Le coaching
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Re: Le coaching
eXistenZ a écrit:Non c'est moi qui dois manquer de rigueur, je pense toujours qu'avant de parler de dérives il faut définir, décrire et circonscrire le système analysé. Pour cela que je me retire.
Il me semble que l'auteur du site que je cite fait une description assez claire de ce qu'il entend par coaching.
C'est très certainement critiquable. Mais je ne manie pas les concepts, j'observe. Mon métier m'a appris à observer.
Critiquer le coaching et le définir me semble être bien le problème, parce qu'ils glissent d'un système à l'autre sans aucune vergogne. Définir ce système est devenu impossible.
Je n'ai pas encore compris ce que toi, de ton coté tu pourrais nous dire du coaching à part un glissement linguistique dans le champ lexical.
Si les dérives étaient claires, elles ne poseraient de problèmes à personne. On pourrait les reconnaître sans s'égarer.
Moi, je veux bien que tu aies des arguments pour ne pas jeter le coaching avec l'eau du bain mais personnellement, j'aimerais qu'on puisse distinguer le rôle de conseiller de celui de coaching qui devient un mesclum entre thérapeute et conseiller, qui utilisent des techniques pour le moins étranges si ce n'est suspectes.
Cet amalgame entre coaching, conseiller, thérapie, développement personnel (qui me semble être le processus d'individuation décrit par Jung complètement dévoyé par des grilles de lectures très subjectives), cet amalgame ne sert pas Mrtoutlemonde, ni l'entreprise, ni la société.
Invité- Invité
Re: Le coaching
Dire qu'il n'y a pas plus de risque qu'ailleurs sous-entend presque qu'on peut passer notre chemin, y'a rien à voir, pas la peine d'en faire un flan.
Oui, c'est vrai, d'ailleurs, je viens de passer ailleurs et j'ai vu qu'il n'y avait pas plus de risque que de là où je venais, donc pas la peine de se prendre le chou.
Nan, mais c'est vrai... putain, c'est chouette zc, tu viens inquiet, tu repars rasséréné.
Oui, c'est vrai, d'ailleurs, je viens de passer ailleurs et j'ai vu qu'il n'y avait pas plus de risque que de là où je venais, donc pas la peine de se prendre le chou.
Nan, mais c'est vrai... putain, c'est chouette zc, tu viens inquiet, tu repars rasséréné.
Invité- Invité
Re: Le coaching
Licorneau donc tu t'appuies sur un rapport de la miviludes, dont le représentant avoue ne pas avoir de preuves car les "patrons ne seraient pas fiers d'être manipulés" avec un seul cas cité ? Bref je laisse tomber la méthodologie. Simplement le contenu de l'article se résume à : regardez ca existe, on sait pas dans quelle proportion, on sait pas qui, on ssait pas où sont les victimes on sait juste que ca existe la preuve y a eu une famille là...
Je l'ai dit cuicui, un coach pour moi qui convoque les qualités intrinsèques d'une personne (être ceci ou cela) est un charlatan et peut être dangereux, la plupart n'a d'ailleurs pas de diplôme. ceux qui interviennent généralement au sein de l'entreprise sont des consultants qui participent à un développement de compétences (savoir faire), ils ont généralement des diplômes en RH, formation, pédagogie de l'adulte, psychologie du travail, psychologie sociale etc...
Là où c'est dangereux c'est quand le savoir faire est discutable, comme par exemple la PNL, ou la synergologie. Mais vous remarquerez que ces disciplines s'appuient d'abord sur la convocation de qualités et non de compétences. Afin de persuader et non de convaincre.
Là cela devient confus, là le développement personnel se fait plaisir et là la dérive est possible.
Simplement elle n'est pas si présente que cela à côté d'autres dérives.
Non cuicui ca veut juste dire que grossir ce phénomène ne rend pas cela crédible et qu'on oublie les vrais sujets de préoccupations, les plus dangereux et répandus.
Je l'ai dit cuicui, un coach pour moi qui convoque les qualités intrinsèques d'une personne (être ceci ou cela) est un charlatan et peut être dangereux, la plupart n'a d'ailleurs pas de diplôme. ceux qui interviennent généralement au sein de l'entreprise sont des consultants qui participent à un développement de compétences (savoir faire), ils ont généralement des diplômes en RH, formation, pédagogie de l'adulte, psychologie du travail, psychologie sociale etc...
Là où c'est dangereux c'est quand le savoir faire est discutable, comme par exemple la PNL, ou la synergologie. Mais vous remarquerez que ces disciplines s'appuient d'abord sur la convocation de qualités et non de compétences. Afin de persuader et non de convaincre.
Là cela devient confus, là le développement personnel se fait plaisir et là la dérive est possible.
Simplement elle n'est pas si présente que cela à côté d'autres dérives.
Non cuicui ca veut juste dire que grossir ce phénomène ne rend pas cela crédible et qu'on oublie les vrais sujets de préoccupations, les plus dangereux et répandus.
Dernière édition par eXistenZ le Ven 27 Fév 2015 - 20:53, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: Le coaching
Le coaching utilise divers techniques d'accompagnement de la personne (psychologie, pnl, empathie, sociologie, spiritualité bref...) à différentes fins d'ailleurs et ces techniques lorsqu'elles sont utilisés par des médécins "certifiés" qui ont pignon sur rue semblent ne pas être remises en question. Elles sont utilisés par les cabinets de recrutement et quand ce cabinet vous débauche pour vous offrir le job de vos rêves, personne ne vient demander quelles techniques ont permis cela ; il est également à la mode de faire un bilan de compétences lorsqu'on se trouve à un carrefour de notre vie (professionnelle) parfois ça nous aide, parfois ce n'est pas le cas, les techniques pour réaliser ces bilans de compétences sont les mêmes et là encore c'est parfaitement intégré dans notre société et même apprécié si je puis dire... (parce que ça "aide")
Donc de mon point de vue, le problème proprement-dit n'est pas spécifiquement le coaching mais les techniques/outils utilisés, par qui, comment et à quelles fins. Dans certains cadres, cela peut être gagnant-gagnant pour tous et dans certains cas, il y a des dérives, des abus, des victimes.
Mais généraliser, diaboliser, ou stigmatiser à partir d'un domaine, ici le coaching, cela me semble une vue bien restrictive.
Donc de mon point de vue, le problème proprement-dit n'est pas spécifiquement le coaching mais les techniques/outils utilisés, par qui, comment et à quelles fins. Dans certains cadres, cela peut être gagnant-gagnant pour tous et dans certains cas, il y a des dérives, des abus, des victimes.
Mais généraliser, diaboliser, ou stigmatiser à partir d'un domaine, ici le coaching, cela me semble une vue bien restrictive.
EmiM- Messages : 5707
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Re: Le coaching
cro forte!
j'ai anticipé ma réponse à ta réponse.
Donc cf plus haut.
La distinction que tu fais entre qualités intrinsèques//compétences est très intéressante!
Pour ce qui est des diplômes, cela ne me semble pas une garantie.
A titre personnel, je me suis faite bernée par des "coachs" diplômés par les écoles d'élite que je ne citerais pas. Les cautions intellectuelles qu'on croit trouver derrière des diplômes n'y sont pas toujours. Cela reste donc important de repérer les discours des uns et des autres. La distinction que tu fais en est un outil précieux.
De même qu'on peut être alertés par les références bibliographiques auxqulles ils se réfèrent. Mais pour ça, il faut les connaître et parfois devoir ingurgiter des nouilleries ad nauseam.
j'ai anticipé ma réponse à ta réponse.
Donc cf plus haut.
La distinction que tu fais entre qualités intrinsèques//compétences est très intéressante!
Pour ce qui est des diplômes, cela ne me semble pas une garantie.
A titre personnel, je me suis faite bernée par des "coachs" diplômés par les écoles d'élite que je ne citerais pas. Les cautions intellectuelles qu'on croit trouver derrière des diplômes n'y sont pas toujours. Cela reste donc important de repérer les discours des uns et des autres. La distinction que tu fais en est un outil précieux.
De même qu'on peut être alertés par les références bibliographiques auxqulles ils se réfèrent. Mais pour ça, il faut les connaître et parfois devoir ingurgiter des nouilleries ad nauseam.
Invité- Invité
Re: Le coaching
Si je résume ta réponse cuicui, pour pas se faire berner faut s'informer. En effet comme quand t'achètes un matelas, ou une voiture.
