366 réels à prise rapide : exercices d'écriture quotidiens
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Re: 366 réels à prise rapide : exercices d'écriture quotidiens
29 janvier, princesse
"Princesse", c'est arrivé qu'il m'appelle comme ça.
Princesse !
Je ne sais pas faire. Je n'ai pas l'habitude qu'on prenne soin de moi. Alors j'ai peur.
Il sait que malgré ma faiblesse apparente, je peux prendre des décisions radicales. Il se croit maladroit. Il m'impressionne
Une princesse faible et forte à la fois
Je suis perdue. C'est moi qui prend soin des autres. Jamais de retour, jamais.
Et lui, il débarque à l'aube de ma renaissance et me lâche "ma princesse"... Je ne sais pas faire ça.
Je ne sais plus qui je suis.
J'ai peur de ne plus reconnaître mes sentiments
Je ne suis pas une princesse
"Princesse", c'est arrivé qu'il m'appelle comme ça.
Princesse !
Je ne sais pas faire. Je n'ai pas l'habitude qu'on prenne soin de moi. Alors j'ai peur.
Il sait que malgré ma faiblesse apparente, je peux prendre des décisions radicales. Il se croit maladroit. Il m'impressionne
Une princesse faible et forte à la fois
Je suis perdue. C'est moi qui prend soin des autres. Jamais de retour, jamais.
Et lui, il débarque à l'aube de ma renaissance et me lâche "ma princesse"... Je ne sais pas faire ça.
Je ne sais plus qui je suis.
J'ai peur de ne plus reconnaître mes sentiments
Je ne suis pas une princesse
Fonzette- Messages : 62
Date d'inscription : 05/01/2015
Re: 366 réels à prise rapide : exercices d'écriture quotidiens
Princesse
Récapitulons :
Pour amarante offerte, bruyère récolté;
A bégonias espérés, coquelicot retourné;
Si cornouiller désiré, dahlia vérifié.
Si digitale suspectée, figuier réservé;
Ou gentiane reprochée, glycine refusée;
Trois giroflées retenues, hortensia soutenu;
Tentez jonquille, lavande peu gentille;
Et pour myosotis, récoltez narcisse.
L'orchidée blanche vaudra comme ortie;
Alors restez pivoine, oubliez pétunia :
Frappez avec rue, scirpe déconvenue;
Laissez le saule agir, souci dépérir;
Et songez au thym, tulipier demain;
Une valériane parfois, verveine reviendra;
Refusez xanthium, zinnia se montrera.
Fine fleur ou vilaine chose,
Fille à papa ne vous vaut pas;
A caprices princier ne cédez pas,
Ou bien - malheur! - vous finirez aux roses.
Récapitulons :
Pour amarante offerte, bruyère récolté;
A bégonias espérés, coquelicot retourné;
Si cornouiller désiré, dahlia vérifié.
Si digitale suspectée, figuier réservé;
Ou gentiane reprochée, glycine refusée;
Trois giroflées retenues, hortensia soutenu;
Tentez jonquille, lavande peu gentille;
Et pour myosotis, récoltez narcisse.
L'orchidée blanche vaudra comme ortie;
Alors restez pivoine, oubliez pétunia :
Frappez avec rue, scirpe déconvenue;
Laissez le saule agir, souci dépérir;
Et songez au thym, tulipier demain;
Une valériane parfois, verveine reviendra;
Refusez xanthium, zinnia se montrera.
Fine fleur ou vilaine chose,
Fille à papa ne vous vaut pas;
A caprices princier ne cédez pas,
Ou bien - malheur! - vous finirez aux roses.
- Spoiler:
- http://fr.wikipedia.org/wiki/Langage_des_fleurs
Yul- Messages : 4076
Date d'inscription : 14/06/2014
Age : 40
Localisation : Dieppe
Re: 366 réels à prise rapide : exercices d'écriture quotidiens
Non, ce n'est pas fait exprès. En tout cas, merci pour ton initiative, elle est chouette!Alphonsine a écrit:Je ne sais si c'est fait exprès, mais ton avatar actuel, Cayou, va on ne peut mieux avec le texte proposé.
Merci pour tes encouragements Fonzette. Oui, c'est sympa de lire ce que ça inspire aux uns et aux autres, surtout quand c'est très différents (... et pas trop long, pour les impatients!). 100 caractères, ça fait combien de lignes environ, ça?Fonzette a écrit:Le salut à vous Yul, Caillou et Alphonsine
J'espère que vous continuerez le jeu, j'ai adoré vous lire
Superbe initiative Alphonsine. Bravo !
Quant à continuer le jeu, l'envie est là, mais le temps, lui... ma foi, nous le dira!
Bu... mon obsession du moment! Mon temple, mon église, ma mosquée, ma synagogue (j'en oublie?), j'ai nommé: la Bibliothèque Universitaire. Que ne suis-je davantage en forme pour y passer davantage de temps? J'adore ce lieu, ses tables, ses bouquins, son calme, sa lumière, son agencement, ses grincements, ce recueil de réflexions multiples et profondes, cette réunion d'intelligences (physiques et présentes: ses utilisateurs; immatérielles et passées: ses livres). A-t-on conscience, quand on y travaille, de toutes les pensées qu'elle réunit en son sein? Des époques que ces pensées ont traversé? Des précieuses réflexions qui ont été menées, et nous sont désormais proposées? A défaut de les connaître et les comprendre, j'ai l'impression de les sentir, et ça me fait un bien fou.Alphonsine a écrit:28 janvier. Aujourd'hui, bu.
Oui vraiment, la BU, j'adore.
Alphonsine a écrit:29 janvier. Aujourd'hui, une princesse.
Petite fille, je dessinais de belles robes avec des "brillants". Ma mère faisait le nez dessus: "tu aimes ce genre de choses toi? ça n'a aucun intérêt pourtant". Oui, j'avais beau être garçon manqué, j'avais quand même envie de porter une belle robe de princesse, un jour. Juste pour croire que je pouvais être vraiment belle, moi aussi, avec des brillant partout. Trop vieille, trop tard. ça n'arrivera plus. Ne pas zapper les désirs qui restent, essayer de les vivre.
Quant au prince charmant, je n'y ai jamais cru, et c'est bien dommage. C'est comme le père-noël: on sait que ça n'existe pas, mais ça fait du bien d'y croire. Et d'en vivre quelques manifestations...
Oublié de... mais rien justement! à marquer d'une croix, c'est sûrement le seul jour sur les 366 ;-) Que dis-je? La journée commence à peine.Alphonsine a écrit:30 janvier. Aujourd'hui, oublié de.
A moins que ce soit "oubliée de"... tous? Ah, sentiment d'abandon, quand tu nous tiens.
Caillou- Messages : 612
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Re: 366 réels à prise rapide : exercices d'écriture quotidiens
30 janvier. Aujourd'hui, oublié de:
- préparer le crumble aux poires
- plâtrer le carrelage du plan de travail
- faire les deux critiques de livres que j'ai sur le feu
- me mettre au piano, pour arriver enfin à jouer "In Between" de Chilly Gonzalez
- envoyer les photos de cet été ma bicéph' en Suisse
- lancer la machine à laver (c'est trop tard, pour le séchage au grand air, l'idéal c'est le matin)
- repriser mon pantalon-sarouel-en-polar-mon-doudou-qui-est-ma-tenue-de-*travail*, décousu à... 9 endroits différents au dernier comptage
- partager le lien de notre dernier texte publié sur le blog sur ma page face-buk
- téléphoner à Jesus María. Depuis 1 mois
....
