Que faites-vous lorsque vous vous sentez en colère?

La frustration est la colère la plus douloureuse je crois. Depuis que je sais que je suis surdoué, je rationalise beaucoup ma colère pour l'analyser et cela me permet de me l'approprier. Mais cela ne m’empêche pas d'avoir des accès soudains face à la bêtise humaine. Je me demande souvent pourquoi je devrais faire l'effort de subir la connerie des autres.
Accepter que nous ne puissions pas tordre ce que nous subissons et qui nous est imposé par des éléments extérieurs qui nous vont à l'encontre de ce en quoi nous croyons est insupportable.
Ma fille de 9 ans est surdouée. Je vis sa frustration régulièrement et c'est très difficile pour nous 2 car elle me ramène à mon impuissance face à la mienne. Elle applique un raisonnement juste et pertinent sur ce qu'elle subit (elle a raison dans son raisonnement) et pourtant je suis parfois obligée de lui imposer une refus et de la contraindre à subir. Je sais qu'elle en sera malheureuse mais je me dis que je dois lui apprendre à gérer sa colère qui monte et qui parfois entraîne de la violence de sa part. Alors qu'au quotidien, c'est une gamine super. Il lui arrive de me taper pour évacuer cette colère et je ne peux pas accepter cela. On me dit que je suis trop gentille avec elle, que je devrais me fâcher et crier après elle. Mais je sais que je ne dois pas parce qu'elle n'exprime pas un caprice mais bien une colère qui la rend elle aussi très triste.
Je ne sais pas comment faire avec elle. Si vous avez une idée, dites-le moi. Cela m'aiderait.
Je cherche aussi un bon psychothérapeute pour enfants sur Nantes spécialisé dans les surdoués.

Dur dur cette colère tout de même...

La gestion de de la frustration n'est pas spécifique aux surdoués, dans la vie on n'a pas tout ce qu'on veut, les choses ne se passent pas toujours comme on voudrait et accepter que la frustration et l'impuissance font partie de la vie est un signe de maturité et/ou de sagesse. Plus on a la capacité d'accueillir ce qui n'est pas à porter de notre pouvoir, plus on fait preuve d'adaptabilité et de souplesse, pour être en capacité d'agir et surtout d'agir bien.
Il faut comprendre que pendant qu'on consume notre énergie dans la colère, au lieu de s'en servir pour agir "positivement", d'autres qui ne sont pas dans cet état émotionnel en profite pour être créatif, constructif, avancer, et s'offrir du bonheur pendant que nous ruminons sur notre propre sort.
Par exemple, face à un échec (juste ou injuste) il y aura celui qui râle et pleure sur son sort, il y aura celui qui se dira c'est passé, qu'est ce que je peux faire maintenant, ou la prochaine fois pour atteindre mon objectif, pour éviter que ce qui est arrivé ne se reproduise. Et parce que les 2 attitudes face au même évènement auront été différentes, les conséquences le seront aussi, dans un cas il y aura celui qui se replie, baisse les bras et n'atteindra jamais l'objectif, et il y a celui qui se sera servi de l'expérience pour avancer et devenir plus "fort".
Tout le monde est confronté à ces choses, jugées justes ou injustes, bonnes ou mauvaises, mais ce qui va faire la différence c'est la façon dont on les appréhende et si on s'en sert pour se freiner ou pour évoluer.

Sagarmatha, tu as une fille surdouée, donc elle est intelligente, donc tu peux lui expliquer de façon simple et franche que face à ce qu'elle vit elle a 2 solution, soit positiver l'expérience, soit la négativer, s'en faire une force, ou s'en faire une faiblesse, pleurer sur son sort, ou relever la tête, regarder devant soi ou regarder derrière...
Et si elle comprend où est son intérêt alors cela n'empêchera pas le frustration, mais elle lui servira, au lieu de la consumer.

EmiM,

Tu as raison dans ce que tu dis. Tout dépend de notre positionnement dans la vie. La colère n'est pas une malédiction si elle est bien gérée. Mais il faut vivre et grandir pour en prendre conscience. C'est le fondement de l'enseignement du Buddha. Se construire par l'expérience, que ce soit dans la souffrance ou le plaisir. Depuis longtemps et parce que j'ai traversé de multiples tempêtes, je prends tout, je trie et ne conserve que ce qui me permet d'avancer. La colère que je ressentais était liée à la peur de me savoir différente et de m'obliger à taire cette différence pour me "normaliser". J'ai longtemps cru que j'étais atteinte d'une maladie alors que je suis juste surdouée. Maintenant, la colère s'est tue et je suis apaisée. Mais que de souffrances pour y parvenir!

Ma fille est encore trop jeune pour comprendre tout cela. Aujourd'hui, je sais distinguer la frustration qui vient de ce qu'elle ne peut changer et obtenir et la colère émanant de la peur. Lorsque son hyperémotivité s'empare d'elle, elle s'enferme dans une muraille. Il faut attendre que la crise passe pour discuter et rationaliser; ce que je fais à chaque fois. Et elle comprend très bien ce que je lui dis. Mais cela reste difficile pour elle. Pour mon mari et moi même. Nous avons totalement modifié notre approche éducative pour lui permettre de s'épanouir sans bien savoir où nous allions. Comme elle a reçu en fin d'année les félicitations de sa maîtresse tant au niveau des résultats que de sa maturité, je me dis que nous sommes dans la bonne direction. Je lui ai consacré mon année. Je ne pourrais pas le faire l'année prochaine. Je sais qu'à la maison, nous sommes parfois sur des montagnes russes. Je suis heureuse de ce temps pris avec elle. J'avoue que j'appréhende la suite. Nous faisons tout pour la mettre en confiance et elle s'en aperçoit puisqu'elle le verbalise très bien. Elle sait quand la crise va arriver, elle reconnaît aussi qu'elle ne peut l'empêcher. Tout cela, elle l'explique très bien. Lorsque cela arrive, elle part dans sa chambre d'elle même et revient ensuite en s'excusant. Alors nous discutons car je ne veux pas qu'elle culpabilise de son attitude. Cela demande de l'énergie et beaucoup de disponibilité. Je ne veux pas qu'elle grandisse dans la souffrance comme ce fut le cas pour moi. Mais que c'est dur au quotidien tout de même.

