C'est décousu...mais c'est déjà ça
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Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Je viens de trouver la thèse de Caroline Goldman dont Oni m'a parlé, "Enfants surdoués: génie ou folie? Articulations théoriques et projectives."
J'ai lu les premières pages et déjà les citations et l'extrait du débat psychanalyste//neurobiologiste m'égayent les neurones
Je la mets ici pour poursuivre la lecture dès que possible et prendre quelques notes.
Ayla- Messages : 562
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Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Tu as pu trouver le documentaire "Le premier cri"? Celui en lien avec "A new born child". A mon avis tu l'appréciera.
Bon égayement de neurones
Bon égayement de neurones
Oni- Messages : 232
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Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Stéphane De Groodt. J'aime beaucoup son humour complètement barré, certainement zébré . Sa manière de jouer avec les mots, de jongler avec les sens à friser le cynique à travers l'absurdie..
Quelques unes de ses chroniques sur canal ici
C'est fin, c'est très fin, ça se mange sans faim..
C'est fin, c'est très fin, ça se mange sans faim..
Dernière édition par Ayla le Dim 23 Aoû 2015 - 18:45, édité 2 fois
Ayla- Messages : 562
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Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Des arbres se penchent:
C'est plus fort, plus fort que tout.
Accrochée aux branches,
L'air me semble encore trop doux.
Dans l'herbe écrasée, à compter mes regrets.
Allumette craquée et tout part en fumée.
Pendant que les champs brûlent
J'attends que mes larmes viennent,
Et quand la plaine ondule
Que jamais rien ne m'atteigne...
Ce soir-là on s'est embrassés sans se parler.
Autour de nous, le monde aurait pu s'écrouler.
Les yeux cernés, des poussières dans les cheveux.
Au long de mes jambes, la caresse du feu.
Pendant que les champs brûlent
J'attends que mes larmes viennent,
Et quand la plaine ondule
Que jamais rien ne m'atteigne...
Les yeux cernés, des poussières dans les cheveux.
Au long de mes jambes, la caresse du feu.
Laisse-moi zoom zoom zang
Dans ta benz benz benz
Quand tu pointes ton bumpa
Ça m'rend dingue dingue dingue
Girl' t'es sexy, viens voir Kossity
Original work-man, dans la ville de Paris
Girl' t'es jolie dans ton Versace
Viens t'amuser avec un DJ top celebrity
Wine, bouge! carré sur le groove
J'aime les girl's surtout quand les girl's move
Move up, move up, rough comme une louve
Bouge ton corps de la tête aux pieds
Et là j't'approuve
Move up, move up
Girl' wine ton body
Montre-leur que t'as pas peur
D'exciter tous les bandits
Wine comme une vipère, si t'as le savoir-faire
T'inquiète pas, y à pas d'galère
J'le dirai ni à ton père ni à ta mère
Ondule comme un ver de terre
Et jette-moi dans les yeux
Ton regard de panthère
Laisse-moi zoom zoom zang
Dans ta benz benz benz
Quand tu pointes ton bumpa
Ça m'rend dingue dingue dingue
Vas-y Joey explique-leur
Ça se passe à l'arrière d'une Merco Benz Benz Benz
Ouais ! Du coté St-Denis baby
J'te garantis qu'y a des dingues, des dingues
T'es ma mire, je suis une flèche que ton entrejambe attire
Amour de loufiat, on vivra en eaux troubles toi et moi
Mais ce soir faut qu'ça brille, faut qu'on enquille, j'veux du freestyle
J'veux que tu réveilles, que tu stimules mon coté bestial
"Pump" baby, monte sur mon Seine-Saint-Denis fonk
J'te la f'rai façon, j'te cueille, y à que ça qui me rend joke
A ton contact, je deviens liquide
C'est comme un trou intemporel, bouge ton corps de femelle
Regarde le long de tes hanches, je coule
Ondule ton corps, baby, ouais. OK ça roule
Je deviens insaisissable à ton contact l'air est humide
C'est comme une étincelle dans ton regard avide
Laisse-moi zoom zoom zang
Dans ta benz benz benz
Quand tu pointes ton bumpa
Ça m'rend dingue dingue dingue
Viens, contre moi, viens, tout contre moi.
Viens lécher le bout de mes doigts.
Viens sentir le goût de mes lèvres.
Viens plonger dans l'oubli et le rêve.
Parle-moi, parle-moi d'amour.
Je veux des baisers de velours
Et ta peau tout contre ma peau,
Tu me rends folle, c'est vraiment, vraiment trop.
Mais je dois m'en aller.
Je ne veux plus t'aimer.
Mais je dois m'en aller.
Il faut tout oublier.
Tu sais, c'est encore, c'est encore plus fort
Quand je sens le feu de mon corps
Qui me tiens, là, jusqu'à l'aurore.
Doucement, dis-moi les mots que j'adore.
Mais toutes les chansons
Racontent la même histoire
Il y a toujours un garçon
Et une fille au désespoir
Elle l'appelle
Et il l'entend pas
Il voit qu'elle
Mais elle ne le voit pas
On en a fait des films
Et des tragédies divines
De cette situation
Des rocks et du spleen
Mélodie qu'on entend partout
Oh I need you baby
I need you baby
Baby yes I do
C'est toujours "toujours" qui rime avec ouh ouh
Cette chose-là il faut que tu devines
Mon premier c'est désir
Mon deuxième du plaisir
Mon troisième c'est souffrir ouh ouh
Et mon tout fait des souvenirs
Elle s'en colle des peintures
Du crayon sur la figure
Il se met des petites boucles d'oreille
Pour se donner des allures
On veut plaire
On veut des rendez-vous
Puis un jour c'est la guerre
Ce jeu là rend fou
Y a du danger des victimes
Un assassin assassine
L'assassin il faut que tu devines
Son premier c'est désir
Son deuxième du plaisir
Son troisième c'est souffrir oh oh
Et son tout fait des souvenirs
C'est du vague à l'âme teenager
Ou bien des nuits de désir à mourir
Pendu à l'hameçon de l'âme sœur
C'est toujours pousser des soupirs
ah ah...
Mais toutes les chansons racontent la même histoire
Cette histoire il faut que tu devines
Mon premier c'est désir
Mon deuxième du plaisir
Mon troisième c'est souffrir ouh ouh...
Mon premier c'est désir
Mon deuxième est plaisir
Mon troisième c'est souffrir ouh ouh...
Mon premier c'est désir
Mon deuxième du plaisir
Mon troisième c'est souffrir ouh ouh... {2x}
Et mon tout fait des souvenirs ouh ouh...
Là où je vais
Les sons ne sont pas pareils
Le ciel est plus bleu
Il y a plus de soleil
C'est un pays docteur
Un monde intérieur
C'est un long chemin
Je sais
Là où je vais
Là où je vais
Là-bas les peines de coeur
On en rit
Le rire est un docteur
Qui guérit
Là où je vais
Il y a la mer
On peut plonger dedans
On peut songer devant
Oh oh oh...
Laver son coeur
Laver sa mélancolie
La mer est un docteur
Qui guérit
Là où je vais
Les sons ne sont pas pareils
Le ciel est plus bleu
Il y a plus de soleil
C'est un pays docteur
Un monde intérieur
C'est un long chemin
Je sais
Là où je vais
Là où je vais
Dervish Tourner
On danse toute la nuit
La danse est un docteur
Qui guérit
Là où je vais
Il y a l'amour
On peut songer devant
On peut plonger dedans
Oh oh oh...
On devient meilleur
Eclaircie
L'amour est un docteur
Qui guérit
Là où je vais
Là où je vais
Ayla- Messages : 562
Date d'inscription : 30/09/2014
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Localisation : Ici et ailleurs
Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
"Le bonheur est comme un parfum. On le porte sur soi pour le faire respirer aux autres."
(Auteur inconnu)
Ayla- Messages : 562
Date d'inscription : 30/09/2014
Age : 39
Localisation : Ici et ailleurs
Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Un petit coucou ici. J'ai pas l'habitude de lire en détail les fils de présentation, mais j'ai eu envie d'en savoir plus après ton premier message. J'ai été profondément touché par ton vécu, et ta progression.
Bon courage à toi, ça fait chaud au coeur de voir que tu as trouvé ta voie. Je cherche encore la mienne, mais au moins je sais d'où je viens et où je suis.
L'haptonomie... Je ne connaissais pas, mais ça m'intrigue. Envie d'en savoir plus
Bon vent !
Ayla a écrit:Éloge à ZC: "Tu parles de toi, J'écoute de moi"
Bon courage à toi, ça fait chaud au coeur de voir que tu as trouvé ta voie. Je cherche encore la mienne, mais au moins je sais d'où je viens et où je suis.
L'haptonomie... Je ne connaissais pas, mais ça m'intrigue. Envie d'en savoir plus
Bon vent !
Prince Zeta- Messages : 246
Date d'inscription : 22/11/2014
Age : 35
Localisation : Lecture.
Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Hey! Merci du détour par ici et de ton retour Prince Zeta!
Sois-y le bienvenu et repasse quand tu veux! J'en ferai de même vers chez toi!
Ecouter et faire parler ses voix pour trouver sa voie...je commence juste à m'entendre, avant tout le monde parlait en même temps et se fritait et se coupait la parole, un vrai carnage. et moi au milieu de tout ça avec ma souffrance, je devenais dingue de pas pouvoir en placer une ou de me faire rembarrer par tout ce beau monde (un bel héritage introjecté des instances psychiques familiales). Tiens, ça me fait penser à ce court-métrage :
Pour l'hapto, ça se vit plus que ça ne se raconte (pour la comprendre et l'intégrer), mais si tu as des questions, n'hésite pas, ça me fera l'occasion d'essayer d'en parler!
Je pense à ce film "Le désir de vivre" avec Balasko qui joue Françoise Dolto à ses débuts, alors je le poste ici :
Et ça!! J'en ai entendu parler mais j'ai pas encore visionné!! Maintenant que je viens de le trouver (merci Prince Zeta, c'est parti de mes associations d'idées pour te répondre), ça ne saurait tarder!!!!! (y'a le créateur de l'hapto, Frans Veldman dedans! bien curieuse de l'(h)apercevoir!!)
Oni, le Premier Cri! Oui!! je l'ai vu il y a quelques années et j'en garde un très bon souvenir!! Je ne savais pas que cette musique "A new born child" venait de là!
Bonne fin d'aprèm!
Sois-y le bienvenu et repasse quand tu veux! J'en ferai de même vers chez toi!
Ecouter et faire parler ses voix pour trouver sa voie...je commence juste à m'entendre, avant tout le monde parlait en même temps et se fritait et se coupait la parole, un vrai carnage. et moi au milieu de tout ça avec ma souffrance, je devenais dingue de pas pouvoir en placer une ou de me faire rembarrer par tout ce beau monde (un bel héritage introjecté des instances psychiques familiales). Tiens, ça me fait penser à ce court-métrage :
Pour l'hapto, ça se vit plus que ça ne se raconte (pour la comprendre et l'intégrer), mais si tu as des questions, n'hésite pas, ça me fera l'occasion d'essayer d'en parler!
Je pense à ce film "Le désir de vivre" avec Balasko qui joue Françoise Dolto à ses débuts, alors je le poste ici :
Et ça!! J'en ai entendu parler mais j'ai pas encore visionné!! Maintenant que je viens de le trouver (merci Prince Zeta, c'est parti de mes associations d'idées pour te répondre), ça ne saurait tarder!!!!! (y'a le créateur de l'hapto, Frans Veldman dedans! bien curieuse de l'(h)apercevoir!!)
Oni, le Premier Cri! Oui!! je l'ai vu il y a quelques années et j'en garde un très bon souvenir!! Je ne savais pas que cette musique "A new born child" venait de là!
Bonne fin d'aprèm!
Ayla- Messages : 562
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Ayla- Messages : 562
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Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
"Le plus gros problème de la communication,
c'est que nous n'écoutons pas pour comprendre... nous écoutons pour répondre..."
(Auteur inconnu)
Le savant n'est pas l'homme qui fournit les vraies réponses,
c'est celui qui pose les vraies questions.
Claude Lévi-Strauss
Ayla- Messages : 562
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Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Si on t'organise une vie bien dirigée
Où tu t'oublieras vite
Si on te fait danser sur une musique sans âme
Comme un amour qu'on quitte
Si tu réalises que la vie n'est pas là
Que le matin tu te lèves
Sans savoir où tu vas
Résiste
Prouve que tu existes
Cherche ton bonheur partout, va,
Refuse ce monde égoïste
Résiste
Suis ton cœur qui insiste
Ce monde n'est pas le tien, viens,
Bats-toi, signe et persiste
Résiste
Tant de libertés pour si peu de bonheur
Est-ce que ça vaut la peine
Si on veut t'amener à renier tes erreurs
C'est pas pour ça qu'on t'aime
Si tu réalises que l'amour n'est pas là
Que le soir tu te couches
Sans aucun rêve en toi
Résiste
Danse pour le début du monde
Danse pour tous ceux qui ont peur
Danse pour les milliers de cœurs
Qui ont droit au bonheur...
Résiste
You gotta move
You gotta move
You gotta move, child
You gotta move
Oh, when the Lord gets ready
You gotta move
You may be high
You may be low
You may be rich, child
You may be poor
But when the Lord gets ready
You gotta move
You see that woman
Who walks the street
You see that police
Upon his beat
But then the Lord gets ready
You gotta move
You gotta move
Ayla- Messages : 562
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Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Re
Sacré chemin que le tien. Tu n'imagines pas la force que tu démontres. Chapeau bas
Je lis beaucoup de colère dans tes mots. Colère bien légitime ceci dit. Quel est ton rapport au pardon ?
Bonne journée à toi
Sacré chemin que le tien. Tu n'imagines pas la force que tu démontres. Chapeau bas
Je lis beaucoup de colère dans tes mots. Colère bien légitime ceci dit. Quel est ton rapport au pardon ?
Bonne journée à toi
Invité- Invité
Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Merci pour ta visite et ton retour Aimant! C'est encourageant et bienvenu.
J'étais littéralement enragée ces derniers temps tant je m'étais mise en danger. J'ai plongé dans mes eaux profondes seule et sans réserve d'oxygène (j'espèrais illusoirement qu'il y en aurait tout en bas?). J'ai touché mes limites, et ai plusieurs fois douté de pouvoir refaire surface.
Maintenant que je vois un peu plus clair, et que je reprends mon souffle, ma rage de désespoir est redevenue colère latente, émotion saine vu que jusque là, j'étais incapable d'identifier et satisfaire mes besoins vitaux.
J'apprends à m'aimer, prendre soin de moi, me faire ocnfiance dans ms idées et ressentis, et je pense/sens que plus je m'engage sur cette voie, plus ma colère (envers moi-même avant tout, et autrui par état de cause, un rien m'agressait vu l'état fragile/insécure/douloureux dans lequel j'étais en conscience ces derniers temps) s'estompera.
Je devrai trouver le pardon en cheminant sur cette voie.
Plus mes actes seront en accord avec mes convictions, valeurs, exigences, plus l'estime que je me porte fleurira.
Quitter le comportement addictif (toujours issu de ce fond de souffrance) pour opter pour des dépendances saines. Je viens de désamalgamer ces notions cette semaine, et ça me fait grand bien. Ca fait un moment que ça tournicotait. L'Humain est profondément dépendant dans son fonctionnement, dès sa conception, et fondamentalement dans les premières années de sa vie.
La dépendance est un état inhérent à l'Homme. Je n'acceptais pas cela et essayais de me débrouiller toute seule, vu l’environnement toxique dans lequel je me sentais, d'où la mise en place de mon comportement addictif.
Aujourd'hui, en courant, m'est venue l'idée : "Etre libre, c'est choisir les dépendances auxquelles on s'attache". Rien n'est absolu, tout est relatif. Tout est question d'équilibre. Et de conscience, de nos actes et de qui l'on est.
Mes autres réflexions de ces derniers jours (hapto), vu que j'y suis:
Méfiance=Non-vie. Tout est risqué, tout est figé. On n'ose pas, donc on ne vit pas.
Prudence=Vie=Enthousiasme. On ose goûter avec prudence. Si c'est bon, cela mène au plaisir. Si cela n'est pas bon, on se met à l'abri.
Le désir se mature. Si on l'obtient trop vite, on coupe l'élan, la maturation, la satisfaction. (si on remplit tous les besoins d'un nourrisson avant même qu'il ne les ressente et ne les conscientise, comment peut-il savoir qui il est et ce qu'il ressent?)
Sur ce, bonne soirée et bon week-end prolongé
Perception/ressenti très juste, et question bien pertinente et à propos.Je lis beaucoup de colère dans tes mots. Colère bien légitime ceci dit. Quel est ton rapport au pardon ?
J'étais littéralement enragée ces derniers temps tant je m'étais mise en danger. J'ai plongé dans mes eaux profondes seule et sans réserve d'oxygène (j'espèrais illusoirement qu'il y en aurait tout en bas?). J'ai touché mes limites, et ai plusieurs fois douté de pouvoir refaire surface.
Maintenant que je vois un peu plus clair, et que je reprends mon souffle, ma rage de désespoir est redevenue colère latente, émotion saine vu que jusque là, j'étais incapable d'identifier et satisfaire mes besoins vitaux.
