Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
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Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Mais je peux argumenter hein, enfin je crois...
"Flots bleus, sombres sapins, vert tapis de gazon" -> c'est ici l'activité coloriage ?
"Le lac est bleu, si bleu qu'on songe au paradis." -> jolie répétition de "bleu" (ce mot doit en valoir le coup, ou il a un faible pour les palettes de couleurs) et lien abscons avec le paradis. Ca devait être pour placer le mot parce que ça fait bien (avec Eden un peu avant, mais enfonçons le clou au cas où quelqu'un ait sauté la ligne).
"Tendre comme une femme" -> expression inélégante à mes yeux, en plus de réveiller la féministe qui pionçait tranquillou en moi. La comparaison en utilisant "comme" c'est garder ses chaussettes alors qu'on prétend mettre l'âme à nu. Beauf, bof.
"Au lent déroulement...blanche et très lente" -> en deux vers, deux gros sabots là encore, on aura compris que c'était...lent.
"Exquis matin d'automne ineffable et charmant" -> je ne sais pas vous mais j'en ai plein la bouche avec ces trois compliments en 6 mots.
Et la fin où il parle de chambre, de volupté, et de roses (et évoquant le couple par "nous") me fait songer à Dany Brillant.
Mais bon j'y connais rien en poèmes.
"Flots bleus, sombres sapins, vert tapis de gazon" -> c'est ici l'activité coloriage ?
"Le lac est bleu, si bleu qu'on songe au paradis." -> jolie répétition de "bleu" (ce mot doit en valoir le coup, ou il a un faible pour les palettes de couleurs) et lien abscons avec le paradis. Ca devait être pour placer le mot parce que ça fait bien (avec Eden un peu avant, mais enfonçons le clou au cas où quelqu'un ait sauté la ligne).
"Tendre comme une femme" -> expression inélégante à mes yeux, en plus de réveiller la féministe qui pionçait tranquillou en moi. La comparaison en utilisant "comme" c'est garder ses chaussettes alors qu'on prétend mettre l'âme à nu. Beauf, bof.
"Au lent déroulement...blanche et très lente" -> en deux vers, deux gros sabots là encore, on aura compris que c'était...lent.
"Exquis matin d'automne ineffable et charmant" -> je ne sais pas vous mais j'en ai plein la bouche avec ces trois compliments en 6 mots.
Et la fin où il parle de chambre, de volupté, et de roses (et évoquant le couple par "nous") me fait songer à Dany Brillant.
Mais bon j'y connais rien en poèmes.
ZeBrebis- Messages : 1257
Date d'inscription : 01/09/2013
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
T'as des choses à nous apprendre en critiques assassines quand même.ZeBrebis a écrit:
Mais bon j'y connais rien en poèmes.
Invité- Invité
Vive les pouets !
Le soleil s'est éteind dans nos vies mais une étoile s'est allumée dans la nuit...
On s'est laissé tomber mais moi j'te veux encore, si tu veux toujours de moi t'as qu'à crier encore.
Un arbre a besoin d'eau pour vivre et moi... je crois que j'ai besoin de toi..
le on a remplacé le nous
le tu veut remplacer le on
remplacera le je un jour le tu ?
le nous remplacera-t-il le je ?
sommeil
avenir en suspens
digérant le passé
mon corps caresse ton absence
et le ciel devient un immense éclat de rire
agressivité
trop plein de tendresse
dont l'écoulement est bouché
à force de souffler
sur les braises
il est mort
le cœur glacé
Je pense, donc je suis... Je pense à toi, donc je suis à toi
L'amour a son instinct, il sait trouver le chemin du cœur comme le plus faible insecte marche à sa fleur avec une irrésistible volonté.
Je suis nul en anglais mais je peux te dire i love you. Je suis nul en math mais je sais combien tu comptes pour moi.
Je suis nul en géo mais je peux te dire que tu habites dans mon cœur .
Poème nul à chier
Un jour j’écrirais un poème qui restera nul à chier
Dans mes yeux, tout cet éclat métallique bleu acier
Je violerais sans vergogne tous les poètes du passé
Oui ils souffriront ; jusqu’à ce qu’ils me disent assez
Mauvais ! Moi je ferais des rimes inégales et rigolotes
J’enfutaillerais des épouvantes dans des oraisons dévotes
Sinistre sire de la poésie aux intentions les plus sombre
Je gueulerais des fariboles pour les poètes de nuit et d’ombres
La nuit portant conseil, j’outragerais ma muse avec joie
Primesautière envie d’un printemps qui vient avec sa loi
Et j’annulerais tous mes récitals chimériques sans pouvoir rire
De calmes enfants, tout en m’entendant, ils auront le plaisir de me lire
Il y avait des jours sans joie sur toute la poésie qui me troublaient
Des grands imbéciles politiciens ne parlaient d’eux même en bravades
Je ne savais que sauver, Moi alors toutes mes apparences de bardes
Je connais des poètes majeurs que plagient hélas de vrais niais
Et de ces assassins exécrable et maussades qui alors balbutient
Quelques vers bien mauvais et qui sont hélas tout mal construit
Je sais bien de purs Rimbaud et je connais de vrais barbares
Qui assassinent la poésie en écumant leurs mots d’avares
On s'est laissé tomber mais moi j'te veux encore, si tu veux toujours de moi t'as qu'à crier encore.
Un arbre a besoin d'eau pour vivre et moi... je crois que j'ai besoin de toi..
le on a remplacé le nous
le tu veut remplacer le on
remplacera le je un jour le tu ?
le nous remplacera-t-il le je ?
sommeil
avenir en suspens
digérant le passé
mon corps caresse ton absence
et le ciel devient un immense éclat de rire
agressivité
trop plein de tendresse
dont l'écoulement est bouché
à force de souffler
sur les braises
il est mort
le cœur glacé
Je pense, donc je suis... Je pense à toi, donc je suis à toi
L'amour a son instinct, il sait trouver le chemin du cœur comme le plus faible insecte marche à sa fleur avec une irrésistible volonté.
Je suis nul en anglais mais je peux te dire i love you. Je suis nul en math mais je sais combien tu comptes pour moi.
Je suis nul en géo mais je peux te dire que tu habites dans mon cœur .
Poème nul à chier
Un jour j’écrirais un poème qui restera nul à chier
Dans mes yeux, tout cet éclat métallique bleu acier
Je violerais sans vergogne tous les poètes du passé
Oui ils souffriront ; jusqu’à ce qu’ils me disent assez
Mauvais ! Moi je ferais des rimes inégales et rigolotes
J’enfutaillerais des épouvantes dans des oraisons dévotes
Sinistre sire de la poésie aux intentions les plus sombre
Je gueulerais des fariboles pour les poètes de nuit et d’ombres
La nuit portant conseil, j’outragerais ma muse avec joie
Primesautière envie d’un printemps qui vient avec sa loi
Et j’annulerais tous mes récitals chimériques sans pouvoir rire
De calmes enfants, tout en m’entendant, ils auront le plaisir de me lire
Il y avait des jours sans joie sur toute la poésie qui me troublaient
Des grands imbéciles politiciens ne parlaient d’eux même en bravades
Je ne savais que sauver, Moi alors toutes mes apparences de bardes
Je connais des poètes majeurs que plagient hélas de vrais niais
Et de ces assassins exécrable et maussades qui alors balbutient
Quelques vers bien mauvais et qui sont hélas tout mal construit
Je sais bien de purs Rimbaud et je connais de vrais barbares
Qui assassinent la poésie en écumant leurs mots d’avares
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Je n'ai fait que pomper la substance d'OC, c'est lui le maître en la matière. Mais ça me touchestauk a écrit:T'as des choses à nous apprendre en critiques assassines quand même.ZeBrebis a écrit:
Mais bon j'y connais rien en poèmes.
ZeBrebis- Messages : 1257
Date d'inscription : 01/09/2013
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
C'est un copier coller.Jordan Sulli a écrit:Uccen
C'est beau quand tu t'y mets.
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
L'intention y est
Pas besoin de plus pour faire briller les yeux des femmes
Pas besoin de plus pour faire briller les yeux des femmes
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
ZeBrebis a écrit: ça me touche
Des câlins quotidiens
Enlacer aide le système immunitaire, soigne la dépression, réduit le stress et favorise le sommeil. C’est revigorant, rajeunissant et ça n’a aucun effet secondaire désagréable.
Source : http://www.espritsciencemetaphysiques.com/recevoir-des-calins-quotidiennement.html
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Ne pas confondre avec "Donnez nous notre pain quotidien"...ou bien ça fonctionne dès qu'il y a contact physique ?stauk a écrit:
Des câlins quotidiens
Enlacer aide le système immunitaire, soigne la dépression, réduit le stress et favorise le sommeil. C’est revigorant, rajeunissant et ça n’a aucun effet secondaire désagréable.
Source : http://www.espritsciencemetaphysiques.com/recevoir-des-calins-quotidiennement.html
ZeBrebis- Messages : 1257
Date d'inscription : 01/09/2013
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Qu'est-ce essont cons les femmes, tu les avertis tu vas dire ou rapporter du pouet pouet et ézaiment ça.
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Mepub me dit dans l'oreillette
"Stauk, il est à la ramasse, c'est pas enlacer qu'il faut, c'est faire l'amour.
C'est la différence entre un homme et un garcon"
"Stauk, il est à la ramasse, c'est pas enlacer qu'il faut, c'est faire l'amour.
C'est la différence entre un homme et un garcon"
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Ah non hein. A part le "Je pense donc je suis" que je trouve mignon (mais à conclusion assez flippante) je dis non.U C C E N a écrit:Qu'est-ce essont cons les femmes, tu les avertis tu vas dire ou rapporter du pouet pouet et ézaiment ça.
Voire "Non, pitié" pour certains.
ZeBrebis- Messages : 1257
Date d'inscription : 01/09/2013
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Jordan Sulli a écrit:"Stauk, il est à la ramasse, c'est pas enlacer qu'il faut, c'est faire l'amour.
C'est la différence entre un homme et un garcon"
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Mais chui très con !!
Pis pour mon zoli poueme je vous dit "zut"
Hyper courtoisie oblige...
Bon sinon quoi de 6-9 les mecs ? Ca prout chez vous ?
Ici ca gazouille
Ouais un gros mimi a mon chouchou numero six
Pis pour mon zoli poueme je vous dit "zut"
Hyper courtoisie oblige...
Bon sinon quoi de 6-9 les mecs ? Ca prout chez vous ?
Ici ca gazouille
Ouais un gros mimi a mon chouchou numero six
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Nature coquine de Rémi Levraut
Douce lumière du soleil,
Ombre et lumière réveille,
Ces deux monts merveille,
Le souffle du vent chaud laisse entrevoir,
Les chemins interdits en un flou aléatoire,
La tête me tourne à ce point de l'histoire,
Les éclairs illuminent faisant paraître un paysage de rêve,
Au loin l'orage gronde la température monte il n'y aura pas de trêve,
Tout tremble maintenant autour du volcan embrasé projetant ses lueurs d'or,
La pluie ne peut altérer en cet unique instant la source chaude inondant ton corps,
Ô Nature Coquine
Chaleur et rosée matinale,
Elle entrouvre ses pétales,
En donnant sans retenue,
Son cour d'ingénue,
Le charme divin,
De ce parfum,
Epicé,
Quand la foudre l'a touchée,
Sa douce corolle épanouit,
Se gorge de la pluie,
Vacille en sa cime,
Ô Nature Coquine !
