Soupe de mots, pour lâcher du lest.
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fleur_bleue
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Re: Soupe de mots, pour lâcher du lest.
Tu leurs diras que je les aimes. Si tu les croises. Me font tous chier ici. Ou peut être j'ai juste du chagrin. Foutu distance. Foutu langage. Foutu nous.##### a écrit:Ouf, Le Message. (13h59)
Invité- Invité
fleur_bleue- Messages : 3764
Date d'inscription : 18/09/2012
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Localisation : Paris
Re: Soupe de mots, pour lâcher du lest.
Hello fleur. Merci.fleur_bleue a écrit:::
Étrangement quand je suis mal, je ne supporte pas le contact physique. C'est quand je vais bien que j'apprécie les Calins. Ca va passer. Ca me fait penser que ma cadette est comme ça aussi. Quand elle commence à râler, il n'est plus temps de lui dire qu'on l'aime. Sinon elle te griffe les yeux. Faut s'occuper d'elle quand elle est de bonne humeur. Faire en sorte que ça dure. Si elle commence à douter, c'est déjà trop tard pour cette fois. Faut gérer la crise. Attendre qu'elle passe. Et là on peut faire le nécessaire pour lui donner ce dont elle a besoin. Pour que la suivante ne se produise pas.
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Re: Soupe de mots, pour lâcher du lest.
Dans ce cas, j'espère que la crise passera vite!
fleur_bleue- Messages : 3764
Date d'inscription : 18/09/2012
Age : 41
Localisation : Paris
Re: Soupe de mots, pour lâcher du lest.
Aie.
J'ai mal.
Temps que j'aborde les choses sous un nouvel angle.
J'ai mal.
Temps que j'aborde les choses sous un nouvel angle.
Invité- Invité
Re: Soupe de mots, pour lâcher du lest.
Je m'ennuie. Un espèce d'ennui viscéral qui me prend au tripe. Un truc impossible à satisfaire. Ou si c'est possible, ça demanderait des efforts. Et des efforts j'en ai pas. Il y a pleins de circonstances ou la même sensation serait géniale. Elle te dévore. Elle te donne envie d'éplucher un truc n'importe quoi. Et d'en rire entre amis.
Mais j'ai pas d'amis bordel. Tagle le chacal. J'ai pas d'amis c'est vrai. Y sont où mes amis ? Ces gens avec lesquels je peux faire la fête, refaire le monde, foutre le bins , Ces gens qui peuvent m'emmener sur des sentiers pas encore trop rebattus. Qui vont me passionner, et qui en même temps vont m'offrir leurs éclats de rire ? Y sont où ces cons là. Y sont pas là.
Parfois j'en peux plus d'ici. C'est mieux que mon appart. C'est mieux c'est sûr. Mais des fois c'est pas suffisant. Je veux plus. Putain j'ai soif. Mais j'ai beau boire, la soif s'en va pas. C'est une soif qui me prend aux tripes. Elle me fait oublier la migraine, le manque de sommeil d'une nuit trop courte. J'ai soif. J'ai soif de gens. Je veux des gens. Je veux plonger mon regard dans leurs yeux, boire leur âme. Deviner leur pensés. Ou les imaginer.
Faut que je sorte ! Mais j'ai pas d'endroit où aller. Je peux faire un peu de sport, c'est bien. Mais c'est chiant ! Je veux taper dans un truc. Je veux décortiquer de la donnée. Je veux analyser, je veux avoir raison, qu'on me prouve que j'ai tort. Je veux construire un truc. Qu'un pote me dise : tiens moi ça pendant qu'il fait sa soudure, pour un montage bizarre et improbable. Une machine à mouvement perpétuel, n'importe quoi. Pourvu que ça me sorte un peu du quotidien.
Mais j'ai pas d'amis bordel. Tagle le chacal. J'ai pas d'amis c'est vrai. Y sont où mes amis ? Ces gens avec lesquels je peux faire la fête, refaire le monde, foutre le bins , Ces gens qui peuvent m'emmener sur des sentiers pas encore trop rebattus. Qui vont me passionner, et qui en même temps vont m'offrir leurs éclats de rire ? Y sont où ces cons là. Y sont pas là.
Parfois j'en peux plus d'ici. C'est mieux que mon appart. C'est mieux c'est sûr. Mais des fois c'est pas suffisant. Je veux plus. Putain j'ai soif. Mais j'ai beau boire, la soif s'en va pas. C'est une soif qui me prend aux tripes. Elle me fait oublier la migraine, le manque de sommeil d'une nuit trop courte. J'ai soif. J'ai soif de gens. Je veux des gens. Je veux plonger mon regard dans leurs yeux, boire leur âme. Deviner leur pensés. Ou les imaginer.
Faut que je sorte ! Mais j'ai pas d'endroit où aller. Je peux faire un peu de sport, c'est bien. Mais c'est chiant ! Je veux taper dans un truc. Je veux décortiquer de la donnée. Je veux analyser, je veux avoir raison, qu'on me prouve que j'ai tort. Je veux construire un truc. Qu'un pote me dise : tiens moi ça pendant qu'il fait sa soudure, pour un montage bizarre et improbable. Une machine à mouvement perpétuel, n'importe quoi. Pourvu que ça me sorte un peu du quotidien.
RAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH
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Re: Soupe de mots, pour lâcher du lest.
stauk a écrit:Mais j'ai pas d'amis bordel.
Va au clandé.
Invité- Invité
Re: Soupe de mots, pour lâcher du lest.
C'est quoi ?##### a écrit:Va au clandé.stauk a écrit:Mais j'ai pas d'amis bordel.
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Re: Soupe de mots, pour lâcher du lest.
je connaissais cila mais il a fermé...
Kass- Messages : 6955
Date d'inscription : 26/03/2014
Re: Soupe de mots, pour lâcher du lest.
Moi, mon clavier, ma rage. Quelle rage ? Bah, cette rage qu'on a tous en nous. On est quand même de ceux, qui ont fait la guerre. On était dans les tranché. Pataugeant dans la boue, tirant sur nos voisins d'en face. Et puis souvent aussi, à ce qu'on dit, sur nos voisins d'à coté. Sur le déserteur. Où sur le capitaine, qui nous empêchait de déserter. L'école ne traite pas tellement d'autre chose, que de l'histoire des guerres, et ils appellent ça .. l'Histoire. Ils se demande si c'est bien objectif. On nous dit qu'un mec s'est fait assassiner à Sarajevo, et qu'on ne sait pas par qui. On ne sait même pas qui. Et pourquoi s'y intéresser ?
J'ai été à l'école, et j'ai rien appris de ce que je voulais savoir. Je voudrais savoir comment circule ce liquide improbable, qu'on appelle Argent. Comment est répartis cette substance, qu'on nomme propriété ? Et puis surtout, surtout, la guerre comment ça marche ? A quelle condition peut-elle se produire ? Par quels mécanismes perdure t'elle ? Et pourquoi est ce que ça s'arrête aussi parfois ? Et pourquoi est ce que ça recommence ensuite ?
Est ce qu'après la première des guerres mondiales, quand il y a avait un vrai ras le bol, et que tout le monde était soit veuve, soit célibataire, est ce qu'à cette époque on s'est posé les vrais question ? Est ce qu'à cette époque on a conçu des simulations informatiques, pour modéliser tout ça. Pour, à défaut de savoir, au moins deviner comment on avait pu se trouver là. Et pour se demander aussi et surtout, si on avait vraiment bien tout fait, pour que ça ne se reproduise plus.
Mon dieux, mais de quoi je suis en train de causer moi. Je m'en fou de la guerre. Je suis allé mettre mon linge à la machine et en ouvrant la porte, j'ai du avoir une pensé de travers. Des images de gens en armes, qui venaient traire les paysans. A oui, j'ai du penser aux taxes. En fait je me souviens. Tout ça est partis de la phrase "la vie et cher, en Suisse". Et ben. C'est donc mon aventure du moment qui me travaille. Bien bien. Il faut que j'aille chercher mon linge. Mince je commençais tout juste à approcher ce que je voulais dire. Et qui que ce matin j'ai tapoté sur mon piano.
Faut que j'aille m'occuper du linge.
