[Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
+3
Le Don qui Chante
Gabriel
fleur_bleue
7 participants
Page 2 sur 3
Page 2 sur 3 • 1, 2, 3
Le Don qui Chante- Messages : 2018
Date d'inscription : 05/01/2016
Le Don qui Chante- Messages : 2018
Date d'inscription : 05/01/2016
Le Don qui Chante- Messages : 2018
Date d'inscription : 05/01/2016
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Allez on trinque
On trinque et on n’oublie pas
Que c’est écrit partout dans les livres d’Histoire
Inutile de se mentir
L’homme est un connard
Je sais ça se dit pas c’est trop noir
Mais ça ne m’empêche pas d’y croire
On trinque et on n’oublie pas
Que c’est écrit partout dans les livres d’Histoire
Inutile de se mentir
L’homme est un connard
Je sais ça se dit pas c’est trop noir
Mais ça ne m’empêche pas d’y croire
Le Don qui Chante- Messages : 2018
Date d'inscription : 05/01/2016
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Un neuf sept sept.
Hashtag angoisse.
Soirée bulles.
Champagne en cagne, on a bu moi et moi jusqu'à la fin de la nuit.
Brune, blonde, rousse, décolorée ou encore chauve.
Alchimie d'une chimiothérapie.
Ruinart en Saint-Amour.
J'ai pris le masque de Captain A et la robe de Joséphine.
Syndrome de Marie-Antoinette prise en tournante dans la Tourette.
Burn-out.
Vide.
Silence.
tip tip tip tip tip tip tip tip tip tip
Toujours la même voix mécanisée sur le répondeur.
J'ai la berlue, d'un hurlu berlue.
Une porte se referme.
Alors je continue de là ou je suis à regarder par le trou de la serrure.
- Le trou de serrure:
- l
http://chiennedeviejetaime.blogspot.fr/2012/04/le-trou-de-serrure.htm
Le Don qui Chante- Messages : 2018
Date d'inscription : 05/01/2016
Le Don qui Chante- Messages : 2018
Date d'inscription : 05/01/2016
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
J'ai envie d'écarter ta culotte et de glisser ma langue dans l'interstice des rêves qui s'ouvrent ainsi à moi
De pénétrer ton âme par le bas
De me laisser absorber
...................inonder
par ton corps
T O T A L E M E N T
E N T I E R E M E N T
E N T I E R E M E N T
Ancrer des mots par l'intérieur sur ta peau.
Où-tu puises ton élégance
et ou je puisse puiser ma jouvence
- Te sentir .ou... .. .......:
- [Te sentir sourire de plaisir]
Ultime jouissance
Et déverser, disperser ma semence sur la vallée de tes seins
féconder au plus profond le bassin
ou j'ai tant glissé mes mains avec doigté
Et au matin reposé
recommencer ce cycle
de plaisirs
et
de
Le Don qui Chante- Messages : 2018
Date d'inscription : 05/01/2016
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Elle est venue, elle est partie comme ça.
Le Don qui Chante- Messages : 2018
Date d'inscription : 05/01/2016
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Coucou Marcel,
Heureusement qu'on te reconnait sur ton avatar (une cuisse pareille ne peut s'oublier ), sinon j'aurai pris peur en voyant ton message.
Je te réponds dés que j'ai les 5 posts.
Tu fais un trip Soan on dirait ?
Heureusement qu'on te reconnait sur ton avatar (une cuisse pareille ne peut s'oublier ), sinon j'aurai pris peur en voyant ton message.
Je te réponds dés que j'ai les 5 posts.
Tu fais un trip Soan on dirait ?
Invité- Invité
Le Don qui Chante- Messages : 2018
Date d'inscription : 05/01/2016
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Je l'avais vu, mais je me suis demandée l'intérêt de faire une belle enseigne qu'on n'arrive pas à ........ lire ?
Si je fais des liens avec les deux photos sur le fil de Kalthu : entre Tigres et Zèbre, y'a un langage au milieu de la rue où on ne "comprend pas ?", y'a un passage ? ou bien ? ou alors c'est "tri" "balles" ?
Je mène l'enquête. Peut être j'irai faire une inter view ou un morpion
L'âme hachette (un Bescherelle ?)
Dernière édition par Nath six 6 le Sam 16 Avr 2016 - 21:37, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
"Un tatouage, un voyage" Je vais rebaptiser cette rue dans le réel, la rue "Zebracrossing".
Si ils mettent du "perché" dans la réalité, mais alors où va le monde ? Si les tatoueurs font office du Tourisme.... et qu'ailleurs vient plutôt se faire tatouer sur mon territoire ou alors street arter dans mes rues, je vais faire payer moi, une taxe du Haut Potentiel des Hauts de France. Mêmes mes "Prouts", ils les réclament à l'Olympia.
De quoi remettre en cause, tout le bassin de l'emploi (Il faut dire à ton pote qu'il doit consulter, il a des problèmes de dyslexie dans son enseigne de présentation, et il est un peu à coté de la plaque de son activité en vitrine
Dernière édition par Nath six 6 le Sam 16 Avr 2016 - 21:36, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Le temps de me retourner, et elle est passée.
