vous êtes vous déjà senti orphelin?

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Oui, a priori ils ne me comprenaient pas du tout.

Bonjour,

Oui aussi. Bon, je suis vraiment orphelin de père mais là n'est pas la question.
Ma mère et mon beau-père m'ont éduqué avec les cartes qu'ils avaient en main (avec que des 7 et 8 à la belote quoi). J'ai trouvé un peu de salut grâce aux stimuli intellectuels de mon grand-père, touche à tout, ingénieur de talent, le "génie" qui m'a ouvert l'esprit sur la science et l'humour absurde. D'ailleurs, ce dernier est une soupape au stress social. Mais concernant mes parents, oui ils m'ont transmis des valeurs mais pas de stimuli de cette sorte. Les musées, on oublie, les livres intéressants, on oublie, l'accès à l'art on oublie. J'ai vécu dans une conception du monde fonctionnaliste. Le "beau" étant du luxe.
Aujourd'hui, cela ne change pas mais j'ai accepté de ne pas puiser grand chose de transcendant. Cela n'empêche en rien l'amour mutuel.
Cela explique sans doute que très tôt, je me suis dit qu'il fallait compter uniquement sur moi-même, les modèles parentaux manquants cruellement ("l'adulte est souvent bête").

MaoMao a écrit:J ai depuis peu se sentiment de ne pas vraiment avoir eu de parents.

Moi aussi, mais je n'irais pas jusqu'à orphelin. J'ai plus l'impression qu'il y avait des gens qui s'occupaient de moi, mais dont je ne ressentais pas l'amour ou l'affection. Dit crument ça donne, j'ai l'impression d'avoir été élevé, comme du bétail. Avec des soins, de la nourriture, de la protection, mais sans échanges, compréhension ou intérêt pour ma personnalité. Mais ce n'est évidement qu'une parti de la réalité, ce n'est pas parce que je n'ai pas perçu de l'amour qu'ils ne m'aimaient pas, à leur manière.

MaoMao a écrit:C est très moche de se souhaiter d autres parents.

Baaah tu as bien le droit de souhaiter ce que tu veux. Ça ne fait pas de toi une mauvaise personne.

MaoMao a écrit:Et c est frustrant d en avoir mais de pas vraiment pouvoir communiquer parce qu'ils ne vous comprennent pas, ne partage pas vos choix.

Oui. Mais c'est peut être tout autant frustrant pour eux de ne pas te comprendre ou de ne pas arriver à te mettre sur le "droit chemin" selon leur critères et donc de s'inquiéter pour toi.

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décidément, J'ADORE les gens qui effacent leurs posts...

Paradoxe a écrit:

Moi aussi, mais je n'irais pas jusqu'à orphelin. J'ai plus l'impression qu'il y avait des gens qui s'occupaient de moi, mais dont je ne ressentais pas l'amour ou l'affection. Dit crument ça donne, j'ai l'impression d'avoir été élevé, comme du bétail. Avec des soins, de la nourriture, de la protection, mais sans échanges, compréhension ou intérêt pour ma personnalité. Mais ce n'est évidement qu'une parti de la réalité, ce n'est pas parce que je n'ai pas perçu de l'amour qu'ils ne m'aimaient pas, à leur manière.

C'est aussi ce que j'ai ressenti lorsque j'étais enfant. Durant mon enfance, j'ai ressenti une immense solitude affectif du fait de m'être senti différent et d'avoir été incompris par mes parents (surtout mon père). Je me suis senti seul, frustré, triste et en colère de ne pas avoir été accepté et considéré dans ma différence. Mais dans ces années là, la zébritude et tout ce qui va avec n'était pas connu dans la société ou très peu .
Sans excuser ce que j'ai du enduré je pardonne à mes parents de n'avoir pas su reconnaitre que j'étais zèbre. (Je ne le savais pas moi-même. La seule chose que je savais était ma conviction d'être très différent des autres).  Mes parents ont probablement fait de leur mieux pour m'élever (comme la plupart des parents) avec les connaissances, la culture et les moyens de leur époque.

Maintenant que j'apprends à découvrir qui je suis, ce qui compte pour moi est de faire mieux que mes parents, d'aller de l'avant, de m'épanouir, d'entreprendre, de créer, de partager, d'apporter quelque chose de positif, de constructif et de bénéfique aux autres. La résilience est une grande qualité du zébre.

Il est temps que ceux parmi les zèbres qui continuent, plus ou moins malgré eux, de se sentir malheureux, négatifs et aigris apprennent progressivement à apprécier leurs différences et à devenir plus positifs, optimistes et confiants.
Il faut penser nos blessures passées et présente, si besoin en consultant un psychologue bienveillant et compétent qui saura faire une thérapie adaptée à notre particularité.

En travaillant sur soi, sur notre attitude mentale il est possible de tirer beaucoup de positif de la zébritude.
Acceptons notre différence de zébre comme un atout majeur dans notre vie!
Tout le monde n'a pas la chance d'avoir autant de qualités et de potentiel que nous!
Même si nous avons tendance à douter, nous avons tout ce qu'il faut pour réussir notre vie et pour réussir dans la vie!

pas vraiment, même si j'ai été orphelin de père à 20 ans
J'étais très proche de ma mère, ce qui a compensé, même si cette perte a été très dure.
Je me suis tj senti compris par ma mère dans le fond même si elle a parfois misinterprété mon comportement...
j'ai eu une enfance très heureuse en famille, 5 enfants à peu près zèbres (antilope tout au moins)
En société (école et autre), c'est devenu l'enfer à partir de la 4e, mais c'est une autre histoire...

alors moi oui mais c'est un fait, invité123...