J'ai été à l'école, et j'ai rien appris de ce que je voulais savoir. Je voudrais savoir comment circule ce liquide improbable, qu'on appelle Argent. Comment est répartis cette substance, qu'on nomme propriété ? Et puis surtout, surtout, la guerre comment ça marche ? A quelle condition peut-elle se produire ? Par quels mécanismes perdure t'elle ? Et pourquoi est ce que ça s'arrête aussi parfois ? Et pourquoi est ce que ça recommence ensuite ?
Est ce qu'après la première des guerres mondiales, quand il y a avait un vrai ras le bol, et que tout le monde était soit veuve, soit célibataire, est ce qu'à cette époque on s'est posé les vrais question ? Est ce qu'à cette époque on a conçu des simulations informatiques, pour modéliser tout ça. Pour, à défaut de savoir, au moins deviner comment on avait pu se trouver là. Et pour se demander aussi et surtout, si on avait vraiment bien tout fait, pour que ça ne se reproduise plus.
Mon dieux, mais de quoi je suis en train de causer moi. Je m'en fou de la guerre. Je suis allé mettre mon linge à la machine et en ouvrant la porte, j'ai du avoir une pensé de travers. Des images de gens en armes, qui venaient traire les paysans. A oui, j'ai du penser aux taxes. En fait je me souviens. Tout ça est partis de la phrase "la vie et cher, en Suisse". Et ben. C'est donc mon aventure du moment qui me travaille. Bien bien. Il faut que j'aille chercher mon linge. Mince je commençais tout juste à approcher ce que je voulais dire. Et qui que ce matin j'ai tapoté sur mon piano.
Faut que j'aille m'occuper du linge.
Invité- Invité
Re: Soupe de mots, pour lâcher du lest.
En 1918, l'informatique, ça n'existait pas encore.
Sinon, comment ça marche la guerre, les conditions, tout ça, il y a une discipline universitaire qui s'intéresse à ça, et aussi au pendant, la paix... Y a des gros bouquins sur le sujet si ça t'intéresse.
Sinon, comment ça marche la guerre, les conditions, tout ça, il y a une discipline universitaire qui s'intéresse à ça, et aussi au pendant, la paix... Y a des gros bouquins sur le sujet si ça t'intéresse.
fleur_bleue- Messages : 3764
Date d'inscription : 18/09/2012
Age : 41
Localisation : Paris
Re: Soupe de mots, pour lâcher du lest.
fleur_bleue a écrit:En 1918, l'informatique, ça n'existait pas encore.
Sinon, comment ça marche la guerre, les conditions, tout ça, il y a une discipline universitaire qui s'intéresse à ça, et aussi au pendant, la paix... Y a des gros bouquins sur le sujet si ça t'intéresse.
Ben oui ça m'intéresse Après est ce qu'il vont traité le sujet d'une façon qui me convient, rien n'est moins sûr ... mais si tu as des choses en particulier sur les guerres anciennes, celles pour lesquelles il y a moins d'enjeux politiques aujourd'hui ... par exemple du moyen age jusqu'à la seconde guerre mondiale ...
Invité- Invité
Re: Soupe de mots, pour lâcher du lest.
Je n'ai rien en tête, ce n'est pas vraiment ma spécialité, j'avoue...
fleur_bleue- Messages : 3764
Date d'inscription : 18/09/2012
Age : 41
Localisation : Paris
Re: Soupe de mots, pour lâcher du lest.
Si tu croises un collègue qui peut te filer sa bibliographie personnelle ....fleur_bleue a écrit:Je n'ai rien en tête, ce n'est pas vraiment ma spécialité, j'avoue...
Invité- Invité
Re: Soupe de mots, pour lâcher du lest.
Bref .... j'ai joué du Piano. Non, attendez, ça c'est la conclusion !
Pourquoi joué du piano, quand on est pas doué, pourquoi faire des maths, quand on galère comme un fou, pourquoi jouer aux légo, aller danser en boîte, chanter sous la douche ? Et bien .. parce-que ça fait du bien. C'est moche, c'est nul; c'est horrible. Ca fait tomber les poils du chat, mais putain ça fait du bien.
Et puis si on était vraiment tout seul au monde, tout seul à aimer ça, alors ça serait quasiment du grand art. Ca plairait pas à tout le monde, mais on trouverait quand même un public. Des gens que ça ferait rêver. C'est comme cette nana qui dansait en écoutant de la musique à un arrêt de bus. Et qui a fait le buzz. Avec son lot habituel de moqueries. D'ailleurs le fait de la prendre en vidéo, était probablement une violence; Je doute qu'on lui ai initialement demandé la permission de publier la vidéo.
Ca me rappelle également ce film avec Jim Carrey. Je crois que ça doit s'appeller "Yes man". Ou quelque chose d'approchant. Jim y rencontre une jeune femme, qui chante la nuit, sur scène. Et de ce que j'ai compris du film, elle chante vraiment très mal (mais je sais pas si c'est ce qu'il fallait comprendre). Et bien sûr, c'est assez formidable. De chanter pour le plaisir. Pour lâcher du lest. Et de pouvoir le partager avec un public d'habitué.
C'est pas facile, quand c'est pour tapoter sur un piano. De trouver des gens avec un dentier solide. Ou des gens sourds qui ne sont choqués ni par l'absence de rythme, ni par les faux accords. Comme beaucoup d'autre chose dans ma vie, je suis passé complètement à coté de la musique. Ce n'est qu'après la séparation, quand mon "couple" a éclaté, que j'ai eu besoin d'un refuge. Et que j'ai acheté un piano. Et depuis je tapote dessus régulièrement. J'y ai pris beaucoup de plaisir.
Souvent quand j'avais un peu le vague à l'âme, ou que j'étais juste envahi par la colère, ou la haine. J'utilisais le piano, et je retrouvais un peu de sérénité. J'aimerais apprendre, un jour. Mais je ne sais pas si j'ai vraiment envie. D'apprendre. Mais en tout cas, j'en use et j'en abuse. Et ça fait du bien.
Pourquoi joué du piano, quand on est pas doué, pourquoi faire des maths, quand on galère comme un fou, pourquoi jouer aux légo, aller danser en boîte, chanter sous la douche ? Et bien .. parce-que ça fait du bien. C'est moche, c'est nul; c'est horrible. Ca fait tomber les poils du chat, mais putain ça fait du bien.
Et puis si on était vraiment tout seul au monde, tout seul à aimer ça, alors ça serait quasiment du grand art. Ca plairait pas à tout le monde, mais on trouverait quand même un public. Des gens que ça ferait rêver. C'est comme cette nana qui dansait en écoutant de la musique à un arrêt de bus. Et qui a fait le buzz. Avec son lot habituel de moqueries. D'ailleurs le fait de la prendre en vidéo, était probablement une violence; Je doute qu'on lui ai initialement demandé la permission de publier la vidéo.
Ca me rappelle également ce film avec Jim Carrey. Je crois que ça doit s'appeller "Yes man". Ou quelque chose d'approchant. Jim y rencontre une jeune femme, qui chante la nuit, sur scène. Et de ce que j'ai compris du film, elle chante vraiment très mal (mais je sais pas si c'est ce qu'il fallait comprendre). Et bien sûr, c'est assez formidable. De chanter pour le plaisir. Pour lâcher du lest. Et de pouvoir le partager avec un public d'habitué.
C'est pas facile, quand c'est pour tapoter sur un piano. De trouver des gens avec un dentier solide. Ou des gens sourds qui ne sont choqués ni par l'absence de rythme, ni par les faux accords. Comme beaucoup d'autre chose dans ma vie, je suis passé complètement à coté de la musique. Ce n'est qu'après la séparation, quand mon "couple" a éclaté, que j'ai eu besoin d'un refuge. Et que j'ai acheté un piano. Et depuis je tapote dessus régulièrement. J'y ai pris beaucoup de plaisir.
Souvent quand j'avais un peu le vague à l'âme, ou que j'étais juste envahi par la colère, ou la haine. J'utilisais le piano, et je retrouvais un peu de sérénité. J'aimerais apprendre, un jour. Mais je ne sais pas si j'ai vraiment envie. D'apprendre. Mais en tout cas, j'en use et j'en abuse. Et ça fait du bien.
Invité- Invité
Re: Soupe de mots, pour lâcher du lest.
