Le coaching
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Re: Le coaching
En me relisant je me dis qu'un coach sincère est un pro qui prend la personne comme elle est et l'aide à rester fidèle à ses valeurs...tout en s'adaptant un minimum à la réalité du monde du travail.
Et à mon avis c'est là qu'il peut y avoir des différences énormes (et je ne parle même pas des pervers narcissouilles et autres managers à cravate)
Et à mon avis c'est là qu'il peut y avoir des différences énormes (et je ne parle même pas des pervers narcissouilles et autres managers à cravate)
hop!- Messages : 202
Date d'inscription : 05/09/2014
Re: Le coaching
hop! a écrit:
Il faut effectivement savoir pourquoi on y va et qui on va voir.
Entièrement d'accord avec toi. Tu identifies le besoin, l'outil et celui qui le tien, par toi même.
EmiM a écrit: Si ceux qui vont mal pouvaient donner leur opinion sur ces conseils ça seraient cool
Et ben à la demande générale, je donne mon avis.
J'ai identifié mon besoin:
Aller fleur-ter entre autres avec le risque que je vois, que je perçois, le montrer, car je suis un intuitif, profondément. Aujourd'hui, j'explique ces attirances comme la résultante de ce que je crois être des relations toxiques vécues par le passé. Mais est-ce bien ça?
D'autres problèmes encombrent ma vie, que je n’étalerai pas ici, mais sont-ce vraiment des problèmes? Ma lecture est elle la bonne? l'éclairage est il correct?
Et dans le livre de ma vie, il est des pages dont l'encre est encore brûlante, que je n'ose lire et dénie. Oser lire ou pas ?
J'ai mené ma réflexion seul.
Personne ne m'a dit où j'avais mal.
Une personne intime qui m'a posé des questions, sans jamais me montrer la direction à prendre pour trouver la réponse.
Aussi, je me suis renseigné auprès d'une psychologue que je sais engagé dans le monde des EIP, et auprès d'un ami, d'un vrai. Ça, plus quelques infos glanées sur le net, sur des sites que ma raison m'a désigné.
Et je choisi seul.
J'irai donc voir un psychiatre.
Le mot est bien moins flatteur que coach, psychothérapeute ou autre. Par lui même , ce mot porterait déjà la gravité d'une pathologie ? Je m'en bas les neurones.
Ceci dit, je ne blâme surtout surtout pas celui ou celle qui y a recours au coaching.
Chacun évalue sa douleur, sur l'échelle qui lui est propre, pas sur celle d'un livre de vulgarisation.
Chacun fait selon ce qu'il sait de lui, pas selon ce qu'on dit de lui.
Chacun répond à ses propres questions, pas à celles que des rencontres lui posent.
Chacun va où il veut , pas là où on lui montre.
Un grand merci à toi Hop pour ton courage à venir te battre aussi vaillamment dans cette arène, sur ce sable déjà rouge du sang des sacrifiés.
A voté
- Hop:
Et on pourra en parler à Condate, avec plaisir, de vive voix, bientôt
Invité- Invité
Re: Le coaching
Tu oublies un aspect crucial : la discipline qu'il pratique est-elle une VRAIE discipline dont l'efficacité a fait l'objet d'une évaluation scientifique publiée dans des revues à comité de lecture et qui montre des résultats (*) ? Ou bien est-ce une fausse discipline qui se refuse à toute évaluation ou bien dont l'évaluation conduit à une absence de résultats probants ?Pieyre a écrit:Il est question de son éthique, c'est-à-dire de notre morale.
Mon problème c'est : quelle formation a-t-il, et même quels diplômes ?
(*) résultats par rapport à un contrôle et non par rapport à une absence de prise en charge.
ErikFromFrance- Messages : 2873
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Localisation : Roci Nantes
Re: Le coaching
@Hop,
Ton expérience ressemble à ce qu'on peut trouver dans des organismes officiels de formation et de reclassement professionnel, non?
En tout cas, dans ta démarche, chaque intervenant avait un rôle et une place prédéfinis.
@Licorneau: nan mé ho! Me sens attaquée moi par toi... pi d'abord je ne joue à la torero qu'avec Stauk..
Avant de te lancer avec un psychiatre, demande qd même à EFF si leur prise en charge a été évaluée scientifiquement.
@Kodiak: j'ai quitté depuis longtemps maintenant le monde du travail (fonction publique) et d'entreprise je ne connais que celle que mon mari avait créée, une tpe.
Je ne comprends pas du tout pourquoi une entreprise fait appel à des coachs.
Est-ce parce que les cadres ne savent plus guider une équipe, ne savent plus être les cochers de ces équipes dont ils ont la charge?
Dans quelles écoles apprend-on à "gérer" une équipe aujourd'hui?
Ton expérience ressemble à ce qu'on peut trouver dans des organismes officiels de formation et de reclassement professionnel, non?
En tout cas, dans ta démarche, chaque intervenant avait un rôle et une place prédéfinis.
@Licorneau: nan mé ho! Me sens attaquée moi par toi... pi d'abord je ne joue à la torero qu'avec Stauk..
Avant de te lancer avec un psychiatre, demande qd même à EFF si leur prise en charge a été évaluée scientifiquement.
@Kodiak: j'ai quitté depuis longtemps maintenant le monde du travail (fonction publique) et d'entreprise je ne connais que celle que mon mari avait créée, une tpe.
Je ne comprends pas du tout pourquoi une entreprise fait appel à des coachs.
Est-ce parce que les cadres ne savent plus guider une équipe, ne savent plus être les cochers de ces équipes dont ils ont la charge?
Dans quelles écoles apprend-on à "gérer" une équipe aujourd'hui?
Invité- Invité
Re: Le coaching
Psychiatrie : OK, mais attention à ce qu'il ne s'aventure pas dans de la psychanalyse.Cuicui a écrit:
@Licorneau: nan mé ho! Me sens attaquée moi par toi... pi d'abord je ne joue à la torero qu'avec Stauk..
Avant de te lancer avec un psychiatre, demande qd même à EFF si leur prise en charge a été évaluée scientifiquement.
ErikFromFrance- Messages : 2873
Date d'inscription : 11/04/2014
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Localisation : Roci Nantes
Re: Le coaching
- Wildcat:
- Wildcat: merci pour ton passage ici et tes témoignages ailleurs.
D'autres fils s'ouvriront pour alerter toujours et encore sur les trop fréquentes dérives qui conduisent les gens vers un plus grand désarroi, souvent bien plus grand que le mal-être qui les a poussés à consulter ou à suivre les faux prophètes.
Invité- Invité
Re: Le coaching
Bien être et bonheur... vus par Pascal Bruckner.
"Je critique l’idéologie du bonheur devenu un impératif collectif. Il était un droit depuis la Révolution française, aujourd’hui, il est un devoir avec ce que cela suppose d’exclusion, de harassement personnel, d’angoisse. Il est ainsi passé tout entier du côté de l’anxiété : comment être en bonne santé, réussir sa vie, etc. Or l’objet du bonheur est totalement vague, c’est une quête sans fin. Personne ne sait en quoi il consiste vraiment, ni ce que cela implique de réussir sa vie. " Soyez heureux ! " Un impératif d’autant plus dur qu’il n’a pas de contenu.
Le bonheur n’est pas une valeur, mais plutôt un état…
Il devient valeur, au même titre que la liberté, à partir du moment où, dans nos sociétés laïques occidentales, il remplace le salut et qu’il est inscrit dans la constitution des Etats-Unis et des droits de l’homme. Je trouve d’ailleurs préjudiciable pour la démocratie de placer le bonheur et le bien-être au même niveau que la justice ou la liberté."
Voici quelques propos relevés sur psychologie magazine qui peuvent nous interroger sur cette nouvelle quête du Graal qu'est le bonheur, le bien être et les propositions de devpers véhiculées.
Dans ce flou conceptuel qu'est le bonheur, il est aisé d'aller vendre de la poudre du bonheur en gélule, des recettes de mieux-être, mieux vivre.
Mais au lieu de courir vers ce mieux-être, ne faut-il pas plutôt s'interroger dans nos forts intérieurs sur ce que nous souhaitons faire de notre vie.
Ma vie n'a pas été que joyeusetés, loin de là. Pourtant, si je fais un bilan, je suis heureuse de la vie que j'ai menée parce qu'elle correspond à celle que je suis, à celle que j'étais, à celle que je suis devenue. Pourtant vue de l'extérieur, elle n'a rien d'enviable . A chaque tournant, j'ai pris la décision qui me convenait le mieux même si parfois c'était très douloureux.
Aussi je pense qu'avant de chercher d'éventuels guides ou conseillers ou coachs, il est bon d'avoir ses propres jalons intérieurs, ses propres priorités, d'être au clair sur ses propres désirs.
Alors là seulement on peut aller demander de l'aide au bon endroit.
Aller mal qu'est-ce que ça veut dire au fond?
"Je critique l’idéologie du bonheur devenu un impératif collectif. Il était un droit depuis la Révolution française, aujourd’hui, il est un devoir avec ce que cela suppose d’exclusion, de harassement personnel, d’angoisse. Il est ainsi passé tout entier du côté de l’anxiété : comment être en bonne santé, réussir sa vie, etc. Or l’objet du bonheur est totalement vague, c’est une quête sans fin. Personne ne sait en quoi il consiste vraiment, ni ce que cela implique de réussir sa vie. " Soyez heureux ! " Un impératif d’autant plus dur qu’il n’a pas de contenu.
Le bonheur n’est pas une valeur, mais plutôt un état…
Il devient valeur, au même titre que la liberté, à partir du moment où, dans nos sociétés laïques occidentales, il remplace le salut et qu’il est inscrit dans la constitution des Etats-Unis et des droits de l’homme. Je trouve d’ailleurs préjudiciable pour la démocratie de placer le bonheur et le bien-être au même niveau que la justice ou la liberté."
Voici quelques propos relevés sur psychologie magazine qui peuvent nous interroger sur cette nouvelle quête du Graal qu'est le bonheur, le bien être et les propositions de devpers véhiculées.
Dans ce flou conceptuel qu'est le bonheur, il est aisé d'aller vendre de la poudre du bonheur en gélule, des recettes de mieux-être, mieux vivre.
Mais au lieu de courir vers ce mieux-être, ne faut-il pas plutôt s'interroger dans nos forts intérieurs sur ce que nous souhaitons faire de notre vie.
Ma vie n'a pas été que joyeusetés, loin de là. Pourtant, si je fais un bilan, je suis heureuse de la vie que j'ai menée parce qu'elle correspond à celle que je suis, à celle que j'étais, à celle que je suis devenue. Pourtant vue de l'extérieur, elle n'a rien d'enviable . A chaque tournant, j'ai pris la décision qui me convenait le mieux même si parfois c'était très douloureux.
Aussi je pense qu'avant de chercher d'éventuels guides ou conseillers ou coachs, il est bon d'avoir ses propres jalons intérieurs, ses propres priorités, d'être au clair sur ses propres désirs.
Alors là seulement on peut aller demander de l'aide au bon endroit.
Aller mal qu'est-ce que ça veut dire au fond?
Invité- Invité
Re: Le coaching
Pour te répondre Cuicui
Donc à cette époque quand j'allai mal, face à tes recommandations mes limites aurait été :
Quand j'étais adolescente et en tant que jeune adulte, l'accumulation de différents problèmes intrapersonnel et interpersonnel m'ont amené à déprimer fortement, j'allai mal (mal être), pas de goût de vivre, pas de joie, pas de pensées positives, voir continuellement le verre à moitié vide, cultiver des idées noires, pas ou peu de rêves, faire illusion auprès de tous... et je ne parle pas de dépression qui est une maladie dont on doit se soigner parce que j'avais été consultée (généraliste/psychothérapeute/psychologue et psychiatre... oui, oui, j'ai essayé plusieurs choses...)Définis moi ce que tu entends par aller mal et je pourrais peut-être te répondre plus précisément.