Je crois que les parents qui veulent éviter la souffrance à leurs enfants sont toujours pleins de bonnes intentions, pourtant il me semble que ce n'est pas de votre ressort, ou du moins à portée de votre contrôle. Un jour l'enfant partira de la maison, il sera confronté à la potentialité de souffrir et vous ne pourrez rien y faire. Par contre ce qui peut changer la donne, c'est si vous lui apprenez à dépasser la souffrance et à comprendre que la souffrance est la meilleure alerte de ce qui ne va pas, elle permet d'identifier la source du "mal" pour en prendre soin et guérir ce qui doit l'être, qu'il s'agisse d'une souffrance du corps, de l'âme ou de l'esprit. Il y a des gens qui ont une maladie (dont je ne me souviens plus le nom) qui fait que lorsqu'ils se blessent physiquement, ils ne sentent pas la douleur et du coup, ils peuvent mettre leur vie en péril sans s'en rendre compte. Je pense que la souffrance est souvent perçue négativement et que les gens cherchent davantage à l'éviter qu'à la comprendre, l'accueillir, écouter ce qu'elle nous dit de nous et quoi en retirer. Quand on apprend à la ressentir pleinement sans peur et à faire ami avec elle, elle passe non seulement plus rapidement, mais en plus elle devient source de richesses et d'apprentissages de soi, des autres, de la vie. Peut être que si les gens arretaient d'avoir peur de souffrir, arretaient de fuir la souffrance, ils la connaitraient mieux, ils la gèreraient mieux et au final ils souffriraient moins. Peut être que le role des parents n'est pas d'éviter la souffrance à leur enfant, mais plutôt de leur apprendre à la voir d'un œil bienveillant et enrichissant, parce que si quand nous avons mal quelque part nous ne souffrions pas, alors comment saurions-nous que quelque chose ne va pas et nécessite d'etre pris en charge pour ne plus faire souffrir. Si nous voyons la souffrance comme l'opportunité de savoir sur quoi agir, plutôt que comme quelque chose de négatif, alors elle peut prendre sens et sa place surtout dans la vie de chacun. La souffrance permet la prise de conscience de quelque chose qui ne l'était pas, on a le choix de rester sourd et de continuer à souffrir, ou on a le choix de l'accueillir, de l'écouter, et d'apprendre à se connaître pour faire de meilleurs choix à l'avenir.

Lorsque j'évoquais la souffrance que je souhaitais épargner à ma fille, il s'agissait seulement de celle que j'avais connu en me créant une fausse personnalité pour me conformer aux autres. Cette souffrance là est inutile. Mon rôle de parent est d'amener ma fille à trouver sereinement sa place en tant qu'adulte et à ne pas avoir peur de qui elle est. Pour la souffrance physique, elle fait tellement partie de mon quotidien que c'est devenu un compagnon de route et que je l'ai banalisée, peut-être trop (j'ai beaucoup de problèmes de santé).
Souffrir fait partie de l'apprentissage, de la construction de soi. Je n'ai pas peur de toutes les autres souffrances même si, en tant que mère, mon instinct est de la préserver. J'ai bien conscience qu'elle va devoir les apprivoiser.  Mais je ne souhaite pas pour elle qu'elle connaisse ce que j'ai vécu en me heurtant aux autres parce que je ne parvenais pas à être moi-même. Je crois qu'en tant que parent, c'est mon devoir de la construire sans qu'elle connaisse cela. C'est juste l'amener à avoir confiance en elle et en ses capacités une fois adulte; ce que je n'ai eu que très tardivement.

Si je suis seule : j'essaie de rester calme, mais je peux pas, donc je détruis et veux faire mal. Je ne pleure jamais dans ces cas là. Je cherche à atteindre ce qui m'a mise en colère (quitte à y laisser quelques plumes). Je regrette très souvent mon comportement et je m'en veux de ne pas avoir su me maitriser. Et je me dis que je recommencerai pas.

Si je suis bien accompagnée : je m'apaise très facilement, et retrouve la raison quasi tout de suite.

Quand je me mets en colère, je sais que ça cache une envie de faire l'amour.

Du coup, je cherche ce que cache mon envie de faire l'amour.

Et une fois que tu as trouvé, tu n'as plus envie de faire l'amour ? Il n'y a peut-être rien derrière cette envie si ce n'est juste cette envie.
Généralement, vouloir faire l'amour est une expression saine d'un besoin de se satisfaire. De se faire plaisir. Et d'être apaisé ensuite.

Pour Magnétique, j'ai longtemps été dans la destruction incalculée. Je le suis encore mais de façon maîtrisée. Je comprends ce que tu dis. Il y a la colère impulsive, celle qui donne envie de tout casser en 30 secondes et il y a ce que j'appelle la colère froide. J'ai réussi en travaillant sur moi à réduire considérablement la première parce que je suis apaisée dans la vie au quotidien. La deuxième existe toujours. Par exemple, j'ai été licenciée abusivement en cours d'année et 2 de mes collègues ont fait des attestations contre moi dans lesquelles les faits racontés sont faux. Ils ont bien noté de leurs petites mains qu'ils s'exposaient à 15000 euros d'amende et 1 an d'emprisonnement pour fausse déclaration. Il se trouve que je peux le prouver. Je n'aurai aucune culpabilité à passer au pénal pour demander réparation quitte à les voir payer l'amende. Mais alors strictement aucune. Peu m'importe les conséquences pour eux alors que je sais qu'ils ont une famille et qu'ils ont probablement agit sous l'autorité de mon ancien supérieur hiérarchique. Mais cela m'est égal et ne me concerne pas. A eux d'assumer leurs actes. C'est de la colère froide et destructrice. Néanmoins, elle est ciblée et maîtrisée. Sans compter qu'en fait, ils sont tellement cons que cela m'a fait rire!

