Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre

.

Pourquoi est-ce que ce serait "affreux" ? Ce n'est pas plutôt bon signe ?

Le syndrome de la page blanche ?

Princesse Déconne a écrit: Pourquoi est-ce que ce serait "affreux" ? Ce n'est pas plutôt bon signe ?

C'est justement ce que je n'arrive pas à savoir.

J'ai l'impression de regarder langoureusement une bouteille de vodka, de la chérir et de l'espérer et... rien, pas envie de picoler. J'aurais l'impression de boire un médicament devenu inutile. Comme une phase de sevrage involontaire.

Redoutable ce séjour en Bavière, ils ont voulu que je leur explique la langue de ZC. Et plus j'expliquais et moins je me trouvais convaincant. Plus ils s'offusquaient, plus je leur disais « mais non, laissez tomber, quand ils disent ça c'est juste pour s'inventer une vie, vous inquiétez pas, la vue d'un tire-bouchon suffit à les effrayer, pour eux c'est niveau arme de destruction massive, ils font leurs boudeuses c'est tout. »

M'ont bien chier les surdoués teutons, ça pense qu'à déconner ces gens-là, sont pas foutus de saisir les subtilités des tourments à la française.

Là où ils m'ont achevé c'est quand ils m'ont demandé de leur traduire certains posts qu'ils prétendaient ne pas comprendre. Traduire en zèbre je veux dire, vu que je ne cause pas un mot d'allemand. Et bien, même en zèbre, j'ai été obligé d'admettre que je ne comprenais pas non plus.

A force de passer pour un con j'ai fini par baisser les bras, l'arrogance germanique est sans limite.

Et je n'ose plus écrire quoi que ce soit, je sais qu'ils se sont inscrits sur le forum rien que pour se fendre la pêche.

C'est beau la Bavière, mais le surdoué bavarois est taquin.

Y a rien à craindre des Bavarois !

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Les chevaux s'expriment avec des gestes. Quand on est avec un cheval qui ne bouge pas, qui ne dit mot, c'est qu'il consent. Je le brosse, il ne bouge pas, c'est qu'il est content. Quand on est avec un cheval qui s'agite, qui s'exprime, c'est qu'il n'est pas content, insatisfait, frustré... Je le brosse, il bouge, c'est qu'il n'est pas content... Bref, j'essaie de comprendre ce qui ne lui plait pas pour que la discussion s'arrête et qu'on puisse retourner dans le confort du silence.

J'ai tendance à penser que c'est un peu la même chose avec les humains. Dans le fond, exprime-t-on autre chose qu'un besoin d'être compris, reconnu ? Ne cherche-t-on pas seulement à satisfaire notre besoin de confort ? N'est on pas satisfait qu'une fois qu'on se tait parce qu'on est sûr d'avoir été entendu ?

Bref (donc ?), si tu ne ressens pas l'envie, le besoin (?) de t'exprimer, c'est peut être simplement parce que tu as atteint un niveau de confort satisfaisant. La sensation que cela est bizarre est peut être simplement dû au fait que c'est nouveau, inhabituel ? mais pas forcément négatif.

La seule chose que je vois qui pourrait être négative, c'est l'absence de l'autre... On peut passer du temps à deux dans le confort sans s'exprimer, mais sur internet c'est difficile d'être avec les autres sans dire... Du coup, j'attendais tes commentaires avec impatience, pas forcément pour apprendre quelque chose, juste pour être avec toi dans un sens, parce qu'on s'attache aux gens, c'est naturel.

Bref (bis), mes raisonnements sont bizarres, je sais, mais bon, c'est à peu près logique à mon sens.

Numero6 a écrit:Et je n'ose plus écrire quoi que ce soit, je sais qu'ils se sont inscrits sur le forum rien que pour se fendre la pêche

Je te pensais pas si sensible à ce qu'on pouvait penser de toi.

Je sais pas si t'es comme moi, mais dès que je me débarrasse d'une addition c'est pour la remplacer par une autre (parfois moins pire quand même).
Par exemple quand j'ai enfin réussi à stopper la clope, je me suis mise à me ronger les ongles (au moins je fais l'économie du tabac et du vernis, 2 en 1).

ah le charme de l'allemagne.... en fait il y a plusieurs Allemagnes à mon sens, celle qui me plait le plus est celle du nord, proche de la mer , celle de Bavière me fait penser à Heidi blonde dans une meule de foin... en plein été , ça le fait aussi

l'humour allemand est très particulier, Komisch.. Lustig.. basé sur le bypass des normes souvent, la question étant quelles sont donc leurs normes sociales pour de vrai ?

je n'ose imaginer un surdoué allemand .. quoique Goethe en était un fameux ..  bon bien sur il y a aussi Wim Wenders , c'est pas rien

http://www.latribune.fr/archives/2007/ID79A6A2AE89071205C125733E0034771E/des-etudes-gratuites-pour-les-surdoues-allemands-.html

l'efficacité allemande est sans humour, juste, normée

chaque pays a ses qualités et ses défauts probablement

moi je parle très régulièrement pour ne rien dire, je sais pas d'où ca me vient cette envie de faire des phrases comme dit le film, il est vrai que j'ai peut être des ancêtres marins d'un côté

d'ailleurs j'ai un faible pour les allemands du nord et l'île de Rügen mais peut être parce qu'on n'est plus si, relativement , loin du Danemark va savoir

si je pouvais choisir je deviendrai Norvégien ou Danois , je me demande en quoi ils roulent ? en Volvo ?

ca emballe les filles une volvo de 20 tonnes ?


http://www.cineaster.net/index.php/2011/05/16/17-films-norvegiens-a-voir-avant-de-mourir/

Zélie a écrit:mais dès que je me débarrasse d'une addition c'est pour la remplacer par une autre

Tu bosses dans la restauration ?

Je voulais dire "addiction", le c m'a échappé (l'addition garçon sic)

Mily a écrit:

Zélie a écrit:mais dès que je me débarrasse d'une addition c'est pour la remplacer par une autre

Tu bosses dans la restauration ?  

Une brasserie bavaroise peut-être?

Elle avait de tout petits teutons ...

certes

Numero6 a écrit:C'est affreux.
...
Je viens d'avoir la réponse à une question que je ne m'étais jamais posée : c'est comment dans la tête de quelqu'un qui n'a rien à dire ?

Peut-être es-tu en train de devenir normo-pensant, tout simplement!

Au secours! Nous avons perdu N6!

"You have been assimilated. Resistance is futile."

Et alors ?


Donald Trump est le témoin d'une révolution des esprits. Je le vois comme une phase annoncée. Ni bien ni mal. Les choses changent parce qu'il n'y a pas d'autres choix.
C'est la nature du changement qui m'intéresse. Les mécanismes qui imposent ce changement.