J'apprends à m'aimer, prendre soin de moi, me faire ocnfiance dans ms idées et ressentis, et je pense/sens que plus je m'engage sur cette voie, plus ma colère (envers moi-même avant tout, et autrui par état de cause, un rien m'agressait vu l'état fragile/insécure/douloureux dans lequel j'étais en conscience ces derniers temps) s'estompera.
Je devrai trouver le pardon en cheminant sur cette voie.
Plus mes actes seront en accord avec mes convictions, valeurs, exigences, plus l'estime que je me porte fleurira.
Quitter le comportement addictif (toujours issu de ce fond de souffrance) pour opter pour des dépendances saines. Je viens de désamalgamer ces notions cette semaine, et ça me fait grand bien. Ca fait un moment que ça tournicotait. L'Humain est profondément dépendant dans son fonctionnement, dès sa conception, et fondamentalement dans les premières années de sa vie.
La dépendance est un état inhérent à l'Homme. Je n'acceptais pas cela et essayais de me débrouiller toute seule, vu l’environnement toxique dans lequel je me sentais, d'où la mise en place de mon comportement addictif.
Aujourd'hui, en courant, m'est venue l'idée : "Etre libre, c'est choisir les dépendances auxquelles on s'attache". Rien n'est absolu, tout est relatif. Tout est question d'équilibre. Et de conscience, de nos actes et de qui l'on est.
Mes autres réflexions de ces derniers jours (hapto), vu que j'y suis:
Méfiance=Non-vie. Tout est risqué, tout est figé. On n'ose pas, donc on ne vit pas.
Prudence=Vie=Enthousiasme. On ose goûter avec prudence. Si c'est bon, cela mène au plaisir. Si cela n'est pas bon, on se met à l'abri.
Le désir se mature. Si on l'obtient trop vite, on coupe l'élan, la maturation, la satisfaction. (si on remplit tous les besoins d'un nourrisson avant même qu'il ne les ressente et ne les conscientise, comment peut-il savoir qui il est et ce qu'il ressent?)
Sur ce, bonne soirée et bon week-end prolongé
Ayla- Messages : 562
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Ayla- Messages : 562
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Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
"Beaucoup jugent sans connaître,
Très peu savent,
Les vrais se taisent,
Et les jaloux critiquent sans fondement."
Ayla- Messages : 562
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Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Un petit article sur les mandalas et leurs vertus.
Bon samedi à vous!
Ayla- Messages : 562
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Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Extraits d'un article de décembre 2013 sur l'épigénétique et l'héritage traumatique :
"Des expériences menées sur des souris par une équipe de chercheurs de l'université d'Atlanta ont mis en évidence le fait que des événements traumatisants provoquaient des modifications sur l'ADN observé dans leur sperme, et avoir des effets sur le cerveau et le comportement des générations suivantes"
"Précisons également que ce n'est pas véritablement l'ADN qui est modifié, mais la transcription des gènes. Car ce qui impacte le fonctionnement de la cellule, c'est la protéine. On sait qu’un grand nombre de phénomènes qui se situent au niveau du génome interviennent sur la transcription. De telle sorte que le génome fera dire au gène reçu de vos parents des choses différentes de celles qu'on attendait du gène des géniteurs. C'est ce qu'on appelle l'épigénèse."
"On a découvert il y a une vingtaine d'années ce qui se produisait : le génome femelle empêchait le gène venant du père de se transcrire, c’est-à-dire d'aller jusqu'à la protéine. C'est ainsi que l'information parentale n'est pas égale ; elle est généralement plus favorable à la transmission des caractères de la mère que de ceux du père."
"Nous sommes influencés culturellement. Mais nous le sommes de multiples façons. Pour cela je vous citerai une autre étude, qui a mis en avant un mécanisme différent mais a abouti à un résultat analogue. Des souris ayant subi une carence alimentaire et ayant été soumises à un stress apprennent mal. Même bien nourrie, leur progéniture apprend mal, et cela pendant deux générations. Que s’est-il passé ? Les grand-mères mal nourries n’ont pas donné de soins suffisants à la progéniture. De ce fait, cette dernière présente des performances cognitives faibles. Mais ces mêmes souris ne savent pas donner les soins nécessaires aux petits qui, de ce fait également apprennent mal. Linda Crnic, qui fit cette expérience voici trente ans, observa des conséquences des privations et stress infligés à une souris pendant trois générations. Il n’y a pas que les mécanismes génétiques ou épigénétiques qui nous aident à nous souvenir des ancêtres."
"Des expériences menées sur des souris par une équipe de chercheurs de l'université d'Atlanta ont mis en évidence le fait que des événements traumatisants provoquaient des modifications sur l'ADN observé dans leur sperme, et avoir des effets sur le cerveau et le comportement des générations suivantes"
"Précisons également que ce n'est pas véritablement l'ADN qui est modifié, mais la transcription des gènes. Car ce qui impacte le fonctionnement de la cellule, c'est la protéine. On sait qu’un grand nombre de phénomènes qui se situent au niveau du génome interviennent sur la transcription. De telle sorte que le génome fera dire au gène reçu de vos parents des choses différentes de celles qu'on attendait du gène des géniteurs. C'est ce qu'on appelle l'épigénèse."
"On a découvert il y a une vingtaine d'années ce qui se produisait : le génome femelle empêchait le gène venant du père de se transcrire, c’est-à-dire d'aller jusqu'à la protéine. C'est ainsi que l'information parentale n'est pas égale ; elle est généralement plus favorable à la transmission des caractères de la mère que de ceux du père."
"Nous sommes influencés culturellement. Mais nous le sommes de multiples façons. Pour cela je vous citerai une autre étude, qui a mis en avant un mécanisme différent mais a abouti à un résultat analogue. Des souris ayant subi une carence alimentaire et ayant été soumises à un stress apprennent mal. Même bien nourrie, leur progéniture apprend mal, et cela pendant deux générations. Que s’est-il passé ? Les grand-mères mal nourries n’ont pas donné de soins suffisants à la progéniture. De ce fait, cette dernière présente des performances cognitives faibles. Mais ces mêmes souris ne savent pas donner les soins nécessaires aux petits qui, de ce fait également apprennent mal. Linda Crnic, qui fit cette expérience voici trente ans, observa des conséquences des privations et stress infligés à une souris pendant trois générations. Il n’y a pas que les mécanismes génétiques ou épigénétiques qui nous aident à nous souvenir des ancêtres."
Ayla- Messages : 562
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Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
« Lorsqu’un esprit supérieur entend le Tao,
il le pratique avec zèle.
Lorsqu’un esprit moyen entend le Tao,
tantôt il le conserve, tantôt il le perd.
Lorsqu’un esprit inférieur entend le Tao,
il en rit aux éclats ;
s’il n’en riait pas
le Tao ne serait plus le Tao. »
(Tao-tö-king 41)
Ayla- Messages : 562
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Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Now and then I think of when we were together
Like when you said you felt so happy you could die
Told myself that you were right for me
But felt so lonely in your company
But that was love and it's an ache I still remember
You can get addicted to a certain kind of sadness
Like resignation to the end
Always the end
So when we found that we could not make sense
Well you said that we would still be friends
But I'll admit that I was glad that it was over
But you didn't have to cut me off
Make out like it never happened
And that we were nothing
And I don't even need your love
But you treat me like a stranger
And that feels so rough
You didn't have to stoop so low
Have your friends collect your records
And then change your number
I guess that I don't need that though
Now you're just somebody that I used to know
Now and then I think of all the times you screwed me over
But had me believing it was always something that I'd done
And I don't wanna live that way
Reading into every word you say
You said that you could let it go
And I wouldn't catch you hung up on somebody that you used
to know...
Now you're just somebody that I used to know
Somebody
I used to know
In that land across the sea there's a job for you and me
Though our presence there may not be found
We must stay standing there on the battle lines and pray
We must never lay our weapons down
We don't have to be a soldier in a uniform
To be of service over there
While the boys so bravely stand with the weapons made by hand
Let us trust and use the weapon of prayer
Many thousands miles away someone she'd there blood today
With a heart so true and brave they're gone
To a war that's yours and mine let us join the battle line
With a weapon that will save our home
We don't have to be a soldier in a uniform
To be of service over there
While the boys so bravely stand with the weapons made by hand
Let us trust and use the weapon of prayer
And when the planes and tanks and guns have done all that they can do
And the mighty bombs have rained and failed
Still the helpful hand above, on the weapon made of love
And against him none on earth prevail
Ayla- Messages : 562
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Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Pour mémo et prise de notes éventuelle dès que possible...
Ayla- Messages : 562
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Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Tu la connais celle sur l'attachement biologique de Boris Cyrulnik ?
Perso c'est une de mes préférées
Perso c'est une de mes préférées
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Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Oui!! J'lai vue y'a un an ou deux. Elle est dans les vidéos que j'aimerai revoir, poster ici et annoter, là encore si/à l'occas!
Ayla- Messages : 562
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Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Excellent comment j'ai transformé le titre initial... En fait c'est la biologie de l'attachement
EmiM- Messages : 5707
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Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Joli lapsus EmiM
Je tiens à poser sur ce fil ce magnifique poème, re-découvert en flânant de fil en fil (merci Orphane )
Il meurt lentement
celui qui ne voyage pas,
celui qui ne lit pas,
celui qui n’écoute pas de musique,
celui qui ne sait pas trouver
grâce à ses yeux.
Il meurt lentement
celui qui détruit son amour-propre,
celui qui ne se laisse jamais aider.
Il meurt lentement
celui qui devient esclave de l'habitude
refaisant tous les jours les mêmes chemins,
celui qui ne change jamais de repère,
Ne se risque jamais à changer la couleur
de ses vêtements
Ou qui ne parle jamais à un inconnu
Il meurt lentement
celui qui évite la passion
et son tourbillon d'émotions
celles qui redonnent la lumière dans les yeux
et réparent les coeurs blessés
Il meurt lentement
celui qui ne change pas de cap
lorsqu'il est malheureux
au travail ou en amour,
celui qui ne prend pas de risques
pour réaliser ses rêves,
celui qui, pas une seule fois dans sa vie,
n'a fui les conseils sensés.
Vis maintenant !
Risque-toi aujourd'hui !
Agis tout de suite!
Ne te laisse pas mourir lentement !
Ne te prive pas d'être heureux !
Je me remercie également et Sens les bienfaits, d'Oser être et m'exprimer ici, au gré de vos retours et non-retours, je me panse, je me pense, je m'expanse...je trouve mon rythme...et j'avance.
J'ai retrouvé ma verve, un brin d'humour, un soupçon de bon sens, des connections synaptiques fantastiques, une douce reconnection au Monde grâce et à travers tous ces riches et nourrissants partages ici.
Je joue et jongle de et avec mes différents circuits alternatifs pour ne pas court-circuiter en courant continu. Quelle efficacité
La liberté, c'est de choisir à quelle dépendance on s'attache.
Un pas devant l'autre. Qui vivra verra. Inch'allah!
Je tiens à poser sur ce fil ce magnifique poème, re-découvert en flânant de fil en fil (merci Orphane )
Il meurt lentement
celui qui ne voyage pas,
celui qui ne lit pas,
celui qui n’écoute pas de musique,
celui qui ne sait pas trouver
grâce à ses yeux.
Il meurt lentement
celui qui détruit son amour-propre,
celui qui ne se laisse jamais aider.
Il meurt lentement
celui qui devient esclave de l'habitude
refaisant tous les jours les mêmes chemins,
celui qui ne change jamais de repère,
Ne se risque jamais à changer la couleur
de ses vêtements
Ou qui ne parle jamais à un inconnu
Il meurt lentement
celui qui évite la passion
et son tourbillon d'émotions
celles qui redonnent la lumière dans les yeux
et réparent les coeurs blessés
Il meurt lentement
celui qui ne change pas de cap
lorsqu'il est malheureux
au travail ou en amour,
celui qui ne prend pas de risques
pour réaliser ses rêves,
celui qui, pas une seule fois dans sa vie,
n'a fui les conseils sensés.
Vis maintenant !
Risque-toi aujourd'hui !
Agis tout de suite!
Ne te laisse pas mourir lentement !
Ne te prive pas d'être heureux !
Bon début de semaine à vous
Soit dit en passant, je suis touchée de constater le nombre de visites. Merci à vous qui me lisez, à vous qui me répondez, qui me faites vibrer, ré et raisonner. Je me remercie également et Sens les bienfaits, d'Oser être et m'exprimer ici, au gré de vos retours et non-retours, je me panse, je me pense, je m'expanse...je trouve mon rythme...et j'avance.
J'ai retrouvé ma verve, un brin d'humour, un soupçon de bon sens, des connections synaptiques fantastiques, une douce reconnection au Monde grâce et à travers tous ces riches et nourrissants partages ici.
Je joue et jongle de et avec mes différents circuits alternatifs pour ne pas court-circuiter en courant continu. Quelle efficacité
La liberté, c'est de choisir à quelle dépendance on s'attache.
Un pas devant l'autre. Qui vivra verra. Inch'allah!
Ayla- Messages : 562
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Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Je ramène cette réponse sur mon fil pour mon patchwork :
Bonjour AimantAimant a écrit:Tu connais le concept du moi-peau de Didier Anzieu?
De nom. Mais me suis pas encore penchée dessus.Aimant a écrit:Je ne vais pas montrer à l'autre mes points faibles, afin de ne pas le tenter à me heurter. Et puis, montrer ses faiblesses, ce n'est pas séduisant. Ça fait fuir. Mais je te rejoins, ce n'est sans doute pas le mieux ...
J'ai surtout été confronté à des personnes qui tentaient d'appuyer dessus. Ils pouvaient tenter ... Réussir c'est autre chose. Je tiens aussi du chat parfois
Ça me parle cette image du chat et de la souris. J'ai pu passer de l'un à l'autre. ça fait mal des 2 côtés au final. maintenant, quand je suis chat (ou tigre?) , je chasse pour manger avant tout, mais je prends aucun plaisir à voir ma proie souffrir sous mes griffes et mes crocs.
Je ne montre plus mes faiblesses à n'importe qui, maintenant (enfin, j'essaie et j'apprends). J'apprends à me protéger. Si je suis face à des personnes qui sont dans l'évitement des leurs et qui tentent donc de s'appuyer sur les miennes, maintenant je file me mettre à l'abri. (alors qu'avant, je les laissais s'appuyer tout en essayant de leur faire réaliser et récupérer leur part => bien trop dangereux pour moi, ce qui me mettait dans des situations abusives pour ma personne.)
Montrer ses faiblesses, ce n'est pas séduisant. Mais séduire sans être vraiment soi-même, où ça mène?
La désillusion est grande quand moi/soi revient au galop. "L'amour dure 3 ans", passé le pic endorphinique qui permet d'idéaliser l'autre, qui lui même se présente sans défaut...Le mariage n'étant plus une norme sociétale aussi forte qu'au 20eme siècle, on voit bien les déboires actuels, relations qui s’enchaînent, familles recomposées...ça devient le nouveau mode de fonctionnement de notre société...
Le mariage par devoir et non par amour, c'était pas top.
Ce qui se passe de nos jours n'est vraiment pas mieux, voire pire pour nos enfants, car y'a vraiment plus aucun repère, et l'affectivité est en dérive....Aimant a écrit:Ça et je sont deux choses bien distinctes. Après, que tu t'acceptes toi, oui
Oui. Mais comprendre ses pulsions permet de les intégrer, se les approprier. Par là, je voulais dire que Ça me mène moins par le bout du nez (ou des tripes), maintenant que Je les identifie.
Bon ,c'est brouillon là.. je constate que pendant mon année de trouble, Je parlais peu, Çà avait le dessus (Ça va pas! Ça a mal! Ça peut/veut pas!).
Maintenant, "ça" s'est calmé et "Je" peux reprendre le cours de ma vie, je peux être maître de moi meme et plus respectueuse de ça.
Et j'espère que ça ne reprendra pas les commandes maintenant que je l'ai écouté et laissé s'exprimer.
(Et ça me donne la sensation de délirer quand je m'exprime comme ça ) !!! )Aimant a écrit:J'en suis arrivé à me dire que les gens n'aiment pas être compris. Cela leur fait peur.
Oui, Je partage. Beaucoup ont peur et sont déstabilisés de se retrouver face à eux-même. Ça chamboule leur système de survie et active leur système de défense.Aimant a écrit:Malgré ta réussite, le fondement ne se stabilisait pas ? A quoi l'attribuerais-tu ?
Cela m'a stabilisé assez jeune perso. Je suis parti de très très loin sur certains sujets, mais j'arrivais quasi toujours au niveau que je m'étais fixé (sans prétention de ma part). Jusqu'à me désintéresser de l'activité pour passer à une autre.
Oui, je te rejoins sur le désintéret d'une activité pour en passer à une autre. Dès que c'était réalisé, je n'en avais plus/pas le plaisir attendu/espéré. Ma libido cherchait donc une autre quête, en vain.
L'élan libidinal, le désir qui m'animait n'était pas juste, pas bien orienté. Tordue par mon environnement d'enfance. Restée à l'état d'enfance d'ailleurs.
