Problème avec une ado de 17 ans

Mes enfants sont ados, le plus grand de mon mari va avoir 19 ans et il est en train de décider de peut être arrêter ses études pour prendre une année sabbatique (il y a une histoire d'amour dans ce choix) et les principes de faber et maslich fonctionnent très bien^^
La "crise d'adolescence" n'est pas un passage obligé, c'est un mythe de le croire. Nos plus grands ont 18, 15 et 14 et il n'y a aucune crise entre eux et nous.
Tu peux essayer de lire Gordon: parents efficaces si tu n'aime pas Faber et Maslich. Mais comme je sais que tu parles sans retenu je vais le faire aussi: je ne pense pas qu'un livre t'aidera pour l'éducation des enfants, il faudrait que tu te fasses accompagner et que tu participes à des ateliers. Ta conception de la famille et de la femme est très loin d'une approche bienveillante et "d'égal à égal".
Il y a aussi un livre qui m'a aidé c'est "L'adolescence autrement : Faire confiance aux ados, faire confiance à la vie ! de Catherine Dumonteil-Kremer
Ce n'est que mon point de vue, j'espère ne pas te blesser, ce n'est pas le but.

Je trouve, enfin il me semble, que tu hiérarchises les personnes. Je ne sais pas bien comment l'expliquer.
Tu n'écoutes pas (ou n'entends pas) ce que veut te dire une personne sans mettre "une étiquette" (c'est une femme, c'est un enfant, un ados, c'est ma fille, c'est ma c**** d'ex-femme).
Et du coup tu interprètes l'information en fonction de la "source" (enfant, femmes, vieux....).
Ce que j'ai appris dans l'éducation bienveillante (de F&M) c'est que nous sommes tous égaux et chaque idée peut être discuté. Même si je trouve parfois les idées de mes enfants complètement "farfelues", je ne dis plus jamais non "parce que je suis l'adulte et je sais ce qui est bien pour toi".
Il n'y a pas de "chef de famille" à la maison.
Par contre pour ton ex-femme, je peux te conseiller un livre qui est "parents toxiques", peut être que si ça te parle ça pourra aider tes enfants: moi ça m'a sauvé la vie (j'ai eu une enfance difficile sans amour et dans un environnement malsain et manipulateur).

Je plussoie Math, en modulant "ta conception de la famille et de la femme paraissent loin d'une approchoe bienveillante", en tout cas dans tes posts.
Quand je te vois IRL, je trouve ça plus mitigé, mais ta manière de poster peut tout-à-fait laisser penser cela... Et non, je ne souhaite pas développer, tu peux reprendre toutes les fois ou des femmes ici t'ont fait remarquer que tes écrits étaient blessants ou méprisants... c'est là que le bât blesse.

Ne serait-ce que dans ce sujet, je te l'ai fait remarquer qqpart...

LaGamoucheZébrée a écrit:Quand je te vois IRL, je trouve ça plus mitigé, mais ta manière de poster peut tout-à-fait laisser penser cela... Et non, je ne souhaite pas développer, tu peux reprendre toutes les fois ou des femmes ici t'ont fait remarquer que tes écrits étaient blessants ou méprisants... c'est là que le bât blesse.

Des hommes aussi.

cf. nos derniers échanges par MP

Un premier fil pour discuter "communication" :
https://www.zebrascrossing.net/t22719-utilisation-du-langage-et-communication-sur-le-forum-et-les-collages-d-etiquettes

oufy-dame a écrit:Autre humble avis : ne fais rien dans le dos de ta fille si tu veux récupérer sa confiance.

Ca c'est bien la seule remarque qui prend toute sa valeur ici : Je n'aurais JAMAIS dû lancer ce fil !!

Avez vous entendu parler de l'ethnopsychiatrie ?

https://psyexpat.wordpress.com/tag/ethnopsychiatrie/
(surtout la partie sur les enfants)

"Accompagner les enfants et adolescents de cultures multiples dans leur construction identitaire."


Je pense que c'est un domaine très important. J'ai des amis métis, qui ont exprimé leurs difficultés à développer un sentiment d'appartenance à chacune des cultures d'origine de leurs parents.

Moi-même je suis à cheval entre 3 cultures, et mes enfants entre 2 cultures. Partout où je vais, dans les 3 pays de ces cultures, je suis "l'étrangère", ou tout au moins, je ne suis jamais totalement "celle qui fait partie de nous", même quand j'ai la même nationalité qu'eux.

Les questions qui tournent alors dans notre tête sont :
- Qui suis-je ?
- Quelle est ma place ?

Si on n'est pas fort dans la tête, ça peut-être déstabilisant/angoissant voire déprimant, même pour un adulte, alors encore plus pour un enfant.

Je ne regrette pas cette richesse culturelle, ce métissage culturel qui est en moi ; il fait de moi la personne que je suis. Il me donne aussi tout un éventail de possibilités d'expression sur le plan vestimentaire, esthétique (j'adore passer d'une de ces 3 cultures à l'autre sur le plan physique     ), culinaire, musical, littéraire, des soins aux enfants (ex : ma mère m'a appris à porter mes frères au dos quand j'étais ado, alors quand j'ai eu mes bébés, je les ai porté au dos à la maison, et porté en kangourou à l'extérieur...)

J'ai réussi à intégrer des aspects culturels parfois peu convergents. Mais cela ne doit pas être facile pour tout le monde. D'ailleurs, cela n'a pas été facile pour moi non plus : il faut avoir une certaine force de caractère pour passer outre le regard des autres. Et tout cela, ce processus, commence depuis l'enfance et se poursuit jusque dans l'âge adulte.

Je pense que les parents qui élèvent leurs enfants dans des milieux multiculturels devraient systématiquement faire consulter leurs enfants afin de s'assurer qu'il vivent du mieux possible la situation, qu'ils s'adaptent, et qu'ils se sentent quelque part chez eux.