Zébritude et anorexie : au secours !
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Forum ZEBRAS CROSSING :: La zébritude :: Discussions générales relatives à la zébritude :: Pathologies zébresques classiques
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Zébritude et anorexie : au secours !
Bonjour à tous,
Nouveau sur ce forum, je suis à la recherche de tout témoignage au sujet de jeunes filles surdouées ayant developpé à l'adolescence un trouble de la personnalité gravissime: L'anorexie.
C'est le cas de ma fille de 14 ans, détectée précoce a 12 ans 1/2, suivie par une psy spécialiste de la précocité, et actuellement hospitalisée pour dénutrition grave.
Elle est suivie par les meilleurs spécialistes de l'anorexie que l'on puisse trouver, sachant que ce trouble qui cause une souffrance psychique et physique
terrible, pour les malades en 1er lieu, et leur famille, est extrèmement complexe et de causes multi-factorielles. (Sans parler du jugement très négatif et culpabilisant du grand public
sur cette maladie très ancienne, mais méconue bien que fortement médiatisée). Personne n'a de solution vraiment efficace a court terme.
La précocité, surtout détectée tardivement, pourrait être l'une de ces causes.
L'un des problèmes est que aucun professionel ne semble vouloir envisager un lien possible entre précocité et anorexie (et probablement d'autres troubles du comportement):
- Les professionels compétents sur l'anorexie (psy, pédo-psy, neurologues, praticiens ou chercheurs) sous-estiment le facteur de la précocité intellectuelle, quand ils ne nient pas
simplement l'existence d'une telle particularité. Ils reconnaissent seulement parfois que les jeunes filles anorexique "cogitent trop, et se prennent la tête avec des choses trop
compliquées"
- Les professionels compétents sur la précocité intellectuelle (ayant souvent les mèmes formations de base que les précédents) se sentent démunis face a ce trouble, ou s'intéressent
plus aux surdoués qui vont bien qu'a ceux qui vont mal.
Pourtant lorsque l'on consulte les ouvrages relatifs a ces 2 domaines, des points communs sautent au yeux (e.g. faible self-estime, perfectionisme, anxiété...).
Il serait assurément fructueux que ces professionels se rencontrent, et croisent leurs experiences et connaissances.
Si vous n'avez aucun temoignage, peut-etre pouvez vous relayer cet appel au secours, ou m'indiquer un forum plus approprié.
Merci d'avance pour votre aide
Nouveau sur ce forum, je suis à la recherche de tout témoignage au sujet de jeunes filles surdouées ayant developpé à l'adolescence un trouble de la personnalité gravissime: L'anorexie.
C'est le cas de ma fille de 14 ans, détectée précoce a 12 ans 1/2, suivie par une psy spécialiste de la précocité, et actuellement hospitalisée pour dénutrition grave.
Elle est suivie par les meilleurs spécialistes de l'anorexie que l'on puisse trouver, sachant que ce trouble qui cause une souffrance psychique et physique
terrible, pour les malades en 1er lieu, et leur famille, est extrèmement complexe et de causes multi-factorielles. (Sans parler du jugement très négatif et culpabilisant du grand public
sur cette maladie très ancienne, mais méconue bien que fortement médiatisée). Personne n'a de solution vraiment efficace a court terme.
La précocité, surtout détectée tardivement, pourrait être l'une de ces causes.
L'un des problèmes est que aucun professionel ne semble vouloir envisager un lien possible entre précocité et anorexie (et probablement d'autres troubles du comportement):
- Les professionels compétents sur l'anorexie (psy, pédo-psy, neurologues, praticiens ou chercheurs) sous-estiment le facteur de la précocité intellectuelle, quand ils ne nient pas
simplement l'existence d'une telle particularité. Ils reconnaissent seulement parfois que les jeunes filles anorexique "cogitent trop, et se prennent la tête avec des choses trop
compliquées"
- Les professionels compétents sur la précocité intellectuelle (ayant souvent les mèmes formations de base que les précédents) se sentent démunis face a ce trouble, ou s'intéressent
plus aux surdoués qui vont bien qu'a ceux qui vont mal.
Pourtant lorsque l'on consulte les ouvrages relatifs a ces 2 domaines, des points communs sautent au yeux (e.g. faible self-estime, perfectionisme, anxiété...).
Il serait assurément fructueux que ces professionels se rencontrent, et croisent leurs experiences et connaissances.
Si vous n'avez aucun temoignage, peut-etre pouvez vous relayer cet appel au secours, ou m'indiquer un forum plus approprié.
Merci d'avance pour votre aide
roulex- Messages : 3
Date d'inscription : 26/01/2011
Re: Zébritude et anorexie : au secours !
Je crois qu'il faut se méfier des liens trop vite faits, des similitudes et ressemblances apparentes.... je ne saurais que trop te conseiller d'écouter les spécialistes qui la suivent...
Bon courage avec ta fille en tous cas.. j'imagine que cela doit être infâme pour une maman de voir son enfant vivre ça...
Invité- Invité
Re: Zébritude et anorexie : au secours !
roulex a écrit:L'un des problèmes est que aucun professionel ne semble vouloir envisager un lien possible entre précocité et anorexie.
Oulala !
Tout d'abord bien le bonjour Roulex. (Tu n'est pas russe j'espère ...)
Je ne connais quasiment pas le problème de l'anorexie, en revanche j'en connais un rayon sur la zébritude et le milieu médical (Vie perso & ex-ambulancier).
Remarques en vrac :
- Connais tu beaucoup de toubibs capable de dire "Ben là, je sais pas ... Faut que j'me renseigne." ? Ces braves gens ont en effet hélas une tendance prononcée à l'orgueil et à l'obscurantisme (Du genre : "Tais-toi. C'est moi qui sait.".)
- Or la zébritude est très mal connue (et reconnue !) du milieu médical et de ce fait très fréquemment minimisée voir niée. => Faut leur expliquer à ces pingouins ! (Plus facile à dire qu'à faire ! Rien que la première étape de la communication -capter l'attention- pose de sérieux problèmes.) Ceci pourra peut-être t'y aider : http://forum.doctissimo.fr/sante/intelligence/peau-surdoue-sujet_155195_1.htm
- Leur expliquer aussi que "Un train peut en cacher un autre." et que "L''un n'empêche pas l'autre". Id est que la zébritude peut effectivement en être l'unique ou principale cause, qu'elle peut aussi n'être qu'un facteur aggravant ou enfin qu'elle peut n'y être pour rien dans les causes.
Néanmoins, toute thérapie à l'anorexie passe par le mental, la psychologie. Dès lors, ne pas tenir compte de la zébritude entraine très fréquemment, pour ne pas dire quasi-systématiquement des contre-résultats. D'autre topics sur ce forum confirmeront la difficulté des Zèbres à trouver un psy qui soit "à la hauteur", tant et si bien qu'au final, le remède étant pire que le mal, nous préférons souvent nous débrouiller sans eux.
En espérant avoir pu t'aider...
Bises.
PS : Force et robustesse !
Invité- Invité
Re: Zébritude et anorexie : au secours !
.
Dernière édition par فينيكس لاسود le Sam 19 Fév 2011 - 13:03, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Zébritude et anorexie : au secours !
Le Yeti a écrit:
- Or la zébritude est très mal connue (et reconnue !) du milieu médical et de ce fait très fréquemment minimisée voir niée. => Faut leur expliquer à ces pingouins ! (Plus facile à dire qu'à faire ! Rien que la première étape de la communication -capter l'attention- pose de sérieux problèmes.) Ceci pourra peut-être t'y aider : http://forum.doctissimo.fr/sante/intelligence/peau-surdoue-sujet_155195_1.htm
Merci de ne pas être méprisant et de ne pas faire de généralisations.
Invité- Invité
Re: Zébritude et anorexie : au secours !
Merci de ta remarque SMB. Elle me permet de préciser un point : je ne généralise pas, je parle d'une catégorie bien particulière mais hélas trop répandue de médecins. Et les concernant, si je suis méprisant ce n'est que parce que eux ont commencé !
En revanche, oui, j'ai rencontré pas mal de médecin qui n'avait eu aucun mal, malgré leur science, à rester parfaitement humain avec tout ce que cela comporte. Des personnes particulièrement admirables pour le coup !
En revanche, oui, j'ai rencontré pas mal de médecin qui n'avait eu aucun mal, malgré leur science, à rester parfaitement humain avec tout ce que cela comporte. Des personnes particulièrement admirables pour le coup !
Invité- Invité
Re: Zébritude et anorexie : au secours !
Le plus souvent les medecin ce contente de faire leur boulot....
Des que quelque chose les depassent plus souvent il ne cherchent pas...
Ils restent dans leur sciences entoites...
Des que quelque chose les depassent plus souvent il ne cherchent pas...
Ils restent dans leur sciences entoites...
Invité- Invité
Re: Zébritude et anorexie : au secours !
Si je dois faire un lien entre l'anorexie et la douance, ça serait au niveau de notre mixité de genre et de la difficulté pour une jeune fille d'intégrer sa féminité à l'adolescence. Dans l'anorexie (hors douance), il y a aussi la question de l'attachement à examiner. J'ai ou des choses intéressantes sur le net à ce sujet (je le retrouverai) et aussi chez Suzanne Ginestet-Delbreil (La Terreur de penser).
augenblick- Messages : 6243
Date d'inscription : 05/12/2009
Localisation : Paris
Re: Zébritude et anorexie : au secours !
l'anorexie doit etre considéré comme une addiction avant tout
je me permets de vous renvoyer sur le topic, Zebr'addict...
si je peux permettre d'avancer dans l'échange.....en qualité de surdoué addictologue, je vais suivre ce fil.
je me permets de vous renvoyer sur le topic, Zebr'addict...
si je peux permettre d'avancer dans l'échange.....en qualité de surdoué addictologue, je vais suivre ce fil.
Invité- Invité
Re: Zébritude et anorexie : au secours !
augenblick a écrit:Si je dois faire un lien entre l'anorexie et la douance, ça serait au niveau de notre mixité de genre et de la difficulté pour une jeune fille d'intégrer sa féminité à l'adolescence. Dans l'anorexie (hors douance), il y a aussi la question de l'attachement à examiner. J'ai ou des choses intéressantes sur le net à ce sujet (je le retrouverai) et aussi chez Suzanne Ginestet-Delbreil (La Terreur de penser).
Merci pour votre réponse.
J'ai lu de nombreux articles et livres sur ces 2 sujets (Je n'ai rien trouvé qui traite des 2 simultanément (Précocité et trouble identitaire et du comportement)
Ce que vous dites, difficulté d'intégrer sa féminité, attachement... ressort quasi systematiquement pour l'anorexie. Il ressort également souvent que l'anorexie n'est qu'un symptome
d'une anxiété extreme.
Pour la précocité, Il ressort également que ses conséquences telles que le rejet par les pairs dans la petite enfance, ou la difficulté a se construire par imitation de ces memes pairs,
sont des facteurs de grande anxiété, et de difficulté pour la construction identitaire. Elles sont souvent causes de troubles psycho-somatiques dans la petite enfance, et a l'adolescence peuvent prendre des proportions alarmantes, ou la jeune fille met sa vie en danger (10 a 15 % de mortalité pour l'anorexie selon les sources).
Le raccourcis "douance -> facteur d'anxiété -> troubles lors de l'enfance (sommeil, crises d'angoisses) -> anorexie a l'adolescnce" semble un peu rapide me direz vous.
Pourtant autant je suis convaincu que ce n'est pas le seul chemin vers l'anorexie, autant il serait irrationnel de rejeter d'emblée l'hypothese de ce lien.
Avec tout ce que nous avons lu et entendu sur ces 2 domaines, et connaissant bien notre fille, nous pensons avoir cerné une partie importante du probleme.
