Dépression existentielle ?
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Dépression existentielle ?
Hello.
Je crois qu'en ce moment ça va pas. Disons que j'ai un peu de mal a accepter la vacuité de l’existence, de la mienne en particulier. J'en veut "plus", vivre plus intensément, vivre mieux. Vivre pour avoir un réel truc bien à faire. Seulement il n'y a rien.
Etre avec quelqu'un? Pourquoi faire? De toute façon je me sent seule, que je soit avec 100 personnes ou physiquement seule, je suis toujours aussi seule dans ma tête. Pas de famille.
Faire des mômes? Pour qu'ils aient le privilège de crever d'une saloperie faite par leurs prédécesseurs? (au choix; réchauffement climatique, haine, accident nucléaire...)
Le taf? Un collègue m'a dit un truc très simple et très vrai dernièrement, "soit tu subits le système et est en constante rébellion stérile, soit tu fais le système, et un jour peut-être si tu es très compétente tu le changes". C'est là que j'ai réaliser que moi, mon petit moi, j'allais pas changer la face du monde. Que je n'allais pas changer par exemple la sous-traitance de l'intelligence des êtres humains par le marketing. Ça s'externalise plutôt bien apparemment.
Bref du coup je fais quoi? Là je m’anesthésie le cerveau, sauf que ça pourra pas durer éternellement.
Et personne ne capte qu'on puisse être déprimé pour cette raison. Combien de fois j'ai eu droit au "mais de toute façon tu peux rien y faire, alors tu t'en fout!". Bah BIEN SUR. Un peu comme si on demandait à quelqu'un d'arrêter de pleurer à cause de son môme mort parce que de toute façon il est mort, c'est comme ça, ça changera pas. C'est inconcevable? Soit, alors pourquoi ce ne serait pas le cas pour moi?
Je crois que ces fêtes de noël toute seule ça m'a pas arrangé le cerveau ^^ Mais là je sais plus quoi faire. J'aimerais m'en foutre. A noël j'ai demandé à quelqu'un qu'il m'enlève ma conscience. Il m'a répondu que c'était utile. Moi je pense pas (à partir du moment où certain n'en n'ont pas, c'est un handicap pour les autres, surtout si elle est développé, c'est un genre de dumping, comme les chinois avec leurs marchandises imbattables pour les salaires minimums français).
Je crois que je suis fatiguée de vivre, fatiguée de penser que je ne pourrais rien faire de bien, et qu'il n'y a rien d'autre que "ça", ce que je vis déjà. C'est nul. Pathétique, pitoyable. Ca vaut pas la peine d'être vécu.
Y a t-il une solution à tout cela?
Merci :/
Je crois qu'en ce moment ça va pas. Disons que j'ai un peu de mal a accepter la vacuité de l’existence, de la mienne en particulier. J'en veut "plus", vivre plus intensément, vivre mieux. Vivre pour avoir un réel truc bien à faire. Seulement il n'y a rien.
Etre avec quelqu'un? Pourquoi faire? De toute façon je me sent seule, que je soit avec 100 personnes ou physiquement seule, je suis toujours aussi seule dans ma tête. Pas de famille.
Faire des mômes? Pour qu'ils aient le privilège de crever d'une saloperie faite par leurs prédécesseurs? (au choix; réchauffement climatique, haine, accident nucléaire...)
Le taf? Un collègue m'a dit un truc très simple et très vrai dernièrement, "soit tu subits le système et est en constante rébellion stérile, soit tu fais le système, et un jour peut-être si tu es très compétente tu le changes". C'est là que j'ai réaliser que moi, mon petit moi, j'allais pas changer la face du monde. Que je n'allais pas changer par exemple la sous-traitance de l'intelligence des êtres humains par le marketing. Ça s'externalise plutôt bien apparemment.
Bref du coup je fais quoi? Là je m’anesthésie le cerveau, sauf que ça pourra pas durer éternellement.
Et personne ne capte qu'on puisse être déprimé pour cette raison. Combien de fois j'ai eu droit au "mais de toute façon tu peux rien y faire, alors tu t'en fout!". Bah BIEN SUR. Un peu comme si on demandait à quelqu'un d'arrêter de pleurer à cause de son môme mort parce que de toute façon il est mort, c'est comme ça, ça changera pas. C'est inconcevable? Soit, alors pourquoi ce ne serait pas le cas pour moi?
Je crois que ces fêtes de noël toute seule ça m'a pas arrangé le cerveau ^^ Mais là je sais plus quoi faire. J'aimerais m'en foutre. A noël j'ai demandé à quelqu'un qu'il m'enlève ma conscience. Il m'a répondu que c'était utile. Moi je pense pas (à partir du moment où certain n'en n'ont pas, c'est un handicap pour les autres, surtout si elle est développé, c'est un genre de dumping, comme les chinois avec leurs marchandises imbattables pour les salaires minimums français).
Je crois que je suis fatiguée de vivre, fatiguée de penser que je ne pourrais rien faire de bien, et qu'il n'y a rien d'autre que "ça", ce que je vis déjà. C'est nul. Pathétique, pitoyable. Ca vaut pas la peine d'être vécu.
Y a t-il une solution à tout cela?
Merci :/
Lainie- Messages : 3164
Date d'inscription : 22/07/2015
Localisation : Canterbury plains
Re: Dépression existentielle ?
Bonjour,
Certains trouvent une "solution", d'autre pas. Et la solution, quand elle est trouvée, n'est pas toujours d'une efficacité quotidienne.
Pour ma part, je trouve important de fixer des balises personnelles, pour ne pas être perdu dans le grand tout/rien.
Je me reconnais dans ce que tu écris, il y a 13 ans. Au fond du trou, de la dépression... C'est la rencontre avec ma psy qui m'a permis d'en sortir et de trouver les balises dont je te parlais.
Certains trouvent une "solution", d'autre pas. Et la solution, quand elle est trouvée, n'est pas toujours d'une efficacité quotidienne.
Pour ma part, je trouve important de fixer des balises personnelles, pour ne pas être perdu dans le grand tout/rien.
Je me reconnais dans ce que tu écris, il y a 13 ans. Au fond du trou, de la dépression... C'est la rencontre avec ma psy qui m'a permis d'en sortir et de trouver les balises dont je te parlais.
MissMiaouw- Messages : 388
Date d'inscription : 29/03/2011
Localisation : Bruxelles
Re: Dépression existentielle ?
C'est difficile le manque de sens... surtout quand on cherche dans le très fort, le très grand..; J'ai ce problème là aussi, et j'ai souvent du mal à dépasser le tout ou rien... Parfois un rien m'emballe, et à d'autre, il y a la vacuité. C'est affreux, là je suis dans un trou de fatigue de chercher du sens... Je sais aussi (parce que je me suis déjà vue faire) que demain ou après demain, ou dans 1 mois ce trou de vacuité va se remplir avec des petites choses qui me feront du bien.. Ca va ca vient..; Mais quand on est dans le trou, c'est chaud ! ou froid... parfois glacial même.
Bon courage.
Bon courage.
Re: Dépression existentielle ?
Et pourtant l'importance du "petit peu" qu'on peut tous faire ce n'est pas rien... Si on peut faire en grand c'est super, mais plein de petites choses n'est beau aussi ! Finalement moi ce qui m'emeut le plus et donne (beaucoup) de sens a mon quotidien (qui en manque quand meme parfois) c'est quand des gestes comptent. Comme dans "quelqu'un de bien" de Kent ou "Il changeait la vie" de Goldman (pas mon repertoire mais des paroles qui me touchent). On peut vivre et penser ca sans s'anesthesier.
Je ne sais pas ca t'aidera... moi oui. :-)
Bon courage
Je ne sais pas ca t'aidera... moi oui. :-)
Bon courage
Palou- Messages : 2
Date d'inscription : 30/04/2015
Re: Dépression existentielle ?
Viens meuf on se retrouve et on va picoler, qu'est-ce qu'on peut bien faire de plus ? J'ai cherché des tonnes de fenêtres d'entrée, et non non la réalité est super chiante, fade, tout le monde se remue pour des trucs qui me feraient même pas bander si je les avais sans effort.
Le pire étant qu'effectivement si t'as le malheur de le remarquer on te culpabilise, on te pointe du doigt, en même temps faut comprendre les gens c'est pas très confortable de sous-entendre que leur existence a l'air horrible à porter. Ils ont dû passer tellement de temps à se convaincre que ça en valait la peine
Vivement l'Enfer, qu'on s'amuse pour de vrai
Le pire étant qu'effectivement si t'as le malheur de le remarquer on te culpabilise, on te pointe du doigt, en même temps faut comprendre les gens c'est pas très confortable de sous-entendre que leur existence a l'air horrible à porter. Ils ont dû passer tellement de temps à se convaincre que ça en valait la peine
Vivement l'Enfer, qu'on s'amuse pour de vrai
karkakoa- Messages : 354
Date d'inscription : 19/12/2014
Age : 31
Localisation : Lyon
Re: Dépression existentielle ?
Souvent je me dis ça : mais comment font les gens pour remplir leur vie avec des trucs aussi insipide.... Quand j'essaie de faire comme eux, je vois que ça ne me correspond pas du tout, et ça me fait tomber dans un trou de vide, de vide de sens, et de solitude. C'est pénible.
Re: Dépression existentielle ?
Je trouve plutôt sain de ne pas vouloir ni vouloir vivre la vie de quelqu'un d'autre...
MissMiaouw- Messages : 388
Date d'inscription : 29/03/2011
Localisation : Bruxelles
Re: Dépression existentielle ?
oui moi aussi, c'est un choix.. et en même temps l'isolement créé par ce type de choix est parfois pénible même si c'est le choix que je continue à faire...
Combien de fois je me suis dit (étant un peu plus jeune) si j'étais comme tout le monde je souffrirais moins.. et encore j'en suis pas sûre aujourd'hui...
Par moment même, je ne vois pas la fin du trou même si je sais qu'il est là, et que je vais en sortir... et refaire mes choix jusqu'à retomber dans ce trou de solitude là et de non-sens...
Combien de fois je me suis dit (étant un peu plus jeune) si j'étais comme tout le monde je souffrirais moins.. et encore j'en suis pas sûre aujourd'hui...
Par moment même, je ne vois pas la fin du trou même si je sais qu'il est là, et que je vais en sortir... et refaire mes choix jusqu'à retomber dans ce trou de solitude là et de non-sens...
Re: Dépression existentielle ?
Je suis aujourd'hui persuadée que je n'aurais pas été plus heureuse de trouver des solutions plus courantes.
Je regrette que certaines choses me soient arrivées du fait d'autres gens. Je ne regrette aucune de mes solutions, même celle qui me fait plonger quand je m'éloigne un peu trop de moi et qui me plonge dans l'angoisse du vide de sens.
Je regrette que certaines choses me soient arrivées du fait d'autres gens. Je ne regrette aucune de mes solutions, même celle qui me fait plonger quand je m'éloigne un peu trop de moi et qui me plonge dans l'angoisse du vide de sens.
MissMiaouw- Messages : 388
Date d'inscription : 29/03/2011
Localisation : Bruxelles
Re: Dépression existentielle ?
Moi non plus je ne regrette rien, naaaannn rien de riennnn.
C'est une question qui revient régulièrement (celle de savoir si j'aurais, je serai plus heureuse si je faisais comme la plupart des gens..) et je ne comprends pas pourquoi elle revient cette question parce que j'ai déjà la réponse.
J'ai choisi, je choisis de faire des choix que je ne regretterai pas et pour lesquels je me pose la question de savoir si c'était à refaire, est-ce que je referais pareil.
Je vais voir si j'ouvre un post à ce sujet.. tiens
C'est une question qui revient régulièrement (celle de savoir si j'aurais, je serai plus heureuse si je faisais comme la plupart des gens..) et je ne comprends pas pourquoi elle revient cette question parce que j'ai déjà la réponse.
J'ai choisi, je choisis de faire des choix que je ne regretterai pas et pour lesquels je me pose la question de savoir si c'était à refaire, est-ce que je referais pareil.
Je vais voir si j'ouvre un post à ce sujet.. tiens
Re: Dépression existentielle ?
C'est p-e l'expression du doute permanent, qui a une face positive (vérifier qu'on est bien sur le bon chemin et se donner l'occasion de changer rapidement s'il s'avère qu'on s'est égaré) et une face négative (revenir dans des moments où on ne s'y attend pas)?
MissMiaouw- Messages : 388
Date d'inscription : 29/03/2011
Localisation : Bruxelles
Re: Dépression existentielle ?
Ouiiiiii le doute permanent, ça y est c'est ça, encore une fois ! Merci de l'avoir dit, je retrouve mon chemin maintenant. C'est ça, je doute en permanence, et là je suis dans la phase négative !
Youpi, merci de l'avoir formulé comme ça. Et en plus quand je suis de ce côté là du doute, je me fige et j'ai tendance à ne plus voir les bords du trou ou le petit escalier pour en sortir.
Merci Miss Maouw.
