Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
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Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Pourquoi je pleure en lisant ta lettre numéro 6?
louise- Messages : 1420
Date d'inscription : 18/10/2014
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
C'est l'effet "barnum".louise a écrit:Pourquoi je pleure en lisant ta lettre numéro 6?
De barnum :
Tapage, désordre. Nom donné à tout ce qui peut évoquer le cirque, le spectacle de foire. Quel barnum!,,Quel désordre``
Tu ne m'en veux pas Numero6 ? *oeil de biche*
ZeBrebis- Messages : 1257
Date d'inscription : 01/09/2013
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Zebrebis, comme Louise ce dernier post de Numero6 m'a beaucoup ému. Je n'y vois aucun tapage.
Nous apprenons tout au long de notre vie qui nous sommes, ce que nous valons et comment se préserver des critiques sans se remettre en cause systématiquement.
Je trouve que Numero6 en parle avec humilité.
Nous apprenons tout au long de notre vie qui nous sommes, ce que nous valons et comment se préserver des critiques sans se remettre en cause systématiquement.
Je trouve que Numero6 en parle avec humilité.
Dernière édition par Jordan Sulli le Ven 12 Déc 2014 - 10:19, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
La vidéo de "Benjamin" on aurait dit Blackmail et Uccen hier soir
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Je trouve aussi Jordan. Et ma plaisanterie est un peu approximative.
Personnellement je n'ai pas pleuré, j'ai juste pensé que Numero6 était doué pour penser et écrire ce qui en découle.
Du coup Numero6 aura ma véritable impression en plus de ma taquinerie sur le fait qu'il nous livre aussi des choses exotiques. Et qu'ici c'est un joyeux mélange.
Personnellement je n'ai pas pleuré, j'ai juste pensé que Numero6 était doué pour penser et écrire ce qui en découle.
Du coup Numero6 aura ma véritable impression en plus de ma taquinerie sur le fait qu'il nous livre aussi des choses exotiques. Et qu'ici c'est un joyeux mélange.
ZeBrebis- Messages : 1257
Date d'inscription : 01/09/2013
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Mon Numéro 6 préféré je t'aime pour toi et rien que pour toi.
Une grosse narcisse comme moi, tu te rends compte ?
Des bisooooouuuuuusssss
@ Susu : attends je mâte la wouidéo et je commente !
Une grosse narcisse comme moi, tu te rends compte ?
Des bisooooouuuuuusssss
@ Susu : attends je mâte la wouidéo et je commente !
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
A celui qui suinte la haine et le malheur, je m'incline devant son choix, mais je prie le ciel pour ne plus jamais être tenté de me croire la force de sa rédemption.
empathie, narcissisme, projection, complexe du sauveur, sentiment de toute puissance, tout ce charabia tu le passes au shaker, et tu le sers bien frais avec des feuilles de menthe, tranquille.
va falloir nous écrire les 9 autres commandements...
empathie, narcissisme, projection, complexe du sauveur, sentiment de toute puissance, tout ce charabia tu le passes au shaker, et tu le sers bien frais avec des feuilles de menthe, tranquille.
va falloir nous écrire les 9 autres commandements...
Kass- Messages : 6955
Date d'inscription : 26/03/2014
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Moi, tu comprends, je ne pense pas pouvoir être zèbre comme toi, je suis heureux.
Et tiens, prend ça dans les dents, met ton mouchoir par-dessus et dis bonjour à la dame. Et les autres sauvages d'éclater de rire. Et moi aussi, parce qu'il est vraiment drôle quand il s'y met.
Et parce qu'avec sa doudoune et son écharpe, je trouve qu'il ressemble à Darth.
Des mois qu'ils me tanne pour me tirer les vers du nez. Il m'a demandé de l'accompagner à une IRL, ça l'intrigue, je ne sais pas ce qu'il cherche exactement, avoir un autre regard sur les zèbres ou me refaire le coup de son échelle de valeur.
Sur la douance, il en sait plus que moi. Ce qui fait la grosse différence entre lui et moi, c'est que lui l'analyse et la remet à sa juste place. Moi, j'en fais une sorte de mystique. Je ne sais pas trop, il est tout à fait possible qu'il est juste envie de se fendre la gueule.
Si un jour, vous voyez débarquez Vador à une IRL, tranquille, la soirée sera bonne, les plus dépressifs vont rire de leur Grand Malheur d'être zèbres.
Il y a des gens qui se foutent de votre gueule et qui vous font du bien.
Et il y a des gens qui semblent vous vénérer et vous enfoncent. "Ah, si seulement tu étais capable de te mettre à mon niveau, je sens en toi ce potentiel, cette capacité, débarrasse-toi de tes chaines, moi je suis au-delà de tout ça, je dois replier mes ailes de géants et accepter de me réduire au statut de bipède. Je n'espère pas que tu puisses t'envoler un jour avec moi dans mon azur, c'est dommage, si seulement tu pouvais croire en tes capacités."
"Ouais ben tes ailes de géant tu les mets dans ton sac à dos et tu te magnes, parce que ça fait une heure qu'on t'attend à crever la dalle pendant que madame fait son numéro de cirque. Mais t'en a pas marre de passer pour une conne ? J'ai faaiiimm."
Une vraie conviction doit pouvoir résister à la dérision.
Des mois qu'il se fout de ma gueule avec les zèbres, des mois que je continue à écrire ici, et je ne sais pas lui donner une explication valable à ce que je trouve ici.
J'ai fini par dire qu'il s'agissait d'une sorte de blog.
Alors il me demande pourquoi ne pas écrire un blog.
Panique à bord.
Une telle responsabilité ! Trouver une ligne éditoriale, répondre aux commentaires, être la cible de critiques n'est pas un problème, je vous emmerde tous, mais la cible de compliments, je ne vois pas bien comment y résister, c'est trop, c'est usurpé, oubliez-moi, je ne suis rien.
Et puis j'en reviens à mon précédent post, avoir de la valeur est une chose difficile à accepter. Même si ma valeur ne consiste qu'à savoir écrire des conneries qui intéresse les gens, c'est déjà une responsabilité qui me pèse. Je fais deux ou trois trucs à côté qui sont censé être représentatif d'une certaine valeur, mais cette responsabilité là me pèse tout autant.
Aider les gens me parait la démarche normale quand ils sont gentils avec moi, ou même si elles sont simplement jolies. Malheureusement, il arrive parfois qu'on me dise que je suis quelqu'un de bien. "Mais je t'ai demandé quelque chose, toi, tu ne chercherais pas à me manipuler, des fois ?".
C'est pour ça que je suis bien sur ZC, un parmi d'autres, un qui déconne dans son coin et ne demande rien à personne que le droit de faire le pitre.
Vador pour Vador, Kass, j'avais oublié de t'adresser un cliché de la dernière StarWarsParty en Valais. Kass juchée sur ses talons qui vous saisit à la gorge en affirmant "Invité, je ne suis pas ton père, alors dégage", je vous assure que vous avez raté quelque chose. Surtout que là, vous la voyez habillée.
Je ne pensais pas qu'il pouvait être aussi difficile de faire admettre à une personne sa valeur.
C'est une autre chose que j'ai découvert sur ZC, la résistance des schémas cérébraux en place. Pour faire passer le moindre petit message, il faut y aller à la truelle et au canon de 75, et lentement, très lentement, l'idée finit par se faire une toute petite place en s'excusant de déranger les maitresses du lieu.
Une autre chose déroutante aussi, c'est que la preuve formelle d'une idée, exposée, agrandit, zoomée, détaillée, références à l'appui, ne donne aucune résultat. Je me demande parfois si elle ne provoque pas une réaction de défense.
Comme la preuve est flagrante et irréfutable, elle est combattue parce qu'elle s'impose, et je crois que c'est difficile à supporter.
On aime découvrir les choses, on aime se les approprier, on supporte mal de devoir s'y soumettre.
Je ne comprenais pas pourquoi les gens retranscrivaient à leur sauce ce que je venais d'écrire, où le nuançaient, ou le critiquaient. Sont bizarres les gens. Quand j'écris mes conneries, ce qui fait mon bonheur c'est que l'on m'offre une bonne grosse connerie en retour. Le compliment ou la paraphrase me mettent mal à l'aise, j'ai l'impression que personne ne veut de ma grosse connerie pour ce qu'elle est.
J'ai encore du mal à comprendre pourquoi nous avons besoin de nous approprier une idée avec nos mots, avec notre historique, au moment propice, de l'acclimater à notre sauce, en la critiquant, en la testant, en la tournant en dérision pour l'éprouver.
