Mon voyage vers le bonheur !
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Mon voyage vers le bonheur !
Faire les "bons" choix est un impératif pour être honnête envers soi même, mais aujourd'hui je me bloque dans une incapacité totale de prendre le moindre choix, car sinon je chamboulerai "La réussite socialement admise" (avec un "L" majuscule au "la" !!!) celle d'être salarié et avoir une situation...
Tiens parlons en : "avoir une situation", "réussir sa vie" mais bordel ce que le système veut nous faire avaler comme doctrine prémâchée c'est aberrant, et nos parents nous le ressassent sans interruption depuis notre petit enfance. Nos parents y ont crus et en sont-il plus heureux ? Plus "réussis" ? J'en doute fortement ! Mais pourtant on nous l'inculque depuis nos plus jeunes âges, donc moi j'y ai cru, et je dois surement y croire encore car j'ai une peur bleue de m'en détacher, douce ironie...
L'état, le système, la société, la vie moderne nous a toujours enseigné comment nous devions être heureux, alors que même les plus grands philosophes en 2600 ans d’Histoire n'ont jamais pu répondre réellement à la question. Pourquoi, car cette question n'a rien d'universelle, chacun aspire à un bonheur particulier, il n'y a pas de généralité et encore heureux ^^.
Mais cela on nous l'enseigne depuis toujours, si on veut être heureux il faut avoir ça, devenir ça, être ça, vivre comme ça, être le bon petit soldat de cette société de consommation. En bref, nous sommes tel des alcooliques, addict à un remède miracle, à un pansement coloré qui lorsqu'on le soulève une plaie béante s'en échappe.
Et on ne peut que s'en prendre à nous même. Nous sommes le fruit de nos perversions, de nos croyances, et de notre ignorance.
Alors, c'est à nous seul, qu'il appartient, de lever le point et dire non à ce cocktail artificiel, non à ces mensonges digestifs, et enfin décider de nos pas.
Intérieurement mon désir d'être moi - et donc ne pas être celui que je fais semblant d'être aujourd'hui - me fais bouillir de doute, d'amertume et de regret de ne pas pouvoir accepter ce désir de créer mon entreprise, de restaurer des meubles, d'en créer de nouveau, de vivre de mon art en créant des pièces uniques, de pouvoir créer un atelier juxtaposé à un coin restauration bar-tapas, ou les clients pourront se détendre autour d'un mobilier entièrement en vente libre, de pièces chinées et restaurées, avec la possibilité de gérer des projets de home staging ou de design d'intérieur, ce travail du bois qui m'appelle mais que je repousse en restant salarié d'usine.
Voilà mes idées principales (j'ai tellement d'autres idées annexées à ce projet principal), voilà la confusion qui me compose, voilà mes doutes de vie, pourquoi en suis-je prisonnier ? Pourquoi ne puis-je simplement pas me dire "je me lance, et advienne que pourra"?
(Ceci, est avant tout, un appel de révolte à moi même, pour que je puisse enfin me décider de vivre selon mes propres convictions et non celles de nos aïeux, celles du politiquement correct..)
Et j'ai failli oublié, mon mot d'ordre cette année : J’emmerde la société.
Qu'en pensez-vous ? Avez-vous vous aussi ce type de conflit inter-crânien et cette difficulté incessante de respecter vos désirs de vie ?
Et comment avez-vous pu franchir cette limite tant redoutée ?
Tiens parlons en : "avoir une situation", "réussir sa vie" mais bordel ce que le système veut nous faire avaler comme doctrine prémâchée c'est aberrant, et nos parents nous le ressassent sans interruption depuis notre petit enfance. Nos parents y ont crus et en sont-il plus heureux ? Plus "réussis" ? J'en doute fortement ! Mais pourtant on nous l'inculque depuis nos plus jeunes âges, donc moi j'y ai cru, et je dois surement y croire encore car j'ai une peur bleue de m'en détacher, douce ironie...
L'état, le système, la société, la vie moderne nous a toujours enseigné comment nous devions être heureux, alors que même les plus grands philosophes en 2600 ans d’Histoire n'ont jamais pu répondre réellement à la question. Pourquoi, car cette question n'a rien d'universelle, chacun aspire à un bonheur particulier, il n'y a pas de généralité et encore heureux ^^.
Mais cela on nous l'enseigne depuis toujours, si on veut être heureux il faut avoir ça, devenir ça, être ça, vivre comme ça, être le bon petit soldat de cette société de consommation. En bref, nous sommes tel des alcooliques, addict à un remède miracle, à un pansement coloré qui lorsqu'on le soulève une plaie béante s'en échappe.
Et on ne peut que s'en prendre à nous même. Nous sommes le fruit de nos perversions, de nos croyances, et de notre ignorance.
Alors, c'est à nous seul, qu'il appartient, de lever le point et dire non à ce cocktail artificiel, non à ces mensonges digestifs, et enfin décider de nos pas.
Intérieurement mon désir d'être moi - et donc ne pas être celui que je fais semblant d'être aujourd'hui - me fais bouillir de doute, d'amertume et de regret de ne pas pouvoir accepter ce désir de créer mon entreprise, de restaurer des meubles, d'en créer de nouveau, de vivre de mon art en créant des pièces uniques, de pouvoir créer un atelier juxtaposé à un coin restauration bar-tapas, ou les clients pourront se détendre autour d'un mobilier entièrement en vente libre, de pièces chinées et restaurées, avec la possibilité de gérer des projets de home staging ou de design d'intérieur, ce travail du bois qui m'appelle mais que je repousse en restant salarié d'usine.
Voilà mes idées principales (j'ai tellement d'autres idées annexées à ce projet principal), voilà la confusion qui me compose, voilà mes doutes de vie, pourquoi en suis-je prisonnier ? Pourquoi ne puis-je simplement pas me dire "je me lance, et advienne que pourra"?
(Ceci, est avant tout, un appel de révolte à moi même, pour que je puisse enfin me décider de vivre selon mes propres convictions et non celles de nos aïeux, celles du politiquement correct..)
Et j'ai failli oublié, mon mot d'ordre cette année : J’emmerde la société.
Qu'en pensez-vous ? Avez-vous vous aussi ce type de conflit inter-crânien et cette difficulté incessante de respecter vos désirs de vie ?
Et comment avez-vous pu franchir cette limite tant redoutée ?
Dernière édition par L'arbre le Mar 10 Nov 2015 - 11:42, édité 3 fois
L'arbre- Messages : 118
Date d'inscription : 27/01/2015
Re: Mon voyage vers le bonheur !
Devenir libre ça peut prendre toute une vie ... et même certain-e-s n'en prendront pas conscience où n'y travailleront pas.
Tu dis "on nous enseigne depuis toujours". quel est ce nous qui semble t'avoir imposé des chemins dans ta vie qui ne semblent pas te convenir ? je pense que ce "nous" est différent pour chacun. On n'est pas influencé par les mêmes discours, les mêmes voies. Tu dis dire merde à la société mais j'essaierais de voir plus spécifiquement à qui, à quoi tu veux dire merde et tu trouveras les ressources pour aller de l'avant.
pour ma part, c'est jamais à la société que j'ai voulu dire merde car elle est composée de tous les individus qui la forment. je me suis toujours pensée faire partie de la société donc je ne me suis jamais dis merde !
T'as raison de dire que c'est de ta responsabilité de prendre ta vie en main mais il peut y avoir de gros murs à passer d'abord ... faut savoir lesquels exactement.
Sais-tu ce/ceux qui te freine-nt ?
Tu dis "on nous enseigne depuis toujours". quel est ce nous qui semble t'avoir imposé des chemins dans ta vie qui ne semblent pas te convenir ? je pense que ce "nous" est différent pour chacun. On n'est pas influencé par les mêmes discours, les mêmes voies. Tu dis dire merde à la société mais j'essaierais de voir plus spécifiquement à qui, à quoi tu veux dire merde et tu trouveras les ressources pour aller de l'avant.
pour ma part, c'est jamais à la société que j'ai voulu dire merde car elle est composée de tous les individus qui la forment. je me suis toujours pensée faire partie de la société donc je ne me suis jamais dis merde !
T'as raison de dire que c'est de ta responsabilité de prendre ta vie en main mais il peut y avoir de gros murs à passer d'abord ... faut savoir lesquels exactement.
Sais-tu ce/ceux qui te freine-nt ?
Invité- Invité
Re: Mon voyage vers le bonheur !
Le monde tel qu'il est organisé aujourd'hui met chaque être humain devant une grande confusion, détresse existentiel car il est la négation même de la sécurité longtemps prêché à nos oreilles, sinon pourquoi se soustraire et bosser pour ses autorités si elle ne peuvent plus nous assurer une certaine sécurité de vie, elle la détruise au contraire mettant chacun de nous en compétition, petit, avoir la meilleur note, grand le meilleur salaire et le sourire qui va avec ...
Le problème du conditionnement c'est qu'une fois le cerveau bien formater nos maître n'on plus besoin d'entretenir se mécanisme, nous en prenons nous même la responsabilité, tel un pianiste qui répète la même fausse note depuis toujours ...
Il n'est pas à mon sens urgent de changer nos structures sociale, économique, extérieur, mais bien d'apporter un changement fondamentale dans la conscience de l'homme, les réforme n'agissent qu'en surface et seul un changement profond dans la conscience de l'homme changera sa vie sociale ...
Alors c'est facile à dire n'est ce pas ?? même idéologique ? je sais, mais je crains que tout changement périphérique ne sera que superficiel ne s'attaquant pas à la cause profonde de tout se paysage qui est né un jour de nos mécanismes psychologique ...
Nous devons en tant qu'individu, a plusieurs nous posé cette question, de savoir comment l'être humain a t'il pu créer un tel désordre extérieur et intérieur en prenant pour support sa propre vie, tel qu'on la vie, ne pas approcher le problème idéologiquement comme le font les politiques, les philosophes, les religieux etc .. qui est la négation de l'action donc de la paralysie, de l'analyse ... prendre pour témoin sa propre flamme, sa propre vie, ne pas se laisser entraîner par les idées, mais qu'elles soit le témoin de notre vie actuelle ... c'est notre responsabilité, de nous dégager de toute autorité intérieur, afin d’appréhender sa vie telle qu'elle est pour la voir dans sa totalité, l'on doit pour sa la voir sans jugements, sans idées, la voir pour la première fois ...
Ne pas accepter se que l'on ne voit pas, se que l'on ne vie pas, est une façon de commencer à s'affranchir de tout sa afin d'être libre de faire face à ses problèmes tels qu'ils sont, leurs faire face sans intervalles ...
Voila, il y a bien sur des façon de changer notre système, je ne prêche pas pour la paralysie du système tant que tout ceci ne serais pas réalisé, deux poids deux mesures je pense.
Le problème du conditionnement c'est qu'une fois le cerveau bien formater nos maître n'on plus besoin d'entretenir se mécanisme, nous en prenons nous même la responsabilité, tel un pianiste qui répète la même fausse note depuis toujours ...
Il n'est pas à mon sens urgent de changer nos structures sociale, économique, extérieur, mais bien d'apporter un changement fondamentale dans la conscience de l'homme, les réforme n'agissent qu'en surface et seul un changement profond dans la conscience de l'homme changera sa vie sociale ...
Alors c'est facile à dire n'est ce pas ?? même idéologique ? je sais, mais je crains que tout changement périphérique ne sera que superficiel ne s'attaquant pas à la cause profonde de tout se paysage qui est né un jour de nos mécanismes psychologique ...
Nous devons en tant qu'individu, a plusieurs nous posé cette question, de savoir comment l'être humain a t'il pu créer un tel désordre extérieur et intérieur en prenant pour support sa propre vie, tel qu'on la vie, ne pas approcher le problème idéologiquement comme le font les politiques, les philosophes, les religieux etc .. qui est la négation de l'action donc de la paralysie, de l'analyse ... prendre pour témoin sa propre flamme, sa propre vie, ne pas se laisser entraîner par les idées, mais qu'elles soit le témoin de notre vie actuelle ... c'est notre responsabilité, de nous dégager de toute autorité intérieur, afin d’appréhender sa vie telle qu'elle est pour la voir dans sa totalité, l'on doit pour sa la voir sans jugements, sans idées, la voir pour la première fois ...
Ne pas accepter se que l'on ne voit pas, se que l'on ne vie pas, est une façon de commencer à s'affranchir de tout sa afin d'être libre de faire face à ses problèmes tels qu'ils sont, leurs faire face sans intervalles ...
Voila, il y a bien sur des façon de changer notre système, je ne prêche pas pour la paralysie du système tant que tout ceci ne serais pas réalisé, deux poids deux mesures je pense.
Sol œil- Messages : 619
Date d'inscription : 10/01/2014
Age : 36
Re: Mon voyage vers le bonheur !
régalégal a écrit:Quel est ce nous qui semble t'avoir imposé des chemins dans ta vie qui ne semblent pas te convenir [...] je pense que ce "nous" est différent pour chacun.
Ce "nous" est pour moi, la représentation de notre mode de vie, de notre modernité intellectuelle, des grandes lignes qui dictent notre société, et la société elle même, nos parents, les rencontres d'un jour, notre génération, en bref pour moi ce nous est très générique, et chacun peut y mettre ce qu'il y veut, pour moi ce nous est parfois même une des facettes qui me compose, celle du pantouflard qui souhaite éviter les changements qui pourraient bouleverser sa vie en renversant les acquis, les conforts et les sécurités sociales et financières..
En soi ce "nous" n'a pas de limite, et c'est ce qui le rend puissant.
régalégal a écrit:Tu dis dire merde à la société mais j'essaierais de voir plus spécifiquement à qui [...] pour ma part, c'est jamais à la société que j'ai voulu dire merde car elle est composée de tous les individus qui la forment.
Le première fois que j'ai employé ce mot d'ordre, il y a quelque jours, je l'ai prononcé en discutant avec ma fiancée, et j'ai prononcé exactement "j'ai envie de dire je vous emmerde" et ce "vous" n'est point ma fiancée, ni même qui que ce soit d'autre, mais juste comme pour le nous précédent, une généralité de pensée, il représente une idéologie généralisatrice. Donc personne n'ai jamais réellement visé. Et c'est presque envers mon soit disant moi actuel j'espère rester clair dans mes propos. au final lorsque j'écris "j’emmerde la société" ce n'est pas les personnes qui la compose, car nous sommes tous singulier avec des attentes personnelles de la vie, mais c'est la société au sens sociétal du terme, donc toujours dans la structure générale et dans l'idée qu'il en découle (l'esprit généralisateur).
Coriandre a écrit:Le monde tel qu'il est organisé aujourd'hui met chaque être humain devant une [...] détresse existentiel car il est la négation même de la sécurité longtemps prêché à nos oreilles.
Voilà l'idée, et souvent je me mets à penser qu'il est égoïste de rejeter cette sécurité acquise car nous sommes dans un pays riche et développé et cela est une chance qui n'est offerte qu'a un faible pourcentage d'êtres humains.. Mais comme les Grecs, il y a plus de 2000 ans ont pu commencer à penser, et donc à philosopher grâce à leurs confort (l'esclavage se chargeant des corvées de la vie, ils avaient le temps de se poser des questions). Tout comme les Romains ont pu commencer à inventer des machines pour édifier les villes et ainsi créer une technologie moderne, et cela toujours grâce à leurs esclaves qui se chargeaient de s'occuper des corvées routinières.
Je veux exprimer par là, que malgré nos trains de vie toujours dans le stress et la rapidité (qui finalement nous empêche toujours de profiter de l'instant...), nous avons le temps de penser, réfléchir, se poser des questions, et essayer d'évoluer pour mieux vivre au sens d'être mieux en nous même. Donc un avantage, nous avons le temps ! Faut-il encore savoir le saisir . . .
Coriandre a écrit:Prendre pour témoin sa propre flamme, sa propre vie, ne pas se laisser entraîner par les idées, mais qu'elles soit le témoin de notre vie actuelle [...] ne pas accepter se que l'on ne voit pas, se que l'on ne vie pas, est une façon de commencer à s'affranchir de tout sa afin d'être libre de faire face à ses problèmes tels qu'ils sont.
En effet, pouvoir se remettre en question, pouvoir s'identifier et affirmer ses choix, est à mon avis nécessaire pour avancer dans ses idées, sa vision, sa personnalité, son sens, et donc un pas de plus vers la liberté personnelle.. Mais avant de me poser toutes ces questions, je pensais la liberté plus légère mais au final, plus j'analyse et plus je sais, ainsi de plus en plus de pièces viennent s'ajouter à l’échiquier et rendent la liberté plus compliqué à atteindre.
Coriandre a écrit:Je ne prêche pas pour la paralysie du système tant que tout ceci ne serais pas réalisé, deux poids deux mesures je pense.