Youpi, merci de l'avoir formulé comme ça. Et en plus quand je suis de ce côté là du doute, je me fige et j'ai tendance à ne plus voir les bords du trou ou le petit escalier pour en sortir.
Merci Miss Maouw.
Re: Dépression existentielle ?
Avec plaisir (et de rien!).
MissMiaouw- Messages : 388
Date d'inscription : 29/03/2011
Localisation : Bruxelles
Re: Dépression existentielle ?
rhôôôô siiiiiii, du coup ma journée va avoir une autre tournure parce que je vois à nouveau les choses... (pour l'instant du moins )
MissMiaouw- Messages : 388
Date d'inscription : 29/03/2011
Localisation : Bruxelles
djidje- Messages : 329
Date d'inscription : 28/04/2010
Age : 52
Localisation : Lyon
Re: Dépression existentielle ?
adelaidelechat a écrit:Souvent je me dis ça : mais comment font les gens pour remplir leur vie avec des trucs aussi insipide.... Quand j'essaie de faire comme eux, je vois que ça ne me correspond pas du tout, et ça me fait tomber dans un trou de vide, de vide de sens, et de solitude. C'est pénible.
Ça ça ouvre sur une vraie déprime EXISTENTIELLE. Ce que ne sont pas pour moi toutes les simples déprimes. Mais quand on se retrouve confronté à l'absurde et que tout est vide, vain, insensé, là on est vraiment dans l'angoisse existentielle.
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Dépression existentielle ?
Fata Morgana a écrit:
Ça ça ouvre sur une vraie déprime EXISTENTIELLE. Ce que ne sont pas pour moi toutes les simples déprimes. Mais quand on se retrouve confronté à l'absurde et que tout est vide, vain, insensé, là on est vraiment dans l'angoisse existentielle.
Oui et c'est quelque chose qui revient régulièrement, mais que j'apprends à mieux vivre au jour le jour, en laissant ça me traverser en m'aggripant le moins possible.
Merci Alexandre Jollien : traité de l'abandon... Ca a été une vraie ouverture pour moi.
LE grand courage c'est peut être celui de s'abandoner à ce qui EST.... et c'est une gymnastique intellectuelle particulièrement difficile en tant que Z
Re: Dépression existentielle ?
Hello.
Bon au moins je sais que si un jour je veux créer une secte, ou un groupe de gens déprimant et sinistre je ne suis pas seule ! Parce qu’il s’agit vraiment de cela pour moi, la peur du vide et d’être seule.
Je vais peut-être entamer une démarche avec un psy. Mais bon, ça sera dans la limite de ce que me rembourse ma mutuelle donc 3 ou 4 séances… C’est ça ou payer le loyer.
J’ai commencé un truc en CMP aussi, mais avec un psychiatre (je ne l’ai pas encore vu mais je pense qu’il doit ne rien y connaitre). Et pour le moment, à part me faire reprendre des cachets… Voilà quoi. Somnifères, génial, au bout de 2 semaines ça ne marchait même plus. 3 jours que j’ai quasi pas dormis…
J’ai l’impression de « chercher le grand frisson » et je me retrouve à faire Peter Pan à Dsineyland quoi. C’est fade, morne. Nul. Plus ça avance, et plus je me dis « ça peut pas être pire » mais SURPRISE, CA PEUT ! Plus les jours passent, et plus je me demande comment est-ce que j’ai encore la force de me lever. Un jour je ne me lèverai plus et puis c’est tout.
Je suis obligé de m’anesthésier. Il n’y a que comme ça que « j’oublie ». On dit que l’ennuie est le début de la pensée, hé bien c’est totalement ça. Et si je pense… Lol. Le week-end dernier lors d’une soirée j’ai quand même lancé un débat sur la vie, son sens, le but, le mystère. Résultat des courses : les gens qui étaient optimistes au début ont été totalement dépités à la fin à cause de ma sale manière de contre carrer tous les arguments (par d’autres tout à fait valables ceci dit). Ils en sont venus à la même conclusion que moi ; c’est nul et ça ne sert à rien.
Lol. Oui je veux bien venir boire ! Je viens souvent à Lyon en plus.
J’ai aussi l’impression que les gens manient la « méthode Coué ». Tu te répètes un truc, inlassablement, en espérant que ça finisse par devenir vrai. Si ça leur va, tant mieux, mais je ne peux pas me contenter de ça…
J’ai essayé de faire comme eux et franchement non merci. J’ai l’impression d’être un danois qui veut s’incruster incognito dans une famille de teckel. Ça ne marche pas.
Ah ce doute… Je l’ai tout le temps, et maintenant je vais finir par croire que si une décision me parait bonne, c’est qu’elle est mauvaise. Car 80% du temps ça me mène à une situation pire (alors que à la base, ça pouvait pas être pire !)
C’est bien les ondes positives, mais c’est vrai que j’y suis un peu hermétique en ce moment. J’oscille entre « j’ai envie de m’en sortir » et « je m’en fous, j’attends » (attendre quoi d’ailleurs ? Je ne sais même pas !)
Et plus je cherche à être heureuse, et faire des choses pour m’en sortir, et plus ça m’enfonce car ça se retourne contre moi (j’ai un exemple dans ma vie amoureuse assez criant là). Bref au final j’aurais mieux fait de rien faire, mais je serais resté avec le doute du « ce ne serait pas mieux si je faisais ça ?? ».
Exacte. Et là ça craint, car il n’y a pas vraiment de remède. Le temps ne fait rien à l’affaire pour le coup. Il faut accepter de vivre comme ça, et de voir les choses de façon positive… Mais alors là, bon courage…
Bon au moins je sais que si un jour je veux créer une secte, ou un groupe de gens déprimant et sinistre je ne suis pas seule ! Parce qu’il s’agit vraiment de cela pour moi, la peur du vide et d’être seule.
MissMiaouw a écrit:Bonjour,
Certains trouvent une "solution", d'autre pas. Et la solution, quand elle est trouvée, n'est pas toujours d'une efficacité quotidienne.
Pour ma part, je trouve important de fixer des balises personnelles, pour ne pas être perdu dans le grand tout/rien.
Je me reconnais dans ce que tu écris, il y a 13 ans. Au fond du trou, de la dépression... C'est la rencontre avec ma psy qui m'a permis d'en sortir et de trouver les balises dont je te parlais.
Je vais peut-être entamer une démarche avec un psy. Mais bon, ça sera dans la limite de ce que me rembourse ma mutuelle donc 3 ou 4 séances… C’est ça ou payer le loyer.
J’ai commencé un truc en CMP aussi, mais avec un psychiatre (je ne l’ai pas encore vu mais je pense qu’il doit ne rien y connaitre). Et pour le moment, à part me faire reprendre des cachets… Voilà quoi. Somnifères, génial, au bout de 2 semaines ça ne marchait même plus. 3 jours que j’ai quasi pas dormis…
adelaidelechat a écrit:C'est difficile le manque de sens... surtout quand on cherche dans le très fort, le très grand..; J'ai ce problème là aussi, et j'ai souvent du mal à dépasser le tout ou rien... Parfois un rien m'emballe, et à d'autre, il y a la vacuité. C'est affreux, là je suis dans un trou de fatigue de chercher du sens... Je sais aussi (parce que je me suis déjà vue faire) que demain ou après demain, ou dans 1 mois ce trou de vacuité va se remplir avec des petites choses qui me feront du bien.. Ca va ca vient..; Mais quand on est dans le trou, c'est chaud ! ou froid... parfois glacial même.
Bon courage.
J’ai l’impression de « chercher le grand frisson » et je me retrouve à faire Peter Pan à Dsineyland quoi. C’est fade, morne. Nul. Plus ça avance, et plus je me dis « ça peut pas être pire » mais SURPRISE, CA PEUT ! Plus les jours passent, et plus je me demande comment est-ce que j’ai encore la force de me lever. Un jour je ne me lèverai plus et puis c’est tout.
Palou a écrit:Et pourtant l'importance du "petit peu" qu'on peut tous faire ce n'est pas rien... Si on peut faire en grand c'est super, mais plein de petites choses n'est beau aussi ! Finalement moi ce qui m'emeut le plus et donne (beaucoup) de sens a mon quotidien (qui en manque quand meme parfois) c'est quand des gestes comptent. Comme dans "quelqu'un de bien" de Kent ou "Il changeait la vie" de Goldman (pas mon repertoire mais des paroles qui me touchent). On peut vivre et penser ca sans s'anesthesier.
Je ne sais pas ca t'aidera... moi oui. :-)
Bon courage
Je suis obligé de m’anesthésier. Il n’y a que comme ça que « j’oublie ». On dit que l’ennuie est le début de la pensée, hé bien c’est totalement ça. Et si je pense… Lol. Le week-end dernier lors d’une soirée j’ai quand même lancé un débat sur la vie, son sens, le but, le mystère. Résultat des courses : les gens qui étaient optimistes au début ont été totalement dépités à la fin à cause de ma sale manière de contre carrer tous les arguments (par d’autres tout à fait valables ceci dit). Ils en sont venus à la même conclusion que moi ; c’est nul et ça ne sert à rien.
karkakoa a écrit:Viens meuf on se retrouve et on va picoler, qu'est-ce qu'on peut bien faire de plus ? J'ai cherché des tonnes de fenêtres d'entrée, et non non la réalité est super chiante, fade, tout le monde se remue pour des trucs qui me feraient même pas bander si je les avais sans effort.
Le pire étant qu'effectivement si t'as le malheur de le remarquer on te culpabilise, on te pointe du doigt, en même temps faut comprendre les gens c'est pas très confortable de sous-entendre que leur existence a l'air horrible à porter. Ils ont dû passer tellement de temps à se convaincre que ça en valait la peine
Vivement l'Enfer, qu'on s'amuse pour de vrai
Lol. Oui je veux bien venir boire ! Je viens souvent à Lyon en plus.
J’ai aussi l’impression que les gens manient la « méthode Coué ». Tu te répètes un truc, inlassablement, en espérant que ça finisse par devenir vrai. Si ça leur va, tant mieux, mais je ne peux pas me contenter de ça…
adelaidelechat a écrit:Souvent je me dis ça : mais comment font les gens pour remplir leur vie avec des trucs aussi insipide.... Quand j'essaie de faire comme eux, je vois que ça ne me correspond pas du tout, et ça me fait tomber dans un trou de vide, de vide de sens, et de solitude. C'est pénible.
J’ai essayé de faire comme eux et franchement non merci. J’ai l’impression d’être un danois qui veut s’incruster incognito dans une famille de teckel. Ça ne marche pas.
MissMiaouw a écrit:C'est p-e l'expression du doute permanent, qui a une face positive (vérifier qu'on est bien sur le bon chemin et se donner l'occasion de changer rapidement s'il s'avère qu'on s'est égaré) et une face négative (revenir dans des moments où on ne s'y attend pas)?
Ah ce doute… Je l’ai tout le temps, et maintenant je vais finir par croire que si une décision me parait bonne, c’est qu’elle est mauvaise. Car 80% du temps ça me mène à une situation pire (alors que à la base, ça pouvait pas être pire !)
djidje a écrit:Buffle,
je te comprends. J'ai lu pas mal de personnes passant cet état que tu décris, je traverse pour moi quelque chose d'à peu près similaire.
Ne blâme pas l'intensité que tu recherches, elle est à la hauteur de ce que tu peux être, et de la puissance de tes émotions et valeurs. Sauf qu'en ce moment, dans différents domaines, tu n'es peut-être pas "raccord" entre cette intensité et ta réalité... peut-être te faut-il adapter ton quotidien, apprendre d'autres moyens pour être bien avec toi et les autres.
C'est juste une suggestion...
As-tu la possibilité de te faire aider par un thérapeute sensibilisé à la douance ? Ca t'allégerai et tu aurais un "guide" pour avancer.
Peux-tu te fixer des petits objectifs qui t'apporteront du plaisir ou te donneront une satisfaction de les avoir fait ? A décliner à ta sauce personnelle : faire un sport que tu aimes, aller voir des copines, se faire un ciné, un restau, fixer un tableau sur un mur, trier les papiers que tu n'as pas trié depuis quelques temps, lire...
La solitude que tu décris je la vis, pour moi elle m'oblige à m'interroger sur des questions profondes sur mon avenir : qu'est-ce que je veux pour moi, pour mes enfants, est-ce que je veux continuer à me cacher derrière des masques..ou puis-je me rapprocher un peu plus de mon centre (que je connaissais à la fois tant et si peu...), faire avec les choses qu'on ne peut pas changer (l'ambiance au taff...si on arrive à s'en détacher pour n'y voir qu'un côté "alimentaire") et s'investir sur celle qu'on veut changer.
Quand on est au fond, il est peut être difficile de lire cela, tout nous paraît une montagne... mais cette "dépression existentielle" vient te dire qch : vers où me tourner pour être plus heureuse ? Et en ce qui me concerne je suis en plein dedans, j'en chie et j'en bave, je sais que ça va durer un certain temps, mais que c'est aussi curieusement une chance aussi... Mieux vaux y aller par petits pas, se ménager.