Peut-être qu'il est trop déstabilisant de pouvoir se dire "mais c'est vrai, c'est con ce que je pensais.", cela doit contraindre à douter de ses capacités de discernement.
C'est peut-être un privilège d'avoir été confronté avec mon cerveau qui ne marchait plus, avec des émotions totalement déconnectées des pensées, je sentais monter en moi la douleur de l'angoisse la plus insoutenable en me souvenant simplement des pots de Nutella de mon enfance. Tout se mélangeait. J'ai su ce qu'était un cerveau qui ne marchait plus.
Ça permet au moins de prendre un certain recul avec les informations qu'il fournit, ce salopard.
Les illusions d'optique exposées dans le hall du Palais de Découverte m'avait beaucoup plus intéressées que les nids de fourmis ou l'astrologie. Je suis resté des heures devant une fine barre symbolisant une paille, qui ne faisait qu'aller de droite à gauche, au-dessus de la représentation d'une verre à pied. J'avais beau me tétaniser les neurones, impossible de ne pas voir la paille tourner.
Les mirages, la propagande, les perspectives, tout ce qui piège l'esprit humain m'a toujours troublé.
Quand j'ai voulu dessiner l'Acropole, je n'y arrivais jamais, je dessinais ce que je voyais, ce que je croyais voir. Mais le résultat ne donnait rien.
J'ai appris des années plus tard que pour donner l'impression d'horizontalité les lignes du "toit" de l'acropole sont concaves, vers le haut ou vers le bas je ne m'en souviens plus. Pour paraitre horizontales, les lignes ne doivent pas être horizontales.
Les corrections optiques apportées aux temples grecs sont de même nature. Choisy considère qu’une façade strictement rectangulaire (A) paraît avoir des colonnes qui s’écartent vers l’extérieur (A’) et un fronton concave vers le bas (R). Ce serait pour cette raison que les grecs auraient apporté une certaine correction optique (R’) en infléchissant légèrement les colonnes vers le centre et en relevant le milieu de l’entablement. Mais là aussi, l’expérience d’un temple vu de près contrarie le principe. En levant la tête vers les chapiteaux, on voit les colonnes qui se rétrécissent vers un point de fuite commun ; en regardant de coté, les parallèles des entablements fuient à l’horizon. Là aussi, loin d’être une correction optique, l’artifice (R’) est une accentuation du raccourci perspectif.
Mais comment qu'il se fait niquer en beauté notre petit bijou à 130 ou plus si affinités.
Qu'il puisse se mettre à déconner autant, je ne le pensais pas possible, je croyais que cela ne se produisait que dans le cas de graves pathologies psychiatriques.
C'était la première fois que je pouvais accepter l'idée que ma perception du monde, des gens, de moi étaient faussées.
Je survalorisais les autres parce que ma perspective était fausse. Et plus je survalorisais les autres, plus j'étais mauvais, et plus j'en devenais agressif, parce que cet être de lumière devant moi sortait des trucs improbables, décalés. Je déployais des gros efforts pour compenser ce décalage, m'adapter, comprendre, jusqu'à ce que l'effort me fasse péter les plombs.
Je n'avais pas l'impression qu'ils étaient cons, j'avais l'impression qu'ils utilisaient un système de défense. J'avais encore une fois dit ou fait quelque chose qu'il ne fallait pas. Ma colère ne venait pas de leur connerie, ma colère venait de l'impuissance à maintenir cet équilibre.
J'ai réussi à supporter mes contemporains en leur accordant une part divine. Mes précieux.
Je les ai vus plus beaux qu'ils n'étaient. C'est-à-dire que je ne les ais pas vu, je les ai imaginés, je les ai inventés. Je me suis cogné contre eux.
On ne parle pas à un abruti comme à un génie. Si l'on se montre respectueux avec un abruti, on se doit de lui parler comme à un abruti. Putain que cette pensée est douloureuse.
Je suis entouré de personnes avec lesquelles je dois renoncer à établir ce ballet d'antennes entremêlées.
Quand un gros con espère obtenir 10 % de réduction, il ne faut pas lui expliquer que cette veste lui va comme un cactus à un anus, qu'il y a incompatibilité d'humeur. Le gros con, tu lui fais 12 % de réduction et il sera heureux comme un roi. Si je tente de le dissuader d'acheter cette veste, c'est là qu'il va me regarder comme le dernier des connards. Et pour qui je me prends, d'abord, pour décider ce qui est bien pour lui.
J'ai déployé toutes mes batteries en ligne pour rendre à ma chérie le bonheur qu'elle me procurait, je lui montrais mes plus beaux jouets, je me faisais péter les neurones à l'éblouir, je n'étais jamais assez bon. Et je vivais très mal qu'elle me renvoie de l'agacement en retour. Et je ne m'aimais pas quand je la voyais roucouler d'aise alors que je lui ordonnais de lâcher sa console et de venir se foutre au pieu. Oui, Maitre.
Vraiment, il y avait un bug.
Mais que c'est dur. Parce que j'ai l'impression de me couper de beaucoup de personnes, je ne peux plus mêler mes antennes. Je suis moi, dans mon petit coin, et la majorité des personnes que je croise sont autres, avec des systèmes de valeur qui ne me permettent pas de faire TSAHAYLU à chaque fois. Plus je me sens exister, plus je sens ma valeur, plus je suis tout petit, misérable dans mon coin.
Parce que moi je voudrais faire Tsahaylu avec tout le monde !
Comme résultat, je ne le fais avec personne.
Moi je pensais qu'en mettant la gomme, il m'était possible d'outrepasser les obstacles, qu'avec tout plein d'empathie, de générosité, de flatterie, de renoncement, j'étais tellement malin que je pouvais prétendre à faire Tsahaylu avec n'importe qui.
Et non...
Il y en a plein qui ne supporteraient pas de se connecter à moi.
Il y en a plein qui me détruisent de leur violence ou de leur haine qui pue la mort si je me connecte sur eux. Les plus excitants pourtant, le flux d'énergie est tellement intense.
J'avais largement surestimé mes capacités, je me croyais capable de balancer tellement d'ondes positives que l'équilibre finirait par s'établir. Je ne suis qu'une pile de 9 volts qui se prend pour une centrale nucléaire.
Certains pompent mon énergie en quelques secondes, et en demandent toujours plus.
Je me valorisais à pédaler dans ma cave comme un damné pour tenter de m'adapter à la consommation d'énergie, J'étais super fier de cette ténacité.
Ce n'est pas la frustration qui m'arrêtait, c'était la triste désolation de ne pas pouvoir pédaler assez vite. Je suis nul, je n'y parviens pas.
Je ne suis qu'une pile de 9 volts, incapable de dégager assez d'énergie pour gaver un trou noir affectif.
Et puis ben non, comme toujours je n'avais pas lu le mode d'emploi. A vouloir balancer ma sauce je l'empêchais de m'envoyer la sienne. Mais quel con !
Comment accepter que "au pied, salope" est plus pertinent que "je couvrirais ton corps d'or et de lumière."
Mais ce que ça peut me faire chier de n'être qu'une putain de pile à deux balles.
Par chance, l'Amour m'a conduit à l'épuisement total, au cerveau en vrac, à n'être plus rien du tout, une batterie vide, plus rien pour moi. Plus rien, en général.
J'ai tout débranché, j'ai déconnecté Tsahaylu, ça fait un mal de chien, pas tant le manque de l'autre, que l'ivresse de pédaler comme un damné pour lui, de me surpasser, de briser ma zone de confort, champion du monde.
J'ai tout éteint, je n'ai plus bougé, j'ai laissé la pile se recharger, et mon dieu que c'est lent avant que la douleur ne s'atténue.
Darth Vador me flatte. "Mais que voilà une jolie petite pile, mais qu'elle est mignonne, c'est de la bonne pile ça madame. Groouu, elle fait sa nerveuse, elle se prend pour une pile zébrée." Et plus il se fout de ma gueule, plus je prends du plaisir à me sentir une petite pile, une jolie petite pile.
Avant je me prenais pour ça :
Je me croyais capable de fournir de l'énergie pour une ville entière.
Et maintenant je me sens ça :
Faut que je fasse gaffe, que je me méfie des variations de température, ne pas me tromper sur la polarité. C'est affreux ce que c'est pénible.
Beh, d'un autre côté je me sens bien. Bien en compagnie de certains.
Tous ces foyers que je dois renoncer à illuminer, toutes ces âmes sans fond que je dois renoncer à porter vers la lumière. Je dois accepter que c'est à elles de se démerder.