Mais le plus difficile restent les solutions. En effet, a part des discours valorisants, un soutien familial, un suivi multi disciplinaire rapproché (psychlogique, medical dont psychiatrique, dietetique...), et la réduction de tous les facteurs anxiogenes (il sont nombreux chez les hyper-anxieux), on se sent tres démuni...
roulex- Messages : 3
Date d'inscription : 26/01/2011
Merci pour votre contribution
Beufasupa a écrit:l'anorexie doit etre considéré comme une addiction avant tout
je me permets de vous renvoyer sur le topic, Zebr'addict...
si je peux permettre d'avancer dans l'échange.....en qualité de surdoué addictologue, je vais suivre ce fil.
Merci pour votre contribution.
En effet, les memes principes que pour l'addiction sont semble-t-il mis en oeuvre.
A tout ceux que l'anorexie intéresse, je recommande fortement le lien vers les excellents rapports
de la Haute Autorite de Santé publiés fin 2010: [url=Rapport HAS: Anorexie mentale]http://www.has-sante.fr/portail/jcms/c_985715/anorexie-mentale-prise-en-charge[/url]
La lecture de l'Argumentaire est tres instructive (bien que parfois ardue). Les autres synthese sont également bien faites et plus abordables.
roulex- Messages : 3
Date d'inscription : 26/01/2011
Re: Zébritude et anorexie : au secours !
On m'a récemment "confirmé" par un avis médical ce que je pensais depuis fort longtemps...
Les médicaments, dans certains cas, c'est inutile au possible.
C'est le cas pour certaines phobies, certains TCA*.
Maintenant, je ne suis ni médecin, ni psy ni quoi que ce soit, mais je suis une ancienne hyperphage (de 8 à 25 ans), et apparemment mon vécu irait plutôt dans le sens des questions que tu te poses:
l'hyperphagie n'était que la manifestation extérieure d'un mal-être intérieur... et ô surprise, c'était quoi le mal-être? Eh bien tout d'abord l'ignorance et la négation (par mon entourage) d'une "différence" ressentie par rapport aux autres enfants, puis une fois la "différence" identifiée à la fin de l'adolescence (douance), rejet de celle-ci (en patie à cause d'un suivi non adapté).
Celà dit, je ne détiens pas de solution non plus.
Tut ça c'était pour dire qu'à tout problème il y a une solution, il suffit de trouver celle qui est le mieux adaptée à ta fille, en envoyant chier autant de personnes qu'il le faudra jusqu'à ce qu'une prenne compte de ce que vous avez à dire.
En tout cas, les TCA sont des symptômes et non pas le contraire, donc peut-être y aurait-il de quoi creuser du côté des thérapies comportementales..
Beaucoup de praticiens en font leur spécialisation (les TCA) et il est assez facile de les trouver en général.
La thérapie comportementale ne traite pas frcément le fond du problème mais s'attaque au symptôme, à la partie visible de l'iceberg, celle qui handicappe au quotidien, dans le concret, mais je cris qu'en l'ocurrence, c'est un peu ça l'urgence non? J'ai lu "hospitalisation" et "malnutrition" un peu plus haut...
Bon, maintenant, avis perso, c'est comme ça que je vois les choses, ça n'engage que moi.
En tout cas bon courage
*TCA: Trouble du Comportement Alimentaire
Les médicaments, dans certains cas, c'est inutile au possible.
C'est le cas pour certaines phobies, certains TCA*.
Maintenant, je ne suis ni médecin, ni psy ni quoi que ce soit, mais je suis une ancienne hyperphage (de 8 à 25 ans), et apparemment mon vécu irait plutôt dans le sens des questions que tu te poses:
l'hyperphagie n'était que la manifestation extérieure d'un mal-être intérieur... et ô surprise, c'était quoi le mal-être? Eh bien tout d'abord l'ignorance et la négation (par mon entourage) d'une "différence" ressentie par rapport aux autres enfants, puis une fois la "différence" identifiée à la fin de l'adolescence (douance), rejet de celle-ci (en patie à cause d'un suivi non adapté).
Celà dit, je ne détiens pas de solution non plus.
Tut ça c'était pour dire qu'à tout problème il y a une solution, il suffit de trouver celle qui est le mieux adaptée à ta fille, en envoyant chier autant de personnes qu'il le faudra jusqu'à ce qu'une prenne compte de ce que vous avez à dire.
En tout cas, les TCA sont des symptômes et non pas le contraire, donc peut-être y aurait-il de quoi creuser du côté des thérapies comportementales..
Beaucoup de praticiens en font leur spécialisation (les TCA) et il est assez facile de les trouver en général.
La thérapie comportementale ne traite pas frcément le fond du problème mais s'attaque au symptôme, à la partie visible de l'iceberg, celle qui handicappe au quotidien, dans le concret, mais je cris qu'en l'ocurrence, c'est un peu ça l'urgence non? J'ai lu "hospitalisation" et "malnutrition" un peu plus haut...
Bon, maintenant, avis perso, c'est comme ça que je vois les choses, ça n'engage que moi.
En tout cas bon courage
*TCA: Trouble du Comportement Alimentaire
Re: Zébritude et anorexie : au secours !
je maintiens que la solution est de se faire suivre par un CSAPA (centre de soins en addictologie) en tout cas de comprendre le problemes sous l'angle des addictions. C'est le premier cap à franchir.
si tu veux que je sois plus précis, je peux te répondre par mp ou en public comme tu veux.
mais il faut avoir une chose en tête, l'anorexie est une solution de survie psychique avant tout et le symptome à une fonction.
question, cette anorexie est elle associé au mécanisme compensatoire Boulimique ou pas?
de toute façon, le mieux reste selon moi une TCC (therapie cognitivocomportementale)
si tu veux que je sois plus précis, je peux te répondre par mp ou en public comme tu veux.
mais il faut avoir une chose en tête, l'anorexie est une solution de survie psychique avant tout et le symptome à une fonction.
question, cette anorexie est elle associé au mécanisme compensatoire Boulimique ou pas?
de toute façon, le mieux reste selon moi une TCC (therapie cognitivocomportementale)
Invité- Invité
Re: Zébritude et anorexie : au secours !
je reste persuadée que la zebritude et l'anorexie sont liés , pour l'avoir vécue au début de mon adolescence...il y a fort longtemps mais je m'en souviens comme si c'était hier. Je ne sais que depuis peu que je fut une enfant précoce et par conséquent adulte précoce qui aujourd'hui a enfin pu mettre un mot sur des maux. L'anorexie n'arrive pas par hasard , elle prouve une grande souffrance , celle de préférer mourir plutôt que d'affronter la vie qui nous semble si compliqué , ou personne ne nous comprends , ou l'amour nous manque tellement,où notre monde peuplé d'espoir ne peut prendre forme en ce monde, enfin c'est ce que l'on pense quand on est une enfant.
En ce qui me concerne ce sont les chevaux qui m'ont sauvé et je ne remercierais jamais assez mes parents d'avoir fais autant d'efforts pour m'aider.
Les chevaux n'ont pas tout résolu mais ont été d'un grand réconfort , ont donné un sens à ma vie , et m'ont permis de rester ancré sur mes deux pieds pour apprendre à vivre.
Les animaux sont des êtres vivants capable de donner sans compter , ils nous ramènent à l'essentiel,comme tout ce qui touche à la nature.
Bien sur ce n'est pas suffisant pour grandir mais c'est un bon support pour garder la tete hors de l'eau et apprendre à apprivoiser le monde des humains.
Faire rencontré d'autres zèbres à votre fille pourrait également la réconforter sur le fait qu'elle n'est pas seule et trouver un thérapeute adapter à sa personnalité.
Mes mots ne sont en aucun cas des conseils mais juste quelques éléments qui je l'espère vous ouvriront quelques portes , afin que votre filles ailles mieux , ce que je souhaite de tout coeur.
Corinne
En ce qui me concerne ce sont les chevaux qui m'ont sauvé et je ne remercierais jamais assez mes parents d'avoir fais autant d'efforts pour m'aider.
Les chevaux n'ont pas tout résolu mais ont été d'un grand réconfort , ont donné un sens à ma vie , et m'ont permis de rester ancré sur mes deux pieds pour apprendre à vivre.
Les animaux sont des êtres vivants capable de donner sans compter , ils nous ramènent à l'essentiel,comme tout ce qui touche à la nature.
Bien sur ce n'est pas suffisant pour grandir mais c'est un bon support pour garder la tete hors de l'eau et apprendre à apprivoiser le monde des humains.
Faire rencontré d'autres zèbres à votre fille pourrait également la réconforter sur le fait qu'elle n'est pas seule et trouver un thérapeute adapter à sa personnalité.
Mes mots ne sont en aucun cas des conseils mais juste quelques éléments qui je l'espère vous ouvriront quelques portes , afin que votre filles ailles mieux , ce que je souhaite de tout coeur.
Corinne
axaile- Messages : 1
Date d'inscription : 29/01/2011
Age : 61
Localisation : finistere
Re: Zébritude et anorexie : au secours !
Bonjour Roulex,
Je suis nouvelle sur ce forum et je viens de trouver ton appel. Je ne sais pas ce qui s'est passé depuis janvier pour ta fille, mais je me dis que mon témoignage peut peut-être aider...
Car j'ai fait un bref crochet par la case anorexie et c'est dans le livre de JSF que j'ai trouvé pour la première fois une explication convaincante. Je n'étais pas du tout concernée par les modèle archi-maigres de la mode qui sont sensés inspirer les anorexies "classiques". Ma situation était celle d'une personne qui n'avait trouvé la force d'exister que dans l'amour d'un homme, mais la relation ayant pris fin, j'ai tenté de renouveler la fusion avec un autre. Et celui-là n'a pas voulu de moi, ce qui m'a convaincue de mon absence totale de valeur, corroborée par mon incapacité à m'intégrer socialement. Dans ce désert, j'ai voulu trouver un socle solide, quelque chose sur quoi j'aurais prise : mon corps. Plus précisément, sentir la corde de mon existence en arrêtant de manger, afin de sortir du vide, du flou, du néant.
Le priblème est que lorsqu'on arrive au bord du gouffre, il n'y a que deux options ; en finir ou repartir. Moi, bizarrement, je ne voulais pas en finir, je voulais juste que ça s'arrête, que la souffrance s'arrête, mais je n'avais plus faim, plus le réflexe de manger. Alors j'ai été chercher de l'aide chez les thérapeuthes parallèles, ceux qui travaillent l'énergie et les chakras.
C'est donc un micro-ostéopathe qui m'a redonné de l'appétit après 15 jours, en une seule séance magistrale. Tout n'était pas réglé, loin de là, mais j'ai pu reprendre pied et quelques forces.
Parmi toutes les autres thérapies que j'ai tentées par la suite pour m'en sortir, je voudrais en mentionner une particulièrement efficace d'après moi, bien qu'elle ne paye pas de mine : la constellation familiale. Parce que la problématique de la douance n'est souvent qu'une composante du problème, qui l'aiguise, mais n'explique pas tout. La constellation permet de changer les choses en profondeur, même si son effet met du temps à se faire sentir (et j'en ai essayé des trucs qui devaient changer la situation, normalement).
Il existe des zèbres heureux et en bonne santé. Je souhaite que votre fille en fasse également partie.
Bon courage à vous !
Je suis nouvelle sur ce forum et je viens de trouver ton appel. Je ne sais pas ce qui s'est passé depuis janvier pour ta fille, mais je me dis que mon témoignage peut peut-être aider...