- NOTIONS D'HAPTO:
Avant la mobilisation de la libido vitalis (plaisir/agréable vs déplaisir/désagéable), on est animé de vis vitalis (viable/non viable ; la vie veut vivre). Quand la libido se mobilise par l'émergence d'un désir, alors toutes nos facultés/forces conatives, cogitatives, cognitives, estimatives... se mettent en route. Si le désir est "juste, raisonnable", alors cela mène à un discernement de la situation, qui mènent à une intentionnalité, qui mène à un acte, qui mène à la satisfaction du désir. Quand c'est bien huilé et cohérent, alors on en tire plaisir et satisfaction.
Dans mon cas, l'analyse de mon dernier élan libidinal : désir irréaliste, forces/intelligences déroutées, court-circuitage et limites de mes capacités, perte du discernement, intentions troubles, actes non aboutissants...j'ai du faire le deuil de ce désir, rester en vis vitalis plus d'un an, effrayée de moi-même et de ma libido et n'osant plus, ne sachant plus sur quoi/comment l'orienter justement. Elle vient de se ranimer (telle le phoenix renaissant de ses cendres ce mois,via un projet pro qui me semble enfin juste, cohérent, sensé, et par lequel je vais pouvoir redémarrer ma vie active, j'espère avec stabilité et pérennité .
A quoi l'attribuerais-tu? => Une angoisse profonde toujours ressentie, mais jamais conscientisée jusque là. Celle qui faisait que je me levais dans la minute où je me réveillais, celle qui faisait que je m'activais intensément, sans cesse, pour essayer en vain de l'apaiser, et ce malgré une fatigue, un épuisement (psychique) ressenti depuis toute petite (qu'on tournait en dérision et à laquelle on rigolait ...toi? fatiguée à ton âge ; toi, malheureuse? mais tu n'as que 5ans! hahaha => rigoler de la souffrance de quelqu'un, c'est moche...)
De l'avoir éprouvée et vécue différemment, d'avoir appris à la supporter et à agir justement plutôt que de chercher à combler un puits sans fond...c'est ça le pas de côté sur la vision de moi-même. Sortie de l'illusion, j'arrête de marcher sans fin vers un mirage qui s'éloignait à mesure que je tentais de m'en rapprocher.
L'oasis que j'ai trouvé sur ma route est moins paradisiaque, plus sommaire (utile pour le rangement ) que celle que je voyais, mais elle est bien plus réelle, apaisante, et satisfaisante. Bienveillante.
Ayla- Messages : 562
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Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Dernière édition par Ayla le Dim 23 Aoû 2015 - 18:46, édité 2 fois
Ayla- Messages : 562
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Ayla- Messages : 562
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Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
LA FONCTION PATERNELLE:
Deux articles intéressants:
Le premier, Fonction du père. Le rôle du père dans la structuration psychique, est assez clair et synthétique.
Le deuxième, Père et nom du père, est beaucoup plus complexe.
- NOTES A SYNTHETISER/INTEGRER:
1er article:
1/La fonction du père dans la construction psychique:
"Le père joue plusieurs rôles. Dans un premier temps, il tempère la tendance fusionnelle entre la mère et l'enfant, puis il offre une alternative masculine à l'identification féminine, et enfin, il se fait porteur des interdits moraux qui s'opposent aux tendances pulsionnelles inadéquates."
"Il faut que celui qui les tient ait un impact effectif. Il ne peut être absent, ou dévalorisé ou nié (par la mère et par le groupe social). Le père est mis en place par la mère, au sens où c'est l'attitude de la mère qui fait comprendre à l'enfant le rôle du père."
"Le personnage référent produit des effets que nous appellerons "fonction paternelle". Par ce terme (souvent utilisé à tort et à travers) nous désignons l'action des rôles du père dans la construction psychique. Cette construction se fait à partir du référent paternel tel qu'il est perçu par l'enfant, mais aussi à partir de l'attitude de l'entourage et en particulier de la mère et par une dynamique interne propre au psychisme. Nous allons voir ces diverses actions au travers de différents rôles. Par fonction nous désignons une action qui produit un changement. Les psychisme est profondément transformé sous l'effet de la fonction paternelle."
"Rôle de tiers séparateur:
Dans un premier temps, la défusion de l'enfant et de la mère demande la présence d'un tiers, qui est ce personnage paternel. Dans la dynamique psychique, c'est le père qui barre la route à la toute puissance de l'enfant et à la toute puissance maternelle ressenties par l'enfant. Il vient protéger des peurs archaïques qui sont liées à l'imago maternelle toute puissante.
Le père apporte la dimension de l'altérité, de la différence.
Plus tard, de manière plus élaborée, en tant qu'objet d'investissement de la mère, l'existence du père fait comprendre à l'enfant que la mère n’est pas toute à lui. Cela frustre l'enfant mais le soulage d'une position intenable. Sa présence montre à l'enfant qu'il n'est pas la préoccupation exclusive de sa mère.
Les effets sur la structuration psychique sont les suivants : Le père a une fonction de séparation, de distinction, de différenciation. Il ainsi favorise la construction de l'identité et l'individuation de l'enfant, ce qui permet la construction de l'instance, le soi.
Rôle de figure identificatoire et identitaire:
Ensuite vient le stade de différenciation des sexes et des genres. L'enjeu est de distinguer les sexes l'un de l'autre et les genres correspondants. Le fait d'avoir des exemples familiaux bien différenciés, à savoir un père et une mère, facilite le repérage et l'identification.
S'identifier veut dire prendre modèle et intégrer des éléments de ce modèle au soi.Ici il s'agit de l'acquisition du genre (masculinité ou féminité). Il se pose comme figure identificatoire masculine pour l'enfant mâle. L'impossibilité d'identification pour le garçon conduit à un trouble de l'identité de genre.
Le père joue un rôle secondaire mais non négligeable dans l'autonomisation et la conquête de l'indépendance. Il donne l'exemple de cette possibilité d'indépendance par rapport à la mère et constitue un support."
Comme ascendant le père représente l'une des branches généalogique de l'enfant. Dans notre société le lignage est paternel et dans les sociétés matriarcales le lignage est maternel. Il en semble pas que cela ait d'incidence sur la structuration psychique. Ce qui est important est d'être inscrit dans une lignée, de connaitre son origine, car cela vient s'incorporer à l'identité de manière fondatrice. La plupart du temps la famille e la société énoncent la généalogie dans laquelle s'inscrit l'enfant. Il est fille et ou fils d'untel, qui est désigné comme son père.
Les effets sur la structuration psychique sont les suivants : Nous sommes toujours dans la construction de l'identité mais ici à un niveau plus élaboré, celui de la sexuation (adoption du genre) et de l'inscription dans l'ordre symbolique humain.
Rôle de porteur de la loi:
Le rôle du père est aussi un rôle interdicteur, car il vient contrer, limiter, canaliser, les tendances spontanées et les pulsions de l'enfant. La mère ne peut difficilement jouer un rôle maternant et un rôle interdicteur simultanément. Il y une répartition des rôles et c'est en se référent au père et en s'appuyant sur lui qu'elle y parvient.
Ce rôle est net au moment du conflit œdipien que ce soit pour le garçon ou pour la fille. Dans les deux cas le père doit être porteur de l'interdit de l'inceste qui sera intégré par l'enfant. La mère y participe en se référent au père et en s'appuyant sur lui.
Cette intégration des règles de base devient possible lorsque la maturation de l'enfant lui donne une capacité cognitivo-représentationnelle suffisante pour faire nettement les distinctions de genre et de génération, le concernant et concernant ses parents. D'autre part, cette intégration est portée par le mouvement affectif vis-à-vis des deux parents. Si ce n'est pas le cas l'enfant y reste étranger.
Lorsque l'enfant devient capable de concevoir des règles et des limites, c'est à la représentation du père qu'il les lient. En effet, la loi constitutive ne s'impose pas par raison, mais par le mouvement affectif venu du référent paternel concret et de son représentant psychique, l'imago paternelle. En l'absence de ce mouvement la loi constitutive, peut-être pas intégrée et ignorée.
Les effets sur la structuration psychique sont les suivants : Par ce processus le père transmet la loi constitutive à l'enfant qui va s'intégrer dans le surmoi. Dans le fonctionnement psychique, c'est l'imago paternelle qui devient majoritairement porteuse de la loi car c'est par le référent paternel que sont arrivé les règles.
Rôle de modérateur:
Les frustrations dues à la séparation d'avec la mère et au respect des règles imposées par le père provoquent de mouvements de refus et de l'agressivité. Le père a aussi comme rôle d'aider l'enfant à accepter la frustration et de renforcer son principe de réalité. Il est de son rôle de tempérer le mouvement pulsionnels agressifs. Il doit donc être aussi porteur de l'interdit concernant la violence.
Ceci sous-entend bien sûr que lui-même se réfère à la loi et non à la force. Ceci sous-entend aussi de proposer un idéal à l'enfant porteur, qui au terme du conflit œdipien permettra la sublimation. Au total cela aboutit à l'évolution du surmoi et du moi idéal vers des formes élaborées (transformation du surmoi archaïque violent et purement interdicteur vers une forme tempérée et intégrée).
Pour réussir à jouer ce rôle, le référent paternel doit se montrer suffisamment bon pour compenser les frustrations qu'il impose et permettre aux enfant des deux sexe d'accepter et intégrer la loi (ce qui permettra en plus au garçon de s'identifier à lui comme nous l'avons vu avant).
Les effets sur la structuration psychique sont les suivants : Nous sommes toujours dans la construction du surmoi sa transformation et intégration au moi sous une forme assouplie, régulée et solide.
2/ Carence paternelle et aléas évolutifs
Il faut bien voir que le facteur paternel n'est pas le seul à agir. Nous nous limitons à lui dans cet article. Les carences paternelles ont toujours des effets dans la formation de la personnalité. Ces carences ne sont pas seulement le fait de l'individu incarnant le référent paternel, mais de l'attitude de toute la famille et de la société par rapport à la fonction paternelle.
L'absence de tiers séparateur peut provoquer des perturbations de la première structuration psychique qui conduisent généralement vers une organisation que l'on peut placer vers le pôle psychotique. Il s'ensuit une mauvaise adaptation à la réalité et une ignorance de la loi constitutive. La personne pourra être délirante ou sub délirante. Les thèmes les plus évocateurs sont les délires de filiation et les délires mystiques sur Dieu le père.
Si la différenciation des genres ne s'effectue pas bien, qu'un modèle identificatoire approprié n'existe pas (pour le garçon) et que la loi constitutive n'est pas intégrée, la personnalité évoluera vers une organisation psychique que l'on place vers le pôle intermédiaire (état-limites et pervers).
Et enfin, le ratage du mouvement œdipien faute d'un renoncement suffisant et d'une vraie sublimation conduit à une organisation psychique que l'on peut placer vers le pôle névrotique, avec des incertitudes de genre et des régressions libidinales.
3/ Conclusion
Le rôle du père est de favoriser la maturation individuelle. Il pousse l'enfant vers l'acquisition du statut d'adulte mature, ce qui implique d'être une personne sexuée, autonome, ayant intégré la loi constitutive et capable de responsabilités.
Notre propos sur le père concerne la civilisation actuelle. Compte tenu des mutations sociales en cours, il se peut que la divers rôles nécessaires à la structuration psychique ne soient plus assurés ou que ces rôles ne soient plus joués par le parent masculin. Quelles en seront les conséquences ? L'avenir le dira."
2eme article:
"L’imago du père, contrairement à celle de la mère, permet au sujet de se débarrasser de l’interférence des identifications primordiales, lourdes d’ambivalence. Elle assure le double rôle de l’incarnation de l’autorité et de l’accès à la réalité sexuelle."
"Fidèle à Freud, Lacan situe donc alors dans la carence du père le noyau de la névrose : qu’il soit « absent, humilié, divisé ou encore postiche, il vient annuler ou réduire par sa défection toute possibilité sublimatoire pour traiter le moment structural de l’Œdipe."
"La sublimation, au moment de l’Œdipe, permet effectivement au sujet un remaniement identificatoire « secondaire par introjection de l’imago du parent du même sexe. Cependant, cette identification secondaire n’est rendue possible que par «la fonction pacifiante de l’idéal du moi», dont la constitution est corrélative à celle de l’imago du père, dont Freud a déplié dans son mythe Totem et tabou l’inscription culturelle : l’événement mythologique, le meurtre du père, révèle la dimension subjective qui lui est associée, à savoir la culpabilité. En neutralisant le conflit lié à la rivalité entre les frères par leur participation au meurtre du père, les frères réalisent une identification au totem paternel. C’est donc bien l’identification œdipienne qui permet au sujet de transcender «l’agressivité constitutive de la première individuation subjective». C’est à ce moment-clé qu’est à situer la fin du complexe d’Œdipe et que se produit l’introjection de l’imago paternelle : «Ce qui était au dehors devient le dedans, ce qui était le père devient le surmoi»"
"Si le complexe d’Œdipe correspond à l’avènement du père, c’est en tant qu’il va par sa fonction dominer et arbitrer « le déchirement avide et l’ambivalence jalouse qui fondaient les relations premières de l’enfant avec sa mère et avec le rival fraternel ».
Cette fonction, normative et non naturelle, est d’autant plus efficiente que le père de la réalité aura été « “en retrait” des premières appréhensions affectives », et elle introduit l’enfant à une nouvelle réalité, humaine et donc symbolique.
Car si le père peut être à l’occasion le géniteur, c’est son nom et non son gène qui supporte la fonction paternelle. Ici, nous repérons clairement la position de Lacan : s’il parle d’imago paternelle, il se garde bien de réduire la fonction paternelle à celle-ci, en soulignant dès cette époque le rapport de cette imago au symbolique."
"Il existe un écart, nous dit-il, entre ce qui est perçu du père par le sujet – à savoir son impuissance – et la valeur qu’il soutient symboliquement : père réel d’un côté, père symbolique de l’autre"
"Lacan...Le nom-du-père. Il nous dit que c’est lorsque la fonction paternelle se réduit au simple nom-du-père, figure de la loi, qu’elle se révèle défaillante en générant la névrose. Ce ne serait que lorsqu’il y a recouvrement complet du symbolique et du réel que la fonction paternelle s’accomplirait entièrement et acquerrait son efficience."
"Lacan décline donc la fonction paternelle en plusieurs plans : père symbolique ou nom du père, père réel et enfin père imaginaire, le rival du père réel selon son expression. Ces nouveaux repères, nous dit-il, doivent éclairer l’analyste dans sa pratique, et notamment sur « les effets inconscients de cette fonction d’avec les relations narcissiques, voire d’avec les relations réelles» que l’analysant entretient avec la figure du père imaginaire et avec le père dans la réalité qui incarne cette fonction symbolique"
En 1955, Lacan entame son séminaire sur les psychoses. Il tente à travers l’analyse du délire de Schreber de saisir ce qu’il en est du mécanisme de la psychose, soit du « rapport subjectif à l’ordre symbolique qu’elle comporte ».
Pour que le complexe d’Œdipe suive son destin, il faut qu’intervienne un tiers, une loi, un ordre symbolique, à savoir l’ordre de la parole. Cet ordre, « l’ordre du père », il l’appelle nom du père.
L’accès à l’identité sexuelle passe bien évidemment par la question Qui suis-je ? Homme ou femme ? Et Lacan de souligner que le garçon et la fille empruntent dans le premier temps de l’Œdipe un chemin d’identification à la figure du père, forçant ainsi la petite fille à recourir à cette bizarrerie de s’identifier imaginairement à l’autre sexe. Nous en connaissons la raison : l’existence d’un seul signifiant sexuel dans l’inconscient, le phallus.
Et Lacan d’appuyer sa thèse selon laquelle le complexe d’Œdipe consiste en l’introduction du signifiant, et plus précisément en l’introduction du fonctionnement du signifiant dans la conquête de la réalité humaine.
Mais quel est donc ce signifiant indispensable à la vie humaine dans son rapport à l’autre ? Et qu’est-ce qui fait achopper le fonctionnement de cet ordre dans les psychoses ? Lacan nous répond que « la psychose consiste en un trou, un manque au niveau du signifiant». Il s’agit en fait pour le sujet de ne pas pouvoir assumer la réalisation du signifiant « père » au niveau du symbolique.
Face à ce trou, le sujet fait appel à l’image du père dans laquelle se réduit tout entière pour lui la fonction paternelle, une image qui se sexualise dans une relation à l’autre radicalement aliénante parce que uniquement spéculaire, où la rivalité agressive règne en maître, en dehors de toute dialectique triangulaire. Le recours du psychotique à des identifications imaginaires idéalisées pour affronter cette forclusion s’explique par le fait que l’Autre où se loge l’imago paternelle semble inexistant chez lui, et qu’il ne peut donc jouer ce rôle tiers dont la fonction est d’extraire le sujet de la relation duelle et mortifère primitive. Son délire en porte ainsi la trace.
En effet, ce qui intéresse le psychotique, « c’est la fonction réelle du père dans la génération», qui s’imaginarise via le délire. Nous saisissons bien la différence qui existe entre la solution paranoïaque et la réponse névrotique, où le conflit imaginaire se résout par l’intégration symbolique."