Une putain de toute petite pile qui a besoin d'être rechargée régulièrement, avec des mamours, des flatteries, des mots gentils, qui doit se contenter de balancer du 9 volts, la tehon.
Mon univers se réduit terriblement. Je dois me contenter de faire Tsahaylu avec des appareils qui consomment peu d'énergie. Je dois réduire mon champ affectif à des personnes qui elles-mêmes délivrent de l'énergie, encore faut-il que le voltage soit compatible.
J'ai une telle habitude de me dévaloriser que le rôle de petite pile je l'accepte, en plus si je suis une jolie petite pile, avec du beau lithium dedans.
Mais devoir renoncer à la prétention de gaver les autres de mon énergie, mais que c'est pénible.
C'est un peu comme le jeu de Bonneteau, tout le jeu consiste à faire croire au pigeon qu'il est facile de deviner la bonne carte ou le bon gobelet. Le baron est là pour se faire passer pour le vrai pigeon. Il gagne, l'argent facile. Et il se trompe, et encore et encore. Et à chaque fois, tu devines la bonne carte, et tu te dis que tu as l’œil du tigre. Tu te dis que toi tu disposes d'un plus. Tu regardes les autres, tu regardes les cartes, et à chaque fois tu devines.
Tu viens de te faire baiser. Illusion d'optique. L'arnaque consiste à t'inciter à jouer alors que tu sais que tout est fait pour te prendre ton pognon. Il faut te faire croire que tu disposes d'une acuité spéciale qui te permet d'éviter le piège. Tu as vu tous les autres se faire plumer. Mais toi, non, tu es spécial, tu as l’œil du tigre.
Tu es baisé. Je me suis fait baisé. Le mec avait si bien mis dans ma tête que j'avais un regard magique, que je n'ai renoncé à cette illusion que les poches vides, sans rien pour remplir mon réservoir d'essence pour le voyage de retour.
Il y a des gens qui ont ce talent particulier pour te faire croire que tu es magique, que seul toi peut les mettre en valeur, que tu es spécial, différent. Cette euphorie déclenche un tel sentiment de valorisation que l'on se retrouve parfois le porte-feuille vide parfois l'âme en deuil.
Je ne suis qu'une petite pile, les quelques euros dans mon porte-monnaie ont de la valeur, je me suis assez fait chier à les gagner. Tenir dans ma poche mon modeste pécule et me répéter "ce ne sont pas que quelques euros, ce sont MES euros, et ils sont à moi, et je t'emmerde, et oui je suis un con comme les autres, et non je ne sais pas deviner la bonne carte". Alors qu'en mon fors intérieur, je vous garantis que je suis convaincu de mon don de divination. Moi qui suis incapable de percevoir le moindre signal émanant d'une femelle succombant à mes charmes.
C'est toute l'arnaque, te faire croire deux choses :
- ce que tu as ne vaux rien
- ce que tu es capable de faire est irremplaçable.
Tes euros ne valent rien en comparaison de ta capacité à deviner la bonne carte.
C'est monstrueux mais ça marche. Le type fait tout pour s'emparer des euros dans ta poche (tu sais, les euros qui ne valent rien), et son tour de passe-passe est de t'imprimer dans la tête qu'ils ne valent pas grand-chose.
Et il y a encore qui font confiance à leur cerveau !
Moi au moins j'ai appris qu'il pouvait déconner sans scrupules, ce bâtard.
Mais qu'il est difficile de lutter contre lui. Qu'il est difficile de persister à garder le sens de la valeur de quelques billets, qu'il est difficile de résister à l'euphorie de ne pas regarder la réalité, qu'il est odieux de renoncer au bonheur de se faire arnaquer.
Mon cerveau est un enculé de sa race. Des années après, je suis encore convaincu d'avoir l’œil du tigre pour les jeux de bonneteau. Je suis très sérieux en disant cela. Mon cerveau me dit que j'ai un talent particulier. Va faire confiance à cette merde. J'ai réussi à ne plus me faire arnaquer, j'ai choisi de ne plus jamais jouer d'argent, c'est une forme d'abstinence, un renoncement. C'est assez pénible d'avoir du publier ce décret "tu ne jouera pas."
Mais dans la relation amoureuse je reste la pute amoureuse de son pimp, et s'il me défonce la mâchoire c'est que c'est de ma faute, c'est vrai qu'hier je n'ai pas pompé assez de nœuds.
C'est vrai que si elle souffre, c'est parce que je ne donne pas assez, que je ne suis pas à niveau, vas-y chérie, essuie-toi les pieds sur ma bite, c'est de ma faute si je ne suis pas ardent, je suis faible, fini à l'urine, grâce à toi et à ton amour, je vais enfin devenir l'homme fort qui saura rendre hommage à ta sensualité et te protéger.
Cerveau d'occasion, peu servi, cerveau de caractère pour les amateurs de produit rare. A saisir.
Je hais mon cerveau, je lui mettrais des steaks à longueur de journée. Putain de merde, je sais que la cuillère ne tourne pas, et moi je la vois tourner.
Et tiens, prend ça dans les dents, met ton mouchoir par-dessus et dis bonjour à la dame. Et les autres sauvages d'éclater de rire. Et moi aussi, parce qu'il est vraiment drôle quand il s'y met.
Et parce qu'avec sa doudoune et son écharpe, je trouve qu'il ressemble à Darth.
Des mois qu'ils me tanne pour me tirer les vers du nez. Il m'a demandé de l'accompagner à une IRL, ça l'intrigue, je ne sais pas ce qu'il cherche exactement, avoir un autre regard sur les zèbres ou me refaire le coup de son échelle de valeur.
Sur la douance, il en sait plus que moi. Ce qui fait la grosse différence entre lui et moi, c'est que lui l'analyse et la remet à sa juste place. Moi, j'en fais une sorte de mystique. Je ne sais pas trop, il est tout à fait possible qu'il est juste envie de se fendre la gueule.
Si un jour, vous voyez débarquez Vador à une IRL, tranquille, la soirée sera bonne, les plus dépressifs vont rire de leur Grand Malheur d'être zèbres.
Il y a des gens qui se foutent de votre gueule et qui vous font du bien.
Et il y a des gens qui semblent vous vénérer et vous enfoncent. "Ah, si seulement tu étais capable de te mettre à mon niveau, je sens en toi ce potentiel, cette capacité, débarrasse-toi de tes chaines, moi je suis au-delà de tout ça, je dois replier mes ailes de géants et accepter de me réduire au statut de bipède. Je n'espère pas que tu puisses t'envoler un jour avec moi dans mon azur, c'est dommage, si seulement tu pouvais croire en tes capacités."
"Ouais ben tes ailes de géant tu les mets dans ton sac à dos et tu te magnes, parce que ça fait une heure qu'on t'attend à crever la dalle pendant que madame fait son numéro de cirque. Mais t'en a pas marre de passer pour une conne ? J'ai faaiiimm."
Une vraie conviction doit pouvoir résister à la dérision.
Des mois qu'il se fout de ma gueule avec les zèbres, des mois que je continue à écrire ici, et je ne sais pas lui donner une explication valable à ce que je trouve ici.
J'ai fini par dire qu'il s'agissait d'une sorte de blog.
Alors il me demande pourquoi ne pas écrire un blog.
Panique à bord.
Une telle responsabilité ! Trouver une ligne éditoriale, répondre aux commentaires, être la cible de critiques n'est pas un problème, je vous emmerde tous, mais la cible de compliments, je ne vois pas bien comment y résister, c'est trop, c'est usurpé, oubliez-moi, je ne suis rien.
Et puis j'en reviens à mon précédent post, avoir de la valeur est une chose difficile à accepter. Même si ma valeur ne consiste qu'à savoir écrire des conneries qui intéresse les gens, c'est déjà une responsabilité qui me pèse. Je fais deux ou trois trucs à côté qui sont censé être représentatif d'une certaine valeur, mais cette responsabilité là me pèse tout autant.
Aider les gens me parait la démarche normale quand ils sont gentils avec moi, ou même si elles sont simplement jolies. Malheureusement, il arrive parfois qu'on me dise que je suis quelqu'un de bien. "Mais je t'ai demandé quelque chose, toi, tu ne chercherais pas à me manipuler, des fois ?".
C'est pour ça que je suis bien sur ZC, un parmi d'autres, un qui déconne dans son coin et ne demande rien à personne que le droit de faire le pitre.
