d'un coup" - il faut se dire que pendant un mois, tous les jours, on va écrire 500 mots. Et 500 mots en français, ce n'est franchement pas beaucoup finalement!
Merci c'est gentil. Disons que ce que je viens de faire me permet d'apprivoiser la phobie du mot. De la page blanche. Je suis convaincu quand même qu'écrire, c'est autrement plus éprouvant. Pour moi. Ecrire une histoire. Ou écrire dans une langue travaillée. Déjà rien que la relecture ... t'imagines si j'avais du relire les 2000 mots ? Me connaissant, je me doute bien qu'il manque des mots ici ou là, que l’orthographe aussi est particulièrement saccagée. Rien que l'aspect orthographe aurait raison de mon endurance. A 500 mots par jours. L'autre chose, c'est que décrire dix milles mots qui se tiennent, par blocs de cinq cent, ça veut dire être capable vingt fois de suite d'assumer un état d'esprit qui donnera au texte entier une certaine cohérence. Pour ne pas employer le terme uniforme, qui pourrait sous entendre un manque de qualité. Ce que je veux dire, c'est qui si on repeint une pièce en vingt séance, c'est mieux d'utiliser la même peinture chaque jour.
Ou s'il s'agit d'une Fresque .... d'utiliser diront nous, les même produits, les même couleurs d'une part, et d'autre part, de continuer le dessin de la veille, plutôt que quelque chose qui n'aurait strictement rien à voir. Bref un bel effort, dont je suis assez fier. Parce-que voilà. J'étais vraiment curieux. Qui me laisse surtout admiratif de tous ceux qui écrivent vraiment. Eux qui travaillent la chose avec patience. Comme un grand boulanger/pâtissier avec les ingrédients du commun la farine, l'eau et le sel, nous offre un grand pain.
Invité- Invité
Re: Soupe de mots, pour lâcher du lest.
Hello me. Are you still interesting in learning how to Write. Well ... to tell the truth. I just don't know. The thing is, i'm not that happy with yesterday session. Although i admit, that it somehow felt good. It rised many more question than it answered. If it answered any. The first question of course, is wether things would go as smoothly, if i was to write a fiction work. Rather than just puting on paper whatever happens to be goint through my mind at the moment i'm typing. Only on way to find out. I suppose. That certainly doesn't look like i'm trying that just now.
It is true that i tryed once. I wrote a very short fiction. And then i submited it to some random girl, met around a forgotten corner of the virtual web. As it happened she was also a student. Hypocagne. Well. She didn't buy the story. She said : "Cette histoire aurait mérité d'être traité avec un style plus léger". Or something along those lines. It was the start of my writing career. I was about to believe that i had something to say. Something to bring to the table. And there it ended. I had no talent what so ever.
I now somehow understand that, one need to train. To do. Approach through working, day after day, his untold goal. Now it's quite easy to set up a goal, that would be so far out of reach, that one would have to be certain, never to get anywhere close to it. The truth is, the goal isn't so much a goal. Than it is a direction. A forward momentum. What makes me tick, is the sensation one has when in pursuit of the goal. When giving all i have to it. That sensation is pur. It's elation. That my friend, is what i want to call perfection.
Right now, i'm watching that movie
I know what you think. Well, okay i don't. But i know what i do thing, while it's true that i don't really admit that it's me that is thinking it. It's my old personal friend that thinks it. The other me in me. The one that is allowed to mess up. Then one that is allowed to get wrong. What is that would you ask. Well, it is indeed hard to write anything good, while at the same time being absorb in a film. But here is the thing. The movie is distracting me from the burden of writing. Hell, maybe it even does enable me to tap into some resources that wouldn't be accessible. If not for this other activity.
At the same time, the movie may just not be good enough, that i would be able to feel good by just watching it. So then, there i get the best of the two word. I can explore my ability to write. And at the same time i can fully appreciate the movie i'm watching. Given that my brain is both dulled, and also has to feel up the voids. I would indeed fully appreciate, if i was able to do one thing at a time there. I would like to that, i do it fully. I mean, i could really try to build up some meaning into what i'm typing right now. I could try to .. be myself. Try to, use at its fullest, my meager knowledge of english words.
But no. It's more important that i simply put some random word. As writing is not only about threading some words together. It's also about .. typing them. Have you ever noticed how fingers sometime seems to type words on their own. How you would think something, and they would just type ... something else altogether ? You know what i think about it ? I think that finger do have a mind of their own. I don't know where it physically happens to be. Is it in somewhere in the head ? Is it some part of those belly neurons that a lot of people talks about ?
I don't know. But in order to write, maybe .. maybe you have to train the whole thing. Your inner dialog. Your fingers. Your gut thinking. And make all fit together through training. You can't hope to write, if you don't actually enjoy it. Enjoying it, is ... feeling the thrill. It is being whole. I. I don't want to sound to .. unfocus. And yet i of course am. Man i sound so stupid. I need to learn to cope. To accept that.
The movie dialogs keep disrupting the though process. The good thing about it, is that it helps me actually experimenting this though process in a a kind of new way. All the interruptions. They are an occasion for pondering. When i get absord in the movie. The emotions ... You known, this is a romantic movie. So there is a lot of emotions. Conflictual emotions. That's disturbing.
What is disturbing also, is to imagine that someone might want to try reading what i'm typing. It won't have any sens. It won't be any good. I certainly wouldn't try that. But the option stays oppen of course. The question is not weither it will happen or not. The thing is .. it might happen. Maybe that hypoteticall follower would also be watching the film. While reading. That would the reader far closer to the writer.
The bad thing about all this. Is that i find it soo boring. The threading is too simple. Flat. The writing part is just bad. I enjoy my movie though. That part is going really well. I would say. Ask. Beg. Do not read this. I know it's not good. It's not meant to be good. It is juste, an experiment. Nothing more than an experiment. A way to learn something about myself. Maybe a lot of thing. It's also a work of endurance. A therapy here again.
Only a little bit more difficult than yesterday. Because of the movie i'm enoying at the same time. Because also maybe, of the fact that i picked up english as the langage today. You know what, in my life, i do that all the time. Trying to find good reason for being average. For being unhappy about what i produce. I used to play a lot a video games. And when i played against other people. I would do that juste about all the time. I would put in exergue all elements that explained why i was so far from the optimal path.
Sometime, i still did really good. So good in some occasion, that i would totally dominate the game field. So i ended up with the reputation that i was whining all the time. And i did not like that. I did want to be that sort of person. And there i am again. Rather than simply writing a bad text. With no structure. With no meaning. Rather than just coping. Or even ... rather than trying my best to just do it better. I've seen myself again and again, while i was doing today's exercise, doing the "whining" stuff.
There is no excuse for being bad. Bad or good, it's not even important. The reasoning behind it would be that .. maybe someday i won't be so bad at it. But then if people get in the habit of not reading me. If they are already bored about my writing. They won't be there when i trully need support. Won't be there when i finally feel ready to submit something that enjoyed doing. Fright. I'm frighten, and that is so stupid. So inneficient to be afraid of .. doing something. Afraid of ... sharing it with other people. I need that part.
Being afraid, that makes you unable to share. It make you harsh onto other people. Onto yourself. And that's not a good thing to share. When one go through a psychotherapy. Then. Maybe then they have the time, and audience. That allow them to do that. To be afraid. To talk about how afraid they are. Not directly of course; But through being harsh and stupid. Okay.
Back to the writing subject. Much more positive and entertaining that subject is. So. Yesterday, i went with french. Along the line of just typing in a few words. And then counting them. Today i won't count. I don't care about that. I just need to produce something. I don't even need that it is something worthy of anyone, or anything. All work as value. If someone wants to look into it. That person will have to guess where the value is. Or invent it altogether.
Today i chose to do something very much alike what i did Yesterday. I need to find out what would happen, if i was to try my hand at english. I don't know. English is good in the sens that there a lot more people that can read it. Compared with french. My french is interesting. I really think it's an interesting langage for learning how to write. It of course, is a quite a taxing one. Although it is supposed to me my native tong. I would need to at least learn conjugation. I feel indeed like, i would need to through the whole process of learning the langage again.
If i need to learn a langage from scratch anyway. Why learn french ?
It is true that i tryed once. I wrote a very short fiction. And then i submited it to some random girl, met around a forgotten corner of the virtual web. As it happened she was also a student. Hypocagne. Well. She didn't buy the story. She said : "Cette histoire aurait mérité d'être traité avec un style plus léger". Or something along those lines. It was the start of my writing career. I was about to believe that i had something to say. Something to bring to the table. And there it ended. I had no talent what so ever.
I now somehow understand that, one need to train. To do. Approach through working, day after day, his untold goal. Now it's quite easy to set up a goal, that would be so far out of reach, that one would have to be certain, never to get anywhere close to it. The truth is, the goal isn't so much a goal. Than it is a direction. A forward momentum. What makes me tick, is the sensation one has when in pursuit of the goal. When giving all i have to it. That sensation is pur. It's elation. That my friend, is what i want to call perfection.
Right now, i'm watching that movie
I know what you think. Well, okay i don't. But i know what i do thing, while it's true that i don't really admit that it's me that is thinking it. It's my old personal friend that thinks it. The other me in me. The one that is allowed to mess up. Then one that is allowed to get wrong. What is that would you ask. Well, it is indeed hard to write anything good, while at the same time being absorb in a film. But here is the thing. The movie is distracting me from the burden of writing. Hell, maybe it even does enable me to tap into some resources that wouldn't be accessible. If not for this other activity.
At the same time, the movie may just not be good enough, that i would be able to feel good by just watching it. So then, there i get the best of the two word. I can explore my ability to write. And at the same time i can fully appreciate the movie i'm watching. Given that my brain is both dulled, and also has to feel up the voids. I would indeed fully appreciate, if i was able to do one thing at a time there. I would like to that, i do it fully. I mean, i could really try to build up some meaning into what i'm typing right now. I could try to .. be myself. Try to, use at its fullest, my meager knowledge of english words.
But no. It's more important that i simply put some random word. As writing is not only about threading some words together. It's also about .. typing them. Have you ever noticed how fingers sometime seems to type words on their own. How you would think something, and they would just type ... something else altogether ? You know what i think about it ? I think that finger do have a mind of their own. I don't know where it physically happens to be. Is it in somewhere in the head ? Is it some part of those belly neurons that a lot of people talks about ?
I don't know. But in order to write, maybe .. maybe you have to train the whole thing. Your inner dialog. Your fingers. Your gut thinking. And make all fit together through training. You can't hope to write, if you don't actually enjoy it. Enjoying it, is ... feeling the thrill. It is being whole. I. I don't want to sound to .. unfocus. And yet i of course am. Man i sound so stupid. I need to learn to cope. To accept that.
The movie dialogs keep disrupting the though process. The good thing about it, is that it helps me actually experimenting this though process in a a kind of new way. All the interruptions. They are an occasion for pondering. When i get absord in the movie. The emotions ... You known, this is a romantic movie. So there is a lot of emotions. Conflictual emotions. That's disturbing.
What is disturbing also, is to imagine that someone might want to try reading what i'm typing. It won't have any sens. It won't be any good. I certainly wouldn't try that. But the option stays oppen of course. The question is not weither it will happen or not. The thing is .. it might happen. Maybe that hypoteticall follower would also be watching the film. While reading. That would the reader far closer to the writer.
The bad thing about all this. Is that i find it soo boring. The threading is too simple. Flat. The writing part is just bad. I enjoy my movie though. That part is going really well. I would say. Ask. Beg. Do not read this. I know it's not good. It's not meant to be good. It is juste, an experiment. Nothing more than an experiment. A way to learn something about myself. Maybe a lot of thing. It's also a work of endurance. A therapy here again.
Only a little bit more difficult than yesterday. Because of the movie i'm enoying at the same time. Because also maybe, of the fact that i picked up english as the langage today. You know what, in my life, i do that all the time. Trying to find good reason for being average. For being unhappy about what i produce. I used to play a lot a video games. And when i played against other people. I would do that juste about all the time. I would put in exergue all elements that explained why i was so far from the optimal path.
Sometime, i still did really good. So good in some occasion, that i would totally dominate the game field. So i ended up with the reputation that i was whining all the time. And i did not like that. I did want to be that sort of person. And there i am again. Rather than simply writing a bad text. With no structure. With no meaning. Rather than just coping. Or even ... rather than trying my best to just do it better. I've seen myself again and again, while i was doing today's exercise, doing the "whining" stuff.
There is no excuse for being bad. Bad or good, it's not even important. The reasoning behind it would be that .. maybe someday i won't be so bad at it. But then if people get in the habit of not reading me. If they are already bored about my writing. They won't be there when i trully need support. Won't be there when i finally feel ready to submit something that enjoyed doing. Fright. I'm frighten, and that is so stupid. So inneficient to be afraid of .. doing something. Afraid of ... sharing it with other people. I need that part.
Being afraid, that makes you unable to share. It make you harsh onto other people. Onto yourself. And that's not a good thing to share. When one go through a psychotherapy. Then. Maybe then they have the time, and audience. That allow them to do that. To be afraid. To talk about how afraid they are. Not directly of course; But through being harsh and stupid. Okay.
Back to the writing subject. Much more positive and entertaining that subject is. So. Yesterday, i went with french. Along the line of just typing in a few words. And then counting them. Today i won't count. I don't care about that. I just need to produce something. I don't even need that it is something worthy of anyone, or anything. All work as value. If someone wants to look into it. That person will have to guess where the value is. Or invent it altogether.
Today i chose to do something very much alike what i did Yesterday. I need to find out what would happen, if i was to try my hand at english. I don't know. English is good in the sens that there a lot more people that can read it. Compared with french. My french is interesting. I really think it's an interesting langage for learning how to write. It of course, is a quite a taxing one. Although it is supposed to me my native tong. I would need to at least learn conjugation. I feel indeed like, i would need to through the whole process of learning the langage again.
If i need to learn a langage from scratch anyway. Why learn french ?
Invité- Invité
Re: Soupe de mots, pour lâcher du lest.
"You write your first draft, with your heart. And you rewrite it, with your head".
Invité- Invité
Re: Soupe de mots, pour lâcher du lest.
Je suis gentil aussi, je t'ai lu,
Pas l'anglais, évidemment.
Je l'ai lue ta petite plainte,
je comprends, je comprends pas, nan, ni l'un ni l'autre.
Rassure-toi, je t'enverrai pas de compliment par message privé.
Ni même je ne l'écrirai ici.
Ah ouais tu l'as fait !
Des phrases des points.
Des phrases des points.
T'as plus d'ami imaginaire tu l'as ici. Le mec qui se perd et lis ton annonce, ton envie.
Envie de quoi j'ai pas saisi. Savoir être chiche de pondre des mots notant un dialogue que tu ne voulais plus,
et que tu tolères en le faisant partager à des lecteurs aussi peu regardants que toi.
Mais là j'ai honte, j'ai envoyé la prévisualisation et je lis les propos d'un connard plus bête que méchant.
Pourtant ça me semblait neutre et sans acrimonie ce que je disais.
Je sais pas ça coince toujours quand je me relis tel qu'un autre.
Passons, tu t'en fiches autant que moi,
saluons tes mots gratuits qui ont l'air de t'avoir rassuré, c'était suffisamment neutre pour n'avoir pas honte d'aller au bout.
Et pis c'est moins chiant que Numéro 6,
si par hasard inouï t'avais plus de prétention, épargne-nous, mets-ça sur un blog inconnu pour qu'on tombe pas dessus.
Pas l'anglais, évidemment.
Je l'ai lue ta petite plainte,
je comprends, je comprends pas, nan, ni l'un ni l'autre.
Rassure-toi, je t'enverrai pas de compliment par message privé.
Ni même je ne l'écrirai ici.
Ah ouais tu l'as fait !
Des phrases des points.
Des phrases des points.
T'as plus d'ami imaginaire tu l'as ici. Le mec qui se perd et lis ton annonce, ton envie.
Envie de quoi j'ai pas saisi. Savoir être chiche de pondre des mots notant un dialogue que tu ne voulais plus,
et que tu tolères en le faisant partager à des lecteurs aussi peu regardants que toi.
Mais là j'ai honte, j'ai envoyé la prévisualisation et je lis les propos d'un connard plus bête que méchant.
Pourtant ça me semblait neutre et sans acrimonie ce que je disais.
Je sais pas ça coince toujours quand je me relis tel qu'un autre.
Passons, tu t'en fiches autant que moi,
saluons tes mots gratuits qui ont l'air de t'avoir rassuré, c'était suffisamment neutre pour n'avoir pas honte d'aller au bout.
Et pis c'est moins chiant que Numéro 6,
si par hasard inouï t'avais plus de prétention, épargne-nous, mets-ça sur un blog inconnu pour qu'on tombe pas dessus.
Invité- Invité
Re: Soupe de mots, pour lâcher du lest.
Ah ouais quand même je suis vraiment un sale con.
Invité- Invité
Re: Soupe de mots, pour lâcher du lest.
U C C E N a écrit:
Mais là j'ai honte, j'ai envoyé la prévisualisation et je lis les propos d'un connard plus bête que méchant.
T'es un trou du cul. Mais sans toi, y a pas de forum mec. Sans toi y a pu d'ami imaginaire. Plus de lecteur potentiel. Sans toi y a plus qu'un trou vide, au fond du boyau le plus puant d'internet. Alors merci, merci, même si ce que t'as pu lire ici, c'est au fond toute la merde que j'ai jamais fini de chier. Tes mots à la con, ça me touche. Parce-que même si tu sais pas dire, même si t'es un méchant con qui pue. Ben tu sais, on sent bien que y a une âme derrière. A ça, ça fait plaisir. Ca se respecte. Ca s'apprécie.
Et c'est toute la différence mec. En plus tu m'a montré comment utiliser ce forum. J'ai jamais pu trouver un psy. Tous des cons tellement imbus d'eux même, que j'ai point pu leur parler. Même ceux qui m'ont proposé des vrai thérapies. Des trucs que t'imagines même pas. Et sans rémunération. Même ceux là j'ai pas pu. Et toi mec, avec ta sale tronche de rat crevé, t'as fait plus qu'eux. Et je te paierais pas. Même je vais te détester. Parce-que on a beau dire, et même si t'es indispensable, ça me blesse tout ça. Bien sûr que ça me blesse. Et c'est pour ça que je t'aime aussi. Qui d'autre ici peut prétendre me blesser aussi bien.
Va crever frère. Mais oublie pas qu'on t'aime.
Invité- Invité
Re: Soupe de mots, pour lâcher du lest.
2:30 Du matin. Je vais quand même pas aller me coucher. Peut être je devrais écrire un truc. Une histoire. Un truc bien débile, mais tout de même fictif. J'ai pas l'inspiration là. J'ai passé les derniers jours devant le Forum. Peut être je pourrais m'en inspirer. Pour une histoire fictive. En tentant de faire comme ils nous disent dans le film "Finding forrester". Ecrire un premier jet avec les tripes. Juste la première chose qui me passe par la tête, pourvu que ça soit fictif. Tu crois que c'est ça qu'il fait numéro 6 ?
Uccen Au pays de Soviet.
Uccen avait soif. La douleur de chaque pas n'était plus qu'un vague titillement dans l'arrière cours de sa conscience. Ses chaussures avaient rendu l'âme il y a trois jour déjà. Les derniers lambeaux s’échappant à la fin, libérés des appendices sanglants de notre héro. Cela faisait maintenant six mois qu'il arpentait ce désert. Les dunes succédaient aux dunes. Les jours brûlants succédaient aux nuits fraîches. Puis s'enflammaient à nouveau en un éternel recommencement.
Il avait oublié d'où il venait, où il allait. Mais il continuait, jour après jour, et nuit après nuit de mettre un pied devant l'autre. Comme on avance machinalement lorsqu'on fait la queue pour assister à un spectacle populaire. Ces queues interminables qui sont si longues, qu'on évitent avec soin de les divulguer entièrement à la vue des futurs spectateurs. Le désert est lui aussi un spectacle magnifique. Ses couleurs, ses odeurs. Et le sable. L'air chaud tout à fait sec qui joue avec la lumière, faisant onduler la réalité comme le rêve absurde d'un physicien fou.