Une brise la saisie,
Quand le voile de la nuit,
Borde ses rêves assouvis,
La voûte céleste resplendi,
De ses formes arrondies,
De sa beauté épanouie,
Livrant son corps ici,
Sans interdit,
Non-dit
D
e
C
e
t
t
e
P
o
é
s
i
e
Tu ne te faneras pas aujourd'hui
Ô Nature Coquine !
Ombre et lumière réveille,
Ces deux monts merveille,
Le souffle du vent chaud laisse entrevoir,
Les chemins interdits en un flou aléatoire,
La tête me tourne à ce point de l'histoire,
Les éclairs illuminent faisant paraître un paysage de rêve,
Au loin l'orage gronde la température monte il n'y aura pas de trêve,
Tout tremble maintenant autour du volcan embrasé projetant ses lueurs d'or,
La pluie ne peut altérer en cet unique instant la source chaude inondant ton corps,
Ô Nature Coquine
Chaleur et rosée matinale,
Elle entrouvre ses pétales,
En donnant sans retenue,
Son cour d'ingénue,
Le charme divin,
De ce parfum,
Epicé,
Quand la foudre l'a touchée,
Sa douce corolle épanouit,
Se gorge de la pluie,
Vacille en sa cime,
Ô Nature Coquine !
Une brise la saisie,
Quand le voile de la nuit,
Borde ses rêves assouvis,
La voûte céleste resplendi,
De ses formes arrondies,
De sa beauté épanouie,
Livrant son corps ici,
Sans interdit,
Non-dit
D
e
C
e
t
t
e
P
o
é
s
i
e
Tu ne te faneras pas aujourd'hui
Ô Nature Coquine !
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
U C C E N a écrit:Le soleil s'est éteind dans nos vies mais une étoile s'est allumée dans la nuit...
On s'est laissé tomber mais moi j'te veux encore, si tu veux toujours de moi t'as qu'à crier encore.
Un arbre a besoin d'eau pour vivre et moi... je crois que j'ai besoin de toi..
le on a remplacé le nous
le tu veut remplacer le on
remplacera le je un jour le tu ?
le nous remplacera-t-il le je ?
sommeil
avenir en suspens
digérant le passé
mon corps caresse ton absence
et le ciel devient un immense éclat de rire
agressivité
trop plein de tendresse
dont l'écoulement est bouché
à force de souffler
sur les braises
il est mort
le cœur glacé
Je pense, donc je suis... Je pense à toi, donc je suis à toi
L'amour a son instinct, il sait trouver le chemin du cœur comme le plus faible insecte marche à sa fleur avec une irrésistible volonté.
Je suis nul en anglais mais je peux te dire i love you. Je suis nul en math mais je sais combien tu comptes pour moi.
Je suis nul en géo mais je peux te dire que tu habites dans mon cœur .
Poème nul à chier
Un jour j’écrirais un poème qui restera nul à chier
Dans mes yeux, tout cet éclat métallique bleu acier
Je violerais sans vergogne tous les poètes du passé
Oui ils souffriront ; jusqu’à ce qu’ils me disent assez
Mauvais ! Moi je ferais des rimes inégales et rigolotes
J’enfutaillerais des épouvantes dans des oraisons dévotes
Sinistre sire de la poésie aux intentions les plus sombre
Je gueulerais des fariboles pour les poètes de nuit et d’ombres
La nuit portant conseil, j’outragerais ma muse avec joie
Primesautière envie d’un printemps qui vient avec sa loi
Et j’annulerais tous mes récitals chimériques sans pouvoir rire
De calmes enfants, tout en m’entendant, ils auront le plaisir de me lire
Il y avait des jours sans joie sur toute la poésie qui me troublaient
Des grands imbéciles politiciens ne parlaient d’eux même en bravades
Je ne savais que sauver, Moi alors toutes mes apparences de bardes
Je connais des poètes majeurs que plagient hélas de vrais niais
Et de ces assassins exécrable et maussades qui alors balbutient
Quelques vers bien mauvais et qui sont hélas tout mal construit
Je sais bien de purs Rimbaud et je connais de vrais barbares
Qui assassinent la poésie en écumant leurs mots d’avares
Dis donc quand tu sors des images, tu sais en mettre de jolies en tête avec des mots
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Bonsoir Number6 et à ses invités
Uccen, j'aime beaucoup
Pour te remercier voici une petite musique :
Uccen, j'aime beaucoup
Pour te remercier voici une petite musique :
offset- Messages : 7540
Date d'inscription : 11/11/2013
Localisation : virtuelle
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Mais enfin, ça crève les yeux que ce n'est pas la même personne qui a écrit ces textes.
Ca doit provenir d'un forum quelconque...
Uccen, tu penses te reconvertir dans la vente de guimauve (même qu'elle peut coller aux dents c'est pas grave) ?
Ca doit provenir d'un forum quelconque...
Uccen, tu penses te reconvertir dans la vente de guimauve (même qu'elle peut coller aux dents c'est pas grave) ?
ZeBrebis- Messages : 1257
Date d'inscription : 01/09/2013
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Pas du tout, c'est sur son blog officiel.ZeBrebis a écrit:Mais enfin, ça crève les yeux que ce n'est pas la même personne qui a écrit ces textes.
Ca doit provenir d'un forum quelconque...
Uccen, tu penses te reconvertir dans la vente de guimauve (même qu'elle peut coller aux dents c'est pas grave) ?
http://site-de-victorugueux-razemotte.e-monsite.com/blog/comme-une-envie-de-pomemiques/propos-sur-la-morale.html
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Merci merci vos encouragements et félicitations me réchauffent le coeur, j'hésitais un peu à poster ce que j'ai de plus intime, par modestie et timidité maladives,
mais je vois que j'ai eu raison de forcer ma nature.
(zebrebis ta gueule, tu comprends rien à l'art et t'es jalouse)
(nan c'est pas mon blog stauk, lui c'est qu'un vilain copieur)
mais je vois que j'ai eu raison de forcer ma nature.
(zebrebis ta gueule, tu comprends rien à l'art et t'es jalouse)
(nan c'est pas mon blog stauk, lui c'est qu'un vilain copieur)
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
UCCEN a écrit :
Merci merci vos encouragements et félicitations me réchauffent le coeur, j'hésitais un peu à poster ce que j'ai de plus intime, par modestie et timidité maladives,
mais je vois que j'ai eu raison de forcer ma nature.
Tu as raison de forcer ta nature, alors ne soit pas modeste et fais nous rêver encore
Zebrebis, tu es jalouse de UCCEN ? Tu sais chacun son talent
Number6, Tu hiberne ?
Bonne journée à toutes et tous
offset- Messages : 7540
Date d'inscription : 11/11/2013
Localisation : virtuelle
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Si tu fais un recueil je te conseille le numéro 2 de ta liste en accroche sur la couverture. C'est puissant.
D'ailleurs, curieux que ce ne soit pas le numéro 6.
Une bise au passage au maître des lieus et des morues.
D'ailleurs, curieux que ce ne soit pas le numéro 6.
Une bise au passage au maître des lieus et des morues.
ZeBrebis- Messages : 1257
Date d'inscription : 01/09/2013
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
ZeBrebis a écrit:
Une bise au passage au maître des lieus et des morues.
offset- Messages : 7540
Date d'inscription : 11/11/2013
Localisation : virtuelle
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Je vous ferez rêver jusqu'à tremper vos couettes.
edit veut pas se marquer c'est quoi ce bordel !
nan j'laisse la faute elle est trop bonne, comme vous
edit veut pas se marquer c'est quoi ce bordel !
nan j'laisse la faute elle est trop bonne, comme vous
Dernière édition par U C C E N le Jeu 11 Déc 2014 - 10:41, édité 2 fois (Raison : nan j'laisse la faute elle est trop bonne, comme vous)
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
AH mais si edit veut bien se marquer,
tu perds vraiment ton temps à écrire n'importe quoi mon gars.
tu perds vraiment ton temps à écrire n'importe quoi mon gars.
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Le maître des lieux.
Sa majesté Numero6 avait daigné se mêler à la populace, chargeant ses conseillers de lui souffler le prix de la barquette de Taboulé au Super-U si un scribe malfaisant tentait de montrer aux coolies misérables que son Altesse pétait dans la soie.
Cette évidence il fallait la réduire à un doute, un soupçon. Ces gueules déformées par la famine n'étaient pas en mesure de survivre, de prolonger leur survie avec des détritus, s'ils devaient vivre avec la réalité, mes lévriers afghans dévoraient chaque jour ce que ces rustres auraient considérés comme un festin de roi.
A l'aide de subterfuges nauséabonds, il envêtit des fripes de gueux, curieux de cette fange.
Ça, c'était l'histoire vue par les journalistes avides de scandales.
Le véritable récit est tout autre. Il reprend une logique humaine. Personne ne va vers ce qu'il méprise ou ce qui pue, que ce soit par curiosité ou perversité.
Sire6 était jaloux de ce que les hominidés partageaient. Ils semblaient disposer d'une capacité de transfert d'informations par simple contact. Au sein du troupeau, les entrechoquements remplissaient la même fonction que les bras mobiles d'un sémaphore, le message se diffusait, pour devenir une vérité commune au troupeau.
Ce partage passif autorisait une cohérence du cheptel, une protection par le nombre. Une bête isolée de la meute semblait guidée par un GPS défaillant, son pas erratique faisait suspecter l'abus d'hydromel parfumée à la Met. D'une progression aléatoire, l'individu isolé s'épuisait à multiplier les corrections de trajectoire.
Havre et famélique, il fallait le placer dans l'enclos IRL, la stabilisation par contact corporel faisait le reste. Rapidement il réduisait ses efforts dévoreurs d'énergie et pouvait refaire du lard, bercé, porté par le groupe, nourri de ces échanges invisibles à l'instar d'une batterie rechargée par un champ électromagnétique.
Six Premier avait déjà tout, gloire, puissance, harem, babouches en poils de cul de zibelines, flatteurs, gratteurs pour omoplates, nutritionniste pour garder sa silhouette d'athlète, une armée redoutée car sanguinaire, une bibliothèque si fournie que sa lignée pouvait se gaver sur plusieurs générations.
Tout n'est jamais assez.
La capacité de ses sujets à se ressourcer entre eux échappait à l'impôt, et cette frustration était une injustice divine qu'il entendait corriger.
Des savants de la Cité Royale disséquèrent quelques cadavres de la zone. Prévisible, l'organe communiquant disparaissait lors du décès. Il fut convenu de lancer une étude en double aveugle. Dissection sur le vivant, humains en contact contre humains isolés, à distance de transmission.
L'observation anatomique fut laborieuse en raison du volume sonore des participants, leur misérable existence incapable de se transcender à la joie de participer à l'avancée de la connaissance.
Des capteurs de toutes sortes placés au sein du groupe restèrent muets.
Les savants durent se résoudre à se tripoter le Khi et le P, comme d'habitude, pour continuer à recevoir la manne royale.
"C'est très complexe, majestix" fut leur conclusion. Nous avons besoin de plus de crédits pour affiner nos résultats, nous sommes sur le point de toucher au but. Sa majesté6 aurait bien proposé aux vieilles barbes de se planter leurs électrodes dans le cul, mais le protocole s'y opposait. Dans son infinie clairvoyance, N6 supposait chez eux la persistance à l'état de traces de cette propriété de la plèbe. Leurs instruments si semblables, leurs démarches si mimétiques, leurs conclusions dont eux seuls percevaient les nuances, ils dégageaient indéniablement cette sensation de troupeau guidé par la même vibration.