(Oui c'est un copier/ coller du fil de numéro6. Je sais plus où donner de la tête. Faudrait inventer le forum à fil unique)
tirages mesures tirages du QI. Donc si on applique des hypothèse raisonnables, pourquoi pas considérer que je suis THQI. Mais en tirant un peu sur le même fil, pourrait aussi se demander si je suis H tout court. De toute façon OSEF. Le QI c'est bien, et si j'en avais plus, je serais pas malheureux. Mais je me sens un peu au dessus de ça, excusez moi. Le décalage je le vis au quotidien, comme un Chacal dans un troupeau de Zèbre. Lui aussi faut l'accuser d'être THQI ? On peut pas juste le traiter de con, et passer à la question suivante ? Mon décalage viens pas du QI, aussi surement que l'argent fait pas le bonheur.
Après oui, à bien des titres, je me sens plus intelligent que certains THQI. Pas forcément mieux, pas forcément "plus", mais différent on va dire. Ici j'ai dit "plus", mais bon, vous me comprenez. C'est juste pour bien préciser que je me sens au dessus. Dans un esprit uniquement de recherche de vérité, et aucunement par esprit de compétition. Si vous voulez bien m'accorder une image assez simple, dans un espace en 11 dimensions, eux ... ils sont là. Voyez ? Et moi ... je suis plutot là ? L'image parle d'elle même. En 11 dimensions, y a plus de haut, y a plus de bas, y a même pas un passe, ou un futur. Enfin je vous dit ça, mais vous avez bien tout suivi ce que j'ai posté sur le salon de Kass ? Hein ? Ca vous intéresse même pas avouez. Bon j'ai rien compris non plus. Mais moi au moins je me donne la peine de faire semblant. C'est peut être ça toute la différence. Le THQI est intelligent, mais ça se voit pas. Moi j'ai le don absurde de paraître intelligent, sans avoir besoin d'en vivre toutes les conséquences. Mais j'en vis d'autres. Qui sont peut être au final encore plus chiantes.
Même pas. Après il y a une incertitude sur lesNumero6 a écrit:Stauk, fais pas ton étroite, tu peux faire ton coming out, ça sortira pas du forum, tu es THQI, toi, dis, allez, avoue.
Après oui, à bien des titres, je me sens plus intelligent que certains THQI. Pas forcément mieux, pas forcément "plus", mais différent on va dire. Ici j'ai dit "plus", mais bon, vous me comprenez. C'est juste pour bien préciser que je me sens au dessus. Dans un esprit uniquement de recherche de vérité, et aucunement par esprit de compétition. Si vous voulez bien m'accorder une image assez simple, dans un espace en 11 dimensions, eux ... ils sont là. Voyez ? Et moi ... je suis plutot là ? L'image parle d'elle même. En 11 dimensions, y a plus de haut, y a plus de bas, y a même pas un passe, ou un futur. Enfin je vous dit ça, mais vous avez bien tout suivi ce que j'ai posté sur le salon de Kass ? Hein ? Ca vous intéresse même pas avouez. Bon j'ai rien compris non plus. Mais moi au moins je me donne la peine de faire semblant. C'est peut être ça toute la différence. Le THQI est intelligent, mais ça se voit pas. Moi j'ai le don absurde de paraître intelligent, sans avoir besoin d'en vivre toutes les conséquences. Mais j'en vis d'autres. Qui sont peut être au final encore plus chiantes.
Invité- Invité
Re: Soupe de mots, pour lâcher du lest.
Ca ressemble de en plus à un fil de présentation mon affaire ici. Ou un blog. Une succursale du fil de numéro6
stauk sur le fil number six a écrit:Ben nan. Y a tout le monde qui me met la pression, en disant que Kass elle est belle gnagnagnii, gnagnagna. J'ai juste envie de la voir. C'est tout. C'es possible de comprendre que j'aime les légos ? Que j'aime les vidéos, et vieilles séries de SF à la con ? Et que toutes ces passions, ça laisse pas tellement de temps pour les coucheries à droite à gauche. Je sais pas. J'ai l'impression que y a un gros malentendu dans cette histoire. Je peux pas faire 1500 km, juste pour me dégourdir les idées, me changer les jambes ? Non. Faut que tout le monde se mette en tête que j'y vais pour mettre le feu aux chattes d'Europe.Jordan Sulli a écrit:
Ça va Staukinet ?
J'y vais dans le vague espoir d'offrir une rose, et de lire dans l'éclat brillant d'un œil ému, un peu de la lueur romantique d'une enfance oubliée. Si vous comprenez pas ça .... mais qu'est ce que je fou sur ce forum moi ?
Invité- Invité
Re: Soupe de mots, pour lâcher du lest.
Crétin des Alpes,
comme si tu le savais pas que t'as rien à y foutre, et pour ça que t'y es...
Invité- Invité
Re: Soupe de mots, pour lâcher du lest.
"Crétin des Alpes,"
c'est une réalité semble t il à cause du manque d'iode
youpi
c'est une réalité semble t il à cause du manque d'iode
youpi
Re: Soupe de mots, pour lâcher du lest.
Tiens qiqi ! en v'la au moins un de bouquin sur les guerres et les pets
Invité- Invité
Re: Soupe de mots, pour lâcher du lest.
Goître kabyle.
(livre pourri, blablater géostratégie (déjà qu'c'est de la merde) comme pronostics de foot,
en plus il ne parle même pas des Berbères, c'est dire...)
(livre pourri, blablater géostratégie (déjà qu'c'est de la merde) comme pronostics de foot,
en plus il ne parle même pas des Berbères, c'est dire...)
Invité- Invité
Re: Soupe de mots, pour lâcher du lest.
Crétin des Alpes,
comme si tu le savais pas que t'as rien à y foutre, et pour ça que t'y es..
C’est vrai, dans le fond on ne sait pas pourquoi on est là, en fait si tu le sais, c’est que t’es déjà foutu.
Invité- Invité
Re: Soupe de mots, pour lâcher du lest.
J'ai posté ailleurs. Mais quelque part, c'est quand même de la soupe. De mots. De gros maux.
Hello. Voilà. Je suis assez doué pour l'informatique. J'ai acquis des compétences qui se vendent bien. Mais. Je ne me sens aucune motivation. J'ai été éprouvés ces dernières années, par ce que j'ai vu du monde du travail. J'en peux plus. Peux plus des gens, peux plus des cadres et des managers, peux plus des informaticiens. Peut plus des incitations, et du fonctionnement général de tout ce qui gravite autour de l'informatique. J'en peux plus, je veux pas y aller. Ca me rappelle un peu ma scolarité en somme.
J'ai eu envie d'avoir un appart, une voiture, des enfants, une femme. J'ai eu un appart, une voiture, des enfants, une femme. Et je n'étais pas vraiment heureux. Je me sentais pas à ma place. Quand je suis au boulot je ne me sens pas à ma place. Je grince des dents. J'ai pas envie. Pas envie de ressentir tout ça. Pas envie de subir tout ça. Je sais pas ce que je fou là.
Aujourd'hui, j'ai vraiment envie d'autre chose. J'ai plus de revenus là. Fini le chômage. On m'a donné du temps pour réfléchir. Et j'ai réfléchit. Et j'ai toujours aucune idée de ce que je veux faire. J'ai une vague idée qu'il serait amusant d'éviter de continuer ce que j'ai toujours fait. J'ai envie pour tout dire, de me trouver un petit boulot quelconque. Quelque chose en rupture complète avec ce que j'ai fait avant. N'importe quoi. J'ai besoin que chercher un job devienne quelque chose d'amusant.
Mais ça me fait vraiment chier de plus être payé royalement.
Ma mère a toujours considéré qu'on était des "ouvriers". Que la classe ouvrière c'était le bien. Et que le reste de la population c'était le mal. J'ai envie de me fondre dans le moule. De devenir moi aussi un ouvrier. D'avoir un chef con, des tâches connes. De jouer le jeu par en bas. Peut être du fait que ce sont les valeurs qu'on m'a inculqué. Peut être parce-que quitte à me faire sodomiser par un système à la con, j'ai envie de jouer le jeu dans les règles.