En effet il peut y avoir de mauvais diplômés, des incompétents qui croient en de mauvaises lectures mais cela n'en fait pas des manipulateurs pour autant. Ils sont juste mauvais.
Il m'arrive de croire certaines sources dans des domaines dans lesquels je suis ignare, pour autant je ne vais pas louer le Grand Nirvana la Pérouse dernier représentant de Dieu sur Terre en donnant tout mon fric et en m'isolant du reste de ma famille.
C'est une sage conclusion, la plus simple à penser, la plus complexe à appliquer.
En effet il peut y avoir de mauvais diplômés, des incompétents qui croient en de mauvaises lectures mais cela n'en fait pas des manipulateurs pour autant. Ils sont juste mauvais.
Il m'arrive de croire certaines sources dans des domaines dans lesquels je suis ignare, pour autant je ne vais pas louer le Grand Nirvana la Pérouse dernier représentant de Dieu sur Terre en donnant tout mon fric et en m'isolant du reste de ma famille.
C'est une sage conclusion, la plus simple à penser, la plus complexe à appliquer.
Dernière édition par eXistenZ le Ven 27 Fév 2015 - 21:05, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Le coaching
Oui et non, l'information ne suffit pas, l'analyse est aussi de la partie pour démêler.
A propos des diplomés: C'est un peu "couillon" quand même d'avoir réussi à faire les écoles de prestige et d'être juste mauvais!
A propos des diplomés: C'est un peu "couillon" quand même d'avoir réussi à faire les écoles de prestige et d'être juste mauvais!
Dernière édition par Cuicui le Ven 27 Fév 2015 - 21:13, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Le coaching
@EmiM
C'est quoi un médecin certifié?
Je doute que tu trouves des médecins certifiés en PNL. Ce n'est pas une discipline médicale.
Le conseil de l'ordre des médecins est particulièrement attentif aux pratiques. Mais cette vigilance n'a pas réussi à éviter les dérives sectaristes dans cette profession. Il existe, je crois 2 ou 3000 médecins reconnus comme tel en France (je vérifierais les chiffres plus tard).
C'est quoi un médecin certifié?
Je doute que tu trouves des médecins certifiés en PNL. Ce n'est pas une discipline médicale.
Le conseil de l'ordre des médecins est particulièrement attentif aux pratiques. Mais cette vigilance n'a pas réussi à éviter les dérives sectaristes dans cette profession. Il existe, je crois 2 ou 3000 médecins reconnus comme tel en France (je vérifierais les chiffres plus tard).
Invité- Invité
Re: Le coaching
Je parlais plutôt de médecins généralistes, de médecins généralistes spécialisés en ostéopathie, ou en acupuncture, je pensai également à des psychologues comportementales, ou à des psychologues ou psychiatre plus simplement... Ou même du corps infirmiers qui peuvent suivre des stages sur la communication interpersonnelle qui est basée sur la PNL et/ou sur la communication non violente très souvent stigmatisée aussi...
Voilà à quoi je pensai ou plus précisément ce que j'ai déjà rencontré... Mon expérience fut positive et je pense que ceux que j'ai croisé utilisaient les outils positivement à des fins "bienveillantes", il n'empêche que d'autres ont peut-être eu le sentiment inverse, ou que d'autres médecins utilisent cela "négativement". Je pense que tout existe et que ne voir les choses que sous un angle est limité.
Voilà à quoi je pensai ou plus précisément ce que j'ai déjà rencontré... Mon expérience fut positive et je pense que ceux que j'ai croisé utilisaient les outils positivement à des fins "bienveillantes", il n'empêche que d'autres ont peut-être eu le sentiment inverse, ou que d'autres médecins utilisent cela "négativement". Je pense que tout existe et que ne voir les choses que sous un angle est limité.
EmiM- Messages : 5707
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Localisation : Les pieds sur terre, la tête dans les étoiles
Re: Le coaching
Merci Cuicui pour ce topic.
J'ai des désaccords sur plusieurs points de l'article que tu cites, mais grosso-modo c'est quand même du beau boulot.
J'ai des désaccords sur plusieurs points de l'article que tu cites, mais grosso-modo c'est quand même du beau boulot.
ErikFromFrance- Messages : 2873
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Localisation : Roci Nantes
Re: Le coaching
Je n'avais pas ouvert ce sujet jusqu'à présent. Dès que je vois un mot anglais dans un titre, je zappe... enfin, pardon, je saute.
Bon, dans principe, le développement personnel, si c'est mieux comprendre ce qu'on est pour mieux connaître ce qu'on peut faire, et ce qu'on peut faire en société, avec les autres, pourquoi pas ?
Maintenant, j'ai parcouru l'article, et en effet, il y a une sérieuse dérive par rapport à ce qu'on pourrait attendre. Mais cela ne veut pas dire pour moi qu'on doive tout jeter. Il y a à prendre et à laisser.
Concernant le mot lui-même, j'insiste. Non, je ne rejette pas tous les mots venus de l'anglais, ou d'une autre langue, mais reprendre tel quel un mot qui nous est imposé, c'est souvent révélateur et d'une volonté de domination et d'une attitude de soumission.
Les Québécois je crois utilisent le terme d'entraîneur plutôt que celui de coach, sans doute en fonction de l'origine sportive du mot. Ne serait-ce pas mieux ? Certes pour une femme cela ferait entraîneuse... Est-ce vraiment une objection ?
Dans d'autres contextes, notamment plus complexes, on a mentionné le terme de conseiller, qui me semble peu susceptible de critiques.
Il y a aussi le terme de consultant, mais là c'est détestable pour une raison strictement grammaticale : le terme consultant est d'abord un participe présent; si on en fait un substantif, cela doit vouloir dire : celui qui consulte, et non celui qui est consulté.
Dans un essai de 1944, paru dans Poésie 44, (Sur une philosophie de l'expression), Albert Camus écrivait : « Mal nommer un objet, c'est ajouter au malheur de ce monde. »
Bon, dans principe, le développement personnel, si c'est mieux comprendre ce qu'on est pour mieux connaître ce qu'on peut faire, et ce qu'on peut faire en société, avec les autres, pourquoi pas ?
Maintenant, j'ai parcouru l'article, et en effet, il y a une sérieuse dérive par rapport à ce qu'on pourrait attendre. Mais cela ne veut pas dire pour moi qu'on doive tout jeter. Il y a à prendre et à laisser.
Concernant le mot lui-même, j'insiste. Non, je ne rejette pas tous les mots venus de l'anglais, ou d'une autre langue, mais reprendre tel quel un mot qui nous est imposé, c'est souvent révélateur et d'une volonté de domination et d'une attitude de soumission.
Les Québécois je crois utilisent le terme d'entraîneur plutôt que celui de coach, sans doute en fonction de l'origine sportive du mot. Ne serait-ce pas mieux ? Certes pour une femme cela ferait entraîneuse... Est-ce vraiment une objection ?
Dans d'autres contextes, notamment plus complexes, on a mentionné le terme de conseiller, qui me semble peu susceptible de critiques.
Il y a aussi le terme de consultant, mais là c'est détestable pour une raison strictement grammaticale : le terme consultant est d'abord un participe présent; si on en fait un substantif, cela doit vouloir dire : celui qui consulte, et non celui qui est consulté.
Dans un essai de 1944, paru dans Poésie 44, (Sur une philosophie de l'expression), Albert Camus écrivait : « Mal nommer un objet, c'est ajouter au malheur de ce monde. »
Pieyre- Messages : 20908
Date d'inscription : 17/03/2012
Localisation : Quartier Latin
Re: Le coaching
Pieyre a écrit:
Il y a aussi le terme de consultant, mais là c'est détestable pour une raison strictement grammaticale : le terme consultant est d'abord un participe présent; si on en fait un substantif, cela doit vouloir dire : celui qui consulte, et non celui qui est consulté.
Dans un essai de 1944, paru dans Poésie 44, (Sur une philosophie de l'expression), Albert Camus écrivait : « Mal nommer un objet, c'est ajouter au malheur de ce monde. »
Ca me rend curieux de ton analyse du terme "surdoué" du coup.
Re: Le coaching
- Du terme surdoué:
- Je n'emploie jamais le terme pour moi-même, ou alors en plaisantant. Mais s'il s'agit d'être dans les 2% du test de QI, pourquoi pas ?
Sinon être surdoué signifie sans doute avoir un don remarqué comme supérieur en au moins un domaine relatif à l'intelligence.
J'en ai parlé dans différents sujets, notamment J'aime pas le haut potentiel ! Propositions, Tentative de clarification à propos du surdon et Doué / Surdoué / Hqi. Les différents liens et écoles de pensées.
