[Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
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Le Don qui Chante
Gabriel
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Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
À l'aube
Nous étions frères un jour et les choses ont changé, c’est vrai. Il est parti. Dix-huit mois à l’autre bout de la terre, éprouver son corps et sa tête dans les champs de bananes d’Océanie où l’on se lève à l’aube ; éprouver le reste sur les plages asiatiques, où l’on goûte au bonheur de synthèse et aux espaces infinis que les eaux couvent la nuit. Où l’on se lève à l’aube.
Et si nous avons pleuré ensemble ce jour de septembre où nous nous sommes quittés c’est qu’on savait que l’infinie tendresse, la mémoire et le téléphone mobile sont peu de choses contre la distance — que tout allait changer. Il est parti. C’est qu’il se lève à l’aube.
Faut bien s’arracher. D’abord il y a l’âge libre avant la vie domestique qu’on attend tous comme une sentence absurde et nécessaire. Et puis ces chimères à fuir, qu’on croit laisser aux portes des avions long-courriers. Enfin, la peur de s’engraisser ici, que le confort nous abêtisse. Il est parti. C’est qu’il se lève à l’aube.
Dans nos longues nuits blanches, qui s’en allaient mourir dans le cendrier, on a beaucoup rêvé et attendu que les choses adviennent, comme par enchantement. Des lendemains de ces soirs grisés il me souvient surtout l’odeur amère du tabac froid, la torpeur qu’engendrait le shit qu’on fume, l’impuissance et l’orgueil. Il faut choisir, la vie est ailleurs ! Voilà ce qu’on se disait.
Il est parti. C’est qu’il se lève à l’aube.
Avant son départ il était déjà moins bavard que lorsque je l’ai connu, huit ans plus tôt. C’est qu’il n’y a pas d’âge pour avoir de vieux démons. Les siens lui parlaient, je crois, de filiation et d’arbre généalogique. A celui-là aussi on coupe les branches qui font ombrage et les feuilles y meurent à l’automne. Alors j’ai compris ses silences et je les partageais. Je me suis aussi dit que j’étais sans doute moi-même moins fougueux, moins dispendieux qu’en notre prime adolescence. Lors on découvrait, comme tout le monde, le péril de toute véritable entreprise de séduction et la saveur des lèvres maladroites et conquises. On apprenait aussi par cœur les mystères âpres et charnus du con féminin qu’on touche d’abord avec les doigts. Et surtout — surtout ! — l’insolent et naïf sentiment de liberté, les poumons amples, quand on prend la route du voyage pour la première fois ! Il est parti.
C’est qu’il se lève à l’aube.
Nous étions frères un jour et les choses ont changé, c’est vrai. Il est parti. Dix-huit mois à l’autre bout de la terre, éprouver son corps et sa tête dans les champs de bananes d’Océanie où l’on se lève à l’aube ; éprouver le reste sur les plages asiatiques, où l’on goûte au bonheur de synthèse et aux espaces infinis que les eaux couvent la nuit. Où l’on se lève à l’aube.
Et si nous avons pleuré ensemble ce jour de septembre où nous nous sommes quittés c’est qu’on savait que l’infinie tendresse, la mémoire et le téléphone mobile sont peu de choses contre la distance — que tout allait changer. Il est parti. C’est qu’il se lève à l’aube.
Faut bien s’arracher. D’abord il y a l’âge libre avant la vie domestique qu’on attend tous comme une sentence absurde et nécessaire. Et puis ces chimères à fuir, qu’on croit laisser aux portes des avions long-courriers. Enfin, la peur de s’engraisser ici, que le confort nous abêtisse. Il est parti. C’est qu’il se lève à l’aube.
Dans nos longues nuits blanches, qui s’en allaient mourir dans le cendrier, on a beaucoup rêvé et attendu que les choses adviennent, comme par enchantement. Des lendemains de ces soirs grisés il me souvient surtout l’odeur amère du tabac froid, la torpeur qu’engendrait le shit qu’on fume, l’impuissance et l’orgueil. Il faut choisir, la vie est ailleurs ! Voilà ce qu’on se disait.
Il est parti. C’est qu’il se lève à l’aube.
Avant son départ il était déjà moins bavard que lorsque je l’ai connu, huit ans plus tôt. C’est qu’il n’y a pas d’âge pour avoir de vieux démons. Les siens lui parlaient, je crois, de filiation et d’arbre généalogique. A celui-là aussi on coupe les branches qui font ombrage et les feuilles y meurent à l’automne. Alors j’ai compris ses silences et je les partageais. Je me suis aussi dit que j’étais sans doute moi-même moins fougueux, moins dispendieux qu’en notre prime adolescence. Lors on découvrait, comme tout le monde, le péril de toute véritable entreprise de séduction et la saveur des lèvres maladroites et conquises. On apprenait aussi par cœur les mystères âpres et charnus du con féminin qu’on touche d’abord avec les doigts. Et surtout — surtout ! — l’insolent et naïf sentiment de liberté, les poumons amples, quand on prend la route du voyage pour la première fois ! Il est parti.
C’est qu’il se lève à l’aube.
Le Don qui Chante- Messages : 2018
Date d'inscription : 05/01/2016
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Un loup sans queue courrait à perdre haleine dans la foret. Au loin la horde des chiens se faisait entendre. Sa peau étaient déchirée par leurs crocs mais il continuait à croire à ses chances de survis. Filant en vent, feu follet perdu, il bondissait droit devant lui, flèche lupus fuyant la pleine lune de peur de se transformer en homme.
Sale petit bonhomme, il ne portait plus d'ailes,
Plus de bandeau sur l'oeil et d'un huissier modèle,
Arborait les sombres habits
Dès qu'il avait connu le krach, la banqueroute
De nos affaires de coeur, il s'était mis en route
Pour recouvrer tout son fourbi.
Pas plus tôt descendu de sa noire calèche,
Il nous a dit : "je viens récupérer mes flèches
Maintenant pour vous superflues. "
Sans une ombre de peine ou de mélancolie,
On l'a vu remballer la vaine panoplie
Des amoureux qui ne jouent plus.
Trop de chef pas assez d'apaches, mais vas y sale type reprends tes flèches sale type. Tu ne sais même pas tirer à l'arc.
Le ciel en fait de bien plus jolis que toi et lui ne nous ment pas, il n'enrobe pas de couleurs invisibles la beauté naturelle de toute chose.
Le lupus grandissait sur ses joues et elle se sentait de plus en plus idiote. Pourquoi avait elle sombré aux paroles de ce petit bellâtre d'opérette... un castra qui ne parlait que de lui sans prendre le temps d'écouter l'autre... Je t'aime, moi non plus, cela se résume au final à une partie de dés que l'on peu piper.
Si j'aspire la queue du 6 dans ma bouche il se transforme en 0.
Avisant, oublié,'la pauvre marguerite
Qu'on avait effeuillé', jadis, selon le rite,
Quand on s'aimait un peu, beaucoup,
L'un après l'autre, en place, il remit les pétales;
La veille encore, on aurait crié au scandale,
On lui aurait tordu le cou.
Il brûla nos trophées, il brûla nos reliques,
Nos gages, nos portraits, nos lettres idylliques,
Bien belle fut la part du feu.
Et je n'ai pas bronché, pas eu la mort dans l'âme,
Quand, avec tout le reste, il jeta dans les flammes
Une boucle de vos cheveux.
Sur le banc humide, encore marqué par le passage de la tempête il s'était assis.