A une époque, je jouais à un jeu sur pc : Master of Orion 2. Il y avait des "événement aléatoire". Et quand j'avais un peu de chance, j'avais toujours ce besoin de recommencer. Je voulais étudier toutes les façons "théoriques" de commencer une partie. Si ça se passait trop bien, je recommençais. Si ça se passait trop mal, je recommençais aussi. Ce qui me fait chier, avec ces hauts salaires, c'est que je m'en sens totalement prisonnier. C'est assez de devoir subir un système idiot, je veux au moins jouir de la liberté relative qu'il offre. Le droit de choisir son emploi. Ou en tout cas de tenter de choisir. Le droit d'en changer quand ça nous chante, si on est pas bien là où on est. Je ne suis jamais bien là où je suis. Enfin si. Quelques semaines. Le temps de satisfaire ma curiosité. Quelques jours parfois.
Voilà. Alors j'écris ici. Mais au fond pour dire quoi? Que j'ai le choix. Entre faire ce que j'ai toujours fait, et être bien payé pour ça. Ou en tout cas chercher un truc qui va être facile à trouver. Qui va rapporter des sous. Mais j'ai qu'une vie. J'ai rien vécu. Je sais même pas ce que c'est que de chercher du boulot ! J'hésite. Je ne sais pas quoi faire. Les habitudes, la raisons, la bien bien-pensance me poussent tous vers la même direction. La facilité.
Mon penchant naturel est d'aller à angle droit. De tenter l'impossible. D'être là où on ne m'attends pas. De voir et d'explorer enfin à quoi ressemble ce monde dans lequel je vies. Mais chui plus tout jeune. Alors voilà. Quoi faire. Telle est la question. J'imagine en écrivant tout ça, que le fait de l'écrire, montre un vrai besoin. Que peut être au fond, ma décision est déjà prise. Sauf que j'ignore encore totalement quelle décision j'ai pris.
Je me suis toujours sentis nul, inutile, mal adapté. Je me suis toujours caché, et j'ai encore envie de me cacher. Je me sens trop exposé dans mon travail d'ingénieur. Les gens m'énervent, m’horripilent m'agacent. Que ce soient les chefs, ou les exécutants. Les clients, les commerciaux. Les managers, les ressources humaines. Tous m'agacent. Même les secrétaires m'agacent. Je ne comprend rien de toutes ces scènes auxquelles j'ai assisté. Je voudrais du concret. Du concret à propos de concret. Chui peut être pas fait pour réfléchir et analyser. Personne me demande jamais ça. Personne. Mes avis, ils sont bons, tant que je les garde pour moi.
Alors ... voilà. Faut que je me bouge. Dans 2 mois je suis à la rue.
Hello. Voilà. Je suis assez doué pour l'informatique. J'ai acquis des compétences qui se vendent bien. Mais. Je ne me sens aucune motivation. J'ai été éprouvés ces dernières années, par ce que j'ai vu du monde du travail. J'en peux plus. Peux plus des gens, peux plus des cadres et des managers, peux plus des informaticiens. Peut plus des incitations, et du fonctionnement général de tout ce qui gravite autour de l'informatique. J'en peux plus, je veux pas y aller. Ca me rappelle un peu ma scolarité en somme.
J'ai eu envie d'avoir un appart, une voiture, des enfants, une femme. J'ai eu un appart, une voiture, des enfants, une femme. Et je n'étais pas vraiment heureux. Je me sentais pas à ma place. Quand je suis au boulot je ne me sens pas à ma place. Je grince des dents. J'ai pas envie. Pas envie de ressentir tout ça. Pas envie de subir tout ça. Je sais pas ce que je fou là.
Aujourd'hui, j'ai vraiment envie d'autre chose. J'ai plus de revenus là. Fini le chômage. On m'a donné du temps pour réfléchir. Et j'ai réfléchit. Et j'ai toujours aucune idée de ce que je veux faire. J'ai une vague idée qu'il serait amusant d'éviter de continuer ce que j'ai toujours fait. J'ai envie pour tout dire, de me trouver un petit boulot quelconque. Quelque chose en rupture complète avec ce que j'ai fait avant. N'importe quoi. J'ai besoin que chercher un job devienne quelque chose d'amusant.
Mais ça me fait vraiment chier de plus être payé royalement.
Ma mère a toujours considéré qu'on était des "ouvriers". Que la classe ouvrière c'était le bien. Et que le reste de la population c'était le mal. J'ai envie de me fondre dans le moule. De devenir moi aussi un ouvrier. D'avoir un chef con, des tâches connes. De jouer le jeu par en bas. Peut être du fait que ce sont les valeurs qu'on m'a inculqué. Peut être parce-que quitte à me faire sodomiser par un système à la con, j'ai envie de jouer le jeu dans les règles.
A une époque, je jouais à un jeu sur pc : Master of Orion 2. Il y avait des "événement aléatoire". Et quand j'avais un peu de chance, j'avais toujours ce besoin de recommencer. Je voulais étudier toutes les façons "théoriques" de commencer une partie. Si ça se passait trop bien, je recommençais. Si ça se passait trop mal, je recommençais aussi. Ce qui me fait chier, avec ces hauts salaires, c'est que je m'en sens totalement prisonnier. C'est assez de devoir subir un système idiot, je veux au moins jouir de la liberté relative qu'il offre. Le droit de choisir son emploi. Ou en tout cas de tenter de choisir. Le droit d'en changer quand ça nous chante, si on est pas bien là où on est. Je ne suis jamais bien là où je suis. Enfin si. Quelques semaines. Le temps de satisfaire ma curiosité. Quelques jours parfois.
Voilà. Alors j'écris ici. Mais au fond pour dire quoi? Que j'ai le choix. Entre faire ce que j'ai toujours fait, et être bien payé pour ça. Ou en tout cas chercher un truc qui va être facile à trouver. Qui va rapporter des sous. Mais j'ai qu'une vie. J'ai rien vécu. Je sais même pas ce que c'est que de chercher du boulot ! J'hésite. Je ne sais pas quoi faire. Les habitudes, la raisons, la bien bien-pensance me poussent tous vers la même direction. La facilité.
Mon penchant naturel est d'aller à angle droit. De tenter l'impossible. D'être là où on ne m'attends pas. De voir et d'explorer enfin à quoi ressemble ce monde dans lequel je vies. Mais chui plus tout jeune. Alors voilà. Quoi faire. Telle est la question. J'imagine en écrivant tout ça, que le fait de l'écrire, montre un vrai besoin. Que peut être au fond, ma décision est déjà prise. Sauf que j'ignore encore totalement quelle décision j'ai pris.
Je me suis toujours sentis nul, inutile, mal adapté. Je me suis toujours caché, et j'ai encore envie de me cacher. Je me sens trop exposé dans mon travail d'ingénieur. Les gens m'énervent, m’horripilent m'agacent. Que ce soient les chefs, ou les exécutants. Les clients, les commerciaux. Les managers, les ressources humaines. Tous m'agacent. Même les secrétaires m'agacent. Je ne comprend rien de toutes ces scènes auxquelles j'ai assisté. Je voudrais du concret. Du concret à propos de concret. Chui peut être pas fait pour réfléchir et analyser. Personne me demande jamais ça. Personne. Mes avis, ils sont bons, tant que je les garde pour moi.
Alors ... voilà. Faut que je me bouge. Dans 2 mois je suis à la rue.
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Re: Soupe de mots, pour lâcher du lest.
Et te mettre à ton compte, tu y as déjà pensé?
fleur_bleue- Messages : 3764
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Re: Soupe de mots, pour lâcher du lest.
Pensé oui. Me mettre à mon compte, c'est faire de l'informatique. Dans les même conditions que celles du salariat. J'y ai plus que pensé. C'était mon argument pour quitter mon ancien job. Et pourtant me voilà. Avec aucune envie de renquiller. Parce-que à mon compte, ou salarié, c'est strictement pareil. Me mettre vraiment à mon compte, en tant que porteur de projet, j'y ai pensé aussi. Mais ça demande un projet, des financements (à minima ...) Et donc ... ben voilà quoi.fleur_bleue a écrit:Et te mettre à ton compte, tu y as déjà pensé?
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Re: Soupe de mots, pour lâcher du lest.
Ca fait un moment que je n'ai pas écris ici. Ecris ici, dans le sens canonique de l'écrire ici s'entends. Pour me défouler. Je n'éprouve pas ce chatouillement qui me rend cela nécessaire ces derniers temps. Peut être que c'est ça : aller bien. Je n'en mettrais toutefois aucun organe à couper.
