Problème avec une ado de 17 ans

Moi aussi j'ai tendance à aller voir les fils d'une personne dont les contributions me plaisent je vais voir ce qu'elle a fait ailleurs.

Silwilhith a écrit:
.

Mais alors là c'est vraiment top. Tu sais que si je versais dans la colère, je pourrais aussi tenir ce genre de propos à l'égard du sexe opposé ?
Mais plutôt : les mecs ce qu'ils attendent des femmes c'est qu'elles les rassurent sur leur ego et qu'elles soient à leur disposition.

Heureusement que j'ai connu d'autres hommes qui me faisaient penser le contraire.

Donc, grâce à ce sacré chromosome, je suis génétiquement programmée pour ne pas assumer mes échecs ... J'aurai appris quelque chose aujourd'hui.

Bon bon bon.
Je maintiens, ne t'étonne pas dans ces conditions que tes relations avec ta fille soient compliquées!

+1 gamouche

Genre, (pardon, mais ça me titille!) un exemple, hein, limite au hasard ;-)
Voilà en 43 ans, je n'ai jamais rencontré de Guillaume qui soit capable d'être à l'écoute d'une femme, donc Guillaume, j'en déduis que tu ne sais pas être à l'écoute d'une femme.
Si mon fils s'appelle Guillaume, comment va-t-il réagir à ma CROYANCE sur les comportements des Guillaume (oui, Sil, une généralité sur une moitié d'humanité, c'est forcément une croyance! que ça s'applique aux hommes ou aux femmes ou aux vieux ou aux enfants... ça ne peut pas être une règle rien qu'au niveau stat!)

Lol de chez lol.
Je te signale que je m'insurge tout pareil lorsqu'une femme fait cette généralité, qu'elle soit sur les femmes ou les hommes.
Mais, non, ne dis pas que je dois te "foutre la paix" alors que je t'affirme (et hélios aussi), que nous sommes au moins deux nanas qui assumons nos erreurs.

Ouvre tes yuex et tes oreillesn vois le positif où il est, ta vie n'en sera que plus douce!

Tout pareil ;-)

Je te signale que je reste courtoise, il me semble que tu donnes un point de vue, que tu demandes des avis, et que tu les as, même s'ils ne vont pas tous dans ton sens.

Et comme on se croise IRL souvent, je vais arrêter de suivre ce post avant que ça ne risque de dégénérer.

Sil a écrit:Ne me dis pas que tu n'as jamais entendu une femme professer une généralité concernant l'autre moitié de l'humanité. Moi j'en entends tous les jours.

Personnellement hommes comme femmes, ce ne sont pas des gens que je fréquente donc je ne les entends pas
Et si ça vole par mégarde dans mes oreilles comme tout autre propos avec lequel je ne serais pas d'accord, je crois que j'ai encore mieux à faire, c'est à dire ne pas écouter et m'offrir une vie plus intelligente et paisible.

Quand aux hommes qui disent des femmes ... certains l'ont déjà fait devant moi et je les connaissais bien, des gens faisant dans le développement spirituel et personnel, j'ai trouvé ça pas mal ! comme quoi !... tous les cas de figures peuvent arriver !
Il n'y a pas de généralités de ce type à mon sens dans aucun domaine, c'est comme vouloir ramener à soi une majorité qui n'existe pas et si elle existe c'est bien dans l'esprit de celui qui en fait un problème car il existera toujours d'autres personnes pour dire autre chose. Si chacun commence à faire des généralités d'une chose, on est pas sortis ! Pis je ne trouve pas ça intelligent ni respectueux que de caser dans des cases des gens qui n'y sont pour rien ! heureusement l'intelligence et la sagesse sont des deux sexes

Après Sil si tu as besoin d'évacuer par écrit, peut être tu peux ouvrir un post spécial dans lequel tu évacueras ta colère et qui attirera des gens pensant exactement ce type de choses. Et comme ça chacun pourra lire ou pas. Moi les pensées trop radicales ça ne m'intéresse pas.
.... parce que là c'était intéressant de parler intelligemment de ta fille ... alors tout ça n'est pas trop le sujet finalement ... ça vire "trop large" !

Et tout ce que j'ai dit n'a rien de personnel ...

