Que faites-vous lorsque vous vous sentez en colère?

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Oui, je pense que cela est exact.

Moi, je n'ai pas de haine, j'ai de la colere dirigée, non pas contre sa nature, mais contre son non respect de ma personne et son agressivité.

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Non, il n'est pas introverti, loin de là. C'est quelqu'un qui cherche volontairement à prendre de la place, à briller.

Peut importe, si je touche quelque chose chez lui de par mon existence, voir quelqu'un comme un danger de part son existante est un problème.
C'est quelqu'un de malsain.

Ce qu'il me reproche, c'est ce que l'on pourrait lui reprocher à lui : il me porte des attitudes qui sont les siennes.

Il dit de moi illégitimement ce qu'on pourrait dire de lui légitimement.

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Merci à tous, vous m'avez beaucoup aidé à y voir clair de tout ca

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Bon, moi ce que j'en dis, dans ce genre de situations, c'est que si on a pas entendu la version de l'autre protagoniste, on peut pas vraiment juger.
Et puis dire à quelqu'un qu'on ne l'aime pas, cela me semble assez peu en adéquation avec le profil supposé du PN, qui est plutôt dans la manipulation et garde le contrôle en société.

Vas-y Revz, balance, c'est qui ?
T'inquiete, il ne sera pas plus en colère qu'il ne doit déjà l'être de lire ce que tu dis de lui.

(Des fois, quand vous parlez des gens de ZC sur ZC, vous ne vous dites pas que ca pourrait les blesser / énerver de vous lire ?)

Bref, j'irai pas juste qu'à dire que vous trollez, mais vous êtes quand même assez HS ...

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J'ai rien d'un troll.
J'ai tendance à vouloir aider ceux que je sens en difficultés.
Certains ne le sont pas vraiment.
On ne sait pas qui écrit.

Parisette a écrit:Vas-y Revz, balance, c'est qui ?
T'inquiete, il ne sera pas plus en colère qu'il ne doit déjà l'être de lire ce que tu dis de lui.

(Des fois, quand vous parlez des gens de ZC sur ZC, vous ne vous dites pas que ca pourrait les blesser / énerver de vous lire ?)

Bref, j'irai pas juste qu'à dire que vous trollez, mais vous êtes quand même assez HS ...

No way que je balance Mais si il ne se calme pas cela pourrait arriver

Si, j'ai bien conscience qu'il peut lire et que cela pourrait le blesser, je ne vois pas en quoi cela serait un problème: j'exprime mon point de vue, un point de vue que je lui ai déjà exprimé et je ne vois pas ce qui l’empêcherait de faire de même (a si.. j'ai une opinion là dessus )

Non on est pas HS et on ne troll pas et il n'y a pas de troll ici : on parle de colère et de savoir quoi faire

Merci en tout cas, partager et vos interventions m'ont apportés beaucoup, notamment m'ont aidées à conforter ma vision de la situation et à l'éclaircir.

Pas tout seul à réfléchir à ça, et plus "assuré" dans ma gestion de ce bazard que j'aurait été bien évité, a part ca j'ai passé un super week end et échanger la dessus m'a fait me sentir bien mieux sur ce malheureux épisode.

zelle a écrit:
On ne sait pas qui écrit.

Des fois, on s'en doute.

Que fais-je lorsque je me sens en colère ?

Je Revz

Revz,
On est obligé de rien, on s'oblige.
il y a assez d'humains sur terre, l'expérience dure le temps de comprendre, d'accepter.
Alors pourquoi, pourquoi, pourquoi...
parce que, parce que, parce que...il en est ainsi, et de réponse juste là ou tu veux placer l'équilibre.
d'un cœur à l'autre on s'écoute?!

Diatribe a écrit:Que fais-je lorsque je me sens en colère ?

Je Revz

  C'est trop mignon

@jolindien :  

Salut Revz,

J'espère que tu vas mieux.

Bon j'ai voulu faire court dans mon post, mais c'est raté! Désolée...

