Méchanceté dans les gênes ?
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Re: Méchanceté dans les gênes ?
Il y a une chose qu'il faut comprendre avant de "convertir" ces gens-là,
De un vous n'y arriverez pas ce n'est pas des mots qui le changeront, c'est lui même qui le fera.
Si il est comme ça, c'est que d'une part il souffre profondément intérieurement du blessure faites par ceux qu'il persécutent maintenant ( de mon point de vue ça ne me dérange pas, même si c'est pour ma gueule).
D'autre part, il tire de cette "vengeance" un grand plaisir par rapport à tout ce qu'il à endurer.
Peut-être vaudrait mieux pour lui si l'on veut l'aider de lui faire rencontrer d'autre gens. Devant l'inconnu il se tiendra en respect et apprendra à connaitre avant de se lâcher. Pourquoi se lâcherait-il alors ?
Un regard suffit, il interprétera comme bon lui semble.
Il faudra lui faire comprendre que ces personnes ne le connaisse pas et le juge pas et faire en sorte qu'il reparte sur de nouvelle base.
Jamais tu ne fera changer quelqu'un de persecutant envers un certains entourage, sans d'abord discerné et comprendre tous les aspects de sa souffrance.
Malheureusement pour beaucoup de gens, zèbre ou non, la véritable souffrance est inconnu et c'est là que l'on juge à tort une personne que l'on pense connaître sans la connaître
Rien qu'à vous lire vous classez cette personne sous le signe du diable.
Mais la question est, le connaissez-vous seulement ? Réellement ?
De un vous n'y arriverez pas ce n'est pas des mots qui le changeront, c'est lui même qui le fera.
Si il est comme ça, c'est que d'une part il souffre profondément intérieurement du blessure faites par ceux qu'il persécutent maintenant ( de mon point de vue ça ne me dérange pas, même si c'est pour ma gueule).
D'autre part, il tire de cette "vengeance" un grand plaisir par rapport à tout ce qu'il à endurer.
Peut-être vaudrait mieux pour lui si l'on veut l'aider de lui faire rencontrer d'autre gens. Devant l'inconnu il se tiendra en respect et apprendra à connaitre avant de se lâcher. Pourquoi se lâcherait-il alors ?
Un regard suffit, il interprétera comme bon lui semble.
Il faudra lui faire comprendre que ces personnes ne le connaisse pas et le juge pas et faire en sorte qu'il reparte sur de nouvelle base.
Jamais tu ne fera changer quelqu'un de persecutant envers un certains entourage, sans d'abord discerné et comprendre tous les aspects de sa souffrance.
Malheureusement pour beaucoup de gens, zèbre ou non, la véritable souffrance est inconnu et c'est là que l'on juge à tort une personne que l'on pense connaître sans la connaître
Rien qu'à vous lire vous classez cette personne sous le signe du diable.
Mais la question est, le connaissez-vous seulement ? Réellement ?
Re: Méchanceté dans les gênes ?
Sachant qu'il est très difficile voire impossible de prévoir les conséquences de nos actes et paroles sur une personne de ce type, que de surcroit on ne connait pas, je préconise la solution pragmatique.
C'est-à-dire ne pas essayer de "sauver" la personne, au mieux lui apporter des pistes de réflexion. Parvenir à lui parler pour qu'il abandonne sa réaction d'agressivité. Tout cela sans se forcer, je veux dire, ilfaut aussi penser à soi et on ne peut pas guérir la méchanceté de tout le monde tous les jours. D'autant plus que je suis convaincu que celle-ci est pathologique, nous avons la notre et si il suffisait de quelques paroles, ou meme d'une prise de conscience pour s'en débarrasser, le monde ne serait pas tel qu'il est.
Et comme le dit Vamphidan, c'est toujours de soi-meme que peut venir le changement, meme si l'environnement peut l'initier et le précipiter.
Je plussoie également Vamphidan au sujet de la souffrance de l'autre, chose dont il est indispensable d'accepter l'existence pour ne pas lui etre indifférent. Tant qu'on garde ça en tete, je trouve l'utilisation des différentes techniques que vous citez légitimes. Si on ne le fait pas, on cède nous-meme à la méchanceté qui n'est utile que pour soi.
