Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
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Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
"Calme tes pulsions jeune sodomite !"
Pola- Messages : 6058
Date d'inscription : 22/11/2013
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
nikko76 a écrit:"Parce qu'en l'écoutant, le discours qui se prétendait scientifique est digne d'une mémère constipée en attente pré-orgasmique du doigt qui va accoucher son fécalome"
c'est con, mais j'adore. Surtout travaillant en ehpad.....
Ah ça, toute une vie a chouiner pour le protéger des importuns, toute une vieillesse à en faire l'ultime source de contentement.
Ça m'a fait tout drôle, ton post. Je me suis demandé qui avait bien pu oser pondre un truc pareil.
Et puis je me suis dis que sur ce fil...
Avec un peu de vodka...
Il n'était pas impossible que j'eusse participer à ça.
C'est un des trucs qui me fait le plus flipper, quand quelqu'un commence sa phrase par : "tu te souviens de ce qui tu as dis...". Je suis souvent surpris quand on ne me cite pas une énooorme connerie.
Parce que moi c'est toujours les conneries que je retiens.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Parenthèse démagogique :
Women are crazy, men are stupid.
And the main reason why women are crazy is that men are stupid.
Women are crazy, men are stupid.
And the main reason why women are crazy is that men are stupid.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Dis Numéro 6, c'est quoooi le recentisme ?
Pola- Messages : 6058
Date d'inscription : 22/11/2013
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Numero6 a écrit:Mah non, je voulais me servir d'un excellent article sur la nocivité du dépistage systématique du cancer du sein pour tracer tous les a priori, les réactions instinctives, les sous-jacents, les protections grégaires.
J'aurais bien aimé être en mesure de prévoir et d'expliciter les différentes réactions de rejet, d'en démonter les mécanismes, juste pour l'exercice.
Et je me suis rendu compte que la tache était démesurée, à moins de déposer ma crotte et de vous laisser vous débrouiller.
En lisant les critères du délire, j'ai constaté qu'ils résumaient parfaitement les réactions probables, parce que la plupart des gens pensent sans le savoir avec des croyances, des instincts gravés dans le cerveau reptilien, des réactions de défense grégaire, tout un champ étendu d'affirmations péremptoires qui se résume à "touche pas au grisbi, salope" ici renommé "je ne peux pas te laisser dire ça !"
Alors j'ai pris la sage résolution de ne pas me faire chier.
Et je vous laisse vous débrouiller à réfléchir par vous-mêmes avec cette brochure en PDF.
http://cancer-rose.fr/wp-content/uploads/2015/09/Cancer-Rose_16p.pdf
Réfléchir oui, mais pas trop longtemps non plus. L'ennui a ses limites ....
J'ai lu et je me suis ennuyée... des chiffres, des chiffres qui se veulent être des stats qui auraient la prétention de parler de bijoux dont je suis dotée depuis ma puberté. En plus ces chiffres auraient la prétention de me faire prendre conscience d'un risque encouru à suivre les campagnes de dépistage proposées. Ainsi donc, "on" voudrait remplacer la peur du cancer par la peur du dépistage... ouaih... why not? ça nous changerait un peu de peur. Tout comme on aime à remplacer la peur de la maladie infectieuse par la peur du vaccin.... etc... etc... etc... etc...
Seulement voinà, moi, Môssieur, je ne suis sûre que d'une chose, c'est de ma mort certaine avec ou sans seins et en l'attendant, ces bijoux uniques et singuliers ........ ont bien autre chose à penser que leur mort certaine.
tildetildetilde- Messages : 7
Date d'inscription : 17/09/2015
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
T'étais bonne laitière ?
Très Fond- Messages : 4
Date d'inscription : 06/10/2015
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
- Spoiler:
Ils m'ont même embauchée chez Lactalis.
tildetildetilde- Messages : 7
Date d'inscription : 17/09/2015
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Vendue j'le savais
Krakakoâ- Messages : 5
Date d'inscription : 06/10/2015
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Numero6 a écrit:nikko76 a écrit:"Parce qu'en l'écoutant, le discours qui se prétendait scientifique est digne d'une mémère constipée en attente pré-orgasmique du doigt qui va accoucher son fécalome"
c'est con, mais j'adore. Surtout travaillant en ehpad.....
