Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
+17
Stauk
louise
8gseagffs
Darth Lord Tiger Kalthu
Verveine
Hashirama
Pola
ou-est-la-question
Yul
Zebra-Finch
ZeBrebis
Tennessee
Encens
https://www.google.fr
Kass
Numero6
offset
21 participants
Page 8 sur 20
Page 8 sur 20 • 1 ... 5 ... 7, 8, 9 ... 14 ... 20
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Ouais, je sais, le tailleur c'est aussi un carcan social, mais d'un autre coté...
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
je ne supporte pas le col rigide des vestes de costard, ça me file des rougeurs.
ce qui m'empêche pas de trouver le look de Robin Wright dans House of Cards à tomber par terre...
ce qui m'empêche pas de trouver le look de Robin Wright dans House of Cards à tomber par terre...
Kass- Messages : 6955
Date d'inscription : 26/03/2014
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Je comprends ta déception lorsque c'est dans le cadre d'une IRL, merde quoi, on vient exprès et si c'est pour trouver du rien à l'arrivée quelle déception. Enfin, j'ai pas fait, mais je comprends.Kass a écrit:allez je balance: à la dernière IRL, un gars me salue et me sort ce fameux "tu fais quoi ?" qui m'a clouée.
je veux dire que je m'y attendais pas. et je m'attendais pas à ne pas m'y attendre.
je sais même plus ce que j'ai répondu, je crois que j'ai été plutôt sympa/mona lisa, mais je me souviens du "ARGHHHHH" que j'ai éprouvé.
j'ai attrapé cette sensation de mélange de rage et de blasitude, je l'ai fourrée dans un coin, bien décidée à l'autopsier un peu.
parce que je sais que j'y serai encore et toujours confrontée, et que plus je réfléchis au sens profond/à la sincérité de ce qu'on choisit d'émettre, plus je vais ressentir le décalage avec ceux qui ne conscientisent pas leurs mots.
je n'arrive plus ne veux plus me mettre en pilotage automatique, de sortir une réponse standard qui forcera par politesse l'autre à émettre un enthousiasme et un intérêt qu'il ne ressent pas (dissimulant un jugement, en fait, dont je me fous totalement, mais auquel il attendra qu'à mon tour je manifeste de l'intérêt et gnagnagna)
comme Bill Murray bloqué à Punxsutawney qui se met à faire n'importe quoi pour avoir l'impression de vivre un moment unique, à provoquer lui-même les surprises.
Le père de mes enfants est persuadé que si notre vie commune a si peu d'intérêt c'est que je n'aime pas sortir dîner.
Comprendre passer 4 heures avec ses relations professionnelles, animées par des discussions de type NPC des jeux vidéos.
Quand on essaie de remplir le temps qu'on est "forcés" par les convenances de passer ensemble, le résultat est rarement convaincant. Le must sera l'anecdote bien racontée, en espérant que chacun en ait un stock fourni pour tenir jusqu'au bout.
Ce n'est jamais le cas, et c'est donc pour moi d'un ennui mortel. Le seul petit moment d'adrénaline étant quand on cherche la réponse adaptée. Mais plus ça va, moins je tâtonne et plus ce maigre intérêt disparaît.
La grande question que je me pose pendant et surtout après c'est de savoir si je suis la seule à morfler. Si j'avais l'assurance qu'on se fait bien tous chier je pense qu'il serait facile d'y remédier, même si ce serait un peu dur à admettre sur le moment peut-être. Mais comme on serait chacun la cause de l'ennui de l'autre, ça ne serait pas personnel ; compteurs à zéro, qu'est ce qu'on fait du temps qu'on a devant nous ?
Je ne saurai jamais je crois si c'est un manque de sincérité général. Je ne verrais personne fendre le flot des conversations en lançant un "Dites, ce qu'on raconte là ça n'intéresse personne ou je me trompe ?".
Puis comme les gens ont l'air d'avoir envie de se revoir, de recommencer, je me dis que ce serait pousser loin le manque de sincérité.
Est-il possible que des personnes trouvent de l'intérêt dans les convenances ? dans ce questionnaire prédéfini sur ce qu'on fait, sur les enfants, la construction de la maison, etc. et les banalités qui les accompagnent...
Cela ressemble fort à un épouillage oui, chacun faisant l'effort de poser la question, de fouiller le pelage ; au nom de la cohésion sociale, noble cause.
Sauf que je crois que je n'aime pas qu'on me cherche des poux. Même gentiment.
Bon, puis je constate présentement que je n'aime pas non plus faire plus de 5 lignes. Le résultat est mauvais alors que je me donne du mal.
Je préfère mes recettes de 5 lignes qui ne ratent pas et aller au resto pour goûter des choses plus recherchées.
Tant pis pour cette fois.
ZeBrebis- Messages : 1257
Date d'inscription : 01/09/2013
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Oui.ZeBrebis a écrit:
Est-il possible que des personnes trouvent de l'intérêt dans les convenances ? dans ce questionnaire prédéfini sur ce qu'on fait, sur les enfants, la construction de la maison, etc. et les banalités qui les accompagnent...
En effet. Les singes trouvent un intérêt à l'épouillage. Moi aussi d'ailleurs. Plus qu'aux conversations en tout cas.ZeBrebis a écrit:
Cela ressemble fort à un épouillage oui, chacun faisant l'effort de poser la question, de fouiller le pelage ; au nom de la cohésion sociale, noble cause.
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
ZeBrebis a écrit:Je comprends ta déception lorsque c'est dans le cadre d'une IRL, merde quoi, on vient exprès et si c'est pour trouver du rien à l'arrivée quelle déception. Enfin, j'ai pas fait, mais je comprends.Kass a écrit:allez je balance: à la dernière IRL, un gars me salue et me sort ce fameux "tu fais quoi ?" qui m'a clouée.
je veux dire que je m'y attendais pas. et je m'attendais pas à ne pas m'y attendre.
je sais même plus ce que j'ai répondu, je crois que j'ai été plutôt sympa/mona lisa, mais je me souviens du "ARGHHHHH" que j'ai éprouvé.
j'ai attrapé cette sensation de mélange de rage et de blasitude, je l'ai fourrée dans un coin, bien décidée à l'autopsier un peu.
parce que je sais que j'y serai encore et toujours confrontée, et que plus je réfléchis au sens profond/à la sincérité de ce qu'on choisit d'émettre, plus je vais ressentir le décalage avec ceux qui ne conscientisent pas leurs mots.
je n'arrive plus ne veux plus me mettre en pilotage automatique, de sortir une réponse standard qui forcera par politesse l'autre à émettre un enthousiasme et un intérêt qu'il ne ressent pas (dissimulant un jugement, en fait, dont je me fous totalement, mais auquel il attendra qu'à mon tour je manifeste de l'intérêt et gnagnagna)
comme Bill Murray bloqué à Punxsutawney qui se met à faire n'importe quoi pour avoir l'impression de vivre un moment unique, à provoquer lui-même les surprises.
Le père de mes enfants est persuadé que si notre vie commune a si peu d'intérêt c'est que je n'aime pas sortir dîner.
Comprendre passer 4 heures avec ses relations professionnelles, animées par des discussions de type NPC des jeux vidéos.
