roder autour de l'envie
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Remy_Valencia
Melle Souris
Mac Tire
sarah sarah
8 participants
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roder autour de l'envie
Bonjour à tous,
Un premier texte ici, en avant.
Je suis allée me fourrer dans un bar. M'y voilà, la place est vide, le ciel n'est pas bleu, j'ai commandé un thé bien chaud
et ils le servent dans un mug qu'on peut prendre à pleine main, alors ça rend le froid et le vent agréable, douillet.
Roder autour de l'envie.
Je suis venue ici pour ça, parce qu'il me semblait tout à l'heure que cette envie me tenait, me tirait clairement de ma torpeur,
alors que je me proposais tout un tas de possibles pour l'après-midi à venir, tant de choses à faire, des choses dont je crois avoir envie pourtant,
mais qui au moment d'y aller s'évanouissent dans leur manque de sens, leur manque de chaleur, leur manque de nécessité.
Je n'ai pas l'envie, tout bêtement.
Le piège tant visité est de se demander pourquoi.Bon sang, je frétille de mes 100 désirs, j'implose sous une exaltation qui ne trouve pas à s'incarner, encore et encore, je connais ça si bien,
et je sens et je constate que l'habitude m'amène à m'extorquer des explications,à trouver des causes, des pourquois,des résolutions,
je me rebiffe face à ce que je crois être un vide, vite, vite, faire quelque chose, l'après-midi a déjà commencé et tu es là,tu rodes,
tu rodes autour de toi,tu rôdes autour de l'envie.
Pourtant, si je regarde de plus près, si je fais cet effort paradoxal de ne plus en faire, un petit feu discret vivote timidement dans l'âtre de mon thorax, mais il a peur, si peur de me décevoir.
En face de mes honorables et nobles propositions, celles qui valorisent,qui ont de la gueule, celles qui feraient de moi quelqu'un, il y a ce petit feu rikiki presque fébrile qui ne sais plus bien quoi faire de lui-même à force d'être ignoré, petit feu donc qui m'invitais à aller dans ce bar, d'aller écrire là-bas, m'y poser tranquilou, c'est tout.
Dure dure, ce constat. Je n'accepte pas ce désir là. Il vient faire la nique à mes aspirations les plus hautes, vient contrarier mes croyances de désirs,moi,moi qui, moi qui veux faire de la musique, moi qui, moi qui veut, qui veut, qui veut apprendre plus et plus encore la médecine chinoise, moi, je veux.
Alors quand la journée est vierge et que tout mon temps est là pour ça, pour moi, pour ce « je veux »,
je dégoupille que ces feux là soient éteints, qu'ils n'existent tout simplement pas, ou pas maintenant,
mais alors je les invente, je les force, je les contraint,je refuse leur absence, je cours rassembler tout le bois qu'il faut
et souffle dessus de toute ma volonté, je questionne, je dorlote ce bucher éteint de mille attentions délicates, presque amoureuses,
je dois prendre soins de mes désirs, je dois les alimenter, leur donner les moyens, leur donner ce qu'il leur faut de cadre,
de sens, de souffle et de beauté.
Mais, plus je tente d'être près de l'os, pleine d'une volonté vigoureuse, plus la déroute se creuse.
Mais bon sang que me faut-il. Mmmhh...
Il y a que je m'acharne à me réchauffer d'un feu éteint. Il y a que je m'invente.Il y a qu'un désir ne s'invente pas.
Je le sais pourtant. Ca ne suffit pas. Je le sais aussi.
Ca m'a fait si plaisir de venir ici, il est bon ce thé au jasmin, c'est rigolo cet endroit,
deux anglaises qui tiennent ce petit salon de thé avec ce smart désuet discrètement subversif. Mine de rien.
Voilà, je suis heureuse,ça fait chaud d'être près de soi, je malmène si souvent ce petit feu.
Depuis longtemps j'ai en tête de poster un petit quelque chose ici, mais toujours l'abîme m'a aspiré très loin. Que dire.
Je reviens souvent à ce forum.