Pour avoir côtoyé et subi de très près un pervers narcissique, je ne pense pas qu'un zèbre puisse l'être. Un PN est un individu doté d'une très grande intelligence (supérieur à la moyenne), manipulateur et destructeur. Avoir une grande intelligence ne suffit pas pour être un zèbre. Le PN est un individu nocif et c'est dans la construction de son être. On ne guérit pas de la perversion narcissique malheureusement. Un PN doit avoir le contrôle permanent, a des réactions paradoxales qui oscillent entre de la gentillesse et l'instant d'après, il devient le plus odieux possible ce qui déstabilise celui qui reçoit tout ça. Quand il agit ainsi, il est inarrêtable. Pour qu'il se mette à attaquer, il faut qu'il se sente lui-même déstabilisé. Comme ce sont des gens qui cultivent la parano, cela va très vite. Un simple mot mal interprété par lui et c'est foutu. Tu subis sa colère.

Un PN est malsain, dangereux car il ne répond pas à des codes sociaux établis de façon intrinsèque entre nous tous et se considère souvent supérieur aux autres bien qu'incompris. Il ne sert à rien de discuter avec ce genre d'individu en pointant du doigt ses erreurs ou même en lui expliquant qu'il est un PN. C'est même dangereux.

Le surdoué est une cible parfaite pour le PN car celui-ci pourra jouer avec son hyper sensibilité. Son intelligence lui permet de saisir la faille et de s'en servir pour détruire.

Tu as montré une ou plusieurs failles à cet individu et il s'y est engouffré contre toi (certaines personnes, sans être PN, agissent aussi de la sorte. Celles-là, mieux vaut aussi les éviter!). De tout ce que j'ai lu sur le sujet, un zèbre n'agit pas ainsi parce qu'il a une capacité d'empathie supérieure aux autres et qu'il n'utilise pas son cœur ou son intelligence pour "abîmer" mais par altruisme, pour le bien. Parce que vouloir détruire ne satisfait pas le zèbre qui lui est souvent attaché aux sentiments d'équité et de justice. D'ailleurs, tu exprimes très bien cela lorsque tu écris que tu t'inquiètes pour ceux qui seraient encore en contact avec lui.

Tu lui jettes ton verre d'eau parce que tu ne parviens pas à te faire entendre de lui et qu'il continue à te blesser. C'est une forme d'impuissance parce qu'il te pousse à bout. Si j'avais pu étrangler le PN que j'ai connu, il serait mort un nombre incalculable de fois! Il te jette le verre pour répondre à ton agression car il se sent attaqué.
Es-tu sur de vouloir aller plus loin dans cet incident ? Cela peut s'avérer douloureux pour toi non ?

Je ne sais pas si cette personne est PN mais compte tenu de ce que tu écris et de la souffrance que tu as vécu suite à cela, il me semble plus judicieux de rompre vos relations et de ne plus le rencontrer si c'est possible. Tu ne sais pas s'il est PN. Dans le doute, à ta place, je laisserai tomber. Je te le dis parce que j'ai fait tout l'inverse avec le mien et pour finir, c'est moi qui est souffert et pas lui. C'est la seule fois de ma vie où j'ai éprouvé autant de colère, de frustration et d'impuissance face à un individu (enfin, j'ai aussi connu le harcèlement professionnel et c'est la même mécanique).

Pour ma part, je considère que la version de cette personne n'a pas d'importance puisqu'il s'agit ici de ton ressenti et de ce que tu as vécu. Et de trouver des réponses à ton propre problème que tu nous soumets.

Sincèrement, si cela te met dans une colère froide et si cela te perturbe, je pense qu'il faut d'abord que tu penses à toi et à te préserver en l'évitant. Si lui continue à t'attaquer, tu réfléchiras à ce qu'il convient de faire judicieusement, de façon rationnelle et non émotive pour mettre fin à la situation. Rien ne t'empêche de le manipuler à ton tour (je sais c'est vicieux mais je l'ai fait avec le mien pour obtenir gain de cause dans certaines situations précises et cela a fonctionné).
Et s'il ne fait rien, est-il bien nécessaire d'aller se fourrer dans la gueule du loup ? Tant qu'il reste dans sa tanière, pourquoi aller le débusquer ?  
De toute façon, tu ne comptes pas t'en faire un ami ? Tu t'en fiches de lui, de qui il est, non ?