Car j'ai fait un bref crochet par la case anorexie et c'est dans le livre de JSF que j'ai trouvé pour la première fois une explication convaincante. Je n'étais pas du tout concernée par les modèle archi-maigres de la mode qui sont sensés inspirer les anorexies "classiques". Ma situation était celle d'une personne qui n'avait trouvé la force d'exister que dans l'amour d'un homme, mais la relation ayant pris fin, j'ai tenté de renouveler la fusion avec un autre. Et celui-là n'a pas voulu de moi, ce qui m'a convaincue de mon absence totale de valeur, corroborée par mon incapacité à m'intégrer socialement. Dans ce désert, j'ai voulu trouver un socle solide, quelque chose sur quoi j'aurais prise : mon corps. Plus précisément, sentir la corde de mon existence en arrêtant de manger, afin de sortir du vide, du flou, du néant.
Le priblème est que lorsqu'on arrive au bord du gouffre, il n'y a que deux options ; en finir ou repartir. Moi, bizarrement, je ne voulais pas en finir, je voulais juste que ça s'arrête, que la souffrance s'arrête, mais je n'avais plus faim, plus le réflexe de manger. Alors j'ai été chercher de l'aide chez les thérapeuthes parallèles, ceux qui travaillent l'énergie et les chakras.
C'est donc un micro-ostéopathe qui m'a redonné de l'appétit après 15 jours, en une seule séance magistrale. Tout n'était pas réglé, loin de là, mais j'ai pu reprendre pied et quelques forces.
Parmi toutes les autres thérapies que j'ai tentées par la suite pour m'en sortir, je voudrais en mentionner une particulièrement efficace d'après moi, bien qu'elle ne paye pas de mine : la constellation familiale. Parce que la problématique de la douance n'est souvent qu'une composante du problème, qui l'aiguise, mais n'explique pas tout. La constellation permet de changer les choses en profondeur, même si son effet met du temps à se faire sentir (et j'en ai essayé des trucs qui devaient changer la situation, normalement).
Il existe des zèbres heureux et en bonne santé. Je souhaite que votre fille en fasse également partie.
Bon courage à vous !
Nasirpal- Messages : 5
Date d'inscription : 18/07/2011
Age : 46
Localisation : Bruxelles
Re: Zébritude et anorexie : au secours !
Bonjour à tous,
Je côtoie régulièrement une jeune fille (un peu plus âgée) qui présente les mêmes fonctionnements que ta fille Roulex. Ses parents, très attentifs également, sont eux aussi démunis.
Elle n'a pas encore été testée, mais elle présente toutes les caractéristiques des Z. Et c'est la lecture de ton témoignage qui m'a fait réaliser que c'était quelque temps après le lecture du livre de JSF qu'elle a commencé à moins se nourrir (il me semble...). Elle cogite énormément, elle fait énormément de marche, de sport pour fatiguer son corps je crois. Elle souhaite pourtant faire le test, et avec ses parents, nous espérons que ça pourrait au contraire lui donner une réponse, la rassurer en quelque sorte...
Ce témoignage s’amène pas vraiment d'éclairage, et j'en suis désolé, mais il serait peut-être intéressant de pouvoir partager certaines réflexions. Peut-être se rencontrer, il est en effet difficile de se reposer sur les institutions, et il me semble que si ne nous prenons pas en main, personne ne le fera (bien).
Je côtoie régulièrement une jeune fille (un peu plus âgée) qui présente les mêmes fonctionnements que ta fille Roulex. Ses parents, très attentifs également, sont eux aussi démunis.
Elle n'a pas encore été testée, mais elle présente toutes les caractéristiques des Z. Et c'est la lecture de ton témoignage qui m'a fait réaliser que c'était quelque temps après le lecture du livre de JSF qu'elle a commencé à moins se nourrir (il me semble...). Elle cogite énormément, elle fait énormément de marche, de sport pour fatiguer son corps je crois. Elle souhaite pourtant faire le test, et avec ses parents, nous espérons que ça pourrait au contraire lui donner une réponse, la rassurer en quelque sorte...
Ce témoignage s’amène pas vraiment d'éclairage, et j'en suis désolé, mais il serait peut-être intéressant de pouvoir partager certaines réflexions. Peut-être se rencontrer, il est en effet difficile de se reposer sur les institutions, et il me semble que si ne nous prenons pas en main, personne ne le fera (bien).
Jefrah- Messages : 111
Date d'inscription : 25/12/2010
Re: Zébritude et anorexie : au secours !
Bonjour Roulex,
ton post m'a fait bizarre car j'ai moi même été anorexique de 15 ans à 18 ans, avec des prémices dès la pré-adolescence.
j'ai été diagnostiqué précoce enfant, mais comme je viens d'un milieu difficile, rien ne m'a été expliqué, et j'ai longtemps pensé que "précoce" signifiait que j'étais une immature dans ma vie affective. Ta fille est au courant du diagnostic, et de plus vous avez l'air très attentionné envers elle en tant que parents, ce qui peut déjà être un contexte facilitant (même si je pense que l'anorexie est aussi un moment où on veut se prouver qu'on se suffit à soi-même, et que paradoxalement l'attention des parents peut alors être ressentie comme pesante, et même comme une atteinte portée au droit à vivre par soi-même).
En ce qui me concerne et pour résumer, je pense que le fait d'être précoce, maintenant que j'en connais la réelle signification, n'a pas été étranger à ma maladie: le fait de penser beaucoup dépersonnalise, on ne sent plus son corps et ses limites corporelles; et la faim au cours de mon anorexie était une tentative de me réapproprier mon corps, tout en me prouvant que mon esprit avait le pouvoir absolu.
Il y a aussi dans l'anorexie le refus de la distinction des genres féminins et masculins comme qqu'un l'a très bien dit plus haut. Là encore, le fait d'être zebre et de remettre en cause ce genre de partition sociale arbitraire n'y est pas étranger. Ds le livre de JSF, il est aussi expliqué que le zèbre a plus facilement en lui "les deux genres".
- Effectivement, même si à mon sens ce n'est pas le seul critère à prendre en compte, un versant addictif est présent dans l'anorexie: la faim fatigue, mais peut comme une drogue rendre euphorique, hyper-actif, hyper-pensant. C'est proche d'une expérience mystique, et là aussi très zébresque avec son style de pensée absolue, et proche de l'infini.
Cette charge addictive permet également à d'autres moments de dissoudre sa pensée comme quand on prend des substances, ce qui est fréquent chez les zèbres.
Enfin, le versant obsessionnel: le comptage permanent de calories par exemple, permet de fixer son exprit, de le controler par des automatismes mentaux, mais qui deviennent vite du poison, une obligation pesante qui inhibe cet intellect trop dur à contenir, mais pourtant fécond.
Donc grosse corrélation à mon sens entre pensée zèbre et anorexie (mais il me semble qu'il y en a aussi avec beaucoup d'autres pathologies mentales), même si ce n'est pas du tout le seul facteur. L'histoire personnelle joue aussi un grand rôle. Mon grand-père a été en camps de concentration, il faisait 36 kgs au retour, je voulais faire le même poids. Mais là aussi quand j'y pense, il y a du zebre, du "concernement" face aux malheurs du monde. Par exemple, j'ai eu une période où je ne "mangeais" que l'eau du riz, car j'avais lu qu'au cambodge pendant le règne de Pol-pot ils n'avaient que ça pour se nourrir dans les camps...
On était donc bien loin des mannequins dans les journeaux
J'espere que ce roman fleuve n'était pas imbuvable et qu'il a pu apporter quelque chose...
ton post m'a fait bizarre car j'ai moi même été anorexique de 15 ans à 18 ans, avec des prémices dès la pré-adolescence.
j'ai été diagnostiqué précoce enfant, mais comme je viens d'un milieu difficile, rien ne m'a été expliqué, et j'ai longtemps pensé que "précoce" signifiait que j'étais une immature dans ma vie affective. Ta fille est au courant du diagnostic, et de plus vous avez l'air très attentionné envers elle en tant que parents, ce qui peut déjà être un contexte facilitant (même si je pense que l'anorexie est aussi un moment où on veut se prouver qu'on se suffit à soi-même, et que paradoxalement l'attention des parents peut alors être ressentie comme pesante, et même comme une atteinte portée au droit à vivre par soi-même).
En ce qui me concerne et pour résumer, je pense que le fait d'être précoce, maintenant que j'en connais la réelle signification, n'a pas été étranger à ma maladie: le fait de penser beaucoup dépersonnalise, on ne sent plus son corps et ses limites corporelles; et la faim au cours de mon anorexie était une tentative de me réapproprier mon corps, tout en me prouvant que mon esprit avait le pouvoir absolu.
Il y a aussi dans l'anorexie le refus de la distinction des genres féminins et masculins comme qqu'un l'a très bien dit plus haut. Là encore, le fait d'être zebre et de remettre en cause ce genre de partition sociale arbitraire n'y est pas étranger. Ds le livre de JSF, il est aussi expliqué que le zèbre a plus facilement en lui "les deux genres".
- Effectivement, même si à mon sens ce n'est pas le seul critère à prendre en compte, un versant addictif est présent dans l'anorexie: la faim fatigue, mais peut comme une drogue rendre euphorique, hyper-actif, hyper-pensant. C'est proche d'une expérience mystique, et là aussi très zébresque avec son style de pensée absolue, et proche de l'infini.
Cette charge addictive permet également à d'autres moments de dissoudre sa pensée comme quand on prend des substances, ce qui est fréquent chez les zèbres.
Enfin, le versant obsessionnel: le comptage permanent de calories par exemple, permet de fixer son exprit, de le controler par des automatismes mentaux, mais qui deviennent vite du poison, une obligation pesante qui inhibe cet intellect trop dur à contenir, mais pourtant fécond.
Donc grosse corrélation à mon sens entre pensée zèbre et anorexie (mais il me semble qu'il y en a aussi avec beaucoup d'autres pathologies mentales), même si ce n'est pas du tout le seul facteur. L'histoire personnelle joue aussi un grand rôle. Mon grand-père a été en camps de concentration, il faisait 36 kgs au retour, je voulais faire le même poids. Mais là aussi quand j'y pense, il y a du zebre, du "concernement" face aux malheurs du monde. Par exemple, j'ai eu une période où je ne "mangeais" que l'eau du riz, car j'avais lu qu'au cambodge pendant le règne de Pol-pot ils n'avaient que ça pour se nourrir dans les camps...
On était donc bien loin des mannequins dans les journeaux
J'espere que ce roman fleuve n'était pas imbuvable et qu'il a pu apporter quelque chose...
Invité- Invité
Re: Zébritude et anorexie : au secours !
