Un zèbre à pois...
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Un zèbre à pois...
Bonjours à tous,
Je me suis déjà présenté dans la section "Témoignages et vécus", et peut-être elle n'était pas la bonne.
Disons plus sincèrement que je me représente ici car j'ai la sensation de m'être dépeint comme un zèbre à pois dans un troupeaux de rayées.
J'ai reçu quelque réponse et beaucoup de messages privés qui ont donné suite à des échanges très enrichissants.
Mais j'aurais aimé échanger en public, non pas par exhibitionnisme, mais parce que c'est la raison même qui me mène sur ce forum : le partage de mon intimité dans la liberté de l'anonymat.
Je reconnais que la lecture est difficile, le témoignage un peu long, et parfois on a pas envie d'intervenir par peur du zèbre sauvage.
Mais faisant abstraction de mon histoire, ce qui compte est la question que je pose, et il ne faut pas non plus avoir peur de répondre (ou parler d'autre chose) : je suis un zèbre "sain" (malgré tout) résilient, exotique et zèbresquement bien intégré à mon environnement actuel.
Enfin, je ne vais pas en faire encore un roman... (je fais partie du sous-genre prolixe).
Si vous voulez me lire, je suis ici.
Et si vous désirez échanger avec moi vous pouvez le faire ici même, j'en serai hereux.
Je vous embrasse !
Je me suis déjà présenté dans la section "Témoignages et vécus", et peut-être elle n'était pas la bonne.
Disons plus sincèrement que je me représente ici car j'ai la sensation de m'être dépeint comme un zèbre à pois dans un troupeaux de rayées.
J'ai reçu quelque réponse et beaucoup de messages privés qui ont donné suite à des échanges très enrichissants.
Mais j'aurais aimé échanger en public, non pas par exhibitionnisme, mais parce que c'est la raison même qui me mène sur ce forum : le partage de mon intimité dans la liberté de l'anonymat.
Je reconnais que la lecture est difficile, le témoignage un peu long, et parfois on a pas envie d'intervenir par peur du zèbre sauvage.
Mais faisant abstraction de mon histoire, ce qui compte est la question que je pose, et il ne faut pas non plus avoir peur de répondre (ou parler d'autre chose) : je suis un zèbre "sain" (malgré tout) résilient, exotique et zèbresquement bien intégré à mon environnement actuel.
Enfin, je ne vais pas en faire encore un roman... (je fais partie du sous-genre prolixe).
Si vous voulez me lire, je suis ici.
Et si vous désirez échanger avec moi vous pouvez le faire ici même, j'en serai hereux.
Je vous embrasse !
QubiK- Messages : 264
Date d'inscription : 15/05/2016
Localisation : Fondu dans le réseau
Re: Un zèbre à pois...
Salut,
Je voulais savoir si tu as été détecté tôt ou tard, car à mon époque on faisait des tests juste pour détecter les rétardés et nous avons passé entre les mailles du filet , si j'ose dire…
J'ai 42 ans ( 43 en juillet)…
J'ai laissé aussi mon histoire dans le forum...
Je voulais savoir si tu as été détecté tôt ou tard, car à mon époque on faisait des tests juste pour détecter les rétardés et nous avons passé entre les mailles du filet , si j'ose dire…
J'ai 42 ans ( 43 en juillet)…
J'ai laissé aussi mon histoire dans le forum...
Belena- Messages : 772
Date d'inscription : 30/05/2016
Age : 51
Localisation : Finistère
Re: Un zèbre à pois...
Ahhhhh, je viens de lire ton témoignage…
Uyyyy, des ressemblances avec moi,oui!!!!!!!
Bien sûr mon traumatisme n'est pas comparable au tien, si on peut comparer les trucs horribles quoi!
Mais mon mécanisme de défense, le fait de revivre tout, ou pouvoir le faire suite à un autre traumatisme, oui…
Je te comprend très bien!!!
Je développe après, j'ai des trucs à faire.
Juste te dire que j'ai lu ton histoire.
Uyyyy, des ressemblances avec moi,oui!!!!!!!
Bien sûr mon traumatisme n'est pas comparable au tien, si on peut comparer les trucs horribles quoi!
Mais mon mécanisme de défense, le fait de revivre tout, ou pouvoir le faire suite à un autre traumatisme, oui…
Je te comprend très bien!!!
Je développe après, j'ai des trucs à faire.
Juste te dire que j'ai lu ton histoire.
Belena- Messages : 772
Date d'inscription : 30/05/2016
Age : 51
Localisation : Finistère
Re: Un zèbre à pois...
Salut Belena,
Moi j'ai lu la tienne.
Je t'avais même répondu mais un clic malheureux a tout effacé...
En tous cas je disais la même chose, nous avons des similitudes, un père toxique et des traumatismes auxquels nous avons pu réagir grâce à notre intelligence mais que par le biais de cette dernière, nous ont-il peut-être encore plus blessé.
je suis passé entre les maille du filet, que vu mon age et mon pays, étaint à l'époque bien plus larges. Aujourd'hui on me signalerait immédiatement à la DAAS.