Nan, mais je déconne en fait. J'ai rien oublié de tout ça. Je le laisse à demain/la semaine prochaine/2156 (biffer les mentions inutiles) pour faire travailler ma mémoire à long terme.
- préparer le crumble aux poires
- plâtrer le carrelage du plan de travail
- faire les deux critiques de livres que j'ai sur le feu
- me mettre au piano, pour arriver enfin à jouer "In Between" de Chilly Gonzalez
- envoyer les photos de cet été ma bicéph' en Suisse
- lancer la machine à laver (c'est trop tard, pour le séchage au grand air, l'idéal c'est le matin)
- repriser mon pantalon-sarouel-en-polar-mon-doudou-qui-est-ma-tenue-de-*travail*, décousu à... 9 endroits différents au dernier comptage
- partager le lien de notre dernier texte publié sur le blog sur ma page face-buk
- téléphoner à Jesus María. Depuis 1 mois
....
Nan, mais je déconne en fait. J'ai rien oublié de tout ça. Je le laisse à demain/la semaine prochaine/2156 (biffer les mentions inutiles) pour faire travailler ma mémoire à long terme.
Invité- Invité
Re: 366 réels à prise rapide : exercices d'écriture quotidiens
J'ai certainement oublié quelque chose.....
Je cherche dans toutes les pièces, dans les moindres recoins de ma mémoire.
Rien!
Je fouille mes poches, mon sac à main, la poubelle.
Rien!
J'appelle ma mère, je lui raconte mon angoisse.
Elle réfléchi puis elle s'angoisse....c'est son truc.
Ca sert à rien!
Ô rage, Ô désespoir!
Tous ces petits riens oubliés, ca doit faire désordre quelque part!
Je cherche dans toutes les pièces, dans les moindres recoins de ma mémoire.
Rien!
Je fouille mes poches, mon sac à main, la poubelle.
Rien!
J'appelle ma mère, je lui raconte mon angoisse.
Elle réfléchi puis elle s'angoisse....c'est son truc.
Ca sert à rien!
Ô rage, Ô désespoir!
Tous ces petits riens oubliés, ca doit faire désordre quelque part!
Zarbitude- Messages : 8895
Date d'inscription : 06/12/2012
Localisation : Ici et maintenant
Re: 366 réels à prise rapide : exercices d'écriture quotidiens
30 janvier, aujourd'hui oublié de
Oublier, la belle affaire ! Celle de toute une vie.
La mémoire – la mienne – s’empresse d ‘entasser, d’accumuler foule de petits détails, souvenirs insignifiants et inutiles. Alors oublier, oui, c’est la quête sans fin qui m’obsède. Finalement, pour oublier, quoi de mieux que de ne rien savoir ?
Mais réussir à oublier, comme tout le monde…. Oublier quoi, déjà ? Je vais le noter quelque part, sinon je ne me rappellerai pas quoi oublier.
Penser à éteindre le gaz, c’est facile quand on s’en souvient. C’est quand on l’a oublié que c’est utile.
Re: 366 réels à prise rapide : exercices d'écriture quotidiens
Ah mince, j'ai oublié d'envoyer un mail pour demander un rendez-vous... Tant pis, je le ferai ce week-end ou lundi, je ne suis pas à ça près. Ce n'est pas grave. Je rentre du bus, l'air est froid, vif. Une demie-lune, des étoiles brillantes sur un ciel qui tire encore sur le bleu. Un bleu très profond, presque noir. De temps en temps, une voiture passe, sinon les rues sont désertes. Les lumières derrière les fenêtres me lancent des sourires. J'ai oublié d'écrire, d'appeler, et alors? La soirée est belle et bientôt, je serai chez moi.
fleur_bleue- Messages : 3764
Date d'inscription : 18/09/2012
Age : 41
Localisation : Paris
Re: 366 réels à prise rapide : exercices d'écriture quotidiens
31 janvier : aujourd'hui, moment lumineux
Quand elle s'infiltre dans l'interstice des volets qui maintiennent ma chambre dans l'obscurité, la grisaille est claire. A mesure que le jour croît, les contours de la pièce se précisent un peu plus. La consultation de l'heure devient inutile à ceux qui ont pris l'habitude de jauger ce régulier degré de luminosité. Alors je m'éclaire juste de l'écran de lumière et mots bleus de mon téléphone, pour enfin laisser le jour entrer.
Quand elle s'infiltre dans l'interstice des volets qui maintiennent ma chambre dans l'obscurité, la grisaille est claire. A mesure que le jour croît, les contours de la pièce se précisent un peu plus. La consultation de l'heure devient inutile à ceux qui ont pris l'habitude de jauger ce régulier degré de luminosité. Alors je m'éclaire juste de l'écran de lumière et mots bleus de mon téléphone, pour enfin laisser le jour entrer.
Dernière édition par Onagre le Dim 26 Juil 2015 - 0:58, édité 3 fois (Raison : mise en forme texte)
Invité- Invité
Re: 366 réels à prise rapide : exercices d'écriture quotidiens
Le soleil à travers les persiennes fermées. J’ouvre la fenêtre. Ciel est bleu, air transparent et froid, le soleil est bas au-dessus des immeubles de la place. Impression ténue du printemps qui vient. Je laisse la fenêtre ouverte.
Tache de lumière sur le carrelage, elle va se déplacer ; chaleur et éblouissement, bientôt, encore une heure ? La cheminée de la maison en face fume, les platanes nus se balancent doucement. Conversations du samedi, les passants passent, le temps de la rue est tranquille.
Je lève le nez de mon écran, les nuages sont là. L’air est froid et gris. Je ferme la fenêtre.
Tache de lumière sur le carrelage, elle va se déplacer ; chaleur et éblouissement, bientôt, encore une heure ? La cheminée de la maison en face fume, les platanes nus se balancent doucement. Conversations du samedi, les passants passent, le temps de la rue est tranquille.
Je lève le nez de mon écran, les nuages sont là. L’air est froid et gris. Je ferme la fenêtre.
Invité- Invité
Re: 366 réels à prise rapide : exercices d'écriture quotidiens
Le silence régnait, au dehors comme au dedans.
Il n'y avait ni bonheur, ni douleur.
On aurait dit qu'il n'y avait plus de temps.
Et dans cette lumière sans couleur,
J'ai pu apprécier ce délicieux moment.
Il n'y avait ni bonheur, ni douleur.
On aurait dit qu'il n'y avait plus de temps.
Et dans cette lumière sans couleur,
J'ai pu apprécier ce délicieux moment.
Zarbitude- Messages : 8895
Date d'inscription : 06/12/2012
Localisation : Ici et maintenant
Re: 366 réels à prise rapide : exercices d'écriture quotidiens
30 janvier : oublier
Repas de famille. Tant d'efforts à fournir pour entrer dans leur cadre. Ces consensus sociaux me demandent un effort de plus en plus épuisant. Je baisse la garde.
Jeu d'énigme. Je lâche la réponse... par mégarde
"Mwouaiiis tricheuse... quand on connaît l'énigme, on laisse les autres jouer"
Je me ferme
Rencontre avec un luthier.
Heureuse comme un jour de noel qui n'existe que chez Disney, tout ces instruments, ces odeurs, leurs histoires ou leurs naissances. Je baisse la garde.
cette guitare a un son comme les parfums poudrés mais les cordes de cette guitare iraient mieux sur celle là.
Rire, regard de haut. Les sons n'ont pas d'odeurs. Tu fais ta petite maline.
Je me ferme.
J'avais tout oublié...
Je m'etais enfermée en réduisant mon champ de perception.