Ca fait l'effet d'un compagnon intime, qui selon me rassure ou m'effraie,
voire éveille une grogne et un malaise profond,je ne m'y reconnais pas toujours, et même pas souvent,
rebutée peut-être par l'étrangeté de ce que l’existence d'un tel forum implique.
Pourtant, si je regarde bien,je dois dire que j'ai souvent eu l'élan d'y participer, sans jamais y réussir,
et peut-être est-ce aussi cet élan paralysé qui alimente cette perplexité,cette défiance rentrée. « Moi, je n'y arrive pas.Je ne peux pas ».
J'ai envié cette spontanéité, cette prise de risque parfois, cette capacité à balancer des trucs comme ça, hop,
je me demande des fois si cela fait réellement du bien à celui qui s'y jette, bien que je saches que oui, pas toujours bien sûre, mais quand même.
Souvent, j'ai eu l'envie quasi physique de manifester, disons,ma tendresse devant des témoignages, le coeur bondit,bon sang, dis quelque chose,
puis il se paralyse quand je tente une mise en langage. Heureusement que tout le monde n'a pas cette tare.
C'est que, je crois, j'y met un enjeu très fort. Trop fort sûrement. Je m'en rend compte.
J'ai cette peur de la parole, cette crainte mortelle qu'elle se retourne contre moi, qu'à défaut de d'attendrir le lien elle le torde,le nie,le moque, me laissant plus esseulée que jamais.
Terrifiée à l'idée que ma tentative de lier langage de « coeur à coeur », car il s'agit bien de cela, soit renversée.Ignorée.Ecrasée.Ou utilisée.
L'expérience parle ici, bien entendu.
Et j'ai en tête que je ne suis pas la seule. Oui?
Voilà.
En tout cas ça m'a fait un plaisir très bon de considérer ce petit feu dans le thorax,
d'entendre ce désir de siroter du thé, puis d'écrire, d'écrire pour ce forum. D'écrire pour les gens qui le lisent.
Je suis tentée de m'excuser pour ce pavé quelque peu « moi je moi je »,limite auto-centré,en fait, dediou.
Mais allez,voilà, si je suis sincère,je dirais que j'ai dans l'idée que ça invite à faire de même en retour.
C'est, en tout cas, l'idée.
J'ai envie de dire, « je vous embrasse, coeur à coeur, portez vous bien ».
Et grand merci.
Chaleureusement
Un premier texte ici, en avant.
Je suis allée me fourrer dans un bar. M'y voilà, la place est vide, le ciel n'est pas bleu, j'ai commandé un thé bien chaud
et ils le servent dans un mug qu'on peut prendre à pleine main, alors ça rend le froid et le vent agréable, douillet.
Roder autour de l'envie.
Je suis venue ici pour ça, parce qu'il me semblait tout à l'heure que cette envie me tenait, me tirait clairement de ma torpeur,
alors que je me proposais tout un tas de possibles pour l'après-midi à venir, tant de choses à faire, des choses dont je crois avoir envie pourtant,
mais qui au moment d'y aller s'évanouissent dans leur manque de sens, leur manque de chaleur, leur manque de nécessité.
Je n'ai pas l'envie, tout bêtement.
Le piège tant visité est de se demander pourquoi.Bon sang, je frétille de mes 100 désirs, j'implose sous une exaltation qui ne trouve pas à s'incarner, encore et encore, je connais ça si bien,
et je sens et je constate que l'habitude m'amène à m'extorquer des explications,à trouver des causes, des pourquois,des résolutions,
je me rebiffe face à ce que je crois être un vide, vite, vite, faire quelque chose, l'après-midi a déjà commencé et tu es là,tu rodes,
tu rodes autour de toi,tu rôdes autour de l'envie.
Pourtant, si je regarde de plus près, si je fais cet effort paradoxal de ne plus en faire, un petit feu discret vivote timidement dans l'âtre de mon thorax, mais il a peur, si peur de me décevoir.
En face de mes honorables et nobles propositions, celles qui valorisent,qui ont de la gueule, celles qui feraient de moi quelqu'un, il y a ce petit feu rikiki presque fébrile qui ne sais plus bien quoi faire de lui-même à force d'être ignoré, petit feu donc qui m'invitais à aller dans ce bar, d'aller écrire là-bas, m'y poser tranquilou, c'est tout.
