Soupe de mots, pour lâcher du lest.

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Message par Invité Mar 2 Sep 2014 - 12:42

J'ai essayé d'aller faire un peu de sport aujourd'hui. Je suis allé dans une salle. C'est cinq euros l'entrée, sans engagement. Bon, je me suis dit je fais faire une heure. Alors j'ai utilisé les machines, j'ai soulevé des bidules, j'ai tiré des machins. J'ai escaladé des marches d'escalier. J'étais un peu fatigué, alors j'ai regardé l'heure, encore 30 minutes. Ensuite j'ai eu des points noirs devant les yeux. Je me suis bon. J'ai peut être forcé un peu. Je fais une pause, une minute. Je me suis assis, mais ça a continué. Mince, ça va pas. J'ai dû trop forcer.

Ca m'a fait penser à ces fois où au boulot j'étais sous unix, et tu te prends un message "system is shuting down in 5 minutes". Ou quand tu joues à des jeux onlines "un patch exceptionnel sera appliqué dans 20 minutes, veuillez quitter le jeu". Un peu comme ça. J'étais assis sur une machine, je suis allé m’asseoir contre un poteau. Par terre. Je vais souffler un peu. Bien obligé. Mais ça a continué à empirer. Alors j'ai eu quelques pensée : tiens je me demande si je vais mourir. J'étais un peu dépité. Et puis en fin de compte je me suis dit bon, c'est pas plus con qu'un autre, comme moment pour s'en aller.

Je me suis donner quelque encouragement pour me remettre, j'étais assis tout ça. Et puis j'ai compris que le système allait rebooter. Rien à faire. Donc je me suis allongé. Ensuite un mec m'a réveillé, un ancien pompier qui est professeur de secourisme. Il était là avec sa mallette de premier secours. Le truc que je pourrais même pas soulever. Il a pris ma tention, m'a posé deux trois question pour voir si mon cerveau était endommagé, et puis il m'a donné un sucre.

Il est allé à l'acceuil dire que tout va bien, il m'a conseillé d'arrêter la séance. J'ai pas osé dire que j'avais payé 5 euros, et que je comptais rester une heure, et que là ça faisait que 30 minutes !!! Merde alors. D'un coté je suis content, je me dis que j'ai quand même fait une bonne séance. Que je me laisse pas emmerder avec les contingences matérielles quand j'ai décidé de faire du sport. D'un autre coté, j'ai quand même l'impression d'être un gros nul, même pas capable d'être livré à lui même 60 minutes sans se clamser involontairement à moitié !

Les machines de musculation ne sont pas à mettre entre toutes les mains, à ce qu'il semble. J'avais juste envie d'être partout, et d'éviter les pauses. Bien transpirer. Ca me fait un peu chier aussi de pas avoir su déchiffrer les messages de mon corps. Anticipé. Quand c'est devenu clair que je devais faire une pause, c'était déjà un peu trop tard. Quand tu commences à avoir un black-out, suffit plus de faire une pause. Tu as déjà été trop loin. Mal foutu. Ou plus probablement, je n'ai pas été très attentif et réaliste. Une expérience instructive en tout cas. Alors pour 5 euros, j'ai eu 30 minutes de sport, et une leçon de vie.

J'ai pris un en-cas, un sandwich, et des pains au lait. La boulangerie était fermé, sinon j'aurais pris une baguette. J'aime bien le pain comme ça, les traditions ils disent. Quand c'est pas trop dégueu, je trouve ça plutôt très bon ! Là je suis assis sur ma chaise, j'ai envie de répondre à pleins de message, de lire un peu les actualités de Zc. Mais j'ai la tête qui tourne, je devrais faire un petit somme. Soyons raisonnable. Je répondrais tout à l'heure. Enfin à 14h30 j'ai prévu d'aller faire un tour. On verra bien.

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Message par Invité Mar 2 Sep 2014 - 15:07

ça me fait penser à ces connards, surtout connasses, qui font chier des rames entières de métro parce qu'ils se sentent pas bien, flagada ou ce genre de truc, mais bordel aller vous asseoir sur le quai reprenez-vous et emmerdez pas le monde.

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Message par Invité Mar 2 Sep 2014 - 15:11

Ca m'a fait penser à ces fois où au boulot j'étais sous unix, et tu te prends un message "system is shuting down in 5 minutes". Ou quand tu joues à des jeux onlines "un patch exceptionnel sera appliqué dans 20 minutes, veuillez quitter le jeu". Un peu comme ça. J'étais assis sur une machine, je suis allé m’asseoir contre un poteau. Par terre. Je vais souffler un peu. Bien obligé. Mais ça a continué à empirer. Alors j'ai eu quelques pensée : tiens je me demande si je vais mourir. J'étais un peu dépité. Et puis en fin de compte je me suis dit bon, c'est pas plus con qu'un autre, comme moment pour s'en aller.

Si ca peut te rassurer pour la prochaine fois (^^) Musil est mort d'un AVC en soulevant une altère...

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Message par Invité Mar 2 Sep 2014 - 15:21

Archibald Archibaldovitch a écrit:
Si ca peut te rassurer pour la prochaine fois (^^) Musil est mort d'un AVC en soulevant une altère...

J'ai aussi un ancêtre qui est mort dans son lit. Depuis dans ma famille, on dort par terre.

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Message par Invité Mar 2 Sep 2014 - 15:48

Ouais, dtfaçon c'était une punition pour son gros pavé, y s'était déglingué à force de considérations purement considérantes,
le Musil il m'a pompé l'air un peu quand même à trop écrire, même si.

Moi j'ai un ancêtre qui est mort encorné par un taureau.
Depuis dans ma famille on mange de la vache qui rit.

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Message par Invité Mar 2 Sep 2014 - 15:49

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Dernière édition par V le Jeu 11 Sep 2014 - 10:35, édité 1 fois

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Message par Invité Mar 2 Sep 2014 - 16:02

Veau sous la mer a écrit:Je connais même quelqu'un qui est mort en racontant une blague. Je ne sais pas ce que ça a donné dans sa famille... ni si il a réussi à la raconter jusqu'à la fin.

ça je connais. J'ai vu un documentaire à ce sujet

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Message par Invité Mer 3 Sep 2014 - 9:41

fleur_bleue a écrit: moi ça m'arrive encore des fois d'avoir envie de jouer aux playmobils ou aux légos ou avec des petits chevaux en plastique

Ca remonte à loin la dernière fois que quelqu'un m'a invité à une lego ou playmobil party. Et je te parles même pas des petits chevaux en plastique party. J'ai carrément toujours été ignoré à chaque fois que y en avait une d'organisée ! C'est quand ta prochaine ? Tu m'invites, dis ?
fleur_bleue a écrit:J'aime bien cette idée-là, j'avoue. Smile
Super ! Y a plus qu'a fixer la date. Ou organiser ça au débotté.

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Message par fleur_bleue Mer 3 Sep 2014 - 9:47

C'est ça ce qui est bien quand t'as des gosses (ou des petits frères et sœurs), tu peux jouer avec eux. Wink
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Message par Invité Mer 3 Sep 2014 - 10:03

fleur_bleue a écrit:C'est ça ce qui est bien quand t'as des gosses (ou des petits frères et sœurs), tu peux jouer avec eux. Wink  
Tu veux pas organiser une irl Lego alors ? Je trouverais ca infiniment plus facile que ces autres rencontres dépourvues de thèmes où je sais jamais quoi dire ! Chacun serait invite a apporter un peu de matériel. Comme on apporte des chips a un pic-nic. Je me demande du coup s il existe des clubs.

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Message par fleur_bleue Mer 3 Sep 2014 - 11:13

J'ai pas de légos chez moi en fait - comme je disais, c'est vachement cher, donc j'en ai pas acheté. Wink (Mais c'est vrai que ça pourrait être une idée sympa, il y a des légos quasi pour adultes! http://architecture.lego.com/fr-fr/)
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Message par Invité Mer 3 Sep 2014 - 11:18

fleur_bleue a écrit:J'ai pas de légos chez moi en fait - comme je disais, c'est vachement cher, donc j'en ai pas acheté. Wink (Mais c'est vrai que ça pourrait être une idée sympa, il y a des légos quasi pour adultes! http://architecture.lego.com/fr-fr/)

moi j'aimerais mieux ça :
http://www.lego.com/fr-fr/mindstorms/?domainredir=mindstorms.lego.com

Mince même sur une IRL légo, c'est dur de se mettre d'accord sur le cadre !!!

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Message par Invité Ven 5 Sep 2014 - 17:06

Voilà, je retrouve mon clavier à la maison. J'ai les yeux qui piquent un peu, sans doute à cause de l'odeur de peinture qui imprègne mon petit local; Y a pas vraiment d'aération ici. Sauf la fenêtre. Et l'odeur de peinture vient de là, elle était pourtant fermée depuis que les volets ont été repeints lundi dernier. J'ai décidé finalement d'ouvrir la fenêtre. Quitte à m'asphyxier, je veux mourir dans l'air pur. De paris. Et puis il fait pas trop froid.

Du coté informatique, j'ai cogité pas mal. J'ai donc conçu un système de briques en trois dimensions, (façon) légo. Il y a trois types de briques. Ces briques peuvent servir de base à un langage universel, qui constitue une bonne abstraction du langage absolu que je cherchais à exprimer. Ce qui me chagrine un peu, c'est que ça va pas être évident d'écrire de vrais programmes sur cette base. La majorité seront bien trop lents. C'est dommage. Ca peut au mieux faire un jeu.

Si j'arrive à m'y mettre sérieusement, il doit être possible de "construire" un ordinateur basé sur l'architecture classique en utilisant ces briques. Un exercice que je n'ai jamais eu le courage de faire. Et qui peut me permettre de mettre au point une ergonomie pour ce jeu de briques numériques. Bon ça fait un projet. Un de plus. J'aurais aimé en fait, trouver une solution, qui me permette d'exprimer ensuite les autres projets de façon satisfaisante. C'est clairement pas le chemin que ça prend !

Arf.

Maintenant il faut que je me motive. Mais est ce que je peux vraiment me motiver, en dépit de l'élégance théorique du modèle de base ? Quand à peu près aucun des objectifs que je souhaitais atteindre, ne sont effectivement attrapés par la solution que je me propose. C'est dur de travailler à implémenter une solution en laquelle on ne croit qu'à moitié, d'y passer des heures et des heures de sa vie, alors qu'on est pas bien sûr que même nous ça nous amusera. Et donc encore moins sûr que ça amusera quelqu'un un jour. Et puis surtout, une nouvelle fois la question éternelle : je l'implémente en quel langage ???

Le projet va principalement être constitué d'interfaces. Il faudrait un truc un peu portable. Qui puisse être adapté à différentes plateformes. En particuliers aux tablettes !!! (Android / Windows au moins, mais que ça soit pas trop compliqué de l'adapter pour mac). A ce titre, clairement le C++ doit être indiqué, au moins pour les couches de bases. Ca fait longtemps que j'ai pas pratiqué le C++. J'ai pas été estomaqué par la qualité des outils que j'ai utilisé (dépassement de buffer, signalement d'écriture/lecture dans les zones mémoires non allouées ...). Je devrais poser la question sur un forum spécialisé. Je devrais.