Son Altesse Sérénissime, père de tous les croyants, lumière divine, avait toujours préféré les gazouillis de la petite Manon lorsqu'elle se réjouissait de jouer aux papillons avec ses cils et Sa Bite. Cécile était plus langoureuse mais moins volubile.
Numero6 le Magnanime se déclara très satisfait de la prodigieuse avancée, flatta leurs résultats, les complimenta sur le rayonnement nouveau de son règne, et s'épargna ainsi des dépenses inutiles, quelques titres ronflants seraient inventés, la création d'une nouvelle chaire serait l'occasion de batailles d'ego.
Il était temps de passer aux choses sérieuses. Il allait s'en occuper lui-même.
Alors que Manon dégageait son Sphinx-Colibri de la semence royale, la finesse de ses gestes intrigua Le Grand Pollueur. De contact il venait d'être question, et pourtant la très jeune femme ne semblait pas changer son attitude, elle restait élément du harem et ne venait papillonner que lorsque N6 en manifestait le Royal Caprice.
Originaire des Sept Collines, Manon disposait de cette capacité fusionnelle livrée à sa naissance. Les filles du 6° territoire sont réputées pour leur esprit rustique, leur grande beauté, surtout la tribu des papillonneuses-gazouilleuses.
Il se sentait Majestueusement bien avec Manon, mais toute communication se réduisait à Sa satisfaction, et au plaisir secondaire de rendre jalouse Cécile, si merveilleuse lorsqu'elle se saisissait du Gouvernail Royal avec la passion d'un timonier affirmant ses prérogatives.
Manon fut élevée au rang de première concubine, c'était nécessaire pour l'emmener avec lui en voyage diplomatique en respectant le protocole.
De la Cité Haute des émissaires exfiltrèrent la rumeur d'une menace martiale, une guerre couvait entre notre bienveillante cité et le Royaume des Hautes Herbes. Des anecdotes se répandirent, soulevant le coeur des moutons de la cité, des fumeurs d'herbes avaient scarifié des femmes, leur avaient verser des huiles essentielles brûlantes dans le conduit intime. Cette nouvelle organisation sociale, les fumeurs de joints avaient décidé de nous l'imposer. Comme toujours la population transmis l'information par contact, les émissaires ciblaient les coiffeuses.
Sa Magnanime Condescendance, Chapelle Sixtine de la croisade pour la paix, se résolut à organiser une conférence de réconciliation. La dignité humaine devait être imposé, au prix du sang si besoin, la mission civilisatrice de la Médiane Royauté ne saurait défaillir.
Numero6 s'organisa tranquillement une croisière généreusement offerte par le troupeau. Avec Manon. Il l'aimait bien Manon, ses pieds ancrés dans le 6° territoire lui interdisaient l'outrecuidance revendicatrice, et ses paupières-colibris restaient avides du suc royal, butineuse infatigable.
Et il lui fallait bien ça pour supporter son cousin, l'hérétique de la rondelle, le dilaté éternel, la pompe à foutre, l'emmanché de la première heure, Petite Vicieuse était le titre qu'il avait imposé à la populace, coupant l'herbe sous le pied aux amuseurs de la place. La Glouceuse avait jeté quelques scories féminines dans une pièce lugubre, et avait fait construire un véritable palace pour les eunuques, mais vous savez ce que c'est, le protocole c'est le protocole, pas de harem légitime sans héberger quelques femelles.
L'entretien fut estimé constructif par les commentateurs officiels, les pourparlers prenaient le bon TGV affirmèrent les modernes, la mission civilisatrice œuvrait, la philosophie des lumières traquerait chaque recoin du ventre fécond de la bête immonde, toujours vivante, réduisant chaque organe à l'état de cendres, carbonisé par la furie légitime du glaive vengeur de la connaissance et du progrès.
Numero6 avait beaucoup emprunté à Sa Majesté Mitterrand son goût pour la polémique livrée en pâture aux intellectuels bêlants, ses rencontres avec Castro le Fidèle lui permettaient de partager les résultats des traitements originaux que justifiaient leurs cancers respectifs de leurs prostates respectives. L'injection locale de cytolytiques semblait donner de bons résultats, mais au prix d'une douleur prolongée, mais Fidel s'était toujours montré sensible du fondement.
Les intellectuels rageurs et les défenseurs des droits de l'homme, de la femme et du chaton, purent ainsi déployer avec magnificence leurs insignifiances, leur totale soumission. "France-Liberté" contre “Collectif Solidarité Cuba Libre” pour la libération des prisonniers politiques à Cuba. De la viande rouge jetée aux chroniqueurs médiatiques, de la poudre aux yeux.
Le regard de Mitterrand la Salope contenait en permanence cette interrogation restée en suspens : comment peuvent-ils être aussi stupides ? Ma prostate contre leurs illusions de grandeur.
Les conclusions des débats de ce camp du drap d'or moderne étaient déjà rédigées. Le café fut servi. Un eunuque frôla par habitude l'épaule de Numero6, sa tête se détacha de son corps par une coïncidence troublante. Pas de ça Lisette. Pas question de rompre les négociations pour une question de susceptibilité malvenue, comme François Premier ne pouvant s'empêcher d'humilier Henri VIII en combat singulier pour se pavaner devant le troupeau des courtisanes. Tout cet argent pour rien, de l'or et de l'azur jetés dans la boue pour un regard gratifiant de femelle.
Mais Numero6 connaissait son cousin. Petite Vicieuse grimaça d'une jouissance malsaine devant les lèvres inertes de son mignon, il saurait les honorer au-delà de la mort. La conversation put se prolonger une fois recueillie la tête de Tsaranal, le décollé de frais. Le Grand Chambellan Fouranal fit place nette.
La Majesté du territoire des Hautes Herbes montra sa royale magnanimité. Il apposa son sceau en forme d'étoile radiée, signant la fin de toute ingérence masculine dans l'intimité féminine, le respect absolu de la distance réglementaire de 20 mètres dans tout lieu public ou privé, la peine de mort fut rétablie pour le crime du baiser non approuvé préalablement en toute liberté et indépendance et devant notaire.
Pour flouter son image impopulaire d'avaleur de sabre, Petite Vicieuse avait crée l'Académie des 363 Connasses, institution hautement honorifique, cénacle aux débats passionnés. Les Elues, qui avaient su rester si proches du peuple, pouvaient ainsi se glorifier d'organiser une résistance acharnée d'une moitié de la population contre l'autre. 363 femelles disposant du pouvoir absolu de s'étriper entre elles, adeptes de la surenchère, mendiant l'approbation d'un illusoire monarque, le Prince de la Condition Féminine.
Harem d'un monarque sodomite.
Vicieuse soumit l'approbation du décret royal à l'Académie des Connasses, leur assurant que d'inspiratrices elles devaient en être les juges, gardiennes de l'éternel féminin face aux hordes viriles.
Incapables de se mettre d'accord sur un texte qui leur donnait le droit absolu de réfuter la présence des mâles, les caquets de l'Académie couvrirent le bruit de la circulation, chaque connasse ne désirant que piailler plus fort que les autres, s'égosillant à couvrir la cacophonie ambiante.
Car elles étaient des Élues. Pour prouver que leur titre de Connasse de l'Académie n'était pas usurpé, il leur fallait gonfler leur plumage, exiger plus, refuser l'inadmissible. Dans leur soumission aux caprices de Petite Vicieuse, il leur fallait éviter de révéler l'évidence, leur absence totale de pouvoir. Les apparences leur suffisaient, ainsi que les appartements confortables, les chauffeurs bellâtres et l'accès libre aux maisons de haute couture. Leurs heures laborieuses et le fruit précieux de leurs cogitations le valaient bien.
Scindées du troupeau, protégées de l'influence de leurs congénères, flattées dans leur illusoire supériorité, soumise aux chant des sirènes de l'orgueil, les Connasses n'avaient plus comme source d'influence que l'Avenue Royale séparant l'Académie du Palais Royal, La Fistinière Pourpre.
Cet isolement organisé autorisait de bons résultats. Chaque Connasse n'eut plus d'autre préoccupation que de s'atteler à la tache la plus importante à ses yeux, faire entendre sa voix de courtisane, cette opinion si précieuse parce qu'unique, opinion fournie généreusement par le Palais, comptable et mécène de l'Académie.
La sonnerie de la fin de la récréation sonna, et les Connasses rendirent leurs copies. Un insoluble problème se fit jour, celui des transports en commun. Les wagons interdits aux hommes n'étaient séparés des autres wagons que par la longueur du bogie les reliant, nettement inférieure à 20 mètres.
Cet évident scandale ferroviaire allait devenir la pièce maîtresse du débat publique : pour ou contre l'allongement des bogies ?
La loi votée, les couples durent se séparer pour prendre le train, les notaires étaient débordés. Et de toute façon, même si les wagons interdits aux hommes avaient été rebaptisés "liberté et respect ferroviaire", il aurait fallu aux hommes obtenir l'accord notarié de toutes les femmes du compartiment.
Le respect des femmes avait enfin obtenu une victoire significative. Et les hommes pouvaient faire le trajet paisiblement sans avoir à s'occuper de ces cibles à baffes qu'on appelle les enfants.
La Vicieuse Glouceuse en profita pour faire passer un décret passé totalement inaperçu. Par soucis d'égalité devant la loi, si les hommes ne pouvaient franchir sans accord notarié la distance des 20 mètres, le législateur dans son souci d'apaisement confirma que rien ne pouvait les obliger à le faire.
Dans les années qui suivirent, et devant l'avalanche de reproches issus des femelles de la populace dont la vie était devenu un enfer, l'Académie affirma sa volonté de ne jamais abandonné le combat, sa détermination viendrait à bout de la lâcheté et de l'égoïsme masculin, cet ennemi héréditaire.
Pendant ce temps-là, la Vicieuse pouvait enfin échapper à sa séance de torture hebdomadaire imposée par le protocole. Il n'avait plus besoin de serrer dans ses bras Moulapaf, son préféré, pour échapper à la nausée engendrée par le cloaque que son poste de géniteur de la génération future lui imposait d'enfiler.
Numero6 venait d'avoir un magnifique exemple de la transmission grégaire de l'information, ce virus atteignait toute la populace, avec des manifestations variables. Alors que les experts s'exténuaient à concevoir des nouveaux bogies, Son Altesse Sac-à-Foutres avait engagé le petit Sard-Anal-Pal pour jouer à cache-tampon.
La Grand Pacificateur retrouva ses terres avec un peuple chantant ses louanges.
Un temps passa, Voir peut-être même deux.
Manon avait enfilé sa tenue en soie grège, or et émeraude, prolongée par des ailes démesurées, papillonnant à la perfection sur le Lys Royal.
La question la surprit, il lui semblait que l'on demandait son avis, cette rupture dans le protocole la déstabilisa, Numero6 lui demanda pourquoi lui n'était jamais contaminé par cette bénéfique transmission virale, de celle qui permet de se blottir dans le troupeau.
Manon continua son butinage, elle ne perdait jamais de vue sa mission première, pfft, pfft, louée soit l'éducation délivrée aux filles du 6° territoire.
Elle se raidit pour formuler une réponse.