Ah ça, toute une vie a chouiner pour le protéger des importuns, toute une vieillesse à en faire l'ultime source de contentement.
Ça m'a fait tout drôle, ton post. Je me suis demandé qui avait bien pu oser pondre un truc pareil.
Et puis je me suis dis que sur ce fil...
Avec un peu de vodka...
Il n'était pas impossible que j'eusse participer à ça.
C'est un des trucs qui me fait le plus flipper, quand quelqu'un commence sa phrase par : "tu te souviens de ce qui tu as dis...". Je suis souvent surpris quand on ne me cite pas une énooorme connerie.
Parce que moi c'est toujours les conneries que je retiens.
tu devrais relire plus souvent les éjaculations célinesques que tu proposes sur ce fil. Y a quelques perles hilarantes comme celle ci.
nikko76- Messages : 837
Date d'inscription : 29/07/2015
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Moi, Uccen, génie, toxico...
Le Chacal prétend faire ses adieux au music-hall. A peu près aussi crédible qu'un junkie qui garantit s'enfiler l'aiguille pour la dernière fois, l'ultima trip. La drogue d'un génie c'est son public.
Une audience capable d'en saisir les fulgurances.
Les chouineuses stériles de ZC ne lui offrent pas de répondant ? Elles sont trop occupées à entretenir les croutes de leur eczéma ombilical ? L'homme du banal a plus de logique ? Oui, le réel tonifie sa pensée, la rend pertinente, les contraintes du quotidien lui imposent la rigueur, lui interdisent le recours cajoleur des idéologies confortables.
What a news !
Depuis toujours les larmoyantes de ZC ne lui offrent qu'une seule nourriture : savoir son génie.
Sans cette audience, le frisson de la pensée, le serpent qui se réveille dans vos chevilles, tend vos cuisses, enflamme votre abdomen, gonfle votre poitrine et se projette en quelques mots, sans ce public, l'ivresse de vomir des mots, d'éjaculer des idées, de confondre l'universelle connerie, de la terrasser comme Saint-Michel le Dragon, sans cela, il n'y a plus qu'une permanente douleur testiculaire d'une éjaculation indéfiniment contrainte.
A moins qu'il ait trouvé son Dr Watson.
A moins qu'il n'ait rencontré celui que son génie fascine. Celui capable d'établir calmement le lien entre connerie et génie. Celui qui protégera la bête d'elle-même. Celui qui sera en mesure de prévoir la parole auto-destructrice, d'anticiper la jouissance du flash, de connaitre l'irrationnelle passion du génie pour sa pensée, celle qui lui fait prendre des risques sans bénéfice, apparemment sans bénéfice, sans autre bénéfice que celui de se sentir porter par ce génie, porteur de ce génie.
Son Dr Watson ne s'étonnera pas d'un nouveau bannissement. Ce bon docteur accueillera les sanctions de la modération sans s'interrompre pour manger sa biscotte matinale.
- Mais pourquoi n'acceptent-ils jamais de se laisser aller à penser ? Comment savais-tu que j'allais devoir les massacrer ?
- 'coz you're an idiot.
Et là on est mal.
Si jamais ce Dr Watson existe bel et bien, ça risque de lui faire office de reconnaissance absolue au chacal, quand le génie est si impératif que le risque de faire une connerie n'est plus une prise de risque. Quand l'addiction au génie est si forte, que son expression appelle la sanction, pas comme un bannissement, comme un sacre.
- Parce que tu ne peux pas t'en empêcher. Parce que tu es un vrai crétin.
Si ce Docteur Watson existe, je n'aurais qu'un mot à lui dire, au nom de tous les membres de ce forum : Taggle.
UCCEN termine a écrit:Ouais faites ce que bon vous semble de ce fil,
au point où vous en êtes,
à continuer de vous gargariser le ciboulot ou vos petits états de petites âmes,
à discutailler benoîtement avec une modération de jean-foutre régissant une flopée de membres ne l'étant pas moins,
brandissant haut et fort et sans l'ombre même d'un doute, d'un remord, d'une esquisse de honte,
leur misérable façon de voir et faire,
des trouducs de concours, les bestiaux que vous raillez, au coin des rues ou au bistrot, vous surpassent sans même y penser,
tant vos pitoyables réflexions de cons centrés débèquèteraient un ENFANT de 10 ans.