Donc à cette époque quand j'allai mal, face à tes recommandations mes limites aurait été :
cuicui a écrit:Si tu as des problèmes, cernes tes problèmes et tu trouveras à qui demander de l'aide.
Quand j'allai mal et de part ma jeunesse, je ne savais pas cerner mes problèmes (et il y en avait une montagne) sans compter que j'ai demandé de l'aide que je n'ai pas eu (rappel : j'avais été consultée (généraliste/psychothérapeute/psychologue et psychiatre... oui, oui, j'ai essayé plusieurs choses...))
Tu es en souffrance psychologique, consulte un psychologue ou un psychiatre.
J'ai fait ça n'a servi à rien ; plus précisément le psychiatre m'a fait une ordonnance de médicaments après 15min d'entretien, sans me poser aucune question et en me disant de ne pas revenir le voir / la psychothérapeute et la psychologue m'écoutaient parlé sans jamais rien me dire, au bout de quelques séances, mon mal être et ma solitude étaient tels que rien que de penser à retourner les voir, je pouvais pas... J'ai tenté à 2 périodes de ma vie différente... Je rappelle au passage que personne ne m'a supposé HP, ce qui je pense m'aurait bien aidé à l'époque...
Si t'es mal au boulot, change de boulot ou d'orientation en suivant une formation.
J'ai subi du harcèlement moral et sexuel (cause : être une femme compétente dans un milieu d'hommes qui se sentaient menacés par une femme) et la seule solution que j'ai trouvé fût de créer ma boite...A cette époque j'avais déjà entamé mon travail sur moi, via la littérature, puisque je n'avais pas trouvé d'aide auprès des professionnels.
Il y a des exemples sur ce forum, et j'ai aussi eu quelques cas dans mon entourage, ils sont nombreux lorsqu'ils vont mal à expliquer toutes les raisons qui ne leur permettent pas de changer de travail ou d'environnement professionnel... Parce que le mal être paralyse/immobilise souvent les gens, qui souffrent, qui cultivent un tas de mauvaises pensées à leur sujet comme : "tu es nul, tu n'y arriveras, tu vas échoué, tu ne peux pas..." et quand on pense ça de soi, on ose rien faire, persuadé qu'on est pas capable et ça participe largement à nous maintenir dans le mal être....
Donc pour cette partie, je pense vraiment qu'il faut être bien dans ses baskets pour prendre ce type de décision et être en capacité d'agir, parce que quand on va mal, ça marche pas...
....
Ne pas confiez sa souffrance à quelqu'un qui n'est pas formé pour aidez.
Oui, je suis d'accord, sauf que dans la réalité on ne sait pas qui est compétent ou pas... On peut parlé à un ami, non formé et compétent, et on peut parlé à un professionnel formé et non compétent, donc à moins de savoir à qui on s'adresse, c'est quand même le loto et cela demande en général de tester à plusieurs reprises et donc de prendre le risque de se tromper, avant de trouver ce qu'il nous convient.
S'il ne s'agit que d'un mal être existentiel, donnez soi-même du sens à sa vie est possible sans que quelqu'un n'ait à dire quoi que ce soit.
Si tu lis le forum, tu pourrais convenir que de nombreuses personnes ne savent pas donner du sens à leur vie par elle-même, demandant aux autres, "qu'est ce que je devrais faire à ton/votre avis ?" Cela demande d'être en capacité de faire de bons choix pour soi (prendre des décisions), ce qui est possible quand on se connait (bien) et les gens ne se connaissent pas toujours/souvent...Pour certains prendre une décision (définitive) est quelque chose de très difficile... En fait rien n'est définitif, on peut prendre une décision, se tromper, changer d'avis et réessayer autre chose... Mais ils sont nombreux à ne pas vouloir se tromper, à ne pas vouloir se remettre en question, à ne pas vouloir comprendre les leçons de la vie, à devoir essayer encore et encore jusqu'à ce qu'ils sachent ce qui est bon et efficace pour eux-mêmes... et tout ça c'est juste humain, il n'y a pas de jugements à porter. Il faut peut être imaginer que ce que certains arrivent à faire, d'autres sont plus lents, ou n'y arriveront simplement jamais, parce que nous ne sommes pas tous les mêmes... Donc ta réponse pour moi est la bonne, c'est celle que j'ai appliqué, mais j'ai pu le faire parce que j'ai lu des livres qui m'ont expliqué comment le faire, cette simple réponse sans conseils PRATIQUES, et sans un minimum de détermination et de courage (que je n'avais pas quand j'allai mal) je n'aurai pas pu le mettre en œuvre.
On ne peut pas passer sa vie à attendre que quelqu'un nous montre le chemin du bonheur, à supposer qu'il existe.
Je suis d'accord, l'attente c'est synonyme de mort pour moi, cependant ça n'empêche pas que l'humain attend, il attend différentes choses, plus ou moins sensées et parfois malgré tout il rencontre sur sa route des personnes qui lui montre le chemin, comme un parent a pu le faire, comme un ami l'a fait, comme un inconnu peut nous surprendre, quand on ne l'attendait pas
EmiM- Messages : 5707
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Localisation : Les pieds sur terre, la tête dans les étoiles
Re: Le coaching
Sages paroles.Cuicui a écrit:
"Je critique l’idéologie du bonheur devenu un impératif collectif. Il était un droit depuis la Révolution française, aujourd’hui, il est un devoir avec ce que cela suppose d’exclusion, de harassement personnel, d’angoisse. Il est ainsi passé tout entier du côté de l’anxiété : comment être en bonne santé, réussir sa vie, etc. Or l’objet du bonheur est totalement vague, c’est une quête sans fin. Personne ne sait en quoi il consiste vraiment, ni ce que cela implique de réussir sa vie. " Soyez heureux ! " Un impératif d’autant plus dur qu’il n’a pas de contenu.
Le bonheur n’est pas une valeur, mais plutôt un état…
Il devient valeur, au même titre que la liberté, à partir du moment où, dans nos sociétés laïques occidentales, il remplace le salut et qu’il est inscrit dans la constitution des Etats-Unis et des droits de l’homme. Je trouve d’ailleurs préjudiciable pour la démocratie de placer le bonheur et le bien-être au même niveau que la justice ou la liberté."
ErikFromFrance- Messages : 2873
Date d'inscription : 11/04/2014
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Localisation : Roci Nantes
Re: Le coaching
Je ne vais pas mettre en doute la réalité du harcèlement que tu as pu subir.EmiM a écrit:J'ai subi du harcèlement moral et sexuel (cause : être une femme compétente dans un milieu d'hommes qui se sentaient menacés par une femme)
Par contre la cause que tu donnes est une rhétorique féministe infondée. Evite donc de présumer des causes et évite de copier-coller le discours d'une idéologie politique infondée. Tu peux dire que tu as été harcelée ou que tu t'es sentie harcelée sans avoir à projeter ta psychologie sur des individus qui sont probablement guidés par une psychologie très différente.
ErikFromFrance- Messages : 2873
Date d'inscription : 11/04/2014
Age : 46
Localisation : Roci Nantes
Re: Le coaching
Je vois que la réponse d'Erik a été signalée à la modération.
Je ne vois pas pourquoi.
Je ne vois pas pourquoi.
Invité- Invité
Re: Le coaching
Bouh, vilain EFF, t'as encore été signalé!
Je venais juste te signaler pour ma part que ces "sages paroles" ne sont pas de moi mais de Pascal Bruckner.
Je venais juste te signaler pour ma part que ces "sages paroles" ne sont pas de moi mais de Pascal Bruckner.
Invité- Invité
Re: Le coaching
Parce que mépriser les hommes est autorisé mais demander que ce mépris cesse est considéré comme une agression.Groustpitchal a écrit:Je vois que la réponse d'Erik a été signalée à la modération.
Je ne vois pas pourquoi.
ErikFromFrance- Messages : 2873
Date d'inscription : 11/04/2014
Age : 46
Localisation : Roci Nantes
Re: Le coaching
@Emim
Je ne vais pas reprendre point par point ce que tu racontes...
Tu as essayé tout, c'est bien mais peut-être que tu attendais des solutions miracles. Tu n'as pas eu de réponses, mais peut-être parce que la réponse, tu es la seule à l'avoir.
Et non, je ne lis plus beaucoup le forum car j'ai la nausée de tant de victimisation sur le mode "je suis hqi, bouhouhouh, personne y me comprend " "les zôtres, y sont que des méchants avec moi".
Les livres m'ont aussi bcp aidée, notamment les essais philosophiques qui m'ont aidée à faire du tri dans ma pensée.
J'ai lu aussi toute sorte d'auteurs dévpers et on apprend assez facilement à faire la différence entre ce qui est une réflexion qui aide à avancer ou la proposition de prêts à penser qui enferment sur le mode "hors de nous point de salut!" ou "nous détenons les clés de votre bonheur". Dans ce dernier cas, l'espoir d'aller mieux est fortement sollicité et personnellement, je ferme ce genre de livres avec un sentiment de vide. Alors qu'avec les livres qui nous offrent à réfléchir, je sens que la lecture a transformé un tout ti peu la lectrice que je suis.
Je ne vais pas reprendre point par point ce que tu racontes...
Tu as essayé tout, c'est bien mais peut-être que tu attendais des solutions miracles. Tu n'as pas eu de réponses, mais peut-être parce que la réponse, tu es la seule à l'avoir.
Et non, je ne lis plus beaucoup le forum car j'ai la nausée de tant de victimisation sur le mode "je suis hqi, bouhouhouh, personne y me comprend " "les zôtres, y sont que des méchants avec moi".
Les livres m'ont aussi bcp aidée, notamment les essais philosophiques qui m'ont aidée à faire du tri dans ma pensée.
J'ai lu aussi toute sorte d'auteurs dévpers et on apprend assez facilement à faire la différence entre ce qui est une réflexion qui aide à avancer ou la proposition de prêts à penser qui enferment sur le mode "hors de nous point de salut!" ou "nous détenons les clés de votre bonheur". Dans ce dernier cas, l'espoir d'aller mieux est fortement sollicité et personnellement, je ferme ce genre de livres avec un sentiment de vide. Alors qu'avec les livres qui nous offrent à réfléchir, je sens que la lecture a transformé un tout ti peu la lectrice que je suis.
Invité- Invité
Re: Le coaching
Je ne considère pas avoir tout essayé, je n'ai pas essayé le coaching, les thérapies comportementales, et bien d'autres choses... ça me rappelle que j'ai essayé l'hypnose avec une sophrologue et ça n'a pas marché... bref...cuicui a écrit:Tu as essayé tout, c'est bien mais peut-être que tu attendais des solutions miracles. Tu n'as pas eu de réponses, mais peut-être parce que la réponse, tu es la seule à l'avoir.
Je n'ai jamais attendu de solutions miracles, j'ai fait exactement ce que tu dis, je me suis prise en main, j'ai trouvé le mode/la méthode qui me convenait c'est à dire l'autonomie par les livres divers (sociologie/psychologie/devpers/pnl/ésotérisme et d'autres choses surement...).
J'ai trouvé les réponses à mes questions.
Mais je ne dis à personne de faire ce que j'ai fait :
- parce que tout le monde n'est pas comme moi
- parce que je n'attends pas d'eux qu'ils soient comme moi
C'est pourquoi je partage mon expérience, parce qu'elle peut servir à certains, quand elle ne servira jamais à d'autres et c'est très bien ainsi.
EmiM- Messages : 5707
Date d'inscription : 15/01/2014
Age : 42
Localisation : Les pieds sur terre, la tête dans les étoiles
Re: Le coaching
EmiM a écrit:
Je ne considère pas avoir tout essayé, je n'ai pas essayé le coaching, les thérapies comportementales, et bien d'autres choses... ça me rappelle que j'ai essayé l'hypnose avec une sophrologue et ça n'a pas marché... bref...
(sociologie/psychologie/devpers/pnl/ésotérisme et d'autres choses surement...).
Voilà ce qui me gène dans ce genre de propos, c'est de voir mis au même niveau, devpers, sociologie, psychologie... ou encore coaching et thérapies comportementales. Mais bon, tu causes comme tu choises, heing?