Si cela peut t'aider Sil, quoique mon expérience en la matière ait été totalement différente de la tienne :


- ma belle-fille était bien partie en cacahuètes à l'âge de 16 ans, mais dans un contexte différent. D'une personnalité peu affirmée et influençable, elle s'était mise dans le sillage d'une bande de fêtards de son lycée (séchage de cours, picoles et fumettes récurrentes, vie personnelle désordonnée), ce qui avait suscité un désarroi impuissant chez sa mère. La seule sortie de crise par le haut que j'ai pu provoquer (sans avoir cherché à beaucoup la raisonner, sachant que ce serait là peine perdue) a été de convaincre sa mère de la faire partir à Montpellier chez ses grands parents à l'issue de cette année scolaire totalement ratée, afin de la soustraire à l'atmosphère délétère de la Côte d'A(U)zur et du groupe toxique qu'elle côtoyait. Mission accomplie puisqu'elle a fini là bas par passer son bac, obtenir le DE d'infirmière et faire la rencontre de son futur mari dont elle a maintenant deux enfants.

Quand je parle de "peine perdue", je fais allusion à l'étanchéité totale que peuvent mettre certains ados face aux propos et raisonnements que leur tiennent les adultes proches. C'était le cas avec cette jeune fille, qui ne jurait que par les codes, les références et les jugements émis par les falabraques composant le groupe dans lequel elle pataugeait, et sur laquelle ni sa mère, ni son père, ni moi, ni aucun autre adulte d'ailleurs (prof, psy, etc.) n'avions la moindre capacité de fléchissement. J'avoue que cette sensation de tenter une interaction en pure perte est bien souvent décourageante (et rageante tout court d'ailleurs).

Avec mes deux enfants, je n'ai pas vécu ces symptômes de crise d'adolescence, ma fille abrégeant son "âge bête" de manière anticipée en devenant maman dès l'âge de 17 ans, et mon fils en ayant sa première crise de manifestation psychotique à 16 ans, souci de santé auprès duquel les frasques adolescentes usuelles (toutes horripilantes qu'elles puissent être) passent pour de futiles enfantillages.

Même expérience que Kodiak : ma fille aînée a disjoncté à l'adolescence, au point de mettre sa vie et sa santé en danger.
La solution que j'ai utilisée : l'extraire du milieu en l'envoyant à l'étranger, chez mon propre père. Là-bas, être avec ses grands-parents lui a fait extrêmement de bien puisqu'elle est devenue première du lycée qu'elle fréquentait et les responsables d'établissements m'ont appelée de l'étranger pour me féliciter des performances de ma fille. Elle s'est assagie, s'est fait des amis/amies, a fini ses études et vient de commencer sa vie professionnelle.

Je ne sais pas si l’unique ou la meilleure solution est de les « virer » hors de la maison. Mais ce dont je suis certaine, c’est que si on doit les éloigner, il faut qu’on les envoie dans un endroit où ils se sentiront aimés. Etant toujours des enfants à l’intérieur d’eux, il faut qu’ils soient dans un endroit où ils reçoivent de l’affection, même si c’est hors de la maison. C’est leur besoin.

Tout ça me fait me rappeler que lorsque nous étions adolescentes, une amie à ma sœur a fait une fugue de chez elle. Quand ma sœur nous l’a appris, ma mère a demandé à ma sœur de ramener son amie chez nous, à la maison, pour qu’elle ne vive pas dans la rue. L’amie à ma sœur a accepté et est venue séjourner chez nous. Ma mère a appelé sa mère au téléphone pour la rassurer. L’amie à ma sœur est restée avec nous pendant plusieurs semaines. Je sais que ma mère a eu des conversations avec elle. Quand elle s’est sentie prête, l’amie à ma sœur est repartie chez elle. Son retour à la maison s’est passé en douceur.

Parfois un éloignement momentané permet de faire baisser les tensions de part et d’autre.

Des ados qui n'auraient pas besoin de l'affection de leur milieu ? Pour moi c'est juste une apparence...