Le problème de la mémoire, c'est quand elle choisit de revenir... sans prévenir
Repas de famille. Tant d'efforts à fournir pour entrer dans leur cadre. Ces consensus sociaux me demandent un effort de plus en plus épuisant. Je baisse la garde.
Jeu d'énigme. Je lâche la réponse... par mégarde
"Mwouaiiis tricheuse... quand on connaît l'énigme, on laisse les autres jouer"
Je me ferme
Rencontre avec un luthier.
Heureuse comme un jour de noel qui n'existe que chez Disney, tout ces instruments, ces odeurs, leurs histoires ou leurs naissances. Je baisse la garde.
cette guitare a un son comme les parfums poudrés mais les cordes de cette guitare iraient mieux sur celle là.
Rire, regard de haut. Les sons n'ont pas d'odeurs. Tu fais ta petite maline.
Je me ferme.
J'avais tout oublié...
Je m'etais enfermée en réduisant mon champ de perception.
Le problème de la mémoire, c'est quand elle choisit de revenir... sans prévenir
Fonzette- Messages : 62
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Localisation : vaucluse
Yul- Messages : 4076
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Localisation : Dieppe
Re: 366 réels à prise rapide : exercices d'écriture quotidiens
Moment lumineux
Bon. Me reste vingt minutes pour poster une prose lumineuse.
Déjà qu'hier j'ai oublié de...
Ça fait un moment que je cherche à pondre quelque-chose...
Et si je postais simplement ça? C'est pas fameux, mais c'est tout ce que j'ai pour l'instant.
Quarante-quatre mots, quarante-sept maintenant, ou grosso-modo.
Encore un peu de remplissage, histoire de proposer un paquet de mots qui fassent au moins un peu sérieux. Soixante-douze, je trouve mon texte ridicule.
Et puis flûte, c'est ainsi. C'est le moment, postons.
Bon. Me reste vingt minutes pour poster une prose lumineuse.
Déjà qu'hier j'ai oublié de...
Ça fait un moment que je cherche à pondre quelque-chose...
Et si je postais simplement ça? C'est pas fameux, mais c'est tout ce que j'ai pour l'instant.
Quarante-quatre mots, quarante-sept maintenant, ou grosso-modo.
Encore un peu de remplissage, histoire de proposer un paquet de mots qui fassent au moins un peu sérieux. Soixante-douze, je trouve mon texte ridicule.
Et puis flûte, c'est ainsi. C'est le moment, postons.
Dernière édition par Yul le Sam 31 Jan 2015 - 23:46, édité 1 fois
Yul- Messages : 4076
Date d'inscription : 14/06/2014
Age : 40
Localisation : Dieppe
Aujourd'hui : moment lumineux avant minuit !
C'est soudain,
comme une avalanche silencieuse,
tout se relie,
je comprends,
je reconnais,
c'était déjà là à ce moment,
seulement maintenant ce passé devient moment lumineux,
je l'accepte enfin sans me crisper...
comme une avalanche silencieuse,
tout se relie,
je comprends,
je reconnais,
c'était déjà là à ce moment,
seulement maintenant ce passé devient moment lumineux,
je l'accepte enfin sans me crisper...
Re: 366 réels à prise rapide : exercices d'écriture quotidiens
Merci à tous pour vos participations, que je recense régulièrement dans le récapitulatif. Je tourne d'ailleurs une nouvelle page, puisque nous passons au mois de février.
FEVRIER
24 janvier. Aujourd'hui, c'est long. (Indiana Joan)
25 janvier. Aujourd'hui, ce qui vous empêche d'écrire. (Alphonsine)
26 janvier. Aujourd'hui, numéro en couleur. (Alphonsine, Cayou)
27 janvier. Aujourd'hui, journée des pieds (Fonzette, Yul, Cayou, Indiana Joan)
28 janvier. Aujourd'hui, bu. (Fonzette, mallolo, Yul, Indiana Joan, Alphonsine, Caillou)
29 janvier. Aujourd'hui, une princesse. (Onagre, Mallolo, Fleur bleue, Fonzette, Yul, Caillou)
30 janvier. Aujourd'hui, oublié de. (Caillou, Mallolo, Zarbitude, Indiana Joan, Fleur bleue, Fonzette, Yul)
31 janvier. Aujourd'hui, moment lumineux. (Onagre, Oregon, Zarbitude, Yul, Mag, Caillou, Mallolo, IndianaJoan)
FÉVRIER
1er février. Aujourd'hui, coup. (Fleur bleue, Zarbitude, Caillou, oregon, Yul, Mag, Carla, Alphonsine, Mallolo)
2 février. Aujourd'hui, toujours par deux. (Onagre, Yul, Caillou)
3 février. Aujourd'hui, question idiote. (Zarbitude, Onagre, Lyhan, Oregon, Yul, Alphonsine, Indiana Joan, Caillou, Mag)
4 février. Aujourd'hui, ça me regarde. (Yul, Caillou, Mag, IndianaJoan)
5 février. Aujourd'hui, vêtement. (Yul, Caillou, Mag, Alphonsine, Zarbitude)
6 Février. Celui ou celle qui dit oui. (Yul, Alphonsine, Fleur bleue, Caillou)
7 Février. Aujourd'hui, c'est presque. (Yul, Fleur bleue, Caillou)
8 Février. Aujourd'hui, tourne. (Yul)
9 Février. Aujourd'hui, véhicule (Yul)
10 Février. Aujourd'hui, note (Yul)
11 Février. Aujourd'hui, noir (Alphonsine, IndianaJoan, Yul)
12 Février. Aujourd'hui, l'imprévu. (Yul, Mag)
13 Février. Aujourd'hui, végétal. (Caillou, Onagre, Yul)
14 Février. Aujourd'hui, actions de votre corps (que des verbes) (Onagre, Alphonsine, IndianaJoan, Yul, Pieyre)
FEVRIER
24 janvier. Aujourd'hui, c'est long. (Indiana Joan)
25 janvier. Aujourd'hui, ce qui vous empêche d'écrire. (Alphonsine)
26 janvier. Aujourd'hui, numéro en couleur. (Alphonsine, Cayou)
27 janvier. Aujourd'hui, journée des pieds (Fonzette, Yul, Cayou, Indiana Joan)
28 janvier. Aujourd'hui, bu. (Fonzette, mallolo, Yul, Indiana Joan, Alphonsine, Caillou)
29 janvier. Aujourd'hui, une princesse. (Onagre, Mallolo, Fleur bleue, Fonzette, Yul, Caillou)
30 janvier. Aujourd'hui, oublié de. (Caillou, Mallolo, Zarbitude, Indiana Joan, Fleur bleue, Fonzette, Yul)
31 janvier. Aujourd'hui, moment lumineux. (Onagre, Oregon, Zarbitude, Yul, Mag, Caillou, Mallolo, IndianaJoan)
FÉVRIER
1er février. Aujourd'hui, coup. (Fleur bleue, Zarbitude, Caillou, oregon, Yul, Mag, Carla, Alphonsine, Mallolo)
2 février. Aujourd'hui, toujours par deux. (Onagre, Yul, Caillou)
3 février. Aujourd'hui, question idiote. (Zarbitude, Onagre, Lyhan, Oregon, Yul, Alphonsine, Indiana Joan, Caillou, Mag)
4 février. Aujourd'hui, ça me regarde. (Yul, Caillou, Mag, IndianaJoan)
5 février. Aujourd'hui, vêtement. (Yul, Caillou, Mag, Alphonsine, Zarbitude)
6 Février. Celui ou celle qui dit oui. (Yul, Alphonsine, Fleur bleue, Caillou)
7 Février. Aujourd'hui, c'est presque. (Yul, Fleur bleue, Caillou)
8 Février. Aujourd'hui, tourne. (Yul)
9 Février. Aujourd'hui, véhicule (Yul)
10 Février. Aujourd'hui, note (Yul)
11 Février. Aujourd'hui, noir (Alphonsine, IndianaJoan, Yul)
12 Février. Aujourd'hui, l'imprévu. (Yul, Mag)
13 Février. Aujourd'hui, végétal. (Caillou, Onagre, Yul)
14 Février. Aujourd'hui, actions de votre corps (que des verbes) (Onagre, Alphonsine, IndianaJoan, Yul, Pieyre)
Dernière édition par Alphonsine le Dim 15 Fév 2015 - 0:24, édité 8 fois
Invité- Invité
Re: 366 réels à prise rapide : exercices d'écriture quotidiens
Ça m'a fait un coup. J'en ai toujours un peu mal... Blessure à panser, à guérir, mais oui, j'avance. D'ailleurs je ne veux pas revenir en arrière. C'est juste que - ça m'a fait un coup.