Bonjour
ici aussi, troubles alimentaires encore aujourd'hui. (mme avec 3 enfants et une vie remplie.)
anorexie lattente, surttou à partir de 19 ans. ensuite lelle est revenue de tps en tps, là je viens de faire une période assez longue de trouble...
je mange encore très peu mais moi c'st comme ça que je" fonctionne", donc, ...
je fais en effet un lien entre zebritude, eventuellement asperger (je suis asperger aussi ), et anorexie.
ces traits se retrouvent très souvent chez les jeunes filles non detectées douées, ou SA.
par contre la tienne est detectée, il y a sans doute une issue favorable avec des therapies appropriées?...(moi je 'nai su qu'à 34 et 37 ans pour mes "diags" de douance et SA..)
courage surtout!!
ici aussi, troubles alimentaires encore aujourd'hui. (mme avec 3 enfants et une vie remplie.)
anorexie lattente, surttou à partir de 19 ans. ensuite lelle est revenue de tps en tps, là je viens de faire une période assez longue de trouble...
je mange encore très peu mais moi c'st comme ça que je" fonctionne", donc, ...
je fais en effet un lien entre zebritude, eventuellement asperger (je suis asperger aussi ), et anorexie.
ces traits se retrouvent très souvent chez les jeunes filles non detectées douées, ou SA.
par contre la tienne est detectée, il y a sans doute une issue favorable avec des therapies appropriées?...(moi je 'nai su qu'à 34 et 37 ans pour mes "diags" de douance et SA..)
courage surtout!!
meï- Messages : 1321
Date d'inscription : 26/07/2009
Age : 51
Localisation : à l'Ouest
Re: Zébritude et anorexie : au secours !
je ne vais pas me prononcer sur le sujet mais parlé de moi
(je suis probablement zébré donc pas prendre mon histoire pour zébre confirmé ni le généraliser)
vers 14-15 ans j'ai fais 6 mois d'anorexie boulimie... Phase anorexique puis boulimique et vice versa...
l'anorexie étais un dieu pour moi. "tu seras beau, tu seras comme les autres) et oui il faut le dire c'étais beaucoup de remord après coups mais sur le moment c'est une obsession présque un plaisir. un état de bien être constant, rien ne peut t'arrêter, tu es bien les autres non...
j'en suis sortis comme sa je crois: un jour je regardais un reportage sur l'anorexie-boulimie (pour voir comment les autres fonts, c'est jouissif) j'ai jamais été choqué par le pseudo dégout des reportage sur le sujet (bha non, c'est comme dire a un drogué que la drogue c'est mal)
c'étais un type qui mangeais et qui vommisais et qui remangeais son vomi et sa pouvais durer 4heures de temps disais t'il... le soire même les bouts de viande a peine mancher on eus de la peine a resortir... sa a été le choque
parfois lorsque sa ne vas pas, je me fais vomir quelques jours... ou mange rien (c'est le mieu)
je crois que il ne faut pas pérdre de vue que dans la tête tout devient futile sauf le nombre de kcal avalé par jour, il n'y a que sa qui existe...
pour le zébre a mon avis c'est un bon reffuge, un idyle entre lui et une maladie mentale. pour ne plus être zébre mais devenir une machine supérficiel et débile...
si tu pense trouver un éclairage dans mon histoire n'hézite pas a me contacter.
(je suis probablement zébré donc pas prendre mon histoire pour zébre confirmé ni le généraliser)
vers 14-15 ans j'ai fais 6 mois d'anorexie boulimie... Phase anorexique puis boulimique et vice versa...
l'anorexie étais un dieu pour moi. "tu seras beau, tu seras comme les autres) et oui il faut le dire c'étais beaucoup de remord après coups mais sur le moment c'est une obsession présque un plaisir. un état de bien être constant, rien ne peut t'arrêter, tu es bien les autres non...
j'en suis sortis comme sa je crois: un jour je regardais un reportage sur l'anorexie-boulimie (pour voir comment les autres fonts, c'est jouissif) j'ai jamais été choqué par le pseudo dégout des reportage sur le sujet (bha non, c'est comme dire a un drogué que la drogue c'est mal)
c'étais un type qui mangeais et qui vommisais et qui remangeais son vomi et sa pouvais durer 4heures de temps disais t'il... le soire même les bouts de viande a peine mancher on eus de la peine a resortir... sa a été le choque
parfois lorsque sa ne vas pas, je me fais vomir quelques jours... ou mange rien (c'est le mieu)
je crois que il ne faut pas pérdre de vue que dans la tête tout devient futile sauf le nombre de kcal avalé par jour, il n'y a que sa qui existe...
pour le zébre a mon avis c'est un bon reffuge, un idyle entre lui et une maladie mentale. pour ne plus être zébre mais devenir une machine supérficiel et débile...
si tu pense trouver un éclairage dans mon histoire n'hézite pas a me contacter.
POP-complex- Messages : 22
Date d'inscription : 03/08/2011
Age : 31
Localisation : planète TERRE
Re: Zébritude et anorexie : au secours !
.
Dernière édition par siamoni le Lun 11 Juin 2012 - 20:42, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Zébritude et anorexie : au secours !
idem
periode d'anorexie vers 15 ans trés traumatisante, due à une perte...
rien a voir avec mon entourage, je vivais en circuit fermé, en boucle,
rien ne m'atteignait plus.
chaque histoire est differente puisque essentiellement mentale, mais j'ai pu m'en sortir grace à la patience et la pugnacité de mes proches...
(entre autres tentatives, un periple en voiture, à traverser la france, type western m'aidé a retrouver petit à petit une etincelle de pulsion de vie qui a fait boule de neige)
....j'ai une fille aussi, et je te souhaite tout le courage du monde......................
ZABLE- Messages : 135
Date d'inscription : 16/06/2011
Age : 56
Localisation : paris
Re: Zébritude et anorexie : au secours !
Et bien moi, selon mon médecin et ma psy, je suis anorexique... C'est génial, maladie de fille à mon age, je crois que je ne pouvais pas rêver mieux, si c'est le cas, après toutes les galères que j'ai déjà dues subir... Bref, si j'ai bien cette maladie, je crois que je ne vais rien faire du tout, et disparaitre de moi même.
Je déteste tellement la vie...
Je déteste tellement la vie...
Invité- Invité
Re: Zébritude et anorexie : au secours !
Ce n'est pas une maladie de fille malgré les chiffres. J'ai connu des hommes anorexiques, des boulimiques (mon frère). Souvent des personnes hypersensibles exprimant leur mal-être de cette façon.
Il y a un fil quelque part sur les TCA. Ici : http://zebrascrossing.forumactif.org/t4449-les-zebres-et-les-problemes-alimentaires?highlight=troubles+alimentaires
Ça fait un espace pour en parler. Puis si tu veux échanger, j'ai 12 ans d'anorexie et de boulimie vomitive derrière moi. J'en suis sortie depuis 4/5 ans tout en gardant quelques fragilités.
Il y a un fil quelque part sur les TCA. Ici : http://zebrascrossing.forumactif.org/t4449-les-zebres-et-les-problemes-alimentaires?highlight=troubles+alimentaires
Ça fait un espace pour en parler. Puis si tu veux échanger, j'ai 12 ans d'anorexie et de boulimie vomitive derrière moi. J'en suis sortie depuis 4/5 ans tout en gardant quelques fragilités.
Helix- Messages : 129
Date d'inscription : 14/11/2011
Age : 44
Localisation : Tarn
Re: Zébritude et anorexie : au secours !
Plein de choses émouvantes dans ce topic.
Une question me vient à l'esprit, bêtement.
A travers la quête du vide ou du contrôle, est-ce que ce n'est pas une quête de liberté aussi ? Contrôler c'est être libre d'une certaine manière, non ? Certains diront peut-être aussi qu'on est encore plus libre lorsque l'on ne contrôle plus. Agir/non-agir.
C'est bête, je ramène juste à des mots/ concepts qui me parlent plus.
La quête de la liberté c'est quelque chose d'important pour moi, qui sous-tend nos vies je crois, et que l'on oublie ou que l'on cherche à effacer.
En médecine chinoise il y a deux cycles, celui du contrôle (poussé à l'extrême il est destructeur) et celui de génération. La suite des saisons c'est le cycle de génération par exemple.
Une question me vient à l'esprit, bêtement.
A travers la quête du vide ou du contrôle, est-ce que ce n'est pas une quête de liberté aussi ? Contrôler c'est être libre d'une certaine manière, non ? Certains diront peut-être aussi qu'on est encore plus libre lorsque l'on ne contrôle plus. Agir/non-agir.
C'est bête, je ramène juste à des mots/ concepts qui me parlent plus.
La quête de la liberté c'est quelque chose d'important pour moi, qui sous-tend nos vies je crois, et que l'on oublie ou que l'on cherche à effacer.
En médecine chinoise il y a deux cycles, celui du contrôle (poussé à l'extrême il est destructeur) et celui de génération. La suite des saisons c'est le cycle de génération par exemple.
Re: Zébritude et anorexie : au secours !
Tu as raison me concernant, la quête de liberté c'est ce qui caractérisait mon anorexie.
Je suis d'accord (maintenant) sur le fait qu'arrêter de tout contrôler, le lâcher prise est une solution clairement plus efficace. Sauf que dans certains contexte, c'est impossible.
Le contrôle est le moyen de reprendre possession (de sa vie, de son corps, de sa pensée). Le moyen de rejeter ce qui nous étouffe. C'est un énorme NON à l'envahisseur, à l'attachement, au phagocytage. Je pense qu'il y avait avant tout un besoin de tout rejeter, de faire table rase afin de me retrouver. Mais je me suis perdue dans mes douleurs et mes croyances qui ont donner raison à cette forme d'autodestruction.
Beaucoup de choses s'entremêlent dans l'anorexie. Cette pathologie est pleine de sens.
C'est aussi pour ça qu'elle est si difficile à lâcher.
Je suis d'accord (maintenant) sur le fait qu'arrêter de tout contrôler, le lâcher prise est une solution clairement plus efficace. Sauf que dans certains contexte, c'est impossible.
Le contrôle est le moyen de reprendre possession (de sa vie, de son corps, de sa pensée). Le moyen de rejeter ce qui nous étouffe. C'est un énorme NON à l'envahisseur, à l'attachement, au phagocytage. Je pense qu'il y avait avant tout un besoin de tout rejeter, de faire table rase afin de me retrouver. Mais je me suis perdue dans mes douleurs et mes croyances qui ont donner raison à cette forme d'autodestruction.
Beaucoup de choses s'entremêlent dans l'anorexie. Cette pathologie est pleine de sens.
C'est aussi pour ça qu'elle est si difficile à lâcher.
Helix- Messages : 129
Date d'inscription : 14/11/2011
Age : 44
Localisation : Tarn
Re: Zébritude et anorexie : au secours !
Merci Helix pour ta réponse, mais j'avoue que je ne crois tellement plus en la vie, que je vais m'adonner à fond dans ce plaisir que me provoque cette restriction de bouffe. Je ne vois pas comment je pourrais me sortir de tout ca. Tout est tellement gâche. Au mois, là je disparais en silence.
Invité- Invité
Re: Zébritude et anorexie : au secours !
Est-ce qu'il n'y aurait pas une lueur d'espoir ? le fait que tu viennes en parler ici ?
J'avoue que le nez dedans, je n'aurai jamais imaginé en sortir un jour. Même avec mon imagination fertile, je n'arrivais pas à imaginer vivre sans souffrance, sans angoisse.
Pourtant...je suis là aujourd'hui.
Quelque part, je comprends ton intention. "s'adonner à fond dans ce plaisir". Personne n'a jamais pu m'empêcher d'aller jusque là où j'avais envie d'aller, j'ai voulu vivre cette expérience jusqu'à y trouver ma limite. Je n'ai jamais pu empêcher mes "amies" anorexiques d'aller là où elles voulaient aller. Que ça se solde par la mort ou pas.
Je tiens cependant à dire que s'en sortir est possible, qu'on le voit ou pas. Qu'il est possible de le faire seul ou accompagné, de loin ou de près. Les moyens existent.
J'avoue que le nez dedans, je n'aurai jamais imaginé en sortir un jour. Même avec mon imagination fertile, je n'arrivais pas à imaginer vivre sans souffrance, sans angoisse.
Pourtant...je suis là aujourd'hui.
Quelque part, je comprends ton intention. "s'adonner à fond dans ce plaisir". Personne n'a jamais pu m'empêcher d'aller jusque là où j'avais envie d'aller, j'ai voulu vivre cette expérience jusqu'à y trouver ma limite. Je n'ai jamais pu empêcher mes "amies" anorexiques d'aller là où elles voulaient aller. Que ça se solde par la mort ou pas.
Je tiens cependant à dire que s'en sortir est possible, qu'on le voit ou pas. Qu'il est possible de le faire seul ou accompagné, de loin ou de près. Les moyens existent.
Helix- Messages : 129
Date d'inscription : 14/11/2011
Age : 44
Localisation : Tarn
Re: Zébritude et anorexie : au secours !
J'ai vu pas mal de psy, aucun ne m'a jamais vraiment aidé. En général, après quelques heures passées à avoir jouer avec eux, je me lasse... Je n'arrive pas à établir une relation de confiance avec un enfoiré qui peut me menacer d'HO ou HDT si je me livre sur mon état. J'ai personne d'autre pour m'aider. Je suis lasse. Autant me laisser couler.