Dure dure, ce constat. Je n'accepte pas ce désir là. Il vient faire la nique à mes aspirations les plus hautes, vient contrarier mes croyances de désirs,moi,moi qui, moi qui veux faire de la musique, moi qui, moi qui veut, qui veut, qui veut apprendre plus et plus encore la médecine chinoise, moi, je veux.
Alors quand la journée est vierge et que tout mon temps est là pour ça, pour moi, pour ce « je veux »,
je dégoupille que ces feux là soient éteints, qu'ils n'existent tout simplement pas, ou pas maintenant,
mais alors je les invente, je les force, je les contraint,je refuse leur absence, je cours rassembler tout le bois qu'il faut
et souffle dessus de toute ma volonté, je questionne, je dorlote ce bucher éteint de mille attentions délicates, presque amoureuses,
je dois prendre soins de mes désirs, je dois les alimenter, leur donner les moyens, leur donner ce qu'il leur faut de cadre,
de sens, de souffle et de beauté.
Mais, plus je tente d'être près de l'os, pleine d'une volonté vigoureuse, plus la déroute se creuse.
Mais bon sang que me faut-il. Mmmhh...
Il y a que je m'acharne à me réchauffer d'un feu éteint. Il y a que je m'invente.Il y a qu'un désir ne s'invente pas.
Je le sais pourtant. Ca ne suffit pas. Je le sais aussi.
Ca m'a fait si plaisir de venir ici, il est bon ce thé au jasmin, c'est rigolo cet endroit,
deux anglaises qui tiennent ce petit salon de thé avec ce smart désuet discrètement subversif. Mine de rien.
Voilà, je suis heureuse,ça fait chaud d'être près de soi, je malmène si souvent ce petit feu.
Depuis longtemps j'ai en tête de poster un petit quelque chose ici, mais toujours l'abîme m'a aspiré très loin. Que dire.
Je reviens souvent à ce forum.
Ca fait l'effet d'un compagnon intime, qui selon me rassure ou m'effraie,
voire éveille une grogne et un malaise profond,je ne m'y reconnais pas toujours, et même pas souvent,
rebutée peut-être par l'étrangeté de ce que l’existence d'un tel forum implique.
Pourtant, si je regarde bien,je dois dire que j'ai souvent eu l'élan d'y participer, sans jamais y réussir,
et peut-être est-ce aussi cet élan paralysé qui alimente cette perplexité,cette défiance rentrée. « Moi, je n'y arrive pas.Je ne peux pas ».
J'ai envié cette spontanéité, cette prise de risque parfois, cette capacité à balancer des trucs comme ça, hop,
je me demande des fois si cela fait réellement du bien à celui qui s'y jette, bien que je saches que oui, pas toujours bien sûre, mais quand même.
Souvent, j'ai eu l'envie quasi physique de manifester, disons,ma tendresse devant des témoignages, le coeur bondit,bon sang, dis quelque chose,
puis il se paralyse quand je tente une mise en langage. Heureusement que tout le monde n'a pas cette tare.
C'est que, je crois, j'y met un enjeu très fort. Trop fort sûrement. Je m'en rend compte.
J'ai cette peur de la parole, cette crainte mortelle qu'elle se retourne contre moi, qu'à défaut de d'attendrir le lien elle le torde,le nie,le moque, me laissant plus esseulée que jamais.
Terrifiée à l'idée que ma tentative de lier langage de « coeur à coeur », car il s'agit bien de cela, soit renversée.Ignorée.Ecrasée.Ou utilisée.
L'expérience parle ici, bien entendu.
Et j'ai en tête que je ne suis pas la seule. Oui?
Voilà.
En tout cas ça m'a fait un plaisir très bon de considérer ce petit feu dans le thorax,
d'entendre ce désir de siroter du thé, puis d'écrire, d'écrire pour ce forum. D'écrire pour les gens qui le lisent.
Je suis tentée de m'excuser pour ce pavé quelque peu « moi je moi je »,limite auto-centré,en fait, dediou.
Mais allez,voilà, si je suis sincère,je dirais que j'ai dans l'idée que ça invite à faire de même en retour.