Allez, je vais terminer par une de Confucius, (je crois),
"Il n'y a pas de chemin pour le bonheur, le bonheur est le chemin."
Héhé, ça nous fait de belles jambes, heing? En fait, on piétine notre bonheur en marchant vers ce qu'on croit être le bonheur, c'est con ça!
Invité- Invité
Re: Le coaching
Le même niveau c'est le mot LIVRE que tu ne cites pas...Cuicui a écrit:
Voilà ce qui me gène dans ce genre de propos, c'est de voir mis au même niveau, devpers, sociologie, psychologie
Quant au reste, c'est toi qui a dit que j'avais tout essayé, je reprécisai simplement qu'en matière d'accompagnement personnel, il existe beaucoup plus que la psychologie, la psychothérapie et la psychiatrie et que tous les autres domaines quels qu'ils soient je ne les ai pas essayé...
Il ne tient qu''à toi de reformuler ta pensée pour définir toutes les options auxquelles tu pensais...
J'adhère + 1000Conficius par Cuicui, je crois... a écrit:"Il n'y a pas de chemin pour le bonheur, le bonheur est le chemin."
EmiM- Messages : 5707
Date d'inscription : 15/01/2014
Age : 42
Localisation : Les pieds sur terre, la tête dans les étoiles
Re: Le coaching
Bonjour, j'ai trouvé ce fil très intéressant, et je remercie Cuicui pour son travail. Cela m'aide d'autre part à mieux connaître la courageuse EmiM qui m'a accueillie après 1 année de silence (et de non-lecture) sur ce forum. Il y a effectivement plein de choses à dire.
Je suis globalement d'accord avec toi Cuicui. Je me permettrais par contre d'arrondir les angles concernant l'arrivage inévitable ici de personnes en souffrance en mode victime et bouhouhou! J'affirme ma liberté de chialer!
Etant ce que vous appelez une "looseuse", occupée de nourritures intellectuelles, d'amitiés avec des gens dont l'originalité est plutôt affirmée, d'un emploi précaire couplé à une recherche de formation, je n'ai pas les moyens pour un coach, pour un psy ceci ou cela car je préfère manger correctement en fin de mois plutôt que de manger de la merde pendant des années dans l'espoir de trouver un interlocuteur correct dans ce paysage trop varié qui me dépasse (hypnose, PNL, thérapies brèves, thérapies comportementales, méditation, relaxation, sophro, reikki... et j'en passe!)
Tout comme EmiM, même expérience des psychiatres. 15 mn, "Madame, vous êtes malade, vous pensez mal, faites ceci faites cela, et prenez les médicaments que je vous donne sans réfléchir, suivez mon ordonnance à la lettre, à dans un mois aux horaires que j'aurais choisi pour vous, au revoir"
Je crois que les bouquins sur les zèbres, en plus de l'aide de ces amis, quels que soient ces bouquins où le niveau intellectuel de ces amis, m'ont véritablement sauvée. Parce que quand vous passez votre temps à entendre que vous êtes nul, malade, que vous avez tous les défauts de la terre et qu'il faut vous soigner et bien l'hypothèse de la zébritude, bah c'est une sacré découverte, même si je ne suis pas allée plus loin que cette hypothèse par précaution.
Ce qui veut dire, que je n'ai pas besoin d'un coach ou d'un psy, que je sais me faire mon avis toute seule, à partir de mes lectures, de mes discussions, que je sais prendre mes décisions selon mon cœur, que je n'ai pas besoin d'être manipulée ou influencée par une personne qui se sentirait supérieure à moi et qui penserait "mieux" que moi.
J'ai rencontré une femme coach, il y a peu. Très entière, très franche. Je ne sais pas exactement combien elle avait de clients mais faisais aussi bénévolement des entretiens au secours populaire. Récemment elle en a eu marre, car beaucoup de personnes réclamaient son aide parmi ses amis sans la rétribuer d'un salaire et elle s'est fatiguée. Je crois qu'elle a fait le ménage dans ses amis, par rapport à moi, elle est restée neutre toutefois et s'est sans doute remise à la décoration intérieure (son côté artiste a repris le dessus).
Je suis globalement d'accord avec toi Cuicui. Je me permettrais par contre d'arrondir les angles concernant l'arrivage inévitable ici de personnes en souffrance en mode victime et bouhouhou! J'affirme ma liberté de chialer!
Etant ce que vous appelez une "looseuse", occupée de nourritures intellectuelles, d'amitiés avec des gens dont l'originalité est plutôt affirmée, d'un emploi précaire couplé à une recherche de formation, je n'ai pas les moyens pour un coach, pour un psy ceci ou cela car je préfère manger correctement en fin de mois plutôt que de manger de la merde pendant des années dans l'espoir de trouver un interlocuteur correct dans ce paysage trop varié qui me dépasse (hypnose, PNL, thérapies brèves, thérapies comportementales, méditation, relaxation, sophro, reikki... et j'en passe!)
Tout comme EmiM, même expérience des psychiatres. 15 mn, "Madame, vous êtes malade, vous pensez mal, faites ceci faites cela, et prenez les médicaments que je vous donne sans réfléchir, suivez mon ordonnance à la lettre, à dans un mois aux horaires que j'aurais choisi pour vous, au revoir"
Je crois que les bouquins sur les zèbres, en plus de l'aide de ces amis, quels que soient ces bouquins où le niveau intellectuel de ces amis, m'ont véritablement sauvée. Parce que quand vous passez votre temps à entendre que vous êtes nul, malade, que vous avez tous les défauts de la terre et qu'il faut vous soigner et bien l'hypothèse de la zébritude, bah c'est une sacré découverte, même si je ne suis pas allée plus loin que cette hypothèse par précaution.
Ce qui veut dire, que je n'ai pas besoin d'un coach ou d'un psy, que je sais me faire mon avis toute seule, à partir de mes lectures, de mes discussions, que je sais prendre mes décisions selon mon cœur, que je n'ai pas besoin d'être manipulée ou influencée par une personne qui se sentirait supérieure à moi et qui penserait "mieux" que moi.
J'ai rencontré une femme coach, il y a peu. Très entière, très franche. Je ne sais pas exactement combien elle avait de clients mais faisais aussi bénévolement des entretiens au secours populaire. Récemment elle en a eu marre, car beaucoup de personnes réclamaient son aide parmi ses amis sans la rétribuer d'un salaire et elle s'est fatiguée. Je crois qu'elle a fait le ménage dans ses amis, par rapport à moi, elle est restée neutre toutefois et s'est sans doute remise à la décoration intérieure (son côté artiste a repris le dessus).
Lucilou Sauvage- Messages : 964
Date d'inscription : 26/05/2013
Age : 48
Re: Le coaching
Chai pas, je consulte pas trop bas les masques (parce que ça me frustre de ne voir que des photos, voir même des absences de photo). D'où vient ce "heing" ? C'est un idiomatisme régional, ou y a une histoire rigolote qui le sous tend ?Cuicui a écrit:ça nous fait de belles jambes, heing? En fait, on piétine
Re: Le coaching
Stauk a écrit:Chai pas, je consulte pas trop bas les masques (parce que ça me frustre de ne voir que des photos, voir même des absences de photo). D'où vient ce "heing" ? C'est un idiomatisme régional, ou y a une histoire rigolote qui le sous tend ?Cuicui a écrit:ça nous fait de belles jambes, heing? En fait, on piétine
Idiot mateur régional.
Invité- Invité
Re: Le coaching
EmiM a écrit:
Il ne tient qu''à toi de reformuler ta pensée pour définir toutes les options auxquelles tu pensais...
Gné?
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Re: Le coaching
Nous sommes systèmes.
Je vous suggère un passage sur le fil Vitesse de l'influx nerveux.
On y trouve quelques descriptions explications de nos connexions, de ce qui fait nos pensées, motivations, comportements ( C'est du moins ainsi que je l'ai compris ).
Ce ne sont que deux des dernières phrases. La lecture du post entier est aisée et les explique humblement, simplement.
J'espère ne pas trahir la pensée de son auteur en le citant, mais je trouve ces deux phrases en prise directe avec ce que je lis ici. ( avis très personnel )
Sa lecture m'explique et me rassure . Science et concience
Je vous suggère un passage sur le fil Vitesse de l'influx nerveux.
On y trouve quelques descriptions explications de nos connexions, de ce qui fait nos pensées, motivations, comportements ( C'est du moins ainsi que je l'ai compris ).
Carablunt a écrit: Nous avons produits nos câblages pour répondre à nos problèmes. Et nous pouvons les faire évoluer, nous le faisons de toute façon tout les jours sans s'en apercevoir, il suffit peut-être d'y rajouter mettre un peu de conscient !
.
Ce ne sont que deux des dernières phrases. La lecture du post entier est aisée et les explique humblement, simplement.
J'espère ne pas trahir la pensée de son auteur en le citant, mais je trouve ces deux phrases en prise directe avec ce que je lis ici. ( avis très personnel )
Sa lecture m'explique et me rassure . Science et concience
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Re: Le coaching
@Lucilou : J'espère que ce n'est pas ma citation qui t'amène à réagir ainsi.
J'ai posté ça comme une belle piste de réflexion comme il y en a d'autres, sans jugement aucunement de ton post, ou d'un autre en particulier.
J'ai posté ça comme une belle piste de réflexion comme il y en a d'autres, sans jugement aucunement de ton post, ou d'un autre en particulier.
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Re: Le coaching
Est-ce que celui ou celle qui signale EFF sans arrêt ne pourrait pas plutôt nous expliquer en quoi ce qu'il dit est hors charte?
Invité- Invité
Re: Le coaching
Licorneau, je connaissais déjà l'idée que tu partages sur les connexions neuronales... ça manque peut être de précisions...
A chaque nouvelle situation, nous réagissons, formant dans notre cerveau un système de connexions neuronales, comme un schéma séquentiel (en déroulé) et le chemin créé sera celui que nous utiliserons (en répétition) à chaque fois qu'une situation "similaire" (traduite comme similaire consciemment ou inconsciemment) se présentera à nous. Bien évidemment les premiers chemins créés, le sont dés l'enfance, et c'est souvent ce qui fait qu'à l'âge adulte, inconsciemment, nous répétons encore et encore les mêmes ré-actions (re-actionner/re-agir au lieu d'agir) parce que c'est le chemin que nous avons créé dans l'enfance. Prendre conscience de nos schémas, permet de nous "déprogrammer", pour modifier nos mécanismes et en créer d'autres. C'est pourquoi il est assez long pour changer, parce que pour que le nouveau chemin neuronale remplace l'ancien, il faut s'habituer, c'est un entrainement, et comme tout effort, un jour c'est acquis et cela se fait automatiquement quand avant cela se faisait par l'effort....
Vous me demanderez des preuves et je n'en aurai pas, mais c'est pas grave, il faut en moyenne 11 semaines pour changer un mécanisme en pleine conscience.
Cela image parfaitement, ce que je fais pour moi depuis plus de 10 ans...
A chaque nouvelle situation, nous réagissons, formant dans notre cerveau un système de connexions neuronales, comme un schéma séquentiel (en déroulé) et le chemin créé sera celui que nous utiliserons (en répétition) à chaque fois qu'une situation "similaire" (traduite comme similaire consciemment ou inconsciemment) se présentera à nous. Bien évidemment les premiers chemins créés, le sont dés l'enfance, et c'est souvent ce qui fait qu'à l'âge adulte, inconsciemment, nous répétons encore et encore les mêmes ré-actions (re-actionner/re-agir au lieu d'agir) parce que c'est le chemin que nous avons créé dans l'enfance. Prendre conscience de nos schémas, permet de nous "déprogrammer", pour modifier nos mécanismes et en créer d'autres. C'est pourquoi il est assez long pour changer, parce que pour que le nouveau chemin neuronale remplace l'ancien, il faut s'habituer, c'est un entrainement, et comme tout effort, un jour c'est acquis et cela se fait automatiquement quand avant cela se faisait par l'effort....