fleur_bleue- Messages : 3764
Date d'inscription : 18/09/2012
Age : 41
Localisation : Paris
Re: 366 réels à prise rapide : exercices d'écriture quotidiens
Je regarde par la fenêtre de ma vie et le spectacle est étrange.
Je vois une enfant qui joue tristement.
Je vois une adolescente qui ne fait pas de crise.
Je vois une adulte qui erre.
Et puis un coup de tonnerre, le ciel est illuminé. Je sors.
La pluie me mouille mais je suis droite et heureuse.
I'm singing in the rain.
Je vis!
Enfin je suis dans le coup!
Je vois une enfant qui joue tristement.
Je vois une adolescente qui ne fait pas de crise.
Je vois une adulte qui erre.
Et puis un coup de tonnerre, le ciel est illuminé. Je sors.
La pluie me mouille mais je suis droite et heureuse.
I'm singing in the rain.
Je vis!
Enfin je suis dans le coup!
Zarbitude- Messages : 8895
Date d'inscription : 06/12/2012
Localisation : Ici et maintenant
Re: 366 réels à prise rapide : exercices d'écriture quotidiens
De massue, de pied, de poing, bas, de p...., de foudre, de sabot, de chapeau, du sort, de génie... et puis? Tout à coup, joli coup, double coup... pour coup. D'une pierre, d'un caillou, c'est selon.Alphonsine a écrit:1er février. Aujourd'hui, coup.
Dernière édition par Caillou le Dim 1 Fév 2015 - 11:12, édité 1 fois
Caillou- Messages : 612
Date d'inscription : 25/05/2014
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Localisation : Sur ZebrAquitaine (lien discord: https://discord.gg/aRMPnYzVe8)
Re: 366 réels à prise rapide : exercices d'écriture quotidiens
(Premier degré) Le paradoxe de la lumière.31 janvier. Aujourd'hui, moment lumineux.
La lumière a ceci de particulier que dès qu'elle s'infiltre, fut-ce de façon dérisoire, elle envahit tout l'espace, et annule l'obscurité. L'obscurité n'existe plus, au pire, il fait sombre. C'est tout ou rien. Même si c'est peu, même si c'est sombre, c'est quand même "tout" le noir qui est parti. Ne reste que le gris foncé au pire. L'absolu (de l'obscurité) n'est plus, et de façon immédiate. Juste parce qu'une parcelle de lumière, clandestine ou non, s'est infiltrée. L'inverse n'existe pas: un peu (ou beaucoup) d'obscurité dans la lumière n'annule rien de la lumière. Au pire, elle diminue d'intensité, mais elle est toujours. Problème de sémantique ou de physique? Les deux bien sûr.
(Second degré) Les esprits inverses au paradoxe (ou pas).
Et si l'esprit de certains était constitué à l'inverse? Que dès que la moindre parcelle d'obscurité s'infiltrait, la lumière en eux n'existe plus et s'annulait tout à fait? Tout ou rien aussi, dans l'autre sens. Que deviendraient-ils? Un moment lumineux peut-il exister pour eux? Jamais? Un jour? Siddharta, l'illumination? La foi et tous ces trucs là?
(Retour au premier degré). La magie de la lumière (suite du paradoxe).
Et puis, d'où vient cette magie de la lumière? Comment peut-on dire d'elle qu'elle est la plus rapide? Comment avance-t-elle dans l'espace? Comment peut-on la "voir" avancer? Comment est-elle si impalpable? Comment est-elle à la fois si envahissante et si impréhensible?
Confusion (le moment obscurci).
Est-il seulement possible d'imaginer un moment lumineux au premier degré, comme on imaginerait une image? "voir" la lumière par le biais de l'imagination, est-ce possible? Je ne sais pas pour vous, moi, je n'y arrive pas. Jamais. L'émotion, contrairement à la lumière, ne serait-elle pas seule à même de permettre d'imaginer (ou se souvenir) d'un moment lumineux (au second degré du coup, sans le voir)?
Ce serait bien, une imagination telle qu'un moment lumineux de premier degré, viendrait "pitchenetter" le second (ou inversement). Peut-être certains y parviennent. Une lumière qu'on "voit", et qui vient provoquer ou réchauffer une émotion. Je ne sais pas faire ça, et je le regrette.
Conclusion (le moment lumineux).
Pour un moment lumineux, restons simples: fermer les yeux (n'oublions pas: la lumière est un paradoxe), tourner son visage vers une source lumineuse intense (tant qu'à faire, le soleil), et... se laisser envahir. Complètement. Comme si tout le corps pouvait s'y abreuver (de vitamine D?), et l'esprit s'y apaiser (au moins un peu).
Ite missa est (ben quoi? on est dimanche, non?)
Caillou- Messages : 612
Date d'inscription : 25/05/2014
Age : 53
Localisation : Sur ZebrAquitaine (lien discord: https://discord.gg/aRMPnYzVe8)
Re: 366 réels à prise rapide : exercices d'écriture quotidiens
Pas de portes qui claquent, pas de coups dans les murs, pas de meubles traînés sur le sol sans ménagement. 7 h 43.
Il faut que je me lève, c’est lundi. Mais non, quelque chose ne colle pas. Quel jour c’était hier ? J’ai lu jusque très tard, ça ne pouvait donc pas être la veille d’un jour de boulot. Effort du souvenir, rassembler les bribes éparses, revenir à une réalité cohérente. Quel jour, alors ? Dimanche, on est dimanche.
Je me suis rendormie.
Réveillée d’un coup : 13 h 31.
Merde, mais où est-ce que tout ce temps passe ?
Il faut que je me lève, c’est lundi. Mais non, quelque chose ne colle pas. Quel jour c’était hier ? J’ai lu jusque très tard, ça ne pouvait donc pas être la veille d’un jour de boulot. Effort du souvenir, rassembler les bribes éparses, revenir à une réalité cohérente. Quel jour, alors ? Dimanche, on est dimanche.
Je me suis rendormie.
Réveillée d’un coup : 13 h 31.
Merde, mais où est-ce que tout ce temps passe ?
Invité- Invité
Re: 366 réels à prise rapide : exercices d'écriture quotidiens
Coup
Action!
Sur ce coup là, je vois vraiment pas comment y couper :
Je retente le coup d'hier, à savoir juste pondre en quelques lignes ce qu'il me passe par la tête, là tout de suite. Le 366 c'est un aussi un jeu dont le but est de rédiger quelque-chose sur le vif, alors plutôt qu'y aller par à coups, au coup par coup, coupons court à la réflexion et du coup postons. On va pas se tordre le cou pour ça.