Je cherche pas non plus à changer le monde, et la vision des Hommes ni en faire son procès. Mais surtout à affirmer la mienne. Et puis une dernière chose en conclusion, si je devais me situer sur la pyramide des besoins de la théorie de Maslow, je serais en haut de cette échelle, dans le fameux "besoin d'accomplissement de soi", et ce grâce à la société et à mon pays, car mes besoins physiologiques, de sécurité, d'amour et d'estime se trouvent comblés, je peux donc penser à mon bonheur.
Paradoxe, la vie moderne voudrait de nous, que l'on soit docile et discipliné afin que chacun puisse remplir sa fonction dans la hiérarchie sociale, mais grâce à notre foultitude de privilèges, nous sommes en possession de notre capacité de penser et donc de remettre en question le système établi (faut-il encore ne pas rester s’abrutir devant la télévision et autres divertissements à lavage de cerveaux ^^)
L'arbre- Messages : 118
Date d'inscription : 27/01/2015
Re: Mon voyage vers le bonheur !
Choisir la vie, choisir un boulot, choisir une carrière, choisir une famille, choisir une putain de télé à la con, choisir des machines à laver, des bagnoles, des platines laser, des ouvres boites électroniques.
Choisir la santé, un faible taux de cholestérol et une bonne mutuelle, choisir les prêts à taux fixes, choisir son petit pavillon, choisir ses amis.
Choisir son survet’ et le sac qui va avec, choisir son canapé avec les deux fauteuils, le tout à crédit avec un choix de tissu de merde, choisir de bricoler le dimanche matin en s’interrogeant sur le sens de sa vie choisir de s’affaler sur ce putain de canapé et se lobotomiser au jeux télé en se bourrant de McDo.
Choisir de pourrir à l’hospice et de finir en se pissant dessus dans la misère en réalisant qu’on fait honte aux enfants niqués de la tête qu’on a pondu pour qu’ils prennent le relais.
Choisir son avenir, choisir la vie.
Scène d'ouverture de "Trainspotting"
Caracal- Messages : 256
Date d'inscription : 10/04/2013
Age : 49
Re: Mon voyage vers le bonheur !
Un nouveau film à déguster, merci Caracal.
Je voudrais préciser ma problématique :
Ma plus grande frustration à ce jour, et ce depuis maintenant 6 ans ... Est que je suis salarié d'une entreprise et je n'y trouve pas ma place, je suis contre l'industrie et j'en suis un pion .. Ce que je désire au plus profond, c'est être artisan du bois, devenir créateur (artiste?) de mobilier vintage et de pièces uniques à partir de bois de récupération, redonner vie à du bois vieilli et délaissé, en le détournant pour leur donner une nouvelle jeunesse, je suis autodidacte et j'ai encore du chemin à faire pour être satisfait de mon travail (trop perfectionniste je pense) mais mon plus grand frein est le revenu, aujourd'hui j'ai un salaire, qui me permet tant bien que mal de vivre (survivre?) et satisfaire mes nombreuses passions (photo, bois, création, musique, vintage, etc) et j'ai des horaires assez plaisant.
Alors j'aimerais me mettre à mon compte pour vivre de ce qui me plait, mais c'est un choix trop peu raisonnable pour m'y soumettre.
Donc je reste dans ce mode de vie avec ses avantages et ses contraintes.. Mais je ne suis pas comblé, voir même vidé de sens, et je reste dans cette confusion, dans ces choix trop compliqués à prendre. J'ai pas assez de temps pour me consacrer à mes restaurations de meubles et mes créations de bois.. donc je n'évolue guère surtout depuis mes premières angoisses (il y a 6 mois) je n'ai plus touché de bois, je me rabat sur la photographie qui me permet de mettre en œuvre ma sensibilité souvent mélancolique (photos noir et blanc à fort contraste)..
Dans une autre perspective, ou plutôt une perspective annexée, j'aimerais ouvrir aussi un concept Bar/commerce, ou les gens pourraient venir déguster des tapas autour d'une table conviviale et d'un juke box, ou tout le mobilier serait en vente libre, ou mon atelier serait attenant au bar, un lieu ou des rencontres pourraient être possible et ou je pourrait être passionné de mon activité, ou je pourrais vivre même quand je travaille et non pas commencer à vivre à 17h...
Quand la vie demande de faire des choix, et que l'on est incapable de sortir de son confort routinié, que faire ? Fuir ? C'est souvent que je voudrais faire, tout lâcher et prendre un sac à dos et devenir globe trotteur, mais avec encore la barrière des langues, et du monde social et salarial...
trop de compromis font de ma vie une prison imaginaire, ou seule mes pensées sont un réconfort, même si souvent ses mêmes pensées sont là pour me rappeler que je suis prisonnier de moi même..
Voilà le constat de ma vie professionnelle, certes rien n'est figé, mais comment prendre le dessus sur mon irrésistible besoin de confort et de raisonnabilité ???
Aventure vs pantouflardise
Rêves vs raison
Projets vs Confort
Sédentarisation vs évasion
Sociabilisation vs quêtes personnelles
Voilà mes polarités inversées qui me composent,
Voilà mes angoisses de vie,
Voilà mes questions existentielles,
Voilà la balance de mes non-choix.
La routine de mes activités, qui en plus d'être des activités lassantes, ne me permettent pas de nourrir mes rêves.
Je m'ennuie dans mon activité, pourtant à la prise de poste, les 6 premiers mois je m'étais donné à fond, à tel point que j'avais réussi à faire évoluer les pratiques mais la lassitude c'est vite installée, et aujourd'hui en plus d'être lessivé de cette activité, je ne fais plus aucun effort et je me laisse divaguer sur le web et autres "passe-temps" et donc je prends du retard dans mon travail et j'en culpabilise, mais plus le retard s'entasse et plus je me noie dans ce manque d'envie et donc je prend encore du retard... le serpent qui se mord la queue !
mais la simplicité est la voie la plus sûr mais pas la plus belle. J'espère arriver à faire le choix qui sera le bon, qui plus est, est encore plus dur à prendre quand tu as déjà gouter à "la vie facile" ...
Dur de vivre selon ses propres convictions et sans être avalé par l'infernale spirale du système...
N’hésitez pas à me donner vos avis, votre ressenti personnel, vos démarches de vie, comment faire enfin "LE BON CHOIX" ?
Caracal a écrit:"Trainspotting"
Je voudrais préciser ma problématique :
Ma plus grande frustration à ce jour, et ce depuis maintenant 6 ans ... Est que je suis salarié d'une entreprise et je n'y trouve pas ma place, je suis contre l'industrie et j'en suis un pion .. Ce que je désire au plus profond, c'est être artisan du bois, devenir créateur (artiste?) de mobilier vintage et de pièces uniques à partir de bois de récupération, redonner vie à du bois vieilli et délaissé, en le détournant pour leur donner une nouvelle jeunesse, je suis autodidacte et j'ai encore du chemin à faire pour être satisfait de mon travail (trop perfectionniste je pense) mais mon plus grand frein est le revenu, aujourd'hui j'ai un salaire, qui me permet tant bien que mal de vivre (survivre?) et satisfaire mes nombreuses passions (photo, bois, création, musique, vintage, etc) et j'ai des horaires assez plaisant.
Alors j'aimerais me mettre à mon compte pour vivre de ce qui me plait, mais c'est un choix trop peu raisonnable pour m'y soumettre.
Donc je reste dans ce mode de vie avec ses avantages et ses contraintes.. Mais je ne suis pas comblé, voir même vidé de sens, et je reste dans cette confusion, dans ces choix trop compliqués à prendre. J'ai pas assez de temps pour me consacrer à mes restaurations de meubles et mes créations de bois.. donc je n'évolue guère surtout depuis mes premières angoisses (il y a 6 mois) je n'ai plus touché de bois, je me rabat sur la photographie qui me permet de mettre en œuvre ma sensibilité souvent mélancolique (photos noir et blanc à fort contraste)..
Dans une autre perspective, ou plutôt une perspective annexée, j'aimerais ouvrir aussi un concept Bar/commerce, ou les gens pourraient venir déguster des tapas autour d'une table conviviale et d'un juke box, ou tout le mobilier serait en vente libre, ou mon atelier serait attenant au bar, un lieu ou des rencontres pourraient être possible et ou je pourrait être passionné de mon activité, ou je pourrais vivre même quand je travaille et non pas commencer à vivre à 17h...
Quand la vie demande de faire des choix, et que l'on est incapable de sortir de son confort routinié, que faire ? Fuir ? C'est souvent que je voudrais faire, tout lâcher et prendre un sac à dos et devenir globe trotteur, mais avec encore la barrière des langues, et du monde social et salarial...
trop de compromis font de ma vie une prison imaginaire, ou seule mes pensées sont un réconfort, même si souvent ses mêmes pensées sont là pour me rappeler que je suis prisonnier de moi même..
Voilà le constat de ma vie professionnelle, certes rien n'est figé, mais comment prendre le dessus sur mon irrésistible besoin de confort et de raisonnabilité ???
Aventure vs pantouflardise
Rêves vs raison
Projets vs Confort
Sédentarisation vs évasion
Sociabilisation vs quêtes personnelles
Voilà mes polarités inversées qui me composent,
Voilà mes angoisses de vie,
Voilà mes questions existentielles,
Voilà la balance de mes non-choix.
La routine de mes activités, qui en plus d'être des activités lassantes, ne me permettent pas de nourrir mes rêves.
Je m'ennuie dans mon activité, pourtant à la prise de poste, les 6 premiers mois je m'étais donné à fond, à tel point que j'avais réussi à faire évoluer les pratiques mais la lassitude c'est vite installée, et aujourd'hui en plus d'être lessivé de cette activité, je ne fais plus aucun effort et je me laisse divaguer sur le web et autres "passe-temps" et donc je prends du retard dans mon travail et j'en culpabilise, mais plus le retard s'entasse et plus je me noie dans ce manque d'envie et donc je prend encore du retard... le serpent qui se mord la queue !
mais la simplicité est la voie la plus sûr mais pas la plus belle. J'espère arriver à faire le choix qui sera le bon, qui plus est, est encore plus dur à prendre quand tu as déjà gouter à "la vie facile" ...
Dur de vivre selon ses propres convictions et sans être avalé par l'infernale spirale du système...
N’hésitez pas à me donner vos avis, votre ressenti personnel, vos démarches de vie, comment faire enfin "LE BON CHOIX" ?
L'arbre- Messages : 118
Date d'inscription : 27/01/2015
Re: Mon voyage vers le bonheur !
L'arbre a écrit:N’hésitez pas à me donner vos avis, votre ressenti personnel, vos démarches de vie, comment faire enfin "LE BON CHOIX" ?
Il n'y a pas de bon ou de mauvais choix. Il n'y a que des actes avec des conséquences plus ou moins favorables. Il est impossible de connaitre à l'avance les conséquences de ses actes, on peut juste faire, voir ce qui passe et ajuster le tir.
Du coup c'est facile, si il n'y pas de bon ou de mauvais choix, tu ne peux pas te tromper ^_^
Peut être pourrait tu t'interroger sur cette tendance à consumer les activités, ce besoin de partir un peu dans tout le sens ? Peut être y a t il un entre-deux, un passage entre ton emploi actuel et la création d'une activité, un passage progressif ? Peut être y a t il même du bon dans ton emploi actuel, si tu le regarde d'un autre œil ?
Paradoxe- Messages : 372
Date d'inscription : 19/10/2014
Age : 39
Localisation : Paris
Re: Mon voyage vers le bonheur !
J'ai juste lu le post initial...
Au risque de passer pour la vieille conne que je ne suis pas... C'est l'âge... à ton âge c'est comme ça...
Sinon j'ai monté ma boite à 24 ans, j'ai galéré et galère encore... Par contre je galère pour mes rêves et rien d'autres, ce qui est assez satisfaisant en soi.
Aucune situation n'est idéale, il y a des avantages et des inconvénients à tout.
Pour être une entrepreneuse créatrice, j'aurai tendance à t'encourager à sauter dans le vide, comme j'ai l'habitude de le faire, sauf que je sais assumer les risques que je prends et TOI ?
La question est très simple, si tu es prêt à assumer les conséquences de tes choix, fait tout ce dont tu as envie, si tu n'es pas prêt à tomber, à échouer, à en chier, alors laisse tomber, parce que soyons clair c'est ce qui t'attends...
Bon courage et... on a qu'une vie
PS : moi aussi j'emmerde le monde, et ça fait plus de 10 ans que ça dure
Au risque de passer pour la vieille conne que je ne suis pas... C'est l'âge... à ton âge c'est comme ça...
Sinon j'ai monté ma boite à 24 ans, j'ai galéré et galère encore... Par contre je galère pour mes rêves et rien d'autres, ce qui est assez satisfaisant en soi.
Aucune situation n'est idéale, il y a des avantages et des inconvénients à tout.
Pour être une entrepreneuse créatrice, j'aurai tendance à t'encourager à sauter dans le vide, comme j'ai l'habitude de le faire, sauf que je sais assumer les risques que je prends et TOI ?
La question est très simple, si tu es prêt à assumer les conséquences de tes choix, fait tout ce dont tu as envie, si tu n'es pas prêt à tomber, à échouer, à en chier, alors laisse tomber, parce que soyons clair c'est ce qui t'attends...
Bon courage et... on a qu'une vie
PS : moi aussi j'emmerde le monde, et ça fait plus de 10 ans que ça dure
EmiM- Messages : 5707
Date d'inscription : 15/01/2014
Age : 42
Localisation : Les pieds sur terre, la tête dans les étoiles
Re: Mon voyage vers le bonheur !
Parvenu à un certain point de non retour il faut ensuite le courage de faire coïncider ses actes avec ce que l'on sait. Le courage de se détacher de tout ce qui nous empêche d'aller à la rencontre de soi et de ses vraies aspirations.
Je pense que tu es encore dans la confusion mais les choses vont se préciser petit à petit à partir du moment où on cesse de résister à ses peurs provoquées par des croyances négatives ou limitantes...
Je pense que tu es encore dans la confusion mais les choses vont se préciser petit à petit à partir du moment où on cesse de résister à ses peurs provoquées par des croyances négatives ou limitantes...
Invité- Invité
Re: Mon voyage vers le bonheur !
Solution 1 : Changer de Job
Sinon :
Solution 2 : Changer d'idéaux
Sinon :
Solution 3 : Attendre de prendre l'habitude
Sinon :
Solution 2 : Changer d'idéaux
Sinon :
Solution 3 : Attendre de prendre l'habitude
Re: Mon voyage vers le bonheur !
Merci à tous pour votre participation, j'ai tout balancé à mon psy hier soir, et franchement c’était très constructif, il m'a fait remarqué un détail aberrant dans ma vie, que je ne visualisais pas dans mon besoin de vouloir toujours chercher compliqué...
J'ai peur de faire des choix (ça je le savais), mais j'ai peur car dans ma vie je n'ai jamais eu à fournir d'efforts. Et j'ai retracé le fil de ma vie et c'est exactement ça, tout m'est toujours arrivé avec facilité :
l'école, les examens, les diplômes : je ne glandais jamais rien, et grâce à mes capacités j'ai toujours été tête de classe et eu mon diplôme de BTS en étant 1er de promo, pourtant j'étais beau glandeur.
le travail : c'est l'école qui m'a trouvé l'entreprise pour faire mon BTS en alternance, et à la fin de mes études, c'est cette même entreprise qui m'a proposé un CDI, donc je n'ai pas eu à choisir, cela m'est tombé dessus sans le moindre effort.
et les choses ou je n'avais pas de pouvoir à le contrôler avec aisance, voici comment je procédais :
(1)Soit je le manipulais pour m'en sortir sans mal,
(2)Soit je rusais pour ne pas avoir à m'y soustraire,
(3)Soit je fuyais pour ne pas me confronter à la difficulté,
(4)Soit je devais me confronter à la difficulté et donc anxiété.
Le permis de conduire m'a angoissé à mort alors que je conduisais bien depuis 2 ans (en accompagnée), mais le critère incertitude et hasardif de l'épreuve me stressait, car je n'avais pas d'emprise sur ce qu'il pourrait se passer pendant le parcours.
A l'école, je n'ai jamais aimé le sport car je n'avais pas la carrure de sportif, donc j'ai utilisé mon soit disant asthme pour être dispensé toute ma scolarité de sport, à tel point que j'ai passé mon BAC de sport en épreuve aménagé avec les personnes avec de réels handicap (aujourd'hui j'ai honte de mon acte ..)
Voilà pourquoi mes désirs ne reste que des désirs, je me laisse allé dans la vie depuis toujours, donc je pense que je ne sais même pas comment faire d'efforts ...
Oui, il existe ce passage (possibilité de commencer au black en plus de mon job, ensuite créer l'activité lorsque les données de départs sont suffisantes et que l'expérience s'y prête, ensuite limité mon job actuel en mi-temps et finir en me consacrant entièrement à mon projet lorsque que celui-ci est lucratif.