Sinon faut que je trouve du travail. Ou que je laisse du travail me trouver. Parce-que coté finances, y a un vrai mieux à obtenir rapidement, si j'ai pas envie d'une grosse catastrophe. Je pourrais mettre mon cv, en ligne. Et répondre au téléphone. Est ce que je met le mot clé "indépendant" sur le CV ou non ? Grave question. Faut aussi que je le procure un miroir. La dernière fois que j'ai mis mon cv en ligne, on m'appeler dans la journée, demandé de faire un entretient, et proposé un CDI avant que la nuit ne tombe.

Sur le plan moral, je me demande encore une fois où je vais. J'ai du mal à rythmer ma journée suffisamment, ce qui fait que régulièrement je ne suis pas du tout, du tout satisfait de moi. J'ai vraiment besoin pour moi même, de réaliser un truc. Un truc montrable. A défaut d'être vraiment passionnant. Pour être motivé, j'aurais besoin d'avoir un public. Je crois. Un public de gens enthousiastes. Pas facile. Faut que je me bouge. Du c++. Mince. J'ai pas tellement envie d'éplucher 150 000 pages de doc en ligne, pour comprendre comment fonctionnent les principaux frameworks du marché. D'autant moins que y a peu de chances que les tablettes soient supportées. Je sais même pas si on peut écrire des programmes en C pour Android. On peut surement. Enfin on peut ... peut être.

Au niveau matériel, j'ai des PC à la maison. Le point délicat ce sont les sauvegarde. J'ai pris un serveur OVH. Mais ... il est encore tombé en panne. Comme la dernière fois que j'en ai eu un. Et donc le plus simple pour moi, c'est de tout réinitialiser. Pas franchement un moyen de sauvegarde très sécurisant ... que d'utiliser ce serveur là. Sinon je pourrais louer un serveur GIT. Pour déjà héberger des fichiers textes/ le code source. Faut donc que je regarde ça. Et que j'apprenne à utiliser GIT. C'est pas gagné mon histoire.

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Message par fleur_bleue Ven 5 Sep 2014 - 17:17

Tu sais pas où tu vas, mais au moins tu as l'air de mettre un pied devant l'autre, c'est déjà pas mal... Tu trouveras peut-être en chemin un panneau qui te donne une idée de direction. Smile

En ce qui concerne le mot "indépendant": mets ton cv sur deux sites, un avec le mot et un sans, ça te permettra de comparer. Very Happy
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Message par Invité Ven 5 Sep 2014 - 17:27

fleur_bleue a écrit:
En ce qui concerne le mot "indépendant": mets ton cv sur deux sites, un avec le mot et un sans, ça te permettra de comparer. Very Happy

Ah ouais. C'est pas con. J'avais complètement oublié que y avait plusieurs sites ! J'ai jamais eu le temps de le mettre sur un deuxième faut dire. En fait le truc, c'est que les commerciaux qui t'appellent, ne lisent pas le CV. Alors à moins de mettre un nom différent sur chaque CV, voir même un numéro différent .... je vais pas savoir faire de comparaison. Les plus agressifs récoltent les CVs sur tous les sites. Au point qu'ils te disent : j'ai eu votre CV par le biais des jeudi.com, quand en fait, toi, tu l'as mis que sur l'Apec. L'autre truc, c'est que souvent, y a beaucoup d'appels. Et comme tu peux le deviner à l'aune de ce que j'ai dis, y a énormément de déchets. En général un commercial t'appel pour te rencontrer. Que y ai ou non un débouché ensuite, c'est pas son problème. C'est ton temps qu'il perd, pas le sien. Pour lui l'entretien ne coûte quasiment rien. Alors que toi tu te tapes tout le transport, plus le temps d'attente, plus le temps d'entretien. Et des fois y en a même plusieurs ! Des entretiens. Au mieux ils te proposer de t'embaucher sur profil (à un salaire qui ferait réfléchir un débutant au chômage depuis sa sortie d'école y a 4 ans), au pire ils te proposent rien. Bien sûr, parfois y a de la substance. Bien malin qui sait me dire comment distinguer les vrais, des faux entretiens !!

Donc ouais. Je vais d'abord mettre un cv avec "Indépendant". Je présume. Ca me permettra de voir ce qu'il se passe. Si ça ne fonctionne pas aussi bien que ça, je pourrais toujours en complément tenter des candidatures sur des offres ciblées. Si y en a. J'aurais pas dû attendre la dernière extrémité avant de chercher ... pourtant je trouve ça encore trop tôt !

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Message par Invité Ven 5 Sep 2014 - 22:17

La tension s'accumule. Faut que je lâche un peu de lest. Je sais pas du tout ce que je dois dire, pour en lâcher, du lest.  Bon déjà concernant le multiplate-forme. Première étape, logiquement ... étudier ... http://rhomobile.com/ ... et avec le sourire. ouéééé. on a très très envie d'étudier ça. Ouéééé.  Mon père vient d'appeler. J'ai posé quelque question sur sa santé, alors j'ai eu plein d'information. Il vieillit. Ca coûte cher, de rester en bonne santé.

J'ai toujours pensé que ce mec là vivrais indéfiniment. D'un point de vue extérieur, il vieillit très lentement. Mais on dirait bien qu'à l'intérieur, ça se passe pas aussi bien. Son grand père (mon arrière grand père donc) est mort centenaire. J'ai toujours cru que mon père verrait ses arrière petits enfants. Enfin depuis que j'ai réussir à croire que j'en aurais. Des enfants.

Y a aussi une vidéo, sur RhoMobile. C'est la vidéo que j'ai vu en premier. Avant de vous trouver le lien vers le site web. Elle est pas de très bonne qualité cette vidéo. J'ai un mal fou à me concentrer dessus. D'ailleurs, je la regarde tout en tapant. Tout en jouant aux échecs. Enfin je l'écoute on dira. En tout cas je la laisse tourner en arrière plan.

Je suis un peu fatigué, j'ai pris l'habitude de me coucher à une heure raisonnable ces derniers jours. Ca serait bien que je continue. Dans les choses à faire, j'aimerais trouver un endroit ou faire du sport, sans forcément payer cinq euros par séance ... surtout si c'est pour tomber dans les pommes ... Quand j'étais ado, à coté de chez moi, il y a avait "un parcours de santé". Je suppose que ça doit encore existé. Peut être pas trop loin. Faudra que je vérifie ça.

Faut que je m'occupe du linge. C'est angoissant. Il faut que j'aille à la laverie. L'autre jour y avait un mec bourré, qui n'avait vraiment pas toute sa tête. Et qui s'est pris d'affection pour moi. Et c'était pas évident. Maintenant j'ai toujours un peu peur quand j'y vais. D'en croiser un autre dans son genre. C'est déjà pas toujours facile de faire l'effort d'aller la bas. Surtout quand il pleut. Quand il pleut, j'évite d'y aller.

A force, ça fini par devenir urgent. Et puis c'est cher aussi. Ouais. C'est pas donné. C'est plus cher qu'une séance de sport ! Une alternative, serait d'acheter une bassine, et un peu de lessive manuelle. Ces trucs où tu laisses tremper. Après tout, en général les vêtements sont pas si sales. J'ai prévu d'acheter la bassine, ça doit faire deux mois. Toujours pas eu le temps. Je suis surbookée, c'est pour ça.

Je sais pas trop quoi dire moi. Tu me diras, alors pourquoi dire quelque chose, si rien à dire ? Et bien parce-que ça soulage. Tout Simplement. Ca défoule. Ca ... vide.  Mais faut trouver un truc à dire. Au moins j'ai pas besoin de le dire avec style, ni que ça soit mémorable. C'est toujours ça. Peut être un truc dont je pourrais  parler c'est ....

... mince comment ont trouve les mots pour parler de ce sujet là. J'utilise une image en fait ! La fameuse fractale. La hiérarchie Fractale proposé par Petitagore. C'est un truc qui m'a fait beaucoup de bien. Je me rend compte maintenant d'un truc. Qu'on est tous doué. Qu'on a tort de se "comparer" aux autres "doués" ou "très doués". Parce-que c'est aussi une hiérarchie le don. Une hiérarchie dont on est tous le centre. Une fractale avec beaucoup de centres tous équivalents. Tous infiniment complexes, infiniment zoomables.

J'adore cette image. Cette image à la mandelbrot, avec cette complexité infini. Quand on zoome sur fractale de mandlebrot, plus on zoom, plus c'est lent. Simplement parce-que la précision des valeurs numériques demandée au fur et à mesure qu'on zoom, augmente quand on augmente le zoom. J'avais un collègue qui avait développé un afficheur de cette courbe. Et j'ai un pote qui m'a vanté l'antialiasing pour afficher cette même courbe.

Elle a fasciné beaucoup de monde. De même que Pi. Ce collègue dont je vous parle, il connaissait les quarantes premières décimales de Pi. Il a une fille. Il n'a aucune envie qu'elle soit ... geek. Comme lui. Il a un peu honte. C'est pas par choix visiblement qu'il a lui même suivi cette voie. Un mec qui causait pas tellement. Mais on a quand même bien rigolé ensemble. J'ai passé de bons moments.

Dommage que les autres dans l'équipes ne m'ai pas fait le même effet. Pourtant tous étaient intelligent. Peut être tous étaient "Zèbres" comme on dit ici. Ou >130 comme on dit la bas. Lors de cette mission, j'avais remplacé un gars qui voulait absolument développer une méthode pour gagner à des jeux de hasards. J'ai appris un mot. "Martingale". La martingale c'est une super façon de gagner avec certitude, à un jeu de hasard.

Une méthode que j'ai utilisé une fois quand j'étais môme, et c'est pas évident de comprendre pourquoi ça fonctionne pas. D'ailleurs ça fonctionne. Y a juste une petite condition. La martingale, permet de gagner à un jeu de hasard, dés lors qu'on est libre de choisir la somme à mettre en jeu d'une part. Et que d'autre part on possède un capital illimité à miser. Si on remplit ces conditions, on peut jouer en étant sûr de gagner.

Si vous me demandez pourquoi on se ferait chier à essayer de gagner de l'argent, quand on a déjà une fortune illimité ... vous mettez le doigt au bon endroit. C'est précisément le problème. Si on enlève la notion d'infini, ça pose la question suivante : Est t'il raisonnable de passer beaucoup de temps, pour gagner presque rien, quand on est déjà très très riche ? Et qu'en plus ce faisant, on met notre fortune en jeu. Même si la probabilité de perdre est très faible. La fortune est très grande. Et en moyenne .... la perte moyenne est précisément celle précisé par le jeu.

Les mathématiques sont sauves.

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Message par Invité Ven 5 Sep 2014 - 22:36

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Message par Invité Ven 5 Sep 2014 - 22:48

Pourquoi est ce que le plus souvent, accomplir ce que j'ai envie d'accomplir, me permet pas de lâcher du lest ? Comment quand j'écris ici. J'ai l'impression que beaucoup des choses que j'ai réussi à accomplir l'ont été finalement dans ce but. Lâcher du lest. Je programmais pour lâcher du lest.

