avoir appris à lire seul enfant

@bibabab : Ok, la méthode c'était donc pour te rassurer ... Vu tout ce qui se dit autour de l'apprentissage de la lecture, je comprends. J'aurais peut-être fait pareil si j'avais vu ma fille se lancer dans l'apprentissage de la lecture. Je ne me suis aperçue qu'elle savait lire que sur la fin de son apprentissage (la question qui tue : "Maman, pourquoi "ien" ça ne se dit pas "ian" ? Tu vois, comme dans "chien", ou "opticien" ? " Quand son enfant est en MS et qu'on n'a jamais soupçonné qu'il avait commencé à apprendre à lire, ça fait bizarre ... Mais bon, cette simple question suffisait à rassurer sur la capacité de la gamine à comprendre les mécanismes du déchiffrage Et comme la grande soeur avait réussi sans difficulté, j'ai décidé de faire entièrement confiance au petit quand il s'est lancé. D'où l'absence de méthode ... Mais de toute manière, qu'on parte de la lettre (méthode déductive) ou du mot (méthode inductive), on arrive toujours à un moment ou un autre au code, puisque notre langue a une écriture alphabétique, et non idéographique.

Sinon, le compromis que nous avons trouvé avec le petit fonctionne avec lui. Ca ne signifie pas que c'est la bonne solution pour tous les enfants en avance. Par exemple, je n'imagine pas un instant ma fille en CM2, là ... Je l'imagine plus facilement en 5e, à choisir. Mais de toute manière, ça ne dépend pas que de nos choix a priori. Il y a des circonstances, un environnement qui font que telle ou telle solution s'impose, à un moment donné. Pour ma grande, ça a été de se retrouver dans un CP-CE2 où elle se montrait ingérable : dès le jour de la rentrée, elle a réussi à piétiner les plates-bandes de l'instit en prenant sa place auprès de ses camarades de CP (explication des consignes écrites, mise au travail et correction !) pendant qu'elle expliquait des consignes aux CE2 , puis a tenté de s'immiscer dans le travail des CE2. Il était plus simple pour tout le monde de l'envoyer voir en CE1 (simple niveau) ce que signifiait "être élève". Sans cette circonstance particulière, je ne sais pas si elle aurait pris cette année d'avance, en fait.

J'étais élèves dans une classe maternelle/cp/ce1.... Donc j'ai appris à lire sans le savoir et je suis entrée au CP à 4 ans en sachant déjà lire... C'était une autre époque. J'ai eu une scolarité sans encombre, voire brillante. Le hasard a fait que mes meilleurs amis (collège/lycée) étaient eux aussi en avance d'un ou deux ans.. je ne me sentais pas du tout différente..

A l'anniversaire de mon filleul (6 ans), un de ses camarades de classe, plus jeune, lisait couramment, en français, en anglais, et avait appris totalement seul....

Ma fille a demandé à apprendre à lire en maternelle. Je lui ai fourni de quoi faire. Elle avait déjà sauté la MS à la demande de l'école. En trois mois, elle lisait couramment. Mais comme elle est très scolaire, ça ne lui a pas posé de problème en CP. Sauf que quand ses copains devaient déchiffrer une ligne, elle lisait un chapitre de livres de 80 pages, sans images.

Maintenant, elle est bien moins passionnée que moi par les livres (ou plus jeune, je ne sais pas).Je lisais tout ce qui me tombait sous la main, de Corneille à Flaubert, de Zola à la mythologie grecque, de Fantomette au Club des CInq en passant par Boris Vian.. ou tout à la fois. Tous les jours, à toute heure... Mais sûrement que j'étais plus vieille...