J'ai été détecté il y a moins de deux mois. Je ressemble à ton étudiant du fond de la classe, car j'ai 144, mais j'avais aussi un esprit hyper vivace et naïf, comme l'autre que tu cite. En grandissant et grâce à la violence de mon environnement, j'ai totalement décroché.
À différence de toi, et tout en ayant une excellente mémoire, je ne me rappelle de rien avant l'age de 10/11 ans, mise à part des événement marquants liés entre eux par des faits de sexe, car j'ai été fatalement précoce et compulsif dans ce genre de comportements. Les plus graves je les avais totalement effacé.
Moi j'ai lu la tienne.
Je t'avais même répondu mais un clic malheureux a tout effacé...
En tous cas je disais la même chose, nous avons des similitudes, un père toxique et des traumatismes auxquels nous avons pu réagir grâce à notre intelligence mais que par le biais de cette dernière, nous ont-il peut-être encore plus blessé.
je suis passé entre les maille du filet, que vu mon age et mon pays, étaint à l'époque bien plus larges. Aujourd'hui on me signalerait immédiatement à la DAAS.
J'ai été détecté il y a moins de deux mois. Je ressemble à ton étudiant du fond de la classe, car j'ai 144, mais j'avais aussi un esprit hyper vivace et naïf, comme l'autre que tu cite. En grandissant et grâce à la violence de mon environnement, j'ai totalement décroché.
À différence de toi, et tout en ayant une excellente mémoire, je ne me rappelle de rien avant l'age de 10/11 ans, mise à part des événement marquants liés entre eux par des faits de sexe, car j'ai été fatalement précoce et compulsif dans ce genre de comportements. Les plus graves je les avais totalement effacé.
Dernière édition par QubiK le Jeu 2 Juin 2016 - 20:31, édité 1 fois
QubiK- Messages : 264
Date d'inscription : 15/05/2016
Localisation : Fondu dans le réseau
Re: Un zèbre à pois...
Je vais te raconter un peu plus sur mon histoire… surtout celle qui m'a provoqué les flash… comme toi... merci de m'avoir lu aussi…
Belena- Messages : 772
Date d'inscription : 30/05/2016
Age : 51
Localisation : Finistère
Re: Un zèbre à pois...
... Je suis vraiment curieux de te lire... moi aussi de trucs à faire, notamment donner mes pâtes quotidiennes à mes chers enfants, aujourd'hui ados et voraces (je suis un bon rital tout de même, et aussi bon cuisinier).
Je reviendrais plus tard...
Je reviendrais plus tard...
QubiK- Messages : 264
Date d'inscription : 15/05/2016
Localisation : Fondu dans le réseau
Re: Un zèbre à pois...
Mon élève est Hyperactif ( très vif) , il parait que ça va ensemble avec la duance… oui il a 144 de QI, il est mon chouchou, rebelle, et qui peut approfondir les choses.
Je suis prof, tard, j'aimais les échecs, surtout je me sentais bête et moche…
C'est si simple d' échouer en tout, se punir… J'ai été longtemps entourée des toxiques de toute sorte. J'ai eliminé pas mal de ma vie, d'un coup je me vois un peu seule. J'ai juste mon copain, mais sa vie n'a pas été facile non plus, d'un coup on se lèche les blessures…
Mon rapport avec le sexe, sa découverte, étrange je dirai… Ça avait commencé bien, avec une sorte d'idéalisation qui m'avait fait trop mal, et fragilisée psychologiquement , à 14 ans- mais ça a finit mal...Je pense que c'était moi l'ingénue, jeje . J'ai été violée, si on peut dire ça ( encore une expérience typique par beacoup de femmes, par un amant, à 23 ans…) j'ai honte, je n'avais jamais reconté ça à personne, et je préfère ne pas penser… Oui j'ai raconté sans vouloir à mon copain, et il a été choqué, je n'ai pas parlé de violation, mais la façon de l'expliquer… Il a compris. Mais ça c'est une autre histoire…
Les études, je n'ai rien fait, rien, par contre là des cours, je n'ai pas des souvenirs, ou presque, je n'écoutais pas ou un peu… Au fond de la classe… Quand je voulais, par fois, car j'aimais l'école, apprendre je pouvais m'investir… Mais je ne sais même pas comment je pouvais avoir de bonnes notes par fois, car je n'avais plus de base en rien… rien…
J'ai finalement été à la Fac, en Espagne, et ici, j'ai finis pour avoir mon Capes
( une longue histoire aussi). J'ai mis du temps à l'avoir.
Mais ça c'est une autre histoire en relation avec mon traumatisme.
Je me suis inscrite en Master 2 pour être professeur, et je fais mon stage de Master dans un lycée. J'ai une tutrice. Au début je la vois très bien, elle me semblait la femme parfaite, sûre d'elle, sérieuse ? une peu estricte aussi sans plus ( comme mon père en effet), mais aussi froide, intélligente, qui avait besoin de détruire, glaçante aussi… Au fond de moi, un animal apeurée, une fille avec des échecs par tout, la femme parfaite, sans vouloir voir ses défauts, pourtant je les avait vus, depuis le début. Encore une fois, je me voyais avec une personne qui voulait abuser de moi, de ma gentillesse… Je ne donnerai pas trop de détailles là, car c'est long. A la fin, elle ne valide pas très bin mon stage, en me ménaçant de me détruire et de parler à tout le monde de mon incompétence.