Quand on essaie de remplir le temps qu'on est "forcés" par les convenances de passer ensemble, le résultat est rarement convaincant. Le must sera l'anecdote bien racontée, en espérant que chacun en ait un stock fourni pour tenir jusqu'au bout.
Ce n'est jamais le cas, et c'est donc pour moi d'un ennui mortel. Le seul petit moment d'adrénaline étant quand on cherche la réponse adaptée. Mais plus ça va, moins je tâtonne et plus ce maigre intérêt disparaît.
La grande question que je me pose pendant et surtout après c'est de savoir si je suis la seule à morfler. Si j'avais l'assurance qu'on se fait bien tous chier je pense qu'il serait facile d'y remédier, même si ce serait un peu dur à admettre sur le moment peut-être. Mais comme on serait chacun la cause de l'ennui de l'autre, ça ne serait pas personnel ; compteurs à zéro, qu'est ce qu'on fait du temps qu'on a devant nous ?
Je ne saurai jamais je crois si c'est un manque de sincérité général. Je ne verrais personne fendre le flot des conversations en lançant un "Dites, ce qu'on raconte là ça n'intéresse personne ou je me trompe ?".
Puis comme les gens ont l'air d'avoir envie de se revoir, de recommencer, je me dis que ce serait pousser loin le manque de sincérité.
Est-il possible que des personnes trouvent de l'intérêt dans les convenances ? dans ce questionnaire prédéfini sur ce qu'on fait, sur les enfants, la construction de la maison, etc. et les banalités qui les accompagnent...
Cela ressemble fort à un épouillage oui, chacun faisant l'effort de poser la question, de fouiller le pelage ; au nom de la cohésion sociale, noble cause.
Sauf que je crois que je n'aime pas qu'on me cherche des poux. Même gentiment.
Bon, puis je constate présentement que je n'aime pas non plus faire plus de 5 lignes. Le résultat est mauvais alors que je me donne du mal.
Je préfère mes recettes de 5 lignes qui ne ratent pas et aller au resto pour goûter des choses plus recherchées.
Tant pis pour cette fois.
Je me pose les même questions. Le truc pour garder des relations sans devoir en passer par ces moments difficiles c'est de faire des choses ensemble. Aller voir des concerts, des expos.. Pourtant il y a des gens avec qui il est aisé de discuter comme l'a dit numéro 6. J'ai eu la chance d'en rencontrer quelques uns en IRL sur ce forum et c'était bien agréable de discuter sans se forcer
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Je suis allé me régaler des époutouriflantes tenues de Claire Underwood, mais pour moi il y manque l'essentiel.
Robin Wright campe un personnage si fort que son attitude ne varie pas en fonction de ses tenues, ni sa manière de marcher, ni celle de parler.
Pour moi les vêtements ne sont pas seulement des signes d'appartenance, ou l'acceptation des codes sociaux, ils définissent la gestuelle, façonnent la silhouette et la démarche.
Comme les mots façonnent la pensée, la tenue influence l'expression d'une personne.
J'ai même l'impression qu'on ne pense pas de la même manière dans un jean que dans une tenue stricte.
Dans ma tête c'était ça l'idée, t'imaginer en tailleur strict pour mieux comprendre la contrainte de ton milieu professionnel, une joint-venture entre ton apparence et ta perception des choses. C'est parce que je ne parvenais pas à saisir ton rejet de ce milieu, ta description ne me suffisait pas.
Ouais, c'est toujours comme ça, quand je ne comprends pas je bricole dans ma tête. Il y a des questions que je n'ose jamais poser.
Pendant que tu racontais tes difficultés avec ton environnement professionnel, je t'aurais bien coupé la parole pour te demander si tu n'avais pas une photo de toi en tailleur, pour pouvoir suivre ce que tu disais. Avec ta tenue casual et ton sourire de Mona Lisa, je n'arrivais pas du tout à me figurer la tension sur ton lieu de travail. Me faut des images pour penser.
"Heuu, Kass, 'scuses, j'arrive pas à te suivre, t'aurais pas une photo de toi en tailleur et talons ?" Passer pour un con et un obsédé sexuel j'ai l'habitude, ce que je n'aime pas c'est la confusion des deux qualificatifs.
Pour percevoir ce que peut signifier pour toi "tu fais quoi ?", il me faut la machine à café, le couloir avec le ficus, la photocopieuse dans le fond, le regard indifférents des secrétaires, l'état d'entretien des godasses du type, est-il accoudé à la machine à café, se penche-t-il vers toi d'une mâle assurance pour te poser la question, ta place au parking, savoir si tu as mal aux pieds, si tu étais en retard au moment de la question.
Robin Wright campe un personnage si fort que son attitude ne varie pas en fonction de ses tenues, ni sa manière de marcher, ni celle de parler.
Pour moi les vêtements ne sont pas seulement des signes d'appartenance, ou l'acceptation des codes sociaux, ils définissent la gestuelle, façonnent la silhouette et la démarche.
Comme les mots façonnent la pensée, la tenue influence l'expression d'une personne.
J'ai même l'impression qu'on ne pense pas de la même manière dans un jean que dans une tenue stricte.
Dans ma tête c'était ça l'idée, t'imaginer en tailleur strict pour mieux comprendre la contrainte de ton milieu professionnel, une joint-venture entre ton apparence et ta perception des choses. C'est parce que je ne parvenais pas à saisir ton rejet de ce milieu, ta description ne me suffisait pas.
Ouais, c'est toujours comme ça, quand je ne comprends pas je bricole dans ma tête. Il y a des questions que je n'ose jamais poser.
Pendant que tu racontais tes difficultés avec ton environnement professionnel, je t'aurais bien coupé la parole pour te demander si tu n'avais pas une photo de toi en tailleur, pour pouvoir suivre ce que tu disais. Avec ta tenue casual et ton sourire de Mona Lisa, je n'arrivais pas du tout à me figurer la tension sur ton lieu de travail. Me faut des images pour penser.
"Heuu, Kass, 'scuses, j'arrive pas à te suivre, t'aurais pas une photo de toi en tailleur et talons ?" Passer pour un con et un obsédé sexuel j'ai l'habitude, ce que je n'aime pas c'est la confusion des deux qualificatifs.
Pour percevoir ce que peut signifier pour toi "tu fais quoi ?", il me faut la machine à café, le couloir avec le ficus, la photocopieuse dans le fond, le regard indifférents des secrétaires, l'état d'entretien des godasses du type, est-il accoudé à la machine à café, se penche-t-il vers toi d'une mâle assurance pour te poser la question, ta place au parking, savoir si tu as mal aux pieds, si tu étais en retard au moment de la question.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
ZeBrebis a écrit:Le seul petit moment d'adrénaline étant quand on cherche la réponse adaptée.
Voilà, une conversation pour moi c'est quand on cherche une réponse. Même si on pense désespérément avec le même stock d'idées, une conversation ça sert à se servir des idées des autres, et voir ce qu'on ne voyait pas.