Invité- Invité
Re: Zébritude et anorexie : au secours !
je suis persuadée moi aussi qu'il existe un lien très fort entre douance et TCA
perso je suis tombée dans l'anorexie entre mes 20 et 25 ans environ, qui correspondaient pour moi à la sortie de l'adolescence (oui, on va chacun-e à son rythme!)
c'était aussi un moment où mes notes scolaires chutaient, après une soclarité "toujours en tête" je me rendais compte que je m'étais hyperadaptée à l'école (comme bcp de filles z) mais que je ne possédais aucune autonomie pour choisir ma voie et organiser mon propre travail à la fac
la quête de perfection et l'autocontrôle permanent faisaient partie de mon fonctionnement depuis toujours, c'est naturellement que ce moyen (ne rien avaler, ne plus manger ni dormir, ne rien laisser aller) s'est imposé à moi
en fait je m'étais mis en tête que ne pas manger me permettait de limiter les crises d'angoisse
que ça me calmait
en hypoglycémie je parvenais probablement à moins penser, à canaliser le flot de stimulus trop important venant de l'extérieur (voui, jsuis un peu aspie aussi)
mais en même temps cet état très affaibli me rendait trop vulnérable nerveusement, je pleurais pour un rien, tremblais sans cesse, je n'avais aucune résistance à rien
au lieu de me dire "ben oui avec quelques calories ça irait mieux", je resserrais encore plus la restruction, pensant me rendre plus forte si je "coupais les vannes", si j'arrivais à fonctionner en système fermé, sans plus aucun contact avec l'extérieur
je souhaitais devenir étanche émotionnellment
je vous passe les méandres de ma "guérison" (disons que j'ai remangé, pour diverses raison et selon un long processus, mais que mes autres soucis ne sont pas réglés pour autant), mais je voulais aussi dire ceci à la maman qui a posté ce topic et à celleux qui s'y retrouvent:
je ne regrette rien
je ne regrette pas d'être passée par là
bien sûr cela aurait pu être plus grave, je me suis "contentée" de perdre 15 kilos et je n'ai jamais été hospitalisée pour ça, heureusement je m'en sors quasiment sans séquelles
mais je pense que cet épisode a été indispensable pour moi pour conquérir ma liberté (dont: je ne suis pas ma mère, entre autres), pour conquérir ma propore personnalité, me tester, savoir ce que je vaux et savoir que je peux m'en sortir seule, devenir qqun, devenir presque adulte, etc....
j'avais besoin d'un acte fort et d'une révolte peut-être
que les gens comprennen qu'illes peuvent me perdre, aussi
qu'on peut m'aimer amoindrie, mais qu'on m'aime encore mieux quand je vais bien
et seulement maintenant, dix ans après, j'ai stabilisé un poids "de forme" (oui pasque après j'ai grossi, ça m'allait pas non plus, bref) et je me sens capable d'aimer à mon tour
quinze ans d'adolescence, et ce, en grande partie, dûe à mes rayures, j'en suis persuadée
je trouve que je m'en sors pas trop mal: d'autres en sont mortes
tout ça pour dire que l'anorexie et l'ensemble des tca, peuvent être le seul moyen qu'on trouve pour se faire une seconde naissance, sans laquelle il n'y a pas de vie possible
nous naissons incomplets, trop de plasticité cérébrale? je ne sais pas, mais il nous manque qqch pour nous construire, alors on va le chercher où on peut
si vous voulez un bon roman qui fait réfléchir sur les liens entre douance et anorexie, lisez ceci: "piégée, mémoires d'une anorexique" marya hornbacher (pas sure à 100% du nom, mais le titre c'est ça)
il m'a beaucoup aidée à me comprendre à l'époque
bisous, bon courage à toustes
perso je suis tombée dans l'anorexie entre mes 20 et 25 ans environ, qui correspondaient pour moi à la sortie de l'adolescence (oui, on va chacun-e à son rythme!)
c'était aussi un moment où mes notes scolaires chutaient, après une soclarité "toujours en tête" je me rendais compte que je m'étais hyperadaptée à l'école (comme bcp de filles z) mais que je ne possédais aucune autonomie pour choisir ma voie et organiser mon propre travail à la fac
la quête de perfection et l'autocontrôle permanent faisaient partie de mon fonctionnement depuis toujours, c'est naturellement que ce moyen (ne rien avaler, ne plus manger ni dormir, ne rien laisser aller) s'est imposé à moi
en fait je m'étais mis en tête que ne pas manger me permettait de limiter les crises d'angoisse
que ça me calmait
en hypoglycémie je parvenais probablement à moins penser, à canaliser le flot de stimulus trop important venant de l'extérieur (voui, jsuis un peu aspie aussi)
mais en même temps cet état très affaibli me rendait trop vulnérable nerveusement, je pleurais pour un rien, tremblais sans cesse, je n'avais aucune résistance à rien
au lieu de me dire "ben oui avec quelques calories ça irait mieux", je resserrais encore plus la restruction, pensant me rendre plus forte si je "coupais les vannes", si j'arrivais à fonctionner en système fermé, sans plus aucun contact avec l'extérieur
je souhaitais devenir étanche émotionnellment
je vous passe les méandres de ma "guérison" (disons que j'ai remangé, pour diverses raison et selon un long processus, mais que mes autres soucis ne sont pas réglés pour autant), mais je voulais aussi dire ceci à la maman qui a posté ce topic et à celleux qui s'y retrouvent:
je ne regrette rien
je ne regrette pas d'être passée par là
bien sûr cela aurait pu être plus grave, je me suis "contentée" de perdre 15 kilos et je n'ai jamais été hospitalisée pour ça, heureusement je m'en sors quasiment sans séquelles
mais je pense que cet épisode a été indispensable pour moi pour conquérir ma liberté (dont: je ne suis pas ma mère, entre autres), pour conquérir ma propore personnalité, me tester, savoir ce que je vaux et savoir que je peux m'en sortir seule, devenir qqun, devenir presque adulte, etc....
j'avais besoin d'un acte fort et d'une révolte peut-être
que les gens comprennen qu'illes peuvent me perdre, aussi
qu'on peut m'aimer amoindrie, mais qu'on m'aime encore mieux quand je vais bien
et seulement maintenant, dix ans après, j'ai stabilisé un poids "de forme" (oui pasque après j'ai grossi, ça m'allait pas non plus, bref) et je me sens capable d'aimer à mon tour
quinze ans d'adolescence, et ce, en grande partie, dûe à mes rayures, j'en suis persuadée
je trouve que je m'en sors pas trop mal: d'autres en sont mortes
tout ça pour dire que l'anorexie et l'ensemble des tca, peuvent être le seul moyen qu'on trouve pour se faire une seconde naissance, sans laquelle il n'y a pas de vie possible
nous naissons incomplets, trop de plasticité cérébrale? je ne sais pas, mais il nous manque qqch pour nous construire, alors on va le chercher où on peut
si vous voulez un bon roman qui fait réfléchir sur les liens entre douance et anorexie, lisez ceci: "piégée, mémoires d'une anorexique" marya hornbacher (pas sure à 100% du nom, mais le titre c'est ça)
il m'a beaucoup aidée à me comprendre à l'époque
bisous, bon courage à toustes
meu cooper- Messages : 449
Date d'inscription : 01/12/2009
Re: Zébritude et anorexie : au secours !
@ingscad: tiens le coup!
ce par quoi tu passes n'est pas inutile
tu te retrouvera plus solide après
ce par quoi tu passes n'est pas inutile
tu te retrouvera plus solide après
meu cooper- Messages : 449
Date d'inscription : 01/12/2009
Re: Zébritude et anorexie : au secours !
au lieu de me dire "ben oui avec quelques calories ça irait mieux", je resserrais encore plus la restruction, pensant me rendre plus forte si je "coupais les vannes", si j'arrivais à fonctionner en système fermé, sans plus aucun contact avec l'extérieur
C'est un peu pareil pour moi, plus je me rends compte que mon état devient préoccupant, plus je me restreins à me nourrir et à trouver du plaisir à manger. Au contraire j’y trouve une jouissance certaine.
A mon avis, cette maladie, par ses symptômes et sa pathogénèse fait figure d’appel au secours sur fond de masochisme provoquée par une situation réellement traumatisante ou simplement vécue comme telle. Pour faire face à ce traumatisme, la personne va se réfugier dans une addiction pour se défendre psychologiquement mais en y trouvant un certain plaisir. Il y a là toute l'ambivalence du masochisme, se faire plaisir en se punissant et en se faisant mal... C’est pour ça que cette maladie est à la fois un moyen de défense, une automédication et une auto destruction (qui peut être fatale si la personne n’arrive pas à se reprendre en main ou ne se fait pas aider).
Dans mon cas, le fait de ne pas manger provoque un état de bien-être physique (je me sens planer, très zen, très léger) mais aussi psychologique (je me sens détaché de la vie quotidienne, drogué) tout en réalisant un dessein consistant à ériger mon corps en idéal de mon moi et en régnant sur lui en maitre absolu. Mon corps, qui ressent lui de la douleur, la compense ingénieusement par une libération d’endorphine… Ce qui rend la démarche clairement addictive. Elle a d'ailleurs remplacé chez moi ma dépendance aux benzos... Cela étant dit, on ne peut pas lâcher une addiction du jour au lendemain et dans le cas de l’anorexie, le sevrage est surement remanger et réapprendre à se nourrir. Et là, je ne me sens pas prêt à cela, puisque je suis dans un « trip » d’autodestruction.
Maintenant, je pense que l’anorexie reflète aussi un énorme besoin d'attirer l'attention, donc de jouer la victime ingénue (chez les médecins, et même dans la rue et parfois j'espère que les gens en me voyant ressentent de la pitié). Elle traduit donc une douleur pour se sentir exister et se faire remarquer. Mais paradoxalement, je pense aussi que cette maladie permet de passer de l'état de la victime passive qu'on a longtemps été (enfant parfait, qui ne dit rien, qui est gentil, serviable, qui ne se rebelle pas) à l'état de maitre (mais mauvais maitre) de la situation.
Après tout ça, je ne peux pas faire semblant d'être le malade idiot qui ne comprend rien à son état (malheureusement) et j'avoue qu'à cause de cela, je ne joue pas franc jeu, ni avec les professionnels de santé, ni avec moi-même. Au fond, je suis conscient de me faire prendre à mon propre piège, mais je n'ai pas encore eu le déclic pour sortir de cette situation et faire en sorte de me faire réellement plaisir (et non trouver du plaisir dans une pathologie où je me blesse physiquement et surement moralement, mais là je n'en ai pas conscience) et vivre enfin ma vie.
Invité- Invité
Re: Zébritude et anorexie : au secours !
"Nourriture", tout est dit.
Le point central est là.
Tu as "faim", mais rien ne te "nourrit". Humainement, artistiquement, manuellement, évolution, etc...
Pour se nourrir, un humain a besoin de nourriture terrestre dans les repas, mais cela ne suffit pas. Il existe aussi le besoin de nourriture intellectuelle, humaine, de complexité, de construire quelque chose, de se sentir avancer et grandir dans la vie, de faire ou participer à des grandes choses, ou des choses très simples et agréables...
C'est ce qui a tiré ZABLE de là.
Tu as besoin d'étincelles dans ta vie, et ces étincelles de bonheur, de création, de grandeur, de complexité ou au contraire de bonheurs simples, tout cela te "nourrit".
Comme tu ne les trouves pas, ou que tu ne vas dans cette direction, ton corps et ton esprit sont "en manque" de cette nourriture. Passe à ces étincelles de bonheur, à les vivre, à les côtoyer, à t'en imprégner "dedans": ce n'est pas de la consommation dont tu as besoin, c'est ce que dit le corps avec anorexie-boulimie...