Je suis allée me plaindre au directeur, et j'ai eu des soutiens des professeurs du lycée, qui m'ont dit qu'elle était toxique, horrible… Je me suis plaint aussi à la Fac, et là d'autres filles ont parlé aussi, des humilliations subies pour cette personne. Elle n'est plus tutrice des jeunes profs.
Le calvaire ne finit pas là. J'ai eu un mauvais présentiment tout de suite en parlant avec le directeur. Lui, un homme froid, rigide, vieux, bourgois… qui ne me croit pas… Je me suis sentie encore une personne imbécile, qui inventait des histoires ( ce que j'ai fait toute ma vie, écrire, lire… ). Il m'a fait sentir très mal à l'aise. Pourtant j'étais en train de m'en sortir de mes gallères, et le contact avec les élèves m'avait plu… J'ai eu mon concours avec de notes excellentes, j'ai eu moins peur de réussir, j'ai pris un plaisir à avoir de bonnes notes, à me comparer aux autres, gentiment, sans me complexer, sans penser " je ne mérite pas ça". Je me suis sentie géri , j'avais réconcilié mon côté sensible et intello. Il y avait des gens qui m'admiraient pour mes notes,des profs aussi comme avant, mais maintenant j'acceptais les compliments… J'ai pensé commencer une thèse, mais j'avais besoin de gagner un peu d'argent, j'avais dilapidé mes économies pour le master.
Le mauvais présentiment s'est avéré vrai. J'ai fais mon stage de prof dans le lycée horrible de la tutrice perverse et le directeur vieux , décrépite.
Je crois que là je réalise mon calvaire. Pendant un an, on m'a fait la vie impossible, et cette fois-ci ils étaient trois personnes, chacun à tour de rôle. La ex-tutrice ( j'ai eu heuresement une autre tutrice), le directeur, et una copine ( prof dépressive et histérique) de l'ex tutrice…
Le directeur n'a pas voulu valider mon stage de prof… Il a voulu me pousser à la démission. Mais là, j'ai eu le courage de ne pas me laisser faire. J'ai tenu tête au directeur, à la perverse et à sa copine. L'inspecteur me valide, et je suis professeur. Mon auto estime commençait à effleurer.
Pour le premier poste, je dois passer un entretien à mon lycée actuel, mais le directeur qui a entendu parler de mon incompétence ne veut pas me prendre… Je me défend, je balance mon histoire, il est un con aussi, pas un pervers comme les autres, un con. Il doit fermer sa bouche. l'Education National me donne le poste en septembre. Je suis là depuis , et tout va bien… J'ai le fils du directeur en cours ( qui m'adore).
Pour les flash, j'ai commencé à en avoir au moment où j'ai rencontré à la tutrice perverse, et après les autres… J'ai été maltraité par mon père, et il avait maltraité à ma mère aussi, et à ma soeur et à mon frère… C'est horrible. En effet, ces souvenirs je les connaissais, je pensais les avoir oubliés ou analysés, bref, je pensais aussi avoir pu faire un travail sur moi,et tourner la page, pardonner mes parents, etc. Je commençais à revivre des épisodes, comme toi, je passai dans un autre temps, dans une autre dimension, pour revivre et revivre … J'ai pleuré, car j'ai compris tout le mal qu'on m'a fait… mes parents… j'ai vu à quelle point je me sentais coupable de tout!!! comme j'avais cherché toute ma vie à me maltraiter...
Grâce à cette expérience et une fois pour toutes, j'ai vu mon passé en face, mes souffrances et mes fantasmes… Je les ai vus mieux, je ne sais pas comment l'expliquer.
Bref, je suis allée voir la psychiatre … je vais bien, fort heureusement, je ne suis pas folle…( j'avais commencé à écrire un roman sur une personne comme nous, et je le continu maintenant). Finalement, on est plus fort.
… Comment tu as eu tes flashs? quel épisode t'a fait revivre ton traumatisme? comment as-tu connu ta femme?
Que penses- tu de l'amour?