Douce, suave et sensuelle.
Posée et complète.
Entièrement composée d'êtres qui entourent sa définition même, l'existence.
Vous pensez et je suis.
Et si je me met à penser, vous êtes.
Sans vie, rien n'est. Ma vie me parle, me caresse la peau, m'épiderme un peu plus au fur et à mesure que le soleil se lève.
Hier soir, j'ai dormis avec mon enfant. C'est étrange cette chose. On retombe dans une antédiluvienne existence. Des temps anciens ou dans l'humidité et le froid, on se collait corps en corps pour se réchauffer l'existence. On romantise la chose. Nos ancêtres n'avaient pas plus ou moins froid que moi, ils étaient déjà humain.
Alors on écrit sa vie, et la donne change.
On conceptualise l'existence là ou en un sens il n'y qu'à vivre, respirer, manger, déféquer et j'ajoute en accessoire rigoler.
Elle est passée dans ma vie.
Elle est partie de ma vie.
Elle est dans ma pensée.
Mais la vie est là et quand je reprends la route ce n'est plus pour fuir des potentiels au dela, mais pour me rendre dans ces en deça ou des choses pleines de vie, plus subtiles sont bien cachées.
Facile de faire parler les fantômes, plus compliquer de parler aux vivants.
Une chose m'a subjugué sur ce forum de tous temps.
Le mensonge.
La capacité à s'inventer plus qu'à définir clairement à l'autre ce que l'on est. Et à tout seigneur tout honneur, je m’intègre dans cette capacité.
Tous et toute mentent. C'est un fait.
L'autre chose en complément et la capacité à s'inventer de façon unilatérale une existence.
Je suis cela, pas autre chose.
Alors que non... au final tu n'es nullement cela.
Vous savez ce que je suis moi, une forme de poil à gratter.
Mais pas méchant, car aux premières traces d’exéma, je dégage de moi même.
Je suis en mouvement.
Le mouvement c'est la vie.
J'ai envie de tournicoter. Simplement, tournicoter... tournicotons...
Douce, suave et sensuelle.
Posée et complète.
Entièrement composée d'êtres qui entourent sa définition même, l'existence.
Vous pensez et je suis.
Et si je me met à penser, vous êtes.
Sans vie, rien n'est. Ma vie me parle, me caresse la peau, m'épiderme un peu plus au fur et à mesure que le soleil se lève.
Hier soir, j'ai dormis avec mon enfant. C'est étrange cette chose. On retombe dans une antédiluvienne existence. Des temps anciens ou dans l'humidité et le froid, on se collait corps en corps pour se réchauffer l'existence. On romantise la chose. Nos ancêtres n'avaient pas plus ou moins froid que moi, ils étaient déjà humain.
Alors on écrit sa vie, et la donne change.
On conceptualise l'existence là ou en un sens il n'y qu'à vivre, respirer, manger, déféquer et j'ajoute en accessoire rigoler.
Elle est passée dans ma vie.
Elle est partie de ma vie.
Elle est dans ma pensée.
Mais la vie est là et quand je reprends la route ce n'est plus pour fuir des potentiels au dela, mais pour me rendre dans ces en deça ou des choses pleines de vie, plus subtiles sont bien cachées.
Facile de faire parler les fantômes, plus compliquer de parler aux vivants.
Une chose m'a subjugué sur ce forum de tous temps.
Le mensonge.
La capacité à s'inventer plus qu'à définir clairement à l'autre ce que l'on est. Et à tout seigneur tout honneur, je m’intègre dans cette capacité.
Tous et toute mentent. C'est un fait.
L'autre chose en complément et la capacité à s'inventer de façon unilatérale une existence.
Je suis cela, pas autre chose.
Alors que non... au final tu n'es nullement cela.
Vous savez ce que je suis moi, une forme de poil à gratter.
Mais pas méchant, car aux premières traces d’exéma, je dégage de moi même.
Je suis en mouvement.
Le mouvement c'est la vie.
J'ai envie de tournicoter. Simplement, tournicoter... tournicotons...
Le Don qui Chante- Messages : 2018
Date d'inscription : 05/01/2016
Le Don qui Chante- Messages : 2018
Date d'inscription : 05/01/2016
Le Don qui Chante- Messages : 2018
Date d'inscription : 05/01/2016
Le Don qui Chante- Messages : 2018
Date d'inscription : 05/01/2016
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Les hommes du 21es sont des enfants qui ne prennent aucune responsabilité.
Les femmes du 21es se prennent pour des princesses castratrices.
Ou est l'entre-deux qui s'aura de nouveau me faire rêver ?
J’ai le boyau savant, la merde divinatoire. J’ai même un encyclopénis.
Je vais, je viens, dans le nuitamment-là. Dans l’orageusement lourd. Le luxurieux lugubre.
Étranger, je le suis par les narines.
Les esprits puent, elles hument.
Le suis par les oreilles. Le siècle rit, j’entends un râle.
Le suis par les yeux : je scrute et ne vois rien venir.