"Pour que le signifiant « procréer » ait un sens, il faut, note Lacan, que l’homme ou la femme ait une appréhension de l’expérience de la mort : paternité et mort sont deux signifiants conjoints. Et l’on voit bien chez Schreber que l’absence de ce signifiant fondamental être père l’oblige à construire une solution qui consiste à se faire la femme de Dieu et à réaliser ainsi la fonction être père, mais de façon imaginaire et délirante. Le court-circuitage de la relation triangulaire œdipienne a lieu quand est invoqué, du champ de l’Autre, ce signifiant primordial, qui reste exclu pour le sujet, et ce signifiant forclos réduit et condamne la relation affective du sujet à n’être qu’une simple relation duelle, imaginaire, où l’un est pris dans les rêts du désir de l’autre, sans autre résonance que celle d’une emprise destructrice : le délire est donc bien une perturbation de la relation à l’autre, qui ne peut être traitée par la castration en raison de l’exclusion de ce signifiant fondamental."
"La fonction paternelle a trois aspects : père symbolique, père imaginaire, père réel, qui influent différemment sur le conflit œdipien. La problématique œdipienne, nous dit Lacan, se centre sur la façon dont le sujet va se situer par rapport à la fonction du père."
"C’est à partir de la clinique de la phobie que Lacan va redéfinir, au cours de son séminaire consacré à la relation d’objet, la fonction paternelle. Alors que l’enfant est pris par la mère comme « symbole de son manque d’objet », il faut pour sortir de cette prise imaginaire que « l’enfant reçoive symboliquement le phallus dont il a besoin ». Mais ce besoin ne peut naître que si l’enfant a « été préalablement menacé par l’instance castratrice qui est originairement l’instance paternelle ». C’est donc le père qui est censé introduire un élément symbolique dans le trio enfant-phallus-mère, et, s’il s’avère défaillant, l’enfant pourra avoir recours à la phobie pour y parer en élisant, comme le fait le petit Hans, un animal chargé de le menacer afin de lui assurer l’espace symbolique où assumer sa rivalité virile avec le père."
"Chaque petite fille, nous rappelle-t-il, au moment de son entrée dans l’Œdipe désire recevoir de son père un enfant, véritable substitut du phallus manquant. Lacan souligne que le père, celui qui a le pouvoir de donner l’enfant, est inconscient. La déception inévitable qui s’ensuit permet à la fille de surmonter son identification virile au père et d’occuper une position féminine. Mais, au moment où cet objet imaginaire qu’est l’enfant du père est invoqué par la petite fille, l’objet réel qui lui correspond ne doit en aucun cas apparaître dans la réalité"
La fonction du père en tant que donateur peut se lire autrement dans la névrose. Si dans l’homosexualité féminine le père donne l’objet réel à la mère, dans l’hystérie, il ne donne pas l’objet, que ce dernier soit réel ou imaginaire. Il ne le donne pas, car il ne l’a pas. Ce qui caractérise le père de l’hystérique, c’est son impuissance, et cette « carence phallique » lui assure l’attachement de sa fille. C’est ce qui fait dire à Lacan que Dora aime son père précisément pour ce qu’il ne lui donne pas.
Ces deux analysantes de Freud nous enseignent au travers de leur relation à leur père ce que c’est que l’amour : aimer, repère Lacan, c’est aimer quelqu’un pour ce qu’il n’a pas, le phallus symbolique. Dora aime son père qui ne l’a pas, la jeune homosexuelle ne peut aimer son père car il l’a, c’est pourquoi elle lui préfère la Dame, qui, elle, ne l’a pas."
"Pour ce qui est du garçon, sa position par rapport à la fonction du père consiste à pouvoir accéder à celle d’« être père », qui constitue le « vrai but de l’Œdipe ». Pour y arriver, l’entrée dans le complexe d’Œdipe par le biais d’« une rivalité quasi fraternelle avec le père » est indispensable. L’enjeu phallique se joue à partir de l’objet réel, le pénis, dont l’appartenance se réalise dans la relation de l’enfant au père symbolique, ou plus exactement à « ce qui est le réel dans le symbolique ». C’est au travers d’un jeu imaginaire que peut ainsi s’inscrire la loi au cœur de l’enfant, et pour cela ce dernier doit avoir un partenaire réel qui lui réponde au niveau de l’Autre.
Ce ne peut être le père symbolique, qui relève de la catégorie de l’impensable. Le père symbolique est une construction, car c’est un père mythique : c’est le père mort, rappelle Lacan. Il faut donc un père qui vienne, dans la réalité, vivifier la relation imaginaire en occupant le rôle et la fonction dévolus au père symbolique.
Le père imaginaire, lui, est cette figure du père qui permet par le jeu de l’identification l’accès à l’agressivité et à l’idéalisation ; c’est le père des fantasmes de l’enfance, dont l’allure parfois effrayante n’a aucun rapport avec les qualités du père réel. Il est tout-puissant, c’est un Dieu, un maître au fondement de l’ordre du monde."
"Le stade du miroir est ce moment où, dans la relation spéculaire, le sujet s’aliène à sa propre image, ce qui conditionne pour lui sa rencontre avec le symbolique, « où il se constitue comme sujet à la mort ».
...met ainsi en valeur la thèse freudienne selon laquelle la fonction imaginaire du phallus est appréhendée comme le « pivot du procès symbolique qui parachève dans les deux sexes la mise en question du sexe par le complexe de castration » et où « la fonction de signifiant conditionne la paternité ».
Ici, au signifiant Désir de la Mère, lui-même lié à la symbolisation primordiale, se substitue le signifiant Nom-du-Père. Ce serait donc la « carence » de ce signifiant dans l’Autre, et non son simple refoulement comme dans la névrose, qui signerait la psychose et le délire lié à l’enfantement."
"Ce temps dramatique du déclenchement délirant se produit à un moment précis, montre Lacan : pour que la psychose se déclenche, il faut que le Nom-du-Père forclos soit appelé par un père réel, qui n’est pas forcément le père du sujet."
"Le défaut du Nom-du-Père qui peut à l’occasion se parer du père tonnant. Dans la psychose, l’effet pathogène du « père tonnant », du père débonnaire, du père tout-puissant, du père humilié, engoncé, dérisoire, du père au ménage, du père en vadrouille, pour reprendre les qualificatifs de Lacan, n’est pas sans lien avec le prestige que ce père aurait dû avoir auprès de sa femme. Il est ainsi décisif d’une part que la mère tienne compte de la parole du père, de son autorité, « de la place qu’elle réserve au Nom-du-Père dans la promotion de la loi », et d’autre part que le père aussi ne singe pas la loi qu’il doit servir, au risque d’« exclure le Nom-du-Père dans sa position de signifiant ».
Dites-moi d'où il vient
Enfin je saurais où je vais
Maman dit que lorsqu'on cherche bien
On finit toujours par trouver
Elle dit qu'il n'est jamais très loin
Qu'il part très souvent travailler
Maman dit "travailler c'est bien"
Bien mieux qu'être mal accompagné
Pas vrai ?
Où est ton papa ?
Dis-moi où est ton papa ?
Sans même devoir lui parler
Il sait ce qui ne va pas
Ah sacré papa
Dis-moi où es-tu caché ?
Ça doit, faire au moins mille fois que j'ai
Compté mes doigts
Où t'es, papa où t'es ?
Où t'es, papa où t'es ?
Où t'es, papa où t'es ?
Où, t'es où, t'es où, papa où t'es ?
Quoi, qu'on y croit ou pas
Y aura bien un jour où on y croira plus
Un jour ou l'autre on sera tous papa
Et d'un jour à l'autre on aura disparu
Serons-nous détestables ?
Serons-nous admirables ?
Des géniteurs ou des génies ?
Dites-nous qui donne naissance aux irresponsables ?
Ah dites-nous qui, tient,
Tout le monde sait comment on fait les bébés
Mais personne sait comment on fait des papas
Monsieur Je-sais-tout en aurait hérité, c'est ça
Faut l'sucer d'son pouce ou quoi ?
Dites-nous où c'est caché, ça doit
Faire au moins mille fois qu'on a, bouffé nos doigts
Où est ton papa ?
Dis-moi où est ton papa ?
Sans même devoir lui parler
Il sait ce qui ne va pas
Ah sacré papa
Dis-moi où es-tu caché ?
Ça doit, faire au moins mille fois que j'ai
Compté mes doigts
T'es pas encore arrivé, avec ta mère on s'impatiente
Elle, elle commence à fatiguer et puis faut voir l'état de son ventre !
Paraît que tu te caches là-dessous, on communique à notre façon
Quand je te parle, tu donnes des coups, j'ai tes mouvements, tu as mes sons
Bah, ouais, ça nous pendait au nez, faire un enfant c'était de notre âge
Et puis à force de trop s'aimer, on laisse une trace de notre partage
T'es pas encore là mais déjà je vois beaucoup de choses différemment
Tu vas bousculer ma vie, définitivement
Je sais pas encore la tête que t'as mais déjà je te trouve beau gosse
Je voudrais t'avoir au creux de mon bras et caresser tes premières bosses
J'aimerais t'acheter tes premiers jean et ta première paire de baskets
J'ai même envie de changer tes couches, enfin, ça, ça changera peut-être
Je peux pas encore tout te raconter, là, quand je te parle, ta mère écoute
Mais t'inquiète, dès que tu seras né, on aura nos secrets, tu t'en doutes
Je t'apprendrai même à faire des blagues et si jamais on se fait griller
Toi, tu diras que c'est de ma faute, moi, je dirai que c'est toi qui as eu l'idée
J'ai déjà la rage contre tes profs quand ils donneront trop de devoirs
Si t'as des mauvais points de conduite, ce sera pas vraiment un hasard
Je t'engueulerai quand même, pour la forme, mais au fond de moi, évidemment
Je serai de ton côté, définitivement
Je t'apprendrai à observer et à écouter les gens
Tu m'apprendras à m'inquiéter, j'espère que tu seras indulgent
Je t'enseignerai la prudence, tu m'apprendras l'incertitude
Tu m'apprendras les nuits blanches, je t'enseignerai la gratitude
Tu verras que parfois la vie c'est dur, j'essaierai pas de te le cacher
On se casse la gueule à coup sûr quand on apprend à marcher
J'aurai envie de te protéger, mais j'essaierai de pas être trop lourd
Je mettrai mon amour de fer dans une apparence de velours
Je te préviens : je fais mal la bouffe et je pourrai pas jouer au ballon
Mais je trouverai d'autres trucs à faire pour que tu sois fier de ton daron
Je serai un peu ton pote, un peu ton frère, mais pour me fâcher
Faudra que je sois un peu ton père quand je te dirai d'aller te coucher
T'es pas encore arrivé mais déjà qu'est-ce que je te kiffe
Dans mon petit quotidien, t'as changé tous mes objectifs
Avant de penser à quoi que ce soit, je penserai à toi, tu vas clairement
Changer mon sens des priorités, définitivement
Alors, voilà, dépêche un peu, il reste trois mois à galérer
Tu dois être serré dans ton pieux, faudra que tu penses à t'aérer
Ici, y a plein de belles choses à voir, y a la montagne et y a la mer
Le Soleil, la Lune, les étoiles et puis les yeux de ta mère
Allez mon gars, dépêche un peu, j'ai envie d'entendre ta voix
On t'a même trouvé un prénom, si tu l'aimes pas, tant pis pour toi !
J'ai l'impression de rêver, t'es la meilleure chose assurément
Qui me soit jamais arrivée, définitivement
J'ai l'impression de rêver, t'es la meilleure chose assurément
Qui me soit jamais arrivée.
Ayla- Messages : 562
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Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Merci Aimant, ton post sur mon fil m'a amené à cette méditation sur le pardon
Et la deuxième est bien sympathique et agréable aussi...
Et la deuxième est bien sympathique et agréable aussi...
Ayla- Messages : 562
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Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Salut Ayla
Je te lis . Merci pour tes partages
Comment vas-tu ?
Bonne journée à toi
Je te lis . Merci pour tes partages
Comment vas-tu ?
Bonne journée à toi
Invité- Invité
Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Salut Aimant
Je sors d'une séance d'auto-hypnose en guise de sieste. Parfait pour ralentir la turbine à neurones qui est bien active en ce moment!
Après avoir réparé et rénové la carrosserie de mon bolide, je teste à nouveau mon moteur de formule 1 sur les routes (5 ans de circuit fermé et de garagiste...il était temps Je trouve mon rythme, j'atteins les 180km en qq sec, mais ça va, je ne m'emballe pas, et rétrograde via médit et footing quand les pneus chauffent où que je m'auto-impressionne de rouler à cette vitesse )
En plus concret, je suis pleine d'ardeur et d'enthousiasme pour mon projet pro. Et y'a support à réfléchir! Avancer prudemment pour arriver à destination.
J'ai entamé les négociations du prix des locaux et de la patientèle. Elle semble aussi coriace en affaire que moi. Je ne sais pas qui pêche qui, mais ça demande finesse, patience, et tact pour pas que le poisson s'esquive.
Mon esprit étant reposé, je m'apprête à contacter les agences immo pour reévaluer les prix du marché actuel, afin de poser une deuxième offre, avec des arguments cohérents, et concrets d'ici ce soir. Il y a une grosse marge entre ce qu'elle en veut, et ce que je lui propose en connaissance de cause (enfin, d'après les infos que je glane et recentre ça et là).
En parallèle, pour me conforter dans mes choix et intuitions de ce bon projet, je viens de trouver une place pour une formation d'acupuncture in extremis, qui a lieu la semaine prochaine sur strasbourg. Je dois donc trouver moyen de déplacement et hotel d'ici demain également.
Ca, ce sont les impératifs. En parallèle, tournent dans ma tête, mon patchwork, la réponse que je m'apprête à te faire sur ton fil dès que possible, une autre en perspective pour Emilie , ma maison à mettre en vente (prévenir la locataire au passage...), reprendre contact avec mon employeur pour négocier mon départ, trouver un appart pour juin...je laisse tourner, et cueille ça et là en fonction de l'urgence, de l'imbrication des différents pièces, et de mon impulse spontanée.
Merci de venir prendre de mes nouvelles Aimant! Et de ton côté, comment vas-tu? Tu sembles apprécier la savane et sa faune
Allez, il est temps que je passe deux trois coups de phone.
Bon après-midi!
Je sors d'une séance d'auto-hypnose en guise de sieste. Parfait pour ralentir la turbine à neurones qui est bien active en ce moment!
Après avoir réparé et rénové la carrosserie de mon bolide, je teste à nouveau mon moteur de formule 1 sur les routes (5 ans de circuit fermé et de garagiste...il était temps Je trouve mon rythme, j'atteins les 180km en qq sec, mais ça va, je ne m'emballe pas, et rétrograde via médit et footing quand les pneus chauffent où que je m'auto-impressionne de rouler à cette vitesse )
En plus concret, je suis pleine d'ardeur et d'enthousiasme pour mon projet pro. Et y'a support à réfléchir! Avancer prudemment pour arriver à destination.
J'ai entamé les négociations du prix des locaux et de la patientèle. Elle semble aussi coriace en affaire que moi. Je ne sais pas qui pêche qui, mais ça demande finesse, patience, et tact pour pas que le poisson s'esquive.
Mon esprit étant reposé, je m'apprête à contacter les agences immo pour reévaluer les prix du marché actuel, afin de poser une deuxième offre, avec des arguments cohérents, et concrets d'ici ce soir. Il y a une grosse marge entre ce qu'elle en veut, et ce que je lui propose en connaissance de cause (enfin, d'après les infos que je glane et recentre ça et là).
En parallèle, pour me conforter dans mes choix et intuitions de ce bon projet, je viens de trouver une place pour une formation d'acupuncture in extremis, qui a lieu la semaine prochaine sur strasbourg. Je dois donc trouver moyen de déplacement et hotel d'ici demain également.
Ca, ce sont les impératifs. En parallèle, tournent dans ma tête, mon patchwork, la réponse que je m'apprête à te faire sur ton fil dès que possible, une autre en perspective pour Emilie , ma maison à mettre en vente (prévenir la locataire au passage...), reprendre contact avec mon employeur pour négocier mon départ, trouver un appart pour juin...je laisse tourner, et cueille ça et là en fonction de l'urgence, de l'imbrication des différents pièces, et de mon impulse spontanée.
Merci de venir prendre de mes nouvelles Aimant! Et de ton côté, comment vas-tu? Tu sembles apprécier la savane et sa faune
Allez, il est temps que je passe deux trois coups de phone.
Bon après-midi!
Ayla- Messages : 562
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Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
J'imagineAyla a écrit:Je sors d'une séance d'auto-hypnose en guise de sieste. Parfait pour ralentir la turbine à neurones qui est bien active en ce moment!
Tu fais preuve de sagesseAyla a écrit:Après avoir réparé et rénové la carrosserie de mon bolide, je teste à nouveau mon moteur de formule 1 sur les routes (5 ans de circuit fermé et de garagiste...il était temps Je trouve mon rythme, j'atteins les 180km en qq sec, mais ça va, je ne m'emballe pas, et rétrograde via médit et footing quand les pneus chauffent où que je m'auto-impressionne de rouler à cette vitesse )
Ca se sent !Ayla a écrit:En plus concret, je suis pleine d'ardeur et d'enthousiasme pour mon projet pro.
Peut-être qu'elle lâche son "bébé" ? Ce n'est pas simple dans ces cas là, il y a toujours une part d'affectif que l'on doit laisser partir.Ayla a écrit:Et y'a support à réfléchir! Avancer prudemment pour arriver à destination.
J'ai entamé les négociations du prix des locaux et de la patientèle. Elle semble aussi coriace en affaire que moi. Je ne sais pas qui pêche qui, mais ça demande finesse, patience, et tact pour pas que le poisson s'esquive.