pour moi, l'amour c'est tout. Je vis tout à l'infini. Tout est plus, absolu, pur dans ma vie…
Je suis prof, tard, j'aimais les échecs, surtout je me sentais bête et moche…
C'est si simple d' échouer en tout, se punir… J'ai été longtemps entourée des toxiques de toute sorte. J'ai eliminé pas mal de ma vie, d'un coup je me vois un peu seule. J'ai juste mon copain, mais sa vie n'a pas été facile non plus, d'un coup on se lèche les blessures…
Mon rapport avec le sexe, sa découverte, étrange je dirai… Ça avait commencé bien, avec une sorte d'idéalisation qui m'avait fait trop mal, et fragilisée psychologiquement , à 14 ans- mais ça a finit mal...Je pense que c'était moi l'ingénue, jeje . J'ai été violée, si on peut dire ça ( encore une expérience typique par beacoup de femmes, par un amant, à 23 ans…) j'ai honte, je n'avais jamais reconté ça à personne, et je préfère ne pas penser… Oui j'ai raconté sans vouloir à mon copain, et il a été choqué, je n'ai pas parlé de violation, mais la façon de l'expliquer… Il a compris. Mais ça c'est une autre histoire…
Les études, je n'ai rien fait, rien, par contre là des cours, je n'ai pas des souvenirs, ou presque, je n'écoutais pas ou un peu… Au fond de la classe… Quand je voulais, par fois, car j'aimais l'école, apprendre je pouvais m'investir… Mais je ne sais même pas comment je pouvais avoir de bonnes notes par fois, car je n'avais plus de base en rien… rien…
J'ai finalement été à la Fac, en Espagne, et ici, j'ai finis pour avoir mon Capes
( une longue histoire aussi). J'ai mis du temps à l'avoir.
Mais ça c'est une autre histoire en relation avec mon traumatisme.
Je me suis inscrite en Master 2 pour être professeur, et je fais mon stage de Master dans un lycée. J'ai une tutrice. Au début je la vois très bien, elle me semblait la femme parfaite, sûre d'elle, sérieuse ? une peu estricte aussi sans plus ( comme mon père en effet), mais aussi froide, intélligente, qui avait besoin de détruire, glaçante aussi… Au fond de moi, un animal apeurée, une fille avec des échecs par tout, la femme parfaite, sans vouloir voir ses défauts, pourtant je les avait vus, depuis le début. Encore une fois, je me voyais avec une personne qui voulait abuser de moi, de ma gentillesse… Je ne donnerai pas trop de détailles là, car c'est long. A la fin, elle ne valide pas très bin mon stage, en me ménaçant de me détruire et de parler à tout le monde de mon incompétence.
Je suis allée me plaindre au directeur, et j'ai eu des soutiens des professeurs du lycée, qui m'ont dit qu'elle était toxique, horrible… Je me suis plaint aussi à la Fac, et là d'autres filles ont parlé aussi, des humilliations subies pour cette personne. Elle n'est plus tutrice des jeunes profs.
Le calvaire ne finit pas là. J'ai eu un mauvais présentiment tout de suite en parlant avec le directeur. Lui, un homme froid, rigide, vieux, bourgois… qui ne me croit pas… Je me suis sentie encore une personne imbécile, qui inventait des histoires ( ce que j'ai fait toute ma vie, écrire, lire… ). Il m'a fait sentir très mal à l'aise. Pourtant j'étais en train de m'en sortir de mes gallères, et le contact avec les élèves m'avait plu… J'ai eu mon concours avec de notes excellentes, j'ai eu moins peur de réussir, j'ai pris un plaisir à avoir de bonnes notes, à me comparer aux autres, gentiment, sans me complexer, sans penser " je ne mérite pas ça". Je me suis sentie géri , j'avais réconcilié mon côté sensible et intello. Il y avait des gens qui m'admiraient pour mes notes,des profs aussi comme avant, mais maintenant j'acceptais les compliments… J'ai pensé commencer une thèse, mais j'avais besoin de gagner un peu d'argent, j'avais dilapidé mes économies pour le master.
Le mauvais présentiment s'est avéré vrai. J'ai fais mon stage de prof dans le lycée horrible de la tutrice perverse et le directeur vieux , décrépite.
Je crois que là je réalise mon calvaire. Pendant un an, on m'a fait la vie impossible, et cette fois-ci ils étaient trois personnes, chacun à tour de rôle. La ex-tutrice ( j'ai eu heuresement une autre tutrice), le directeur, et una copine ( prof dépressive et histérique) de l'ex tutrice…
Le directeur n'a pas voulu valider mon stage de prof… Il a voulu me pousser à la démission. Mais là, j'ai eu le courage de ne pas me laisser faire. J'ai tenu tête au directeur, à la perverse et à sa copine. L'inspecteur me valide, et je suis professeur. Mon auto estime commençait à effleurer.
Pour le premier poste, je dois passer un entretien à mon lycée actuel, mais le directeur qui a entendu parler de mon incompétence ne veut pas me prendre… Je me défend, je balance mon histoire, il est un con aussi, pas un pervers comme les autres, un con. Il doit fermer sa bouche. l'Education National me donne le poste en septembre. Je suis là depuis , et tout va bien… J'ai le fils du directeur en cours ( qui m'adore).
Pour les flash, j'ai commencé à en avoir au moment où j'ai rencontré à la tutrice perverse, et après les autres… J'ai été maltraité par mon père, et il avait maltraité à ma mère aussi, et à ma soeur et à mon frère… C'est horrible. En effet, ces souvenirs je les connaissais, je pensais les avoir oubliés ou analysés, bref, je pensais aussi avoir pu faire un travail sur moi,et tourner la page, pardonner mes parents, etc. Je commençais à revivre des épisodes, comme toi, je passai dans un autre temps, dans une autre dimension, pour revivre et revivre … J'ai pleuré, car j'ai compris tout le mal qu'on m'a fait… mes parents… j'ai vu à quelle point je me sentais coupable de tout!!! comme j'avais cherché toute ma vie à me maltraiter...