Elle change de classe/ecole à la rentrée de Janvier,et doit lire un livre entier (de son âge hein!), dont un passage à travailler pour une lecture à voix haute. Elle a lu le livre une fois. Le passage à retravailler aussi. Et maintenant quand je lui demande de me le lire avec le ton... elle me le récite .. comme une poésie... en regardant à peine son livre
Petite elle faisait pareil. A réciter les livres. Je ne savais pas si elle lisait/retenait.. ou écoutait/retenait.
Mais elle peut réciter des pages entières sans en oublier un mot...

Contrairement à beaucoup de vos enfants, elle ne veut pas montrer qu'elle sait (ou rarement). Si on l'interroge, elle fait, brillament. Mais ne prend pas l'initiative.Et du coup, ne dénote pas en classe. Même si le soir elle dit "l'an prochain je passe en GS... ben oui, le ce1 c'est de la maternelle, alors le ce2 ce sera de la GS".

Pour l'année d'avance, sa nouvelle école lui propose un glissement en ce2. Elle aura bientôt 7 ans...
On verra... Elle change d'école, c'est déjà beaucoup.... On se donne encore deux mois. De toute manière, le directeur de la nouvelle école dit qu'elle a déjà un niveau fin ce2, donc ce n'est pas le décalage de deux mois qui changera grand chose.
Et nous, ça nous permettra de voir son adaptation dans ce nouvel environnement, voir si son stress diminue, et surtout comment elle se comporte avec ses nouveaux copains/copines et si elle en a envie (jusque là, dans son ancienne école, elle ne voulait pas... mais elle avait de gros problèmes de ressentis avec sa maîtresse de ce1/ce2. Depuis peu, elle osait montrer qu'elle savait faire des multiplications quand l'instit enseignait l'addition. Elle a même demandé comme "privilège de fin de semaine" (obtenu en cas de bon comportement) de faire une semaine en ce2 (dans la même classe donc), chose que la maitresse a refusée "ou alors tu feras les devoirs des ce1 ET des ce2"... Super pour motiver un gamin Du coup, elle a préféré faire .. Facteur de la classe!

Finir ses études avec un an ou deux ou trois d'avance n'a pas grande importance.
Ne pas être trop décalé(e) par rapport à ses camarades, autant que ne pas s'ennuyer 8 heures par jour à l'école... c'est la balance qu'il faut évaluer....

Si vous avez les clés pour réussir cette évaluation.. j'suis preneuse!!!!!

En attendant, en plus de l'équitation, sa passion depuis 4 ans, et le patinage à glace, et après qu'elle ait beaucoup insisté, nous l'avons inscrite au tir à l'arc.

Il doit y avoir d'autres moyens de s'éclater que l'école.....






En Ce1,

Pour ma part, mes parents me disent que je lis et compte depuis l'âge de 3/4 ans, ce que j'ai pas de mal a croire car dans mes souvenirs j'étais en maternelle (moyenne section) et j'avais eu des histoires sur un livre que j'avais pas rendu. L'amende d’ailleurs avait été de 17 francs (Je rendais pas le livre et je disais que je ne savais pas où il était car je l'avais abîmé).
Je me souviens aussi qu'au CP je refusais catégoriquement d'écrire des lignes de mon prénom que je trouvais ça con puisque je savais déjà l'écrire et que tout ce qu'on me répondait c'était "C'est comme ça il faut le faire" que ce soit du côté de la maîtresse ou de mes parents. La belle affaire comme si ça allait me motivé.

Kit a écrit:Pareil en maternelle j'ai rendues les maitresse folles avec ça. Au lieu de faire la sieste je me carapater en mode ninja dans les bibliothèques des classes supèrieure, elles me chercher partout pendant au moins une heure avant de me retrouver avec une montagne de livres autour de moi.