Machinalement, sans comprendre ce qu'il voyait, il perdait son regard dans l'image des péniches qui devant lui remontaient le canal saint-Martin.
Au loin une manifestation s’ébrouait et on entendait comme des hululements les cris lancés par les manifestants à l'encontre de la police.
"On est tous le loup d'un autre" se dit-il.
Et il regretta amèrement et sincérement le temps passé ou elle lui mordillait le lobe de l'oreille... Le corps a sa mémoire et il ressentit ce picotements internes, son odeur et la douceur des caresses que l'un en l'autre ils se prodiguaient. Les larmes ne coulaient pas sur sa joue, elle coulaient intérieurement.
Enfin, pour bien montrer qu'il faisait table rase,
Il effaça du mur l'indélébile phrase :
"Paul est épris de Virginie."
De Virginie, d'Hortense ou bien de Caroline,
J'oubli presque toujours le nom de l'héroïne
Quand la comédie est finie.
"Faut voir à pas confondre amour et bagatelle,
A pas trop mélanger la rose et l'immortelle,
Qu'il nous a dit en se sauvant,
A pas traiter comme une affaire capitale
Une petite fantaisie sentimentale
Plus de crédit dorénavant. "
Ma mie, ne prenez pas ma complainte au tragique.
Les raisons qui, ce soir, m'ont rendu nostalgique,
Sont les moins nobles des raisons,
Et j'aurais sans nul doute enterré cette histoire
Si, pour renouveler un peu mon répertoire
Je n'avais besoin de chansons.
Trop de chef pas assez d'apaches, mais vas y sale type reprends tes flèches sale type.
Je me sens d'une tristesse profonde. De celle qui fait fondre le soleil et qui glace la mer...
Pas de colère mais un gout amer pour la désillusion.
Le Don qui Chante- Messages : 2018
Date d'inscription : 05/01/2016
Le Don qui Chante- Messages : 2018
Date d'inscription : 05/01/2016
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
M'en veux pas de t'en vouloir
Mais tu m'en as bien trop fait voir
Des vertes et des pourries
M'en veux pas chérie
Elle devenait longue l'histoire
Ne m'en veux pas si je me barre
Si je barre aussi
De mon carnet chéri
Ne m'en veux pas de t'en vouloir
C'était une bien jolie histoire
Terminée aujourd'hui
Je ne dirai plus chérie
Je t'en prie attends mon départ
Je n'ai pas envie de te voir
Pleurer dans notre plis
Épargne moi chérie
M'en veux pas de t'en vouloir
Mais tu m'en as bien trop fait voir
M'en veux pas pour ces histoires
Toujours le bleu se change en noir
Toujours le bleu se change en noir
Le Don qui Chante- Messages : 2018
Date d'inscription : 05/01/2016
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Je prends la onzième ligne,
Je valide mon ticket magnétique
Je ne suis plus capable de rester en surface
(émotivité) J'établis le contact visuel
Je percute le couloir (couloir couloir)
Je ressens la vibration du contact sonore
Le soir j'ai froid.
La journée un peu moins...
Pourtant rien ne change au final, mais j'ai l'illusion en croisant d'autres corps la journée de ne plus me sentir seul un temps donné.
Alors je cherche. Je cherche...
Une personne qui soit je ne pense pas comme moi, non cela n'existe pas, mais une personne qui me plaise et à qui je plairai.
A force de chercher cela, de ne pas trouver, ou si rarement, j'ai établis dans ma tête des systèmes et des typologies.
Et comme mon côté anar me fait ne pas aimer les systèmes et les typologies... je m'amuse à les casser pour essayer de vivre illusoirement libre.
Première leçon.
J'ai fais plusieurs fois abstraction de moi en me disant, l'important est que la personne t'aime.
Et je me suis mouillé dans des histoires ou je ne ressentais rien pour l'autre.
Mon excuse mentale, totalement foireuse était, de toute façon si l'autre est intelligent il va s'en rendre compte, sinon, tant pis.
Ben non. L'amour n'a pas de cervelle... C'est comme cela. Quand une femme pense aimer quelqu'un, elle l'aime. Quand elle ne l'aime pas, idem. Alors ce fut ma première erreur. Donner la responsabilité d'une relation tronquée à l'autre. Ne pas assumer en gros, faire le mec.
Puis bon, à ma décharge j'ai mis fin à ces histoires de façon un peu maladroite. Comme si l'on pouvait être adroit dans ce genre de choses... je ne pense pas.
Avec le temps qui passe je me dis que je souhaite à ces femmes de trouver ce qu'elles cherchent.
Et qu'au final cela plus simple pour elles car elles cherchent une relation normale. Hors je suis anormal.
Là logiquement, je devrai digresser sur qu'est ce que la norme... mais non... Il fait jour et j'ai froid.
Réellement froid.
Dans le sarcasme de la vie, on m'a dit il y a peu que je portais bien mon nom.
Oui surement. Mais au final peu m'importe le nom, mes sobriquets ou autres choses. Je veux vivre.
Et vivre reviens pour moi à créer. Écrire, jardiner ou impulser des actions.
Alors si j'ai froid, je peux toutefois dire que je suis vivant.
Ces femmes dont je parlais ont peur de leur vie car elles n'assument pas leur part d'originalité.
Elles coupent les têtes (ou les sexes) de ceux qui dépassent. Et si on ne se focalise plus sur elles, elles se sentent frustrées. Autre point que je n'ai plus, la frustration. J'ai surement une sorte d'étoile au dessus de ma tête qui fait que je ne subis aucune frustration. Petite étoile... si seulement j'avais en moi une once de mysticisme je te demanderai de me donner la fois... fausse oxymore...
Seconde leçon.
Ces femmes que je cherche, celles qui ont un grain de folie et une originalité autre existent.
J'en ai rencontré. J'en ai aimé. J'en aime et j'en aimerai.
Leur première qualité est l'indépendance. Quand je pense à elles, pas une seule ne s'assumait pas totalement.
On peut parler de celle qui est morte sans dire de bêtises, mais je pense qu'elle s'assumait plus que beaucoup de personnes que je connais ici.
S'assumer, entendons nous, sur le plan de la vie courante, financièrement dans un premier temps.
Ne pas être dépendante d'un autre.
C'est émotionnellement qu'elle avait beaucoup plus de mal. Là elle disjonctait totalement... grave... mais j'en reparlerai plus tard. Du calme, du calme... respire et calme toi...
Viens voir un peu ce qui se passe station Télégraphe
Là où on te prend beaucoup, te jette dans un trou
Paris est une machine qui te casse la tête
Viens voir un peu ce qui se passe station télégraphe
Viens voir un peu ce qui se passe station télégraphe
Là où on te prend beaucoup, te jette dans un trou
Paris est une machine qui te casse la tête
Viens voir un peu ce qui se passe station télégraphe
Alors se retrouver dans l'autre, en miroir avec une personne telle qu'elle, je ne vous dis pas le bonheur que cela fut pour moi.
Mais des gens comme nous au final on fait peur. Peur car on est en quelque sorte des 'rois du pétrole'. Tous et rien peu nous arriver.
Mais notre liberté totale est sans joie. Car dans notre interne nous savons que c'est un leurre. Ce qui nous rendrait heureux n'est pas la liberté, c'est autre chose, une chose absolue... au final nous aspirons à autre chose.
J'ai fais un enfant avec une femme qui m'aimait et que j'aimais. Là on a frolé l'absolu...