Grâce à cette expérience et une fois pour toutes, j'ai vu mon passé en face, mes souffrances et mes fantasmes… Je les ai vus mieux, je ne sais pas comment l'expliquer.
Bref, je suis allée voir la psychiatre … je vais bien, fort heureusement, je ne suis pas folle…( j'avais commencé à écrire un roman sur une personne comme nous, et je le continu maintenant). Finalement, on est plus fort.
… Comment tu as eu tes flashs? quel épisode t'a fait revivre ton traumatisme? comment as-tu connu ta femme?
Que penses- tu de l'amour?
pour moi, l'amour c'est tout. Je vis tout à l'infini. Tout est plus, absolu, pur dans ma vie…
Belena- Messages : 772
Date d'inscription : 30/05/2016
Age : 51
Localisation : Finistère
Re: Un zèbre à pois...
Quand je te lis je pense à moi, et à ce mot "malédiction" qui nous suit inexorablement dés qu'on brise avec violence le déroulé de nos enfances, et qui nous couvre des culpabilités des autres, que nous portons sur nos épaules pendant des années comme s'il s'agissait des nôtres.
C'est ce que le catholiques appellent aimablement le "péché originel", ce péché que parfois ses ministres infligent aux enfants qui leurs sont confiés, et qui sodomisent dans le secret des murs des églises, pendant que les fidèles prient l'amour et le pardon. Aujourd'hui ils prient pour le cardinal Barbarin, un complice parmi d'autres, comme tout le reste du clergé et de la société.
Pour ce qui me concerne, la malédiction vient d'encore plus loin, car j'ai la certitude que j'ai subi des attouchement de la part de mon cher père. Lui, qui ne m'a jamais fait une caresse de sa vie, jouait avec mon zizi quand j'avais 5 ou 6 ans. C'est un souvenir trop louche, et c'est tellement horrible que ça me rends fou, je préfère m'en abstenir, j'ai déjà de quoi travailler pour essayer de me remettre du reste.
Tu peux m’imaginer à cet age innocente similaire à ton élève chéri, vivace, curieux et rebelle, avant que je ne subisse mon martyre. Donc protège-le comme tu le fais, c'est fondamental ! J'adore les gens comme toi, qui font ce métier et qui comprennent les enfants. Je suis content de voir à quel point tu l'aime, et à quel point tu puisse aller vers les autres muée par un seul intérêt : l'amour. La violence m'as appris que l'amour est la seule chose qui compte, la seule chose qui te sauve. Tu me comprends...
Comme toi j'ai fait semblant que ma vie était "normale", il fallait avancer. Et à chaque fois que les souvenirs les plus malsains voulaient refaire surface, je me droguais, je me faisais du mal, ou je m'échappais ailleurs, dans des vies tellement denses, excitantes ou excentriques que je les privais de toute possibilité de se dévoiler. Ce n'est pas pour autant qu'ils cessaient de me torturer, sans que j'en connaisse l'origine.
Ça s'est produit fatalement il y a deux ans, en crise, après le divorce et en proie à mes éternelles interrogations sur ma sexualité et la place que j'occupe dans ce monde de martiens. J'ai finalement compris qu'il n'y avait pas que des attouchements. J'ai revu par flashs saccadés une partie de mes viols, ils m'ont frappé sans prévenir, et j'ai du y plonger dedans, comme dans un film d'horreur.
J'ai alors compris mes ratés, ma sexualité. Compris pourquoi l'haleine de certaines personnes me fait fuir, et encore et encore de quoi comprendre... Pour te dire que quand tu dis "Grâce à cette expérience et une fois pour toutes, j'ai vu mon passé en face, mes souffrances et mes fantasmes… Je les ai vus mieux, je ne sais pas comment l'expliquer." tu t'explique fort bien... je te comprends.
C'est ce que le catholiques appellent aimablement le "péché originel", ce péché que parfois ses ministres infligent aux enfants qui leurs sont confiés, et qui sodomisent dans le secret des murs des églises, pendant que les fidèles prient l'amour et le pardon. Aujourd'hui ils prient pour le cardinal Barbarin, un complice parmi d'autres, comme tout le reste du clergé et de la société.
Pour ce qui me concerne, la malédiction vient d'encore plus loin, car j'ai la certitude que j'ai subi des attouchement de la part de mon cher père. Lui, qui ne m'a jamais fait une caresse de sa vie, jouait avec mon zizi quand j'avais 5 ou 6 ans. C'est un souvenir trop louche, et c'est tellement horrible que ça me rends fou, je préfère m'en abstenir, j'ai déjà de quoi travailler pour essayer de me remettre du reste.