Je me dis : “Tu es l’idiot des colloques, des salons, des rassemblements pour la paix, le progrès, l’entente entre les peuples.“
J’en suis l’irrésistible absent.
Les femmes du 21es se prennent pour des princesses castratrices.
Ou est l'entre-deux qui s'aura de nouveau me faire rêver ?
J’ai le boyau savant, la merde divinatoire. J’ai même un encyclopénis.
Je vais, je viens, dans le nuitamment-là. Dans l’orageusement lourd. Le luxurieux lugubre.
Étranger, je le suis par les narines.
Les esprits puent, elles hument.
Le suis par les oreilles. Le siècle rit, j’entends un râle.
Le suis par les yeux : je scrute et ne vois rien venir.
Je me dis : “Tu es l’idiot des colloques, des salons, des rassemblements pour la paix, le progrès, l’entente entre les peuples.“
J’en suis l’irrésistible absent.
Le Don qui Chante- Messages : 2018
Date d'inscription : 05/01/2016
Le Don qui Chante- Messages : 2018
Date d'inscription : 05/01/2016
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Cela devait être le jour J, celui ou elle allait devenir femme à nouveau.
Elle qui est elle ? un papillon qui tente de sortir de sa chrysalide d'un battement d'ailes ...
Qui la connait vraiment ?
Qui est elle au fond d'elle ?
Vous, moi, elle, toi ou nous, dans le fond de la chose, on s'en moque...
Retour dans un passé proche à tire d'ailes.
Elle est toute petite, de grands yeux verts, toujours un sourire de façade est elle heureuse cette pitchoune ? Personne ne le sait et personne ne s'en préoccupe, elle est petite elle ne comprend pas elle n'a pas besoin de comprendre.
Elle vit chez papy, mamie, parce que c'est bien mieux ainsi, maman est amoureuse et ce nouveau papa, que je devrais appeler papa est arrivé dans notre vie ...mais papy mamie ont décidés que c'était pour sa petite vie de vivre avec eux ...loin et près de maman en même temps.
On lui dit qu'elle devra vivre ainsi alors en petite fille docile elle obéis et je elle se tait ...surtout se taire.
Alors elle rêve, elle lis, elle écris, elle obéis et elle grandit.
Elle a une carapace lourde à porter, mais elle garde toujours la tête haute, pour montrer à maman qu'elle vit, qu'elle est pleine de vie ...même quand elle n'en a pas envie, elle sourit ...c'est toujours beau une enfant qui sourit et du coup maman sourit aussi.
Et mon père lui ? qui est il ? à lui je ne lui plait pas, il n'a jamais voulu de moi mais maman me dit qu'il est gentil ...je ne sais pas je ne l'ai jamais vu.
Et la petite grandit et sourit encore ....elle a mal de sourire tout le temps, mais la vie est belle chez papy mamie, c'est ce que maman dit.
La petite a laissé place à l'adolescente, pas rebelle d'apparence, mais au coeur meurtri, alors elle cherche des solutions pour batir sa vie, pour détruire sa vie.
Elle ne sait jamais elle veut vivre, elle veut mourir aussi.
Elle boit, elle plait, elle allume, elle caresse et elle sourit jusqu'à lui.
Fabrice
Le premier, le plus beau, une adoration sans faille, il le sait, je deviens sa proie, j'ai peur de lui, de moi mais je ne recule pas.
Il me soule ce jour là , du whisky, beaucoup trop ......je vais avoir 17 ans et là sans défense assommée par l'alcool, il me prend une partie de ma vie.
Je n'en avais même pas envie mais je l'aimais ...enfin je croyais le lendemain tout est fini ....elle a terni sa vie mais elle sourit comme on lui a toujours appris
et le cercle vicieux commence tel un tourbillon , l'alcool, le sexe pas par envie, pour se sentir en vie.
...à l'intérieur elle est morte depuis longtemps...
Qu'est ce qu'elle cherche dans le sexe ? les hommes la remplisse, parce qu'elle sent vide."Y'a toujours des choses à prendre dans un vagin..."
Elle charme beaucoup, elle se déteste n'a aucune empathie pour elle mais quand ils sont en elle elle se sent vivante, elle jouit et là elle sourit.Elle sourit pour elle et pas pour les autres.
Papy...
Cette année là elle a tout foiré et son papy est parti, lui son père, oui je dis bien son père , son modèle celui qui lui a tout appris.
Tout le monde est jaloux , mais elle n'y peut rien la petite si son papy l'aime comme sa fille.
Ils sont jaloux et méchants mais quand même elle leur sourit aux tontons et taties.
Et puis il est parti, et l'adolescente le coeur meurtri a eu envie de rejoindre papy.
La descente aux enfers, l'alcool, les joints, le sexe encore et la dépression longue et douloureuse.
Le bac c'est foutu elle ne l'a pas eu.
Comment ???? une si bonne élève comment est ce possible ??
Elle leur sourit ça va aller elle sourit et elle obéit.
Son papy est parti c'est la vie et puis il reste mamie.
Maman vit sa vie , sa petite maman chérie.