Mon esprit étant reposé, je m'apprête à contacter les agences immo pour reévaluer les prix du marché actuel, afin de poser une deuxième offre, avec des arguments cohérents, et concrets d'ici ce soir. Il y a une grosse marge entre ce qu'elle en veut, et ce que je lui propose en connaissance de cause (enfin, d'après les infos que je glane et recentre ça et là).
Tu as l'air de savoir où tu vas, c'est cool !
Formule 1 tu disais ?Ayla a écrit:En parallèle, pour me conforter dans mes choix et intuitions de ce bon projet, je viens de trouver une place pour une formation d'acupuncture in extremis, qui a lieu la semaine prochaine sur strasbourg. Je dois donc trouver moyen de déplacement et hotel d'ici demain également.
Ca, ce sont les impératifs. En parallèle, tournent dans ma tête, mon patchwork, la réponse que je m'apprête à te faire sur ton fil dès que possible, une autre en perspective pour Emilie , ma maison à mettre en vente (prévenir la locataire au passage...), reprendre contact avec mon employeur pour négocier mon départ, trouver un appart pour juin...je laisse tourner, et cueille ça et là en fonction de l'urgence, de l'imbrication des différents pièces, et de mon impulse spontanée.
Je le fais avec plaisirAyla a écrit:Merci de venir prendre de mes nouvelles Aimant!
Je vais bien, merci . Oui, je découvre encore.Ayla a écrit:Et de ton côté, comment vas-tu? Tu sembles apprécier la savane et sa faune
Bon courage, et bon après-midiAyla a écrit:Allez, il est temps que je passe deux trois coups de phone.
Bon après-midi!
Invité- Invité
Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Coucou Isa,
ne te presse pas trop, je suis déjà en retard d'une réponse
Gros bisous à Toi
ne te presse pas trop, je suis déjà en retard d'une réponse
Gros bisous à Toi
EmiM- Messages : 5707
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Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
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Ayla- Messages : 562
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Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Ling Meng utilise des aimants et de la poussière métallique pour créer ces motifs:
Dernière édition par Ayla le Dim 23 Aoû 2015 - 18:47, édité 3 fois (Raison : récup des photos qui s'étaient barrées...)
Ayla- Messages : 562
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Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
A nouveau rapatriement d'une pièce pour mon patchwork
J'ai bien roulé today, mais j'ai fait plusieurs haltes et il me reste du carburant!Aimant a écrit:Chat dans le sens où je retomberai toujours sur mes pattes.
Au temps pour moi pour l'association du jeu cruel du chat plutôt que la bonne adresse et agilité de celui-ci à toujours retomber sur ses pattes.Aimant a écrit:Pas dans le sens lutter contre l'autre. J'évite cela autant que possible. L'égalité et l'équité, c'est plus sage
Je suis las d'avoir à lutter en subissant. Là encore, ça aimante. Les gens ne comprennent pas lorsqu'on ne rend pas les coups. Et se déchainent alors.
Mais là, pour le coup, cette même image me revient, de la petite souris qui lutte (en silence et sans mouvement) en subissant les griffes. Et moins elle bouge, plus le chat s'excite pour la remettre en mouvement et jouer avec elle encore un peu..Aimant a écrit:Je sais me protéger depuis longtemps. Ça m'est déjà arrivé de déposer cette armure par moment. C'est reposant
Quant à moi, je pense que je n'ai pas d'armure. C'est vivant mais fatigant. Heureusment que j'apprends aujourd'hui à me protéger sans! (des bons biceps, des tripes et un cerveau )Aimant a écrit:Après, je ressens peu la peur, sauf cas extrêmes. Ce qui fait que même si j'ai identifié la situation comme abusive, ben ... Ce n'est pas grave, il y a toujours une solution.
C'est cette même approche qui m'a valu mon baptême du feu. Mon sentiment de force, de "quand on veut, on peut", me faisait braver beaucoup de situations, et me permettait justement de contre-carrer ma peur. Je ne reconnaissais pas ce sentiment car je m'activais dès qu'il arrivait. J'ai passé une année dans la confusion avant de réaliser que j'étais (mon corps) dans un état terrorisé, depuis bien longtemps. Wow que cela fait drôle de constater cela! Que l'estime en prend un coup!
Depuis, j'ai appris à renoncer à pouvoir faire évoluer, malgré toutes mes bonnes intentions, une/des solutions parfois infernales.
Seul, on n'y peut pas grand chose.
Apprendre à faire avec, c'est cautionner ma perte.
Donc aujourd'hui, je fuis ces situations "abusives" si je sens que c'est ancré comme tel malgré ce que je dénote/dénonce.
Je ne souhaite plus donner le bâton pour me faire battre.
Et du coup, ça laisse de la place pour tendresse et douceur.
J'apprends néanmoins à faire avec ce constat et cette souffrance résiduelle, et je me sens de plus en plus Moi, libre, et de plus en plus humaine.Aimant a écrit:L'idéalisation dure en général très peu de temps en ce qui me concerne.
Je différencie défauts de faiblesses. Le défaut est structurel, la faiblesse est temporaire. On va dire dans ces cas là que je présente mes faiblesses, mais pas mes défauts. Et, de toute façon, le défaut est à mettre en parallèle avec une aptitude.
Pour l'idéalisation, je ne sais pas si j'y ai encore accès. Je sens trop vite, à ce jour, les hics, et n'ai plus l'illusion de pouvoir être celle qui corrigera ces hics (comment un être peut se sentir aimé dans son être quand il sent des attentes si fortes de changement à son égard..).
Je trouve ça d'ailleurs plutôt sain, et ça me fait gagner en humilité. Du coup, j'espère que la vie m'offrira de rencontrer un homme dont les imperfections seront compatibles avec les miennes. Ça sera la cerise sur le gâteau, mais ce n'est plus une nécessité que d'avoir un compagnon de vie. (adieu l'addiction! )
A vrai dire, je ne sais même plus si je supporterais une cohabitation, en tout cas, ce n'est plus possible comme je l'ai fait jusque là. J'entendais trop les attentes/besoins de mes partenaires, et vu que je ne me connaissais pas, j'y répondais par amour et pour être aimée, tout en étant frustrée de pas satisfaire, ni bien identifier les miennes.Je peinais à rester centrée et savoir qui j'étais.
Pour la différenciation défauts et faiblesses, c'est intéressant. Peux-tu développer un peu plus?
(nb: si on met défaut en parallèle avec aptitude, alors on peut mettre faiblesse en contraste avec force?...)Aimant a écrit:Faut-il savoir ressentir ce qu'est l'amour ....
Oui...L'amour de Soi avant tout. Je sais plus si c'est Lacan ou un autre qui dit que l'on aime que soi. Pour aimer l'autre, on élargit sa perception de soi pour englober/introjecter l'autre en soi.
""Je" accepte l'autre par amour de "Je"".
Amour, respect, et bienveillance de Soi mène à Amour, respect, bienveillance d'autrui (et à ne plus se laisser détruire par des parties malveillantes/destructrices/auto-sabotatrices (hey le néologisme à deux balles^^) de soi)
Beaucoup se servent de l'autre pour l'affubler des parties d'eux-même qu'ils ne veulent pas reconnaître en eux.
(pas de certitudes...je réfléchis en ta compagnie )
En tout cas, c'est une vaste question. Et je sais/sens que je ne me retrouve pas dans ce chemin de vie (sage-femme, hapto, analyse...) pour rien. Cela me permet de le découvrir et me l'apporter à moi-même. J'espère que cela rayonnera sur ceux qui ne sont pas trop encombrés de nuages. Professionnellement, je ne peux que sensibiliser les personnes déjà sensibilisées qui viendront à moi, et les accompagner un temps sur leur chemin. Si je cherche à "faire plus", ce n'est écologique ni pour moi, ni pour eux, ni pour l'humanité.Yes. Merci pour cette notion/articulation.Aimant a écrit:Le désir . Liaison des pulsions de vie et de mort.AImant a écrit:Faut-il que le corps et l'esprit soit lié ceci dit. Puisque c'est le corps qui ressent.
Mieux que Descartes, "je pense donc je suis"...Veldmann "je ressens, (donc je pense,) donc je suis". Que cette phrase m'a fait du bien quand je l'ai entendue la première fois. L’être humain est une unité quoi qu'il en soit, corps/esprits sont liés, ne sont qu'un. C'est la conscientisation, ce qu'on fait des pensées émanant des sensations/perceptions qui fait ce que l'on est/que l'on (re)naît..Aimant a écrit:Elle (la libido) ne s'éteint jamais. On la perd juste de vue, en général
Je pense Vie-Mort-Vie. La vie (re)naît du chaos. Il n'y aurait pas de vie sans mort, pas de mort sans vie. Spirale infinie. Ascensionnelle si possible !!Ayla: A quoi l'attribuerais-tu? => Une angoisse profonde toujours ressentie, mais jamais conscientisée jusque là. Celle qui faisait que je me levais dans la minute où je me réveillais, celle qui faisait que je m'activais intensément, sans cesse, pour essayer en vain de l'apaiser, et ce malgré une fatigue, un épuisement (psychique) ressenti depuis toute petite (qu'on tournait en dérision et à laquelle on rigolait ...toi? fatiguée à ton âge ; toi, malheureuse? mais tu n'as que 5ans! hahaha => rigoler de la souffrance de quelqu'un, c'est moche...)
Aimant: Peux-tu le relier à la "douance" ?
Y'a des liens, et c'est en cours de tissage dans ma tête. N'hésitez pas à rebondir pour que j'avance dans ma réflexion.
La douance serait une réponse à l'angoisse, si on a les bons câblages/selon l'héritage familial, génétique, transgénérationnel?
D'autres face à cette angoisse, inhiberont leurs pensées pour ne plus ressentir, et seront dominés par leurs pulsions et leurs névroses, d'autres rejetteront de leur psychisme cette angoisse (forclusion/psychoses=>le délire se déclenche si quelqu'un ou quelque chose le ramène à ressentir cette angoisse en lui)
Je suis en train de lire une thèse de C.Goldman, enfants surdoués : génie ou folie. articulations théoriques et projectives. perspectives analytiques. Je l'ai pas encore intégrée, mais j'y pense quand je lis ta question.
- ET JE ME SUIS ARRÊTÉE PILE À CE PARAGRAPHE (JE NE CROIS PLUS AU HASARD... ):
Le profil du génie créateur: Le troisième type, le plus rare et le plus parfait, échappe, grâce à une disposition particulière, à l’inhibition de la pensée, tout comme à la compulsion névrotique à penser. Le refoulement sexuel intervient certes ici également, mais il ne réussit pas à renvoyer dans l’inconscient une pulsion partielle du désir sexuel; au contraire la libido se soustrait au destin du refoulement en se sublimant dès le début en avidité de savoir et en s’associant à la puissante pulsion d’investigation, en tant que renfort. Ici encore, l’investigation devient en quelque sorte compulsion et substitut de l’activité sexuelle, mais, par suite de la totale différence de nature des processus psychiques sous-jacents (sublimation au lieu d’irruption hors de l’inconscient), les caractéristiques de la névrose restent absentes, l’assujetissement aux complexes originels de l’investigation sexuelle infantile fait défaut, et la pulsion peut agir librement au service de l’intérêt intellectuel. Elle tient encore compte de ce refoulement sexuel qui l’a rendue si forte par l’apport de libido sublimée, en évitant de s’occuper de thèmes sexuels
Bon, ben j'ai une petite idée sur la question du coup. Merci de me permettre de poser des mots et organiser mes pensées ici. Que c'est bon! De s'autoriser et d'être en mesure de penser et ne plus panser en vain!Aimant a écrit:Je ne peux que te rejoindre. Rigoler de la souffrance de quelqu'un, c'est moche. Surtout de celles des enfants. Je serai sans doute plus véhément que toi à ce sujet. Mais bon ...
Là encore, je suis heureuse de constater ce soir que j'en parle avec plus de calme qu'auparavant. Ma violence s'apaise à mesure que je trouve comment prendre soin de moi et me satisfaire. C'est tout nouveau de le ressentir et le constater!
De poser mon cadre, mes limites, ne plus me laisser envahir par des ambiances et personnes qui me sont toxiques, serait-ce la solution? (je n'en n'avais pas avant, et repoussais tous les cadres et limites qu'on voulait me donner, car pas juste pour moi)Ayla: L'oasis que j'ai trouvé sur ma route est moins paradisiaque, plus sommaire (utile pour le rangement )que celle que je voyais, mais elle est bien plus réelle, apaisante, et satisfaisante.
Aimant: Plus ... bienveillante
C'est donc plus un arrêt qu'un pas de côté . Tu regardes le panorama ?
Merci pour cette phrase. Elle me fait du bien. Bien que je me remette en mouvement dans la vie active, je me sens en effet à l'arrêt vis à vis de mon angoisse fondamentale. Et je peux en effet, commencer à observer et apercevoir le panorama. Merci de me rappeler de prendre ce temps-là! (et ça me donne d'ailleurs l'idée/l'envie de faire un sommaire à mon fil, histoire de m'y retrouver et de me contempler...auto- )Aimant a écrit:Toujours aller au plus simple
J'ai encore du boulot sur ce point...mais je progresse! de compliquée, je passe à complexe, et je m'oriente vers la simplicité.
J'ai croisé une citation sur un post today qui alliait la simplicité à la complexité. J'ai bien aimé. J'espère retomber dessus pour ne plus l'oublier
Merci ! Sincèrement, pour tout ce que je verbalise fluidement sur forum!! Je me relie/s, et c'est bon!
Bonne lecture et za bientôt!
Dernière édition par Ayla le Dim 23 Aoû 2015 - 18:05, édité 1 fois
Ayla- Messages : 562
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Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Et un article intéressant : Les personnes à haut potentiel ont-elles un fonctionnement hormonal différent?
Ayla- Messages : 562
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Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Article La place du père et de la mère dans la construction psychique
Notions croisées freudiennes, lacaniennes, kleiniennes, winnicotiennes.
Good.
Notions croisées freudiennes, lacaniennes, kleiniennes, winnicotiennes.
Good.
Ayla- Messages : 562
Date d'inscription : 30/09/2014
Age : 39
Localisation : Ici et ailleurs
Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Sur le toit de l'hôtel où je vis avec toi
Quand j'attends ta venue mon amie
Que la nuit fait chanter plus fort et mieux que moi
Tous les chats tous les chats tous les chats
Que dit-on sur les toits que répètent les voix
De ces chats de ces chats qui s'ennuient
Des chansons que je sais que je traduis pour toi
Les voici les voici les voilà
Le soleil a rendez-vous avec la lune
Mais la lune n'est pas là et le soleil l'attend
Ici-bas souvent chacun pour sa chacune
Chacun doit en faire autant
La lune est là, la lune est là
La lune est là, mais le soleil ne la voit pas
Pour la trouver il faut la nuit
Il faut la nuit mais le soleil ne le sait pas et toujours luit
Le soleil a rendez-vous avec la lune
Mais la lune n'est pas là et le soleil l'attend
Papa dit qu'il a vu ça lui…
Des savants avertis par la pluie et le vent
Annonçaient un jour la fin du monde
Les journaux commentaient en termes émouvants
Les avis les aveux des savants
Bien des gens affolés demandaient aux agents
Si le monde était pris dans la ronde
C'est alors que docteurs savants et professeurs
Entonnèrent subito tous en chœur (Au refrain)
Philosophes écoutez cette phrase est pour vous
Le bonheur est un astre volage
Qui s'enfuit à l'appel de bien des rendez-vous
Il s'efface il se meurt devant nous
Quand on croit qu'il est loin il est là tout près de vous
Il voyage il voyage il voyage
Puis il part il revient il s'en va n'importe où
Cherchez-le il est un peu partout…
Ayla- Messages : 562
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Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Seul depuis toujours Mon cœur se berce d'un rêve d'amour Et ce soir, sans espoir,Triste il chante Perdu dans la nuit Seul il a souffert chaque jour Il pleure avec le ciel de Paris Sa peine et sa romance d'amour Tout seul depuis toujours Seul depuis toujours Mon cœur se berce d'un rêve d'amour Chaque jour il espère Seul dans l'ombre Perdu dans la nuit Seul, il a connu de la vie La peine sur la grande route suivie Il pleure au souvenir des beaux jours Tout seul depuis toujours.
La pendule fait tic tac tic tac
Les oiseaux du lac font pic pic pic pic
Glou glou glou font tous les dindons
Et la jolie cloche ding din don
Mais...
Boum
Quand notre cœur fait Boum
Tout avec lui dit Boum
Et c´est l´amour qui s´éveille.
Boum
Il chante "love in bloom"
Au rythme de ce Boum
Qui redit Boum à l´oreille
Tout a changé depuis hier
Et la rue a des yeux qui regardent aux fenêtres
Y a du lilas et y a des mains tendues
Sur la mer le soleil va paraître
Boum
L´astre du jour fait Boum
Tout avec lui dit Boum
Quand notre cœur fait Boum Boum
Le vent dans les bois fait hou hou hou
La biche aux abois fait mê mê mê
La vaisselle cassée fait cric crin crac
Et les pieds mouillés font flic flic flac
Mais...
Boum
Quand notre cœur fait Boum
Tout avec lui dit Boum
L´oiseau dit Boum, c´est l´orage
Boum
L´éclair qui lui fait boum
Et le bon Dieu dit Boum
Dans son fauteuil de nuages.