J'espère ne pas avoir été trop à côté de la plaque ou "peace and love", j'essaye juste de t'envoyer des ondes positives.
C’est bien les ondes positives, mais c’est vrai que j’y suis un peu hermétique en ce moment. J’oscille entre « j’ai envie de m’en sortir » et « je m’en fous, j’attends » (attendre quoi d’ailleurs ? Je ne sais même pas !)
Et plus je cherche à être heureuse, et faire des choses pour m’en sortir, et plus ça m’enfonce car ça se retourne contre moi (j’ai un exemple dans ma vie amoureuse assez criant là). Bref au final j’aurais mieux fait de rien faire, mais je serais resté avec le doute du « ce ne serait pas mieux si je faisais ça ?? ».
Fata Morgana a écrit:adelaidelechat a écrit:Souvent je me dis ça : mais comment font les gens pour remplir leur vie avec des trucs aussi insipide.... Quand j'essaie de faire comme eux, je vois que ça ne me correspond pas du tout, et ça me fait tomber dans un trou de vide, de vide de sens, et de solitude. C'est pénible.
Ça ça ouvre sur une vraie déprime EXISTENTIELLE. Ce que ne sont pas pour moi toutes les simples déprimes. Mais quand on se retrouve confronté à l'absurde et que tout est vide, vain, insensé, là on est vraiment dans l'angoisse existentielle.
Exacte. Et là ça craint, car il n’y a pas vraiment de remède. Le temps ne fait rien à l’affaire pour le coup. Il faut accepter de vivre comme ça, et de voir les choses de façon positive… Mais alors là, bon courage…
Lainie- Messages : 3164
Date d'inscription : 22/07/2015
Localisation : Canterbury plains
Re: Dépression existentielle ?
Quand je me regarde vivre mes problèmes, mes émotions et souffrance, sans m'agripper ça va mieux...Exacte. Et là ça craint, car il n’y a pas vraiment de remède. Le temps ne fait rien à l’affaire pour le coup. Il faut accepter de vivre comme ça, et de voir les choses de façon positive… Mais alors là, bon courage…
je pense moins, je souffre moins, et ça ne veut pas dire que le problème n'est pas là.. c'est juste que je regarde avec un genre de hauteur...
A lire : "Petit Traité de l'abandon", Alexandre Jollien.. ca m'a beaucoup aidée quand ma mère d'adoption mourrait d'un cancer, elle se meurt toujours du reste...
Re: Dépression existentielle ?
Tu trouveras peut-être quelques réponses ici : https://www.zebrascrossing.net/t19179-besoin-d-un-peu-d-aide
Re: Dépression existentielle ?
Buffle les gens déprimants c'est pas nous, nous nous sommes les déprimés et c'est à cause des premiers
Flotter dans le vide serait supportable si 99,9% des gens n'étaient pas que des carcasses interchangeables et égocentriques, on existe qu'à travers autrui et autrui sent la merde
Comme ça on ne le changera jamais ben y a plus qu'a espérer qu'on se prenne un truc lourd sur la tête pour devenir comme eux, ou qu'un beau jour on trouve la force de se buter
Flotter dans le vide serait supportable si 99,9% des gens n'étaient pas que des carcasses interchangeables et égocentriques, on existe qu'à travers autrui et autrui sent la merde
Comme ça on ne le changera jamais ben y a plus qu'a espérer qu'on se prenne un truc lourd sur la tête pour devenir comme eux, ou qu'un beau jour on trouve la force de se buter
karkakoa- Messages : 354
Date d'inscription : 19/12/2014
Age : 31
Localisation : Lyon
Re: Dépression existentielle ?
salut Bufle.
Idem pour moi, quete de sens, vacuité de la vie, rien ne sert a rien, a quoi bon se lever le matin, le temps passe trop vite et je fais rien de ma vie de plus que les autres alors que je veux pas de leur vie ininteressante, le monde ne changera jamais, toute facon on va tous crever a cause du rechauffement climatique ou de Daesh, au choix.
Alors bon, je te livre ma methode pour m'en sortir (ca marche pas tous les jours mais presque)
1/ meditation tous les jours (15 minutes pour me recentrer, avec une appli sur mon telephone, c'est tout bete)
2/ course a pied / sport (soit dans la nature, soit necessitant de la concentration) 2 a 3 fois par semaine (faut se forcer, pas toujours facile surtout l'hiver MAIS crois moi que ca fait UN BIEN FOU - et bon pour le moral, ca fait un joli cul)
3/ connection avec la nature, seule, n'importe ou du moment que je suis seule dans la nature a regarder/entendre/sentir un truc magnifique et que ca me donne du plaisir simple et immediat, l'impression de faire parti de l'univers.
4/ une bonne sortie / bonne dose d'alcool de temps en temps pour tout oublier et se lacher completement, si possible sur la piste de danse avec de la musique qui envoie du lourd (ca ressemble a la transe - les africains ont tout compris sur le rythme et son rapport au corps)
5/ ecrire mes etats emotionnels sur l'appli note de mon telephone, mes reflexions du moment, pleurer en les ecrivant, pleurer en relisant les anciennes
6/ me rebeller contre les cretins, les débiles profonds, les empecheurs de liberté individuelle, les raleurs permanents, les déjà morts dans leur tete, les pervers narcissiques de toute sorte = oser leur tenir tete et leur dire NON et ca fait salement du bien (et ce sont tous des laches, tu verras)
7/ refuser systematiquement les contraintes non obligatoires = c'est moi la chef de ma vie, je fais ce que j'ai envie MOI et pas ce que les autres veulent que je fasse
8/ une bonne partie de sexe le plus souvent possible (hum - compliqué de trouver un partenaire adequat pfff)
9/ me trouver un sujet de reflexion / d'action sur lequel j'ai un role a jouer : participer a la manif de la COP21 (annulée domage), participer a des groupes de femme sur l'egalité, signer des petitions et les partager, m'interesser a la physique quantique et reflechir sur ce sujet, aller dans des forums de createurs d'entreprise parce qu'on y rencontre des gens interessants et fun, écrire des articles sur Linkedin sur les sujets sur lesquels j'ai reflechi. On est des surdoués !!! on a des bonnes idées !! elles ont de la valeur !
10/ eviter toutes les vies par procuration qui ne font que remplir les jours mais pas l'ame : la télé en particulier, voire le cinéma et les romans (j'avais arreté mais je sens bien que j'en ai besoin pour cesser de penser de temps a autre)
11/ discuter et s'engueuler sur politique / société / religion etc... avec des potes et des potesses zèbres (un pote zebre et une potesse zebre en ce qui me concerne - mais je sors normalement ce we pour la premiere fois en rencontre zebre collective)
12/ parfois (1 a 2 fois par an), je fais un jeun de 24h. Pour me rendre compte que tout est possible et que je suis la chef de moi-meme. Pour que mon ame et mon corps se reconnaissent et decident de nouveau de vivre l'un avec l'autre. Ca fait cet effet-la (eh oui...)
13/ je vois un psy 1 fois tous les 15 jours
14/ je bouge/voyage le plus possible (google maps et ryanair sont mes meilleurs amis) pour nourrir mon cerveau et eviter le grand vide
pour faire simple, nous sommes un tout composé d'un cerveau et d'un corps (je dirais aussi d'un univers mais c'est un autre sujet - cf physique quantique). Et l'un ne fonctionne pas sans l'autre.
Il y a 1 an, j'ai arreté les limites, les normes, le politiquement correct, la vie morne et normale, les contraintes, les masques, la télé. C'est compliqué, pavé d'incomprehension et de solitude. Mais je prefere ca. Et j'ai cessé de stagner. Bonne chance
(ecoute : Skip the use : "etre heureux")
Idem pour moi, quete de sens, vacuité de la vie, rien ne sert a rien, a quoi bon se lever le matin, le temps passe trop vite et je fais rien de ma vie de plus que les autres alors que je veux pas de leur vie ininteressante, le monde ne changera jamais, toute facon on va tous crever a cause du rechauffement climatique ou de Daesh, au choix.
Alors bon, je te livre ma methode pour m'en sortir (ca marche pas tous les jours mais presque)
1/ meditation tous les jours (15 minutes pour me recentrer, avec une appli sur mon telephone, c'est tout bete)
2/ course a pied / sport (soit dans la nature, soit necessitant de la concentration) 2 a 3 fois par semaine (faut se forcer, pas toujours facile surtout l'hiver MAIS crois moi que ca fait UN BIEN FOU - et bon pour le moral, ca fait un joli cul)
3/ connection avec la nature, seule, n'importe ou du moment que je suis seule dans la nature a regarder/entendre/sentir un truc magnifique et que ca me donne du plaisir simple et immediat, l'impression de faire parti de l'univers.
4/ une bonne sortie / bonne dose d'alcool de temps en temps pour tout oublier et se lacher completement, si possible sur la piste de danse avec de la musique qui envoie du lourd (ca ressemble a la transe - les africains ont tout compris sur le rythme et son rapport au corps)
5/ ecrire mes etats emotionnels sur l'appli note de mon telephone, mes reflexions du moment, pleurer en les ecrivant, pleurer en relisant les anciennes
6/ me rebeller contre les cretins, les débiles profonds, les empecheurs de liberté individuelle, les raleurs permanents, les déjà morts dans leur tete, les pervers narcissiques de toute sorte = oser leur tenir tete et leur dire NON et ca fait salement du bien (et ce sont tous des laches, tu verras)
7/ refuser systematiquement les contraintes non obligatoires = c'est moi la chef de ma vie, je fais ce que j'ai envie MOI et pas ce que les autres veulent que je fasse
8/ une bonne partie de sexe le plus souvent possible (hum - compliqué de trouver un partenaire adequat pfff)
9/ me trouver un sujet de reflexion / d'action sur lequel j'ai un role a jouer : participer a la manif de la COP21 (annulée domage), participer a des groupes de femme sur l'egalité, signer des petitions et les partager, m'interesser a la physique quantique et reflechir sur ce sujet, aller dans des forums de createurs d'entreprise parce qu'on y rencontre des gens interessants et fun, écrire des articles sur Linkedin sur les sujets sur lesquels j'ai reflechi. On est des surdoués !!! on a des bonnes idées !! elles ont de la valeur !
10/ eviter toutes les vies par procuration qui ne font que remplir les jours mais pas l'ame : la télé en particulier, voire le cinéma et les romans (j'avais arreté mais je sens bien que j'en ai besoin pour cesser de penser de temps a autre)
11/ discuter et s'engueuler sur politique / société / religion etc... avec des potes et des potesses zèbres (un pote zebre et une potesse zebre en ce qui me concerne - mais je sors normalement ce we pour la premiere fois en rencontre zebre collective)
12/ parfois (1 a 2 fois par an), je fais un jeun de 24h. Pour me rendre compte que tout est possible et que je suis la chef de moi-meme. Pour que mon ame et mon corps se reconnaissent et decident de nouveau de vivre l'un avec l'autre. Ca fait cet effet-la (eh oui...)
13/ je vois un psy 1 fois tous les 15 jours
14/ je bouge/voyage le plus possible (google maps et ryanair sont mes meilleurs amis) pour nourrir mon cerveau et eviter le grand vide
pour faire simple, nous sommes un tout composé d'un cerveau et d'un corps (je dirais aussi d'un univers mais c'est un autre sujet - cf physique quantique). Et l'un ne fonctionne pas sans l'autre.
Il y a 1 an, j'ai arreté les limites, les normes, le politiquement correct, la vie morne et normale, les contraintes, les masques, la télé. C'est compliqué, pavé d'incomprehension et de solitude. Mais je prefere ca. Et j'ai cessé de stagner. Bonne chance
(ecoute : Skip the use : "etre heureux")
Binturong- Messages : 45
Date d'inscription : 04/01/2016
Age : 52
Localisation : allauch
Re: Dépression existentielle ?
Comme l'a dit Rick Sanchez, "The answer is don't think about it".
En ce qui me concerne, c'est ce que j'ai fait et ce que je fais toujours. Et c'est ce que Binturong fait, visiblement. Faut faire des choses, n'importe quoi, mais des choses. Pour penser à autre chose et oublier. Bon, faut pas boire pour oublier, mais y'a plein de choses intéressantes à faire. Des choses intéressantes, qu'elles soient productives ou pas, te permettront toujours de passer le temps et d'occuper ton cerveau.
Idéalement c'est mieux de trouver quelque chose qui te plaît et qui est productif, pour améliorer ta qualité de vie d'une manière ou d'une autre, mais si tu peux te sortir la dépression de la tête, c'est déjà une sacrée amélioration.
L'autre solution c'est de réussir à se vider complètement la tête mais la méditation c'est pas mon truc. Alors plutôt que de vider, je remplis avec autre chose.
Et puis des fois c'est bien de voir un psy.
Enfin bon, dans tous les cas j'espère que tu iras mieux rapidement.
Je finirai par une citation de Morty. "Nobody belongs anywhere, nobody exists on purpose, everybody's going to die. Come watch TV?"