Ca m'a fait beaucoup de bien aujourd'hui, d'envisager quelques options inatendue, pour continuer à jouer le jeu économique de mon époque. Vais-je persister dans cette voie ? Je ne sais pas. Mais j'ai très envie de continuer à l'explorer. Je trouve ça vraiment rassurant d'avoir enfin une option pour m'échapper.
De me dire qu'il m'est possible de faire autre chose. Avoir le choix. Mon dieu que c'est délicieux d'avoir le choix. Aujourd'hui, enfin ce soir pour être plus précis, j'ai regardé les "tortues ninjas". Le film. Enfin je dis que j'ai regardé, je devrais peut être plutôt formuler ça ainsi : j'ai passé le film, et j'étais présent.
Durant le film, je me suis acharné à effeucinquer ZebraCrossing. Et aussi j'ai fait quelques parties d'échecs. Ces fameuses partie de 4 minutes. Bien pratique pour se défouler sans trop se prendre la tête. Ca fait une petite pause rapide. Pratique pour qu'un film passe plus vite.
Comme d'autres mettent du sucre dans leurs yahourts (je ne mets jamais de sucre dans mes yahourts natures), moi je mets des parties d'échecs dans mes films. Présentement je suis en train de passer "Godzilla". La qualité de la capture est bien meilleure que pour les tortues ninjas. Mais je ne peux pas dire que le film m'intéresse outre mesure. Je pense me coucher tôt ce soir.
Enfin voilà, j'avais juste envie d'écrire un peu. Y a une petite sensation qui me chatouille. Une envie ... je ne sait pas. Peut être j'utilise ici ce texte, pour adresser un message, de façon détourné. Je vais jouer un peu aux echecs et/ou assister au film ... passes une bonne nuit.
Ca m'a fait beaucoup de bien aujourd'hui, d'envisager quelques options inatendue, pour continuer à jouer le jeu économique de mon époque. Vais-je persister dans cette voie ? Je ne sais pas. Mais j'ai très envie de continuer à l'explorer. Je trouve ça vraiment rassurant d'avoir enfin une option pour m'échapper.
De me dire qu'il m'est possible de faire autre chose. Avoir le choix. Mon dieu que c'est délicieux d'avoir le choix. Aujourd'hui, enfin ce soir pour être plus précis, j'ai regardé les "tortues ninjas". Le film. Enfin je dis que j'ai regardé, je devrais peut être plutôt formuler ça ainsi : j'ai passé le film, et j'étais présent.
Durant le film, je me suis acharné à effeucinquer ZebraCrossing. Et aussi j'ai fait quelques parties d'échecs. Ces fameuses partie de 4 minutes. Bien pratique pour se défouler sans trop se prendre la tête. Ca fait une petite pause rapide. Pratique pour qu'un film passe plus vite.
Comme d'autres mettent du sucre dans leurs yahourts (je ne mets jamais de sucre dans mes yahourts natures), moi je mets des parties d'échecs dans mes films. Présentement je suis en train de passer "Godzilla". La qualité de la capture est bien meilleure que pour les tortues ninjas. Mais je ne peux pas dire que le film m'intéresse outre mesure. Je pense me coucher tôt ce soir.
Enfin voilà, j'avais juste envie d'écrire un peu. Y a une petite sensation qui me chatouille. Une envie ... je ne sait pas. Peut être j'utilise ici ce texte, pour adresser un message, de façon détourné. Je vais jouer un peu aux echecs et/ou assister au film ... passes une bonne nuit.
Invité- Invité
Re: Soupe de mots, pour lâcher du lest.
C'est pas super évident d'être content. Ou enthousiaste. Surtout si on est enthousiaste à la perspective d'une chose à laquelle on ne s'attendait pas, mais qui nous fait très plaisir. Surtout quand il y a d'autres personnes impliquées. Alors on a envie de leurs faire signe. De dire : je suis content. Mais on se sent soudain complètement maladroit. Le coeur bat trop vite. C'est très étrange. Et on a qu'une seule envie : de se taire. Parce-que ... espérer, c'est souvent être déçu. Et quand ce n'est pas être déçu, c'est parfois fermer les yeux sur l'essentiel. Passer à coté du bonheur. Espérer n'est pas très positif. Mais partager son espoir, c'est délicieux.
Seulement, si on partage l'espoir, alors on donne trop d'information, et ça fausse le jeu. Ca peut intensifier les choses. Mais aussi les transformer trop. Ca peut révéler beaucoup de choses. Et parfois il vaut mieux prendre son temps, que de tout dire d'un seul coup. Et puis d'ailleurs, quoi dire? Les mots semblent bien anodins. Alors on cherche une image. Une belle image à partager. Et on ne trouve pas. Alors y a pas d'image.
Juste un grand vide, et l'espoir que ce grand vide sera compris. Compris comme un trop plein. Trop plein d'envie de dire : je suis là, je pense à toi. On ne sait jamais vraiment. Les choses les plus plaisantes se font naturellement. Toujours inattendues. Attendre, c'est se donner la possibilité d'être déçu. C'est se donner l'option de passer à coté d'un moment. Je suis impatient.
Seulement, si on partage l'espoir, alors on donne trop d'information, et ça fausse le jeu. Ca peut intensifier les choses. Mais aussi les transformer trop. Ca peut révéler beaucoup de choses. Et parfois il vaut mieux prendre son temps, que de tout dire d'un seul coup. Et puis d'ailleurs, quoi dire? Les mots semblent bien anodins. Alors on cherche une image. Une belle image à partager. Et on ne trouve pas. Alors y a pas d'image.
Juste un grand vide, et l'espoir que ce grand vide sera compris. Compris comme un trop plein. Trop plein d'envie de dire : je suis là, je pense à toi. On ne sait jamais vraiment. Les choses les plus plaisantes se font naturellement. Toujours inattendues. Attendre, c'est se donner la possibilité d'être déçu. C'est se donner l'option de passer à coté d'un moment. Je suis impatient.
Invité- Invité
Re: Soupe de mots, pour lâcher du lest.
Partager ou faire connaître de l'enthousiasme, je pense que généralement, ça va. Partager des espoirs - ça dépend du genre d'espoir (ou parfois d'envies, peut-être) qu'on voudrait partager, je pense. Parfois il y a des choses qui vont devoir provoquer une réaction, et si la réaction n'est justement pas celle espérée, ça peut peser sur d'autres choses. Donc oui, avec les espoirs, il faut faire un peu attention, pour ne pas prendre le risque de s'emballer trop.
fleur_bleue- Messages : 3764
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Re: Soupe de mots, pour lâcher du lest.
stauk a écrit:De dire : je suis content. Mais on se sent soudain complètement maladroit.
Kass- Messages : 6955
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Re: Soupe de mots, pour lâcher du lest.
J'ai baissé le son du piano. Et avec pratiquement uniquement le bruit des touches, je me suis déchaîné dessus. Je présume que pour les voisins c'était très supportable. Ca me fait partir complètement parfois. Comme aujourd'hui. Comme si j'avais pris de la drogue. Des champignons. Mais je m'en fou, j'adore ça, quand ça se produit. Pas très convaincu que sur le plan musical ça soit le pied. Mais au niveau de l'émotion brute .... ouaich.
J'ai passé l'après-midi à roupiller. Je devais vraiment être crevé, mais c'est pas bien clair pourquoi. Me semble bien que j'ai fait une nuit complète. Alors je sais pas. Et maintenant je me retrouve là, c'est le soir, je me sens vibrant d'énergie. J'aurais dû aller courir. Je me vois pas trop courir comme ça dans le noir. J'ignore si la condition d'un peu de luminosité extérieure aurait été suffisante. Les jours rafraîchissent. Je suis pas un grand fan de l'hivers.
J'ai lu un article sur les palais de mémoire tout à l'heure. Ou hier. Et il y a pleins de lieux où j'ai vécu qui me reviennent. Je me dis que je devrait peut être les assemblés tous ensembles, morceaux hétéroclites de ma vie passée, et en faire un palais. Un palais pour jouer à mémoriser des trucs. Ca doit être amusant. Peut être. Et puis je suis vieux maintenant. Alors si ça pourris de le cerveau, c'est pas très grave.