C'est-à-dire ne pas essayer de "sauver" la personne, au mieux lui apporter des pistes de réflexion. Parvenir à lui parler pour qu'il abandonne sa réaction d'agressivité. Tout cela sans se forcer, je veux dire, ilfaut aussi penser à soi et on ne peut pas guérir la méchanceté de tout le monde tous les jours. D'autant plus que je suis convaincu que celle-ci est pathologique, nous avons la notre et si il suffisait de quelques paroles, ou meme d'une prise de conscience pour s'en débarrasser, le monde ne serait pas tel qu'il est.
Et comme le dit Vamphidan, c'est toujours de soi-meme que peut venir le changement, meme si l'environnement peut l'initier et le précipiter.
Je plussoie également Vamphidan au sujet de la souffrance de l'autre, chose dont il est indispensable d'accepter l'existence pour ne pas lui etre indifférent. Tant qu'on garde ça en tete, je trouve l'utilisation des différentes techniques que vous citez légitimes. Si on ne le fait pas, on cède nous-meme à la méchanceté qui n'est utile que pour soi.
paela- Messages : 2689
Date d'inscription : 30/05/2011
Age : 31
Localisation : Bordeaux
Re: Méchanceté dans les gênes ?
Rouge a écrit:Une petite suggestion venant de la part de ma psy: dire "c'est ce que tu penses" avec un air mystérieux. C'est la technique du brouillard. J'ai pu tester et ça marche super bien.
Si le manipulateur ne s'arrête pas, employer le disque rayé: "c'est ce que tu penses" bis, etc...
Bon courage!
C'est ce que tu penses.
Invité- Invité
Re: Méchanceté dans les gênes ?
dj87 a écrit:C'est ce que tu penses.
Excellent!
... C'est ce que tu penses que je pense...
Rouge- Messages : 43
Date d'inscription : 08/07/2011
Re: Méchanceté dans les gênes ?
J'ai passé un an avec un binôme de supérieures hiérarchiques du tonnerre : une narcissique-histrionique et une paranoïaque.
Je ne pense pas que ce genre de chose vienne des gênes mais de fait tout le monde n'est pas d'accord pour aller voir un psy... Donc après comme avant cette expérience, je n'ai qu'un conseil : fuis !
Et si tu ne peux pas fuir, un bouquin m'a appris pas mal de trucs : "Comment gérer les personnalités difficiles" de Christophe André et François Lelord.
Je ne pense pas que ce genre de chose vienne des gênes mais de fait tout le monde n'est pas d'accord pour aller voir un psy... Donc après comme avant cette expérience, je n'ai qu'un conseil : fuis !
Et si tu ne peux pas fuir, un bouquin m'a appris pas mal de trucs : "Comment gérer les personnalités difficiles" de Christophe André et François Lelord.
Invité- Invité
Re: Méchanceté dans les gênes ?
Comme le note très justement Vamphidan:
"Mais la question est, le connaissez-vous seulement ?" Réellement ?
et paela enfonce le clou en precisant:
"Sachant qu'il est très difficile voire impossible de prévoir les conséquences de nos actes et paroles sur une personne de ce type, que de surcroit on ne connait pas, je préconise la solution pragmatique"
Oui cette personne souffre ou est complètement abruti!
Alors il faut, penser à soi, avant tout! ne pas trouver d'excuse a son bourreau.
Même si par nature on est tenté de sauver cette personne. on ne peut rien faire.
Oui cette personne à quelque chose à gagner à ce comporter de la sorte avec vous, combler une basse estime de soi?
lorsque la fuite ou l'esquive sont impossible, les techniques de Rouge ( a adapter selon vos besoin est envie) sont efficace et à mon humble avis, peuvent dans certain cas semer le trouble dans l'esprit de ce méchant, par chance peut-être un début de réflexion ( on peut toujours rêver).
Je vous conseille de lire "POWER, les 48 lois du pouvoir" de Robert Greene, les méchants, manipulateurs, asservisseurs.... s'inspirent, sans le savoir (?), de ses lois.
Imprégnez vous en, vous pourrez trouver la liste sur google, le livre est vraiment intéressant et permet de s'armer en comprenant certains mécanismes.