Dans le désert, le soleil brille toute l'année. Neuf millimètres de précipitation par an. Les rayons ardent frappent les grains de sables, et en excitent les atomes. Comme la grêle du mois d'août frappe et transperce les melons exposés aux ardentes hardeur des caprices météorologiques. Ce n'est pas une purée de melon toutefois qu'on obtient. Mais du sable chaud. Des grain abrasifs qui usent les chaussures puis la peau.
Qui enfin cautérisent les plaies au fur et a mesure que le pieds se désintègre. Pied qui, bien entendu, réagit. Il envoi avec insistance des signaux d'alertes. Dans l'espoir incertain que quelqu'un, quelque part, considérera enfin sa situation tragique. Un peu comme on le fait quand un enfant turbulent n'est pas rentré à l'heure qui était prévu. Et qu'on s'acharne à composer son numéro, en dépit de l'évidence que seul la réponse automatique est encore disponible. Le portable est éteint. De même le cerveau du voyageur avait décidé d'ignorer ces messages.
Le paysage défile donc, dans la conscience embrumé de cette créature qui avance encore et toujours. Cette conscience tout entière tendue vers son but. Atteindre finalement cet endroit où la vie pourra reprendre. Cet endroit où, il sera possible de manger, et de se désaltérer enfin. Cet endroit enfin, au sein duquel l'attend un terminal moderne, et qui lui permettra de se connecter à cet indispensable forum de Surdoué dont notre héro est la mascotte. Et tandis que lui avance sur cette route, ailleurs un homme écrit.
Voilà, je vais m'arrêter là. C'était juste pour voir un peu ce qui se passerait si je me lançait dans la tâche un peu différente d'une fiction. Ici je trouve que j'ai une amorce. Et je sens bien qu'en insistant un peu, je pourrais tout à fait en extraire une histoire. La première scène une fois posée, les questions s'enchaîne, et les réponses qui surgissent permettent alors de poursuivre le récit. Je tente de capter l'attention du spectateur. De l'entraîner avec moi. Bien que j'ignore où. Dans quelle direction.
Je n'ai pas de plan bien sûr, et il est pour ainsi dire nécessaire que je n'en ai pas, afin de maintenir le suspense. Car je suis tout à la fois l'écrivain, et le lecteur captivé qui boit de la main gauche, les mots que la main droite ordonne et rend disponible. Et tout de même, en vérité ça marche. Et certainement c'est ainsi que je dois m'y prendre. S'il me vient un jour l'idée d'écrire.
Je ne dois apparemment pas préparer une trame comme je le croyais. Mais bien plutôt me lancer tête baissée dans le mur en apparence infranchissable de la création ex-nihilo. Comme si bien sûr, les mots étaient déjà là, et qu'il ne tenait qu'à moi de la faire apparaître en soufflant ligne après ligne, mot après mot sur la farine blanche qui les recouvre, et qui rend les lettres invisible jusqu'au moment où le doigt frappera vigoureusement la touche adéquate.
Bonne nuit moi même. Je suis content qu'on ai essayé ça, avant d'aller nous coucher.
Uccen Au pays de Soviet.
Uccen avait soif. La douleur de chaque pas n'était plus qu'un vague titillement dans l'arrière cours de sa conscience. Ses chaussures avaient rendu l'âme il y a trois jour déjà. Les derniers lambeaux s’échappant à la fin, libérés des appendices sanglants de notre héro. Cela faisait maintenant six mois qu'il arpentait ce désert. Les dunes succédaient aux dunes. Les jours brûlants succédaient aux nuits fraîches. Puis s'enflammaient à nouveau en un éternel recommencement.
Il avait oublié d'où il venait, où il allait. Mais il continuait, jour après jour, et nuit après nuit de mettre un pied devant l'autre. Comme on avance machinalement lorsqu'on fait la queue pour assister à un spectacle populaire. Ces queues interminables qui sont si longues, qu'on évitent avec soin de les divulguer entièrement à la vue des futurs spectateurs. Le désert est lui aussi un spectacle magnifique. Ses couleurs, ses odeurs. Et le sable. L'air chaud tout à fait sec qui joue avec la lumière, faisant onduler la réalité comme le rêve absurde d'un physicien fou.
Dans le désert, le soleil brille toute l'année. Neuf millimètres de précipitation par an. Les rayons ardent frappent les grains de sables, et en excitent les atomes. Comme la grêle du mois d'août frappe et transperce les melons exposés aux ardentes hardeur des caprices météorologiques. Ce n'est pas une purée de melon toutefois qu'on obtient. Mais du sable chaud. Des grain abrasifs qui usent les chaussures puis la peau.
Qui enfin cautérisent les plaies au fur et a mesure que le pieds se désintègre. Pied qui, bien entendu, réagit. Il envoi avec insistance des signaux d'alertes. Dans l'espoir incertain que quelqu'un, quelque part, considérera enfin sa situation tragique. Un peu comme on le fait quand un enfant turbulent n'est pas rentré à l'heure qui était prévu. Et qu'on s'acharne à composer son numéro, en dépit de l'évidence que seul la réponse automatique est encore disponible. Le portable est éteint. De même le cerveau du voyageur avait décidé d'ignorer ces messages.
Le paysage défile donc, dans la conscience embrumé de cette créature qui avance encore et toujours. Cette conscience tout entière tendue vers son but. Atteindre finalement cet endroit où la vie pourra reprendre. Cet endroit où, il sera possible de manger, et de se désaltérer enfin. Cet endroit enfin, au sein duquel l'attend un terminal moderne, et qui lui permettra de se connecter à cet indispensable forum de Surdoué dont notre héro est la mascotte. Et tandis que lui avance sur cette route, ailleurs un homme écrit.
Voilà, je vais m'arrêter là. C'était juste pour voir un peu ce qui se passerait si je me lançait dans la tâche un peu différente d'une fiction. Ici je trouve que j'ai une amorce. Et je sens bien qu'en insistant un peu, je pourrais tout à fait en extraire une histoire. La première scène une fois posée, les questions s'enchaîne, et les réponses qui surgissent permettent alors de poursuivre le récit. Je tente de capter l'attention du spectateur. De l'entraîner avec moi. Bien que j'ignore où. Dans quelle direction.
Je n'ai pas de plan bien sûr, et il est pour ainsi dire nécessaire que je n'en ai pas, afin de maintenir le suspense. Car je suis tout à la fois l'écrivain, et le lecteur captivé qui boit de la main gauche, les mots que la main droite ordonne et rend disponible. Et tout de même, en vérité ça marche. Et certainement c'est ainsi que je dois m'y prendre. S'il me vient un jour l'idée d'écrire.
Je ne dois apparemment pas préparer une trame comme je le croyais. Mais bien plutôt me lancer tête baissée dans le mur en apparence infranchissable de la création ex-nihilo. Comme si bien sûr, les mots étaient déjà là, et qu'il ne tenait qu'à moi de la faire apparaître en soufflant ligne après ligne, mot après mot sur la farine blanche qui les recouvre, et qui rend les lettres invisible jusqu'au moment où le doigt frappera vigoureusement la touche adéquate.
Bonne nuit moi même. Je suis content qu'on ai essayé ça, avant d'aller nous coucher.
Invité- Invité
Re: Soupe de mots, pour lâcher du lest.
Cher Forum. Ouais t'as vu. Comme les jeunes filles écrivent, "cher journal". Moi j'écrit cher Forum. Jamais été fichu d'écrire dans un journal Intime. Le truc que tu planques à clé, dans le double fond d'un tiroir secret. Et que tu te sens violé quand on te le vole, et qu'on le lit contre gré. Ici pas d'insu, pas de gré. Tout est publique. C'est un forum. Tu vois mon vieux, y a des gens, ils trouvent que je suis un Chacal. Que je respecte rien. Y en a qui disent que je Troll même. Ils croient que c'est facile ces cons là. Ils pensent vraiment que ça me fait plaisir qu'on me déteste ? Si je pouvais. Je savais. Mais non. Je suis moi. J'ai même pas la prétention, ni la chance comme d'autre ici de pouvoir admettre que je suis un connard. je veux juste être heureux putain. Juste un petit de bonheur pour moi aussi. Et ça vient pas tout seul le bonheur. Des fois tu fais tout pour pas être heureux. Alors après tu rames. Un peu. Tu rames pour rattraper le coup. Les coups. Dans la vie on se prend des coups. On se relève, on reste couché. On s'ennuie. Dieu que c'est difficile de meubler une journée. Et diable comme elles sont courtes.
On a ni assez de temps pour ne rien faire. Ni suffisamment de modestie pour en être fier, et s'en contenter. La vie est absurde, dit la licorne. Absurde oui. Vie ton dernier jour, comme si c'était aujourd'hui. Disent les gourous. Ouais aussi. C'est bien tout ça, mais s'il suffisait Maxime, d'un ou deux dicton pour s'en sortir .... ha ha ha. Je ris jaune. Jaune comme un tigre. Jaune comme orange trop mûre. C'est pas de ma faute à moi, si les gens m'aiment. C'est pas de ma faute non plus s'ils ne m'aiment pas. Et à tout prendre, je suis même pas bien complètement sûr, laquelle des deux attitudes est celle qui m'offre le plus d'avantages. Est ce qu'on doit dire ce qu'on pense. Ce qu'on ressent ? C'est bien là l'objet d'un journal intime. Et donc d'un forum. Et puis la vérité blesse t'elle jamais vraiment. Est t'on seul, quand on croit être mal accompagné ? On s'attache, on se détache, au grès des caprices de la météo. Et puis on dit : c'est de ta faute ! C'est pas ma faute chérie, c'est le casting qui était mauvais. On est plein de passions, et la passion s’embarrasse assez peu de la vérité. Moi aussi j'aimerais bien guérir. Moi aussi j'ai cru que c'était l'Amour. Une Thérapie. Mais c'est pas ça l'amour Chérie. Non c'est pas ça.
L'amour mon coeur, c'est un truc qu'est beau. C'est un truc qu'est Sauvage. C'est un machin, ça te prend aux tripes, ça te retourne. Ca te laisse sans vie, essouflé par terre sur le carelage. Ouais c'est ça l'amour. C'est pas pour les faibles. Pas pour les petites natures. Sinon l'amour, ça te tue. Ca te tue comme te tue une montagne. Si tu lâches prise tu tombes. Alors faut pas lâcher prise. Ou alors faut pas gravir la montagne. T'as le choix. Et si tu décides de monter quand même. Si tu vois que Roc il s’effrite sous tes doigts. Et ben là t'es pas obligé de continuer. Y a des alpinistes comme ça. Il voient une montagne, pour être sûr elle est bien solide. Ils balancent une bombe à Hydrogène dessus. Histoire d'éprouver la résistance du caillou. Vérifier que la chose va pas les lâcher au pire moment. Quand ils commencent à y croire. Tu vois. Alors voilà. Les atomes d'Hydrogène fusionne, un peu de masse s'échappe de la réalité. Et ça fait boom. Un gros boum. C'est ça. Quand deux bidules fusionnent, y a un truc qui disparaît. Y a de l’énergie qui décide d'aller vivre sa vie à sa façon. Comme si en devant autre chose, on libérait sur le monde. Une sorte de calamité.
On dit l'enfer c'est pavé de mauvaises intention. De quoi donc est pavé le Paradis ? Je te demande un peu ? De quoi elle sont faites les routes là bas. Y en a t'il d'ailleurs des routes. Peut être y a des tapis roulants, dans les grandes caves d'acier du Paradis. Avec des écrans plasma qui font la publicité de l'endroit. Pour que tu sois heureux. Discipliné. L'enfer et le Paradis, c'est le même endroit. C'est l'endroit où l'on envoie les gens qui à force de croire, oublie ce en quoi ils croient. Les autres vont pas la bas. Les autres, ils découvrent chaque jour un nouvel endroit. Et chaque endroit porte un nom différent. Ouais c'est ça l'éternité cocote. C'est ça ouais. Tsais, ça m'amuse pas d'écrire. Ca m'amuse pas de chercher la phrase choc et drôle. Qui va retourner sa mère de l'indolent qui se prend pour plus haut que son trou. C'est un métier. Un travail. Une mission divine. Que c'est pas nous qu'on l'a choisis tu sais. Nous on aimerait bien être un truc saint. Frais. Une salade de printemps. Une petite tomate qu'on déguste à l'apéro. Mais c'est pas qu'on est. Nous on est le rat crevé sous L'armoire Familiale. Ce truc qu'a pas bougé depuis six siècles.
On se trouve là, tout desséché. Y a plus que la peau et les os. C'est tout momifié. Mais ça peu quand même. Pace-que c'est ça aussi la mission si tu veux. Continuer à sentir, quand ça fait longtemps qu'on sent plus rien. Ils disent que je suis un monstre et que je fais peur. Ils disent que je dois vivre dans les égouts du monde, sans faire de bruit. Et moi je dis non. Je dis que si je suis là c'est qu'y a une raison. Une putain de bonne raison que j'ai pas trouvé encore. Mais que je vais peut être commencé à chercher. Comme un chasseur il va monter se collets. Pour attraper des lapins. Des petits lapins pas bien méchant. Quand j'ai faim, j'ai faim chérie. Tant pis pour le lapin.
Des fois, je viens là. Sur ce forum de crétins Surdoués. Y a rien de plus couillon qu'un surdoué tu sais. Parce-que l'intelligence, c'est de douter. Ils te disent que t'y bite rien. Et c'est vrai. C'est parce-que peut être, c'est pas toi qu'est con. C'est eux qui savent. Et celui qui sait, il va te trouver ignorant. Mais son ignorance à lui, il l'a voit plus. Alors tu le gêne un peu. Je sais pas pourquoi ça excite pas le genre humain tout ça. Cette vérité indélicate qui nous échappe. Qu'il faut retenir des deux mains pour l'admirer un instant. Que si tu la prend en photo, tu la vois pas. En fait. La réalité c'est pas une photo. C'est comme l'amour. C'est pas une photo. C'est pas une pur création de ce que t'es toi. C'est un truc, ça galope. Comme un Chacal sur un forum. C'est ça l'amour. Une bête libre. Et qui coure.Le mec il s'attache. Il dit qu'il s'attache. Et après il aime son attachement. Il aime la chose attachée. Alors, elle est pas libre. Et des fois elle aime être attachée, ça fait du bien une corde. De savoir que si on se perd, suffit de la suivre. Et là c'est volontaire. C'est ma corde à moi. Ce noeud là, je l'ai fait moi même. Et si j'ai envie, je le défait. Quand je veux. Je suis libre. Comme on est libre d'arrêter la cigarette. Si on veut. Si on peut. Alors là on est en relation, on est plus au piquet. On est plus le chien avec sa chaîne qui est un peu obligé de rester à niche. Et qui y reste. Parce-qu'un chaîne métalique, pour un chien. C'est pas toujours facile à négocier. Et le chien , il aime son maître.
Il veut pas non plus la casser cette chaîne. C'est un peu son cadeau. C'est son maître qui la lui a donné. Y a pas de honte à aimer comme ça non plus. Y a pas de honte à être apprivoisé. Mais ta chaîne elle te plait pas. Alors tu te casses. Tu t'arraches. Tu t'en va comme un chacal, courir les collines, en pleurant sur la liberté que t'as perdu. Cette liberté qu'offre le confort, quand tu joues le jeu. Quand tu suis les règles. Celle là tu l'as perdu. Tu l'as abandonné la bas. Parmis les hommes, les gens normaux, les civilisés. Tous ces gens pleins d'étiquettes. Alors maintenant t'as une nouvelle prison. Cette prison angoissante qu'offre la possibilité d'être partout à la fois.Et tu dois choisir ou tu te situes. Faut bien être. Exister, c'est être quelqu'un part. Tu peux pas juste arrêter d'être. Quelque part. Tu dois choisir. Et ça c'est dur. C'est vraiment dur. T'as envie de retourner en classe. Quand les horaires était stricte. Quand ta vie avait ce sens tout militaire. Tu veux retourner marcher au pas, dans les rangs ou chacun à sa place. Tu veux encore avancer sous les balles et les coups de fusils des mecs en face. Qui eux aussi rêve d'être libre. Qui eux aussi te tirent dessus parfois. Des fois ils tirent plus. Ils en on marre de tout ça. Alors toi tu lâches ton fusils dont la baïonnette est tordu. Tu prends une pierre. Et tu lui éclate la tête.
Et lui il meure. Cet être humain qu'avait pas demandé à être là. Mais qu'avait pas franchement exigé vraiment d'être ailleurs non plus. De toute façon maintenant il est mort. Il souffre plus. Il choisis plus d'être libre ou pas. Il a plus peur que sa chaîne se brise, et de retrouver seul à faire ses propres choix. A décider lui même de ce qui est vrai et de qui l'est pas. Quand tu chasses dans la forêt, t'es toujours seule chérie. Si t'es plus seule, tu te construits une cabane. Tu plante des carotte ou des patates. Tu va au temple espérer que la météo soit clémente. Et que tout ça va bien pousser. Que vous allez pouvoir vous faire une soupe en famille. Avec les amis. Et ça c'est bien aussi tu sais. Et puis y a la science. La science qui nous permet d'oublier ici, qu'un repas ça se mange en famille. On a plus le temps. Mais ça veut pas dire que y a plus de famille. Ca veut pas dire que les autres y t'aiment pas. Ca veut juste dire que y a pas beaucoup de temps pour ça. Et que y faut trouver une nouvelle façon de se rencontrer, de partager, et d'aimer. Une nouvelle façon de se construire sa cabane à soi. Cet endroit où t'invite pas tes amis, parce-qu'ils habitent déjà là. Il sont en toi. Dans ton coeur. Et là c'est vraiment eux. C'est pas juste un reflet de tes propres illusions.
C'est pas ce truc qui s'en va à la moindre déception. Qui t'abandonne et te laisse vide. Comme on est vide quand l'homme qu'on aime s' réveille dans lit d'une autre femme. Nan, là c'est du vrai du namour. Ca s'achète pas. Ca se contrôle pas. C'est un feu vif qui est prêt à te brûler. Mais qui va te soutenir aussi. Et lui il va pas s'en aller quand tu seras déçue. Déçue ou pas, il reste. Il est éternel. Comme nous. Nous aussi on est éternel. Allez je t'embrasse, sans rancune. Ca te va pas bien la haine. Et l'amour. Ce qui nous faut à nous les sauvages, ce qui nous faut c'est du feu.Le feu c'est partout où c'est beau. Le feu c'est quand t'écris, c'est quand tu peins. Le feu c'est quand tu fais un truc que jamais personne il a fait avant toi. Ce feu c'est quand tu rencontres les gens, et que t'aimes ça. C'est quand tu vibres, mais pas parce-que t'as froid. C'est ça le feu. Et ça on t'en parles pas dans les films. Dans les films on te parle de l'Amour, mais c'est pas de L'Amour qu'on te parle. On te dis juste y a des hormones. Et les hormones c'est bon aussi. C'est intense. Mais c'est pas l'amour non plus. C'est juste une hormone. Une hormone. C'est un peu comme l'argent tes hormones. L'argent c'est pas mauvais, c'est pas malsain. L'argent c'est ce que t'en fait. Et tes hormones aussi c'est pareil. C'est que t'en fais.
Voilà. L'heure elle tourne. J'ai pas eu le temps décrire. J'écrirais une autre fois.