Le ménage !

dans mes papiers

dans ma tête

dans ma vie

@magnetique et a pola : on est rarement heureux et content de se mettre en colere. Faire l'amour est un acte intense, tant en terme de detournement de pensée (en general, on pense a ce qu'on fait dans ces moments et pas a autre chose), et cela est aussi appaisant et reconfortant.
C'est plutot un beau paliatif au fait de se retrouver en difficulté pour gerer ca colere

He cheri, j'ai la rage et je suis mega venere : fait moi l'amour!
J'aime bien l'idee
Plus sympa que de faire partager a l'autre sa colere qu'en faisant la gueule Plus sympa de reconforter quelqu'un comme ca qu'en essayant de trouver deserperement les mots qui appaiserons l'autre.
Moi perso, quand je suis en colere, je m'isole en attendant que ca passe, sinon j'agresse l'autre alors qu'il y est pour rien... j'aime beaucoup l'idee et votre methode de gerer votre colere, je retiens pour le jour ou je quitterais mon celibat

Moi aussi j'avais tendance à agresser l'autre qui était souvent mon mari d'ailleurs! Bon, j'en suis pas très fière, j'avoue. C'est clair que c'est plus sympa de faire l'amour!   Je vais réfléchir au concept pour le futur!

Le truc avec l'envie de faire l'amour comme solution, c'est qu'il faut avoir quelqu'un sous la main. Sinon, cela peut engendrer de la frustration et on revient à ce que disait Pola. Bref, on tourne en rond...

oui, tu reste pas trop éloigné de l'autre et tu met en place un "téléphone rouge"

Et puis si la frustration dure seulement jusqu'aux retrouvailles, et que tu sais que les retrouvailles te réconforteront ça peut être cool

"ha excusez moi, je vais devoir partir tot, ma nana est en colère"

"ha excusez nous, on va pas pouvoir venir diner ce soir/on va arriver avec 1h de retard, ma nana est en colère"

"ha, je vais pas pouvoir déjeuner avec vous ce midi, un impondérable".

Tu dois même pouvoir gérer ça par demi-journée si tu t'organise bien ^^  
Voir... tu gère à distance ... ou tu bosse avec 

Oulala, je vais arrêter là, cette histoire m’emmène dans un imaginaire... assez coquin

Après, c'est toujours bon de réfléchir à pourquoi on est en colère, et de laisser l'autre réfléchir un peu 

"ha excusez moi, je vais devoir partir tot, ma nana est en colère"
- Heu... Désolée mais là faut que je rentre parce que je suis hyper en colère et j'ai besoin de souffler!

"ha excusez nous, on va pas pouvoir venir diner ce soir/on va arriver avec 1h de retard, ma nana est en colère"
- Heu... Désolée mais on aura 2 heures de retard (c'est pour les temps de trajet...)

"ha, je vais pas pouvoir déjeuner avec vous ce midi, un impondérable"
- Heu... Désolée, bien que j'ai faim, j'ai un autre truc sur le feu!

Ouais, en y réfléchissant, c'est pas mal! Gérer à distance...  
Bon, j'ai trop d'imagination je crois. Tout à coup, c'est le bazar dans mes neurones!
Tiens et si je me mettais en colère ?

tres bonnes formulations

Faut que je pense a updater ma fiche zeetic moi : "coleriques acceptées "

Ha mince j'avais que j'arretais

Excusez moi, c'est certainement l'idee la plus geniale j'ai lu sur ce forum depuis un bye j'adore vraiment

Dès qu'on entre dans le vif du sujet, c'est tout de suite plus passionnant!  

A chaque frustration, hop! Un peu de sport pour se calmer! C'est vrai que c'est une super idée que je garde moi aussi sous le coude.
Quand je pense aux efforts que j'ai fait pour m'apaiser...

Et les colériques c'est pas de tout repos au quotidien...

Sagarmatha a écrit:
Et les colériques c'est pas de tout repos au quotidien...

Ca reste bien plus sain que ne jamais se mettre en colère

Au moins, tu peux éviter de mettre en colère quelqu'un alors que provoquer de la colère quand il devrait y en avoir, ça, c'est pas possible.

Mieux vaut trop que pas assez

Et puis ça se travaille, ce topic est pas mal, il donne de bonne piste de réflexion.
Apaiser c'est plus compliqué.

J'étais assez colérique quand j'étais jeune, je ne le suis plus depuis longtemps, je ne me met en colère que quand il y a des raisons.
Je me rappelle qu'au grand désespoir de mes parents, je rentrais des colères noires assez impressionnantes.
Des fois, j'me dis qu'ils en ont quand même grave bavés avec moi

Excellent tes trucs technos Je trouve ça méga fun.

Ceux qui me mettent vraiment en colère, (déjà, faut il y arriver, ce qui n'est franchement pas simple)... ba je les excuse si j'ai de plates, mais alors ultra plates excuses.

D'ailleurs, les derniers qui s'y sont essayés, après les 4 vérités (ba oui, on va pas s’énerver pour rien et histoire qu'ils le sachent ), je les ignore, mais alors... complètement

Mais je m’énerve vraiment rarement, comme je comprend, j'vois pas pourquoi je m’énerverais en fait

En tout cas cette année, c'était une bonne année, me suis énervé après 4 personnes :O  2 anciens amis, et 2 personnes rencontrées en irl a lyon. Meme motif me juger.
Bref, de gros gros cons Mais bon... faut toujours excuser les gros cons, c'est pas leur faute

Tiens celle la est sympa aussi, à écouter quand on est en colère?

Revz a écrit:Tiens celle la est sympa aussi, à écouter quand on est en colère?