- Votre Seigneurie Ostentatoire et Quantique doit vouloir me taquiner, pfft, pfft, Votre Auguste Majesté porteuse du Sceptre Royal se montre mutine à mes dépends, pfft, pfft, comment transmettre l'information, pfft, pfft, à votre Sérénissime Magnificence, pfft, pfft, quand l'information vient de vous, pfft, encore et toujours. N'avez-vous pas rétabli la paix entre nos deux royaumes et protégé nos compagnes des Hautes Herbes ?
Comme quoi, plus c'est gros, plus ça passe, il n'en revenait toujours pas. Mais la frustration acide lui ravagea l'épigastre, Manon fut privé d'un soufflet royal par la reprise de ses battements de cils. Brave petite. Elle venait de partager l'intimité de la pensée de Numero6, elle s'enhardit à déguster le Royal Sceptre.
Cela tombait très bien, N6 avait besoin d'un prétexte pour emmerder la délicieuse Manon.
- Mais que diantre ma mie, il me semble que vous empiétez sur les prérogatives de Céline, n'oubliez jamais votre rang, votre titre de première concubine ne vous autorise pas de débordement malsain.
Il tenta de lui révéler la vérité.
- Il n'y a jamais eu de guerre en vue, aucune femme n'a été violentée, je voulais rencontrer mon cousin pour lui soumette cette question, mais cette fiotte se désintéresse du sujet, sa seule préoccupation restant le génocide interne de semences à jamais infertiles.
Vous vous moquez Manon et je ne saurais le tolérer.
Le regard de son angélique colibri se voila, les larmes ne portaient que le poids de la réprobation, aucune trace d'une interrogation.
Révélez la vérité aux croquants, ils ne la croiront jamais.
La frustration de Super6 se transforma en agacement, il avait absolument besoin d'un clash, mais Manon était hors d'atteinte, trop douce, trop calme.
- Tu en as donné le signal, passons aux choses sérieuses, retire-toi et demande à Cécile de venir.
Cette dernière était totalement dépourvue de délicatesse, mais sa capacité d'encaissement dépassait l'entendement, c'était peut-être le jour de découvrir une de ses limites, à un moment on finit bien par toucher le fond, non ?
Pour une fois qu'un corps lui donnerait une information, c'était tentant.
- Cééciiile, ma fiiiilleu, approche, que je te fasse la c... et le c...
Ce qui s'ensuivit n'eut qu'un lointain rapport avec un conte des milles et une nuit, c'était plus un forage scientifique pour obtenir la carotte de glace de la couche la plus ancienne de la calotte.
- Cécile, ma fille, j'ai branché le pilote automatique pour la nuit, tu peux lâcher le manche et regagner tes appartements.
Dieu que la quête de la connaissance est épuisante. L'histoire du berger qui enviait les moutons. Après tout, le bonheur n'est peut-être pas dans le pré, ni dans la savane, ni dans n'importe quel troupeau.
Son projet de tour du monde de la connaissance s'annonçait bien. Ses mercenaires avaient égorgés quelques innocents vulnérables, et diffusé la scène sur Internet. La menace s'exposait dans sa totale indécence.
Il fut nommé président de la commission pour la Paix dans le monde, l'Abolition de la Guerre et le sauvetage des Chatons, commission crée par ses soins.
Sa seule certitude était d'emporter dans ses malles Manon et Cécile, sans oublier la plantureuse Priapolie, si réchauffante dans les contrées glacées, Monika la responsable des cigares cubains, Eude-Edmonde la reine du tajine et de la salsa, respectée pour son célèbre coup du serre-tête, Amédée-Phillibert-Hortense pour son coté garçon manqué, ses costumes trois-pièces et sa collection d'objets de loisir.
Parce que la connaissance c'est bien, mais il ne faut négliger la N6 Unit.
Hein les filles ?
Sa majesté Numero6 avait daigné se mêler à la populace, chargeant ses conseillers de lui souffler le prix de la barquette de Taboulé au Super-U si un scribe malfaisant tentait de montrer aux coolies misérables que son Altesse pétait dans la soie.
Cette évidence il fallait la réduire à un doute, un soupçon. Ces gueules déformées par la famine n'étaient pas en mesure de survivre, de prolonger leur survie avec des détritus, s'ils devaient vivre avec la réalité, mes lévriers afghans dévoraient chaque jour ce que ces rustres auraient considérés comme un festin de roi.
A l'aide de subterfuges nauséabonds, il envêtit des fripes de gueux, curieux de cette fange.
Ça, c'était l'histoire vue par les journalistes avides de scandales.
Le véritable récit est tout autre. Il reprend une logique humaine. Personne ne va vers ce qu'il méprise ou ce qui pue, que ce soit par curiosité ou perversité.
Sire6 était jaloux de ce que les hominidés partageaient. Ils semblaient disposer d'une capacité de transfert d'informations par simple contact. Au sein du troupeau, les entrechoquements remplissaient la même fonction que les bras mobiles d'un sémaphore, le message se diffusait, pour devenir une vérité commune au troupeau.
Ce partage passif autorisait une cohérence du cheptel, une protection par le nombre. Une bête isolée de la meute semblait guidée par un GPS défaillant, son pas erratique faisait suspecter l'abus d'hydromel parfumée à la Met. D'une progression aléatoire, l'individu isolé s'épuisait à multiplier les corrections de trajectoire.
Havre et famélique, il fallait le placer dans l'enclos IRL, la stabilisation par contact corporel faisait le reste. Rapidement il réduisait ses efforts dévoreurs d'énergie et pouvait refaire du lard, bercé, porté par le groupe, nourri de ces échanges invisibles à l'instar d'une batterie rechargée par un champ électromagnétique.
Six Premier avait déjà tout, gloire, puissance, harem, babouches en poils de cul de zibelines, flatteurs, gratteurs pour omoplates, nutritionniste pour garder sa silhouette d'athlète, une armée redoutée car sanguinaire, une bibliothèque si fournie que sa lignée pouvait se gaver sur plusieurs générations.
Tout n'est jamais assez.
La capacité de ses sujets à se ressourcer entre eux échappait à l'impôt, et cette frustration était une injustice divine qu'il entendait corriger.
Des savants de la Cité Royale disséquèrent quelques cadavres de la zone. Prévisible, l'organe communiquant disparaissait lors du décès. Il fut convenu de lancer une étude en double aveugle. Dissection sur le vivant, humains en contact contre humains isolés, à distance de transmission.
L'observation anatomique fut laborieuse en raison du volume sonore des participants, leur misérable existence incapable de se transcender à la joie de participer à l'avancée de la connaissance.
Des capteurs de toutes sortes placés au sein du groupe restèrent muets.
Les savants durent se résoudre à se tripoter le Khi et le P, comme d'habitude, pour continuer à recevoir la manne royale.
"C'est très complexe, majestix" fut leur conclusion. Nous avons besoin de plus de crédits pour affiner nos résultats, nous sommes sur le point de toucher au but. Sa majesté6 aurait bien proposé aux vieilles barbes de se planter leurs électrodes dans le cul, mais le protocole s'y opposait. Dans son infinie clairvoyance, N6 supposait chez eux la persistance à l'état de traces de cette propriété de la plèbe. Leurs instruments si semblables, leurs démarches si mimétiques, leurs conclusions dont eux seuls percevaient les nuances, ils dégageaient indéniablement cette sensation de troupeau guidé par la même vibration.
Son Altesse Sérénissime, père de tous les croyants, lumière divine, avait toujours préféré les gazouillis de la petite Manon lorsqu'elle se réjouissait de jouer aux papillons avec ses cils et Sa Bite. Cécile était plus langoureuse mais moins volubile.
Numero6 le Magnanime se déclara très satisfait de la prodigieuse avancée, flatta leurs résultats, les complimenta sur le rayonnement nouveau de son règne, et s'épargna ainsi des dépenses inutiles, quelques titres ronflants seraient inventés, la création d'une nouvelle chaire serait l'occasion de batailles d'ego.
Il était temps de passer aux choses sérieuses. Il allait s'en occuper lui-même.
Alors que Manon dégageait son Sphinx-Colibri de la semence royale, la finesse de ses gestes intrigua Le Grand Pollueur. De contact il venait d'être question, et pourtant la très jeune femme ne semblait pas changer son attitude, elle restait élément du harem et ne venait papillonner que lorsque N6 en manifestait le Royal Caprice.
Originaire des Sept Collines, Manon disposait de cette capacité fusionnelle livrée à sa naissance. Les filles du 6° territoire sont réputées pour leur esprit rustique, leur grande beauté, surtout la tribu des papillonneuses-gazouilleuses.
Il se sentait Majestueusement bien avec Manon, mais toute communication se réduisait à Sa satisfaction, et au plaisir secondaire de rendre jalouse Cécile, si merveilleuse lorsqu'elle se saisissait du Gouvernail Royal avec la passion d'un timonier affirmant ses prérogatives.
Manon fut élevée au rang de première concubine, c'était nécessaire pour l'emmener avec lui en voyage diplomatique en respectant le protocole.
De la Cité Haute des émissaires exfiltrèrent la rumeur d'une menace martiale, une guerre couvait entre notre bienveillante cité et le Royaume des Hautes Herbes. Des anecdotes se répandirent, soulevant le coeur des moutons de la cité, des fumeurs d'herbes avaient scarifié des femmes, leur avaient verser des huiles essentielles brûlantes dans le conduit intime. Cette nouvelle organisation sociale, les fumeurs de joints avaient décidé de nous l'imposer. Comme toujours la population transmis l'information par contact, les émissaires ciblaient les coiffeuses.
Sa Magnanime Condescendance, Chapelle Sixtine de la croisade pour la paix, se résolut à organiser une conférence de réconciliation. La dignité humaine devait être imposé, au prix du sang si besoin, la mission civilisatrice de la Médiane Royauté ne saurait défaillir.
Numero6 s'organisa tranquillement une croisière généreusement offerte par le troupeau. Avec Manon. Il l'aimait bien Manon, ses pieds ancrés dans le 6° territoire lui interdisaient l'outrecuidance revendicatrice, et ses paupières-colibris restaient avides du suc royal, butineuse infatigable.
Et il lui fallait bien ça pour supporter son cousin, l'hérétique de la rondelle, le dilaté éternel, la pompe à foutre, l'emmanché de la première heure, Petite Vicieuse était le titre qu'il avait imposé à la populace, coupant l'herbe sous le pied aux amuseurs de la place. La Glouceuse avait jeté quelques scories féminines dans une pièce lugubre, et avait fait construire un véritable palace pour les eunuques, mais vous savez ce que c'est, le protocole c'est le protocole, pas de harem légitime sans héberger quelques femelles.
L'entretien fut estimé constructif par les commentateurs officiels, les pourparlers prenaient le bon TGV affirmèrent les modernes, la mission civilisatrice œuvrait, la philosophie des lumières traquerait chaque recoin du ventre fécond de la bête immonde, toujours vivante, réduisant chaque organe à l'état de cendres, carbonisé par la furie légitime du glaive vengeur de la connaissance et du progrès.
Numero6 avait beaucoup emprunté à Sa Majesté Mitterrand son goût pour la polémique livrée en pâture aux intellectuels bêlants, ses rencontres avec Castro le Fidèle lui permettaient de partager les résultats des traitements originaux que justifiaient leurs cancers respectifs de leurs prostates respectives. L'injection locale de cytolytiques semblait donner de bons résultats, mais au prix d'une douleur prolongée, mais Fidel s'était toujours montré sensible du fondement.