On a ni assez de temps pour ne rien faire. Ni suffisamment de modestie pour en être fier, et s'en contenter. La vie est absurde, dit la licorne. Absurde oui. Vie ton dernier jour, comme si c'était aujourd'hui. Disent les gourous. Ouais aussi. C'est bien tout ça, mais s'il suffisait Maxime, d'un ou deux dicton pour s'en sortir .... ha ha ha. Je ris jaune. Jaune comme un tigre. Jaune comme orange trop mûre. C'est pas de ma faute à moi, si les gens m'aiment. C'est pas de ma faute non plus s'ils ne m'aiment pas. Et à tout prendre, je suis même pas bien complètement sûr, laquelle des deux attitudes est celle qui m'offre le plus d'avantages. Est ce qu'on doit dire ce qu'on pense. Ce qu'on ressent ? C'est bien là l'objet d'un journal intime. Et donc d'un forum. Et puis la vérité blesse t'elle jamais vraiment. Est t'on seul, quand on croit être mal accompagné ? On s'attache, on se détache, au grès des caprices de la météo. Et puis on dit : c'est de ta faute ! C'est pas ma faute chérie, c'est le casting qui était mauvais. On est plein de passions, et la passion s’embarrasse assez peu de la vérité. Moi aussi j'aimerais bien guérir. Moi aussi j'ai cru que c'était l'Amour. Une Thérapie. Mais c'est pas ça l'amour Chérie. Non c'est pas ça.
L'amour mon coeur, c'est un truc qu'est beau. C'est un truc qu'est Sauvage. C'est un machin, ça te prend aux tripes, ça te retourne. Ca te laisse sans vie, essouflé par terre sur le carelage. Ouais c'est ça l'amour. C'est pas pour les faibles. Pas pour les petites natures. Sinon l'amour, ça te tue. Ca te tue comme te tue une montagne. Si tu lâches prise tu tombes. Alors faut pas lâcher prise. Ou alors faut pas gravir la montagne. T'as le choix. Et si tu décides de monter quand même. Si tu vois que Roc il s’effrite sous tes doigts. Et ben là t'es pas obligé de continuer. Y a des alpinistes comme ça. Il voient une montagne, pour être sûr elle est bien solide. Ils balancent une bombe à Hydrogène dessus. Histoire d'éprouver la résistance du caillou. Vérifier que la chose va pas les lâcher au pire moment. Quand ils commencent à y croire. Tu vois. Alors voilà. Les atomes d'Hydrogène fusionne, un peu de masse s'échappe de la réalité. Et ça fait boom. Un gros boum. C'est ça. Quand deux bidules fusionnent, y a un truc qui disparaît. Y a de l’énergie qui décide d'aller vivre sa vie à sa façon. Comme si en devant autre chose, on libérait sur le monde. Une sorte de calamité.
On dit l'enfer c'est pavé de mauvaises intention. De quoi donc est pavé le Paradis ? Je te demande un peu ? De quoi elle sont faites les routes là bas. Y en a t'il d'ailleurs des routes. Peut être y a des tapis roulants, dans les grandes caves d'acier du Paradis. Avec des écrans plasma qui font la publicité de l'endroit. Pour que tu sois heureux. Discipliné. L'enfer et le Paradis, c'est le même endroit. C'est l'endroit où l'on envoie les gens qui à force de croire, oublie ce en quoi ils croient. Les autres vont pas la bas. Les autres, ils découvrent chaque jour un nouvel endroit. Et chaque endroit porte un nom différent. Ouais c'est ça l'éternité cocote. C'est ça ouais. Tsais, ça m'amuse pas d'écrire. Ca m'amuse pas de chercher la phrase choc et drôle. Qui va retourner sa mère de l'indolent qui se prend pour plus haut que son trou. C'est un métier. Un travail. Une mission divine. Que c'est pas nous qu'on l'a choisis tu sais. Nous on aimerait bien être un truc saint. Frais. Une salade de printemps. Une petite tomate qu'on déguste à l'apéro. Mais c'est pas qu'on est. Nous on est le rat crevé sous L'armoire Familiale. Ce truc qu'a pas bougé depuis six siècles.
On se trouve là, tout desséché. Y a plus que la peau et les os. C'est tout momifié. Mais ça peu quand même. Pace-que c'est ça aussi la mission si tu veux. Continuer à sentir, quand ça fait longtemps qu'on sent plus rien. Ils disent que je suis un monstre et que je fais peur. Ils disent que je dois vivre dans les égouts du monde, sans faire de bruit. Et moi je dis non. Je dis que si je suis là c'est qu'y a une raison. Une putain de bonne raison que j'ai pas trouvé encore. Mais que je vais peut être commencé à chercher. Comme un chasseur il va monter se collets. Pour attraper des lapins. Des petits lapins pas bien méchant. Quand j'ai faim, j'ai faim chérie. Tant pis pour le lapin.
Des fois, je viens là. Sur ce forum de crétins Surdoués. Y a rien de plus couillon qu'un surdoué tu sais. Parce-que l'intelligence, c'est de douter. Ils te disent que t'y bite rien. Et c'est vrai. C'est parce-que peut être, c'est pas toi qu'est con. C'est eux qui savent. Et celui qui sait, il va te trouver ignorant. Mais son ignorance à lui, il l'a voit plus. Alors tu le gêne un peu. Je sais pas pourquoi ça excite pas le genre humain tout ça. Cette vérité indélicate qui nous échappe. Qu'il faut retenir des deux mains pour l'admirer un instant. Que si tu la prend en photo, tu la vois pas. En fait. La réalité c'est pas une photo. C'est comme l'amour. C'est pas une photo. C'est pas une pur création de ce que t'es toi. C'est un truc, ça galope. Comme un Chacal sur un forum. C'est ça l'amour. Une bête libre. Et qui coure.Le mec il s'attache. Il dit qu'il s'attache. Et après il aime son attachement. Il aime la chose attachée. Alors, elle est pas libre. Et des fois elle aime être attachée, ça fait du bien une corde. De savoir que si on se perd, suffit de la suivre. Et là c'est volontaire. C'est ma corde à moi. Ce noeud là, je l'ai fait moi même. Et si j'ai envie, je le défait. Quand je veux. Je suis libre. Comme on est libre d'arrêter la cigarette. Si on veut. Si on peut. Alors là on est en relation, on est plus au piquet. On est plus le chien avec sa chaîne qui est un peu obligé de rester à niche. Et qui y reste. Parce-qu'un chaîne métalique, pour un chien. C'est pas toujours facile à négocier. Et le chien , il aime son maître.
Il veut pas non plus la casser cette chaîne. C'est un peu son cadeau. C'est son maître qui la lui a donné. Y a pas de honte à aimer comme ça non plus. Y a pas de honte à être apprivoisé. Mais ta chaîne elle te plait pas. Alors tu te casses. Tu t'arraches. Tu t'en va comme un chacal, courir les collines, en pleurant sur la liberté que t'as perdu. Cette liberté qu'offre le confort, quand tu joues le jeu. Quand tu suis les règles. Celle là tu l'as perdu. Tu l'as abandonné la bas. Parmis les hommes, les gens normaux, les civilisés. Tous ces gens pleins d'étiquettes. Alors maintenant t'as une nouvelle prison. Cette prison angoissante qu'offre la possibilité d'être partout à la fois.Et tu dois choisir ou tu te situes. Faut bien être. Exister, c'est être quelqu'un part. Tu peux pas juste arrêter d'être. Quelque part. Tu dois choisir. Et ça c'est dur. C'est vraiment dur. T'as envie de retourner en classe. Quand les horaires était stricte. Quand ta vie avait ce sens tout militaire. Tu veux retourner marcher au pas, dans les rangs ou chacun à sa place. Tu veux encore avancer sous les balles et les coups de fusils des mecs en face. Qui eux aussi rêve d'être libre. Qui eux aussi te tirent dessus parfois. Des fois ils tirent plus. Ils en on marre de tout ça. Alors toi tu lâches ton fusils dont la baïonnette est tordu. Tu prends une pierre. Et tu lui éclate la tête.
Et lui il meure. Cet être humain qu'avait pas demandé à être là. Mais qu'avait pas franchement exigé vraiment d'être ailleurs non plus. De toute façon maintenant il est mort. Il souffre plus. Il choisis plus d'être libre ou pas. Il a plus peur que sa chaîne se brise, et de retrouver seul à faire ses propres choix. A décider lui même de ce qui est vrai et de qui l'est pas. Quand tu chasses dans la forêt, t'es toujours seule chérie. Si t'es plus seule, tu te construits une cabane. Tu plante des carotte ou des patates. Tu va au temple espérer que la météo soit clémente. Et que tout ça va bien pousser. Que vous allez pouvoir vous faire une soupe en famille. Avec les amis. Et ça c'est bien aussi tu sais. Et puis y a la science. La science qui nous permet d'oublier ici, qu'un repas ça se mange en famille. On a plus le temps. Mais ça veut pas dire que y a plus de famille. Ca veut pas dire que les autres y t'aiment pas. Ca veut juste dire que y a pas beaucoup de temps pour ça. Et que y faut trouver une nouvelle façon de se rencontrer, de partager, et d'aimer. Une nouvelle façon de se construire sa cabane à soi. Cet endroit où t'invite pas tes amis, parce-qu'ils habitent déjà là. Il sont en toi. Dans ton coeur. Et là c'est vraiment eux. C'est pas juste un reflet de tes propres illusions.
C'est pas ce truc qui s'en va à la moindre déception. Qui t'abandonne et te laisse vide. Comme on est vide quand l'homme qu'on aime s' réveille dans lit d'une autre femme. Nan, là c'est du vrai du namour. Ca s'achète pas. Ca se contrôle pas. C'est un feu vif qui est prêt à te brûler. Mais qui va te soutenir aussi. Et lui il va pas s'en aller quand tu seras déçue. Déçue ou pas, il reste. Il est éternel. Comme nous. Nous aussi on est éternel. Allez je t'embrasse, sans rancune. Ca te va pas bien la haine. Et l'amour. Ce qui nous faut à nous les sauvages, ce qui nous faut c'est du feu.Le feu c'est partout où c'est beau. Le feu c'est quand t'écris, c'est quand tu peins. Le feu c'est quand tu fais un truc que jamais personne il a fait avant toi. Ce feu c'est quand tu rencontres les gens, et que t'aimes ça. C'est quand tu vibres, mais pas parce-que t'as froid. C'est ça le feu. Et ça on t'en parles pas dans les films. Dans les films on te parle de l'Amour, mais c'est pas de L'Amour qu'on te parle. On te dis juste y a des hormones. Et les hormones c'est bon aussi. C'est intense. Mais c'est pas l'amour non plus. C'est juste une hormone. Une hormone. C'est un peu comme l'argent tes hormones. L'argent c'est pas mauvais, c'est pas malsain. L'argent c'est ce que t'en fait. Et tes hormones aussi c'est pareil. C'est que t'en fais.
Voilà. L'heure elle tourne. J'ai pas eu le temps décrire. J'écrirais une autre fois.
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Re: Soupe de mots, pour lâcher du lest.
Première Echec. Une plume. Un écrivain. Une idée. Un Echec.
Hier soir j'ai décidé de tenter à nouveau l'exercice de la fiction. Je me suis lancé, par facilité, dans ce dialogue intérieur qui me vient si naturellement. J'ai entamé avec le lecteur. Toi donc. Une petite apostrophe pour d'abord capter son attention. Pour ouvrir ensembles, une porte sur mon imagination. La porte ouverte, immédiatement m'est venu à l'esprit une scène. La scène. La scène qui serait donc le thème de l'amorce hier soir.
Il s'agit simplement d'un homme qui travaille à la Forge. Pourquoi la forge ? Expression imagée de ma recherche personnelle. La flamme. L'autre fois c'est le désert qui est venu. Cette fois ci c'était une forge. Un homme donc est là. Dans le bruit du soufflet. Il y a des gouttes de sueurs. Car il fait chaud. La scène est simple. Et j'aurais pu comme je le fais ici, la décrire simplement, avec les mots qui viennent. Ecrire un premier jet en somme. Mais ce n'est pas ainsi que j'ai procédé.
Car j'ai eu l'envie d'ajouter un petit quelque chose. Un effet cinématographique peut être. Le sens de ce que j'essayais de faire, l'envie était là. Immédiate. Là où le bas a baissé, ce fut dans l'exécution. J'ai commencé à écrire. Et à réécrire. Et au bout d'une heure, je n'avais même pas à lire, une simple phrase. Pas même un paragraphe. Quelque chose ne va pas. Et puis la qualité résultante est déjà insatisfaisante en soi. Quand on écrit un premier jet comme celui ci, on a au moins le plaisir de la production. On la chance du matériaux brut qu'on pourra toujours retravaillé plus tard. Il y a de l'action. Du mouvement. Nos pensées travaille. Souplement.
On se trouve avec une direction simple à suivre. Bien entendu, on se dit qu'à force de toujours suivre le même fil. Le fil des idées ordinaires. On finira par tourner en rond. On finira avec ce procédé là, par se découvrir soi même; c'est à dire se rendre compte qu'en effet, ce qu'on produit n'est pas tellement original. Mais juste le reflet d'un petit monde finalement de peu d'envergure. Et au bout du voyage, on fini par revenir de là où l'on était parti. Et peut être s'en rendra t'on compte. Qu'on se répète. Et peut être que non.
Devant cette crainte, quel désir plus naturel que de s'éloigner un peu de soi même. Que de choisis d'être infini plutôt qu'une sphère ridicule et d'envergure limité dans le grand espace froid et inconnu du verbe absolu. J'ai donc tenter de suivre une autre voix que celle du mot qui vient tout seul, le spontané. Ce spontané que j'ai pourtant choisis d'explorer en premier. J'ai bien sentis que je m'embourbais. Mais j'ai persévéré. Un peu. Je me suis dit : bah. C'est juste la fatigue. N'empêche que j'ai échoué. Et même pire que ça. J'ai compris ce que signifie : être difficile d'écrire.
A choisir donc, entre écrire un paragraphe unique et maigre après une haute lutte de plusieurs heures, à choisir donc d'être frustré du résultat. De sentir qu'on est si loin de ce qu'on essayait de faire, qu'en recommençant tout cinquante fois, on y arrivera encore pas. A choisir entre explorer la difficulté, ou de suivre ce qui est en fin de compte facile. Le choix est vite fait n'est ce pas ? Enfin vite. Non pas vite. Peut être les deux sont complémentaire. Peut être faut t'il faire les deux. Mais se jeter tête baissée contre le mur de la difficulté, ce n'est pas l'idéal.
C'est peut être là tout le sens du conseil du film "Finding Forrester". Ecrire avec le coeur. Re-écrire avec la tête. "Non, ne pense pas. Ecris !". Hier j'ai pensé. Et je me suis embourbé. Je me suis acharné sur le travail de re-écriture, quand il n'y avait encore rien à re-écrire. Il est amusant de remarquer qu'en programmation informatique. Quand on écrit l'un de ses programmes que tu utilises tous les jours, on a le même écueil en permanence. Il y a une tentation systématique a faire en sorte que le programme s’exécute plus vite. Et ce faisant, d'oublier qu'on a un programme à écrire. Exactement comme moi hier. J'ai voulu optimiser la scène. J'ai voulu partager avec mon lecteur potentiel. Toi. Partager la sensation que j'avais. Plutôt que de simplement dire les choses comme je sais les dire.
J'ai voulu peindre le détail, plutôt que de disposer les éléments généraux. Et je me suis perdu. Pire que perdu dirais-je. Puis-que je n'ai pas réussi à aller même au bout de l'exercice. Il faudra que j'y revienne bien sûr. Il va falloir que je reprenne cette histoire d'homme qui travaille à la forge. Et que je lui donne sa substance finale. Que je donne peut être, une première version "entière" de l'histoire quelle qu'elle soit, avait d'en proposer une mise en scène particulière. Et cette fois là, une fois que j'aurais à la fois la vision d'ensemble, et l'envie du détail. Cette foi produire, j'espère, quelque chose de respectable." />
Hier soir j'ai décidé de tenter à nouveau l'exercice de la fiction. Je me suis lancé, par facilité, dans ce dialogue intérieur qui me vient si naturellement. J'ai entamé avec le lecteur. Toi donc. Une petite apostrophe pour d'abord capter son attention. Pour ouvrir ensembles, une porte sur mon imagination. La porte ouverte, immédiatement m'est venu à l'esprit une scène. La scène. La scène qui serait donc le thème de l'amorce hier soir.
Il s'agit simplement d'un homme qui travaille à la Forge. Pourquoi la forge ? Expression imagée de ma recherche personnelle. La flamme. L'autre fois c'est le désert qui est venu. Cette fois ci c'était une forge. Un homme donc est là. Dans le bruit du soufflet. Il y a des gouttes de sueurs. Car il fait chaud. La scène est simple. Et j'aurais pu comme je le fais ici, la décrire simplement, avec les mots qui viennent. Ecrire un premier jet en somme. Mais ce n'est pas ainsi que j'ai procédé.
Car j'ai eu l'envie d'ajouter un petit quelque chose. Un effet cinématographique peut être. Le sens de ce que j'essayais de faire, l'envie était là. Immédiate. Là où le bas a baissé, ce fut dans l'exécution. J'ai commencé à écrire. Et à réécrire. Et au bout d'une heure, je n'avais même pas à lire, une simple phrase. Pas même un paragraphe. Quelque chose ne va pas. Et puis la qualité résultante est déjà insatisfaisante en soi. Quand on écrit un premier jet comme celui ci, on a au moins le plaisir de la production. On la chance du matériaux brut qu'on pourra toujours retravaillé plus tard. Il y a de l'action. Du mouvement. Nos pensées travaille. Souplement.
On se trouve avec une direction simple à suivre. Bien entendu, on se dit qu'à force de toujours suivre le même fil. Le fil des idées ordinaires. On finira par tourner en rond. On finira avec ce procédé là, par se découvrir soi même; c'est à dire se rendre compte qu'en effet, ce qu'on produit n'est pas tellement original. Mais juste le reflet d'un petit monde finalement de peu d'envergure. Et au bout du voyage, on fini par revenir de là où l'on était parti. Et peut être s'en rendra t'on compte. Qu'on se répète. Et peut être que non.
Devant cette crainte, quel désir plus naturel que de s'éloigner un peu de soi même. Que de choisis d'être infini plutôt qu'une sphère ridicule et d'envergure limité dans le grand espace froid et inconnu du verbe absolu. J'ai donc tenter de suivre une autre voix que celle du mot qui vient tout seul, le spontané. Ce spontané que j'ai pourtant choisis d'explorer en premier. J'ai bien sentis que je m'embourbais. Mais j'ai persévéré. Un peu. Je me suis dit : bah. C'est juste la fatigue. N'empêche que j'ai échoué. Et même pire que ça. J'ai compris ce que signifie : être difficile d'écrire.
- Quand on est fatigué, et qu'on y arrive pas ...:
- Allez c'est l'heure. Je le sens bien. Je tourne en rond, rien n'accroche mes yeux. Faut que je m'évade. Que je trouve une porte. Un porte sur un autre monde. Tient ... c'est quoi ça .... mmm ... crrruiiik. Hoooooooo
La perle descendit en roulant le long de la vallée rougeoyante, comme mue par une volonté invisible. Rencontrant ainsi l'une de ses autres comparses qui avait elle aussi atteint cette taille, à partir de laquelle l'adhérence naturelle de la gouttelette d'eau n'est plus suffisante pour la retenir de bouger. Elle se joignirent l'une à l'autre en un élan soudain. Comme le font toujours deux petites flaques de liquide, qu'on approche suffisamment l'une de l'autre. Puis, de plus en plus nombreuses, elle continuèrent ainsi a zigzaguer. Formant un petit ruisseau qui s'allait bientôt jeter dans le vide.
D'autres ruisseaux, tous pareils à celui que nous venons de décrire, striaient de concert la peau ondulante que les muscles puissant, qui la soutenaient, faisaient monter et descendre en un rythme régulier. Un homme était là en effet, aux prises avec la fournaise accablante, qu'un soufflet avivait.
La scène commence avec un homme qui travaille à la forge. Il fait très chaud. Il active un soufflet et fait chauffer du metal. Il martèle ensuite le métal chauffé. On lance la scène suivante, en indiquant ce qu'il est en train de fabriquer.