Tu peux m’imaginer à cet age innocente similaire à ton élève chéri, vivace, curieux et rebelle, avant que je ne subisse mon martyre. Donc protège-le comme tu le fais, c'est fondamental ! J'adore les gens comme toi, qui font ce métier et qui comprennent les enfants. Je suis content de voir à quel point tu l'aime, et à quel point tu puisse aller vers les autres muée par un seul intérêt : l'amour. La violence m'as appris que l'amour est la seule chose qui compte, la seule chose qui te sauve. Tu me comprends...
Comme toi j'ai fait semblant que ma vie était "normale", il fallait avancer. Et à chaque fois que les souvenirs les plus malsains voulaient refaire surface, je me droguais, je me faisais du mal, ou je m'échappais ailleurs, dans des vies tellement denses, excitantes ou excentriques que je les privais de toute possibilité de se dévoiler. Ce n'est pas pour autant qu'ils cessaient de me torturer, sans que j'en connaisse l'origine.
Ça s'est produit fatalement il y a deux ans, en crise, après le divorce et en proie à mes éternelles interrogations sur ma sexualité et la place que j'occupe dans ce monde de martiens. J'ai finalement compris qu'il n'y avait pas que des attouchements. J'ai revu par flashs saccadés une partie de mes viols, ils m'ont frappé sans prévenir, et j'ai du y plonger dedans, comme dans un film d'horreur.
J'ai alors compris mes ratés, ma sexualité. Compris pourquoi l'haleine de certaines personnes me fait fuir, et encore et encore de quoi comprendre... Pour te dire que quand tu dis "Grâce à cette expérience et une fois pour toutes, j'ai vu mon passé en face, mes souffrances et mes fantasmes… Je les ai vus mieux, je ne sais pas comment l'expliquer." tu t'explique fort bien... je te comprends.
Dernière édition par QubiK le Ven 3 Juin 2016 - 13:03, édité 1 fois
QubiK- Messages : 264
Date d'inscription : 15/05/2016
Localisation : Fondu dans le réseau
Re: Un zèbre à pois...
"Comme toi j'ai fait semblant que ma vie était "normale", il fallait avancer. Et à chaque fois que les souvenirs les plus malsains voulaient refaire surface, je me droguais, je me faisais du mal, ou je m'échappais ailleurs, dans des vies tellement denses, excitantes ou excentriques que je les privais de toute possibilité de se dévoiler. Ce n'est pas pour autant qu'ils cessaient de me torturer, sans que j'en connaisse l'origine."
Là je peux te comprendre également. C'est ça exactement.
Il faut que je développe ma réponse. On est en vie pour être bien finalement, pour trouver un certain équilibre. On a des mécanismes de défense contre le monde et les êtres. On a eu de la chance finalement. Le passé, nous ne pouvons pas agir sur lui, ni le changer, le futur, est une énigme avec une seule certitude: la mort. Nous vivons et nous pouvons agir sur notre présent, le maintenant. Dans nos cas, notre cerveau est un peu plus plus, avec plus d'émotions et des pensées envahissantes, avec un moi très développé et présent qui capte tout, tout le temps... Mais nous sommes connectés au monde d'une belle façon.
J'ai pardonné pour de vrai maintenant. Platon dit: celui qui fait du mal souffre plus. J'ai compris sa citation. La psychiatre m'a dit que les autres ne pourront pas changer, eux, les pervers, enfermés pour toujours en eux, en agissant comme des machines infernales. Ils ne peuvent pas échapper de leur destin ,de leurs fantasmes. Ils vivent l'horreur en permanence.
Moi, je suis libre maintenant. J'ai essayé de l'être, j'ai les mécanismes d'être moi, d'aimer et de pardonner.
On pourra débattre sur le mal, sa banalité... Tu m'as fait rire... lorsque tu as dit des choses dans ta présentation " le prêtre un cliché typique quoi".
Je te conseille de lire, de nourrir ta partie intello, à fond, de connaître et de comprendre. Il le faut aussi, tu as un QI 144, ton cerveau va apprécier pour se fatiguer et moins cogiter.
Je dirai que tu es plutôt littéraire non?
Tu as lu Nietzsche? La généalogie de la moral? Lis ce livre, il va te parler. Un philosophe qui a pu m'aider dans ma vie c'est bien lui. Il est facile pour nous.
Il y a un personne qui a posté un truc intéressant: l' inconsistance absolue du surdoué, il a dit des choses justes, et après on a développé pas mal d'idées...
Je t'écris plus après. Je suis au travail.
J'ai suis en train d'écrire mon 3ème roman , et il parle des personnes comme nous.
Je n'aime pas parler de moi, ça m'a coûté d'être là, je préfère me déguiser dans des personnages variés.
Là je peux te comprendre également. C'est ça exactement.
Il faut que je développe ma réponse. On est en vie pour être bien finalement, pour trouver un certain équilibre. On a des mécanismes de défense contre le monde et les êtres. On a eu de la chance finalement. Le passé, nous ne pouvons pas agir sur lui, ni le changer, le futur, est une énigme avec une seule certitude: la mort. Nous vivons et nous pouvons agir sur notre présent, le maintenant. Dans nos cas, notre cerveau est un peu plus plus, avec plus d'émotions et des pensées envahissantes, avec un moi très développé et présent qui capte tout, tout le temps... Mais nous sommes connectés au monde d'une belle façon.