Me concernant, je suis allée loin assez loin avec mon PN parce que j'avais besoin de ses réactions pour construire un personnage de roman et que je ne maîtrisais pas la perversion. Mais ma douance m'a largement desservie et je n'ai pas su me protéger suffisamment. Pour finir, j'ai souffert dans la durée.

Et ne balance pas son nom, s'il te plaît. Dans ton propre intérêt. C'est un conseil que je te donne car tu pourrais t'exposer ouvertement et il pourrait à son tour t'attaquer légitimement.

@Sagarmatha je te remercie beaucoup pour ton retour.

C'est exactement ce que que je compte faire.

Mais il est absolument hors de question que je le fuit, et je me suis mis à l'éviter des qu'il a commencé a ne plus me respecter.
Eviter, ce n'est pas fuir.

Je rappelle que je n'ai jamais dis que cette personne était PN.

Ce terme n'est pas employé par moi, c'est très grave d'accuser quelqu'un de cela : mais j'ai émis l'éventualité par rapport à différentes suggestions qui m'on été faites sur le forum et en IRL.

Pour ma part, c'est un gros con qui a des problèmes. Pour moi, il est plus autiste ou fort Asperger.

Mais compte tenu des avis exprimés et la situation, je vais finir pas changer d'avis si ça continue.

De toute façon, je ne suis pas seul, j'ai des personnes qui pourrons m'aider si cela devait persister en ce sens.

Un PN peut s'attaquer à une personne mais pas à plusieurs. Dans le doute, j'ai pris mes précautions.

En tout cas, merci encore, mais comme ma colere n'ai duré que quelque heures, je n'y pense plus déjà depuis longtemps. J'ai tous les avis et conseils qu'il me fallait.

J'ai mon plan

Et surtout bien bien bien mieux à m'occuper

Ne continuons pas etre hors sujet

Merci vous êtes des anges

Et je n'ai pas dit que cette personne était PN.

Tu as raison, il n'est pas question de fuir mais de savoir où tu te situes dans cette histoire.
Pas si sur qu'un PN ne s'attaque qu'à une seule personne à la fois...
Bon courage.

Il y a un conseil qui a été donné dernièrement sur le forum, je pense que tu dois t'en souvenir... C'était pas par hasard de faire l'amour pour évacuer...  Fais-en bon usage.... (c'est pour revenir dans le sujet...) Mais comme ta colère est retombée, je suis pas sure que ce conseil soit pertinent...

Sagarmatha a écrit:
Il y a un conseil qui a été donné dernièrement sur le forum, je pense que tu dois t'en souvenir... C'était pas par hasard de faire l'amour pour évacuer...  Fais-en bon usage.... (c'est pour revenir dans le sujet...) Mais comme ta colère est retombée, je suis pas sure que ce conseil soit pertinent...

La bonne question serait alors, peut on se mettre en colere que la colere retombe?

Et hop ; après une très longue compilation (au moins un Péta-octet de jonctions silicium mises en branle) !

Nous allons supposer que la personne en question n'est NI pervers narcissique, NI autiste, NI Asperger ... et, en tout état de cause, qui serions-nous pour juger des gentils PN (qui essayent désespérément de changer leur paradigme), des gentils autistes et des gentils Asperger ?  

ATTENDU QUE la personne en question a très sûrement bien lu et relu tout ce sujet ET qu'elle l'a compris (au moins dans ses grandes lignes car cette personne est INTELLIGENTE), et que cela va peut-être l'aider à évoluer.

ATTENDU QUE Revz a également bien lu et relu tout ce sujet ET qu'elle l'a compris (au moins dans ses grandes lignes car Revz est INTELLIGENT), et que cela va incidemment l'aider à évoluer.