A choisir donc, entre écrire un paragraphe unique et maigre après une haute lutte de plusieurs heures, à choisir donc d'être frustré du résultat. De sentir qu'on est si loin de ce qu'on essayait de faire, qu'en recommençant tout cinquante fois, on y arrivera encore pas. A choisir entre explorer la difficulté, ou de suivre ce qui est en fin de compte facile. Le choix est vite fait n'est ce pas ? Enfin vite. Non pas vite. Peut être les deux sont complémentaire. Peut être faut t'il faire les deux. Mais se jeter tête baissée contre le mur de la difficulté, ce n'est pas l'idéal.
C'est peut être là tout le sens du conseil du film "Finding Forrester". Ecrire avec le coeur. Re-écrire avec la tête. "Non, ne pense pas. Ecris !". Hier j'ai pensé. Et je me suis embourbé. Je me suis acharné sur le travail de re-écriture, quand il n'y avait encore rien à re-écrire. Il est amusant de remarquer qu'en programmation informatique. Quand on écrit l'un de ses programmes que tu utilises tous les jours, on a le même écueil en permanence. Il y a une tentation systématique a faire en sorte que le programme s’exécute plus vite. Et ce faisant, d'oublier qu'on a un programme à écrire. Exactement comme moi hier. J'ai voulu optimiser la scène. J'ai voulu partager avec mon lecteur potentiel. Toi. Partager la sensation que j'avais. Plutôt que de simplement dire les choses comme je sais les dire.
J'ai voulu peindre le détail, plutôt que de disposer les éléments généraux. Et je me suis perdu. Pire que perdu dirais-je. Puis-que je n'ai pas réussi à aller même au bout de l'exercice. Il faudra que j'y revienne bien sûr. Il va falloir que je reprenne cette histoire d'homme qui travaille à la forge. Et que je lui donne sa substance finale. Que je donne peut être, une première version "entière" de l'histoire quelle qu'elle soit, avait d'en proposer une mise en scène particulière. Et cette fois là, une fois que j'aurais à la fois la vision d'ensemble, et l'envie du détail. Cette foi produire, j'espère, quelque chose de respectable." />
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Re: Soupe de mots, pour lâcher du lest.
Oui, c'est ça - le premier jet, c'est l'histoire qu'on laisse s'écrire comme ça vient, sans se poser de questions, comme on sort de la terre le diamant brut avant de le tailler... Courage!
fleur_bleue- Messages : 3764
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Localisation : Paris
Re: Soupe de mots, pour lâcher du lest.
Merci beaucoup. Je sais pas si je vais réussir à persister. Mais si j'y arrive, ça sera un peu grâce à tes encouragementsfleur_bleue a écrit: comme on sort de la terre le diamant brut avant de le tailler... Courage!
Là c'est le week-end. C'est le moment où on fait des sorties, et puis qu'on y repense ensuite. Pas tellement le genre de choses qu'on peut bien étaler en publique. Même si le publique est relativement restreint sur ce fil. Et même si on a guère que des choses positives à dire Ca m'a fait beaucoup de bien de sortir en tout cas !
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Re: Soupe de mots, pour lâcher du lest.
Ça aussi, ça arrive... C'est pas grave.
fleur_bleue- Messages : 3764
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Re: Soupe de mots, pour lâcher du lest.
stauk a écrit:Merci beaucoup. Je sais pas si je vais réussir à persister. Mais si j'y arrive, ça sera un peu grâce à tes encouragementsfleur_bleue a écrit: comme on sort de la terre le diamant brut avant de le tailler... Courage!
Ouais, désolé...
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Re: Soupe de mots, pour lâcher du lest.
Soit pas désolé Yau de Poil. Life is Life. Si tu me donnes des raisons de te respecter, tu m'offres déjà beaucoup. Et tu m'en a donné. En plus tu m'as montré la voie du Chacal. Philosophie intéressante s'il en est. Je me demande si le prophète est vraiment croyant.- Uččen - a écrit:
Ouais, désolé...
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Re: Soupe de mots, pour lâcher du lest.
Ben nan il (Salla Allah 'alayhi wa salam) était juste obsédé sexuel.
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Re: Soupe de mots, pour lâcher du lest.
J'ai envie de regarder un film. J'ai envie de parler à des gens. Y a pas de film. Y a pas de gens. Y a plus de film que de gens. J'ai plus envie des parler à des gens. Je veux sortir !! C'est cet air qu'on respire, qui m'enserre comme ça, qui me retient. Je veux pas qu'il soit là. Je lui ai rien demandé, il manque pas d'air de venir comme ça, autour de moi. de me toucher partout. De pénétrer ma trachée et mes poumons. J'ai rien demandé de tout ça. Pourquoi il est là. Casse toi l'air. Je veux de l'espace.
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Re: Soupe de mots, pour lâcher du lest.
C'est un mec, il arrive comme ça. Il marche tu vois, bon il avance. Et là y a un mur. Bim. En plein millieu du chemin. Ca t'épate ça, un mur qu'est là. Qu'est bien là devant. Là où qu'on s'attends pas à trouver un mur. Au millieu du chemin. Alors le mec il regarde à gauche à droite, derrière lui. Il cherche la caméra comme ça. Il voit le mur. Devant lui, le mur. Bon. Pas de caméra. Juste un mur. Un putain de bordel de dieu de mur de merde. Qu'est là devant lui. Il est là. Il est mur, le mur. Alors ça l'énerve. Ca l'énerve vraiment ce mur qu'est là. Il a pas à être là le mur. L'est pas chez lui, c'est pas sa putain de bordel de dieu de merde de place de mur. Un mur a pas à être au millieu du chemin. Casse toi le mur !! Il va se le faire le mur. A coup de masse. Il va prendre un grosse masse comme ça. PAFFF le mur. Tient prend ça, sale mur de ta race. Tient tient. Biiiim.
Il est fatigué. Ca resiste bien un mur. En plus il pas de masse. Faut qu'il tape avec ses mains. Alors il tape dans ses mains, il applaudit. Ha bravo, il dit. Le mur c'est un miroir. C'est le miroir de l'âme le mur. Alors il pose son front contre le mur. Il pleure. Il pleure avec son front contre le mur. Mur de brique, mur de saloperies. C'est tout la saleté du monde un mur. Putain d'horrible mur affreux. Qu'est là. Il lui soutient le front, le mur, le putain de mur lui soutient sont putain de front. Chai pas si t'imagine le truc. La scène. Il se cogne le front contre le mur. Ca fait mal, ça soulage. Le mur se fendille. Son crâne aussi.
Il est fatigué. Ca resiste bien un mur. En plus il pas de masse. Faut qu'il tape avec ses mains. Alors il tape dans ses mains, il applaudit. Ha bravo, il dit. Le mur c'est un miroir. C'est le miroir de l'âme le mur. Alors il pose son front contre le mur. Il pleure. Il pleure avec son front contre le mur. Mur de brique, mur de saloperies. C'est tout la saleté du monde un mur. Putain d'horrible mur affreux. Qu'est là. Il lui soutient le front, le mur, le putain de mur lui soutient sont putain de front. Chai pas si t'imagine le truc. La scène. Il se cogne le front contre le mur. Ca fait mal, ça soulage. Le mur se fendille. Son crâne aussi.
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Re: Soupe de mots, pour lâcher du lest.
Bon derrière le mur, y a un homme. Un homme quelconque. Un mec que tu connais pas. Nan tu le connais pas je te dis !!! Insiste pas, tu le connais pas. Je te dis tu le connais pas, okay !! TU LE CONNAIS PAS !!! Voilà. T'as compris là ? Tu le connais pas du tout. Ni d'Eve, ni d'Adam, ni d'Abraham, pas du tout. Niet. Nada. Absolument pas. Il t'évoque rien. Il ressemble à un homme que tu connais pas. A aucun homme que tu connais, il ressemble Aucun t'entends. Aucun du tout. C'est personne cet homme. C'est pas le mec que t'as croisé un jour. Personne. Il ressemble à rien. Juste à un homme. Un mec que tu connais pas.
Bon voilà. Il lui pète les dents à l'homme. Qui ça ? Ben le mec. Le mec au crâne fendu. Suis un peu ! Tain faut toujours tout te répéter. T'es chiant. T'écoute jamais rien. Faut toujours tout te redire. Et puis faut te demander, et te redemander, j'en ai marre. MARE !! T'entends, j'en ai marre. Voilà. Mare. Bon il lui colle son coude dans le foi. Je veux pas savoir si c'est possible, commode, efficace. C'est ça qu'il fait. C'est mon histoire, c'est moi qui raconte. Fait pas chier. On t'as pas demandé de lire. Il lui plante son pied dans sa sale gueule de mec qu'on connait pas. Voilà. Les inconnus ont toujours tort. Et lui il avait tort. Il était surement coupable.
Tout le monde est un peu coupable de toute façon. Toujours. Si, un peu. Un peu. Toi aussi t'es un peu coupable. Et peut être même moi aussi. Je sais pas. De quoi je suis coupable d'abord. Pourquoi tu me dis que je suis coupable, putain. Je viens pas t'agresser moi. Laisse moi tranquille je te dis. Casse toi. Va marcher à l'ombre. Au soleil, sur les dunes je sais pas. Casse toi. Va griller sur les côtes désolées de la France. La France qu'est un désert déjà. Du sable et de la poussière la France. A cause de la guerre.
La grande guerre comme on l'appelle. La dernière. Cette fois c'est vrai, c'est la dernière. Y a plus d'humain. Y a plus rien. Y a encore quelques rat, et des milles pattes. Puis des lichen. Il mangent les rats, les lichens. Ou le contraire, je m'en fou. On peut pas bouffer du mille pate au rat tous les jours. Et de la salade de lichen. Marre de salle bouffe pourrie. Je veux du steak. Du bon steak de vache. Ou même de veau, c'est plus tendre. Je veux un putain de bon veaux. Je veux le tuer moi même. Le vider de son sang. Et le bouffer. Mais le faire cuir avant. A la broche. Avec des herbes. Des vrais herbes comme on avait avant.
Y en a plus des herbes. Juste de la poussière et du sable. Y en a partout. On porte plus de vêtement. On a la peau brûlée. Il fait jour en permanence ici maintenant. Tout le temps. La nuit c'est dépassé. Un miroir, ou un deuxième soleil, je sais pas trop. Jamais nuit. Jamais y fait nuit. Jamais plus il fera nuit. Fermer les yeux c'est pas possible non plus. Ca fait bien longtemps que plus personne ne ferme les yeux. C'est fini ça aussi. Dépassé. Un vieux truc du monde d'avant, qu'a plus cours maintenant. Tout est fini. c'est la fin. L'humanité. Perdu.
On a joué. On perdu. On a construit des ailes, et le soleil les a brulés. Les ailes de l'humanité. Maintenant on rampe dans la fange. On piétine tous. Nous là. Les derniers. des noirs des blancs. On est tous là. Beau dans notre diversité. Mais fini quand même. Les enfants c'était avant. Maintenant y a juste nous. Et demain y aura plus rien. On aura vécu. On aura joué, on aura perdu.
Bon voilà. Il lui pète les dents à l'homme. Qui ça ? Ben le mec. Le mec au crâne fendu. Suis un peu ! Tain faut toujours tout te répéter. T'es chiant. T'écoute jamais rien. Faut toujours tout te redire. Et puis faut te demander, et te redemander, j'en ai marre. MARE !! T'entends, j'en ai marre. Voilà. Mare. Bon il lui colle son coude dans le foi. Je veux pas savoir si c'est possible, commode, efficace. C'est ça qu'il fait. C'est mon histoire, c'est moi qui raconte. Fait pas chier. On t'as pas demandé de lire. Il lui plante son pied dans sa sale gueule de mec qu'on connait pas. Voilà. Les inconnus ont toujours tort. Et lui il avait tort. Il était surement coupable.
Tout le monde est un peu coupable de toute façon. Toujours. Si, un peu. Un peu. Toi aussi t'es un peu coupable. Et peut être même moi aussi. Je sais pas. De quoi je suis coupable d'abord. Pourquoi tu me dis que je suis coupable, putain. Je viens pas t'agresser moi. Laisse moi tranquille je te dis. Casse toi. Va marcher à l'ombre. Au soleil, sur les dunes je sais pas. Casse toi. Va griller sur les côtes désolées de la France. La France qu'est un désert déjà. Du sable et de la poussière la France. A cause de la guerre.
La grande guerre comme on l'appelle. La dernière. Cette fois c'est vrai, c'est la dernière. Y a plus d'humain. Y a plus rien. Y a encore quelques rat, et des milles pattes. Puis des lichen. Il mangent les rats, les lichens. Ou le contraire, je m'en fou. On peut pas bouffer du mille pate au rat tous les jours. Et de la salade de lichen. Marre de salle bouffe pourrie. Je veux du steak. Du bon steak de vache. Ou même de veau, c'est plus tendre. Je veux un putain de bon veaux. Je veux le tuer moi même. Le vider de son sang. Et le bouffer. Mais le faire cuir avant. A la broche. Avec des herbes. Des vrais herbes comme on avait avant.
Y en a plus des herbes. Juste de la poussière et du sable. Y en a partout. On porte plus de vêtement. On a la peau brûlée. Il fait jour en permanence ici maintenant. Tout le temps. La nuit c'est dépassé. Un miroir, ou un deuxième soleil, je sais pas trop. Jamais nuit. Jamais y fait nuit. Jamais plus il fera nuit. Fermer les yeux c'est pas possible non plus. Ca fait bien longtemps que plus personne ne ferme les yeux. C'est fini ça aussi. Dépassé. Un vieux truc du monde d'avant, qu'a plus cours maintenant. Tout est fini. c'est la fin. L'humanité. Perdu.
On a joué. On perdu. On a construit des ailes, et le soleil les a brulés. Les ailes de l'humanité. Maintenant on rampe dans la fange. On piétine tous. Nous là. Les derniers. des noirs des blancs. On est tous là. Beau dans notre diversité. Mais fini quand même. Les enfants c'était avant. Maintenant y a juste nous. Et demain y aura plus rien. On aura vécu. On aura joué, on aura perdu.
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Re: Soupe de mots, pour lâcher du lest.
Forum de merde. Je vais sur le chat deux minute. Et je me fais agresser. Juste parce-que j'ai besoin 2 secondes d'être moi même. Y a pas un endroit ou je peux être chez moi ? Ou y a des gens pour entendre la merde que j'ai dans le crâne. La pleine lune y disent. Drogué même. C'est lolant non. Non peut être pas. Elle croit que je me drogue. Comme si j'avais besoin de drogue pour être dingue. Non moi je suis dingue naturellement madame la chatteuse. Oué. Naturellement. C'est beau la nature. Les petits oiseaux. La folie. Tout ça c'est beau. C'est la nature. Troll toi même. Connasse. Va te faire foutre. Va chier. Je t'emmerde. Je t'encule par les deux bout moi !!! Saloperie. Chat de merde. Forum de merde.
Je veux juste pouvoir dire. Dire des trucs. Lâcher du lest. Je vais sur un chat, et y a personne qui supporte. De m'entendre. De me lire. Pourtant voilà. Mais bon. En plus on me traite de fou. Enfin même pas. De drogué. Ou peut être de fou ? Bon. C'est pas moi qu'on aime pas, ce sont mes propos. C'est pas moi qu'on traite de lourd. Juste ce que je raconte. Ce que je dis. Ce que j'écris. Ca c'est lourd tu vois. Ouais c'est lourd. Et ben je suis lourd. Et je t'emmmeeerde. Voilà. Qu'est ce ça peut te foutre que je sois lourd. Si t'es pas contente, t'as qu'a t'en aller. Ce sont les plus dérangé qui se tirent. C'est comme ça. C'est pas juste, mais c'est comme ça.
Alors moi je suis parti. Pourtant j'étais pas dérangé. Mais j'ai pas envie de déranger. J'ai juste envie d'exister. Pourquoi c'est pas possible que j'existe un peu. Deux seconde. 5 minutes, 24 heure. Pourquoi j'ai pas le droit ? Pourquoi y a toujours quelqu'un qui vient et qui dit : t'es pas de ce monde, va t'en. C'est pas de la peur. C'est moi qui ai peur que les autres aient peur. Putain mais on croit rêver. Ils sont cons. Ils chient dans leur froc, et c'est moi qu'on ... qu'on maltraite en fait. Ca me maltraite leur sale propos hypocrites. Enculés de doués de merde. Ou surdoués. Surenculés. Surpris. Sur sur sur. Je suis sûr de rien.
Mais je les emmerde quand même tous ces cons. Ah la vache. Ils sont nombreux. Ils m'empêche de vivre, de me sentir bien. Mort aux cons !!! J'écrirais ça dans la cage d'escalier. Mais y a pas. Pas de cage autour de l'escalier. Voudraient me mettre en cage. Il le font d'ailleurs. L'hypocrisie ça m'insuporte. Alors c'est moi qui part. Moi qui suis dérangé. Complètement dérangé. Ils comprennent pas. Les gens ordinaires comprennent pas. Peut être même les gens normaux comprennent pas. Enfin je veux dire, les autres. Les gens zautres. Y comprennent pas. Pas tous. Ou aucun même.
Je me sens pas seul. J'ai juste ... juste un peu de ... de truc. En moi. De connerie en fait. Voilà. J'ai accumulé de la connerie. La connerie, c'est un déchet de l'intelligence. Si tu fais preuve de trop d'intelligence, tu accumules la connerie. Alors ensuite faut la chier la connerie. D'où l'expression. Parce-qu'en plus de la produire toi même, tu absorbes celle des autres. Comme la connaissance. Une connaissance + Une connaissance, ça fait quatre connaissances. Y a pas de loi conservation de la connaissance; Ca se conserve pas. Ca s'accumule parfois. mais c'est pas une quantité figée dans le marbre. Ca s'accumule, ça s'échappe. C'est la connaissance.
Pourquoi je perd pied ? Aucune idée. Les parties d'échecs que j'ai perdu à la chaine, c'est pas bien bon signe. C'est que ça doit plus tourner très rond la haut. Pouf. Et ça, cette excitation, ce défouloir de mots qui s'enchaîne, c'est pas bien fameux non plus. Ca va pas contribuer à me faire gagner le respect des autochtones. Enfin bon. Tu me diras. Y en a quand même, ils sont peut être même fréquentable. En général ils t'emmerdent pas. Mais des fois. Des fois ils sont là quand même, et tu dois te les coltiner. Ils t'insultes. Ils t'agressent l'air de rien. Mais sans te le dire. Ils font des insinuations odieuses. Alors les gens qui t'aiment ils croient pas qu'on t’agresse : ils te disent. Elle veut pas que tu partes. Mais putain si, c'est ça qu'elle veut !! Et peut être elle est même pas seul à le vouloir. Sale hypocrite. Catin.
Dit les choses clairement. Tu dis pas "ça devient lour de t'entendre tenir le dernier propos que t'a tenu". Tu prends tes couilles à deux mains, et tu dis : au fait tu m'emmerde. Comme un homme quoi. Comme une femme respectable. Quel respect que tu veux que j'ai pour toi, si tu me poignarde doucement. Si tu me saignes à petit feu. Juste cet amour immodéré pour mon prochain. C'est tout ce que t'auras. En plus si ça se trouve je te comprends même pas. Si ça se trouve, je comprends pas les gens intelligents.
Qu'est ce que je fous là ? J'en peux plus des fois. Des fois c'est toujours la même chose. A part de rares personnes qui me font sourire. A ben ça fait du bien. Ou d'autres qui m'aiment. C'est surement bien aussi. Même si c'est pas tout à fait confortable. Parce-que le confort, ça te pose. Et après tu restes là ou t'es. Et moi j'ai envie de voyager. De voir le monde. Enfin les mondes. Les mondes des autres. J'ai faim de ça. Et peut être j'ai trop faim, je vois plus rien. On voit plus rien quand on a trop faim.