Si les autres ressassent leur stock en boucle, je décroche, je fais mon Lacanien. Hmm, Hmm.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Zebrebis a écrit:Est-il possible que des personnes trouvent de l'intérêt dans les convenances ? dans ce questionnaire prédéfini sur ce qu'on fait, sur les enfants, la construction de la maison, etc. et les banalités qui les accompagnent...
y'a des gens qui pensent sincèrement que parler de ce qu'ils "ont" ou "font" ou "projettent d'avoir" ou de "faire" est intéressant - que c'est ce qui définit quelqu'un.
que d'avoir des serviettes assorties aux assiettes à dessert par exemple est signe de bon goût et d'ordre, de respectabilité.
de... norme, j'allais dire.
et si c'était ça pour "eux", (d)épouiller l'autre non pas pour découvrir qu'il est différent, mais bien normal bien comme il faut, comme eux ?
no alarm and no surprises.
Kass- Messages : 6955
Date d'inscription : 26/03/2014
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Numero6 a écrit:Pour moi les vêtements ne sont pas seulement des signes d'appartenance, ou l'acceptation des codes sociaux, ils définissent la gestuelle, façonnent la silhouette et la démarche.
pour moi il doivent épouser la silhouette et la démarche, accompagner la gestuelle.
dans les rochers, les talus.
ça reflète une appartenance alpine (avec son sens déjà particulier des codes sociaux...), ou alors c'est mon côté mercurienne, chépa.
tout à l'opposé en fait
Kass- Messages : 6955
Date d'inscription : 26/03/2014
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Kass a écrit:pour moi il doivent épouser la silhouette et la démarche, accompagner la gestuelle.
Ne serait-ce pas l'expression d'un fort tempérament qui s'impose jusqu'aux vêtements, qui eux aussi doivent suivre ?
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Un jour j'avais démonté la tête d'une jeune femme qui m'avait fait le coup habituel.
Je lui donne une consigne. Simple. Basique. Dans notre établissement tout le monde a adopté cette consigne, parce qu'elle est bien, efficace et tout et tout. Je l'ai adoptée, je ne l'ai pas inventée, je n'éprouve ni fierté, ni stratégie de défense de territoire à l'appliquer.
Mais là, niet, elle ne voulait pas. Elle n'avait pas appris comme ça. En adoptant cette consigne, elle avait l'impression de se mettre en faute.
Elle a fait ce qu'on lui a appris. C'est-à-dire le contraire. Deux ou trois fois comme ça.
Je ne savais plus quoi lui dire. Mon taux de testostérone était en train de crever le plafond.
Alors je l'ai prévenue, je lui ai dit qu'à ce moment précis je ne supportais plus son entêtement.
Et elle a insisté sur le registre "je ne vois pas pourquoi je commettrais une faute pour ménager votre susceptibilité."
J'ai résisté à deux autres répliques. Et je lui ai démonté la tête. Elle s'est prise une tempête de testostérone force 12 dans la gueule.
Convocation des deux dans le bureau de la chef.
La chef elle m'aime bien, je sais qu'elle m'apprécie, elle fait des gros efforts pour me parler gentiment comme à un neuneu.
Et elle m'a dit deux choses étonnantes. Elle m'a dit "les gens ne demandent qu'à faire ce que vous voulez", et elle a ajouté "il faut leur dire ce que vous voulez."
Comme elle faisait des efforts, j'en ai fait aussi, j'ai passé outre l'impression que je ne demandais rien de spécial, que j'avais juste indiqué ce qui se faisait d'habitude, ce qui marche bien. Que j'avais tout essayé, de l'information simple à l'argument d'autorité, puis l'argument émotionnel.
Et que rien n'avait réussi à percer avant l'argument de la destruction totale et définitive.
Je n'ai toujours pas trouvé la solution.
Je n'en vois qu'une mais elle ne me plait pas. "J'arrive, tu fais comme je dis, tu fermes ta gueule sinon tu vas t'en manger une, je suis un gros con, cherche pas, je suis un gros con mais je suis super bon, alors je t'emmerde, toi et ta connaissance livresque. Je vais te montrer un truc génial que personne ne t'a jamais appris. Très jolies tes lunettes. Tu es de Rouen ? Ah oui, je connais très bien le DG de la boite."
Ben si ça se trouve ça marcherait. Il faudrait que je fasse le leader du troupeau pour décharger la jeune femme de la responsabilité qu'elle s'attribue.
La jeune femme en question, pour lui faire passer la consigne je lui avais demandé son avis, parce que je trouve que c'est plus poli, plus respectueux de son libre arbitre. C'est con, parce qu'en faisant ça je l'oblige à se positionner comme décisionnaire. Et comme tel, sa réponse va suivre son référentiel, celui que je lui conseille d'oublier.
Je l'ai traitée comme j'aurais aimé qu'on me traite.
Faute. Grave.
Il y a des gens, il ne faut pas leur demander leur avis. Ils ne savent pas chercher la réponse adaptée, pour reprendre la formulation de ZeBrebis, ils ne peuvent pas changer dans l'instant leur manière de faire ou de penser.
Je n'arrive pas à leur en vouloir. Dans un couple c'est du 50/50.
Il y a des gens qui ont déployé de gros efforts pour apprendre une consigne, ils l'ont apprise par cœur, sans en comprendre la logique. S'ils sortent de ce cadre, ils ne savent plus ce qu'ils font, ils angoissent. Alors ils deviennent teigneux.
Il y a des gens il ne faut pas leur demander leur avis, parce que ce ne sera jamais leur avis. Il faut leur faire peur, leur taper sur la tête, il faut les soulager de ce qui les perturbe : décider, choisir.
Je l'ai fait. Ça marche super bien. En plus après ils racontent à tout le monde ce qu'ils viennent d'apprendre, et ils sont super contents de raconter que c'est grâce à moi.
Et moi j'ai l'impression de les avoir agressés, violentés, au-delà de l'acceptable.
Et je me sens encore plus misérable dans mon coin.
Faut que je l'accepte. Il y a des gens à qui il ne faut pas demander leur avis. Misère de moi.
Je lui donne une consigne. Simple. Basique. Dans notre établissement tout le monde a adopté cette consigne, parce qu'elle est bien, efficace et tout et tout. Je l'ai adoptée, je ne l'ai pas inventée, je n'éprouve ni fierté, ni stratégie de défense de territoire à l'appliquer.
Mais là, niet, elle ne voulait pas. Elle n'avait pas appris comme ça. En adoptant cette consigne, elle avait l'impression de se mettre en faute.
Elle a fait ce qu'on lui a appris. C'est-à-dire le contraire. Deux ou trois fois comme ça.
Je ne savais plus quoi lui dire. Mon taux de testostérone était en train de crever le plafond.
Alors je l'ai prévenue, je lui ai dit qu'à ce moment précis je ne supportais plus son entêtement.
Et elle a insisté sur le registre "je ne vois pas pourquoi je commettrais une faute pour ménager votre susceptibilité."
J'ai résisté à deux autres répliques. Et je lui ai démonté la tête. Elle s'est prise une tempête de testostérone force 12 dans la gueule.
Convocation des deux dans le bureau de la chef.
La chef elle m'aime bien, je sais qu'elle m'apprécie, elle fait des gros efforts pour me parler gentiment comme à un neuneu.