J'étais dans mon lit, j'arrivais pas à dormir. Alors je me mettais sur mon PC, et je produisais les trucs dont j'étais le plus fier. C'était quand j'étais adolescent ça. Enfin c'était pas un PC. C'était un mac plus. Ca n'arrive plus guère. Peut être parce-que je suis devenu trop exigeant. Peut être que j'ai évolué un peu, dans mes aspirations.  

Et puis bon, ça cassait pas trois pattes à un canard ce que je faisais. Mais c'était bien quand même. J'aimerais arriver encore à être fier comme ça. Fier d'une énergie qui coule, et qui me fait veiller toute la nuit, à produire quelque chose. Ressentir encore cette satisfaction. Même si j'étais ensuite crevé à l'école. Et que j'avais aucune envie d'y aller. A l'école. J'étais déjà plus ou moins en train de sombrer dans la dépression à cette époque.

En même temps, y avait de quoi. C'est incroyable la quantité phénoménale de travail que produit la communauté open source. Et on fait même pas ça pour gagner notre vie (enfin je dis nous ... mais j'ai jamais produit d'open source !!!), non on fait ça simplement parce-qu'on a conscience que c'est nécessaire. Alors on le fait. Et on est content que ça soit fait par nous plutôt qu'un autre. Ca c'est l'open source.

Et moi c'est quoi mon business model ? Est ce que je crois en l'open source ? Bien sûr j'y crois. Je crois que je suis content que ça existe, et de pouvoir l'utiliser. Mais est ce que j'irais jusqu'à développer directement mes idées en open-source ? Peut être je devrais. Peut être c'est ça qui merde dans ma vie. Cette idée que j'ai tellement besoin d'argent, que je préfère une maigre chance d'en gagner en produisant les logiciels dont de je rêve d'une façon que je déteste.

Au lieu d'une quasi-certitude de rien gagner, en m'éclatant vraiment, en partageant ma passion et mon enthousiasme. Avec qui voudra. C'est à dire probablement personne. Mais en partageant quoi. Dit comme ça, la route à suivre semble tellement évidente. Ca crêve les yeux. Je suis pas fait pour gagner du pognon moi. J'aimerais juste avoir du temps pour faire mes trucs. Développer ces passions. Mais c'est pas possible.

Je me retrouve sous pression. La pression sociale. Je dois être salarié, pour être quelqu'un. Je dois être sinon, un chef d'entreprise. J'ai pas le droit de juste être moi même. Qui a dit qu'il faut être soit même ? T'as oublié de m'expliquer comment je dois m'y prendre mon pote. Quand y a tellement de règles implicites. Quand ce qui est en jeu, c'est de pouvoir bouffer, et pas crever de froid en hivers. Et puis la production intellectuelle ou/et artistique, ça demande un minimum de conditions.

Peut être pas de confort. Mais de condition. Beaucoup de grand artistes, vivaient une vie assez misérable. Mais au moins ils survivaient. Est ce que je peux tenter de vendre une production informatique pour 2 euros, à l'épicier du coin. L'échanger contre un peu de pain à la boulangerie. J'en doute un peu quand même. C'est dommage.

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Message par Invité Sam 6 Sep 2014 - 9:10

(PS : si tu lis ce texte, tu es supposé régler la taille de ta fenêtre, pour que chaque paragraphe, fasse exactement quatre lignes. Je dis ça, je dis rien. T'attends pas non plus à trouver le plan qui conduit à l'arche perdue hein. C'est juste que ça te permettra d'adopter sur le texte, le même point de vue que l'auteur).


Allez, nous voilà le matin. J'ai fais une nuit complète. Avec des horaires normaux. Profitons en, ça va sans doute pas durer. J'ai moins la pression que hier soir. Mais j'aimerais quand même lâcher encore un peu de lest. Pour avoir vraiment la super pêche tu vois. Quand le monde se met à ressembler à une grosse pomme, et que t'as le slogan de Jacques en tête. "Mangez la pomme". Tu vois le genre. Ce

Bon qu'est ce qui m'occupe l'esprit aujourd'hui ? A part la procrastination, je procrastine, tu procrastines, nous procrastinons. J'y fais même plus attention à ça. Ca m'affecte plus. Sauf quand le toit s'écroule, parce-que je devais refaire le béton de la colonne centrale. Mais même, après tout. C'est pas huit tonnes de matériaux de construction sur la tronche qui vont gâcher ma journée. Ce paragraphe

Nan je repense à la douance. J'ai lu une citation de je sais plus qui, qui me semblait assez bien abonder dans mon sens. J'ai envisager de le mettre sur mon fil, sur le débat douance/surdoux. Enfin le débat, où je débats un peu seul. Mais oué. C'est un débat quand même. Je suis pas facile à convaincre après tout. Finalement j'ai mis ça sur le guide de la savane. Ce paragraphe est fini, mais je vais essayer de faire des

J'essaye un peu de réunir la dessus, des citations qui me laissent un peu croire que y quand même de la douance sur ce forum. Un jour j'en ferais un nouveau tout beau tout propre, et je viendrais piocher là les citations. Ca sera beau. Ce paragraphe est fini, mais je vais essayer de faire des paragraphe qu'on tous la même taille. Pour des raisons esthétiques. Je pense que ça doit faire plus beau, quand tous les para




Vous avez déjà remarqué comment la mise en forme générale du texte nous affecte, à un niveau qui n'est pas directement lié aux mots utilisés ? Comment si tous les paragraphe ont la même taille, ça fait une sorte d'impression esthétique qui donne envie de lire ? J'ai découvert ce phénomène, un jour qu'une nana qui adorait écrire, m'a envoyé un pm, sur un autre forum. Je me suis dit : ouaou. Elle écrit bien.

Alors qu'en fait, en y regardant de plus près, certe elle écrivait bien. Mais ce qui était fascinant, c'était l'impression forte que produisait son texte, même quand on le lisait pas. Depuis ce jour, je vais beaucoup beaucoup plus attention à la mise en forme. Je fais des petits paragraphe. J'essaye de les faire tous d'une taille égale. Quitte à ne pas respecter la notion de : une idée, un paragraphe. Parce-que voilà. Voilà voilà.

Faut juste pas que la forme prenne le pas sur le fond. De toute façon, on peut découper n'importe comment. Je crois bien que l'impression "vu de loin" à bien plus d'importance que le découpage des idées. Alors faut pas que me prenne la tête avec comment c'est découpé. Surtout quand je suis là pour essayer de lâcher du lest. Je me souviens même plus de ce que je voulais vous dire. C'est sûr. Voilà.

J'écoutais la Radio l'autre jour, et y a le sélectionneur de l'équipe de France, qui racontait une anecdote. C'était dans une émission avec Naguy sur ... France Inter je crois. C'est quoi son nom à ce sélectionneur ? Didier Deschamps ? J'ai lu un truc hier, avec Samir Nasri (le mec de Taxi ??) qui lui cassait un peu de sucre sur le dos. Donc je pense que c'était lui aussi, dans cette Emission. (Deschamps, pas Nasri !)




Et donc ce gars disait qu'il s'était pris la tête avec je sais pas qui. Qui était en position d'autorité sur lui à l'époque.  A propos que le mec au dessus, il voulait prendre onze joueurs moyen. Alors que notre Didier voulait lui en prendre trois bons, quitte à compléter ensuite avec ce qu'on pouvait. Il disait : pour moi, plusieurs joueurs moyen n'en feront jamais un bon. C'est drôlement élitiste comme façon de voir le foot.

Du coup je trouve que c'est un argument à utiliser, dans un débat à propos de la douance. Sauf qu'ici, ça semble un peu contre-productif. Puisque tout le monde est déjà convaincu d'avoir été personnellement sélectionné en équipe de France. Vont donc pas comprendre l'argument, c'est quasi certain. C'est dommage d'avoir un grand forum comme celui ci à disposition. Et aucune idée de comment l'utiliser.

Parce-que je vous cache pas, que j'ai beaucoup de mal à avoir un discours construit ici. Je sens bien qu'il faut faire quelque chose, pour remettre un peu les choses à l'endroit concernant la douance. Mais comment je dois m'y prendre ? Quelles ressources, et quelle énergie je dois y consacrer ? Je veux pas non plus donner trop l'impression que je fais du prosélytisme. Même si y a quand même un peu de ça.

J'ai aussi quelques arguments en faveur du décret : une dizaine de mauvais informaticiens, ne seront jamais équivalent à deux bons informaticiens. Mais là encore, les gens vont mal me lire. Vont me faire dire de choses que je ne dis pas. Et ça nuira au message principal que j'ai à inculquer ici. Enfin ... dont je dois m'efforcer de construire au fil de contribution l'argumentaire. Le mot surdoué est mal utilisé ici.




Bon c'est vachement bien cette histoire de mise en forme, mais ça me casse le choix. J'ai plus envie de mettre en forme. Nah. Au bout d'un moment, le cerveau en fait son objectif principal, et t'oublie ce que tu as à dire !!! Enfin je présume que pour certains, c'est devenu une seconde nature. Que c'est important de s'y exercer régulièrement. Pour pouvoir le faire sans y penser. Du coup ça serait intéressant de voir

un peu, comment les écrivain découpent leur texte. Sans y penser. Chaque écrivain doit avoir pris l'habitude d'organiser ses paragraphe d'une certaine façon. Inconsciente bien entendu. Moi je sais pas trop. Je découpe souvent en blocs de trois ou quatre lignes, telles qu'elles m'apparaissent au moment ou je rédige sur l'interface forum BB. Je n'écris pour ainsi que sur forum BB. Ici quoi. Je voulais vous parler

du don. De sa relativité. Et je me suis perdu dans une discussion sur la mise en forme des paragraphe. Je vous jure. C'est chiant. J'ai toujours tendance à penser que mes lecteurs, vont avoir du mal à tout lire. Moi je lis pas les longs textes. Heureusement tout le monde n'est pas comme moi. Alors peut être pour mon lecteur ici. L'un des cinq lecteurs théorique. Peut être pour lui, pour elle, c'est facile de lire tout ça.