Et moi ? Justement EmiM, je ne sais pas faire d'effort et je suis incapable de me jeter dans le vide, si je ne connais pas l'accélération que va prendre ma masse lors de la chute, la vitesse dû à la gravité terrestre et le ralentissement que mon volume pourra produire selon la position dans laquelle je saute... En bref, aujourd'hui je suis incapable de pouvoir faire le moindre saut, sans avoir préparé le terrain, soit parce que je ne sais pas faire autrement, soit parce que je suis un psychorigide... va savoir...
Et pour reprendre la citation de S.Johnson, étant donné que c'est ma force (douance) qui m'a "porté" jusqu'ici, et qu'à cause de cela, je n'ai jamais dû être persévérant dans la vie, je ne créerais jamais de grande chose en restant dans cette configuration.. Les seuls raisons ou j'ai dû persévérer dans la vie, sont des raisons qui m'ont tenu à cœur (l'amour, l'amitié, le savoir, mes passions) donc pas dans l'optique de "devoir" pour réussir mais "vouloir" car j'avais mes certitudes et ma capacité émotionnelle qui me dirigeaient.
Oui, en effet, la balance de ma confusion commence à s'équilibrer et je vois de plus en plus clair, mais toujours avec de nouvelles questions qui remplacent les précédentes..
Solution 1 : la seule qui me permettra de provoquer ma vie et enfin être entier
Solution 2 : les idéaux évoluent mais ne change pas pour des raisons extérieures à ton jugement, donc autant perdre sa personnalité !
Solution 3 : je ne pourrais jamais prendre l'habitude de (sur)vivre sans respecter mes attentes de la vie, juste parce que je me bride.
Merci encore à vous tous, et une dernière chose, "la seule limite à nos rêves, ce n'est pas la réalité comme le dit la citation, mais plutôt nous même"
J'ai peur de faire des choix (ça je le savais), mais j'ai peur car dans ma vie je n'ai jamais eu à fournir d'efforts. Et j'ai retracé le fil de ma vie et c'est exactement ça, tout m'est toujours arrivé avec facilité :
l'école, les examens, les diplômes : je ne glandais jamais rien, et grâce à mes capacités j'ai toujours été tête de classe et eu mon diplôme de BTS en étant 1er de promo, pourtant j'étais beau glandeur.
le travail : c'est l'école qui m'a trouvé l'entreprise pour faire mon BTS en alternance, et à la fin de mes études, c'est cette même entreprise qui m'a proposé un CDI, donc je n'ai pas eu à choisir, cela m'est tombé dessus sans le moindre effort.
et les choses ou je n'avais pas de pouvoir à le contrôler avec aisance, voici comment je procédais :
(1)Soit je le manipulais pour m'en sortir sans mal,
(2)Soit je rusais pour ne pas avoir à m'y soustraire,
(3)Soit je fuyais pour ne pas me confronter à la difficulté,
(4)Soit je devais me confronter à la difficulté et donc anxiété.
Le permis de conduire m'a angoissé à mort alors que je conduisais bien depuis 2 ans (en accompagnée), mais le critère incertitude et hasardif de l'épreuve me stressait, car je n'avais pas d'emprise sur ce qu'il pourrait se passer pendant le parcours.
A l'école, je n'ai jamais aimé le sport car je n'avais pas la carrure de sportif, donc j'ai utilisé mon soit disant asthme pour être dispensé toute ma scolarité de sport, à tel point que j'ai passé mon BAC de sport en épreuve aménagé avec les personnes avec de réels handicap (aujourd'hui j'ai honte de mon acte ..)
Voilà pourquoi mes désirs ne reste que des désirs, je me laisse allé dans la vie depuis toujours, donc je pense que je ne sais même pas comment faire d'efforts ...
Paradoxe a écrit:un passage entre ton emploi actuel et la création d'une activité, un passage progressif ?
Oui, il existe ce passage (possibilité de commencer au black en plus de mon job, ensuite créer l'activité lorsque les données de départs sont suffisantes et que l'expérience s'y prête, ensuite limité mon job actuel en mi-temps et finir en me consacrant entièrement à mon projet lorsque que celui-ci est lucratif.
EmiM a écrit:j'aurai tendance à t'encourager à sauter dans le vide, comme j'ai l'habitude de le faire, sauf que je sais assumer les risques que je prends et TOI ?
Et moi ? Justement EmiM, je ne sais pas faire d'effort et je suis incapable de me jeter dans le vide, si je ne connais pas l'accélération que va prendre ma masse lors de la chute, la vitesse dû à la gravité terrestre et le ralentissement que mon volume pourra produire selon la position dans laquelle je saute... En bref, aujourd'hui je suis incapable de pouvoir faire le moindre saut, sans avoir préparé le terrain, soit parce que je ne sais pas faire autrement, soit parce que je suis un psychorigide... va savoir...
Et pour reprendre la citation de S.Johnson, étant donné que c'est ma force (douance) qui m'a "porté" jusqu'ici, et qu'à cause de cela, je n'ai jamais dû être persévérant dans la vie, je ne créerais jamais de grande chose en restant dans cette configuration.. Les seuls raisons ou j'ai dû persévérer dans la vie, sont des raisons qui m'ont tenu à cœur (l'amour, l'amitié, le savoir, mes passions) donc pas dans l'optique de "devoir" pour réussir mais "vouloir" car j'avais mes certitudes et ma capacité émotionnelle qui me dirigeaient.
the kick inside a écrit:tu es encore dans la confusion mais les choses vont se préciser petit à petit
Oui, en effet, la balance de ma confusion commence à s'équilibrer et je vois de plus en plus clair, mais toujours avec de nouvelles questions qui remplacent les précédentes..
Bibo a écrit:
Solution 1 : Changer de Job
Solution 2 : Changer d'idéaux
Solution 3 : Attendre de prendre l'habitude
Solution 1 : la seule qui me permettra de provoquer ma vie et enfin être entier
Solution 2 : les idéaux évoluent mais ne change pas pour des raisons extérieures à ton jugement, donc autant perdre sa personnalité !
Solution 3 : je ne pourrais jamais prendre l'habitude de (sur)vivre sans respecter mes attentes de la vie, juste parce que je me bride.
Merci encore à vous tous, et une dernière chose, "la seule limite à nos rêves, ce n'est pas la réalité comme le dit la citation, mais plutôt nous même"
L'arbre- Messages : 118
Date d'inscription : 27/01/2015
Re: Mon voyage vers le bonheur !
J'ai kidnappé les citations sur ces 2 topic :
Kara Magic whale, Help me please !!!
Lanza, Lena, Help me too !!!
- Code:
http://www.zebrascrossing.net/t5070p20-les-slashers-travailleurs-multis-et-zappeurs-meconnus-en-france-article-de-l-express-et-du-monde#371888
http://www.zebrascrossing.net/t750p60-auto-discipline
Kara Magic whale a écrit:stop, maintenant, le chef de chantier là-dedans, c'est moi et ça le reste [...] tu prouves par l'action que de toutes façons, maintenant, y'a plus à tortiller, c'est toi le patron de tes pensées, de tes actions, et oui, tu fais un plan de construction, et oui tu le tiens[/u].
Kara Magic whale, Help me please !!!
Lena a écrit:« En conséquence de leur capacité, les surdoués ont tendance à tomber dans un comportement habituel consistant à mener une existence sans effort. Ils échouent souvent à acquérir l'habitude d'un effort discipliné et persistant qui est nécessaire pour accomplir quoi que ce soit de réellement important » cela va de pair avec manque d'auto-discipline
Citation tirée je ne sais plus où sur le forum :" Les TA vont parfois se fixer des objectifs, puis se prouver à eux-mêmes que ces objectifs ne valent rien, puis répéter l'ensemble du cycle. Chaque décision peut être contestée, chaque objectif peut être ridiculisé - et par conséquent rien ne vaut la peine. Ceci détruit la motivation personnelle et l'énergie.
L'argent, le pouvoir et l'autoglorification ne motive pas vraiment les TA. Seul le fait de trouver quelque chose qui vaille la peine d'être fait - vis-à-vis de leurs normes élevées - peut motiver les TA à se concentrer suffisamment pour obtenir une réussite durable. Alors et seulement alors les forces puissantes des aptitudes diverses pourront être canalisées."
Lanza, Lena, Help me too !!!
L'arbre- Messages : 118
Date d'inscription : 27/01/2015
Re: Mon voyage vers le bonheur !
Tu vas y arriver, L'arbre.
On est tous là avec toi, tu vois.
Je dois tout lire, toi comme les réponses données par chacun-chacune. Et compléter par la réponse à la vidéo que je t'ai postée en lien-mp, si cela fait partie du puzzle ou pas, ce que cela te dit.
En tout cas, tu as raison, c'est maintenant. ^^
On est tous là avec toi, tu vois.
Je dois tout lire, toi comme les réponses données par chacun-chacune. Et compléter par la réponse à la vidéo que je t'ai postée en lien-mp, si cela fait partie du puzzle ou pas, ce que cela te dit.
En tout cas, tu as raison, c'est maintenant. ^^
Invité- Invité
Re: Mon voyage vers le bonheur !
Ce forum est une source d'informations inusable, maintenant dès que j'ai de nouvelles questions, je sais que je vais commencer par fouiller le forum, alors qu'avant de savoir que j'étais surdoué, je m'éparpillais sur mes recherches google sans jamais trouver de réponse assez claire.
Pour changer et avancer j'ai besoin de savoir, je suis comme ça, je ne sais pas me lancer si je ne connais pas le pourquoi, le comment et les détails.
Et souvent c'est ce qui est moteur dans mon fonctionnement, par exemple, un sujet m'intéresse : les fractales ? je passe une journée entière à étudier le sujet et même si je ne deviens pas spécialiste du sujet, les infos que j'ai pu lire restent gravées à jamais dans ma mémoire, j'ai une très bonne mémoire photographique, et une chose lu et une chose acquise. Donc pour chaque nouvelle info je dois l'approfondir pour m'en acquitter et en connaitre les grandes lignes du sujet, sinon j'ai l'impression de ne pas en savoir assez, même je sais que je n'en saurai jamais assez.
Donc avant de "faire des efforts pour arriver à faire des efforts" nouvelle et douce ironie ^^ j'ai besoin de comprendre, et grâce à zebras, j'ai déjà pu trouver les citations citées plus haut qui expliquent nettement la même problématique :
"cette tendance à mener une existence sans effort"
Je vais commencer par me documenter sur : l'auto-discipline / sortir de sa zone de confort / les slashers / le manque de narcissisme qui implique de demander toujours l'avis des autres pour confirmer le sien.
Merci kara pour ta réponse, je regarderai le documentaire dès que j'ai 5 min chez moi (mon taf ne me permet pas de lire des vidéos ^^)
Je me sais capable d'arriver à gérer mon projet, surtout que c'est un projet commun avec ma fiancée, et qui elle aussi est certainement zébrée, il ne peut en être autrement. Elle est très sensible et intelligente, son parcours, ses idéaux, ses pensées, elle ne veut pas le reconnaitre mais pour moi c'est une évidence. Elle est mon âme-sœur, je n'ai jamais été aussi proche de quelqu'un et de plus nous sommes complémentaires (caractère/qualités/intelligences). Donc à deux je suis convaincue qu'avec notre raisonnement, notre logique, nos compétences, moi qui ne peut laisser aucune place au hasard et elle qui n'accepte jamais de laisser trainer quoi que ce soit dans la durée, nous avons toutes les capacités pour nous lancer.
J'ai la volonté de sortir de cette anxiété permanente, sortir de mes angoisses sociales et somatiques, sortir de cette état végétatif.
Mon existence vivote et je ne souhaite pas rester ainsi, sinon autant attendre de vieillir pour ensuite attendre la mort. Je souhaite vivre, donner le sens que je souhaite à ma vie.
Dans notre vie le travail nous bouffe 40%, le sommeil 30%, donc il nous reste que 30% de notre temps de vie pour ... vivre.
et je ne souhaite pas vivre à 30%, donc même si je suis aujourd'hui incapable de fournir les efforts nécessaires pour m'émanciper de mon activité salariale, je ne peux concevoir construire ma vie sur ce tableau.
Je ne peux m’empêcher de dormir, besoin fondamental et naturel , mais je peux récupérer ces 40% de temps "volés" pour en faire quelque chose de beau (certainement fastidieux, impérieux, laborieux et financièrement infructueux mais passionnant, personnel, enrichissant, et conforme à mes idéaux de vie).
Donc j'y crois et j'ai décidé de devenir acteur de ma vie et non plus spectateur comme je l'ai été jusqu'à présent (du moins sur le plan professionnel). Je souhaite profiter de ce déséquilibre et ce signal d'alerte que mon corps hurle depuis plusieurs mois, je suis passé par angoisses, dépressions, anxiété, doute, remord, perte du désir de vivre, mais c'est pour mieux me relever et ne plus rester à genoux, mon état psychologique et physiologique s'améliore de jours en jours, malgré des rechutes à chaque nouvelle découverte introspective (crise identitaire, crise existentielle, douance, affectif/émotif, narcissisme, faux self, etc.).
A chaque nouvelle illumination (c'est le terme qui convient le mieux je pense ^^) c'est un gros coup de fouet que mon cerveau se prend mais en me laissant le temps d'analyser, comprendre, étudier cette nouvelle donnée, c'est une facette de ma personne que j’apprends et apprivoise.
Donc oui c'est maintenant que je dois réagir
Désolé pour ce nouvel accouchement de phrases, mais c'est pour moi tel un maïeutage, un exutoire nécessaire pour me libérer le cerveau et pouvoir lire mes pensées et en tirer quelque chose de positif, je comprend si la lecture s'en trouve trop dense, pour cette raison je surligne de gras chaque idée importante de cette vomissure verbale
Pour changer et avancer j'ai besoin de savoir, je suis comme ça, je ne sais pas me lancer si je ne connais pas le pourquoi, le comment et les détails.
Et souvent c'est ce qui est moteur dans mon fonctionnement, par exemple, un sujet m'intéresse : les fractales ? je passe une journée entière à étudier le sujet et même si je ne deviens pas spécialiste du sujet, les infos que j'ai pu lire restent gravées à jamais dans ma mémoire, j'ai une très bonne mémoire photographique, et une chose lu et une chose acquise. Donc pour chaque nouvelle info je dois l'approfondir pour m'en acquitter et en connaitre les grandes lignes du sujet, sinon j'ai l'impression de ne pas en savoir assez, même je sais que je n'en saurai jamais assez.
Donc avant de "faire des efforts pour arriver à faire des efforts" nouvelle et douce ironie ^^ j'ai besoin de comprendre, et grâce à zebras, j'ai déjà pu trouver les citations citées plus haut qui expliquent nettement la même problématique :
"cette tendance à mener une existence sans effort"
Je vais commencer par me documenter sur : l'auto-discipline / sortir de sa zone de confort / les slashers / le manque de narcissisme qui implique de demander toujours l'avis des autres pour confirmer le sien.
Kara Magic whale a écrit:Tu vas y arriver, L'arbre.
...la vidéo que je t'ai postée en lien-mp, si cela fait partie du puzzle ou pas, ce que cela te dit.
En tout cas, tu as raison, c'est maintenant. ^^
Merci kara pour ta réponse, je regarderai le documentaire dès que j'ai 5 min chez moi (mon taf ne me permet pas de lire des vidéos ^^)
Je me sais capable d'arriver à gérer mon projet, surtout que c'est un projet commun avec ma fiancée, et qui elle aussi est certainement zébrée, il ne peut en être autrement. Elle est très sensible et intelligente, son parcours, ses idéaux, ses pensées, elle ne veut pas le reconnaitre mais pour moi c'est une évidence. Elle est mon âme-sœur, je n'ai jamais été aussi proche de quelqu'un et de plus nous sommes complémentaires (caractère/qualités/intelligences). Donc à deux je suis convaincue qu'avec notre raisonnement, notre logique, nos compétences, moi qui ne peut laisser aucune place au hasard et elle qui n'accepte jamais de laisser trainer quoi que ce soit dans la durée, nous avons toutes les capacités pour nous lancer.
J'ai la volonté de sortir de cette anxiété permanente, sortir de mes angoisses sociales et somatiques, sortir de cette état végétatif.
Mon existence vivote et je ne souhaite pas rester ainsi, sinon autant attendre de vieillir pour ensuite attendre la mort. Je souhaite vivre, donner le sens que je souhaite à ma vie.
Dans notre vie le travail nous bouffe 40%, le sommeil 30%, donc il nous reste que 30% de notre temps de vie pour ... vivre.
et je ne souhaite pas vivre à 30%, donc même si je suis aujourd'hui incapable de fournir les efforts nécessaires pour m'émanciper de mon activité salariale, je ne peux concevoir construire ma vie sur ce tableau.