En ce qui me concerne, c'est ce que j'ai fait et ce que je fais toujours. Et c'est ce que Binturong fait, visiblement. Faut faire des choses, n'importe quoi, mais des choses. Pour penser à autre chose et oublier. Bon, faut pas boire pour oublier, mais y'a plein de choses intéressantes à faire. Des choses intéressantes, qu'elles soient productives ou pas, te permettront toujours de passer le temps et d'occuper ton cerveau.
Idéalement c'est mieux de trouver quelque chose qui te plaît et qui est productif, pour améliorer ta qualité de vie d'une manière ou d'une autre, mais si tu peux te sortir la dépression de la tête, c'est déjà une sacrée amélioration.
L'autre solution c'est de réussir à se vider complètement la tête mais la méditation c'est pas mon truc. Alors plutôt que de vider, je remplis avec autre chose.
Et puis des fois c'est bien de voir un psy.
Enfin bon, dans tous les cas j'espère que tu iras mieux rapidement.
Je finirai par une citation de Morty. "Nobody belongs anywhere, nobody exists on purpose, everybody's going to die. Come watch TV?"
Kyphros- Messages : 220
Date d'inscription : 06/11/2012
Age : 31
Localisation : Toulouse
Re: Dépression existentielle ?
(...)
Dernière édition par Laurent2 le Dim 2 Sep 2018 - 15:39, édité 1 fois
Laurent2- Messages : 72
Date d'inscription : 23/03/2016
Age : 36
Localisation : Paris
Re: Dépression existentielle ?
« Tous les hommes sont menteurs, inconstants, faux, bavards, hypocrites, orgueilleux et lâches, méprisables et sensuels ; toutes les femmes sont perfides, artificieuses, vaniteuses, curieuses et dépravées ;
« ... ; mais il y a au monde une chose sainte et sublime, c'est l'union de deux de ces êtres si imparfaits et si affreux. On est souvent trompé en amour, souvent blessé et souvent malheureux ; mais on aime, et quand on est sur le bord de sa tombe, on se retourne pour regarder en arrière ; et on se dit : " J'ai souffert souvent, je me suis trompé quelquefois, mais j'ai aimé. C'est moi qui ai vécu, et non pas un être factice créé par mon orgueil et mon ennui." (Il sort.) »
On ne badine pas avec l'amour, Alfred de Musset, acte II, scène 5.
Laurent2 a écrit:
... "le monde est un égout sans fond où des phoques immondes rampent et se tordent sur des montagnes de fange", ...
« ... ; mais il y a au monde une chose sainte et sublime, c'est l'union de deux de ces êtres si imparfaits et si affreux. On est souvent trompé en amour, souvent blessé et souvent malheureux ; mais on aime, et quand on est sur le bord de sa tombe, on se retourne pour regarder en arrière ; et on se dit : " J'ai souffert souvent, je me suis trompé quelquefois, mais j'ai aimé. C'est moi qui ai vécu, et non pas un être factice créé par mon orgueil et mon ennui." (Il sort.) »
On ne badine pas avec l'amour, Alfred de Musset, acte II, scène 5.
Gabriel- Messages : 2311
Date d'inscription : 10/12/2015
Age : 52
Localisation : 59
Re: Dépression existentielle ?
Respirer, ressentir, rever, imaginer... valeurs sures, joies simples, bons moteurs
Invité- Invité
Re: Dépression existentielle ?
Bonjour,
je n'ai pas lu toutes les réponses, mais j'aimerais répondre au post initial.
Cela fait longtemps que je ne me suis pas connectée au forum car comme tout HP ma vie est sinusoïdale.. Y a des moments où ça va et d'autres ou ça va moins bien.
En ce moment, j'enchaîne des petites phases de "mou". Je m'interroge beaucoup sur leur signification et surtout la façon d'y faire face. J'ai vite compris que c'était des petites déprimes qui ressemblent un peu à de la dépression mais je n'ose m'avouer dépressive.. Et en faisant une recherche sur google, j'ai trouvé cette expression "dépression existentielle". C'est exactement ce que je vis, de façon récurrente.
Et d'après ton post, il semble que tu vives la même chose.
Je crois qu'on est malheureusement obligé de vivre avec car c'est lié à notre façon de penser et d'appréhender la vie.
La question principale c'est comment y faire face.. p-e avec l'aide d'un psy? p-e en trouvant qqch qui a du sens... pas facile! Pour moi, la seule chose qui a du sens ce sont mes enfants. Et je crois qu'ils me "sauvent" de beaucoup de choses. Le lien qu'on a avec nos enfants est tout autre qu'avec un conjoint, un ami, le reste de la famille. On est responsable d'eux et ils nous procurent beaucoup de bonheur. Ils nous occupent bcp aussi! Bon évidemment, il ne faut pas faire des enfants juste pour vivre mieux la dépression existentielle mais bon ça aide. (Mais je suis d'accord aussi qu'on leur laisse un monde pourri)
Que peut-on trouver d'autres? Un cadre de vie structuré? Etre occupé le plus possible pour penser le moins possible? C'est, je pense, la meilleure solution... Et puis essayer d'avoir des objectifs à court terme. Toujours dans la même idée de cadrer sa vie?
Je crois que malheureusement les moments où je souffre le moins, sont ceux où je me laisse guider par la normalité de la vie et son cadre. De temps en temps, il faut lâcher prise et subir la vie et le cadre que tu auras mis en place. Pas facile sur le long terme.
Une fois que j'ai compris que la vie n'avait aucun sens, ne servait à rien, s’arrêterait brutalement un jour et que personne ne se souviendra de moi, je me suis dit: puisqu'elle est courte et puisqu'elle n'a pas de sens, comment vais je en profiter au maximum? Qu'est ce qui compte? Ma réponse: mes enfants et voir le monde.
Je pense encore à une chose: vivre des sensations fortes. C'est qqch qui me manque et qui a du sens je trouve. Sentir qu'on vit. Ressentir de la joie.
En ce qui concerne la solitude, je suis d'accord avec le fait qu'on est toujours seul mais je pense qu'y a moment quand même de trouver des gens qui nous acceptent même s'ils ne nous comprennent pas totalement et avec qui on peut échanger, qui gravitent autour de nous. Je pense qu'il faut vraiment chercher des personnes avec qui on peut approfondir la relation. Les discussions insipides, faut les laisser passer.. et trouver des gens avec qui ont peut parler de ce qui nous intéresse (perso c'est le comportement humain).
Je suis désolée ma réponse est un peu décousue.
je n'ai pas lu toutes les réponses, mais j'aimerais répondre au post initial.
Cela fait longtemps que je ne me suis pas connectée au forum car comme tout HP ma vie est sinusoïdale.. Y a des moments où ça va et d'autres ou ça va moins bien.
En ce moment, j'enchaîne des petites phases de "mou". Je m'interroge beaucoup sur leur signification et surtout la façon d'y faire face. J'ai vite compris que c'était des petites déprimes qui ressemblent un peu à de la dépression mais je n'ose m'avouer dépressive.. Et en faisant une recherche sur google, j'ai trouvé cette expression "dépression existentielle". C'est exactement ce que je vis, de façon récurrente.
Et d'après ton post, il semble que tu vives la même chose.
Je crois qu'on est malheureusement obligé de vivre avec car c'est lié à notre façon de penser et d'appréhender la vie.
La question principale c'est comment y faire face.. p-e avec l'aide d'un psy? p-e en trouvant qqch qui a du sens... pas facile! Pour moi, la seule chose qui a du sens ce sont mes enfants. Et je crois qu'ils me "sauvent" de beaucoup de choses. Le lien qu'on a avec nos enfants est tout autre qu'avec un conjoint, un ami, le reste de la famille. On est responsable d'eux et ils nous procurent beaucoup de bonheur. Ils nous occupent bcp aussi! Bon évidemment, il ne faut pas faire des enfants juste pour vivre mieux la dépression existentielle mais bon ça aide. (Mais je suis d'accord aussi qu'on leur laisse un monde pourri)
Que peut-on trouver d'autres? Un cadre de vie structuré? Etre occupé le plus possible pour penser le moins possible? C'est, je pense, la meilleure solution... Et puis essayer d'avoir des objectifs à court terme. Toujours dans la même idée de cadrer sa vie?
Je crois que malheureusement les moments où je souffre le moins, sont ceux où je me laisse guider par la normalité de la vie et son cadre. De temps en temps, il faut lâcher prise et subir la vie et le cadre que tu auras mis en place. Pas facile sur le long terme.
Une fois que j'ai compris que la vie n'avait aucun sens, ne servait à rien, s’arrêterait brutalement un jour et que personne ne se souviendra de moi, je me suis dit: puisqu'elle est courte et puisqu'elle n'a pas de sens, comment vais je en profiter au maximum? Qu'est ce qui compte? Ma réponse: mes enfants et voir le monde.
Je pense encore à une chose: vivre des sensations fortes. C'est qqch qui me manque et qui a du sens je trouve. Sentir qu'on vit. Ressentir de la joie.
En ce qui concerne la solitude, je suis d'accord avec le fait qu'on est toujours seul mais je pense qu'y a moment quand même de trouver des gens qui nous acceptent même s'ils ne nous comprennent pas totalement et avec qui on peut échanger, qui gravitent autour de nous. Je pense qu'il faut vraiment chercher des personnes avec qui on peut approfondir la relation. Les discussions insipides, faut les laisser passer.. et trouver des gens avec qui ont peut parler de ce qui nous intéresse (perso c'est le comportement humain).
Je suis désolée ma réponse est un peu décousue.
zefloflo- Messages : 384
Date d'inscription : 05/03/2013
Age : 42
Localisation : Belgique
Re: Dépression existentielle ?
Message très touchant qui résonne en moi.
Peut-être devrais-tu te pencher sur le travail de Viktor Frankl créateur de la logothérapie.
Il dit notamment cela:
Sois tu es réactif (tu subis ton environnement), soit tu es proactif (tu deviens créateur de ta vie).
Même dans les pires conditions, il reste une chose à l'homme, le choix de son attitude fasse aux douleurs, aux événements, à la vie.
Viktor Frankl à connu le pire dans la vie. Il a vécu l'horreur à son apogée.
Il a trouvé un sens à sa vie et cela l'a sauvé.
Salutations
Peut-être devrais-tu te pencher sur le travail de Viktor Frankl créateur de la logothérapie.
Il dit notamment cela:
Sois tu es réactif (tu subis ton environnement), soit tu es proactif (tu deviens créateur de ta vie).
Même dans les pires conditions, il reste une chose à l'homme, le choix de son attitude fasse aux douleurs, aux événements, à la vie.
Viktor Frankl à connu le pire dans la vie. Il a vécu l'horreur à son apogée.
Il a trouvé un sens à sa vie et cela l'a sauvé.
Salutations
laurent 07- Messages : 2
Date d'inscription : 02/06/2016
Age : 56
Localisation : Ardèche
Re: Dépression existentielle ?
Bonjour à tous,
Je repost sur ce sujet après quelques temps de silence. Force est de constater que je n’ai pas vraiment changé de point de vue sur la vacuité de l’existence. Mais disons que là je suis dans une phase où la vacuité me va très bien et je m’en accommode (pour combien de temps… ?)
Il faut dire également que je ne suis plus seule. Et qu’en plus de longues vacances vont s’offrir à moi dans 10 jours. J’ai prévu un road-trip sans prévoir grand-chose, juste nous deux.
Maintenant mes questions existentielles se portent sur des choses plus … factuelles. Je me demande si je suis capable d’avoir à nouveau une relation normale avec quelqu’un, me lâcher un peu. Je pense que oui, c’est en cours… Mais puis-je offrir une vie normale à quelqu’un ? Les 2,1 enfants, le labrador ? Je ne suis même pas capable de gérer mes sentiments toutes seules sans que ça « déborde » et que l’autre en prenne plein sa tronche de manière complètement gratuite. Bon, comme je dis au moins j’ai le mérite de m’en rendre compte et de m’en vouloir 2 à 5 secondes après, mais voilà, ce qui est fait est fait. Donc ça va pas -> je déborde -> ça va encore moins parce que je culpabilise de faire vivre ça aux autres. C’est un cercle vicieux. Et en plus ce fichu blocage qui a pour but de me blinder ne sert à rien car : 1) il ne bloque finalement rien du tout et je suis une véritable madeleine même si cela ne se voit pas tant que cela 2) ben au final je ne suis pas affectueuse, en revanche mes mauvais côtés ont les voient bien quoi… Les inconvénients sans les avantages.
Ce blocage est surtout dû au fait que j’en ai pris plein, mais alors plein ma tête dans ma relation précédente, et ça me panique de revivre ça. Mais je SAIS que là, ce n’est pas le cas et ce ne sera pas le cas dans cette relation, ce qui me panique encore plus du coup car j’ai vraiment l’impression de le perdre parfois. A l’intérieur de moi je hurle « mais fait un truc bordel ! » et je reste stoïque, il ne se passe rien. C’est comme assister à un accident de voiture : on se fait tout un plan : appeler les secours/sortir les victimes/ les mettre dans une bonne position/ chercher du matériel, et en fait on regarde, on reste scotché à l’asphalte car dans le cerveau à ce moment il se passe trop de chose.