Ca lui permet d'échapper à la routine. Ou un truc comme ça. Alors du coup je peux continuer tout mon content. Au lieu de me poser des questions existentielles. Donc voilà. Je voulais juste vous dire que le don est relatif. J'ai la flemme d'argumenter. Quelque soit le point de vue que l'on considère. C'est à dire quelque soit la personne qu'on décide d'être pour cette discussion. Oui, je peux être différentes





personnes. Mes rêves sont comme ça, depuis un moment. Je ne suis plus "le héro" de mes rêves, quand je dors. Je suis ... un peu tout le monde. Je suis l'arbre, je suis le héro numéro un, le deux, le trois. Je suis n'importe qui, mon point de vue de rêveur saute d'un personnage à l'autre. Du coup y a pas de cauchemar. Etant chaque élément de mon rêve, du monstre au gentil, en passant par tous les méchants,

y a pas cette idée que je peut être poursuivi, ou que je peux me faire tuer. Tout ça ce sont des peurs d'enfants. En tant qu'adulte, ça ne se passe plus ainsi. Enfin je vous dit ça, mais en fait ces rêves qui était comme ça, avec mon point de vue de rêver qui sautait d'un endroit à l'autre, d'un personnage à l'autre, ça date un peu. Peut être ça aussi c'était juste une étape. Je ne me souviens pas vraiment de

mes rêves, a part quelques uns très éparses. Je me demande ce que je découvrirais d'autre sur ma façon de rêver. Si je pouvais m'en souvenir. De tous ces rêves que j'ai produit au cours de ma vie. Et donc je disais dans la vie, comme dans un rêve, y a plein de gens différents. Et que chacun de ces gens à un panel de dons, plus ou moins prononcé. On peut parler de dons, dés lors qu'il y habilité à effectuer une

tâche. Par exemple faire cuire des pâtes, même si tu les fais crâmer une fois sur deux. Et ben c'est un don. Peut être pas le niveau élite du donc en question. Qu'on peut organiser ensuite en groupes de dons. Ici faire la cuisine par exemple, serait un super don du don faire cuire les pâtes. Est ce que le talent c'est de ne jamais les faire crâmer, les faire toujours Aldente ? Ou est ce que le talent c'est au contraire, de ne




jamais produire tout à fait deux fois le même résultat. D'essayer de les manger avec toutes les combinaisons possibles de carbonification. Moi je sais faire les pâtes carbonara. Ce sont des pates toutes noires, et qui s'effritent quand on les touche. Enfin voilà, on a tous péthore de dons. Qu'on peut organiser en arbre. Comme on le fait avec le vivant. Le don, c'est vivant. Un organisme. Et donc puisque chaque

personne est associée à pléthores d'arbres dons, on peut se mettre à les comparer. Même si c'est plus compliqué de comparer un arbre, que de comparer une simple valeur numérique. Mais surtout, ce qu'il faut bien voir, c'est que l'espace du donc, c'est une fractale. Une de ces fractales qui permettent de zoomer à l'infini, dans des univers qui se répètes régulièrement, sans jamais tout à fait prendre la même

forme. Une de ces fractales qui permet également de dézoomer à l'infini. Et même de se balader à droit et à gauche, en rencontrant régulièrement d'évidents points privilégiés. Qui tous sont semblables. Et dont pourtant aucun n'est identique. Alors est ce que je suis un cuisinier doué ? Oui. Car étant moi aussi un point centrale de la grande mosaique du don, je peux tout à fait servir de référence, pour étudier les

dons des autres. N'importe qui peut servir de référence. On est tous incroyablement doué. Tellement doué, qu'on en devient la référence naturelle pour s'efforcer de caractériser les dons et savoir faire des autres. On peut dire : celui là va un peu plus vite, à faire ceci que le doué de référence. C'est un peu plus goûteux, le sel est mieux dosé. Cet autre ici a visiblement des difficulté pour allumer une plaque




électrique, ouvrir la porte du four à micro-onde. Que celui là, notré doué en cusine de réfernce, est clairement plus talentueux (moi donc hein). Le fait d'être une référence dans son domaine, n'importe quel domaine, c'est assez satisfaisant. Au point que ça semble presque idiot de ne jamais essayer. De

percevoir le monde à travers ce filtre là. Quand nous somme, nous, la référence à l'aune de laquelle le reste de l'humanité se défini. Après il me semblerait dommage de ne voir le monde qu'à travers cet unique prisme. Ce qui est beau, c'est quand on sait le faire pour nous, parfaitement. Et qu'on apprend ensuite, à adopter le point de vue d'un autre.

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Message par Invité Sam 6 Sep 2014 - 22:11

Code:

0 0 0 0
0 1 1 0
1 0 1 0
1 1 0 0

0 0 0 Off.
0 0 1
0 1 0
0 1 1
1 0 0
1 0 1
1 1 0
1 1 1 --> fungate.


Et merde.

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Message par Invité Dim 7 Sep 2014 - 8:28

Conclusion .... prenez un dé. Vous voyez un dé ? C'est un cube, avec 6 faces. Numérotées de 1 à 6. Remarquez comme le 6 est à l'opposé 1. On va appeler A la face 1, et B la face 6. Parce-que j'aime bien nommer les choses. Maintenant on va imaginer plein de dés, tous de la même taille, avec sur chacune des faces des connecteurs qui permettent de communiquer avec le dés à coté.

Il y a quatre type de dés. Et chaque dés peut être dans l'un de deux etats "Allumé"/ "Eteint". Le premier type de dés, est toujours éteint. Il est strictement équivalent à une absence de dé. Le second dé, est toujours allumé. Quand aux deux autres type, on les appellera Nand et Pull.

J'ai oublié de vous dire que chaque dés possède une horloge, et que par ailleurs les dés connectés s'arrangent pour que leur "horloge" soit synchrone. Ainsi nos Nand et nos Pull, peuvent mettre à jour leur etat. Un pull devient allumé au temps N, si au temps N-1 le dés connecté a sa face A était allumé. Un pull devient éteint au temps N, si au temps N-1 le dés connecté a sa face B était éteint. Quand au dés Nand, il devient allumé ou éteint au temps N si en fonction des valeur éteinte ou allumé des dés de ses face A et B au temps N-1. Les dés suivent donc les règles suivantes.

La colonne 0 représente la valeur au temps N-1 de la face A. La colonne 1 la valeur au temps N-1 de la face B.
Et la colonne 2 (la dernière) la valeur que prendra le dés au temps N.

Nand / Pull / On / Off
Code:

0 0 1 / 0 0 0 / 0 0 1 / 0 0 0
0 1 1 / 0 1 0 / 0 1 1 / 0 1 0
1 0 1 / 1 0 1 / 1 0 1 / 1 0 0
1 1 0 / 1 1 1 / 1 1 1 / 1 1 0

Voilà ce qui me semble constituer une bonne base pour un langage universel. L'intérêt d'un tel langage, c'est qu'il exprime à la fois un "programme" dans un sens très large, ou plutôt une "machine" et peut représenter n'importe lequel de nos ordinateurs. Et en même temps il respecte les contraintes physiques d'espace et de temps qui s'appliquent aux systèmes réel. C'est une idéalisation universelle de la programmation. La seule partie qui me chagrine un peu, c'est la partie horloge. Puisqu'on suppose ici que d'une manière ou d'un autre tous les dés partagent le même référentiel. Ce qui n'est pas très réaliste à très grande échelle. Dans le sens que ça prendrait beaucoup de temps d'assurer cette contrainte (si on en empile suffisamment de petit dés pour atteindre la taille d'une planète telle que la terre par exemple). Donc c'est pas totalement satisfaisant. Mais c'est tout de même mieux que les abstractions qu'on utilise dans le cadre de l'informatique des années 1950. Aujourd'hui on est en 2014. Et les techniques disponibles ont un peu évolué. Le design de nos ordinateurs modernes date de 1945. Y a 70 ans. De même les langages (informatique) qu'on utilise, sont très lié à cette architecture. L'ensemble montre ses limites depuis des années.

Le langage que je propose présente l'avantage d'être à la fois un langage de programmation simple, universel ... mais aussi de pouvoir être utilisé comme jeu. Un jeu façon légo, avec ces petits cubes rudimentaires magiques. Bien entendu, si on veut en faire des légos, il faut ajouter quelques cubes accessoires. Des cubes dont une face réagit au touché, à la lumière etc. Et des système qui réagissent à des cubes qu'on leur connecterai (un écran, un haut parleur etc.)

Si on veut simuler un environnement virtuel avec ces cubes, ça va être un peu lent bien sûr. Car les ordinateurs modernes sont remarquablement inefficaces. Un projet que ça serait bien que je le réalise, c'est de proposer un jeu ou l'ont peut assembler ces cubes, pour réaliser divers systèmes. Et connecter ces systèmes à des entrées/sortie virtuelle. Une tablette tactile / un écran. Ca pourrait servir de base à un cours informatique un peu ludique. Ou l'ont pourrait à la fois jouer avec des cubes réels (si un jour on en produit), pour réaliser et jouer avec les composants les plus simples. Et à la fois jouer avec un système virtuel, pour réaliser des systèmes plus complexes. On peut imaginer aussi bien sur, imprimer ensuite ces systèmes virtuels, avec des imprimantes dédiées. Bref c'est un beau langage.

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Message par Kass Dim 7 Sep 2014 - 10:28

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Message par Invité Lun 8 Sep 2014 - 1:11

Qu'est ce que je vais pouvoir vous raconter. Ben déjà je suis fatigué. Du coup j'ai hésité à écrire. Mais surement ça me fait du bien. J'étais très très content de mes cubes ce matin, mais ce soir, je suis plus trop sûr de rien. Je devrais quand même implémenter la chose. Au moins un peu. Pas facile quand on est subitement persuadé d'être nul. Sans franchement qu'il y ai de raisons explicables au phénomène. C'est chiant ce truc. Se sentir nul.

Surement y a encore des réglages à faire. Et puis le pendant, c'est qu'il y a des moments ou je me sens bien. Compétent. Ou même carrément génial. Un peu comme une crise d'illusions,  qui vient se dissiper ensuite. Mais qui est quand même bien agréable sur le coup. Dans ces moments tout paraît possible. Et puis quand ça redescend, tout ce qui était possible quelques heures avant semble absurde.

C'est pas évident. J'espère que vous allez tous bien, et que vous passez de bonnes soirées, de bonnes matinées. De bon moments quoi. Bisous.

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Message par Invité Lun 8 Sep 2014 - 5:36

Il est assez tôt. Signe que mon sommeil a dû être un peu mouvementé. Si je croyais être capable de faire des cauchemars, je dirais que cette nuit, j'ai fait un cauchemar. Mais je ne me souviens pas d'un cauchemars que j'aurais fait, et qui daterait de moins de trente ans. Je ne sais pas si je crois encore aux cauchemars.

D'ailleurs ... la sensation ce matin au réveil est intéressante. Et j'ai eu très envie de la partager. Avec vous. Avec toi. Avec moi même aussi finalement. Il est cinq heure vingt cinq, signe que je suis matinal aujourd'hui. Tombé du lit. Aujourd'hui, je me sens ordinaire. Je me sens ordinaire, dans un monde ordinaire. Comme se sentirait ordinaire un mec entre deux tempête. Dans l'oeuil du Cyclone.

On parle souvent de l'oeuil du Tigre. Peut être le Cyclone, c'est l'oeuil d'un tigre cosmique. Ordinaire. Tu sais, une bonne partie de ma vie, j'ai eu envie d'être ordinaire. Et aujourd'hui je me sens ordinaire. Au début, ce matin, j'étais déçu. Je me sens ordinaire comme hier j'aurais pu me sentir nul. Mais puisque ce n'est pas nul, mais ordinaire que je ressens. Je le prends comme une grande réussite. J'ai beaucoup voulu être ordinaire. Et aujourd'hui, alors que c'était pas du tout dans mes préoccupations du moment. Voilà que je réussi. Je ne sais pas combien de temps ça va durer.

En tant que personne ordinaire, je trouve que la vie est finalement belle. Ou plutôt, ni belle, ni moche. Elle est. Comme si j'étais dans une position d'équilibre finalement. Peut être ce que j'ai trouvé, c'est un équilibre. Pourquoi aujourd'hui ? Je sais pas. C'est curieux de devoir soudain affronter la vie, le quotidien, chaque instant qui passe, en tant que cet ordinaire. Ni bon, ni mauvais. Ni doué, ni maladroit. Normal.