Florilège de cons, de muets, et d'outrecuidants connards.
Filez tant qu'il est temps, les autres,
ceci est un asile de dégénérés, ayant perdu tout sens commun,
et parce qu'ils en ont les clés, font régner leur dégénérescence.
Le Chacal prétend faire ses adieux au music-hall. A peu près aussi crédible qu'un junkie qui garantit s'enfiler l'aiguille pour la dernière fois, l'ultima trip. La drogue d'un génie c'est son public.
Une audience capable d'en saisir les fulgurances.
Les chouineuses stériles de ZC ne lui offrent pas de répondant ? Elles sont trop occupées à entretenir les croutes de leur eczéma ombilical ? L'homme du banal a plus de logique ? Oui, le réel tonifie sa pensée, la rend pertinente, les contraintes du quotidien lui imposent la rigueur, lui interdisent le recours cajoleur des idéologies confortables.
What a news !
Depuis toujours les larmoyantes de ZC ne lui offrent qu'une seule nourriture : savoir son génie.
Sans cette audience, le frisson de la pensée, le serpent qui se réveille dans vos chevilles, tend vos cuisses, enflamme votre abdomen, gonfle votre poitrine et se projette en quelques mots, sans ce public, l'ivresse de vomir des mots, d'éjaculer des idées, de confondre l'universelle connerie, de la terrasser comme Saint-Michel le Dragon, sans cela, il n'y a plus qu'une permanente douleur testiculaire d'une éjaculation indéfiniment contrainte.
A moins qu'il ait trouvé son Dr Watson.
A moins qu'il n'ait rencontré celui que son génie fascine. Celui capable d'établir calmement le lien entre connerie et génie. Celui qui protégera la bête d'elle-même. Celui qui sera en mesure de prévoir la parole auto-destructrice, d'anticiper la jouissance du flash, de connaitre l'irrationnelle passion du génie pour sa pensée, celle qui lui fait prendre des risques sans bénéfice, apparemment sans bénéfice, sans autre bénéfice que celui de se sentir porter par ce génie, porteur de ce génie.
Son Dr Watson ne s'étonnera pas d'un nouveau bannissement. Ce bon docteur accueillera les sanctions de la modération sans s'interrompre pour manger sa biscotte matinale.
- Mais pourquoi n'acceptent-ils jamais de se laisser aller à penser ? Comment savais-tu que j'allais devoir les massacrer ?
- 'coz you're an idiot.
Et là on est mal.
Si jamais ce Dr Watson existe bel et bien, ça risque de lui faire office de reconnaissance absolue au chacal, quand le génie est si impératif que le risque de faire une connerie n'est plus une prise de risque. Quand l'addiction au génie est si forte, que son expression appelle la sanction, pas comme un bannissement, comme un sacre.
- Parce que tu ne peux pas t'en empêcher. Parce que tu es un vrai crétin.
Si ce Docteur Watson existe, je n'aurais qu'un mot à lui dire, au nom de tous les membres de ce forum : Taggle.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
J'aime bien les génies.
Mon intelligence y trouve son emploi.
Elle me permet d'en connaitre le mode de fonctionnement. Et de leur claquer le beignet.
- Mais ferme ta gueule, si tu continues à beugler, tu vas tous nous faire tuer. Mais t'es con ou bien ?
Car n'oubliez jamais qu'un génie il faut lui river la gliture, sinon il bourjoufle.
Mon intelligence y trouve son emploi.
Elle me permet d'en connaitre le mode de fonctionnement. Et de leur claquer le beignet.
- Mais ferme ta gueule, si tu continues à beugler, tu vas tous nous faire tuer. Mais t'es con ou bien ?
Car n'oubliez jamais qu'un génie il faut lui river la gliture, sinon il bourjoufle.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Rendons grâce à la modération pour l'accomplissement de cette tache ingrate et administrative, river la gliture aux génies, pour satisfaire aux normes de la charte, celles qui protègent des fulgurances du génie toutes celles et tous ceux qui bercent leurs mornes existences avec l'illusion de leur propre génie.