Bref, mercredi j’ai RDV avec une psy spécialisée dans la douance, mais je sais déjà que si elle n’aborde pas d’elle-même ces sujets je ne le ferais pas. Pourquoi ? Beh surement parce que j’ai une peur panique des gens, de ce qu’ils pensent etc. et donc je finis par me recroqueviller sur moi-même et ne plus ouvrir la bouche. C’est complètement débile, mais c’est comme ça. Je suis assez blasée de poser tout cela par écrit, mais au moins ça va mieux (en surface, du moins).
Je repost sur ce sujet après quelques temps de silence. Force est de constater que je n’ai pas vraiment changé de point de vue sur la vacuité de l’existence. Mais disons que là je suis dans une phase où la vacuité me va très bien et je m’en accommode (pour combien de temps… ?)
Il faut dire également que je ne suis plus seule. Et qu’en plus de longues vacances vont s’offrir à moi dans 10 jours. J’ai prévu un road-trip sans prévoir grand-chose, juste nous deux.
Maintenant mes questions existentielles se portent sur des choses plus … factuelles. Je me demande si je suis capable d’avoir à nouveau une relation normale avec quelqu’un, me lâcher un peu. Je pense que oui, c’est en cours… Mais puis-je offrir une vie normale à quelqu’un ? Les 2,1 enfants, le labrador ? Je ne suis même pas capable de gérer mes sentiments toutes seules sans que ça « déborde » et que l’autre en prenne plein sa tronche de manière complètement gratuite. Bon, comme je dis au moins j’ai le mérite de m’en rendre compte et de m’en vouloir 2 à 5 secondes après, mais voilà, ce qui est fait est fait. Donc ça va pas -> je déborde -> ça va encore moins parce que je culpabilise de faire vivre ça aux autres. C’est un cercle vicieux. Et en plus ce fichu blocage qui a pour but de me blinder ne sert à rien car : 1) il ne bloque finalement rien du tout et je suis une véritable madeleine même si cela ne se voit pas tant que cela 2) ben au final je ne suis pas affectueuse, en revanche mes mauvais côtés ont les voient bien quoi… Les inconvénients sans les avantages.
Ce blocage est surtout dû au fait que j’en ai pris plein, mais alors plein ma tête dans ma relation précédente, et ça me panique de revivre ça. Mais je SAIS que là, ce n’est pas le cas et ce ne sera pas le cas dans cette relation, ce qui me panique encore plus du coup car j’ai vraiment l’impression de le perdre parfois. A l’intérieur de moi je hurle « mais fait un truc bordel ! » et je reste stoïque, il ne se passe rien. C’est comme assister à un accident de voiture : on se fait tout un plan : appeler les secours/sortir les victimes/ les mettre dans une bonne position/ chercher du matériel, et en fait on regarde, on reste scotché à l’asphalte car dans le cerveau à ce moment il se passe trop de chose.
Bref, mercredi j’ai RDV avec une psy spécialisée dans la douance, mais je sais déjà que si elle n’aborde pas d’elle-même ces sujets je ne le ferais pas. Pourquoi ? Beh surement parce que j’ai une peur panique des gens, de ce qu’ils pensent etc. et donc je finis par me recroqueviller sur moi-même et ne plus ouvrir la bouche. C’est complètement débile, mais c’est comme ça. Je suis assez blasée de poser tout cela par écrit, mais au moins ça va mieux (en surface, du moins).
Lainie- Messages : 3164
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Localisation : Canterbury plains
Re: Dépression existentielle ?
(...)
Dernière édition par Laurent2 le Dim 2 Sep 2018 - 15:52, édité 1 fois
Laurent2- Messages : 72
Date d'inscription : 23/03/2016
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Re: Dépression existentielle ?
laurent 07 a écrit:Message très touchant qui résonne en moi.
Peut-être devrais-tu te pencher sur le travail de Viktor Frankl créateur de la logothérapie.
Il dit notamment cela:
Sois tu es réactif (tu subis ton environnement), soit tu es proactif (tu deviens créateur de ta vie).
Même dans les pires conditions, il reste une chose à l'homme, le choix de son attitude fasse aux douleurs, aux événements, à la vie.
Viktor Frankl à connu le pire dans la vie. Il a vécu l'horreur à son apogée.
Il a trouvé un sens à sa vie et cela l'a sauvé.
Salutations
merci je ne connaissais pas , son mode de réflexion est très intéressant, je pense aussi que la quête de sens est fondamentale et sans doute plus encore pour un zèbre
quant à être proactif ou réactif cela dépend des circonstances et du degré de maitrise, ils dit lui même que les plus faibles survivaient mieux dans les camps
"Un homme est bien fort quand il s'avoue sa faiblesse." Balzac
la faiblesse consiste à se voir tel qu'on est , sans fard, à s'accepter comme tel et à agir en fonction de cela , cette humilité là est belle
Invité- Invité
Re: Dépression existentielle ?
Ta moitié peut peut être acceptée qui tu es...
Je suis un peu dans le même mode: explosion puis culpabilité..
Mon mari l'a compris, il sait que c'est dû à mon hypersensibilité et l'accepte.
Je pense que si ta relation est sérieuse, il ne faut pas hésiter à te montrer telle que tu es vraiment sinon tu vas te/vous détruire... Un faux-self dans le couple est à mon avis vraiment pas une bonne idée.. Il te faudra trouver qqn qui t'accepte comme tu es... Même si parfois ça peut être un peu difficile ...
Courage
Je suis un peu dans le même mode: explosion puis culpabilité..
Mon mari l'a compris, il sait que c'est dû à mon hypersensibilité et l'accepte.
Je pense que si ta relation est sérieuse, il ne faut pas hésiter à te montrer telle que tu es vraiment sinon tu vas te/vous détruire... Un faux-self dans le couple est à mon avis vraiment pas une bonne idée.. Il te faudra trouver qqn qui t'accepte comme tu es... Même si parfois ça peut être un peu difficile ...
Courage
zefloflo- Messages : 384
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Re: Dépression existentielle ?
Je me demande comment les gens font pour vivre 50, 60, 70ans. Où ont-ils puisé la force pour tenir si longtemps?
Je n'ai pas encore 24 ans que chaque journée est déjà pour moi un lourd fardeau à porter. Pourtant, je n'ai pas vraiment de problèmes graves(je suis jeune, "intelligente", en bonne santé etc...) Mais ma vie me semble vide. J'ai une vie sociale mais je ne me sens pas proche de ces personnes que je côtoie régulièrement. Je peux passer une journée avec eux, rire, "partager" puis rentrer le soir en me sentant toute aussi seule qu'avant. Car ils ne me comprennent pas(et réciproquement). Ils courent après la gloire et l'argent. Ils ne sont pas sincères. Et quand j'essaye de l'être avec eux, ça se retourne contre moi.
Je ne veux pas de petit-ami. Pas maintenant en tout cas. Les relations amoureuses sont épuisantes. On passe son temps à se poser trop de questions(comme si je ne m'en posais pas déjà assez): "est-ce qu'il m'aime?" "est-ce que je l'aime?" "sommes-nous compatibles?" "devrais-je lui écrire?" "pourquoi c'est toujours moi qui lui écris?". Puis j'ai assez peur de souffrir(j'ai déjà été trahie et abandonnée par celui que je croyais être l'homme de ma vie. Je ne souhaite revivre ça pour rien au monde.) Je ne veux pas non plus faire souffrir l'autre(il m'arrive souvent de larguer un garçon après m'être rendue compte que je n'étais pas attachée à lui et que lui au contraire s'attachait un peu trop vite).
Ce que je voudrais? Avoir un(e) ami(e) qui me comprend et que je comprends, qui a les mêmes centres d'intérêts que moi et avec qui je pourrai échanger sans arrière pensée, sans méfiance.
J'ai rencontré des zèbres. Ils sont adorables. Mais ils ont déjà leur vie, bien remplie, leurs amis, habitudes etc... Je pense qu'il n'y a pas de place pour moi dans leur vie.
Je suis étudiante. J'espère décrocher mon diplôme cette année et travailler l'année prochaine, avoir un meilleur revenu qui me permettra d'accomplir certains rêves (voyager etc...) Mais comment vais-je tenir jusque là?
Je ne veux pas me suicider. D'abord car je ne veux pas faire de la peine à ma maman. Puis, c'est trop tôt. J'ai l'impression ne pas encore avoir fait le tour du sujet, de ne m'être pas assez battue. Après-tout, peut-être que le bonheur n'est pas si loin. Mais je ne sais pas où chercher pour le trouver.
Ce qui ne me fait tenir pour l'instant, ce sont les livres, le fait de toujours apprendre des choses nouvelles. Mais je finis par en avoir marre d'être seule avec mon cerveau. Ce serait tellement plus stimulant d'avoir un autre cerveau en face, qui pourrait me surprendre, me renvoyer la balle etc...
Je n'ai pas encore 24 ans que chaque journée est déjà pour moi un lourd fardeau à porter. Pourtant, je n'ai pas vraiment de problèmes graves(je suis jeune, "intelligente", en bonne santé etc...) Mais ma vie me semble vide. J'ai une vie sociale mais je ne me sens pas proche de ces personnes que je côtoie régulièrement. Je peux passer une journée avec eux, rire, "partager" puis rentrer le soir en me sentant toute aussi seule qu'avant. Car ils ne me comprennent pas(et réciproquement). Ils courent après la gloire et l'argent. Ils ne sont pas sincères. Et quand j'essaye de l'être avec eux, ça se retourne contre moi.
Je ne veux pas de petit-ami. Pas maintenant en tout cas. Les relations amoureuses sont épuisantes. On passe son temps à se poser trop de questions(comme si je ne m'en posais pas déjà assez): "est-ce qu'il m'aime?" "est-ce que je l'aime?" "sommes-nous compatibles?" "devrais-je lui écrire?" "pourquoi c'est toujours moi qui lui écris?". Puis j'ai assez peur de souffrir(j'ai déjà été trahie et abandonnée par celui que je croyais être l'homme de ma vie. Je ne souhaite revivre ça pour rien au monde.) Je ne veux pas non plus faire souffrir l'autre(il m'arrive souvent de larguer un garçon après m'être rendue compte que je n'étais pas attachée à lui et que lui au contraire s'attachait un peu trop vite).
Ce que je voudrais? Avoir un(e) ami(e) qui me comprend et que je comprends, qui a les mêmes centres d'intérêts que moi et avec qui je pourrai échanger sans arrière pensée, sans méfiance.
J'ai rencontré des zèbres. Ils sont adorables. Mais ils ont déjà leur vie, bien remplie, leurs amis, habitudes etc... Je pense qu'il n'y a pas de place pour moi dans leur vie.
Je suis étudiante. J'espère décrocher mon diplôme cette année et travailler l'année prochaine, avoir un meilleur revenu qui me permettra d'accomplir certains rêves (voyager etc...) Mais comment vais-je tenir jusque là?
Je ne veux pas me suicider. D'abord car je ne veux pas faire de la peine à ma maman. Puis, c'est trop tôt. J'ai l'impression ne pas encore avoir fait le tour du sujet, de ne m'être pas assez battue. Après-tout, peut-être que le bonheur n'est pas si loin. Mais je ne sais pas où chercher pour le trouver.
Ce qui ne me fait tenir pour l'instant, ce sont les livres, le fait de toujours apprendre des choses nouvelles. Mais je finis par en avoir marre d'être seule avec mon cerveau. Ce serait tellement plus stimulant d'avoir un autre cerveau en face, qui pourrait me surprendre, me renvoyer la balle etc...
Invité- Invité
Re: Dépression existentielle ?
Lawliet Ryuzaki a écrit:Je me demande comment les gens font pour vivre 50, 60, 70ans. Où ont-ils puisé la force pour tenir si longtemps? etc...
Cela passe tellement vite , , , et puis , les zabitudes ' ' '
Re: Dépression existentielle ?
[/quote][quote="Lawliet Ryuzaki"] Je ne veux pas me suicider. D'abord car je ne veux pas faire de la peine à ma maman. Puis, c'est trop tôt. J'ai l'impression ne pas encore avoir fait le tour du sujet, de ne m'être pas assez battue. Après-tout, peut-être que le bonheur n'est pas si loin. Mais je ne sais pas où chercher pour le trouver.
Je suis d'accord, j'en suis au même point mais pour mes enfants, zèbres aussi... C'est dur de se sentir seul même entouré...
Je suis d'accord, j'en suis au même point mais pour mes enfants, zèbres aussi... C'est dur de se sentir seul même entouré...
Mark Larx- Messages : 223
Date d'inscription : 03/11/2016
Age : 44
Localisation : sud deux sèvres
Re: Dépression existentielle ?
Je te souhaite bon courage Mark Larx! En ce moment je me sens un peu mieux. J'ai appris à ne rien attendre de personne. Et j'ai l'impression que les gens te donnent plus d'eux-même quand tu n'attends rien d'eux.