Car mon amour est plus vif que l´éclair
Plus léger qu´un oiseau qu´une abeille
Et s´il fait Boum s´il se met en colère
Il entraîne avec lui des merveilles.
Boum
Le monde entier fait Boum
Tout l´univers fait Boum
Parc´que mon cœur fait Boum Boum
Boum
Je n´entends que Boum Boum
Ça fait toujours Boum Boum
Boum Boum Boum...
Ayla- Messages : 562
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Ayla- Messages : 562
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Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Salut Ayla
Comment vas-tu ?
Désolé pour ma réponse tardive. J'avais une réflexion en parallèle de la tienne.
La vraie question est "pourquoi avoir à se protéger ?"
Effectivement, le résultat final joue sur l'estime. C'est d'ailleurs à ce moment où l'on peut "remonter".
Quel serait pour toi le contraire de l'idéalisation ?
Fuirais-tu là ?
J'avais trouvé ce texte parlant sur le sujet :
Ce sont des notions d'analyse transactionnelle abordée dans ce document : les Etats du moi.
Mais, selon la situation, un défaut peut être une qualité. Prenons le fait de peu ressentir la peur dont je te parlais plus haut. Certains y verraient un défaut (sens manque) : comment faire pour aborder une situation sans ressentir la peur ? D'autres y verront une qualité (sens ajout) : il y a moins d'inhibition pour aborder une situation.
Défaut/qualité, force/faiblesse, chaque mot a son pendant, c'est l'antinomie.
Ce qui compte, c'est l'aptitude, et ce que j'en fais.
Je place l'amour de Soi et l'amour de l'autre au même niveau. J'aime bien l'équilibre
Très juste pour Lacan. Tu l'as d'ailleurs fait remonté avec la forclusion.
Une fois qu'on est dans la vie, le chaos est inutile, fatiguant.
Je le vois ainsi. L'héritage transgénérationnel : la psychogénéalogie. On peut hériter des névroses ou psychoses de nos parents, ou pas. L'héritage génétique, je ne sais pas. C'est modifiable. Par l'alimentation par exemple.
Pour le spoiler, je ne sais pas . Je trouve un plaisir certain à découvrir de nouvelles choses, à "faire marcher mon cerveau". Mais ce n'est pas forcément une redirection de ma libido. Parce que j'aime le sexe en même temps.
Bonne journée
Comment vas-tu ?
Désolé pour ma réponse tardive. J'avais une réflexion en parallèle de la tienne.
Je vais rebondir dessus alorsAyla a écrit:A nouveau rapatriement d'une pièce pour mon patchwork
Je me permets la question. Tu me sembles avancer très vite. Pas trop fatiguant ?Ayla a écrit:J'ai bien roulé today, mais j'ai fait plusieurs haltes et il me reste du carburant!
Je t'entends. Tu as rattaché le symbolisme de cette image ? C'est ton inconscient qui te parle là. Il m'arrive aussi parfois d'avoir des images qui m'apparaissent.Ayla a écrit:Mais là, pour le coup, cette même image me revient, de la petite souris qui lutte (en silence et sans mouvement) en subissant les griffes. Et moins elle bouge, plus le chat s'excite pour la remettre en mouvement et jouer avec elle encore un peu..Aimant a écrit:Pas dans le sens lutter contre l'autre. J'évite cela autant que possible. L'égalité et l'équité, c'est plus sage
"Avoir une armure" permet uniquement de filtrer les coups. Je vais poster un lien sur mon post qui explique comment elle s'est créée pour moi.Ayla a écrit:Quant à moi, je pense que je n'ai pas d'armure. C'est vivant mais fatigant. Heureusment que j'apprends aujourd'hui à me protéger sans! (des bons biceps, des tripes et un cerveau )Aimant a écrit:Je sais me protéger depuis longtemps. Ça m'est déjà arrivé de déposer cette armure par moment. C'est reposant
La vraie question est "pourquoi avoir à se protéger ?"
Peu ressentir la peur ne veut pas dire occulter inconsciemment l'émotion. Si tu veux, je fais une différence là. Je ne me "force" pas face à un danger conscient, je fais un choix.Ayla a écrit:C'est cette même approche qui m'a valu mon baptême du feu. Mon sentiment de force, de "quand on veut, on peut", me faisait braver beaucoup de situations, et me permettait justement de contre-carrer ma peur.Aimant a écrit:Après, je ressens peu la peur, sauf cas extrêmes. Ce qui fait que même si j'ai identifié la situation comme abusive, ben ... Ce n'est pas grave, il y a toujours une solution.
C'est un fonctionnement commun à beaucoup. Cela peut s'expliquer physiquement parlant. De ce que j'ai pu lire, la peur libère du cortisol dans le corps. L'adrénaline la contre.Ayla a écrit:Je ne reconnaissais pas ce sentiment car je m'activais dès qu'il arrivait. J'ai passé une année dans la confusion avant de réaliser que j'étais (mon corps) dans un état terrorisé, depuis bien longtemps. Wow que cela fait drôle de constater cela! Que l'estime en prend un coup!
Effectivement, le résultat final joue sur l'estime. C'est d'ailleurs à ce moment où l'on peut "remonter".
Très justeAyla a écrit:Depuis, j'ai appris à renoncer à pouvoir faire évoluer, malgré toutes mes bonnes intentions, une/des solutions parfois infernales.
Seul, on n'y peut pas grand chose.
Apprendre à faire avec, c'est cautionner ma perte.
Je ne suis pas d'accord avec toi là. La fuite n'est jamais la meilleure solution en première action. Tes ressentis sont justes, puisque tu les ressens ainsi. Ceux de l'autre aussi. Je ne vois plus la solution comme l'affrontement uniquement, ou la fuite uniquement. Le compromis, c'est le meilleur choixAyla a écrit:Donc aujourd'hui, je fuis ces situations "abusives" si je sens que c'est ancré comme tel malgré ce que je dénote/dénonce.
Je ne souhaite plus donner le bâton pour me faire battre.
Et du coup, ça laisse de la place pour tendresse et douceur.
C'est une étapeAyla a écrit:J'apprends néanmoins à faire avec ce constat et cette souffrance résiduelle, et je me sens de plus en plus Moi, libre, et de plus en plus humaine.
Tomber dans le syndrome du sauveur, ou y être positionné de force, c'est effectivement malsain.Ayla a écrit:Pour l'idéalisation, je ne sais pas si j'y ai encore accès. Je sens trop vite, à ce jour, les hics, et n'ai plus l'illusion de pouvoir être celle qui corrigera ces hics.
Quel serait pour toi le contraire de l'idéalisation ?
Quid si les attentes étaient communes à l'origine ? ...Ayla a écrit:(comment un être peut se sentir aimé dans son être quand il sent des attentes si fortes de changement à son égard..).
On est responsable que de soi, et de ses actes.Ayla a écrit:Je trouve ça d'ailleurs plutôt sain, et ça me fait gagner en humilité.
Des imperfections ne sont jamais compatibles. C'est accepter que l'autre ne soit pas parfait qui rend cette compatibilité possible.Ayla a écrit:Du coup, j'espère que la vie m'offrira de rencontrer un homme dont les imperfections seront compatibles avec les miennes. Ça sera la cerise sur le gâteau, mais ce n'est plus une nécessité que d'avoir un compagnon de vie. (adieu l'addiction! )
Fuirais-tu là ?
Je comprends cela, pour l'avoir vécu "en face". Je n'ai jamais abusé, mais cela devenait problématique à terme.Ayla a écrit:A vrai dire, je ne sais même plus si je supporterais une cohabitation, en tout cas, ce n'est plus possible comme je l'ai fait jusque là. J'entendais trop les attentes/besoins de mes partenaires, et vu que je ne me connaissais pas, j'y répondais par amour et pour être aimée, tout en étant frustrée de pas satisfaire, ni bien identifier les miennes.Je peinais à rester centrée et savoir qui j'étais.
J'avais trouvé ce texte parlant sur le sujet :
Ce sont des notions d'analyse transactionnelle abordée dans ce document : les Etats du moi.
Je suis bourré de défauts. Je suis très loin d'être parfait. J'ai l'humilité de le reconnaitre. Je revendique même cette imperfection comme un droit fondamental. J'ai le droit de faire des erreurs. Ce qui ne veut pas dire faire des erreurs exprès.Ayla a écrit:Pour la différenciation défauts et faiblesses, c'est intéressant. Peux-tu développer un peu plus?
(nb: si on met défaut en parallèle avec aptitude, alors on peut mettre faiblesse en contraste avec force?...)
Mais, selon la situation, un défaut peut être une qualité. Prenons le fait de peu ressentir la peur dont je te parlais plus haut. Certains y verraient un défaut (sens manque) : comment faire pour aborder une situation sans ressentir la peur ? D'autres y verront une qualité (sens ajout) : il y a moins d'inhibition pour aborder une situation.
Défaut/qualité, force/faiblesse, chaque mot a son pendant, c'est l'antinomie.
Ce qui compte, c'est l'aptitude, et ce que j'en fais.
Ayla a écrit:Oui...L'amour de Soi avant tout. Je sais plus si c'est Lacan ou un autre qui dit que l'on aime que soi. Pour aimer l'autre, on élargit sa perception de soi pour englober/introjecter l'autre en soi.Aimant a écrit:Faut-il savoir ressentir ce qu'est l'amour ....
Je place l'amour de Soi et l'amour de l'autre au même niveau. J'aime bien l'équilibre
Très juste pour Lacan. Tu l'as d'ailleurs fait remonté avec la forclusion.
"Je t'aime" autrement formulé : je aime toi .Ayla a écrit:""Je" accepte l'autre par amour de "Je"".
HéhéAyla a écrit:Amour, respect, et bienveillance de Soi mène à Amour, respect, bienveillance d'autrui (et à ne plus se laisser détruire par des parties malveillantes/destructrices/auto-sabotatrices (hey le néologisme à deux balles^^) de soi)
Ça s'appelle la projection. C'est un mécanisme de défense psychologique.Ayla a écrit:Beaucoup se servent de l'autre pour l'affubler des parties d'eux-même qu'ils ne veulent pas reconnaître en eux.
(pas de certitudes...je réfléchis en ta compagnie )
C'est tout le bien que je te souhaite.Ayla a écrit:En tout cas, c'est une vaste question. Et je sais/sens que je ne me retrouve pas dans ce chemin de vie (sage-femme, hapto, analyse...) pour rien. Cela me permet de le découvrir et me l'apporter à moi-même.
C'est clairAyla a écrit:J'espère que cela rayonnera sur ceux qui ne sont pas trop encombrés de nuages. Professionnellement, je ne peux que sensibiliser les personnes déjà sensibilisées qui viendront à moi, et les accompagner un temps sur leur chemin. Si je cherche à "faire plus", ce n'est écologique ni pour moi, ni pour eux, ni pour l'humanité.
Ce que tu écris me parle fortement, merci . Je ressens ce que je pense : notion de simultéanité. Différent de je pense ce que je ressens : décalage a posteriori.Ayla a écrit:Mieux que Descartes, "je pense donc je suis"...Veldmann "je ressens, (donc je pense,) donc je suis". Que cette phrase m'a fait du bien quand je l'ai entendue la première fois. L’être humain est une unité quoi qu'il en soit, corps/esprits sont liés, ne sont qu'un. C'est la conscientisation, ce qu'on fait des pensées émanant des sensations/perceptions qui fait ce que l'on est/que l'on (re)naît..AImant a écrit:Faut-il que le corps et l'esprit soit lié ceci dit. Puisque c'est le corps qui ressent.
Je ne le vois pas tout à fait ainsi. La notion que j'ai de la mort n'est pas "négative". Je n'ai pas peur de mourir, je sais déjà que j'y passerai. Après tout, si on nait, c'est pour mourir.Ayla a écrit:Je pense Vie-Mort-Vie. La vie (re)naît du chaos. Il n'y aurait pas de vie sans mort, pas de mort sans vie. Spirale infinie. Ascensionnelle si possible !!Aimant a écrit:Elle (la libido) ne s'éteint jamais. On la perd juste de vue, en général
Une fois qu'on est dans la vie, le chaos est inutile, fatiguant.
Très intéressant, merciAyla a écrit:Y'a des liens, et c'est en cours de tissage dans ma tête. N'hésitez pas à rebondir pour que j'avance dans ma réflexion.Aimant a écrit:Peux-tu le relier à la "douance" ?
La douance serait une réponse à l'angoisse, si on a les bons câblages/selon l'héritage familial, génétique, transgénérationnel?
Je le vois ainsi. L'héritage transgénérationnel : la psychogénéalogie. On peut hériter des névroses ou psychoses de nos parents, ou pas. L'héritage génétique, je ne sais pas. C'est modifiable. Par l'alimentation par exemple.
Tu es forte Ayla , très forte . C'est une sacrée force de savoir celaAyla a écrit:D'autres face à cette angoisse, inhiberont leurs pensées pour ne plus ressentir, et seront dominés par leurs pulsions et leurs névroses, d'autres rejetteront de leur psychisme cette angoisse (forclusion/psychoses=>le délire se déclenche si quelqu'un ou quelque chose le ramène à ressentir cette angoisse en lui)
Je n'ai lu que le début par manque de temps, mais cela me semble très intéressant. Un grand merci pour ton partageAyla a écrit:Je suis en train de lire une thèse de C.Goldman, enfants surdoués : génie ou folie. articulations théoriques et projectives. perspectives analytiques. Je l'ai pas encore intégrée, mais j'y pense quand je lis ta question.
Pour le spoiler, je ne sais pas . Je trouve un plaisir certain à découvrir de nouvelles choses, à "faire marcher mon cerveau". Mais ce n'est pas forcément une redirection de ma libido. Parce que j'aime le sexe en même temps.
Tu sais, je le vois juste comme normal . L'échange ! . Merci à toiAyla a écrit:Bon, ben j'ai une petite idée sur la question du coup. Merci de me permettre de poser des mots et organiser mes pensées ici. Que c'est bon! De s'autoriser et d'être en mesure de penser et ne plus panser en vain!
Oui, c'est la solution. Ne plus se laisser s'envahir. Ce qui ne veut pas forcément dire fuir. Après, tout dépend ce que tu mets derrière "toxique", et leurs intentions et/ou leurs capacités.Ayla a écrit:Là encore, je suis heureuse de constater ce soir que j'en parle avec plus de calme qu'auparavant. Ma violence s'apaise à mesure que je trouve comment prendre soin de moi et me satisfaire. C'est tout nouveau de le ressentir et le constater!
De poser mon cadre, mes limites, ne plus me laisser envahir par des ambiances et personnes qui me sont toxiques, serait-ce la solution? (je n'en n'avais pas avant, et repoussais tous les cadres et limites qu'on voulait me donner, car pas juste pour moi)
J'imagine bienAyla a écrit:Merci pour cette phrase. Elle me fait du bien.Aimant a écrit:C'est donc plus un arrêt qu'un pas de côté . Tu regardes le panorama ?
Se retrouver face à une angoisse fondamentale est le signe d'un nœud psychique. Le dénouer ne peut théoriquement faire que du bien . J'aurais bien un lien à te soumettre, mais je crains ta réponse émotionnelle. Certains nœuds sont plus résistants que d'autres... Et aller trop vite n'est pas forcément une bonne chose. Il faut le temps d'intégrer.Ayla a écrit:Bien que je me remette en mouvement dans la vie active, je me sens en effet à l'arrêt vis à vis de mon angoisse fondamentale. Et je peux en effet, commencer à observer et apercevoir le panorama. Merci de me rappeler de prendre ce temps-là! (et ça me donne d'ailleurs l'idée/l'envie de faire un sommaire à mon fil, histoire de m'y retrouver et de me contempler...auto- )
Tu me sembles sur la bonne voie. Et tu m'impressionnes .Ayla a écrit:J'ai encore du boulot sur ce point...mais je progresse! de compliquée, je passe à complexe, et je m'oriente vers la simplicité.
J'ai croisé une citation sur un post today qui alliait la simplicité à la complexité. J'ai bien aimé. J'espère retomber dessus pour ne plus l'oublier
Merci à toiAyla a écrit:Merci ! Sincèrement, pour tout ce que je verbalise fluidement sur forum!! Je me relie/s, et c'est bon!
Bonne journée
Invité- Invité
Ayla- Messages : 562
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Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Et un Sommaire/Panorama/Patron de patchwork rajouté en début de mon fil (avec un bonjour au passage )!!
Me rends compte que suis vraiment arrivée comme une sauvage!! J'ai tout déballé, puis délimité mon territoire pour reprendre mon souffle!)
M'enfin, sans regrets, ce p'tit coin au milieu de ZC m'a été salvateur pour délier mes pensées et ma langue! Maintenant que c'est fait, je retrouve ma politesse, et je continue de me poser ici, dans ma petite oasis, car je m'y sens bien!! Et ça m'aide à me voir et organiser mes idées. Reprendre confiance et estime en qui je suis.
Un merci à vous qui passez et/ou repassez par là!
Me rends compte que suis vraiment arrivée comme une sauvage!! J'ai tout déballé, puis délimité mon territoire pour reprendre mon souffle!)