Les intellectuels rageurs et les défenseurs des droits de l'homme, de la femme et du chaton, purent ainsi déployer avec magnificence leurs insignifiances, leur totale soumission. "France-Liberté" contre “Collectif Solidarité Cuba Libre” pour la libération des prisonniers politiques à Cuba. De la viande rouge jetée aux chroniqueurs médiatiques, de la poudre aux yeux.
Le regard de Mitterrand la Salope contenait en permanence cette interrogation restée en suspens : comment peuvent-ils être aussi stupides ? Ma prostate contre leurs illusions de grandeur.
Les conclusions des débats de ce camp du drap d'or moderne étaient déjà rédigées. Le café fut servi. Un eunuque frôla par habitude l'épaule de Numero6, sa tête se détacha de son corps par une coïncidence troublante. Pas de ça Lisette. Pas question de rompre les négociations pour une question de susceptibilité malvenue, comme François Premier ne pouvant s'empêcher d'humilier Henri VIII en combat singulier pour se pavaner devant le troupeau des courtisanes. Tout cet argent pour rien, de l'or et de l'azur jetés dans la boue pour un regard gratifiant de femelle.
Mais Numero6 connaissait son cousin. Petite Vicieuse grimaça d'une jouissance malsaine devant les lèvres inertes de son mignon, il saurait les honorer au-delà de la mort. La conversation put se prolonger une fois recueillie la tête de Tsaranal, le décollé de frais. Le Grand Chambellan Fouranal fit place nette.
La Majesté du territoire des Hautes Herbes montra sa royale magnanimité. Il apposa son sceau en forme d'étoile radiée, signant la fin de toute ingérence masculine dans l'intimité féminine, le respect absolu de la distance réglementaire de 20 mètres dans tout lieu public ou privé, la peine de mort fut rétablie pour le crime du baiser non approuvé préalablement en toute liberté et indépendance et devant notaire.
Pour flouter son image impopulaire d'avaleur de sabre, Petite Vicieuse avait crée l'Académie des 363 Connasses, institution hautement honorifique, cénacle aux débats passionnés. Les Elues, qui avaient su rester si proches du peuple, pouvaient ainsi se glorifier d'organiser une résistance acharnée d'une moitié de la population contre l'autre. 363 femelles disposant du pouvoir absolu de s'étriper entre elles, adeptes de la surenchère, mendiant l'approbation d'un illusoire monarque, le Prince de la Condition Féminine.
Harem d'un monarque sodomite.
Vicieuse soumit l'approbation du décret royal à l'Académie des Connasses, leur assurant que d'inspiratrices elles devaient en être les juges, gardiennes de l'éternel féminin face aux hordes viriles.
Incapables de se mettre d'accord sur un texte qui leur donnait le droit absolu de réfuter la présence des mâles, les caquets de l'Académie couvrirent le bruit de la circulation, chaque connasse ne désirant que piailler plus fort que les autres, s'égosillant à couvrir la cacophonie ambiante.
Car elles étaient des Élues. Pour prouver que leur titre de Connasse de l'Académie n'était pas usurpé, il leur fallait gonfler leur plumage, exiger plus, refuser l'inadmissible. Dans leur soumission aux caprices de Petite Vicieuse, il leur fallait éviter de révéler l'évidence, leur absence totale de pouvoir. Les apparences leur suffisaient, ainsi que les appartements confortables, les chauffeurs bellâtres et l'accès libre aux maisons de haute couture. Leurs heures laborieuses et le fruit précieux de leurs cogitations le valaient bien.
Scindées du troupeau, protégées de l'influence de leurs congénères, flattées dans leur illusoire supériorité, soumise aux chant des sirènes de l'orgueil, les Connasses n'avaient plus comme source d'influence que l'Avenue Royale séparant l'Académie du Palais Royal, La Fistinière Pourpre.
Cet isolement organisé autorisait de bons résultats. Chaque Connasse n'eut plus d'autre préoccupation que de s'atteler à la tache la plus importante à ses yeux, faire entendre sa voix de courtisane, cette opinion si précieuse parce qu'unique, opinion fournie généreusement par le Palais, comptable et mécène de l'Académie.
La sonnerie de la fin de la récréation sonna, et les Connasses rendirent leurs copies. Un insoluble problème se fit jour, celui des transports en commun. Les wagons interdits aux hommes n'étaient séparés des autres wagons que par la longueur du bogie les reliant, nettement inférieure à 20 mètres.
Cet évident scandale ferroviaire allait devenir la pièce maîtresse du débat publique : pour ou contre l'allongement des bogies ?
La loi votée, les couples durent se séparer pour prendre le train, les notaires étaient débordés. Et de toute façon, même si les wagons interdits aux hommes avaient été rebaptisés "liberté et respect ferroviaire", il aurait fallu aux hommes obtenir l'accord notarié de toutes les femmes du compartiment.
Le respect des femmes avait enfin obtenu une victoire significative. Et les hommes pouvaient faire le trajet paisiblement sans avoir à s'occuper de ces cibles à baffes qu'on appelle les enfants.
La Vicieuse Glouceuse en profita pour faire passer un décret passé totalement inaperçu. Par soucis d'égalité devant la loi, si les hommes ne pouvaient franchir sans accord notarié la distance des 20 mètres, le législateur dans son souci d'apaisement confirma que rien ne pouvait les obliger à le faire.
Dans les années qui suivirent, et devant l'avalanche de reproches issus des femelles de la populace dont la vie était devenu un enfer, l'Académie affirma sa volonté de ne jamais abandonné le combat, sa détermination viendrait à bout de la lâcheté et de l'égoïsme masculin, cet ennemi héréditaire.
Pendant ce temps-là, la Vicieuse pouvait enfin échapper à sa séance de torture hebdomadaire imposée par le protocole. Il n'avait plus besoin de serrer dans ses bras Moulapaf, son préféré, pour échapper à la nausée engendrée par le cloaque que son poste de géniteur de la génération future lui imposait d'enfiler.
Numero6 venait d'avoir un magnifique exemple de la transmission grégaire de l'information, ce virus atteignait toute la populace, avec des manifestations variables. Alors que les experts s'exténuaient à concevoir des nouveaux bogies, Son Altesse Sac-à-Foutres avait engagé le petit Sard-Anal-Pal pour jouer à cache-tampon.
La Grand Pacificateur retrouva ses terres avec un peuple chantant ses louanges.
Un temps passa, Voir peut-être même deux.
Manon avait enfilé sa tenue en soie grège, or et émeraude, prolongée par des ailes démesurées, papillonnant à la perfection sur le Lys Royal.
La question la surprit, il lui semblait que l'on demandait son avis, cette rupture dans le protocole la déstabilisa, Numero6 lui demanda pourquoi lui n'était jamais contaminé par cette bénéfique transmission virale, de celle qui permet de se blottir dans le troupeau.
Manon continua son butinage, elle ne perdait jamais de vue sa mission première, pfft, pfft, louée soit l'éducation délivrée aux filles du 6° territoire.
Elle se raidit pour formuler une réponse.
- Votre Seigneurie Ostentatoire et Quantique doit vouloir me taquiner, pfft, pfft, Votre Auguste Majesté porteuse du Sceptre Royal se montre mutine à mes dépends, pfft, pfft, comment transmettre l'information, pfft, pfft, à votre Sérénissime Magnificence, pfft, pfft, quand l'information vient de vous, pfft, encore et toujours. N'avez-vous pas rétabli la paix entre nos deux royaumes et protégé nos compagnes des Hautes Herbes ?
Comme quoi, plus c'est gros, plus ça passe, il n'en revenait toujours pas. Mais la frustration acide lui ravagea l'épigastre, Manon fut privé d'un soufflet royal par la reprise de ses battements de cils. Brave petite. Elle venait de partager l'intimité de la pensée de Numero6, elle s'enhardit à déguster le Royal Sceptre.
Cela tombait très bien, N6 avait besoin d'un prétexte pour emmerder la délicieuse Manon.
- Mais que diantre ma mie, il me semble que vous empiétez sur les prérogatives de Céline, n'oubliez jamais votre rang, votre titre de première concubine ne vous autorise pas de débordement malsain.
Il tenta de lui révéler la vérité.
- Il n'y a jamais eu de guerre en vue, aucune femme n'a été violentée, je voulais rencontrer mon cousin pour lui soumette cette question, mais cette fiotte se désintéresse du sujet, sa seule préoccupation restant le génocide interne de semences à jamais infertiles.
Vous vous moquez Manon et je ne saurais le tolérer.
Le regard de son angélique colibri se voila, les larmes ne portaient que le poids de la réprobation, aucune trace d'une interrogation.
Révélez la vérité aux croquants, ils ne la croiront jamais.
La frustration de Super6 se transforma en agacement, il avait absolument besoin d'un clash, mais Manon était hors d'atteinte, trop douce, trop calme.
- Tu en as donné le signal, passons aux choses sérieuses, retire-toi et demande à Cécile de venir.
Cette dernière était totalement dépourvue de délicatesse, mais sa capacité d'encaissement dépassait l'entendement, c'était peut-être le jour de découvrir une de ses limites, à un moment on finit bien par toucher le fond, non ?
Pour une fois qu'un corps lui donnerait une information, c'était tentant.
- Cééciiile, ma fiiiilleu, approche, que je te fasse la c... et le c...
Ce qui s'ensuivit n'eut qu'un lointain rapport avec un conte des milles et une nuit, c'était plus un forage scientifique pour obtenir la carotte de glace de la couche la plus ancienne de la calotte.
- Cécile, ma fille, j'ai branché le pilote automatique pour la nuit, tu peux lâcher le manche et regagner tes appartements.
Dieu que la quête de la connaissance est épuisante. L'histoire du berger qui enviait les moutons. Après tout, le bonheur n'est peut-être pas dans le pré, ni dans la savane, ni dans n'importe quel troupeau.
Son projet de tour du monde de la connaissance s'annonçait bien. Ses mercenaires avaient égorgés quelques innocents vulnérables, et diffusé la scène sur Internet. La menace s'exposait dans sa totale indécence.
Il fut nommé président de la commission pour la Paix dans le monde, l'Abolition de la Guerre et le sauvetage des Chatons, commission crée par ses soins.
Sa seule certitude était d'emporter dans ses malles Manon et Cécile, sans oublier la plantureuse Priapolie, si réchauffante dans les contrées glacées, Monika la responsable des cigares cubains, Eude-Edmonde la reine du tajine et de la salsa, respectée pour son célèbre coup du serre-tête, Amédée-Phillibert-Hortense pour son coté garçon manqué, ses costumes trois-pièces et sa collection d'objets de loisir.
Parce que la connaissance c'est bien, mais il ne faut négliger la N6 Unit.
Hein les filles ?
Numero6- Messages : 6843
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Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Bonsoir Number6
Tiens une petite musque agréable à écouter :
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offset- Messages : 7540
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Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Eh beh, fais quand même gaffe à pas faire une crise cardiaque avec tout ça.Numero6 a écrit:
Sa seule certitude était d'emporter dans ses malles Manon et Cécile, sans oublier la plantureuse Priapolie, si réchauffante dans les contrées glacées, Monika la responsable des cigares cubains, Eude-Edmonde la reine du tajine et de la salsa, respectée pour son célèbre coup du serre-tête, Amédée-Phillibert-Hortense pour son coté garçon manqué, ses costumes trois-pièces et sa collection d'objets de loisir.