Et sur mon carnet de travaux, sur le premier dessin il y a marquer je cite "Capucine se décide ENFIN !!! a faire autre chose que lire ".
Je lisais aussi les livres de médecine de ma mère, imaginer le gamine de 5/6 ans qui vous sort le mot trachéotomie en connaissant sa signification.

rho ben dans le genre il y a deux ans, mon fils regarde une photo de ma nièce la cheville dans le plâtre et fait "tiens elle s'est blessée à la malléole"...
Lui savait lire autour de 4 ans (il avait commencé plus tôt mais s'en était désintéressé pendant un moment). Par contre à 6 ans il aime toujours qu'on lui lise des histoires.
Je n'ai pas de souvenir précis là dessus, je sais que mes parents ne m'ont pas appris, ils étaient toujours débordés mais je savais lire en GS ça c'est sûr. Rapidement les livres pour enfants n'ont pas suffit et vers le CM1/CM2 je m'approvisionnais au rayon adulte de la bibliothèque où ils avaient l'habitude de me laisser m'installer sous la trieuse (le meuble avec les étiquettes de classement des livres, pas d'ordi à l'époque. Je me souviens que parfois les gens cherchaient et ils voyaient une petite main sortir de sous le meuble et leur dire "c'est là" en montrant la bonne boîte . Les personnes âgées trouvaient ça drôle. Ils se penchaient pour me demander ce que je faisais là, ce à quoi je répondais "ben je lis". Mes parents ne s'inquiétaient pas. Ils savaient que je faisais l'ouverture et la fermeture de la bibliothèque tous les mercredis et samedis.
Quand je vois le choix de livres pour enfants et ados aujourd'hui, surtout la qualité, je suis verte de jalousie!

Je pense pas que ça se classe dans la catégorie apprendre à lire tout seul, mais ma grand-mère m'a initiée à la lecture assez tôt, vers mes 3 ans je crois.
A la base, elle me listait des livres d'images pour enfants. J'ai regardé les zolies zimages quelques temps mais mon attention s'est vite portée sur le texte en-dessous parce que je trouvais dingue que deux petites lignes puissent nous en apprendre autant sur une image. Et que surtout, le texte qu'elle me disait me semblait parfois peu raccord à l'image au-dessus, parce que moi j'imaginais tout autre chose dans ma tête. ^^; Alors elle a commencé direct à m'apprendre comment lire les mots dans le livre, sans méthode style abécédaire ou je ne sais quoi (j'ai vraiment appris sur le tas donc j'y connais rien).

Mes parents trouvaient qu'elle allait un peu vite en besogne alors les petites leçons sur le coin de son lit se sont vite espacées. Ce qui m'a frustrée, parce que je sentais que beaucoup de choses m'échappaient si je ne savais pas lire. Et que j'en avais marre de devoir "lire avec un adulte".

Bref, j'ai commencé à lire tout ce qui me tombait sur la main, genre les panneaux dans la rue et dans ma tête, je tentais de les écrire également. Ça rendait mes parents fous parce que, jusqu'à mes 6 ans environ, je faisais le geste d'écrire, dans le vide avec mes doigts, les phrases qu'on me disait. ^^;

Au final, en entrant à l'école primaire, je savais lire. Mes carnets en témoignent. Je pouvais également placer des dialogues à la première lecture d'un texte à voix haute, ce qui avait étonné ma prof de l'époque, alors que je ne voyais pas vraiment où résidais la difficulté.
Dans ma tête, pour apprendre à lire, bah il suffisait de le vouloir.
(dommage que ça n'aie pas fonctionné pareil pour les maths )

J'ai appris à lire en grande section,à 5 ans, et j'ai un très bon souvenir de ce jour où "j'ai réussi"

J'étais abonnée aux "belles histoires", que je recevais tous les mois par correspondance, et ma maman me les lisait le soir.

Un après midi où je venais de recevoir le livre du mois, j'étais pressée que ma mère me le lise, mais elle a refusé. Vexée, je suis montée à l'étage et je me suis dit tant pis, je vais essayer toute seule. Miracle, je me suis aperçue qu'en regardant les lettres, j'arrivais à lire les mots, les phrases, je suis descendue en courant "maman, maman, je sais lire".
Ma mère croyait à une blague, en souriant elle dit "ah bon?" , et je lui ai lu la 1ère page, la 2ème...