Je réfléchissais aussi, ces derniers temps, à concept que j'avais développé quand j'étais franchement dépressif, et que je tentais de m'en sortir. J'avais remarqué qu'il est possible de faire une liste de tâche, qu'on considère importante. Non pas nécessairement du fait du bénéfice que leur réalisation apporte. Mais du fait de la certitude que d'une part l'avoir réalisé augmente l'estime de soi. Et que d'autre part ne pas l'avoir réalisé est comme une épine dans le pied. Souvent ce sont des choses qu'on a du mal à faire bien sûr. Sinon la tâche ne serait pas ouverte, elle ne serait plus ... à faire. Elle serait "déjà faite".
Alors aujourd'hui ça va à peu près. Et pourtant je remarque que de telles tâches, j'en ai encore une liste longue comme le bras. J'évite d'y penser. Mais je devrais peut être. Et plus que d'y simplement penser, je devrais peut être les faire. Les petites, les faciles, les grandes, les difficiles. Toutes sont un moyen sûr d'améliorer ma confiance en moi. C'est très facile. Et c'est très dur en même temps. Peut être que je déteste avoir confiance en moi ?
J'ai envie d'en faire une liste. De les écrire, de les savourer. De me définir à travers elles. Ces choses que je ne fais pas. Ces choses que je pourrais faire. Que je serais heureux d'avoir fait. Ce que j'aime, ce n'est pas faire ces tâches qui apparaissent sur une liste. Ce que j'adore, c'est me laisser entraîner. Quand j'étais petit, j'avais du mal à me brosser les dents. Et j'avais remarqué que ce qui était difficile, c'était de prendre la brosse à dent en main. Une fois la brosse à dent en main ... je me laissais entraîner naturellement, et même je prenais grand plaisir à me brosser les dents.
Alors j'avais généralisé un peu cette façon de faire. Souvent quand j'avais de la vaisselle à faire, je commençais à faire la vaisselle. Espérant peut être me laisser entraîner. De même j'adorais commencer à faire le ménage. Et c'est là que le poids de l'environnement (humain) vient nous sauter à la gorge. Au lieu de m'encourager dans ma démarche, on m'a attaqué de toute part. Tu ne finis jamais rien. Ce n'est ni fait ni à faire. Pas facile de bien grandir avec de pareils conseils. Quand à chaque fois qu'une envie se présente ou presque, à chaque foi qu'on finalement preuve d'intelligence ou de créativité, une personne influente vient nous dire que c'est de la merde.
Et pourtant. Personne ne pense à mal. Peux nombreux sont les gens qui détruisent pour détruire. Ils détruisent par habitude. Ils détruisent en se laissant entraîner. J'ai été détruit. Un peu. Beaucoup. Puis je me suis reconstruit. C'est imparfait. Encore beaucoup de travail en perspective. Peut être ça me manquera, si un jour j'arrive à être qui je veux. Peut être je freine des deux pieds pour ça. J'aime être nul. Ca fait partie de mon identité.
J'ai passé l'après-midi à roupiller. Je devais vraiment être crevé, mais c'est pas bien clair pourquoi. Me semble bien que j'ai fait une nuit complète. Alors je sais pas. Et maintenant je me retrouve là, c'est le soir, je me sens vibrant d'énergie. J'aurais dû aller courir. Je me vois pas trop courir comme ça dans le noir. J'ignore si la condition d'un peu de luminosité extérieure aurait été suffisante. Les jours rafraîchissent. Je suis pas un grand fan de l'hivers.
J'ai lu un article sur les palais de mémoire tout à l'heure. Ou hier. Et il y a pleins de lieux où j'ai vécu qui me reviennent. Je me dis que je devrait peut être les assemblés tous ensembles, morceaux hétéroclites de ma vie passée, et en faire un palais. Un palais pour jouer à mémoriser des trucs. Ca doit être amusant. Peut être. Et puis je suis vieux maintenant. Alors si ça pourris de le cerveau, c'est pas très grave.
Je réfléchissais aussi, ces derniers temps, à concept que j'avais développé quand j'étais franchement dépressif, et que je tentais de m'en sortir. J'avais remarqué qu'il est possible de faire une liste de tâche, qu'on considère importante. Non pas nécessairement du fait du bénéfice que leur réalisation apporte. Mais du fait de la certitude que d'une part l'avoir réalisé augmente l'estime de soi. Et que d'autre part ne pas l'avoir réalisé est comme une épine dans le pied. Souvent ce sont des choses qu'on a du mal à faire bien sûr. Sinon la tâche ne serait pas ouverte, elle ne serait plus ... à faire. Elle serait "déjà faite".
Alors aujourd'hui ça va à peu près. Et pourtant je remarque que de telles tâches, j'en ai encore une liste longue comme le bras. J'évite d'y penser. Mais je devrais peut être. Et plus que d'y simplement penser, je devrais peut être les faire. Les petites, les faciles, les grandes, les difficiles. Toutes sont un moyen sûr d'améliorer ma confiance en moi. C'est très facile. Et c'est très dur en même temps. Peut être que je déteste avoir confiance en moi ?
J'ai envie d'en faire une liste. De les écrire, de les savourer. De me définir à travers elles. Ces choses que je ne fais pas. Ces choses que je pourrais faire. Que je serais heureux d'avoir fait. Ce que j'aime, ce n'est pas faire ces tâches qui apparaissent sur une liste. Ce que j'adore, c'est me laisser entraîner. Quand j'étais petit, j'avais du mal à me brosser les dents. Et j'avais remarqué que ce qui était difficile, c'était de prendre la brosse à dent en main. Une fois la brosse à dent en main ... je me laissais entraîner naturellement, et même je prenais grand plaisir à me brosser les dents.
Alors j'avais généralisé un peu cette façon de faire. Souvent quand j'avais de la vaisselle à faire, je commençais à faire la vaisselle. Espérant peut être me laisser entraîner. De même j'adorais commencer à faire le ménage. Et c'est là que le poids de l'environnement (humain) vient nous sauter à la gorge. Au lieu de m'encourager dans ma démarche, on m'a attaqué de toute part. Tu ne finis jamais rien. Ce n'est ni fait ni à faire. Pas facile de bien grandir avec de pareils conseils. Quand à chaque fois qu'une envie se présente ou presque, à chaque foi qu'on finalement preuve d'intelligence ou de créativité, une personne influente vient nous dire que c'est de la merde.
Et pourtant. Personne ne pense à mal. Peux nombreux sont les gens qui détruisent pour détruire. Ils détruisent par habitude. Ils détruisent en se laissant entraîner. J'ai été détruit. Un peu. Beaucoup. Puis je me suis reconstruit. C'est imparfait. Encore beaucoup de travail en perspective. Peut être ça me manquera, si un jour j'arrive à être qui je veux. Peut être je freine des deux pieds pour ça. J'aime être nul. Ca fait partie de mon identité.
Invité- Invité
Re: Soupe de mots, pour lâcher du lest.
Ce soir j'ai mis de la musique.
Et j'ai trouvé sur un coin de disque dur, quelques vieilles photos. Des photos des enfants. Mais aussi des photos de mon Ex. A l'époque où elle rayonnait de bonheur. Je ne crois pas qu'on était fait pour rester ensemble. Ses désirs étaient trop éloignés de ce que j'avais à offrir. Mais ça me fait plaisir de retrouver ces vieilles photos. De me dire qu'un jour je pourrais les montrer à mes filles. Leur dire : voilà votre maman à l'époque où je l'ai rencontré.
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Et j'ai trouvé sur un coin de disque dur, quelques vieilles photos. Des photos des enfants. Mais aussi des photos de mon Ex. A l'époque où elle rayonnait de bonheur. Je ne crois pas qu'on était fait pour rester ensemble. Ses désirs étaient trop éloignés de ce que j'avais à offrir. Mais ça me fait plaisir de retrouver ces vieilles photos. De me dire qu'un jour je pourrais les montrer à mes filles. Leur dire : voilà votre maman à l'époque où je l'ai rencontré.
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Dernière édition par stauk le Sam 27 Sep 2014 - 11:23, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Soupe de mots, pour lâcher du lest.