Je ne peux m’empêcher de dormir, besoin fondamental et naturel , mais je peux récupérer ces 40% de temps "volés" pour en faire quelque chose de beau (certainement fastidieux, impérieux, laborieux et financièrement infructueux mais passionnant, personnel, enrichissant, et conforme à mes idéaux de vie).
Donc j'y crois et j'ai décidé de devenir acteur de ma vie et non plus spectateur comme je l'ai été jusqu'à présent (du moins sur le plan professionnel). Je souhaite profiter de ce déséquilibre et ce signal d'alerte que mon corps hurle depuis plusieurs mois, je suis passé par angoisses, dépressions, anxiété, doute, remord, perte du désir de vivre, mais c'est pour mieux me relever et ne plus rester à genoux, mon état psychologique et physiologique s'améliore de jours en jours, malgré des rechutes à chaque nouvelle découverte introspective (crise identitaire, crise existentielle, douance, affectif/émotif, narcissisme, faux self, etc.).
A chaque nouvelle illumination (c'est le terme qui convient le mieux je pense ^^) c'est un gros coup de fouet que mon cerveau se prend mais en me laissant le temps d'analyser, comprendre, étudier cette nouvelle donnée, c'est une facette de ma personne que j’apprends et apprivoise.
Donc oui c'est maintenant que je dois réagir
Désolé pour ce nouvel accouchement de phrases, mais c'est pour moi tel un maïeutage, un exutoire nécessaire pour me libérer le cerveau et pouvoir lire mes pensées et en tirer quelque chose de positif, je comprend si la lecture s'en trouve trop dense, pour cette raison je surligne de gras chaque idée importante de cette vomissure verbale
L'arbre- Messages : 118
Date d'inscription : 27/01/2015
Re: Mon voyage vers le bonheur !
Petit conseil : AGIR serait mieux que RE-Agir...l'Arbre a écrit:
Donc oui c'est maintenant que je dois réagir
EmiM- Messages : 5707
Date d'inscription : 15/01/2014
Age : 42
Localisation : Les pieds sur terre, la tête dans les étoiles
Re: Mon voyage vers le bonheur !
EmiM a écrit:AGIR serait mieux que RE-Agir...
Oui en effet, par définition je me suis trompé de mot ^^
"Mais je peux réagir à mes actions cérébrales" mdr,
C'est une erreur de langage, il me faut agir
(mode automotivation : mais action bordel, bouge ton £$ù*#;!")
L'arbre- Messages : 118
Date d'inscription : 27/01/2015
Re: Mon voyage vers le bonheur !
Donc j'y crois et j'ai décidé de devenir acteur de ma vie et non plus spectateur comme je l'ai été jusqu'à présent (du moins sur le plan professionnel). Je souhaite profiter de ce déséquilibre et ce signal d'alerte que mon corps hurle depuis plusieurs mois
Maïeutage, oui. ^^
Passer d'un Paradis Artificiel, au Paradis de Soi, c'est-à-dire son vrai Paradis à Soi, le Sien...
Cette chanson veut sortir ici, la voici.
Lire que la musique influence et modèle le cerveau, peut éclairer le fait que le langage verbal ne suffit pas pour agir...
D'autres intelligences sont à l'oeuvre, et le corps peut agir (intelligence kiné), chanter-danser (intell musicale + kiné), se promener en forêt (intell naturaliste) etc...
Dehors le vent précoce printanier souffle au soleil qui réchauffe. Il appelle à marcher sous les arbres et réentendre bourdonner la vie...
Je vous laisse, une promenade verte s'invite dans mon cœur, et les cellules veulent se chauffer au cercle jaune.
Invité- Invité
Re: Mon voyage vers le bonheur !
J'ai renommé le sujet par :
peur=>non-choix=>procrastination=>zéro autodiscipline=>zéro effort ≠ Crise Existentielle
(Et si un modérateur veut bien déplacer mon sujet dans la section "Difficultés zébresques"
car je pensais avoir un problème à me détacher du salariat mais finalement c'est plutôt une difficulté générale...)
Avec les dernières données j'ai compris que ce n'était pas l'incapacité à quitter le monde salarial le réel problème mais plutôt mon incapacité à faire un choix important.
Ayant pour cause plusieurs hypothèses de mon fonctionnement actuel, en voici les schémas :
Donc il me faut trouver et accepter un autre mode de fonctionnement, et donc changer, si je dois changer il me faut de nouvelles données pour changer en bien et ne plus retomber dans mes travers !
Kara: Le puzzle commence à se former, je me suis juste trompé de première pièce, elle venait d'un autre puzzle plus spécifique, et pour attaquer ce puzzle je dois déjà terminer celui-ci
peur=>non-choix=>procrastination=>zéro autodiscipline=>zéro effort ≠ Crise Existentielle
(Et si un modérateur veut bien déplacer mon sujet dans la section "Difficultés zébresques"
car je pensais avoir un problème à me détacher du salariat mais finalement c'est plutôt une difficulté générale...)
Avec les dernières données j'ai compris que ce n'était pas l'incapacité à quitter le monde salarial le réel problème mais plutôt mon incapacité à faire un choix important.
Ayant pour cause plusieurs hypothèses de mon fonctionnement actuel, en voici les schémas :
- HYPOTHÈSE 1 -
Peur du facteur inconnu
= Pas de prise de choix
= Procrastination
= Aucune Autodiscipline
= Aucun effort engagé
= Aucune action
- HYPOTHÈSE 2 -
Si prise de choix
= Renoncer aux autres possibilités
= Limiter ses projets
= Perte de liberté d'actions
= Trop d'enjeux
= Trop de risques
= Regrets
- HYPOTHÈSE 3 -
Sortir de sa zone de confort
= Perte d'un équilibre déjà instable
= Pas de prise de choix
= Procrastination
= Aucune Autodiscipline
= Aucun effort engagé
= Aucune action
- HYPOTHÈSE 4 -
Crise Existentielle
= Besoin d'analyse, de compréhension, nouvelle vision
= Besoin de changement en conséquence
= Besoin de faire des choix
= Besoin d'action
≠ Hypothèse 1
≠ Hypothèse 2
≠ Hypothèse 3
Donc il me faut trouver et accepter un autre mode de fonctionnement, et donc changer, si je dois changer il me faut de nouvelles données pour changer en bien et ne plus retomber dans mes travers !
Kara: Le puzzle commence à se former, je me suis juste trompé de première pièce, elle venait d'un autre puzzle plus spécifique, et pour attaquer ce puzzle je dois déjà terminer celui-ci
L'arbre- Messages : 118
Date d'inscription : 27/01/2015
Re: Mon voyage vers le bonheur !
peur. se demander d'où elle vient. trouver d'où elle vient. se dire donc qu'il n'y a pas de raison d'avoir peur. donc faire quand même. avoir fait. être content d'avoir fait. étape suivante.
Invité- Invité
Re: Mon voyage vers le bonheur !
Si tu veux qu'un modérateur déplace ton fil, il faut leur demander en mp ou ICI
EmiM- Messages : 5707
Date d'inscription : 15/01/2014
Age : 42
Localisation : Les pieds sur terre, la tête dans les étoiles
Re: Mon voyage vers le bonheur !
Merci EmiM, j'ai transmis ma demande de déplacement de sujet sur le forum,
En effet ton schéma est cohérent de sens, mais pas mal d'ordre à faire avant de pouvoir agir ainsi
Je souhaite connaitre toute les facettes qui me composent et me décomposent, pour ainsi avoir les données nécessaires à ma renaissance
Exemple : Ce weekend j'ai pu dépasser mon perfectionnisme, car cela fait 5 mois que je n'avance plus dans la construction de mon atelier bois (un chalet de jardin, rien de bien professionnel, mais je préfère dire atelier que cabanon ^^), je n’avançais plus dans sa réalisation car je ne pouvais finir l'installation électrique comme je le souhaitais faute de moyens.. mais après réflexion je me suis dit qu'il me fallait trouver une autre solution car sinon je n'avancerais jamais et mon atelier ne serait jamais terminé, donc j'ai trouvé un plan B, ce n'est pas ce que j'imaginais et espérais mais j'ai réussi à prendre en compte la contrainte financière et donc j'ai pu trouvé une autre solution, j'ai pu faire face à mon perfectionnisme et je suis content de moi car enfin le chalet est alimenté en électricité, tant de temps perdu à cause d'une inconnu à l'équation qui m’empêchait d'avancer comme je le souhaitais.
Cela ne semble rien comme ça, mais tout est comme ça dans ma vie, si un événement extérieur et indépendant à mes choix vient interférer dans mes plans, je reste bloqué car je ne veut pas changer mes plans, au risque que cela ne respecte plus l'image parfaite que je me suis créé dans ma tête. Et ce chalet est une étape importante (symbole?) dans mes projets car aujourd'hui mes outils sont stockés un peu partout et c'est dur de pouvoir travailler sans établi fixe... Donc une petite victoire sur moi même, pas grand chose mais c'est un début
scoubidouenvadrouille a écrit:peur. se demander d'où elle vient [...] faire quand même. avoir fait. être content d'avoir fait. étape suivante.
En effet ton schéma est cohérent de sens, mais pas mal d'ordre à faire avant de pouvoir agir ainsi
Je souhaite connaitre toute les facettes qui me composent et me décomposent, pour ainsi avoir les données nécessaires à ma renaissance
Exemple : Ce weekend j'ai pu dépasser mon perfectionnisme, car cela fait 5 mois que je n'avance plus dans la construction de mon atelier bois (un chalet de jardin, rien de bien professionnel, mais je préfère dire atelier que cabanon ^^), je n’avançais plus dans sa réalisation car je ne pouvais finir l'installation électrique comme je le souhaitais faute de moyens.. mais après réflexion je me suis dit qu'il me fallait trouver une autre solution car sinon je n'avancerais jamais et mon atelier ne serait jamais terminé, donc j'ai trouvé un plan B, ce n'est pas ce que j'imaginais et espérais mais j'ai réussi à prendre en compte la contrainte financière et donc j'ai pu trouvé une autre solution, j'ai pu faire face à mon perfectionnisme et je suis content de moi car enfin le chalet est alimenté en électricité, tant de temps perdu à cause d'une inconnu à l'équation qui m’empêchait d'avancer comme je le souhaitais.
Cela ne semble rien comme ça, mais tout est comme ça dans ma vie, si un événement extérieur et indépendant à mes choix vient interférer dans mes plans, je reste bloqué car je ne veut pas changer mes plans, au risque que cela ne respecte plus l'image parfaite que je me suis créé dans ma tête. Et ce chalet est une étape importante (symbole?) dans mes projets car aujourd'hui mes outils sont stockés un peu partout et c'est dur de pouvoir travailler sans établi fixe... Donc une petite victoire sur moi même, pas grand chose mais c'est un début
Dernière édition par L'arbre le Lun 23 Fév 2015 - 10:21, édité 1 fois
L'arbre- Messages : 118
Date d'inscription : 27/01/2015
Re: Mon voyage vers le bonheur !
Bravo, tu découvres à quoi sert la créativité ou comment l'exploiter....
EmiM- Messages : 5707
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Age : 42
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Re: Mon voyage vers le bonheur !
Un artiste que j'apprécie beaucoup pour ses chansons toutes représentatives de ma vision de la vie : Thomas Dutronc.
En voici quelques titres et paroles en vrac :
(en rouge, ma définition personnelle du titre)
Pour les amateurs de jazz manouche, si vous ne connaissez pas cet album, je vous le conseille
En voici quelques titres et paroles en vrac :
(en rouge, ma définition personnelle du titre)
Demain (dans ce titre, il procrastine et préfère vivre comme ça)
Demain j'arrêterai, demain je m'y mettrai.
J' fous rien, je rêve à la fenêtre. Un jour, faudrait que je m'y mette
Allez viens, demain sera trop tard
Et pourquoi faire aujourd'hui,ce que je pourrais faire demain.
Vive la vie. J'comprends plus très bien !
Demain sera merveilleux. J'aurai ma maison je serai heureux,
Mais j'serais vieux. Et ça c'est ennuyeux.
Alors je te les laisse : ma place, mon chien, ma caisse.
Résolution : j' prends plus de résolution.
A l'amour à la vie, au soleil et aux filles,
Je veux lever mon verre et rêver devant la mer.
Sac ado (il regrette que la vie routinière ai remplacé ses idéaux de jeunesse)
J'ai raccroché mon sac à dos, pour une vie plutôt banale
attendue, bancale, dans quel tiroir ai-je mis mon enfance ?
Ado, je me sens toujours un ado, la vie ne fait pas de cadeau
T'as plus ton costume de Zorro, mal dans ma peau j'avais le traque
J'ai perdu de vue l'Eldorado, renoncé trop tôt
Vers un chemin beaucoup plus lisse
Sans patin je glisse J'ai pas le moral
Je me reconnais pas dans le reflet de la vitrine
Tous contre un bar tout nos vieux combats se périment j'imagine
Ado, je me mettais tout le monde à dos, Idiot, j'étais plein d'idéaux
Maintenant je croule sous la paperasse, je m'écroule, je m'efface
Petit garçon je sauvais la terre à coup d'épée laser
C'est du passé, j'ai changé de carrière je travaille au ministère
Silence on tourne (le film de notre vie, où l'on aimerait tous vivre un autre film)
Silence on tourne, on tourne en rond
Si on vivait dans un film genre Hollywood
Loin du quotidien anonyme, J'lancerais le regard ultime de Clint Eastwood
J'défendrais les victimes en jouant d'la carabine.
Rêver qu'on abandonne, les scénars à la gomme et couper au montage
nos manques de courage, nos petits naufrages
J'pense aux avants, j'pense aux trop tard
Mon âme qui se consume, rêver qu'on abandonne
Rêver du Grand Canyon, mon nom c'est personne
J'ai confondu les bobines, je n'ai rien compris au vrai film
J'aime pas les fins à l'eau d'rose, Oui mais pourtant
Alerte à La Blonde (le système inadéquat, vision réaliste de la vie, et toujous avec un brin de procrastination)
j'm'appel machin et tout les matins, quand je me lève j'oublie mes rêves
j'dérive en mer j'évite les problèmes, dans ma galère c'est moi le capitaine ,
un taf par-ci une taf par-la, y a pas de soucis, comptez pas sur moi
j' perdrai pas ma vie a la gagner, un peu bohème je résiste au système
j'me donne la peine de ne rien faire, je ne fait rien que ce que j'aime
moi si je combat c'est pour l'amour, j'lui dis tu vois le monde ça va pas
glandeurs multiples, un vrai couteau suisse,
j'm'appel machin et tout les matins quand je me lève .. je me recouche .
Pour les amateurs de jazz manouche, si vous ne connaissez pas cet album, je vous le conseille
L'arbre- Messages : 118
Date d'inscription : 27/01/2015
Re: Mon voyage vers le bonheur !
L'arbre a écrit:Kara: Le puzzle commence à se former, je me suis juste trompé de première pièce, elle venait d'un autre puzzle plus spécifique, et pour attaquer ce puzzle je dois déjà terminer celui-ci
Invité- Invité
Re: Mon voyage vers le bonheur !
Avez-vous connaissance de livres, sujets de forums, liens internet qui traite sur le sujet de "sortir de sa zone de confort" ou bien "l'auto discipline"?
Car j'ai trouvé quelques sujets sur le forum mais rien de bien détaillé/étoffé.
Et sur le web je tombe toujours sur des "blogs pompe à frics" où ils te disent détenir la méthode, qu'ils sont spécialistes du sujet, mais pour ça il faut acheter leur bouquin, et leurs blogs ne sont jamais que des introductions au sujet..
PS: ça me gonfle ces blogs qui germent juste dans le but de te faire cliquer sur des liens, des pubs, ou bien te faire raquer sur un stage hors de prix, ou un livre magique qui détient la vérité sur par exemple "comment devenir riche", "réussite personnelle", "devenir heureux" et blablabla ... Enfin c'est un business comme un autre, mais qu'ils soient francs et qu'ils ne rusent pas de stratagèmes autant flagrant que malsain...
Car j'ai trouvé quelques sujets sur le forum mais rien de bien détaillé/étoffé.
Et sur le web je tombe toujours sur des "blogs pompe à frics" où ils te disent détenir la méthode, qu'ils sont spécialistes du sujet, mais pour ça il faut acheter leur bouquin, et leurs blogs ne sont jamais que des introductions au sujet..
PS: ça me gonfle ces blogs qui germent juste dans le but de te faire cliquer sur des liens, des pubs, ou bien te faire raquer sur un stage hors de prix, ou un livre magique qui détient la vérité sur par exemple "comment devenir riche", "réussite personnelle", "devenir heureux" et blablabla ... Enfin c'est un business comme un autre, mais qu'ils soient francs et qu'ils ne rusent pas de stratagèmes autant flagrant que malsain...