ATTENDU QUE ZC n'est pas un prétoire mais un lieu d'entr'aide virtuelle (prodiguée gracieusement et à foison),

Que l'équité qu'évoque Sagarmatha est une évidence vu les équidés que nous sommes ...

L'épisode Revz c/ XXX devrait donc se clore de lui-même !

Revz a écrit:
La bonne question serait alors, peut on se mettre en colere que la colere retombe?

Faut pas oublier que ça fait quand même du bien de se mettre en colère parfois et de crier un bon coup pour se soulager!

Bibo a écrit:J'imagine des plans diaboliques et des discussions endiablées dans lesquelles je descend et ridiculise celui qui m'énerve. Concrètement, je suis assis sur ma chaise et je fais des mimiques faciales bizarres.

Bonjour Bibo!
Je suis nouveau sur ce site du coup je regarde un peu tout même les discutions un peu anciennes.
En tout cas ca me fait plaisir je me rend compte que je ne suis pas le seul a faire des mimiques bizarres sans m'en rendre compte :-P Et effectivement il vaut mieux pas se faire surprendre a ce moment la mais je sais que ma nana m'a déjà demandé a quoi je pensais en me voyant faire des tètes d'un autre monde lol

Quand la colère monte, j'observe l'émotion monter du ventre vers le coeur, et cette émotion n'arrive jamais à monter jusqu'à la tête si je fais cela, la colère est là, je ne fais rien, j'observe, je laisse passer, et ça disparaît très vite.

Lorsque la colère s'immisce en moi, m'invitant à la faire jaillir hors soie ; je repasse ses plis, que je lisse en écrits.

Lorsque la colle erre et s'immisce en moi, m'invitant à tester r'en toi tes plis dont je repaisse mes écrits et li ce qui m'est permis !

Pour ma part, je prends un bain, pour ne pas faire de vagues ^^

Ah ça c'est une bonne question !
  La dernière fois que je me suis en colère... pour la première fois de ma vie d'adulte, je suis allé agresser physiquement la personne qui m'a mis en colère. Heureusement, je me suis retenu -et on m'a retenu.
 J'étais dans un état de stress émotionnel depuis des mois, amplifié les derniers jours par un environnement que je ne pouvais pas supporter, et dans de mauvaises conditions : manque d'activité physique, excité par le café et le sucre. Pourtant dès ce moment, j'ai senti une libération énergétique à l'intérieur du corps.

  Par la suite, revenu au calme, j'ai appliqué sur moi-même mes outils de thérapeute "énergéticien" (comme on dit maintenant, avec ce flou charlatanesque, mais je ne sais comment dire autrement) et s'est installé le sentiment d'avoir en moi beaucoup moins de colère. En fait, ce qui avant se mettait en branle par un élément déclencheur extérieur, ayant été pour l'essentiel évacué, je n'éprouve plus beaucoup de colère.
Or j'étais un enfant sujet à la colère, rare mais intense. Père colérique, grand-père colérique...
Mes stratégies étaient : prendre sur moi, et évacuer physiquement le stress ensuite, si possible. Comme je suis pianiste, ça pouvait être souvent au piano, mais aussi en jouant à la balle.

 Ma difficulté aujourd'hui, c'est de retrouver un moteur pour mes activités, jouer du piano ou autre. La colère était source d'énergie, et je n'ai pas encore totalement changé le moteur pour utiliser une énergie propre -l'amour, la générosité. Ca marche, mais c'est pas encore très performant.
Le Qi Gong est en train, ces derniers jours, de me donner cette énergie !   Travail en cours...

Conclusion : et si l'on avait peur parfois de perdre la colère qui est en nous par peur du vide que cela créerait ? Par peur de perdre notre "identité" ? -cette personne que l'on croit être, avec son histoire pas toujours drôle qui "justifie" cette colère...
Dans le temps, on disait : "être colère". Je suis colère. Quelle malheureuse expression qui associe dans notre esprit "je" à un sentiment. "Etre en colère" n'est guère mieux : comme si la colère constituait notre étoffe ! Alors, si le sentiment disparaît, que devient donc ce "je" ?