Aujourd'hui : Frustration. Plein de petites choses dont je ne suis pas content, et qui me rattrapent, d'un seul coup. Sans doute l'isolement à ceci de bon ... qu'on en vient à s'en foutre de tout. Un peu comme quand on a un membre coincé, qui perd sa sensibilité. C'est peut être une bonne chose, de laisser à nouveau circuler le sang. Mais c'est tout de même une épreuve. Il se souvient à notre bon souvenir. Par des picotements plus ou moins marqués.
C'est un peu comme ça que je me sens. Pleins de choses me rattrapent, et viennent me chatouiller. Notamment il me faudrait une imprimante/photocopier/scanner. Enfin .. a minima une imprimante. Pas une jet d'encre. Fatigué de ces imprimantes qui sèche quand on ne les utilisent pas, et qui du même coup refusent de fonctionner le jour où l'on en a besoin.
Pour pleins de petites tâches que j'aurais dû faire il y a longtemps, l'absence d'imprimante me sert d'excuse.
C'est un peu comme ça que je me sens. Pleins de choses me rattrapent, et viennent me chatouiller. Notamment il me faudrait une imprimante/photocopier/scanner. Enfin .. a minima une imprimante. Pas une jet d'encre. Fatigué de ces imprimantes qui sèche quand on ne les utilisent pas, et qui du même coup refusent de fonctionner le jour où l'on en a besoin.
Pour pleins de petites tâches que j'aurais dû faire il y a longtemps, l'absence d'imprimante me sert d'excuse.
Invité- Invité
Re: Soupe de mots, pour lâcher du lest.
J'ai les mains gelées. L'hivers dernier a été assez clément. Je suis pas préssé de voir ce que donne ce lieu de vie quand il fera - 20 celcius dehors.
Invité- Invité
Re: Soupe de mots, pour lâcher du lest.
j'ai lu et si j'ai tout compris tu ferais mieux d'écrire des livres d'aventure pour enfants (ou un jeu si tu sais faire). avec des monstres dedans.
unbeldi- Messages : 335
Date d'inscription : 11/02/2014
Re: Soupe de mots, pour lâcher du lest.
unbeldi a écrit:j'ai lu et si j'ai tout compris tu ferais mieux d'écrire des livres d'aventure pour enfants (ou un jeu si tu sais faire). avec des monstres dedans.
Ouahou. Ca c'est de l'avis synthétique !
Invité- Invité
Re: Soupe de mots, pour lâcher du lest.
L'idée n'est pas mal... Tu pourrais écrire un livre pour tes filles, elles seraient ravies, je suis sûre.
fleur_bleue- Messages : 3764
Date d'inscription : 18/09/2012
Age : 41
Localisation : Paris
Re: Soupe de mots, pour lâcher du lest.
fleur_bleue a écrit:L'idée n'est pas mal... Tu pourrais écrire un livre pour tes filles, elles seraient ravies, je suis sûre.
Ma mère a conçu un programme pour apprendre l'Anglais. Elle l'a fait pour moi. Elle gagné un concours avec ce jeu éducatif. Mais je ne l'ai jamais utilisé pour apprendre l'anglais .... Je me vois pas trop écrire des histoires pour mes filles. Et puis je ne saurais pas trop quoi écrire. Avant leur naissance, y avait des histoires qui me venaient parfois. Des choses que je voulais leur apprendre. Des leçons de vie. Mais j'ai jamais rien écrit. Et surtout ... y avait pas de monstres. Pourquoi il parle de Monstres le monsieur ???
Invité- Invité
Re: Soupe de mots, pour lâcher du lest.
pour des traces, pour tempérer les déconvenues dans l'avenir.
http://ecoles.ac-rouen.fr/havreouest/SITE_HO_2007/_documents/anim_peda/Projet%20Contes%20REP/Contes%20de%20ruse%20Animation%20Pedagogique%20REP.pdf
je dis peut être n'importe quoi.
http://ecoles.ac-rouen.fr/havreouest/SITE_HO_2007/_documents/anim_peda/Projet%20Contes%20REP/Contes%20de%20ruse%20Animation%20Pedagogique%20REP.pdf
je dis peut être n'importe quoi.
unbeldi- Messages : 335
Date d'inscription : 11/02/2014
Re: Soupe de mots, pour lâcher du lest.
C'est assez fascinant ce genre de document. Pour bien comprendre, j'ai toujours besoin d'essayer. Mais c'est stimulant comme idée. Merciunbeldi a écrit:pour des traces, pour tempérer les déconvenues dans l'avenir.
http://ecoles.ac-rouen.fr/havreouest/SITE_HO_2007/_documents/anim_peda/Projet%20Contes%20REP/Contes%20de%20ruse%20Animation%20Pedagogique%20REP.pdf
je dis peut être n'importe quoi.
Ces contes aident à lutter contre le fatalisme social. Ils
permettent de créer un profil d'enfant chercheur en montrant
que pour être malin il faut essayer d'apprendre
Invité- Invité
Re: Soupe de mots, pour lâcher du lest.
Voilà, j'ai partagé avec vous mes émotions de quand j'avais sept ans. Mon romantisme maladif. Ma découverte de mon besoin ... d'être en couple. Mais entre les lags formidables qui résultent en "page not found" et la sensibilité des ihms qui ont prévu moults racourcis claviers inutiles pour nous donner une chance de perdre nos contributions ... et ben ... voilà. A pu. Finito. Caput. Adios.
Invité- Invité
Re: Soupe de mots, pour lâcher du lest.
C'est l'heure d'aller dormir. Je suis méga frustré d'avoir perdu mon texte tout à l'heure. J'avais envie de parler de ce truc. Je sais pas pourquoi. Mais du coup je suis frustré. Et même fâché contre l'endroit. De toute façon, j'ai quand même le sentiment de connaître un peu trop de monde maintenant. Pour pouvoir continuer de dire tout ce qui me passe par la tête. Ca me saoule un peu. Bien sûr je pourrais faire un autre compte. Mais ça me semble tellement transparent comme procédé, que je n'ai même pas envie d'essayer.
Et puis j'ai envie de tapoter un peu sur les touches du piano électronique à coté de moi. Mais je peux pas. Y a des voisins. Ca ferait du bruit. Ca reveillerait les enfants. Alors je pourrais aller me coucher aussi. Après tout ... je suis crevé. Mais je veux pas y aller. Je veux pas aller dormir. Je veux qu'on me raconte une histoire à moi aussi. Je viens de lire la belle est la bête. C'est bien la belle et la bête. Je veux être la bête. Ou la belle. Ou la magie qui imprègne l'histoire. Une de ces rares histoire vieillottes, qui a su rester intemporelle.
La belle et la bête. C'est l'histoire d'une nana qui est belle, et qui est bonne aussi. Et elle rencontre un mec, qui n'est ni beau, ni intelligent. Alors elle tombe amoureuse. Parce-qu'il est sympa. Parce-qu'il lui fait la conversation. Alors elle veut pas l'épouser au début. Car il est moche. Et puis elle se rend compte qu'un mec bien, même s'il est moche, même s'il est pas bien futé, ça le fait quand même. Alors elle dit oui. Alors le mec devient beau et futé. Et puissant aussi. Alors elle a tout gagné. Et je me demande bien quelle est la morale de ce conte là.
Et puis j'ai envie de tapoter un peu sur les touches du piano électronique à coté de moi. Mais je peux pas. Y a des voisins. Ca ferait du bruit. Ca reveillerait les enfants. Alors je pourrais aller me coucher aussi. Après tout ... je suis crevé. Mais je veux pas y aller. Je veux pas aller dormir. Je veux qu'on me raconte une histoire à moi aussi. Je viens de lire la belle est la bête. C'est bien la belle et la bête. Je veux être la bête. Ou la belle. Ou la magie qui imprègne l'histoire. Une de ces rares histoire vieillottes, qui a su rester intemporelle.
La belle et la bête. C'est l'histoire d'une nana qui est belle, et qui est bonne aussi. Et elle rencontre un mec, qui n'est ni beau, ni intelligent. Alors elle tombe amoureuse. Parce-qu'il est sympa. Parce-qu'il lui fait la conversation. Alors elle veut pas l'épouser au début. Car il est moche. Et puis elle se rend compte qu'un mec bien, même s'il est moche, même s'il est pas bien futé, ça le fait quand même. Alors elle dit oui. Alors le mec devient beau et futé. Et puissant aussi. Alors elle a tout gagné. Et je me demande bien quelle est la morale de ce conte là.