Même avec tes enfants tu te sens seul? ça me donne encore moins envie d'en avoir un jour...
Même avec tes enfants tu te sens seul? ça me donne encore moins envie d'en avoir un jour...
Invité- Invité
Re: Dépression existentielle ?
Beaucoup de choses m'interpellent et me parlent. La vacuité existentielle ... me fait penser que je suis l'objet du jeu d'un sadique. Si l'on ajoute le tsunami émotionnel généré par le fait d'être récemment tombé amoureux façon train dans la gueule : on vient d'éteindre toutes les lumières du salon en me chargeant de courir dedans pour détecter les coins de meubles avec le coeur greffé au bout du pied (parce qu'évidemment ça n'a rien donné).
Depuis la problématique zèbre (découverte il y a quelques mois), je martèle comme un acharné... je mets toutes mes ressources dans la philo, la réflexion personnelle, l'analyse...
Ma tête je la vois comme un salon confortable, les idées foisonnent mais les choses sont posées (un miracle d'ailleurs que cet horrible greffon syncrétique mêlant sciences, fiction, idées, philo et religion puisse servir d'assise solide...)... sauf que je m'ennuie et que ma vie m'apparaît vide.
Faire les 2,1 enfants et acheter la maison avec clôture en bois blanc j'aurai pu y passer et aurait décalé la découverte zèbre d'une décennie au bas mot... pour l'instant je suis encore content que ça ait suivi cette voie.
Quant aux normopensants....hum ... : "ton coiffeur est en prison ?" ... oui il est en train de se faire enc**** par mon barbier !
Le moindre lieu commun me donne envie de lâcher des coups de boule en dégobillant, comme je l'ai déjà dit ailleurs j'ai très envie de juste tourner le dos au monde... si au moins c'était créatif :/
Et pourtant, je les aime bien ces NP... tant que j'en ai suffisamment à disposition pour ne pas m'ennuyer.
Le suicide... ben comme Antoine Roquentin dans la nausée ...le truc de trop, et l'idée de faire souffrir sa famille est pire... je les aime même s'ils pigent pas grand-chose.
Et fichtre, même pas besoin de méditation...penser à quel point j'aime la vie et simplement exister me file des frissons rien qu'à le taper...mais comme Buffle le besoin de ressentir ce bouillonnement de vie est extrêmement fort.
Le dilemme quant à se mettre à la colle avec une donzelle : il n'y a hélas souvent davantage de calcul que de coeur et une personne simplement gentille qui me laisserait "assez de place", j'ai tenté mais il en résulte un ennui mortel, le coeur n'y est plus pour moi et j'ai en plus la culpabilité de lui mentir et de lui voler son temps...
Depuis la problématique zèbre (découverte il y a quelques mois), je martèle comme un acharné... je mets toutes mes ressources dans la philo, la réflexion personnelle, l'analyse...
Ma tête je la vois comme un salon confortable, les idées foisonnent mais les choses sont posées (un miracle d'ailleurs que cet horrible greffon syncrétique mêlant sciences, fiction, idées, philo et religion puisse servir d'assise solide...)... sauf que je m'ennuie et que ma vie m'apparaît vide.
Faire les 2,1 enfants et acheter la maison avec clôture en bois blanc j'aurai pu y passer et aurait décalé la découverte zèbre d'une décennie au bas mot... pour l'instant je suis encore content que ça ait suivi cette voie.
Quant aux normopensants....hum ... : "ton coiffeur est en prison ?" ... oui il est en train de se faire enc**** par mon barbier !
Le moindre lieu commun me donne envie de lâcher des coups de boule en dégobillant, comme je l'ai déjà dit ailleurs j'ai très envie de juste tourner le dos au monde... si au moins c'était créatif :/
Et pourtant, je les aime bien ces NP... tant que j'en ai suffisamment à disposition pour ne pas m'ennuyer.
Le suicide... ben comme Antoine Roquentin dans la nausée ...le truc de trop, et l'idée de faire souffrir sa famille est pire... je les aime même s'ils pigent pas grand-chose.
Et fichtre, même pas besoin de méditation...penser à quel point j'aime la vie et simplement exister me file des frissons rien qu'à le taper...mais comme Buffle le besoin de ressentir ce bouillonnement de vie est extrêmement fort.
Le dilemme quant à se mettre à la colle avec une donzelle : il n'y a hélas souvent davantage de calcul que de coeur et une personne simplement gentille qui me laisserait "assez de place", j'ai tenté mais il en résulte un ennui mortel, le coeur n'y est plus pour moi et j'ai en plus la culpabilité de lui mentir et de lui voler son temps...
our0- Messages : 8
Date d'inscription : 07/05/2016
Age : 41
Re: Dépression existentielle ?
Binturong a écrit:
Alors bon, je te livre ma methode pour m'en sortir (ca marche pas tous les jours mais presque)
1/ meditation tous les jours (15 minutes pour me recentrer, avec une appli sur mon telephone, c'est tout bete)
2/ course a pied / sport (soit dans la nature, soit necessitant de la concentration) 2 a 3 fois par semaine (faut se forcer, pas toujours facile surtout l'hiver MAIS crois moi que ca fait UN BIEN FOU - et bon pour le moral, ca fait un joli cul)
3/ connection avec la nature, seule, n'importe ou du moment que je suis seule dans la nature a regarder/entendre/sentir un truc magnifique et que ca me donne du plaisir simple et immediat, l'impression de faire parti de l'univers.
4/ une bonne sortie / bonne dose d'alcool de temps en temps pour tout oublier et se lacher completement, si possible sur la piste de danse avec de la musique qui envoie du lourd (ca ressemble a la transe - les africains ont tout compris sur le rythme et son rapport au corps)
5/ ecrire mes etats emotionnels sur l'appli note de mon telephone, mes reflexions du moment, pleurer en les ecrivant, pleurer en relisant les anciennes
6/ me rebeller contre les cretins, les débiles profonds, les empecheurs de liberté individuelle, les raleurs permanents, les déjà morts dans leur tete, les pervers narcissiques de toute sorte = oser leur tenir tete et leur dire NON et ca fait salement du bien (et ce sont tous des laches, tu verras)
7/ refuser systematiquement les contraintes non obligatoires = c'est moi la chef de ma vie, je fais ce que j'ai envie MOI et pas ce que les autres veulent que je fasse
8/ une bonne partie de sexe le plus souvent possible (hum - compliqué de trouver un partenaire adequat pfff)
9/ me trouver un sujet de reflexion / d'action sur lequel j'ai un role a jouer : participer a la manif de la COP21 (annulée domage), participer a des groupes de femme sur l'egalité, signer des petitions et les partager, m'interesser a la physique quantique et reflechir sur ce sujet, aller dans des forums de createurs d'entreprise parce qu'on y rencontre des gens interessants et fun, écrire des articles sur Linkedin sur les sujets sur lesquels j'ai reflechi. On est des surdoués !!! on a des bonnes idées !! elles ont de la valeur !
10/ eviter toutes les vies par procuration qui ne font que remplir les jours mais pas l'ame : la télé en particulier, voire le cinéma et les romans (j'avais arreté mais je sens bien que j'en ai besoin pour cesser de penser de temps a autre)
11/ discuter et s'engueuler sur politique / société / religion etc... avec des potes et des potesses zèbres (un pote zebre et une potesse zebre en ce qui me concerne - mais je sors normalement ce we pour la premiere fois en rencontre zebre collective)
12/ parfois (1 a 2 fois par an), je fais un jeun de 24h. Pour me rendre compte que tout est possible et que je suis la chef de moi-meme. Pour que mon ame et mon corps se reconnaissent et decident de nouveau de vivre l'un avec l'autre. Ca fait cet effet-la (eh oui...)
13/ je vois un psy 1 fois tous les 15 jours
14/ je bouge/voyage le plus possible (google maps et ryanair sont mes meilleurs amis) pour nourrir mon cerveau et eviter le grand vide
Binturong, je vais imprimer ton texte et l'afficher sur un mur chez moi.
C'est mon premier post, j'ai découvert ma zébritude il y a 2 mois, après une 203ème expérience professionnelle malheureuse. Pour l'instant je suis dans une phase "Alexandre le Bienheureux".
https://www.dailymotion.com/video/x1jw60_alexandre-le-bienheureux_fun
Je ne sors de mon lit que lorsque je suis obligée (faire à manger à mes enfants, faire pisser le chien, ou l'inverse, enfin ce genre de trucs...), et j'oscille entre ce sentiment de vide existentiel, et ma foi, une grande satisfaction à ne plus me mettre aucun objectif, à ne plus me flageller parce que je suis trop nulle. Je laisse mes pensées se déployer, dans tous les sens, et je comprends enfin que c'est cette capacité à voire tant d'aspects d'un problème, cette tendance à douter de moi parce que je sais que je n'ai pas pris en compte tous les paramètres (parce que c'est impossible), qui m'a fait échouer dans des boulots souvent pas très difficiles (je vais lancer une discussion à ce sujet si je n'en trouve pas déjà une).
Bref, pour revenir aux 14 commandements de Binturong, je les trouve géniaux, et je pense que dès que je me déciderai à quitter mon lit, il n'y a que cette méthode qui marchera.
Comme tout, elle doit être personnalisée, donc pour ma part, je remplacerai le point 10 par presque son opposé : choisir des films, des romans, qui me nourrissent, me font avancer, par le partage d'expérience et la vision du monde qu'ils véhiculent. Et un point 15, faire quelque chose avec ses mains, que ce soit du bricolage, de la cuisine ou de l'art, parce que ça participe à cette conciliation corps/esprit, et qu'il est très satisfaisant de voir une réalisation concrète.
Rapouillat- Messages : 2
Date d'inscription : 16/06/2016
Age : 55
Localisation : Annecy
Re: Dépression existentielle ?
Salut Buffle,
A toute fin utile....
Je me reconnais complètement dans ton message initial. J'ai lu récemment le 1er livre de Cécile Bost qui m'a fait beaucoup de bien: je me sens moins seule, je me sens comprise, je ne suis pas complètement dingo. J'ai adoré cet extrait qui correspond bien à ce que tu décris je trouve. Je déculpabilise d'être aussi exigente humainement et écœurée par mes semblables, perdue dans la vacuité, la haine... La dépression de type désintégration positive: voilà un panneaux lumineux dans l'imbroglio de mes pensées: il y a une issue, même si c'est long et difficile.
Cécile Bost (merci à elle!), "Différences et souffrances de l'adulte surdoué" - P 153: Un processus de développement : la dépression, phase de désintégration positive
"Selon Kazimierz Dabrowski, la dépression ne doit pas forcément être lue comme le signe d’une « chute » de la part d’un patient qui voudrait revenir à une situation existante. Elle peut aussi être comprise comme le signe d’une recherche désespérée de progression vers un objectif qui lui est propre. C’est l’objet de sa Théorie de la désintégration positive, parue en 1964. Dabrowski définit la désintégration positive comme l’évolution des structures émotionnelles cognitives qui permet un développement personnel vers la réalisation de soi.
Cinq niveaux de progression personnelle sont définis :
Le niveau 1, « intégration primaire », montre une conformité forte à la norme, sans réelle empathie ni considération pour les autres, la motivation première étant centrée sur la satisfaction de ses besoins propres.
Les niveaux 2 et 3 sont les niveaux « de tous les dangers » : ce sont ceux qui marquent une distanciation par rapport à la société, la désintégration du cadre dans lequel l’individu a grandi – cette distanciation génère souffrance et désorientation et peut conduire à des troubles mentaux et à des addictions, tout autant qu’à la névrose et à la dépression. La personne se pose des questions sur ses objectifs intimes. Suivant la réponse choisie, il peut y avoir régression au niveau 1 ou bien progression vers le niveau 3 (« ce qui devrait être »), une aspiration à un « plus élevé » pour employer l’expression de Dabrowski. Dès lors que des objectifs plus élevés sont identifiés, il devient impossible d’envisager de régresser... et une nouvelle crise d’inconfort et de souffrance survient qui débouche sur le niveau 4. Dabrowski identifie un « mal-ajustement positif », position inconfortable qui fait réaliser à la personne qu’elle n’est pas encore en paix avec elle-même, mais qui lui permet, si elle est bien guidée, d’extérioriser cet inconfort en étant créative.
Sur ces deux niveaux, Dabrowski note que les seules structures émotionnelles ne suffisent pas pour progresser : il faut également un vrai potentiel de développement personnel, prenant ses racines dans les valeurs personnelles de l’individu. Pour lui, au-delà de deux premiers facteurs que sont la satisfaction des pulsions biologiques et l’adhésion à des conventions sociales, la présence d’un « troisième facteur » – le facteur de volonté autonome de transformation –, est de toute première importance. C’est lui qui permet le développement de l’empathie, la prise en compte des autres qui fait dépasser la seule satisfaction de ses besoins personnels.