Si tu y interviens, je te répondrai volontiers.
Pieyre- Messages : 20908
Date d'inscription : 17/03/2012
Localisation : Quartier Latin
Re: Le coaching
EmiM a écrit:Je ne suis pas pour le coaching, j'ai souvent dit que ce que je n'aimais pas avec cette pratique c'est que l'on dit aux gens ce qu'ils doivent faire...
Par contre, ce que certains ne comprennent pas c'est que de nombreuses personnes sont en demande qu'on leur dise ce qu'ils doivent faire. ....
Soyons honnête rien ne marcherait si les gens n'acceptaient pas. ....
En attendant que l'espèce humaine acquière davantage d'esprit critique et de libre arbitre, que ses membres aient le courage et la capacité de se débarrasser des aliénations issues de la pression sociale et familiale (comment y parvenir ? vaste sujet à explorer en passant !!!), est il nécessaire d'en rajouter une couche en accroissant son mal être par le conditionnement Orwellien réalisé par le coaching ?
Car, en dehors d'utilisations thérapeutiques bénéfiques pour les patients par des psychiatres dans le cadre de TCC, qui a essentiellement recours aux reprogrammations psychologiques des individus et des groupes, cœur de métier des
Et que cherchent à obtenir iceux, par ces techniques de sournoise manipulation ? L'adhésion des individus à leurs projets et à leurs visions. Et comment s'y prennent ils donc ?
Première étape "le problème" : Et bien, en bons petits gourous crypto sectaires, ils commencent par saper l'estime de soi de leurs proies, en leur susurrant que leurs méthodes de travail sont obsolètes et dépassées. Que leur implication est insuffisante. Que leurs résultats ne sont pas à la hauteur des attentes des clients-usagers
Deuxième étape "formulation du problème" : A ce stade intervient la ritournelle capitaliste rabâchée ad nauseum depuis une trentaine d'années. La mondialisation, la con-currence,
Troisième étape "synthèse d'une solution" : seules les préconisations d'autres
et surtout, surtout, ne vous posez donc aucune question dont la portée dépasse le périmètre de votre enclos (les résultats du prochain trimestre de votre secteur) : ne vous demandez pas pourquoi les 15% de rendement annuel exigés par les
Kodiak- Messages : 1904
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Re: Le coaching
Kodiak a écrit: Seuls les winners (aka ceux qui gobent nos sornettes ou du moins feront semblant de jouer le jeu) s'en sortiront. Les loosers quand à eux (ceux qui ne sont pas dupes et ont conservé suffisamment de sens du bien pour refuser de se comporter en prédateurs vis à vis de leurs collègues et partenaires) sont des inadaptés à la jungle que nous contribuons à installer et n'auront qu'à crever, place aux warriors.
Une question que je me pose de manière récurrente : pourquoi ces "winners" arrivent à monter des entreprises. Et ces "loosers" nettement moins ? Est ce que c'est uniquement dû au fait que le "looser" préfère s'occuper de sa petite famille, de ses potes, de son jardin ? Où est ce qu'il y a une impossibilité pour les losers d'accomplir des choses ensembles dés qu'ils deviennent nombreux à avoir un objectif commun ? On peut se demander aussi quel est la proportion winner/loser. Ou même s'il existe une vrai constance dans les profils. Peut être que n'importe quel looser qui atteint un certain rang social (rémunération / responsabilités) devient automatiquement un "winner" ?
Re: Le coaching
Pieyre a écrit:Maintenant, j'ai parcouru l'article, et en effet, il y a une sérieuse dérive par rapport à ce qu'on pourrait attendre. Mais cela ne veut pas dire pour moi qu'on doive tout jeter. Il y a à prendre et à laisser
Comme dit kodiak,
on peu effectivement se poser des questions.
Car, en dehors d'utilisations thérapeutiques bénéfiques pour les patients par des psychiatres dans le cadre de TCC, qui a essentiellement recours aux reprogrammations psychologiques des individus et des groupes, cœur de métier des charlatans coachs ?
Ayant vécu pas mal de temps aux rsa pour des raisons que je considère "politiques", j'ai un jour décidé de me réinsérer dans ce grand merdier en me disant que j'avais surement un truc positif à y faire.
Sauf que j'ai eu besoin d'aide. D'abord un psy, puis sur ces conseils une coach.
Pardon? UNE COACH, enfer et damnation, le mal capitaliste absolu.
Et puis j'y suis allé, parce que je suis curieux.
Et on a sacrément débattu, anarchie, pouvoir, argent, etc...
J'ai réalisé un vrai bilan de compétence ( pas celui de pôle emploi)
Je vais également commencer à travailler sur mes automatismes d'apprentissages avec elle.
Je n'ai évidemment plus vraiment la même vision de ce métier.
Dans un cadre thérapeutique ça peu réellement être bénéfique.
Je précise également qu'elle a appliqué son tarif horaire minimum et qu'elle dépasse largement du temps prévu.
Je comprend très bien les critiques sur le coaching d'entreprise mais j'ai l'impression que peu de gens ici on eu l'expérience d'un accompagnement individuel.
Pour ma part j'ai pris ce qu'il y avait à prendre. comme un capitaliste
Dernière édition par hop! le Dim 1 Mar 2015 - 0:44, édité 1 fois
hop!- Messages : 202
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Re: Le coaching
- @ Stauk:
- Stauk a écrit: Une question que je me pose de manière récurrente : pourquoi ces "winners" arrivent à monter des entreprises. Et ces "loosers" nettement moins ? Est ce que c'est uniquement dû au fait que le "looser" préfère s'occuper de sa petite famille, de ses potes, de son jardin ? Où est ce qu'il y a une impossibilité pour les losers d'accomplir des choses ensembles dés qu'ils deviennent nombreux à avoir un objectif commun ? On peut se demander aussi quel est la proportion winner/loser. Ou même s'il existe une vrai constance dans les profils. Peut être que n'importe quel looser qui atteint un certain rang social (rémunération / responsabilités) devient automatiquement un "winner" ?
Je te réponds partiellement en spoiler car nous dévions largement du sujet initial : les coachs.
50% des entreprises nouvellement créées disparaissent dans les 5 ans suivant leur création. D'autre part, le statut d'autoentrepreneur, véritable outil de contournement et de sape du Code du Travail, procure un revenu inférieur au SMIC à 90% de ceux qui l'adoptent. Ces deux données suffisent à relativiser nettement le lien mécanique que tu as établi entre personnes à leur compte et "winners".
A propos du rapport "winners/loosers", si tu tiens à le mesurer de manière uniquement quantitative, saches que le salaire médian en France pour un poste à temps complet est de l'ordre de 1 650 € nets mensuels. Ajoutes aux 50% de salariés gagnant moins que cette somme les temps partiels subis, les personnes au chômage, les allocataires du RSA, les bénéficiaires de l'AAH, et se dressera devant tes yeux un tableau pas très folichon, Si tu superposes à ce paysage social maussade la progression indécente des revenus nets du premier décile de la population sur les dernières décennies, tu trouveras sans doute matière à établir un effet de cause à effet entre les deux phénomènes.
Pour recentrer mon propos sur l'appel fait aux coachs en milieu professionnel, les petites structures telles des commerces de proximité, des activités artisanales, des TPE du bâtiment, des prestataires de services, ont très peu recours à eux. L'effectif réduit de ces entités permet le plus souvent de communiquer directement et empiriquement entre employeur et employés. Le souci du patron est de générer une activité suffisante et rémunérée convenablement afin de faire tourner l'affaire.
Les pseudos experts en organisation sont missionnés en général par de grandes unités, et jamais dans un but positif pour les travailleurs. Il s'agit très souvent d'accompagner la mise en place d'un management par la peur (du jugement de la hiérarchie, d'une mise au placard, de perte de son emploi) dans des groupes rachetés par des fonds spéculatifs, ou bien encore de briser la culture éthique de services publics échappant jusqu'alors à la logique commerciale et touchés par les métastases du cancer mercantiliste.
Kodiak- Messages : 1904
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Re: Le coaching
hop! a écrit:
Je comprend très bien les critiques sur le coaching d'entreprise mais j'ai l'impression que peux de gens ici on eu l'expérience d'un accompagnement individuel.