Mais attention tout de même, la loi 15 vous dit: ECRASEZ COMPLETEMENT L ENEMI
soit, assurez vous que la personne ne puisse pas ce relever, non seulement physiquement mais aussi en esprit.
Donc un simple poing dans la G...... ne devrait pas être suffisant. La personne n'oubliera pas et ruminera sa frustration... la surenchère guette et vous ne savez toujours pas qui vous avez en face.
Et la il faut être près à être cruel et se sentir coupable et être son propre bourreau. je sais pas pourquoi mais j'ai comme un doute.
Je connais des victimes qui sont tout aussi cruelle que leur bourreau... c'est d'une extreme violence. Ces gens sont aveuglés et font des dégâts considérables autour d'eux, de leurs semblables, de leurs aimés. d'autre choisissent de ce défouler sur leur lui de travaille.... endless
Génétique ou pas?
PS: Robert Greene a également écrit un bouquin sur l'art de la séduction. Séduction, méchanceté, chaud, froid,manipulation, pouvoir même combat?
"Mais la question est, le connaissez-vous seulement ?" Réellement ?
et paela enfonce le clou en precisant:
"Sachant qu'il est très difficile voire impossible de prévoir les conséquences de nos actes et paroles sur une personne de ce type, que de surcroit on ne connait pas, je préconise la solution pragmatique"
Oui cette personne souffre ou est complètement abruti!
Alors il faut, penser à soi, avant tout! ne pas trouver d'excuse a son bourreau.
Même si par nature on est tenté de sauver cette personne. on ne peut rien faire.
Oui cette personne à quelque chose à gagner à ce comporter de la sorte avec vous, combler une basse estime de soi?
lorsque la fuite ou l'esquive sont impossible, les techniques de Rouge ( a adapter selon vos besoin est envie) sont efficace et à mon humble avis, peuvent dans certain cas semer le trouble dans l'esprit de ce méchant, par chance peut-être un début de réflexion ( on peut toujours rêver).
Je vous conseille de lire "POWER, les 48 lois du pouvoir" de Robert Greene, les méchants, manipulateurs, asservisseurs.... s'inspirent, sans le savoir (?), de ses lois.
Imprégnez vous en, vous pourrez trouver la liste sur google, le livre est vraiment intéressant et permet de s'armer en comprenant certains mécanismes.
Mais attention tout de même, la loi 15 vous dit: ECRASEZ COMPLETEMENT L ENEMI
soit, assurez vous que la personne ne puisse pas ce relever, non seulement physiquement mais aussi en esprit.
Donc un simple poing dans la G...... ne devrait pas être suffisant. La personne n'oubliera pas et ruminera sa frustration... la surenchère guette et vous ne savez toujours pas qui vous avez en face.
Et la il faut être près à être cruel et se sentir coupable et être son propre bourreau. je sais pas pourquoi mais j'ai comme un doute.
Je connais des victimes qui sont tout aussi cruelle que leur bourreau... c'est d'une extreme violence. Ces gens sont aveuglés et font des dégâts considérables autour d'eux, de leurs semblables, de leurs aimés. d'autre choisissent de ce défouler sur leur lui de travaille.... endless
Génétique ou pas?
PS: Robert Greene a également écrit un bouquin sur l'art de la séduction. Séduction, méchanceté, chaud, froid,manipulation, pouvoir même combat?
overwhelmed- Messages : 16
Date d'inscription : 17/07/2011
Age : 52
Localisation : Paris
Re: Méchanceté dans les gênes ?
J'ai été victime d'un pervers manipulateur dans le cadre professionnel, qui n'était pas un hiérarchique mais un collègue.
Ne connaissant pas ce type d'individu, je me suis défendu pendant plus de 2 ans comme un beau diable en essayant de convaincre collègues, hiérarchie, ressources humaines, qui m'écoutaient poliment...
C'est très difficile, car plus on explique, plus on passe pour l'origine du problème.
C'est à la suite de cela que j'ai plongé en mars de cette année.
Vis à vis des pervers, il n'y a que deux choses à faire :
- apprendre à les détecter (lire Marie-France Hirigoyen et Isabelle Nazare-Aga),
- fuir.