Modérateurs, je vous bénis.
Longue vie aux modérateurs !
Modérateurs, je vous bénis.
Longue vie aux modérateurs !
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
UCCEN termine a écrit:J'encule la modération, j'encule les modérateurs, allez tous vous faire enculer
Aaaahhhh, je vous avais bien dit qu'il reviendrait !
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
En même temps, il n'a jamais dit qu'il partait.
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Il a juste dit qu'on était tous des philopédophiles (une bonne 50aine de fois je pense mais j'avoue que j'ai pas compter).
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Parisette a écrit:Il a juste dit qu'on était tous des philopédophiles (une bonne 50aine de fois je pense mais j'avoue que j'ai pas compter).
ouin ouin !
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Un jour j'ai rencontré un génie.
C'était tout bizarre parce qu'il attendait d'avoir la confirmation que j'avais bien fini de parler, il ne me coupait jamais la parole. Je n'ai pas l'habitude. Les cons n'espèrent pas capter quelque chose, ils ont besoin de confirmer leurs certitudes, ils sont à l'affut de la première pensée déviante, ils l'étranglent dés sa sortie du terrier.
Les autres génies ne me coupent pas la parole, ils l'anticipent, ils portent leur pensée comme Atlas le monde, chaque connerie est une charge supplémentaire. Les génies font l'effort colossal de suivre leur pensée, chacune de mes objections est un obstacle supplémentaire imposée dans leur course effrénée.
Je crois leur faire plaisir en tentant de ponctuer leur pensée, mais je leur colle des semelles de plomb.
Le simulacre le plus abouti du génie reste le jeu vidéo. L'esprit sollicité à la milliseconde près pour dézinguer du zombie, surveiller les conneries des partenaires, garder en tête la stratégie globale, c'est la sollicitation totale des capacités cérébrales. C'est un énorme effort de concentration, la moindre diversion entraine un agacement, la colère de perdre le fil du jeu, perdre la partie pour quelques secondes d'inattention.
Les génies me font cette impression. Ne jamais perdre le fil. Rester concentré. Le génie n'existe que poursuivi, sans s'accorder la halte du battement de paupière.
Auparavant leur comportement me laissait perplexe. Je ne comprenais pas pourquoi la plus petite objection les plongeait dans des rages folles. Va-z-y, fait pas ta pute, explique-moi, merde !
Je n'avais pas compris qu'un génie n'attend qu'une chose, être porté, être entrainé par un courant plus porteur que le sien, enfin soulagé de son effort permanent.
Pas facile de leur redonner le sourire, d'apaiser le rictus de l'effort. Il faut les surprendre.
Le seul truc que je n'ai jamais trouvé pour ça a été d'utiliser les réflexions d'un autre génie. A croire qu'ils utilisent un langage spécial, qu'ils se reconnaissent entre eux. Moi ça me parait banal, eux repèrent immédiatement le génie.
Pendant quelques secondes ils font une pause, et dans ces moments-là je peux deviner ce que peut ressentir une jolie fille court vêtue sur ses hauts talons, être désirable, pour un instant, pour un instant seulement.
Ça ne dure pas. Des réflexions de génie j'en garde un stock limité et si je ne choisis pas la bonne au bon moment je me transforme en crapaud. J'ai suffisamment d'intelligence pour en cerner les limites, mais se faire passer pour digne d'intérêt aux yeux d'un génie, même pour quelques secondes seulement, je suis prêt à pomper des nœuds pour ça.
Un jour j'ai rencontré un génie qui ne me coupait jamais la parole.
Je crois comprendre maintenant l'effort inhumain qu'il s'imposait. Il me laissait finir mes phrases pour en évaluer avec précision la proportion de conneries à corriger en douceur. Il s'assurait de mon niveau de connerie pour y adapter sa réponse avec minutie.
Non seulement il croulait sous le poids de son génie, mais ce malade se voulait surhumain, il s'immolait en se chargeant du poids de ma connerie. Je crois qu'il m'aimait bien ce con.
Rétrospectivement je me désole que sa délicatesse l'ait empêché de se pencher sur moi pour me dire :
- Écoute Numero6, je t'aime bien mais putain tu dis vraiment des conneries plus grosses que toi, c'est pourtant simple, écoute...