Pour ma part j'ai pris ce qu'il y avait à prendre. comme un capitaliste
Effectivement, je n'ai pas eu cette expérience. Nous avons subi collectivement dans mon administration l'offensive démagogique d'une bande de sinistres pantins (payés grassement pour cela) qui prétendaient nous reformater pour nous apprendre à aimer Big Brother, avec la suffisance de colons apportant les "bienfaits" de leur "civilisation" aux sauvages que nous sommes..
Kodiak- Messages : 1904
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Re: Le coaching
Kodiak a écrit:une bande de sinistres pantins qui prétendaient nous reformater
Ils n'ont pas réussi?
Dernière édition par hop! le Dim 1 Mar 2015 - 1:23, édité 1 fois
hop!- Messages : 202
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Re: Le coaching
En réponse à wildcat.
Dans les techniques de manipulation, il y a " le pied dans la porte "
déjà posté sur le fil que tu mets en lien.
En postant ça ici, je ne suis pas hors sujet non plus.
Dans les dérives sectaires, ces techniques sont également utilisées. On peut très facilement transposer les exemples donnés.
Sources
"Le pied dans la porte"
Expérience N°1: L'obole.
Le but de l'expérience est de demander une obole (20 centime d'euros) à un passant. Si avant de demander l'argent, on demande l'heure à cette personne, il y a 4 fois plus de chances pour qu'elle accepte de donner une pièce.
Expérience N°2: Le sac à main
L'expérimentateur s'installe sur une plage avec son transistor. Avant de s'éloigner abandonnant sa radio à même le sable, il disait à son voisin l'une des deux phrases suivantes. Dans un cas (condition d'engagement): "Excusez-moi, je dois m'absenter quelques minutes, pourriez vous surveiller mes affaires ?" Tout le monde répondit oui à cette question. Dans l'autre cas (condition de contrôle) il disait: " Excusez-moi je suis seul et je n'ai pas d'allumettes.. auriez-vous l'amabilité de me donner du feu ?".
L'expérimentateur à peine partit, un compère venait voler le transistor. Dans la condition d'engagement, 95% des baigneurs intervinrent pour arrêter le voleur, et à peine 20% dans la condition de contrôle. Dans une expérience similaire réalisée dans un restaurant, 100% des personnes engagées intervinrent contre seulement 12,5% dans la condition de contrôle.
On peut noter que TOUTES les personnes interrogées ont accepté de surveiller les affaires. C'est donc un choix forcé.
Expérience N°3: Amorçage
On demande à des étudiants de choisir entre 2 expériences à réaliser, en sachant que l'expérience A est beaucoup plus pénible que la B, et leur rapportera donc 2 heures de crédits, au lieu d'une pour l'expérience B . (NB: ces étudiants sont obligés de participer à des expériences au cours de l'année, pour un certain crédit d'heure. Ils ont donc intérêt à choisir celle qui rapporte le plus d'heures de crédit). Une fois qu'ils ont pri leur décision on leur dit que en fait, les 2 expériences valent 1 heure de crédit chacune. On leur demande alors d'effectuer un choix définitif. 81% des étudiants avaient choisi l'expérience A, et 61% ont persistés dans ce choix. (Contre à peine 31% pour le groupe contrôle, a qui on avait expliqué directement que les 2 expériences valaient le même crédit d'heure).
Les étudiants qui avaient été fortement orientés vers le test A par le chercheur (en lui expliquant qu'il préfèrerait qu'il fasse ce test la) changent totalement d'avis quand on leur dit que les deux expériences valent le même nombre d'heures (seulement 31% restent à l'expérience A, exactement comme le groupe de contrôle))
C'est l'amorçage, une technique qui consiste à ne donner une partie des informations qu'après la décision, tout en laissant la possibilité de revenir sur cette décision.
On remarque que les personnes les plus manipulées sont celles non orientées par l'expérimentateur. En effet, elles s'identifient à leur décision de faire le test A (sentiment de liberté) et en change difficilement. Alors que les personnes orientés par l'expérimentateur, leur décision ayant été "forcée", elles ne se l'approprie pas, et n'ont aucune difficulté à revenir dessus. Un sentiment de liberté dans une décision, conduit à persister dans cette décision. C'est l'effet de gel.
"Les gens ont tendance à adhérer à ce qui leur parait être leurs décisions et à se comporter conformément à elles".
"Nous définirons le phénomène de la dépense gâchée comme un phénomène qui apparait chaque fois qu'un individu reste sur une stratégie, ou une ligne de conduite, dans laquelle il a préalablement investi (en argent, en temps, en énergie) et ceci au détriment d'autres stratégies plus avantageuses."
Expérience N°4: Le leurre.
On convoque des étudiants au laboratoire, en leur proposant une recherche passionnante et très bien payée. C'est le leurre. Là, on leur dit que la recherche à été déprogrammée, qu'ils peuvent rentrer chez eux. Dans le hall, un second expérimentateur leur propose une étude chiante à mourir, et pour pas un sou. Et bien les étudiants sont 2 fois plus nombreux que le groupe de contrôle à accepter.
Expérience N°5: Le pied dans la porte.
Le pied dans la porte est une technique consistant à demander une requête peu couteuse (acte préparatoire) afin de préparer une requête plus couteuse .
Exemple: On demander (par téléphone) à des ménagères de faire la liste de toutes les denrées se trouvant dans leur placards. Requête couteuse, 22% des personnes interrogées acceptèrent. En faisant précéder cette requête d'un acte préparatoire (enquête de 8 questions sur leurs habitudes de consommation), le % de personnes acceptant passe à 53%.
Exemple: Même procédé afin d'amener des personnes à mettre un énorme panneau prônant la sécurité routière dans leur jardin.(Acte préparatoire: accepter de mettre un tout petit autocollant). Les résultats sont impressionnants, on passe de 17% d'acceptation (condition de contrôle) à 76% d'acceptation (pied dans la porte).
Expérience N°6: pied dans la porte avec demande implicite.
Dans un supermarché, on demande à une personne de garder nos provisions, car:
Groupe 1 (faible justification): on a perdu un billet de 1$
Groupe 2 (justification forte): on a perdu un portefeuille avec beaucoup d'argent dedans.
Quelques secondes plus tard, un objet tombe du sac d'un second expérimentateur. Dans la condition de contrôle, 35% des personnes alertèrent le second expérimentateur. Pour les personnes du groupe 1, 80% alertèrent le second expérimentateur.(On note l'efficacité du pied dans la porte) Quant au groupe 2 (forte justification), seulement 45%. Tout ce passe comme si une forte justification équivalait à une pression. On ne peut pas refuser son aide a une personne ayant perdu son portefeuille plein d'argent. Ainsi, les sujets sont peu engagés par leur décision. C'est la théorie de l'engagement. Néanmoins, il faut remarquer que tous les sujets (faible ou forte justification) ont acceptés de garder les provisions. L'engagement dépend du sentiment de liberté qu'on a eu en prenant la décision.
Expérience N°7: La porte au nez.
Cette technique consiste à demander un service très couteux, dont on est sur que la personne refusera, pour ensuite demander ce que l'on souhaite voir faire la personne.
Expérience N°8: Le toucher.
Il suffit de toucher une seconde une personne à l'avant-bras pour voir ses % de chance d'accéder à la requête demandée augmenter en flèche.
Exemple: "Auriez vous une pièce pour me dépanner ??" Condition de contrôle: 28% d'acceptation. Avec toucher de l'avant bras, 48%.
Autre exemple: Un premier expérimentateur demande une direction à un passant, et plus loin, un second expérimentateur demande de répondre à un long questionnaire. Groupe contrôle, 5% d'acceptation, groupe "touché", 40% d'acceptation.
Expérience N°9: Le pied dans la bouche.
Il suffit de faire précéder sa requête d'un formule de politesse.
Exemple: En faisant précéder une demande de don de la phrase "Comment allez vous ?", on fait passer le taux des donneurs de 10%, à 25%.
Expérience N°10: Crainte puis soulagement.
Le nom de cette technique explique tout. On fait peur, puis on dit que c'est non finalement, rien de vilain ne va arriver.
Exemple: On mettait sur le pare-brise de voitures, une publicité ressemblant trait pour trait (à quelques mètres) à un procès-verbal. Quand la personne revenait à sa voiture, après avoir vu que ce n'était pas un PV, on lui demandait de répondre à un assez long questionnaire. Taux d'acceptation: 62 % contre 32% pour le groupe de contrôle.
Expérience N°11: L'étiquetage
L'étiquetage consiste à dire à une personne qu'elle possède tel ou tel trait de caractère (généreuse, etc...) , et elle aura alors tendance à valider ce trait de caractère par ses actes.