Elle a fait des choix de vie mais la l'adolescente ne juge pas c'est la vie , c'est ainsi.
Lui ...le mari...
Bac bis répétita et cette fois youpi maman est ravie, sa fille a reussi.
Quand même on peut en tirer quelque chose !!!
Et puis il y a lui.
Il est gentil, il a le coup de foudre en mai de cette fameuse année, pas elle elle pense encore à papy.
Lui c'est un homme, il a une situation, il est équilibré et il la regarde comme une femme, pas comme une enfant.
Il va la protéger, il est plus agé qu'elle alors il ne pourra que la protéger.
Oui c'est ce qu'il lui faut.
Les débuts sont déjà chaotiques, il a du caractère, elle en a aussi.
Maman dit que c'est une chance, qu'il est si gentil ...alors elle sourit et ils commencent leur vie.
Il l'aime il lui dit souvent, il lui écrit.
Elle sourit à la vie pour une fois.
Elle plait toujours mais là elle s'en défend...pourquoi les hommes la regardent ils toujours comme ça ?
Les années passent et nous voilà en 1999, il lui a demandé, elle a dit oui ils s'aiment, se le disent , il la protège.
Sexuellement ce n'est pas l’Everest, c'est doux et rassurant plutôt, mais c'est mieux comme ça...du moins le crois t elle.
Et ce jour là, un jour de juillet juste avant leur mariage ....c'est le chaos.
Il ne rentre pas ...il est sur la route...allongé inconscient entre la vie et la mort, la faute à la vie ? et là tout s’arrête pour elle elle a 22 ans et on vient de lui couper les ailes.
Le mariage est annulé, entre opérations et rééducation, dépression, dureté de la vie, procès ...ils ne se le diront pas mais elle au fond d'elle elle sait que quelque chose s'est cassé, il ne sera plus jamais le même.
Malgré tout ils se marient et ils sourient devant les invités ils sourient à la vie.
Et puis l'envie d'un petit oui un petit être bien en vie à chérir pour compenser.
C'est mal c'est bien ?
Elle s’appellera Zélie, petite tornade bonne humeur.
Mais dès sa sortie, elle ne l'habite plus sa maman chérie, et maman pleure, souvent.
Mon dieu qu'elle aime sa petite chérie.
Et la vie va ainsi , maman travaille loin mais qu'importe elle profite de sa petite chérie, papa voyage pour le boulot parfois, mais maman sourit il faut bien c'est la vie.
Et puis voilà Sidonie, est ce bien ou mal.
Maman a prévenu est ce une bonne idée ? ils ont déjà eu des hauts et des bas.
Mais elle sourit oui elle sourit à la vie et elle rassure.
Et la petite Sidonie entre dans leur vie.
Elle reste à la maison, c'est plus son désir à lui mais elle a obéit.
C'est bien c'est mal ?
Et puis le chaos et la descente aux enfers recommence.
Elle se détruit mais on ne le sait pas encore.
Elle souvent à l’hôpital, mais on ne sait pas pourquoi, on cherche on ne trouve pas cela prendra 4 ans avant de savoir, de comprendre.
Lui ne comprend pas, lui ne supporte pas, quand elle est malade c'est pire encore ils se disputent,elle crie et lui aussi.
Il a peur,? il s'en fiche ? il hausse les épaules quand elle lui pose la question.
Et puis un jour on a compris cette fameuse maladie.
Elle la détruit petit à petit.
C'est le principe de ses maladies, certains diront même que c'est le corps qui se venge contre lui même, et le foie c'est la colère refoulée.
Elle n'est pas très heureuse, mais elle est protégée.
Elle pense qu'il l'aime mais surtout il la protège.
Si elle partait qui la protégerait elle et ses petites chéries.
Mais son autre moi, elle la femme se bat en dedans.
Elle a besoin d'évacuer son désir d'être femme.
Elle aime le sexe, elle aime plaire, même si elle se déteste.
Elle cherche, elle cherche elle vit quelques expériences, dont une avec des amis.
Et puis il y a Jérôme, très sexuel comme elle, il est loin, la relation est virtuelle, ils parlent de tout de leurs fantasmes, de leur coté débridé, lui n'a pas peur il est pareil qu'elle
le sexe la rend vivante elle le sait.
Et puis un jour il y a lui ...toi, moi, nous.
Et en quelques jours il bouscule tout, elle vacille, il est celui.
Celui qui quoi ?
Qui lit en elle.
Oui comment fait il ?
Elle ne le sait.
Il lui a redonné une paire d'ailes.
Mais tel Icare elle a peur de se bruler.
Elle a peur de tout bousculer.
Oui elle elle a de l'empathie pour elles, pour lui le mari mais pas pour elle.
Parce qu'elle a toujours vécu pour eux mais pas pour elle.
A quoi ça sert d'avoir des ailes quand on est dans une cage dorée ?
Lui TOI il a la clé de la cage doré, oui il l'a trouvé.
Mais c'est difficile de sortir d'une cage dorée, rassurante même s'il elle n'est pas grisante.
Ca devait être aujourdhui, l'ouverture de la cage dorée et pourtant elle n'a pas osé.