Depuis qu'on m'a fait découvrir les sushis, je trouve qu'elle colle mieux à ma longueur d'onde, certaines personnes lui doivent du coup beaucoup, je ne sais pas où se trouveraient ces personnes à l'heure actuelle si j'en étais restée à "ça m'énerve". Il faut avoir une musique test adaptée à chaque situation et chaque personne. Il y a une hiérarchie aussi dans les gros cons, il faut pas tous les mettre dans le même panier, dans la même chanson, (naze niveau 1, naze niveau 2, ect....) si tu mets tout le monde au même régime, c'est pas équilibré, il faut savoir être juste dans la vie et faire la part des choses et des gens:)

Tout a fait d'accord mais je vais poursuivre sur ton fil

Il y a une hiérarchie aussi dans les gros cons, il faut pas tous les mettre dans le même panier, dans la même chanson, (naze niveau 1, naze niveau 2, ect....) si tu mets tout le monde au même régime, c'est pas équilibré, il faut savoir être juste dans la vie et faire la part des choses et des gens:)


Oui, tu as raison il faut être juste. Quand même, un vrai con reste un con bien souvent persuadé de son intelligence supérieure de con... C'est justement ça qui est énervant! Avant, je finissais toujours par avoir envie de leur dévisser le paquet d'os qu'ils avaient au-dessus du cou pour le jeter du haut d'une falaise en Sibérie! Maintenant, je me fous de leur gueule en balançant des trucs hyper sérieusement et eux pensent que je vais dans leur sens. La conversation devient intéressante, un peu comme si on entrait dans une autre dimension. Bref, je me marre toute seule dans ma tête. Le mieux, c'est de le faire dans un petit groupe dont au moins 1 qui pige que je suis pas sérieuse. Du coup, c'est assez drôle.
J'avais un collègue complètement abruti et fier de lui. Je me suis pas mal entraînée à ce petit jeu avec lui sans jamais ressentir de culpabilité Parfois, je les mène en bateau pour qu'ils finissent par dire une énorme connerie pour ne pas perdre la face. Et là je me marre ouvertement. Comme je suis très joueuse, cela m'amuse. J'avoue, c'est pas très sympa mais je vais mieux depuis que je pratique cette activité.

En fait non, moi, j'ai pas de hierarchie.

Dans mes 4 gros cons j'ai:
* 1 gars a qui j'ai voulu remercier de son écoute au début de mes problèmes de couple, et qui, quand je lui ai dit que j'avais fini par quitter mon ex car la relation était hyper toxique; truquée et me détruisait, il m'a dit que j'aurais mieux fait de rester, quitte à me flinguer: quand on voit le résultat, c'était d'une débilité profonde. (mais bon, lui, il aurait droit de s'excuser)
* un couple d'amis de 10 ans, avec qui je partageais presque tous mes nouvels ans, qui m'on juste insulté, quand je leur ai dit que je m'étais séparé, sans même demander un début de comment ça se faisait.
* un zèbre a qui j'ai proposé mon amitié, qui est sur ce forum et que je voyais irl, et qui tout d'un coup c'est mis a avoir une attitude pour me pourrir, me décrédibiliser, et qui a chaque fois que je lui ait dit qu'il me blessait ou que quelque chose me déplaisait, il y allait encore plus fort, avec un grand sourir s'il vous plait, jusqu'a ce qu'au bout de 3h environ, je le foute a la porte de chez moi.

Voila comment on mérite le titre de "gros con" par RevZ, titre unique et universel et ne laissant aucunement place à de la pitié, et attribué uniquement sur entretien, réservé à une élite rare et particulièrement fétide

A part ça, ma vidéo, c'était de l'humour on est tous un peu con parfois, le tout, c'est d'etre drôle, mois je les trouve drôle tout ces gens Et ça sert à rien de s’énerver après eux.

Je sens cette énergie lourde au creux de mon ventre... je la fait circuler, se dissiper en quelques secondes.
La souffrance peut-être utile, elle n'est pas nécessaire, surtout celle mentale, pour la souffrance physique j'arrive à l'atténuer, voire "l'oublier" quand elle est pas trop forte.

Je laisse aux fous leurs jugements, leurs illusions, et la plupart du temps ils ne peuvent m'atteindre, et s'ils y arrivent ...la question n'est pas comment
mais encore pourquoi!

jolindien a écrit: ...la question n'est pas comment
mais encore pourquoi!

+1

L'expérience car le pourquoi
il n'est question que de cela
De réponse ici-bas
car ni haut, ni bas
et quand la droite se courbe
au fil du temps je m'ouvre
si absolu car le nous
si relatif car tout les autres
Proche de l'être, loin d'être proche
Pardonnez ou pas cette approche
Pourquoi partager

Absent à la dualité,
il me sied d'aimer

jolindien a écrit:la question n'est pas comment mais encore pourquoi!

Très juste. Mais le pourquoi est sans fin. Il se succède à un autre.

Revz,

* un zèbre a qui j'ai proposé mon amitié, qui est sur ce forum et que je voyais irl, et qui tout d'un coup c'est mis a avoir une attitude pour me pourrir, me décrédibiliser, et qui a chaque fois que je lui ait dit qu'il me blessait ou que quelque chose me déplaisait, il y allait encore plus fort, avec un grand sourir s'il vous plait, jusqu'a ce qu'au bout de 3h environ, je le foute a la porte de chez moi.

On peut être zèbre et pervers en même temps ? Je pensais que c'était incompatible... Je dois avoir tort.
Je me souviens d'une discussion avec toi et un nouvel inscrit au printemps sur la perversion narcissique dans le couple. Très bon choix de partir quand on connaît le potentiel destructeur dans la relation en privé que possède ce type de personne ainsi que leur capacité à se montrer adorable en public...

J'espère que tu as d'autres amis qui te soutiennent

Oui merci  Plein, en tout cas, bien assez

Pour ton interrogation, je continue ma réflexion sur la perversion narcissique, quand on me rapporte des infos ou qu'elles se présentent à moi, mais sans plus. En l'etat actuel, à mon sens, les 2 profils sont très liés et peuvent être confondus. 