Vador pour Vador, Kass, j'avais oublié de t'adresser un cliché de la dernière StarWarsParty en Valais. Kass juchée sur ses talons qui vous saisit à la gorge en affirmant "Invité, je ne suis pas ton père, alors dégage", je vous assure que vous avez raté quelque chose. Surtout que là, vous la voyez habillée.
Je ne pensais pas qu'il pouvait être aussi difficile de faire admettre à une personne sa valeur.
C'est une autre chose que j'ai découvert sur ZC, la résistance des schémas cérébraux en place. Pour faire passer le moindre petit message, il faut y aller à la truelle et au canon de 75, et lentement, très lentement, l'idée finit par se faire une toute petite place en s'excusant de déranger les maitresses du lieu.
Une autre chose déroutante aussi, c'est que la preuve formelle d'une idée, exposée, agrandit, zoomée, détaillée, références à l'appui, ne donne aucune résultat. Je me demande parfois si elle ne provoque pas une réaction de défense.
Comme la preuve est flagrante et irréfutable, elle est combattue parce qu'elle s'impose, et je crois que c'est difficile à supporter.
On aime découvrir les choses, on aime se les approprier, on supporte mal de devoir s'y soumettre.
Je ne comprenais pas pourquoi les gens retranscrivaient à leur sauce ce que je venais d'écrire, où le nuançaient, ou le critiquaient. Sont bizarres les gens. Quand j'écris mes conneries, ce qui fait mon bonheur c'est que l'on m'offre une bonne grosse connerie en retour. Le compliment ou la paraphrase me mettent mal à l'aise, j'ai l'impression que personne ne veut de ma grosse connerie pour ce qu'elle est.
J'ai encore du mal à comprendre pourquoi nous avons besoin de nous approprier une idée avec nos mots, avec notre historique, au moment propice, de l'acclimater à notre sauce, en la critiquant, en la testant, en la tournant en dérision pour l'éprouver.
Peut-être qu'il est trop déstabilisant de pouvoir se dire "mais c'est vrai, c'est con ce que je pensais.", cela doit contraindre à douter de ses capacités de discernement.
C'est peut-être un privilège d'avoir été confronté avec mon cerveau qui ne marchait plus, avec des émotions totalement déconnectées des pensées, je sentais monter en moi la douleur de l'angoisse la plus insoutenable en me souvenant simplement des pots de Nutella de mon enfance. Tout se mélangeait. J'ai su ce qu'était un cerveau qui ne marchait plus.
Ça permet au moins de prendre un certain recul avec les informations qu'il fournit, ce salopard.
Les illusions d'optique exposées dans le hall du Palais de Découverte m'avait beaucoup plus intéressées que les nids de fourmis ou l'astrologie. Je suis resté des heures devant une fine barre symbolisant une paille, qui ne faisait qu'aller de droite à gauche, au-dessus de la représentation d'une verre à pied. J'avais beau me tétaniser les neurones, impossible de ne pas voir la paille tourner.
Les mirages, la propagande, les perspectives, tout ce qui piège l'esprit humain m'a toujours troublé.
Quand j'ai voulu dessiner l'Acropole, je n'y arrivais jamais, je dessinais ce que je voyais, ce que je croyais voir. Mais le résultat ne donnait rien.
J'ai appris des années plus tard que pour donner l'impression d'horizontalité les lignes du "toit" de l'acropole sont concaves, vers le haut ou vers le bas je ne m'en souviens plus. Pour paraitre horizontales, les lignes ne doivent pas être horizontales.
Les corrections optiques apportées aux temples grecs sont de même nature. Choisy considère qu’une façade strictement rectangulaire (A) paraît avoir des colonnes qui s’écartent vers l’extérieur (A’) et un fronton concave vers le bas (R). Ce serait pour cette raison que les grecs auraient apporté une certaine correction optique (R’) en infléchissant légèrement les colonnes vers le centre et en relevant le milieu de l’entablement. Mais là aussi, l’expérience d’un temple vu de près contrarie le principe. En levant la tête vers les chapiteaux, on voit les colonnes qui se rétrécissent vers un point de fuite commun ; en regardant de coté, les parallèles des entablements fuient à l’horizon. Là aussi, loin d’être une correction optique, l’artifice (R’) est une accentuation du raccourci perspectif.
Mais comment qu'il se fait niquer en beauté notre petit bijou à 130 ou plus si affinités.
Qu'il puisse se mettre à déconner autant, je ne le pensais pas possible, je croyais que cela ne se produisait que dans le cas de graves pathologies psychiatriques.
C'était la première fois que je pouvais accepter l'idée que ma perception du monde, des gens, de moi étaient faussées.
Je survalorisais les autres parce que ma perspective était fausse. Et plus je survalorisais les autres, plus j'étais mauvais, et plus j'en devenais agressif, parce que cet être de lumière devant moi sortait des trucs improbables, décalés. Je déployais des gros efforts pour compenser ce décalage, m'adapter, comprendre, jusqu'à ce que l'effort me fasse péter les plombs.
Je n'avais pas l'impression qu'ils étaient cons, j'avais l'impression qu'ils utilisaient un système de défense. J'avais encore une fois dit ou fait quelque chose qu'il ne fallait pas. Ma colère ne venait pas de leur connerie, ma colère venait de l'impuissance à maintenir cet équilibre.
J'ai réussi à supporter mes contemporains en leur accordant une part divine. Mes précieux.
Je les ai vus plus beaux qu'ils n'étaient. C'est-à-dire que je ne les ais pas vu, je les ai imaginés, je les ai inventés. Je me suis cogné contre eux.
On ne parle pas à un abruti comme à un génie. Si l'on se montre respectueux avec un abruti, on se doit de lui parler comme à un abruti. Putain que cette pensée est douloureuse.
Je suis entouré de personnes avec lesquelles je dois renoncer à établir ce ballet d'antennes entremêlées.
Quand un gros con espère obtenir 10 % de réduction, il ne faut pas lui expliquer que cette veste lui va comme un cactus à un anus, qu'il y a incompatibilité d'humeur. Le gros con, tu lui fais 12 % de réduction et il sera heureux comme un roi. Si je tente de le dissuader d'acheter cette veste, c'est là qu'il va me regarder comme le dernier des connards. Et pour qui je me prends, d'abord, pour décider ce qui est bien pour lui.
J'ai déployé toutes mes batteries en ligne pour rendre à ma chérie le bonheur qu'elle me procurait, je lui montrais mes plus beaux jouets, je me faisais péter les neurones à l'éblouir, je n'étais jamais assez bon. Et je vivais très mal qu'elle me renvoie de l'agacement en retour. Et je ne m'aimais pas quand je la voyais roucouler d'aise alors que je lui ordonnais de lâcher sa console et de venir se foutre au pieu. Oui, Maitre.
Vraiment, il y avait un bug.
Mais que c'est dur. Parce que j'ai l'impression de me couper de beaucoup de personnes, je ne peux plus mêler mes antennes. Je suis moi, dans mon petit coin, et la majorité des personnes que je croise sont autres, avec des systèmes de valeur qui ne me permettent pas de faire TSAHAYLU à chaque fois. Plus je me sens exister, plus je sens ma valeur, plus je suis tout petit, misérable dans mon coin.
Parce que moi je voudrais faire Tsahaylu avec tout le monde !
Comme résultat, je ne le fais avec personne.
Moi je pensais qu'en mettant la gomme, il m'était possible d'outrepasser les obstacles, qu'avec tout plein d'empathie, de générosité, de flatterie, de renoncement, j'étais tellement malin que je pouvais prétendre à faire Tsahaylu avec n'importe qui.
Et non...
Il y en a plein qui ne supporteraient pas de se connecter à moi.
Il y en a plein qui me détruisent de leur violence ou de leur haine qui pue la mort si je me connecte sur eux. Les plus excitants pourtant, le flux d'énergie est tellement intense.
J'avais largement surestimé mes capacités, je me croyais capable de balancer tellement d'ondes positives que l'équilibre finirait par s'établir. Je ne suis qu'une pile de 9 volts qui se prend pour une centrale nucléaire.
Certains pompent mon énergie en quelques secondes, et en demandent toujours plus.
Je me valorisais à pédaler dans ma cave comme un damné pour tenter de m'adapter à la consommation d'énergie, J'étais super fier de cette ténacité.
Ce n'est pas la frustration qui m'arrêtait, c'était la triste désolation de ne pas pouvoir pédaler assez vite. Je suis nul, je n'y parviens pas.