Vous me demanderez des preuves et je n'en aurai pas, mais c'est pas grave, il faut en moyenne 11 semaines pour changer un mécanisme en pleine conscience.
Cela image parfaitement, ce que je fais pour moi depuis plus de 10 ans...
EmiM- Messages : 5707
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Re: Le coaching
Des preuves? Non pas nécessairement, quelques références bibliographiques peut-être.
Notamment où as-tu lu "11 semaines en moyenne..."?
Notamment où as-tu lu "11 semaines en moyenne..."?
Invité- Invité
Re: Le coaching
Il me semble parce que j'en ai lu pluseiurs et je peux mélanger... que c'est dans le "Le meilleur de soi" de Guy Corneau... à vérifier....
Ceci dit, il suffit d'expérimenter par soi-même, ce type d'observation... mieux que de rentrer dans la norme...
Ceci dit, il suffit d'expérimenter par soi-même, ce type d'observation... mieux que de rentrer dans la norme...
Dernière édition par EmiM le Mar 3 Mar 2015 - 14:36, édité 1 fois
EmiM- Messages : 5707
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Re: Le coaching
Beaucoup de gens ont visiblement cette même perception des choses et croient à tort que toutes les disciplines se valent, que toutes les approches se valent, et que comme une crème pour la peau il y en a une qui nous conviendra mieux que les autres et qu'on finira bien par la trouver à force d'en essayer. Hé bien non ! Toutes les disciplines ne se valent pas. Il y a celles qui marchent. Il y a celles qui ne marchent pas (souvent qualifiées de pseudo-sciences) ou refusent de faire évaluer leur efficacité. Et il y a quelques cas plus complexes qui sont entre les 2. Je n'ai ni le temps ni l'envie de répéter le pourquoi du comment. Les autres personnes formées scientifiquement pourront corroborer et sinon un peu de recherche permettra de confirmer.Lucilou Sauvage a écrit:Etant ce que vous appelez une "looseuse", occupée de nourritures intellectuelles, d'amitiés avec des gens dont l'originalité est plutôt affirmée, d'un emploi précaire couplé à une recherche de formation, je n'ai pas les moyens pour un coach, pour un psy ceci ou cela car je préfère manger correctement en fin de mois plutôt que de manger de la merde pendant des années dans l'espoir de trouver un interlocuteur correct dans ce paysage trop varié qui me dépasse (hypnose, PNL, thérapies brèves, thérapies comportementales, méditation, relaxation, sophro, reikki... et j'en passe!)
Marchent :
- psychiatrie
- psychologie (incluant TCC)
- autres disciplines médicales (mais vraiment médicales! pas de choses dites "alternatives")
Ne marchent pas :
- PNL
- sophro
- reiki
- l'ensemble des choses "alternatives"
Je n'ai pas listé ci-dessus la méditation ni la relaxation parce que ca nécessite une discussion différente. Ces pratiques permettent de réduire le niveau de fatigue et le niveau de stress qui sont appelés dans le milieu médical des "symptômes non spécifiques". Concernant la méditation, y compris la mindfulness, il y a un manque de contrôle par rapport à du simple repos de durée équivalente. Je reprends là les propos de Stephen Novella (professeur de neurologie à Yale, fondateur de la New England Skeptical Society et du podcast "Skeptics' Guide to the Universe) qui dit s'être intéressé de près à la mindfulness. Jusqu'à preuve du contraire, se reposer offrira les mêmes bénéfices que la méditation.
ErikFromFrance- Messages : 2873
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Re: Le coaching
YEPEmiM a écrit: C'est pourquoi il est assez long pour changer, parce que pour que le nouveau chemin neuronale remplace l'ancien, il faut s'habituer, c'est un entrainement, et comme tout effort, un jour c'est acquis et cela se fait automatiquement quand avant cela se faisait par l'effort
Avec toutefois des réserves sur le remplacement de l'ancien chemin. Peut on oublier sa mémoire ?
J'ai bien aimé la répétition du mot effort.
EmiM a écrit: Prendre conscience de nos schémas, permet de nous "déprogrammer", pour modifier nos mécanismes et en créer d'autres.
Je n'ai pas aimé le mot déprogrammé, car il laisse la place à reprogrammation. Ceci est en lien avec ce qui a déjà été écris, et le post d'EFF ci dessus
Invité- Invité
Re: Le coaching
C'est également ce mot qui me gène dans la mode de la PNL, programmation neuro-linguistique.
Quelqu'un a essayé?
Quelqu'un a essayé?
hop!- Messages : 202
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Localisation : Haute vallée de l'Aude
Re: Le coaching
- EFF:
- j'aimerais bien connaître ce que tu inclus ou exclus dans "autres disciplines médicales" (mais vraiment médicales!)?
Mais ça mérite peut-être une autre discussion, ailleurs.
Si tu en as l'occasion, je t'invite à lire "les âmes blessées" de Boris Cyrulnik, c'est une sorte de biographie professionnelle qui nous offre un regard/témoignage sur la psychiatrie ces 50 dernières années.
Invité- Invité
Re: Le coaching
Licorneau,
un chemin neuronal = un schéma d'actions, changer d'action en prenant conscience de ses réactions, n'est pas oublier... Tu n'oublies pas comment c'était avant et comment c'est maintenant...
D'ailleurs au niveau de la mémoire émotionnelle à long terme, par kinesthésie tu peux revivre les "vieux" schémas ; la différence étant que tu n'es plus soumis à la réaction en chaine émotionnelle qui dirigeait tes actions et que ton corps vit une mémoire du ressenti (comme une cicatrise physique où tu sens encore la douleur, mais ce n'est pas celle que tu as vécu, elle est légère et presque indolore).
J'ai mis volontairement le mot "déprogrammer" entre guillemets sachant que vous tiqueriez. Employons si vous le souhaitez le terme "déconstruire". En tout cas cela aura toujours une connotation de destruction, parce que c'est ce qui se passe concrètement.. Imaginer une connexion comme un pont, on fait sauter le pont et on en recrée un sur un autre endroit qui est un "meilleur" chemin pour aboutir à ce que l'on souhaite.
PS : je lis pas EFF, il est en ignoré, ça m'évite de m'épuiser....
un chemin neuronal = un schéma d'actions, changer d'action en prenant conscience de ses réactions, n'est pas oublier... Tu n'oublies pas comment c'était avant et comment c'est maintenant...
D'ailleurs au niveau de la mémoire émotionnelle à long terme, par kinesthésie tu peux revivre les "vieux" schémas ; la différence étant que tu n'es plus soumis à la réaction en chaine émotionnelle qui dirigeait tes actions et que ton corps vit une mémoire du ressenti (comme une cicatrise physique où tu sens encore la douleur, mais ce n'est pas celle que tu as vécu, elle est légère et presque indolore).
J'ai mis volontairement le mot "déprogrammer" entre guillemets sachant que vous tiqueriez. Employons si vous le souhaitez le terme "déconstruire". En tout cas cela aura toujours une connotation de destruction, parce que c'est ce qui se passe concrètement.. Imaginer une connexion comme un pont, on fait sauter le pont et on en recrée un sur un autre endroit qui est un "meilleur" chemin pour aboutir à ce que l'on souhaite.
PS : je lis pas EFF, il est en ignoré, ça m'évite de m'épuiser....
EmiM- Messages : 5707
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Localisation : Les pieds sur terre, la tête dans les étoiles
Re: Le coaching
Un problème, c'est le scoatch double face opaque. il adhère d'un côté que je vois, ok. Mais de l'autre côté, celui que je ne vois pas, il adhère à quoi ?
Invité- Invité
Re: Le coaching
Ben tu vois pas à quoi il adhère, mais tu sais si il adhère, c'est déjà pas mal, de voir si il fait son boulot de double face....
EmiM- Messages : 5707
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Re: Le coaching
J'inclus des disciplines liées de près ou de loin à la neurologie, notamment la chirurgie cérébrale.Cuicui a écrit:j'aimerais bien connaître ce que tu inclus ou exclus dans "autres disciplines médicales" (mais vraiment médicales!)?
EmiM a écrit:Licorneau, je connaissais déjà l'idée que tu partages sur les connexions neuronales... ça manque peut être de précisions...
A chaque nouvelle situation, nous réagissons, formant dans notre cerveau un système de connexions neuronales, comme un schéma séquentiel (en déroulé) et le chemin créé sera celui que nous utiliserons (en répétition) à chaque fois qu'une situation "similaire" (traduite comme similaire consciemment ou inconsciemment) se présentera à nous. Bien évidemment les premiers chemins créés, le sont dés l'enfance, et c'est souvent ce qui fait qu'à l'âge adulte, inconsciemment, nous répétons encore et encore les mêmes ré-actions (re-actionner/re-agir au lieu d'agir) parce que c'est le chemin que nous avons créé dans l'enfance. Prendre conscience de nos schémas, permet de nous "déprogrammer", pour modifier nos mécanismes et en créer d'autres. C'est pourquoi il est assez long pour changer, parce que pour que le nouveau chemin neuronale remplace l'ancien, il faut s'habituer, c'est un entrainement, et comme tout effort, un jour c'est acquis et cela se fait automatiquement quand avant cela se faisait par l'effort....
Vous me demanderez des preuves et je n'en aurai pas, mais c'est pas grave, il faut en moyenne 11 semaines pour changer un mécanisme en pleine conscience.
Cela image parfaitement, ce que je fais pour moi depuis plus de 10 ans...
On trouve de tels propos chez JSF. Le problème de ces propos, c'est qu'ils sont vagues et incitent l'individu à en déduire (avec erreur) les conclusions qu'ils veulent comme quoi cela leur permettrait de surmonter un trouble psychique. Mais de telles conclusions ne découlent pas logiquement de ce qui est dit. La modification des chemins des messages neuronaux ne dit rien sur l'amélioration. Le cerveau se réagence en permanence. Si au lieu de faire de la méditation tu choisis de faire de la cuisine, les chemins neuronaux vont aussi changer. Si tu fais plutôt de la course à pied, ça va aussi changer. Et si tu ne fais rien... ça va aussi changer. Ce qui importe, c'est d'évaluer l'efficacité spécifique d'un traitement. Au fond, on s'en fiche du réagencement des neurones ; ce qui importe c'est la résolution des problèmes psychiques/psychologiques/sociaux. Et pour évaluer l'efficacité spécifique d'un traitement, on doit comparer cette efficacité non pas à une absence de traitement mais à une base faisant office de contrôle. Pour évaluer l'efficacité de la méditation, le contrôle consisterait en un simple repos. Et le fait est (je me repose toujours ici sur Stephen Novella) que la méditation manque de comparaison à un contrôle et qu'elle n'est jamais évaluée que par rapport à une absence de traitement, ce qui est un manque de rigueur et ne permet pas de conclure à une efficacité spécifique.Cuicui a écrit:Des preuves? Non pas nécessairement, quelques références bibliographiques peut-être.
Notamment où as-tu lu "11 semaines en moyenne..."?
ErikFromFrance- Messages : 2873
Date d'inscription : 11/04/2014
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Localisation : Roci Nantes
Re: Le coaching
Ce que tu soulèves là Erik me parait primordial.
Ce n'est pas parce que nous avons quelques éléments de neurophysiologie en tête (si j'ose dire) que ces connaissances sont systématiquement applicables à la clinique. On ne passe pas de la physiologie à la pratique en deux coups de cuillères à pot sur la seule interprétation neuropyschologisante. Seul le résultat compte. C'est comme pour Lourdes, oui, des guérisons inexpliquées ont lieu, dommage qu'il n'y en ait pas plus souvent, ça désengorgerait les hôpitaux.
C'est une fois de plus pervertir les données scientifiques que de s'en servir pour justifier telle ou telle technique. Seule l'évaluation "dite scientifique" pourrait en effet préjuger d'une quelconque efficacité.
Le problème est que beaucoup trop de facteurs interviennent.
Comment veux-tu réaliser une étude méditation versus repos qui ne présenterait pas de biais?