C'est à la fin d'un article consacré à de fausses allégations de violences racistes que j'ai trouvé ça :

Eventually, when you cry wolf long enough, no one will care nor believe you when the wolf actually appears.

The more you call people a racist, the more the potency of this word erodes, until finally they reply, "so what?".

Et dans mon esprit fulgurant, bridé par une mémoire de poisson rouge, j'ai immédiatement opposé cette réponse à deux discussions qui se sont développées hier sur le forum. Parce que c'est la réponse la plus adaptée.

Notre nouvel arrivant, enfin nouveau au sens de nouveau pseudo, Morlov, qui nous explique qu'il n'a rien contre les gays mais qu'il s'interroge sur sa possible homophobie.

Et alors ?

Gabriel qui s'inquiète d'un sondage qui montre qu'un certain pourcentage de français pense que, dans un certain nombre de cas, le comportement de la femme violée n'était pas neutre. Les pourcentages sont les mêmes, hommes et femmes ont des statistiques identiques.
Certains français pensent que certaines femmes cherchent les emmerdes.

Et alors ?

Qui en douterait ?

Je ne compte plus les témoignages de zèbres qui se pensent atteints de la malédiction du Pervers Narcissique. Chaque conjoint successif s'est révélè n'être qu'un prédateur.

Et alors ?

Honnêtement, à la fin, on s'en fout.

Quand tu t'es pris le TGV en pleine face une fois, tu arrêtes de te promener sur les rails parce que tu le vaux bien. Tu restes prudemment sur le bas-coté ou sur le quai de la gare.

- Je me promenais toute seule la nuit en jupette dans un parc désert, à moitié bourrée, quand j'ai senti une main effleurer le bas de ma jupe. Je l'ai perçu comme une négation de mon être, un viol de mon espace vital, une agression criminelle.

Et alors ?

Il fut un temps où les sociétés étaient structurées, les gens s'étaient mis d'accord au fil des siècles sur le respect de valeurs communes et de règles à respecter. On respecte le gendarme et on touche pas aux bonnes femmes, même quand ils font vraiment chier les uns ou les autres.

C'est ça le truc. Faire confiance à quelqu'un c'était s'en remettre à ses décisions, bonnes ou mauvaises. Pas exiger l'excellence.

Respecter un gendarme ce n'était pas le décréter parfait. C'était décider que les gendarmes sont nécessaires pour exercer la légitime violence de la société. Son efficacité reposait sur l'autorité que les citoyens lui concédaient.

Respecter une femme n'était pas le résultat de sa perfection absolue. C'était la reconnaissance de sa valeur incontournable dans une société. Et qu'un abruti musculeux n'avait pas intérêt à y toucher. On protège quelqu'un parce qu'il nous est précieux, pas parce qu'il est sublime. Ce qui s'applique également aux zèbres.


Il se trouve que, dans toute société, ce qui protège les plus faibles c'est la loi et l'ordre. Et donc sa courroie de transmission, l'autorité. Et donc les dépositaires de l'autorité, morale, sociale, politique, religieuse.

Que ce soit l'Union Soviétique ou le Grand Capital, tous ceux qui nous veulent isolés, à poil, vulnérables, prêts à se soumettre, terrassés par la peur, « plutôt rouge que mort », « plutôt multiculturel que français », tous ces braves gens ont un passe-temps unique : détruire toute représentation de l'autorité, annihiler tous ceux qui pourraient dire « ça, ça ne se fait pas. Pas chez nous. »

Un exemple tout simple, si la religion représentait encore une autorité, les capitalistes pourraient toujours aller se brosser pour nous faire travailler le dimanche. Le dimanche c'est la messe pour les femmes et l'apéro pour les mecs.

Au lieu de ça, on a le droit à quoi ? Une proposition de loi pour virer du calendrier les fêtes religieuses issues de notre tradition catholique. Youpi !

Le discours ambiant continue à s'acharner sur des cadavres.

- Je vous assure que je ne passe jamais devant la cathédrale sans mon gilet pare-balles et mon Glock, j'ai trop peur de croiser un curé. Les curés sont partout et menace mes libertés les plus intimes. La dernière fois que j'ai enfilé un préservatif, il avait été piégé par un sbire papal, il était rempli de Tabasco. Ils sont partout !

- Quand je prend le métro je mets la musique à fond dans mon casque. Je ne supporte plus les hurlements des femmes qui se font violer dans chaque rame, chaque jour, à toute heure du jour et de la nuit.
Je ne supporte plus ces femmes délirantes qui se plaignent que plus aucun homme n'ose les accoster. Ces bougresses sont insensibles à vos cris de souffrance, mes sœurs.

- Le pandore est un être aviné, qui abuse sexuellement de toutes les femmes qui prétendraient déposer plainte pour une agression sexuelle, qui passe à la gégène tous les bronzés qui ne maitrisent pas l'imparfait du subjonctif. La peur du gendarme, hein ? c'est pas pour rien qu'on dit ça !

Ces guerres sans ennemis finissent par s’essouffler d'elles-mêmes. Il ne reste plus aux assaillants que l'hystérie de la destruction, ils poussent des grands cris et s'agitent en tous sens pour se convaincre que les cadavres multi-canardés bougent encore.

Les sociétés occidentales sont en pleine mutation.

Les féministes multi-culturalistes viennent de se prendre dans le fion des hordes de réfugiés chargés à la testostérone pour le nouvel an. Apparemment, elles semblent ne pas agréer.
Elles s'étaient habituées à vomir sur le petit blanc occidental, veule, castré, en le fouettant avec son paternalisme morbide.
Elles viennent de découvrir que les hordes de réfugiés n'en ont rien à foutre de leurs conneries.
Ou qu'un non-blanc, non-catholique, est capable d'appuyer sur la gâchette d'une arme automatique. Chez elle. En plein dans son espace culturel. Maiheu, ça se fait pas, c'est pas de jeu.

Donc, les choses vont changer.

Si je me projette dans l'avenir, voilà ce qui va se passer, voilà l'évolution à venir. Oubliez vos conneries de multi-culturalisme, de no border, de vivrensemble, ça, c'est déjà du passé.

La situation actuelle que Donald Trump révèle c'est ça :

- Tu es patriote, paternaliste et contre le mariage gay !

- Oui, et alors ?

La situation de demain c'est ça :

- Tu es patriote, paternaliste et contre le mariage gay ?

- Oui, et alors ?

- Je peux venir avec toi ?

Donald Trump a osé déclarer que les policiers étaient la population la plus discriminée aux États-Unis. Il a osé traiter une présentatrice obèse, moche, agressive, violente et hystérique de « mauvaise personne ». Et il est en tête des sondages.