Avoir, nécessite de consommer.
Etre nécessite de baigner dans les étincelles de bonheur... Tu rejettes "avoir", comme n'importe quel poison, c'est une réaction saine que tente le corps pour te guérir. Ecoute-le, ralentis la consommation générale (comme le fit ZABLE) et va vers les bonheur d'être, là où la consomation n'existe pas, en voyageant c'était une bonne idée.
L'important est de "vivre ce que tu aimes, ce que tu veux faire et être réellement". La clé est là.
Le point central est là.
Tu as "faim", mais rien ne te "nourrit". Humainement, artistiquement, manuellement, évolution, etc...
Pour se nourrir, un humain a besoin de nourriture terrestre dans les repas, mais cela ne suffit pas. Il existe aussi le besoin de nourriture intellectuelle, humaine, de complexité, de construire quelque chose, de se sentir avancer et grandir dans la vie, de faire ou participer à des grandes choses, ou des choses très simples et agréables...
C'est ce qui a tiré ZABLE de là.
Tu as besoin d'étincelles dans ta vie, et ces étincelles de bonheur, de création, de grandeur, de complexité ou au contraire de bonheurs simples, tout cela te "nourrit".
Comme tu ne les trouves pas, ou que tu ne vas dans cette direction, ton corps et ton esprit sont "en manque" de cette nourriture. Passe à ces étincelles de bonheur, à les vivre, à les côtoyer, à t'en imprégner "dedans": ce n'est pas de la consommation dont tu as besoin, c'est ce que dit le corps avec anorexie-boulimie...
Avoir, nécessite de consommer.
Etre nécessite de baigner dans les étincelles de bonheur... Tu rejettes "avoir", comme n'importe quel poison, c'est une réaction saine que tente le corps pour te guérir. Ecoute-le, ralentis la consommation générale (comme le fit ZABLE) et va vers les bonheur d'être, là où la consomation n'existe pas, en voyageant c'était une bonne idée.
L'important est de "vivre ce que tu aimes, ce que tu veux faire et être réellement". La clé est là.
Invité- Invité
Re: Zébritude et anorexie : au secours !
L'important est de "vivre ce que tu aimes, ce que tu veux faire et être réellement". La clé est là.
Hello Kara,
Tu as tout à fait raison quand tu dis que j'ai besoin d'étincelles. Mais j'en suis rendu à un point où je ne sais plus ce qui pourrait me faire vibrer. Je suis comme anesthésié, par la peur, ou je ne sais quoi.
Mais dans le fond tu as raison. Merci pour ton message.
Invité- Invité
Re: Zébritude et anorexie : au secours !
As-tu participé à des réunions avec d'autres zèbres ? Hier soir à Paris c'était magique, je suis encore dans l'euphorie de cette soirée, l'impression d'avoir trouvé des amis de toujours, d'avoir trouvé ma tribu.
Re: Zébritude et anorexie : au secours !
Hello toutes et tous,
Je suis toute nouvelle (testée depuis moins d'une semaine, et inscrite depuis moins d'une journée), et depuis que j'ai des doutes sur mes rayures, la question du lien entre l'anorexie et de la zébritude me paraît évidente !
Je voulais justement en parler avec vous...
c'est mon histoire, elle s'inscrit dans du transgénérationnel, donc ce n'est qu'une piste à extrapoler pour d'autres.
Perso je suis passée par une case "anorexie mentale" de 20 à 22 ans.
Pour des raisons familiales : un appel au secours !
j'aurai pu choisir autre chose, j'ai d'ailleurs testé la drogue ou l'alcool, mais seule la nourriture avait une emprise sur ma mère (je pense que c'est dû au fait que, bébé, ma soeur ne grossissait pas et qu'on faisait culpabiliser ma mère, alors elle s'est habituée à gaver. je suppose que ce "gavage" vient de son enfance d'immigrée italienne sans le sou : quand ya à manger, on mange !).
j'ai adoré cette période où le monde m'appartenait, où je contrôlais chaque chose qui rentrait dans mon ventre, où je comptais, recalculais, tournais en boucle sur "qu'est ce que je vais manger tout à l'heure" au point que je n'avais plus faim d'en avoir tellement pensé...
c'était jouissif, je contrôlais, ou du moins j'avais cette immense fierté d'avoir ce pouvoir.
je ne me suis jamais fait vomir, je compensais par de l'exercice physique (jamais d'escalator, le plus de marche à pied dans Paris plutôt que le métro, etc)
je n'ai pas eu besoin de me faire hospitaliser, j'étais généralement à 7-10 kg de mon "poids de forme" donc c'était plus mental que physique.
j'étais plus mince que maigre, à la limite des 2, je lisais l'envie dans le regard des autres femmes et quand elles m'admiraient je les rembarrais en leur disant de ne pas m'envier car j'étais terriblement malade, en général ça jetait un froid, j'adorais les renvoyer à cette contradiction "la minceur ne fait pas le bonheur".
d'ailleurs j'étais extrêmement heureuse d'être en aménorrhée...
fini ces trucs de nanas qui empoisonnent le quotidien tous les mois !
Je n'avais pas envie de mourir, plutôt que "ça s'arrête" (longue litanie que je traîne depuis l'enfance...)
être anorexique canalisait mes pensées sur la nourriture, c'était reposant (j'ai toujours plusieurs "nappes" de pensées qui défilent dans ma tête, c'est épuisant)
bizarrement, j'avais une "anorexie en solo" : dès que l'occasion se présentait, je dévorais avec des amis (resto, soirées, invitations... je mangeais plus en 1 soirée qu'en 1 semaine !)
ma sortie de l'anorexie mentale :
- plaquer des études en DEA et des recherches au CNRS qui me conduisaient au marketing olfactif, ce qui ne correspondait pas à mes "questions morales" et qui me vampirisaient la tête (j'avais pourtant juré que je ne ferai plus de métier où je ramène du taf à la maison et où je peux être perfectionniste, râté, je suis instit... ;-) )
- m'inscrire pour un BEP pâtisserie : du concret, la main à la pâte ! des sensations avec mon corps, une redécouverte
- rencontrer une psy à paris à Necker qui lançait des groupes de parole sur les TCA : je n'étais plus seule, j'ai pu rencontrer des gens qui étaient comme moi mais à des stades différents, c'était comme une révélation, je n'étais pas seule (j'ai un problème avec "trouver ma place", c'est ma croix)
- une thérapie en individuel qui servait à rien mais qui me permettait d'avoir un médicament dont le nom commence par un Z (!) et qui m'abrutissait au plus haut point : impossible de penser, donc plus ces pensées en boucle sur les heures de repas, plus ces crises de rage quand j'étais contrariée, plus ces calculs "comment compenser ces 2 carrés de chocolat par de la marche...
- passer 1 mois 1/2 en vacances chez mes parents et me rendre compte que y'avait rien à espérer de leur part, j'étais seule pour vivre ma vie, je ne pouvais pas compter sur eux, humainement je ne les aime pas
- un "je t'aime" de la part de mon père (le seul de ma vie ?) quand il a vu à quoi je ressemblais en maillot de bain du haut de mes -15kg par rapport à mon poids de forme
- des câlins de ma grand-mère qui s'excusait d'avoir élevé aussi durement ses filles et qui se rendait compte que ma mère était anorexique des mots gentils et des accolades
et en filigrane :
- une aide précieuse de mon endocrinologue (celui qui s'escrimait à me rendre un corps de femme avec ses traitements hormonaux de substitution), et qui était une figure paternelle réconfortante
- un amoureux qui m'a appris que dans une famille on pouvait communiquer sans être en conflit et se brailler dessus, pour moi c'était inimaginable
Ce fut mon parcours.
on m'a dit qu'on restait toujours anorexique
pour ma part, pour l'instant, aucune "rechute", plus de pensées en boucle sur la nourriture
aucun problème pour tomber enceinte : je suis femme, et maintenant mère, ma féminité a été acceptée
mais je crois que sans cette période de jouissance absolue où j'avais l'impression de maîtriser mon corps et où j'avais cette immense fierté de réussir à me détacher de mes besoins vitaux (l'esprit plus fort que le corps) je n'aurai pas réussi à reprendre pied
cette fausse impression de maîtrise m'a donné confiance en moi : j'étais capable
je vois bien maintenant avec quelle évidence je fais le lien entre zébritude et anorexie
mon endocrino me disait d'ailleurs que l'anorexie était une maladie de filles intelligentes...
si je peux aider, contactez-moi, n'hésitez pas, maintenant que cet épisode est derrière moi je vois bien qu'il faut savoir tourner la page et renaître
Je suis toute nouvelle (testée depuis moins d'une semaine, et inscrite depuis moins d'une journée), et depuis que j'ai des doutes sur mes rayures, la question du lien entre l'anorexie et de la zébritude me paraît évidente !
Je voulais justement en parler avec vous...
c'est mon histoire, elle s'inscrit dans du transgénérationnel, donc ce n'est qu'une piste à extrapoler pour d'autres.
Perso je suis passée par une case "anorexie mentale" de 20 à 22 ans.
Pour des raisons familiales : un appel au secours !
j'aurai pu choisir autre chose, j'ai d'ailleurs testé la drogue ou l'alcool, mais seule la nourriture avait une emprise sur ma mère (je pense que c'est dû au fait que, bébé, ma soeur ne grossissait pas et qu'on faisait culpabiliser ma mère, alors elle s'est habituée à gaver. je suppose que ce "gavage" vient de son enfance d'immigrée italienne sans le sou : quand ya à manger, on mange !).
j'ai adoré cette période où le monde m'appartenait, où je contrôlais chaque chose qui rentrait dans mon ventre, où je comptais, recalculais, tournais en boucle sur "qu'est ce que je vais manger tout à l'heure" au point que je n'avais plus faim d'en avoir tellement pensé...
c'était jouissif, je contrôlais, ou du moins j'avais cette immense fierté d'avoir ce pouvoir.
je ne me suis jamais fait vomir, je compensais par de l'exercice physique (jamais d'escalator, le plus de marche à pied dans Paris plutôt que le métro, etc)
je n'ai pas eu besoin de me faire hospitaliser, j'étais généralement à 7-10 kg de mon "poids de forme" donc c'était plus mental que physique.
j'étais plus mince que maigre, à la limite des 2, je lisais l'envie dans le regard des autres femmes et quand elles m'admiraient je les rembarrais en leur disant de ne pas m'envier car j'étais terriblement malade, en général ça jetait un froid, j'adorais les renvoyer à cette contradiction "la minceur ne fait pas le bonheur".
d'ailleurs j'étais extrêmement heureuse d'être en aménorrhée...
fini ces trucs de nanas qui empoisonnent le quotidien tous les mois !
Je n'avais pas envie de mourir, plutôt que "ça s'arrête" (longue litanie que je traîne depuis l'enfance...)
être anorexique canalisait mes pensées sur la nourriture, c'était reposant (j'ai toujours plusieurs "nappes" de pensées qui défilent dans ma tête, c'est épuisant)
bizarrement, j'avais une "anorexie en solo" : dès que l'occasion se présentait, je dévorais avec des amis (resto, soirées, invitations... je mangeais plus en 1 soirée qu'en 1 semaine !)
ma sortie de l'anorexie mentale :
- plaquer des études en DEA et des recherches au CNRS qui me conduisaient au marketing olfactif, ce qui ne correspondait pas à mes "questions morales" et qui me vampirisaient la tête (j'avais pourtant juré que je ne ferai plus de métier où je ramène du taf à la maison et où je peux être perfectionniste, râté, je suis instit... ;-) )
- m'inscrire pour un BEP pâtisserie : du concret, la main à la pâte ! des sensations avec mon corps, une redécouverte
- rencontrer une psy à paris à Necker qui lançait des groupes de parole sur les TCA : je n'étais plus seule, j'ai pu rencontrer des gens qui étaient comme moi mais à des stades différents, c'était comme une révélation, je n'étais pas seule (j'ai un problème avec "trouver ma place", c'est ma croix)
- une thérapie en individuel qui servait à rien mais qui me permettait d'avoir un médicament dont le nom commence par un Z (!) et qui m'abrutissait au plus haut point : impossible de penser, donc plus ces pensées en boucle sur les heures de repas, plus ces crises de rage quand j'étais contrariée, plus ces calculs "comment compenser ces 2 carrés de chocolat par de la marche...