C'est bien parce qu'elles sont difficilement évaluables que ces techniques s'installent sans problèmes sur la place publique et font leur beurre. Donc... ben, comment faire?
Pourquoi pas essayer mais pas la peine de se ruiner si on voit que effets positifs, y'en a pas.
Apprendre à détecter les éventuelles supercheries quand on ne sait pas trop au départ est un atout précieux.
Comme par ex, la fabrique de faux-souvenirs que vous garderiez en mode inconscient, les explications aux mal-êtres alimentées par des croyances pseudo ésotériques...
Ce n'est pas parce que nous avons quelques éléments de neurophysiologie en tête (si j'ose dire) que ces connaissances sont systématiquement applicables à la clinique. On ne passe pas de la physiologie à la pratique en deux coups de cuillères à pot sur la seule interprétation neuropyschologisante. Seul le résultat compte. C'est comme pour Lourdes, oui, des guérisons inexpliquées ont lieu, dommage qu'il n'y en ait pas plus souvent, ça désengorgerait les hôpitaux.
C'est une fois de plus pervertir les données scientifiques que de s'en servir pour justifier telle ou telle technique. Seule l'évaluation "dite scientifique" pourrait en effet préjuger d'une quelconque efficacité.
Le problème est que beaucoup trop de facteurs interviennent.
Comment veux-tu réaliser une étude méditation versus repos qui ne présenterait pas de biais?
C'est bien parce qu'elles sont difficilement évaluables que ces techniques s'installent sans problèmes sur la place publique et font leur beurre. Donc... ben, comment faire?
Pourquoi pas essayer mais pas la peine de se ruiner si on voit que effets positifs, y'en a pas.
Apprendre à détecter les éventuelles supercheries quand on ne sait pas trop au départ est un atout précieux.
Comme par ex, la fabrique de faux-souvenirs que vous garderiez en mode inconscient, les explications aux mal-êtres alimentées par des croyances pseudo ésotériques...
Dernière édition par Cuicui le Mer 4 Mar 2015 - 11:44, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Le coaching
Invité a écrit:Je poste ici un article issu du site ccmm.asso.fr/
- Spoiler:
"Le coaching est une pure émanation de la mouvance New Age."
Il n’est désormais plus possible de ne pas avoir entendu parler du coaching tant cette discipline s’est développée en France au cours des trente dernières années. Et pourtant, beaucoup semblent ignorer les tenants et les aboutissants d’une pratique qui a vocation à toucher de plus en plus de personnes, et ce dans le monde entier.
Il nous est donc apparu absolument nécessaire de traiter – de manière certes trop succincte pour un sujet qui mériterait un ouvrage entier -, dans un même article, de la définition, de l’origine et de la « philosophie » ou « doctrine » de cette nouvelle forme de « thérapie de l’âme ». De surcroît, nous ne pouvions ne pas évoquer son utilisation par les mouvements sectaires, et qui servira d’illustration à notre propos. En effet, le coaching (ou développement personnel) doit être envisagé sous tous ses aspects afin de pouvoir être appréhendé par le profane qui pourrait être tenté d’y voir seulement un moyen de « se sentir mieux », sans être en mesure de percevoir, derrière l’apparence inoffensive et positive du phénomène, sa profonde dangerosité.
Définition du coaching
Le coaching, vocable emprunté au domaine sportif mais avec lequel il ne se confond nullement, consiste en un accompagnement personnalisé visant à améliorer les performances et le « bien-être ». Les termes de développement personnel ou DevPers recouvrent la même réalité et devront être tenus, dans le reste de notre démonstration, comme parfaitement synonymes.
Circonscrit dans un premier temps au domaine du management et de l’entreprise, le coaching a désormais tendance à investir l’ensemble des activités humaines (ce que certains auteurs ont appelé « l’extension du domaine du coaching »).
Il est en effet possible de louer les services d’un coach afin de faire face à de multiples problématiques des plus courantes : arrêter de fumer, surmonter un deuil ou un divorce, séduire, vaincre sa timidité, préparer un entretien, appréhender une reconversion professionnelle… La liste n’est évidemment pas exhaustive. Le praticien ne se contentera pas alors de résoudre la situation de manière ponctuelle, mais délivrera un enseignement visant à la réalisation de soi et au bonheur dans tous les aspects de l’existence.
Enfin, il convient de bien avoir à l’esprit qu’il n’existe qu’une forme de Devpers même si celui-ci peut revêtir différentes apparences de surface. La « philosophie » coaching a un succès phénoménal auprès des professions paramédicales par exemple, c’est pourquoi il n’est pas rare qu’une multitude de disciplines, telles que la psychothérapie, l’hypnose, la médecine chinoise, le yoga, la chiropractie, le bouddhisme, le sport ou tout autre chose encore puissent servir d’accroche à son enseignement. Le corps de la pseudo-doctrine du coaching, que nous envisagerons dans un instant, se cache sous des apparences diverses et variées et il n’est pas possible de comprendre cette unité dans la multitude lorsque l’on ignore que le développement personnel procède en réalité d’une origine unique.
Origine du coaching
Le coaching est une pure émanation de la mouvance New Age. Cette « nébuleuse » mystico-sociale, née dans les années 60 à Esalen en Californie, peut se comprendre comme une fusion de mouvements « spirituels » épars, parmi lesquels le Théosophisme d’Helena Blavatski ou bien encore Le jardin écossais. Préside également à l’édification de cette pensée la récupération des travaux de Carl Gustav Jung, dont les théories vont servir de fondement au développement personnel actuel (se connaître, valoriser ses talents et potentiels, travailler à une meilleure qualité de vie et à la réalisation de ses aspirations et de ses rêves).
Dans la grande ferme de Big Sur, siège de la mouvance, se croisaient pèle-mêle psychothérapeutes, artistes et scientifiques, principalement spécialisés dans l’étude des comportements et du cerveau. Tous se passionnaient pour les écrits d’Alice Bayley et la consommation effrénée de LSD (entre autres). Parmi eux, Richard Bandler et John Grinder, inventeurs de la programmation neurolinguistique (ou PNL) que chaque coach se doit de maîtriser. Étaient également présents à ces réunions Abraham Maslow (la pyramide de Maslow est un must dans l’univers du management) et Carl Rogers, références incontestables pour la profession coaching.
Il ne nous est malheureusement pas possible d’étudier plus en détails les origines de la mouvance New Age, ce qui ne manquerait certainement pas d’intérêt pour en démontrer la malhonnêteté, néanmoins, le lecteur désireux d’aller plus loin trouvera en annexe tous les éléments nécessaires.
Pseudo-doctrine du coaching
Les initiateurs de la « philosophie » New Age se proposaient de changer le monde, en transformant la psyché des individus (la création d’un « homme nouveau » est une constante de toutes les pensées totalitaires), afin de préparer la transition entre l’ère du poisson et l’ère du verseau. Ce faisant, nous pouvons déjà constater qu’ils maniaient d’une manière profondément maladroite des données traditionnelles inspirées de l’astrologie dont ils ne connaissaient absolument rien, sur lesquelles nous ne pouvons nous permettre de revenir, préférant renvoyer le lecteur aux excellents ouvrages de René Guénon, Le théosophisme et L’erreur spirite, dans lesquels sont détaillées et démenties par le menu les élucubrations de ces occultistes de pacotille.
Il faut comprendre qu’il s’agit d’une « religion », centrée sur l’individualisme, parfaitement compatible avec la modernité et plus particulièrement avec le modèle ultralibéral.
Trois principes fondamentaux irriguent l’ensemble de la pensée New Age en général et celle du développement personnel en particulier : la transformation de soi, le syncrétisme et le relativisme.
La transformation de soi consiste à se mettre au diapason de la transformation globale. Les techniques permettant d’opérer cette mutation sont dites de « subjectivation ».
Le syncrétisme, constante absolue de toutes les spiritualités dites « post-modernes », est une conséquence du passage de la croyance de la sphère publique à l’intimité de la vie privée. Il s’agit pour l’individu de composer sa propre spiritualité en piochant çà et là les éléments qui semblent lui convenir. Ainsi le New Age consiste en une habile articulation entre données scientifiques (principalement physique quantique, cybernétique et psychologie mais on pourrait en trouver bien d’autres) et concepts spirituels (méditation, yoga, bouddhisme, christianisme… là encore tout est possible).
C’est pourquoi le New Age se prête à toutes les techniques en accord avec cet holisme syncrétique telles que la PNL, la relaxation, la méditation, le rebirth et l’hypnose pour ne citer que celles-là. C’est aussi en raison de ce syncrétisme que le coaching peut prendre des formes si variées : sport, management, psychologie, techniques de communications interpersonnelles… Cette utilisation de données traditionnelles par ceux-là mêmes qui étaient les moins aptes à en saisir le sens (soit l’américain jouisseur des années 60) est à l’origine d’interprétations purement fantaisistes qui pourraient éventuellement être comiques si elles n’avaient pas une telle influence.
Le relativisme enfin, qui est à notre avis le nœud du problème (et qui a semble-t-il conquis la planète entière), est l’idée selon laquelle chacun de nous aurait sa propre réalité, mais encore que chacun de nous serait en mesure de créer sa propre réalité et d’en poser arbitrairement les critères et les lois. De ce relativisme personnel découle un relativisme moral, qui consiste en une acceptation inconditionnée des systèmes de réalité que chaque individu se sera créés (une absence d’esprit critique sur laquelle nous allons revenir). D’où l’impossibilité, pour un adepte du New Age, de se poser en juge d’autrui (le fameux : « comment oses-tu juger les autres ? » que l’on entend tout le temps) à une exception notable et systématique : il est obligatoire de juger négativement celui qui se refuse à adopter une telle posture ; cela explique pourquoi les gens censément tolérants sont en réalité les plus intolérants qu’il soit possible de concevoir.
De l’articulation de ces 3 principes fondamentaux du New Age – et donc par extension du DevPers – découlent deux corollaires dont l’étude ne peut-être ignorée : la tendance à un déterminisme absolu et l’exhortation à quelque chose que nous nommerions volontiers positivisme si l’expression n’était pas déjà prise et que nous appellerons par défaut « la positive attitude ».
Le déterminisme absolu pour commencer : L’Être étant invité à se transformer pour s’adapter au monde et chacun étant en mesure de créer sa propre réalité, dès lors, il n’existe plus de problème en soi et ne subsistent que des problèmes personnels que le coaché devra résoudre en éloignant de lui les pensées « déviantes » qui le bloquent dans son développement et donc l’éloignent de la réussite, envisagée uniquement comme le succès dans le domaine professionnel. Afin de parvenir à cet objectif démentiel et égoïste de réussite au rabais, le « patient » devra répéter un certain nombre de formules, dont le fond est toujours ultra déterministe (« réussir, c’est croire en sa réussite » ; « échouer, c’est la peur d’échouer » ; « fais de ton rêve un objectif et il se réalisera » ; « il est possible de réaliser ses rêves par la seule force de sa volonté », etc.), empruntées aux papes du coaching américain et que ces derniers déclament devant des foules toutes acquises à leur cause à l’occasion de représentations démesurées (les coachs français ne sont jamais que des représentants de ces vedettes du DevPers). La justification de cette pensée magique s’appuie sur le modèle Switch ou la méthode Coué et s’inspire très largement des mantras, méthode dérivée de l’hindouisme permettant d’accéder à la béatitude, là où le coaching permet seulement d’atteindre, à notre avis, la « bêtitude » la plus profonde.
La « positive attitude » enfin est là encore une conséquence du relativisme et de la transformation de soi en ce sens que le sujet doit faire abstraction des conditions de sa réalisation et appréhender la réalité de manière à être « heureux ».
Anthony Robbins, super star du DevPers (il prétend avoir guéri d’une tumeur au cerveau par la seule force de sa volonté), nous gratifiant d’un discours lénifiant et sans aucun sens. Image qui se partage beaucoup sur Facebook entre adeptes du coaching
Non content de répéter comme des mantras les phrases creuses des gourous du DevPers, les coachs aiment également reprendre des citations d’hommes célèbres afin de s’approprier leur aura. Il s’agit en général de phrases creuses et sorties de leur contexte. Ici Mohamed Ali, musulman, ultra engagé politiquement, objecteur de conscience durant la guerre du Viêt-Nam. Apprécie-t-il de servir de porte drapeau au syncrétisme et au relativisme du New-Age, la réponse est évidemment non.