Les meutes minoritaires du politiquement correct ont fait taire les américains à coup d'anathèmes et de slogans, réduisant tout débat public à une séance de repentance digne des camps de rééducation soviétiques.
Tu es blanc donc tu es raciste. Tu es un homme donc tu es un violeur. Tu es contre la location d'utérus donc tu es homophobe. Demande pardon. Tais-toi. Ne pense pas. Jamais.

Et maintenant je vois les minorités courir derrière Trump. Elles tentent de faire appel à la raison, elles déroulent du discours, de l'argumentation, de la raison.
Trop tard. Depuis le temps qu'elles nous intiment de la fermer, définitivement, à tout jamais, on a maitrisé la technique.

- Tu es un monstre !

- Tu es une mauvaise personne. Va chier.


Times are changing, folks.

Let's play.

Je ne comprends jamais rien à ce que tu racontes 

Mais alors là !!!! C'est moins que rien 

Des fois je me dis, N6 il écrit pour ceux qui pensent...

Beh, en vrai, je n'arrivais pas bien à comprendre pourquoi ça me gavait que Donald Trump soit en tête des sondages. Un peu comme si Bernard Tapie se présentait comme le défenseur des valeurs républicaines en France.

Une caste composite qui tient les médias a réussi à faire taire les français. Il est devenu impossible de dire des choses simples, de bon sens, simplement humaine. L'idéologie de cette caste a envahi tous les domaines de la réflexion.

Je crois que les gens en ont tellement marre qu'ils sont prêts à applaudir le premier qui va oser dire qui ils sont, une minorité agressive et méprisante qui opprime une majorité en utilisant les bras de levier de la culpabilité. Une minorité qui dégaine à la moindre révolte l'anathème de l' « anti ». Anti-sémite, homophobe, raciste, islamophobe, opposé au progrès, aux droits de l'homme.
Dés que tu n'es pas d'accord tu es ontologiquement « anti ».

Or, le discours politique, médiatique, culturel est tellement verrouillé que seul un discours rudimentaire semble en mesure de s'y opposer.

Que le FN ait pu recueillir 40 % des voix au premier tour des dernières élections est significatif. On n'en est plus à se montrer exigeants sur la qualité du projet politique. On en est à suivre le premier qui osera nous offrir l'infini bonheur de leur faire fermer leur gueule.
Non, on n'est pas contre les pédés, on est pour la famille. On s'en fout des pédés, ils font ce qu'ils veulent. Tant qu'ils ne viennent pas nous imposer leurs intérêts de caste. Mais qu'ils soient pédés, on s'en fout.

C'est la phase de transition qui m'intrigue. Je crois qu'on va être obligé de passer par une phase rustique, rudimentaire, contraints de soutenir des discours basiques pour enfin se libérer de ces minorités qui nous ont parqués comme du bétail, bastonnés à la moindre rébellion. Comme si on l'avait bien mérité parce qu'on était « anti ».

J'attends.

Je guette le premier homme politique qui osera déclarer en ces temps de chômage et de crise économique que dépenser l'argent du contribuable en plantant un plug géant place Vendôme, c'est peut-être de l'art, mais que c'est surtout de la merde.
Et qu'on en a un peu marre de se faire pressurer d'impôt pour qu'une petite caste minoritaire continue à se goinfrer en nous imposant de la merde.

Si on pousse la démarche à l'extrême, tu es juif, riche, avec un long nez. Tu appartiens à un nation qui a tué le Christ. Tu es membre d'un complot mondial qui vise à dominer la planète.

Et alors ?

Alors, viens avec nous, on t'a préparé un camp de vacance sympathique, où tu pourras travailler car le travail rend libre.

Tu aimes les bergers allemand et les uniformes ?

Les choses changent.

Let's play

Gabriel a écrit:Si on pousse la démarche à l'extrême, tu es juif, riche, avec un long nez. Tu appartiens à un nation qui a tué le Christ. Tu es membre d'un complot mondial qui vise à dominer la planète.

Et alors ?

Alors, viens avec nous, on t'a préparé un camp de vacance sympathique, où tu pourras travailler car le travail rend libre.

Tu aimes les bergers allemand et les uniformes ?

Les choses changent.

Let's play

Ah ben on en est déjà au point Godwin? C'était rapide.

Pola'Summer a écrit:Des fois je me dis, N6 il écrit pour ceux qui pensent...

Oui, c'est terrible, moi je préfère ne pas penser, c'est moins fatiguant!

Si je comprends bien (ce qui est loin d'être gagné), les gens en ont marre du terrorisme de la bien-pensance/séance du "chuuuuut faut pas dire ça sinon t'es anti-..." ? Ils en ont marre de se taire et vont commencer par l'extrême opposé, genre "je dis tout ce que je pense comme un gros connard, parce que j'ai le droit d'être con comme la majorité" avant que cela s'atténue pour arriver à un juste milieu ? Qu'en fait, le FN monte parce que les français sont trop moutonneux pour gueuler pour de vrai qu'ils en ont marre qu'on les prenne pour les cons moutonneux qu'ils sont ?

Princesse Déconne a écrit:Si je comprends bien (ce qui est loin d'être gagné), les gens en ont marre du terrorisme de la bien-pensance/séance du "chuuuuut faut pas dire ça sinon t'es anti-..." ? Ils en ont marre de se taire et vont commencer par l'extrême opposé, genre "je dis tout ce que je pense comme un gros connard, parce que j'ai le droit d'être con comme la majorité" avant que cela s'atténue pour arriver à un juste milieu ? Qu'en fait, le FN monte parce que les français sont trop moutonneux pour gueuler pour de vrai qu'ils en ont marre qu'on les prenne pour les cons moutonneux qu'ils sont ?

Voui, c'est exactement ce que je crains.

Gabriel, je pense que tu es antisémite.

zeHibou a écrit:

Gabriel a écrit:Si on pousse la démarche à l'extrême, tu es juif, riche, avec un long nez. Tu appartiens à un nation qui a tué le Christ. Tu es membre d'un complot mondial qui vise à dominer la planète.

Et alors ?

Alors, viens avec nous, on t'a préparé un camp de vacance sympathique, où tu pourras travailler car le travail rend libre.

Tu aimes les bergers allemand et les uniformes ?

Les choses changent.

Let's play

Ah ben on en est déjà au point Godwin? C'était rapide.

Oui, parce que le point Godwin c'est une tradition du web qui se perd.

Je tiens à rappeler que penser que quelqu'un est antisémite n'enfreint aucune loi de la république française.
J'ai donc parfaitement le droit de penser que Gabriel est antisémite.

Après... que ce soit vrai... c'est un autre débat.

Numero6 a écrit:Gabriel, je pense que tu es antisémite.

Et un vrai kapo, qui plus est.

@Gabriel, excellent.

Mah non, reste, j'apprécie tes réflexions et ta bienveillance.

Je pense juste que des personnes mal intentionnées profitent de ta bienveillance pour faire passer un message nauséabond.