Le parentage se décomposant en plusieurs éléments, tels que :
- nourrir l'enfant/l'ado de manière à ce qu'il mange à sa faim (et grandisse normalement)
- s'assurer que l'enfant/l'ado vit dans un milieu où les risques physiques sont amoindris (sécurité physique)
- (faire) prodiguer des soins à l'enfant/ado malade ou de manière préventive
- accorder de l'attention à l'enfant/ado (interagir avec lui de manière positive)
- montrer de l'affection à l'enfant/ado
- permettre à l'enfant/ado d'acquérir des connaissances et des compétences (école, etc.)
- accompagner l'enfant/ado dans sa découverte du monde et des relations
- etc ;

Les ados auront beau prétendre qu'ils s'en foutent de ne pas recevoir cela de leur milieu, si on leur supprimait cela du jour au lendemain, ils réaliseraient que c'était important pour eux et que cela contribuait à leur équilibre/bien-être.

Je trouve l'autre famille très culottée de te présenter la facture. Ils te réclament combien ?
Tu veux mon avis : moi je paierai en faisant remarquer à ta fille ce que ça représente dans ton budget, et que tu n'avais pas prévu, sans en rajouter davantage. A mon avis ça a du la surprendre aussi (mais la meilleure défense étant l'attaque...elle ne le montre pas...t'en penses quoi ?)

Silwilhith a écrit:Bon, j'ai appelé le papa du garçon pour savoir combien il voulait.
Il est tombé des nues, le pauvre, car pour lui il était hors de question de nous demander le moindre centime.
C'est son fils qui a cru que comme ses parent avaient demandé aux copains de son frère de participer aux frais de séjour, il en allait de même avec sa copine.
Ah bon sang ces gamins...!

Je ne veux pas foutre la merde, mais est-ce que ta fille et son copain ne sont pas entrain de te la faire à l'envers? Du genre, l'argent ne serait jamais arrivé à destination...

"Mais pourquoi tu peux pas payer ? T'es criblé de dettes ?"

J'ai bien ri mais je compatis

Si pas encore le sens des responsabilités, parce que "protégée" des soucis liés à la gestion du budget familial, à mon avis c'est le moment de la mettre au parfum.

C'est le bon moment de lui montrer la réalité de la vie, question finances.

A son âge je trouve ça plutôt étrange qu'elle ne soit pas au parfum. Mes parents ont, sans le vouloir, fait l'inverse. Ie dès petite je les voyais et les entendais faire les comptes, disant que la fin du mois allait être difficile. A 13 ans, je savais combien mon père gagnait.
Bref, je pense que c'est une bonne idée de lui proposer de passer un temps ensemble à examiner vos rentrées d'argent et vos sorties, afin qu'elle n'ait plus de préjugés sur cet aspect (d'autant que j'ai vu sur un autre sujet que vous étiez revenus de NZ où votre niveau de vie était plus confortable : si vous n'avez pas abordé le sujet avec elle, il est probable qu'elle soit restée sur la réalité de là-bas).
Et si elle te dit ce que tu crains d'entendre, tu peux l'informer qu'à son âge elle peut passer le BAFA pour travailler ou faire du baby sitting et gagner son argent (bon, la BAFA est en général payante cependant)

Mes enfants sont aussi au courant de ce que je gagne, de mes économies, de la pension que je perçois de leur pére, du prix (exorbitants!) de leurs activités.
Mais tout c'est fait naturellement, des leur plus jeune âge (à l'âge où l'enfant te dit "mais si maman, va au distributeur il y a plein d'argent et tu pourras m'acheter ce jeu")

Effectivement cela peut avoir un rapport. A creuser.

En tous cas, je vois cela comme une belle occasion de te rapprocher de ta fille.

- Ah ma fille, je souhaitais un peu discuter avec toi
- mouais
- Quand j'avais ton âge et même jusqu'à l'année dernière, je n'ai jamais su ce que gagnaient mes parents. Sauf l'année dernière où j'avais besoin d'un garant pour un appart et que ma mère m'a envoyé sa déclaration d'impôts. Du coup j'ai considéré comme tout à fait normal de ne jamais te parler de ça.création d'un lien : toi aussi tu as eu son âge+explication de ton comportement
-.../ah bon ?
- Mais l'autre fois, comme tu m'as dit "Mais pourquoi tu peux pas payer ? T'es criblé de dettes ?", j'ai compris que c'était une erreur, que si tu n'avais pas d'éléments chiffrés tu ne pouvais pas comprendre la situation et réagir pertinemment.création d'un lien : reconnaissance de ces interrogations + reconnaissance d'une erreur l'induisant en erreur + exemple positif (=faire des erreurs, c'est une occasion d'apprendre)
- .../ ben oui
- Du coup, j'aimerais que nous passions un peu de temps là-dessus : quand es-tu disponible ?reconnaissance du fait qu'elle est une jeune adulte, qu'elle a un emploi du temps, des interêts etc

ils n'ont aucunes raisons de se sentir coupable puisque c'est vous adulte qui avez choisi de les scolariser dans ses établissements.

non?