C'est, en tout cas, l'idée.
J'ai envie de dire, « je vous embrasse, coeur à coeur, portez vous bien ».
Et grand merci.
Chaleureusement
sarah sarah- Messages : 19
Date d'inscription : 27/02/2014
Age : 41
Localisation : cevennes
Re: roder autour de l'envie
Formidable texte.
Je me retrouve dans ces lignes, dans cet appétit intangible où l'on ne sait plus trop si c'est nous qui dévorons nos passions, ou elles qui nous dévorent; dans ces ambitions qui germent à chaque aube, s'épanouissent en culpabilité au fil de la journée, et flétrissent en amas de regrets la nuit tombée, le plus cruel des compagnons nocturnes; et enfin, dans cette quête d'un feu, de préférence le sien... mais pas seulement...
Un texte profondément émouvant, car je sens bien que ton cœur, tu l'y as mis entièrement. Et j'applaudis ce courage, je le jalouse même. Voici exactement le genre de texte qui m'inspire, qui m'invite à me surmonter... (et enfin rédiger mon propre message de "présentation", chose que je repousse depuis mille ans).
Un grand merci à toi d'avoir eu la force de poser ton masque, et d'avoir exposé cette force, mais aussi cette vulnérabilité. C'est extrêmement dur de se lâcher de la sorte, de se dévoiler ainsi... cet acte après tout, cristallise toutes les peurs... et il n'y a guère pire réponse que l'indifférence...
5 jours de silence quand même. J'ai honte.
Pas facile d'être un zèbre parmi les zèbres.
Quant à la culpabilité du "moi je moi je" qui te fait brièvement vaciller, elle est illégitime. J'irais même jusqu'à affirmer qu'il n'y a rien de plus spectaculaire qu'une âme entretenant son jardin avec passion et dévotion, se réjouissant de ses succès, déplorant ses échecs, mais persévérant malgré tout, inspirant au passage ceux qui partagent les mêmes aspirations à en faire de même.
Et enfin, que ce cri du cœur, que je devine solitaire mais digne a malgré tout trouvé écho.
Merci pour le feu. Voici une brindille en retour.
Je me retrouve dans ces lignes, dans cet appétit intangible où l'on ne sait plus trop si c'est nous qui dévorons nos passions, ou elles qui nous dévorent; dans ces ambitions qui germent à chaque aube, s'épanouissent en culpabilité au fil de la journée, et flétrissent en amas de regrets la nuit tombée, le plus cruel des compagnons nocturnes; et enfin, dans cette quête d'un feu, de préférence le sien... mais pas seulement...
Un texte profondément émouvant, car je sens bien que ton cœur, tu l'y as mis entièrement. Et j'applaudis ce courage, je le jalouse même. Voici exactement le genre de texte qui m'inspire, qui m'invite à me surmonter... (et enfin rédiger mon propre message de "présentation", chose que je repousse depuis mille ans).
Un grand merci à toi d'avoir eu la force de poser ton masque, et d'avoir exposé cette force, mais aussi cette vulnérabilité. C'est extrêmement dur de se lâcher de la sorte, de se dévoiler ainsi... cet acte après tout, cristallise toutes les peurs... et il n'y a guère pire réponse que l'indifférence...
5 jours de silence quand même. J'ai honte.
Pas facile d'être un zèbre parmi les zèbres.
Quant à la culpabilité du "moi je moi je" qui te fait brièvement vaciller, elle est illégitime. J'irais même jusqu'à affirmer qu'il n'y a rien de plus spectaculaire qu'une âme entretenant son jardin avec passion et dévotion, se réjouissant de ses succès, déplorant ses échecs, mais persévérant malgré tout, inspirant au passage ceux qui partagent les mêmes aspirations à en faire de même.
Et enfin, que ce cri du cœur, que je devine solitaire mais digne a malgré tout trouvé écho.
Merci pour le feu. Voici une brindille en retour.
Mac Tire- Messages : 17
Date d'inscription : 17/05/2015
Age : 43
Localisation : Forêts Alsaciennes
Re: roder autour de l'envie
Très beau texte, je m'y retrouve.