Toujours cette peur de se bruler.
Alors au lieu de déployer ses ailes, elle se recroqueville comme un animal blessé dans sa petite cage dorée.
La porte est entrouverte.
Elle espérait et elle a reculé encore.
Ca devait être aujourd’hui le déploiement des ailes.
Mais le petit animal reste enfermé.
Mais elle sourit parce qu'elle vit.
Elle sourit parce qu'il lui donne envie d'être en vie.
Ses nouvelles ailes ne sont pas brulées, elle sont juste recroquevillées dans la petite cage dorée.
La vie c'est frémir, assouvir, offrir, aimer, désirer, partager. C'est ressentir sans mentir, jamais oublier, toujours espérer.
Evangile selon MEPU ; "Pardonnez nos enfances, comme nous pardonnons à ceux qui nous ont enfanté' - Psaume 0-31 Epitre 5
Le Don qui Chante- Messages : 2018
Date d'inscription : 05/01/2016
Le Don qui Chante- Messages : 2018
Date d'inscription : 05/01/2016
Le Don qui Chante- Messages : 2018
Date d'inscription : 05/01/2016
fleur_bleue- Messages : 3764
Date d'inscription : 18/09/2012
Age : 41
Localisation : Paris
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
À l’origine, la Raison caressait l’espoir d’encager l’animal dans l’homme, ou de l’y neutraliser à jamais. C‘était le prix à payer pour l'amélioration de l'espèce, ses progrès en intelligence, en épanouissement de soi. Soit dit en passant, l'animal a toujours eu bon dos, depuis la religion et les Encyclopédistes. On ne l'aime que domestique, ou dompté, comme dans les cirques. La rationalisation n'a pas tué la bête dans l'homme, l'histoire récente le prouve, mais elle lui a donné un compagnon, l'androïde.
On n'est plus assez psychologue ni intuitif pour mesurer les conséquences d'une telle cohabitation, dans l'avenir.
Je crois, pour ma part, que lorsque la bête est immonde, l'androïde l'est également.
On ne sait pas, en soi nuitamment, ce qui se passe entre l'androïde et la bête. On sait seulement que l'androïde n'a pas d'odeur, donc qu'il est moins repérable. Quant à la bête, il faut reconnaître que l’esprit de la raison n'a fait aucun effort pour en conserver, ne fût-ce que sous une forme forcément atténuée, ce qu'elle a de plus que nous : son flair, cette sorte de faculté extraordinaire qu'elle possède de sentir venir de très loin le danger, l'ennemi de la vie, en l'occurrence. À force de dénigrer la bête - je veux dire, en vrac, les instincts - la pensée désincarnatrice en a perdu ce que notre animalité pouvait nous léguer de meilleur : ses narines frémissantes, ses yeux perçants. C'est là que se situe l'existence de l’androïde, et ainsi que s'explique, dans la modernité pensante, la pénurie de visionnaires, de prophètes, la grande crise de la sagacité. L’androïde agit, il ne prévoit pas. Il marche à la catastrophe, entraînant avec lui l'esprit désensorialisé.
Et pendant ce temps-là, on continue d'émettre des idées, de les assener, d'arborer des convictions, politiques et autres, de prétendre faire des choix de société. On en oublie la machine ou les machines, surtout celle de l'idole matérielle, dominante. Et moi, comme un têtu débraillé, mû par la dynamique insensée des pulsions verbales dans un corps qui ne tient encore debout que grâce à ça, je persiste à « voir » la machine avant d'« entendre » les idées. Je n'y peux rien, c'est ainsi. J'en suis à me demander dans quelle machine elles vont s'engouffrer, ou laquelle va les happer, pour en faire matière à désespérer de tout, sauf matière à désespérer les marchands, les cupides et les puissants.
Mais je ne me le demande pas longtemps. Les idées, les convictions, politiques et autres, vont se jeter dans l'idole matérielle, qui a mondialisé sa machine, la machine de l'Avoir. On croit vivre dans des sociétés où les idées s'entre-déchirent, et les nationalismes, et les internationalismes et les religions et les crédulités et les incrédulités. Ce n'est qu'en partie vrai, assez pour qu'à l'examen on y discerne la cause de tous les maux du monde. Alors que la cause, c'est plus vraisemblablement le mode d'adhésion des idées à la machine matérielle, soit par rationalisation éhontée, soit par obscurantisme irrationnel.
On est si heureux, dans nos pays « libres », d'afficher des croyances, des succédanés tremblotants de croyances qui furent jadis des dogmes, aussi inflexibles qu'une statuaire, peut-être les saccades nostalgiques de quelque utopie, depuis lors frappée d'hébétude, on ne sait jamais avec les déboires du lyrisme, mais comme c'est devenu dur, de nos jours, d'entreprendre une belle révolte, désintéressée, à défaut d'une révolution, par avance corrompue.
Marcel Moreau
Quatuor pour une autre vie.
Si j'ai loupé des bouts d'existences, j'ai réussi bon grès, mal grès, cahin caha à me construire une essence qui maintenant que le calme est de fait dans ma vie, me permet d'entrevoir la perspective d'un non-avenir de façon souriante et apaisante.