Et elle m'a dit deux choses étonnantes. Elle m'a dit "les gens ne demandent qu'à faire ce que vous voulez", et elle a ajouté "il faut leur dire ce que vous voulez."
Comme elle faisait des efforts, j'en ai fait aussi, j'ai passé outre l'impression que je ne demandais rien de spécial, que j'avais juste indiqué ce qui se faisait d'habitude, ce qui marche bien. Que j'avais tout essayé, de l'information simple à l'argument d'autorité, puis l'argument émotionnel.
Et que rien n'avait réussi à percer avant l'argument de la destruction totale et définitive.
Je n'ai toujours pas trouvé la solution.
Je n'en vois qu'une mais elle ne me plait pas. "J'arrive, tu fais comme je dis, tu fermes ta gueule sinon tu vas t'en manger une, je suis un gros con, cherche pas, je suis un gros con mais je suis super bon, alors je t'emmerde, toi et ta connaissance livresque. Je vais te montrer un truc génial que personne ne t'a jamais appris. Très jolies tes lunettes. Tu es de Rouen ? Ah oui, je connais très bien le DG de la boite."
Ben si ça se trouve ça marcherait. Il faudrait que je fasse le leader du troupeau pour décharger la jeune femme de la responsabilité qu'elle s'attribue.
La jeune femme en question, pour lui faire passer la consigne je lui avais demandé son avis, parce que je trouve que c'est plus poli, plus respectueux de son libre arbitre. C'est con, parce qu'en faisant ça je l'oblige à se positionner comme décisionnaire. Et comme tel, sa réponse va suivre son référentiel, celui que je lui conseille d'oublier.
Je l'ai traitée comme j'aurais aimé qu'on me traite.
Faute. Grave.
Il y a des gens, il ne faut pas leur demander leur avis. Ils ne savent pas chercher la réponse adaptée, pour reprendre la formulation de ZeBrebis, ils ne peuvent pas changer dans l'instant leur manière de faire ou de penser.
Je n'arrive pas à leur en vouloir. Dans un couple c'est du 50/50.
Il y a des gens qui ont déployé de gros efforts pour apprendre une consigne, ils l'ont apprise par cœur, sans en comprendre la logique. S'ils sortent de ce cadre, ils ne savent plus ce qu'ils font, ils angoissent. Alors ils deviennent teigneux.
Il y a des gens il ne faut pas leur demander leur avis, parce que ce ne sera jamais leur avis. Il faut leur faire peur, leur taper sur la tête, il faut les soulager de ce qui les perturbe : décider, choisir.
Je l'ai fait. Ça marche super bien. En plus après ils racontent à tout le monde ce qu'ils viennent d'apprendre, et ils sont super contents de raconter que c'est grâce à moi.
Et moi j'ai l'impression de les avoir agressés, violentés, au-delà de l'acceptable.
Et je me sens encore plus misérable dans mon coin.
Faut que je l'accepte. Il y a des gens à qui il ne faut pas demander leur avis. Misère de moi.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Kass, je crois qu'il attend impatiemment que tu la publie cette photo de toi en tailleur..
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Kass a écrit:et si c'était ça pour "eux", (d)épouiller l'autre non pas pour découvrir qu'il est différent, mais bien normal bien comme il faut, comme eux ?
Oui, c'est majeur dans leurs comportements. Vérifier le protocole.
Il faut avoir un "vrai" métier, un "vrai" loisir (et attention, pas deux ou trois, un), une "vraie" voiture, un "vrai" appareil photo.
Comme je n'ai rien de tout ça, je n'ai d'autre solution pour faire accepter ma différence que de les guider vers un mépris gentillet, l'acceptation d'une finition à l'urine.
Ça finit par me peser grave que des neuneus s'autorisent à me regarder de haut parce que je néglige ce qui leur semble si important.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Numero6 a écrit:Ça finit par me peser grave que des neuneus s'autorisent à me regarder de haut parce que je néglige ce qui leur semble si important.
...et ça me pèse qu'ILS négligent ce qui ME semble important.
Je l'ai traitée comme j'aurais aimé qu'on me traite.
Faute. Grave.
sorte de "ne fais pas aux autres ce que tu n'aimerais pas qu'ils te fassent" inversé.
ouep, beaucoup de gens ne sont pas prêts à être traités en adulte.
@p'tite nan et toi ?
Kass- Messages : 6955
Date d'inscription : 26/03/2014
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
C'est peut-être juste un moyen d'entamer la conversation aussi, c'est tellement difficile d'entamer une conversation...
Puis toi, Numero 6, tu me dirais que tu étudies les comportements humains, ça me semblerait parfaitement justifié
Puis il y a quand même des gens dont le métier est une passion et rien à voir avec une position sociale, juste une passion quoi, ils sont peut-être rares mais ils existent.
Moi, je mets jamais de tailleur, mes vêtements de travail ne sont pas vraiment sexy
Puis toi, Numero 6, tu me dirais que tu étudies les comportements humains, ça me semblerait parfaitement justifié
Puis il y a quand même des gens dont le métier est une passion et rien à voir avec une position sociale, juste une passion quoi, ils sont peut-être rares mais ils existent.
Moi, je mets jamais de tailleur, mes vêtements de travail ne sont pas vraiment sexy
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
p'tite nan a écrit:Moi, je mets jamais de tailleur, mes vêtements de travail ne sont pas vraiment sexy
Dégage !!!
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
p'tite nan a écrit:Kass, je crois qu'il attend impatiemment que tu la publie cette photo de toi en tailleur..
Même pas, je suis parti sur Jupiter - Le Grand Bénéfique - et Mercure - L'Esprit d' Analyse.
L’esprit de synthèse permet au contraire le regroupement, le rassemblement. C’est pourquoi, là où Mercure crée quelque chose de plus vaste que l’individu, Jupiter ramène des concepts vastes à la dimension humaine. Ainsi, il permet d’avancer toujours plus loin en « mangeant » la complexité du monde devant lui, et s’appuyant dessus pour avancer.
D'habitude, du haut de ma tour de contrôle, je me contente de m'adapter comme je peux.
Me confronter est bien différent.
Me confronter me permet de me définir. Si Kass pense d'une certaine manière, cela me permet de mieux comprendre comment moi je fonctionne, les domaines qui me sont interdits et ceux où je peux briller.
J'ai déjà éprouvé cette sensation il y a longtemps. Après cette première impression de connivence si agréable, apparaissent des trucs que je ne connais pas et que je n'ai jamais appris à gérer : mes différences. Et ça ne se produit qu'avec des personnes dont je puis me sentir proche. Plus je me sens proche plus je constate mes différences. Disons que je peux enfin les voir.
A l'époque je m'étais résumé ça par une formule "on se sépare parce qu'elle aime Mozart et moi Beethoven". C'était absurde, mais impossible de lutter.
Accepter les différences quand enfin vous trouvez quelqu'un qui en présente si peu au premier abord. Si proches et si lointains.
Avec les autres, le problème ne se pose pas : je ne suis pas là, donc pas de différence. Ou trop de différences. Enfin, c'est chacun dans son coin.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
p'tite nan a écrit:C'est peut-être juste un moyen d'entamer la conversation aussi, c'est tellement difficile d'entamer une conversation..
j'ai porté un tailleur (pantalon) 3 mois en 2000, et deux autres fois depuis.