Je trouve que cette sensation me donne la perspective, de faire pleins de choses que je n'ai jamais été capable de faire avant. De vivre des envies. Alors que peut être hier encore, je me retenais. Je me dis aussi, que c'est encore un de mes petits délires personnels. Que cet ordinaire va se dissiper, et me semblera terriblement drôle demain. Ou tout à l'heure. J'y verrais la nouvelle turpitude d'un esprit trop créatif. Mais en tout cas, là tout de suite, je vis le truc à fond. Et bien sûr, j'essaye de le partager. Avec toi.

En tant qu'ordinaire, je me sens le droit de faire de la merde, et d'en être content quand même. Je me sens le droit de faire un truc génial, et de ne pas m'en inquiéter. De ne pas prendre la grosse tête ni rien. Car quelque soit ce que j'accomplirais ou non. Quelque soit le nombre de personnes qui m'apprécient, et le nombre qui s'en ficheraient ... ça ne changera rien à ce que je suis. Une personne ordinaire peut traverser les pires succès, et les plus intéressant échec, serein. Il peut entrer dans la tempête, et s'accrocher autant qu'il peut dans les vents infernaux.

Il peut se détendre, quand le vent s'arrête soudain. Profiter du calme. Et s'accrocher à nouveau quand le cyclone reprend de plus belle. Il observe la cité ravagée, quand la tempête s'éloigne. Il reconstruit comme on va chercher son pain. Sans se poser trop de question. Tout ça est très normal, il pense. Car il est ordinaire. Et en tant qu'ordinaire, on a ce pouvoir là. Qui est finalement très beau. De même qu'est très beau, le fait d'être ordinaire. Même si ça dure pas. C'est beau ordinaire.

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Message par Invité Lun 8 Sep 2014 - 6:01

Lu le dernier post Smile et quelques autres ...merci pour le partage...une "toi" ordinaire...

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Message par Invité Lun 8 Sep 2014 - 9:39

stauk a écrit: Quand nous somme, nous, la référence à l'aune de laquelle le reste de l'humanité se défini. Après il me semblerait dommage de ne voir le monde qu'à travers cet unique prisme. Ce qui est beau, c'est quand on sait le faire pour nous, parfaitement. Et qu'on apprend ensuite, à adopter le point de vue d'un autre.

Le problème, c’est que les gens regardent le monde à travers un trou de serrure.
Mais ils ne voient pas les millions d’autres portes qui se trouvent autour d’eux.


Ca me fait penser à une serrure. C'est comme regarder le monde à travers un trou de serrure.
La douance, c'est la serrure. Au final , on ne voit plus ce qu'il y a autour, le reste. On voit tout à travers ça.
Comme un miroir déformant.

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Message par Invité Lun 8 Sep 2014 - 23:55

Journée bien vide mais ... j'ai vu un fim qui m'a plu. J'ai acheté un vélo. J'ai joué du piano. J'ai du mal à m'arrêter, comme toujours. Et là, tout de suite, c'est d'aller me coucher qui est bien difficile. J'ai envie de lire le forum, mais le forum a du mal à suivre le rythme. A croire que plein de gens ont une vie. Et ne passent finalement que quelques dizaines de minutes à poster chaque jour. Quand ils postent.

Passé beaucoup de temps à appuyer sur les touches de mon piano donc. D'habitude je "joue" une musique que je connais. Dernièrement je tentais de déchiffrer une partition. Et puis là ben non. J'avais besoin d'autre chose. D'être libre. D'écouter ce que je faisais. Plutôt que de le sentir vaguement au niveau de des doigts. Et c'était bien. Ca me met en transe. Ca me fait saliver. Je sais bien que je joue mal, et que je jouerais toujours mal. Que je n'exprime que très très très peu ce que j'ai envie d'exprimer. Si même j'ai envie d'exprimer quelque chose.

Et je suis presque sur que c'est le cas. D'ailleurs c'est comme cette soupe de mot ici. Sauf que là, c'est une soupe de notes. Notes qui constituent aussi les mots d'une langue étrangère. Alors je fais du yahourt. Du yahourt au piano. Et puis là maintenant, voyez, j'ai envie d'écrire un peu quand même. J'ai fini par y prendre goût on dirait. Juste écrire ma soupe. Sans chercher à être doué, ou à dire quelque chose. Juste partager. Juste ce plaisir de la pensée qui chatouille les doigts qui s'agitent donc au rythme des pensée profonde.

Inscrivant sur la partition une musique inconnue, que je n'entends ici pas mieux sans doute, que je n'entends celles des touches que je percutes en une chorégraphie prédéterminée. Quand je joue le morceau. Le seul que je connais. Celui que j'ai appris pour faire samblant de savoir ce que je faisais, quand je me retrouves derrières un piano avec des touches blanches. Avec des touches noire. A si j'avais du temps.

Ce n'est pas tellement étonnant que j'ai du mal à programmer. Car c'est la seule chose dont je sois fier. Je devrais arrêter d'être fier. Arrêter de me croire doué. J'ai plus quinze ans. C'était mignon à quinze ans. Maintenant c'est chiant, c'est lourd c'est con. Je suis trop vieux pour y croire encore à tout ça. Et puis y croire, ne m'apporte rien. Ce qui m'apporte c'est de me laisser aller. Entrer en transe. Je sais pas si je saurais encore entrer en transe, en réalisant un logiciel. Ou un morceau de logiciel.

Un morceau de logiciel, surtout, qui s'inscrirait dans un plan indépendant, que ma conscience à conçu dans un autre état de transe. Un etat qui permet certes d'inventer des choses. Mais non pas de les réaliser. Comment articuler les deux ? Comment fournir à l'architecte, un programme capable d'implémenter le plan qu'il a conçu ? J'aurais aimé faire ça aujourd'hui. Oui j'aurais aimé.

Alors j'ai devant moi, ou plutôt derrière moi, cette journée vide. Journée ou j'ai visionné quand même un film. Un film qui dit qu'on peut vivre chaque journée, comme si on allait la revivre. Qu'on peut vivre chaque journée, comme si l'ayant déjà vécu, on la vivait une seconde fois. De la même manière, mais en savourant les instants. En savourant ces secondes qui nous sont offertes. Oui on peut faire ça.

On peut se lever le matin, et vivre une première fois sa journée. Sa journée probable. Et se demande si c'est comme ça qu'on aurait aimé la vivre. Par exemple dans mon cas, c'est assez facile. Je ne fais rien. Alors je peux me lever, et m'imaginer comme ça en train de ne rien faire toute la journée. En train de rafraîchir quand même, le forum Zebra. D'y lire des choses, et d'y répondre.

Mais aussi beaucoup, en train de ne rien faire du tout. Ou des choses en tout, qui ne sont pas celle que j'ai choisis de mettre dans ma journée. Car dans ma journée j'ai choisis de mettre plein de choses. De petites choses. Pour que ma journée soit celle que j'ai choisis. Celle que j'ai composé. Je veux composer. De la musique. Du texte. De la journée. Je veux que ça soit ma journée à moi, et pas encore une journée qu'on m'impose. Que m'impose mon habitude. De ne rien faire.

Je peux faire des choses. Des petites choses, des grandes choses. Je peux composer une belle journée. Et la réaliser ensuite. Me retrouver là encore, devant vous le soir. Et dire. Ah cette journée là je l'ai composé moi même. C'est moi qui l'ai fait. Je l'ai construit dans la matinée. En prenant mon petit déjeuné. Et je l'ai vécu, comme elle venait. Intensément. J'ai fait ça. Vivre.

Bisous.

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Message par Invité Mar 9 Sep 2014 - 13:20

stauk a écrit:Journée bien vide mais ... j'ai vu un fim qui m'a plu. J'ai acheté un vélo. J'ai joué du piano. J'ai du mal à m'arrêter, comme toujours. Et là, tout de suite, c'est d'aller me coucher qui est bien difficile. J'ai envie de lire le forum, mais le forum a du mal à suivre le rythme. A croire que plein de gens ont une vie. Et ne passent finalement que quelques dizaines de minutes à poster chaque jour. Quand ils postent.

Passé beaucoup de temps à appuyer sur les touches de mon piano donc. D'habitude je "joue" une musique que je connais. Dernièrement je tentais de déchiffrer une partition. Et puis là ben non. J'avais besoin d'autre chose. D'être libre. D'écouter ce que je faisais. Plutôt que de le sentir vaguement au niveau de des doigts. Et c'était bien. Ca me met en transe. Ca me fait saliver. Je sais bien que je joue mal, et que je jouerais toujours mal. Que je n'exprime que très très très peu ce que j'ai envie d'exprimer. Si même j'ai envie d'exprimer quelque chose.

Et je suis presque sur que c'est le cas. D'ailleurs c'est comme cette soupe de mot ici. Sauf que là, c'est une soupe de notes. Notes qui constituent aussi les mots d'une langue étrangère. Alors je fais du yahourt. Du yahourt au piano. Et puis là maintenant, voyez, j'ai envie d'écrire un peu quand même. J'ai fini par y prendre goût on dirait. Juste écrire ma soupe. Sans chercher à être doué, ou à dire quelque chose. Juste partager. Juste ce plaisir de la pensée qui chatouille les doigts qui s'agitent donc au rythme des pensée profonde.

Inscrivant sur la partition une musique inconnue, que je n'entends ici pas mieux sans doute, que je n'entends celles des touches que je percutes en une chorégraphie prédéterminée. Quand je joue le morceau. Le seul que je connais. Celui que j'ai appris pour faire samblant de savoir ce que je faisais, quand je me retrouves derrières un piano avec des touches blanches. Avec des touches noire. A si j'avais du temps.

Ce n'est pas tellement étonnant que j'ai du mal à programmer. Car c'est la seule chose dont je sois fier. Je devrais arrêter d'être fier. Arrêter de me croire doué. J'ai plus quinze ans. C'était mignon à quinze ans. Maintenant c'est chiant, c'est lourd c'est con. Je suis trop vieux pour y croire encore à tout ça. Et puis y croire, ne m'apporte rien. Ce qui m'apporte c'est de me laisser aller. Entrer en transe. Je sais pas si je saurais encore entrer en transe, en réalisant un logiciel. Ou un morceau de logiciel.

Un morceau de logiciel, surtout, qui s'inscrirait dans un plan indépendant, que ma conscience à conçu dans un autre état de transe. Un etat qui permet certes d'inventer des choses. Mais non pas de les réaliser. Comment articuler les deux ? Comment fournir à l'architecte, un programme capable d'implémenter le plan qu'il a conçu ? J'aurais aimé faire ça aujourd'hui. Oui j'aurais aimé.

Alors j'ai devant moi, ou plutôt derrière moi, cette journée vide. Journée ou j'ai visionné quand même un film. Un film qui dit qu'on peut vivre chaque journée, comme si on allait la revivre. Qu'on peut vivre chaque journée, comme si l'ayant déjà vécu, on la vivait une seconde fois. De la même manière, mais en savourant les instants. En savourant ces secondes qui nous sont offertes. Oui on peut faire ça.

On peut se lever le matin, et vivre une première fois sa journée. Sa journée probable. Et se demande si c'est comme ça qu'on aurait aimé la vivre. Par exemple dans mon cas, c'est assez facile. Je ne fais rien. Alors je peux me lever, et m'imaginer comme ça en train de ne rien faire toute la journée. En train de rafraîchir quand même, le forum Zebra. D'y lire des choses, et d'y répondre.