Le nihilisme peut devenir un humanisme.
L'antispécisme aussi.
Ma composante est multiple et là, moi, je pense à vous qui vous ne pensez plus à moi.
Et j'aime cela.
On n'est plus assez psychologue ni intuitif pour mesurer les conséquences d'une telle cohabitation, dans l'avenir.
Je crois, pour ma part, que lorsque la bête est immonde, l'androïde l'est également.
On ne sait pas, en soi nuitamment, ce qui se passe entre l'androïde et la bête. On sait seulement que l'androïde n'a pas d'odeur, donc qu'il est moins repérable. Quant à la bête, il faut reconnaître que l’esprit de la raison n'a fait aucun effort pour en conserver, ne fût-ce que sous une forme forcément atténuée, ce qu'elle a de plus que nous : son flair, cette sorte de faculté extraordinaire qu'elle possède de sentir venir de très loin le danger, l'ennemi de la vie, en l'occurrence. À force de dénigrer la bête - je veux dire, en vrac, les instincts - la pensée désincarnatrice en a perdu ce que notre animalité pouvait nous léguer de meilleur : ses narines frémissantes, ses yeux perçants. C'est là que se situe l'existence de l’androïde, et ainsi que s'explique, dans la modernité pensante, la pénurie de visionnaires, de prophètes, la grande crise de la sagacité. L’androïde agit, il ne prévoit pas. Il marche à la catastrophe, entraînant avec lui l'esprit désensorialisé.
Et pendant ce temps-là, on continue d'émettre des idées, de les assener, d'arborer des convictions, politiques et autres, de prétendre faire des choix de société. On en oublie la machine ou les machines, surtout celle de l'idole matérielle, dominante. Et moi, comme un têtu débraillé, mû par la dynamique insensée des pulsions verbales dans un corps qui ne tient encore debout que grâce à ça, je persiste à « voir » la machine avant d'« entendre » les idées. Je n'y peux rien, c'est ainsi. J'en suis à me demander dans quelle machine elles vont s'engouffrer, ou laquelle va les happer, pour en faire matière à désespérer de tout, sauf matière à désespérer les marchands, les cupides et les puissants.
Mais je ne me le demande pas longtemps. Les idées, les convictions, politiques et autres, vont se jeter dans l'idole matérielle, qui a mondialisé sa machine, la machine de l'Avoir. On croit vivre dans des sociétés où les idées s'entre-déchirent, et les nationalismes, et les internationalismes et les religions et les crédulités et les incrédulités. Ce n'est qu'en partie vrai, assez pour qu'à l'examen on y discerne la cause de tous les maux du monde. Alors que la cause, c'est plus vraisemblablement le mode d'adhésion des idées à la machine matérielle, soit par rationalisation éhontée, soit par obscurantisme irrationnel.
On est si heureux, dans nos pays « libres », d'afficher des croyances, des succédanés tremblotants de croyances qui furent jadis des dogmes, aussi inflexibles qu'une statuaire, peut-être les saccades nostalgiques de quelque utopie, depuis lors frappée d'hébétude, on ne sait jamais avec les déboires du lyrisme, mais comme c'est devenu dur, de nos jours, d'entreprendre une belle révolte, désintéressée, à défaut d'une révolution, par avance corrompue.
Marcel Moreau
Quatuor pour une autre vie.
Si j'ai loupé des bouts d'existences, j'ai réussi bon grès, mal grès, cahin caha à me construire une essence qui maintenant que le calme est de fait dans ma vie, me permet d'entrevoir la perspective d'un non-avenir de façon souriante et apaisante.
Le nihilisme peut devenir un humanisme.
L'antispécisme aussi.
Ma composante est multiple et là, moi, je pense à vous qui vous ne pensez plus à moi.
Et j'aime cela.
Le Don qui Chante- Messages : 2018
Date d'inscription : 05/01/2016
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
"chantons les clichés
encore du rimmel
des énormes bagues
et de vastes franges
pommeau de l'arrosoir au pied des sycomores
l'auto dont les pneus fondent entre les noistiers
visage noir et blanc de la diva colorature
- parfois le cadre est rond il n'y a plus
qu'à transporter le monument
jusqu'aux pompes funèbres
goutte contre la vitre frémit sinue
quelque chose d'elle continue
voix blanche tremble et ne vibre plus
tenant le dernier lustre dernière
écaille de la note".
Etienne Paulin
Le Don qui Chante- Messages : 2018
Date d'inscription : 05/01/2016
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Il est simple de reprocher à l'autre ce que l'on a pas la force de se reprocher à soit-même.
On accuse toujours l'autre de nos maux.
Car quand on y réfléchit un peu... oui, un peu... Simplement.
Il n'y a qu'à se dire que si on se fait niquer, c'est de notre faute car l'on a pas été assez intelligent pourt anticiper ce qui devait arriver.
Et qui est arrivé.
Mais non...
On pleurniche, on insulte l'autre, le pnise... ou on dit que c'est un con alors qu'au final ben c'est nous le con ou la conne.