Même chose avec Albert Einstein. Lui qui en son temps remit en cause l’ordre de l’univers, est-il un bon exemple de développement personnel ? L’acceptation d’idées toutes faites n’étant pas à notre avis sa passion, il convient de répondre encore une fois par la négative.
Interrogeons-nous désormais sur le mystérieux succès de cette sous-spiritualité confuse, dans une époque où la transcendance est rejetée de toute part ; et les raisons de son incroyable popularité, par l’étude de ses objectifs.
Les objectifs du coaching
Il apparaît d’ors et déjà que le New Age, et son bras armé le coaching, sont en totale adéquation avec le système ultralibéral comme nous l’avons vu précédemment. Son objectif est donc de créer un être qui parvient à s’accommoder au capitalisme de marché, trouvant en celui-ci les moyens de sa réalisation personnelle et de son bien-être, et tenant cette pseudo-réussite pour un accomplissement d’ordre spirituel.
Afin de bien comprendre ce que nous entendons par là, nous évoquerons deux aspects négatifs du monde moderne et les moyens par lesquels le coaching se propose de les appréhender, à savoir, la perte de sens des « métiers » et la misère des relations humaines.
Sur les conditions de travail pour commencer.
Le travailleur ancien était appelé au Moyen-Âge l’artifex. Il est une constante des civilisations anciennes que le métier permettait de participer à la Tradition à tel point que l’on a pu dire que « chaque occupation est un sacerdoce ». Le métier est conçu alors comme la manifestation et l’expansion de la nature de celui qui l’exerce, qui est tout à la fois l’artisan et l’artiste. A l’inverse, le travailleur moderne doit faire face à un « désenchantement du monde », pour reprendre l’expression du sociologue allemand Max Weber. Les phénomènes de technicité accrue, de spécialisation et de taylorisme dépossèdent le travailleur du sens de son activité. Ce constat est encore plus vrai dans le cadre d’une économie post-industrielle où le domaine du tertiaire explose. Les individus sont devenus des unités numériques parfaitement interchangeables.
Cette situation, à l’origine d’un profond mal-être, et dont les suicides anomiques ne sont que l’illustration la plus éclatante, doit être absolument niée par le sujet coaché. De tels questionnements sont pour le New Age des comportements totalement négatifs. Le coaché devra se transformer lui-même afin de s’adapter au monde extérieur, lever ses appréhensions en modifiant la manière dont il perçoit la réalité. Il faudra donc faire abstraction de cette perte de sens réelle afin de la remplacer par une nouvelle quête de sens qui est, sempiternellement, dans le cadre du DevPers, la réussite et la fortune. Peu importe les circonstances externes, il faut se réaliser (dans un sens purement matériel évidemment) à tout prix.
Concernant les relations humaines.
Le monde moderne est profondément individualiste. La disparition d’une certaine forme de solidarité et le culte du Soi sont à l’origine d’une grande misère affective et amoureuse. Pour le coaching, là encore, nos déceptions dans ce domaine proviennent non pas des autres mais de nous-mêmes. Il s’agira dès lors d’envisager l’autre comme un moyen de parvenir à nos fins. C’est d’ailleurs toute la philosophie du PNL : en observant le comportement de notre interlocuteur, il est possible d’influencer ses réponses et d’obtenir ce que nous voulons de lui, c’est-à-dire toujours notre réussite professionnel et le « bonheur ». Si la manipulation psychologique ne fonctionne pas, il suffira d’écarter cet autre de ses projets, de la même manière qu’il faut éliminer toutes les pensées et tous les discours « déviants » qui entravent la « réussite », graal absolu du coaching. De là des relations humaines totalement calquées sur le modèle du marketing et de la vente, et entièrement dénuées de spontanéité et de vérité.
Nous constatons que cet état d’esprit parfaitement novateur, comme il n’en a absolument jamais existé, fondé sur des formules toutes faites et une macédoine de techniques disparates pseudo-scientifiques, est en définitive un processus de déshumanisation permettant à l’individu d’être en conformité aux besoins de l’entreprise moderne. Il constitue une médicalisation et une professionnalisation de l’existence. C’est pourquoi certains commentateurs n’hésitent pas à parler, à juste titre, de « bien-être totalitaire ». L’humain doit augmenter sa rentabilité comportementale.
Profitant de l’absence de repères spirituels et moraux, le coaching s’insinue dans la société, et lui substitue une vision amoindrie du bonheur et de l’accomplissement.
Sur le modèle du sportif, animal humain ayant développé au maximum sa force musculaire et qui est le héros éternel des mondes décadents, chacun de nous doit désormais rayonner du soir au matin, comme si la vie était une compétition. Il n’est d’ailleurs pas anodin de constater que l’archétype de l’Homme accompli, s’il est encore possible de parler d’Homme (sous-homme serait plus adapté), est celui du « winner » : costume impeccable, muscles bodybuildés et sourire carnassier.
Pour résumer, le coaching tend à l’avènement d’un être dénué d’esprit critique, devenant parfaitement adapté à une superstructure déshumanisée, niant toute espèce de Réalité autre que la sienne et qui n’envisage l’interaction humaine que comme un moyen de parvenir à ses fins, que sont le bonheur et l’argent. On comprend dès lors mieux le succès d’une telle religion dans un monde néolibéral. On comprend aussi pourquoi, dans une société dont l’objectif est de crucifier toute forme de spiritualité, le New Age est porté au pinacle et fait tant d’adeptes parmi les chefs d’entreprise, les hommes politiques et en règle générale toutes les professions particulièrement destructrices pour le vivre-ensemble, comme la spéculation boursière, la télévision… Mais au-delà de cette clientèle fortunée, le New Age séduit beaucoup de petits étudiants tendance baba cool, de jeunes cadres et de chômeurs.
Le DevPers est une aliénation de l’humain, une religion ultra-simpliste, qui ne dit pas son nom et qui fait logiquement le bonheur des mouvements sectaires de toutes sortes.
Chaîne de montage de l’Iphone 5. Illustration de la “machinisation” de l’être humain. L’idéologie New Age et le recours aux méthodes de coaching de l’entreprise Apple ne sont plus à démontrer (que l’on songe seulement aux présentations de produits de Steve Jobs, surdoué du marketing et du management élevé au rang de prophète).
L’utilisation du coaching par les mouvements sectaires.
Nous tenons, avant d’aller plus avant dans notre démonstration, à opérer une distinction entre sectes religieuses au sens premier du terme et sectes New Age.
Les sectes religieuses, quelle que soit la forme traditionnelle qu’elles singent, ont toujours deux objectifs : le schisme ou l’enrichissement personnel, ou un subtil mélange des deux. Dans tous les cas, ces sectes ne peuvent faire l’économie d’une hérésie, c’est-à-dire d’une déviance des doctrines dont elles s’inspirent, et qui sont souvent des vérités ésotériques incomprises.
Pour les sectes New Age, nul besoin de créer une hérésie, leur pseudo-doctrine et déjà un prêt-à-penser pour toutes les structures d’aliénation et le coaching est un moyen extrêmement efficace de s’assurer des adeptes serviles.
Parmi ces mouvements sectaires les plus célèbres nous pouvons citer la Scientologie, les Raëliens, le Mandarom (et son messie cosmoplanétaire), la Grande Fraternité Blanche et toute une constellation de mouvances sur le mode psy. Nous renvoyons le lecteur désireux d’en savoir plus au rapport des commissions d’enquête parlementaires sur les sectes en France datant de 1995 qui, bien que d’une médiocre qualité au regard des moyens mis à la disposition des parlementaires, a le mérite d’exister et ouvre en tout état de cause de nombreuses pistes de réflexions.
Claude Vorilhon, alias Raël, grand adepte du New Age. Sa secte (parfait exemple de syncrétisme) est un mélange d’ufologie, de religion et de sciences (on connaît sa passion pour le clonage) et a fait sa fortune. La plupart de ses adeptes sont américains, population entièrement acquise à la religion du coaching.
Tom Cruise, célèbre scientologue, parfait exemple de l’homme accompli selon la définition du DevPers.
Gilbert Bourdin, messie cosmoplanétaire du Mandarom. Là encore un mouvement dans la plus pure doctrine New Age.
Si le caractère sectaire de ces mouvances ne fait aucun doute et est d’ailleurs considéré comme tel par les pouvoirs publics et la justice, il en est d’autres qui, de par leur nature, sont beaucoup plus pernicieuses et sournoises, preuve encore que le DevPers peut se cacher partout et nourrir tous les desseins.
Pour exemple le MLM (multi-level marketing), ou marketing par palier, plus connu sous le nom de vente pyramidale et dont Wikipédia donne la définition suivante : « forme d’escroquerie dans laquelle le profit ne provient pas vraiment d’une activité de vente comme annoncé, mais surtout du recrutement de nouveaux membres. Le terme pyramidal identifie le fait que seuls les initiateurs du système (au sommet) profitent en spoliant les membres de base. »
Outre le fait de faire miroiter des profits que 99,9% des participants n’atteindront jamais, les systèmes de MLM motivent leur force de vente par les méthodes du DevPers. En effet toute personne saine d’esprit comprend aisément que le fait de recruter à l’infini de nouveaux membres en faisant remonter les gains au sommet de la pyramide est non seulement une escroquerie, mais n’a également aucun sens, sinon l’enrichissement (puisque le produit que ces entreprises sont censées vendre n’est qu’un prétexte à l’édification de la pyramide), si bien que 3 situations doivent être envisagées :
- 1ère situation : la personne se laisse convaincre par les démonstrations fumeuses des représentants de la vente pyramidale, débourse la somme nécessaire pour devenir à son tour vendeur, ne convainc personne, réalise qu’il s’est fait arnaquer et s’arrête. C’est grâce au nombre considérable de ces personnes abusées que le système prospère. Ils constituent le socle de la pyramide.
- 2ème situation : le vendeur se rend parfaitement compte que le système est une escroquerie, il est donc par définition lui-même un escroc et est complice des initiateurs de la pyramide. Il est certes malhonnête mais n’est pas dupe de ses agissements et demeure conscient de transgresser une norme fondamentale, à savoir l’interdiction du vol.
- 3ème situation : et c’est là que l’analogie avec les mouvements sectaires prend tout son sens, le vendeur ne cherche même pas à savoir si le système est une escroquerie ou pas, mais voit seulement son intérêt et croit à l’argumentaire de la société, systématiquement basé sur les présupposés totalement délirants du coaching.