Je sors; je suis une fois encore pas bien fier de mon coup sur ce coup là.
366 n'est pas 666. Coupé.
Action!
Sur ce coup là, je vois vraiment pas comment y couper :
Je retente le coup d'hier, à savoir juste pondre en quelques lignes ce qu'il me passe par la tête, là tout de suite. Le 366 c'est un aussi un jeu dont le but est de rédiger quelque-chose sur le vif, alors plutôt qu'y aller par à coups, au coup par coup, coupons court à la réflexion et du coup postons. On va pas se tordre le cou pour ça.
Je sors; je suis une fois encore pas bien fier de mon coup sur ce coup là.
366 n'est pas 666. Coupé.
Yul- Messages : 4076
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coup, oublié de moi
Coup de bol ou coup de chance ce matin "je" se réveille avec moi ! Le soleil est là, dehors. La tempête de la nuit semble avoir nettoyé, en moi comme dehors, les miasmes de la nuit.
Las ! Avant hier j'ai oublié de vider le bidon qui reçoit la surverse du chauffe eau !
Près de la porte nord, toute l'isolation en laine de bois de la dalle de béton imprégnée d'eau fait monter en moi un dégout qui tente vainement d'atteindre le moral.
Comme un coup bas que j'aurais oublié de haïr me dissociant ainsi de la misère
Las ! Avant hier j'ai oublié de vider le bidon qui reçoit la surverse du chauffe eau !
Près de la porte nord, toute l'isolation en laine de bois de la dalle de béton imprégnée d'eau fait monter en moi un dégout qui tente vainement d'atteindre le moral.
Comme un coup bas que j'aurais oublié de haïr me dissociant ainsi de la misère
Re: 366 réels à prise rapide : exercices d'écriture quotidiens
1er février : coup
Je pose le livre, sonnée, "le destin frappe un grand coup", un coup de boule virtuel qui résonne par de puissants coups au coeur, une intense et fulgurante vague de chaleur m'enveloppe, les mots se cognent et rebondissent... "C'est ça!" Comment ai je pu pendant tant d'années passer à coté?...
L'émotion me renverse, et j'ai la sensation que quelque-chose commence, une nouvelle pièce se joue et les trois coups viennent d’être assenés avec violence à ma raison. Joie et force m'emplissent, je rendais à la vie coup pour coup, avec rage, il est maintenant temps de passer à une ère de plus grande douceur.
L'émotion me renverse, et j'ai la sensation que quelque-chose commence, une nouvelle pièce se joue et les trois coups viennent d’être assenés avec violence à ma raison. Joie et force m'emplissent, je rendais à la vie coup pour coup, avec rage, il est maintenant temps de passer à une ère de plus grande douceur.
Dernière édition par Carla de Miltraize II le Dim 1 Fév 2015 - 19:45, édité 2 fois
Carla de Miltraize VI- Messages : 5789
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Localisation : Toulouse *** Se guérir de nos malaises de l’âme implique souvent une bonne dose d’humilité, d’accueil de la nature humaine et de sympathie envers autrui et surtout envers nous-mêmes. Daniel Desbiens
Re: 366 réels à prise rapide : exercices d'écriture quotidiens
1er Février. Coup.
T'égrènes des mots, comme ça. Comme on claque une à une les bulles des papiers à bulles. Et puis un œil s'écarquille, une voix s'élève.
Tu sais pas ce que t'as pu dire, mais c'était le truc à pas dire.
Et ça s'écharpe, dans la zizanie. Ca s'agrippe à tout ce qui dépasse, ça tiraille, ça déchire. Et tu le prends comme une claque, comme une trahison, parce que c'était pas ce que t'avais voulu dire. Tes mots y ont été trop fort, sont allés trop vite. Ils ont roulé comme des pierres, et ont écorché quelque chose au passage. Leur en veux pas, ils pensaient pas à mal...
Ce que t'avais pas vu, minot, c'est que t'avais porté un coup sans le savoir.
T'égrènes des mots, comme ça. Comme on claque une à une les bulles des papiers à bulles. Et puis un œil s'écarquille, une voix s'élève.
Tu sais pas ce que t'as pu dire, mais c'était le truc à pas dire.
Et ça s'écharpe, dans la zizanie. Ca s'agrippe à tout ce qui dépasse, ça tiraille, ça déchire. Et tu le prends comme une claque, comme une trahison, parce que c'était pas ce que t'avais voulu dire. Tes mots y ont été trop fort, sont allés trop vite. Ils ont roulé comme des pierres, et ont écorché quelque chose au passage. Leur en veux pas, ils pensaient pas à mal...
Ce que t'avais pas vu, minot, c'est que t'avais porté un coup sans le savoir.
En revanche, les choupis, si vous pourriez indiquer le thème et la date dans le post, ça m'aiderait vachement. Si je prends du retard, ça m'aidera vachement pour pas tout mélanger dans mes récapitulatifs. Merci
Invité- Invité
Re: 366 réels à prise rapide : exercices d'écriture quotidiens
Superbe texte ! Sauf que j'ai l'impression que c'est moi que tu décris là, enfin le comportement que j'ai pu avoir. Quel coup !
Pieyre- Messages : 20908
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Localisation : Quartier Latin
Re: 366 réels à prise rapide : exercices d'écriture quotidiens
31 janvier. Aujourd'hui, moment lumi
Ah non, ça s'est éteint.
Si, c'est bon, l'électricité est revenue, internet avec. Je vais pouvoir commencer à écrire mon te
Autant pour moi, j'ai cru un moment qu'ils avaient rétabli le courant, je me suis un peu avancée. Maintenant que ça y e
Décidément, on ne peut pas achever une seule phrase, ici? Déjà qu'avec la tempête qui claque dehors, on ne s''entend plus penser! Déjà que je n'ai aucune idée de ce que je vais pouvoir pondre pour ce texte du 31 janvier, pas la moindre idée, ni même l'idée d'une idée...
A moins que? Le vent m'aurait-il soufflé une idée lumineuse?
Ah non, ça s'est éteint.
Si, c'est bon, l'électricité est revenue, internet avec. Je vais pouvoir commencer à écrire mon te
Autant pour moi, j'ai cru un moment qu'ils avaient rétabli le courant, je me suis un peu avancée. Maintenant que ça y e
Décidément, on ne peut pas achever une seule phrase, ici? Déjà qu'avec la tempête qui claque dehors, on ne s''entend plus penser! Déjà que je n'ai aucune idée de ce que je vais pouvoir pondre pour ce texte du 31 janvier, pas la moindre idée, ni même l'idée d'une idée...
A moins que? Le vent m'aurait-il soufflé une idée lumineuse?
Invité- Invité
Re: 366 réels à prise rapide : exercices d'écriture quotidiens
1er février. Coup.
Aujourd'hui, vous me faites penser à l'incroyable incohérence qu'il existe entre le substantif "coup" et le verbe "couper". Ces cousins germains semblent provenir d'une même racine, d'une même famille, pas vrai?
Or l'un est tranchant, et l'autre par définition contondant. Pan, dans ta gueule, démerde-toi avec ta question existentielle du jour... Il existe toujours la possibilité que ces deux mots ne soient que voisins, aucun lien de parenté, pas de racine commune, il serait si facile de le vérifier dans un dictionnaire. Trop facile.
Laissez-moi penser que les hasards de la vie ont séparé ces compagnons, imaginer des pourquoi, des comment... ça me tiendra l'esprit occupé, au moins pour aujourd'hui
Aujourd'hui, vous me faites penser à l'incroyable incohérence qu'il existe entre le substantif "coup" et le verbe "couper". Ces cousins germains semblent provenir d'une même racine, d'une même famille, pas vrai?