Numéro6 avoue ne pas se souvenir de quoi on a discuté, et pourtant il monte toute une légende sur moi en executive woman.
c'est l'équidé en lui, des fois il part au galop et la tête elle reste en arrière - un peu comme le coyotte tombe de la falaise en deux temps dans le dessin animé
Kass- Messages : 6955
Date d'inscription : 26/03/2014
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Maintenant que j'y pense, oui, beaucoup de gens semblent très intéressés par l'aménagement intérieur, les capacités de la voiture et les nouveaux appareils dans la cuisine ou ailleurs.Kass a écrit:Zebrebis a écrit:Est-il possible que des personnes trouvent de l'intérêt dans les convenances ? dans ce questionnaire prédéfini sur ce qu'on fait, sur les enfants, la construction de la maison, etc. et les banalités qui les accompagnent...
y'a des gens qui pensent sincèrement que parler de ce qu'ils "ont" ou "font" ou "projettent d'avoir" ou de "faire" est intéressant - que c'est ce qui définit quelqu'un.
que d'avoir des serviettes assorties aux assiettes à dessert par exemple est signe de bon goût et d'ordre, de respectabilité.
de... norme, j'allais dire.
et si c'était ça pour "eux", (d)épouiller l'autre non pas pour découvrir qu'il est différent, mais bien normal bien comme il faut, comme eux ?
no alarm and no surprises.
Et c'est peu de dire que je m'en tape.
Mais donc peut-être est-ce qu'on demande tous réponse sur ce qui nous semble important, jaugeant l'autre pour savoir s' il est ou non de notre bord, s' il est fréquentable. On fait exactement la même chose quand on évalue les idées et la manière de les dire, donc ne jetons pas la pierre. Car je suis la première à lancer des perches pour savoir si l'autre goûte la lecture qui n'est pas de gare et ce qui s' éloigne du matériel.
Nous sommes tous des snobs
ZeBrebis- Messages : 1257
Date d'inscription : 01/09/2013
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Numero6 a écrit:Ne serait-ce pas l'expression d'un fort tempérament qui s'impose jusqu'aux vêtements, qui eux aussi doivent suivre ?
oui, et c'est pas la Terre qui tourne, c'est moi qui la fais défiler sous mes pas en marchant
Kass- Messages : 6955
Date d'inscription : 26/03/2014
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Kass a écrit:...et ça me pèse qu'ILS négligent ce qui ME semble important.
Ouais, ben ça j'ai renoncé depuis longtemps. Il faudrait peut-être que je m'y remette.
Ce qui ME semble important n'a aucun sens pour eux. ILS le considèrent dérisoire, des préoccupations adolescentes.
Kass a écrit:ouep, beaucoup de gens ne sont pas prêts à être traités en adulte.
C'est le paradoxe. Moi je vois des gens qui se glorifient de leur zoulie voiture. Moi je m'en fous. Alors ils pensent que je dis ça parce que je n'ai pas les moyens de m'offrir une zoulie voiture. J'ai les moyens. Mais je m'en fous. Là ils ne comprennent pas. Quand on a les moyens on s'achète une zoulie voiture, parce que sinon à quoi ça sert d'avoir des moyens ?
J'sais pas, je m'en fous.
Ils ont besoin qu'on leur parle comme à des enfants. "Ouh, elle est zoulie ta voiture, j'aimerais bien en avoir une comme ça". Là, ils sont contents et ils te trouvent vachement sympa parce qu'en plus tu n'as pas de zoulie voiture comme eux.
Un jour je rentre dans un bureau peuplé et je constate une beauté du Sud, une madone sublime, et en bon mâle, mon cerveau prend ses RTT. Je cherche la phrase, juste pour marquer le coup, juste pour pouvoir dire "Grazie a la mama". Je vois ses chaussures de sport ornées de deux bandes et ça me remet en mémoire une discussion la veille sur l'obsession de s'afficher avec des "marques."
Je balance un truc vachement raffiné, je pouffe ostensiblement et je lui dis "pfff, la honte, deux bandes" et j'attends la réponse de ma sublime, j'attends le regard qui tue, celui qui dit "je suis capable de te trépaner d'un battement de cils, et mes pieds, ils te plaisent mes pieds ?".
Que dalle, elle a été très gênée de ne pas porter des vraies Adidas, elle a quasiment eu un geste pour dissimuler ses pieds. Ben ouais, il y a des beautés sublimes qui accordent plus d'importance à la marque de leurs pompes qu'à la grâce que le divin leur a accordée.
Il a fallu l'entourage pour la rattraper, pour lui expliquer que N6 était un peu con, et qu'en langage N6 ça voulait dire que je la trouvais très jolie. En apparence ça c'était bien fini.
N'empêche que je suis à peu près sur qu'elle a balancé ses chaussures à la poubelle sitôt rentrée chez elle.
Des enfants.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
aaah numéro 6 j'adore ce que tu dis, si j'étais jolie, je te demanderais de m'épouser.
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
p'tite nan a écrit:aaah numéro 6 j'adore ce que tu dis, si j'étais jolie, je te demanderais de m'épouser.
Ouf, j'ai eu chaud.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
oui oui je sais j'avais déjà compris bien avant aussi que je t'embête.. c'est pas comme si c'était pas le même principe, la zoulie fille, la zoulie voiture...
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
ZeBrebis a écrit:Maintenant que j'y pense, oui, beaucoup de gens semblent très intéressés par l'aménagement intérieur, les capacités de la voiture et les nouveaux appareils dans la cuisine ou ailleurs.
Parfois je me demande si je ne pédale pas dans la semoule, en partant du principe que certains choses sont évidentes. Alors j'écris en partant de ces évidences.
Je te pose la question très sérieusement et au premier degré, tu n'avais jamais remarqué ça ?
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
- va chercher une tournée:
- *et fait signe à l'orchestre de jouer*
Kass- Messages : 6955
Date d'inscription : 26/03/2014
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Disons que j'avais remarqué mais non admis la chose.
Je pensais que les discussions sur ces sujets tenaient au fait que beaucoup de monde possède une voiture, une maison, et qu'en conséquence c'était le genre de sujet où tout le monde a "des billes".
Je trouve les objets utilitaires sans intérêt ; je n'arrive pas à le voir même si j'admets qu'il existe différents niveaux de confort, qu'une belle salle de bain a un côté agréable...Que ça soit très important pour d'autres me dépasse. Je ne vois pas ce qu'ils y voient, c'est perturbant.
Je pense que le problème n'est pas tant d'être intelligent, mais d'être intello (bon ou mauvais peu importe, il s' agit des points d'intérêt).
Je pensais que les discussions sur ces sujets tenaient au fait que beaucoup de monde possède une voiture, une maison, et qu'en conséquence c'était le genre de sujet où tout le monde a "des billes".
Je trouve les objets utilitaires sans intérêt ; je n'arrive pas à le voir même si j'admets qu'il existe différents niveaux de confort, qu'une belle salle de bain a un côté agréable...Que ça soit très important pour d'autres me dépasse. Je ne vois pas ce qu'ils y voient, c'est perturbant.