Conclusion : et si l'on avait peur parfois de perdre la colère qui est en nous par peur du vide que cela créerait ? Par peur de perdre notre "identité" ? -cette personne que l'on croit être, avec son histoire pas toujours drôle qui "justifie" cette colère...
Dans le temps, on disait : "être colère". Je suis colère. Quelle malheureuse expression qui associe dans notre esprit "je" à un sentiment. "Etre en colère" n'est guère mieux : comme si la colère constituait notre étoffe ! Alors, si le sentiment disparaît, que devient donc ce "je" ?

La colère est une émotion, avec laquelle nous pouvons composer, en l'orchestrant de nos propres accords ; la colère est aussi un sentiment que les autres font jaillir de nous, en ignorant, que leurs propres mélodies pianotent notre clavier Sensibilité.
Non, la colère ne se joue pas à une main, par "je", mais par toute la gamme du je, tu, il, nous, vous...ils ?

La colère peut s'habiller de beauté, lorsque ses rivières nous coulent et s'écoulent ; je me bois, je me coule, je me verse, la rends "berce" mon eau de Vie sort de son lit... je la renverse ; perlée averse.

La colère comme création de l"esprit (sous entendu l'égo),
nous sommes obligés de rien
A jamais et pour toujours

slap8 a écrit:

Bibo a écrit:J'imagine des plans diaboliques et des discussions endiablées dans lesquelles je descend et ridiculise celui qui m'énerve. Concrètement, je suis assis sur ma chaise et je fais des mimiques faciales bizarres.

Bonjour Bibo!
Je suis nouveau sur ce site du coup je regarde un peu tout même les discutions un peu anciennes.
En tout cas ca me fait plaisir je me rend compte que je ne suis pas le seul a faire des mimiques bizarres sans m'en rendre compte :-P Et effectivement il vaut mieux pas se faire surprendre a ce moment la mais je sais que ma nana m'a déjà demandé a quoi je pensais en me voyant faire des tètes d'un autre monde lol

Pareil! C'est génial! Je revis les scènes de colère par la pensée, les dialogues, ce que j'aurais du dire, ce que j'aurais pu dire avec l'envie de revenir en arrière... Et oui, cela fait tout plein de grimaces. C'est à la tête des gens qui me regardent que je m'en aperçois. Alors je quitte mon imaginaire de dialogues sans fin, d'histoires vécues et revécues jusqu'à l'apaisement pour me reconnecter au réel. Mais dur dur....
Cela fait marrer mon mari.....

il existe un mélange de plusieurs fleurs de Bach pour al colère... qui est souvent une façon d'évacuer la souffrance quand on a vécu quelque chose de traumatisant (secret de famile, viol, inceste)... comme indiqué dans un guide sur les fleurs de Bach en poche.

effet placebo ou pas, je trouve que mes crises de colère s'espacent et sont moins implosives.

je suis reste tout de même très impulsive et ça me fait peur.

j'essaie de voir le progrès, évoluer vers la lumière et le positif malgré tous les sévis endurés.

la violence me dégoûte... parfois il est plus simple de laisser faire les choses... la vie elle-même règle bien de soucis et les pervers finissent par se punir eux-mêmes.

La c'est plus une question de colère, désolé pour le HS : c'est une question de respect de soi.

La colère est aussi, un mécanisme de défense vis à vis des agressions. Qu'elles soient physiques ou verbales.

Et je pense que nous sommes nombreux ici a savoir que la violence verbale, psychologique est parfois dure pour nous autres.


Propos modérés

La colère indique que mes droits ne sont pas respectés, la colère pousse à l'action.