M'enfin, sans regrets, ce p'tit coin au milieu de ZC m'a été salvateur pour délier mes pensées et ma langue! Maintenant que c'est fait, je retrouve ma politesse, et je continue de me poser ici, dans ma petite oasis, car je m'y sens bien!! Et ça m'aide à me voir et organiser mes idées. Reprendre confiance et estime en qui je suis.
Un merci à vous qui passez et/ou repassez par là!
Ayla- Messages : 562
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Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Bon samedi à vous!
Dernière édition par Ayla le Dim 23 Aoû 2015 - 18:15, édité 3 fois (Raison : repost des photos disparues)
Ayla- Messages : 562
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Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Hey Aimant!
P'tite réponse matinale pour activer le ciboulon avant d'aller courir
J'apprécie bien nos échanges introspectifs
Moins que de tourner/turbiner en sous-régime! Le moteur ronfle et s'épuise bien plus quand tu es à 150km/h sur un circuit fermé, en 2de !
Boîte à vitesse réparée, je teste la 7ème vitesse . Mais rouler en 5ème m'irait mieux comme rythme de croisière.
Je suis attentive et continue de m'apprivoiser au mieux, histoire de pas refaire de sortie de route trop violente ou de re-péter le moteur
A ta question...j'en arrive à vouloir et avoir le besoin de me protéger car me sentir sur un champ de bataille perpétuel maintenant, ça n'a plus de sens suffisant pour me donner goût à la Vie. Ça ne sonne pas juste. (bon, c'est une réponse sommaire..)
Ça doit être tout aussi fatigant que mon image de voiture en sous-régime?!
J'ai toujours cherché le compromis, même dans des situations qui ne le permettaient pas. Cette intention, juste et en accord avec mes valeurs au départ, me menait à me compromettre.
(nb: larousse: compromis= qui implique des concessions réciproques ; transaction; qui implique des concessions réciproques ; transaction
// compromission: fait d'exposer quelqu'un, de s'exposer à un préjudice moral ou d'engager sa réputation dans une affaire douteuse ; arrangement conclu par lâcheté ou intérêt)
D'avoir réalisé ça récemment me fait agir et réagir différemment aujourd'hui. Quand je sens ce glissement de terrain, cela m'alerte sur une situation de danger (que je ne discernais pas avant). Or face au danger, 3 réponses instinctives:
1) Fight (j'ai (trop) longtemps testé, c'est ma réaction primaire)
2) Freeze (j'ai expérimenté malgré moi de 2011 à 2013 cet état bloqué : ???fuir ou se battre??? => figée. autre image qui me vient. faire la morte pour pas se faire bouffer par le prédateur)
3) Flight/Fuite (ça m'a coûté, mais par survie, c'est l'élan qui m'est venu pour sortir de cet état de freeze en 2013).
Je garde en mémoire à ce jour de me mettre en repli/à l'abri avant de bloquer ou de devoir fuir.
nb2: pour la réaction primaire ou secondaire, c'est propre à chacun. Certains ont le réflexe inné de Fight, d'autres de Fuite. Le freeze/bloc, à mon sens, c'est quand cet élan spontané est contrarié ou empêché.
Un travail/maturation de Soi permet d'utiliser ces différents mode de réaction face au danger selon chaque situation et l'estimation qu'on s'en fait. Car toujours la même réponse, les années passant, ça peut poser problème, ou nous jouer des tours.
Fait de ne tenir aucun compte de quelque chose . Attitude, sentiment par lesquels on s'élève au-dessus de ce que généralement redoutent les autres hommes, ou de ce qui les attire : Le mépris des richesses, du danger.)
J'ai expérimenté aussi .C'est vraiment inconfortable, de mépriser comme d'être méprisé. Une part de mon ombre avec laquelle il me faudra composer toute ma vie.
M'enfin. Un homme, enfin, une femme averti(e), en vaut deux!
La relation est un catalyseur de ce qu'on nourrit en/de Soi.
Des imperfections compatibles, ça donne des RDD (Relations à Durée Déterminée) (plutôt pour les relations actuelles), des relations non épanouissantes (plutôt pour les relations du XXeme siècle).
Au début, ça se conjugue, et avec le temps, ça amplifie les imperfections de chacun.
EDIT: c'est lu. Merci pour ces liens intéressants. Ça résume de manière Synthétique et Claire des notions que je brasse et fait évoluer depuis un moment. Ça m'aidera certainement à me clarifier davantage.
EDIT
Je ne vois pas la Mort, ni le Chaos comme des notions négatives. Mais essentielles, fondamentales à la Vie. Chaos => Fatigant, oui. Mais pas inutile.
(Mr Larousse again : Chaos = Confusion générale des éléments de la matière, avant la formation du monde.
Ensemble de choses sens dessus dessous et donnant l'image de la destruction, de la ruine, du désordre.
État de confusion générale.
Par Vie-Mort-Vie, j'entends que l'un ne va pas sans l'autre. J'ai tendance à penser que si l'on n'accepte pas sa condition de mortel, alors on passe à côté de sa vie.
Et on naît par le Chaos. Je pense que le vécu de l'enfant qui naît doit se rapprocher de cette sensation. Son monde, celui dans lequel il s'est développé pendant 9 mois s'ébroue, se chamboule, avec plus ou moins d'explications/d'accompagnement selon l'attitude/le positionnement psychique parental(e).
Pour la femme en travail, c'est également un moment "chaotique". Sans péridurale, à l'approche de la phase d'expulsion de l'enfant (quand le bébé s'engage dans le bassin), les sensations et sécrétions hormonales sont telles qu'elle contacte un sentiment de peur ("je ne vais plus pouvoir tenir, je ne vais pas y arriver"), de mort. Cela amène une sécrétion d'adrénaline (comme tu le disais justement plus haut) qui accompagne et donne l'énergie suffisante en fin de travail pour accompagner la progression de son enfant avec le "réflexe expulsif".
J'ai pu le constater et vérifier cela durant mes 5 années en salle de naissance, dans un petit hôpital où l'on pouvait respecter la physiologie de la naissance, pour les couples qui le souhaitaient...(cela devient rare de nos jours!)
Je pense que cela est transposable à divers moments de notre Vie, pour peu qu'on soit dans une dynamique de maturation et donc d'évolution. Chaque étape s'achève par une phase plus ou moins chaotique qui permet un renouveau.
EDIT:
L'approche ferenczienne et transgénérationnelle m'a grandement aidée pour m'extirper de là où j'étais et pour pouvoir penser ma vie, ma famille, mes origines.
Je n'ai pas encore lu l'écorce et le noyau, mais il est acheté et dans mes prochaines lectures.
Les notions de crypte et fantômes, j'ai expérimenté. Pour mon plus grand bien. Nommer l’innommable. Dire l'indicible pour ne pas le transmettre de manière inconsciente à mes potentiels futurs enfants. Chacun a une fonction propre dans la famille dans laquelle il grandit.
!!!! Et mon clavier qui bugue à cet instant précis, comme il ne me l'avait jamais fait!!! C'est fou!! heureusement me restait la souris pour envoyer la modif et ne pas perdre tous mes edit avant de rebooter l'ordi!!!!
Je poursuis donc. Je pense avoir cette fonction au sein de ma famille. Celle qui remue. Celle qui voit. Celle qui pense ce qui ne voulait/pouvait pas être pensé jusque là. C'est pas la plus heureuse, ni la plus confortable. Mais c'est ma place. Enfin, je me retrouve à cette place, et faut bien que j'en fasse quelque chose si je veux pas virer folle ou mélancolique abusée désabusée!!...Et à ce jour, j'ai la sensation d'avancer, de ne plus être assaillie de tous ces non-dits qui me bouffaient toute mon énergie. Ma vie (re) démarre. J'ai survécu jusque là, tant bien que mal.
Tiens, un lien qui je pense t'intéressera: A l'écoute des fantômes, de Claude Nachin. (et pour moi, en mémo, à relire)
NB: il parait qu'il faut 7 générations dysfonctionnelles pour faire un psychotique.
NB2: pour la génétique, un article récent mettait en avant le fait que certains gènes (jouant sur la production de protéines permettant la régulation du stress) gardaient la trace des abus/mauvais traitements dans l'enfance (il était retrouvé à l'age adulte chez cette même personne) => donc transmissible (ça donne une piste concrète pour le transgénérationnel). En contraste, je suis ok aussi avec l'épigénétique, et les influences de l'environnement bénéfique. C'est une trace scientifique visible, mais rien n'est immuable (c'est pour ça que je prends avec pincette toutes les connaissances génétiques actuelles qui tendent au déterminisme. J'aime pas ça.)
J'suis pas sure d'être bien claire. Je reformulerai en deuxième temps si besoin.
EDIT:
L'un n'empêche pas l'autre pour ce profil (contrairement au névrotique?)
Je rajoute ce passage de la thèse:
"Première étape: les théories sexuelles infantiles et leur échec.
À trois ans, l’enfant mobilise activement ses pulsions d’investigation pour bâtir des théories sexuelles
infantiles (consécutivement à la confrontation de naissances autour de lui).
Les réponses des adultes autour de ces questions ne sont pas satisfaisantes et l’immaturité sexuelle de
l’enfant ne permet pas d’étayer ces théories.
L’enfant refoule fortement ces pensées, leur investigation ayant abouti à un échec (ce qui le déprime).
Seconde étape: les trois destins possibles de la pulsion d’investigation; pulsion prise en lien avec le
développement psycho-sexuel de l’enfant.
- Refoulement global des pulsions intellectuelles et sexuelles, dont le destin est intriqué (inhibition de la
pensée).
- Refoulement des pulsions sexuelles mais pas des pulsions intellectuelles. Cependant, intriquées à l’origine,
les pulsions sexuelles refoulées dans l’inconscient viennent s’exprimer à travers l’usage de la pensée: plaisir
et angoisse de penser rappellent l’activité sexuelle (compulsion névrotique à penser).
- Le refoulement échoue. La pulsion sexuelle s’exprime directement sous forme de sublimation. Cette
libido transformée dès le départ rencontre ainsi les intérêts de la pulsion d’investigation. Freud inclue
Léonard de Vinci dans ce troisième profil (le plus rare et le plus parfait), nous serions tentée d’y associer
certains enfants surdoués également."
=> le génie créateur, alias le haut potentiel, peut soit se réfugier dans la sublimation/l'investigation (le plaisir par le savoir), soit accéder sans refoulement à ses pulsions sexuelles. Selon sa maturité et son orientation personnelle. Qu'en penses-tu?
EDIT:
Je me régale. Merci pour tout Aimant. Et bonne journée!
L'heure du footing a sonné pour moi!
Au plaisir de te (vous aussi si vous le souhaitez ) lire!
P'tite réponse matinale pour activer le ciboulon avant d'aller courir
J'apprécie bien nos échanges introspectifs
Ayla:J'ai bien roulé today, mais j'ai fait plusieurs haltes et il me reste du carburant! Je me permets la question.
Aimant: Tu me sembles avancer très vite. Pas trop fatiguant ?
Moins que de tourner/turbiner en sous-régime! Le moteur ronfle et s'épuise bien plus quand tu es à 150km/h sur un circuit fermé, en 2de !
Boîte à vitesse réparée, je teste la 7ème vitesse . Mais rouler en 5ème m'irait mieux comme rythme de croisière.
Je suis attentive et continue de m'apprivoiser au mieux, histoire de pas refaire de sortie de route trop violente ou de re-péter le moteur
Oh que oui, bien rattachée à mon histoire perso Pour mon inconscient qui me parle, voui. Il s'exprime différemment en fonction de l'inter-subjectivité permanente. Probablement qu'elle ne me revient pas en doublon pour rien au milieu de nos échanges. Le "tube", la connexion marche aussi d'inconscient à inconscientAyla: cette même image me revient, de la petite souris qui lutte (en silence et sans mouvement) en subissant les griffes. Et moins elle bouge, plus le chat s'excite pour la remettre en mouvement et jouer avec elle encore un peu..
Aimant: Je t'entends. Tu as rattaché le symbolisme de cette image ? C'est ton inconscient qui te parle là. Il m'arrive aussi parfois d'avoir des images qui m'apparaissent.
Pas d'armures=tu prends tous les coups (j'ai probablement été plus naïve, ou plus téméraire/audacieuse que toi enfant, ou tout simplement plus tordue "à vouloir jouer dans la cour des grands".)Aimant:"Avoir une armure" permet uniquement de filtrer les coups. Je vais poster un lien sur mon post qui explique comment elle s'est créée pour moi.
La vraie question est "pourquoi avoir à se protéger ?"
A ta question...j'en arrive à vouloir et avoir le besoin de me protéger car me sentir sur un champ de bataille perpétuel maintenant, ça n'a plus de sens suffisant pour me donner goût à la Vie. Ça ne sonne pas juste. (bon, c'est une réponse sommaire..)
J'entends que tu fais le choix de l'affronter, quitte à le subir, jusqu'à trouver une solution? Si oui, sacré chevalier! En effet, heureusement que tu as cette bonne armure en effet pour te protéger des coups! (je pense à ce livre-conte: Le chevalier à l'armure rouillé, tu connais?)Après, je ressens peu la peur, sauf cas extrêmes. Ce qui fait que même si j'ai identifié la situation comme abusive, ben ... Ce n'est pas grave, il y a toujours une solution. [..]
Peu ressentir la peur ne veut pas dire occulter inconsciemment l'émotion. Si tu veux, je fais une différence là. Je ne me "force" pas face à un danger conscient, je fais un choix.
Ça doit être tout aussi fatigant que mon image de voiture en sous-régime?!
Oui, je suis d'accord avec toi dans le fond. Mais tout dépend de la situation. C'est du cas par cas me semble-t-il.Ayla a écrit: Donc aujourd'hui, je fuis ces situations "abusives" si je sens que c'est ancré comme tel malgré ce que je dénote/dénonce.
Je ne souhaite plus donner le bâton pour me faire battre.
Et du coup, ça laisse de la place pour tendresse et douceur.
Aimant a écrit: Je ne suis pas d'accord avec toi là. La fuite n'est jamais la meilleure solution en première action. Tes ressentis sont justes, puisque tu les ressens ainsi. Ceux de l'autre aussi. Je ne vois plus la solution comme l'affrontement uniquement, ou la fuite uniquement. Le compromis, c'est le meilleur choix
J'ai toujours cherché le compromis, même dans des situations qui ne le permettaient pas. Cette intention, juste et en accord avec mes valeurs au départ, me menait à me compromettre.
(nb: larousse: compromis= qui implique des concessions réciproques ; transaction; qui implique des concessions réciproques ; transaction
// compromission: fait d'exposer quelqu'un, de s'exposer à un préjudice moral ou d'engager sa réputation dans une affaire douteuse ; arrangement conclu par lâcheté ou intérêt)
D'avoir réalisé ça récemment me fait agir et réagir différemment aujourd'hui. Quand je sens ce glissement de terrain, cela m'alerte sur une situation de danger (que je ne discernais pas avant). Or face au danger, 3 réponses instinctives:
1) Fight (j'ai (trop) longtemps testé, c'est ma réaction primaire)
2) Freeze (j'ai expérimenté malgré moi de 2011 à 2013 cet état bloqué : ???fuir ou se battre??? => figée. autre image qui me vient. faire la morte pour pas se faire bouffer par le prédateur)
3) Flight/Fuite (ça m'a coûté, mais par survie, c'est l'élan qui m'est venu pour sortir de cet état de freeze en 2013).
Je garde en mémoire à ce jour de me mettre en repli/à l'abri avant de bloquer ou de devoir fuir.
nb2: pour la réaction primaire ou secondaire, c'est propre à chacun. Certains ont le réflexe inné de Fight, d'autres de Fuite. Le freeze/bloc, à mon sens, c'est quand cet élan spontané est contrarié ou empêché.
Un travail/maturation de Soi permet d'utiliser ces différents mode de réaction face au danger selon chaque situation et l'estimation qu'on s'en fait. Car toujours la même réponse, les années passant, ça peut poser problème, ou nous jouer des tours.
Le mépris, la castration automatique réflexe (Mr Larousse: Sentiment par lequel on juge quelqu'un ou sa conduite moralement condamnables, indignes d'estime, d'attention : N'avoir que du mépris pour quelqu'un.Quel serait pour toi le contraire de l'idéalisation ?
Fait de ne tenir aucun compte de quelque chose . Attitude, sentiment par lesquels on s'élève au-dessus de ce que généralement redoutent les autres hommes, ou de ce qui les attire : Le mépris des richesses, du danger.)
J'ai expérimenté aussi .C'est vraiment inconfortable, de mépriser comme d'être méprisé. Une part de mon ombre avec laquelle il me faudra composer toute ma vie.
M'enfin. Un homme, enfin, une femme averti(e), en vaut deux!
Si l'amour ressenti permet à chacun de grandir et de s'épanouir, oui. Mais attendre "un autre" pour commencer à grandir...non.Ayla a écrit: comment un être peut se sentir aimé dans son être quand il sent des attentes si fortes de changement à son égard..?.
Aimant a écrit: Quid si les attentes étaient communes à l'origine ? ...
La relation est un catalyseur de ce qu'on nourrit en/de Soi.
Oui. Merci pour la reformulation. C'est plus juste en effet.Des imperfections ne sont jamais compatibles. C'est accepter que l'autre ne soit pas parfait qui rend cette compatibilité possible.