Pour cette personne en question, peu m'importe en fait, je n'ai aucun lien avec lui, il fait sa vie, moi la mienne. 
Je ne suis ni doc, ni psy, et je préféré m'occuper des personnes que j'apprécie.
Il est toxique pour moi, point. Il a pas l'air de l'etre pour d'autres, et je doute que cela soit le titre approprié, gros con c'est bien, et j'ai pas envie d'en savoir plus

J'apporte mes lumières et mon expérience  à ceux qui m'en demandent, mais, autant, la zebritude, m'interresse vraiment, ce sujet là, non. Je suis intéressé par ce qui est positif, le négatif j'en fait pas mon affaire, c'est par la force des choses que je m'y suis interressé, pas par curiosité.

J'y ai aussi été confrontée. Je ne m'y intéressais pas avant. Et si je m'y intéresse encore c'est parce que j'écris et l'un de mes personnages a ce profil. Sinon, je suis passée à autre chose. Et heureusement!!!!

Je suis bien plus attirée par la nouvelle planète des zèbres. Enfin, je découvre qu'il y a une quantité de directions à prendre, de rencontres à faire et de moments que je me refusais à vivre parce que je me bridais. C'est bien plus passionnant! Et le tout en étant moins frustrée!

Revz a écrit:
Pour cette personne en question, peu m'importe en fait, je n'ai aucun lien avec lui, il fait sa vie, moi la mienne. 
Je ne suis ni doc, ni psy, et je préféré m'occuper des personnes que j'apprécie.
Il est toxique pour moi, point. Il a pas l'air de l'etre pour d'autres, et je doute que cela soit le titre approprié, gros con c'est bien, et j'ai pas envie d'en savoir plus

Pour préciser quand même, le fond de ma pensée, c'est plutôt de l'autisme ou un fort arsperger son cas à lui.

A mon sens, tout le monde peu comprendre "non" ou "stop".

C'est le fait qu'il ne s’arrête pas quand je dis stop fait de lui un gros con.

Qu'on en comprenne ou pas l'implication, c'est une regle que tout le monde peut apprendre.

Ou alors il a "un grain", et j'aime bien en général les gens qui en on un, mais le sien, je l'aime pas

Les gens qui on un joli grain, c'est sympa. Cela colore la vie. C'est triste les gens sérieux.

Pour la personne dont tu parles, je vois ce que tu veux dire. J'ai des amis dont le gamin présente des signes autistiques (enfin d'après moi parce qu'ils veulent pas l'emmener en consultation). Il ne comprend pas le "non" et il est incapable de s'arrêter tout seul (il n'y pas que ça comme symptômes). Mais ça fait pas de ce gamin un gros con. C'est juste un truc qu'il ne contrôle pas parce qu'il a pas les bons outils pour y parvenir. Par contre, je suis en colère contre ses parents parce que ce môme a 6 ans et qu'en terme d'évolution il en a 3 et qu'eux font rien. Tu vois, cela me met vraiment en colère parce que je me dis que tout le monde y gagnerait s'ils se bougeaient.
Je cherche surtout pas à excuser le comportement de la personne dont tu parles parce que j'en ai pas du tout envie. D'ailleurs, il est peut-être pas autiste et juste un gros con!
Bon, de toute façon, tu t'en fous puisque tu lui parles plus j'imagine. Donc tout va bien.
Le père du môme dont je te parle, il tire sur l'oreille de son gamin pour qu'il s'arrête. Au niveau méthode éducative c'est pas top mais ça marche (je le ferai pas bien sûr. J'ai mis en place une autre technique avec lui). T'aurais peut-être du essayer. Ou alors, comme dans les cartoons: un bon bâton et tu cognes sur la tête en criant: "arrête! arrête! arrête!". Si ça se trouve, il t'aurait répondu: "encore", "encore".
(Ah, je crois que je me suis égarée dans mes dialogues et mon imagination. Pardon, je travaille sur mon livre en même temps. )

j'aurais du essayer l'oreille  oui ca c'est pas tres adapté pour le long terme t'imagine au taf

Oui mais lui il en a plus de 30  a la limite, l'envoyer chier ca ne peu que l'aider... d'ailleurs c'est pas ca la bonne methode?
Non respecter -> envoyer chier

Pour sur que ces parents l'on pas aidé, mais bon, c'est pas a moi de faire son education.

A la limite, ca serait ma copine pourquoi pas, mais la non

Au taf, c'est des coups de pieds au cul auxquels je pensais....
L'oreille, ça peut créer l'effet de surprise mais ça marche qu'une fois! Après, faut se renouveler.

Oui: Non respecter= envoyer chier. C'est la méthode du retour gagnant! Alors moi je m'entraîne depuis l'adolescence à ce jeu là. Avec mes profs pour commencer puis avec les cons pour finir. C'est ce que mon ancien employeur qui m'a virée appelle "mes problèmes de comportements".  

Je viens de vivre un truc qui rejoint notre discussion. Ma fille vient de rentrer en me disant que les parents d'une de ses copines avec qui elle jouait trouvent qu'on est pas assez sévère avec notre fille! Je comprends mieux pourquoi ils sont réticents quand je propose à leur fille de jouer dans notre jardin!

Ça y est, je suis agacée! De quel droit ces gens nous jugent ? En plus, je leur ai quasiment jamais adressé la parole!
Tu vois, c'est ça que je trouve dur. Ma fille revient l'air désolé pour me dire ça et je vois bien que cela l'a perturbée et que cela lui a fait de la peine. Du coup, faut encore discuter avec elle pour chasser tout ça. Bon, ce qui me soulage, c'est qu'elle considère qu'on parle beaucoup ensemble, que parfois on est sévère mais qu'on lui laisse aussi des libertés et que cela lui convient. Ouf! En plus, j'ai pas du tout envie d'expliquer à tout le monde que notre fille est surdouée, que je le suis et qu'on cherche toujours des solutions pour que cela se passe bien. Et que ces solutions sont très éloignées de tout autoritarisme. C'est trop compliqué et j'ai même pas le courage.
Puis, chez nous, il y a une grande place qui est accordée à la création. Donc à la liberté d'expression à condition que ce soit dans le respect.