Or l'un est tranchant, et l'autre par définition contondant. Pan, dans ta gueule, démerde-toi avec ta question existentielle du jour... Il existe toujours la possibilité que ces deux mots ne soient que voisins, aucun lien de parenté, pas de racine commune, il serait si facile de le vérifier dans un dictionnaire. Trop facile.
Laissez-moi penser que les hasards de la vie ont séparé ces compagnons, imaginer des pourquoi, des comment... ça me tiendra l'esprit occupé, au moins pour aujourd'hui
Invité- Invité
Re: 366 réels à prise rapide : exercices d'écriture quotidiens
(J'aime beaucoup vos textes, et j'adore voir à quel point nos versions sont différentes!
Bonne fin de WE à tous, accrochez-vous à votre oreiller, la semaine recommence bientôt!)
Bonne fin de WE à tous, accrochez-vous à votre oreiller, la semaine recommence bientôt!)
Invité- Invité
Re: 366 réels à prise rapide : exercices d'écriture quotidiens
1er février. Coup.
Aujourd'hui je vous ai lu et je me suis posé une question : pourquoi le coup de foudre ?
Nous recherchons tous ce moment, cette révélation, mais qui voudrait être réellement frappé par la foudre ? Quel étrange paradoxe de voir la plus délectable situation décrite et exprimée par une catastrophe. Penser qu'il y a de l'électricité dans l'air, à cette tension, à ce coup porté au coeur qui fait tant de bien et créé tant de promesses réduite à un phénomène physique que personne n'imagine agréable.
Et pourtant, l'on est , pour le coup, électrisé lors de chaque moment passé aux côtés de l'être aimé.
Aujourd'hui je vous ai lu et je me suis posé une question : pourquoi le coup de foudre ?
Nous recherchons tous ce moment, cette révélation, mais qui voudrait être réellement frappé par la foudre ? Quel étrange paradoxe de voir la plus délectable situation décrite et exprimée par une catastrophe. Penser qu'il y a de l'électricité dans l'air, à cette tension, à ce coup porté au coeur qui fait tant de bien et créé tant de promesses réduite à un phénomène physique que personne n'imagine agréable.
Et pourtant, l'on est , pour le coup, électrisé lors de chaque moment passé aux côtés de l'être aimé.
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Re: 366 réels à prise rapide : exercices d'écriture quotidiens
2 février : aujourd'hui, toujours par deux
Hémisphères, globes, pavillons...Pourquoi toujours par deux et pas par quatre ? Pourquoi l'axe d'est en ouest prime-t-il sur celui de nord en sud ? "Cassé de l'Est, stressé de l'Ouest ; Rusé du Nord, usé du Sud"...La main gauche à l'habileté d'un membre cassé, alors la main droite se tape le double du job ; "De la tête naît la ruse, elle permet d'éviter l'usure des kilomètres à pieds"...Disait sous forme de dicton l'une de mes aïeules...Ainsi s'explique l'"Etat des Lieux" !
Hémisphères, globes, pavillons...Pourquoi toujours par deux et pas par quatre ? Pourquoi l'axe d'est en ouest prime-t-il sur celui de nord en sud ? "Cassé de l'Est, stressé de l'Ouest ; Rusé du Nord, usé du Sud"...La main gauche à l'habileté d'un membre cassé, alors la main droite se tape le double du job ; "De la tête naît la ruse, elle permet d'éviter l'usure des kilomètres à pieds"...Disait sous forme de dicton l'une de mes aïeules...Ainsi s'explique l'"Etat des Lieux" !
Dernière édition par Onagre le Dim 26 Juil 2015 - 0:59, édité 1 fois (Raison : mise en forme texte)
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Re: 366 réels à prise rapide : exercices d'écriture quotidiens
Pour rappel, le thème du jour :
Onagre
2 février. Aujourd'hui, toujours par deux.
Onagre
Invité- Invité
Re: 366 réels à prise rapide : exercices d'écriture quotidiens
Toujours par deux
Si la forme, involontaire ou non, prend systématiquement aux yeux des lecteurs plus d'importance qu'une réflexion de fond, involontaire ou non, alors je crains que haine et malentendus aillent toujours par deux.
Si la forme, involontaire ou non, prend systématiquement aux yeux des lecteurs plus d'importance qu'une réflexion de fond, involontaire ou non, alors je crains que haine et malentendus aillent toujours par deux.
Yul- Messages : 4076
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Re: 366 réels à prise rapide : exercices d'écriture quotidiens
Question idiote
Je ne sais pas!
C'est ce que j'ai répondu à mon père et il n'a pas aimé.
Il s'est fâché : ca vaut bien la peine d'avoir fait des études!
Je ne me souviens même plus de la question.
Était-elle idiote ?
Je ne sais pas!
C'est ce que j'ai répondu à mon père et il n'a pas aimé.
Il s'est fâché : ca vaut bien la peine d'avoir fait des études!
Je ne me souviens même plus de la question.
Était-elle idiote ?
Zarbitude- Messages : 8895
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Re: 366 réels à prise rapide : exercices d'écriture quotidiens
3 février : Aujourd'hui, question idiote.
Aujourd'hui, une question me taraude : Ne vaudrait-il pas mieux faire fusionner cet exercice d'écriture avec ceux du "Pourquoi ?" et du "Comment ?", dont le principe revient ni plus ni moins qu'à se poser des questions idiotes, puis à y répondre dans la section "humour et détente" ? Cela permettrait de libérer un peu de place pour ceux qui ont des choses intelligentes à dire, lesquels trouveraient un espace synthétique réservé à l'expression de leur bêtise, lorsqu'une fatigue intellectuelle survient.
Aujourd'hui, une question me taraude : Ne vaudrait-il pas mieux faire fusionner cet exercice d'écriture avec ceux du "Pourquoi ?" et du "Comment ?", dont le principe revient ni plus ni moins qu'à se poser des questions idiotes, puis à y répondre dans la section "humour et détente" ? Cela permettrait de libérer un peu de place pour ceux qui ont des choses intelligentes à dire, lesquels trouveraient un espace synthétique réservé à l'expression de leur bêtise, lorsqu'une fatigue intellectuelle survient.
Dernière édition par Onagre le Dim 26 Juil 2015 - 1:00, édité 1 fois
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Re: 366 réels à prise rapide : exercices d'écriture quotidiens
3 Février - Question idiote
Sans doute était-il parfois désabusé devant la presque inacceptable naïveté des questions posées à son adresse, les épaules lui tombant encore un peu plus chaque fois. Mais sitôt, non sans une honte admise à demi-pensées, une révérence exquise se chargeait de lui redresser le dos d'une posture altière. La honte d'entacher les innocences ?
Sans doute était-il parfois désabusé devant la presque inacceptable naïveté des questions posées à son adresse, les épaules lui tombant encore un peu plus chaque fois. Mais sitôt, non sans une honte admise à demi-pensées, une révérence exquise se chargeait de lui redresser le dos d'une posture altière. La honte d'entacher les innocences ?
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Re: 366 réels à prise rapide : exercices d'écriture quotidiens
Question idiote, je me pose un peu là. Je me pose. Quelle question ? Suis-je idiote ? Oui. Et j’aime ça. Ca repose, l’idiotie. De l’idiosyncrasie, par exemple. On ne fait pas plus fatigant que l’idiosyncrasie. « Réagir de manière personnelle à l’influence des agents extérieurs. ». Réfléchir, critiquer, avoir de la personnalité, ou un caractère de chien. Autant dire de cochon. Autant dire sale. Sale caractère. Et je t’emmerde, aussi. Bref. Qu’est-ce que je disais ? C’est épuisant. Jamais la paix.