L'arbre- Messages : 118
Date d'inscription : 27/01/2015
Re: Mon voyage vers le bonheur !
J'ai lu plusieurs livres qui m'ont accompagné...
Je pense à ces 3 là pour te prendre en main :
- Victime des autres, bourreau de soi-même de Guy Corneau
- Le meilleur de soi de Guy Corneau (suite du précédent) optionnel
- Comment obtenir ce que nous désirons et apprécier ce que nous possédons de John Gray
J'ai appliqué rigoureusement ce qu'ils suggèrent, pour moi ça marche, mais j'ai conscience que cela ne puisse pas convenir à tout le monde.
Sans doute ne vois-tu pas le lien entre ce que tu recherches et le titre des bouquins, mais moi j'en vois un...
Je pense à ces 3 là pour te prendre en main :
- Victime des autres, bourreau de soi-même de Guy Corneau
- Le meilleur de soi de Guy Corneau (suite du précédent) optionnel
- Comment obtenir ce que nous désirons et apprécier ce que nous possédons de John Gray
J'ai appliqué rigoureusement ce qu'ils suggèrent, pour moi ça marche, mais j'ai conscience que cela ne puisse pas convenir à tout le monde.
Sans doute ne vois-tu pas le lien entre ce que tu recherches et le titre des bouquins, mais moi j'en vois un...
EmiM- Messages : 5707
Date d'inscription : 15/01/2014
Age : 42
Localisation : Les pieds sur terre, la tête dans les étoiles
Re: Mon voyage vers le bonheur !
Retour de ma séance hebdomadaire de psy...
Je somatise de nouveau.. c'est la galère, mes journées sont un carcan.
Pourquoi l'être humain cherche toujours t-il à se cacher l'évidence?
Le problème que je dois m'occuper en priorité est celui de "l'auto-discipline" car ma vie est faite sur un schéma anti système, anti règles internes, anti discipline intérieure.
En bref, je ne me donne aucune discipline pour vivre, aucune règle, et pour agir j'attends "le coup de baton", il me faut un gendarme extérieur à mon jugement pour pouvoir rentrer dans l'action, car en soit je n'ai pas de jugement, du moins pas un jugement assez fort pour me permettre d'agir.
L'exemple le plus concret est mon travail, je suis salarié (presque fonctionnaire) au sein d'une équipe mais avec une activité complètement en autonomie, et voici comment je me comporte :
- j'arrive chaque matin avec un retard de 1h (que je rattrape le soir)
- un jour, je ne suis pas allé travailler sans que personne ne le remarque (c'est pour dire mon utilité)
- je passe mes journées sur l'internet au lieu de travailler. (fierté? aucune)
- j'ai donc un retard monumental suite à ces 2 ans de "non activité"
- j'arrive toujours à ruser pour expliquer ma consommation d'internet, ou la travail non fait, puisque personne n'a une connaissance réelle de mon activité.
- je m'occupe seulement des demandes journalières (car urgente et avec une gratification sur le travail accompli)
- mon activité de fond, je ne la traite plus, car aucune gratification directe..
Voilà en soit je suis le contraire du professionnalisme, mais intérieurement je bouillonne de honte, de culpabilité et de non fierté...
Intérieurement, pour m'expliquer mes agissements, j'ai toujours mis la faute sur mes chefs qui ne faisaient pas leur travail de manager, ou bien sur le laxisme de mon entreprise par rapport à mes retards ou la charge de travail non accomplie, et puis même les chefs ne m'aidaient pas dans le sens où ils me plaignaient de la surcharge, ou bien me félicitaient pour le travail accomplit. le comble.
Donc SVP, j'ai besoin de changer, pour moi même et puis pour les autres, comment arriver à m'inculquer "ce gendarme intérieur" que toute personne normale possède, comment arriver à me donner cette discipline nécessaire dans la vie?
Si vous avez des actions, ou des idées à mettre en place pour changer ce comportement, car je ne sais pas comment arriver à ce changement, car j'ai l'impression que même si j'arrive à faire la part du bien et du mal, du correcte et du non correcte, même si je sais ce qui est honnête je n'arrive pas à le mettre en action. Je n'ai aucune motivation pour y arriver, car ma seule motivation est la contrainte extérieure (celle d'un chef, d'un objectif attendu, d'une règle) mais aujourd'hui il n'y a rien qui m'oblige à agir..
Je dois trouver cette force en moi, cette fameuse autodiscipline.
Je vous remercie par avance pour votre aide.
Merci EmiM pour les 3 livres cités, je pense qu'ils sont en effet bien ciblé à mon problème.
Je somatise de nouveau.. c'est la galère, mes journées sont un carcan.
Pourquoi l'être humain cherche toujours t-il à se cacher l'évidence?
Le problème que je dois m'occuper en priorité est celui de "l'auto-discipline" car ma vie est faite sur un schéma anti système, anti règles internes, anti discipline intérieure.
En bref, je ne me donne aucune discipline pour vivre, aucune règle, et pour agir j'attends "le coup de baton", il me faut un gendarme extérieur à mon jugement pour pouvoir rentrer dans l'action, car en soit je n'ai pas de jugement, du moins pas un jugement assez fort pour me permettre d'agir.
L'exemple le plus concret est mon travail, je suis salarié (presque fonctionnaire) au sein d'une équipe mais avec une activité complètement en autonomie, et voici comment je me comporte :
- j'arrive chaque matin avec un retard de 1h (que je rattrape le soir)
- un jour, je ne suis pas allé travailler sans que personne ne le remarque (c'est pour dire mon utilité)
- je passe mes journées sur l'internet au lieu de travailler. (fierté? aucune)
- j'ai donc un retard monumental suite à ces 2 ans de "non activité"
- j'arrive toujours à ruser pour expliquer ma consommation d'internet, ou la travail non fait, puisque personne n'a une connaissance réelle de mon activité.
- je m'occupe seulement des demandes journalières (car urgente et avec une gratification sur le travail accompli)
- mon activité de fond, je ne la traite plus, car aucune gratification directe..
Voilà en soit je suis le contraire du professionnalisme, mais intérieurement je bouillonne de honte, de culpabilité et de non fierté...
Intérieurement, pour m'expliquer mes agissements, j'ai toujours mis la faute sur mes chefs qui ne faisaient pas leur travail de manager, ou bien sur le laxisme de mon entreprise par rapport à mes retards ou la charge de travail non accomplie, et puis même les chefs ne m'aidaient pas dans le sens où ils me plaignaient de la surcharge, ou bien me félicitaient pour le travail accomplit. le comble.
Donc SVP, j'ai besoin de changer, pour moi même et puis pour les autres, comment arriver à m'inculquer "ce gendarme intérieur" que toute personne normale possède, comment arriver à me donner cette discipline nécessaire dans la vie?
Si vous avez des actions, ou des idées à mettre en place pour changer ce comportement, car je ne sais pas comment arriver à ce changement, car j'ai l'impression que même si j'arrive à faire la part du bien et du mal, du correcte et du non correcte, même si je sais ce qui est honnête je n'arrive pas à le mettre en action. Je n'ai aucune motivation pour y arriver, car ma seule motivation est la contrainte extérieure (celle d'un chef, d'un objectif attendu, d'une règle) mais aujourd'hui il n'y a rien qui m'oblige à agir..
Je dois trouver cette force en moi, cette fameuse autodiscipline.
Je vous remercie par avance pour votre aide.
Merci EmiM pour les 3 livres cités, je pense qu'ils sont en effet bien ciblé à mon problème.
L'arbre- Messages : 118
Date d'inscription : 27/01/2015
Re: Mon voyage vers le bonheur !
Moi j'ai confiance en Toi, quand tu n'en pourras plus, tu feras.... Demain, dans un mois, dans un an... Quand tu seras prêt, prêt à oser, prêt à agir, prêt à vivre vraiment... Nous avons plusieurs étapes à franchir avant de constater des résultats, et ne plus se supporter soi-même en est une ... Tu as pris conscience de ta volonté de changement et l'énergie n'est pas encore là pour agir. Je suis passée par là, le jour où je me suis détestée suffisamment pour ne plus tolérer ce qu'était ma vie, j'ai eu la force d'agir et depuis je n'ai jamais arrêté.
Pour le moment ça murit, c'est bien !
C'est le chemin qui compte et non la destination... chaipas qui a déjà dit ça
Pour le moment ça murit, c'est bien !
C'est le chemin qui compte et non la destination... chaipas qui a déjà dit ça
EmiM- Messages : 5707
Date d'inscription : 15/01/2014
Age : 42
Localisation : Les pieds sur terre, la tête dans les étoiles
Re: Mon voyage vers le bonheur !
Merci pour ton encouragement, cela fait toujours du bien de savoir que d'autre sont passés par là et on vaincus leurs faiblesses..
Toujours avec cette soif de savoir, je ne peux m'empêcher d'étudier les nouvelles données...
et je tombe sur la névrose? la psychose? le surmoi? le constructivisme? l'analyse transactionnelle? la crainte de l’effondrement?
C'est le bordel dans ma tête, suis-je névrosé?
trop d'infos trop de confusion.....
Une citation sur la névrose (wiki) :
Dans ce cas, le matériel récent se renforce de toute l’énergie latente du refoulé et ce dernier agit à l’arrière-plan de l’impression récente et avec son concours ». Lorsque nous sommes fatigués, harassés de soucis, nos forces s'épuisent, le contre-investissement cède et nos mécanismes de défense habituels sont moins opérants. Nous devenons irascibles, parfois au bord des larmes et nous craquons pour un rien. Il arrive que certaines situations, des événements particuliers suscitent une réaction dont nous ne nous expliquons pas l'intensité jusqu'à ce que nous établissions un parallèle avec un moment du passé. Quand un ou des besoins essentiels à notre équilibre ne sont pas satisfaits et qu'ils sont minimisés ou non reconnus, des images, des scènes de film ou de vie, etc. peuvent attiser le manque et déclencher une émotion difficile à contenir. Le refoulé c'est un peu comme une fragilité à fleur de peau qui n'attend que d'être effleurée pour faire surface.
Toujours avec cette soif de savoir, je ne peux m'empêcher d'étudier les nouvelles données...
et je tombe sur la névrose? la psychose? le surmoi? le constructivisme? l'analyse transactionnelle? la crainte de l’effondrement?
C'est le bordel dans ma tête, suis-je névrosé?
trop d'infos trop de confusion.....
Une citation sur la névrose (wiki) :
Dans ce cas, le matériel récent se renforce de toute l’énergie latente du refoulé et ce dernier agit à l’arrière-plan de l’impression récente et avec son concours ». Lorsque nous sommes fatigués, harassés de soucis, nos forces s'épuisent, le contre-investissement cède et nos mécanismes de défense habituels sont moins opérants. Nous devenons irascibles, parfois au bord des larmes et nous craquons pour un rien. Il arrive que certaines situations, des événements particuliers suscitent une réaction dont nous ne nous expliquons pas l'intensité jusqu'à ce que nous établissions un parallèle avec un moment du passé. Quand un ou des besoins essentiels à notre équilibre ne sont pas satisfaits et qu'ils sont minimisés ou non reconnus, des images, des scènes de film ou de vie, etc. peuvent attiser le manque et déclencher une émotion difficile à contenir. Le refoulé c'est un peu comme une fragilité à fleur de peau qui n'attend que d'être effleurée pour faire surface.
L'arbre- Messages : 118
Date d'inscription : 27/01/2015
Re: Mon voyage vers le bonheur !
Ma mère m'a dit que j'étais folle et malade quand j'avais 14 ans, j'ai lu sur de nombreuses pathologies, j'ai été voir des psychiatres pour leur dire : "je pense que j'ai ça" et ils m'ont dit que j'allai très bien et que je n'avais rien... Mais aucun n'a pensé à me supposer HP. J'ai été testée il y a un peu plus d'un an, et j'ai découvert que ce que j'avais n'était pas une maladie et que je n'étais pas malade et qu'il n'y avait rien à soigner...
Le fait de m'être prise en main il y a plus de 10 ans, fait que lorsque j'ai découvert la douance, j'allai déjà relativement bien. Cela a servi principalement à stopper la quête de la cause de ma différence.
Tu peux rejeter ce que tu es aussi longtemps que tu le souhaites et chercher une justification (psychose/névrose/maladie etc...) à ce rejet, ou tu peux arrêter de te battre contre toi-même, t'accepter et décider de t'accueillir une bonne fois pour toute... Mais ça aussi ça viendra quand tu seras prêt
Le fait de m'être prise en main il y a plus de 10 ans, fait que lorsque j'ai découvert la douance, j'allai déjà relativement bien. Cela a servi principalement à stopper la quête de la cause de ma différence.
Tu peux rejeter ce que tu es aussi longtemps que tu le souhaites et chercher une justification (psychose/névrose/maladie etc...) à ce rejet, ou tu peux arrêter de te battre contre toi-même, t'accepter et décider de t'accueillir une bonne fois pour toute... Mais ça aussi ça viendra quand tu seras prêt
EmiM- Messages : 5707
Date d'inscription : 15/01/2014
Age : 42
Localisation : Les pieds sur terre, la tête dans les étoiles
Re: Mon voyage vers le bonheur !
Je doit être névrosé, c'est pas possible, je me reconnais trop dans ce paragraphe :
« Détourné en grande partie de la réalité, le névrosé mène une vie dans l'imagination. Il se sert d'un bon nombre d'astuces lui permettant de fuir des exigences réelles et de briguer une situation idéale qui lui permet de se soustraire à la responsabilité et à la performance sociale. Ces libertés et le privilège de la souffrance composent le substitut pour le but originaire (mais risqué) de la supériorité.
Ainsi la névrose se présente comme une tentative de se soustraire à chaque contrainte de la communauté par une contrainte (personnelle). Celle-ci est de telle sorte qu'elle peut effectivement rentrer en opposition à la caractéristique du cadre de la vie et à ses contraintes réelles. La contrainte contraire a un caractère révoltant. Elle va chercher sa substance dans des expériences affectives adaptées ou dans des observations. Le monde des idées et des sentiments du névrosé est préoccupé par de telles incitations mais aussi par des futilités si seulement elles sont capables de détourner le regard et l'attention du malade des questions de la vie. La logique aussi passe sous le diktat de la contrainte contraire. Ce processus peut aller jusqu'à l'élimination totale de la logique, comme dans les psychoses.
Toute la volonté et toutes les aspirations du malade sont sous le diktat de sa politique de prestige. Le névrosé a toujours recours à des prétextes pour laisser des questions de la vie irrésolues et se tourne automatiquement contre l'épanouissement du sentiment de communauté. »
« Détourné en grande partie de la réalité, le névrosé mène une vie dans l'imagination. Il se sert d'un bon nombre d'astuces lui permettant de fuir des exigences réelles et de briguer une situation idéale qui lui permet de se soustraire à la responsabilité et à la performance sociale. Ces libertés et le privilège de la souffrance composent le substitut pour le but originaire (mais risqué) de la supériorité.
Ainsi la névrose se présente comme une tentative de se soustraire à chaque contrainte de la communauté par une contrainte (personnelle). Celle-ci est de telle sorte qu'elle peut effectivement rentrer en opposition à la caractéristique du cadre de la vie et à ses contraintes réelles. La contrainte contraire a un caractère révoltant. Elle va chercher sa substance dans des expériences affectives adaptées ou dans des observations. Le monde des idées et des sentiments du névrosé est préoccupé par de telles incitations mais aussi par des futilités si seulement elles sont capables de détourner le regard et l'attention du malade des questions de la vie. La logique aussi passe sous le diktat de la contrainte contraire. Ce processus peut aller jusqu'à l'élimination totale de la logique, comme dans les psychoses.
Toute la volonté et toutes les aspirations du malade sont sous le diktat de sa politique de prestige. Le névrosé a toujours recours à des prétextes pour laisser des questions de la vie irrésolues et se tourne automatiquement contre l'épanouissement du sentiment de communauté. »
L'arbre- Messages : 118
Date d'inscription : 27/01/2015
Re: Mon voyage vers le bonheur !
Je t'invite à faire comme moi, va voir un psychiatre et dis lui tout ça, tu verras ce qu'il te répond
Au moins tu te confronteras à la réalité, si il te dit que tu es malade et que tu as besoin de te soigner "ton problème" sera résolu et s'il te dit que tu n'as rien et bien tu pourras te concentrer sur une autre pathologie
Au moins tu te confronteras à la réalité, si il te dit que tu es malade et que tu as besoin de te soigner "ton problème" sera résolu et s'il te dit que tu n'as rien et bien tu pourras te concentrer sur une autre pathologie
EmiM- Messages : 5707
Date d'inscription : 15/01/2014
Age : 42
Localisation : Les pieds sur terre, la tête dans les étoiles
Re: Mon voyage vers le bonheur !
Le corps a besoin de travailler cet état d'esprit.