Expérience N°12: mais vous êtes libre de...
Cette technique consiste tout simplement à expliquer à la personne qu'elle est libre ou non de faire ce qu'on lui demande. Que c'est son choix.
Exemple: On demande de la monnaie. Taux d'acceptation 10%. Accompagné d'un mais vous êtes libre de.., le taux passe à 47.5%
Expérience N°12: Un peu c'est mieux que rien
Exemple: Toujours pareil, on demande un peu d'argent, et on rajoute simplement, "Un centime c'est mieux que rien". Le taux d'acceptation passe de 28% à 50% , et de 32% à 64% dans une autre expérience similaire.
Expérience N°13: Et ce n'est pas tout..
Consiste à rajouter une objet, ou un service à une offre dans le but de la faire plus facilement accepter.
Expérience 14: Le pied dans la mémoire.
Consiste à faire se rappeler au sujets des actes qu'on veut lui voir reproduire.
Expérience 15: Les pizzas
Cette expérience combine pied dans la porte et toucher. On fait gouter des bouts de pizzas dans des supermarchés, et touchant la moitié des cobayes à l'avant bras. Bien sur, les personnes ayant gouté la pizza en achète plus que le groupe contrôle, et moins que le groupe qui a gouté ET été touché par l'expérimentateur. Par contre, on pourrait s'attendre à ce que le groupe "touché" trouve la pizza meilleure, puisqu'il l'achète plus, mais ce n'est pas le cas. Le groupe qui a gouté et celui qui a gouté et été touché donnent la même qualité gustative au bout de pizza. Ils ne l'achètent donc pas parce qu'ils la trouve bonne !!!
Expérience 16: Les enfants.
On laisse des enfants dans une salle avec un super robot.
Groupe A: "Ne jouez pas avec le robot, ce n'est pas bien".
Groupe B: "Si vous jouez avec ce robot je serais très en colère, et je serais obligé d'agir en conséquence".
Puis 3 semaines plus tard, on laisse les enfants dans une salle avec plein de jouets dont le robot. Groupe A:29% des enfants jouent avec le robot, contre 67% dans le groupe B.
En conclusion , manipulez. Et si un peu de manipulation c'est bien, beaucoup c'est mieux. Combiner plusieurs technique assure un plus grand taux de réussite.
Une dernière petite expérience sur la dissonance cognitive.
On demande à des étudiants de faire un travail chiant à mourir durant toute une journée. Un groupe est payé 2$, et l'autre, 20$. Ensuite, on leur demande ce qu'ils ont pensé de leur journée. Ceux ayant été payés 20$ disent s'être ennuyés toute la journée, alors que ceux ayant été payés 2$, trouvent des intérêts à leur travail. Inconsciemment, on refuse d'avoir perdu toute sa journée à s'ennuyer pour 2$. Donc, si on a fait tout ça pour 2$, c'est que c'était pas si chiant que ça.
Enfin, un dernier petit sondage:
"Pensez vous que les guignols influencent les élections ?? Oui: 86%
Pensez-vous que les guignols ont influencés votre vote ?? Oui: 6%"
Voui. Tout est dit. Je n'ai qu'un conseil à vous donner. Un gars vous demande de répondre à un questionnaire ?? Ca ne prendra qu'une minute ??
Ne perdez pas de temps à lui expliquer ce qu'est un pied dans la porte ou un effet de gel, contentez-vous d'un: "Va te faire enculer...." et ainsi, vous éviterez de vous faire manipuler. (bon , par contre vous passerez pour un gros con, mais tout est une question de choix)
Dans les techniques de manipulation, il y a " le pied dans la porte "
déjà posté sur le fil que tu mets en lien.
En postant ça ici, je ne suis pas hors sujet non plus.
Dans les dérives sectaires, ces techniques sont également utilisées. On peut très facilement transposer les exemples donnés.
Sources
"Le pied dans la porte"
Expérience N°1: L'obole.
Le but de l'expérience est de demander une obole (20 centime d'euros) à un passant. Si avant de demander l'argent, on demande l'heure à cette personne, il y a 4 fois plus de chances pour qu'elle accepte de donner une pièce.
Expérience N°2: Le sac à main
L'expérimentateur s'installe sur une plage avec son transistor. Avant de s'éloigner abandonnant sa radio à même le sable, il disait à son voisin l'une des deux phrases suivantes. Dans un cas (condition d'engagement): "Excusez-moi, je dois m'absenter quelques minutes, pourriez vous surveiller mes affaires ?" Tout le monde répondit oui à cette question. Dans l'autre cas (condition de contrôle) il disait: " Excusez-moi je suis seul et je n'ai pas d'allumettes.. auriez-vous l'amabilité de me donner du feu ?".
L'expérimentateur à peine partit, un compère venait voler le transistor. Dans la condition d'engagement, 95% des baigneurs intervinrent pour arrêter le voleur, et à peine 20% dans la condition de contrôle. Dans une expérience similaire réalisée dans un restaurant, 100% des personnes engagées intervinrent contre seulement 12,5% dans la condition de contrôle.
On peut noter que TOUTES les personnes interrogées ont accepté de surveiller les affaires. C'est donc un choix forcé.
Expérience N°3: Amorçage
On demande à des étudiants de choisir entre 2 expériences à réaliser, en sachant que l'expérience A est beaucoup plus pénible que la B, et leur rapportera donc 2 heures de crédits, au lieu d'une pour l'expérience B . (NB: ces étudiants sont obligés de participer à des expériences au cours de l'année, pour un certain crédit d'heure. Ils ont donc intérêt à choisir celle qui rapporte le plus d'heures de crédit). Une fois qu'ils ont pri leur décision on leur dit que en fait, les 2 expériences valent 1 heure de crédit chacune. On leur demande alors d'effectuer un choix définitif. 81% des étudiants avaient choisi l'expérience A, et 61% ont persistés dans ce choix. (Contre à peine 31% pour le groupe contrôle, a qui on avait expliqué directement que les 2 expériences valaient le même crédit d'heure).
Les étudiants qui avaient été fortement orientés vers le test A par le chercheur (en lui expliquant qu'il préfèrerait qu'il fasse ce test la) changent totalement d'avis quand on leur dit que les deux expériences valent le même nombre d'heures (seulement 31% restent à l'expérience A, exactement comme le groupe de contrôle))
C'est l'amorçage, une technique qui consiste à ne donner une partie des informations qu'après la décision, tout en laissant la possibilité de revenir sur cette décision.
On remarque que les personnes les plus manipulées sont celles non orientées par l'expérimentateur. En effet, elles s'identifient à leur décision de faire le test A (sentiment de liberté) et en change difficilement. Alors que les personnes orientés par l'expérimentateur, leur décision ayant été "forcée", elles ne se l'approprie pas, et n'ont aucune difficulté à revenir dessus. Un sentiment de liberté dans une décision, conduit à persister dans cette décision. C'est l'effet de gel.
"Les gens ont tendance à adhérer à ce qui leur parait être leurs décisions et à se comporter conformément à elles".
"Nous définirons le phénomène de la dépense gâchée comme un phénomène qui apparait chaque fois qu'un individu reste sur une stratégie, ou une ligne de conduite, dans laquelle il a préalablement investi (en argent, en temps, en énergie) et ceci au détriment d'autres stratégies plus avantageuses."
Expérience N°4: Le leurre.
On convoque des étudiants au laboratoire, en leur proposant une recherche passionnante et très bien payée. C'est le leurre. Là, on leur dit que la recherche à été déprogrammée, qu'ils peuvent rentrer chez eux. Dans le hall, un second expérimentateur leur propose une étude chiante à mourir, et pour pas un sou. Et bien les étudiants sont 2 fois plus nombreux que le groupe de contrôle à accepter.
Expérience N°5: Le pied dans la porte.
Le pied dans la porte est une technique consistant à demander une requête peu couteuse (acte préparatoire) afin de préparer une requête plus couteuse .
Exemple: On demander (par téléphone) à des ménagères de faire la liste de toutes les denrées se trouvant dans leur placards. Requête couteuse, 22% des personnes interrogées acceptèrent. En faisant précéder cette requête d'un acte préparatoire (enquête de 8 questions sur leurs habitudes de consommation), le % de personnes acceptant passe à 53%.
Exemple: Même procédé afin d'amener des personnes à mettre un énorme panneau prônant la sécurité routière dans leur jardin.(Acte préparatoire: accepter de mettre un tout petit autocollant). Les résultats sont impressionnants, on passe de 17% d'acceptation (condition de contrôle) à 76% d'acceptation (pied dans la porte).