Parce que la connaissance c'est bien, mais il ne faut négliger la N6 Unit.
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Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
C'est quoi l'info qu'elle a délivré Cécile?
C'est mieux qu'une série américaine, ici, je veux savoir la suite
C'est mieux qu'une série américaine, ici, je veux savoir la suite
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
En homme avisé Numero6 a compris qu'il était dangereux de mettre ses deux oeufs toujours au même panier.loli loul a écrit:Eh beh, fais quand même gaffe à pas faire une crise cardiaque avec tout ça.Numero6 a écrit:
Sa seule certitude était d'emporter dans ses malles Manon et Cécile, sans oublier la plantureuse Priapolie, si réchauffante dans les contrées glacées, Monika la responsable des cigares cubains, Eude-Edmonde la reine du tajine et de la salsa, respectée pour son célèbre coup du serre-tête, Amédée-Phillibert-Hortense pour son coté garçon manqué, ses costumes trois-pièces et sa collection d'objets de loisir.
Parce que la connaissance c'est bien, mais il ne faut négliger la N6 Unit.
ZeBrebis- Messages : 1257
Date d'inscription : 01/09/2013
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
...laisse tomber nananal, elle est chelou la meuf
J'aimerais bien apprendre à écrire, mais quand je commence sur le clavier, je prolonge avec l'histoire qui me fait rire, et je perds le fil de mon idée de départ.
J'avais envie d'explorer l'idée que le choix d'une dame devrait plus reposer sur ce qu'elle est que sur les trucs-machins qui se déclenchent à son approche. Juste quelqu'un de bien. C'est mince comme argument.
Quelque chose comme Daenerys Targaryen versus Brienne of Tarth.
La première te fait frétiller le thymus avec son regard de garce et ses dragons.
La deuxième fait peur, mais, après un examen minutieux, son sourire est sublime de retenue, elle est bâtie comme une déesse, et au poids tu en as vraiment pour ton argent.
L'une ne pense qu'à sa gloire et se comporte comme une pute arrogante.
L'autre a la force d'affronter The Hound pour défendre ses valeurs.
Et puis Brienne t'oblige à t'améliorer pour ne pas te prendre une tarte dans la quiche, Daenerys t'enverra ad patres ou chez le psy.
La Brienne elle doit encombrer de la place dans ma 106, d'un autre coté je pourrais la garer n'importe où ma caisse, même dans le 9-3, personne n'osera y toucher.
De toute façon le quartier est désert quand elle a ses règles.
Je fais dessaouler les scénaristes, et on retente le coup.
J'aimerais bien apprendre à écrire, mais quand je commence sur le clavier, je prolonge avec l'histoire qui me fait rire, et je perds le fil de mon idée de départ.
J'avais envie d'explorer l'idée que le choix d'une dame devrait plus reposer sur ce qu'elle est que sur les trucs-machins qui se déclenchent à son approche. Juste quelqu'un de bien. C'est mince comme argument.
Quelque chose comme Daenerys Targaryen versus Brienne of Tarth.
La première te fait frétiller le thymus avec son regard de garce et ses dragons.
La deuxième fait peur, mais, après un examen minutieux, son sourire est sublime de retenue, elle est bâtie comme une déesse, et au poids tu en as vraiment pour ton argent.
L'une ne pense qu'à sa gloire et se comporte comme une pute arrogante.
L'autre a la force d'affronter The Hound pour défendre ses valeurs.
Et puis Brienne t'oblige à t'améliorer pour ne pas te prendre une tarte dans la quiche, Daenerys t'enverra ad patres ou chez le psy.
La Brienne elle doit encombrer de la place dans ma 106, d'un autre coté je pourrais la garer n'importe où ma caisse, même dans le 9-3, personne n'osera y toucher.
De toute façon le quartier est désert quand elle a ses règles.
Je fais dessaouler les scénaristes, et on retente le coup.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
nan nan continue, bouge pas je vais chercher une bière
- Spoiler:
Kass- Messages : 6955
Date d'inscription : 26/03/2014
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
.
Dernière édition par nan le Jeu 11 Déc 2014 - 23:02, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Mais les trucs-machins qui se déclenchent, tu es sur qu'on peut passer outre ?
En fait, me pose parfois des questions du meme genre, en fait.
Par exemple. Une fois que la féminité endurcie de Brienne te parait mimi, si ça te fait pas assez de trucs-machins, est-ce que ça ne va pas au bout d'un moment carencer ton estime de toi ou autre part de toi susceptible de vouloir tuner ta 106 avec une bombasse à flammes.
Mais en même temps, est-ce qu'être avec quelqu'un c'est réaliser l'épanouissement standard dont on nous rabat les oreilles.
Arf j'dis n'importequoi
Je t'aime N6.
Je vous aime tous, bouhouhou
May Lee- Messages : 1003
Date d'inscription : 05/10/2012
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Pourquoi bouhouhou ? C'est toujours bien d'aimer les gens.May Lee a écrit: bouhouhou
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
stauk a écrit:Pourquoi bouhouhou ? C'est toujours bien d'aimer les gens.May Lee a écrit: bouhouhou
Ouais moi aussi je t'aime
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Qui ça donc ? C'est pas très clair.Patate a écrit:Ouais moi aussi je t'aimestauk a écrit:Pourquoi bouhouhou ? C'est toujours bien d'aimer les gens.May Lee a écrit: bouhouhou
J'ai oublié mon pull, au bon pécheur.
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
T'inquiete pas Stauk, j'en prends soin de ton pull. Ça t'ennuie pas si je le porte un peu ? Il semble si doux.
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
C'est du synthétique. Je crois que c'est un pote qui l'a oublié chez moi y a quelques années de ça. Ou alors c'est un que j'ai acheté. Je sais plus. Mais je crois qu'il est 100% synthétique.Jordan Sulli a écrit:T'inquiete pas, j'en prends soin. Ça t'ennuie pas si je le porte un peu ? Il semble si doux.
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Je comprends que quelqu'un (toi ou un autre) ait eu envie qu'il soit enlevé.stauk a écrit:C'est du synthétique. Je crois que c'est un pote qui l'a oublié chez moi y a quelques années de ça. Ou alors c'est un que j'ai acheté. Je sais plus. Mais je crois qu'il est 100% synthétique.Jordan Sulli a écrit:T'inquiete pas, j'en prends soin. Ça t'ennuie pas si je le porte un peu ? Il semble si doux.
ZeBrebis- Messages : 1257
Date d'inscription : 01/09/2013
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
"Mais en même temps, est-ce qu'être avec quelqu'un c'est réaliser l'épanouissement standard dont on nous rabat les oreilles"
Ça dépend de ton attente sûrement (et de ce qu'on t'a fait croire). Les guilis dans le ventre et les love birds ça ne dure qu'un temps.
Etre en couple c'est avoir un partenaire de vie, partager des buts communs, traverser des beaux moments et des épreuves. C'est pas tous les jours roses
Ça dépend de ton attente sûrement (et de ce qu'on t'a fait croire). Les guilis dans le ventre et les love birds ça ne dure qu'un temps.
Etre en couple c'est avoir un partenaire de vie, partager des buts communs, traverser des beaux moments et des épreuves. C'est pas tous les jours roses
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Arrivé à une certaine maturité, je crois qu'on a tendance à mettre un bémol aux intérêts pour ce qui brille, ayant un peu appris à reconnaître l'or.
Par contre, se forcer à goûter l'austère au nom de la morale, de la reconnaissance du mérite, ça me semble donner à l'amour un rôle qui n'est pas le sien.
On se lie avec un individu, bien plus qu'avec sa valeur ; si la valeur intervient c'est me semble-t-il pour discriminer les miroirs aux alouettes, les arnaques, pas pour provoquer l'élan vers l'autre.
Car je vois mal comment il pourrait être provoqué. Au mieux on peut se persuader qu'on devrait aller vers l'autre, mais ce ne serait que le résultat d'un raisonnement conscient, rien de plus profond.
Par contre, se forcer à goûter l'austère au nom de la morale, de la reconnaissance du mérite, ça me semble donner à l'amour un rôle qui n'est pas le sien.
On se lie avec un individu, bien plus qu'avec sa valeur ; si la valeur intervient c'est me semble-t-il pour discriminer les miroirs aux alouettes, les arnaques, pas pour provoquer l'élan vers l'autre.
Car je vois mal comment il pourrait être provoqué. Au mieux on peut se persuader qu'on devrait aller vers l'autre, mais ce ne serait que le résultat d'un raisonnement conscient, rien de plus profond.
ZeBrebis- Messages : 1257
Date d'inscription : 01/09/2013
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
May Lee chérie,
Je commence à me poser la question dans l'autre sens.
Le manque d'estime de soi n'est pas une conclusion évidente, on peut la supposer face aux échecs, on peut l'envisager comme explication, on peut s'en servir comme excuse chronique.
Je trouve que beaucoup devrait réviser à la baisse leur estime d'eux-mêmes.
Pour l'accepter et en tenir compte, je suis obligé de subir des flatteries honteuses, des publicités comparatives entre les autres et moi. Il est tellement plus facile de penser que l'on ne vaut pas grand-chose et que tout le monde se vaut.
A force de rappels de mes qualités, en m'obligeant à me comparer froidement avec la faune environnante, je finis par accepter ces différences. Le discours est bien tenu, suffisamment rigoureux pour que je ne puisse pas le tourner en dérision. Objectivement, sur le papier, je ne suis pas si mal que ça.
C'est comme si Mister Psy prenait à chaque fois deux buchettes, et me demandait laquelle était la plus grande. Pas à chaque fois heureusement, mais souvent, ma buchette est plus convaincante. C'est cette soumission à l'évidence qui finit par me faire admettre le manque d'estime de moi.
Je dévalorise la marchandise. Je peux faire de l’esbroufe sur le forum, mais la seule chose qui donne des résultats c'est une comparaison pas à pas, minutieuse.
Ce sont parfois des faits basiques qui ont commencé à entamer l'armure, comme le taux de réussite du BAC scientifique dans ma tranche d'âge, 16 %. Et moi qui était resté dans l'idée que le BAC ne valait pas grand-chose, avec un taux de réussite de 50 %. Oui, 50 % de ceux qui le passent.
Outch, la putain de différence.
A force d'accumuler ces comparatifs, il m'oblige à reconnaitre que la bête en a sous le capot. Là où j'accorderais facilement mon estime a des parcours de vie, il est contraint de me montrer pas à pas la valeur du mien.
Contrairement à ce forum, je fais une grosse résistance avec lui, parce que son discours a une conséquence que je ne parviens pas à gérer, si je suis meilleur que certains, je dois accepter que d'autres sont moins bien que moi, des gens différents de moi, des gens moins bien, moins subtiles, moins généreux. Et là je coince sévère, je bloque grave.
Il me faut admettre des comportements anormaux, comme par exemple utiliser toutes mes ressources pour embellir ceux qui m'approchent, leur attribuer des valeurs qui sont miennes. Comportement malsain, car il nie la différence et me place en référence de niveau. Avec ce petit bonus d'être dépourvu des qualités de l'autre que je n'aurais jamais. Ce n'est pas bon pour le moral.