Et si je mange, je verrais peut être encore toujours rien. Je sais pas comment on fait pour voir quelque chose. Des fois je deviens aveugle. Des fois je deviens débile. Et je sais pas quoi faire contre ça. Je pourrais apprécier. Mais c'est pas simple. De pas avoir d'identité. De changer trop souvent. De pas être comme tout le monde. Les gens intelligent ça me fatigue. Sont vraiment trop con parfois. Y comprennent quedalle, les gens intelligent. Surtout quand c'est moi qui suis en face. Y comprennent juste pas. Ou alors ... enfin ... on dit que c'est quand on comprend pas qu'on déteste. Qu'on aime pas, qu'on rejette. Alors je dis y me comprennent pas. C'est légitime. Je dis pas que je me sens pas compris ni rien. Je dis juste y comprennent pas. Comme je dirais : y z'ont peur. Mais l'autre m'a retorqué : "c'est toi qu'a peur". Sérieux ? Merde.
Qu'est ce que je fou là ? Je suis tellement horrible. Tellement horrible que je juste de me lire, c'est déjà trop. Déjà on chie dans son froc. Déjà on peut plus. On se retrouve devant un mur d'incompréhension. On croit que je suis drogué. Mais je suis pas drogué, je suis juste ... moi. Un moi. Peut être pas le plus fréquentable. Ni le plus conventionnel. Je tourne en rond voilà tout. Alors je crève un peu. Et quand on crève, on réagit. Un peu. On essaye de pas s'éteindre complètement en silence. On crie dans la nuit. On va ici, dans les profondeurs insondable d'un forum, et on hurle autan qu'on peut.
A la nuit. Aux arbres. Je hurle à plein poumon. Comme un fou. Je suis pas le seul à être fou. Faut pas de témoins. Mais des fois on aimerait des témoins. Des amis. Qui nous disent : t'es con mais t'es beau. Quand même t'es beau. Toi aussi t'es beau. Je veux faire un projet. Avancer. Programmer, concevoir. Pourquoi ça vient pas tout seul ? Je croyais j'étais doué pour ça. Pourquoi ça n'avance pas ? Pourquoi j'arrive à écrire toutes ces conneries ici, qui s'enchainent. Et pas ce programme. Ces programmes. Je veux écrire un programme. Je veux que des gens le lisent, le trouvent beau. Je veux devenir riche aussi. Plus être dépendant. Je veux grandir. Prendre mon envol. Je suis plus un enfant merde. Faut arrêter de me dire ce que je dois faire !!!
Je veux pas crever de faim non plus quand même. Holala, j'ai faim. J'ai faim des gens. J'ai faim des plats. J'ai faim de l'art, et du reste. Je veux faire du sport. Retrouver un peu de forme. J'en peux plus de tout cette graisse. Casse toi la graisse. Je veux pas de toi la graisse. J'ai pas besoin de graisse. C'est pas la guerre. Pas besoin de réserve. J'ai plein à manger. Enfin pour l'instant.
Je veux juste pouvoir dire. Dire des trucs. Lâcher du lest. Je vais sur un chat, et y a personne qui supporte. De m'entendre. De me lire. Pourtant voilà. Mais bon. En plus on me traite de fou. Enfin même pas. De drogué. Ou peut être de fou ? Bon. C'est pas moi qu'on aime pas, ce sont mes propos. C'est pas moi qu'on traite de lourd. Juste ce que je raconte. Ce que je dis. Ce que j'écris. Ca c'est lourd tu vois. Ouais c'est lourd. Et ben je suis lourd. Et je t'emmmeeerde. Voilà. Qu'est ce ça peut te foutre que je sois lourd. Si t'es pas contente, t'as qu'a t'en aller. Ce sont les plus dérangé qui se tirent. C'est comme ça. C'est pas juste, mais c'est comme ça.
Alors moi je suis parti. Pourtant j'étais pas dérangé. Mais j'ai pas envie de déranger. J'ai juste envie d'exister. Pourquoi c'est pas possible que j'existe un peu. Deux seconde. 5 minutes, 24 heure. Pourquoi j'ai pas le droit ? Pourquoi y a toujours quelqu'un qui vient et qui dit : t'es pas de ce monde, va t'en. C'est pas de la peur. C'est moi qui ai peur que les autres aient peur. Putain mais on croit rêver. Ils sont cons. Ils chient dans leur froc, et c'est moi qu'on ... qu'on maltraite en fait. Ca me maltraite leur sale propos hypocrites. Enculés de doués de merde. Ou surdoués. Surenculés. Surpris. Sur sur sur. Je suis sûr de rien.
Mais je les emmerde quand même tous ces cons. Ah la vache. Ils sont nombreux. Ils m'empêche de vivre, de me sentir bien. Mort aux cons !!! J'écrirais ça dans la cage d'escalier. Mais y a pas. Pas de cage autour de l'escalier. Voudraient me mettre en cage. Il le font d'ailleurs. L'hypocrisie ça m'insuporte. Alors c'est moi qui part. Moi qui suis dérangé. Complètement dérangé. Ils comprennent pas. Les gens ordinaires comprennent pas. Peut être même les gens normaux comprennent pas. Enfin je veux dire, les autres. Les gens zautres. Y comprennent pas. Pas tous. Ou aucun même.
Je me sens pas seul. J'ai juste ... juste un peu de ... de truc. En moi. De connerie en fait. Voilà. J'ai accumulé de la connerie. La connerie, c'est un déchet de l'intelligence. Si tu fais preuve de trop d'intelligence, tu accumules la connerie. Alors ensuite faut la chier la connerie. D'où l'expression. Parce-qu'en plus de la produire toi même, tu absorbes celle des autres. Comme la connaissance. Une connaissance + Une connaissance, ça fait quatre connaissances. Y a pas de loi conservation de la connaissance; Ca se conserve pas. Ca s'accumule parfois. mais c'est pas une quantité figée dans le marbre. Ca s'accumule, ça s'échappe. C'est la connaissance.
Pourquoi je perd pied ? Aucune idée. Les parties d'échecs que j'ai perdu à la chaine, c'est pas bien bon signe. C'est que ça doit plus tourner très rond la haut. Pouf. Et ça, cette excitation, ce défouloir de mots qui s'enchaîne, c'est pas bien fameux non plus. Ca va pas contribuer à me faire gagner le respect des autochtones. Enfin bon. Tu me diras. Y en a quand même, ils sont peut être même fréquentable. En général ils t'emmerdent pas. Mais des fois. Des fois ils sont là quand même, et tu dois te les coltiner. Ils t'insultes. Ils t'agressent l'air de rien. Mais sans te le dire. Ils font des insinuations odieuses. Alors les gens qui t'aiment ils croient pas qu'on t’agresse : ils te disent. Elle veut pas que tu partes. Mais putain si, c'est ça qu'elle veut !! Et peut être elle est même pas seul à le vouloir. Sale hypocrite. Catin.
Dit les choses clairement. Tu dis pas "ça devient lour de t'entendre tenir le dernier propos que t'a tenu". Tu prends tes couilles à deux mains, et tu dis : au fait tu m'emmerde. Comme un homme quoi. Comme une femme respectable. Quel respect que tu veux que j'ai pour toi, si tu me poignarde doucement. Si tu me saignes à petit feu. Juste cet amour immodéré pour mon prochain. C'est tout ce que t'auras. En plus si ça se trouve je te comprends même pas. Si ça se trouve, je comprends pas les gens intelligents.
Qu'est ce que je fous là ? J'en peux plus des fois. Des fois c'est toujours la même chose. A part de rares personnes qui me font sourire. A ben ça fait du bien. Ou d'autres qui m'aiment. C'est surement bien aussi. Même si c'est pas tout à fait confortable. Parce-que le confort, ça te pose. Et après tu restes là ou t'es. Et moi j'ai envie de voyager. De voir le monde. Enfin les mondes. Les mondes des autres. J'ai faim de ça. Et peut être j'ai trop faim, je vois plus rien. On voit plus rien quand on a trop faim.
Et si je mange, je verrais peut être encore toujours rien. Je sais pas comment on fait pour voir quelque chose. Des fois je deviens aveugle. Des fois je deviens débile. Et je sais pas quoi faire contre ça. Je pourrais apprécier. Mais c'est pas simple. De pas avoir d'identité. De changer trop souvent. De pas être comme tout le monde. Les gens intelligent ça me fatigue. Sont vraiment trop con parfois. Y comprennent quedalle, les gens intelligent. Surtout quand c'est moi qui suis en face. Y comprennent juste pas. Ou alors ... enfin ... on dit que c'est quand on comprend pas qu'on déteste. Qu'on aime pas, qu'on rejette. Alors je dis y me comprennent pas. C'est légitime. Je dis pas que je me sens pas compris ni rien. Je dis juste y comprennent pas. Comme je dirais : y z'ont peur. Mais l'autre m'a retorqué : "c'est toi qu'a peur". Sérieux ? Merde.
Qu'est ce que je fou là ? Je suis tellement horrible. Tellement horrible que je juste de me lire, c'est déjà trop. Déjà on chie dans son froc. Déjà on peut plus. On se retrouve devant un mur d'incompréhension. On croit que je suis drogué. Mais je suis pas drogué, je suis juste ... moi. Un moi. Peut être pas le plus fréquentable. Ni le plus conventionnel. Je tourne en rond voilà tout. Alors je crève un peu. Et quand on crève, on réagit. Un peu. On essaye de pas s'éteindre complètement en silence. On crie dans la nuit. On va ici, dans les profondeurs insondable d'un forum, et on hurle autan qu'on peut.
A la nuit. Aux arbres. Je hurle à plein poumon. Comme un fou. Je suis pas le seul à être fou. Faut pas de témoins. Mais des fois on aimerait des témoins. Des amis. Qui nous disent : t'es con mais t'es beau. Quand même t'es beau. Toi aussi t'es beau. Je veux faire un projet. Avancer. Programmer, concevoir. Pourquoi ça vient pas tout seul ? Je croyais j'étais doué pour ça. Pourquoi ça n'avance pas ? Pourquoi j'arrive à écrire toutes ces conneries ici, qui s'enchainent. Et pas ce programme. Ces programmes. Je veux écrire un programme. Je veux que des gens le lisent, le trouvent beau. Je veux devenir riche aussi. Plus être dépendant. Je veux grandir. Prendre mon envol. Je suis plus un enfant merde. Faut arrêter de me dire ce que je dois faire !!!
Je veux pas crever de faim non plus quand même. Holala, j'ai faim. J'ai faim des gens. J'ai faim des plats. J'ai faim de l'art, et du reste. Je veux faire du sport. Retrouver un peu de forme. J'en peux plus de tout cette graisse. Casse toi la graisse. Je veux pas de toi la graisse. J'ai pas besoin de graisse. C'est pas la guerre. Pas besoin de réserve. J'ai plein à manger. Enfin pour l'instant.
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Re: Soupe de mots, pour lâcher du lest.
Faut faire quoi ? lâcher des mots qui mettraient ici des mots sur les maux ou alors raconter une histoire ? où juste suivre le fil de ses pensées après avoir suivi les fils des autres pensées où des personnes ont penser à venir lâcher ici leurs pensées, leurs interrogations, leurs idées, leurs envies, leurs soucis, leurs trouvailles afin que d'autres puissent venir les lire et qui sait s'en inspirent ? et que du coup chacun respire ? en tout cas soupe de mots c'est rigolo. tu peux lâcher des mots qui insinuent ce que tu as à dire sans les dire. tu peux inventer des choses positives comme tu voudrais qu'elles se passent et du coup imprimer comment tu vas faire pour qu'elles se passent. tu peux décaler. tu peux raconter les choses comme tu les as vu sans donner ni de nom, ni de lieu, ni d'adresse, tu peux il ou elle, ou donner vie ou parole à des personnes qui n'en ont pas. quand je souhaite partager un ressenti, un sentiment, sur un personnage connu, je le transforme en la mouette du coin, ou je me sers du paysage pour insinuer, les nuages étaient gris aujourd'hui et ça sentait l'orage, damoiselle est arrivée et avait effectivement la rage, me pensant plein d'outrages alors que sur le fond je ne souhaitais voguer que sur une mer tranquille, entre deux coups de rames et rester bien fidèle à mon âme. une soupe de mots nécessitent une liste obligatoire d'ingrédients ? une recette ? comme parfois on peut mener sa vie en mode pâte à crêpes un ingrédient à la fois qui mêlé aux autres finirait peut être par faire un texte cohérent. une soupe de mots. concept intéressant. avec l'idée du lest qui rappelle automatiquement la mer, le poids, le mouvement, l'ancre, lâchez du lest en faisant de la soupe avec des mots, j'adore l'idée, le concept du journal intime, tout le monde ne le suit pas, d'autres peuvent pratiquer l'écriture automatique, le but étant de toute façon de se lâcher et aussi comme me le disait récemment quelqu'un dans un mp, constater qu'on a des choses à dire, constater qu'elles peuvent être bonnes ou mauvaises, concerner de bonnes ou de mauvaises nouvelles mais l'essentiel. oui la soupe de moi c'est rigolo. je vais de la soupe de mots je crois tous les matins, sans chercher à mettre en place, sans chercher tout court, juste imprimer je crois une construction, et libérer mon esprit. il faut dans ce cas, je ne parle pour moi, beaucoup de courage pour le faire, curieusement car autre que taper sur un clavier il faut se confronter éventuellement au jugement d'autres, il faut se confronter éventuellement à son jugement de soi même. j'aime le concept, soupe de mots c'est rigolo. et puis si de l'esprit est libéré ce qui peut s'étaler sur la place publique forumique, cela laisse du coup de place pour trier ce qui ne s'étale pas ou que l'on ne souhaite pas étaler. la soupe de mots si tel est ce que je pratique est une alternative au blog, au journal intime. etc. et est extrêmement libératrice, elle ne nécessite que de se lâcher, que de parler. je m'étais d'ailleurs étonnée qu'il n'y ait ici ce genre de fil que je trouve aujourd'hui, pour dire tout et n'importe quoi. pour parler. je me suis interrogée sur le fait que depuis ma découverte, et le contact avec quelqu'un qui m'a permis de me libérer verbalement au fil de mes idées et non pas avec besoin de les organiser au moment où je le ressentais et non pas à des moments obligés mais à toute heure, à tout instant par mail, soit plusieurs soit aucun, pourquoi cela avait été plus libérateur que de le faire seule. j'ai quelques éléments de réponse, juste quelques éléments, le fait de s'adresser à quelqu'un et donc de se sentir déjà pas tout seul, le fait de parler de ce dont j'avais envie de parler à ce moment là et sans interruption pour avoir la possibilité de voir jusqu'où aller ma pensée et jusqu'où j'allais moi, pouvoir approfondir mes idées, voir ce sur quoi on rebondirait ou pas. la soupe de mots, concept rigolo, là où alors peut être n'importe qui n'importe peut venir s'exprimer sur n'importe quoi sans case. ne pas être obligée de chercher l'endroit où tu peux mettre le truc que tu as envie de dire là tout de suite et qui serait plus une plus longue tirade qu'une humeur du jour, (plus courte mais bien aussi), un endroit où l'on peut étirer sa pensée, en long, en large et en travers, sans obligation, où je pourrais venir écrire "euh rien" comme parfois j'ai pu écrire sur le sable parce que je voulais dire quelque chose mais que je n'avais rien à dire. un peu complètement différent d'un psy, une thérapie par l'écrit ? qui serait lu ou pas lu, avec du variable. soupe de mots j'aime bien c'est rigolo. on dirait un fil sans case. une invention dans le forum. un espace libérateur mais où on partage quand même mais avec celui qui veut passer par là. je repasserai demain. le concept est intéressant et m'interpelle. la soupe de mots ça serait le trop plein qui déborde et qui permet de laisser la place à ce que l'on peut aller mettre dans les cases ensuite partout, ici, ailleurs.
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Re: Soupe de mots, pour lâcher du lest.
Ah tiens. C'est agréable de lire les autres aussi. Tiens tiens tiens. Merci.gahan girl a écrit: la soupe de mots, concept rigolo, un endroit où l'on peut étirer sa pensée, en long, en large et en travers, sans obligation, où je pourrais venir écrire "euh rien" comme parfois j'ai pu écrire sur le sable parce que je voulais dire quelque chose mais que je n'avais rien à dire. un peu complètement différent d'un psy, une thérapie par l'écrit ? qui serait lu ou pas lu.
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Re: Soupe de mots, pour lâcher du lest.
je crois que je trouve le concept sympa mais du coup ça va me trotter dans la tête, parce qu'ici tu peux écrire pas les mêmes choses et t'as pas besoin, enfin je vais le faire à l'envers, y'a des fois où j'ai eu envie de parler ici, ou de parler à des zébres, ou de parler d'un sujet mais je me suis retrouvé planté devant mon écran, avec une impression de "cases", c'est qui qui a dit quoi où sur quoi alors que tu ouvres un peu un fil "spontanéité". je suis curieuse de voir ce qu'il va donner et je suis contente de voir que tu t'es fait "une boite à lettres ouverte sur le monde ?" ça fait une cour de récré. bonne nuit
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Re: Soupe de mots, pour lâcher du lest.
stauk a écrit: Mais des fois on aimerait des témoins. Des amis. Qui nous disent : t'es con mais t'es beau. Quand même t'es beau. Toi aussi t'es beau.
Avoir faim mais sans pouvoir manger, je connais ça aussi. Vouloir faire des projets, voire en avoir, mais être incapable d'avancer dessus. Des fois je me dis qu'il faudrait que je me force, même quand je n'ai pas vraiment envie, j'ai fait ça hier avec le poney et finalement ça allait. Peut-être que c'est ça, la solution? Au moins pour commencer?
fleur_bleue- Messages : 3764
Date d'inscription : 18/09/2012
Age : 41
Localisation : Paris
Re: Soupe de mots, pour lâcher du lest.
Mes projets en question, je les ai commencés 100 fois. Y a un plaisir simple et accessible, au fait de partir d'une feuille blanche. Alors je commence. Je rédige vingt pages (métaphoriquement parlant, en fait ce sont des programmes informatiques le plus souvent). Et puis je fais une pause. J'en ai besoin parce-que ça fume de partout. Et puis c'est pas tout à fait comme je voudrais que ça soit.fleur_bleue a écrit:Au moins pour commencer?
Ensuite j'ai envie de m'y remettre, je regarde ce qui existe. C'est moche, j'y comprends rien. Je sais pas. Je repars donc d'une feuille blanche. A force de commencer, j'en ai un peu marre de commencer. Mais je ne sais faire que ça. Commencer.
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Re: Soupe de mots, pour lâcher du lest.
Oui, je connais bien le problème. D'où l'idée de "forcer" un peu, continuer même si pas envie etc.
D'ailleurs finalement, c'est tout le secret du NaNo - c'est pour les gens qui commencent mais ne finissent pas, parce que du coup, ça met la pression pour continuer même si pas envie. Ce qui veut dire que le concept peut tout à fait être détourné sur autre chose, après.
D'ailleurs finalement, c'est tout le secret du NaNo - c'est pour les gens qui commencent mais ne finissent pas, parce que du coup, ça met la pression pour continuer même si pas envie. Ce qui veut dire que le concept peut tout à fait être détourné sur autre chose, après.
fleur_bleue- Messages : 3764
Date d'inscription : 18/09/2012
Age : 41
Localisation : Paris
Re: Soupe de mots, pour lâcher du lest.
Atelier d'été : écrivez 50 000 lignes de codes ?fleur_bleue a écrit:Ce qui veut dire que le concept peut tout à fait être détourné sur autre chose, après.
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Re: Soupe de mots, pour lâcher du lest.
stauk a écrit:Alors moi je suis parti. Pourtant j'étais pas dérangé. Mais j'ai pas envie de déranger.
Tu déranges personne. T'es là, c'est tout. T'as le droit. T'es là parce que t'as envie (bon peut être que des fois, t'as plus envie).
Mais t'as le courage d'être toi. Tu dis ce que tu penses.
C'est rare, je te l'ai dit une fois, je crois.