On aimerait contrôler l'univers... mais on ne le peut pas.
Il y a une forme de beauté en toi qui dépasse l'univers. Comme j'aimerai pouvoir dire cela à la femme que j'aime.
Leçon numéro 03
J'ai été romantique.
Je ne le suis plus.
Le romantisme mène à la mort car on cherche une chose plus qu'absolue.
Cette phrase est belle.
Il y a une forme de beauté en toi qui dépasse l'univers.
J'ai le sens des aphorismes... et cela me fait chier...
Pour me définir auparavant je disais que j'étais un escroc.
Hoooooooo, je le reste pour pas mal de choses... mais j'ai évolué.
Maintenant j'utilise un autre aphorisme...
Je suis un distributeur d'amour à cœur ouvert.
Aphorisme auquel j'ai ajouté... oui mais je suis hémophile...
Car au final on meurt d'amour. On ne donne corps, sang et esprit à l'autre. Et pour lui on se tuerai même. Il y a dans toutes relations amoureuses la notion de sacrifice. Et je sais que j'aime réellement quelqu'un quand cette notion entre en œuvre.
Pour mes parents, mon fils, mon frère, David, Manu, mon ex-femme, d'autres personnes que je ne peux pas citer ici je suis en mesure de me sacrifier.
Et dans ce sacrifice, on ne demande pas forcément la mort.
Non.
C'est simplement effacer son individualité un temps donné pour la déplacer le temps de ce temps et la laisser s'effacer par celle de l'autre.
L'autre à alors plus de valeur que notre moi et le temps du sacrifice nous mettons tout en place pour l'aider et l'aider encore...
Pour que le sacrifice ait une valeur, il faut qu'il soit définit dans le temps.
Une personne (la plupart du temps se sont les religieux) qui se nieraient au point de se sacrifier toute une vie retire de la valeur à cet acte qui devient d'une banalité affligeante.
C'est pour cela que je n'aime pas les prêtres... ils se sacrifient à dieu mais leur sacrifice n'a aucun sens...
Leçon 4
Par j'ai froid, il faut comprendre que je me sens triste...
Je ressasse beaucoup mon passé. Je ne sais pas vivre autrement... C'est triste.
Et je me dis que les personnes que j'ai aimé, je les ai perdu car au moment crucial, je n'ai pas su me sacrifier pour elles. Et je m'en veux beaucoup.
Quand je vois des femmes qui m'ont aimé et l'animosité qu'elles peuvent avoir par moment à mon égard, je me dis que elles sont à l'inverse de moi. Je n'en veux pas à celles qui sont parties, j'en veux à moi de ne pas avoir été assez bien pour les retenir.
Comment détester ce que l'on adorait hier si ce n'est que pas vanité ou égo surdimensionné ?
Avoir un égo c'est bien, il le faut. Mais l'égo ne fait pas tous.
Il y a les actes... en lui avec nos pensées.
Et si elles sont parties c'est que mes actes n'étaient plus en lien avec mes pensées.
Je me sens fautif et au final, quand l'autre s'aveugle... et ne fait que vous renvoyer des fautes sans se remettre lui même en question... c'est lourd. Y'en a ici qui parleront de P.N. Car il y a une culpabilité malsaine que l'on fait naître chez l'autre. Non, moi je n'ai pas connu de P.N.
Juste des femmes au final plus paumées que moi et à qui, malheureusement je n'ai pas pu donner paix et sérénité...
Alors depuis je me balade dans la vie. Je joue au dés avec cupidon. Je me dis celle ci est jolie, si seulement elle avait ce grain de folie. Cette pulsion de vie. Et si la jolie demoiselle me fait comprendre que non, je ne suis pas de son genre, je m'en vais en souriant, pour ne pas faire naître une puérile culpabilité chez elle, et une fois éloigné je me met à pleurer.
C'est infantile.
Surtout que dès qu'un autre jupon passe et se soulève avec le vent, je me remet à espérer aimer.
Et je relance les dés.
Récemment j'ai eu une petite histoire ainsi.
Ou l'on jette des dés.
Et je me suis dis que la folie était présente. Que la personne était jolie. Au fond de moi une horloge en tic et en tac me fait comprendre que non et non, d'ailleurs en ce moment j'ai froid... mais l'action, la création dégagé par cette personne en moi m'a redonné l'étincelle de vie que d'autres non jamais su rallumer.
Comme j'aimerai une femme dont la beauté dépasse l'univers.
Comme j'aimerai que cette femme me balance en plein restaurant un verre de vin à la figure et qu'elle ponctue son geste d'un immense éclat de rire.
Mais des choses ainsi n'existent pas...
Mais des choses ainsi n'existent plutôt plus...
Ou alors dans les contes...
Bonjour à vous, je reviens vous importuner
Je vous explique ma vie problématique
J'me présente j'suis Véronique, on m'appelle la femme toxique
Ça fait 10 ans que je me gratte, je connais plus la surface
Vous savez c'est pas facile, je n'ai pas de domicile
On entend la même,
je vis dans le rectum de Paris
Fixer l'air et puis se lever,
Lui ne pense qu'à se piquer
J'me sens belle dans les tunnels
Mes pilules me donnent des ailes
L'amour va bientôt m'appeler
Je vais devoir me lever
Cette odeur, quelle horreur,
oui j'ai peur, quelle horreur
Le Don qui Chante- Messages : 2018
Date d'inscription : 05/01/2016
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
C'est difficile, les relations amoureuses, il y a toujours un truc qui vient foutre le bordel... Je te souhaite de trouver ce que tu cherches en tout cas.
fleur_bleue- Messages : 3764
Date d'inscription : 18/09/2012
Age : 41
Localisation : Paris
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Pas forcément. Le truc dont tu parles, si il vient de nous... ben on peut dire que c'est nous qui venons foutre le bordel. Et si le truc vient de l'autre on peut se dire, pourquoi je ne l'avais pas vu avant.C'est difficile, les relations amoureuses, il y a toujours un truc qui vient foutre le bordel...
Avant de me souhaiter la chose pour moi, j’espère qu'elle se passera pour toi. Merci du petit mot.
Leçon 5
Vivre de peur de de mourir.
A l'origine le mot peut sembler beau. Mais non.
Vivre par peur, même par la peur la plus extrême n'est pas salutaire. Peur de mourir... comme ci l'on pouvait un jour retarder ou éviter l'échéance.
Alors on peut se noyer dans une relation amoureuse pour tuer cette peur. On s'illusionne. Si l'illusion est bonne, je dis pourquoi pas. Mais pour ceux qui ne savent pas ou qui ne désirent pas s'illusionner, c'est un leurre.
Quelques personnes dans mon entourage pratiquent l'auto-hypnose.
J'ai toujours été fasciné par la volonté des gens à se plonger eux-même dans le mensonge.
Je peux me dire que mon copain et le meilleur, le plus beau même si au final c'est un pur salopard.
Et je peux toujours me dire que ma copine m'aime et qu'elle est là pour moi si au final c'est mon argent qui l'intéresse.
Tant que le mensonge tient la route, et je l’espère le plus longtemps possible, pas de soucis. Mais je jour ou un nid de poule vient creuser la route... bim baam badaboum... on file tous les deux dans le décors...
Alors, abandonner tout espoir ?
Non.
Même si j'ai l'impression en écrivant ceci et en me penchant dessus d'une façon plus que prononcée, d'entonner une sorte de chant du signe (et pas du cygne...).