Pour recaler les choses, il me confronte à des destins d'exception, des personnes partie une main devant, une main derrière, parvenue à s'offrir un très beau parcours. Il passe son temps à déplacer le curseur, le faisant passer de temps en temps à mon niveau. En faisant cela, il m'oblige à m'inscrire dans une échelle de valeur que je ne peux contester. Et dans cette échelle, je ne peux nier l'évidence, je suis plutôt dans le haut de gamme.
Je ne saurais dire si cette démarche peut s'appliquer à d'autres personnalités. Si j'ose dire, il m'oblige à accepter mon rang.
Il m'impose de constater que des matamores n'ont jamais rien fait, n'ont jamais rien publié, qu'à leur contact les autres s'étiolent. Et pourtant ils m'impressionnent les matamores. Alors ils me demandent de définir ce qu'ils ont fait de bien, et je cherche, et je recherche, et je ne trouve pas. Il a raison, j'ai fait beaucoup mieux. Certains ont fait encore mieux. Tout baigne.
Petite May Lee, tu ne peux pas savoir à quel point ça me gave de devoir admettre que j'ai fait mieux. Et que je dois m'imposer d'accorder plus de valeur à mes mots qu'à ceux du matamore.
Parce que jusqu'à présent j'estimais ma valeur en fonction de mon effet sur les autres, si l'autre était bien, j'avais de la valeur, si l'autre était mal, j'étais un gros nul.
Totalement dépendant en terme d'estime de moi de mon effet sur les autres. Je ne m'en rends compte que depuis peu.
Mais ça m'oblige à repenser mon rapport aux autres. J'ai l'impression d'imposer dans une soirée mon cousin de province que personne ne peut souffrir, je suis obligé de venir avec moi, ce gros lourdingue peu amène, alors que j'aurai tendance à le foutre à la porte pour ne rester que l'effet que je produis sur les autres.
Ce n'est pas évident parce que ça me fait chier de le protéger le cousin, il m'emmerde le cousin, je suis obligé de distribuer des baffes chaque fois qu'on se moque de lui, chaque fois qu'on le méprise, c'est une véritable corvée, et j'accumule les sentiments négatifs de ceux que je suis obligé de remettre à leur place. Me priver de les contenter, me soustraire à leur bien-être, me sevrer de leur regard valorisant du maitre avec son chien-chien, tout ça pour protéger mon creusois, putain de bouseux.
Parallèlement à cela, je deviens moins dépendant de mon effet sur les autres pour me définir. Je suis au milieu du gué, mais je commence parfois à voir l'autre rive.
Il y a peu je me suis mangé une remarque acerbe de la part d'une femme que j'interrogeais en raison de sa profession sur le profil psychologique des croqueuses de diamants.
Et je me suis excusé. D'avoir évoqué l'éventualité qu'une femme puisse être vénale. J'ai mangé mon chapeau. Gros con je suis...
Mais cette fois-ci, j'ai observé, cette fois-ci j'avais de la valeur, modeste, mais une valeur quand même, et je me suis dit qu'elle n'avait pas le droit de m'agresser ainsi.
Et je l'ai encore observé, et oui, c'est elle qui portait le mal, pas moi, je ne l'avais pas déclenché chez elle. Son attitude rigide, son obsession de capter l'attention et de tout ramener à elle, sa détestation des mecs, oui, en réalité je n'avais produit aucun effet sur elle. Je lui avais juste tendu une perche.
Avant de lui servir de paillasson.
Son attaque n'était pas justifiée par ma question.
Je continuais à la regarder poursuivre sa conversation avec d'autres hommes et j'ai pu la voir, elle, pas l'effet que je croyais produire sur elle.
Son jeu a continué, identique, même sourire enjôleur, même intérêt offert au discours des hommes, avec au centre des débats, elle et sa misère psychologique. Son mal de vivre qui puait la mort.
Il y a encore peu j'en aurais tiré la conclusion de mon incompétence sociale, de ma méchanceté incontrôlable, de la nécessité de poursuivre mon isolement. Pour la première fois de ma vie j'étais heureux d'être capable de minimiser mon rôle. Je n'étais pratiquement pour rien dans sa réaction. C'est elle qui est comme ça. Elle m'a fait mal pas parce que je le méritais, mais parce qu'elle est comme ça, elle ne sait pas se comporter autrement.
C'est elle qui est mal. Et je n'y suis pour rien.
La semaine suivante, je me suis montré courtois et poli, et j'ai conversé comme si elle n'était pas là, entamant une conversation, en reprenant une autre. J'ai pris grand soin de ne pas céder à la tentation de me valoriser à ses yeux. J'ai tout fait pour rester indifférent au besoin que j'avais de la sentir m'inclure dans les personnes qu'elles estimaient.
Et je l'ai observé, rien n'avait changé, elle était toujours la même. La même rage sourdait de sa personne. Je ne lui accordait pas d'attention, mais ni plus ni moins que les autres, et j'allais à sa rencontre si elle daignait le faire avec moi.
En gros je ne faisais rien. Ni pour lui plaire, ni pour lui déplaire. Le sentiment que j'avais cru déclenché en elle la semaine passée n'avait rien à voir avec moi. Tout était en elle. Je ne l'avais pas agressée, elle se vit agressée, elle est certaine d'être agressée, et elle se venge.
Je l'ai vu se réduire comme une sauce sur sa chaise, sa rage se densifiait. Et je n'y étais strictement pour rien. Mon vrai tort, ma seule faute était tout simplement d'être un homme, donc coupable de ressembler à ceux dont elle était persuadée d'être la victime. Coupable par procuration. Et innocent de son état.
Je commence à admettre que les gens réagissent plus en fonction de ce qu'ils sont qu'en fonction de ce que je fais. Mon cousin de province crapoteux est chaleureusement accueilli par les gens chaleureux et méprisé par les peigne-culs.
J'ai largement surestimé mon influence sur les gens, comme j'ai largement sous-coté ma valeur. Au fil des semaines je le constate. Les gens sympathiques continuent de l'être quelles que soient mes humeurs où la finesse de mes blagues de cul (si subtiles pourtant je vous l'assure). Il est de tradition que Numero6 sortent des grosses conneries bien lourdingues. Ça ne les empêchent pas de m'apprécier quand même.
Et toujours les femmes ne ressemblent qu'aux femmes, et d'entr'elles les connes ne ressemblent qu'aux connes, et je ne suis pas bien sur, comme chante un certain, qu'elles soient l'avenir de l'homme.
Et vous êtes venue, demoiselle inconnue, dans le lin qui dansait.
J'ai surestimé mes capacités et j'ai sous-estimé ma valeur. J'ai deux trains qui se percutent frontalement dans ma tête.
De plus en plus, je tente de me sevrer de l'illusion de ma puissance d'interaction. J'ai de la valeur mais je ne suis pas magicien, les gens ne changent pas. A celui qui suinte la haine et le malheur, je m'incline devant son choix, mais je prie le ciel pour ne plus jamais être tenté de me croire la force de sa rédemption.
Je ne suis que moi, et finalement ce n'est pas si mal tout compte fait. Ce que je veux, ce que je souhaite, ce dont je me crois capable est de peu de poids sur l'autre. L'autre ne change jamais. Je ne suis pas exorciste.
Si je te fais du mal, fuis-moi, si je te fais du bien, embrasse-moi.
Tu m'aimes et je te fais du mal, dégage malade, et ne remets jamais plus les pieds chez moi. Il y a vraiment des tarés.
Ce qu'il m'envoie comme signal émane de lui, ses mots sont sa signature, ses actes les fruits de son arbre. Si une relation intime se noue, je vais influencer un peu ses réactions, mais il ne s'agira que d'une influence, temporaire, fugace, le fond de ses réactions ne reflétera jamais qu'une seule chose, lui.
J'implore de ne pas retomber dans le piège, je suis encore novice dans le domaine. Je commence à deviner valoir quelque chose de pas si mal, ça vaut ce que ça vaut, mais c'est pas si mal. Je ne suis pas un monstre, je ne suis pas un psychopathe, je ne suis pas plus narcissique que la moyenne des zèbres, je sais me montrer poli.
Alors la prochaine fois qu'un malade va m'agonir pour une peccadille, m'accusant d'être aveugle à sa souffrance, me reprochant ses tortures et mon manque d'empathie, j'espère avoir l'infinie sagesse de lui roter à la gueule.
Comme toujours j'ai un peu tiré à la ligne, May Lee, désolé.
Je me souviens d'un proverbe : "si on est pas toujours sur d'être heureux avec celui qu'on aime, on est sur d'être toujours malheureux avec celui que l'on aime pas."
Pour le parodier, je voudrais dire ceci "si l'on n'est pas toujours sur d'être heureux avec quelqu'un de bien, on a beaucoup de chances d'être malheureux avec quelqu'un de mal."
J'ai envie d'attacher plus d'importance aux personnes qui irradient le bien, qu'à me flatter de mes illusoires capacités à injecter de la sève dans un arbre mort.
Ce doit être agréable de voir sa sève s'épanouir et épanouir, plutôt que de s'évaporer en pure perte sur des braises maléfiques.
Plus le sentiment de ma valeur augmente, plus je sais discerner mes limites. On ne change pas les gens, autant choisir les bons.
Grosses bises May Lee.
Et Mojitos pour les autres, c'est la maison qui régale.
Je commence à me poser la question dans l'autre sens.
Le manque d'estime de soi n'est pas une conclusion évidente, on peut la supposer face aux échecs, on peut l'envisager comme explication, on peut s'en servir comme excuse chronique.
Je trouve que beaucoup devrait réviser à la baisse leur estime d'eux-mêmes.
Pour l'accepter et en tenir compte, je suis obligé de subir des flatteries honteuses, des publicités comparatives entre les autres et moi. Il est tellement plus facile de penser que l'on ne vaut pas grand-chose et que tout le monde se vaut.
A force de rappels de mes qualités, en m'obligeant à me comparer froidement avec la faune environnante, je finis par accepter ces différences. Le discours est bien tenu, suffisamment rigoureux pour que je ne puisse pas le tourner en dérision. Objectivement, sur le papier, je ne suis pas si mal que ça.
C'est comme si Mister Psy prenait à chaque fois deux buchettes, et me demandait laquelle était la plus grande. Pas à chaque fois heureusement, mais souvent, ma buchette est plus convaincante. C'est cette soumission à l'évidence qui finit par me faire admettre le manque d'estime de moi.
Je dévalorise la marchandise. Je peux faire de l’esbroufe sur le forum, mais la seule chose qui donne des résultats c'est une comparaison pas à pas, minutieuse.
Ce sont parfois des faits basiques qui ont commencé à entamer l'armure, comme le taux de réussite du BAC scientifique dans ma tranche d'âge, 16 %. Et moi qui était resté dans l'idée que le BAC ne valait pas grand-chose, avec un taux de réussite de 50 %. Oui, 50 % de ceux qui le passent.
Outch, la putain de différence.
A force d'accumuler ces comparatifs, il m'oblige à reconnaitre que la bête en a sous le capot. Là où j'accorderais facilement mon estime a des parcours de vie, il est contraint de me montrer pas à pas la valeur du mien.
Contrairement à ce forum, je fais une grosse résistance avec lui, parce que son discours a une conséquence que je ne parviens pas à gérer, si je suis meilleur que certains, je dois accepter que d'autres sont moins bien que moi, des gens différents de moi, des gens moins bien, moins subtiles, moins généreux. Et là je coince sévère, je bloque grave.