Je pense que le problème n'est pas tant d'être intelligent, mais d'être intello (bon ou mauvais peu importe, il s' agit des points d'intérêt).
Dernière édition par ZeBrebis le Sam 20 Déc 2014 - 20:06, édité 1 fois
ZeBrebis- Messages : 1257
Date d'inscription : 01/09/2013
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
ZeBrebis a écrit:Disons que j'avais remarqué mais non admis la chose.
Je pensais que les discussions sur ces sujets tenaient au fait que beaucoup de monde possède une voiture, une maison, et qu'en conséquence c'était le genre de sujet où tout le monde a "des billes".
Je trouve les objets utilitaires sans intérêt ; je n'arrive pas à le voir même si j'admets qu'il existe différents niveaux de confort, qu'une belle salle de bain a un côté agréable...Que ça soit très important pour d'autres me dépasse. Je ne vois pas ce qu'ils y voient, c'est perturbant.
Je pense que le problème n'est pas d'être intelligent, mais d'être intello (bon ou mauvais peu importe, il s' agit des points d'intérêt).
je dois dire qu'en général ce genre de sujet m'ennuie au possible sauf quand tu rencontre quelqu'un qui comprend des philosophies comme le zen ou le wabi-sabi, le lien entre l'harmonie d'un lieu et ses capacités à nous mener à la contemplation, par exemple pour les abbayes sisterciennes qui évoquent le divin rien que par la façon dont la lumière les traverse. Je pense que tout est "transcendable" même les toutes petites choses du quotidien..
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Kass a écrit:Numéro6 avoue ne pas se souvenir de quoi on a discuté, et pourtant il monte toute une légende sur moi en executive woman.
c'est l'équidé en lui, des fois il part au galop et la tête elle reste en arrière
C'est vrai, je n'ai compris ça que récemment. Je fais parfois l'intelligent mais partir comme un con sans savoir pourquoi, dieu que c'est bon.
Et c'est vrai que je pars vite, et plus j'ai un énorme bourrin à mes cotés déjà chauffé à blanc, plus j'envoie du lourd. C'est la surenchère assurée. Et plus c'est con, et plus je suis heureux.
Et si c'est très con, toute mon énergie va s'employer à trouver du encore plus con.
Bon, mais c'est rare quand même, c'est dommage. La dernière fois c'était avec un bipolaire en phase maniaque, il draguait un petit jeune à notre table. Ses allusions étaient tellement lourdingues, que chaque qu'il faisait une allusion, j'en amplifiais l'obscénité.
Et je peux faire ça avec n'importe quoi. Vous me balancez un truc, je le choppe, et en avant la musique, dégagez les meubles, faites sortir la belle-mère, couchez les enfants. Et puis je me calme d'un coup. Trop bon.
C'est comme ça que je me fais ma galerie personnelle, mon petit théâtre. Kass la bombasse au sourire de Mona Lisa, aqua The Thought, Stauk l'incompris, Luc Lannister, UCCEN le chacal de gouttière philosophe, je ne sais pas vous, mais moi je ne m'ennuie jamais.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Je profite du fait qu'on squatte toutes les deux pour te demander si nan signifie not a number dans ton pseudo. Ce qui ferait un peu écho à Numero6 si c'est le cas
ZeBrebis- Messages : 1257
Date d'inscription : 01/09/2013
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Not a number j'aime bien, puis ça rejoins le principe: au départ, j'ai enlevé le a de nana parce que ça faisait nan (non). Je suis du genre incapable de dire non ou plutôt je l'étais mais je me soigne. Alors comme j'apprends le non, je fais comme les enfants, je le mets à toutes les sauces. C'et grâce a quelqu'un qui est allé trop loin, je suis conne, y a que comme ça que j'apprend.
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Ca me fait penser à un livre ; qui n'a rien d'un livre de développement personnel. C'est "La structure des révolutions scientifiques" de Kuhn, mais j'y vois un parallèle avec les révolutions personnelles.p'tite nan a écrit:Not a number j'aime bien, puis ça rejoins le principe: au départ, j'ai enlevé le a de nana parce que ça faisait nan (non). Je suis du genre incapable de dire non ou plutôt je l'étais mais je me soigne. Alors comme j'apprends le non, je fais comme les enfants, je le mets à toutes les sauces. C'et grâce a quelqu'un qui est allé trop loin, je suis conne, y a que comme ça que j'apprend.
Si je me souviens bien, il disait qu'il y avait d'un côté la recherche normale, celle qui modifiait la théorie à la marge, la précisant et l'approfondissant, et de l'autre la révolution, qui intervenait avec plusieurs vagues et changeait complètement le paradigme.
Cela commence par quelques chercheurs qui, ayant testé la théorie existante tombent sur un os, un résultat contrariant la théorie. Puis la communauté scientifique entre en crise et tente de récupérer le chemin de la théorie admise jusqu'à lors, en rafistolant. Quand on arrive à de l'acharnement thérapeutique c'est là que la balance s' inverse et que le changement devient visible, mais il ne s' achèvera que bien après car, pour les éléments ayant consacré leur vie à chercher dans une direction, le revers est difficile à accepter et la résistance importante.
Tout ça pour dire que ça me semble normal qu'on ne s' adapte que contraint et forcé par une évidence douloureuse.
Edit et PS : j'en profite pour dire que je pars dans la famille pour Noël ce lundi soir, et que si je ne viens plus pendant quelques jours ce n'est donc pas parce que je boude.
Dernière édition par ZeBrebis le Lun 22 Déc 2014 - 7:25, édité 2 fois
ZeBrebis- Messages : 1257
Date d'inscription : 01/09/2013
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Je baise une cannette.
Ce matin je suis allé à l'église de mon quartier, c'est la seule ouverte le dimanche matin.
Je m’apprêtais à implorer deux paquets d'hosties longues rouges, quand la prêtresse demanda aux paroissiens accoudés à leur prie-dieu :
- Que fait un canard quand il a soif ?... Il baise une canette.
Les paroissiens ne connaissaient pas cet extrait de l'épitre à Saint-Nicolas, ils ont souri et hoché de la tête puisque c'est ce que le prêtre semblait attendre d'eux.
Après mes cinq ans de petit séminaire, il me sembla que cette jeune froquée (avant d'être défroqué, un prêtre doit commencer par se froquer) interprétait mal les saintes écritures. Je lui suggérais la formule suivante :
- Ma sœur, je ne connais pas ce chapitre, mais ma connaissance des saintes écritures m'inciterait à penser que la traduction originelle serait plus pertinente ainsi formulée : "Que fait un canard quand il a soif ?... Il se tape une canette."
Le front plissé de la servante du seigneur traduisit l'intensité de sa réflexion. Elle cherchait l'explication la plus pertinente à cette différente d'interprétation des textes sacrés. Voici sa conclusion :
- Non mais vous pouvez pas comprendre, c'est en langage djeuns. (Je tiens à signaler que le prochain qui se permet une remarque sur mon âge, je lui fait bouffer mon dentier et ma perruque. Nan mais oh, ça va bien.)