Ils ne peuvent pas changer, leur perversité correspond à un mode d'organisation de leur pensée.
J'ajoute une chose : on peut ressentir le danger de ces personnes de manière physique. Je sais que face à lui, j'ai dès le premier jour senti quand je l'ai rencontré qu'il y avait un "truc" qui n'allait pas. Un peu plus tard, en tête à tête avec lui, il m'est arrivé à deux reprises, sans raison apparente, d'avoir mes poils qui se hérissent sur les bras et dans le dos, de la même manière que lorsqu'on se fait aboyer dessus par un chien et qu'on ne s'y attend pas.
Je n'ai pas voulu prendre en compte ces signaux d'alarme. Dommage ! Mais j'ai appris....
Donc en cas de doute, ne pas prendre de risque. Ces personnes sont très dangereuses, à fuir impérativement. Les zèbres sont des proies de premier choix pour eux.
Ne connaissant pas ce type d'individu, je me suis défendu pendant plus de 2 ans comme un beau diable en essayant de convaincre collègues, hiérarchie, ressources humaines, qui m'écoutaient poliment...
C'est très difficile, car plus on explique, plus on passe pour l'origine du problème.
C'est à la suite de cela que j'ai plongé en mars de cette année.
Vis à vis des pervers, il n'y a que deux choses à faire :
- apprendre à les détecter (lire Marie-France Hirigoyen et Isabelle Nazare-Aga),
- fuir.
Ils ne peuvent pas changer, leur perversité correspond à un mode d'organisation de leur pensée.
J'ajoute une chose : on peut ressentir le danger de ces personnes de manière physique. Je sais que face à lui, j'ai dès le premier jour senti quand je l'ai rencontré qu'il y avait un "truc" qui n'allait pas. Un peu plus tard, en tête à tête avec lui, il m'est arrivé à deux reprises, sans raison apparente, d'avoir mes poils qui se hérissent sur les bras et dans le dos, de la même manière que lorsqu'on se fait aboyer dessus par un chien et qu'on ne s'y attend pas.
Je n'ai pas voulu prendre en compte ces signaux d'alarme. Dommage ! Mais j'ai appris....
Donc en cas de doute, ne pas prendre de risque. Ces personnes sont très dangereuses, à fuir impérativement. Les zèbres sont des proies de premier choix pour eux.
TheCorsican- Messages : 291
Date d'inscription : 27/07/2011
Age : 60
Localisation : En transit
Re: Méchanceté dans les gênes ?
Moi, le boulot dont je parlais dans mon précédent message était mon premier poste, dans une région dont je n'étais pas originaire.
J'étais déjà un peu "familiarisée" au concept de harcèlement moral : c'est bien ce dont j'estime avoir été victime de la part des autres élèves à l'école primaire et au collège, et, pendant ma période de chômage, avant de trouver mon boulot, j'avais lu plusieurs livres sur le monde du travail.
Il ne m'a donc fallu que quelques semaines pour comprendre que ma supérieure hiérarchique était une harceleuse professionnelle, narcissique-histrionique je pense, qui avait insupporté une poignée de ses subordonnés avant moi, obligés de quitter le service pour rester en bonne santé. Cette chef s'en est pris à moi quelques temps (3-4 mois) puis est passée à quelqu'un d'autre. Cette dernière personne a fini par aller voir le médecin du travail et le cas de ma supérieure a été réglé.
Le problème c'est qu'alors je pensais que je n'avais qu'une supérieure problématique. J'avais même beaucoup de sympathie voire de l'affection pour l'autre. Je reconnais qu'à l'époque j'étais sans doute dépendante affective (je ne savais pas que j'étais surefficiente) donc je ne gérais pas mes relations amicales avec assez de sang froid.
Cette femme-là avait un comportement changeant avec moi. Certains jours elle semblait apprécier sincèrement mon amitié et me faire confiance pour me parler de certaines choses. Les autres jours (et en changeant parfois du jour au lendemain ou du vendredi au lundi) elle pouvait porter contre moi des accusations délirantes (je "portais un jugement sur elle", "lui criait dessus", "voulait l'accuser de harcèlement moral").