Il me faut admettre des comportements anormaux, comme par exemple utiliser toutes mes ressources pour embellir ceux qui m'approchent, leur attribuer des valeurs qui sont miennes. Comportement malsain, car il nie la différence et me place en référence de niveau. Avec ce petit bonus d'être dépourvu des qualités de l'autre que je n'aurais jamais. Ce n'est pas bon pour le moral.
Pour recaler les choses, il me confronte à des destins d'exception, des personnes partie une main devant, une main derrière, parvenue à s'offrir un très beau parcours. Il passe son temps à déplacer le curseur, le faisant passer de temps en temps à mon niveau. En faisant cela, il m'oblige à m'inscrire dans une échelle de valeur que je ne peux contester. Et dans cette échelle, je ne peux nier l'évidence, je suis plutôt dans le haut de gamme.
Je ne saurais dire si cette démarche peut s'appliquer à d'autres personnalités. Si j'ose dire, il m'oblige à accepter mon rang.
Il m'impose de constater que des matamores n'ont jamais rien fait, n'ont jamais rien publié, qu'à leur contact les autres s'étiolent. Et pourtant ils m'impressionnent les matamores. Alors ils me demandent de définir ce qu'ils ont fait de bien, et je cherche, et je recherche, et je ne trouve pas. Il a raison, j'ai fait beaucoup mieux. Certains ont fait encore mieux. Tout baigne.
Petite May Lee, tu ne peux pas savoir à quel point ça me gave de devoir admettre que j'ai fait mieux. Et que je dois m'imposer d'accorder plus de valeur à mes mots qu'à ceux du matamore.
Parce que jusqu'à présent j'estimais ma valeur en fonction de mon effet sur les autres, si l'autre était bien, j'avais de la valeur, si l'autre était mal, j'étais un gros nul.
Totalement dépendant en terme d'estime de moi de mon effet sur les autres. Je ne m'en rends compte que depuis peu.
Mais ça m'oblige à repenser mon rapport aux autres. J'ai l'impression d'imposer dans une soirée mon cousin de province que personne ne peut souffrir, je suis obligé de venir avec moi, ce gros lourdingue peu amène, alors que j'aurai tendance à le foutre à la porte pour ne rester que l'effet que je produis sur les autres.
Ce n'est pas évident parce que ça me fait chier de le protéger le cousin, il m'emmerde le cousin, je suis obligé de distribuer des baffes chaque fois qu'on se moque de lui, chaque fois qu'on le méprise, c'est une véritable corvée, et j'accumule les sentiments négatifs de ceux que je suis obligé de remettre à leur place. Me priver de les contenter, me soustraire à leur bien-être, me sevrer de leur regard valorisant du maitre avec son chien-chien, tout ça pour protéger mon creusois, putain de bouseux.
Parallèlement à cela, je deviens moins dépendant de mon effet sur les autres pour me définir. Je suis au milieu du gué, mais je commence parfois à voir l'autre rive.
Il y a peu je me suis mangé une remarque acerbe de la part d'une femme que j'interrogeais en raison de sa profession sur le profil psychologique des croqueuses de diamants.
Et je me suis excusé. D'avoir évoqué l'éventualité qu'une femme puisse être vénale. J'ai mangé mon chapeau. Gros con je suis...
Mais cette fois-ci, j'ai observé, cette fois-ci j'avais de la valeur, modeste, mais une valeur quand même, et je me suis dit qu'elle n'avait pas le droit de m'agresser ainsi.
Et je l'ai encore observé, et oui, c'est elle qui portait le mal, pas moi, je ne l'avais pas déclenché chez elle. Son attitude rigide, son obsession de capter l'attention et de tout ramener à elle, sa détestation des mecs, oui, en réalité je n'avais produit aucun effet sur elle. Je lui avais juste tendu une perche.
Avant de lui servir de paillasson.
Son attaque n'était pas justifiée par ma question.
Je continuais à la regarder poursuivre sa conversation avec d'autres hommes et j'ai pu la voir, elle, pas l'effet que je croyais produire sur elle.
Son jeu a continué, identique, même sourire enjôleur, même intérêt offert au discours des hommes, avec au centre des débats, elle et sa misère psychologique. Son mal de vivre qui puait la mort.
Il y a encore peu j'en aurais tiré la conclusion de mon incompétence sociale, de ma méchanceté incontrôlable, de la nécessité de poursuivre mon isolement. Pour la première fois de ma vie j'étais heureux d'être capable de minimiser mon rôle. Je n'étais pratiquement pour rien dans sa réaction. C'est elle qui est comme ça. Elle m'a fait mal pas parce que je le méritais, mais parce qu'elle est comme ça, elle ne sait pas se comporter autrement.
C'est elle qui est mal. Et je n'y suis pour rien.
La semaine suivante, je me suis montré courtois et poli, et j'ai conversé comme si elle n'était pas là, entamant une conversation, en reprenant une autre. J'ai pris grand soin de ne pas céder à la tentation de me valoriser à ses yeux. J'ai tout fait pour rester indifférent au besoin que j'avais de la sentir m'inclure dans les personnes qu'elles estimaient.
Et je l'ai observé, rien n'avait changé, elle était toujours la même. La même rage sourdait de sa personne. Je ne lui accordait pas d'attention, mais ni plus ni moins que les autres, et j'allais à sa rencontre si elle daignait le faire avec moi.
En gros je ne faisais rien. Ni pour lui plaire, ni pour lui déplaire. Le sentiment que j'avais cru déclenché en elle la semaine passée n'avait rien à voir avec moi. Tout était en elle. Je ne l'avais pas agressée, elle se vit agressée, elle est certaine d'être agressée, et elle se venge.
Je l'ai vu se réduire comme une sauce sur sa chaise, sa rage se densifiait. Et je n'y étais strictement pour rien. Mon vrai tort, ma seule faute était tout simplement d'être un homme, donc coupable de ressembler à ceux dont elle était persuadée d'être la victime. Coupable par procuration. Et innocent de son état.
Je commence à admettre que les gens réagissent plus en fonction de ce qu'ils sont qu'en fonction de ce que je fais. Mon cousin de province crapoteux est chaleureusement accueilli par les gens chaleureux et méprisé par les peigne-culs.
J'ai largement surestimé mon influence sur les gens, comme j'ai largement sous-coté ma valeur. Au fil des semaines je le constate. Les gens sympathiques continuent de l'être quelles que soient mes humeurs où la finesse de mes blagues de cul (si subtiles pourtant je vous l'assure). Il est de tradition que Numero6 sortent des grosses conneries bien lourdingues. Ça ne les empêchent pas de m'apprécier quand même.
Et toujours les femmes ne ressemblent qu'aux femmes, et d'entr'elles les connes ne ressemblent qu'aux connes, et je ne suis pas bien sur, comme chante un certain, qu'elles soient l'avenir de l'homme.
Et vous êtes venue, demoiselle inconnue, dans le lin qui dansait.
J'ai surestimé mes capacités et j'ai sous-estimé ma valeur. J'ai deux trains qui se percutent frontalement dans ma tête.
De plus en plus, je tente de me sevrer de l'illusion de ma puissance d'interaction. J'ai de la valeur mais je ne suis pas magicien, les gens ne changent pas. A celui qui suinte la haine et le malheur, je m'incline devant son choix, mais je prie le ciel pour ne plus jamais être tenté de me croire la force de sa rédemption.
Je ne suis que moi, et finalement ce n'est pas si mal tout compte fait. Ce que je veux, ce que je souhaite, ce dont je me crois capable est de peu de poids sur l'autre. L'autre ne change jamais. Je ne suis pas exorciste.
Si je te fais du mal, fuis-moi, si je te fais du bien, embrasse-moi.
Tu m'aimes et je te fais du mal, dégage malade, et ne remets jamais plus les pieds chez moi. Il y a vraiment des tarés.
Ce qu'il m'envoie comme signal émane de lui, ses mots sont sa signature, ses actes les fruits de son arbre. Si une relation intime se noue, je vais influencer un peu ses réactions, mais il ne s'agira que d'une influence, temporaire, fugace, le fond de ses réactions ne reflétera jamais qu'une seule chose, lui.
J'implore de ne pas retomber dans le piège, je suis encore novice dans le domaine. Je commence à deviner valoir quelque chose de pas si mal, ça vaut ce que ça vaut, mais c'est pas si mal. Je ne suis pas un monstre, je ne suis pas un psychopathe, je ne suis pas plus narcissique que la moyenne des zèbres, je sais me montrer poli.
Alors la prochaine fois qu'un malade va m'agonir pour une peccadille, m'accusant d'être aveugle à sa souffrance, me reprochant ses tortures et mon manque d'empathie, j'espère avoir l'infinie sagesse de lui roter à la gueule.
Comme toujours j'ai un peu tiré à la ligne, May Lee, désolé.
Je me souviens d'un proverbe : "si on est pas toujours sur d'être heureux avec celui qu'on aime, on est sur d'être toujours malheureux avec celui que l'on aime pas."
Pour le parodier, je voudrais dire ceci "si l'on n'est pas toujours sur d'être heureux avec quelqu'un de bien, on a beaucoup de chances d'être malheureux avec quelqu'un de mal."
J'ai envie d'attacher plus d'importance aux personnes qui irradient le bien, qu'à me flatter de mes illusoires capacités à injecter de la sève dans un arbre mort.
Ce doit être agréable de voir sa sève s'épanouir et épanouir, plutôt que de s'évaporer en pure perte sur des braises maléfiques.
Plus le sentiment de ma valeur augmente, plus je sais discerner mes limites. On ne change pas les gens, autant choisir les bons.
Grosses bises May Lee.
Et Mojitos pour les autres, c'est la maison qui régale.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Mojitos pour tous et happy hour continuelle pour toi
J'ai fait des erreurs similaires, celles amenées par l'absence de limite entre les autres et moi (du coup absence d'intégrité personnelle, absence de retour à l'envoyeur, absence de sélection des fréquentations...).
En trouvant ses limites on découvre du même coup le monde environnant et notre propre mobilité. On dirait un apprentissage du bas âge mais je crois qu'il y a plusieurs niveaux de difficulté sur ce thème.
Sinon, entre OC, Astier et Brel (sur scène pour chanter ou dans Mon Oncle Benjamin, c'est toujours un formidable interprète), je trouve que tu as bon goût.
pfft pfft
J'ai fait des erreurs similaires, celles amenées par l'absence de limite entre les autres et moi (du coup absence d'intégrité personnelle, absence de retour à l'envoyeur, absence de sélection des fréquentations...).
En trouvant ses limites on découvre du même coup le monde environnant et notre propre mobilité. On dirait un apprentissage du bas âge mais je crois qu'il y a plusieurs niveaux de difficulté sur ce thème.
Sinon, entre OC, Astier et Brel (sur scène pour chanter ou dans Mon Oncle Benjamin, c'est toujours un formidable interprète), je trouve que tu as bon goût.
pfft pfft
ZeBrebis- Messages : 1257
Date d'inscription : 01/09/2013
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
May Lee a écrit: Je vous aime tous, bouhouhou
moi aussi may lee , je vous aime tous
..
zARakoKO !! !- Messages : 4
Date d'inscription : 25/11/2014
Localisation : c'est cela ouiiiiii
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Pourquoi je pleure en lisant ta lettre numéro 6?
louise- Messages : 1420
Date d'inscription : 18/10/2014
Age : 68
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