Mais aussi beaucoup, en train de ne rien faire du tout. Ou des choses en tout, qui ne sont pas celle que j'ai choisis de mettre dans ma journée. Car dans ma journée j'ai choisis de mettre plein de choses. De petites choses. Pour que ma journée soit celle que j'ai choisis. Celle que j'ai composé. Je veux composer. De la musique. Du texte. De la journée. Je veux que ça soit ma journée à moi, et pas encore une journée qu'on m'impose. Que m'impose mon habitude. De ne rien faire.

Je peux faire des choses. Des petites choses, des grandes choses. Je peux composer une belle journée. Et la réaliser ensuite. Me retrouver là encore, devant vous le soir. Et dire. Ah cette journée là je l'ai composé moi même. C'est moi qui l'ai fait. Je l'ai construit dans la matinée. En prenant mon petit déjeuné. Et je l'ai vécu, comme elle venait. Intensément. J'ai fait ça. Vivre.

alors là quel chemin en peu de jours, bravo

Bisous.

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Message par Invité Jeu 11 Sep 2014 - 22:40


Y a des jours. Des jours ou on a le meilleurs et le pire. Dans la même journée. Le meilleurs .. et ben c'est le meilleurs. Et le pire, et ben ... même ça je ne devrais pas en parler. Parce-que ça implique une autre personne. Mon ex. Je veux plus lui parler, je veux plus lire ses mails. Pas quand ça implique de devoir se mettre d'accord sur quelque chose. Parce-qu'aucune discussion n'est possible. Aucune prise en compte d'un avis, d'un opinion, ni même d'un fait.

Elle décide. Il faut que j'aille chercher mes filles à la gare de telle ville à 19h30 chaque vendredi du week-end ou j'ai le droit de voir mes enfants. Peu importe le jugement. Peu importe les embouteillage. Elle a décidé ça. Et elle ne répond pas quand je lui envoi des messages. Elle dit juste, si tu n'es pas à telle heure à tel endroit tel jour, alors je considère que tu as renoncé à ton droit de voir tes filles.

Elle n'est pas réceptive à la colère ou ce genre de chose. Se mettre en colère contre elle, c'est comme d'être faché contre le soleil, parce-qu’on lui reproche de briller. Y a des émotions qui lui parle, mais la colère de l'autre n'en fait pas partie. Non plus que l'opinion de l'autre quand il en a une.

Aller au ciné avec elle c'était un cauchemar. Il fallait toujours qu'elle annule au dernier moment, qu'on négocie et qu'on sue sang et eau, pour faire le moindre truc. Si on prenait un billet d'avion, elle l'annulait. Et il fallait le racheter au dernier moment. Pour y aller quand même. C'était dur. C'était fatiguant. Et ça l'est toujours.

Aujourd'hui, la carotte, c'est voir mes enfants. Soit je plie, soit je renonce à les voir. Ce qu'elle oublie un peu vite, c'est que je ne le vois pas juste parce-qu'ils me manquent. Je les vois parce-qu'elles ont besoin de moi. Voilà. Le pire c'est elle. Il va falloir que je trouve une solution. Un solution pour voir mes enfants. Et surtout une solution pour ne pas me retrouver à me réinventer les notions de moral et de justice, à chaque fois qu'une nouvelle variable viens s'introduire dans sa vie.

Là elle a décidé de déménager. Et objectivement c'est très bien. Elle m'envoi des messages tels que : je veux que tu sois heureux. Et là, c'est mauvais signe bien sûr. C'est signe qu'elle va enfoncer le clous par les deux bouts. Qu'elle va multiplier les provocations jusqu'à ce que je craque. Et je finis toujours par craquer.

J'ai demandé à mon père de servir d'intermédiaire. J'en peux plus. J'en peux plus de devoir négocier avec quelqu'un qui n'a ni considération, ni émotion dans la prise de décision. Elle joue pour gagner. Ca doit être bien pour faire la guerre. Mais j'ai pas compris à quoi sert la guerre. Parfois j'ai peur qu'une de mes filles devienne un peu comme elle. Ca me contrarierai.

Une fois qu'une solution est en place. Quand il n'y a pas de négociation, et que tout se déroule suivant un plan qui est bien établi. Alors là ça se passe bien. Je peux voir mes filles. Et elles gèrent bien. Elles ont l'air plutôt heureuse avec leur mère dans l'ensemble. Mais si y en a une qui me sors un petit "personne ne m'aime" de temps en temps. Qui m'incite à une certaine vigilance. Qui me rappelle que j'ai des devoirs de père.

Que confier mes enfants à leur mère, et espérer que tout ira bien pour elle, qu'elles se construiront harmonieusement, c'est optimiste. Un peu trop optimiste. Alors je sais pas trop ce que je dois faire. Plier. Aller contre vent et marée chercher mes enfants, dans des conditions que je ne pourrais jamais tenir sur le long terme, pour qu'elle puisse ensuite leur dire "c'est votre père qui refuse de venir vous chercher". Ou refuser son compromis unilatéral, et insister jusqu'à une ce qu'un médiateur professionnelle ou non intervienne ?

J'ai vraiment espéré qu'un jour elle deviendrait fréquentable. Qu'un jour prendre une décision avec elle serait autre chose que d'être broyé par une machine infernale dépourvue d'émotion. Mais voilà. J'ai beaucoup attendu. Il est temps de faire un bilan. Ca n'arrivera pas. Chaque décision à prendre sera ainsi. Imposée. En dépit de toute considération humaine ou pratique. Arbitraire.

Ou alors il faut lutter. Une façon de lutter serait de renoncer à mes "droits" de père. Ou plutôt à mes responsabilités. Ma responsabilité d'aimer mes filles, et de leur transmettre directement cet amour. Ma responsabilité de partager aussi, un peu mon expérience de la vie. Mon point de vue sur comment réussir sa vie. Et puis ma responsabilité de leur laisser des souvenirs de moi, qui les inspireront quand viendra ensuite leur tour d'enfanter. Et d'accompagner mes petits enfants.

Il y a aussi un vrai bonheur archaïque, à avoir ses enfants qui sont autour. A les entendre grandir. Dans leurs cris, dans leurs histoires; Dans leurs questions, et leurs habitudes.

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Message par Invité Jeu 11 Sep 2014 - 22:43

je suis sortis ce soir. J'ai retrouvé un cercle de personnes que j'aime bien. Mais la majorité ne m'a ni regardé, ni dit bonjour. Je ne dirais pas que ça m'a vexé ni rien. Je le prends quand même comme un signe certain que mon intégration dans ce groupe que je fréquente depuis deux ans, est loin d'être parfaite. Pourtant ils sont tous Zèbres. Ou en tout cas tous dotés d'un potentiel assez comparables à ceux que je peux trouver ici.

Alors je me demande si avec ici, ça finira pareil. Pleins de connaissances qui m'auront accompagnés. Qui auront rempli ma jauge de nécessités sociales. Sans qu'un lien durable existe. Ou en tout cas, sans qu'un lien socialement reconnaissable ce soi socio-matérialisé.

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Message par Gregor Jeu 11 Sep 2014 - 23:07

J'écoute de la musique. J'essaye d'avancer dans mes écrits, je n'y arrive pas, comme d'habitude. Un sentiment de culpabilité, d'angoisse même, vient serrer ton contre ma poitrine ce coeur que j'ai l'impression de sentir battre plus fort et plus tristement que d'habitude.
Alors, je laisse la vague m'emporter. Me perdre dans mes souvenirs, mes impressions, mes sentiments. Je rebats les cartes de mon histoire, mesure le fossé entre ce qui est et ce qui aurait pu être. Je m'en attriste. Je cherche des solutions avec ce "ça" qui me dérange et me démange. Tout envoyer valdinguer, apprendre à pardonner tout en disant non. Plus sûrement un peu des deux.

Ce n'est qu'une soirée ordinaire. Une soirée où je me sens seul, encore. Même si ce soir, il n'y a personne autour de moi...
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Message par Invité Jeu 11 Sep 2014 - 23:21

Gregor a écrit: Même si ce soir, il n'y a personne autour de moi...
Depuis que j'écris ici, je me sens entouré. Comme on se sent entouré quand on fait partie d'une communauté. Bienvenue. N'hésites pas à écrire ici de temps en temps. Toi aussi lâcher du lest.

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Message par Gregor Jeu 11 Sep 2014 - 23:28

Merci, Stauk. Ca fait du bien de se savoir accueilli sans être d'emblée jugé.
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Message par Invité Jeu 11 Sep 2014 - 23:31

Gregor a écrit:Merci, Stauk. Ca fait du bien de se savoir accueilli sans être d'emblée jugé.
Merci à toi d'être là Smile

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Message par Invité Ven 12 Sep 2014 - 8:30

je sais plus trop où je dois poster. Sur ce fil ci. Sur ce fil là ? Sur cet autre ? Envoyer un un message privé à quelqu'un ? Il devrait y a voir un seul endroit qui réunirait tout ce qu'on a déjà écrit dans sa vie. Et qui ne serait bien entendu consultable que par les personnes concernées. Et qui ne pourraient lire que ce qui ne compromet personne quand eux lisent.

Y a Carla qui est fan de Solange. Elle a un très joli sourire Solange. Mais elle devrait diversifier un peu son style de présentation. Je soupçonne qu'elle a suffisamment d'imagination pour ça. Là on dirait un peu du Norman. Il est pas mauvais Norman. Mais lui c'est son style. C'est lui qui l'a inventé ce style. C'est plutôt bien de le remettre à sa sauce. Mais faut peut être pas s'en contenter. Je veux dire. T'en penses quoi toi ?

A coté de ça, j'ai un peu réfléchit (encore ?.  Ouais encore.) à l'atypisme. Hqi. Atypisme. Hqi. La relation entre les deux. Une personne sur cinquante ils disent. Il dise une personne sur cinquante est Hqi. Limite ils te déclarent aussi. Un Hqi est une personne Atypique. Faux !  C'est juste faux. Y a des atypiques Hqi, mais Hqi te rends pas atypique. Après si tu fais parties des très rares, si t'es à un sur dix mille au niveau Qisme, là oué. Oué peut être t'es atypique. Une forme d'atypisme parmi d'autres.

L'atypisme c'est bien quand même. L'atypisme, c'est la diversité. Et la diversité c'est bien. C'est ce qui fait qu'on est en vie. C'est le système immunitaire, qui s'appuie sur la diversité. C'est aussi tout le reste. Beaucoup le système immunitaire c'est vrai. Mais aussi les capacités d'adaptation d'une espèce. C'est pour ça qu'en écologie, on s'inquiète quand y a trop d'uniformité (génétique). L'uniformité, c'est le risque. Le risque de disparaître en tant qu'espèce. Et la diversité, c'est la solution. La robustesse.

Seulement voilà, l'humanité aime bien ce qui est uniforme. En tout cas beaucoup aiment bien. Il vont te lancer des pierres si t'as un l'air un peu différent. Si tu parles pas pareil. Si tu penses pas pareil. Si tu ressens pas pareil. Tiens prenons les psychopathes. Bon y en a qui sont chiants. Y a qui font du mal aux autres, voir qui les tuent discrètement, sans se faire prendre. Oué. C'est chiant. Mais y en a aussi qui doivent vivre leur vie tranquillement sans faire chier personne. Ca doit exister. Si par exemple psychopathe ça serait une forme d'atypisme mettons. Ou la personne ne ressens pas le monde de la même façon que la majorité.