- passer 1 mois 1/2 en vacances chez mes parents et me rendre compte que y'avait rien à espérer de leur part, j'étais seule pour vivre ma vie, je ne pouvais pas compter sur eux, humainement je ne les aime pas
- un "je t'aime" de la part de mon père (le seul de ma vie ?) quand il a vu à quoi je ressemblais en maillot de bain du haut de mes -15kg par rapport à mon poids de forme
- des câlins de ma grand-mère qui s'excusait d'avoir élevé aussi durement ses filles et qui se rendait compte que ma mère était anorexique des mots gentils et des accolades
et en filigrane :
- une aide précieuse de mon endocrinologue (celui qui s'escrimait à me rendre un corps de femme avec ses traitements hormonaux de substitution), et qui était une figure paternelle réconfortante
- un amoureux qui m'a appris que dans une famille on pouvait communiquer sans être en conflit et se brailler dessus, pour moi c'était inimaginable
Ce fut mon parcours.
on m'a dit qu'on restait toujours anorexique
pour ma part, pour l'instant, aucune "rechute", plus de pensées en boucle sur la nourriture
aucun problème pour tomber enceinte : je suis femme, et maintenant mère, ma féminité a été acceptée
mais je crois que sans cette période de jouissance absolue où j'avais l'impression de maîtriser mon corps et où j'avais cette immense fierté de réussir à me détacher de mes besoins vitaux (l'esprit plus fort que le corps) je n'aurai pas réussi à reprendre pied
cette fausse impression de maîtrise m'a donné confiance en moi : j'étais capable
je vois bien maintenant avec quelle évidence je fais le lien entre zébritude et anorexie
mon endocrino me disait d'ailleurs que l'anorexie était une maladie de filles intelligentes...
si je peux aider, contactez-moi, n'hésitez pas, maintenant que cet épisode est derrière moi je vois bien qu'il faut savoir tourner la page et renaître
kakyky- Messages : 6
Date d'inscription : 02/06/2012
Age : 44
Localisation : essonne
Re: Zébritude et anorexie : au secours !
Hello,
Quelques news! Il m'est arrivé quelque chose, qui m'a fait prendre conscience de tout mon passé, et j'ai décidé de sortir de l'anorexie (j'y étais depuis un petit moment en fait), j'en ai marre de me faire du mal. Là où ca se complique, c'est qu'avec l'anorexie, je n'avais plus d'angoisse, et là, elles reviennent, ce n'est pas simple à gérer.
Je ne comprends pas bien, car je me suis pas mal auto-analysé cette semaine, j'en ai fait part à ma psy, et j'ai l'impression d'avoir le cheminement d'un borderline, ou d'un dépendant affectif, puisque j'ai l'impression de m'être totalement coupé de mes affects pendant des années (plutôt oscillatoire tout de même). Je les ressentais qu'à travers des films ou des livres sans jamais vraiment admettre que j'avais les mêmes, c'est un peu comme si j'avais vécu au travers les ressentis des autres, dans les films, livres, ou même dans mon imagination. Le pire, c'est que dans la réalité, je faisais l'inverse de ce que je ressentais au fond de moi dans certains cas (je ne vais pas tout détailler, ca serait trop long).
J'en viens à me demander si je suis réellement hqi, ou simplement borderline, le test a pu être faussé, pour je ne sais quelle raison. Et puis quand je vois ma famille, cette bande d'abrutis, je me demande d'où ca pourrait venir pour moi
Enfin dans tous les cas, je viens de me rendre compte que ma situation était terriblement grave. Je suis super content d'en avoir pris conscience, et je vais être suffisamment courageux pour enfin être heureux.
Quelques news! Il m'est arrivé quelque chose, qui m'a fait prendre conscience de tout mon passé, et j'ai décidé de sortir de l'anorexie (j'y étais depuis un petit moment en fait), j'en ai marre de me faire du mal. Là où ca se complique, c'est qu'avec l'anorexie, je n'avais plus d'angoisse, et là, elles reviennent, ce n'est pas simple à gérer.
Je ne comprends pas bien, car je me suis pas mal auto-analysé cette semaine, j'en ai fait part à ma psy, et j'ai l'impression d'avoir le cheminement d'un borderline, ou d'un dépendant affectif, puisque j'ai l'impression de m'être totalement coupé de mes affects pendant des années (plutôt oscillatoire tout de même). Je les ressentais qu'à travers des films ou des livres sans jamais vraiment admettre que j'avais les mêmes, c'est un peu comme si j'avais vécu au travers les ressentis des autres, dans les films, livres, ou même dans mon imagination. Le pire, c'est que dans la réalité, je faisais l'inverse de ce que je ressentais au fond de moi dans certains cas (je ne vais pas tout détailler, ca serait trop long).
J'en viens à me demander si je suis réellement hqi, ou simplement borderline, le test a pu être faussé, pour je ne sais quelle raison. Et puis quand je vois ma famille, cette bande d'abrutis, je me demande d'où ca pourrait venir pour moi
Enfin dans tous les cas, je viens de me rendre compte que ma situation était terriblement grave. Je suis super content d'en avoir pris conscience, et je vais être suffisamment courageux pour enfin être heureux.
Invité- Invité
Re: Zébritude et anorexie : au secours !
ça fait plaisir à lire,bonne continuation à toi
Invité- Invité
Re: Zébritude et anorexie : au secours !
Pistes intéressantes concernant les troubles de l'alimentation :
* bébé nourri(e) toutes les 3 heures au biberon au lieu du naturel "au sein et à la demande", cf. http://lacausedesbebes.free.fr/livre%20si%20les%20bebes%20pouvaient%20parler.html
et d'autres livres de cette collection (Louise L. Lambrichs) ;
il y a d'autres arguments en faveur de l'allaitement, notamment une meilleure constitution de la flore intestinale, alors que certaines bactéries sont maintenant soupçonnées de créer des troubles psy, dont l'autisme.
* les maltraitances, notamment parentales et sexuelles, cf. "Le pavillon des enfants fous", de Valérie Valère
et [url=alice-miller.com]alice-miller.com[/url]
* bébé nourri(e) toutes les 3 heures au biberon au lieu du naturel "au sein et à la demande", cf. http://lacausedesbebes.free.fr/livre%20si%20les%20bebes%20pouvaient%20parler.html
et d'autres livres de cette collection (Louise L. Lambrichs) ;
il y a d'autres arguments en faveur de l'allaitement, notamment une meilleure constitution de la flore intestinale, alors que certaines bactéries sont maintenant soupçonnées de créer des troubles psy, dont l'autisme.
* les maltraitances, notamment parentales et sexuelles, cf. "Le pavillon des enfants fous", de Valérie Valère
et [url=alice-miller.com]alice-miller.com[/url]
Re: Zébritude et anorexie : au secours !
siamois93 a écrit:A travers la quête du vide ou du contrôle, est-ce que ce n'est pas une quête de liberté aussi ? Contrôler c'est être libre d'une certaine manière, non ? Certains diront peut-être aussi qu'on est encore plus libre lorsque l'on ne contrôle plus. Agir/non-agir.
Pertinent. On peut voir l'anorexie (déjà, faudrait distinguer anorexie tout court et anorexie-boulimie) comme une quête du pouvoir. Le pouvoir sur soi - contrôler son corps (n'oublions pas que l'anorexique type ne se contente pas de se priver, elle fait des abdominaux dans sa chambre, du Pilates, de la course à pied, etc.) - mais aussi (surtout ?) le pouvoir sur les autres. Dans la majorité des cas - il y a des exceptions, des parents toxiques obsédés par la maigreur - les parents veulent voir leurs enfants se nourrir. S'en suit une bataille rangée au sein du domicile parental, un jeu de pouvoir sur qui cèdera le dernier, etc. Le pouvoir, c'est le phallus lacanien.
La jeune anorexique démasquée - car il y a celles qui passent sous les radars jusqu'à l'engagement du pronostic vital - passe au centre de l'attention familiale, "patient désigné" comme on dit en thérapie de groupe/de couple/familiale.
Désolé si je casse l'ambiance, je sais que mon discours n'est pas "politiquement correct".
Pour le reste agir/non-agir, lâcher prise, tout ça est très beau. C'est d'ailleurs un art de vivre et un idéal.
Re: Zébritude et anorexie : au secours !
IngsCad :
Bravo pour cette avancée, et bonne route !
Le renouement avec des perceptions refoulées qui m'a le plus impressionnée dans la phase"post-anorexie" ce fut pour les odeurs.
Soudain, je percevais le monde avec un sens et non plus avec un "ça doit sentir comme ça". Via le fait de humer l'air je me remettais à respirer la nature et les gens, à me remplir de leurs odeurs et du coup j'ai pu me créer des "odeurs doudous" pour calmer certaines angoisses.
Bon courage pour renouer avec toi-même
Bravo pour cette avancée, et bonne route !
Le renouement avec des perceptions refoulées qui m'a le plus impressionnée dans la phase"post-anorexie" ce fut pour les odeurs.
Soudain, je percevais le monde avec un sens et non plus avec un "ça doit sentir comme ça". Via le fait de humer l'air je me remettais à respirer la nature et les gens, à me remplir de leurs odeurs et du coup j'ai pu me créer des "odeurs doudous" pour calmer certaines angoisses.
Bon courage pour renouer avec toi-même
kakyky- Messages : 6
Date d'inscription : 02/06/2012
Age : 44
Localisation : essonne
Re: Zébritude et anorexie : au secours !
JEAMMET Philippe, Anorexie Boulimie Les paradoxes de l'adolescence, Hachette littérature, Pluriel.
Sans faire de pub il m'a vraiment bien aidée, ça fait du bien de mettre un mot sur ce qu'on ressent et de voir décrit tout ça avec tant de précison. Il y a pas mal de témoignages dedans en plus.
Pour moi je pense que c'était le besoin de contrôler totalement quelque chose vu que mon esprit était incontrôlable, de contrôler au moins un aspect de ma vie.
Le besoin aussi d'extérioriser ( merci à "Imposteur" ) ma souffrance et peut-être chercher de l'aide.
Sans faire de pub il m'a vraiment bien aidée, ça fait du bien de mettre un mot sur ce qu'on ressent et de voir décrit tout ça avec tant de précison. Il y a pas mal de témoignages dedans en plus.
Pour moi je pense que c'était le besoin de contrôler totalement quelque chose vu que mon esprit était incontrôlable, de contrôler au moins un aspect de ma vie.
Le besoin aussi d'extérioriser ( merci à "Imposteur" ) ma souffrance et peut-être chercher de l'aide.
une (gaufre)- Messages : 707
Date d'inscription : 02/06/2012
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Localisation : La cité aux cent clochers
Re: Zébritude et anorexie : au secours !
et peut-être aussi que je pensais que je serais moins mise à l'écart si je correspondais à l'idée qu'on se fait de quelqu'un de "parfait" extérieurement
une (gaufre)- Messages : 707
Date d'inscription : 02/06/2012
Age : 32
Localisation : La cité aux cent clochers
Re: Zébritude et anorexie : au secours !
Dernière édition par ♥ ZZita ♥ le Mer 25 Juil 2012 - 1:07, édité 1 fois (Raison : Oh, je n'assume pas, voilà tout.)