Ils ne se sentiront coupables que si vous êtes dans un discours ambiant "regarde tout ce qu'on fait pour vous". Si ce n'est pas le cas, je pense qu'au contraire ils seront surpris voire admiratifs et pourrons se dire quelque chose comme : "papa et maman sont prêts à limiter leurs propres désirs/envies pour nous offrir ça" et sentir que c'est une forme de démonstration de votre amour pour eux.

[mode papa heureux]
Ma fille a eu son bac ! Mention Assez Bien

félicitations à ta grande, elle va pouvoir passer de bonnes vacances.
Elle fait quoi finalement alors à la rentrée ?

Félicitations !  

A-t-elle déjà une idée de ce qu'elle veut faire comme métier ?

Et aussi : quelque chose va-t-il changer dans votre relation ? Je me rappelle que quand j'ai eu le bac à 17 ans aussi, c'est comme si j'avais, aux yeux de mon père, gagné le droit d'être indépendante (il ne cherchait plus à contrôler mes fréquentations, où je vais etc, il a commencé aussitôt à me laisser voyager seule ; pour moi c'était une nouvelle étape dans la vie : j'entrais dans le monde des adultes, enfin libre !)

Cool Sil!
elle fait quoi alors à la rentrée? Un truc qui devrait vous couter moins cher, normalement ;-)

Ah... Une fac de Lyon aurait coûte moins cher mais ça ne devait pas convenir! Bon courage pour le rv

Lol. Toulouse plus dépaysant que l'Écosse en venant de

Silwilhith a écrit:
La conclusion (et les 'prescriptions') est :
- Je dois me faire "accompagner" (coacher) pour mes relations (sentimentales) avec les femmes parce que visiblement j'ai des problèmes avec elles (rigoles pas LaGamouche !)

Je me permettrais pas. Merci de témoigner, ça demande une bonne dose de courage.

Je t'embrasse

Essaie Faber et Mazluch talk so teenagers will list en. Listen so teenagers will talk. Ca devrait aider mm si c pas du roman.

Ta fille n'aime pas les BD?

Coucou,
Désolée pour mon manque de mémoire, mon grand...

ton ton...:

Ce ne sont pas des romans,c 'est sur! Dans les romans, il n'y a rien de réel... Donc ce n'est pas du tout une bonne base pour la vraie vie... En tout cas dans la plupart des cas... Ca me parait même dangereux... ca me rappelle une amante qui base ses attentes sur les chansons d'amour qu'elle écoute... j'appelle ça un coeur de midinette...
ben là tu prends le mm risque, de trouver des relations parents-enfants complètement idéalisées... Du point de vue du parent comme du point de vue de l'enfant!

Mais si vraiment tu cherches ça... je te conseille d'aller voir du coté des livres pour ado genre "chick-lit". En mm temps, y souvent quasi pas de parents, en tout cas pour les rares que j'ai lus...

Mes enfants sont ados, le plus grand de mon mari va avoir 19 ans et il est en train de décider de peut être arrêter ses études pour prendre une année sabbatique (il y a une histoire d'amour dans ce choix) et les principes de faber et maslich fonctionnent très bien^^
La "crise d'adolescence" n'est pas un passage obligé, c'est un mythe de le croire. Nos plus grands ont 18, 15 et 14 et il n'y a aucune crise entre eux et nous.
Tu peux essayer de lire Gordon: parents efficaces si tu n'aime pas Faber et Maslich. Mais comme je sais que tu parles sans retenu je vais le faire aussi: je ne pense pas qu'un livre t'aidera pour l'éducation des enfants, il faudrait que tu te fasses accompagner et que tu participes à des ateliers. Ta conception de la famille et de la femme est très loin d'une approche bienveillante et "d'égal à égal".
Il y a aussi un livre qui m'a aidé c'est "L'adolescence autrement : Faire confiance aux ados, faire confiance à la vie ! de Catherine Dumonteil-Kremer
Ce n'est que mon point de vue, j'espère ne pas te blesser, ce n'est pas le but.