Et si il y a au moins des personnes qui te font sourire, c'est déjà ça de pris.
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Re: Soupe de mots, pour lâcher du lest.
Heu ... quelqu'un à déjà dit à peu près ça, hier. Et deux autres personnes ont dit le contraire. Une fois que j'étais partis. Mais on peut revenir. Et lire ce qui a été dit après qu'on soit parti. Mal fichu leur truc, pour être hypocrite dans de bonnes conditions.Sahana a écrit:Tu déranges personne
Merci, c'est gentil. L'intention me touche.
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Re: Soupe de mots, pour lâcher du lest.
Stauk, continues à être toi même. Vraiment. T'en déranges certains, et alors? On ne peut pas plaire à tout le monde (parait-il).
Essayes d'en rire.
Y'en a d'autres qui t'apprécient. Chez qui ce que tu dis fait écho.
Ce n'est même pas gentil ce que je dis, c'est juste ce que je pense.
Il y a plein de trucs sur ZC qui m'insupportent. Il y a plein de trucs qui m'ont écoeurée, et qui m'ont même fait partir (un jour). Et qui me feront sûrement repartir un autre jour (faut pas se leurrer.)
Mais de temps en temps tu croises des gens qui sont eux même, quitte à bousculer les codes et mettre des coups de pied dans la fourmilière. Et ça fait du bien.
Essayes d'en rire.
Y'en a d'autres qui t'apprécient. Chez qui ce que tu dis fait écho.
Ce n'est même pas gentil ce que je dis, c'est juste ce que je pense.
Il y a plein de trucs sur ZC qui m'insupportent. Il y a plein de trucs qui m'ont écoeurée, et qui m'ont même fait partir (un jour). Et qui me feront sûrement repartir un autre jour (faut pas se leurrer.)
Mais de temps en temps tu croises des gens qui sont eux même, quitte à bousculer les codes et mettre des coups de pied dans la fourmilière. Et ça fait du bien.
Invité- Invité
Re: Soupe de mots, pour lâcher du lest.
fleur_bleue a écrit:stauk a écrit: Mais des fois on aimerait des témoins. Des amis. Qui nous disent : t'es con mais t'es beau. Quand même t'es beau. Toi aussi t'es beau.
Avoir faim mais sans pouvoir manger, je connais ça aussi. Vouloir faire des projets, voire en avoir, mais être incapable d'avancer dessus. Des fois je me dis qu'il faudrait que je me force, même quand je n'ai pas vraiment envie, j'ai fait ça hier avec le poney et finalement ça allait. Peut-être que c'est ça, la solution? Au moins pour commencer?
ça me fait penser à la scène du magasin de chaussures dans un film avec le fils depardieu, je te remettrai le titre, inscris toi dans une asso, va jouer à la belote au café du coin, à terme ça te fera des amis (selon tes gouts et occupations)
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Re: Soupe de mots, pour lâcher du lest.
stauk a écrit:Mes projets en question, je les ai commencés 100 fois. Y a un plaisir simple et accessible, au fait de partir d'une feuille blanche. Alors je commence. Je rédige vingt pages (métaphoriquement parlant, en fait ce sont des programmes informatiques le plus souvent). Et puis je fais une pause. J'en ai besoin parce-que ça fume de partout. Et puis c'est pas tout à fait comme je voudrais que ça soit.fleur_bleue a écrit:Au moins pour commencer?
Ensuite j'ai envie de m'y remettre, je regarde ce qui existe. C'est moche, j'y comprends rien. Je sais pas. Je repars donc d'une feuille blanche. A force de commencer, j'en ai un peu marre de commencer. Mais je ne sais faire que ça. Commencer.
accroches une grande feuille, mets y tes projets. puis selectionnes en quelques uns uniquement et organises un planning de travail pour bosser sur ceux là uniquement
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Re: Soupe de mots, pour lâcher du lest.
je préfère avoir envie de faire des choses que de vouloir faire des projets.
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Re: Soupe de mots, pour lâcher du lest.
Me voilà donc en vacance sans chargeur. Avec un mac (chargeur coûte une fortune) dans la batteries est fichues (faible autonomie). Pacile ainsi de faire de la soupe, pour lâcher du lest. Ou autre. Et puis aussi hier la batterie était encore à 43 %, j'ai été. Et aujourd'hui quand je rallume, elle est à 33%. C'est mal barré. Toujours est t'il que j'ai envie d'écrire un peu. Pour vous raconter mes frustrations. C'est pas facile ma vie. Comme tout le monde, j'ai en permanence des petits tracas, qui me trottent dans l'esprit. Jusqu'à m'énerver, me frustrer, ou faire toutes sortes d'effets dévastateurs ou positifs.
Souvent j'ai eu envie de voir un psy. Pour lâcher du lest. Mais ça n'a jamais marché. Le psy ne comprend rien, s'endort, ou essaye carrément de ramener la conversation à champs lexical et des métaphores qui lui sont plus familières. En ce moment, à chaque fois que j'essaye de programmer (et c'est récurent depuis ... longtemps) je me retrouve confronter à des visions d'horreur. Je vois devant mes yeux, une représentation abstraite du processeurs, et des différents paradygmes qu'implique l'acte de programmer.
Qu'est ce qu'un programme ? Qu'est ce qu'est vraiment un programme informatique. Au niveau physique ? Au niveau des électrons qui se baladent ? Au niveau de l'abstraction logique des électrons qui se baladen ? Car ils se promènent dans des circuits qui forment des fonctions logiques. Et pour que ça soit plus pratique, on se contente de penser directement les choses de manière logique. Plutôt qu'electronique. D'ailleurs je parles de mouvement des électrons, mais en fait il s'agit juste de tensions électriques (je sais même pas ce que c'est en vrai une tension electrique. J'ai cette image que je l'ai lu quelque part de ... pression. La tension electrique, ça serait comme la pression de l'eau qui est en hauteur, dans sa volonté de descendre en bas. C'est un peu comme une foule de fans, devant un magasin le jour de la sortie de l'iphone 3. Voyez ? C'est une tension. Electrique). Donc soit la tension est là, y a de la pression (Valeur 1) soit y en a pas (Valeur 0). C'est un peu le principe. Pas besoin dans l'idéal que quoi que ce soit bouge vraiment. Sinon les interrupteurs qui font pèser ou non les tuyaux tendus, et qui les remplacent par des tuyaux non tendus. Mais y a toujours un peu de perte quand on change de tuyau. Toujours un peu d'eau qui s'échappe. Un ou deux fan, qui s'introduisent par dessous la porte. Comme font les rats et les mollusques. Etre fan, ça donne des pouvoirs magiques.
Voilà. Les processeurs modernes, sont des cauchemars de logiques. Et encore plus des cauchemars de d'entremellages de fils, qui relient ces fonctions logiques. Tout ça n'a pas tellement de sens. Pas dans le sens que ça fait n'importe quoi. Mais dans le sens plutôt que le paradigme sous-jacent est complètement dépassé. Jamais Von Neumann n'aurait souhaité qu'on fasse quelque chose d'aussi ridicule avec ses idées !!! (Enfin là, il est mort. Mais bon. Je le sais. Je l'ai pas connu. Mais je sais bien qu'il souffre en voyant toute cette merdasse, depuis la haut. Au paradis du geek.) Alors du coup, comme je souffre, j'essaye bien sûr d'évauer quels paradigmes sont plus pertinents. Et je me sens très seul. Seul dans mes préocupations. Seul dans mon esprit tout pourrave de surdoué incompétent, qu'est pas foutu de se concentrer cinq minute sur un problème pour le résoudre. Qui me suggère aléatoires des idées quand je demande rien. Et qui reste à me bouder une page blanche, dés que j'ai le malheur de poser une question précise.
Je lui demande : bon, t'aime pas les usines à Gaz des architectures de Von neumann moderne, alors okay, tu proposes quoi ? Alors il répond vite fait : ben des modèles de type "latice". Qui reproduiraient les contraintes spatio-dimensionnels de la logique physique. Alors je répond que c'est très bien, mais qur pou moi qui veut faire des programmes, ça va pas très commode d'utiliser un tel concept. Dans le sens que ça va être tellement lent, qu'il vaut mieux se tirer une balle toute de suite. Alors il répond que c'est pas grave. Que j'aurais qu'à mettre au point une implémentation physique du concept. Et le faire ensuite imprimer dans les usines prévues à cet effet. Qu'il faut bien qu'elle serve à quelque chose ces usines là. Au lieu d'imprimer des puces intels.
Bon l'économie et mon cerveau, c'est pas la grande amitié. Il veut pas comprendre que les milliards, je les ai pas. Que les usines elles sont pas à moi. Que faut tout un bordel pour commander les matières premières etc etc. Il comprend rien cet esprit. Il est con. Peut être à cause que j'aurais pas résolu mon complexe d'oedipe. C'est sûr c'est ça. Ou alors c'est parce-que je suis surdoué. C'est moche d'être surdoué. C'est comme d'être doué, mais sans être capable de jamais rien faire correctement.
C'est vrai que j'aimerais assez, quand je conçois un programme ou système, d'avoir un langage universel qui me permette de penser les choses ... sur la base d'un substrat élégant. J'en ai besoin. Comme on a besoin de bouffer, de dormir, et d'avoir une copine ou un copain pour nous faire des calins. Plus que 23% de batteries. J'ai mis 10% à écrire ça. Mince. Mince de zut. J'ai même pas encore commencé à parler du problème. Mon problème. Mes problèmes. Ma petite enfance tout ça. Tout ce dont il faut parler pour aller mieux.
Mais le plus marrant, c'est que c'est pas du tout le sujet en ce moment. J'ai pas envie de réformer la manière de concevoir un programme. Enfin peut être un peu. Pas non plus envie d'utiliser un langage qui va pas me péter au visage par ses défauts à chaque ligne de coe. Enfin peut être beaucoup. Non j'ai juste envie de travailler sur un ou deux projets. Qui déjà m'assassinent presque à chaque fois que j'ai le malheur de tendre mon esprit vers eux. Faut que je fasse mon petit programme de go. Faudrai aussi que je me bouge, pour écrire un bot de conversation un peu basique. Ce sont les deux choses qui me torturent depuis des années. Et j'ai commençé plusieurs fois. Et à chaque fois je suis fatigué, je fais une pause. Puis je commence à nouveau. Je suis le champion du commençage. Ca doit être mon don. Commencer des trucs. Y en a d'autres c'est l' orthographe ou la séduction. Et moi c'est commencer des trucs. Youhooou.
La batterie est en train de se vider. Doué. Surdoué. Je vois l'avantage d'être doué. Je vois guère celui d'être Surdoué. J'ai l'impression forte que de nombreux Surdoués n'ont aucun dons. Ou alors les caches bien. Les autres les cachent aussi. Moins bien quand même. Et ça a quelque chose de rassurant de me sentir moins seul. Sinon dans le sujet, ou moins dans la démarche. Arf. Batterie qui chie. Pas de batterie, pas de chocolat. C'est bon le chocolat. Bisous.
Souvent j'ai eu envie de voir un psy. Pour lâcher du lest. Mais ça n'a jamais marché. Le psy ne comprend rien, s'endort, ou essaye carrément de ramener la conversation à champs lexical et des métaphores qui lui sont plus familières. En ce moment, à chaque fois que j'essaye de programmer (et c'est récurent depuis ... longtemps) je me retrouve confronter à des visions d'horreur. Je vois devant mes yeux, une représentation abstraite du processeurs, et des différents paradygmes qu'implique l'acte de programmer.
Qu'est ce qu'un programme ? Qu'est ce qu'est vraiment un programme informatique. Au niveau physique ? Au niveau des électrons qui se baladent ? Au niveau de l'abstraction logique des électrons qui se baladen ? Car ils se promènent dans des circuits qui forment des fonctions logiques. Et pour que ça soit plus pratique, on se contente de penser directement les choses de manière logique. Plutôt qu'electronique. D'ailleurs je parles de mouvement des électrons, mais en fait il s'agit juste de tensions électriques (je sais même pas ce que c'est en vrai une tension electrique. J'ai cette image que je l'ai lu quelque part de ... pression. La tension electrique, ça serait comme la pression de l'eau qui est en hauteur, dans sa volonté de descendre en bas. C'est un peu comme une foule de fans, devant un magasin le jour de la sortie de l'iphone 3. Voyez ? C'est une tension. Electrique). Donc soit la tension est là, y a de la pression (Valeur 1) soit y en a pas (Valeur 0). C'est un peu le principe. Pas besoin dans l'idéal que quoi que ce soit bouge vraiment. Sinon les interrupteurs qui font pèser ou non les tuyaux tendus, et qui les remplacent par des tuyaux non tendus. Mais y a toujours un peu de perte quand on change de tuyau. Toujours un peu d'eau qui s'échappe. Un ou deux fan, qui s'introduisent par dessous la porte. Comme font les rats et les mollusques. Etre fan, ça donne des pouvoirs magiques.
Voilà. Les processeurs modernes, sont des cauchemars de logiques. Et encore plus des cauchemars de d'entremellages de fils, qui relient ces fonctions logiques. Tout ça n'a pas tellement de sens. Pas dans le sens que ça fait n'importe quoi. Mais dans le sens plutôt que le paradigme sous-jacent est complètement dépassé. Jamais Von Neumann n'aurait souhaité qu'on fasse quelque chose d'aussi ridicule avec ses idées !!! (Enfin là, il est mort. Mais bon. Je le sais. Je l'ai pas connu. Mais je sais bien qu'il souffre en voyant toute cette merdasse, depuis la haut. Au paradis du geek.) Alors du coup, comme je souffre, j'essaye bien sûr d'évauer quels paradigmes sont plus pertinents. Et je me sens très seul. Seul dans mes préocupations. Seul dans mon esprit tout pourrave de surdoué incompétent, qu'est pas foutu de se concentrer cinq minute sur un problème pour le résoudre. Qui me suggère aléatoires des idées quand je demande rien. Et qui reste à me bouder une page blanche, dés que j'ai le malheur de poser une question précise.
Je lui demande : bon, t'aime pas les usines à Gaz des architectures de Von neumann moderne, alors okay, tu proposes quoi ? Alors il répond vite fait : ben des modèles de type "latice". Qui reproduiraient les contraintes spatio-dimensionnels de la logique physique. Alors je répond que c'est très bien, mais qur pou moi qui veut faire des programmes, ça va pas très commode d'utiliser un tel concept. Dans le sens que ça va être tellement lent, qu'il vaut mieux se tirer une balle toute de suite. Alors il répond que c'est pas grave. Que j'aurais qu'à mettre au point une implémentation physique du concept. Et le faire ensuite imprimer dans les usines prévues à cet effet. Qu'il faut bien qu'elle serve à quelque chose ces usines là. Au lieu d'imprimer des puces intels.
Bon l'économie et mon cerveau, c'est pas la grande amitié. Il veut pas comprendre que les milliards, je les ai pas. Que les usines elles sont pas à moi. Que faut tout un bordel pour commander les matières premières etc etc. Il comprend rien cet esprit. Il est con. Peut être à cause que j'aurais pas résolu mon complexe d'oedipe. C'est sûr c'est ça. Ou alors c'est parce-que je suis surdoué. C'est moche d'être surdoué. C'est comme d'être doué, mais sans être capable de jamais rien faire correctement.
C'est vrai que j'aimerais assez, quand je conçois un programme ou système, d'avoir un langage universel qui me permette de penser les choses ... sur la base d'un substrat élégant. J'en ai besoin. Comme on a besoin de bouffer, de dormir, et d'avoir une copine ou un copain pour nous faire des calins. Plus que 23% de batteries. J'ai mis 10% à écrire ça. Mince. Mince de zut. J'ai même pas encore commencé à parler du problème. Mon problème. Mes problèmes. Ma petite enfance tout ça. Tout ce dont il faut parler pour aller mieux.
Mais le plus marrant, c'est que c'est pas du tout le sujet en ce moment. J'ai pas envie de réformer la manière de concevoir un programme. Enfin peut être un peu. Pas non plus envie d'utiliser un langage qui va pas me péter au visage par ses défauts à chaque ligne de coe. Enfin peut être beaucoup. Non j'ai juste envie de travailler sur un ou deux projets. Qui déjà m'assassinent presque à chaque fois que j'ai le malheur de tendre mon esprit vers eux. Faut que je fasse mon petit programme de go. Faudrai aussi que je me bouge, pour écrire un bot de conversation un peu basique. Ce sont les deux choses qui me torturent depuis des années. Et j'ai commençé plusieurs fois. Et à chaque fois je suis fatigué, je fais une pause. Puis je commence à nouveau. Je suis le champion du commençage. Ca doit être mon don. Commencer des trucs. Y en a d'autres c'est l' orthographe ou la séduction. Et moi c'est commencer des trucs. Youhooou.
La batterie est en train de se vider. Doué. Surdoué. Je vois l'avantage d'être doué. Je vois guère celui d'être Surdoué. J'ai l'impression forte que de nombreux Surdoués n'ont aucun dons. Ou alors les caches bien. Les autres les cachent aussi. Moins bien quand même. Et ça a quelque chose de rassurant de me sentir moins seul. Sinon dans le sujet, ou moins dans la démarche. Arf. Batterie qui chie. Pas de batterie, pas de chocolat. C'est bon le chocolat. Bisous.
Invité- Invité
Re: Soupe de mots, pour lâcher du lest.
stauk a écrit:
Forum de merde.
Troll toi même.
Connasse. Va te faire foutre.
Va chier.
Je t'emmerde.
Ca c'est lourd tu vois. Ouais c'est lourd. Et ben je suis lourd. Et je t'emmmeeerde. Voilà.
Si t'es pas contente, t'as qu'a t'en aller.
Mais je les emmerde quand même tous ces cons. Ah la vache. Ils sont nombreux. Ils m'empêche de vivre, de me sentir bien. Mort aux cons !!!
Les gens ordinaires comprennent pas. Peut être même les gens normaux comprennent pas. Enfin je veux dire, les autres. Les gens zautres. Y comprennent pas. Pas tous. Ou aucun même.
Je suis pas le seul à être fou. Faut pas de témoins. Mais des fois on aimerait des témoins. Des amis. Qui nous disent : t'es con mais t'es beau. Quand même t'es beau. Toi aussi t'es beau.
T'es moche, mais quand même t'es beau.
Sur ce forum de merde.
Ouais.
Les enculés.
Les enculés qui sont pas toi et se croient ci ou ça, en tout cas mieux (ah ah, mieux, j'en rigole encore pour eux, tellement ils ne peuvent comprendre) et qui le montrent en leur façon putassière.
stauk a écrit:Bisous.
Bisous.