Leçon 6 ; Quand j'écoute du Wagner j'ai envie d'envahir la Pologne.
Pour aimer un autre il faut s'aimer soit même en premier lieu. Choses pas évidante au premier abord.
Comme me l'a dit un psychiatre un jour, comment se consacrer à une personne si l'on est déjà pas capable de s'occuper de soit même...
Alors il faut s'aimer suffisamment pour aimer une autre personne. Sans cela, on ne peut que se noyer dans une chose informe ou l'on se perdra et ou l'on perdra aussi l'autre.
Je suis fatigué... fatigué...
Le Don qui Chante- Messages : 2018
Date d'inscription : 05/01/2016
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Oui, parfois le "truc" vient de l'un, parfois de l'autre - et parfois de nulle part aussi...
Pour ta leçon 5, oui. A mon avis c'est justement quand on arrête d'avoir peur de mourir qu'on vit "mieux". Quand on a peur de quelque chose, on a tendance à trop se focaliser dessus.
Pour ta leçon 5, oui. A mon avis c'est justement quand on arrête d'avoir peur de mourir qu'on vit "mieux". Quand on a peur de quelque chose, on a tendance à trop se focaliser dessus.
fleur_bleue- Messages : 3764
Date d'inscription : 18/09/2012
Age : 41
Localisation : Paris
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Je passe la prendre.
elle a encore des courses à faire.
elle fait toujours des courses.
elle a plein de choses à faire.
je n'ai rien à faire.
elle sort de chez elle
et je l'observe tandis qu'elle se dirige vers ma voiture
elle est pieds nus
avec presque rien sur la peau
sauf d'énormes boucles d'oreilles.
je me penche pour allumer une cigarette
et quand je me redresse
elle est étendue au milieu de la rue
une rue très animée
56 kilos d'une chair
plus belle que vous ne sauriez encore
l'imaginer.
je branche la radio
et j'attends qu'elle se relève.
elle le fait.
j'entrouve la portière.
elle monte dans la voiture, je démarre et je prends
la file de gauche,
elle aime la chanson à la radio
elle monte le son.
elle semble aimer toutes les chansons
elle semble connaître toutes les chansons
et chaque fois que je la vois elle semble aller de mieux en mieux
il y a deux cents ans ils l'auraient fait flamber
sur un bûcher
alors qu'aujourd'hui elle se passe
du mascara tandis que nous roulons."
Bukowski
Le Don qui Chante- Messages : 2018
Date d'inscription : 05/01/2016
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Bon bon bon... je vous préviens que tout est lié, les mots et les deux vidéos sonores...
Alors j'ai de nouveau rendez-vous avec un psychiatre mardi... oui... je me suis rendu compte que j'ai toujours en moi différents soucis de deuils et que je dois absolument les régler.
Que je confonds énormément de choses, pas que je ne comprenne pas ces choses mais qu'elles se mélangent les unes aux autres en moi.
Et que donc, pour moi, pour les autres, il est vital que je fasse quelque chose.
Je sais que je ne suis pas un psychopathe et encore moi une sorte de vampire narcissique.
J'ai déjà passé par d'autres cases psychiatrie ou l'on m'a expliqué que non.
Par contre je sais que je n'ai pas les codes pour communiquer ce que je suis et que au final, je me biaise sur plein de plans et que je biaise en me biasant les autres car je suis à chaque fois sincère dans ce que je fais...
Compliqué tous cela.
Compliqué de faire réellement son Méa Culpa... de se remettre toujours en question, en doute... car finalement, je me vois très négativement et je n'arrive pas à sortir du bon de ce que je pourrai être.
Mon entourage n'arrête pas de me dire que je suis un bon papa, un chouette type, mais à chaque fois au lieu de jouir de cet état de bien, il faut que je casse tout. Impossible de garder une assise saine en moi. Et là, je sature de cela. J'aspire à la paix et au repos. Je ne veux plus me faire souffrir par moi même.
Un temps j'ai mis cela sur une part de folie.
Là je ne le pense pas. Je me focalise énormément sur le réel et ma peur est au contraire de disjoncter et de m'enfuir dans l'irréel...
Alors je peux exprimer des tendances de bipolarité, mais cela aussi je ne le suis pas.
Intimement je pense avoir une maladie mentale. Je dirai que je suis con. Mais ça, on va me dire non, c'est pas une maladie... alors je vais voir, on va travailler à cela.
Ma bêtise est dûe par moment à un manque d'empathie sur l'autre et mon mal-être au fait qu'ensuite j'ai une sur-empathie.
Je me sens coupable de tous.
Et finalement, j'accepte beaucoup de choses... et au bout d'un moment je disjoncte.
Compliqué que cela... la fois hyper rationnel et totalement borderline... pas du tous rassurant en fait comme gars...
Et pourtant, je suis une gentille personne.
Comme je dis à un ami, "un homme de bien".
Cela veut dire quoi ? Que je fais le bien autour de moi... que je suis celui qui s'arrête sur un parking pour sortir ses pinces et redémarrer la voiture de la dame en galère en lui expliquant qu'il faut changer sa batterie... ou encore, celui qui prends des gens en stop sous la pluie... c'est des conneries tous cela, des conneries, mais c'est la vie réelle...
Je digère mal mon passé et quand j'y réfléchis je me sens coupable de ce que j'ai fais.
Je comprends pourquoi j'ai agis comme cela, j'en vois les raisons mais je ne me trouve aucune excuse.
A la limite, je serai juge, je me condamnerai moi même à la potence... pourquoi... je n'en sais rien...
Là j'ai décidé de travailler ma communication avec autrui. Car je me rends compte que les gens se perdent dans mes mots. Que si j'écris une chose pour rire car elle me semble marrante, la personne qui va la lire ne va peut être pas rire...
Que si je fais un long texte sur le baiser, y'a des raisons qui me sont propres derrières... et que ces raisons ne sont pas le baisers en lui même... mais comme on est pas dans ma tête, ben on va le prendre au sens premier, je veux te baiser...
Hors non, ce n'est pas le cas.
Alors je m'en vais, je sais foutre la paix royale aux personnes que j'ai blessé ou maladroitement agressée.
Je m'en veux tellement que je me dis, on ne va pas en remettre une couche, cela ne sert à rien.
Brel disait, argument d'autorité, "J'ai mal aux autres"...
Mais lui comme c'étais un génie, ce que je ne suis pas, on l'excusait de tromper sa femme et d'abandonner ses enfants pour courir les rues de Paris.
Finalement le problème est là, comment composer entre génie et normalité.
Je ne suis pas un génie mais j'ai des talents... et je n'aime pas la norme hors je me rends compte que mon anormalité me fait mal.
J'ai un ami divorcé comme moi depuis 4 ans qui au bout de 6 mois était en couple avec une femme ayant deux enfants. Et ils vivent comme ci pour eux rien n'avait changé. C'est même à se demander si ils ont un jour divorcé...
Moi j'en suis incapable.
Moi je ne sais même pas conserver plus d'un an une amoureuse.
Je deviens con et con... c'est triste. Je me vexe, réfléchis à toute chose, analyse les comments des pourquois au lieu de vivre le présent.
Ne plus se projeter dans l'autre et s'accepter présentement.
Mais pour faire cela, il faut maîtriser sa personne et son environnement. Compliqué. Pas infaisable mais compliqué.
Au final je me sens triste car je me vois sans fin.