Donc je me pose en idiote, tenir la pause. Camouflage et mimétisme, se confondre avec le décor, être une potiche de la couleur exacte du milieu ambiant. Réaction minimaliste, mouvement lent. Torpeur et inertie. Devenir phasme.
Donc je me pose en idiote, tenir la pause. Camouflage et mimétisme, se confondre avec le décor, être une potiche de la couleur exacte du milieu ambiant. Réaction minimaliste, mouvement lent. Torpeur et inertie. Devenir phasme.
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Re: 366 réels à prise rapide : exercices d'écriture quotidiens
Question d'idiote
Qu'écrire?
Qu'écrire?
Yul- Messages : 4076
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Localisation : Dieppe
Re: 366 réels à prise rapide : exercices d'écriture quotidiens
3 Février. Aujourd'hui, question idiote. Souvent, quand on me disait quelque chose, il y avait plein de questions qui me venaient. Je répondais quelque chose, forte de ce que j'avais compris, et on me regardait avec des yeux... ! J'avais l'impression de lire dans leur expression : Mais elle est idiote, ou quoi ? Je ne parlais pas de ça... J'ai mis du temps à comprendre mes défauts d'interprétation. Alors, maintenant, pour éviter ça, je demande à ce qu'on définisse tous les termes qui me semblent ambigus. Tous les mots sont plus ou moins ambigus, d'ailleurs, alors c'est un peu long. Et je me rends compte qu'on me regarde toujours avec des yeux... Mais elle est idiote, ou quoi ?
C'est là que j'ai compris que les gens n'étaient jamais contents. C'est aussi simple que ça.
____
Et le thème du 4 Février : Aujourd'hui, ça me regarde.
C'est là que j'ai compris que les gens n'étaient jamais contents. C'est aussi simple que ça.
____
Et le thème du 4 Février : Aujourd'hui, ça me regarde.
Dernière édition par Alphonsine le Mar 17 Fév 2015 - 11:26, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: 366 réels à prise rapide : exercices d'écriture quotidiens
3 février : Aujourd'hui, question idiote
Pourquoi ? Comment ça « Pourquoi » ?
C’est quoi la question au juste ? Quelle est l’origine ? La raison ? Les motivations ? A quel point de vue ?
L’origine on la trouve aux fondements même de la base du début. C’est élémentaire.
La raison ? finalement, c’est toujours pareil, parce que c’est possible.
Les motivations ? Ben là… si on y réfléchit, les motivations sont toujours les mêmes : activer le système de récompense mis au point par la machine bien huilée
Et à quel point de vue ? Vu le manque de décentration caractéristique des individus, du point de vue de celui qui le demande.
Donc pourquoi ? Parce que. Questionidiotesuivante.
Dernière édition par IndianaJoan le Mer 4 Fév 2015 - 1:36, édité 2 fois (Raison : arg! orthographe ><)
Re: 366 réels à prise rapide : exercices d'écriture quotidiens
Mmh... on parle bien des mormons, qui, à l'instar des (bip) sont toujours par deux et ne peuvent jamais entrer?2 février. Aujourd'hui, toujours par deux.
C'était ma question idiote...3 Février - Question idiote
(j'ajouterais bien que ça fait d'une pierre deux "coups"... pour ne pas dire d'une "paire" de (bip), mais ça ferait un chouïa redondant...)
Dernière édition par Caillou le Mer 4 Fév 2015 - 1:40, édité 1 fois
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Re: 366 réels à prise rapide : exercices d'écriture quotidiens
Youpi, et une de plus ! J'en profite pour souhaiter la bienvenue à Lyhan sur ce jeu, puisqu'en ce 3 février, c'était sa première participation.
Vos textes sont toujours fidèlement recensés dans le récapitulatif, merci à tous pour vos participations.
Vos textes sont toujours fidèlement recensés dans le récapitulatif, merci à tous pour vos participations.
Invité- Invité
Re: 366 réels à prise rapide : exercices d'écriture quotidiens
4 février : ça me regarde.
Je suis une ombre, un courant d'air, le néant. Je suis tonitruant silence, crépuscule incandescent, un tout dans un rien. A loisir, je me dissimule puis m'expose, m'éclipse , m'immisce, me faufile et me terre. Chaque jour je suis autre, plus tout à fait moi, intensément discordante.
Parfois, je suis juste île engloutie sous les déferlements de cette vie qui me fait perdre pied et raison. Je peux être frêle, roc inébranlable, oiseau chancelant, main caressante, foudre qui s'abat. Folle ? Ca me regarde, passez votre chemin.
Je suis une ombre, un courant d'air, le néant. Je suis tonitruant silence, crépuscule incandescent, un tout dans un rien. A loisir, je me dissimule puis m'expose, m'éclipse , m'immisce, me faufile et me terre. Chaque jour je suis autre, plus tout à fait moi, intensément discordante.
Parfois, je suis juste île engloutie sous les déferlements de cette vie qui me fait perdre pied et raison. Je peux être frêle, roc inébranlable, oiseau chancelant, main caressante, foudre qui s'abat. Folle ? Ca me regarde, passez votre chemin.
Re: 366 réels à prise rapide : exercices d'écriture quotidiens
Très beau, Orphane. Merci pour cette participation
Invité- Invité
Re: 366 réels à prise rapide : exercices d'écriture quotidiens
Or, ça me regarde. Je prends sur moi, mais je trouve que c’est un peu trop insistant, à la limite de l’impolitesse. Ah, non, en fait ça ne me regarde pas vraiment ; j’ai bougé, et pourtant ça reste les yeux fixés sur un point vague au-delà de moi… Ca a l’air de penser à autre chose, ça est ailleurs, inconscient de ma présence.
C’est un quand même un petit peu flippant. On ne sait pas trop ce qui peut lui passer par la tête, à ça. Quelle pulsion, dictée par son bulbe reptilien, venue du fin fond des âges farouches, va se manifester brusquement ? Bon, ben, c’est plus sûr, moi, je m’éclipse, je m’efface, je m’évanouis.
C’est un quand même un petit peu flippant. On ne sait pas trop ce qui peut lui passer par la tête, à ça. Quelle pulsion, dictée par son bulbe reptilien, venue du fin fond des âges farouches, va se manifester brusquement ? Bon, ben, c’est plus sûr, moi, je m’éclipse, je m’efface, je m’évanouis.
Dernière édition par oregon le Mer 4 Fév 2015 - 22:40, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: 366 réels à prise rapide : exercices d'écriture quotidiens
Merci pour ton initiative créative Alphonsine dans laquelle j'ai plongé sans même te saluer !
4 février : ça me regarde
Trois jours encore à biaiser avec la déprime, "ça" me regarde comme une hyène tourne autour d'un animal affaibli. Je lui fait face, la vue large attentive à sa meute cachée derrière les choses qui m'environnent. D'un pas ferme la tête vide je vais vers chacune de ces "choses" accueillant en moi mes réactions, acceptant que oui c'est là, et alors, ce n'est pas moi cette chose ! Par contre, oui c'est bien moi qui n'aime pas le mensonge, la veulerie, la bêtise crasse, la malfaisance, la laideur, la haine, l'orgueil et la suffisance agressive…
Question idiote : pourquoi?
Aussitôt montent en moi les souvenirs vécus de vérité, de courage, d'intelligence du coeur, de bonté, de beauté, d'amour, et d'humilité que j'ai partagé avec d'autres.