Invité- Invité
Re: Soupe de mots, pour lâcher du lest.
A la base, j'avais prévu de juste participer aux Irls. Finalement j'ai découvert pleins de choses; A travers ce forum. Pleins de gens aussi. j'y ai passé beaucoup de temps. J'ai découvert des gens super. Et des autres que je trouve toxique aussi. Presque j'ai découvert autant de monde ici, que durant le reste de mon existence. Je vous jure. Pleins de choses, pleins de monde. Pleins de sensations. Pleins de réflexions. La douance tout ça, sujet passionnant. Pourtant, ce sujet là, je n'ai personne avec qui en parler. Soit que ces gens qui partagent une approche compatibles avec mes envies n'existent pas. Soit qu'ils ne viennent pas ici. Soit simplement, que ces conditions sont remplies, mais que je l'ignore.
De toute façon, on m'a bien souvent traité d'utopiste. J'imagine que je continue à être ça. Un utopiste. Un putain de rêveur, qui vit sur une autre planète. Qui attend de lui même et des autres, des qualités qui ne sont pas de ce monde. Qui attend de ce monde des qualités, pleins de qualités. Pourtant tout parait si simple. Sur le papier blanc d'un esprit qui aimerait. Que tout le monde mange à sa faim. Que les gens intelligents aient une place, un rôle à jouer. Des moyens.
De toute façon, on m'a bien souvent traité d'utopiste. J'imagine que je continue à être ça. Un utopiste. Un putain de rêveur, qui vit sur une autre planète. Qui attend de lui même et des autres, des qualités qui ne sont pas de ce monde. Qui attend de ce monde des qualités, pleins de qualités. Pourtant tout parait si simple. Sur le papier blanc d'un esprit qui aimerait. Que tout le monde mange à sa faim. Que les gens intelligents aient une place, un rôle à jouer. Des moyens.
Invité- Invité
Re: Soupe de mots, pour lâcher du lest.
Ce matin, j'appuyais sur les touches de mon piano, avec les enfants qui jouait dans la pièce à coté. Et ça m'a fait partir dans un délire assez agréable. Pour la première fois à la fin de sessions, j'entendais quelques unes des notes que j'avais joué. Je suis sorti de cette session en sueur, mais heureux. J'aurais bien insisté encore un peu. C'est comme d'être drogué.
Invité- Invité
Re: Soupe de mots, pour lâcher du lest.
A force de traîner dans les recoins les plus sombres et mal famés du forum, j'ai fini par me laisser convaincre de jeter un oueil à cette vidéo.
En fait ... en fait le mec a passé une bonne partie de sa vie à analyser les conflits. Comment ça fonctionne. Pourquoi c'est là. Et même ... comment faire pour vivre autrement.C'est fascinant. J'aimerais avoir plus de temps à perdre. Rentrer plus profondément dans le sujet, analyser la logique sous-jacente. Et essayer de vraiment comprendre ce qui est décrit. La mécanique intime de la présentation. Erf. Je me sens vieux. Impatient. J'ai pas du tout envie de devenir expert dans ce domaine. Les dérives sont déjà palpables autour du terme "CNV". Si ce n'est déjà fait, il ne faudra plus bien longtemps pour que l'usage majoritaire du mot soit à l'exact opposé de sa signification initiale.
Invité- Invité
Re: Soupe de mots, pour lâcher du lest.
Et toi ça va ? Nan ça va pas ! J'ai mal au crane. Voilà. J'ai parcouru les rues parisienne avec mon sac qui pèse .. beaucoup trop lourd. De voir ces parisiens, ça m'a affecté. Négativement. Alors j'ai décidé de rentrer. Mais il y avait un colis suspects, alors j'ai pas pu rentrer. J'ai regardé les parisiens un peu plus. Je suis allé faire 40 minutes de queues, à observer une caissière galérer. Le temps que j'y arrive, la bouteille d'eau que j'étais venu acheter, était vide. Je me suis demandé si ça valait vraiment le coup de faire la queue pour acheter une bouteille vide du coup. Mais oui, j'ai fait la queue. Comme un bon consommateur bien discipliné.
Je suis allé faire un test, pour une formation. J'avais pas amené de CV. Le test m'a semblé facile. Psychotechnique, logique, anglais, quelques questions sur les ordinateurs. Du genre ... à quoi sert la touche "Z" sur un clavier ? 1/ A taper la lettre Z 2/ A activer les menus contextuels 3/ A programmer la machine à café. 4/ A améliorer le rendement des Sicav achetée avant 2007 Allez, si vous répondez correctement à cette question, je vous envoie un virtuel. Quelle chance.
Ce matin j'ai tenté d'appuyer sur les même touche du piano qu'hier. Mais cette fois rien. Pas d'extase intense. Pas de sueur froide, ni de transe. Juste des notes. Banales notes. Bref, j'aurais dû envisager de rester coucher.
Je suis allé faire un test, pour une formation. J'avais pas amené de CV. Le test m'a semblé facile. Psychotechnique, logique, anglais, quelques questions sur les ordinateurs. Du genre ... à quoi sert la touche "Z" sur un clavier ? 1/ A taper la lettre Z 2/ A activer les menus contextuels 3/ A programmer la machine à café. 4/ A améliorer le rendement des Sicav achetée avant 2007 Allez, si vous répondez correctement à cette question, je vous envoie un virtuel. Quelle chance.
Ce matin j'ai tenté d'appuyer sur les même touche du piano qu'hier. Mais cette fois rien. Pas d'extase intense. Pas de sueur froide, ni de transe. Juste des notes. Banales notes. Bref, j'aurais dû envisager de rester coucher.
Invité- Invité
Re: Soupe de mots, pour lâcher du lest.
J'ai passé pas mal de temps sur Zc. Bien plus que sur aucun autre endroit virtuel. Jeux et forums confondus. Excepté peut être Kgs. Mais même là bas, je ne suis pas convaincu d'y avoir passé plus de temps qu'ici. Depuis 3 jours j'ai la migraine en permanence. Probablement plus du fait que je suis arrivé à une période où il va falloir que je change plusieurs élément de mon mode de vie, que du fait du temps que je passe sur Zc. J'ai fais pleins de rencontres, dans les Irls et sur le forum. J'ai passé des milliers d'heures ici. Il est temps que je trace ma route. Que je fasse autre chose que de lire le forum. Je ne retiens plus que ce qui m'agace désormais. Je sature.
Quelque part, je n'ai pas trouvé sur le forum lui même, vraiment ce que je cherchais. Peut être je cherchais un endroit avec des gens qui me ressemblent. Et je trouve un endroit avec des gens normaux. Des gens comme on en croise partout ailleurs sur le net. Sur les forums. Et même dans les cafés, dans le métro.
A la base je suis surtout venu pour les Irls. Pour rencontrer des vrais personnes, et sortir de chez moi. Et également pour parler de la douance. La mienne celle des autres. Mais sur ce sujet là, il n'y as pas grand chose à dire. Et les Irls ne demandent pas de litre autre chose que le fil sur les irls. Finalement le forum a été un alibi pour faire le contraire de ce que je voulais : sortir plus. Et ne rester chez moi que quand j'ai quelque chose à y faire.
Quelque part, je n'ai pas trouvé sur le forum lui même, vraiment ce que je cherchais. Peut être je cherchais un endroit avec des gens qui me ressemblent. Et je trouve un endroit avec des gens normaux. Des gens comme on en croise partout ailleurs sur le net. Sur les forums. Et même dans les cafés, dans le métro.
A la base je suis surtout venu pour les Irls. Pour rencontrer des vrais personnes, et sortir de chez moi. Et également pour parler de la douance. La mienne celle des autres. Mais sur ce sujet là, il n'y as pas grand chose à dire. Et les Irls ne demandent pas de litre autre chose que le fil sur les irls. Finalement le forum a été un alibi pour faire le contraire de ce que je voulais : sortir plus. Et ne rester chez moi que quand j'ai quelque chose à y faire.
Invité- Invité
Re: Soupe de mots, pour lâcher du lest.
Ouf.
Bonne chance.
Bon vent.
Bonne chance.
Bon vent.
Dernière édition par walking dead le Lun 6 Oct 2014 - 17:28, édité 1 fois (Raison : moi je suis pas là)
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