Je ne suis qu'une pile de 9 volts, incapable de dégager assez d'énergie pour gaver un trou noir affectif.
Et puis ben non, comme toujours je n'avais pas lu le mode d'emploi. A vouloir balancer ma sauce je l'empêchais de m'envoyer la sienne. Mais quel con !
Comment accepter que "au pied, salope" est plus pertinent que "je couvrirais ton corps d'or et de lumière."
Mais ce que ça peut me faire chier de n'être qu'une putain de pile à deux balles.
Par chance, l'Amour m'a conduit à l'épuisement total, au cerveau en vrac, à n'être plus rien du tout, une batterie vide, plus rien pour moi. Plus rien, en général.
J'ai tout débranché, j'ai déconnecté Tsahaylu, ça fait un mal de chien, pas tant le manque de l'autre, que l'ivresse de pédaler comme un damné pour lui, de me surpasser, de briser ma zone de confort, champion du monde.
J'ai tout éteint, je n'ai plus bougé, j'ai laissé la pile se recharger, et mon dieu que c'est lent avant que la douleur ne s'atténue.
Darth Vador me flatte. "Mais que voilà une jolie petite pile, mais qu'elle est mignonne, c'est de la bonne pile ça madame. Groouu, elle fait sa nerveuse, elle se prend pour une pile zébrée." Et plus il se fout de ma gueule, plus je prends du plaisir à me sentir une petite pile, une jolie petite pile.
Avant je me prenais pour ça :
Je me croyais capable de fournir de l'énergie pour une ville entière.
Et maintenant je me sens ça :
Faut que je fasse gaffe, que je me méfie des variations de température, ne pas me tromper sur la polarité. C'est affreux ce que c'est pénible.
Beh, d'un autre côté je me sens bien. Bien en compagnie de certains.
Tous ces foyers que je dois renoncer à illuminer, toutes ces âmes sans fond que je dois renoncer à porter vers la lumière. Je dois accepter que c'est à elles de se démerder.
Une putain de toute petite pile qui a besoin d'être rechargée régulièrement, avec des mamours, des flatteries, des mots gentils, qui doit se contenter de balancer du 9 volts, la tehon.
Mon univers se réduit terriblement. Je dois me contenter de faire Tsahaylu avec des appareils qui consomment peu d'énergie. Je dois réduire mon champ affectif à des personnes qui elles-mêmes délivrent de l'énergie, encore faut-il que le voltage soit compatible.
J'ai une telle habitude de me dévaloriser que le rôle de petite pile je l'accepte, en plus si je suis une jolie petite pile, avec du beau lithium dedans.
Mais devoir renoncer à la prétention de gaver les autres de mon énergie, mais que c'est pénible.
C'est un peu comme le jeu de Bonneteau, tout le jeu consiste à faire croire au pigeon qu'il est facile de deviner la bonne carte ou le bon gobelet. Le baron est là pour se faire passer pour le vrai pigeon. Il gagne, l'argent facile. Et il se trompe, et encore et encore. Et à chaque fois, tu devines la bonne carte, et tu te dis que tu as l’œil du tigre. Tu te dis que toi tu disposes d'un plus. Tu regardes les autres, tu regardes les cartes, et à chaque fois tu devines.
Tu viens de te faire baiser. Illusion d'optique. L'arnaque consiste à t'inciter à jouer alors que tu sais que tout est fait pour te prendre ton pognon. Il faut te faire croire que tu disposes d'une acuité spéciale qui te permet d'éviter le piège. Tu as vu tous les autres se faire plumer. Mais toi, non, tu es spécial, tu as l’œil du tigre.
Tu es baisé. Je me suis fait baisé. Le mec avait si bien mis dans ma tête que j'avais un regard magique, que je n'ai renoncé à cette illusion que les poches vides, sans rien pour remplir mon réservoir d'essence pour le voyage de retour.
Il y a des gens qui ont ce talent particulier pour te faire croire que tu es magique, que seul toi peut les mettre en valeur, que tu es spécial, différent. Cette euphorie déclenche un tel sentiment de valorisation que l'on se retrouve parfois le porte-feuille vide parfois l'âme en deuil.
Je ne suis qu'une petite pile, les quelques euros dans mon porte-monnaie ont de la valeur, je me suis assez fait chier à les gagner. Tenir dans ma poche mon modeste pécule et me répéter "ce ne sont pas que quelques euros, ce sont MES euros, et ils sont à moi, et je t'emmerde, et oui je suis un con comme les autres, et non je ne sais pas deviner la bonne carte". Alors qu'en mon fors intérieur, je vous garantis que je suis convaincu de mon don de divination. Moi qui suis incapable de percevoir le moindre signal émanant d'une femelle succombant à mes charmes.
C'est toute l'arnaque, te faire croire deux choses :
- ce que tu as ne vaux rien
- ce que tu es capable de faire est irremplaçable.
Tes euros ne valent rien en comparaison de ta capacité à deviner la bonne carte.
C'est monstrueux mais ça marche. Le type fait tout pour s'emparer des euros dans ta poche (tu sais, les euros qui ne valent rien), et son tour de passe-passe est de t'imprimer dans la tête qu'ils ne valent pas grand-chose.
Et il y a encore qui font confiance à leur cerveau !
Moi au moins j'ai appris qu'il pouvait déconner sans scrupules, ce bâtard.
Mais qu'il est difficile de lutter contre lui. Qu'il est difficile de persister à garder le sens de la valeur de quelques billets, qu'il est difficile de résister à l'euphorie de ne pas regarder la réalité, qu'il est odieux de renoncer au bonheur de se faire arnaquer.
Mon cerveau est un enculé de sa race. Des années après, je suis encore convaincu d'avoir l’œil du tigre pour les jeux de bonneteau. Je suis très sérieux en disant cela. Mon cerveau me dit que j'ai un talent particulier. Va faire confiance à cette merde. J'ai réussi à ne plus me faire arnaquer, j'ai choisi de ne plus jamais jouer d'argent, c'est une forme d'abstinence, un renoncement. C'est assez pénible d'avoir du publier ce décret "tu ne jouera pas."
Mais dans la relation amoureuse je reste la pute amoureuse de son pimp, et s'il me défonce la mâchoire c'est que c'est de ma faute, c'est vrai qu'hier je n'ai pas pompé assez de nœuds.
C'est vrai que si elle souffre, c'est parce que je ne donne pas assez, que je ne suis pas à niveau, vas-y chérie, essuie-toi les pieds sur ma bite, c'est de ma faute si je ne suis pas ardent, je suis faible, fini à l'urine, grâce à toi et à ton amour, je vais enfin devenir l'homme fort qui saura rendre hommage à ta sensualité et te protéger.
Cerveau d'occasion, peu servi, cerveau de caractère pour les amateurs de produit rare. A saisir.
Je hais mon cerveau, je lui mettrais des steaks à longueur de journée. Putain de merde, je sais que la cuillère ne tourne pas, et moi je la vois tourner.
Dernière édition par Numero6 le Ven 12 Déc 2014 - 15:07, édité 1 fois
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Eh con, c'est pour venir te rejoindre sur ta rive. Et tu gueules qu'on a laissé des traces de vase sur ta robe alors qu'on a mis tout notre petit coeur à arriver maladroitement jusqu'à toi, toi qui nous as semblé magnifique tout paré de soie. La prochaine fois on t'ignore et on te dira de sortir de tes conneries et de venir de notre côté.Je ne comprenais pas pourquoi les gens retranscrivaient à leur sauce ce que je venais d'écrire, où le nuançaient, ou le critiquaient. Sont bizarres les gens. Quand j'écris mes conneries, ce qui fait mon bonheur c'est que l'on m'offre une bonne grosse connerie en retour. Le compliment ou la paraphrase me mettent mal à l'aise, j'ai l'impression que personne ne veut de ma grosse connerie pour ce qu'elle est.
Ouais je plagie mais c'est un ancien, ça compte pas.
Puis va me chercher un steak frites à vélo tiens :
J'ai tout débranché, j'ai déconnecté Tsahaylu, ça fait un mal de chien, pas tant le manque de l'autre, que l'ivresse de pédaler comme un damné pour lui, de me surpasser, de briser ma zone de confort, champion du monde.
Bisous ma biche. Je t'aime tu sais.