Bon, ben c'est pas la première fois qu'on me dit ça et ce sera pas la dernière je crois!

L'aliénation devient sociale
Plus on tend vers sa véritable nature, plus les autres s'éloignent de nous
Faire le lien, comprendre, accepter, l'autre n'est que (pas) lui
Quand  l'intelligence et la sensibilité s'embrassent
on s'ouvre au monde...on s'ouvre à ce tout
on s'ouvre à soi,
le respect et l'amour comme fondations de ses actions
l'autre juge son inconnu, et en bel ignorant
(relativement nous le somme tous)
croit qu'il a raison
qu'il a sa raison

C'est pour cela que ma fille est élève dans une petite école associative (Calandreta ribeirona...), pédagogie freinet, oury
ouverte depuis cette année, c'est l'asso qui fait tourner l'école, donc nous...les parents!
Pas facile, le système (matrice?!) ne veut pas t'aider, car éveiller les gamins à la vie...
Expérience géniale aussi, des gens sensibles, intelligents...ouverts (tient si c'est pas des Z...), chacun son domaine, tous le même but.
Respect, responsabilité, ouverture (par exemple chaque parent peut amener des savoirs s'il le souhaite par le biais d'ateliers)
Une réponse me suffit
le sourire de ma fille

Ce qui me rassure concernant les parents de la gamine dont je parlais, c'est qu'ils ont inscrit leur fille en école catholique et franchement, jamais j'irai y mettre ma fille.

Personnellement, je me retrouve dans la méthode Montessori que ma soeur (qui est aussi zèbre) applique pour ses élèves en classe. Elle a des MS/GS dans un quartier défavorisé et elle obtient de supers résultats avec eux. Quand elle a été inspectée cette année, l'inspecteur a reconnu que c'était la première fois qu'il voyait des enfants de cet âge aller chercher seuls leurs activités, les gérer et dans le calme! Par contre, c'est un travail de fou les 2 premiers mois! Ce qui est regrettable, c'est qu'elle est la seule à pratiquer cette pédagogie. Il n'y a donc pas de suivi et elle subit parfois les commentaires de certanis de ses collègues qui ne comprennent pas sa démarche.

Cela rejoint aussi ce que tu dis concernant l'école de ta fille. Donner de la liberté et de l'autonomie pour se construire soi et construire ses savoirs. C'est tenir compte du rythme de l'enfant ce que l'école actuelle ne permet pas, je suis tout à fait d'accord. Une méthode d'apprentissage ne peut pas convenir à tous les élèves. C'est absurde. On sait très bien en France que cela ne peut pas fonctionner mais pour des raisons économiques et propres à certains enseignants (tous n'ont pas envie de modifier leurs méthodes), on continue dans cette direction. Tant pis si certains restent sur le bord de la route alors que dans une autre structure, ils pourraient mener une scolarité accomplie.

Jusqu'à présent, ma fille a eu des enseignantes avec qui cela se passait très bien (hormis 1 en GS mais on a rattrapé le truc à la maison et avec sa maîtresse). Elle est aussi dans une école avec un bon niveau scolaire ce qui lui convient. Et puis, c'est une élève modèle, sage qui a envie d'apprendre et de faire plaisir (mais pas de faire de devoirs. Très compliqué les devoirs. Beaucoup de larmes...)

Tu as raison de chercher ailleurs. Je me dis que, tant que tout se passe bien et qu'elle grandit bien ce qui est le cas, nous restons comme aujourd'hui. Et puis, la séparer de son groupe de copains et copines qu'elle connaît depuis 6 ans est un énorme frein. Comme elle est hyper sensible, j'ai un peu peur du résultat. Mais si cela devait mal se passer, nous envisagerions une autre solution.

Et sinon, cela se passe comment dans votre école ? Ce sont les parents qui assurent le suivi pédagogique tout au long de l'année ou vous avez des enseignants formés à la pédagogie Freinet ? En fait,cela m'intéresse.

Il y a une maitresse, une assistance pédagogique et on à eu une jeune fille en service civique sur la seconde partie de l'année pour 12 élèves...loin de la réalité de l'éducation nationale.
La maitresse à suivi une formation via le réseau calandrete, enseignement en occitan...montessori, freinet, oury. Ils font du français bien sûr aussi, je dois dire qu'en occitan je suis déjà largué devant ma fille de 5 ans (parfois faut faire l'effort d'apprendre, heu c'est quoi un effort pour apprendre...?!Réminiscences.)
Et donc dans cette formation les différentes pédagogies sont abordées, travaillées, il y a des stages (plus le Sud de la france ou le réseau est bien implanté).
Le suivi péda est assuré par les enseignants, les parents sont partie prenante aussi, il y a une commission qui fait le lien.
L'ouverture de l'école s'est décidée au dernier moment (fin août, faute de solution viable de local, un couple de parent à alors proposé en location le rdc de sa maison pour 2/3 ans)
Le projet comporte donc une variable contraignante, acquérir/construire un lieu pour l'école vu que les mairies et consoeurs ne te feront pas de fleurs. A moyen terme il faut qu'on aboutisse en ce sens.
Nous avons une réunion de fonctionnement tout les 15 jours avec les membres de l'asso (parents donc) ou nous abordons justement le fonctionnement (financement, communication, gestion, évolution du projet de l'école, travaux...manifestations,accueil nouveaux élèves...) on y travaille sous forme de commissions (2/3 personnes environ par commission) centrées sur les dits domaines sus-cités.
Une fois par mois on a un CA en relation également avec les enseignants, on fait des propositions qui sont votées et donc actées par la suite.
On a une structure classique d'asso, on essaye d'avoir un fonctionnement collégial cependant.
il faut une structure qui cadre bien l'asso on a donc établi un règlement intérieur précis car malgré la bienveillance de chacun c'est souvent les non dits ou suppositions qui entrainent les conflits...On à déjà vu cette année des membres peu présents aux réunions/actions de l'asso par manque de temps (travail, etc).
Voilà quelques infos!