Je prends le métro régulièrement. A part des gens qui font la gueule et reste isolés devant leur smartphone, je n'ai jamais constaté l'état de menace permanente envers les femmes que l'article que tu as évoqué tente de faire vivre.

Je pense que la plupart des français que je vois dans le métro défonceraient le premier qui oserait s'en prendre à une femme. Je le pense vraiment. Je suis sincère. Je pense même qu'ils n'attendent que ça.

Et j'ai simplement de plus en plus de mal à supporter ceux qui prétendent le contraire. Tous ceux qui tentent de nous convaincre que nous sommes tous des enfoirés.

Je ne suis pas un enfoiré, tu n'es pas un enfoiré, beaucoup de français ne sont pas des enfoirés. De temps en temps, ça fait du bien de le rappeler.

C'est mythique, quid du saut si sion ?

N°6 tu trouveras ton bonheur sur le misérabilisme de la condition via les gueux que l'on affuble (ici "on" est con, attention !) de l'étiquette de "complotiste", limite la nouvelle pastille turgescente que l'on se fait agrafer à la boutonnière par Grincheux, Prof et Simplet les 3 nouveaux petits cochons de l'an débile 16 en tapant "les moutons enragés" dans gogol, y a du lourd et du fumeux mais je ne doute pas que tu y trouveras de quoi alimenter ta centrale Al Caline en cas de vide qui contient tout ou t'en payer une bonne tranche.

Et en musique sioux plaie.

Et après le point G. ce sera l'étoile de shériff sans les piles, ou l'inverse j'sais pu...
 

Aaaahhh, Kondomm, Miles Davis... Tout ce qui contribue à montrer à quel point l'être humain est complexe ne peut que me remplir de joie.

Et ce n'est pas ce qu'un génie est capable de produire qui m'assure la sérénité, c'est de savoir la foule de tous ceux qui n'y connaissent rien en musique. Et que la prosodie de Miles Davis est capable d'émouvoir.

A qui ça pose problème que Miles Davis soit noir ? Personne, absolument personne.

Numero6 a écrit:
Je pense que la plupart des français que je vois dans le métro défonceraient le premier qui oserait s'en prendre à une femme. Je le pense vraiment. Je suis sincère. Je pense même qu'ils n'attendent que ça.
...
Je ne suis pas un enfoiré, tu n'es pas un enfoiré, beaucoup de français ne sont pas des enfoirés. De temps en temps, ça fait du bien de le rappeler.

Mais moi aussi je t'aime bien, mon numéro 6. Tu remarqueras que si je dis que je t'aime, ça fait tout de suite tarlouze...

Sinon, en cas d'agression dans le métro comme dans le train, personne n'intervient. C'est un constat de la psychologie sociale, appelé l'effet du témoin :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Effet_du_t%C3%A9moin

En english, y a cela : http://www.grignoux.be/dossiers/288/pdf/manning_et_alii.pdf

Numero6 a écrit:A qui ça pose problème que Miles Davis soit noir ? Personne, absolument personne.

FAUX !!!


Objections votre Honneur:

1 Ray Charles
2 Stevie Wonder

Ces deux là auraient voulu l'avoir en couleur...

Gilbert Montagné aussi ...

Bah lui il est daltonien à la base, c'est une minorité donc on s'en branle...

Je connaissais cette notion de dilution de la responsabilité, version actualisée des moutons de Panurge.

L'expérience que j'avais en mémoire étudiait le temps de réaction dans une salle d'attente après l'injection de fumée sous la porte.

Une personne seule réagissait plus vite à la menace d'un possible incendie que plusieurs personnes présentes dans la salle d'attente. Il est possible que l'information supplémentaire que fournissent tous ceux qui ne bougeaient pas entravaient la prise de décision.

On en revient à la définition partagée de ce qui se fait et de ce qui ne se fait pas dans une société (Mily, je sais, c'est aussi un de tes territoires protégés, mais bon, fallait déposer le concept aussi).

Si personne ne bouge, on est tenté de supposer qu'il y a une bonne raison, raison que l'on n'est pas en mesure de déterminer, mais on fait confiance au groupe. Cela ne fait que décrire un phénomène assez commun, se placer en marge du groupe est une attitude peu confortable et risquée.

Au lieu de penser qu'il existe des gens bizarres, venus d'une autre planète, ou abrutis par la peur ou les médias, je préfère m'en référer aux gens que je connais, ou à mes propres réactions. Qui sur ce forum pense qu'il est bien de ne pas intervenir si une femme se fait agresser dans le métro ? Personne, absolument personne. J'en suis absolument convaincu.

Après c'est une question de courage physique. Lors de mes cours de secourisme, on m'a appris à ne pas me noyer pour sauver une personne qui se noie. Deux morts au lieu d'un.

Pour t'en convaincre, il suffirait que tu en fasses toi-même l'expérience. Essaye d'agresser une femme dans le métro. Tu vas bien voir si la dame se laisse faire et si tous les passagers baissent les yeux. Moi je ne crois pas. Mais alors pas du tout. Je pense que tu prendrais le risque de t'en prendre plein la gueule bien avant l'arrivée des forces de l'ordre.

La plupart des agressions dans le métro relatées par les médias sont des fake. Rien que d'obliger les gens à dévier de leur trajectoire somnabulesque dans le métro, je les sens prêts à me rentrer dans le lard. Quand je agrippe à la colonne centrale, si je place ma main trop près de la main d'une femme, je sens une réprobation immédiate qui ne demande qu'à se transformer en juste courroux.

Ce qu'on me raconte n'est pas ce que je vois tous les jours.

Quoi croire ? Ce qu'on me raconte ou ce que je vois tous les jours ?

I may be blind but at least i'm not black.

Ray Charles.

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Je ne sais pas "accepter" les remerciements ou "autres", depuis toujours en fait car je suis l'égoïste par excellence...
Ce que je fais s'apparente à de la schizophrénie sans doute, je me parle à  moi-même à travers vous et oui, j'en jouis et ça me réconforte du vent mauvais qui a soufflé sur des étendues desquels la main de ce singe endimanché à su faire disparaître  les bocages et autres ravines d'où s'écoulaient les sources et protégés du ce truc qui s'immisce partout...

Remerciez vous vous même en premier lieu d'avoir perdu la vue et de percevoir d'avec vos carences et autres sommets de néant.

Moi je dis merci à mes parents d'avoir porté leurs aïeux à travers eux car sinon je ne serais pas capable de m'aimer comme ils l'ont fait dès mon premier cri, à leur manière et intentions qu'ils estimaient bonne et juste faute de n'en avoir reçu qu'un modèle.

M'en fout, moi je les aime comme ils sont.

Celui ci je n'ai jamais pu l'ouvrir...

Bon brûlage pastorale à vous en ce beau jour de printemps, moi je vais à la gamatte pour en remettre une couche sur les murs de ma chambre.