Pour mieux s’en convaincre, il suffit de se rendre sur les sites des revendeurs d’Organogold, entreprise supposément de vente de café aux vertus thérapeutiques exceptionnels (prévention du VIH , d’Alzheimer… ) et de lire leur argumentaire dont nous avons sélectionné quelques extraits probants (ces extraits proviennent de revendeurs indépendants mais ne varient pas d’un vendeur indépendant à l’autre, il est en effet impossible d’accéder au site sans faire partie du « réseau ») :
- « Tout d’abord, il faut savoir qu’au début je ne connaissais rien au « Développement Personnel » jusqu’à ce qu’on me dise que c’est indispensable pour progresser au niveau du MLM »
- « J’ai rapidement compris que le Marketing de Réseau est, de tout ce que l’on connait, le business dans lequel s’appliquent le mieux ces principes, parce que tous les revenus sont basés sur soi-même, sur le mérite et la création de valeur. Avec le Marketing relationnel, nous sommes payés en fonction de ce que nous valons mais pas obligatoirement en fonction de ce que nous faisons. »
- « Dans le marketing de réseau, si nous avons un rêve, un objectif et si nous sommes prêts à travailler pour le réaliser, rien ne peut nous arrêter, sauf nous-mêmes. Pour ceux qui se sont construits avec une attitude pour se faire gouverner et qui ont choisi des solutions de facilité sans ambition : vous faites partie de ce groupe de personnes pour lesquelles il est préférable de passer votre route le marketing de réseau n’est pas pour vous » (note de l’auteur : c’est-à-dire tous ceux qui n’ont pas la même religion, les « loosers »)
- « Le markéting de réseau est une véritable profession (…) qui n’est pas ouverte à tous les esprits mais qui fait partie du monde que nous construisons, du monde de demain. Contrairement à « l’ordre mondial », à ses réductions d’effectifs, à cette compétition ou tout le monde se marche dessus, le Marketing de Réseau offre l’occasion d’entretenir et de renforcer des talents naturels et innés. Dans ce type d’affaire, qu’est le succès ? C’est la chance de se développer spirituellement, intellectuellement, émotionnellement et financièrement tandis que nous contribuons d’une façon positive au développement des autres. »
Les sites de MLM sont truffés de ces discours absolument délirants destinés à contredire les accusations d’escroquerie. Mais ce qui est inquiétant, c’est que le vendeur d’une chaîne pyramidale n’a plus conscience de faire quelque chose de profondément malhonnête et inutile, il est bien au contraire convaincu de « changer le monde », de s’accomplir et de former des leaders en appliquant à la lettre les injonctions du coaching.
Voilà en quoi les entreprises pratiquant le MLM sont des sectes. Il faut bien comprendre qu’il n’y a là dedans rien d’anodin, le MLM détruit des familles et isole les individus. Le vendeur MLM convaincu, adepte du DevPers, éloignera de lui ceux qui essaieront de lui expliquer qu’il est engagé dans une arnaque et très vite, il ne sera plus qu’entouré des membres du réseau qui seuls le « comprennent », et qu’il considérera très vite comme une « nouvelle famille ».
Illustration du montage financier frauduleux de la vente pyramidale. Le MLM emploie massivement les méthodes de DevPers pour trouver de nouveaux vendeurs et escroquer de nouvelles victimes.
Enfin, en guise de conclusion, nous nous posons la question de savoir pourquoi de telles pratiques, destructrices pour la société et les individus, ne sont la plupart du temps réprimées que sur le fondement d’une très timide disposition du code de la consommation (L 122-6 et svt) qui prévoit une peine de seulement un an de prison. Pourquoi le juge français doit-il se contenter de la qualification de publicité mensongère pour punir les responsables d’ACN, plus grand groupe de MLM au monde ?
Pourquoi la France, si prompte à engager des réformes pénales à chaque nouveau fait divers ne donne-t-elle pas les moyens aux juges de réprimer efficacement ces pratiques en adoptant une législation ad hoc ? Pourquoi permet-on à ces criminels de monter des structures toujours à la limite de la légalité lorsque l’objectif frauduleux ne fait absolument aucun doute ? D’où vient cette immunité si scandaleuse ? Serait-ce parce que le grand magna de la vente pyramidale n’est autre que Donald Trump, multimilliardaire américain et très proche de la mouvance DevPers, pressenti un moment pour l’investiture à la présidence des États-Unis ? La réponse à ces questions donnerait encore lieu à de multiples questionnements qui sortiraient largement de notre propos, qui touche maintenant à sa fin, et qui aura, nous l’espérons, ouvert les yeux du lecteur sur ces réalités omniprésentes mais malheureusement trop peu souvent comprises.
Complément d'informations.
Le coaching est une technique de transfert de compétences, au même titre que la formation, la supervision et le mentorat.
L’ensemble de ces techniques est utilisé dans divers domaines professionnels, y compris les professionnels de la santé.
Après la formation (souvent théorique et en salle), le coaching consiste en un accompagnement des personnes nouvellement formées dans une thématique, afin de les aider à appliquer les connaissances nouvellement acquises.
Le coach entraine littéralement (d’où le mot coaching) le coaché à mettre en pratique les nouvelles compétences dans l’exécution de ses tâches professionnelles.
Supprimez le coaching, et vous prenez le risque de faire baisser la qualité des prestations des personnes nouvellement formées.
Le mot "coaching" a un sens et un contenu beaucoup plus larges que ce qui effraie certaines personnes.
C’est utile de le signaler afin que ces personnes ne soient pas trop étonnées que leur position radicale (de peur) sur le coaching soit trouvée étrange dans certains milieux professionnels.
Dernière édition par fleurblanche le Ven 6 Mar 2015 - 16:35, édité 3 fois (Raison : mauvaise manipulation ayant entrainé effacement du post)
fleurblanche- Messages : 4481
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Re: Le coaching
@Fleur Blanche:
Dire que le coaching est un transfert de compétences comme le formation, le mentorat ou la supervision... me sème du trouble dans la tête.
Je ne vois pas de lien entre formation et coaching, ni entre supervision et coaching. Et le mentorat, je ne sais pas ce que c'est.
Dire que le coaching est un transfert de compétences comme le formation, le mentorat ou la supervision... me sème du trouble dans la tête.
Je ne vois pas de lien entre formation et coaching, ni entre supervision et coaching. Et le mentorat, je ne sais pas ce que c'est.
Invité- Invité
Re: Le coaching
C'est pour cela que :
Pour le reste : un peu de recherches, se renseigner autour de soi...
fleurblanche a écrit:
Le mot "coaching" a un sens et un contenu beaucoup plus larges que ce qui effraie certaines personnes.
Pour le reste : un peu de recherches, se renseigner autour de soi...
fleurblanche- Messages : 4481
Date d'inscription : 23/06/2010
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Localisation : Hémisphère sud
Re: Le coaching
Ah oui.
Ca fait quelques années que je croise des coachs.
Quand je leur demande, "c'est quoi le coaching?, tu fais quoi, au juste?", les réponses sont aussi floues que celles que tu donnes.
Pas de cadre clairement définis. Les lieux de formations? Les diplômes? Ça va de la formation, à l'entrainement, aux bilans de compétences, ils me parlent de techniques habituellement utilisées par des psychothérapeutes. Alors? J'ai cherché sur internet et je suis tombée sur les sites des dérives sectaires.
Alors il s'agit peut-être d'une profession qui se cherche encore et qui n'a pas fixé son cadre. Je veux bien l'admettre.
Hop! parle ici de son expérience de façon positive, tout paraissait clair et il en a tiré un grand bénéfice. Exitenz a bien identifié deux cadres qui pourraient permettre de séparer coach/psychothérapie.
De mon coté, j'ai vu tous ceux qui ne pouvaient prétendre au titre de psychothérapeute changer leur étiquette de psythérapeute en coach.
On va dire juste qu'il serait temps que leur cadre soit un peu plus clairement défini pour que les usagers s'y retrouvent et ne prennent pas le risque de déraper dans le n'importe quoi.
Ca fait quelques années que je croise des coachs.
Quand je leur demande, "c'est quoi le coaching?, tu fais quoi, au juste?", les réponses sont aussi floues que celles que tu donnes.
Pas de cadre clairement définis. Les lieux de formations? Les diplômes? Ça va de la formation, à l'entrainement, aux bilans de compétences, ils me parlent de techniques habituellement utilisées par des psychothérapeutes. Alors? J'ai cherché sur internet et je suis tombée sur les sites des dérives sectaires.
Alors il s'agit peut-être d'une profession qui se cherche encore et qui n'a pas fixé son cadre. Je veux bien l'admettre.
Hop! parle ici de son expérience de façon positive, tout paraissait clair et il en a tiré un grand bénéfice. Exitenz a bien identifié deux cadres qui pourraient permettre de séparer coach/psychothérapie.
De mon coté, j'ai vu tous ceux qui ne pouvaient prétendre au titre de psychothérapeute changer leur étiquette de psythérapeute en coach.
On va dire juste qu'il serait temps que leur cadre soit un peu plus clairement défini pour que les usagers s'y retrouvent et ne prennent pas le risque de déraper dans le n'importe quoi.
Invité- Invité
Re: Le coaching
Cuicui a écrit:Ça va de la formation, à l'entrainement, aux bilans de compétences, ils me parlent de techniques habituellement utilisées par des psychothérapeutes. Alors? J'ai cherché sur internet et je suis tombée sur les sites des dérives sectaires.
Tu n'as réellement trouvé que des sites de dérives sectaires ?
Bon ben, je vais te donner un coup de pouce pour améliorer tes connaissances, avec juste quelques petites lectures. Ces lectures pourraient être complétées IRL par des demandes d'informations à des structures/institutions compétentes dans le développement des ressources humaines. Je précise que ma connaissance du sujet n'est pas uniquement livresque, j'évolue dans le domaine du renforcement des capacités/compétences depuis X temps.
LE COACHING
Le coaching est un accompagnement professionnel personnalisé permettant d’obtenir des résultats concrets et mesurables dans la vie professionnelle et/ou personnelle. À travers le processus de coaching, la personne coachée approfondit ses connaissances et améliore ses performances.
Le coaching se distingue clairement du mentorat par le positionnement. En coaching, l'accompagnateur (« coach ») se situe aux côtés de la personne accompagnée (coaché) dans une position d'égalité. Le mentor est généralement un supérieur hiérarchique, a un rôle de guide, et agit dans le cadre de fonctions plus spécifiées.
Le coach est en position haute sur le processus de changement, mais en position basse sur le contenu pour aider la personne coachée à progresser en autonomie. Tandis que le mentorat est suppose de la part de l'accompagnant une position haute, un statut de guide.
La confusion entre ces deux types d'accompagnement est induite par la traduction officielle du terme « coaching » qui est devenu dans sa francisation « mentorat ».
http://fr.wikipedia.org/wiki/Coaching
LE COACHING INDIVIDUEL
Le coaching est une technique de développement professionnel et personnel. Le coaching individuel est un terme généralement employé dans les domaines touchant à l'entreprise, aux cadres, au développement personnel et à la gestion des carrières, pour différencier le processus de coaching de la connotation plus populaire de coaching sportif. Cependant, les sports et le coaching individuel ont la même origine.
Les domaines d'applications du coaching sont nombreux. A titre d'exemple (non exhaustif), le coaching individuel, dans le monde de l'entreprise, est souvent utilisé pour répondre à des problèmes de type :
• Gestion du stress
• Performance
• Communication
• Coping, résolution de problème
• Leadership
• Management
Le coaching individuel n'est pas du conseil ni de la thérapie. Ces différents ensembles de compétences et d'approches du changement peuvent être des compétences et des profils professionnels supplémentaires.
Le coaching en France
• l existe des écoles spécialisées qui forment notamment au coaching individuel. À l'issue de la formation, ces écoles proposent une certification au coaching. Ces certifications sont soit des auto-certifications soit des certifications issues des associations professionnelles (ICF et EMCC). Celles qui se distinguent par leur sérieux sont celles qui sont rattachées à une fédération ou un syndicat tels ICF, AEC, EMCC ou SF Coach. L'école du modèle COS(tm) présente ses étudiants à un jury indépendant composé de superviseurs issus de la SFC et gère l'annuaire des professionnels certifiés.
• L’université forme également au coaching (Paris II, Paris VIII).
• Les fédérations SFC et ICF publient des études sur l'état du coaching en France (formations, pratiques, utilisations...) et l'Europe.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Coaching_individuel
LE MENTORAT
Le mentorat (terme recommandé en France par la DGLFLF à la place de l'anglicisme coaching1, aussi appelé mentoring) désigne une relation interpersonnelle de soutien, une relation d'aide, d'échanges et d'apprentissage, dans laquelle une personne d'expérience, le mentor, offre sa sagesse acquise et son expertise dans le but de favoriser le développement d'une autre personne, le mentoré, qui a des compétences ou des connaissances à acquérir et des objectifs professionnels à atteindre2.
Différences entre mentorat, conseil, thérapie
Selon certains points de vue, le mentorat est intrinsèquement différent du conseil et de la psychothérapie. Il existerait également un véritable mentorat - respectueux des valeurs du mentoré - à distinguer des pratiques de suggestion et de manipulation de mouvements religieux ou sectaires utilisant ce terme comme caution.