A chacun de mes jugements accepté une hyène disparaît derrière "la chose".
J'ai fais des choix et ça me regarde. Ils en font d'autres cela ne me regarde plus.
4 février : ça me regarde
Trois jours encore à biaiser avec la déprime, "ça" me regarde comme une hyène tourne autour d'un animal affaibli. Je lui fait face, la vue large attentive à sa meute cachée derrière les choses qui m'environnent. D'un pas ferme la tête vide je vais vers chacune de ces "choses" accueillant en moi mes réactions, acceptant que oui c'est là, et alors, ce n'est pas moi cette chose ! Par contre, oui c'est bien moi qui n'aime pas le mensonge, la veulerie, la bêtise crasse, la malfaisance, la laideur, la haine, l'orgueil et la suffisance agressive…
Question idiote : pourquoi?
Aussitôt montent en moi les souvenirs vécus de vérité, de courage, d'intelligence du coeur, de bonté, de beauté, d'amour, et d'humilité que j'ai partagé avec d'autres.
A chacun de mes jugements accepté une hyène disparaît derrière "la chose".
J'ai fais des choix et ça me regarde. Ils en font d'autres cela ne me regarde plus.
Re: 366 réels à prise rapide : exercices d'écriture quotidiens
Chauds, légers, colorés, décontractés, endimanchés, délavés, satinés, pailletés, confortables, coordonnés, décalés, superposés, accessoirisés, bohèmes, romantiques.
Tels sont les vêtements qui révèlent les multiples facettes d'un individu.
Ils peuvent paraitre anodins mais ne vous y fiez pas, ils sont bavards comme les pies et vous mettent à nu.
Tels sont les vêtements qui révèlent les multiples facettes d'un individu.
Ils peuvent paraitre anodins mais ne vous y fiez pas, ils sont bavards comme les pies et vous mettent à nu.
Zarbitude- Messages : 8895
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Localisation : Ici et maintenant
Re: 366 réels à prise rapide : exercices d'écriture quotidiens
Et ça me trouve jolie? J'aimerais bien. Est-ce que ça ne regarde que moi? Je ne sais pas très bien.4 février : ça me regarde
En tout cas, ça n'est jamais satisfait. ça me dit que ce n'est pas comme ça qu'il faut faire. Alors je change. Mais ça ne convient pas, ça râle encore après moi. Alors je demande, j'écoute, puis je m'applique. Mais c'est trop tard, il fallait faire comme ça mais avant et spontanément.
Si je fais bien, spontanément, ça me dit que c'est normal. ça ne sourit presque jamais quand ça me regarde, et surtout, quand ça me sourit, je ne comprends pas pourquoi, car je n'ai pas changé, je n'ai pas bougé, je suis toujours la même.
J'ai juste pu observer que, à chaque fois que ça souriait, il se trouvait que moi aussi je souriais. Le sourire n'était pas suffisant mais nécessaire.
Alors je suis devenue souriante, pour multiplier mes chances. A ce point que je ne sais plus ne pas sourire.
Je n'ai toujours pas compris ce qui manquait à ce sourire pour que ça soit satisfait.
Je cherche encore.
Comme je ne trouve pas, j'essaie de me persuader que ça m'est égal.
Caillou- Messages : 612
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Re: 366 réels à prise rapide : exercices d'écriture quotidiens
Merci pour vos participations. Je vous lis toujours avec plaisir, mais ayant une fin de semaine chargée, je risque d'avoir un peu de retard dans la recension de vos textes. Promis, je me rattrape au plus vite !
5 février - Aujourd'hui, vêtement.
Aujourd'hui, j'avais peur alors je me suis fait jolie. J'ai choisi une robe à fleurs, avec des couleurs un peu fortes, même pour moi. Des grandes chaussettes pour aller au dessus du collant. Je me suis déguisée plus ou moins, en jolie écolière. C'est étrange comme cette image, créée de toute pièce, a pu me rassurer et me protéger comme une armure. Je suis allée plancher sur ma copie, dans une salle immense et anonyme. Mais je m'en fiche, j'avais une robe à fleurs.
5 février - Aujourd'hui, vêtement.
Aujourd'hui, j'avais peur alors je me suis fait jolie. J'ai choisi une robe à fleurs, avec des couleurs un peu fortes, même pour moi. Des grandes chaussettes pour aller au dessus du collant. Je me suis déguisée plus ou moins, en jolie écolière. C'est étrange comme cette image, créée de toute pièce, a pu me rassurer et me protéger comme une armure. Je suis allée plancher sur ma copie, dans une salle immense et anonyme. Mais je m'en fiche, j'avais une robe à fleurs.
Invité- Invité
Re: 366 réels à prise rapide : exercices d'écriture quotidiens
"Merde" pour ton exam Alphonsine !
5 février - Aujourd'hui, vêtement
Ce matin en me réveillant il fait un froid mordant, la pluie hésite entre le grésil et l'eau...
Je décide de m'en moquer, toute à la joie de rallumer le feu avec les braises de la veille et d'aller chercher du bois dur dans les sacs que le vendeur à empilé hier dans le camping car.
J'enfile sur mon pyjama mon vêtement de travail d'hiver : une vieille combinaison de ski bleue toute rapiécée, striée de bandes collantes imperméables sur les trous, et de mettre sur ma tête un des élément typique du vêtement des anciens de la région : un grand chapeau en plastique jaune de marin aux larges bords qui descendent sur la nuque pour résister aux embruns.
Je vais et viens entre le camion et le squat, portant fièrement les belles buches bien sèches et bien dures.
Sur la route passent les belles voitures des gens du coin que je sais regardant sur l'apparence, certains ont des regards qui me glacent dans les magasins… Alors je rigole en moi même. Je me sent libre, confortable, drôle dans ces vêtements.
Cela me donne encore plus envie de finir de le modifier pour en faire ce que la psychiatre Clarissa Pinkola Estés appelle dans son livre Femme qui court avec les loups, "le boubou émissaire", ou le "boubou de combat"…
5 février - Aujourd'hui, vêtement
Ce matin en me réveillant il fait un froid mordant, la pluie hésite entre le grésil et l'eau...
Je décide de m'en moquer, toute à la joie de rallumer le feu avec les braises de la veille et d'aller chercher du bois dur dans les sacs que le vendeur à empilé hier dans le camping car.
J'enfile sur mon pyjama mon vêtement de travail d'hiver : une vieille combinaison de ski bleue toute rapiécée, striée de bandes collantes imperméables sur les trous, et de mettre sur ma tête un des élément typique du vêtement des anciens de la région : un grand chapeau en plastique jaune de marin aux larges bords qui descendent sur la nuque pour résister aux embruns.
Je vais et viens entre le camion et le squat, portant fièrement les belles buches bien sèches et bien dures.
Sur la route passent les belles voitures des gens du coin que je sais regardant sur l'apparence, certains ont des regards qui me glacent dans les magasins… Alors je rigole en moi même. Je me sent libre, confortable, drôle dans ces vêtements.
Cela me donne encore plus envie de finir de le modifier pour en faire ce que la psychiatre Clarissa Pinkola Estés appelle dans son livre Femme qui court avec les loups, "le boubou émissaire", ou le "boubou de combat"…
Re: 366 réels à prise rapide : exercices d'écriture quotidiens
Thème du jour : Aujourd'hui, celui ou celle qui dit "oui".
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Re: 366 réels à prise rapide : exercices d'écriture quotidiens
Très fort le vêtement: il dissimule et révèle à la fois...5 février - Aujourd'hui, vêtement.
Caillou- Messages : 612
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