Merci de votre lecture les copains...

Les filles, ça va être votre fête !


Qu'apprends-je ? C'est déjà votre journée ?

Non, ben, laissez tomber alors, surtout que je vais parler d'intelligence. Donc, zou, à la cuisine et au trot, je commence à avoir un petit creux.

La cupidité humaine (juste pour indiquer une échelle de valeur étendue) ne saurait donner le plus petit soupçon du nombre de trucs que je ne comprends pas. C'est une somme d'appétits rarement assouvis.

Et puis... Licorneau ! Dans son dernier post dans le salon des THQI. Si vous ne savez pas retrouver ce post, ce n'est pas grave. Sélection naturelle.

Je n'ai jamais voulu m'inscrire dans ce salon. Moi, je ne suis pas THQI, je suis malin. J'ai constaté depuis longtemps que les THQI gonflaient les roubignoles des HQI. Encore un de ces nombreux trucs que je ne comprends pas. C'est une question de dosage ? Comme pour les poisons ?
L'avantage de n'avoir fait aucun test crédible permet de se prétendre imposteur chez les HQI, position confortable et avantageuse. J'aurais peur de perdre toute crédibilité en billebaude dans la savane de l'élite. Voir de passer pour un malandrin, un arabe à casquette et Fred Perry dans la cage d'escalier du 12, rue de Montorgueil, Neuilly-sur-Seine, dont le digicode est une véritable passoire.

Entre TTTTTTTHQI et un raciste il y a un continuum, said Licorneau.

Qui comprend cette phrase ?

Moi elle m'explose la tête. VOoouuiiiiiiii, c'est ça, c'est exactement ça.

Bon déjà, je vais commencer par vous expliquer pourquoi j'ai salivé comme une bête en lisant son post.

Voici un exemple d'un des nombreux appétits qu'il a réussi à combler. Je ne comprenais pas pourquoi j'étais capable d'avoir raison plus facilement que la moyenne alors que je me plantais lamentablement sur certains sujets accessibles au plus grand nombre.

Prenez un échantillon de population constitué de Camerounais et de Danois.
Quoi ? Tu es camerounaise, tu te sens discriminée ? Les kényans, ça te convient ? OK, va pour les kényans.
Le but de la manœuvre consiste à déterminer qui dans cette population parle l'anglais et qui parle le danois.

La technique normale, celle que je qualifierais de Technique Individuelle, consiste à causer à chacun des sujets de l'expérience. Pff... Mais que c'est chiant, mais que c'est facile, il n'y aurait pas moyen de moyenner ?
Mettons que, du haut de mon intelligence suprême, je comprenne très vite que les blancs parlent le danois et les noirs l'anglais. Je suis en mesure de déterminer à l'avance la langue que chaque sujet maîtrise. Sans même avoir besoin de le faire parler. Sans même être informé de sa nationalité. Je vais dix fois plus vite que tout le monde.

Il est inévitable d'avoir la sensation de tricher. Il est également incontournable de vouloir filer le truc aux autres. Mais les autres n'en veulent jamais. Ils butent toujours sur cette limite, cette évidence : on ne peut pas connaître la langue maîtrisée sans avoir fait parler les gens.

Bien sur, j'ai envie de leur distribuer des torgnoles, sont trop cons.

- Non, monsieur, il est impossible de le savoir sans parler aux gens. C'est du racisme.

- Tête de choux-raves ! Alors explique-moi comment j'y parviens !

Le jour où l'évidence réussira à convaincre les cons, vous me prévenez.

Bon, mais ils ne veulent pas. Donc, il y a une raison. Alors je cherche des raisons morales, philosophiques, religieuses à ce refus. C'est tellement simple que l'intelligence ne peut être l'obstacle : les noirs parlent anglais et les blancs le danois. Yo, c'est niveau école maternelle petite section. Donc ce ne peut pas être une question d'intelligence.

Et je finis par leur donner raison. Surtout quand je me plante avec le seul danois qui parle anglais et je ne vous raconte pas la honte quand ils me sortent le seul kényan qui parle danois. Parce qu'ils ont pris la peine de lui parler, eux. Ils en concluent que je suis non seulement con mais également raciste.

C'était donc bien un problème moral, je le vois, je le sens.
Ne pas supposer qu'un danois puisse parler anglais est tellement absurde que personne ne relève l'erreur.
Par contre sous-évaluer un kényan, donc africain, donc noir, et négliger l'hypothèse qu'il puisse parler danois, voilà bien une faute morale.
Je ne vois pas bien la différence, mais eux la voient. Sous-estimer un danois c'est pas grave, sous-estimer un kényan, alors là, c'est quasiment un aveu de colonialisme. Je leur fais confiance, ils sont convaincus d'avoir les bons codes en matière de Morale. Et en plus ils sont nombreux. Et comme la morale est toujours la morale des autres, je tiens à rester démocratique.

Si ça, c'est pas du racisme... je me prends le prépuce et je me le décapite au décapsuleur.

Non, parce que si vous prenez le temps de réfléchir, il y en a combien parmi vous qui parle danois ? Bon, ben, vous connaissez une seule bonne raison pour que les kényans causent danois plus que les français ? Si ça se trouve, il y en a une, commerce international, fascination des kényans pour la petite sirène, similitudes entre le danois et le Swahili...
D'un autre coté, il y a de fortes chances qu'un danois parle anglais.
Putain, mais ils ont raison ces cons !

Voilà pourquoi je me plante fréquemment. De l'intelligence j'en ai suffisamment pour aller faire mes courses à Auchan. La limite n'est pas là. Mais je ne connais rien du Kenya. Donc je réfléchis en fonction de ce que je sais, des connaissances linguistiques des français. J'ai beau savoir que nous sommes un peuple parmi les plus nuls qui soit dans ce domaine, c'est tout ce que j'ai sous la main.
Peu de français parlent anglais, faudra voir à ne pas oublier que les danois sont une race inférieure et ne jamais l'oublier. Mon racisme à moi est un racisme anti-danois, pas un racisme anti-kényan.
Mais ils sont vraiment trop cons pour aboutir à la bonne conclusion.
Ce qui compte c'est la probabilité de parler anglais comparée à celle de parler danois. Le calcul ne prend pas trois plombes, vous me suivez ? Non ? Ça tombe bien, moi non plus. Je m'embrouille un peu, là.

Dans mon échantillonnage restreint, la chance que le seul kényan au monde parlant danois soit présent est tellement mince que je peux la négliger.
Donc c'est hyper simple. Les anglophones sont noirs. Hop, hop, hop, on ne va pas passer la nuit là-dessus. Et non je ne suis pas raciste, c'est vous qui êtes cons.