Quand je suis en colère je perds mon temps.

Le contrôle social des émotions le juge. Je préfère éviter le jugement.

(je suis en colere) et j'ai besoin de conseils.

Je reviens sur mon histoire gros con, et la suposition, que je n'ai pas faite, mais qui a été suggérée de part la situation que j'ai décris,  que gros con soit PN n'est pas si absurde que cela:
- ayant été de nouveau à son contact, quand je l'ignorais, tout ce passait bien.
- nous avons passé un moment agréable à plusieurs, et il ne semblait pas trouver sa place dans la conversation, il se taisait.
- voyant que cela ce passait bien, j'ai cessé de l'ignorer un instant, et ai participé à la conversation avec lui, et me suis retrouvé à échanger avec...
- le résultat est le suivant: il s'est de nouveau mi à m'attaquer, en me traitant de menteur et d’imposteur, jusqu'à dire que je n'était pas zèbre.
- j'ai quand même essayé de contre argumenter un peu, et il en a profité pour s'engouffrer dans "la brèche", jusqu'à me dire que je mentais sur tout les points, y compris par exemple sur le fait que j'étais hyper émotif, tout en continuant de m’enchaîner.
- le "non hyper émotif" que je suis "n'a donc pas saisi le verre d'eau qu'il y avait sur la table pour lui rafraîchir ses idées" (second degré).
- ce mec à réagit en tentant de me lancer un verre (non pas son contenu, le contenant), dans la gueule. Heureusement, il ne sait pas viser, sinon, je pense que j'écrirais ce post depuis l’hôpital.

Donc les questions que je pose ici, maintenant que l'a colère retombe, sont les suivantes:
- est il possible qu'un zèbre n'exprime pas de bienveillance?
- est il possible qu'un zèbre soit dangereux et violent (réellement, en considérant qu'il se fiche de blesser, verbalement ou physiquement)?
- ne serait il pas cohérent, compte tenu de l'attitude de démolition de ma personne, verbale, et maintenant physique, sachant que cette personne est particulièrement virulente à l'évocation du mot PN et qu'elle en vienne à nier et a vouloir communiquer à d'autre la théorie "que je ne serais pas zèbre", avec une volonté constaté de m’exclure, que cette personne soit réellement PN?

Je suis en colère, certes, mais je me pose la question, car, naturellement compte tenu de la situation, je pourrais être amené à devoir me défendre en cas d'agression physique.

Devrais je porter plainte? et comment le faire, car même si j'ai balancé QUE de l'eau, je été le premier à lancer quelque chose.
Je suis en colère contre moi même, car pour moi, c'est un dérapage de ma part qui lui donne raison et qui me met en difficulté.

Que faire, quand on a laissé éclaté sa colère (avec le contenant d'un verre d'eau)?
Et que ce mec est présent en IRL?

Je suis triste et méga contrarié, et me dit que l'avoir foutu a la porte de chez moi quand il était mon invité, l'ignorer en IRL, et maintenant, cette histoire, est rentrer dans une mécanique infernale qui va créscendo et qui pourrait vraiment se finir aux mains, et vraiment dégénérer, le tout en ma défaveur assurément.

Je précise que je post ici "cet histoire", car j'ai appris que je n'étais pas le seul à me poser des questions à son sujet et que je m'inquiete pour les autres aussi, qui n'auraient pas forcément la capacité de se défendre comme je pourrais avoir a le faire s'il était eux aussi concernés par la meme situation que moi.

Je suis méga embeté

"Donc les questions que je pose ici, maintenant que l'a colère retombe, sont les suivantes:
- est il possible qu'un zèbre n'exprime pas de bienveillance?
- est il possible qu'un zèbre soit dangereux et violent (réellement, en considérant qu'il se fiche de blesser, verbalement ou physiquement)?"

oui

l'intelligence et la morale sont deux univers, certains choisissent le côté clair d'autres l'obscur

ce n'est pasune vue de l'esprit
j'ai croisé suffisamment de gens mauvais et pervers pour en avoir la certitude

certains ne se rendent pas compte du mal fait , egoisme, propres souffrances sans doute, mais le mal fait l'est

Mais ne serait ce pas là grossièrement ce qui sépare le monde de zèbres du monde des pn?

Les 2 se rejoignant sur une intelligence différente, l'un ayant fait le choix de la lumière et l'autre, l’obscurité?

Le mot "choix" étant plutot inapproprié j'en ai conscience, car cela peut etre plutot subit que choisi, bien que les 2 soient possibles j'en ai pleinement conscience, et que l'on peut, toujours, faire le choix de l'autre versant (quelque soit ou l'on se situe à un instant t).

Des suggestions/conseils quand a ma situation ? (a part poster ici mon probleme )

Si cela est possible Revz, peut-être commencer par vous expliquer calmement tous les deux, seuls, dans un endroit neutre.

A te lire, le passif de mésentente entre vous, a démarré dans ton domicile, lors d'un échange quelque peu houleux qui a dégénéré et de colère, tu l'as mis à la porte...une dispute comme il en arrive parfois ou bien un problème de communication réel entre vous deux?
Je ne sais que te conseiller, à part peut-être, de vous expliquer, une bonne fois pour toutes ou bien de couper les liens avec cette personne, tout simplement.
Visiblement cette personne te provoque, elle te connaît et sait comment te faire perdre le contrôle...elle tape là ou cela t'atteint.
Tu sais qui tu es ? Donc, laisse glisser les eaux boueuses de cette personne et tu l'ignores.
Par ailleurs, la colère est une émotion dont l'extériorisation peut prendre des formes, orales ou gestuelles, pas très jolies ; mais a aussi ses effets bénéfiques, dont la révolte, lorsque les mots sont injustes et destinés à blesser ou à rabaisser l'autre...surtout en public.