C'est un trait caractéristique des génies que j'ai pu rencontrer, avec eux c'est toujours simple, je n'ai jamais vu un génie commencer une phrase par "Tu sais, c'est compliqué, c'est plus complexe qu'on pourrait le croire...". Jamais.
Eux voient le neuvième niveau, celui où tout est tellement évident. Ils tentent de te faire sentir la logique simplissime du 9° niveau, pendant que tu rames sur les énigmes complexes du 3° ou du 4° niveau.
Pour aider, ils utilisent souvent des formules comme "non mais oublie ça", ou "ne tiens pas compte de ça", à croire que pour penser il faut savoir s'allèger.
Quand il commençait une démonstration en détachant ses phrases, en vérifiant si je ne m'essouflais pas en route, en me laissant finir ma question inutile, c'était parti pour "il était une fois".
"C'est très simple, écoute, imagine une bouteille et son bouchon...". Et je me laissais bercer, pendant quelques instants il m'offrait le privilège de me sentir vachement intelligent parce que je comprenais ce qu'il disait. Il a réussi à me faire comprendre des théories économiques complexes en utilisant des analogies oenologiques.
Je retrouve ses conclusions sur des blogs assez pointus consacrés à l'économie. Ce que semblent découvrir des économistes internationaux, ce con me l'avait expliqué avec une bouteille de Syrha.
Il utilisait mal son génie. Un génie ça court, ça vole, ça se précipite, ça balance des mornifles à tous les crétins et leur putain de slogan "oui, mais...", un génie c'est pas fait pour attendre les autres, ça peut pas. Il se mettait des lingots de plomb dans les sacoches. Il lui aurait fallu un Dr Watson.
Ce crétin me trouvait intelligent. Ça me manque.
Il me manque ce con.
C'était tout bizarre parce qu'il attendait d'avoir la confirmation que j'avais bien fini de parler, il ne me coupait jamais la parole. Je n'ai pas l'habitude. Les cons n'espèrent pas capter quelque chose, ils ont besoin de confirmer leurs certitudes, ils sont à l'affut de la première pensée déviante, ils l'étranglent dés sa sortie du terrier.
Les autres génies ne me coupent pas la parole, ils l'anticipent, ils portent leur pensée comme Atlas le monde, chaque connerie est une charge supplémentaire. Les génies font l'effort colossal de suivre leur pensée, chacune de mes objections est un obstacle supplémentaire imposée dans leur course effrénée.
Je crois leur faire plaisir en tentant de ponctuer leur pensée, mais je leur colle des semelles de plomb.
Le simulacre le plus abouti du génie reste le jeu vidéo. L'esprit sollicité à la milliseconde près pour dézinguer du zombie, surveiller les conneries des partenaires, garder en tête la stratégie globale, c'est la sollicitation totale des capacités cérébrales. C'est un énorme effort de concentration, la moindre diversion entraine un agacement, la colère de perdre le fil du jeu, perdre la partie pour quelques secondes d'inattention.
Les génies me font cette impression. Ne jamais perdre le fil. Rester concentré. Le génie n'existe que poursuivi, sans s'accorder la halte du battement de paupière.
Auparavant leur comportement me laissait perplexe. Je ne comprenais pas pourquoi la plus petite objection les plongeait dans des rages folles. Va-z-y, fait pas ta pute, explique-moi, merde !
Je n'avais pas compris qu'un génie n'attend qu'une chose, être porté, être entrainé par un courant plus porteur que le sien, enfin soulagé de son effort permanent.
Pas facile de leur redonner le sourire, d'apaiser le rictus de l'effort. Il faut les surprendre.
Le seul truc que je n'ai jamais trouvé pour ça a été d'utiliser les réflexions d'un autre génie. A croire qu'ils utilisent un langage spécial, qu'ils se reconnaissent entre eux. Moi ça me parait banal, eux repèrent immédiatement le génie.
Pendant quelques secondes ils font une pause, et dans ces moments-là je peux deviner ce que peut ressentir une jolie fille court vêtue sur ses hauts talons, être désirable, pour un instant, pour un instant seulement.