Différentes techniques existent.
"Lire" ne se suffit pas à soi-même.
C'est là qu'on différencie ceux qui ne font que lire et répéter sans avoir intégré. Sans avoir "vécu".
Le gendarme intérieur, l'auto-discipline: c'est par le corps, qu'ils se créent ou s'entretiennent et s'imprègnent... Parce que le corps les vit, alors l'esprit les intègre et cela devient "facile".
- intelligence intrapersonnelle: méditations.
- intelligence kiné-corporelle: aïkido, taï-chi-chuan, yoga... Ceux qui sont fluides et forts à la fois.
- intelligence naturaliste: proximité de la nature, promenades au calme de la nature.
- intelligence musicale: rythmes, chants et musiques. La musique sculpte le cerveau.
- intelligence visuo-spatiale: les mandalas, certains arts contemporains...
Le corps.
Car c'est en lui que tout se déclenche, et par lui que l'équilibrage arrive.
En plus, cela évite les arnaques: tu pratiques "toi". Et tu vois bien le résultat directement en toi.
Rester assis à lire... Ne fait rien voler du tout.
Différentes techniques existent.
"Lire" ne se suffit pas à soi-même.
C'est là qu'on différencie ceux qui ne font que lire et répéter sans avoir intégré. Sans avoir "vécu".
Le gendarme intérieur, l'auto-discipline: c'est par le corps, qu'ils se créent ou s'entretiennent et s'imprègnent... Parce que le corps les vit, alors l'esprit les intègre et cela devient "facile".
- intelligence intrapersonnelle: méditations.
- intelligence kiné-corporelle: aïkido, taï-chi-chuan, yoga... Ceux qui sont fluides et forts à la fois.
- intelligence naturaliste: proximité de la nature, promenades au calme de la nature.
- intelligence musicale: rythmes, chants et musiques. La musique sculpte le cerveau.
- intelligence visuo-spatiale: les mandalas, certains arts contemporains...
Le corps.
Car c'est en lui que tout se déclenche, et par lui que l'équilibrage arrive.
En plus, cela évite les arnaques: tu pratiques "toi". Et tu vois bien le résultat directement en toi.
Rester assis à lire... Ne fait rien voler du tout.
Invité- Invité
Re: Mon voyage vers le bonheur !
J'ai lu tout depuis le début L'arbre. Je me demandais comment à 25 ans on pouvait s'obliger à rester dans un travail aussi peu gratifiant.
Ça fait 5 ans que tu y bosses c'est ça ?
Pour moi ce que tu décris comme "névrose", c'est plutôt de l'ennui, de la lassitude pour ce travail. T'as plus la moelle donc tu ne t'y investis plus.
La peur de quitter cet emploi est légitime. C'est ton 1er emploi et ce qu'on entend partout sur la crise, le chômage est suffisamment anxiogène pour que tu doutes que partir soit un choix raisonnable
Tu te poses beaucoup de questions mais te sens coincé dans un non choix. Ça m'étonne pas que tu fasses des crises d'angoisse hein.
Et ton manque d'énergie et d'enthousiasme, ça ne pourrait pas être la répercussion de ta dépression ?
Quand je te lis, je me dis que tu devrais peut etre davantage te ménager, te laisser du temps et surtout avoir une meilleure estime de toi.
Chaque chose arrive en son temps, y'a pas forcément besoin de se faire violence. Quand on est prêt, tout se passe naturellement, tout en douceur.
Ça fait 5 ans que tu y bosses c'est ça ?
Pour moi ce que tu décris comme "névrose", c'est plutôt de l'ennui, de la lassitude pour ce travail. T'as plus la moelle donc tu ne t'y investis plus.
La peur de quitter cet emploi est légitime. C'est ton 1er emploi et ce qu'on entend partout sur la crise, le chômage est suffisamment anxiogène pour que tu doutes que partir soit un choix raisonnable
Tu te poses beaucoup de questions mais te sens coincé dans un non choix. Ça m'étonne pas que tu fasses des crises d'angoisse hein.
Et ton manque d'énergie et d'enthousiasme, ça ne pourrait pas être la répercussion de ta dépression ?
Quand je te lis, je me dis que tu devrais peut etre davantage te ménager, te laisser du temps et surtout avoir une meilleure estime de toi.
Chaque chose arrive en son temps, y'a pas forcément besoin de se faire violence. Quand on est prêt, tout se passe naturellement, tout en douceur.
Invité- Invité
Re: Mon voyage vers le bonheur !
Merci à tous pour votre contribution,
EmiM, je vois déjà un psychiatre depuis maintenant 3 mois, et c'est grâce à ses non-dits, que j'arrive à faire le rapprochement entre ce qu'il me dit, ce que je comprend, et enfin ce que je trouve lors de mes recherches, c'est lui hier soir qui m'a parlé de "gendarme intérieur" que je n'avais jamais eu et donc physiquement je ne pratique pas les limites polotico-social mais intérieurement je n'accepte pas mon agissement, je ne suis pas un "branleur" ou une mauvaise personne, mais le fait que je ne fournisse plus aucun effort dans mon travail me prouve à moi même que je suis un "anti-professionnalisme".
Kara, je comprends ce que tu veux dire, il faut vivre l'expérience pour que notre esprit l'intègre comme un acquis. la méditation et le yoga je mis attèle de temps à autre car ma compagne le pratique en groupe, et on essai de le faire à la maison de temps à autre. Pour ce qui est de la nature, la musique ce sont mes passions, et pour le spatial je considère le travail du bois comme tel, car je dessine mes plans dans mon imaginaire, et je le fabrique dans la réalité. Mais pour moi tout ceci n'est que la représentation de mes propres limites, mes propres lois, et non celle de la communauté, du salariat, ou de politiquement correcte. je me créé un système auquel je suis respectueux mais ce système n'est pas le système réel, pas celui de la société. Je suis donc en marginalisation face à la réalité sociale.
Parisette, Merci d'avoir lu l'intégralité de mon sujet, il fallait de la motivation pour y arriver ^^
En effet, je n'ai pas la motivation nécessaire, ni l'estime de ma personne, je suis un grand co-narcissique et je remets sans cesse en questions mes jugements, mes croyances, mes actes, mes pensées.
Hier à cause de mon obsession sur ces questions là, je suis resté bloqué sur mon pc à faire des recherches sur la névrose, et mon anxiété se faisait de plus en plus croissante, jusqu'à la panique, et ce matin grosse panique, hyperventilation, vertiges, souffle court, gorge nouée, angoisse, et je dois extérioriser tout ça mais je suis au taf donc je ne peux pas, j'ai envie de fuir mais je me refuse de faiblir de nouveau, donc je pense que je vais prendre ma deuxième moitié de xanax 0,25mg car là je vais pas tenir, mais d'un autre côté je ne veux pas me cacher derrière cette médication "pansement" car elle ne fait qu'enfouir le problème, je dois passer par ces étapes très désagréable pour comprendre le malaise et le traiter psychiquement.
bordel quelle confusion, quelle obsession, je voudrais simplement être bien et arrêter de réfléchir..
PS: hier soir, j'étais tellement préoccupé que j'ai pas remarqué que ma copine avait besoin de parler sur un problème de son taf, qu'elle m'a fait la gueule et ce matin encore elle continuait jusqu'à me dire ce qui allait pas et elle me reprochait de ne pas être à l'écoute et que je faisais pas assez d’effort pour aller mieux et que je me laissais trop rapidement abattre. Donc nouvelle incompréhension commune et nouvelle culpabilisation, même si c'est arrangé maintenant car elle avait besoin de moi et je n'étais pas là pour elle donc elle m'a reproché ça sans le penser réellement, elle connait l'ampleur de mes angoisses..
Mais j'ai cette sensation de perdre de nouveau le contrôle sur mon corps et cela me frustre...
Mon psy m'a dit que je n'avais aucune compétence dans ma gestion de la frustration, et qu'à la moindre frustration je paniquais, mais pourquoi..
EmiM, je vois déjà un psychiatre depuis maintenant 3 mois, et c'est grâce à ses non-dits, que j'arrive à faire le rapprochement entre ce qu'il me dit, ce que je comprend, et enfin ce que je trouve lors de mes recherches, c'est lui hier soir qui m'a parlé de "gendarme intérieur" que je n'avais jamais eu et donc physiquement je ne pratique pas les limites polotico-social mais intérieurement je n'accepte pas mon agissement, je ne suis pas un "branleur" ou une mauvaise personne, mais le fait que je ne fournisse plus aucun effort dans mon travail me prouve à moi même que je suis un "anti-professionnalisme".
Kara, je comprends ce que tu veux dire, il faut vivre l'expérience pour que notre esprit l'intègre comme un acquis. la méditation et le yoga je mis attèle de temps à autre car ma compagne le pratique en groupe, et on essai de le faire à la maison de temps à autre. Pour ce qui est de la nature, la musique ce sont mes passions, et pour le spatial je considère le travail du bois comme tel, car je dessine mes plans dans mon imaginaire, et je le fabrique dans la réalité. Mais pour moi tout ceci n'est que la représentation de mes propres limites, mes propres lois, et non celle de la communauté, du salariat, ou de politiquement correcte. je me créé un système auquel je suis respectueux mais ce système n'est pas le système réel, pas celui de la société. Je suis donc en marginalisation face à la réalité sociale.
Parisette, Merci d'avoir lu l'intégralité de mon sujet, il fallait de la motivation pour y arriver ^^
En effet, je n'ai pas la motivation nécessaire, ni l'estime de ma personne, je suis un grand co-narcissique et je remets sans cesse en questions mes jugements, mes croyances, mes actes, mes pensées.
Hier à cause de mon obsession sur ces questions là, je suis resté bloqué sur mon pc à faire des recherches sur la névrose, et mon anxiété se faisait de plus en plus croissante, jusqu'à la panique, et ce matin grosse panique, hyperventilation, vertiges, souffle court, gorge nouée, angoisse, et je dois extérioriser tout ça mais je suis au taf donc je ne peux pas, j'ai envie de fuir mais je me refuse de faiblir de nouveau, donc je pense que je vais prendre ma deuxième moitié de xanax 0,25mg car là je vais pas tenir, mais d'un autre côté je ne veux pas me cacher derrière cette médication "pansement" car elle ne fait qu'enfouir le problème, je dois passer par ces étapes très désagréable pour comprendre le malaise et le traiter psychiquement.
bordel quelle confusion, quelle obsession, je voudrais simplement être bien et arrêter de réfléchir..
PS: hier soir, j'étais tellement préoccupé que j'ai pas remarqué que ma copine avait besoin de parler sur un problème de son taf, qu'elle m'a fait la gueule et ce matin encore elle continuait jusqu'à me dire ce qui allait pas et elle me reprochait de ne pas être à l'écoute et que je faisais pas assez d’effort pour aller mieux et que je me laissais trop rapidement abattre. Donc nouvelle incompréhension commune et nouvelle culpabilisation, même si c'est arrangé maintenant car elle avait besoin de moi et je n'étais pas là pour elle donc elle m'a reproché ça sans le penser réellement, elle connait l'ampleur de mes angoisses..
Mais j'ai cette sensation de perdre de nouveau le contrôle sur mon corps et cela me frustre...
Mon psy m'a dit que je n'avais aucune compétence dans ma gestion de la frustration, et qu'à la moindre frustration je paniquais, mais pourquoi..
L'arbre- Messages : 118
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Re: Mon voyage vers le bonheur !
Ce sont les petits enfants qui ne gèrent pas leurs émotions (frustrations / angoisses etc...) peut-être faut il grandir et apprendre à faire ce qui n'a pas été acquis par le passé...
EmiM- Messages : 5707
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Re: Mon voyage vers le bonheur !
On a tous un enfant qui sommeille en nous faut croire.
Bien heureux celui qui n'a jamais connu les crises d'angoisse !!
Bien heureux celui qui n'a jamais connu les crises d'angoisse !!
Invité- Invité
Re: Mon voyage vers le bonheur !
Bon j'ai pu canaliser cette folie d'angoisse, je commence à reprendre le dessus, ouf.. j'ai bien fais de pas lâcher, de ne pas fuir une fois de plus, au moins cela supprime une nouvelle raison de culpabiliser.
EmiM, tu m'as éclairé, je me suis certainement égaré dans mes réflexions, j'ai cru devenir fou, avoir une psychopathologie, mais mes recherches ont pu me stabiliser et de nouveau faire confiance à une conviction, la douance.
J'ai trouvé ce topic "douance/nevrose" :
https://www.zebrascrossing.net/t2617-douance-nevrose?highlight=n%C3%A9vrose
et cette lecture m'a permis de comprendre mon erreur de jugement :
Les névrosés et les surdoués sont deux profils qui se ressemblent, Je croyais être victime de névrose ou de folie car la symptomatologie est réciproque à la différence que lorsqu'on a conscience de devenir fou alors on est pas fou, bien au contraire. Car il y a folie là ou le sujet ne peut le remarquer. Cette ultra-conscience est l'une des caractéristiques de la douance.
Une autre source, www.talentdifferent.com :
Et une citation du sujet Zebras douance/nevrose :
En bref, je me suis égaré, j'ai erré dans mes réflexions, sans y apporter l'analyse nécessaire à sa compréhension.
Je me sens soulagé, et fatigué, fatigué de ne pouvoir jamais être satisfait de la moindre certitude psychologique, j'ai grandi dans le doute, ma vie est un doute car jamais je n'aurais une certitude assez suffisante pour m'y atteler. Ma seule certitude est l'amour qui nous unit, moi et ma compagne, c'est la base de mon empire.
pensée du moment : J'ai besoin de me réapproprier les études de Dabrowski, cela m'aidera à me situer dans mon voyage existentiel)
EmiM a écrit:j'ai découvert que ce que j'avais n'était pas une maladie et que je n'étais pas malade et qu'il n'y avait rien à soigner [...] j'ai découvert la douance [...] tu peux rejeter ce que tu es aussi longtemps que tu le souhaites et chercher une justification (psychose/névrose/maladie etc...) à ce rejet, ou tu peux arrêter de te battre contre toi-même, t'accepter et décider de t'accueillir une bonne fois pour toute.
EmiM, tu m'as éclairé, je me suis certainement égaré dans mes réflexions, j'ai cru devenir fou, avoir une psychopathologie, mais mes recherches ont pu me stabiliser et de nouveau faire confiance à une conviction, la douance.
J'ai trouvé ce topic "douance/nevrose" :
https://www.zebrascrossing.net/t2617-douance-nevrose?highlight=n%C3%A9vrose
et cette lecture m'a permis de comprendre mon erreur de jugement :
Les névrosés et les surdoués sont deux profils qui se ressemblent, Je croyais être victime de névrose ou de folie car la symptomatologie est réciproque à la différence que lorsqu'on a conscience de devenir fou alors on est pas fou, bien au contraire. Car il y a folie là ou le sujet ne peut le remarquer. Cette ultra-conscience est l'une des caractéristiques de la douance.
Une autre source, www.talentdifferent.com :
http://www.talentdifferent.com/ce-qui-il-se-passe-quand-un-surdoue-est-mal-diagnostique-758.html?lang=fr a écrit:
"Ce qui est considéré comme normal par les surdoués est généralement considéré comme une névrose par la population en général."
Dès lors que les surdoués fonctionnent à des niveaux assez élevés d’intensité et de sensibilité, dès qu’ils abordent une thérapie, ils sont souvent mal pris en charge parce que les thérapeutes n’ont reçu aucune formation adaptée à l’identification et à l’accompagnement de personnes qui présentent un profil complexe de développement. Les surdoués ont toujours connu un développement asynchrone, des niveaux particulièrement élevés de conscience, à la fois pleins d’énergie et tout en émotions, sujets à de grands tourments internes. Pourtant le diagnostic thérapeutique aboutit souvent à une mauvaise interprétation [...], quand ils en sont simplement à certaines étapes de la désintégration positive (NdT cf Dabrowski )
Ce défaut de diagnostic peut avoir comme conséquence une négligence bénigne de certains aspects de la personnalité de leur patient ; mais peut aussi avoir comme conséquence plus grave une stratégie d’accompagnement totalement inadaptée. Dans tous les cas, ce défaut de diagnostic invalide et tend à vouloir « remettre aux normes» le processus intérieur complexe des surdoués. [...] Pour le surdoués, le conflit intérieur relève du développement et non de la destruction, parce que c’est ce qui conduit la personne à sans cesse remettre en cause sa façon de penser et à chercher à atteindre des niveaux de développement plus élevés. Ce type de désintégration positive est caractérisé par une tension interne intensifiée entre ce qui est et ce qui pourrait être.
Et une citation du sujet Zebras douance/nevrose :
sujet douance/nevrose citation de Ananke a écrit:Troubles passagers ou permanents ?