J'ai pardonné pour de vrai maintenant. Platon dit: celui qui fait du mal souffre plus. J'ai compris sa citation. La psychiatre m'a dit que les autres ne pourront pas changer, eux, les pervers, enfermés pour toujours en eux, en agissant comme des machines infernales. Ils ne peuvent pas échapper de leur destin ,de leurs fantasmes. Ils vivent l'horreur en permanence.
Moi, je suis libre maintenant. J'ai essayé de l'être, j'ai les mécanismes d'être moi, d'aimer et de pardonner.
On pourra débattre sur le mal, sa banalité... Tu m'as fait rire... lorsque tu as dit des choses dans ta présentation " le prêtre un cliché typique quoi".
Je te conseille de lire, de nourrir ta partie intello, à fond, de connaître et de comprendre. Il le faut aussi, tu as un QI 144, ton cerveau va apprécier pour se fatiguer et moins cogiter.
Je dirai que tu es plutôt littéraire non?
Tu as lu Nietzsche? La généalogie de la moral? Lis ce livre, il va te parler. Un philosophe qui a pu m'aider dans ma vie c'est bien lui. Il est facile pour nous.
Il y a un personne qui a posté un truc intéressant: l' inconsistance absolue du surdoué, il a dit des choses justes, et après on a développé pas mal d'idées...
Je t'écris plus après. Je suis au travail.
J'ai suis en train d'écrire mon 3ème roman , et il parle des personnes comme nous.
Je n'aime pas parler de moi, ça m'a coûté d'être là, je préfère me déguiser dans des personnages variés.
Belena- Messages : 772
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ortolan- Messages : 13579
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Re: Un zèbre à pois...
ortolan a écrit:
Bon anniversaire QubiK
En espérant que tout va bien pour toi et ta famille
Mille Mercis... je viens de te lire, je me suis moins connecté dernièrement.
Sinon tout va bien, malgré un épisode absurde en avril qui m'as fait assez peur, car j'ai commencé à cracher du sang de mes poumons... Du sang pur, et dans une telle quantité que j'aurais pu très bien remplir trois verres. J'ai transformé mes toilettes en scène de film d'horreur.
Et je suis tellement dingue, que je me suis rendu aux urgences en Velib, en crachant du sang en pédalant, car j'avais du mal à respirer tellement il remplissait mes poumons. Ça devait être joli à voir. J'espère ne pas avoir traumatisé à vie des enfants... mais bon, je n'habite pas loin de l'hôpital, donc c'était assez bref.
Quand tu arrive à l'hôpital dans ces conditions, c'est un peu le code "alerte rouge" qui s'allume, enfin, j'ai compris après coup que pour les urgentistes c'est le pire des symptômes, donc je me suis immédiatement retrouvé allongé à poil et couvert de capteurs et perfusions, avec une ambulance prête à m'amener ailleurs, au cas ou... Alors que moi, je regardais tout ces affairements en parfaite forme et comme dans un mauvais cauchemar.
Après une batterie de radios et auscultations variées, finalement je suis resté cloîtré trois jours aux urgences et encore trois en pneumologie, pour finalement me faire dire que j'ai des poumons tellement vierges qu'ils leurs était difficile de croire que j'étais fumeur (alors que j'ai fumé pratiquement 40 ans, et je pensais franchement avoir les poumons d'une vieille pute à tabac). C'est grotesque.
Tout ce sang n'est donc du qu'à un hasard, la rupture d'un kyste probablement du à une maladie génétique tellement rare qui ne touche que moins de 200 familles dans le monde... J'attends les analyses génétiques, mais les médecins y croient dur comme le fer, et en me renseignant sur internet, j'ai compris pourquoi.
Tout cela, dans l'absurde, ne fait qu'alimenter ma quête d'étrangeté "héroïque" et ma mythologie personnelle d'extraterrestre, donc, le fait d'être un mutant certifié, non seulement par un WAIS, mais aussi par mutation génétique si "spéciale", me fait fondamentalement plaisir. En sachant en plus que ce syndrome n'est pas si contraignant, il a même des contreparties plutôt sympathiques, dans le sens que je suis destiné à bien vieillir, mais aussi à crever beaucoup plus facilement d'un cancer (rien n'est gratos !). Mais au fond, comme j'ai vécu toujours sur le fil du rasoir, cette destinée me parait tout à fait conforme et "rassurante". C'est un peu pervers j'avoue, mais je l'assume, avec une bonne dose de fierté autant déplacée qu'imbécile.
En tous cas, les alternatives plus probables (et celles qu'on recherché en premier et dans l'ordre) étaient un cancer des poumons, un grave problèmes cardiaque, un cancer du sang, ou une de ces autres maladies kystiques du poumon, qui sont toutes rares et l'une pire que l'autre. Donc finalement, l'ange me protège, et me donne des signes. Tant que j'ai arrêté de fumer, et non pas par peur, mais par respects du signe et parce qu'il m'en fallait un assez clair et net pour que je le fasse naturellement, et sans trop de manque.