La colère est aussi la face d'une pièce de monnaie dont l'autre face est la souffrance.

pour l'avoir vécu pendant des années la colère apporte bcp de souffrances et il faut arriver à être fort(e) pour passer outre et se dire qu'on vaut bien mieux que cela.
Moi j'ai connu la violence verbale au quotidien pendant................... trop longtemps.
Du coup j'étais moi même violente, mais physiquement. Avec mes propres enfants . Disons que j'avais la main leste, mais ça reste quand mm de la violence et c'est ce qui m'a aidé à divorcer. Je ne pouvais pas continuer à faire payer mes enfants pour une colère que je ne parvenais pas à extérioriser dans le bon sens.
Du coup lorsque mon ainée a sorti lors d'une réunion de famille "depuis qu'elle a divorcée maman ne nous tape plus"..................... c'est moi qui ais pris une claque en pleine figure (en image bien sur). Mais du coup je me suis dit qu'il était vraiment temps.
Ta colère Revz je la comprend. Elle est légitime. Mais Beautymist le dit très bien "la colère est aussi la face d'une pièce de monnaie dont l'autre face est la souffrance".
Essaies de canaliser cette colère, ce bouillonnement pour réfléchir à une façon judicieuse et "universelle", qui permettrait à chacun, face à ce type d'individu, de savoir comment réagir, et au final, ne plus leur permettre de répandre leur noirceur.

Coucou tout le monde, je poste un truc ici, je cherchais un sujet sur les "crises de rage" car je trouve le mot colère trop faible, par rapport à la puissance du barrage qui pète en moi quand je rentre dans une crise de frustration.
Et à 34 ans c'est surtout face à mon père (et curieusement face aux hommes en général) que je perds le contrôle, au point de ne plus être en mesure de penser "normalement" sereinement, et de sentir ma vue se troubler,devenir comme aveugle, d'être comme "possédée"…

Je vais enfoncer des portes ouvertes en disant qu'en tant qu'hypersensible on se sent toujours la cible d'attaques personnelles, et comme j'ai perdu ma mère à 14 ans et qu'il ne me reste que mon père, on passe notre vie à se rater, et je lui en veux tellement de ne pas être mon allié, lui qui juge la faiblesse psychique comme un tare, pour lui les gens émotifs sont des gros nazes qui n'ont qu'à faire du sport.

Quand je lui donne mon point de vue parfois il me traite d'abrutie, "t'façon t'es qu'une "c***onasse, on peut pas discuter avec toi t'es pas intéressante" et pour moi, ces mots venant d'un père sont pire qu'un coup de poing.Il s'est érigé en dieu le père, m'infantilise en permanence et moi j'accorde le total pouvoir à ses jugements à mon égard.

Alors je pète littéralement les plombs, je hurle en espérant le faire ramper ou l'enfoncer comme un clou et je sens son jugement, je suis sure qu'il se dit que je suis un tarée, il n'a jamais compris que le perte de ma mère m'avait affecté au point que j'en ai presque perdu la raison, mais depuis 20 ans je fais bonne figure. J'ai tû ma douleur pour lui éviter de se faire du soucis pour moi, et je constate que comme lui s'en est remis, parce qu'il était adulte quand c'est arrivé, il n'a jamais réalisé que MOI j'étais dévastée. A 34 ans ma mère me manque plus que jamais, j'ai tellement de questions à lui poser..questions sans réponse..tout le monde à une idée un peu différente de ce qu'elle était, et quand j'essaye de confronter mes souvenirs aux siens, il me dit que je ne l'ai pas connu parce que j'avais 14 ans à sa mort et que lui avait été marié pendant 20 ans à elle…donc moi j'suis une abrutie quoi….

Ces crises de rage arrivent plus facilement après quelques verres, d'ailleurs plus le temps passe, moins je tolère l'alcool…

J'ai plusieurs fois agressé physiquement des garçons avec qui j'etais en couple, en leur envoyant du mobilier et des objets lourds dans la tronche.J'ai eu de la chance de ne jamais prendre de coups en retour.
Si quelqu'un a le malheur de provoquer mon courroux à ses dépends, j'ai toujours peur du dégrès de violence que ça peut prendre, car en plus ça ne prévient pas..je ne peux ni me protéger, ni protéger la personne en face de moi qui se prends les rafales d'une logorrhée odieuse et grossière au plus haut point….ensuite c'est la honte qui m'accable pendant des jours et le sentiment d'être un déchet de l'humanité.
Ca m'est arrivée une fois au boulot, au point que ma responsable, n'arrivant pas à me canaliser, s'est mise à pleurer. Je donnais des coups de pieds dans des cartons, dans le stock (j'étais merchandiser dans une boutique), j'ai envoyé le fer à repasser à travers la pièce, et suis sortie en claquant les portes de toutes mes forces.
j'ai peur de ce monstre en moi.
une sorte de cheval noir ruant dans les limbes de la rage. Moi qui d'ordinaire ai à moitié une tête de bébé/poupon /joufflu…