Ça ne dure pas. Des réflexions de génie j'en garde un stock limité et si je ne choisis pas la bonne au bon moment je me transforme en crapaud. J'ai suffisamment d'intelligence pour en cerner les limites, mais se faire passer pour digne d'intérêt aux yeux d'un génie, même pour quelques secondes seulement, je suis prêt à pomper des nœuds pour ça.
Un jour j'ai rencontré un génie qui ne me coupait jamais la parole.
Je crois comprendre maintenant l'effort inhumain qu'il s'imposait. Il me laissait finir mes phrases pour en évaluer avec précision la proportion de conneries à corriger en douceur. Il s'assurait de mon niveau de connerie pour y adapter sa réponse avec minutie.
Non seulement il croulait sous le poids de son génie, mais ce malade se voulait surhumain, il s'immolait en se chargeant du poids de ma connerie. Je crois qu'il m'aimait bien ce con.
Rétrospectivement je me désole que sa délicatesse l'ait empêché de se pencher sur moi pour me dire :
- Écoute Numero6, je t'aime bien mais putain tu dis vraiment des conneries plus grosses que toi, c'est pourtant simple, écoute...
C'est un trait caractéristique des génies que j'ai pu rencontrer, avec eux c'est toujours simple, je n'ai jamais vu un génie commencer une phrase par "Tu sais, c'est compliqué, c'est plus complexe qu'on pourrait le croire...". Jamais.
Eux voient le neuvième niveau, celui où tout est tellement évident. Ils tentent de te faire sentir la logique simplissime du 9° niveau, pendant que tu rames sur les énigmes complexes du 3° ou du 4° niveau.
Pour aider, ils utilisent souvent des formules comme "non mais oublie ça", ou "ne tiens pas compte de ça", à croire que pour penser il faut savoir s'allèger.
Quand il commençait une démonstration en détachant ses phrases, en vérifiant si je ne m'essouflais pas en route, en me laissant finir ma question inutile, c'était parti pour "il était une fois".
"C'est très simple, écoute, imagine une bouteille et son bouchon...". Et je me laissais bercer, pendant quelques instants il m'offrait le privilège de me sentir vachement intelligent parce que je comprenais ce qu'il disait. Il a réussi à me faire comprendre des théories économiques complexes en utilisant des analogies oenologiques.
Je retrouve ses conclusions sur des blogs assez pointus consacrés à l'économie. Ce que semblent découvrir des économistes internationaux, ce con me l'avait expliqué avec une bouteille de Syrha.
Il utilisait mal son génie. Un génie ça court, ça vole, ça se précipite, ça balance des mornifles à tous les crétins et leur putain de slogan "oui, mais...", un génie c'est pas fait pour attendre les autres, ça peut pas. Il se mettait des lingots de plomb dans les sacoches. Il lui aurait fallu un Dr Watson.
Ce crétin me trouvait intelligent. Ça me manque.
Il me manque ce con.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Numero6 a écrit:
A moins qu'il ait trouvé son Dr Watson.
A moins qu'il n'ait rencontré celui que son génie fascine. Celui capable d'établir calmement le lien entre connerie et génie. Celui qui protégera la bête d'elle-même. Celui qui sera en mesure de prévoir la parole auto-destructrice, d'anticiper la jouissance du flash, de connaitre l'irrationnelle passion du génie pour sa pensée, celle qui lui fait prendre des risques sans bénéfice, apparemment sans bénéfice, sans autre bénéfice que celui de se sentir porter par ce génie, porteur de ce génie.
Son Dr Watson ne s'étonnera pas d'un nouveau bannissement. Ce bon docteur accueillera les sanctions de la modération sans s'interrompre pour manger sa biscotte matinale.
- Mais pourquoi n'acceptent-ils jamais de se laisser aller à penser ? Comment savais-tu que j'allais devoir les massacrer ?
- 'coz you're an idiot.
Et là on est mal.
Si jamais ce Dr Watson existe bel et bien, ça risque de lui faire office de reconnaissance absolue au chacal, quand le génie est si impératif que le risque de faire une connerie n'est plus une prise de risque. Quand l'addiction au génie est si forte, que son expression appelle la sanction, pas comme un bannissement, comme un sacre.