J'ai appris ça aussi. Le cerveau humain est totalement réfractaire au raisonnement statistique. Encore un appétit à combler. Statistiquement, dans mon échantillon, si le type est noir, il parle anglais.

Ah, mais non, ah mais faut pas, c'est interdit, je n'ai pas le droit de dire ça. C'est faux, c'est obligatoirement faux. C'est trop simple pour être vrai. Ce qui est simple est par définition faux. Ce qui est simple est insupportable. Ce qui est simple est douloureux.
Encore un appétit à assouvir. Pourquoi le simple parait-il a priori faux ? Partant, pourquoi le simple parait-il amoral ? La morale c'est forcément quelque chose de compliquée ?
Les mathématiciens ne voient pourtant la beauté que dans la démonstration la plus simple. Ils ne sont pas tous cons les mathématiciens, pas tous.

Il ne s'agit donc pas d'un problème d'intelligence mais bien de faute morale. J'ai appris à ne surtout pas dire que dans 99 % des cas les noirs parlent anglais et les blancs le danois. J'ai compris que c'était commettre une faute morale et l'occasion de passer pour un total crétin aux yeux de la multitude.
Ce qui produit toujours ce saignement des gencives typique de l'erreur grossière constatée par le plus grand nombre... qui ne comprend pas que vous ayez pu vous tromper sur un truc aussi simple.
John le kényan parle le danois, il suffisait de lui parler. John est le prénom le plus fréquent chez les étudiants kényans, je n'y peux rien, c'est marqué sur Internet.
On est toujours le con de quelqu'un. Quand le quelqu'un est très nombreux, c'est l'hémorragie gingivale assurée.

Parce que la multitude vous crache à la gueule que John parle le danois, et que vous êtes une sombre merde de refuser cette réalité. Et si je semble la refuser (ce qui est faux, je ne parlais que des noirs de l'échantillon en général et de mon système de tri), c'est la preuve que je suis raciste. Il y a des jours où ils me fatiguent plus que d'autres ces braves gens. Je ne suis pas raciste je suis statistique.

J'étais convaincu que ce qui me séparait des autres n'étaient pas l'intelligence mais la morale.

Grâce à Licorneau et à quelques lectures, je finis par comprendre que la plupart des gens utilisent la Technique Individuelle. Et plus ils sont cons, et plus ils utilisent la Technique Individuelle (TI).

Je vous donne un autre exemple de la TI.

Georges est un con. Il est de plus alcoolique, violent, vote FN, et, comble de bonheur, il pue grave des pieds et ne supporte aucune remarque sur ce sujet délicat. Celles qui ont partagé sa vie ont fini en psychothérapie ou sous le TGV.
Il y a suffisamment d'éléments pour se dire que ce mec est à fuir de toute urgence.

Sauf pour Charlotte. Parce que Charlotte utilise la TI. Elle est convaincue que si Georges se comporte comme un gros con c'est parce qu'il n'a pas reçu tout l'amour qu'elle seule est capable de donner.

Charlotte ne voit pas Georges. Charlotte ne voit que l'amour qu'elle se sent capable d'offrir. Charlotte est aveugle. Les bons samaritains dans son entourage vont tenter de lui rappeler les antécédents de Georges.
Et comment va réagir Charlotte ? Elle va les envoyer paître, tous, tous ces gens qui osent supposer que son amour n'est pas assez pur pour faire changer Georges.

Et quand elle finira en larmes dans les bras de ses copines, elles lui diront « tu vois, je te l'avais bien dit ». Et Charlotte continuera à entendre « tu vois, je te l'avais bien dit que ton amour n'était pas à la hauteur ». Et Charlotte se dira qu'elle n'est décidément qu'une grosse merde. Alors qu'elle est juste un peu stupide. Ou qu'il faut toujours écouter ses copines. Ou que, même morte de faim, le bonheur n'est pas garanti avec le premier tocard venu. Même avec beaucoup d'amour.
Ou que Charlotte avait plus de chances de trouver le bonheur avec un type bien au départ. Mais ça c'est trop simple. Insupportable parce que statistiquement évident. Ou bien...

Ou bien l'esprit humain obéit à des lois.

L'esprit humain obéit à des lois. Qui vont à l'encontre de l'intérêt du porteur de cet esprit. Sélection naturelle ?

Une de ces lois peut paraître surprenante tellement elle est peu crédible : les autres sont moins bons que moi, les autres sont moins intelligents que moi.
Je pense cette loi universelle. L'esprit humain conclue irrémédiablement à sa supériorité. Il faut beaucoup de réflexions, de vécu, de recul, pour se dire que si les autres se sont plantés, ils n'étaient pas tous inférieurs, ni en intelligence, ni en amour. Dans le meilleur des cas, je trouve que nous n'en sommes capables que ponctuellement.
Ou qu'à l'inverse, quand tu maudis ton cinquième PN d'affilée, le problème c'est sans doute toi. Ce n'est pas de l'intelligence, c'est statistique. Ça pique les yeux.

Et il faut faire un effort considérable pour en tenir compte, même en le sachant. C'est accepter de vivre avec l'idée que son cerveau donne des mauvaises réponses. C'est très angoissant. C'est une vérité absolue pourtant. C'est apparemment invivable pour la majorité des gens. Ils ont besoin de penser que leur cerveau ne peut faire sa pute, un peu comme on a besoin de penser que son conjoint est fidèle. Notre cerveau ne nous est supportable qu'infaillible, et pourtant...

Pour échapper à cette loi, l'être humain a fini par développer une technique redoutable d'efficacité et par trop dévalorisée, celle dite du mouton de Panurge. Suivre le troupeau sans se poser de questions, l'intuition collective. Au pire, si le troupeau s'est trompé, on ne sera pas tout seul. Sélection naturelle ? Sûrement.
Les femmes, qui savent depuis toujours leur intelligence inférieure (rater une occasion telle que la journée de la femme pour placer cet aphorisme serait un crime irrésolu), prennent la précaution de demander l'avis des copines. Ce qu'elles nous traduisent par « j'ai besoin de réfléchir ».


Oui, je suis bien d'accord avec vous, les préliminaires c'est comme les préfaces, c'est chiant. Arrêtons les agaceries et copulons franchement, papa dans maman.

Je jure sur l'honneur n'avoir jamais été testé par quelqu'un de sérieux, n'avoir jamais osé faire le moindre Wesh-wesh-laire, Standford-Binet ou quoi que ce soit de sérieux. J'ai donc tout loisir d'endosser le costume d'un THQI, je vais jouer au THQI. D'abord je fais ce que je veux, et ensuite c'est plus facile d'écrire à la première personne, celle que je préfère, la mienne à moi.

Voici pourquoi vous ne devriez jamais faire confiance à un THQI, ni lui adresser la parole, les THQI sont des racailles de la pire espèce :

Je.