Les gens de ma ville qui ont eu le malheur d'assister à ça, me qualifient d'hystérique et cette étiquette m'affecte car je ne suis pas QUE ça…pétez les plombs 3 fois par an et selon "les gens qui n'aiment pas que", vous êtes bon pour l'HP….ma meilleure amie de jadis me jugeait "tu me fous la honte à gueuler devant tout le monde et te donner en spectacle"...

Bref grâce à ce forum et de nombreuses lectures, et après avoir été frustrée par des psychologues incompétents, je pense avoir trouvé un centre qui prend en charge les HPI…pas testée,le hic c'est que je dois attendre 3 mois pour le premier rendez vous, et je sais pas pour vous, mais pour moi l'hivers est la pire saison, j'ai peur d'échouer si je passe les tests, et qu'on me diagnostique borderline où je ne sais quoi….moi j'ai aussi peur d'être une dépressive en latence, donc le top de la marmite commence à s'agiter, j'ai peur de perdre la raison et un jour de sauter d'une falaise sans m'en "rendre compte"….

Bref j'ai peur de moi.

J'ai tellement honte de montrer ma tristesse que je n'ose pas pleurer devant autrui, du coup l'émotion se transforme en frustration et la colère me semble peut etre plus noble, car elle peut intimider qui tente de m'amoindrir, plutôt que des pleurs qui me feraient passer pour faible..comme l'a dit @Revz il peut s'agir d'un mécanisme de défense, et bien qu'il ne soit pas légitime, il est instinctif, spontané.Sorte de moteur à explosion qui ne mène nulle part sauf dans un épuisement émotionnel…

Ma dernière crise remonte à 2 jour et si j'y pense trop je vais me mettre à pleurer en boule jusqu'à ce que mes yeux soient si gonflés qu'ils ne pourront plus s'ouvrir….je ne sais pas comment reprendre contact avec mon père…ce soir là j'ai tout fait pour le provoquer..il ne m'avait jamais vu fumer, et j'ai fumé une cigarette devant lui pour lui dire "t'as vu, je ne suis pas ce que tu cois que je suis"…et "j'ai même déjà fumé des joints, je ne suis pas une droguée pour autant"

comme un coming out que je n'assume pas…parce que je sais que ce n'est pas comme ça que je vais gagner son respect au contraire.
C'était juste pour lui montrer qu'il ne me connait pas et ne m'a jamais laissé MA place d'être MOI face à lui. je l'ai toujours craint, car au basket à l'adolescence il me traitait de grosse vache alors que je n'aimais pas la compétition et que c'est lui qui a décidé que je devais faire ce sport, et quand je lui en ai fait part il m'a dit que j'etais une pauvre fille sans ambition.
Les maths m'ont toujours posé problème et c'était la croix et la bannière pour apprendre les tables de multiplications, je ne comprenais pas le sens de ces colonnes de chiffres, alors il m'envoyait mon cahier en pleine poire et me collait des baffes.
L'humiliation, c'est tout ce qu'il a su utiliser pour m'éduquer..

d'ou peut-être des relans de vengeance, "je t'humilierais comme tu m'a humilié" et ce besoin d'atténuer le masculin sous toute ses formes.

fleurs de bach, tai chi, méditation j'ai tout essayé sans assiduité…

je crois que dans mon cas ce qui atténuerait ma rage c'est d'être enfin perçue comme qui je suis et respectée en tant que telle.Mais comme le monde n'est pas près d'accepter quelque différences que ce soit, c'est pas pour demain...