Tu mets des mots sur ce que je n'arrive pas à exprimer.
Je t'embrasse, coeur à coeur.
Tu mets des mots sur ce que je n'arrive pas à exprimer.
Je t'embrasse, coeur à coeur.
Melle Souris- Messages : 52
Date d'inscription : 16/12/2015
Re: roder autour de l'envie
Bravo,tu y est arrivée :-) et d'une belle façon
Remy_Valencia- Messages : 60
Date d'inscription : 01/02/2016
Age : 36
Re: roder autour de l'envie
Mmmhhh... merci beaucoup, mac tire et mlle souris.
J'aimerais rebondir davantage, mais ça ne raconterait pas mieux
l'épaisse douceur qui se tuilent en lisant vos beaux mots.
Et l'élan que j'ai de renvoyer la balle et d'inviter à, un peu comme le sourire après
un bonjour.
Sourire, donc
Tout de bon à vous et bonne nuit,
Racontez-donc,
Chaleureusement
J'aimerais rebondir davantage, mais ça ne raconterait pas mieux
l'épaisse douceur qui se tuilent en lisant vos beaux mots.
Et l'élan que j'ai de renvoyer la balle et d'inviter à, un peu comme le sourire après
un bonjour.
Sourire, donc
Tout de bon à vous et bonne nuit,
Racontez-donc,
Chaleureusement
sarah sarah- Messages : 19
Date d'inscription : 27/02/2014
Age : 41
Localisation : cevennes
Re: roder autour de l'envie
Ah, je n'avais pas vu ton petit mot remy,
thanks a lot too
Tout de bon
thanks a lot too
Tout de bon
sarah sarah- Messages : 19
Date d'inscription : 27/02/2014
Age : 41
Localisation : cevennes
Re: roder autour de l'envie
Très beau texte, merci. Ton style est agréable à lire, urbain et habité. Je me suis visualisée, dans TON texte, dans un café, moi aussi. Tu m'as invité.
J'espère soigner ma frustration et ma mauvaise conscience en le relisant, au besoin.
Le rendez-vous est prit, avec un jasmin. Merci
J'espère soigner ma frustration et ma mauvaise conscience en le relisant, au besoin.
Le rendez-vous est prit, avec un jasmin. Merci
alverina- Messages : 5
Date d'inscription : 09/02/2016
Localisation : Paris/Orléans
Re: roder autour de l'envie
2h que je suis devant le clavier à essayer de m'exprimer en passant par tous les états
La tare dont tu parles finira par m'avaler, j'admire tellement ton courage et la justesse de tes mots, pouvoir décrire à ce point tes ressentis.. J'y arriverai moi aussi:) pour l'instant je ne trouve pas mes mots trop occupé à calmer les effets de la relecture de ton texte.
Merci d'avoir osé
La tare dont tu parles finira par m'avaler, j'admire tellement ton courage et la justesse de tes mots, pouvoir décrire à ce point tes ressentis.. J'y arriverai moi aussi:) pour l'instant je ne trouve pas mes mots trop occupé à calmer les effets de la relecture de ton texte.
Merci d'avoir osé
Moete- Messages : 13
Date d'inscription : 05/02/2016
Age : 40
Localisation : gard
Re: roder autour de l'envie
Sarah, vous
Un roman
Une auto-fiction (vite, la mode passe)
vous avez du talent
pour quoi ? faire ?
ce texte moi-je arrêête !
nous n'en sommes plus là ! liberté !
oh Platon ! Homère !
oh Van-Gogh !
mais écrire pour
l'autre : quel Autre . Quels foutus Autres ?
Bon, on se reparle si tu veux, si vous voulez.
Foutu forum. Oui, foutu forum.
(Et l'Agora ?)
Un roman
Une auto-fiction (vite, la mode passe)
vous avez du talent
pour quoi ? faire ?
ce texte moi-je arrêête !
nous n'en sommes plus là ! liberté !
oh Platon ! Homère !
oh Van-Gogh !
mais écrire pour
l'autre : quel Autre . Quels foutus Autres ?
Bon, on se reparle si tu veux, si vous voulez.
Foutu forum. Oui, foutu forum.
(Et l'Agora ?)
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
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