Des imperfections compatibles, ça donne des RDD (Relations à Durée Déterminée) (plutôt pour les relations actuelles), des relations non épanouissantes (plutôt pour les relations du XXeme siècle).
Au début, ça se conjugue, et avec le temps, ça amplifie les imperfections de chacun.
Merci pour les liens. Je n'ai pas eu le temps de les lire, mais je n'y manquerai pas.Je comprends cela, pour l'avoir vécu "en face". Je n'ai jamais abusé, mais cela devenait problématique à terme.
J'avais trouvé ce texte (retrouver l'enfant en soi) parlant sur le sujet :
Ce sont des notions d'analyse transactionnelle abordée dans ce document : les [url=http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89tats_du_Moi.]Etats du Moi[/url]
EDIT: c'est lu. Merci pour ces liens intéressants. Ça résume de manière Synthétique et Claire des notions que je brasse et fait évoluer depuis un moment. Ça m'aidera certainement à me clarifier davantage.
Je dirai plutôt "Je t'aime" reformulé = Je, aime-moiAyla a écrit: ""Je" accepte l'autre par amour de "Je"".
Aimant: "Je t'aime" autrement formulé : je aime toi .
EDIT
T'est-t-il possible, peux-tu expérimenter intentionnellement l'inverse?Je ressens ce que je pense : notion de simultanéité. Différent de je pense ce que je ressens : décalage a posteriori.
Je ne le vois pas tout à fait ainsi. La notion que j'ai de la mort n'est pas "négative". Je n'ai pas peur de mourir, je sais déjà que j'y passerai. Après tout, si on naît, c'est pour mourir.
Une fois qu'on est dans la vie, le chaos est inutile, fatiguant.
Je ne vois pas la Mort, ni le Chaos comme des notions négatives. Mais essentielles, fondamentales à la Vie. Chaos => Fatigant, oui. Mais pas inutile.
(Mr Larousse again : Chaos = Confusion générale des éléments de la matière, avant la formation du monde.
Ensemble de choses sens dessus dessous et donnant l'image de la destruction, de la ruine, du désordre.
État de confusion générale.
Par Vie-Mort-Vie, j'entends que l'un ne va pas sans l'autre. J'ai tendance à penser que si l'on n'accepte pas sa condition de mortel, alors on passe à côté de sa vie.
Et on naît par le Chaos. Je pense que le vécu de l'enfant qui naît doit se rapprocher de cette sensation. Son monde, celui dans lequel il s'est développé pendant 9 mois s'ébroue, se chamboule, avec plus ou moins d'explications/d'accompagnement selon l'attitude/le positionnement psychique parental(e).
Pour la femme en travail, c'est également un moment "chaotique". Sans péridurale, à l'approche de la phase d'expulsion de l'enfant (quand le bébé s'engage dans le bassin), les sensations et sécrétions hormonales sont telles qu'elle contacte un sentiment de peur ("je ne vais plus pouvoir tenir, je ne vais pas y arriver"), de mort. Cela amène une sécrétion d'adrénaline (comme tu le disais justement plus haut) qui accompagne et donne l'énergie suffisante en fin de travail pour accompagner la progression de son enfant avec le "réflexe expulsif".
J'ai pu le constater et vérifier cela durant mes 5 années en salle de naissance, dans un petit hôpital où l'on pouvait respecter la physiologie de la naissance, pour les couples qui le souhaitaient...(cela devient rare de nos jours!)
Je pense que cela est transposable à divers moments de notre Vie, pour peu qu'on soit dans une dynamique de maturation et donc d'évolution. Chaque étape s'achève par une phase plus ou moins chaotique qui permet un renouveau.
EDIT:
Merci pour ce lien. Qui regroupe et résume sommairement les différentes approches transgénérationnelles. Tu t'en doutes, j'apprécie l'aspect "résumé" de tout ce que je vois, entrevois sans avoir encore mis le nez dedans, expérimente et brasse en vrac depuis quelques années.Je le vois ainsi. L'héritage transgénérationnel : la psychogénéalogie. On peut hériter des névroses ou psychoses de nos parents, ou pas. L'héritage génétique, je ne sais pas. C'est modifiable. Par l'alimentation par exemple.
L'approche ferenczienne et transgénérationnelle m'a grandement aidée pour m'extirper de là où j'étais et pour pouvoir penser ma vie, ma famille, mes origines.
Je n'ai pas encore lu l'écorce et le noyau, mais il est acheté et dans mes prochaines lectures.
Les notions de crypte et fantômes, j'ai expérimenté. Pour mon plus grand bien. Nommer l’innommable. Dire l'indicible pour ne pas le transmettre de manière inconsciente à mes potentiels futurs enfants. Chacun a une fonction propre dans la famille dans laquelle il grandit.
!!!! Et mon clavier qui bugue à cet instant précis, comme il ne me l'avait jamais fait!!! C'est fou!! heureusement me restait la souris pour envoyer la modif et ne pas perdre tous mes edit avant de rebooter l'ordi!!!!
Je poursuis donc. Je pense avoir cette fonction au sein de ma famille. Celle qui remue. Celle qui voit. Celle qui pense ce qui ne voulait/pouvait pas être pensé jusque là. C'est pas la plus heureuse, ni la plus confortable. Mais c'est ma place. Enfin, je me retrouve à cette place, et faut bien que j'en fasse quelque chose si je veux pas virer folle ou mélancolique abusée désabusée!!...Et à ce jour, j'ai la sensation d'avancer, de ne plus être assaillie de tous ces non-dits qui me bouffaient toute mon énergie. Ma vie (re) démarre. J'ai survécu jusque là, tant bien que mal.
Tiens, un lien qui je pense t'intéressera: A l'écoute des fantômes, de Claude Nachin. (et pour moi, en mémo, à relire)
NB: il parait qu'il faut 7 générations dysfonctionnelles pour faire un psychotique.
NB2: pour la génétique, un article récent mettait en avant le fait que certains gènes (jouant sur la production de protéines permettant la régulation du stress) gardaient la trace des abus/mauvais traitements dans l'enfance (il était retrouvé à l'age adulte chez cette même personne) => donc transmissible (ça donne une piste concrète pour le transgénérationnel). En contraste, je suis ok aussi avec l'épigénétique, et les influences de l'environnement bénéfique. C'est une trace scientifique visible, mais rien n'est immuable (c'est pour ça que je prends avec pincette toutes les connaissances génétiques actuelles qui tendent au déterminisme. J'aime pas ça.)
J'suis pas sure d'être bien claire. Je reformulerai en deuxième temps si besoin.
EDIT:
Pour le spoiler, je ne sais pas . Je trouve un plaisir certain à découvrir de nouvelles choses, à "faire marcher mon cerveau". Mais ce n'est pas forcément une redirection de ma libido. Parce que j'aime le sexe en même temps.
- ET JE ME SUIS ARRÊTÉE PILE À CE PARAGRAPHE (JE NE CROIS PLUS AU HASARD... ):
Le profil du génie créateur: Le troisième type, le plus rare et le plus parfait, échappe, grâce à une disposition particulière, à l’inhibition de la pensée, tout comme à la compulsion névrotique à penser. Le refoulement sexuel intervient certes ici également, mais il ne réussit pas à renvoyer dans l’inconscient une pulsion partielle du désir sexuel; au contraire la libido se soustrait au destin du refoulement en se sublimant dès le début en avidité de savoir et en s’associant à la puissante pulsion d’investigation, en tant que renfort. Ici encore, l’investigation devient en quelque sorte compulsion et substitut de l’activité sexuelle, mais, par suite de la totale différence de nature des processus psychiques sous-jacents (sublimation au lieu d’irruption hors de l’inconscient), les caractéristiques de la névrose restent absentes, assujettissement aux complexes originels de l’investigation sexuelle infantile fait défaut, et la pulsion peut agir librement au service de l’intérêt intellectuel. Elle tient encore compte de ce refoulement sexuel qui l’a rendue si forte par l’apport de libido sublimée, en évitant de s’occuper de thèmes sexuels
L'un n'empêche pas l'autre pour ce profil (contrairement au névrotique?)
Je rajoute ce passage de la thèse:
"Première étape: les théories sexuelles infantiles et leur échec.
À trois ans, l’enfant mobilise activement ses pulsions d’investigation pour bâtir des théories sexuelles
infantiles (consécutivement à la confrontation de naissances autour de lui).
Les réponses des adultes autour de ces questions ne sont pas satisfaisantes et l’immaturité sexuelle de
l’enfant ne permet pas d’étayer ces théories.
L’enfant refoule fortement ces pensées, leur investigation ayant abouti à un échec (ce qui le déprime).
Seconde étape: les trois destins possibles de la pulsion d’investigation; pulsion prise en lien avec le
développement psycho-sexuel de l’enfant.
- Refoulement global des pulsions intellectuelles et sexuelles, dont le destin est intriqué (inhibition de la
pensée).
- Refoulement des pulsions sexuelles mais pas des pulsions intellectuelles. Cependant, intriquées à l’origine,
les pulsions sexuelles refoulées dans l’inconscient viennent s’exprimer à travers l’usage de la pensée: plaisir
et angoisse de penser rappellent l’activité sexuelle (compulsion névrotique à penser).
- Le refoulement échoue. La pulsion sexuelle s’exprime directement sous forme de sublimation. Cette
libido transformée dès le départ rencontre ainsi les intérêts de la pulsion d’investigation. Freud inclue
Léonard de Vinci dans ce troisième profil (le plus rare et le plus parfait), nous serions tentée d’y associer
certains enfants surdoués également."
=> le génie créateur, alias le haut potentiel, peut soit se réfugier dans la sublimation/l'investigation (le plaisir par le savoir), soit accéder sans refoulement à ses pulsions sexuelles. Selon sa maturité et son orientation personnelle. Qu'en penses-tu?
EDIT:
De pouvoir poser ce mot sur certains comportements de ma famille et de mes proches me permet de poser mes limites. Toxique dans le sens : freine l'élan de vie, freine l'identification, projections confusionnantes et aliénantes, avec déni de la réalité et de mes sentiments (donc impossibilité de réajustement). Comment ne pouvais-pas ne pas douter de moi ou ne pas être une enfant rebelle dans ce climat? J'ai pris sur moi les torts de tous ceux qui ne voulaient pas des leurs. Et je réfléchissais pour moi et pour eux, mais seule car j'avais des murs en face. Voilà un résumé "grosso merdo"....Ayla a écrit: Là encore, je suis heureuse de constater ce soir que j'en parle avec plus de calme qu'auparavant. Ma violence s'apaise à mesure que je trouve comment prendre soin de moi et me satisfaire. C'est tout nouveau de le ressentir et le constater!
De poser mon cadre, mes limites, ne plus me laisser envahir par des ambiances et personnes qui me sont toxiques, serait-ce la solution? (je n'en n'avais pas avant, et repoussais tous les cadres et limites qu'on voulait me donner, car pas juste pour moi)
Aimant : Oui, c'est la solution. Ne plus se laisser s'envahir. Ce qui ne veut pas forcément dire fuir. Après, tout dépend ce que tu mets derrière "toxique", et leurs intentions et/ou leurs capacités.
Je t'en prie, soumets-moi ton lien, je ne prendrai que ce que je sis en mesure de prendre. Et je suis curieuse.Se retrouver face à une angoisse fondamentale est le signe d'un nœud psychique. Le dénouer ne peut théoriquement faire que du bien . J'aurais bien un lien à te soumettre, mais je crains ta réponse émotionnelle. Certains nœuds sont plus résistants que d'autres... Et aller trop vite n'est pas forcément une bonne chose. Il faut le temps d'intégrer.
Je me régale. Merci pour tout Aimant. Et bonne journée!
L'heure du footing a sonné pour moi!
Au plaisir de te (vous aussi si vous le souhaitez ) lire!
Dernière édition par Ayla le Dim 23 Aoû 2015 - 18:11, édité 3 fois (Raison : compléments de réponse)
Ayla- Messages : 562
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Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
« … Je me suis mis à déconner complètement...
Y a quelque chose qui a sauté là-dedans, je sais pas…
Je pense que c'est parce qu'inconsciemment… j'ai eu l'impression de perdre le contrôle…
De perdre le contrôle sur toutes les choses dans lesquelles j'étais impliqué… sur tous les éléments de ma vie…
Ça m'a plongé dans un état de colère… absolument indescriptible… c'était… insoutenable…
C'est comme être enfermé dans une boîte sans lumière… dans laquelle le temps s'arrête… C'est comme être dans les limbes en fait…
Tu peux plus aller en avant, plus aller en arrière… tu peux plus aller dans aucune direction… t'es complètement bloqué… à l'arrêt, en panne… t'as les pieds dans le ciment…
Je me suis senti comme un requin-tigre…
Vous savez que les requins quand ils avancent plus, ils crèvent ?…
Et le requin-tigre, c'est le plus agressif…
Quand il est immobilisé, il défonce tout ce qui passe…
C'est la même chose avec les loups quand tu les coinces…
Moi je me servais de la musique, des mots, de l'écriture, pour avancer… pour progresser à travers l'existence…
Alors quand j'ai perdu ça… j'ai perdu ma capacité à progresser…
C'est comme ça que je me suis mis à gueuler…
Tu peux plus interagir avec le monde…
Tu te renfermes petit à petit…
Tu deviens totalement hermétique aux autres et au quotidien…
Parce que le matin, quand tu te réveilles et le soir quand tu te couches… quand tu marches, quand tu bosses, quand tu parles, quand tu conduis… tu te répètes en permanence, en permanence :
"Je suis nulle part, je vais nulle part… Je suis pétrifié. Et je serai jamais rien d'autre que ça"…
=> Nop, faut conscientiser, accepter, apprendre à faire avec, et supporter... (enfin, j'parle pour moi)
Mais ça...c'était avant... Maintenant, c'est...
Quel plaisir
Le monde est grand, le monde est beau
Sans faillir, entrons dans ce siècle nouveau
Nous unir, dans un vaste charivari
Vive la vie, vive la vie
Notre temps
Nous promets des joies par milliers
C'est grisant
De tout connaitre et tout tenter
Si les gens nous critiquent du sans soucis
Vive la vie, la vie
Du berceau jusqu'à la tombe
Le temps nous est compté
Avant que nos corps succombent
A la fatalité, il faut en profiter
Les discours qui sont, regrettant le passé
Qui sont sourds à l'appel des joies annoncées
Font un four face à notre philosophie
Vive la vie, la vie
Profitons des libertés de notre temps
Et perdons la tête au rythme du cancan
Assumons nos folies sans hypocrisie
Vive la vie, vive la vie
On se lie, avec des groupes de fêtards
Dans leurs nuits
Et ces rencontres de hasard
N'ont qu'un cri qui résonne comme un défit
Vive la vie, la vie
Et lorsque passe l'aventure
Une fraîche beauté
Bien dotée par la nature
La naissance, il faut en profiter
Alors c'est vrai
Nous voyons filer nos printemps
Tant qu'on est
Tant qu'il vous reste encore des dents
Car qui sait, ce que demain nous est promis
Et entre nous si la vie n'est qu'une comédie
Jouons là sans à priori
Et Vive la vie, vive la vie, la vie
Ayla- Messages : 562
Date d'inscription : 30/09/2014
Age : 39
Localisation : Ici et ailleurs
Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
Petit coucou en passant ! ... ok ... gros coucou ...
Je te réponds plus tard
Bon weekend !
Je te réponds plus tard
Bon weekend !
Invité- Invité
Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
First they ignore you, then laugh at you and hate you
Then they fight you, then you win
When the truth dies, very bad things happen
They're being heartless again
I know it's coming
There's gonna be violence
I've taken as much
As I'm willing to take
Why do you think
We should suffer in silence?
When a heart is broken
There's nothing to break
You've been mixing with some very heavy faces
The boys have done a bit of bird
They don't kill their own when they all love their mothers
But you're out of your depth son, have a word
I know it's coming
There's gonna be violence
I've taken as much
As I'm willing to take
Why do you think
We should suffer in silence?
The heart is broken
There's nothing to break
All is wonderful in this life
Dreaming of the sun she warms
You should see me in the afterlife
Picking up the sons of dust
When you think we're lost, we're exploring
What you think is worthless, I'm adoring
You don't want the truth, truth is boring
I got this fever
Need to leave the house, leave the car
Leave the bad men where they are
Leave a few shells in my gun
And stop me staring at the sun
I know it's coming
There's gonna be violence
I've taken as much
As I'm willing to take
Why do you say
We should suffer in silence?
My heart is broken
There's nothing to break
I know it's coming
There's gonna be violence
I've taken as much
As I'm willing to take
Why do you think
We should suffer in silence?
The heart is broken
There's nothing to break
Bon dimanche à vous
Ayla- Messages : 562
Date d'inscription : 30/09/2014
Age : 39
Localisation : Ici et ailleurs
Re: C'est décousu...mais c'est déjà ça
C'est un plaisir pour moi "Renée-Ayla" de plonger dans tes "décousages" à toi,
je vais y aller lentement histoire de ne pas perturber mes "recoutures" perso actuelles,
comme un "patche work", une invisible couverture pour sortir à poil tout en restant acceptables au non-voyants
Belle journée
je vais y aller lentement histoire de ne pas perturber mes "recoutures" perso actuelles,
comme un "patche work", une invisible couverture pour sortir à poil tout en restant acceptables au non-voyants
Belle journée
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