Expérience N°6: pied dans la porte avec demande implicite.
Dans un supermarché, on demande à une personne de garder nos provisions, car:
Groupe 1 (faible justification): on a perdu un billet de 1$
Groupe 2 (justification forte): on a perdu un portefeuille avec beaucoup d'argent dedans.
Quelques secondes plus tard, un objet tombe du sac d'un second expérimentateur. Dans la condition de contrôle, 35% des personnes alertèrent le second expérimentateur. Pour les personnes du groupe 1, 80% alertèrent le second expérimentateur.(On note l'efficacité du pied dans la porte) Quant au groupe 2 (forte justification), seulement 45%. Tout ce passe comme si une forte justification équivalait à une pression. On ne peut pas refuser son aide a une personne ayant perdu son portefeuille plein d'argent. Ainsi, les sujets sont peu engagés par leur décision. C'est la théorie de l'engagement. Néanmoins, il faut remarquer que tous les sujets (faible ou forte justification) ont acceptés de garder les provisions. L'engagement dépend du sentiment de liberté qu'on a eu en prenant la décision.
Expérience N°7: La porte au nez.
Cette technique consiste à demander un service très couteux, dont on est sur que la personne refusera, pour ensuite demander ce que l'on souhaite voir faire la personne.
Expérience N°8: Le toucher.
Il suffit de toucher une seconde une personne à l'avant-bras pour voir ses % de chance d'accéder à la requête demandée augmenter en flèche.
Exemple: "Auriez vous une pièce pour me dépanner ??" Condition de contrôle: 28% d'acceptation. Avec toucher de l'avant bras, 48%.
Autre exemple: Un premier expérimentateur demande une direction à un passant, et plus loin, un second expérimentateur demande de répondre à un long questionnaire. Groupe contrôle, 5% d'acceptation, groupe "touché", 40% d'acceptation.
Expérience N°9: Le pied dans la bouche.
Il suffit de faire précéder sa requête d'un formule de politesse.
Exemple: En faisant précéder une demande de don de la phrase "Comment allez vous ?", on fait passer le taux des donneurs de 10%, à 25%.
Expérience N°10: Crainte puis soulagement.
Le nom de cette technique explique tout. On fait peur, puis on dit que c'est non finalement, rien de vilain ne va arriver.
Exemple: On mettait sur le pare-brise de voitures, une publicité ressemblant trait pour trait (à quelques mètres) à un procès-verbal. Quand la personne revenait à sa voiture, après avoir vu que ce n'était pas un PV, on lui demandait de répondre à un assez long questionnaire. Taux d'acceptation: 62 % contre 32% pour le groupe de contrôle.
Expérience N°11: L'étiquetage
L'étiquetage consiste à dire à une personne qu'elle possède tel ou tel trait de caractère (généreuse, etc...) , et elle aura alors tendance à valider ce trait de caractère par ses actes.
Expérience N°12: mais vous êtes libre de...
Cette technique consiste tout simplement à expliquer à la personne qu'elle est libre ou non de faire ce qu'on lui demande. Que c'est son choix.
Exemple: On demande de la monnaie. Taux d'acceptation 10%. Accompagné d'un mais vous êtes libre de.., le taux passe à 47.5%
Expérience N°12: Un peu c'est mieux que rien
Exemple: Toujours pareil, on demande un peu d'argent, et on rajoute simplement, "Un centime c'est mieux que rien". Le taux d'acceptation passe de 28% à 50% , et de 32% à 64% dans une autre expérience similaire.
Expérience N°13: Et ce n'est pas tout..
Consiste à rajouter une objet, ou un service à une offre dans le but de la faire plus facilement accepter.
Expérience 14: Le pied dans la mémoire.
Consiste à faire se rappeler au sujets des actes qu'on veut lui voir reproduire.
Expérience 15: Les pizzas
Cette expérience combine pied dans la porte et toucher. On fait gouter des bouts de pizzas dans des supermarchés, et touchant la moitié des cobayes à l'avant bras. Bien sur, les personnes ayant gouté la pizza en achète plus que le groupe contrôle, et moins que le groupe qui a gouté ET été touché par l'expérimentateur. Par contre, on pourrait s'attendre à ce que le groupe "touché" trouve la pizza meilleure, puisqu'il l'achète plus, mais ce n'est pas le cas. Le groupe qui a gouté et celui qui a gouté et été touché donnent la même qualité gustative au bout de pizza. Ils ne l'achètent donc pas parce qu'ils la trouve bonne !!!
Expérience 16: Les enfants.
On laisse des enfants dans une salle avec un super robot.
Groupe A: "Ne jouez pas avec le robot, ce n'est pas bien".
Groupe B: "Si vous jouez avec ce robot je serais très en colère, et je serais obligé d'agir en conséquence".
Puis 3 semaines plus tard, on laisse les enfants dans une salle avec plein de jouets dont le robot. Groupe A:29% des enfants jouent avec le robot, contre 67% dans le groupe B.
En conclusion , manipulez. Et si un peu de manipulation c'est bien, beaucoup c'est mieux. Combiner plusieurs technique assure un plus grand taux de réussite.
Une dernière petite expérience sur la dissonance cognitive.
On demande à des étudiants de faire un travail chiant à mourir durant toute une journée. Un groupe est payé 2$, et l'autre, 20$. Ensuite, on leur demande ce qu'ils ont pensé de leur journée. Ceux ayant été payés 20$ disent s'être ennuyés toute la journée, alors que ceux ayant été payés 2$, trouvent des intérêts à leur travail. Inconsciemment, on refuse d'avoir perdu toute sa journée à s'ennuyer pour 2$. Donc, si on a fait tout ça pour 2$, c'est que c'était pas si chiant que ça.
Enfin, un dernier petit sondage:
"Pensez vous que les guignols influencent les élections ?? Oui: 86%
Pensez-vous que les guignols ont influencés votre vote ?? Oui: 6%"
Voui. Tout est dit. Je n'ai qu'un conseil à vous donner. Un gars vous demande de répondre à un questionnaire ?? Ca ne prendra qu'une minute ??
Ne perdez pas de temps à lui expliquer ce qu'est un pied dans la porte ou un effet de gel, contentez-vous d'un: "Va te faire enculer...." et ainsi, vous éviterez de vous faire manipuler. (bon , par contre vous passerez pour un gros con, mais tout est une question de choix)
Dernière édition par licorneau le Dim 1 Mar 2015 - 1:43, édité 3 fois (Raison : Aucune raison que ce soit en spoiler.)
Invité- Invité
Re: Le coaching
C'est tout à fait ça. Cette coach vient visiblement faire son marché sur ZC, et maintenant ses clients se chargent eux même de faire sa pub et de lui ramener 15 personnes... Tu m'étonnes qu'elle accepte de venir gratuitement...
Invité- Invité
Re: Le coaching
Un des effets du coaching, le développement personnel du coach
Moët hennessy M...de c'est de la pub.
Invité- Invité
Re: Le coaching
hop! a écrit:Kodiak a écrit:une bande de sinistres pantins qui prétendaient nous reformater
Ils n'ont pas réussi?
Me concernant pas du tout !!!
Ma réponse à leur encontre fut de ce tonneau
Kodiak- Messages : 1904
Date d'inscription : 05/11/2013
Age : 61
Localisation : Nice
Re: Le coaching
A part parier sur la date du verrouillage de ce fil par la très honorable équipe de modération, je n'ai plus rien à dire... Ras le bol de ces verrouillages de topics intempestifs non justifiés... (Après le topic sur le pensée totalitaire, le fil sur l'histoire du forum...).
Dernière édition par Cuicui le Dim 1 Mar 2015 - 20:51, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Le coaching
D'accord avec toi. J'ai un ami qui s'est fait avoir par organogold, et lui-même est persuadé d'être un gars du business. Les discours de ces gens est en effet similaire à celui d'une secte. Un discours mielleux, des chiffres discutables, et surtout une grande étroitesse d'esprit.
"La liberté est pour moi plus précieuse que le "bien-être"."
Je traduis par "la liberté est plus importante que ce soi-disant bien-être qui nous est vendu"
Peut être que ce coaching est une sous partie de la société de consommation en général.
Ce que tu dis à propos d'une déshumanisation du travail, je suis d'accord également. Je ne suis pas entièrement anti libéral, et cette théorie a une certaine logique. C'est ce que les gens en font qui est un problème.