Les deux sont possibles et s'intriquent savamment. En un foutoir obligé pour celui qui les vit... et en est bien sûr conscient (c'est cette ultra-conscience qui distingue le surdoué d'un classique patient en cabinet psy, ou d'une classique personne en troubles mentaux).
De par son fonctionnement hors-normes : le surdoué est obligé de se fondre en général, faux self, adopter alors une façon d'être qui ne lui correspond pas. Ceci n'est pas sans troubler sa "nature", son "moi". Erreurs, ajustements sont à opérer en permanence. Incompréhensions et égarements inexorables à la clé. Enfin, son entourage proche ou affectif, l'oblige de toute façon à ces ajustements, il y a même mimétisme inévitable il me semble, parfois inconscient. [..] Évitez les diagnostics erronés, ne les classez pas trop rapidement dans vos DSM IV à pathologies fichées, sans vous interroger sur l'un de ces facteurs probables de souffrances psychiques...
"Le surdoué est sans cesse à la limite de la psychose sur le plan symptomatologique. En effet, le psychotique a souvent du mal à décerner ce qui est réel et imaginaire; donc il a du mal à choisir entre le rationnel et l'irrationnel, le logique et l'illogique. Le surdoué, lui, ne parvient pas à savoir ce qui est convenable et ce qui ne l'est pas. Car il sait ce qui est bien et ce qui est mal, ce qui est vrai et ce qui est faux. Mais autour de lui, les gens tiennent parfois pour vrai ce qui est faux, et réciproquement. En somme, ce qui paraît correct ou convenable pour le surdoué ne correspond pas ou est en décalage avec le point de vue du reste de la population. Le surdoué ne sait plus ce qui est convenable et ce qui ne l'est pas".
En résumé :
- risque de développement de troubles chez le surdoué, dû au rapport atypique face à une norme, dû à son hypersensibilité.
- risque de troubles toujours par mimétisme insufflés.
En bref, je me suis égaré, j'ai erré dans mes réflexions, sans y apporter l'analyse nécessaire à sa compréhension.
Je me sens soulagé, et fatigué, fatigué de ne pouvoir jamais être satisfait de la moindre certitude psychologique, j'ai grandi dans le doute, ma vie est un doute car jamais je n'aurais une certitude assez suffisante pour m'y atteler. Ma seule certitude est l'amour qui nous unit, moi et ma compagne, c'est la base de mon empire.
pensée du moment : J'ai besoin de me réapproprier les études de Dabrowski, cela m'aidera à me situer dans mon voyage existentiel)
Dernière édition par L'arbre le Jeu 26 Fév 2015 - 13:41, édité 1 fois
L'arbre- Messages : 118
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Re: Mon voyage vers le bonheur !
citation trouvée et appréciée :
«Les idées ne servent à rien pour le traitement : c’est d’agir, instant par instant, comme un marcheur qui, au lieu de s’effrayer de la hauteur de la montagne, est content chaque fois qu’il fait un bon pas, et arrive au sommet sans s’en apercevoir.»
(Notes et pensées du Dr Roger Vittoz, édition posthume 1955)
L'arbre- Messages : 118
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Re: Mon voyage vers le bonheur !
Exact. ^^
"Vivre" comme cela crée ton harmonie à toi, et non pas vivre comme l'ancienne harmonie des derniers siècles... On vit un temps de transition.
La Société vit une transition.
Ce que tu appelles la "réalité sociale" est celle qui fut vraie durant un temps. Et qui aujourd'hui devient trop étroite, comme une mue, comme une désintégration...
Dis-toi que c'est un peu comme le Siècle des Lumières.
Si un nouveau monde naît, pendant un temps il croise encore l'ancien mode de fonctionnement. Tout simplement. ^^
Fais les choix des valeurs qui sont les tiennes, celles de maintenant. Celles que tu as en toi et que tu souhaites donner à tes enfants, à la génération qui vient, qui grandit. Trouve les lieux, les groupes qui correspondent à tes valeurs: ils existent déjà, ou sont en train de se créer. D'anciens groupes renaissent aussi, ou se forment différemment.
Notre Monde a changé de paire de chaussures au siècle des Lumières (par exemple).
Cette paire est devenue fatiguée, et trop petite car le pied a grandi. Et c'est tant mieux. Nous devenons de plus en plus autonomes. Il nous faut donc changer de chaussures.
Quant à ceux qui ont encore le pied dans l'Ancien Siècle, pas grave, laisse-les vivre. Ces valeurs furent un temps celles qui firent progresser le monde. Si l'ancienne chaussure leur va encore, laisse-la, ils peuvent la porter. Et toi, si le pied a grandi, hop, tu changes de chaussures, pour mettre celles qui sont à ta taille, et à ton goût.
S'angoisser sur ce qui est dépassé à tes yeux, n'en vaut pas la peine.
Si le signal est doux et harmonieux dans une autre direction, vas-y.
Et si tu ne peux changer ta vie sociale / professionnelle, change alors ta vie familiale (pour commencer): choisis tes loisirs, ton rythme de vie, ce que tu veux transmettre/partager comme valeurs. Peu à peu cela perlera sur le reste, qui sera lui-même influencé et modifié par tous les changements extérieurs en cours. Cela va très vite, tu sais. Rassure-toi. Il y a des acteurs et des transmetteurs de ce changement, à tous les niveaux. Aussi bien chez les citoyens que chez les grands "gérants". Cela change à la fois par le bas, si l'on peut dire, et à la fois par le haut, à très haut niveau.
Quand tu seras vieux, tu raconteras comment la Société a changé et comment tu as fait tes propres choix, dans ce moment historique. ^^
Nous avons cette chance, celle de vivre le moment du passage à un autre niveau de société, plus beau et juste. Et nos enfants vivront dans un monde qui sera harmonieux, plus fort.
Ceux qui ont de la mémoire, raconteront comment il était ringard de se balader à vélo en ville, puis comment c'est devenu une évidence totale, un style de vie, un transport au travail, une politique de la ville qui implanta des vélos à louer, un partage de valeurs nouvelles...
(et tout le reste de l'iceberg)
"Vivre" comme cela crée ton harmonie à toi, et non pas vivre comme l'ancienne harmonie des derniers siècles... On vit un temps de transition.
- Désintégration positive:
- Des topics existent ici sur la désintégration, si besoin.
https://www.zebrascrossing.net/t355-theorie-de-la-desintegration-positive-de-dabrowski?highlight=d%C3%A9sint%C3%A9gration
https://www.zebrascrossing.net/t13018-la-desintegration-positive-de-dabrowski-incomprehension-mauvaises-interpretations-et-tentative-de-clarification?highlight=d%C3%A9sint%C3%A9gration
je dessine mes plans dans mon imaginaire, et je le fabrique dans la réalité. Mais pour moi tout ceci n'est que la représentation de mes propres limites, mes propres lois, et non celle de la communauté, du salariat, ou de politiquement correcte. je me créé un système auquel je suis respectueux mais ce système n'est pas le système réel, pas celui de la société. Je suis donc en marginalisation face à la réalité sociale.
La Société vit une transition.
Ce que tu appelles la "réalité sociale" est celle qui fut vraie durant un temps. Et qui aujourd'hui devient trop étroite, comme une mue, comme une désintégration...
Dis-toi que c'est un peu comme le Siècle des Lumières.
Le siècle des Lumières, le XVIIIe (18e) siècle, est une période de l'époque moderne caractérisée par un grand développement intellectuel et culturel en Europe et aux États-Unis. Il est à l'origine d'un grand nombre de découvertes, inventions et aussi de révolutions (Déclaration d'indépendance des États-Unis d'Amérique, Révolution française, etc.).
C'est le siècle des philosophes (Montesquieu, Voltaire, Jean-Jacques Rousseau, Denis Diderot, d'Alembert), qui se concentrent tous sur un même sujet : la remise en question des structures politiques et des systèmes de valeurs traditionnels (religion, monarchie absolue, éducation, sciences, etc.).
Si un nouveau monde naît, pendant un temps il croise encore l'ancien mode de fonctionnement. Tout simplement. ^^
Fais les choix des valeurs qui sont les tiennes, celles de maintenant. Celles que tu as en toi et que tu souhaites donner à tes enfants, à la génération qui vient, qui grandit. Trouve les lieux, les groupes qui correspondent à tes valeurs: ils existent déjà, ou sont en train de se créer. D'anciens groupes renaissent aussi, ou se forment différemment.
Notre Monde a changé de paire de chaussures au siècle des Lumières (par exemple).
Cette paire est devenue fatiguée, et trop petite car le pied a grandi. Et c'est tant mieux. Nous devenons de plus en plus autonomes. Il nous faut donc changer de chaussures.
Quant à ceux qui ont encore le pied dans l'Ancien Siècle, pas grave, laisse-les vivre. Ces valeurs furent un temps celles qui firent progresser le monde. Si l'ancienne chaussure leur va encore, laisse-la, ils peuvent la porter. Et toi, si le pied a grandi, hop, tu changes de chaussures, pour mettre celles qui sont à ta taille, et à ton goût.
S'angoisser sur ce qui est dépassé à tes yeux, n'en vaut pas la peine.
Si le signal est doux et harmonieux dans une autre direction, vas-y.
Et si tu ne peux changer ta vie sociale / professionnelle, change alors ta vie familiale (pour commencer): choisis tes loisirs, ton rythme de vie, ce que tu veux transmettre/partager comme valeurs. Peu à peu cela perlera sur le reste, qui sera lui-même influencé et modifié par tous les changements extérieurs en cours. Cela va très vite, tu sais. Rassure-toi. Il y a des acteurs et des transmetteurs de ce changement, à tous les niveaux. Aussi bien chez les citoyens que chez les grands "gérants". Cela change à la fois par le bas, si l'on peut dire, et à la fois par le haut, à très haut niveau.
Quand tu seras vieux, tu raconteras comment la Société a changé et comment tu as fait tes propres choix, dans ce moment historique. ^^
Nous avons cette chance, celle de vivre le moment du passage à un autre niveau de société, plus beau et juste. Et nos enfants vivront dans un monde qui sera harmonieux, plus fort.
Ceux qui ont de la mémoire, raconteront comment il était ringard de se balader à vélo en ville, puis comment c'est devenu une évidence totale, un style de vie, un transport au travail, une politique de la ville qui implanta des vélos à louer, un partage de valeurs nouvelles...
(et tout le reste de l'iceberg)
Invité- Invité
Re: Mon voyage vers le bonheur !
EmiM a écrit:Ce sont les petits enfants qui ne gèrent pas leurs émotions (frustrations / angoisses etc...) peut-être faut il grandir et apprendre à faire ce qui n'a pas été acquis par le passé...
EmiM, tu touches un point sensible je pense, mais je n'en connais pas encore la source.
En tout cas, cela fait plusieurs séances que mon psy essais de me mettre sur cette voie, mais je ne comprenais pas ou il voulait en venir..
J'ai trouvé ceci :
cyclothymique :
Lorsque l’humeur subit des fluctuations répétées, mais légères et brèves, on parle de cyclothymie. Cette instabilité se caractérise généralement par des changements de comportements ou d’émotions. Cette susceptibilité à fleur de peau révèle en fait une incapacité à gérer les événements et à supporter la frustration.
« Les adultes changeants sont des enfants qui n’ont fait que suivre le principe de plaisir, à qui l’on n’a pas appris à désirer les choses et à se confronter au principe de réalité », analyse le psychologue clinicien GillEric Leininger-Molinier. L’incident source du changement d’humeur n’est parfois que l’arbre qui cache la forêt. Pour GillEric Leininger-Molinier, ce comportement peut cacher une blessure due à un traumatisme, une souffrance que l’individu a profondément enfouie, et qui rejaillit à son insu, au détour du quotidien.
-dixit: l'arbre qui cache la forêt mouhahaha
Cette notion d'agir seulement dans le plaisir, de vivre dans le plaisir, mon psy m'y a fait allusion hier soir, donc je vais faire également des recherches sur ce thème, la cyclothymie...
L'arbre- Messages : 118
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Re: Mon voyage vers le bonheur !
Cyclothymie, je connais c'est un des trucs dont j'avais parlé au psychiatre
C'est très caricaturale de renvoyer majoritairement les gens à l'observation de leur enfance, et pourtant c'est si utile...
Je ne sais pas quel enfant tu étais et quels parents tu avais, mais se placer du point de vue de l'observateur pour assister à différentes scènes du passé, peut aider à comprendre son histoire et par conséquent sa construction, c'est à dire comment les pièces se sont emboitées pour former tel résultat (une expression de nous). Une fois qu'on voit l'architecture "cachée" on peut voir en 3D, ce qu'on ne voyait jusqu'à présent qu'en 2D (en surface/à partir d'un seul angle de vue). Voir les imbrications dans leur totalité peut nous aider à modifier/corriger ce que l'on pourrait nommer une faille dans les fondations, qui nous fragilise ou nous déséquilibre régulièrement....
C'est très caricaturale de renvoyer majoritairement les gens à l'observation de leur enfance, et pourtant c'est si utile...
Je ne sais pas quel enfant tu étais et quels parents tu avais, mais se placer du point de vue de l'observateur pour assister à différentes scènes du passé, peut aider à comprendre son histoire et par conséquent sa construction, c'est à dire comment les pièces se sont emboitées pour former tel résultat (une expression de nous). Une fois qu'on voit l'architecture "cachée" on peut voir en 3D, ce qu'on ne voyait jusqu'à présent qu'en 2D (en surface/à partir d'un seul angle de vue). Voir les imbrications dans leur totalité peut nous aider à modifier/corriger ce que l'on pourrait nommer une faille dans les fondations, qui nous fragilise ou nous déséquilibre régulièrement....
EmiM- Messages : 5707
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Re: Mon voyage vers le bonheur !
EmiM a écrit:Je ne sais pas quel enfant tu étais et quels parents tu avais
A ma connaissance actuelle, mon éducation parentale à été très bien orchestrée, mes parents m'ont inculqué des valeurs morales nobles et justes, sur le respect de la nature, le respect des autres, le bien et le mal, les règles de vie en société et tous ce qu'un enfant peut trouver comme base solide et honnête.
(désolé j'étais inspiré )
Par contre tout cet enseignement à été mit en contradiction constante face à l'éducation de la rue, l'éducation des cours de récréation.
Mon hypersensibilité n'aidant pas cette guerre de valeurs. Du haut de mes 7 ou 8 ans, je donnais le respect et j’espérais le recevoir en retour, je n'ai toujours eu qu'insultes et moqueries des enfants de mon âge, j'étais émerveillé devant les escargots pendants que les autres enfants y sautés à pieds joints, je n'acceptais pas qu'on rabaisse une autre personne alors que cette même personne m'avait déjà rabaissé et le ferait de nouveau.
On va dire les injustices idiotes que tout enfant à connu, sauf que pour moi, j'ai souvenir de chacun de ces moments, et la douleur qui s'y réfère comme si cela datait d'hier. Pourtant avec ma vision actuelle, ces souvenirs ne devraient pas être durs, car futile en comparaison à une vision d'adultes et la connaissance des réelles misères qui battissent ce monde. Mais j'ai toujours en moi cette douleur comme si je n'avais jamais pris la distance nécessaire avec mes années d'écoles.
J'en parle dans ma présentation, j'ai été de mes 8 à 16 ans le souffre douleur exclusif, si quelqu'un voulait se défouler il avait juste à venir me voir j'étais pour ainsi dire, le punching ball verbal de l'école. Et ces humiliations, ces harcèlements, ces "traquages" avait pour raison une petit différence physique : un grain de beauté sur le visage (retiré à mes 16 ans, résurrection sociale...), et ma carrure frêle, mon laissé faire, ma peur de répondre ou de me défendre car petit avec mon innocence et mon ignorance, j'avais peur de dire stop, donc je me laissais faire, et la moindre de mes réponses, c'était une nouvelle raison pour se moquer ou m'insulter.
Récemment j'ai parlé à mes parents de cet épisode de ma vie, 8 ans quand même, et ils m'ont répondu ne l'avoir jamais remarqué, que je leur en avait jamais parlé et ne s'étaient donc douté de rien.. Et pourtant j'étais certain qu'ils le savaient, qu'ils le remarquaient. Peut être leur ai-je voulu de n'avoir jamais été là pour me protéger de la violence de la vie en communauté. Je ne sais pas.
A mes 16 ans j'ai crié vengeance, j'ai commencé à me faire "beau gosse" et ma personnalité commençait à se forger, j'ai changer de "camps" et je me suis mis du côté des "traqueurs". En intégrant un petit groupe de geek, skateurs et autres refoulés, on traquait les autres "traqueurs", c'était une petite vendetta contre le type de personnes qui se croyaient permis de juger les autres sans aucune retenu.