Différence entre mentorat et coaching ?
Certains auteurs francophones - notamment québécois - reprennent la distinction anglophone entre mentoring et coaching.
Le mentorat est alors une forme d'accompagnement professionnel et s'insère parmi une constellation de relations d'accompagnement professionnel ou personnel, telles que le coaching, le parrainage, le counselling de carrière, la supervision, le tutorat.
Dans cette optique, le coaching peut désigner une forme d'accompagnement qui s'inspire du style de l'entraîneur sportif mais pas seulement. Il s'exerce également dans un cadre "d'accompagnement à destination" tel que le souhaite le coaché. Un objectif de résultat est donc formulé et contractualisé. Si l'action du coach peut parfois consister en un transfert de compétences dans un domaine particulier savoir-faire, il ne se limite pas à cela et se fonde, lorsque le coach respecte la déontologie de la profession, sur une action d'accompagnement de la personne vers une mobilisation de l'ensemble de ses ressources internes et externes (savoir, savoir être, savoir dire, savoir devenir).
Tutorat, mentorat, coaching : les différences
le tuteur est un salarié de l’entreprise qui a pour fonction de faire acquérir (à l’apprenant) » les savoirs professionnels convenus, selon une progression déterminée », et d’être « la référence(de l’apprenant) dans l’entreprise ».
L’objet du tutorat, c’est donc avant tout l’acquisition de compétences à partir de la formation en situation de travail.
Le mentor est décrit par Baugh et Scandura comme « un individu plus expérimenté qui a réussi à l’intérieur d’une organisation, et qui procure un soutien, relatif au déroulement de carrière, à un individu moins expérimenté ».
« Le coaching est orienté en fonction d’un objectif, celui d’aider un « coaché » dans sa démarche professionnelle » (P. Angel et D. Cancellieri-Decroze).. Sa cible est le développement des compétences et des ressources de l’individu, ou de l’équipe (Source Cegos). Dans la littérature états-unienne, le coaching est une relation interpersonnelle qui inclue la fixation d’objectif, et l’élaboration de plans de performance.
Cette focalisation sur les compétences professionnelles rapproche le coach de la figure du « tuteur de stratégies d’actions », définit par Bernard Masingue(rapport pré-cité) comme s’opérant dans un contexte évolutif ou aléatoire, et s’intéressant « à l’adaptation des pratiques sans pour autant être prescriptif sur les modalités à mettre en oeuvre ».
http://www.formation-professionnelle.fr/2011/08/30/tuteur-mentor-coach-quelques-definitions/
Ces 2 dernières références débouchent sur des tableaux récapitulatifs de quelques techniques :
Mentorat, coaching et conseil : séparer les pommes des oranges
http://www.portailrh.org/expert/ficheSA.aspx?f=78757
Intervision, mentorat d’équipe ou supervision : quelles différences ?
Plusieurs types d’accompagnement s’offrent à vous pour soutenir vos employés dans leur développement professionnel. La supervision, l’intervision et le mentorat d’équipe en sont des exemples. Mais que recouvrent ces concepts précisément? Les différences en un clin d’œil:
http://www.intervisie.be/fr/intervision
fleurblanche- Messages : 4481
Date d'inscription : 23/06/2010
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Re: Le coaching
Eh ben voilà !fleurblanche a écrit: j'évolue dans le domaine du renforcement des capacités/compétences depuis X temps.
Merki
Invité- Invité
Re: Le coaching
Ben oui, je suis formateur dans certaines thématiques de santé publique.
Et heureusement qu’il existe des formateurs en santé…
Mais le plus important ici ce n'est pas qui je suis, mais c'est de confronter ce que l'on croit savoir d'un sujet, avec le contenu réel ou COMPLET de ce sujet
Et heureusement qu’il existe des formateurs en santé…
Mais le plus important ici ce n'est pas qui je suis, mais c'est de confronter ce que l'on croit savoir d'un sujet, avec le contenu réel ou COMPLET de ce sujet
fleurblanche a écrit:Ces lectures pourraient être complétées IRL par des demandes d'informations à des structures/institutions compétentes dans le développement des ressources humaines.
fleurblanche- Messages : 4481
Date d'inscription : 23/06/2010
Age : 56
Localisation : Hémisphère sud
Re: Le coaching
On va pouvoir maintenant vraiment pouvoir faire le tri!
Merci Fleur Blanche!
J'irai voir ça la semaine prochaine...
Déjà, y'a rien qui vous gène vous là dedans?
On "développe" un individu pour un meilleur rendement dont le principal bénéficiaire est... l'entreprise.
Un écho me ramène au premier post: "le coaching tend à l’avènement d’un être dénué d’esprit critique, devenant parfaitement adapté à une superstructure déshumanisée".
Un être suradapté à un système qui en fait ne sert qu'une société ultralibérale...
Merci Fleur Blanche!
J'irai voir ça la semaine prochaine...
FB a écrit:LE COACHING INDIVIDUEL
Le coaching est une technique de développement professionnel et personnel. Le coaching individuel est un terme généralement employé dans les domaines touchant à l'entreprise, aux cadres, au développement personnel et à la gestion des carrières, pour différencier le processus de coaching de la connotation plus populaire de coaching sportif. Cependant, les sports et le coaching individuel ont la même origine.
Les domaines d'applications du coaching sont nombreux. A titre d'exemple (non exhaustif), le coaching individuel, dans le monde de l'entreprise, est souvent utilisé pour répondre à des problèmes de type :
• Gestion du stress
• Performance
• Communication
• Coping, résolution de problème
• Leadership
• Management
Le coaching individuel n'est pas du conseil ni de la thérapie. Ces différents ensembles de compétences et d'approches du changement peuvent être des compétences et des profils professionnels supplémentaires.
Déjà, y'a rien qui vous gène vous là dedans?
On "développe" un individu pour un meilleur rendement dont le principal bénéficiaire est... l'entreprise.
Un écho me ramène au premier post: "le coaching tend à l’avènement d’un être dénué d’esprit critique, devenant parfaitement adapté à une superstructure déshumanisée".
Un être suradapté à un système qui en fait ne sert qu'une société ultralibérale...
Invité- Invité
Re: Le coaching
Au CEGOS cité par fleur blanche, le devpers représente à présent 9% du CA avec une progression de 20% par année.
L'entreprise est aussi un vecteur de pénétration du marché.
Sur le site du CEGOS
Formation : Mieux manager grâce à l'intelligence émotionnelle
Le programme de la formation
1 Prendre en compte la dimension émotionnelle du management
La compétence émotionnelle du manager : rôle et limites.
Les mécanismes émotionnels à l'œuvre.
L'impact des émotions sur la performance individuelle et collective.
2 Développer sa compétence émotionnelle de manager
Prendre conscience de ses émotions.
Comprendre ses réactions émotionnelles.
Gérer les situations managériales délicates :
conflit interne ;
pression des résultats.
Mettre en place une démarche personnelle de gestion émotionnelle.
3 Gérer les émotions de ses collaborateurs
Le rôle du manager face à des émotions difficiles.
Repérer le ressenti émotionnel de ses collaborateurs.
S'entraîner à gérer les situations managériales à risque :
évaluation ;
feed-back ;..............................................................Coupable ?
refus…
4 Manager les émotions collectives
Prendre en compte la dimension émotionnelle de la vie de l'équipe.
Repérer les signaux d'un ressenti émotionnel.
Accompagner l'équipe dans les changements :
réorganisations,
modifications de l'équipe…
Déterminer le comportement adapté.
Cuicui a écrit:
Déjà, y'a rien qui vous gène vous là dedans?
On "développe" un individu pour un meilleur rendement dont le principal bénéficiaire est... l'entreprise.
Un écho me ramène au premier post: "le coaching tend à l’avènement d’un être dénué d’esprit critique, devenant parfaitement adapté à une superstructure déshumanisée".
Un être suradapté à un système qui en fait ne sert qu'une société ultralibérale... [/quote]
L'entreprise est aussi un vecteur de pénétration du marché.
Sur le site du CEGOS
Formation : Mieux manager grâce à l'intelligence émotionnelle
Le programme de la formation
1 Prendre en compte la dimension émotionnelle du management
La compétence émotionnelle du manager : rôle et limites.
Les mécanismes émotionnels à l'œuvre.
L'impact des émotions sur la performance individuelle et collective.
2 Développer sa compétence émotionnelle de manager
Prendre conscience de ses émotions.
Comprendre ses réactions émotionnelles.
Gérer les situations managériales délicates :
conflit interne ;
pression des résultats.
Mettre en place une démarche personnelle de gestion émotionnelle.
3 Gérer les émotions de ses collaborateurs
Le rôle du manager face à des émotions difficiles.
Repérer le ressenti émotionnel de ses collaborateurs.
S'entraîner à gérer les situations managériales à risque :
évaluation ;
feed-back ;..............................................................Coupable ?
refus…
4 Manager les émotions collectives
Prendre en compte la dimension émotionnelle de la vie de l'équipe.
Repérer les signaux d'un ressenti émotionnel.
Accompagner l'équipe dans les changements :
réorganisations,
modifications de l'équipe…
Déterminer le comportement adapté.
Cuicui a écrit:
Déjà, y'a rien qui vous gène vous là dedans?
On "développe" un individu pour un meilleur rendement dont le principal bénéficiaire est... l'entreprise.
Un écho me ramène au premier post: "le coaching tend à l’avènement d’un être dénué d’esprit critique, devenant parfaitement adapté à une superstructure déshumanisée".
Un être suradapté à un système qui en fait ne sert qu'une société ultralibérale... [/quote]
Invité- Invité
Re: Le coaching
@Licorneau:
- Licorneau:
- "Mieux manager grâce à l'intelligence émotionnelle."
Ça me fait penser un petit passage très intéressant dans le livre de Gauvrit, "les surdoués ordinaires" à propos de l'intelligence émotionnelle. Je le cherche et je reviens. C'est très certainement très intéressant pour un manager de mieux comprendre ce qui se passe au niveau émotionnel chez ses employés. Comprendre pour savoir répondre quand l'émotionnel s'exprime ou comprendre pour pervertir les émotions en jouant avec... C'est le problème de l'arme à double tranchant.
Invité- Invité
Re: Le coaching
Je ne met pas en Spoiler, car nous sommes dans le sujet.
Source CIPAD
L’intelligence émotionnelle, au même titre que la méditation de pleine conscience , est utilisée par le secteur managérial pour réduire, entre autres, les réactions individuelles des employés, tant dans les sociétés , que les administrations.
Etc Etc,
Pour info, et toujours selon le CIPAD (http://www.cippad.com/2014/05/coaching-les-limites-de-lintelligence.html), avant de créer le concept d’intelligence émotionnelle, Daniel GOLEMAN a été un proche collaborateur de Katleen Speeth, l’une des principaux responsables des écoles de manipulation GURDJEFF (ennéagramme etc etc ). la suite, sur le site du CIPAD
En fait, la nébuleuse serait presque cohérente.
Nos émotions ne sont elles pas étincelles de nos motivations: Peur , attirance. Répulsion, attraction.
Là, j'y vais, il fait beau en Bretonie.
Source CIPAD
L’intelligence émotionnelle, au même titre que la méditation de pleine conscience , est utilisée par le secteur managérial pour réduire, entre autres, les réactions individuelles des employés, tant dans les sociétés , que les administrations.
Etc Etc,
Pour info, et toujours selon le CIPAD (http://www.cippad.com/2014/05/coaching-les-limites-de-lintelligence.html), avant de créer le concept d’intelligence émotionnelle, Daniel GOLEMAN a été un proche collaborateur de Katleen Speeth, l’une des principaux responsables des écoles de manipulation GURDJEFF (ennéagramme etc etc ). la suite, sur le site du CIPAD
En fait, la nébuleuse serait presque cohérente.
Nos émotions ne sont elles pas étincelles de nos motivations: Peur , attirance. Répulsion, attraction.
Là, j'y vais, il fait beau en Bretonie.
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