Astérisme des amoureux

Aujourd'hui je veux m'assoir au seuil des émerveillements.
Je saisirais ton visage entre mes mains pour me noyer -je t'aime- dans ton regard et ses étoiles.
Aujourd'hui je laisse mon cœur s'élever dans l'air bleu jusqu'à ton âme où voltigent les pléiades.
Le souffle de ta présence est guérisseur, Tu es le breuvage de mes yeux.
Aujourd'hui je veux aimer pour toujours. Garder au creux de moi l'haleine blanche et bruissante de cette chaleur que tu éveilles
et me laisser caresser par la pensée de toi.
Je joindrai les mains en pleurant au spectacle de ton apparition
à l'orée de ma conscience.
Viens, rencontrons-nous dans la distance du mystère. A l'abri des regard échangeons nos cœurs.
J'en ai fini. Je n'ai plus de mots. Je n'ai plus que cette luciole délicieuse qui reluit au fond de moi
au grand large des astres.
Dérivons dans l'immensité de notre sourire partagé.
... Viens, épousons l'univers, entrainons les nébuleuses dans notre valse éblouie.

L'amour ...
Chez moi c'est une idée fixe !

Le Yeti a écrit:L'amour ...

Chez moi c'est une idée fixe !

Le Yeti a écrit:L'amour ...
Chez moi c'est une idée fixe !

Ça c'est vrai, sous l'air bourru du yéti toujours prêt à en découdre (quelques uns) et aux coups de griffe cinglants j'ai cru "entrelire" un souci de justice et d'harmonie sans doute inspirés par ses himalayas natals (et mentaux).
Je mets en vente le néologisme "entrelire". Les enchères commencent à 10 euros...

[C'est marant que tu dises ça ...
J'étais justement en train de poster ceci : ]


Elle : "Il est du véritable amour comme de l'apparition des esprits tout le monde en parle, mais peu de gens en ont vu"
Lui : Est-ce une question de rareté ou de myopie ?
Elle : De rareté et tant mieux....lol
Lui : Réponse de myope…


Le lion au cœur tendre. (By Yeti.)

Il était une fois un lion.
Un lion qui vivait dans une forteresse de granit.
Tous s'en méfiaient car c'était un lion.
Mais l'avait-on jamais vu dévorer quelqu'un ?
On voulu lui mettre un collier, son cou était trop large.
On le mis en cage, il tordit les barreaux.
De ses grognements terrifiants, nul n'entendit la complainte.
Il était le lion au cœur tendre dans sa forteresse de granit.

Nulle bourrasque ni boulet ne pouvaient ébrécher la forteresse.
Mais le lion ayant besoin d'espace sortait dès que la campagne était calme.
Lorsque d'aventure des chasseurs l'attaquaient, d'un rugissement il les repoussait.
Lorsqu'une lance entaillait son cuir, les coupures cicatrisaient.
Et aux fous qui prétendirent que sa fourrure était douce, on pardonna...
Il était le lion au cœur tendre dans sa forteresse de granit.

Un jour qui fut beau, une lionne apparut.
Le lion abaissa bientôt le pont-levis et l'invitât.
Ils s'effleuraient, ronronnaient, se donnaient : ils vivaient.
Le soir qui fut noir, la lionne était partie.
Avec désormais les courants d'air pour seul compagnie
Des ombres comme seul héritage.
Et cette douleur nouvelle dans la poitrine.
Il était blessé là ou aucune lance n'avait su l'atteindre.
Parmi ses pleurs il se consolait en se disant qu'après tout…
Je suis le lion au cœur tendre dans sa forteresse de granit.

Grhoaaar , c'est si meugnon...

N'empêche pour moi les opposés ne sont pas la vie et la mort, mais l'amour ou la mort. Mon centre cordial une fois éveillé, je comprends tout, je vois tout, je sais tout...Et heureusement que c'est indicible parce que sinon on en ferait moins d'art et de poèmes...

vous vous rendez compte qu'on comprend rien a ce que vous dites ?

Je dirais plutôt l'amour ou la non-vie.

@ Doomy : vraiment ? ;o)

non mais moi je suis pas "on" et puis "on" est un con !