Et ben quand même, ça fait de la diversité. Après je dis pas qu'on doit donner les rênes du pouvoir aux psychopathes. Je dis pas qu'on doit structurer notre société, pour récompenser une spécificité ultra minoritaire. Que ça soit l'intelligence, la psychopathie ou dieu sait qu'elle autre particularisme plus ou moins visible. A la limite même, on devrait s'assurer que ceux qui sont respectés, que ceux qui ont du succès sont les atypiques. Parce-que la sécurité est dans la diversité. Promuhons la diversité.

Alors voilà. Si toi tu te sens en décalage, et même si t'es intelligent (mais pas trop quand même, pour les besoins de cette démonstration) ne te dis pas que ton décalage viens de ton intelligence. Car ça peut en vérité venir de deux source. D'un certain conformisme, d'une mode qui rend l'idée d'être différent attractif. Ou d'un constituant personnel au niveau du vécu, de l'acquis qui t'aurais fait prendre d'autres voix que les sentiers battus. Et puis peut être aussi, à un niveau plus profond, tu possèdes un matériel inné qui tends à s'organiser différemment.

Bon. On devrait être fier d'être particulier. Et en fait, la société devrait nous admirer, et nous reconnaître pour l'utilité que cette diversité apporte à la communauté. On ne devrait pas avoir à se cacher, tant qu'on ne nuit pas à cette communauté. De façon manifeste. Y a des lois pour bien encadrer le contour de ce qui est "nuir" et ne pas "nuir". Bon des fois c'est un peu flou. C'est comme on parle beaucoup des manipulateurs. On nous dit c'est pas bien. Mais souvent ce sont des manipulateurs qui nous disent ça.

On nous dit les manipulateurs c'est pas bien, et puis on nous dit aussi qu'il faut leur confier nos entreprises, et la direction de la nation. Alors je comprends pas bien tout. Peut être c'est parce-que les manipulateurs qui sont en haut, ont peur de ceux qui sont en bas ? Je sais pas. Peu importe. Enfin pas peu importe, parce-que il doit y avoir une arnaque ici. En fait peut être qu'il y a plusieurs choses derrière ce concept de "manipulation". Peut être le mot lui même est déjà une manipulation. Il chercherait à cacher qu'il est possible de faire des choses en tant que groupe coordonné.

Parce-que on te parle de manipulation d'esprit d'équipe et ce genre de chose. On te parle de ta patrie, et de ton devoir d'aller tuer les allemands (ou n'importe qui d'autre en fait). On te fait croire que tout ça c'est comme ça et pas autrement. Et d'un autre coté, on te dit qu'il y avait des prophètes (qu'on cloue sur les croix) et des philosophes (qu'on empoisonne). Et que c'était des grands hommes. Peut etre en dessous des mots, y a des choses pures. Des savoir faire. Et l'un de ces savoir faire, c'est de remuer les consciences. On peut les remuer pour les contraindre. Dans une direction particulière. Et là y a un mot pour ça. On dit "manipuler". Et on te dit que c'est pas bien, que toi t'as pas le droit. Et pendant ce temps là tout le monde te passe dessus, en t'imposant diverses contraintes pour te pousser dans une direction particulière.

Un peu comme on fait avec les chevaux. On leur met des œillères. C'est ça la manipulation. Quand tu t'arranges pour que le champ perceptif d'une personne, ou d'un groupe de personnes soit suffisamment bien orienté dans une direction unique et particulière, pour en retirer un bénéfice. Maintenant que ça c'est posé, y a d'autres choses qu'on peut faire. Y a des gens, au lieu de vouloir mettre des contraintes sur les autres, ils vont vouloir les libérer. Ils vont leur dire que le monde est grand, et qu'ils peuvent tous travailler ensemble. Ils vont dire : tournez tous sur vous même et choisissez ainsi une direction au hasard. Observez bien, et revenez ici, et nous mettrons tout ça en commun. On le partagera. On en discutera.

Alors ça c'est pas de la manipulation bien sûr. Mais ça fait peur. Ca c'est mal. Pas mal comme la manipulation, qu'on te dit que c'est mal, mais qu'on t'encourage à faire. Non ça on t'encouragera jamais à le faire. C'est juste mal. Tellement mal, qu'il n'existe même pas de mot pour ça. Il existe une sanction, que l'histoire ne te cache pas. Pas de mot, mais une sanction : la mort. Jésus, Socrate. Même combat. Pour l'un la croix, pour l'autre la ciguë.  Alors certains qui se reconnaissaient de ce mouvement ont inventé une maxime. "Pour vivre heureux, vivons caché".

Mais viendra un moment, il faudra remettre les choses à plat. Il faudra réintroduire un mot pour dire qu'on aime la diversité. Pour dire qu'il est du devoir de certains de signaler qu'il existe des oeillères. Pour les pointer du doigts, et même proposer d'essayer sans. Pour dire : observez, pensez par vous même. On a boudha qui a dit ça aussi. Je sais pas qui c'était. Et il s'est pas fait empoisonner. On l'a juste divinisé. Peut être il génait pas assez. Ou peut être certaines cultures étaient d'avantage prête à accueillir ce genre d'individu. Peut être en Indien il existe un mot pour dire "Non violence". Alors qu'en français un tel n'existe pas. Je n'ai pas le plaisir de savoir parler indien.

Parce-que Jesus autant que Socrate, ce sont quand même des européens. Oui mais ... l'Europe aujourd'hui elle est partout. Elle a conquis le monde. Les Etats unis d'abord. Puis le reste du monde. On utilise tous le même système. Pour la première fois, l'humanité tout entière est unie sous une même banière. On l'appelle Système monétaire. On l'appelle "libre échange". Et ce sont bien sûr, ceux qui disent "manipuler c'est mal" qui on su imposer ce système là. En lançant des nations entières les unes contres les autres. En faisant l'apologie de la guerre, et de la haine. Et surtout bien évidement, en évitant comme ils peuvent les trublions.

Les libres penseurs. Combien existe t'il de variété (génétiques) de tomates en France ? Combien en trouvez vous au super marché ? Savez vous pourquoi ? Pourquoi quand on sait tous les bénéfices de la diversité, pourquoi est t'elle systématiquement contrainte en pratique. Pourquoi on mange toujours les même tomates ? Pourquoi on nous fait payer des coeurs de boeufs (les tomates hein, pas la viande du coeur de la bête) qui n'ont aucun goût ? Y a un moment, faudrait voir à se poser la question. Mais en tout cas ... aujourd'hui, en 2014, si tu vis en France .. ou n'importe où ailleurs dans le monde occidentalisé ... tu devrais pas avoir honte d'être atypique. Tu devrais pas avoir honte, tu devrais pas essayer à toute force de te fondre dans la masse.

Non tu devrais apprécier tes différences. Les découvrir. Tu devrais dire : oui j'ai la chance d'être différent(e). Oui VOUS avez la chance que JE sois différent(e). Car je suis pour vous une ressource. Un bien précieux, une gemme. Une personne qu'en tant qu'espèce on doit choyer, et dont on doit prendre soin. Alors oui, des fois se fondre un peu dans la masse ça fait du bien. Oui, je dis pas qu'il faut jamais. Mais on a quand même aussi une responsabilité vis à vis de l'espèce. Si on est différent, on a une responsabilité. Celle d'être heureux et épanoui. On se doit bien ça. A nous même. Et à l'espèce qui nous a engendré, et compte secrètement sur nous.

Alors voilà. Je pense que peut être, si on veut éliminer la faim dans le monde, il faudra commencer par ajouter un peu de diversité dans l’uni-formalisme post révolution industrielle. Les économies d'échelles, c'est le passé. Une étape peut être nécessaire. Mais une étape en tout cas issue d'une époque qui n'est plus la nôtres. Il faut s'adapter, où y passer. Et s'adapter c'est réaliser que les enjeux de demains ne pourront être pris en charge, que si on arrive à devenir créatif. En tant qu'espèce. A penser multiple, plutôt que de penser uniforme.

Les (très très) HQI sont peut être une sorte d'atypiques. Et peut être certaines de leurs difficultés s'expliquent comme ça. Mais ils sont pas seuls. Il y a beaucoup d'atypiques ici bas. Leur permettre de s'assumer, de se découvrir, de s'associer d'aimer et d'entreprendre (pour ceux qui peuvent accéder à ces schémas d'actions normatifs) c'est déjà construire pour demain, un monde qui a une chance de tenir la route, et de relever les défis qui ne manqueront pas de nous sauter à la gorge.

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Message par fleur_bleue Ven 12 Sep 2014 - 8:44

J'ai fait des choses très normales dans ma vie, et pourtant, je me suis toujours sentie à part, comme une extraterrestre... Une APIE (atypique personne dans l'intelligence et l'émotion), pour reprendre le terme inventé par un ancien prof qui s'est un peu spécialisé là-dessus. Pourtant je n'ai pas du tout un très haut QI et je n'ai jamais vraiment bien compris d'où venait ce décalage...
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Message par Invité Ven 12 Sep 2014 - 9:03

fleur_bleue a écrit:Pourtant je n'ai pas du tout un très haut QI et je n'ai jamais vraiment bien compris d'où venait ce décalage...
Je peux pas te dire. Mais si tu es atypique au point de te (re)trouver au niveau de ton fonctionnement profond dans moins d'une personne sur dix milles, alors peut être le terme "surdoué" est approprié. Il s'applique pleinement dans cette définition qui nous a été rabâchée encore et encore. Tu n'es pas "au dessus". Tu es "Orthogonalement différente". C'est bien ça qu'ils appellent surdoué. En tout cas c'est qu'on nous vend. Alors bienvenue sous la bannière de ce terme. Surdouée. Même si j'ai bien l'impression que c'est à peu près le plus mauvais choix de terme qu'on aurait pu faire. Quelque part prendre conscience que la définition qu'on m'en a donné semble finalement s'appliquer pleinement à ton cas, redore un peu l'image très fortement négative que j'en avais. Mais je déconseilles quand même de l'utiliser. Parce-qu'il est trompeur. Au moins autant que ce mythe du Père-Noel qu'on impose à beaucoup d'enfant. Et dont il est parfois difficile d'admettre qu'on a pas été entièrement franc avec nous par la suite.


Moi je ne sais pas si je suis si différent que ça. Le fait que je me retrouve dans tellement de gens me laisse plutôt croire que mes spécificités sont d'ordre culturelle, relevant du développement personnel. Davantage que réellement dû à une différence fondamentale profonde intrinsèque. Mais va savoir. C'est pas comme s'il existait un test sérieux d'atypisme "profond". Même si je suis normal à tout point de vue, dans mon moi génétique, je n'en souffre pas moins d'un complexe d'atypisme assez marqué. J'ai du mal à comprendre comment les gens autour de moi pensent et ressentent le monde. Même si très très souvent, je remarque que j'ai la sensation de ... "comprendre". Je ne me sens pas du tout "compris". Soutenu parfois, oui. Surtout ici. Oui beaucoup de gens m'ont soutenus. Infiniment plus même, que durant le reste de mon existence. En seulement six mois, j'ai reçu ici davantage d'éloges à mon atypisme, qu'au cours des six précédentes années. Et pour une éloge que je reçois textuellement il y en a peut être dix que je ressens ou imagine par ailleurs. Pour la première fois je me sens utile à la communauté. J'ai la sensation de pouvoir apporter quelque chose. Un regard complémentaire. Une énergie.