Invité- Invité
Re: Zébritude et anorexie : au secours !
Qu'ils aillent se faire foutre, tous ces non-cerveaux désengagés, puants de frustration, d'aigreur et d'affliction, dégoutants de peines et de supplices auto-infligés, qu'ils aillent se faire foutre.
Un grand poète, devenu depuis porno-acteur, a dit un jour dans un entretien :
Quand on montre quelqu'un du doigt, il y a au moins trois doigts qui restent pointés vers soi.
Re: Zébritude et anorexie : au secours !
Dernière édition par ♥ ZZita ♥ le Mer 25 Juil 2012 - 1:18, édité 1 fois (Raison : Oh, et ta mère ?)
Invité- Invité
Re: Zébritude et anorexie : au secours !
je suis passée par un passage anorexique, vers 16 ans.
Ce n'était pas une pulsion de mort, ce n'était pas non plus pour obtenir un "corps parfait" ou "pour devenir mannequin" comme certains insinuaient à l'époque...
C'est venu d'un grand râle bol, d'une envie irrépressible de mettre de l'ordre dans ma vie, de tout contrôler. Une aspiration à la pureté et au détachement matériel aussi. Une envie de légèreté.
ça a duré peut-être trois mois dans la phase extrême, j'ai alors perdu plus de 15 kilos, il ne restait plus que des os. Puis un jour je suis allée me promener, il faisait beau, il y avait du soleil qui se reflétait sur l'eau. Je me suis rendu compte que je m'approchais de la mort alors que je voulais vivre. Cela m'a aidé à petit à petit me réapproprier ma vie et mon corps. J'ai assez vite repris du poids mais il m'a quand même fallu une bonne dizaine d'années pour me débarrasser définitivement des comportements alimentaires étranges (je suis passée par des phases variées et étranges avec le bouffe).
Ce n'est pas facile de se défaire du sentiment de toute puissance que l'anorexie procure. Voyager et voir du pays, rencontrer d'autres cultures, ça m'a aidé.
Ce n'était pas une pulsion de mort, ce n'était pas non plus pour obtenir un "corps parfait" ou "pour devenir mannequin" comme certains insinuaient à l'époque...
C'est venu d'un grand râle bol, d'une envie irrépressible de mettre de l'ordre dans ma vie, de tout contrôler. Une aspiration à la pureté et au détachement matériel aussi. Une envie de légèreté.
ça a duré peut-être trois mois dans la phase extrême, j'ai alors perdu plus de 15 kilos, il ne restait plus que des os. Puis un jour je suis allée me promener, il faisait beau, il y avait du soleil qui se reflétait sur l'eau. Je me suis rendu compte que je m'approchais de la mort alors que je voulais vivre. Cela m'a aidé à petit à petit me réapproprier ma vie et mon corps. J'ai assez vite repris du poids mais il m'a quand même fallu une bonne dizaine d'années pour me débarrasser définitivement des comportements alimentaires étranges (je suis passée par des phases variées et étranges avec le bouffe).
Ce n'est pas facile de se défaire du sentiment de toute puissance que l'anorexie procure. Voyager et voir du pays, rencontrer d'autres cultures, ça m'a aidé.
mama zèbre- Messages : 65
Date d'inscription : 26/11/2012
Age : 53
Localisation : Bruxelles
Re: Zébritude et anorexie : au secours !
Bonsoir,
J'apporte mon témoignage, peut être un peu différent, à ce sujet :
déjà, je suis un homme au début de sa trentaine.
Je suis testé "atypique", les chiffres ne disent ni oui ni non
Je souffre de TCA : j'ai perdu quasiment 1/3 de mon poids en 2 ans.
Je suis passé (je passe )par plusieurs phases : perte de l’appétit due à certains événements, perte de l'envie de se nourrir pour vivre - une sorte de "suicide" lent -, profond dégout pour la nourriture surtout sucrée, sentiment "d’oppression" par la nourriture, satiété rapide, être "grisé" par la perte de poids donc privation volontaire, l'impression de me sentir énorme etc... (je change de raison un peu tout les 2 jours )
Je pense que j'ai commencé à "sombrer" lorsque j'ai eu le sentiment d'être abandonné par mon entourage : j'avais envie de leur faire du mal en m'en faisant de manière visible.
Impossible de ne pas me peser chaque jour : le stress est double -> maigrir encore et la peur d'une maladie grave, prendre du poids et je me sens devenir "gros".
Aujourd'hui, je mange (puis me prive) par peur, mais du coup ça ne marche pas très bien...
J'ai essayé de trouver de l'aide : le premier médecin (consulter il y a assez longtemps maintenant) m'a dit que j'étais seulement en "déprime hivernale", le second m'a envoyé chez le psychiatre (où je ne suis pas allé, impossible d'avoir un RDV), je suis donc allé voir une diététicienne, qui en gros m'a sorti un programme de régime en me disant de faire l'inverse, ce qui ne m'a pas convaincu évidemment.
Je vais bientôt voir le service nutrition d'un hôpital près de chez moi : je ne pars pas du tout convaincu, mais j'essaye.
Je refuse (pour l'instant en tout cas) d'être hospitalisé, et les anti dépresseurs qu'on essaye de me prescrire, pour des raisons personnelles.
Je me fais suivre depuis un moment par une psychologue, ça m'aide beaucoup : je vais nettement mieux qu'il y a un an, les démarches que j'entreprends en témoigne.
Aujourd'hui, je suis soulagé : je viens de faire une prise de sang qui semble montrer que niveau santé ça va (très peur de la maladie ces derniers jours).
Ces jours prochains, j'envisage de me rendre dans un groupe de parole, mais j'avoue avoir peur de ne pas m'y sentir à ma place (qui à dit "syndrome de l'imposteur" ? ), j'ai l'impression qu'il suffit que je dise stop, que j'ai toutes les cartes en mains pour arrêter, que tout n'est qu'un caprice.
J'apporte mon témoignage, peut être un peu différent, à ce sujet :
déjà, je suis un homme au début de sa trentaine.
Je suis testé "atypique", les chiffres ne disent ni oui ni non
Je souffre de TCA : j'ai perdu quasiment 1/3 de mon poids en 2 ans.
Je suis passé (je passe )par plusieurs phases : perte de l’appétit due à certains événements, perte de l'envie de se nourrir pour vivre - une sorte de "suicide" lent -, profond dégout pour la nourriture surtout sucrée, sentiment "d’oppression" par la nourriture, satiété rapide, être "grisé" par la perte de poids donc privation volontaire, l'impression de me sentir énorme etc... (je change de raison un peu tout les 2 jours )
Je pense que j'ai commencé à "sombrer" lorsque j'ai eu le sentiment d'être abandonné par mon entourage : j'avais envie de leur faire du mal en m'en faisant de manière visible.
Impossible de ne pas me peser chaque jour : le stress est double -> maigrir encore et la peur d'une maladie grave, prendre du poids et je me sens devenir "gros".
Aujourd'hui, je mange (puis me prive) par peur, mais du coup ça ne marche pas très bien...
J'ai essayé de trouver de l'aide : le premier médecin (consulter il y a assez longtemps maintenant) m'a dit que j'étais seulement en "déprime hivernale", le second m'a envoyé chez le psychiatre (où je ne suis pas allé, impossible d'avoir un RDV), je suis donc allé voir une diététicienne, qui en gros m'a sorti un programme de régime en me disant de faire l'inverse, ce qui ne m'a pas convaincu évidemment.
Je vais bientôt voir le service nutrition d'un hôpital près de chez moi : je ne pars pas du tout convaincu, mais j'essaye.
Je refuse (pour l'instant en tout cas) d'être hospitalisé, et les anti dépresseurs qu'on essaye de me prescrire, pour des raisons personnelles.
Je me fais suivre depuis un moment par une psychologue, ça m'aide beaucoup : je vais nettement mieux qu'il y a un an, les démarches que j'entreprends en témoigne.
Aujourd'hui, je suis soulagé : je viens de faire une prise de sang qui semble montrer que niveau santé ça va (très peur de la maladie ces derniers jours).
Ces jours prochains, j'envisage de me rendre dans un groupe de parole, mais j'avoue avoir peur de ne pas m'y sentir à ma place (qui à dit "syndrome de l'imposteur" ? ), j'ai l'impression qu'il suffit que je dise stop, que j'ai toutes les cartes en mains pour arrêter, que tout n'est qu'un caprice.
radu- Messages : 42
Date d'inscription : 06/11/2012
Re: Zébritude et anorexie : au secours !
hello radu
je pense qu'on ne peut pas tricher sur ce genre de maladie tu as peut etre tout les carte en main mais franchement il faut du temps....
Un caprice fini par ce remarquer... e pense aussi que pour "guerir" de l'annorexie c'est pas sur la nourriture qu'il faut ce concentrer mais plutot sur son origine...
Pour ma part e ne souffre plus que de TCA... e suis aller mieux quand 'ai changer de psy elle refusait de parler des raison apparente et de mon hospitalisation pour l'annnorexie....
Mais e pense aussi que l'annorexie et une belle case comme celle de precoce... On cherche a rendre identique classifier les personne dans leurs vie... L'annorexie est pour moi quelque chose de tres personnelle et une n'en resemble a une autre.... il y aura des similitude comme meme.... Mais le vie et le psyché d'une personne ne resume pas a une signification de sa que peut etre se qu'a develloper la personne ce n'est que l'enfermer dans une cage et l'empecher d'evoluer... desolé em'eloigne...
je pense qu'on ne peut pas tricher sur ce genre de maladie tu as peut etre tout les carte en main mais franchement il faut du temps....
Un caprice fini par ce remarquer... e pense aussi que pour "guerir" de l'annorexie c'est pas sur la nourriture qu'il faut ce concentrer mais plutot sur son origine...
Pour ma part e ne souffre plus que de TCA... e suis aller mieux quand 'ai changer de psy elle refusait de parler des raison apparente et de mon hospitalisation pour l'annnorexie....
Mais e pense aussi que l'annorexie et une belle case comme celle de precoce... On cherche a rendre identique classifier les personne dans leurs vie... L'annorexie est pour moi quelque chose de tres personnelle et une n'en resemble a une autre.... il y aura des similitude comme meme.... Mais le vie et le psyché d'une personne ne resume pas a une signification de sa que peut etre se qu'a develloper la personne ce n'est que l'enfermer dans une cage et l'empecher d'evoluer... desolé em'eloigne...
Invité- Invité
Re: Zébritude et anorexie : au secours !
Bonjour,
il y a un site complet sur l'anorexie http://www.bouliana.com/site/
qui, sans faire un lien de cause à effet entre douance et anorexie,
constate que l'anorexie est fréquente chez les zèbres,
un moyen d'anesthésier sa souffrance et de mettre à distance un trop plein d'émotions.
Toutefois, je pense que la pathologie de l'anorexie doit être traitée indépendamment, et analysée au regard du parcours de vie qui dans bien des cas est particulièrement difficile, voire traumatique.
L'anorexie est en fait une stratégie d'adaptation à un vécu difficile de la réalité, une pulsion de vie qui se mord la queue.
il y a un site complet sur l'anorexie http://www.bouliana.com/site/
qui, sans faire un lien de cause à effet entre douance et anorexie,
constate que l'anorexie est fréquente chez les zèbres,
un moyen d'anesthésier sa souffrance et de mettre à distance un trop plein d'émotions.
Toutefois, je pense que la pathologie de l'anorexie doit être traitée indépendamment, et analysée au regard du parcours de vie qui dans bien des cas est particulièrement difficile, voire traumatique.
L'anorexie est en fait une stratégie d'adaptation à un vécu difficile de la réalité, une pulsion de vie qui se mord la queue.
Cali-Mera- Messages : 42
Date d'inscription : 27/06/2012
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