Quand vous me parlez, je ne cherche pas à comprendre ce que vous me dites. Jamais. D'abord en général vous ne dites que des conneries et quand, par miracle, vous sortez du cohérent, je l'ai déjà vu ou lu ailleurs et vachement mieux exprimé. Je vous vois faire des bruits avec la bouche, ce qui perturbe ma concentration, et je souris niaisement car je sais que vous êtes convaincus que ce que vous dites exprime ce que vous avez de plus personnel et de plus sincère. Mais en fait non, vous ne dites que des conneries. Disons... la plupart du temps.

Quand vous me parlez, je ne réfléchis jamais à vos réflexions, je réfléchis à la chose suivante : de quoi êtes-vous l'expression ?
Je cherche à saisir les courants qui vous portent. Je cherche à comprendre ce qui se manifeste quand vous faites des bruits avec la bouche ou des mots avec vos claviers.
De quoi êtes-vous la traduction ? Qu'exprimez-vous du Grand Tout ?

Je vous vois comme des pianos. C'est beau un piano. Mais ce qui compte pour moi c'est la partition et le talent du musicien. Tu prends un virtuose avec les variations Goldberg, tu lui colles un vieux piano droit déglingué, il va réussir à t'émouvoir.
Vous cherchez à me vendre votre camelote d'instrument désaccordé, et moi je n'écoute que la mélodie qui monte de vous, malgré vous. Variations Goldberg ou danse des canards, technique de débutant ou élégance du virtuose. En fait je ne vous regarde pas, je ne vois que ce qui s'exprime à travers vous, la peur, l'humour, l'intelligence, vos origines sociales, votre sexe.

Et vous, bande de nazes, la première chose que vous espérez c'est que je vous dise que vous êtes le plus beau piano du monde. J'ai bien tenté de vous expliquer que ce n'était pas le problème. Que ce qui comptait pour moi, c'était ce qui sortait du piano, pas le piano lui-même.
En général je fais un bide.
Les THQI ne sont pas des gens fréquentables.

Pire, les THQI sont carrément des gros enculés qui méritent de brûler en enfer, ils méprisent leurs contemporains, je méprise mes contemporains. Je vais vous raconter pourquoi je méprise mes contemporains. Comme d'habitude, c'est simple. Trop simple. Donc douloureux.

Il arrive parfois que certains inconscients, venus quémander un peu de la reconnaissance qu'ils ont la faiblesse d'esprit de m'attribuer, se prennent un vent de magnitude 18 sur l'échelle de Jtenmerde.

Comme c'est la journée de la femme, je vais faire un effort considérable, je vais prendre l'hypothèse absurde d'être une femme THQI. Donc, comme je suis un mec, je vais endosser le costume d'une blonde à forte poitrine juchée sur des talons de 10, avec des jambes interminables et des tâches de rousseur sur les genoux (j'adore les taches de rousseurs sur les genoux. Ne cherchez pas, c'est comme ça, il n'y a rien à comprendre).

Je suis dans une soirée. Chaque fois que je croise les jambes, j'attire les regards de ces messieurs, j'ai bien fait de m'épiler les cannes. Pur bien. Et il y a un gros relou qui me baratine toute la soirée. Et qu'il m'aime d'un amour inconditionnel. Et qu'il est le seul à pouvoir me rendre heureuse, toussa, toussa. Vous me suivez les filles ? Du classique. Il veut me baiser comme les autres, mais comme il est plutôt frelaté, il a besoin de croire qu'il va libérer Jérusalem avant de me planter sa nouille en chevalier triomphant. C'est attendrissant.
D'un autre coté, faudrait pas qu'il fasse fuir le bogosse, je fatigue, moi, à décroiser et décroiser les jambes dans sa direction, ça m'a fait un mal de chien de m'épiler le steak, suffit pas d'être nickel faut le faire savoir.
Et le gusse va se sentir trahi, vaincu par les forces du mâle, quand je vais me laisser embarquer par le beau gosse subtil, super bien sapé, avec une gueule d'ange que je sucerais des palonniers pour lui laisser les marques de mon gloss sur son piège à gonzesses.

Donc, quand quelqu'une se pointe sur mon fil en nous expliquant à nous THQI, public cynique par désespoir existentiel, qu'elle est : prof, dépressive, seule, que ses gamins sont tous des agités du bocal, et qu'elle attend une écoute inconditionnelle et bienveillante parce que je suis censé être zèbre, et qu'elle peut me pisser sur les pompes outrageusement parce qu'elle le vaut bien car je suis empathique, puisque zèbre, une seule interrogation me vient à l'esprit : diantre, c'est ainsi qu'elle compte séduire l'élite qui fréquente ce fil ? (oui, j'ai un quota de gros mots par post)

Mais basta, manante, retourne dans tes contrées venteuses et lugubres, je n'en ai rien à foutre que winter is coming, fallait prendre tes précautions avant. Parce que si je t'accepte, toi, je deviens en partie ton captif, et ma cosmogonie s'alourdit de ta sombre vision. Déjà que ce pays est foutu et que les femmes s'habillent comme des punks à chiens, qu'on est malheureux quand on est trop intelligents, vient pas nous casser l'ambiance, c(censuré. quota).

Ah, mais je vous avais prévenus, je ne suis pas testé, pas plus zèbre et encore moins THQI, alors je me contente d'écouter la musique qui monte de ce vieux piano. Et putain, ce coup-ci, ce sont mes tympans qui saignent.
J'écoute la mélodie qui monte d'elle, et ça sent la vie maussade, la déprime, une vie en échouage, un déni du réel entretenu avec une conviction indéboulonnable. C'est vous le compositeur ? Vous êtes viré !
Les Qataris ont envahi la France et s'étonnent que je ne goûte pas les joies du Ramadan !
Mais va c(quota) ! Va c(quota) !

Tel le Sganarelle de ZC, je ré-endosse mon costume de THQI.

Je.

Je trouve qu'en étant THQI l'intelligence ne fait plus trop la différence. L'intelligence, je ne sais plus quoi en foutre, si tu en veux un peu, tu me libèrerais les placards, ça déborde. Une vision douce et mélodieuse du monde par contre, j'achète !
Un gentil couillon qui me dira des choses gentilles produira toujours un son plus agréable à mes délicates oreilles hypersensibles qu'un zèbre qui me sortira du n'importe quoi ou de l'agressif pour se prouver qu'on fait partie du même club. Même pas en rêve, mon pote. Commence déjà par prêter allégeance à la logique la plus élémentaire et à l'orthographe. Un minimum de la beauté du monde, l'exigence syndicale, sinon je vais direct aux prudhommes. C'est un peu comme s'épiler les jambes, il y a des règles à respecter si l'on prétend séduire. D'abord on séduit, ensuite on b(quota) (et oui, j'adore dire des gros mots). Je suis le seul à devoir subir une restriction du nombre de gros mots ? Vous connaitriez pas un modérateur des fois ?