ZeBrebis- Messages : 1257
Date d'inscription : 01/09/2013
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Je veux bien entendre que tu ne comprennes pas. Ne peut pas être moi qui veut. Néanmoins de là à conclure que tous ces gens sont bizarres, je trouve que c'est quelque peu exagéré. Cela dit je trouve très bien que tu arrives ainsi à exprimer ce que tu ressens. C'est à dire que le fait que d'autres personnes te lisent, et te citent, que ces personnes retranscrivent avec leur propres mots tes propos, et lui apporte des précisions; que tout cela te cause une sentiment d'étonnement. C'est très bien d'arriver à exprimer ça clairement comme tu le fais là. Je te félicite.Je ne comprenais pas pourquoi les gens retranscrivaient à leur sauce ce que je venais d'écrire, où le nuançaient, ou le critiquaient. Sont bizarres les gens. Quand j'écris mes conneries, ce qui fait mon bonheur c'est que l'on m'offre une bonne grosse connerie en retour. Le compliment ou la paraphrase me mettent mal à l'aise, j'ai l'impression que personne ne veut de ma grosse connerie pour ce qu'elle est.
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Houston, on a un problème.
Voilà à quoi je m'amusais quand j'étais petit.
J'étais très vexé d'être nul en dessin, je ne supporte pas d'être nul, quelque soit le domaine.
En musique par exemple, je suis nul en musique, et ça m'énerve l'enfer. J'ai toujours rêvé de me mettre au piano et d'épater les filles en prenant mon air de gros benêt, "mais je vous assure que c'est la première fois que je touche à ce machin".
Pourquoi les filles ? Heuu, j'aurais bien une explication, mais si rustique que je vous en épargne le schéma.
Il me fallait une activité qui ne réclame aucun professeur, il fallait que je puisse me débrouiller tout seul dans mon coin. Avec une forte motivation, dessiner des gonzesses ! Des gonzesses qui me plaisent, des gonzesses qui me causent, des gonzesses que quand tu les voies c'est rien qu'une fente avec des jolies choses autour, plein de jolies choses pour dire de faire le malin.
Les hormones adolescentes ne conduisent pas seulement à l'organisation de tournantes dans les parkings souterrains, ça peut aussi déboucher sur ça :
Mais bon, ça ne rendait pas particulièrement efficace avec les filles, les vraies, je ne montrais jamais mes trucs super obscènes, c'était un temps où la fascination pour le gonzo n'était pas encore un signe de bon équilibre mental.
Mes petits Mickeys, je me les gardais pour moi, pas folle la guêpe. Pourquoi ne pas dévoiler aussi mes amours illégitimes avec un rouleau de Sopalin ?
Il m'a fallu Jordan Sulli pour admettre que les filles aiment bien qu'on parle de leur fente. C'est dingue ce truc, ce qui me fait plaisir ne leur déplait pas. Sont bizarres les gens, les filles surtout.
Allo Houston, on a un problème. Et un gros.
Sur le fil "nos créations", je voyais des trucs amusants, souvent pas terribles, en tout cas à mes yeux de petite pile. Et les commentaires... Ma chériiie, mais c'est meerrveillleuux, comme je t'envie.
Bon je fais quoi moi ? J'aurais bien voulu les exposer, mes zoeuvres trentenaires, me laisser flatter comme tout le monde.
Achtung, gross piège. Logique humaine. Moi, pas comprendre logique humaine.
Petit zèbre gentil. Petit zèbre mal dans sa peau. Petit zèbre besoin bisous, mamours, câlins. Pas sortir ma grosse bite, sage, coucouche-panier, fais pas ta maline.
C'était comme pour le bonneteau, il y a un truc, tout cela ne sert qu'à te faire croire que tu es vachement supérieur, l’œil du tigre je dispose. M'auront pas ce coup-ci. Je garde mes billes tant que je n'ai pas compris les règles du jeu.
'Tain, c'est compliqués leurs trucs aux zèbres. Ça nique, ça baise, mais faut pas montrer une petite culotte.
Qui a encore planqué le putain de manuel ?
C'est pourquoi je n'ai jamais rien posté sur ce fil. J'ai bavé sur les œuvres de Nouménie, ah la salope, je ne supporte pas de me sentir nul, d'un autre coté ça calme, faudrait que je bosse pour faire aussi bien. Et de toute façon, je ne dessinerais jamais d'elfe ou de fée, je sculpterais de la plantureuse avec porte-jarretelles qui va bien et talons démesurés, du vermillon aux lèvres, ouais, je me connais, mon répertoire est assez répétitif.
Et il faudrait que je me mange les féministes à la mord-moi-le-noeud pour qui un jean propre est déjà un signe de volonté de domination masculine.
Non, ben tant pis je suis nul. J'aime pas être nul.
Numero6, la petite pile qui fait des Mickeys dans son coin.
Voilà à quoi je m'amusais quand j'étais petit.
J'étais très vexé d'être nul en dessin, je ne supporte pas d'être nul, quelque soit le domaine.
En musique par exemple, je suis nul en musique, et ça m'énerve l'enfer. J'ai toujours rêvé de me mettre au piano et d'épater les filles en prenant mon air de gros benêt, "mais je vous assure que c'est la première fois que je touche à ce machin".
Pourquoi les filles ? Heuu, j'aurais bien une explication, mais si rustique que je vous en épargne le schéma.
Il me fallait une activité qui ne réclame aucun professeur, il fallait que je puisse me débrouiller tout seul dans mon coin. Avec une forte motivation, dessiner des gonzesses ! Des gonzesses qui me plaisent, des gonzesses qui me causent, des gonzesses que quand tu les voies c'est rien qu'une fente avec des jolies choses autour, plein de jolies choses pour dire de faire le malin.
Les hormones adolescentes ne conduisent pas seulement à l'organisation de tournantes dans les parkings souterrains, ça peut aussi déboucher sur ça :
Mais bon, ça ne rendait pas particulièrement efficace avec les filles, les vraies, je ne montrais jamais mes trucs super obscènes, c'était un temps où la fascination pour le gonzo n'était pas encore un signe de bon équilibre mental.
Mes petits Mickeys, je me les gardais pour moi, pas folle la guêpe. Pourquoi ne pas dévoiler aussi mes amours illégitimes avec un rouleau de Sopalin ?
Il m'a fallu Jordan Sulli pour admettre que les filles aiment bien qu'on parle de leur fente. C'est dingue ce truc, ce qui me fait plaisir ne leur déplait pas. Sont bizarres les gens, les filles surtout.
Allo Houston, on a un problème. Et un gros.
Sur le fil "nos créations", je voyais des trucs amusants, souvent pas terribles, en tout cas à mes yeux de petite pile. Et les commentaires... Ma chériiie, mais c'est meerrveillleuux, comme je t'envie.
Bon je fais quoi moi ? J'aurais bien voulu les exposer, mes zoeuvres trentenaires, me laisser flatter comme tout le monde.
Achtung, gross piège. Logique humaine. Moi, pas comprendre logique humaine.
Petit zèbre gentil. Petit zèbre mal dans sa peau. Petit zèbre besoin bisous, mamours, câlins. Pas sortir ma grosse bite, sage, coucouche-panier, fais pas ta maline.
C'était comme pour le bonneteau, il y a un truc, tout cela ne sert qu'à te faire croire que tu es vachement supérieur, l’œil du tigre je dispose. M'auront pas ce coup-ci. Je garde mes billes tant que je n'ai pas compris les règles du jeu.
'Tain, c'est compliqués leurs trucs aux zèbres. Ça nique, ça baise, mais faut pas montrer une petite culotte.
Qui a encore planqué le putain de manuel ?
C'est pourquoi je n'ai jamais rien posté sur ce fil. J'ai bavé sur les œuvres de Nouménie, ah la salope, je ne supporte pas de me sentir nul, d'un autre coté ça calme, faudrait que je bosse pour faire aussi bien. Et de toute façon, je ne dessinerais jamais d'elfe ou de fée, je sculpterais de la plantureuse avec porte-jarretelles qui va bien et talons démesurés, du vermillon aux lèvres, ouais, je me connais, mon répertoire est assez répétitif.
Et il faudrait que je me mange les féministes à la mord-moi-le-noeud pour qui un jean propre est déjà un signe de volonté de domination masculine.
Non, ben tant pis je suis nul. J'aime pas être nul.
Numero6, la petite pile qui fait des Mickeys dans son coin.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Bin le dessin c'est pas comme l'amour ?
Le but étant le plaisir qu'on prend à le faire, pas le résultat.
Enfin sauf si tu veux exposer ou te faire filmer...
Le but étant le plaisir qu'on prend à le faire, pas le résultat.
Enfin sauf si tu veux exposer ou te faire filmer...