Je ne pense pas mourir un jour car je n'ai pas peur de cette sensation de mort et en même temps je suis totalement insatisfait de ma vie car je suis seul presque 72% de mon temps.
Etre seul au milieu des gens.
Deux personnes qui m'ont rencontré m'ont envoyé un uppercut sans le savoir la première fois qu'ils m'ont vu.
Je donne leur nom car en soit y'a pas mort d'homme sur ce que je vais écrire.
Kalthu et Mily... ils m'ont dit "Tu es triste comme type". Et l'un des deux à même ajouté tu es le type le plus triste que je n'ai jamais vu...
Pour le coup là y'a pas de personae. C'est ainsi. Et si au final on se dit '
Un autre m'a aussi asséné beaucoup de vérité mais il ne me parle plus... je ne sais pas pourquoi et ici je peux dire que cela me rends triste car je pense, je ne sais pas, rien avoir fait de mal pour le coup. Alors je me dis c'est la vie... ainsi...
Même écrire me devient compliqué car je n'arrive pas à porter du sens sur mes mots.
Et parler aussi car je parle comme j'écris... et quand j'ai l'autre devant moi je dis la chose directement sans passer par un tampon de Sur-Moi...
Pathétique... Pathos... Bref.
Ce petit billet d'humeur n'est pas un mot de lamentation mais une constatation.
Que ceux que j'ai un jour pu blesser veuillent bien m'excuser.
Je n'aime pas faire de mal à l'autre et si je le fais c'est par maladresse.
Ensuite, je suis responsable de mes actions et j'essaye par cette nouvelle thérapie d'être plus en accord avec moi même et de ne plus agir comme je le déteste, comme un con...
PS ; Mon ancien pseudo que je déteste Ugly Brat voulait dire cela. Un sale gosse... C'étais aussi le surnom de Cantona pour ceux qui aiment le foot...
Misenpate, c'étais juste pour dire qu'à l'époque j'étais mis en pate... broyé, passé dans une machine à fabriquer les pâtes...
Marcel Moreau, car j'adore cet écrivain qui parle si bien du corps et de ce que je peux ressentir en moi. J'ai jamais osé prendre A.A. car au final Artaud m'a fait peur... je dis souvent aux gens qui me demandent de me définir, 'j'ai en moi des atomes d'Artaud'. Je ne sais pas si pour vous cette phrase est compréhensible mais pour moi elle est forte.
Le Don qui Chante au final car j'ai envie de danser et de rire. Réellement de danser !!! J'ai envie d'apprendre le tango, la valse, la rumba... et c'est aussi le nom d'un vieux blog que je tenais plus jeune... et enfin, un lien au livre qui m'a fait le plus rire dans ma vie, le Don Quichotte.
D'ailleurs j'ai encore une citation à livrer, "Qui est le fou, le fou ou celui qui suit le fou ?", ce que Don Quichotte disait à son écuyer qui le traitait injustement de fou.
Et encore, je demande à ceux que j'ai fais souffrir de m'excuser de mon pathétique comportement.
L’hôpital voulait m'interner mercredi pour une journée quand j'ai eu un entretient avec l'infirmière... elle n'a pas comprit le lien en mal-être et être.
Elle a cru que j'allais faire une ts. Mais non... je ne me tuerai pas. Je veux vivre, chanter et danser. Et vivre !!!
Ne m'appellez plus MEPU... il est mort la corde au coup... Moi je veux juste être un Don qui Chante et qui danse.
Plus un corps d'os et de peau triste et qui se traîne là et là. Un Donc qui Chante et qui Danse.
PSPS ; Fleur Bleue pardon de n'avoir pas répondu à ton intervention plus haut.
Le Don qui Chante- Messages : 2018
Date d'inscription : 05/01/2016
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Prisca... j aurai du copier coller ton message avant que tu ne l effaces... Merdouille...
Le Don qui Chante- Messages : 2018
Date d'inscription : 05/01/2016
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Le message s'est autodétruit après réception.
Invité- Invité
Le Don qui Chante- Messages : 2018
Date d'inscription : 05/01/2016
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Je suis entré dans votre vie comme un météore et j'en sortirai comme un coup de foudre
Le Don qui Chante- Messages : 2018
Date d'inscription : 05/01/2016
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Quitter Paris sous le soleil en chantant "Umbrella" et en souriant.
Étonnant.
Vivement la prochaine dans quelques semaines.
Étonnant.
Vivement la prochaine dans quelques semaines.
Le Don qui Chante- Messages : 2018
Date d'inscription : 05/01/2016
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Il n'y a pas de souci, je n'attendais pas forcément une réponse.
Le tango et la valse, c'est cool - quand on danse la valse, faut juste faire attention à ne pas rentrer dans les gens!
Le tango et la valse, c'est cool - quand on danse la valse, faut juste faire attention à ne pas rentrer dans les gens!
fleur_bleue- Messages : 3764
Date d'inscription : 18/09/2012
Age : 41
Localisation : Paris
Le Don qui Chante- Messages : 2018
Date d'inscription : 05/01/2016
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Censured by Moderation
Alors, la sexualité est un acte personnel.
Strictement.
Je ne suis pas Biphobe, homophobe, ce que l'on veut phobe dans le sens ou phobe veut dire peur et que cela ne me fait pas peur...
Par contre si elle le pense, c'est que je l'ai laissé penser, et là, je ne peux que m'excuser.
La vie est si compliquée que l'on ne peut pas injustement nuire aux autres.
Là ou la personne qui m'a écrit cela est fort c'est que de ma part je n'ai pas eu la sensation de l'agresser.
Et elle fut agressée.
Et à mon agression involontaire, elle réponds par une violence verbale.
Pourquoi ?
Parceque la sexualité compose notre être. Elle accepte ou rejette ce que l'on est.
Je suis bisexuel dans le sens ou coucher avec un homme ne me dérange pas.
Ensuite, la morale que l'on m'a inculqué, fait que j'ai beaucoup de mal à m'imaginer vivre avec un homme.
Quotidiennement parlant... je ne sais pas pourquoi.
Je trouve ce blocage idiot, mais il est ainsi, je n'y peux rien.
Et de là, je me suis dis que les blocage des autres, tant qu'ils laissent les personnes vivre leur sexualité sans les contraindre et sans forcer autrui à y participer, n'était pas grave.
C'est pour cela que je me désire amoral et que je suis éthique au final...
Mais force est de constater que le sexe est un outil de pouvoir.
On contrôle l'autre par cela.
Pourtant c'est un jeu d'équilibre.
Et y'a des poncifs... des poncifs...
finalement, les gens sont idiots de se penser uniques.
On ne l'est pas.
Je ne suis rien... et je trouve cela bien de n'être rien.
Le Don qui Chante- Messages : 2018
Date d'inscription : 05/01/2016
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Comme une balle perdue elle est entrée dans ma vie, a perforé l'aorte de gauche en droite avant de recoudre avec ses cheveux couleur roux soleil, la plaie ainsi ouverte.
Je voudrai monter dans le ciel pour éteindre les étoiles, hurlement, éteindre les étoiles, dans une étreinte non feinte et dans un orgasme éclatant les remplacer par nos cœurs évanescents.
Deux corps mélangés
Deux corps atomisés
Un dans un
qui forment un deux
et à trois
explosent l'Univers...
Un
Deux
Trois
Et le jour de la fête aux lampions, ils sont tous les deux morts.