Le culte du rendement aboutit en effet à un meilleur rendement. Mais il retire tout plaisir, spiritualité, individualité etc. Le meilleur exemple, pour reprendre Apple, est l'Iphone. Oui c'est un bel objet, j'en ai un moi même. Mais tout le monde a le même iphone/galaxy etc. Où est l'individu dans tout ça ? L'originalité ?
Je peux accorder beaucoup de valeur spirituelle à des objets : cette sculpture ramenée d'Islande, cet objet que j'ai fabriqué/qu'on m'a offert. Mais pas à l'iphone, pas à tous ces biens de consommation, identiques dans le monde entier.
Bref, sans doute les gens n'ont-ils aucun sens de la vrai valeur des choses... Ces choses qui ont plus de valeur pour l'esprit que pour la carte bleue.
Les Indiens d'amérique du nord ont/avaient une philosophie bien différente. Chaque objet, vêtement, outil, arme, était hautement symbolique, fabriqué par des gens aimés pour des gens aimés, et tout cet amour était déversé dans cet artisanat grandiose.
Peut être que le monde moderne devrait davantage s'inspirer de leur grande sagesse.
"La liberté est pour moi plus précieuse que le "bien-être"."
Je traduis par "la liberté est plus importante que ce soi-disant bien-être qui nous est vendu"
Peut être que ce coaching est une sous partie de la société de consommation en général.
Ce que tu dis à propos d'une déshumanisation du travail, je suis d'accord également. Je ne suis pas entièrement anti libéral, et cette théorie a une certaine logique. C'est ce que les gens en font qui est un problème.
Le culte du rendement aboutit en effet à un meilleur rendement. Mais il retire tout plaisir, spiritualité, individualité etc. Le meilleur exemple, pour reprendre Apple, est l'Iphone. Oui c'est un bel objet, j'en ai un moi même. Mais tout le monde a le même iphone/galaxy etc. Où est l'individu dans tout ça ? L'originalité ?
Je peux accorder beaucoup de valeur spirituelle à des objets : cette sculpture ramenée d'Islande, cet objet que j'ai fabriqué/qu'on m'a offert. Mais pas à l'iphone, pas à tous ces biens de consommation, identiques dans le monde entier.
Bref, sans doute les gens n'ont-ils aucun sens de la vrai valeur des choses... Ces choses qui ont plus de valeur pour l'esprit que pour la carte bleue.
Les Indiens d'amérique du nord ont/avaient une philosophie bien différente. Chaque objet, vêtement, outil, arme, était hautement symbolique, fabriqué par des gens aimés pour des gens aimés, et tout cet amour était déversé dans cet artisanat grandiose.
Peut être que le monde moderne devrait davantage s'inspirer de leur grande sagesse.
Lirinzebre- Messages : 6
Date d'inscription : 01/03/2015
Re: Le coaching
Il n'était pas dans mon intention de dénoncer en ouvrant ce topic, ici, qui que ce soit mais de donner à tous et à toutes quelques maigres éléments pour trouver ses propres repères.
Merci de bien vouloir en tenir compte.
Merci de bien vouloir en tenir compte.
Invité- Invité
Re: Le coaching
J'espère que cet endroit se remplira de nombreux éléments, témoignages, analyses, qui permettront à celui(celle) qui se pose des questions de trouver réponse(s) afin de faire le choix qui lui correspondra au mieux.
Invité- Invité
Re: Le coaching
euh... il devrait choisir entre quoi et quoi ?
a priori y a personne qui fera appel à un coach après lecture de ce fil et il me semble que c'était bien le but... non ?
a priori y a personne qui fera appel à un coach après lecture de ce fil et il me semble que c'était bien le but... non ?
EmiM- Messages : 5707
Date d'inscription : 15/01/2014
Age : 42
Localisation : Les pieds sur terre, la tête dans les étoiles
Re: Le coaching
Et si on l'appelait un cocher : celui qui nous conduit là où l'on veut aller ?
Pieyre- Messages : 20908
Date d'inscription : 17/03/2012
Localisation : Quartier Latin
Re: Le coaching
Je crois pas le coach soit le conducteur/chauffeur, il est plutôt le plan/la carte routière...
après y en a qui y vont en vélo et d'autres en Ferrari ...
après y en a qui y vont en vélo et d'autres en Ferrari ...
EmiM- Messages : 5707
Date d'inscription : 15/01/2014
Age : 42
Localisation : Les pieds sur terre, la tête dans les étoiles
Re: Le coaching
Dans ce cas il s'agit non d'un plan mais d'un enseignant qui nous permet de lire le plan.
Ce cotch, ce ne serait jamais qu'un enseignant en psychologie qui nous prodiguerait aussi des enseignements pratiques.
Ce cotch, ce ne serait jamais qu'un enseignant en psychologie qui nous prodiguerait aussi des enseignements pratiques.
Dernière édition par Pieyre le Lun 2 Mar 2015 - 21:16, édité 2 fois (Raison : report après réponse)
Pieyre- Messages : 20908
Date d'inscription : 17/03/2012
Localisation : Quartier Latin
Re: Le coaching
S'il est éthique, sauf qu'à priori c'est jamais éthique un (s)cotch
EmiM- Messages : 5707
Date d'inscription : 15/01/2014
Age : 42
Localisation : Les pieds sur terre, la tête dans les étoiles
Re: Le coaching
Il est question de son éthique, c'est-à-dire de notre morale.
Mon problème c'est : quelle formation a-t-il, et même quels diplômes ?
Et puis c'est aussi : pourquoi y a-t-on recours, juste pour soi, ou contraint et forcé par une pression sociale ou professionnelle ?
Mon problème c'est : quelle formation a-t-il, et même quels diplômes ?
Et puis c'est aussi : pourquoi y a-t-on recours, juste pour soi, ou contraint et forcé par une pression sociale ou professionnelle ?
Pieyre- Messages : 20908
Date d'inscription : 17/03/2012
Localisation : Quartier Latin
Re: Le coaching
Bon faut pas non plus le confondre avec une auto-école ni avec la conduite accompagnée.
Je crois Emim que tu n'as pas tout lu, certains ont exprimé ici des expériences positives, d'autres non.
@Pieyre
Oui, demander les diplômes et la formation, est un minimum.
De même, ne pas confondre entre un bilan de compétences et psychothérapie... ce n'est pas tout à fait la même chose.
Je crois Emim que tu n'as pas tout lu, certains ont exprimé ici des expériences positives, d'autres non.
@Pieyre
Oui, demander les diplômes et la formation, est un minimum.
De même, ne pas confondre entre un bilan de compétences et psychothérapie... ce n'est pas tout à fait la même chose.
Invité- Invité
Re: Le coaching
J'ai pas de réponses à toutes ces questions... j'ai jamais été voir un cotch.... et pas envie de le faire... je préfère l'autonomie....
@Cuicui
Ben si j'ai tout lu et je trouve que la personne qui a parlé positivement de son expérience a eu bien du courage... et je suis bien heureuse qu'elle n'ait subi aucune remontrance, bon ceci dit elles avaient eu lieu avant
Sincèrement, je défends pas le caoching, j'en voudrais pas pour moi, c'est pas pour le conseiller aux autres... Mais je maintiens que les outils des coachs (psy et autres...), là pour le coup, je dis que ça peut être utile dans un cadre bienveillant, en dehors de toutes dérives sectaires... C'est ma position...
Ma question tient toujours... le choix entre quoi et quoi ?
@Cuicui
Ben si j'ai tout lu et je trouve que la personne qui a parlé positivement de son expérience a eu bien du courage... et je suis bien heureuse qu'elle n'ait subi aucune remontrance, bon ceci dit elles avaient eu lieu avant
Sincèrement, je défends pas le caoching, j'en voudrais pas pour moi, c'est pas pour le conseiller aux autres... Mais je maintiens que les outils des coachs (psy et autres...), là pour le coup, je dis que ça peut être utile dans un cadre bienveillant, en dehors de toutes dérives sectaires... C'est ma position...
Ma question tient toujours... le choix entre quoi et quoi ?
Dernière édition par EmiM le Mar 3 Mar 2015 - 9:24, édité 1 fois
EmiM- Messages : 5707
Date d'inscription : 15/01/2014
Age : 42
Localisation : Les pieds sur terre, la tête dans les étoiles
Re: Le coaching
Faire confiance en quelqu'un qui se présente "coach" ou ne pas faire confiance en un coach.
Et oui, j'ai instruit "à charge".
