Suites de mots composés

L'envol d'émotion, des mots, des maux, dévotion,
Ne les voilà-t-il pas dans les rayonnements
Fleuves blanchis d'étoiles ou lunes d'aimant,
Mourant dans les reflets aux vains confins d'Orion?

De ces mille et un éclats, sourires stellaires,
Naquirent les mondes infinis sabliers...
Doux onirique au-delà des vastes terres,
Danse et entre en ronde, pour tous nous lier.

Quelle virtuosité Kara! Bravo! La de la soirée

Pourquoi y a-t-il un monde
Plutôt que le néant?
Pourquoi le temps inonde
La danse d'océans?

En nous peut-être l'onde
D'un pur miroir géant?
Que notre âme réponde
Au Dieu à l'oeil géant!

Fatale fractale file folle
En métaphore de photophore,
Fleur, spirale en rose sémaphore
La forme floue flotte en plante étole.

Parler en solitude sur un site
Soliloquer sans que cela incite
A une réponse ici de quiconque
Qui mette aux oreilles ses mains en conque.

Ohé, y a-t-il quelqu'un?
Ohé, y a-t-il quelqu'un?

L'écho peut-être

Le yack a dit qu'il y a que...
Quelqu'un dont l'os iliaque
Voyage à Aurillac,
Prend la claque, maniaque!

Du tac au tac
C'est un fric frac
Des tics et tocs
L'éthique, c'est toc?

Tic, tac, tic, tac, tic, tac...
Montre à qui veut le temps,
Tac, tic, tac, tic, tac, tic...
Les heures que le vent
Tic, tac, tic, tac, tic, tac...
A aiguillé vers nous
Tac, tic, tac, tic, tac, tic...
Et qui froisse les joues.

Oh le fric-frac ! Les flics qui raquent,
Flop ! Critique l'attaque éthique
Selon la tactique d'Ithaque,
Quitte en seront-ils, claque et clique !

Coule le temps sur les joues de velours
Roule l'autan sur les moues de l’amour
Soule en brise sur les fous alentour,
Croule en crise sur les boues des lents jours.

Poursuis la course de la source,
Parcours des jours, trouve la bourse.
Les amours, cherche dans les tours
Mais les ours guettent aux alentours.

Des ursidés, des hirsutes,
Des décidés et des ires
Je me cache... pour confire,
Voiles de nef, mes désirs.

C'était un A qui me servait de toit,
Un B d'escalier de service,
Un C me grattait les doigts
Un D tirait sa langue d'anis.

Un E étalait son échelle
Un F laissait sécher un filet
Un G retenait les bateaux
Un H alignait ses passants...

Un I planté comme un piquet
Un J attrapait les poissons
Un K se mirait dans l'étang
Un L servait de jambe de bois...

Un M, galope, oh un cheval d'arçon!
Un N s'enfle entre des hauts et des bas
Un O perdu dans le tunnel du métro, c'est trop
Un Q, qui ne cherche pas à me piéger...

Un R, qui n'en a pas l'air.
Un S, sifflant comme un serpent au dessus de nos têtes.
Un T avec un nuage de lait ou du citron.
Un U, quel hurluberlu !

Un V pour cinq romains,
Un W pour dix,
Un X bien plus malin,
Les Y applaudissent.

Un Z qui fait zétèter les zygomatiques de Zézette !

Un, tout seul, fait le malin
Tandis que Deux se tendent la main
L'un plus l'autre nous donnent Trois
Et avec Quatre tu formes une croix

Cinq ,forme aboutie de la main
Que l'on tend à un somnambule
Six le début de la ciboule
A hacher menu le matin...

Sept, de table, ou a table ou après un jeu et avant un match.
Huit, fermé ou plutôt clos, surtout chez Sartre bien sûre.
Neuf, "N" oeufs dans l'équation.
Dix comme les commandements, ou la dysenterie dissymétrique.

Onze, quand il reste un peu d'or,
Douze, Cendrillon revient, et moi aussi avec mes oeufs cassés,
Treize, A table !
Quatorze, un Louis aussi, mais pas d'or.

Quinze, avec Vingt on fait un hôpital.
Seize, avec une arienne, pendant un accouchement.
Dix-sept, je dis 7.
Dix-huit, 10 huîtres ? C'est pas à la douzaine ?

Dix-huit, c'est pas à la douzaine, c'est les pompiers !
Dix-neuf, c'est le contraire du X ancien,
Vingt, peut être rouge blanc ou rosé
Vingt et un, pas très recommandé un thé après le vin !

23 ne me dit rien
24 je le diviserais bien en 2, en 3 en 4 et pourquoi pas en 6 et 8
25 quel beau carré que celui de 5
26 j'y habiterais bien

27 vin de Sète, une bonne piquette à ce qu'il paraît
28 telle est mon ombre qui aux anniversaires fait pfuitt!
29 se photographie dans sa librairie préférée
30 et son concile, Adam et Eve, en péché pour la suite.

35 ouvertures ~> cette fois syncopes

36 bon nombre pour les chandelles

37 et des rawettes nous donne la T° matinale

38 s'il est spécial, mieux vaut se trouver derrière

39 rappelle une drôle de guerre pas faite pour rire

40 avec Ali Baba me donne le sésame pour sortir du pétrin

et je peux lancer le décompte :

40, 39, 38, 37, 36, 35, 34, 33, 32, 31, 30, 29, 28, 27, 26, 25, 24, 23, 22, 21,
20, 19, 18, 17, 16, 15, 14, 13, 12, 11, 10, 09, 08, 07, 06, 05, 04, 03, 02, 01,

00 ZERO,
fire ignition

la fusée décolle, nous voilà projetés en apesanteur et tout devient possible ...
j'en profite pour lancer une nouvelle série .....