Je suis un THQI, je suis une racaille, je ne respecte rien d'autre que mon bon plaisir.

En vrai, un THQI ne sert à rien, ne voit rien. Tant qu'il n'a pas élaboré sa cosmogonie il est même très con. Et quand il y est enfin parvenu il ne sera capable que de retrouver son schéma en vous, vous ne serez que la manifestation temporaire de sa cosmogonie. Qui est elle-même très limitée dans le temps, car chaque information la fait évoluer. En bien quand les gens dégagent du beau, en mal quand ils sentent des pieds.
Faut jamais écouter un THQI, faut jamais le suivre, dans deux heures il aura changé de direction.

Je ne sers à rien. Un THQI ne sert à rien. Seule sa cosmogonie a de l'intérêt, son monde, son univers, ce qu'il a été capable de bâtir à partir de son observation du monde.
Si son univers sent des pieds ou l'huile rance, fuyez. De toute façon il ne vous verra pas vous. Il ne peut voir que la manifestation de sa cosmogonie en vous. S'il pense que le monde c'est de la merde, vous serez de la merde. S'il pense que le monde est violent, vous serez violent. Quoi que vous fissiez. S'il voit des PN partout...

Un THQI ça observe et ça conclue. Tout le temps. (si des esprits malicieux me font remarquer que j'ai écrit plus haut que les THQI ne voyaient rien, qu'ils aillent se faire e(quota) chez les g(quota), je voulais dire qu'ils ne sont pas foutus de voir les individus autrement que comme représentation de leur monde, vous faites preuve de mauvaise volonté les enfants, à défaut de mauvaise foi, dont je ne peux pas vous accuser, vous étant auto-déclarés indemnes de toute foi, comme si c'était une maladie contagieuse, alors que la foi c'est pas comme la syphilis, faut faire un effort pour l'avoir. Ouais, bon, d'accord, je renonce, j'ai déconné, j'avoue, c'est bon ? vous êtes contents bande de lascars ? On va dire que les THQI ne voient les gens que comme éléments de leur observation du monde. Je m'enfonce ? Et depuis quand ça t'ennuie s(quota) ? Tu n'aurais pas dit non l'autre jour).
S'il observe que la race blanche (pas taper, pas taper, je sais que c'est interdit, je vais au plus pressé, je n'ai pas encore dépassé mon quota de propos racistes) a apporté plus à l'humanité que les bougnoules et les niakoués, il est capable d'en tirer des conclusions à votre sujet du fait que vous ne soyez pas blanc-blanc.

En fait un THQI c'est comme un nègre, ce n'est pas libre. Le nègre est prisonnier du beat, le THQI est prisonnier de sa cosmogonie. Le nègre danse bien, mais il est prisonnier, à chanson donnée, il va danser comme tous les autres nègres ©. Le THQI pense global, mais il est prisonnier de sa définition de la globalité.
Écoutez attentivement les THQI, si leur vision du monde se conclue par de la merde en branches, vous serez de la merde en branches, parce que vous faites partie du monde, vous n'êtes qu'un élément du monde. De ce point de vue, je trouve qu'ils ont bien raison, vous n'êtes que la traduction du monde qui vous entoure, bande de nombrilistes de mes c(quota).

En conclusion, il faut être très gentil avec les THQI. Plus vous leur offrez de la beauté, plus leur cosmogonie sera belle, et plus ils vous verront beaux. Plus vous leur rentrez dans le chou, plus vous orientez leur vision vers le néfaste et le turbulent.

Entre TTTTTTTHQI et un raciste il y a un continuum, said Licorneau. J'approuve à deux mains, les autres sont occupées. Font vraiment chier ces THQI, j'ai quand même autre chose à foutre que de leur montrer que les gens sont gentils et que le monde est beau, bougre de feignasses.

Si vous voulez savoir ce qu'un THQI pense de vous, demandez-lui comment il voit l'univers, car vous n'êtes à ses yeux qu'un élément de l'univers. Si vous espérez qu'il vous voit autrement, il vous faudra lui faire changer sa manière de voir le monde à votre avantage. Et là je n'aurais qu'une seule chose à vous dire : bon courage ! Parce qu'en plus ils sont généralement têtus.

A l'époque où les traitements du diabète étaient très difficiles à gérer, il existait un aphorisme : « on peut pas être à la fois diabétique et con ».

Ben, les THQI c'est un peu la même chose. On ne peut pas être à la fois THQI et feignant. Un THQI ne peut s'épargner la tache de chercher la beauté du monde. Sinon, à ses yeux, vous paraîtrez tous moches. Le monde lui paraitra moche, c'est pas le genre à aller voir si la rose qui ce matin avait déclose aurait pas une odeur de purin, parce qu'il le sait. Fera pas l'effort d'aller vérifier ce gland. Faut y mettre le bouquet sous le pif, sinon il est déçu par anticipation.

Heureusement que je ne suis pas THQI, sinon, à la lecture de ce forum, j'aurais peut-être cédé à la tentation de conclure que les THQI ne savent pas aligner trois lignes qui veulent dire quelque chose. Et de zapper systématiquement les THQI sur ce forum. Moi je reste du bas de gamme, je pratique la TI, j'échappe aux généralisations abusives. Grâce à cette modestie de trieur de lentilles, j'ai pu bénéficier de la prose de Licorneau.

Maintenant c'est vous qui voyez. TI ou THQI. THQI ou feignant.

C'est la journée de la femme, je vais attendre la journée des THQI pour produire du politiquement correct sur l'intelligence extrême.

Bonne journée, mesdames. Vous n'êtes toutes que l'émanation de la beauté du monde sur 10 cm de talons.

« Nous voyons aussi que chaque véritable penseur s’efforce d’exprimer ses idées d’une manière aussi pure, claire, sûre et brève que possible. C’est pourquoi la simplicité a toujours été l’attribut non seulement de la vérité, mais du génie même. Le style reçoit sa beauté de la pensée ; tandis que, chez ces prétendus penseurs, ce sont les pensées qui doivent être embellies par le style. Le style n’est, après tout, que la silhouette de la pensée. Écrire obscurément, ou mal, c’est penser d’une manière lourde et confuse. »

Faire simple. Je note.

Heu.., juste une question, la tartine est-elle antinomique de la simplicité ?

Je ne sais pas faire court, ça ne veut pas dire que je ne sais pas faire simple.

Non ?

Bon, tant pis, comme on dit chez les orgues et les concierges. M'en fout d'abord, chuis pas THQI d'abord.

Salope, putain, enculé, grec, morue, p(quota).

Non, laissez, c'est rien, je voulais juste vérifier mon quota de gros mots par post.

Bon, depuis le temps que tu nous baratines, tu vas nous sortir ce que tu es ?