Un monolithe ontologique de glace nous rappelle leurs existences au poids plus que démesuré.
Sous les coups de burin, un graveur taille et segmente quelques fissures çà et là, qui de lichen se recouvrent...
Reste les sillons de nos vies sans existence...
Nos vies sans stances...
Le Don qui Chante- Messages : 2018
Date d'inscription : 05/01/2016
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Maman.
Maman tu bois.
Tu buvais.
Et tu es morte...
Mais là dans mon corps tu rayonnes encore.
Maman.
Tu me manques et j'aimerai que tu sois encore là avec moi.
Maman.
Ta vie ne fut pas facile. Papa... ou es tu... avec maman ?
Ma maman, tu me manques.
Je n'arrive pas à pleurer. Je ne sais pas pourquoi, cela n'est pas sain et normal.
Je devrai.
Et si ce putain de soir je n'étais pas sortis picoler avec des amis, tu ne serai pas morte dans ton vomis.
Maman.
Maman.
Tu ne peux plus m'aider mais moi, jamais je ne t'oublierai.
---------------------
Hier soir une jeune femme m'a raconté comment elle avait retrouvé sa mère morte dans son vomis...
Maman tu bois.
Tu buvais.
Et tu es morte...
Mais là dans mon corps tu rayonnes encore.
Maman.
Tu me manques et j'aimerai que tu sois encore là avec moi.
Maman.
Ta vie ne fut pas facile. Papa... ou es tu... avec maman ?
Ma maman, tu me manques.
Je n'arrive pas à pleurer. Je ne sais pas pourquoi, cela n'est pas sain et normal.
Je devrai.
Et si ce putain de soir je n'étais pas sortis picoler avec des amis, tu ne serai pas morte dans ton vomis.
Maman.
Maman.
Tu ne peux plus m'aider mais moi, jamais je ne t'oublierai.
---------------------
Hier soir une jeune femme m'a raconté comment elle avait retrouvé sa mère morte dans son vomis...
Le Don qui Chante- Messages : 2018
Date d'inscription : 05/01/2016
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Elodie.
Elle s'appelle Elodie.
Hier soir, Elodie avait peur des chiens.
Elle faisait des bons quand deux chiens passaient à côté d'elle.
Puis bon, son oncle et sa tante lui disaient que cela n'était rien, mais elle avait peur. Peur des chiens.
Alors je me suis baissé pour me mettre à sa hauteur.
Et du haut de ses sept pommes elle m'a expliqué que plus petite, elle avait été mordue au pied. Et qu c'était pour cela qu'elle avait peur des chiens.
Puis je me suis assis. Et je l'ai observé.
Du stress, de la peur et des cris.
On a un peu bu avec les gens.
Et mangé en barbecue.
Et la nuit est tombé.
Et les étoiles ont scintillé.
Et mangé en barbecue.
Et la nuit est tombé.
Et les étoiles ont scintillé.
Joris a sortit son smartphone et avec lui on a expliqué les constellations à Elodie.
La grande Ours, la petite, les soleils, leurs noms.
Insidieusement je lui ai même passé qu'elle pouvait donner son nom à l'une d'elles... car appeler une étoile par un numéro, cela n'est pas très joli.
Et comme il faisait noir les chiens avaient disparu.
Mais à la lumière du feu ils sont revenus.
Et là, comme je fais avec les enfants, j'ai eu une fulgurance.
Je me suis mis à côté d'Elodie et je lui ai dis, "protège moi d'eux".
Et Elodie a commencé à rigoler en me demandant, "tu as peur des chiens toi ?"
- "Oui. Protège moi, j'ose pas les caresser et je ne veux pas qu'ils me touchent..."
Et petit à petit à lumière d'un feu Elodie s'est approché d'eux. J'ai vu la peur dans ses yeux mais j'ai aussi vu l'envie chez elle de se sentir grande et de me protéger. Et elle a caressé le premier chien, le plus petit.
Elle a explosé de rire en me regardant et elle m'a dit alors - "Tu vois, cela n'est rien".
Et elle a prit ma main et elle l'a avancé vers le chien le plus proche. Le plus gros. Je lui ai dis non, pas celui là... je me suis reculé. Elle a reprit ma main et elle m'a fait avancer de nouveau vers eux. J'ai fermé les yeux et je l'ai laissé faire. Et ma main à caressé la surface poilu de ce canidé.
Devant la peur vaincu je me suis sentis bien.
Un petit acte mais une grande chose venait de se réaliser.
Avec Elodie on a couru après les chiens pour les caresser.
Puis les gens ont bu du café.
Puis les gens ont éteint les braseros d'éthanol qui nous éclairaient.
Puis les gens ont remplis de nouveau leurs voitures de la nourriture et de la boisson restante.
Elodie m'a fait une bise et elle s'est envolé.
Je suis resté un petit moment seul dans ma voiture à repenser à cela.
Et cette putain de mélancolie est revenue.
A cette heure de spleen et d'ennui. A cette heure dense, moi j'irai faire parler, faire saigner la nuit.
Faire briller les gyrophares
Il est prêt de minuit, une heure, bientôt fermera la boutique et quelques désirs mineurs hantent mon crâne embouti.
A cette heure moite et dense, la nuit a revêtu sa longue, longue robe altière, et ses fines ballerines.
- "Voilà qu'elle tourne et qu'elle danse", pensais-je, mais rêves-tu?
En langue, langue rimbaldienne à mon tour, je l'injurie...
Faire briller les gyrophares
Il est prêt de minuit, une heure, bientôt fermera la boutique et quelques désirs mineurs hantent mon crâne embouti.
A cette heure moite et dense, la nuit a revêtu sa longue, longue robe altière, et ses fines ballerines.
- "Voilà qu'elle tourne et qu'elle danse", pensais-je, mais rêves-tu?
En langue, langue rimbaldienne à mon tour, je l'injurie...
J'ai roulé et je me suis arrêter devant un café. J'y suis entré. Comme hier des gens m'ont sauté dessus.
Nico !!!
Par moment j'ai l'impression d'être une sorte de messie.
Benjamin est venu, m'a montré son nouveau tattoo, j'ai fais de même.
Puis Mélanie est arrivée.
Elle s'est jetée sur mon notepad et a lu ce que j'écrivais.
Elle m'a regardé avec un regard en colère.
- "Tu ne vas toujours pas mieux toi... "
J'ai fais un petit clin d’œil, fermé l'ordinateur et plongé mes lèvre et mes yeux dans la bière qu'elle m'a offert.
Le voyage au bout de la nuit continué...
- Spoiler:
Dernière édition par Le Don qui Chante le Lun 8 Aoû 2016 - 17:40, édité 1 fois
Le Don qui Chante- Messages : 2018
Date d'inscription : 05/01/2016
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Le Don qui Chante a écrit:
Et là, comme je fais avec les enfants, j'ai eu une fulgurance.
Je me suis mis à côté d'Elodie et je lui ai dis, "protège moi d'eux".
je fais ça aussi (j'essaie même avec les adultes parfois)
Kass- Messages : 6955
Date d'inscription : 26/03/2014
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
- Le courage des oiseaux:
Le Don qui Chante- Messages : 2018
Date d'inscription : 05/01/2016
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Le Don qui Chante a écrit:"Nous avons créé une société qui honore le serviteur et qui a oublié le don"
Souvenez vous du Don !!!
(on a aimé : comment le sous titre ne correspond pas au texte ...)