Invité- Invité
ZeBrebis- Messages : 1257
Date d'inscription : 01/09/2013
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
ZeBrebis a écrit:Eh con, c'est pour venir te rejoindre sur ta rive.
Beh oui, depuis que tu me l'as dit, j'ai compris le truc, mais ça fait tout bizarre. Je me dis qu'il y a maldonne, erreur de trajectoire.
ZeBrebis a écrit:La prochaine fois on t'ignore et on te dira de sortir de tes conneries et de venir de notre côté.
Zoui, c'est ça que j'ai toujours voulu, aller de l'autre coté.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Tu veux dire que c'est une question de perspective ? T'as l'air bien droit mais en fait t'es un qu'on vexe et qu'on se plante quand on veut t'accompagner ?Numero6 a écrit:ZeBrebis a écrit:Eh con, c'est pour venir te rejoindre sur ta rive.
Beh oui, depuis que tu me l'as dit, j'ai compris le truc, mais ça fait tout bizarre. Je me dis qu'il y a maldonne, erreur de trajectoire.ZeBrebis a écrit:La prochaine fois on t'ignore et on te dira de sortir de tes conneries et de venir de notre côté.
Zoui, c'est ça que j'ai toujours voulu, aller de l'autre coté.
C'est pas grave, on se fera des signes depuis la rive. Parce que bon, il faut que je te dise : je ne veux pas te faire venir, l'herbe n'est pas plus verte ici.
ZeBrebis- Messages : 1257
Date d'inscription : 01/09/2013
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Putain vous voulez pas vous suicider au lieu de polluer mon forum là !
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Patate a écrit:Le but étant le plaisir qu'on prend à le faire, pas le résultat.
Ah je vois, encore un truc compliqué. Le but c'est de se faire plaisir. Vas-y donc.
Ah non oh, le but c'est le résultat. Ce qui coule du fut, les fruits de l'arbre.
Partagez un truc parce qu'on a pris plaisir à le faire, c'est un peu la lose, non ? Je ne peux pas faire mieux, mais j'ai pris plaisir à le faire.
Patate, repasse-moi le manuel !
Patate a écrit:Enfin sauf si tu veux exposer ou te faire filmer...
C'est bien pour ça que j'ai arrêté de dessiner. Mes branlettes graphiques s'accumoncelaient. Je ne les montrerais à personne. D'autres faisaient beaucoup mieux. Ou beaucoup moins bien mais les vendaient très cher.
Au bout d'un moment, le plaisir de dessiner se noyait dans cette vanité.
A l'époque quand je voyais une peinture décorant un resto je me flattais de penser que j'aurais pu faire beaucoup mieux. Bon, voilà ce que j'en tirais, une vague réassurance, un orgueil en réserve.
Alors ça a fini par me faire chier ces heures inutiles.
Je ne comprenais plus ce que je cherchais à faire tout ça.
Juste me faire plaisir ? Mais c'est la honte. C'est trop peu, c'est trop rien. A quoi ça sert de se faire plaisir dans la vie.
Patate, mais tu vas le lâcher ce putain de manuel, je t'assure que si tu continues à le garder pour toi, tu vas t'en prendre une sévère. Pi d'abord, on est sur le fil d'UCCEN ici.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Voilà,
alors j'aimerais qu'on discute de choses sérieuses,
du genre la trépanation dans les Aurès ou la nervosité génétique des tribus de Belezma.
alors j'aimerais qu'on discute de choses sérieuses,
du genre la trépanation dans les Aurès ou la nervosité génétique des tribus de Belezma.
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
ZeBrebis a écrit: IMAGE DU MICKEY HORRIBLEMENT GORE
Modération, je trouve cela atroce. Merci de faire quelque chose. C'est extrêmement choquant.
Bip Bip Bip
Jean-Robert THQI- Messages : 61
Date d'inscription : 12/12/2014
Age : 63
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Finalement je crois que j'aime mieux les balises username de Patate...
Il est très beau ton dessin, ça me rappelle Hokusai, version Shunga soft
Il est très beau ton dessin, ça me rappelle Hokusai, version Shunga soft
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Heureusement, UCCEN est là pour recentrer les débats, parce que sinon j'allais encore vous saouler avec mes conneries.
Ce n'est pas compliqué, après quelques japoniaiseries pompées à Hok-Usai,
j'ai recentré mon activité dessinatoire sur la seule chose qui m'intéresse : LES GONZESSES
Du truc gnangnan pour fille en mal de petites fleurs,
au bidule plus trouble, entre carnaval de Venise et Justine, où les infortunes de la vertu,
les trucs plus chaud mais vaguement arty pour dire de faire mon sensible.
Mais globalement, j'en revenais toujours au même thème, gonzesse, gonzesses, gonzessesssss.
Surtout les gonzesses qui...
J'ai fini par admettre que je n'avais aucun talent, mais que j'étais un putain d'obsédé sexuel.
Alors je me suis abonné à Playboy.
Ce n'est pas compliqué, après quelques japoniaiseries pompées à Hok-Usai,
j'ai recentré mon activité dessinatoire sur la seule chose qui m'intéresse : LES GONZESSES
Du truc gnangnan pour fille en mal de petites fleurs,
au bidule plus trouble, entre carnaval de Venise et Justine, où les infortunes de la vertu,
les trucs plus chaud mais vaguement arty pour dire de faire mon sensible.
Mais globalement, j'en revenais toujours au même thème, gonzesse, gonzesses, gonzessesssss.
Surtout les gonzesses qui...
J'ai fini par admettre que je n'avais aucun talent, mais que j'étais un putain d'obsédé sexuel.
Alors je me suis abonné à Playboy.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Quand on assouvit ses envies, on se les sort de la tête. Un obsédé c'est ni plus ni moins qu'un mec en manque.
Je te trouve beaucoup de talent.
Pour être le meilleur en dessin, il faut beaucoup dessiner. Ce qui demande de la persévérance et de la patience, deux qualités qui sont interessantes à développer quand on sent qu'on aimerait un résultat immédiat.
Édit : Je précise que ces deux qualités me manquent hein, et ça se voit sur mes dessins, je les termine généralement pas
Je te trouve beaucoup de talent.
Pour être le meilleur en dessin, il faut beaucoup dessiner. Ce qui demande de la persévérance et de la patience, deux qualités qui sont interessantes à développer quand on sent qu'on aimerait un résultat immédiat.
Édit : Je précise que ces deux qualités me manquent hein, et ça se voit sur mes dessins, je les termine généralement pas
Dernière édition par Jordan Sulli le Ven 12 Déc 2014 - 17:50, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
tu veux le manuel ? Bé deviens ton père et ta mère et autorise toi tout ce qui était interdit ou plus simplement refais ton éducation plus à ton goût !
Invité- Invité
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Il aime les greums la pile les grosses passez votre tour.
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
ZeBrebis a écrit:T'as l'air bien droit mais en fait t'es un qu'on vexe et qu'on se plante quand on veut t'accompagner ?
J'ai honte mais je l'avoue. Si je sens qu'on veut m'accompagner, cela m'oblige à comprendre que je n'y arrive pas tout seul. Ce qui me vexe, ce qui m'énerve.
Je vais encore oser écrire une connerie, mais je trouve qu'il y a trop de sollicitude sur ce forum. D'abord je fais ce que je peux, c'est très agréable de cerner ses limites, au moins ça aide à se définir.
Et puis ce doit être mon coté jeune fille, il faudrait que je sorte le panneau "j'ai juste envie de tu m'écoutes, je ne te demande pas solution."
Coté QI je ne dispose d'aucune information chiffrée, mais coté Anima je dois exploser les compteurs.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Un bonsoir au maitre des lieux et à ses invités
Number6, je te lis même si je ne comprends pas tout Ton fil est bien animé, tu as un talent certain
Une petite musique des Aurès pour tout le monde :
Number6, je te lis même si je ne comprends pas tout Ton fil est bien animé, tu as un talent certain
UCCEN a écrit :
Voilà,
alors j'aimerais qu'on discute de choses sérieuses,
du genre la trépanation dans les Aurès ou la nervosité génétique des tribus de Belezma.
Une petite musique des Aurès pour tout le monde :
offset- Messages : 7540
Date d'inscription : 11/11/2013
Localisation : virtuelle
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Une fiotte quoi, hystéro névrosée,
et ton pendant meuf une cheftaine à couilles.
Aller, arrête tes délires, te laisser tout dire mais des conneries comme ça...
et ton pendant meuf une cheftaine à couilles.
Aller, arrête tes délires, te laisser tout dire mais des conneries comme ça...