@Cygne merci te ton avis
Le passif est un peu différent, j'ai pris sur moi et ai gardé mon calme, tout en lui signifiant que le moment était désagréable pour moi, qu'il me blessait (sur les sujets sensibles), qu'il avait des propos insultants. J'ai tenu 3 heures environs,  jusqu'à l'heure tardive qui lui a fait se dire qu'il fallait qu'il parte.

Aussi, j'ai gardé le contrôle (j'ai beaucoup travaillé mon hyperémotivité et mon hypersensibilité), et quand je dit que je l'ai mis à la porte, ce n'est pas tout a fait exact, je lui ai dit que cela n'était pas bienvenu, re répété mon désarroi et lui ai dit que j'avais passé un moment médiocre par sa faute, qu'il avait été profondément désagréable.

Aussi, ce passif a été expliqué "en temps réel", je ne suis pas resté en me laissant faire, je lui ai dit ce qui ne me convenait pas à chaque fois que cela ce produisait, mais il n'en tenait pas compte et "attaquait" sur un autre biais.
Il a fait cela pendant 3 heures environ, non pas par silence de ma part (je montrais "les crocs" crescendo") tout en exprimant mon ressenti, tout en gardant le contrôle.

Aussi, oui, il y a un problème de communication évident: cette personne comprenait, à l'expression de stops, non, tu me blesse, que je l'encourageais à continuer.

Oui, elle tape là ou cela m’atteins, sur des sujets douloureux, mais cela, je sais justement contrôler et "je laisse couler la boue".

Le problème n'est pas tant les sujets douloureux qui me blesseraient, je me connais, je sais qui je suis, le problème et ce qui m'a fait sortir "de mes gons", c'est que j'ai peur que son crescendo d'agression doivent se traduire par ma part par un crescendo de riposte.

J’espérais que mon attitude et des phrases que je lui ai dit exprimaient clairement un "te frotte pas à moi ca va dégénerer".

Je te remercie de me conforter quelque par que l'expression de ma colère et l'externalisation, bien que peu jolie, et pas forcément la meilleur, puisse avoir des effets bénéfiques.

Je ne m'en veut pas tant que cela de lui avoir envoyer le contenu d'un verre d'eau au visage (certains lui auraient certainement envoyé un autre liquide ou un poing dans son visage), le problème c'est qu'a mon sens, quand on fait cela, la personne "est scotché et s’arrête par stupéfaction", et là, il s'est littéralement jeté sur moi et a essayé de me blesser avec un objet dangereux".

Je pense que je vais suivre ton conseil et l'appeler. Lui dire que je ne porte pas plainte contre lui (j'ai un témoins et je pourrais retourner dans le lieux ou cela c'est produit pour trouver d'autres témoins) mais qu'il n'y aura pas prochaine fois.
Et que s'il se frotte de nouveau a moi, il aura vraiment des problemes.

Avec le message que je viens de lui laisser, il y a deux options: soit il a eut un orgasme, soit il a comprit qu'il était allé trop loin

Bonsoir Revz ; je suis navré de ce qui t'est arrivé ; essaye simplement de le relativiser comme un accident de parcours de ta belle Vie.

Oui, un bon zèbre qui se respecte "l'obscur côté de la Force"  doit connaître !

Si problème il y a, on se doit d'être en mesure de pouvoir éradiquer détruire la source du problème.

Une fois cette condition de FORCE acquise, le libre-arbitre que tu gères en toi-même entre ces quatre options te feras choisir :

- passer son chemin et ignorer,
- pardonner,
- renvoyer l'offense en boomerang avec ruse (en retournant l'arme de l'ennemi contre lui-même),
- tabasser.    

Les moines Shaolin en sont de parfaits exemples.    

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@ia merci beaucoup!

Les 4 options sont tout à fait pertinentes, je fonctionne comme ça, en général

La 1ere est la meilleure, mais bon, j'ai eut un moment d’inattention, je suis passé à la seconde option. J'étais de bonne humeur, il avait l'air de s’être calmé et j'ai conscience que c'est une personne en difficulté: excès de bonté

Pour la 2nde, j'aurais pas du, j'ai eut un excès de bêtise, je m'étais dis que je ne pardonnerais pas sans excuses. Enfin, un loupé formateur, des fois il m'arrive encore d’être trop gentil (33 ans de pratique, encore quelques fuites )

L'option 3 est le "plan B" si le message n'étais pas assez explicite pour lui.

L'option 4 est le "plan C"

Vives les moines Shaolin!

Je trouve cela sain de formuler a quelqu'un ce qui le gène, sauf qu'il faudrait que cela soit dans un processus d'échange qui n'existe pas. J'ai écouté ses jugements alors que je ne l'avais pas invité à me les indiquer. Il n'a pas formulé cela sous la forme de conseils ou d'avis, mais sous la forme d'attaques.

La seule légitimité qu'il a est de m'ignorer. A la limite, je lui exprimerais que je l'adore et que ce n'était pas réciproque, il pourrait me dire ce qui le gène et là je comprendrais, cela serait bienvenu. Cela n'est pas le cas.

A partir d'un certain stade, quand j'ai exprimé qu'il me gênait lui, par l'expression de ma gène de ses agressions, il ne m'a pas respecté.

Si je lui avais demandé son avis, un "penses tu qu'il y a quelque chose qui ne va pas chez moi", je comprendrais, mais ce n'est pas le cas.

Je me fiche complètement de ce que les gens pensent de moi : soit ils m'apprécient, soit c'est pas le cas. Dans ce cas l'attitude et de se foutre la paix. Je n'aimerais pas avoir à enclencher les options 3 et 4 car il a le droit d’être ce qu'il est, il a le droit à ses différences, et les 3 et 4 n'iraient pas dans ce sens.

Mais dans la mesure ou il s'agit de respect et de réaction à des agressions et des attaques, elles seraient, pour le coup, légitimes.

Je ne vois pas en quoi le fait qu'il soit insupporté par une personne lui donne une quelconque légitimité à exprimer quoi que ce soit, bien au contraire.

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