C'est comme ça que je l'ai vécu "du jour au lendemain", je savais lire, comme un truc magique qui m'était tombé dessus.

Maintenant, à l'âge adulte, avec le recul, je me rappelle d'avoir plus ou moins appris les lettres et les mots sur les paquets de céréales, sur le beurre (maman, pourquoi on dit pas St "Ch"ubert?)

On m'a mise direct en CE1, je n'ai jamais "appris" à lire ni à écrire. J'ai toujours cru que mon écriture "brouillon" était due au fait de n'avoir pas fait le CP, jusqu'au jour ou j'ai constaté qu'on était plein de zèbres dans ce cas...

Pour la lecture, très franchement, je n'ai aucun souvenir de quand j'ai appris à lire. Je ne sais même plus si j'ai pu avoir des difficultés sur des mots ou pas. Les livres que j'avais, la collection Monsieur/Madame, c'est ma mère qui me les lisait quand j'étais petite, avant qu'on apprenne officiellement à lire à l'école.

je savais déchiffrer à 5 ans et lire couramment en tout début de CP. Je ne sais pas du tout comment j'ai appris à lire. Apparemment, j'étais passionnée par les drapeaux du dictionnaire aussi.

Je me souviens du moment où je me suis rendu compte que je savais lire. J'étais assise sur le trône, les yeux fixés sur le calendrier des vins en tissu de 1985 accroché en face de moi, et j'ai réussi à déchiffrer intégralement une des citations. Alors j'ai appelé "Papa, Maman !" "Quoi, qu'est-ce qu'il y a ? T'es tombée dans le trou ? Y'a le feu ?" "Non, je sais lire !"

J'ai eu confirmation très récemment par ma mère que c'était effectivement avant mon entrée en maternelle.

Témoignage /on

En fait j'ai aucun souvenir du moment ou j'ai su lire alors que j'ai des bons souvenirs du CP (enfin bon c'est relatif je m'ennuyais tellement que je m'arrangeait pour être insupportable en espérant que le maitre d'école me dise de rester chez moi... Cte peste...)
Je sais par contre que je savais écrire avant le CP parce que mes parents n'arrivait pas à me faire écrire les F correctement. Alors je faisais des lignes pour m'entrainer.
Maintenant je suppose que ce devait être vers l'age de 3 ans car les souvenirs qui me restent ne sont que des flashs :
Je me souviens vaguement de la crise que j'ai piqué quand ma grande sœur à décidé de prendre les pages de mon "Tout l'univers" pour en faire des robes pour sa poupée.
Le second souvenir c'est d'être tombé sur une page intitulé "la vie après la mort" et aller voir mes parents en leur demandant comme on pouvait vivre après la mort puisque la mort c'était la fin de la vie.
Pas le souvenir avoir eu une réponse
Par contre il m'a fallu beaucoup beaucoup de temps (et même encore maintenant j'ai du mal) à avoir une orthographe et une grammaire correcte.

Témoignage /off

Je sais pas si je suis Zebré vu mon état actuel....
mais c'est tout pareil pour moi on s'est rendu compte par hasard en grande section que je savais lire : à ce qu'il paraît vu que c'est en CP qu'on commence la lecture et qu'on avait une double classe je sais pas trop comment, j'ai juste un vague souvenir de faire la lecture devant des gens.
un pote à moi savait lire à 3 ans.

J'écrivais super mal.

Si j'avais entretenu mes facultés purée j'en serai pas là aujourd'hui

J'ai appris seul les divisions, assez tardivement d'ailleurs (CM2) qui devaient être abordées dans la classe que j'avais sauté, les enseignants ne m'ont pas fait rattrapé le retard, et j'ai donc mis du temps à les apprendre. En plus j'aime pas les maths.