Le niveau 4 est celui de la mise en œuvre consciente d’une nouvelle personnalité. La personne sait désormais qu’elle est seule moteur et seule responsable de ce qu’elle vit et de son évolution (locus interne de contrôle). Elle met tout en œuvre pour atteindre le niveau 5 qui est un stade de réalisation personnelle qui va au-delà des conventions. Au niveau 5, elle sait désormais combien elle est inscrite dans tout une société plus vaste au service de laquelle elle se met. Elle sait aussi prendre du recul par rapport à beaucoup de choses parce qu’elle connaît les difficultés pour atteindre un niveau aussi élevé d’autonomie personnelle. L’altruisme prime.
Dès lors, la créativité peut également se détacher de tout carcan conventionnel et permet d’aboutir à des réalisations tout aussi personnelles que puissantes. Dabrowski note qu’il peut exister un type de développement « unilatéral » : une personne peut disposer de talents ou d’habiletés particulièrement remarquables sans pour autant disposer des qualités morales nécessaires à un développement personnel qui se fera au profit de la communauté tout entière. Dans ce cas, talents et habiletés sont mis au profit d’objectifs strictement personnels sans considération pour la communauté. C’est ainsi qu’un individu doté d’un QI élevé, mais peu enclin aux émotions et sans moralité mettra son intelligence au service d’objectifs individuels. Sont cités, par exemple, les individus capables d’imaginer de vastes opérations d’escroquerie qui ruinent leur société ou des milliers de personnes.
Retour au cabinet du thérapeute. La dépression constatée apparaît alors plus comme un processus de développement personnel vers un idéal du moi, que comme un renoncement. La désintégration positive révèle une tension entre « ce que je suis » et « ce que je veux devenir », ce qui relève des fondements de l’existentialisme tels que Sartre l’a décrit, mais avec une exigence que l’on constate peu chez les dépressifs habituellement. Il importe donc d’arriver à identifier ce processus chez les surdoués qui sont tant en recherche de sens et de progression. Les aider à identifier ce processus chez eux, leur faire comprendre qu’il existe vraiment une sortie (par le haut), peut les aider à cheminer vers un équilibre et une sérénité personnels réels."
A toute fin utile....
Je me reconnais complètement dans ton message initial. J'ai lu récemment le 1er livre de Cécile Bost qui m'a fait beaucoup de bien: je me sens moins seule, je me sens comprise, je ne suis pas complètement dingo. J'ai adoré cet extrait qui correspond bien à ce que tu décris je trouve. Je déculpabilise d'être aussi exigente humainement et écœurée par mes semblables, perdue dans la vacuité, la haine... La dépression de type désintégration positive: voilà un panneaux lumineux dans l'imbroglio de mes pensées: il y a une issue, même si c'est long et difficile.
Cécile Bost (merci à elle!), "Différences et souffrances de l'adulte surdoué" - P 153: Un processus de développement : la dépression, phase de désintégration positive
"Selon Kazimierz Dabrowski, la dépression ne doit pas forcément être lue comme le signe d’une « chute » de la part d’un patient qui voudrait revenir à une situation existante. Elle peut aussi être comprise comme le signe d’une recherche désespérée de progression vers un objectif qui lui est propre. C’est l’objet de sa Théorie de la désintégration positive, parue en 1964. Dabrowski définit la désintégration positive comme l’évolution des structures émotionnelles cognitives qui permet un développement personnel vers la réalisation de soi.
Cinq niveaux de progression personnelle sont définis :
Le niveau 1, « intégration primaire », montre une conformité forte à la norme, sans réelle empathie ni considération pour les autres, la motivation première étant centrée sur la satisfaction de ses besoins propres.
Les niveaux 2 et 3 sont les niveaux « de tous les dangers » : ce sont ceux qui marquent une distanciation par rapport à la société, la désintégration du cadre dans lequel l’individu a grandi – cette distanciation génère souffrance et désorientation et peut conduire à des troubles mentaux et à des addictions, tout autant qu’à la névrose et à la dépression. La personne se pose des questions sur ses objectifs intimes. Suivant la réponse choisie, il peut y avoir régression au niveau 1 ou bien progression vers le niveau 3 (« ce qui devrait être »), une aspiration à un « plus élevé » pour employer l’expression de Dabrowski. Dès lors que des objectifs plus élevés sont identifiés, il devient impossible d’envisager de régresser... et une nouvelle crise d’inconfort et de souffrance survient qui débouche sur le niveau 4. Dabrowski identifie un « mal-ajustement positif », position inconfortable qui fait réaliser à la personne qu’elle n’est pas encore en paix avec elle-même, mais qui lui permet, si elle est bien guidée, d’extérioriser cet inconfort en étant créative.
Sur ces deux niveaux, Dabrowski note que les seules structures émotionnelles ne suffisent pas pour progresser : il faut également un vrai potentiel de développement personnel, prenant ses racines dans les valeurs personnelles de l’individu. Pour lui, au-delà de deux premiers facteurs que sont la satisfaction des pulsions biologiques et l’adhésion à des conventions sociales, la présence d’un « troisième facteur » – le facteur de volonté autonome de transformation –, est de toute première importance. C’est lui qui permet le développement de l’empathie, la prise en compte des autres qui fait dépasser la seule satisfaction de ses besoins personnels.
Le niveau 4 est celui de la mise en œuvre consciente d’une nouvelle personnalité. La personne sait désormais qu’elle est seule moteur et seule responsable de ce qu’elle vit et de son évolution (locus interne de contrôle). Elle met tout en œuvre pour atteindre le niveau 5 qui est un stade de réalisation personnelle qui va au-delà des conventions. Au niveau 5, elle sait désormais combien elle est inscrite dans tout une société plus vaste au service de laquelle elle se met. Elle sait aussi prendre du recul par rapport à beaucoup de choses parce qu’elle connaît les difficultés pour atteindre un niveau aussi élevé d’autonomie personnelle. L’altruisme prime.
Dès lors, la créativité peut également se détacher de tout carcan conventionnel et permet d’aboutir à des réalisations tout aussi personnelles que puissantes. Dabrowski note qu’il peut exister un type de développement « unilatéral » : une personne peut disposer de talents ou d’habiletés particulièrement remarquables sans pour autant disposer des qualités morales nécessaires à un développement personnel qui se fera au profit de la communauté tout entière. Dans ce cas, talents et habiletés sont mis au profit d’objectifs strictement personnels sans considération pour la communauté. C’est ainsi qu’un individu doté d’un QI élevé, mais peu enclin aux émotions et sans moralité mettra son intelligence au service d’objectifs individuels. Sont cités, par exemple, les individus capables d’imaginer de vastes opérations d’escroquerie qui ruinent leur société ou des milliers de personnes.
Retour au cabinet du thérapeute. La dépression constatée apparaît alors plus comme un processus de développement personnel vers un idéal du moi, que comme un renoncement. La désintégration positive révèle une tension entre « ce que je suis » et « ce que je veux devenir », ce qui relève des fondements de l’existentialisme tels que Sartre l’a décrit, mais avec une exigence que l’on constate peu chez les dépressifs habituellement. Il importe donc d’arriver à identifier ce processus chez les surdoués qui sont tant en recherche de sens et de progression. Les aider à identifier ce processus chez eux, leur faire comprendre qu’il existe vraiment une sortie (par le haut), peut les aider à cheminer vers un équilibre et une sérénité personnels réels."
Mekrijärvi- Messages : 34
Date d'inscription : 27/07/2015
Age : 45
Localisation : Bretagne
Re: Dépression existentielle ?
Désolée pour le message précédent, je suis en retard de 3 trains puisque qu'il y a déjà près de 30 pages de discussion sur le forum:
https://www.zebrascrossing.net/t13018-la-desintegration-positive-de-dabrowski-incomprehension-mauvaises-interpretations-et-tentative-de-clarification
https://www.zebrascrossing.net/t355-theorie-de-la-desintegration-positive-de-dabrowski
https://www.zebrascrossing.net/t13018-la-desintegration-positive-de-dabrowski-incomprehension-mauvaises-interpretations-et-tentative-de-clarification
https://www.zebrascrossing.net/t355-theorie-de-la-desintegration-positive-de-dabrowski
Mekrijärvi- Messages : 34
Date d'inscription : 27/07/2015
Age : 45
Localisation : Bretagne
Re: Dépression existentielle ?
Mais mais mais... ne t'excuse pas, c'est très bien d'avoir fait ce message, je suis arrivé sur ce message en particulier et je vais de ce pas lire le contenu des 2 liens que tu as donné.
Merci, j'en ai besoin (et je vais épargner à tout le monde le fait que je me sente déprimé pour les même raisons que les précédents posteurs).
~nico
Merci, j'en ai besoin (et je vais épargner à tout le monde le fait que je me sente déprimé pour les même raisons que les précédents posteurs).
~nico
perenico- Messages : 389
Date d'inscription : 14/11/2016
Age : 46
Localisation : Franche-comté
Re: Dépression existentielle ?
Bonjour,
Je suis nouveau ici. Je comprend ce que tu vis. J'ai quelques proches qui m'ont répondu un peu comme ton collègue mais plus en mode "tu te pose encore des questions d'ado? Va chez un psy!". J'ai tenté de m'anesthésier la tête pendant un temps également... Ce n'est clairement pas une bonne solution.
Maintenant j'essaie de comprendre comment les autres voient le monde, je leur pose des questions, je les fait parler de leur vie. J'essaie de comprendre ou ils trouvent cet force d'avancer sans but apparent. C'est très enrichissant dans la mesure ou chacun voit un peu les choses à sa façon et ça permet de stimuler le cerveau en m'obligeant à penser de manière différentes de celle dont j'ai l'habitude.
Bon après je vais pas te mentir, c'est pas la folie niveau épanouissement intellectuel mais au moins ça donne matière à réflexion.
Je suis arrivé à une conclusion, qui est une vérité que j'ai choisi. La vie d'une seul personne est bien trop courte pour changer radicalement le monde. Tout cela ce passe à une échelle de temps qui n'est absolument pas à dimensions humaine. Peu importe ta puissance intellectuel et ta détermination. Si tu veux être utile, suit le chemin qui te semble être celui que tous le monde devrais prendre. C'est ta vie entière la chose intense. Et surtout n'oublie pas que ce sont des gens comme toi qui ont rendu ce monde meilleur. Parce que oui ce monde est meilleur qu'il a pu être par le passé (même si y'a encore beaucoup de taff...).
Un voyage au Japon m'a apprit une chose très importante. Quand on est un peu plus lucide que les autres sur la réalité du monde, c'est à nous de faire l'effort de trouver les bons cotés. Voir de les créer. C'est dans tes actions au quotidien que tu peux influencer les gens autour de toi. En posant les bonnes questions en faisant les choses à ta façon en "montrant l'exemple".
Je travail dans le commerce et c'est hallucinant le nombre de fois ou j'entends des phrases genres "j'avais jamais vu ça comme ça". Pousse les gens à comprendre ta façon de voir les choses. Tu va te rendre compte que la plupart, dans le fond, sont assez d'accord avec toi. Sauf que eux ni pensent pas vraiment c'est tout.
Bon après j'ai eu de l'aide, je me suis trouvé une copine complétement barré qui voit les choses vraiment à sa façon et elle m'a apprit à relativiser beaucoup...
PS: Je comprend pas trop les commentaires dans lesquels les auteurs semblent ce sentir supérieur. Les zèbres sont minoritaires dans ce monde, c'est à nous de nous adapter aux autres pas l'inverse. Je suis passé moi aussi par là, c'est le pire moyen de ne pas s'en sortir cet état d'esprit.
Je suis nouveau ici. Je comprend ce que tu vis. J'ai quelques proches qui m'ont répondu un peu comme ton collègue mais plus en mode "tu te pose encore des questions d'ado? Va chez un psy!". J'ai tenté de m'anesthésier la tête pendant un temps également... Ce n'est clairement pas une bonne solution.
Maintenant j'essaie de comprendre comment les autres voient le monde, je leur pose des questions, je les fait parler de leur vie. J'essaie de comprendre ou ils trouvent cet force d'avancer sans but apparent. C'est très enrichissant dans la mesure ou chacun voit un peu les choses à sa façon et ça permet de stimuler le cerveau en m'obligeant à penser de manière différentes de celle dont j'ai l'habitude.
Bon après je vais pas te mentir, c'est pas la folie niveau épanouissement intellectuel mais au moins ça donne matière à réflexion.
Je suis arrivé à une conclusion, qui est une vérité que j'ai choisi. La vie d'une seul personne est bien trop courte pour changer radicalement le monde. Tout cela ce passe à une échelle de temps qui n'est absolument pas à dimensions humaine. Peu importe ta puissance intellectuel et ta détermination. Si tu veux être utile, suit le chemin qui te semble être celui que tous le monde devrais prendre. C'est ta vie entière la chose intense. Et surtout n'oublie pas que ce sont des gens comme toi qui ont rendu ce monde meilleur. Parce que oui ce monde est meilleur qu'il a pu être par le passé (même si y'a encore beaucoup de taff...).