Invité- Invité
Re: Soupe de mots, pour lâcher du lest.
je suis allée trankilou m'acheter de la soupe tout en reflechissant peinard à la cause des homos, je me suis tiens ça fait de la soupe homo.
je suis allée trankilou me poser à une terrasse et en tant que fille j'ai regardé deux gars se la jouaient devant moi à qui a la plus grosse.... pour avoir le plaisir quand les deux se sont bien défoulés, qu'on me demande de faire l'arbitre : alors maintenant qu'on t'a tout expliqué, c'est lequel des deux qui t'impressionne le plus ? ben aucun en fait je suis homo donc je dois laisser les gars, j'ai ma copine qui m'attend (l'avantage quand tu ne cherches pas à être quelqu'un, c'est que tu peux te faire marrer au moment où tu souhaites et du coup j'ai quand même fait rire deux gars dans ma journée)
le psy n'est pas là pour comprendre et c'est d'ailleurs pour cela que parfois il s'endort, il est là aussi parfois à te balancer une phrase juste pour te recentrer. il peut être là pour que tu puisses lacher du lest (tiens donc), sais tu que souvent un psy a autant de problèmes que toi voir plus parfois. plus jeune j'en ai vu un quelconque, j'ai su que j'allais mieux le jour où j'ai eu envie de me retourner pour lui parler et échanger. je suis contente d'être allée évacuer chez un pur inconnu et à quelqu'un que justement ce que je racontais ne touchait pas du tout.
je suis allée trankilou aussi m'acheter deux pulls et j'ai ri intérieurement de laisser la vendeuse qui me connait me donner le petit coupon qui permet de télécharger l'application sur son smartphone qui me permettrait de localiser informatiquement ce magasin devant lequel je passe tous les jours et tout un tas de trucs, ce à quoi j'ai répondu bon donc je m'en vais de ce temps acheter un smartphone. je l'ai donc faire rire aussi...
tu vas des fois aussi sur des forums d'informatique ? tu sais que parfois ce que tu prends pour de la soupe est ultra intéressant pour quelqu'un d'autre ?
le coup de commencer par un milliard de choses qui prennent plein de temps pour en arriver à n'avoir même pas énoncer le problème qui me préoccupe je connais.
et je suis une commenceuse mais une commenceuse organisée. tu devrais être content de pouvoir commencer plein de choses, y'a des personnes qui n'ont pas la capacité d'en commencer une seule. t'as qu'à voir comme des dossiers dans lesquels tu peux revenir quand ça te chante. je commence 10 bouquins à la fois, on me ferait comme commence et finit pas, ben si je fonctionne juste différemment, et à plus je crois que ce type de fonctionnement avec tout m'a permis de ne jamais m'ennuyer.
je pense que si tu n'apprends pas à faire de la corde à noeuds dans ton fonctionnement, tu peux pas voir ton avantage d'être hp. je pense que si tu vas aider un gars qui est nul ou qui débute dans le domaine où tu es compétent, tu peux voir ton avantage d'être hp.
et me vient aussi à l'esprit le fait que tu pourrais, puisque tu cherchais une histoire à écrire, t'ouvrir un dossier, écrire des scketch puisque tu sembles réussir à pratiquer l'aspect conversation à toi tout seul.
un hp a été surpris dans la vie que je lui dise avoir un programme de vie, ce qui me fait d'autant plus rire que j'ai un programme de vie de façon à pouvoir avoir le plaisir de le "foutre à l'air", d'avoir le plaisir d'être hp et de pouvoir décaler.
compliment t'as déja mieux rangé en soupe en peu de temps. tu vas pouvoir ensuite copier coller tout ce que tu auras dans des words et leur donner le nom de tes dons. de tes dossiers que tu commences et ça fera le plan de ta vie en gros.
voilà la soupe que m'a inspiré ta soupe. cherches pas à controler ton cerveau. comme tout le monde. déja je crois. apprends à fonctionner et à vivre avec. poses les questions précises sur ta feuille blanche (voilà t'aurai déja résolu le problème de la feuille blanche ....) ou sur plusieurs. tu me fais penser à des trucs que j'ai fait, j'ai une liste d'ennui, j'ai un calendrier tout con pour me limiter, je vais le bilan réguliérement de tout ce que j'ai à dispo, à faire et à aussi ma liste des trucs qui me font plaisir. le plaisir et l'envie me semble totalement absent de ta vie à première vue. je repense à ton histoire de bal et je me dis tiens c'est vrai on m'a souvent dit tiens c'est marrant de pas ouvrir ta bal le we. le samedi et je reponds ben si y'a des tracas dedans je les garde pour la semaine, le we c'est vacances.
mince je n'ai plus de choses à dire alors que j'ai un portable (que je porte jamais) dont j'ai retiré la batterie et je suis donc branchée sur le secteur.
je reviens sur le commencage, quand j'étais jeune, je me souviens aussi n'avoir pas voulu vivre des choses et quand on me disait ben pourquoi je disais non je garde pour avoir encore des choses à vivre plutôt qu'avoir fait le tour de tout et m'ennuyer comme tout le monde.
il me semble que tu as beaucoup de soucis que tu ne le penses. t'as juste un pb de gestion du temps et d'organisation en fonction de toi même et de ton fonctionnement. je me savais pas hp, hormis quelques soucis, dus au fait que je savais pas à qui, à quoi j'étais décalée, j'ai semble t il vécu une vie plus normale que des gens dans la norme.
tu exposais des problèmatiques. je n'y vois qu'un souci de décalage ou de classement encore une fois. tu voudrais faire de grandes tirades sur un tchat. tu lances une deconnate sur un fil sérieux, tu ne vas parler info avec des personnes qui te comprendraient sur ce sujet d'office, tu compartimentes pas. et tu ne me mets en place d'outils pour le faire.
ranges ton cerveau à l'extérieur sur tes pages blanches. et n'hésites pas à les commencer. et puis à y revenir au fil de tes pensées.
je suis allée trankilou me poser à une terrasse et en tant que fille j'ai regardé deux gars se la jouaient devant moi à qui a la plus grosse.... pour avoir le plaisir quand les deux se sont bien défoulés, qu'on me demande de faire l'arbitre : alors maintenant qu'on t'a tout expliqué, c'est lequel des deux qui t'impressionne le plus ? ben aucun en fait je suis homo donc je dois laisser les gars, j'ai ma copine qui m'attend (l'avantage quand tu ne cherches pas à être quelqu'un, c'est que tu peux te faire marrer au moment où tu souhaites et du coup j'ai quand même fait rire deux gars dans ma journée)
le psy n'est pas là pour comprendre et c'est d'ailleurs pour cela que parfois il s'endort, il est là aussi parfois à te balancer une phrase juste pour te recentrer. il peut être là pour que tu puisses lacher du lest (tiens donc), sais tu que souvent un psy a autant de problèmes que toi voir plus parfois. plus jeune j'en ai vu un quelconque, j'ai su que j'allais mieux le jour où j'ai eu envie de me retourner pour lui parler et échanger. je suis contente d'être allée évacuer chez un pur inconnu et à quelqu'un que justement ce que je racontais ne touchait pas du tout.
je suis allée trankilou aussi m'acheter deux pulls et j'ai ri intérieurement de laisser la vendeuse qui me connait me donner le petit coupon qui permet de télécharger l'application sur son smartphone qui me permettrait de localiser informatiquement ce magasin devant lequel je passe tous les jours et tout un tas de trucs, ce à quoi j'ai répondu bon donc je m'en vais de ce temps acheter un smartphone. je l'ai donc faire rire aussi...
tu vas des fois aussi sur des forums d'informatique ? tu sais que parfois ce que tu prends pour de la soupe est ultra intéressant pour quelqu'un d'autre ?
le coup de commencer par un milliard de choses qui prennent plein de temps pour en arriver à n'avoir même pas énoncer le problème qui me préoccupe je connais.
et je suis une commenceuse mais une commenceuse organisée. tu devrais être content de pouvoir commencer plein de choses, y'a des personnes qui n'ont pas la capacité d'en commencer une seule. t'as qu'à voir comme des dossiers dans lesquels tu peux revenir quand ça te chante. je commence 10 bouquins à la fois, on me ferait comme commence et finit pas, ben si je fonctionne juste différemment, et à plus je crois que ce type de fonctionnement avec tout m'a permis de ne jamais m'ennuyer.
je pense que si tu n'apprends pas à faire de la corde à noeuds dans ton fonctionnement, tu peux pas voir ton avantage d'être hp. je pense que si tu vas aider un gars qui est nul ou qui débute dans le domaine où tu es compétent, tu peux voir ton avantage d'être hp.
et me vient aussi à l'esprit le fait que tu pourrais, puisque tu cherchais une histoire à écrire, t'ouvrir un dossier, écrire des scketch puisque tu sembles réussir à pratiquer l'aspect conversation à toi tout seul.
un hp a été surpris dans la vie que je lui dise avoir un programme de vie, ce qui me fait d'autant plus rire que j'ai un programme de vie de façon à pouvoir avoir le plaisir de le "foutre à l'air", d'avoir le plaisir d'être hp et de pouvoir décaler.
compliment t'as déja mieux rangé en soupe en peu de temps. tu vas pouvoir ensuite copier coller tout ce que tu auras dans des words et leur donner le nom de tes dons. de tes dossiers que tu commences et ça fera le plan de ta vie en gros.
voilà la soupe que m'a inspiré ta soupe. cherches pas à controler ton cerveau. comme tout le monde. déja je crois. apprends à fonctionner et à vivre avec. poses les questions précises sur ta feuille blanche (voilà t'aurai déja résolu le problème de la feuille blanche ....) ou sur plusieurs. tu me fais penser à des trucs que j'ai fait, j'ai une liste d'ennui, j'ai un calendrier tout con pour me limiter, je vais le bilan réguliérement de tout ce que j'ai à dispo, à faire et à aussi ma liste des trucs qui me font plaisir. le plaisir et l'envie me semble totalement absent de ta vie à première vue. je repense à ton histoire de bal et je me dis tiens c'est vrai on m'a souvent dit tiens c'est marrant de pas ouvrir ta bal le we. le samedi et je reponds ben si y'a des tracas dedans je les garde pour la semaine, le we c'est vacances.
mince je n'ai plus de choses à dire alors que j'ai un portable (que je porte jamais) dont j'ai retiré la batterie et je suis donc branchée sur le secteur.
je reviens sur le commencage, quand j'étais jeune, je me souviens aussi n'avoir pas voulu vivre des choses et quand on me disait ben pourquoi je disais non je garde pour avoir encore des choses à vivre plutôt qu'avoir fait le tour de tout et m'ennuyer comme tout le monde.
il me semble que tu as beaucoup de soucis que tu ne le penses. t'as juste un pb de gestion du temps et d'organisation en fonction de toi même et de ton fonctionnement. je me savais pas hp, hormis quelques soucis, dus au fait que je savais pas à qui, à quoi j'étais décalée, j'ai semble t il vécu une vie plus normale que des gens dans la norme.
tu exposais des problèmatiques. je n'y vois qu'un souci de décalage ou de classement encore une fois. tu voudrais faire de grandes tirades sur un tchat. tu lances une deconnate sur un fil sérieux, tu ne vas parler info avec des personnes qui te comprendraient sur ce sujet d'office, tu compartimentes pas. et tu ne me mets en place d'outils pour le faire.
ranges ton cerveau à l'extérieur sur tes pages blanches. et n'hésites pas à les commencer. et puis à y revenir au fil de tes pensées.
Invité- Invité
Re: Soupe de mots, pour lâcher du lest.
j'en aussi déduit que t'as pas de carnet de gros mots.... ultra efficace pour lacher du lest, écrire punaise mais quel bande de cons, ils m'emmerdent tous à pas me comprendre alors que je voulais juste et qu'ils sont pas foutus de s'en rendre permet ensuite de mourir de rire de soi même en verbalisant salut les copains vous allez bien ? alors quoi de neuf ? en étant tout décompressé et se mettant à trouver du coup des gens intéressants sur tel domaine, marrant sur telle chose, en fait les voir différemment, les voir tout simplement sans aucune attente particulière et du coup sans en être déçue. la vie c'est comme tetris en fait
Invité- Invité
Re: Soupe de mots, pour lâcher du lest.
J a i trouve un ipad. Il etait par terre comme mes filles sont alle vadrouiller avec mamie. Je peux me connecter avec. Pas comme avec le telephone qui restent obstinement en mode 'zebra mobile' : inutilisable. Faudra que j essaye un autre browser tiens. Pas aise de taper du texte avec le clavier tactile cependant
Si quelqu' un sait comment faire des irl regulieres autour du theme : linux, le dev logiciel, et vous. Envoyez moi un pm .
Si quelqu' un sait comment faire des irl regulieres autour du theme : linux, le dev logiciel, et vous. Envoyez moi un pm .
Invité- Invité
Re: Soupe de mots, pour lâcher du lest.
tiens manger un brownie, bonne idée je le mets sur ma liste courses pour demain comme ça je remplirai aller faire un tour obligé sur ma liste trucs obligés
Invité- Invité
Re: Soupe de mots, pour lâcher du lest.
evidemment créer soupe de mots sur j'ecris. je viens de percuter. t'as pris le terme au sens propre mais t'as compartimenter au bon endroit.. m'en vais rajouter ça sur ma liste : des fois t'es con miss et aussi à celle : merde ça m'énerve quand quelqu'un a une idée que j'aurai du avoir mais où étais je
Invité- Invité
Re: Soupe de mots, pour lâcher du lest.
La crise de nullite. Une vieille amie. Comment ça marche. A quoi ça sert ? Peut être que c'est comme ces rêves qui sont sensés nous apporter un message venue des profondeurs intérieurs. Peut être la crise de nullite est là pour nous dire quelque chose. En premier approche, elle se présente sous la forme d'un mur qui nous sépare des autres. Ce qu'on leur dit est nulle, répétitif, sans interêt. Dépourvu de sens, de musique, de magie ou d'intelligence. Elle nous présente comme doué du niveau zéro de la communication. A cette conversation sans interêt, s'ajoute une apparence au mieux insubstantielle, et au pire carément offensante pour l'entourage. Enfin où l'entourage désigne les gens qu'on pourrait rencontrer, mais qu'on ne rencontre pas. Finalement, frustré de ce mur entre eux et nous, on finit même par devenir méchant. En vouloir à la terre entière. Et ça nous rend encore plus seul. Car là aussi la méchanceté n'est pas le trait qu'on imagine le plus désirable.
En fait la crise de nullite, c'est l'indésirabilité. On est pas désirable. Ou quand on l'est, c'est pas notre absence. Le monde serait plus beau si on était pas là on se dit.. Doit t'on accepter ce passage de nullite ? L'analyser, s'en délecter, en rire à gorge déployer ? Le partager, comme ça anonymement, le laisser passer. Oubien y a t'il mieux à faire avec ça ? Est ce qu'on devrait se sentir rassurés d'être encore capable de douter ? De nous. De nos qualité. De notre capacité à présenter un intérêt pour l'autre ? Ou alors plutôt se désoler de ce passage récurrent, et en fin de compte plutôt désagréable. Comme une insomnie. Comme une poussée de paludisme. Elle vient. Elle s'en va. On sait pas trop pourquoi.
Est ce que je dois y voir, une sanction ? A trop me reposer sur mes lauriers, mon ami personnel - moi même - fini par se fâcher. Et me crier dessus à sa façon. Il me dit que je suis "nul". Et moi je me vexe. Au lieu d'en entendre le message profond, qui est peut être plein d'amour et de paix. Incompréhension. Personnelle. Je ne crois pas qu'être con soit un problème pour moi. Je crois pas qu'être moche soit un problème. Et même pas peut être, de parfois rentrer un peu dans le lard des gens. Souvent on dit que c'est important de rester informer. Et l'information, ça plait pas toujours. Souvent c'est important de rester informé, pour pouvoir réfléchir posément. Et ça conduit à l'occasion sur des chemins qu'on pas très heureux d'emprunter. Au début. On a mal tout ça. Mais pas forcément à long terme. Alors bon. Peut être il faut. S'endurcir et décrire les choses comme elles sont. En dépit que forcément, décrire les choses comme elles sont, sont bien souvent un moyen de se défouler sur les autres. Et pas de partager une information.
Maintenant qu'on a bien introspecter le nullisme. Une question naturelle est : comment on en sort au fait ? Comment on s'y prendre pour au quotidien être le contraire. Le contraire de tout ça. Il faut se sentir beau, intelligent, et aimer les autres. Ce n'est pas toujours possible. Pas toujours possible d'être beau. Pas toujours possible de briller par le propos ou la réalisation. Pas toujours possible même, d'apprécier chez les autres, toutes ces choses fantastiques qui sont tellement belle quand on les observe avec l'humeur approrpriée. Alors que faire ? Doit t'on se laisser emporter par la nullite. Et même y passer. Etre détruit, broyé, par cette force écrasante. Ou alors relever lat ête, et mentir un peu. Dire je suis beau, quand on lit bien sans les yeux des autres que ça n'a rien d'une vérité partagée. Dire je suis intéressant, quand les gens s'endorment pourtant systématiquement dés qu'on ouvre la bouche. Se sentent mal, se souvienne d'un coup qu'ils avaient un truc à faire et qui leur revient en mémoire. Aller se chercher une bière à l'autre bout du bar, aller voir un ami oublié à l'autre bout de Paris, quand il s'agit de notre voisin, et qu'on lui propose de l'attendre pour rentrer.
Et finalement, aimer les autres de manière personnelle et absolue. Leur dire "je vous aime" comme on leur dirait "le ciel est jaune fluo". Nous on y croit bien sûr. Mais eux ne se sentent pas concernés. Parce-que l'amour n'est parrait t'il pas vraiment une relition. C'est un truc qu'on partage d'abord. Et qu'on n'évoque qu'après. Qu'après qu'il soit déjà là, installé, solide et brillant. Vivant.
J'arrive à la toute fin de ma batterie. J'ai encore quelques secondes pour "envoyer". Pas eu le temps de dire ce que je voulais. Pas eu le temps de peaufiner à gérer les contingences et interruptions extérieure, en même temps que j'essayais de trouver mes mots. Et comme d'habitude, je me cherche des excuses. Comme s'il y avait quelque chose à "excuser". Merde. Raté aujourd'hui, réussi demain. Faut essayer, au lieu de se plaindre.
En fait la crise de nullite, c'est l'indésirabilité. On est pas désirable. Ou quand on l'est, c'est pas notre absence. Le monde serait plus beau si on était pas là on se dit.. Doit t'on accepter ce passage de nullite ? L'analyser, s'en délecter, en rire à gorge déployer ? Le partager, comme ça anonymement, le laisser passer. Oubien y a t'il mieux à faire avec ça ? Est ce qu'on devrait se sentir rassurés d'être encore capable de douter ? De nous. De nos qualité. De notre capacité à présenter un intérêt pour l'autre ? Ou alors plutôt se désoler de ce passage récurrent, et en fin de compte plutôt désagréable. Comme une insomnie. Comme une poussée de paludisme. Elle vient. Elle s'en va. On sait pas trop pourquoi.
Est ce que je dois y voir, une sanction ? A trop me reposer sur mes lauriers, mon ami personnel - moi même - fini par se fâcher. Et me crier dessus à sa façon. Il me dit que je suis "nul". Et moi je me vexe. Au lieu d'en entendre le message profond, qui est peut être plein d'amour et de paix. Incompréhension. Personnelle. Je ne crois pas qu'être con soit un problème pour moi. Je crois pas qu'être moche soit un problème. Et même pas peut être, de parfois rentrer un peu dans le lard des gens. Souvent on dit que c'est important de rester informer. Et l'information, ça plait pas toujours. Souvent c'est important de rester informé, pour pouvoir réfléchir posément. Et ça conduit à l'occasion sur des chemins qu'on pas très heureux d'emprunter. Au début. On a mal tout ça. Mais pas forcément à long terme. Alors bon. Peut être il faut. S'endurcir et décrire les choses comme elles sont. En dépit que forcément, décrire les choses comme elles sont, sont bien souvent un moyen de se défouler sur les autres. Et pas de partager une information.
Maintenant qu'on a bien introspecter le nullisme. Une question naturelle est : comment on en sort au fait ? Comment on s'y prendre pour au quotidien être le contraire. Le contraire de tout ça. Il faut se sentir beau, intelligent, et aimer les autres. Ce n'est pas toujours possible. Pas toujours possible d'être beau. Pas toujours possible de briller par le propos ou la réalisation. Pas toujours possible même, d'apprécier chez les autres, toutes ces choses fantastiques qui sont tellement belle quand on les observe avec l'humeur approrpriée. Alors que faire ? Doit t'on se laisser emporter par la nullite. Et même y passer. Etre détruit, broyé, par cette force écrasante. Ou alors relever lat ête, et mentir un peu. Dire je suis beau, quand on lit bien sans les yeux des autres que ça n'a rien d'une vérité partagée. Dire je suis intéressant, quand les gens s'endorment pourtant systématiquement dés qu'on ouvre la bouche. Se sentent mal, se souvienne d'un coup qu'ils avaient un truc à faire et qui leur revient en mémoire. Aller se chercher une bière à l'autre bout du bar, aller voir un ami oublié à l'autre bout de Paris, quand il s'agit de notre voisin, et qu'on lui propose de l'attendre pour rentrer.