...série limitée
imitée
mitée

Litanie lime y nerf - Lemme Asnières- Lame à bois- loupé! Loi c'est la loi...

(L'infini se loge dans la Lune ou dans l'unité, tout autour d'un point. Loi des séries liantes comme des orbitales.)


Alors le la, le, li, loi, lou, lé peuvent nous entraîner en jeu de piste. Qu'en pensez-vous?
Je ne détaille pas exprès pour laisser lime à scie nation.

Série de syllabes en l, si légères et frivoles? A vous l'agrément des ailes. Ou bien autres libertés.

composez assez ⊗ composacées compostées comme postées ⊗
compotées empotées ⊗ enpostes et pauses-thé époussetées ⊗

époux c'étaient ♥ et poussettes et tétées cet été ¿¿¿ • ¶



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mimi aime maman
mais maman aime mumu
mumu me mime
mime en main
main dans mienne
miminne mamie
mamie maman mémère

Soit! Le soir s'essuie à l'encensoir des suées

Solstice de soie, où l'assassin soul simule la sottise

Sons de songes! c'est sous la sangsue sombre des savonnées

Que les sans-le-sou soupirent, soulagés de sortir d'un sort sans issue.

la catin caquette les cancans
quand la commère coquette ah comment
la coquine câline cocotte
cocorico dit le coq à coco

Vous voyez la vie vertueuse et vive
Des voyageurs violines, qui se vouvoient
De valise en villages, dévorant tel des voraces
violents, de viriles voluptés
Sur le velours vain des viles vanités.

sur sa soie s'assoie Sophie
songeant sur son sofa
à sa soif de philosophie
sirotant son sirop sirupeux
si souvent seule

Nord vosgien, norvégien, le fil aux zofs
Noué en noria aux neurones nataux,
Niera avoir narré la nature à l'ignare,
"Non?" bénit le fil à Sophie, noyé dans la nudité des nues.

Suis-je donc un sandwich suédois au saumon, une saveur alsacienne, une ci-devant de l'Est, une pseudo-slovaque, une sophie sans discours de philosophie, une de Lodz ou de Varsovie, une peste qu'on déteste, une siphonnée du ciboulot?
Sans cesse je ressasse cette incertitude simiesque comme issue d'un sang qui sue la similitude des songes.
Suis-je si insensée, si sensible, si sinistrement seule dans le soir des sortilèges?
Si, si, senora, si.
Il s'en suit que la suie des synapses assimilées à des suintements de symphonies, se blesse salement et s'escrime contre soi, ce soi jamais soul, toujours soucieux, qu'on espère délaisser dans un epsilon d'enfance passée...

A mon tour! Suite à une conversation versu jeux de mots hier soir sur le tchat, voici mes plus jolies inventions :

Volutes de la volupté

Le fils des haricots

Bain, c'est pas sain pleut!

Il y a belle lure êtes la nuit blanche

PI tête.. Houe danse ma doux soeur d'âme...

C'est beau quand le peau aime sang mêle

Près queue, car noeud vous cône naissant, dix te mois...

Vos ânes nés, deux cons bien en chiffres?

:-)

mal à la tête - tête à claque - pâté de tête - tête en l'air - tête à tête - tête de cochon - tête pensante - grosse tête - tête de con - drôle de tête - forte tête - petite tête - prendre la tête - marcher en tête - tête d'alcoolo - tête tête j'me prend s la tête

Ma recette du réveillon (-nous avant de mou rire ou de sourire durement aux mais ... dis donc):

La vodka aux crevés (te), la pou larde de blesse, le sot mont fumet, les chants pognons de Tcherno-bile, l'embûche aux châtaignes bien saignantes, les gâteux à la chantilly, l'étreinte des truffes au chaud Colas dans du vain show, les fruits de l'amer, les phares en Dôle de mats qu'à ronds, les champs pagnes bruts... et un alca nécessaire après pour la digestion.

Goûtez goutte égouttée
Devorez des veaux-raies
Mangez, mens-je, aimant geai
Dégustez des gusses, tais...

Le froid frit de ses frelons frais
Les affres de l'effroi glacé,
Dans le sort baie des fruits d'orfraie
Se bâfre l'effarée passée...

Hélas vous la trouverez
Celle qui parade au frais,
Où où? L'effraie vous dirait:
"Au rayon des cons gelés!"

Un indien pacifique,
Mère rouge, l’âme noire,
Recherchèrent Matt, l'antique,
Méditèrent années noires.

Dans l'affreux rance, l'angle terre à terre,
Des géométries de commune en friche,
Lit ta lie, laisse pagne solitaire,
La sue aide, la graisse, l'ôte triche.

(Je vais me faire plein d'ami(e)s européens en 2012)

Laszlo va qui? (Laszlo vaine y est aussi)
La Croa scie? (Les corneilles bricoleuses)
La roue manie (Pas étonnant chez les faux reins gîtant)
Le port tue Gall (Chez France, on demande la chanteuse disparue)
Le paye bas (Comme les smicards sont légion)
Le Luxe en bourg (Et les banquiers y sont)
La Paule Lo(r)gne (Je me demande sur quoi...)
Lally tue Annie (Encore un roman noir)
L'allaite honnie (Malgré leurs efforts, les mères ne sont pas bienvenues)
La bulle gare hi... (Il faut bien qu'elle se marre à cash aussi...)

La suite pour les autres...

le bout temps (euh rien à dire)
l'os trahie (le chien dans un pot au feu)
la domy nique (elle fait ce qu'elle veut)
l'alibi (c'est toujours utile)
le con go (il y va sûrement)
la russe scie (le bois pour l'hiver)
le pas qui s'tend (afin de rentrer plus vite)
le nid gère (les oisillons)
le sous dent (danger carie)

je passe le relais