"Le Yeti"]Je dirais plutôt l'amour ou la non-vie.

@ Doomy : vraiment ? ;o)"


Oui... C'est quand même un peu de la casuistique.. Doom, remonte de quelques crans !

Fata Morgana a écrit:Aujourd'hui je veux m'assoir au seuil des émerveillements.
Je saisirais ton visage entre mes mains pour me noyer -je t'aime- dans ton regard et ses étoiles.
Aujourd'hui je laisse mon cœur s'élever dans l'air bleu jusqu'à ton âme où voltigent les pléiades.
Le souffle de ta présence est guérisseur, Tu es le breuvage de mes yeux.
Aujourd'hui je veux aimer pour toujours. Garder au creux de moi l'haleine blanche et bruissante de cette chaleur que tu éveilles
et me laisser caresser par la pensée de toi.
Je joindrai les mains en pleurant au spectacle de ton apparition
à l'orée de ma conscience.
Viens, rencontrons-nous dans la distance du mystère. A l'abri des regard échangeons nos cœurs.
J'en ai fini. Je n'ai plus de mots. Je n'ai plus que cette luciole délicieuse qui reluit au fond de moi
au grand large des astres.
Dérivons dans l'immensité de notre sourire partagé.
... Viens, épousons l'univers, entrainons les nébuleuses dans notre valse éblouie.

Justement je suis là dedans. Enfin, justement ce qui est difficile est de se laisser aller à vivre ces moments. J'en ai connus quelques uns ces derniers temps parce qu'il est lui mais le petit vélo me regagne toujours. Quand on entrevoit la vérité/réalité de l'autre et qu'elle ne plait pas toujours. Continuer à se laisser aller parce qu"on sait qu'il a chez l'autre cet univers à partager.
La perfection n'existe pas.
Ne pas projeter sur l'autre, le voir tel qu'il est, entendre ses mots sans y mettre de son grain de sel, de ses failles, qu'est ce que c'est dur ....
Suis-je capable d'aimer librement? Suis-je capable d'aimer l'autre avec ses imperfections ? Est ce que donc j'accepte d'être aimée ? d'être imparfaite ?
Suis-je capable de lâcher prise sans tout lâcher en moi ? Ne pas aller dans la dépendance affective mais s'avouer qu'on a besoin de l'autre.
Voir les failles de l'autre, clairement, impalpablement et continuer à le regarder dans un esprit de beauté.

L'amour est-il toujours quelque chose de compliqué à vivre ?

Est-ce la zébritude qui rend les choses encore plus compliquées ? on voit, on analyse mieux ce qui se joue chez l'autre et en nous et cela enlève de la légèreté, l'insouciance nécessaire au bonheur ...
La zébritude, un handicap à l'amour ?

La perfection n'existe pas.

En tant qu'idéal et tropisme elle existe bel et bien, mais c'est une autre histoire.
Le petit vélo ? Et pourquoi croire tout ce qu'il dit ? Ou plutôt, pourquoi ne pas le laisser mouliner sans le suivre ?
Finalement, pourquoi rechercher l'intuition en la poursuivant, puisqu'on sait au fond que c'est elle qui viendra à nous ?

Fata Morgana a écrit:

La perfection n'existe pas.

En tant qu'idéal et tropisme elle existe bel et bien, mais c'est une autre histoire.
Le petit vélo ? Et pourquoi croire tout ce qu'il dit ? Ou plutôt, pourquoi ne pas le laisser mouliner sans le suivre ?
Finalement, pourquoi rechercher l'intuition en la poursuivant, puisqu'on sait au fond que c'est elle qui viendra à nous ?

c'est moi qui mouline... et justement ta dernière phrase est très juste. merci.
.
Je sens bien cette perfection qui est un enchantement quand on est dans cette dimension.

Il est beau ce texte que tu as écrit.
"malgré tout" ce qui t'anime, cette rencontre Amoureuse, au départ n'a t'elle pas été source de grande déstabilisation qui peut faire peur et souffrir tout en étant paradoxalement source de moments abyssaux ?
je suis peut être indiscrète ...