J'ai donc sorti mon Harrap's Shorter d'Araméen, et j'ai bien vérifié que personne ne baise une canette, un ballon ou un pastis 51. Mon édition datait un peu (toi, tu vas vraiment t'en manger une !). J'ai tenu à m'assurer de ne pas proposer une interprétation fallacieuse, j'ai pour cela mimé le geste du picolo avec le pouce direction le gosier et j'ai demandé si en l'an de grâce 2014, on utilisait la formule "je baise une 33 export".
Un doute s'est insinué par là où il a pu, je ne saurais garantir l'orifice exact.
Devant mon assurance, elle a eu l'intelligence de sentir l'esprit des mots, elle qui n'en est encore qu'à maitriser le vocabulaire biblique. Si à l'évidence mon interprétation modifiait sa lecture purement livresque, elle accepta l'éventualité de sa pertinence et fit amende honorable.
- Je vais essayer comme ça la prochaine fois, si ça se trouve c'est plus drôle comme ça.
Dans sa bonne volonté d'éviter le péché d'orgueil, je l'ai senti avide de reposer sa question dans les délais les plus brefs.
Heureux les simples d'esprits, le royaume des cieux leur appartient.
Pour eux, si il y "baise" dans la réponse, c'est forcément plus proche de l'esprit primesautier de la parole divine.
Au commencement était le Verbe, et le Verbe était en Dieu, et le Verbe était Dieu.
Il y a deux semaines j'ai découvert une nouvelle formulation de la simulation de l'acte de reproduction.
- Celle-là, je vais lui faire le cul.
J'en appelle aux sachants : cette formulation est-elle conforme ?
Et le Verbe s’est fait chair, et il a habité parmi nous.
Mes connaissances ne sont pas exhaustives, j'ai été exclu du petit séminaire, en accord avec la sagesse sacerdotale, pour avoir participé à l'office de l'église réformiste du 9-3 en ces termes :
- Ceci est ma beuh, payez et fumez.
Ce matin je suis allé à l'église de mon quartier, c'est la seule ouverte le dimanche matin.
Je m’apprêtais à implorer deux paquets d'hosties longues rouges, quand la prêtresse demanda aux paroissiens accoudés à leur prie-dieu :
- Que fait un canard quand il a soif ?... Il baise une canette.
Les paroissiens ne connaissaient pas cet extrait de l'épitre à Saint-Nicolas, ils ont souri et hoché de la tête puisque c'est ce que le prêtre semblait attendre d'eux.
Après mes cinq ans de petit séminaire, il me sembla que cette jeune froquée (avant d'être défroqué, un prêtre doit commencer par se froquer) interprétait mal les saintes écritures. Je lui suggérais la formule suivante :
- Ma sœur, je ne connais pas ce chapitre, mais ma connaissance des saintes écritures m'inciterait à penser que la traduction originelle serait plus pertinente ainsi formulée : "Que fait un canard quand il a soif ?... Il se tape une canette."
Le front plissé de la servante du seigneur traduisit l'intensité de sa réflexion. Elle cherchait l'explication la plus pertinente à cette différente d'interprétation des textes sacrés. Voici sa conclusion :
- Non mais vous pouvez pas comprendre, c'est en langage djeuns. (Je tiens à signaler que le prochain qui se permet une remarque sur mon âge, je lui fait bouffer mon dentier et ma perruque. Nan mais oh, ça va bien.)
J'ai donc sorti mon Harrap's Shorter d'Araméen, et j'ai bien vérifié que personne ne baise une canette, un ballon ou un pastis 51. Mon édition datait un peu (toi, tu vas vraiment t'en manger une !). J'ai tenu à m'assurer de ne pas proposer une interprétation fallacieuse, j'ai pour cela mimé le geste du picolo avec le pouce direction le gosier et j'ai demandé si en l'an de grâce 2014, on utilisait la formule "je baise une 33 export".
Un doute s'est insinué par là où il a pu, je ne saurais garantir l'orifice exact.
Devant mon assurance, elle a eu l'intelligence de sentir l'esprit des mots, elle qui n'en est encore qu'à maitriser le vocabulaire biblique. Si à l'évidence mon interprétation modifiait sa lecture purement livresque, elle accepta l'éventualité de sa pertinence et fit amende honorable.
- Je vais essayer comme ça la prochaine fois, si ça se trouve c'est plus drôle comme ça.
Dans sa bonne volonté d'éviter le péché d'orgueil, je l'ai senti avide de reposer sa question dans les délais les plus brefs.
Heureux les simples d'esprits, le royaume des cieux leur appartient.
Pour eux, si il y "baise" dans la réponse, c'est forcément plus proche de l'esprit primesautier de la parole divine.
Au commencement était le Verbe, et le Verbe était en Dieu, et le Verbe était Dieu.
Il y a deux semaines j'ai découvert une nouvelle formulation de la simulation de l'acte de reproduction.
- Celle-là, je vais lui faire le cul.
J'en appelle aux sachants : cette formulation est-elle conforme ?
Et le Verbe s’est fait chair, et il a habité parmi nous.
Mes connaissances ne sont pas exhaustives, j'ai été exclu du petit séminaire, en accord avec la sagesse sacerdotale, pour avoir participé à l'office de l'église réformiste du 9-3 en ces termes :
- Ceci est ma beuh, payez et fumez.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
et si c'était ça pour "eux", (d)épouiller l'autre non pas pour découvrir qu'il est différent, mais bien normal bien comme il faut, comme eux ?
C'est qui, "eux"?
Je comprends pas toujours ces histoires de clivage.
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Sahana a écrit:C'est qui, "eux"?
bin tu peux lire ce que j'ai écrit avant cette phrase...
je parle des gens qui posent des questions alakon sans réfléchir...
Kass- Messages : 6955
Date d'inscription : 26/03/2014
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Vous ne devriez pas vous cliver.
Regardez à quoi on en arrive après :
Je suis sûre que ce n'est pas ce à quoi vous aspirez.
Peace pour vous, love pour N6
Regardez à quoi on en arrive après :
Je suis sûre que ce n'est pas ce à quoi vous aspirez.
Peace pour vous, love pour N6
ZeBrebis- Messages : 1257
Date d'inscription : 01/09/2013
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
faut participer à l'esprit de Noël d'après ce que j'ai compris,
genre beaucoup de gens ne seront pas en famille demain,
alors faut mettre l'ambiance règlements de compte pour faire comme si,
leur donner loisir de s'engueuler un peu, de dire qu'ils sont pas d'accord,
baver sur les absents et tout et tout,
avec la belle excuse de tout le sang dans les organes digestifs et pas dans le cerveau...
(ptain ne pas oublier le smiley à la fin)
genre beaucoup de gens ne seront pas en famille demain,
alors faut mettre l'ambiance règlements de compte pour faire comme si,
leur donner loisir de s'engueuler un peu, de dire qu'ils sont pas d'accord,
baver sur les absents et tout et tout,
avec la belle excuse de tout le sang dans les organes digestifs et pas dans le cerveau...
(ptain ne pas oublier le smiley à la fin)
Kass- Messages : 6955
Date d'inscription : 26/03/2014
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
demain? c'est pas après-demain Noël?