- Parce que tu ne peux pas t'en empêcher. Parce que tu es un vrai crétin.
Si ce Docteur Watson existe, je n'aurais qu'un mot à lui dire, au nom de tous les membres de ce forum : Taggle.
- Spoiler:
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Parisette a écrit:Il a juste dit qu'on était tous des philopédophiles (une bonne 50aine de fois je pense mais j'avoue que j'ai pas compter).
J'ai pas lu, mais je connais le principe.
Un putain de génie ça te gueule cent fois "mais dans l'autre sens, putain, dans l'autre sens, t'es con, borné, philopédophile ou bien ? DANS L'AUTRE SENS".
Bon là, le génie, tu lui passes les menottes, tu l'attaches au radiateur, tu lui savates la gueule, tu lui fais cracher ses derniers chicots, et tu lui demandes avec douceur "génie, calme-toi ou tu vas encore manger grave, tu n'as plus aucune dent que je puisse te faire saigner, alors tu te calmes, tu atterris. Si jamais tu prononces encore une fois DANS L'AUTRE SENS je t'éclate ton dernier glaouis au casse-noix. Voilà, tout doux, calme, tu me réponds gentiment : dans l'autre sens que quoi ?
- Beh, des aiguilles d'une montre.
- Ah ben voilà, quand tu veux, tu vois que tu sais t'exprimer couramment. Des aiguilles d'une montre, c'est bien, on va faire comme ça. Mais pourquoi tu t'énerves pour si peu ?
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
C'est tout à fait ça !!! autant dire que, parfois, je me demande si t'as pas foutu des caméras/micros dans la cuisine...
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Patate a écrit:C'est tout à fait ça !!! autant dire que, parfois, je me demande si t'as pas foutu des caméras/micros dans la cuisine...
J'ai mes sources...
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Ygor where are you.Le simulacre le plus abouti du génie reste le jeu vidéo.
Remplace César par le pseudo que tu veux, Uccen, le miens, dans la bouche de César... Et tu as un remake de Z.C. deux heures moins le quart avant un test WAIS.
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
C'est le problème quand la vie vous à confié un regard comme ça :
Pas moyen de le masquer,
Pas moyen de le dissimuler sans faire des grimaces,
plein de grimaces,
faut même en faire des tonnes,
faut donner l'impression de faire le faux gentil,
pour masquer la fatigue,
pour cacher la terrible migraine.
Condamné à l'excès, à l'extravagance,
pour retarder l'échéance.
Pas moyen de le masquer,
Pas moyen de le dissimuler sans faire des grimaces,
plein de grimaces,
faut même en faire des tonnes,
faut donner l'impression de faire le faux gentil,
pour masquer la fatigue,
pour cacher la terrible migraine.
Condamné à l'excès, à l'extravagance,
pour retarder l'échéance.
Dernière édition par Numero6 le Mar 13 Oct 2015, 15:15, édité 1 fois
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
you(r) tube a l'esprit de contradiction ?
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Tu veux de l'esprit de contradiction, youp, en voilà.
Et pourquoi que la jeune fille en moi fait sa petite hystérique à la vue de filles qui font leur fille ? me demandais-je.
Et pourquoi que la même scène interprétée par des mecs me flanque la gerbe, que le grotesque me submerge et me renvoie à mon statut de gorille ? insistais-je.
Transfert, contre-transfert, double salto arrière et high kick dans ta face, pour laisser s'épanouir la jeune fille en moi, il me faut l'original, la plus hystérique possible, la plus court vêtue, maquillée comme une voiture volée, parce que quoi je fasse, la jeune fille en moi aura toujours tendance à en faire des tonnes.
Finalement, une pouffe sur talons vertiges, je ne connais rien de plus masculin.
Et pourquoi que la jeune fille en moi fait sa petite hystérique à la vue de filles qui font leur fille ? me demandais-je.
Et pourquoi que la même scène interprétée par des mecs me flanque la gerbe, que le grotesque me submerge et me renvoie à mon statut de gorille ? insistais-je.
Transfert, contre-transfert, double salto arrière et high kick dans ta face, pour laisser s'épanouir la jeune fille en moi, il me faut l'original, la plus hystérique possible, la plus court vêtue, maquillée comme une voiture volée, parce que quoi je fasse, la jeune fille en moi aura toujours tendance à en faire des tonnes.