Merci les gens Smile

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Message par ZeBrebis Ven 12 Sep 2014 - 10:00

J'ai mis du temps, et souvent j'hésite encore, à extraire et donner quelque chose de moi. C'est une chose facile lorsqu'il s' agit d'une fulgurance, une idée qui s' impose à vous et dont on ne se fait que le héraut en vérité...Une fois le souffle passé je suis d'ailleurs très surprise et parfois mal à l'aise si c'est moi qu'on complimente.

Et au repos, lorsque c'est moi qui vais chercher ce que je vais communiquer aux autres, il faut que je fouille à tâtons, comme si je n'avais pas encore pris mes quartiers dans ce qui est pourtant ma propriété pleine et entière depuis 29 ans.
J'ai longtemps cru ma maison vide, dépouillée, je sortais toujours les mains dans les poches ; m'imaginant pauvre, j'étais à l'écart des échanges, que je jouais toutefois pour me donner une contenance. Avec de la monnaie de singe.

Et finalement, en retournant en moi même et en fouillant un peu sous les habits, je trouve au fond des tiroirs des tas d'objets de ma main, dont j'ignorais l'existence et même la possibilité qu'ils existent. Ces objets, je les découvre en même temps que je les montre aux autres mais l'important c'est qu'aujourd'hui je les palpe, ces objets qui m'appartiennent.

J'ai maintenant deux certitudes que je n'avais pas auparavant : j'ai des choses à apporter, et je suis capable de créer,  de fabriquer.

Je me sens aujourd'hui prête à apporter de moi, à produire de l'idée et du sentiment, quand j'ai été si longtemps enfant (dont la racine latine signifie "qui ne parle pas"). Je ne le suis plus, et j'ai encore tout à apprendre de la vie d'adulte, mais tellement de perspectives maintenant que je suis douée de parole, d'expression.

C'est formidable de pouvoir exister.
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Message par Invité Sam 13 Sep 2014 - 23:49

Je me sens triste comme un MEPUB ce soir. Peut être à cause de la fatigue. Peut être à cause du PC qui m'agace, ou de windows 8 qui m'a rappelé combien il est loin le temps ou j'avais encore une idée de ce que signifiait le mot "informatique". Peut être le signe qu'il faut que je m'y remette. Ou que je m'invente mon propre environnement. Qu'est ce que je raconte moi ? J'essaye de positiver ou quoi.

Y a deux personnes (virtuelles) qui comptent pour moi, et qui se sont auto banis. Pas forcément pour très longtemps. Mais ça me fait chier quand même. Ca enlève un peu d'attrait au forum. J'ai certes passé beaucoup trop de temps sur ce forum, ces derniers jours. Mais tout de même. J'ai pas le courage de m'attacher à davantage de gens. Alors si les gens qui comptent s'en vont ...

C'est la première fois que je passe vraiment du temps sur un forum. La première fois que je prend le temps d'en connaître en virtuel ou même en réel. Première fois que je construis davantage qu'un plan coeur mal embarqué, et qui n'est pas destiné à durer. Qu'on appellerait "plan cul", si y en avait, du cul. Mais y en a jamais vraiment eu.

J'ai conçu un long discours à propos de l'apparence physique. Il est long. Surement très intéressant. Une contribution dont j'aurais été assez fier, si je l'avais effectivement écrite. Mais je l'ai pas écrit. Et là je suis lessivé. Je devrais être en train d'essayer de dormir. Je dors pas. Je tape. Je réfléchis aussi, en arrière fond. Je me suis promis de vivre sans compromis. Les compromis, ça ne mène qu'aux regrets. Cela dit ... des fois j'ai peur. J'ai peur de heurter. J'ai peur de me retrouver seul.

Mais j'ai toujours été seul. On est seul quand a personne. Et on est seul quand on est en couple. On est seul quand on est entouré d'amis. A se demander au fond, ce que c'est que d'avoir de la compagnie. Et pourtant .... pourtant j'y crois sincèrement. Que si je suis moi même, que s'il y a des gens pour m'apprécier, je n'aurais plus ce vide immense et inconfortable qui bouillonne en moi. Que j'atteindrais le bien être.

La journée a été vide à ce niveau là. Je suis dans ma famille, avec mes enfants que j'adore. Et qui comme tous les enfants sont indispensables et pleins de vie. Fatiguant parfois. Mais pas trop aujourd'hui. Et néanmoins. Néanmoins ça. Un vide. Je regarde autour, et je vois ce vide.

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Message par Invité Sam 13 Sep 2014 - 23:58

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Dernière édition par Open cube le Dim 14 Sep 2014 - 0:38, édité 1 fois

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Message par Invité Dim 14 Sep 2014 - 0:10

stauk a écrit:
J'ai conçu un long discours à propos de l'apparence physique. Il est long. Surement très intéressant. Une contribution dont j'aurais été assez fier, si je l'avais effectivement écrite. Mais je l'ai pas écrit.

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Message par Invité Dim 14 Sep 2014 - 23:19

@Open/uccen : J'ai raté un truc du coup ?

Bon ... alors. Journal du jour. Ces derniers temps, j'ai clairement filé un mauvais coton. J'étais sur une pente glissante. Je me suis laissé aller à des émotions que certainement j'aurais peut être eu bien fait de tenir un peu en laisse. Mais ça fait du bien quand même. A court terme. A moyen terme, ça te rattrape, et ça te bouffe un peu. Sauf si tu as la chance d'avoir des amis qui sont là, qui t'aiment et qui te soutiennent.

Alors je voudrais profiter de cette rubrique pour vous dire que j'ai dix secondes pour vous affirmer que l'amitié c'est bon, mangez en ! Et quelque part, je suis assez fier de moi ce soir. Sur tout ces axes, tous ces petits délires ou j'étais partis en couille bien correctement, j'ai réussi un peu à me recadrer. J'ai parlé avec les gens. J'ai essayé d'être sincère. Et je me suis parlé à moi même, et j'ai essayé d'être sincère également. L'amitié c'est beau.

heu ... voilà. C'est tout. Bonne soirée, dormez bien les loulous !!! Youloulouhouhou.


mince, c'était 8 secondes. Pas 10. Fichue mémoire.

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Message par Invité Lun 15 Sep 2014 - 23:49

Et ben qu'est-ce tu nous fait chier, si t'as des amis.
(à en demander à corps et cris).

Open odalisque (ben en même temps une odalisque c'est open...) je ne sais pas, pourquoi que tu me mets avec, elle devait dire un truc dans ton sens,
oui c'est très vrai ce que tu dis et tout, moi aussi ça me touche, ou j'entrave pas tout mais c'est beau pouét pouét, ce genre de trucs, t'as l'habitude.

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Message par Invité Mar 16 Sep 2014 - 0:05

Ben oui Uccen pareil que toi en fait. Faut pas croire que j'entrave pas tout parfois j'entrave presqu'autant que toi. même que là y a un truc qui me chiffonne et j'espère qu'il n'y a personne de blessé.

l'odalisque était dédiée uniquement au sultan, elle avait rien choisi, elle. En général il la voyait une fois, peut-être deux si elle était gentille puis basta il passait à autre chose le sultan, elle pouvait toujours se brosser pour le restant de ses jours. Rien d'une ... en fait.

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Message par Invité Mar 16 Sep 2014 - 0:18

Ben comme ça en se brossant elle pouvait découvrir l'orgasme que le sultan se foutait bien de lui donner.


Par contre si elle était blessée parce que vierge.
Quoique le sultan pouvait ne pas vouloir mettre dans le tiroir un futur parricide épaulé par une mère placeuse de pion.

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Message par Invité Mar 16 Sep 2014 - 0:27

Je ne sais pas je suis nulle aux échecs.

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Message par Invité Mar 16 Sep 2014 - 0:37

Tu gagnes toujours donc,
stauk a l'air échaudé par les gagneuses,
mais qui sait tu pourrais l'équilibrer.

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Message par Invité Mar 16 Sep 2014 - 13:59


Mince. J'ai oublié ce que j'étais en train de penser. Écris un texte. Il était prèt. Et tout s'est envolé. Ah oui si. Je vois. C'était pas bien grave que j'ai oublié.

Je pensais aux gens qui viennent ici, et qui demandent s'il sont assez "intelligent" pour être là. Ca pose une autre question. Est ce que les gens "plus cons" ont leur place? Est ce que les plus "intelligents" ont leur place ? Au delà de cette adjectif particulier, est ce qu'on a pas tous à se demander légitimement si c'est notre place d'être ici? Si on a quelque chose à y foutre? On vient, il se passe ce qu'il s'y passe. Doit t'on rester?

En communauté, on finit forcément par se prendre des coups. Des coups d'inconnus, qui nous rendent dingues. Des coups de proches, quand on a les barrières baissées. C'est comme ça les relations. Alors on se dit insensibles. Ou on se dit trop sensibles. C'est bien pareil en fait. On s'attache pas. Ni, elle, ni moi. Ni même le Chacal. On est pareil peut être. On a pas notre place ici. Ni ailleurs. Alors on vient ici. On se respecte; mais on est pas vraiment capable de se parler. Ou de s'approcher.

Parce-qu'on a rien à se dire. Parce-que s'attacher c'est souffrir. Et qu'on a déjà eu notre content. On est une famille.

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Message par Invité Mar 16 Sep 2014 - 15:54

Code:
01 A
10 B
11 C
2 bits pour les axes, une valeur réservée. D( 00 )

pull_dir1 001
pull_dir2 010
or 011
xor 100
and 101
not_pull_dir1 110
not_pull_dir2 111

always 000 ->D(00) --> OFF
always 000 ->A/B/C --> ON


Code:
 7 Cubes.  Or / Xor / And / not / Pull / Off / On
Cube sans entré (constantes) :
off / on

Cube a une entrée :
Pull/not

Cube deux entrées :
Or / Xor / and

Utiliser uniquement la porte Nand dans ce contexte, semblait beaucoup trop lourd. Autant ajouter les portes logiques classiques. Le fait que les aspects temporels interviennent dans la "programmation" du système est déjà suffisamment troublant comme ça.


Au niveau des entrées : une matrice (peut simuler un écran tactile / une souris ... et par extension n'importe quel système entré en latice). Au niveau des sorties : matrice également (Zone d'affichage noir et blanc / ou couleur ).  On peut donc définir des zones "entrante" qu'on connectera ensuite au "matériel" d'affichage ou de "commande".

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Message par Invité Mar 16 Sep 2014 - 15:56

Ouf, Le Message. (13h59)

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Message par Invité Mar 16 Sep 2014 - 16:36

##### a écrit:Ouf, Le Message. (13h59)
Tu leurs diras que je les aimes. Si tu les croises. Me font tous chier ici. Ou peut être j'ai juste du chagrin. Foutu distance. Foutu langage. Foutu nous.

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