Et finalement, aimer les autres de manière personnelle et absolue. Leur dire "je vous aime" comme on leur dirait "le ciel est jaune fluo". Nous on y croit bien sûr. Mais eux ne se sentent pas concernés. Parce-que l'amour n'est parrait t'il pas vraiment une relition. C'est un truc qu'on partage d'abord. Et qu'on n'évoque qu'après. Qu'après qu'il soit déjà là, installé, solide et brillant. Vivant.
J'arrive à la toute fin de ma batterie. J'ai encore quelques secondes pour "envoyer". Pas eu le temps de dire ce que je voulais. Pas eu le temps de peaufiner à gérer les contingences et interruptions extérieure, en même temps que j'essayais de trouver mes mots. Et comme d'habitude, je me cherche des excuses. Comme s'il y avait quelque chose à "excuser". Merde. Raté aujourd'hui, réussi demain. Faut essayer, au lieu de se plaindre.
Invité- Invité
Re: Soupe de mots, pour lâcher du lest.
Six cent quatre vingt onze vue. Y a 45 posts sur ce fil. Ca fait une moyenne de 15,3555 vues par post. Mettons 17, puisque ceux qui regardent tard, sont susceptibles de lires plusieurs posts. Bon. La dessus, y en a disons deux tiers qui en fait ne lisent pas. Ils cliquent par curiosité, et puis bah .... ils lisent pas. Ca nous fait donc cinq lecteurs. Quand même. Cinq. Y en a bien quatre qui ont participé a ce fil. Ca nous fait donc encore un follower. Ou peut être plusieurs, qui ont lu à divers étapes de leurs vies. Et puis qui sont allés faire autre chose.
Ou alors y a vraiment quinzes personnes qui ont lu tout ça. Là ça interroge du coup. C'est qui ces quinze là ? Des inconnus ? Des gens qui s'ennuient ? Bref, je suis rentré de vacance. Me voilà chez moi. Pas forcément pour très longtemps. Je supporte plus vraiment chez moi. Même si j'ai pléthore de choses à y faire. Trouver du boulot par exemple. Ou me bouger pour me prouver quelque chose. Que je sais encore écrire (des programmes) par exemple. Ou même carrément monter un projet. faire un blog de découverte de l'informatique. Terminer quelque chose. Pour une fois. Ou au moins commencer un peu plus avant. Suffisamment pour dire : quand même, c'est bien ce que j'ai fait.
Mince on a qu'une vie. Qu'est ce que j'ai envie d'avoir fait avant de m'en aller de celle ci ? Aujourd'hui plusieurs choses. Bosser n'en fait pas tellement partie. Sauf si bien sûr il en reste quelque chose. Sauf si bien sûr, on me fait miroiter une utilité, au moins marginale. J'ai essayé de bosser pour bosser. Enfin pour l'argent. Ca marche pas bien. Ca me fait l'effet que me faisaient les études. D'être là à perdre mon temps, alors que j'aurais bien mieux à faire. Déprimer dans mon lit, boire du café. Jouer à un jeu vidéo que j'ai déjà terminé vingt fois. Relire un livre (de science fiction) pour la cinquième fois.
Quand j'étais môme, je jouais aux playmobiles. Et je me disais : mais comment est t'il possible qu'un jour je n'ai plus envie de jouer. Je comprenais bien que ça devait fatalement arriver. Mais ça semblait tellement ... extraordinaire. Je me demandais qui était cette personne que j'allais pourtant devenir, et qui ne partageait finalement avec moi ... pas grand chose. Même pas ma passion des playmobiles. Maintenant je change moins. Moins vite. Mais je suis plus prudent. Je vais pas me passionner pour un truc. Alors que celui que je serais dans dix ans n'en a rien à foutre. Non. Je vais directement me passionner pour ce qui me passionnera dans dix ans.
Tout ça est très logique, mais j'ai un peu l'impression de rater un truc. De vivre ma vie par procuration. De la rêver presque. Au lieu de la vivre. Même un peu. A deux cent à l'heure. Comme il se doit. Merde. Faut que je me bouge je crois. Que je fasse un truc. N'importe quoi. Un truc. Un petit, un grand. Un truc. Faire un truc. Je sais pas encore quoi. Maintenant je suis fort. Je suis beau, je suis grand. J'ai cinq lecteurs. Est ce que je m'attendais à avoir cinq lecteurs quand j'étais mômes ? Quand je pensais encore qu'écrire nécessitait une feuille et un stylo.
Parfois au cours de ma vie, j'ai écris des mails. Souvent on me disait : tu écris bien. Et je comprenais bien que j'était chiant. Et je m'acharnais à essayer d'exprimer un truc. Et la personne en face se laissait un peu. Sen sentait envahie. Même si c'était parait-il bien écris. Peut être qu'on dit toujours ça. Quand on reçoit un mail dont on sait pas quoi faire. C'est bien écrit. Maintenant j'ai plus besoin d'écrire des mails. Je peux poster devant tout le monde sur un forum. On peut faire tourner le public. Ou même ne pas lire. C'est quand même mieux que de parler au mur.
Autant je fais parfois le guignol tout seul, à voix haute. Je raconte des histoires fofolles. Autant j'ai jamais su me confier aux murs. Ils m'ont toujours semblé aptes à me psychanalyser pourtant. Au moins autant que les psychanalyste. Non. En fait bien plus. Mais infiniment plus que rien du tout, ça fait encore pas grand chose. Bref je suis revenu de vacance. Sur les starting bloc. Prêt à ... procrastiner ? Faire quelque chose pour redresser un peu la barre ? Trouver du pognon pour bouffer. Me creuser un petit trou, un nid douillet pour inviter des gens. Les autres. Mes contemporains. Les aimer aussi. Je veux pas bosser. Pas en tant que salarié. S'il vous plait bon dieu. Juste cette faveur là. Faites pas de moi un salarié.
Ou alors y a vraiment quinzes personnes qui ont lu tout ça. Là ça interroge du coup. C'est qui ces quinze là ? Des inconnus ? Des gens qui s'ennuient ? Bref, je suis rentré de vacance. Me voilà chez moi. Pas forcément pour très longtemps. Je supporte plus vraiment chez moi. Même si j'ai pléthore de choses à y faire. Trouver du boulot par exemple. Ou me bouger pour me prouver quelque chose. Que je sais encore écrire (des programmes) par exemple. Ou même carrément monter un projet. faire un blog de découverte de l'informatique. Terminer quelque chose. Pour une fois. Ou au moins commencer un peu plus avant. Suffisamment pour dire : quand même, c'est bien ce que j'ai fait.
Mince on a qu'une vie. Qu'est ce que j'ai envie d'avoir fait avant de m'en aller de celle ci ? Aujourd'hui plusieurs choses. Bosser n'en fait pas tellement partie. Sauf si bien sûr il en reste quelque chose. Sauf si bien sûr, on me fait miroiter une utilité, au moins marginale. J'ai essayé de bosser pour bosser. Enfin pour l'argent. Ca marche pas bien. Ca me fait l'effet que me faisaient les études. D'être là à perdre mon temps, alors que j'aurais bien mieux à faire. Déprimer dans mon lit, boire du café. Jouer à un jeu vidéo que j'ai déjà terminé vingt fois. Relire un livre (de science fiction) pour la cinquième fois.
Quand j'étais môme, je jouais aux playmobiles. Et je me disais : mais comment est t'il possible qu'un jour je n'ai plus envie de jouer. Je comprenais bien que ça devait fatalement arriver. Mais ça semblait tellement ... extraordinaire. Je me demandais qui était cette personne que j'allais pourtant devenir, et qui ne partageait finalement avec moi ... pas grand chose. Même pas ma passion des playmobiles. Maintenant je change moins. Moins vite. Mais je suis plus prudent. Je vais pas me passionner pour un truc. Alors que celui que je serais dans dix ans n'en a rien à foutre. Non. Je vais directement me passionner pour ce qui me passionnera dans dix ans.
Tout ça est très logique, mais j'ai un peu l'impression de rater un truc. De vivre ma vie par procuration. De la rêver presque. Au lieu de la vivre. Même un peu. A deux cent à l'heure. Comme il se doit. Merde. Faut que je me bouge je crois. Que je fasse un truc. N'importe quoi. Un truc. Un petit, un grand. Un truc. Faire un truc. Je sais pas encore quoi. Maintenant je suis fort. Je suis beau, je suis grand. J'ai cinq lecteurs. Est ce que je m'attendais à avoir cinq lecteurs quand j'étais mômes ? Quand je pensais encore qu'écrire nécessitait une feuille et un stylo.
Parfois au cours de ma vie, j'ai écris des mails. Souvent on me disait : tu écris bien. Et je comprenais bien que j'était chiant. Et je m'acharnais à essayer d'exprimer un truc. Et la personne en face se laissait un peu. Sen sentait envahie. Même si c'était parait-il bien écris. Peut être qu'on dit toujours ça. Quand on reçoit un mail dont on sait pas quoi faire. C'est bien écrit. Maintenant j'ai plus besoin d'écrire des mails. Je peux poster devant tout le monde sur un forum. On peut faire tourner le public. Ou même ne pas lire. C'est quand même mieux que de parler au mur.
Autant je fais parfois le guignol tout seul, à voix haute. Je raconte des histoires fofolles. Autant j'ai jamais su me confier aux murs. Ils m'ont toujours semblé aptes à me psychanalyser pourtant. Au moins autant que les psychanalyste. Non. En fait bien plus. Mais infiniment plus que rien du tout, ça fait encore pas grand chose. Bref je suis revenu de vacance. Sur les starting bloc. Prêt à ... procrastiner ? Faire quelque chose pour redresser un peu la barre ? Trouver du pognon pour bouffer. Me creuser un petit trou, un nid douillet pour inviter des gens. Les autres. Mes contemporains. Les aimer aussi. Je veux pas bosser. Pas en tant que salarié. S'il vous plait bon dieu. Juste cette faveur là. Faites pas de moi un salarié.
Invité- Invité
Re: Soupe de mots, pour lâcher du lest.
j'ai trouvé ça par hasard aujourd'hui, le gars fait sa soupe de mots en plusieurs vidéos (et si quelqu'un peut m'aider, je voulais la partager mais je sais pas où la mettre.
ça suit avec faire le guignol tout seul à voix haute (tout le monde n'a pas forcément besoin ou n'ose pas s'écrire, se dévoiler...)
https://www.youtube.com/watch?v=trOaEpNGceM
ça suit avec faire le guignol tout seul à voix haute (tout le monde n'a pas forcément besoin ou n'ose pas s'écrire, se dévoiler...)
https://www.youtube.com/watch?v=trOaEpNGceM
Invité- Invité
Re: Soupe de mots, pour lâcher du lest.
Parfois aussi, des gens viennent lire un fil en plusieurs fois (pour ce qui est des vues).
Sinon, je sais pas pour d'autres, mais moi ça m'arrive encore des fois d'avoir envie de jouer aux playmobils ou aux légos ou avec des petits chevaux en plastique (ça, je l'ai déjà fait, parce que j'en ai chez moi). Pour les légos, à un moment j'avais même très envie de m'en acheter une boîte, juste des briques, mais ça coûte une fortune aujourd'hui!
Je ne suis pas sûre si les passions disparaissent vraiment. En tout cas pas les vraies. Quand j'étais enfant, j'étais passionnée de dinosaures, je voulais être paléontologue, et aussi de préhistoire. J'avais laissé ça de côté pendant des années, mais au fond, cet intérêt est toujours là, juste moins actif. Quand je vois un article dans un journal sur une découverte de dinosaure, je le dévore. Je réfléchis de plus en plus sérieusement à postuler pour faire de la fouille archéologique en bénévole pendant l'été, au moins une fois. Pareil pour le dessin, j'ai fait ça ado et je l'avais adoré, j'ai repris un peu l'année dernière après plus de 10 ans de pause. Je crois que parfois, les passions, c'est cyclique, c'est fort, puis ça s'estompe un peu, puis ça revient...
Sinon, je sais pas pour d'autres, mais moi ça m'arrive encore des fois d'avoir envie de jouer aux playmobils ou aux légos ou avec des petits chevaux en plastique (ça, je l'ai déjà fait, parce que j'en ai chez moi). Pour les légos, à un moment j'avais même très envie de m'en acheter une boîte, juste des briques, mais ça coûte une fortune aujourd'hui!
Je ne suis pas sûre si les passions disparaissent vraiment. En tout cas pas les vraies. Quand j'étais enfant, j'étais passionnée de dinosaures, je voulais être paléontologue, et aussi de préhistoire. J'avais laissé ça de côté pendant des années, mais au fond, cet intérêt est toujours là, juste moins actif. Quand je vois un article dans un journal sur une découverte de dinosaure, je le dévore. Je réfléchis de plus en plus sérieusement à postuler pour faire de la fouille archéologique en bénévole pendant l'été, au moins une fois. Pareil pour le dessin, j'ai fait ça ado et je l'avais adoré, j'ai repris un peu l'année dernière après plus de 10 ans de pause. Je crois que parfois, les passions, c'est cyclique, c'est fort, puis ça s'estompe un peu, puis ça revient...
J'aime bien cette idée-là, j'avoue.Stauk a écrit:faire un blog de découverte de l'informatique.
fleur_bleue- Messages : 3764
Date d'inscription : 18/09/2012
Age : 41
Localisation : Paris
Re: Soupe de mots, pour lâcher du lest.
J'ai essayé d'aller faire un peu de sport aujourd'hui. Je suis allé dans une salle. C'est cinq euros l'entrée, sans engagement. Bon, je me suis dit je fais faire une heure. Alors j'ai utilisé les machines, j'ai soulevé des bidules, j'ai tiré des machins. J'ai escaladé des marches d'escalier. J'étais un peu fatigué, alors j'ai regardé l'heure, encore 30 minutes. Ensuite j'ai eu des points noirs devant les yeux. Je me suis bon. J'ai peut être forcé un peu. Je fais une pause, une minute. Je me suis assis, mais ça a continué. Mince, ça va pas. J'ai dû trop forcer.
Ca m'a fait penser à ces fois où au boulot j'étais sous unix, et tu te prends un message "system is shuting down in 5 minutes". Ou quand tu joues à des jeux onlines "un patch exceptionnel sera appliqué dans 20 minutes, veuillez quitter le jeu". Un peu comme ça. J'étais assis sur une machine, je suis allé m’asseoir contre un poteau. Par terre. Je vais souffler un peu. Bien obligé. Mais ça a continué à empirer. Alors j'ai eu quelques pensée : tiens je me demande si je vais mourir. J'étais un peu dépité. Et puis en fin de compte je me suis dit bon, c'est pas plus con qu'un autre, comme moment pour s'en aller.
Je me suis donner quelque encouragement pour me remettre, j'étais assis tout ça. Et puis j'ai compris que le système allait rebooter. Rien à faire. Donc je me suis allongé. Ensuite un mec m'a réveillé, un ancien pompier qui est professeur de secourisme. Il était là avec sa mallette de premier secours. Le truc que je pourrais même pas soulever. Il a pris ma tention, m'a posé deux trois question pour voir si mon cerveau était endommagé, et puis il m'a donné un sucre.
Il est allé à l'acceuil dire que tout va bien, il m'a conseillé d'arrêter la séance. J'ai pas osé dire que j'avais payé 5 euros, et que je comptais rester une heure, et que là ça faisait que 30 minutes !!! Merde alors. D'un coté je suis content, je me dis que j'ai quand même fait une bonne séance. Que je me laisse pas emmerder avec les contingences matérielles quand j'ai décidé de faire du sport. D'un autre coté, j'ai quand même l'impression d'être un gros nul, même pas capable d'être livré à lui même 60 minutes sans se clamser involontairement à moitié !
Les machines de musculation ne sont pas à mettre entre toutes les mains, à ce qu'il semble. J'avais juste envie d'être partout, et d'éviter les pauses. Bien transpirer. Ca me fait un peu chier aussi de pas avoir su déchiffrer les messages de mon corps. Anticipé. Quand c'est devenu clair que je devais faire une pause, c'était déjà un peu trop tard. Quand tu commences à avoir un black-out, suffit plus de faire une pause. Tu as déjà été trop loin. Mal foutu. Ou plus probablement, je n'ai pas été très attentif et réaliste. Une expérience instructive en tout cas. Alors pour 5 euros, j'ai eu 30 minutes de sport, et une leçon de vie.
J'ai pris un en-cas, un sandwich, et des pains au lait. La boulangerie était fermé, sinon j'aurais pris une baguette. J'aime bien le pain comme ça, les traditions ils disent. Quand c'est pas trop dégueu, je trouve ça plutôt très bon ! Là je suis assis sur ma chaise, j'ai envie de répondre à pleins de message, de lire un peu les actualités de Zc. Mais j'ai la tête qui tourne, je devrais faire un petit somme. Soyons raisonnable. Je répondrais tout à l'heure. Enfin à 14h30 j'ai prévu d'aller faire un tour. On verra bien.
Ca m'a fait penser à ces fois où au boulot j'étais sous unix, et tu te prends un message "system is shuting down in 5 minutes". Ou quand tu joues à des jeux onlines "un patch exceptionnel sera appliqué dans 20 minutes, veuillez quitter le jeu". Un peu comme ça. J'étais assis sur une machine, je suis allé m’asseoir contre un poteau. Par terre. Je vais souffler un peu. Bien obligé. Mais ça a continué à empirer. Alors j'ai eu quelques pensée : tiens je me demande si je vais mourir. J'étais un peu dépité. Et puis en fin de compte je me suis dit bon, c'est pas plus con qu'un autre, comme moment pour s'en aller.
Je me suis donner quelque encouragement pour me remettre, j'étais assis tout ça. Et puis j'ai compris que le système allait rebooter. Rien à faire. Donc je me suis allongé. Ensuite un mec m'a réveillé, un ancien pompier qui est professeur de secourisme. Il était là avec sa mallette de premier secours. Le truc que je pourrais même pas soulever. Il a pris ma tention, m'a posé deux trois question pour voir si mon cerveau était endommagé, et puis il m'a donné un sucre.
Il est allé à l'acceuil dire que tout va bien, il m'a conseillé d'arrêter la séance. J'ai pas osé dire que j'avais payé 5 euros, et que je comptais rester une heure, et que là ça faisait que 30 minutes !!! Merde alors. D'un coté je suis content, je me dis que j'ai quand même fait une bonne séance. Que je me laisse pas emmerder avec les contingences matérielles quand j'ai décidé de faire du sport. D'un autre coté, j'ai quand même l'impression d'être un gros nul, même pas capable d'être livré à lui même 60 minutes sans se clamser involontairement à moitié !
Les machines de musculation ne sont pas à mettre entre toutes les mains, à ce qu'il semble. J'avais juste envie d'être partout, et d'éviter les pauses. Bien transpirer. Ca me fait un peu chier aussi de pas avoir su déchiffrer les messages de mon corps. Anticipé. Quand c'est devenu clair que je devais faire une pause, c'était déjà un peu trop tard. Quand tu commences à avoir un black-out, suffit plus de faire une pause. Tu as déjà été trop loin. Mal foutu. Ou plus probablement, je n'ai pas été très attentif et réaliste. Une expérience instructive en tout cas. Alors pour 5 euros, j'ai eu 30 minutes de sport, et une leçon de vie.
J'ai pris un en-cas, un sandwich, et des pains au lait. La boulangerie était fermé, sinon j'aurais pris une baguette. J'aime bien le pain comme ça, les traditions ils disent. Quand c'est pas trop dégueu, je trouve ça plutôt très bon ! Là je suis assis sur ma chaise, j'ai envie de répondre à pleins de message, de lire un peu les actualités de Zc. Mais j'ai la tête qui tourne, je devrais faire un petit somme. Soyons raisonnable. Je répondrais tout à l'heure. Enfin à 14h30 j'ai prévu d'aller faire un tour. On verra bien.
Invité- Invité
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