La conclusion est aussi plus radicale : je ne suis pas l'ange de moi même, enfin, oui, en partie c'est sur, mais il y a aussi autre chose. Et plus le temps passe, plus je deviens spirituel et profondément polythéiste... : c'est grave docteur ? Je finirais ma vie en maison de fous, dans une secte secrète d'extraterrestres, ou dans un village lunaire, si j'aurais encore la force de monter dans une fusée Proton (quand ils commenceront à faire des expériences sur les vieux cons en apesanteur).
Mise à part ça, le travail repart, et mes créations sont très appréciés. Ce n'est pas encore le rythme qu'il me faut pour sortir définitivement du maelström de ces trois dernières années, mais c'est un très bon redémarrage, et de qualité. Ce que fondamentalement m'intéresse le plus pour le moment. Après viendra le moment du travail dans la panique, parce que j'aurais épuisé mon petit matelas. Mais je n'es suis pas encore là, et j'espère bien faire cette transition en douceur pour ne pas me retrouver à faire un travail de merde, chose que j'ai du faire souvent dans ma vie et sans trop rechigner, mais cette éventualité en ce moment m’horrifie.
Pour le reste, mise à part mes enfants, mon ex et mes nombreux amis (et ce n'est déjà pas mal), je suis très seul. Dans le sens que je n'ai jamais d'épaule sur laquelle pleurer. J'en ai jamais eu une ? J'en doute. Les autres en ont une ? Ça se discute ! Personnellement je n'ai jamais refusé la mienne. Je ne risque pas grande chose à la tendre, les larmes, même acides, ne sont jamais corrosives sur ma peau.
En tous cas, ma condition de chien errant est très peu convenable, est surement une des causes de ma solitude, même au milieux d'une foule. Il y en à qui me désirent et qui voudraient vite m'appréhender, comme si j'étais une espèce sauvage. Mais je tiens à rester comme ça : errant et sauvage. Ou alors je demande à errer ensemble, comme des sages sauvages, mais c'est plus complexe et plus profond. C'est le type de partage que j'ai réalisé avec mon ex femme, et avec succès. Car malgré notre séparation nous nous aimons encore et nous respectons comme des frères. Mais c'est une combinaison astrale difficile, car outre l'amour, il faut trouver une personne qui puisse naturellement errer comme toi, parce qu'elle erre déjà par sa nature et par son passé, sur un terrain similaire au tien, et se questionne comme toi sur la nature du désordre, et non sur celle de l'ordre.
Dans une entente qui n'est pas rythmée par la convenance, les manières, l'immédiat ou le sexe, car les désirs de de la chair sont le plus simples à satisfaire, et fondamentalement le plus stupides et formels. Il y par contre une présence des pensées et des actions, ou des oublis et des inactions. Car même dans ces derniers il y a une présence, qui n'est pas liée à un calendrier, à un lieu, à un fait ; à des petits mots complaisants et rassurants glissés dans une lettre. Cette présence va au delà de tout ça, parce qu'elle a son petit coin dans le cœur. Et ce genre de petits coins je les visites tous les jours, seul, ! Je n'ai pas besoin de compagnie pour m'en rappeler.
Peut-être que quelqu'un qui me lira ici comprendra ces mots qui lui sont adressés, ou ne comprendra pas, peu importe, au moins il les lira et ça me suffit. Et je voudrais lui préciser que je n'ai pas besoin d'écrire, ni de téléphoner, ni de mettre de l'ordre dans ma tête pour garder en vie un souvenir. Heureusement, au moins ça, chez moi ça se fait tout seul et sans artifices, dans mon personnel désordre je sais tout ranger, et je l'affiche sans pudeur. L'ordre n'est qu'une cachette bien balisée, moi je préfère l'anarchie, elle est plus sincère et je m'y retrouve plus facilement.
Mis bon... je ne veux pas tomber dans l’amertume personnelle, et je parle beaucoup de moi (quoique c'est mon post) et je n'ai rien demandé sur toi Ortolan : tu te porte bien ? Pas de violents signaux de la nature ? Un bonheur placide et assumé ? Je l'espère pour toi ;-)
Dernière édition par QubiK le Ven 19 Mai 2017 - 12:55, édité 1 fois
QubiK- Messages : 264
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Localisation : Fondu dans le réseau
Re: Un zèbre à pois...
Ta magnifique prose , drôle, acide et "sauvage" nous manquait...
Enchantée de te relire ...
Enchantée de te relire ...
Belena- Messages : 772
Date d'inscription : 30/05/2016
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Localisation : Finistère
ortolan- Messages : 13579
Date d'inscription : 31/07/2016
Localisation : 404 Not Found
Re: Un zèbre à pois...
Belena a écrit:Ta magnifique prose , drôle, acide et "sauvage" nous manquait...
Enchantée de te relire ...
Merci ! je viens de tout ranger après un très bon diner entre copains...
Biz !
QubiK- Messages : 264
Date d'inscription : 15/05/2016
Localisation : Fondu dans le réseau
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