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
C'est moche les distorsions de son offset quelle mode horrible, d’ailleurs c'est parti du bled ça a contaminé la planète..
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
C'est moche ? J'ai mis du temps à la trouver, tu n'es jamais content
offset- Messages : 7540
Date d'inscription : 11/11/2013
Localisation : virtuelle
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Tu es bien difficile, je ne sais pas quelle musique tu aimes, alors je post au hasard, mais c'est mieux si tu fais semblant d'aimer
je me sentirai moins blessée
Pourquoi tu ne post pas de musique sur ton fil ?
je me sentirai moins blessée
Pourquoi tu ne post pas de musique sur ton fil ?
offset- Messages : 7540
Date d'inscription : 11/11/2013
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Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Mais c'est mieux si je fais pas semblant non ?
Sur "mon" fil il y en eu des fois.
Sur "mon" fil il y en eu des fois.
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Normalement c'est mieux mais le dire comme ça c'est difficile quelques fois
C'est vrai que le son est un spécial, mais je l'ai mis par rapport au Aures
Je ne les vois pas sur ton fil, je vais chercher encore, bon j'arrête sinon Number6 va m'en vouloir
de polluer son fil
C'est vrai que le son est un spécial, mais je l'ai mis par rapport au Aures
Je ne les vois pas sur ton fil, je vais chercher encore, bon j'arrête sinon Number6 va m'en vouloir
de polluer son fil
offset- Messages : 7540
Date d'inscription : 11/11/2013
Localisation : virtuelle
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
UCCEN et moi on partage le fond, mais pas la forme. Le staïle c'est l'homme.
Sur le fond, c'est sur que vouloir faire plaisir à UCCEN en signalant une vidéo d'une musique trafiquée pour se la péter international, perdant son très relatif charme d'origine, et l'affublant d'un traitement numérique de daube, faut quand même oser. L'intention est touchante et sera reçue comme telle par un gentleman comme N6, pour UCCEN c'est tout vu.
Je ne supporte pas Oum Kalthoum, Supercal le sait. Je sais qu'elle adore Oum Kalthoum. Quand je lui met une vidéo sur son fil c'est uniquement parce qu'elle est intitulée Ya Habibi (mon ami, mon chéri), je m'adapte à son fil, je fais du Joe Dalton subliminal, c'est une petite attention entre nous.
Mais à part ces exercices de télépathies, il vaut toujours mieux mettre ce que l'on aime. Il y a beaucoup plus de chances que cela plaise aux autres.
UCCEN adore Bjork, ses origines islandaises sans aucun doute. C'est vrai qu'il est glacial.
Sur le fond, c'est sur que vouloir faire plaisir à UCCEN en signalant une vidéo d'une musique trafiquée pour se la péter international, perdant son très relatif charme d'origine, et l'affublant d'un traitement numérique de daube, faut quand même oser. L'intention est touchante et sera reçue comme telle par un gentleman comme N6, pour UCCEN c'est tout vu.
Je ne supporte pas Oum Kalthoum, Supercal le sait. Je sais qu'elle adore Oum Kalthoum. Quand je lui met une vidéo sur son fil c'est uniquement parce qu'elle est intitulée Ya Habibi (mon ami, mon chéri), je m'adapte à son fil, je fais du Joe Dalton subliminal, c'est une petite attention entre nous.
Mais à part ces exercices de télépathies, il vaut toujours mieux mettre ce que l'on aime. Il y a beaucoup plus de chances que cela plaise aux autres.
UCCEN adore Bjork, ses origines islandaises sans aucun doute. C'est vrai qu'il est glacial.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Et j'adore cette attention je t'adore.
*reprend sa lecture silencieusement*
*reprend sa lecture silencieusement*
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Quand tu donnes envie de t'accompagner ce n'est pas du tout pour t'aider ; c'est pour passer un moment ensemble, et discuter le bout de gras, pour le plaisir.Numero6 a écrit:ZeBrebis a écrit:T'as l'air bien droit mais en fait t'es un qu'on vexe et qu'on se plante quand on veut t'accompagner ?
J'ai honte mais je l'avoue. Si je sens qu'on veut m'accompagner, cela m'oblige à comprendre que je n'y arrive pas tout seul. Ce qui me vexe, ce qui m'énerve.
Je vais encore oser écrire une connerie, mais je trouve qu'il y a trop de sollicitude sur ce forum. D'abord je fais ce que je peux, c'est très agréable de cerner ses limites, au moins ça aide à se définir.
Et puis ce doit être mon coté jeune fille, il faudrait que je sorte le panneau "j'ai juste envie de tu m'écoutes, je ne te demande pas solution."
Coté QI je ne dispose d'aucune information chiffrée, mais coté Anima je dois exploser les compteurs.
Alors bon, on rebondit sur ce que tu nous dis. On ne se connaît pas, je serais pas foutue de te lancer sur une conversation, et on est nombreux dans ce cas je crois. Sans compter qu'à te lire ça donne envie de parler.
Mais alors donner des solutions !? Tu lis du paternalisme là où je ne vois que de l'intérêt. Pour ce que tu dis, et pour toi derrière.
Ceci dit, si on sabote ta réflexion en la mettant sous verre avec un cadre autour (le "wahou j'adore ce que tu fais") je comprends que ça t'agace.
Il faudra qu'on amène nos propres sujets de conversation ici ; Numero6 ne fait pas restauration.
ZeBrebis- Messages : 1257
Date d'inscription : 01/09/2013
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Merci Number6, toi tu sais parler aux femmes
offset- Messages : 7540
Date d'inscription : 11/11/2013
Localisation : virtuelle
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
C'est pour ça que lui peut aller sous les robes des filles.U C C E N a écrit:Quel faux-cul !
Eh oui...
Bon, tout le monde a fichu le camp. Je mets une petite musique d'ambiance pour la nuit alors.
ZeBrebis- Messages : 1257
Date d'inscription : 01/09/2013
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Pas sur que ce soit Daho qui réveille les gens de ce fil, mais je l'écoute en boucle depuis ce matin, alors je partage
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Numero6 a écrit:UCCEN et moi on partage le fond, mais pas la forme. Le staïle c'est l'homme.
C'est le style qui fait l'homme ? (aller chercher soi même des mots dans le dico empêche la communication directe)
Sur le fond, c'est sur que vouloir faire plaisir à UCCEN en signalant une vidéo d'une musique trafiquée pour se la péter international, perdant son très relatif charme d'origine, et l'affublant d'un traitement numérique de daube, faut quand même oser. L'intention est touchante et sera reçue comme telle par un gentleman comme N6, pour UCCEN c'est tout vu.
Je ne supporte pas Oum Kalthoum, Supercal le sait. Je sais qu'elle adore Oum Kalthoum. Quand je lui met une vidéo sur son fil c'est uniquement parce qu'elle est intitulée Ya Habibi (mon ami, mon chéri), je m'adapte à son fil, je fais du Joe Dalton subliminal, c'est une petite attention entre nous.
Mais à part ces exercices de télépathies, il vaut toujours mieux mettre ce que l'on aime. Il y a beaucoup plus de chances que cela plaise aux autres.
UCCEN adore Bjork, ses origines islandaises sans aucun doute. C'est vrai qu'il est glacial.
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Jordan merci pour Daho, j'en mets une aussi :
Zabgirl
Pardon Number6, un grand bonjour à toi
Bon samedi les foufous
Zabgirl
Pardon Number6, un grand bonjour à toi
Bon samedi les foufous
offset- Messages : 7540
Date d'inscription : 11/11/2013
Localisation : virtuelle
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Jordan Sulli a écrit:Pas sur que ce soit Daho qui réveille les gens de ce fil, mais je l'écoute en boucle depuis ce matin, alors je partage
J'écoute ça en boucle dans ma voiture. Je suis certaine que numéro 6 adorerait la pochette de l'album
Dernière édition par nan le Sam 13 Déc 2014 - 12:03, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
@Super, c'est pas la même !!!
@Zabgirl je confirme, il faut bien orthographier Staïle, à ne pas confondre avec les Aïe du deuxième groupe comme Ophélaille ou No Soussaille.
Le récit du combat Stauk-N6 est en cours de finalisation, aucun suspens, il n'avait aucune chance.
@Zabgirl je confirme, il faut bien orthographier Staïle, à ne pas confondre avec les Aïe du deuxième groupe comme Ophélaille ou No Soussaille.
Le récit du combat Stauk-N6 est en cours de finalisation, aucun suspens, il n'avait aucune chance.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
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