J'ai pris ça comme de la crainte qu'elle avait vis-à-vis de moi dans le contexte difficile qui avait été celui de mon service (en oubliant qu'elle avait toujours été l'adjointe de la narcissique-histrionique, mais bon). Alors je me suis pliée en quatre pour essayer de calmer ses angoisses en essayant de "fournir toutes les preuves" de ma bonne foi et de ma non-dangerosité. Je lui ai montré que je lui faisais confiance, que je me mettais en position de faiblesse par rapport à elle.
Au bout du compte... elle m'a accusée de harcèlement moral auprès de la DRH. J'ai dû quitter mon service et me suis trouvée en difficulté professionnelle pendant quelques mois.
A posteriori, vus tous ses comportements, j'en ai tiré la conclusion que cette femme avait une personnalité paranoïaque (voir "Comment gérer les personnalités difficiles" de C. André et F. Lelord).
Ce n'est pas tout à fait un genre de personnalité perverse narcissique je pense (cette femme donnait l'impression d'être toujours victime de tout et elle n'avait pas un comportement actif de prédation comme en avait clairement un mon autre supérieure hiérarchique). Mais c'est son comportement avec moi qui a été pervers en ce qu'en fait elle se réservait toujours la possibilité de faire usage de malhonnêteté, de mensonges, de ruse alors que pour ma part j'étais honnête.
J'étais déjà un peu "familiarisée" au concept de harcèlement moral : c'est bien ce dont j'estime avoir été victime de la part des autres élèves à l'école primaire et au collège, et, pendant ma période de chômage, avant de trouver mon boulot, j'avais lu plusieurs livres sur le monde du travail.
Il ne m'a donc fallu que quelques semaines pour comprendre que ma supérieure hiérarchique était une harceleuse professionnelle, narcissique-histrionique je pense, qui avait insupporté une poignée de ses subordonnés avant moi, obligés de quitter le service pour rester en bonne santé. Cette chef s'en est pris à moi quelques temps (3-4 mois) puis est passée à quelqu'un d'autre. Cette dernière personne a fini par aller voir le médecin du travail et le cas de ma supérieure a été réglé.
Le problème c'est qu'alors je pensais que je n'avais qu'une supérieure problématique. J'avais même beaucoup de sympathie voire de l'affection pour l'autre. Je reconnais qu'à l'époque j'étais sans doute dépendante affective (je ne savais pas que j'étais surefficiente) donc je ne gérais pas mes relations amicales avec assez de sang froid.
Cette femme-là avait un comportement changeant avec moi. Certains jours elle semblait apprécier sincèrement mon amitié et me faire confiance pour me parler de certaines choses. Les autres jours (et en changeant parfois du jour au lendemain ou du vendredi au lundi) elle pouvait porter contre moi des accusations délirantes (je "portais un jugement sur elle", "lui criait dessus", "voulait l'accuser de harcèlement moral").
J'ai pris ça comme de la crainte qu'elle avait vis-à-vis de moi dans le contexte difficile qui avait été celui de mon service (en oubliant qu'elle avait toujours été l'adjointe de la narcissique-histrionique, mais bon). Alors je me suis pliée en quatre pour essayer de calmer ses angoisses en essayant de "fournir toutes les preuves" de ma bonne foi et de ma non-dangerosité. Je lui ai montré que je lui faisais confiance, que je me mettais en position de faiblesse par rapport à elle.
Au bout du compte... elle m'a accusée de harcèlement moral auprès de la DRH. J'ai dû quitter mon service et me suis trouvée en difficulté professionnelle pendant quelques mois.
A posteriori, vus tous ses comportements, j'en ai tiré la conclusion que cette femme avait une personnalité paranoïaque (voir "Comment gérer les personnalités difficiles" de C. André et F. Lelord).
Ce n'est pas tout à fait un genre de personnalité perverse narcissique je pense (cette femme donnait l'impression d'être toujours victime de tout et elle n'avait pas un comportement actif de prédation comme en avait clairement un mon autre supérieure hiérarchique). Mais c'est son comportement avec moi qui a été pervers en ce qu'en fait elle se réservait toujours la possibilité de faire usage de malhonnêteté, de mensonges, de ruse alors que pour ma part j'étais honnête.
Invité- Invité
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