Comme quoi en grandissant tu t’aperçoit que pour blesser quelqu'un il ne suffit pas d'être méchant, mais à défaut de méchanceté, de la simple répartie suffit pour faire ce travail douloureux et silencieux..
j'avais créé une carapace pour ne plus être l'enfant que j'avais été, sauf que cette carapace je la possède encore puisque j'ai toujours ce sentiment d'insécurité et de méfiance vis à vis des autres humains, et mon psy considère que je suis toujours dans le paraitre, donc oui, je joue un rôle, un rôle qui aurait du se défaire à l'adolescence mais que je n'ai jamais quitté, car j'ai l'impression que si je ne suis plus "sous couverture" je risque de me blessé de nouveau face à l’indifférence, l’égoïsme et la méchanceté gratuite.
voilà une part qui façonne ma personne. Pourquoi laisser ma sensibilité exacerbée à nue, au risque de se voir de nouveau blessé? J'en ai fait les frais récemment avec une soit disant amitié, sauf que pour ce type de mots, beaucoup n'ont pas la même définition.
Donc aujourd'hui je préfère utiliser cette sensibilité comme une force (esprit révolutionnaire, ne pas accepter l’injustice, protéger la cause animale, environnementale) et comme un talent (créativité, photo) mais l'utiliser comme une part intégrante de ma personnalité, ça il n'y a que ma compagne qui y a droit.
Dernière édition par L'arbre le Jeu 26 Fév 2015 - 15:21, édité 2 fois
L'arbre- Messages : 118
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Re: Mon voyage vers le bonheur !
J aime bien ce que tu écris chacun peut s'y retrouver.
louise- Messages : 1420
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Age : 68
Re: Mon voyage vers le bonheur !
Désolé Kara, je n'avais pas vu ta réponse,
pour la désintégration positive, j'ai eu connaissance de ces topics il faut que je les regarde.
Une transition c'est certain, mais je doute sur la part bénéfique de cette transition, car même si les mœurs changent, les gens deviennent plus respectueux de la nature, dans l'agriculture et les actes citoyens, j'ai l'impression que la majorité s'accroche à un empire révolu et continuent à bouffer de l'énergie fossile à foison, et du plastique à tout va, et même niveau monétaire et politique, notre gouvernement et le peuple, reste régit sur un système corrompu et inefficace depuis plus de 40 ans. La puissance de l’Europe s’effondre et laisse place aux pays asiatiques, bon pollueur avec un peuple en esclavage sans droit, et les seules valeurs ajoutées de la mondialisation pour les pays occidentaux sont les maladies qui n'existaient pas mais font maintenant du stop en avion et arrivent gentiment dans nos contrés. Les technologies ne sont là que pour nous octroyer notre sens de la déduction et nous enfermer dans une stupidité cérébrale afin que nous n'ayons plus aucun jugement sérieux sur l'état de notre planète, l’injustice et le profitisme généralisé.
Bref je ne suis pas très optimiste sur l'avenir de nos enfants, je ne sais pas quel héritage on va leur laisser mais je voudrais pas y être...
Je suis d'accord avec toi, il faut être acteur aujourd'hui, même à son niveaux avec ses moyens, ne pas rester spectateur ou pire avoir eu le mauvais rôle. Même si je suis très pessimiste dans mes écrits, j'ai tout de même une lueur d'espoir, je sais que la race humaine n'est pas pourrit jusqu'à l'os, qu'il reste encore de la chair non zombifié, qu'on peut encore améliorer la vie sur toute ses formes. Une asso que j'apprécie pour leur esprit et leur combat c'est "green guerilla", cela mérite d'y faire un tour sur leur site et appliquer certains de leurs actes citoyens.
Soyons et restons acteur pour un changement conforme à nos attentes.
pour la désintégration positive, j'ai eu connaissance de ces topics il faut que je les regarde.
Kara Magic whale a écrit:La Société vit une transition
Une transition c'est certain, mais je doute sur la part bénéfique de cette transition, car même si les mœurs changent, les gens deviennent plus respectueux de la nature, dans l'agriculture et les actes citoyens, j'ai l'impression que la majorité s'accroche à un empire révolu et continuent à bouffer de l'énergie fossile à foison, et du plastique à tout va, et même niveau monétaire et politique, notre gouvernement et le peuple, reste régit sur un système corrompu et inefficace depuis plus de 40 ans. La puissance de l’Europe s’effondre et laisse place aux pays asiatiques, bon pollueur avec un peuple en esclavage sans droit, et les seules valeurs ajoutées de la mondialisation pour les pays occidentaux sont les maladies qui n'existaient pas mais font maintenant du stop en avion et arrivent gentiment dans nos contrés. Les technologies ne sont là que pour nous octroyer notre sens de la déduction et nous enfermer dans une stupidité cérébrale afin que nous n'ayons plus aucun jugement sérieux sur l'état de notre planète, l’injustice et le profitisme généralisé.
Bref je ne suis pas très optimiste sur l'avenir de nos enfants, je ne sais pas quel héritage on va leur laisser mais je voudrais pas y être...
Kara Magic whale a écrit:Quand tu seras vieux, tu raconteras comment la Société a changé et comment tu as fait tes propres choix, dans ce moment historique.
Je suis d'accord avec toi, il faut être acteur aujourd'hui, même à son niveaux avec ses moyens, ne pas rester spectateur ou pire avoir eu le mauvais rôle. Même si je suis très pessimiste dans mes écrits, j'ai tout de même une lueur d'espoir, je sais que la race humaine n'est pas pourrit jusqu'à l'os, qu'il reste encore de la chair non zombifié, qu'on peut encore améliorer la vie sur toute ses formes. Une asso que j'apprécie pour leur esprit et leur combat c'est "green guerilla", cela mérite d'y faire un tour sur leur site et appliquer certains de leurs actes citoyens.
Soyons et restons acteur pour un changement conforme à nos attentes.
L'arbre- Messages : 118
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Re: Mon voyage vers le bonheur !
Foutu déconnexion!
Je disais qu'on devait sûrement être télépathe!
Faire en sorte que ton "vrai moi" prenne le dessus sur ton "faux self" pour que ton "faux self" et ton "vrai moi" ne fasse qu'un!
Je disais qu'on devait sûrement être télépathe!
dodow a écrit:
"Mon extravagance est mon arme, mon image un bouclier"
J'ai compris que je devais assumer ma singularité et la transformer en groupe strato-propulseur (désolé pour le technique) à mon avantage (sans monter sur la têtes des autres cela va de soi!)
L'image que j'en rejetterai ne serai qu'un bouclier, reflétant assurance et confiance. Me rendant aimant ou détestable (tant pis pour vous et vous ne me manquerez pas!)
Faire en sorte que ton "vrai moi" prenne le dessus sur ton "faux self" pour que ton "faux self" et ton "vrai moi" ne fasse qu'un!
dodow- Messages : 286
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Re: Mon voyage vers le bonheur !
EmiM a écrit:Cyclothymie, je connais c'est un des trucs dont j'avais parlé au psychiatre.
Je ne sais pas quel enfant tu étais et quels parents tu avais, mais se placer du point de vue de l'observateur pour assister à différentes scènes du passé, peut aider à comprendre son histoire
Je viens de relire ce que j'ai écris sur mon enfance, et un truc vient de me frapper, lors de mes recherche sur la cyclothymie j'ai fais un rapprochement.
Les contradictions dont je parlais entre l'éducation de mes parents et la violence du monde social.
Même si mon père m'a donné un éducation relativement stricte, avec ma mère l'on arrivait toujours à nos fins.
Donc j’obtenais le plaisir (le principe du plaisir) sans passer, du moins trop peu de temps dans la frustration (le principe du réel).
Et puis ma mère est la "mère poule" elle m'a toujours couvée, donc peut être la source de mon décalage face à la réalité.
De plus j'ai l'impression que la douance est très proche de nombreuses neuro/psycho-pathologies.
Et la cyclothymie en fait partie.
Donc EmiM, j'ai quelques questions :
- La cyclothymie et la douance, sont-elles analogues, ou seulement les caractéristiques de la douance nous portent à croire qu'il s'agit de cette pathologie?
- Quel a été pour toi la conclusion sur la cyclothymie?
- Je me retrouve dans beaucoup de symptômes de la cyclothymie (humeurs changeantes, incapacité à l'effort et la frustration, perte du plaisir à faire quelque chose donc je ne termine jamais et je me lance dans autre chose, et donc avec une multitude de travaux non terminés qui s'entassent jusqu'à que je prenne le plaisir de les terminer,...) mais n'est-ce pas commun au fonctionnement du surdoué avant d'être cette pathologie?
- Comment tu t'en ai sortie ? (j'ai vu qu'il y a la méthode Vittoz, et aussi celle de se consacrer à ses plaisirs qu'une fois une tache non plaisante d'effectuée, "l'âne et la carotte")
- en bref, j'ai besoin de tes connaissances et de ton avis sur le sujet
L'arbre- Messages : 118
Date d'inscription : 27/01/2015
Re: Mon voyage vers le bonheur !
Meuuuuuuuuuuh nooooooooooon....
Bon, tu es mûr pour la suite et la fin de ce parcours ? ^^
Allez, zou.
Les créatifs culturels. Cela répond à toutes tes questions. Et tous tes doutes. Car ils sont passés en moins d'un demi-siècle de 4% à 25% ou 35% (USA en 2008) selon les sources.
Une saine et excellente lecture: j'y suis abonnée, j'ai pris un moment pour te retrouver cet article...
Un livre est paru également, pour parler des créatifs culturels et de leurs itinéraires, tous différents.
http://www.cles.com/enquetes/article/les-creatifs-culturels-emergence-d-une-nouvelle-culture
Et pour "Clés" aussi, un régal.
Bon, zou, allez je ponds un topic sur les créatifs culturels. ^^
https://www.zebrascrossing.net/t20602-l-emergence-des-creatifs-culturels#897587
C'est tellement gros que cela se voit de plus en plus. ^^
Pour ceux qui sont concernés, c'est bonheur de voir grossir.
Pour ceux qui ne savaient pas, normal, cela apparaît de manière visible par tranches ou paliers. Vous deviez être dans le prochain palier, c'est tout. Ou dans celui-ci. ^^
Et ceux qui n'en veulent pas, c'est comme végétarien et carnivore: "chacun sa route, chacun son chemin, passe le message à ton voisin..."
Bon, tu es mûr pour la suite et la fin de ce parcours ? ^^
Allez, zou.
Les créatifs culturels. Cela répond à toutes tes questions. Et tous tes doutes. Car ils sont passés en moins d'un demi-siècle de 4% à 25% ou 35% (USA en 2008) selon les sources.
Une saine et excellente lecture: j'y suis abonnée, j'ai pris un moment pour te retrouver cet article...
Un livre est paru également, pour parler des créatifs culturels et de leurs itinéraires, tous différents.
http://www.cles.com/enquetes/article/les-creatifs-culturels-emergence-d-une-nouvelle-culture
- Magazine Clés, de Jean-Louis et Perla Servan-Schreiber:
En septembre 2010, la revue Nouvelles Clés est devenue le magazine CLES, sous l'impulsion de Jean-Louis et Perla Servan-Schreiber qui en sont les actionnaires uniques.
Le magazine CLES parle de philosophie, de psychologie et de sagesses.
15 personnes constituent cette entreprise de presse artisanale et indépendante. La rédaction s'appuie sur le concours de 22 personnalités du monde des idées, chacune contribuant déjà, dans sa pratique propre, à la quête de sens contemporaine dont CLES veut être le vecteur.
Somptueusement merci pour Radio Classique.Jean-Louis Servan-Schreiber a, entre autres, dirigé l'hebdomadaire L'Express aux côtés de son frère Jean-Jacques avant de lancer, à 29 ans, le magazine L'Expansion. Il a également créé Radio Classique en 1982.
Et pour "Clés" aussi, un régal.
Bon, zou, allez je ponds un topic sur les créatifs culturels. ^^
https://www.zebrascrossing.net/t20602-l-emergence-des-creatifs-culturels#897587
Les changements de société se font progressivement, organiquement ; les porteurs de nouvelles valeurs sont temporairement isolés ; puis, la masse critique atteinte, une nouvelle population apparaît aux yeux de tous.
Au terme d’une enquête sociologique de 14 ans aux USA, les auteurs de ce livre ont repéré les représentations communes à plusieurs sous-groupes et identifié les créateurs d’une nouvelle culture en Occident. Ils les ont appelés les "Créatifs Culturels", établi qu’ils représentent 24% de la population et sont en rapide croissance.
Prenant ses distances vis-à-vis de la société de consommation et de la technologie érigée en mythe, cette population cultive une sensibilité résolument nouvelle et cohérente jusque dans ses comportements quotidiens : notre société est sur le point d’écrire une nouvelle page de son histoire.
C'est tellement gros que cela se voit de plus en plus. ^^
Pour ceux qui sont concernés, c'est bonheur de voir grossir.
Pour ceux qui ne savaient pas, normal, cela apparaît de manière visible par tranches ou paliers. Vous deviez être dans le prochain palier, c'est tout. Ou dans celui-ci. ^^
Et ceux qui n'en veulent pas, c'est comme végétarien et carnivore: "chacun sa route, chacun son chemin, passe le message à ton voisin..."
Invité- Invité
Re: Mon voyage vers le bonheur !
Donc EmiM, j'ai quelques questions :
- La cyclothymie et la douance, sont-elles analogues, ou seulement les caractéristiques de la douance nous portent à croire qu'il s'agit de cette pathologie?
Aucune des deux hypothèses n'est bonne. Pas d'analogies et ta recherche de maladie à tes ressenties n'est pas une caractéristique de la douance, ça se rapprocherait davantage à de l'hypocondrie
- Quel a été pour toi la conclusion sur la cyclothymie?
comme je te l'ai dit pas de cyclothymie, acune pathologie d'aucune sorte d'ailleurs. Je te l'ai dit je croyais que j'étais malade mais quand je me suis acceptée et que j'ai appris à m'aimer, non seulement je ne me sentais pas malade mais en plus j'avais été consultée à 3 reprises et des professionnels m'avait conforté dans le fait que j'allai très bien
- Je me retrouve dans beaucoup de symptômes de la cyclothymie (humeurs changeantes, incapacité à l'effort et la frustration, perte du plaisir à faire quelque chose donc je ne termine jamais et je me lance dans autre chose, et donc avec une multitude de travaux non terminés qui s'entassent jusqu'à que je prenne le plaisir de les terminer,...) mais n'est-ce pas commun au fonctionnement du surdoué avant d'être cette pathologie?
Ce n'est pas une pathologie ça s'appelle : ne pas savoir faire d'efforts, procrastiner (à fond), ne pas gérer sa frustration, être éparpillé, mais y a pas de pathologies
- Comment tu t'en ai sortie ? (j'ai vu qu'il y a la méthode Vittoz, et aussi celle de se consacrer à ses plaisirs qu'une fois une tache non plaisante d'effectuée, "l'âne et la carotte")
Je te l'ai dit je travaille sur moi depuis plus de 10 ans, la méthode étant : s'aimer et agir, s'aimer amène à se donner de la valeur, avoir de l'estime de soi et développer sa confiance en soi, sans oublier se respecter, le plus dur à mon goût, mais c'est indispensable il me semble pour être bien dans sa peau : Et agir, parce que cela nous permet d'être maitre de notre vie, de créer, de nous apporter ce dont on a besoin, de faire ce qui est bon pour nous et de ne pas être dans l’immobilisme qui est un poison à mon goût.
C'est ma conclusion de tous les livres de développement personnel que j'ai lu : s'aimer et agir... Ensuite à chacun de définir ce qu'est l'amour pour lui. Personnellement je me suis offerte (je m'offre) ce que je n'avais pas eu de la part de mes parents, ou de mes amis, ou de mes amoureux... Je me donne l'amour dont j'ai besoin. Cela passe par l'accueil de soi, la bienveillance, le non-jugement, accepter ce qui est, le lâcher-prise et tellement de choses.... C'est prendre soin de soi. Soit une mère, un père, ton meilleur ami, pour toi...
Offre-toi ce que tu attends des autres et tu n'attendras plus rien d'eux. Mais vu que tu m'as dit avoir déjà lu plusieurs livres, je crains que cela ne te parle pas vraiment.
Sinon, la piste de l'enfant surprotégé est pas mal, de même que si tu as toujours tout eu et bien en effet on ne t'a pas préparé à la vie, parce que dans la vie, on a pas tout ce qu'on veut
EmiM- Messages : 5707
Date d'inscription : 15/01/2014
Age : 42
Localisation : Les pieds sur terre, la tête dans les étoiles
Re: Mon voyage vers le bonheur !
Bonsoir,
Hors sujet certes, mais je tenais à te le faire parvenir
Bonne soirée à toi
Dodow
Hors sujet certes, mais je tenais à te le faire parvenir
Bonne soirée à toi
Dodow
dodow- Messages : 286
Date d'inscription : 28/01/2015
Age : 33
Localisation : ici, là, et puis là
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