Et oui, ceux qui en ont une expérience positive peuvent aussi s'exprimer...
Et oui, j'ai instruit "à charge".
Et oui, ceux qui en ont une expérience positive peuvent aussi s'exprimer...
Invité- Invité
Re: Le coaching
Je trouve la critique intéressante... On a besoin d'aide, on pensait voir un coach, mais le fil nous fait changer d'avis, on voulait faire un travail sur soi (devpers) mais le fil nous dissuade, on a toujours des problèmes à régler, vous conseillez quelque chose ou pas ? Si oui quoi ?
Je suis juste curieuse...
Je suis juste curieuse...
EmiM- Messages : 5707
Date d'inscription : 15/01/2014
Age : 42
Localisation : Les pieds sur terre, la tête dans les étoiles
Re: Le coaching
Si tu as des problèmes, cernes tes problèmes et tu trouveras à qui demander de l'aide.
Tu es en souffrance psychologique, consulte un psychologue ou un psychiatre.
Si t'es mal au boulot, change de boulot ou d'orientation en suivant une formation.
....
Ne pas confiez sa souffrance à quelqu'un qui n'est pas formé pour aidez.
S'il ne s'agit que d'un mal être existentiel, donnez soi-même du sens à sa vie est possible sans que quelqu'un n'ait à dire quoi que ce soit.
On ne peut pas passer sa vie à attendre que quelqu'un nous montre le chemin du bonheur, à supposer qu'il existe.
Tu es en souffrance psychologique, consulte un psychologue ou un psychiatre.
Si t'es mal au boulot, change de boulot ou d'orientation en suivant une formation.
....
Ne pas confiez sa souffrance à quelqu'un qui n'est pas formé pour aidez.
S'il ne s'agit que d'un mal être existentiel, donnez soi-même du sens à sa vie est possible sans que quelqu'un n'ait à dire quoi que ce soit.
On ne peut pas passer sa vie à attendre que quelqu'un nous montre le chemin du bonheur, à supposer qu'il existe.
Invité- Invité
Re: Le coaching
Je ne parle pas des pathologies, pour lesquelles je serais en peine de formuler un avis, – juste du cas général.
Autrefois, l'école suffisait, qui imposait une morale républicaine conséquente, en indiquant à chacun à quelle place il pouvait prétendre. Il ne s'agit pas du bon vieux temps que j'aurais connu, hein ! C'est bien antérieur; disons, en France, la Troisième République.
Désormais chacun peut considérer que tout lui est ouvert, le revendiquer, et souffrir s'il ne l'obtient pas. D'une certaine façon c'est touchant de voir tous ces gens désirer s'accomplir dans la liberté, la joie et l'excellence... Pourtant, tout ce qu'une société peut raisonnablement proposer, c'est que les gens soient suffisamment heureux, mais en limitant leurs désirs en raison de leurs mérites.
Autrefois, l'école suffisait, qui imposait une morale républicaine conséquente, en indiquant à chacun à quelle place il pouvait prétendre. Il ne s'agit pas du bon vieux temps que j'aurais connu, hein ! C'est bien antérieur; disons, en France, la Troisième République.
Désormais chacun peut considérer que tout lui est ouvert, le revendiquer, et souffrir s'il ne l'obtient pas. D'une certaine façon c'est touchant de voir tous ces gens désirer s'accomplir dans la liberté, la joie et l'excellence... Pourtant, tout ce qu'une société peut raisonnablement proposer, c'est que les gens soient suffisamment heureux, mais en limitant leurs désirs en raison de leurs mérites.
Pieyre- Messages : 20908
Date d'inscription : 17/03/2012
Localisation : Quartier Latin
Re: Le coaching
Je trouve cela plein de bon sens quand on va bien... Si ceux qui vont mal pouvaient donner leur opinion sur ces conseils ça seraient cool..Merci Cuicui c'est encore mieux que ce que je n'imaginais pas...
EmiM- Messages : 5707
Date d'inscription : 15/01/2014
Age : 42
Localisation : Les pieds sur terre, la tête dans les étoiles
Re: Le coaching
Définis moi ce que tu entends par aller mal et je pourrais peut-être te répondre plus précisément. (mais demain car présentement, je dois assumer ma tâche de taxi à la sortie de spectacles)
Je croyais que les tigres avaient la solution en eux....
Décidément, je comprendrais jamais rien aux zèbres, moi...
Je croyais que les tigres avaient la solution en eux....
Décidément, je comprendrais jamais rien aux zèbres, moi...
Invité- Invité
Re: Le coaching
Cuicui a écrit:Si tu as des problèmes, cernes tes problèmes et tu trouveras à qui demander de l'aide.
Tu es en souffrance psychologique, consulte un psychologue ou un psychiatre.
Si t'es mal au boulot, change de boulot ou d'orientation en suivant une formation.
....
Ne pas confiez sa souffrance à quelqu'un qui n'est pas formé pour aidez.
Rien à ajouter, je suis totalement d'accord. Le traitement d'un mal être psychologique est à confier à un professionnel compétent, pas à un amateur.
Quand à un mal être généré par le travail, la fuite peut effectivement constituer une solution (si elle s'avère réalisable). En revanche, j'ai du mal à imaginer un supplétif des objectifs de la direction (antinomiques à l'intérêt du salarié car se traduisant in fine par une pression accrue sur celui ci afin d'obtenir un rendement supérieur avec des moyens réduits), rémunéré par celle ci, apporter une quelconque amélioration de l'état des travailleurs en souffrance. Bien au contraire, les injonctions à l'adaptation qui leur sont délivrées, intrinsèquement mensongères et infondées, ne pourront générer chez ceux ci que sentiment de dévalorisation, perte de sens et d'identité dans leur rapport à leur entité et à leur poste, dissonance cognitive, etc...
Kodiak- Messages : 1904
Date d'inscription : 05/11/2013
Age : 61
Localisation : Nice
Re: Le coaching
Pieyre a écrit:pourquoi y a-t-on recours, juste pour soi, ou contraint et forcé par une pression sociale ou professionnelle ?
Dans le cadre d'un accompagnement individuel:
Je pense aux personnes du forum qui lisent ce fil et qui hésitent à allez voir un coach, au risque de me répéter:
Il faut effectivement savoir pourquoi on y va et qui on va voir.
Dans mon cas, je suis allé voir cette personne sur conseil de ma psy, pour travailler sur des choses très précises.
-bilan de compétence ou plus exactement questionnaire d'intérêt professionnel
-préparation aux entretiens pro
Le résultat a été très efficace car c'était un travail en collaboration entre deux professionnels qui ne font pas le même métier. (un psy n'est pas coach et coach n'est pas psy, d'ailleurs la limite a été très clairement définie lors de la première rencontre)
Le bilan de compétence a été vite torché (après 10 ans d'errances professionnelles et de multiples bilans qui ne sont pas adaptés pour les zèbres...à mon avis)
Pour la préparation aux entretiens ça a été une véritable bataille en terme d'éthique mais l'entretien que j'ai passé par la suite était super positif. Pas d'angoisses, super à l'aise, les idées claires parce que bien préparé aux questions et surtout... j'étais moi-même. Il était hors de question que je joue une fois de plus un rôle (vous savez l'ouvrier modèle qui adore le travail, qui n'a pas de famille, passionné par ce que propose l'entreprise et qui adore travailler le dimanche)
Cependant, je rejoins beaucoup d'avis négatifs sur ce métier.
Surtout en ce qui concerne le coaching d'entreprise.
En réponse à la question de Pieyre, je dirais que c'était un véritable accompagnement personnalisé, non pas pour me faire rentrer dans un moule par une pression sociale mais plutôt pour m'aider à trouver le taf où je me sentirais utile avec ce que je suis. Donc oui, je l'ai fait pour moi.
hop!- Messages : 202
Date d'inscription : 05/09/2014
Localisation : Haute vallée de l'Aude
Re: Le coaching
En me relisant je me dis qu'un coach sincère est un pro qui prend la personne comme elle est et l'aide à rester fidèle à ses valeurs...tout en s'adaptant un minimum à la réalité du monde du travail.
Et à mon avis c'est là qu'il peut y avoir des différences énormes (et je ne parle même pas des pervers narcissouilles et autres managers à cravate)
Et à mon avis c'est là qu'il peut y avoir des différences énormes (et je ne parle même pas des pervers narcissouilles et autres managers à cravate)
hop!- Messages : 202
Date d'inscription : 05/09/2014
Localisation : Haute vallée de l'Aude
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