Finalement, une pouffe sur talons vertiges, je ne connais rien de plus masculin.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Numero6 a écrit:Tu veux de l'esprit de contradiction, youp, en voilà.
Et pourquoi que la jeune fille en moi fait sa petite hystérique à la vue de filles qui font leur fille ? me demandais-je.
Et pourquoi que la même scène interprétée par des mecs me flanque la gerbe, que le grotesque me submerge et me renvoie à mon statut de gorille ? insistais-je.
Transfert, contre-transfert, double salto arrière et high kick dans ta face, pour laisser s'épanouir la jeune fille en moi, il me faut l'original, la plus hystérique possible, la plus court vêtue, maquillée comme une voiture volée, parce que quoi je fasse, la jeune fille en moi aura toujours tendance à en faire des tonnes.
Finalement, une pouffe sur talons vertiges, je ne connais rien de plus masculin.
Quel
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
je me souviens pas du regard de Max dans mon rêve. pis d'ailleurs à l'époque je préférais le ptit frère.
par contre mes doigts se souviennent parfaitement de son grain de peau, et de la dureté impressionnante de ses abdos.
c'est chouette un ventre de mec.
par contre mes doigts se souviennent parfaitement de son grain de peau, et de la dureté impressionnante de ses abdos.
c'est chouette un ventre de mec.
Kass- Messages : 6955
Date d'inscription : 26/03/2014
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
C'est le valaisan barbu qui s'exprime en toi ?
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
'tain les clichés ! Pff.....
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
nan nan, là, c'était la jeune fille !
faut suivre !
faut suivre !
Kass- Messages : 6955
Date d'inscription : 26/03/2014
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Bon....
Pas de perles ...
Tant pis.
Pas de perles ...
Tant pis.
- Spoiler:
- C'est sûrement Patate qu'a encore avalé ...
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
- Re cuite:
CAT face aux éjaculats huitresques céliniensPatate a écrit:- Spoiler:
Si tu fais une fausse route la perle est perdue. Dans le cas contraire, ne tire pas la chasse dans les jours à venir. On passera au tamis.
dans mon igloo autistique.
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
- Ni molle mais cuite:
- m'enfin ! C'est pô ma fote c'est la seule foto j'ai trouvé pour "garde à vous" !
Invité- Invité
Pola- Messages : 6058
Date d'inscription : 22/11/2013
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
- Spoiler:
- à chaque fois que je croise Luc quelque part, je pense à toi, pardon. Luc in the sky, cul in the ski, luc hi cul, with dia mon (cul) hue
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Suce ces p'tits Bleus ! a écrit:six s'if a écrit:
La merde oui !
Ben euh, t'étais pas parti toi ? (j'ai encore pleuré pour rien, ta profondeur allait me manquer tant tant tant)
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
six s'if a écrit:Ben euh, t'étais pas parti toi ? (j'ai encore pleuré pour rien, ta profondeur allait me manquer tant tant tant)
- Spoiler:
- Bah, une poussière dans l'oeil, attends encore un peu je creuse toujours !
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Suce ces p'tits Bleus ! a écrit:six s'if a écrit:Ben euh, t'étais pas parti toi ? (j'ai encore pleuré pour rien, ta profondeur allait me manquer tant tant tant)
- Spoiler:
Bah, une poussière dans l'oeil, attends encore un peu je creuse toujours !
- Spoiler:
- toi aussi tu connais cette vilaine expression qui parle de paille et de bûche ? qui se raconte à la fête du slip ?
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
- Spoiler:
- je voulais arriver à la page 52, 42 c'est devenu trop routinier en fait, et la marmotte met le papier d'alu dans le chocolat, ou alors contrepétons, mais pêter contre qui que ce soit n'a jamais aidé au rapprochement en fait ou alors à permettre de lui faire pêter un cable, mais faire pêter un câble à qui n'est pas cablé pareil, n'est ce pas s'accabler de problèmatiques qui ne sont pas les nôtres ?
c'est pour ça que je préfère les images et la musique, fondamentalement ça aide à se détendre du string et à se poser moins de questions, non ?
Invité- Invité
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