Et maintenant, je prends sur moi, si cela ne va pas, je me demande pourquoi je ne vais pas dans ce moment. Et j'agis pour changer le moment et aller mieux. Les gens toxic, get out, sans retenue. Et on rigole, sourie à la vie. En se disant que finalement, mis à part les mort(e)s que l'on ne peut plus revoir, la vie est pas si moche que cela.
Le Don qui Chante- Messages : 2018
Date d'inscription : 05/01/2016
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
https://www.laposte.fr/particulier/outils/suivre-vos-envois
1L01698694397
1L01698694397
Le Don qui Chante- Messages : 2018
Date d'inscription : 05/01/2016
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Bon, pas de mots... Pas de merci, pourtant il s'agissait d une chose de la plus haute importance.
Mais cela ne me surprend guère, l'esprit humain est ainsi fait.
Actuellement, je suis malade. Les médecins ne savent pas trop ce que j'ai, un virus, trois fois rien, une forme de grippe qui s agrippe à moi.
Ma maison est un champ de ruines suite à un dégât des eaux.
J'ai retiré 260 litres d'eau de mes murs avec 2 deshumidificateurs en deux semaines.
Ma maman vient de passer à l'hôpital pour soigner un cancer colorectal.
On lui a retiré 8 centimètres de gros côlon.
Je repasse au tribunal pour avoir la garde alternée de mon enfant.
Elle est pourtant de fait depuis septembre de l'an passé.
Et j'ose dire dans une bonhomie non feinte que tout va bien pour moi.
En cet instant, je me sens vivant et libre.
Mes actions marquent mon futur et elles l'ancrent dans une réalité bien présente.
Je plains de tout mon cœur les gens qui ne se suffissent pas à eux-mêmes.
Ceux qui projettent leurs peurs, leurs craintes leurs haines sur l autre au lieu de voir, comprendre que l autre n est que le reflet de notre propre vision.
Ah oui, je n'ai plus de PC mais accessoirement il me reste mon smartphone.
La vie est belle et je m en fais planter des salades pour en manger une fois l été venu.
Mais cela ne me surprend guère, l'esprit humain est ainsi fait.
Actuellement, je suis malade. Les médecins ne savent pas trop ce que j'ai, un virus, trois fois rien, une forme de grippe qui s agrippe à moi.
Ma maison est un champ de ruines suite à un dégât des eaux.
J'ai retiré 260 litres d'eau de mes murs avec 2 deshumidificateurs en deux semaines.
Ma maman vient de passer à l'hôpital pour soigner un cancer colorectal.
On lui a retiré 8 centimètres de gros côlon.
Je repasse au tribunal pour avoir la garde alternée de mon enfant.
Elle est pourtant de fait depuis septembre de l'an passé.
Et j'ose dire dans une bonhomie non feinte que tout va bien pour moi.
En cet instant, je me sens vivant et libre.
Mes actions marquent mon futur et elles l'ancrent dans une réalité bien présente.
Je plains de tout mon cœur les gens qui ne se suffissent pas à eux-mêmes.
Ceux qui projettent leurs peurs, leurs craintes leurs haines sur l autre au lieu de voir, comprendre que l autre n est que le reflet de notre propre vision.
Ah oui, je n'ai plus de PC mais accessoirement il me reste mon smartphone.
La vie est belle et je m en fais planter des salades pour en manger une fois l été venu.
Le Don qui Chante- Messages : 2018
Date d'inscription : 05/01/2016
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Bon rétablissement et courage pour les dégâts des eaux! Puis je croise les doigts pour la garde alternée.
Je pense que tu as raison, on projette beaucoup et si on arrive à se libérer de ça, on se sent mieux. A mon avis, beaucoup de gens n'en prennent juste jamais conscience, alors ils restent englués dans leurs truc...
Je pense que tu as raison, on projette beaucoup et si on arrive à se libérer de ça, on se sent mieux. A mon avis, beaucoup de gens n'en prennent juste jamais conscience, alors ils restent englués dans leurs truc...
fleur_bleue- Messages : 3764
Date d'inscription : 18/09/2012
Age : 41
Localisation : Paris
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Ben dis, ça doit pas être facile de garder le moral quand même.
Tu penses pas que ta grippe agrippée et l'humidité chez toi suite au dégât des eaux, ça peut avoir un lien ?
Pour ta mère, tu n'avais pas dit qu'elle était guérie ?
Comment va son moral ? La mienne a commencé la chimio, elle a un moral très fort, mais la perte de ces cheveux, ultime vestige de sa féminité, ça l'angoisse vraiment.
Concernant la garde de ton fils, ça t'inquiète ou c'est une simple formalité ?
Tu penses pas que ta grippe agrippée et l'humidité chez toi suite au dégât des eaux, ça peut avoir un lien ?
Pour ta mère, tu n'avais pas dit qu'elle était guérie ?
Comment va son moral ? La mienne a commencé la chimio, elle a un moral très fort, mais la perte de ces cheveux, ultime vestige de sa féminité, ça l'angoisse vraiment.