Un voyage au Japon m'a apprit une chose très importante. Quand on est un peu plus lucide que les autres sur la réalité du monde, c'est à nous de faire l'effort de trouver les bons cotés. Voir de les créer. C'est dans tes actions au quotidien que tu peux influencer les gens autour de toi. En posant les bonnes questions en faisant les choses à ta façon en "montrant l'exemple".
Je travail dans le commerce et c'est hallucinant le nombre de fois ou j'entends des phrases genres "j'avais jamais vu ça comme ça". Pousse les gens à comprendre ta façon de voir les choses. Tu va te rendre compte que la plupart, dans le fond, sont assez d'accord avec toi. Sauf que eux ni pensent pas vraiment c'est tout.
Bon après j'ai eu de l'aide, je me suis trouvé une copine complétement barré qui voit les choses vraiment à sa façon et elle m'a apprit à relativiser beaucoup...
PS: Je comprend pas trop les commentaires dans lesquels les auteurs semblent ce sentir supérieur. Les zèbres sont minoritaires dans ce monde, c'est à nous de nous adapter aux autres pas l'inverse. Je suis passé moi aussi par là, c'est le pire moyen de ne pas s'en sortir cet état d'esprit.
massa67- Messages : 70
Date d'inscription : 13/11/2016
Re: Dépression existentielle ?
Pour ma part, j'ai ce genre de soucis quand mes projets, ce que j'ai en ligne de mire se cassent la gueule. Tout rentre dans l'ordre dés que je retrouve des projets et un horizon. Même s'il est loin devant.
C'est le fait de ne rien avoir devant moi qui me fait chuter de cette manière.
C'est le fait de ne rien avoir devant moi qui me fait chuter de cette manière.
Invité- Invité
Re: Dépression existentielle ?
@ Nico,
Bon, ok je ne m'excuses pas, et en échange ne nous épargnes pas les raisons de ta déprime existentielle!
Tout comme
Le recours au roman à l'eau de rose est parfois un bon anesthésiant local entre deux périodes fastes. Mais faut pas en abuser, il y a des effets indésirables: écœurement, irritation profonde, somnolence...
@massa67
Je suis pas complètement d'accord. Passer son temps à s'adapter c'est aussi s'épuiser. Bon je chipote, je vois bien ce que tu veux dire. Mais trouver l'équilibre, c'est tout l'enjeu. Sans se sentir supérieur, on peut néanmoins s'affirmer dans ses différences, ne pas se galvauder pour faire plaisir, répondre aux attentes d'une norme ou passer inaperçu, c'est sans doute un élément pour sortir de cette dépression existentielle justement, par le haut. J'ai fais le caméléon (sans même en être très consciente) pendant 30 ans et j'y ai laissé des plumes...
Bon, ok je ne m'excuses pas, et en échange ne nous épargnes pas les raisons de ta déprime existentielle!
Tout comme
Gasparov a écrit:j'ai ce genre de soucis quand mes projets, ce que j'ai en ligne de mire se cassent la gueule. Tout rentre dans l'ordre dés que je retrouve des projets et un horizon
Le recours au roman à l'eau de rose est parfois un bon anesthésiant local entre deux périodes fastes. Mais faut pas en abuser, il y a des effets indésirables: écœurement, irritation profonde, somnolence...
@massa67
massa67 a écrit:c'est à nous de nous adapter aux autres pas l'inverse
Je suis pas complètement d'accord. Passer son temps à s'adapter c'est aussi s'épuiser. Bon je chipote, je vois bien ce que tu veux dire. Mais trouver l'équilibre, c'est tout l'enjeu. Sans se sentir supérieur, on peut néanmoins s'affirmer dans ses différences, ne pas se galvauder pour faire plaisir, répondre aux attentes d'une norme ou passer inaperçu, c'est sans doute un élément pour sortir de cette dépression existentielle justement, par le haut. J'ai fais le caméléon (sans même en être très consciente) pendant 30 ans et j'y ai laissé des plumes...
Mekrijärvi- Messages : 34
Date d'inscription : 27/07/2015
Age : 45
Localisation : Bretagne
Re: Dépression existentielle ?
Mekrijärvi... Sans déconner les pseudos impossible à taper... Je vais t'appeler Mek, tant pis pour la bienséance. Tu ne m'en voudras pas, pis de toute façon c'est comme ça, na !
Les questions existentielles : pourquoi je suis là, à quoi je sers, à quoi bon vivre/survivre dans ce monde de violence, d'égocentrisme, d'égoïsme... Quant aux raisons, je ne les connais pas. Je pense que je me suis inscrit ici tout en faisant un test chez une psy justement pour avoir une idée des raisons qui me poussent vers vous, vers le mieux, vers l'élévation.
J'ai bien lu, avec attention ce qui a été écrit au sujet de la désintégration positive et je ne sais pas encore si je m'y retrouve ou à quel stade je suis, mais ça m'interpelle, en bien. Pour le moment, je laisse plus ou moins tout le questionnement en pause le temps de me focaliser sur mon test. Quand j'aurai un résultat, j'imagine que je pourrai chercher en moi des réponses, en utilisant le résultat du test pour centrer le débat avec moi-même. J'imagine que je pourrai aller voir ma maman pour qu'elle me raconte mon enfance (aucun souvenirs), je pourrai faire le lien avec ma période extra-terrestre au collège (j'étais gaulé comme une crevette et j'écrivais des poèmes aux filles de ma classe), bref, je pourrai faire le lien avec mon état actuel, ma vie passée et ce qui m'attend.
Quand je saurai, si le résultat va dans ce sens, je tenterai sûrement de trouver une relation avec la désintégration positive chère à Dabrowski. Si, au contraire, le résultat du WAIS IV ne va pas dans ce sens, je trouverai d'autres questions à épingler à mon mur de choses à demander (et à régler) à mon psy.
~nico
Les questions existentielles : pourquoi je suis là, à quoi je sers, à quoi bon vivre/survivre dans ce monde de violence, d'égocentrisme, d'égoïsme... Quant aux raisons, je ne les connais pas. Je pense que je me suis inscrit ici tout en faisant un test chez une psy justement pour avoir une idée des raisons qui me poussent vers vous, vers le mieux, vers l'élévation.
J'ai bien lu, avec attention ce qui a été écrit au sujet de la désintégration positive et je ne sais pas encore si je m'y retrouve ou à quel stade je suis, mais ça m'interpelle, en bien. Pour le moment, je laisse plus ou moins tout le questionnement en pause le temps de me focaliser sur mon test. Quand j'aurai un résultat, j'imagine que je pourrai chercher en moi des réponses, en utilisant le résultat du test pour centrer le débat avec moi-même. J'imagine que je pourrai aller voir ma maman pour qu'elle me raconte mon enfance (aucun souvenirs), je pourrai faire le lien avec ma période extra-terrestre au collège (j'étais gaulé comme une crevette et j'écrivais des poèmes aux filles de ma classe), bref, je pourrai faire le lien avec mon état actuel, ma vie passée et ce qui m'attend.
Quand je saurai, si le résultat va dans ce sens, je tenterai sûrement de trouver une relation avec la désintégration positive chère à Dabrowski. Si, au contraire, le résultat du WAIS IV ne va pas dans ce sens, je trouverai d'autres questions à épingler à mon mur de choses à demander (et à régler) à mon psy.
~nico
perenico- Messages : 389
Date d'inscription : 14/11/2016
Age : 46
Localisation : Franche-comté
Re: Dépression existentielle ?
Allez Nico, un effort, j'adore ce mot en plus. Je t'accorde Meme à la limite, parce que ça me va bien!
Bonnes recherches à toi...
Bonnes recherches à toi...
Mekrijärvi- Messages : 34
Date d'inscription : 27/07/2015
Age : 45
Localisation : Bretagne
Re: Dépression existentielle ?
Groumf... mouais, admettons...
perenico- Messages : 389
Date d'inscription : 14/11/2016
Age : 46
Localisation : Franche-comté
Re: Dépression existentielle ?
Non, mais Nico, s'ils te "trouvent" 125, ça voudra pas dire que tu vaux rien, hein, faut d'urgence que tu travailles la-dessus. Ta valeur d'être humain, ça n'a rien à voir avec ton QI
(pour mémoire, un enfoiré de nazi comme Werner Von Braun avait un QI himalayesque, et 30.000 morts "sur la conscience", qui ne l'empéchaient pas de dormir...)
(pour mémoire, un enfoiré de nazi comme Werner Von Braun avait un QI himalayesque, et 30.000 morts "sur la conscience", qui ne l'empéchaient pas de dormir...)
Invité- Invité
Re: Dépression existentielle ?
Tu dois survivre femme HP, la survie de l'humanité à long terme en dépend, et surtout fais des enfants, aime-les et ils t'aimeront en retour, les relations humaines permettent de supprimer la dépression existentielle, enfin cela marche pour moi.
Quand tu es seul(e), forcément ton cerveau va commencer à travailler plus intensément et ça peut parfois conduire à des choses qu'on pourrait regretter, même si je sais que je reste de ma famille ou mes proches ne sont pas à la hauteur intellectuellement sur 99% des sujets cela ne m'empêche pas de les aimer, je le fais et ils me le rendent en retour, sans eux je ne serais déjà surement plus de ce monde, il faut tisser du lien social, c'est une des clés de la survie, et surtout pour les HP, sur les autres les effets sont moindres car ils ne se posent pas autant de questions que nous et un simple boulot métro TV dodo leur suffit.
Ce type de dépression touche une bonne partie de la population tout de même, et les facteurs sont les mêmes dans la majorité des cas, solitude ou trop de réflexion, car vouloir aller jusqu'au bout de la réflexion n'est parfois pas une bonne chose, j'en ai fait les frais à plusieurs reprises, il faut savoir créer des barrières, mécanismes de défense ou de contrôle pour limiter le potentiel quand le besoin s'en fait ressentir, aussi pour limiter la dépression un tas de choses sont bonnes : bon sommeil, faire du sport ( ça aide un max), bonne alimentation, et faire ce qui nous plaît le plus !
Tu peux aussi essayer de briser la routine en changeant d'environnement, la campagne c'est bien, personnellement les grands paysages verts me libèrent violemment de la dépression, c'est comme si je revenais dans la peau de mes ancêtres, car une overdose de nouvelles technologies est vite arrivée de nos jours !
Un dernier conseil, la musique m'aide aussi énormément, j'écoute des musiques qui sont motivantes, en partie du Classic qui est merveilleux à écouter pour le cerveau mais aussi de la DnB, un peu d'électro, électro house, Ambient Music c'est pas mal aussi pour se relaxer, et aussi tu peux lire, la lecture ça permet d'oublier ou de supprimer les pensées parasites pendant un certain temps, et puis la lecture ça augmente le potentiel intellectuel et le savoir ainsi que les connexions neuronales
Voilà voilà, j'espère que ça t'aura aidé même si tu as surement déjà réussi a surmonter ce passage qui n'est pas très agréable...
Quand tu es seul(e), forcément ton cerveau va commencer à travailler plus intensément et ça peut parfois conduire à des choses qu'on pourrait regretter, même si je sais que je reste de ma famille ou mes proches ne sont pas à la hauteur intellectuellement sur 99% des sujets cela ne m'empêche pas de les aimer, je le fais et ils me le rendent en retour, sans eux je ne serais déjà surement plus de ce monde, il faut tisser du lien social, c'est une des clés de la survie, et surtout pour les HP, sur les autres les effets sont moindres car ils ne se posent pas autant de questions que nous et un simple boulot métro TV dodo leur suffit.
Ce type de dépression touche une bonne partie de la population tout de même, et les facteurs sont les mêmes dans la majorité des cas, solitude ou trop de réflexion, car vouloir aller jusqu'au bout de la réflexion n'est parfois pas une bonne chose, j'en ai fait les frais à plusieurs reprises, il faut savoir créer des barrières, mécanismes de défense ou de contrôle pour limiter le potentiel quand le besoin s'en fait ressentir, aussi pour limiter la dépression un tas de choses sont bonnes : bon sommeil, faire du sport ( ça aide un max), bonne alimentation, et faire ce qui nous plaît le plus !
Tu peux aussi essayer de briser la routine en changeant d'environnement, la campagne c'est bien, personnellement les grands paysages verts me libèrent violemment de la dépression, c'est comme si je revenais dans la peau de mes ancêtres, car une overdose de nouvelles technologies est vite arrivée de nos jours !
Un dernier conseil, la musique m'aide aussi énormément, j'écoute des musiques qui sont motivantes, en partie du Classic qui est merveilleux à écouter pour le cerveau mais aussi de la DnB, un peu d'électro, électro house, Ambient Music c'est pas mal aussi pour se relaxer, et aussi tu peux lire, la lecture ça permet d'oublier ou de supprimer les pensées parasites pendant un certain temps, et puis la lecture ça augmente le potentiel intellectuel et le savoir ainsi que les connexions neuronales
Voilà voilà, j'espère que ça t'aura aidé même si tu as surement déjà réussi a surmonter ce passage qui n'est pas très agréable...
Dernière édition par kLaan le Ven 18 Nov 2016 - 18:25, édité 1 fois
Invité- Invité
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