Le Don qui Chante- Messages : 2018
Date d'inscription : 05/01/2016
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Avec un stylographe bic médium
Je scarifie sous ton corsage dégrafé
Qui décapite des chardons
De son canif en
Laiton ou en aluminium
J'essaie sur ta peau ma force
Et tatoue dans l'effort ce
Post-scriptum à nos ardeurs
Ces mots :
Mais de crainte qu'ils ne débordent sur ton sein
Je m'affaire à l'autre sombre dessein
Qui déjà me hantait lorsque j'écrivais "Ad" :
Avec un stylographe bic médium
Je m'engouffre sad/ique et aimant
Dans tes profondeurs ta jungle
Lentement
Craignant que tu te mettes à geindre
Lentement
Craignant que tu te mettes à geindre
Ad vitam aeternam
Ad vitam
Je scarifie sous ton corsage dégrafé
Mon nom
Et pareil à l'enfantQui décapite des chardons
De son canif en
Laiton ou en aluminium
J'essaie sur ta peau ma force
Et tatoue dans l'effort ce
Post-scriptum à nos ardeurs
Ces mots :
"Ad vitam aeternam
Si tu cherches tu trouves
Alors marche ou crève"
Si tu cherches tu trouves
Alors marche ou crève"
Mais de crainte qu'ils ne débordent sur ton sein
Je m'affaire à l'autre sombre dessein
Qui déjà me hantait lorsque j'écrivais "Ad" :
Avec un stylographe bic médium
Je m'engouffre sad/ique et aimant
Dans tes profondeurs ta jungle
Lentement
Craignant que tu te mettes à geindre
Lentement
Craignant que tu te mettes à geindre
Ad vitam aeternam
Ad vitam
Le Don qui Chante- Messages : 2018
Date d'inscription : 05/01/2016
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Je veux une fulgurance de vie
Le Don qui Chante- Messages : 2018
Date d'inscription : 05/01/2016
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
J'ai eu hier soir ma fulgurance de vie !!!
Whhhhooooooaaaaawwwwwwww
Whhhhooooooaaaaawwwwwwww
Le Don qui Chante- Messages : 2018
Date d'inscription : 05/01/2016
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
tes bras.... ahhhh tes bras
ils donnent sens à la beauté
tes bras
et tu es entrée dans ma vie
légèrement étrangère
comme une comète
suivant une lune qui monte et qui descend
le long des marées
et tu as fait claquer un coup de foudre
chantantdansant
à l'orée d'une berge perdue
tu ébranlerai plus d'un Homme
Mais je ne suis pas un homme...
me noyer en mer
entrer dans les embruns froids et piquants
maudit placenta ou les cargos se rendant dans l'autre pays déversent nonchalamment leurs lots d’immondices
Je devrai m'en aller simplement écouter Chopin...
Le Don qui Chante- Messages : 2018
Date d'inscription : 05/01/2016
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
- Prologue:
- Avec un stylographe bic médium
Je scarifie sous ton corsage dégrafé
Mon nom
Et pareil à l'enfant
Qui décapite des chardons
De son canif en
Laiton ou en aluminium
J'essaie sur ta peau ma force
Et tatoue dans l'effort ce
Post-scriptum à nos ardeurs
Ces mots :
"Ad vitam aeternam
Si tu cherches tu trouves
Alors marche ou crève"
Mais de crainte qu'ils ne débordent sur ton sein
Je m'affaire à l'autre sombre dessein
Qui déjà me hantait lorsque j'écrivais "Ad" :
Avec un stylographe bic médium
Je m'engouffre sad/ique et aimant
Dans tes profondeurs ta jungle
Lentement
Craignant que tu te mettes à geindre
Lentement
Craignant que tu te mettes à geindre
07 - Feu! Chatterton - La porte Z
Et nous revoilà sur la route. Il avait mal dormis, très mal dormis.
Dans son cerveau se repassait toutes les histoires traversées jusqu'à ce jour.
Zebra Crossing, les musiques, Dover, Molljnir, le cinéma, Noël, la Nouvelle-Année, Skype, Mickaël... Mickaël... et maintenant Debbie et le train.
On y revient toujours au train. C'est comme les portes qui claquent, y'en a toujours.
Essayez d'écrire un roman sans la lettre 'e', vous verrez, le fond et la forme sont intimement liés.
Essayez de vivre une vie sans portes qui claquent ou sans trains à prendre... impossible.
Alors il ruminait en lui de sinistres songes. Et il s'était dit à la Beethoven, d'une souffrance emparons nous d'une joie.
Mais il n'était pas de ces imminences sourdes, grandioses et superbes qui d'un morceau de verre arrivent à tailler un diamant.
Non.
Lui pensait et vivait encore en mode corps.
Par moment, perdu en grande angoisse, il s'enfermait dans les toilettes et il regardait sa main avec insistance.
Elle lui semblait étrangère à lui même. Un monceau informe d'un ensemble que les gens nommaient corps. Pour lui, cette araignée à 5 pattes était totalement indépendante. Si il lui ordonnait de prendre un objet, elle obtempérait. Mais si il glissait sa main sous la flamme d'une bougie, il ne comprenait pas pourquoi il avait mal et pourquoi elle ne voulait pas rester là, immobile à se consumer.
Si dans son fort intérieur il se disait ; "Main, je t'ordonne de rester là", elle se mouvait toutefois loin de la flamme.
Une fois il s'était même surpris en voyant sa main saigner à lui dire à haute voix, sous le ton de l'injonction, "ne coagule pas".
Non... elle avait soigné à son grand damne la plaie...
Et son sexe. Nombre de fois ou il se levait sans que lui-même ne le désire. Par la suite, après Laurie il ne le sait pas encore mais il se trouvera dans plusieurs lits, ou plusieurs femmes le posséderont. Et par moment il aura alors une folle envie de s’émasculer, pour ne plus subir ce membre qui se dresse contre lui et sa volonté. Les femmes ont un vagin à remplir, les hommes une vacuité qui se lève, monolithe sans sens qu'il ont à dresser pour ne pas se laisser par lui dominer...
Dans le lit commun, elle dormait encore. Depuis trois jours il ne l'avait pas touché. Pardons, cela est faux. Il l'avait chauffé à mort, corps à corps, sans la pénétrer. Une forme d'excitation antique. Chez lui l'Eros était plus fort que la libido...
Elle lui avait alors lancé, "mais non, je vais puer le sexe en arrivant là-bas".
Il avait souris.
Et en magicienne devenant sorcière, elle l'avait amené en toute volupté dans elle. Malicieuse elle lui avait alors dit, "J'ai ma botte secrète".
Elle l'avait alors assit sur le lit, le dos au mur. Et elle était monté sur lui en lui tournant le dos tel un sol-tourneur ou un tournesol...
Elle savait qu'il adorait son dos.
Une fois en la massant, elle lui avait demandé comment il faisait pour ne jamais se lasser de la masser. Il avait sourit et légèrement rit.
- "Tu demanderai à un explorateur pourquoi il ne se lasse jamais de l'aventure ?"
Puis, il lui avait exposé de façon volage sa théorie expliquant pourquoi à son sens, Rimbaud avait cessé d'écrire de la poésie.
Pourquoi il était devenu marchand d'armes.
- "Ton dos tu vois, c'est pour moi une forme d'océan, de continent inconnu à découvrir.
Quand je passe mes mains dessus, je sens ta peau et sous la peau je sens tes os créer de légères distorsions. Dans mon esprit alors, je cartographie ton dos et j'enregistre aussi les endroits ou en exerçant de légères pressions, je te fais frissonner de plaisirs. Et cela se joue au centimètre prêt.
Sous tes hanches j'ai découvert des plaines ou j'aimerai poser un jour des mots. Ton dos est pour moi un Univers à découvrir et je te jure que le plaisir que je te donne en le massant, n'est rien face à l'émerveillement qu'il me procure. Face à cela, les mots sont vains."
- "Et Rimbaud dans tous cela?"
Elle venait de rire de façon espiègle en lui donnant cette interrogation.
- "Ben je viens de le dire. Face à cela les mots sont vains. La vie est en dehors des mots. Quand je suis avec toi je n'ai plus envie d'écrire, j'ai juste envie de vivre. Nietzsche a écrit une philosophie de la vie sans savoir la vivre lui même. Je pense que Rimbaud a sentit l'arnaque et qu'il a laissé les pisse-copies écrire. Lui il a choisis le mouvement et la vie. Pas l'écriture et la mort. Personne n'écrit en marchant, le drame de la littérature est là. Y'a pas de mouvements."
Et en parlant de mouvements elle a alors commencé à se bouger sur lui. Lui en elle, il sentait des vagues de plaisir monter dans son corps.
Il posa ses mains sur ses hanches comme un navire s'ancre au port.
Il sentait le ressac de sa cyprine glisser sur la berge de sa verge. Elle le possédait.
La jouissance fut totale et les deux amants hurlèrent en symbiose à la lune.
Puis repu de ce plaisir. Il s'était allongé et il avait commencé à lui caresser les bras et les cheveux.
Là, elle l'avait retourné et elle lui avait dit, "On va faire un jeu. A mon tour de te masser."
Et en le massant, elle lui avait demandé de fermer les yeux afin de se plonger dans ses 'vies antérieures'.
- "Mon amant voyant, tu ne crois en rien mais allez, joue le jeu et dis moi qui tu a été dans tes vies précédentes."
Fermant les yeux il se laissa prendre à l'injonction de cette demande de réincarnation.
Laurie était une femme de multiple. Ce qui avait effrayé César et l'avait fait quitter la maison commune ne cessait de séduire et d’envoûter Octave.
Tour à tour reine ou pythie, elle revêtait en cet instant les habits de Circé.
"Ces paroles reines sont là pour te rappeler de toujours espérer, car à ton déjà vu Zeus délaisser ses enfants ?"
Nicolas tremblait. Il n'avait pas peur mais devant elle il ne pouvait pas camoufler la vérité. Ne pas raconter de mensonges, dire la vérité, son fort intérieur lui parlait. Il avait fait des études d'histoire et il connaissait bien les composantes de l'humanité. La seconde guerre mondiale l’intéressait beaucoup, mais non, il ne savait pas ce qu'il aurait pu y faire. Il redescendit alors dans les tréfonds de son âme en se disant que son passé n'était pas forcément européen. Le Japon du 19es lui explosa à la figure. Le massage de Laurie faisait son effet. Il oubliait sous la chaleur des mains de Cléopâtre devenu Circé sa propre existence et il naviguait mentalement d'époque en époque, se demandant simplement si des traces de son Moi s'y trouvait.
Puis vint le temps des Révolutions. Américaine, Française, Russe, Anglaise...
Non, il n'en était pas. Un moment il incarna son corps de nouveau. Laurie avait stoppé le massage pour mettre un peu de musique. Il reconnu vaguement "First love never die" de Soko... puis les mouvements de va et vient sur son dos reprirent.
Les Croisades. Là oui... il s'y arrêta un moment. Une angoisse profonde remonta en lui. Laurie accentua son massage.
Il vit en flashs des morts, des incendies et des viols... des enfants apeurés que l'on passait au fil de l'épée. Du sable jaune puis rouge. Et une immense tristesse l'envahie. Il lâcha alors ces mots ; "Si je me souviens de mon passé, je dirai que j'ai vécu les croisades et que depuis je ne me suis jamais réincarné depuis." Au fond de lui il n'y croyait pas à ces superstitions de réincarnation. Pour lui la vie se résumait à des actions et à une mort génétiquement programmée. Certes, par moment des accidents ou des maladies venaient rendre la chose amusante. Mais voir des lendemains nouveaux là ou présentement il n'y avait rien, non il ne pouvait y croire. Toutefois, pour s'illusionner dans l'instant, pour rayer en lui ce scepticisme de circonstance, il se dit que même si cela n'était pas vrai, cela parlait de ce qu'il était. Et que si il pouvait ressentir et vivre réellement ce moment, c'est que dans ce mensonge, il y avait une part de vérité, une chose totale qui parlait sans retenue de ce qu'il était.
Laurie sentant le désarrois d'Octave avait stoppé son massage et l'avait prit dans ses bras.
- "C'est marrant, pour moi tu avais été un Viking dans une vie antérieure."
Il ne pu s'empêcher de rectifier.
- "Un Northmen. Viking vient du mot Vik, le genre de baie ou ils accostaient... D'ailleurs ils avaient plusieurs nationalités, Danoise, Finlandaise, Suédoise..."
Pour le faire taire elle venait de l'embrasser.
- "Il est tard, je vais prendre mon médicament."
Et elle était descendu prendre sa décoction de Valériane comme chaque soirs. Nicolas en avait aussi une fiole, cadeau de Christine. Quelques gouttes dans de l'eau et il dormait du sommeil du juste. Quand Laurie était revenu s'allonger à ses côtés, elle ne tenue que cinq minutes avant de s'endormir.
Allongé à ces côtés, dans son cerveau, il repensa aux moments passés, Zebra Crossing, les musiques, Dover, Molljnir, le cinéma, Noël, la Nouvelle-Année, Skype, Mickaël... Mickaël... et maintenant Debbie et un train.
Et nous revoilà donc de nouveau sur la route.
Il avait mal dormis, très mal dormis.
Le Don qui Chante- Messages : 2018
Date d'inscription : 05/01/2016
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Je ne suis pas un homme providentiel...
Le Don qui Chante- Messages : 2018
Date d'inscription : 05/01/2016
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Un album dessiné que j'ai découvert hier soir, «la légèreté».
http://www.dargaud.com/bd/Legerete
Je te laisse découvrir ...
http://www.dargaud.com/bd/Legerete
Je te laisse découvrir ...
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Merci Siamois. Cela faisait longtemps tiens...
C'est vrai que c'est toi qui m'avait annoncé la chose au téléphone alors que j'étais à Deauville...
Ma vie est une matriochka inversée.
C'est vrai que c'est toi qui m'avait annoncé la chose au téléphone alors que j'étais à Deauville...
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Le Don qui Chante- Messages : 2018
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Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Ghost Rider
J'urine sur un arbre au milieu un cimetière de déchets
et au loin j'entends la mer chanter
en va et vient
je cligne des yeux aussi lentement que possible
sorte de 'papillotant pyrotechnique' noir et blanc
à m'en ourdir les sens
Ma verge déverse tous le sang
de mon cœur
éclaboussant d'un rouge Camélias
mes pieds enracinés aux sol
Tremblement de mains
dans la brume et les vapeurs putréfiées de cet endroit
je te revois devant moi
et tu me souris
'Ad vitam aeternam '
'Ad vitam aeternam '
'Ad vitam aeternam '...
Le Don qui Chante- Messages : 2018
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