Si quelqu'un voit Stauk en IRL qu'il lui fasse un bisou de ma part.
Si quelqu'un voit Stauk en IRL qu'il lui fasse un bisou de ma part.
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Kass a écrit:
genre beaucoup de gens ne seront pas en famille demain,
Ouai, yen a.
A Fribourg, il existait le noël des clochards, organisé par la tenancière très atypique du café du tunnel. J'hésite encore entre ça et me planquer chez moi.
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
après-demain, ouais, mais ça déjà commencé, les gens qui se soupirent parmi dans les magasins, qui se hurlent dessus dans les parkings, qui tapent sur les crachomats vides, qui engueulent leurs gosses qui ne vont pas assez vite.
le tout avec ces foutus haut-parleurs qui braillent Mariah Carey.
c'est juste le summum au niveau ressenti du décalage que j'essayais d'expliquer plus haut.
c'est épuisant
le tout avec ces foutus haut-parleurs qui braillent Mariah Carey.
c'est juste le summum au niveau ressenti du décalage que j'essayais d'expliquer plus haut.
c'est épuisant
- Spoiler:
EDIT: j'ai un exemple plus clair qui me vient à l'esprit (@Sahana).
retour de vacances, passage à la cafet, arrive quelqu'un
- héééé t'es revenue ? c'était bien ? t'es pas bronzée !
- ... ouais non c'était pas le but en fait...
- aaaah t'as fait du shoppiiiiiing alors ???
- ... non euh pas vraiment...
- bin j'espère qu'au moins t'as bien mangé, je trouve un peu maigre !
- ...oui, très bien, c'était très très très très bien <mode zombie on allez on force le trait on se marre> mais c'est toujours troooop couuuurt hein HAHAHAHA !!!
- HAHAHAHA ça oui alors !!!
la personne avait un dialogue écrit à l'avance. je sais pas si elle en a conscience, si c'est un réflexe, si c'est une façon de se montrer polie - moi ça me démontre juste à quel point elle s'en tape, je trouve ça très impoli de m'obliger à rentrer dans cette routine ridicule.
c'est... nier ma singularité, quelque part.
ouais je sais je réfléchis trop on me l'a déjà dit.
Dernière édition par Kass le Lun 22 Déc 2014 - 16:14, édité 1 fois
Kass- Messages : 6955
Date d'inscription : 26/03/2014
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Y'a des trucs supers cools aussi.
Moi j'ai vu des grands anges blancs (bref, des types sur des échasses, avec des ailes) qui récupéraient les lettres des enfants, pour le père noël.
Et un tailleur de glace, qui sculptait le traineau du père noël, c'était trop classe.
Y'a plein de lumières et de gens dans les rues.
Moi j'ai vu des grands anges blancs (bref, des types sur des échasses, avec des ailes) qui récupéraient les lettres des enfants, pour le père noël.
Et un tailleur de glace, qui sculptait le traineau du père noël, c'était trop classe.
Y'a plein de lumières et de gens dans les rues.
https://www.google.fr- Messages : 882
Date d'inscription : 19/11/2014
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
C'est beau de s'enthousiasmer du simple et beau, n'est-il pas ?
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Oui d'un autre côté l'an dernier, je suis allé en train dans ma famille avec mes parents, les gens dans le train se sont levés pour les laisser s'asseoir et quand on est sortis d'autres personnes se sont proposées pour porter leurs bagages (je n'avais pas assez de mains pour tout porter). C'était la première fois que je voyais ça!
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Il manque juste la zolie neige et les plaques de verglas qui vont avec. C'est important le verglas en hiver, c'est l'occasion pour les plus jeunes d'amasser plein de bourzouf sur Youtube avec des vidéos très drôles de gens qui se cassent la pipe et de faire passer prématurément l'arme à gauche pour quelques malheureux retraités. Vive Noël
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
A Kass :
oui, je vois très bien de quoi tu parles, ces conversations automatiques qu'ont les gens, tout ça..
Les "ça va", qui ne sont que des formalités, et il faut surtout répondre oui , car en fait les gens ne veulent surtout pas entendre que ça va pas. Bref.
Mais parfois, y'en a qui te demandent ce que tu fais, juste pour savoir ce que tu fais.
Des fois y'a pas besoin de chercher plus loin.
Peut être aussi que pour certains c'est une façon d'entamer la conversation.
Je sais pas trop.
Mais ce que toi tu perçois comme un non respect de ta singularité, c'est peut être juste leur manière de fonctionner. De rentrer en relation.
oui, je vois très bien de quoi tu parles, ces conversations automatiques qu'ont les gens, tout ça..
Les "ça va", qui ne sont que des formalités, et il faut surtout répondre oui , car en fait les gens ne veulent surtout pas entendre que ça va pas. Bref.
Mais parfois, y'en a qui te demandent ce que tu fais, juste pour savoir ce que tu fais.
Des fois y'a pas besoin de chercher plus loin.
Peut être aussi que pour certains c'est une façon d'entamer la conversation.
Je sais pas trop.
Mais ce que toi tu perçois comme un non respect de ta singularité, c'est peut être juste leur manière de fonctionner. De rentrer en relation.
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Ouais ouais chuis trop d'accord, et toi ça va ?
T'es pas dég stauk il soit mort ?
Il t'aimait beaucoup tu sais, presque comme une rosette de supermaché, je lui ai arraché sous la torture.
T'es pas dég stauk il soit mort ?
Il t'aimait beaucoup tu sais, presque comme une rosette de supermaché, je lui ai arraché sous la torture.
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Nan mais depuis quand t'es d'accord avec moi, toi.
Ben si je suis dég, qu'est ce que tu crois, sans me prévenir en plus, il me laisse seule.
Kiki que je vais appeler chouchou, maintenant.
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Ben faut en trouver un autre aux oreilles en feuilles de chou.
http://www.public.fr/Look/Beaute-coaching/Photos-les-oreilles-decollees-des-stars-sont-elles-sexy-154323
http://www.public.fr/Look/Beaute-coaching/Photos-les-oreilles-decollees-des-stars-sont-elles-sexy-154323
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
j'imagine bien que c'est leur manière de fonctionner (avec toute la prévisibilité que ça implique), mais rien que ce mot, "fonctionner", ça me fait penser à des robots qui "font ce qu'il faut dans des paramètres délimités".
ça fonctionne, c'est huilé, ça roule, selon les plans, les calculs.
mais moi ça me donne pas envie, de "relationner" (et pourtant j'ai lu 3x les robots d'Asimov je suis pas raciste !).
ça fonctionne, c'est huilé, ça roule, selon les plans, les calculs.
mais moi ça me donne pas envie, de "relationner" (et pourtant j'ai lu 3x les robots d'Asimov je suis pas raciste !).
Kass- Messages : 6955
Date d'inscription : 26/03/2014
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
C'est compliqué de "relationner."
C'est pour ça qu'ils font ça, peut être.
C'est pour ça qu'ils font ça, peut être.
Invité- Invité
Page 8 sur 20 • 1 ... 5 ... 7, 8, 9 ... 14 ... 20
Sujets similaires
» Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
» Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
» Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
» Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
» Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
» Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
» Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
» Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
» Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Page 8 sur 20
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum