la lecture, ma survie
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la lecture, ma survie
Bonjour à tous.
Je suis dépendante à la lecture.
Dés que j'ai su lire, je suis tombée dedans.
La punition qui pouvait tomber chez mes parents était privée de lecture.
Ce n'a jamais été le cas heureusement mais il est vrai que je tardais à arriver à table si mon chapitre n'était pas terminé.
Je crois que mes insomnies sont en partie liées à ce besoin de lire.
Vers mes 8 ans, j'ai commencé à lire environ un livre par jour.
Très tôt, je me suis orientée vers des histoires que je pense humaines. Les livres larmoyants.
Avec le recul, c'était ma soupape de sécurité pour mieux accepter mes carences affectives.
En plus, j’apprenais tant de choses sur les émotions et le vécu des êtres qui m'ont permise de rencontrer et mieux comprendre un tas de personnes si différentes de moi.
J'ai dévoré les ouvrages d'Hector Malo, de Victor Hugo, de Gilbert Cesbront et tant d'autres, les Jane Eyre et compagnie.
La liste est trop longue.
Vers mes 15 ans, est arrivé un nouveau genre, les romans suspens style Marie Higgins Clark.
Je ne lisais plus que ça jusqu'à mes 40 ans, enfin presque car je ne pouvais pas non plus m'éloigner de mes lectures autres (les romans historiques, les sujets d'actualité etc...).
Un jour, j'ai arrêté ces livres avec cette trame de psychopathes. C'était anxiogène et finalement, beaucoup de scénarios se recoupaient.
J'ai même envisagé de reprendre mes études pour devenir criminologue (j'avais acheté des bouquins sur cette profession et dans ma ville cette section venait de s'ouvrir).
J'ai découvert d'autres lectures plus drôles, qui me libèrent davantage l'esprit, qui l'allège.
Il y a beaucoup d'auteur que j'adore.
Je lis beaucoup et ne retient pas vraiment les titres ni les auteurs.
Un auteur que j'adore depuis un an : Joseph Connolly. Drôle, cynique.
Une référence parmi tant d'autres.
Pour moi, la lecture est la meilleure évasion et un des meilleurs moyens de comprendre la nature humaine.
Je suis dépendante à la lecture.
Dés que j'ai su lire, je suis tombée dedans.
La punition qui pouvait tomber chez mes parents était privée de lecture.
Ce n'a jamais été le cas heureusement mais il est vrai que je tardais à arriver à table si mon chapitre n'était pas terminé.
Je crois que mes insomnies sont en partie liées à ce besoin de lire.
Vers mes 8 ans, j'ai commencé à lire environ un livre par jour.
Très tôt, je me suis orientée vers des histoires que je pense humaines. Les livres larmoyants.
Avec le recul, c'était ma soupape de sécurité pour mieux accepter mes carences affectives.
En plus, j’apprenais tant de choses sur les émotions et le vécu des êtres qui m'ont permise de rencontrer et mieux comprendre un tas de personnes si différentes de moi.
J'ai dévoré les ouvrages d'Hector Malo, de Victor Hugo, de Gilbert Cesbront et tant d'autres, les Jane Eyre et compagnie.
La liste est trop longue.
Vers mes 15 ans, est arrivé un nouveau genre, les romans suspens style Marie Higgins Clark.
Je ne lisais plus que ça jusqu'à mes 40 ans, enfin presque car je ne pouvais pas non plus m'éloigner de mes lectures autres (les romans historiques, les sujets d'actualité etc...).
Un jour, j'ai arrêté ces livres avec cette trame de psychopathes. C'était anxiogène et finalement, beaucoup de scénarios se recoupaient.
J'ai même envisagé de reprendre mes études pour devenir criminologue (j'avais acheté des bouquins sur cette profession et dans ma ville cette section venait de s'ouvrir).
J'ai découvert d'autres lectures plus drôles, qui me libèrent davantage l'esprit, qui l'allège.
Il y a beaucoup d'auteur que j'adore.
Je lis beaucoup et ne retient pas vraiment les titres ni les auteurs.
Un auteur que j'adore depuis un an : Joseph Connolly. Drôle, cynique.
Une référence parmi tant d'autres.
Pour moi, la lecture est la meilleure évasion et un des meilleurs moyens de comprendre la nature humaine.
dreyfus80- Messages : 17
Date d'inscription : 11/07/2015
Age : 57
Localisation : Rennes
Re: la lecture, ma survie
"Un livre est une fenêtre par laquelle on s'évade" Julien Green.
Pour beaucoup de Z les livres et les mots sont une passion. L'avantage c'est qu'elle est illimitée.
Pour beaucoup de Z les livres et les mots sont une passion. L'avantage c'est qu'elle est illimitée.
poèterouge- Messages : 467
Date d'inscription : 05/10/2012
Age : 53
Localisation : Corse
Re: la lecture, ma survie
Merci Poèterouge pour cette citation .
J'ai dû être enchainée bien avant ma naissance pour avoir ce tel besoin vital de lire .
Je suis incapable de me coucher sans lire au moins 30 minutes (grand minimum).
Même si je me couche à pas d'heure pour cause de fête ou sortie, j'ai ce besoin indispensable de partir, de m'embarquer vers une destination que je frôle.
Ce besoin d'entrer dans une histoire, vers une autre époque, d'autres vécus, d'autres émotions, d'autres paysages.
Je dois me déconnecter de ma personne.
Et puis, j'apprends tellement au travers ces livres.
En générale (enfin, toujours), je coupe le pc, je prend mes médocs qui vont calmer mon activité cérébrale et je file au lit pour une heure de lecture (sans aide médicamenteuse, je ne dormirais pas, mon cerveau fonctionne un peu trop).
Je lis aussi beaucoup en journée, je ne travaille plus (jugée inapte).
Lorsque je vais bien, je lis un livre par jour.
Voilà, désolée de tant d'épanchement.
Promis, demain, je me pense sur vos vie car je n'aime pas mon côté égoïste de ce soir.
(je ne suis pas HP, possible, mais je n'en sais rien).
J'ai dû être enchainée bien avant ma naissance pour avoir ce tel besoin vital de lire .
Je suis incapable de me coucher sans lire au moins 30 minutes (grand minimum).
Même si je me couche à pas d'heure pour cause de fête ou sortie, j'ai ce besoin indispensable de partir, de m'embarquer vers une destination que je frôle.
Ce besoin d'entrer dans une histoire, vers une autre époque, d'autres vécus, d'autres émotions, d'autres paysages.
Je dois me déconnecter de ma personne.
Et puis, j'apprends tellement au travers ces livres.
En générale (enfin, toujours), je coupe le pc, je prend mes médocs qui vont calmer mon activité cérébrale et je file au lit pour une heure de lecture (sans aide médicamenteuse, je ne dormirais pas, mon cerveau fonctionne un peu trop).
Je lis aussi beaucoup en journée, je ne travaille plus (jugée inapte).
Lorsque je vais bien, je lis un livre par jour.
Voilà, désolée de tant d'épanchement.
Promis, demain, je me pense sur vos vie car je n'aime pas mon côté égoïste de ce soir.
(je ne suis pas HP, possible, mais je n'en sais rien).
dreyfus80- Messages : 17
Date d'inscription : 11/07/2015
Age : 57
Localisation : Rennes
Re: la lecture, ma survie
Tu as le droit de parler de toi. Nous sommes tous ici pour parler de nous cela nous fait du bien et pour écouter.
Même si tu n'es pas HP tu te retrouves au travers de nos différences.
Moi aussi à une époque je lisaus un livre par jour pour m'évader. Aujourd'hui marié et bébé de 8 mois plus le temps.
Je bosse ce dimanche à bientôt ; (
Bonne journée.
Même si tu n'es pas HP tu te retrouves au travers de nos différences.
Moi aussi à une époque je lisaus un livre par jour pour m'évader. Aujourd'hui marié et bébé de 8 mois plus le temps.
Je bosse ce dimanche à bientôt ; (
Bonne journée.
poèterouge- Messages : 467
Date d'inscription : 05/10/2012
Age : 53
Localisation : Corse
Re: la lecture, ma survie
Bonjour à tous,
Égoïste ? Certainement pas, tu nous parles de toi et de ce bonheur qu'est la lecture. Rien que de très normal ici.
J'abonde dans ton sens, je ne conçois pas une vie sans lecture. J'irais même plus loin que la citation de Julien Green, ce sont les livres qui libèrent les hommes. J'illustre mon propos: Gutenberg, XVème siècle, avant son invention géniale, la société féodale dure près de 1000 ans sans bouleversement majeur (et avant, c'est l'Empire romain). A partir de la diffusion de l'objet livre, les choses s'emballent: la Réforme, la Guerre de Trente Ans qui verra l'émergence des Provinces Unies et la Révolution française. Je pourrais continuer avec les différentes consciences nationales en Europe au cours du XIXème.
Je digresse un peu, en allemand le livre se dit das buch. La raison en est simple, Gutenberg a utilisé du bois de bouleau pour fabriquer les premiers caractères parce que c'est un bois tendre et très fréquent. En allemand, le bouleau se dit...das buch...
Je ne cesse de répéter tout au long de l'année aux parents d'élèves que le livre est le meilleur ami de l'enfant.
A mon sens, une maison sans livres et une maison sans âme. Depuis l'été dernier, j'ai réalisé un vieux rêve, j'ai fabriqué la bibliothèque que j'avais en tête: tout en chêne, pas une vis, pas un clou et...avec une échelle qui coulisse le long des rayons.
Ayant repris des études, mes lectures ne sont que des lectures "travail" pour le moment mais, un peu avant, je m'étais découvert une passion pour Paul Auster et Fred Vargas.
Cordialement.
Alain.
PS: j'oubliais, j'ai toujours, toujours de quoi lire dans mon sac. Je suis certain que toi aussi.
Égoïste ? Certainement pas, tu nous parles de toi et de ce bonheur qu'est la lecture. Rien que de très normal ici.
J'abonde dans ton sens, je ne conçois pas une vie sans lecture. J'irais même plus loin que la citation de Julien Green, ce sont les livres qui libèrent les hommes. J'illustre mon propos: Gutenberg, XVème siècle, avant son invention géniale, la société féodale dure près de 1000 ans sans bouleversement majeur (et avant, c'est l'Empire romain). A partir de la diffusion de l'objet livre, les choses s'emballent: la Réforme, la Guerre de Trente Ans qui verra l'émergence des Provinces Unies et la Révolution française. Je pourrais continuer avec les différentes consciences nationales en Europe au cours du XIXème.
Je digresse un peu, en allemand le livre se dit das buch. La raison en est simple, Gutenberg a utilisé du bois de bouleau pour fabriquer les premiers caractères parce que c'est un bois tendre et très fréquent. En allemand, le bouleau se dit...das buch...
Je ne cesse de répéter tout au long de l'année aux parents d'élèves que le livre est le meilleur ami de l'enfant.
A mon sens, une maison sans livres et une maison sans âme. Depuis l'été dernier, j'ai réalisé un vieux rêve, j'ai fabriqué la bibliothèque que j'avais en tête: tout en chêne, pas une vis, pas un clou et...avec une échelle qui coulisse le long des rayons.
Ayant repris des études, mes lectures ne sont que des lectures "travail" pour le moment mais, un peu avant, je m'étais découvert une passion pour Paul Auster et Fred Vargas.
Cordialement.
Alain.
PS: j'oubliais, j'ai toujours, toujours de quoi lire dans mon sac. Je suis certain que toi aussi.
Doom666- Messages : 946
Date d'inscription : 23/04/2015
Re: la lecture, ma survie
Chaque chose raconte une histoire, il suffit de savoir les lire, l'imaginaire fait le reste.
Invité- Invité
Re: la lecture, ma survie
Jolie analyse Alain.
Mais au fond n'étions-nous pas plus heureux dans une certaine ignorance?
Ce trop pleins de connaissances, d'informations actuelles ne nous montre-t-il pas encore davantage les inégalités? Qu'il n'y a de plus en plus que deux catégories les très riches et la populace?
Sommes toutes toujours le même problème trop cultivé ou trop intelligent pour être heureux.
Sympa l'anecdote sur le livre en allemand.
@+ les Z'amis.
Mais au fond n'étions-nous pas plus heureux dans une certaine ignorance?
Ce trop pleins de connaissances, d'informations actuelles ne nous montre-t-il pas encore davantage les inégalités? Qu'il n'y a de plus en plus que deux catégories les très riches et la populace?
Sommes toutes toujours le même problème trop cultivé ou trop intelligent pour être heureux.
Sympa l'anecdote sur le livre en allemand.
@+ les Z'amis.
poèterouge- Messages : 467
Date d'inscription : 05/10/2012
Age : 53
Localisation : Corse
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