Concernant la garde de ton fils, ça t'inquiète ou c'est une simple formalité ?
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Bon, pas de mots... Pas de merci, pourtant il s'agissait d une chose de la plus haute importance
Oups, j'ai oublié de transmettre. "Quelqu'un" est passé vite fait sur le chat' hier et nous a fait passer des remerciements publics à ton intention ;-)
Bon rétablissement à part ça.
Mily_Moheori- Messages : 908
Date d'inscription : 07/03/2016
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Prisca, elle a eut en fait deux tumeurs dans l intestin. La première à été soignée 'totalement' et la seconde est achevée la.
On lui a aussi retiré sa poche suite à cette opération.
Pour la maison, je ne peux plus y vivre depuis un mois car je n ai plus l eau courante tant que la contre expertise d assurance n est pas passée.
Courage pour ta maman.
Fleur bleue, et mes salades alors !!!
Bizarrement y a que la plantation des haricots qui me fait bizarre...
Enfin je sais pourquoi.
Joly, on me l a rapporté mais en des termes plus (ou moins selon les sens) édulcorée.
Mais merci.
On lui a aussi retiré sa poche suite à cette opération.
Pour la maison, je ne peux plus y vivre depuis un mois car je n ai plus l eau courante tant que la contre expertise d assurance n est pas passée.
Courage pour ta maman.
Fleur bleue, et mes salades alors !!!
Bizarrement y a que la plantation des haricots qui me fait bizarre...
Enfin je sais pourquoi.
Joly, on me l a rapporté mais en des termes plus (ou moins selon les sens) édulcorée.
Mais merci.
Le Don qui Chante- Messages : 2018
Date d'inscription : 05/01/2016
Le Don qui Chante- Messages : 2018
Date d'inscription : 05/01/2016
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Mode online.
Projets en cours...
Désespérance de l'écriture... j'ai perdu mes mots, je n'y arrive plus. Je ne suis surement pas fais pour cela. Je sais qu'écrire est une chose difficile et douloureuse, qu'elle nous permet de purger des maux, mais là je n'y arrive plus et l'écriture elle même devient objet de souffrance.
Cela faisait longtemps que je ne m'étais pas sentis confronté à ce mur.
Voyage, voyages... Bouger. La semaine prochaine Saint-Malo, puis la Bretagne (ça vous gagne), mes voyages sont motivés par la rencontre. Je ne suis pas de ceux qui se bougent pour regarder la mer ou la montagne... je trouve cela sans sens... Rien qu'à passer une heure face à la montagne ou l'océan et j'ai des envies de suicideS... je trouve cela déprimant ces étendues de verdure et d'eau... sans rien, personne. C'est l'être humain qui me pousse au voyage, il faut que j’apprenne à voyager pour moi. Non plus en attente de l'autre.
Un deuil, des deuils... Finalement, le cœur du problème... Oublier et accepter la mort de l'autre. Alors là, attention les concepts sont complqiués et il faut s'accrocher pour les tenir et en voir la finalité.
Quand l'autre meurt physiquement, qu'on le fout sous terre ou en cendre, le deuil se fait 'naturellement', deux à quatre ans selon les individus.
Sur ce plan, je me suis rendu compte que je n'ai jamais appris à faire ce travail. Que la mort est un sujet à la fois hyper présent dans ma famille, et totalement tabou. Logique et normal, comme chez la plupart des gens. Sauf que j'ai du trainer un deuil fort, j'ai assisté à la mort d'une personne à l'âge de 17 ans, je l'ai vu mourir en trois jours... et personne n'a prit le temps de m'expliquer la normalité de la chose.
Qu'à 8 ans, on m'a caché la mort de mon grand-père alors que j'en avais pleinement conscience.
Qu'à 12 ans, ma grand-mère est morte et que je me souviens avoir été fasciné par son corps dans le cercueil ouvert.
Et que passé 30 ans, j'ai un lien avec le fait de mourir plus développé que la norme.
Pas une journée ne passe sans que j'ai la sensation que mon corps se dégrade et que cahin caha, je vais vers ce but final.
Et cela me semble totalement absurde car j'ai beau tourner la question dans tous les sens, la vie n'en a pas.
On passe à la puissance milles. Paradoxe total, ma dépression est venue de la mort de l'autre et du fait de me sentir totalement en dehors de sa mort. Si je peux accepter ma mort, au point ou j'ai eu des comportements déviants, faire une T.S. pour la provoquer, je reste totalement pantois face à celle de l'autre. Les gens sont comme moi. Ils sont démunis face à la mort d'autrui mais là ou je suis différent d'eux, c'est qu'ils angoissent face à leur propre mort. Moi non.
D'ou une construction mentale assez particulière.
Mon opposition physique face à des personnes potentiellement plus forte que moi mais que je méprise.
Ma non peur de toute hiérarchie.
Le fait de faire l'amour à la compagne que j'ai comme ci cela allait être la dernière fois.
etc...
Cela provoque des illusions et des fantasmes chez l'autre qui se met lui aussi à me fantasmer et à me voir comme un être hors norme alors que je suis somme toute banal.
J'en ai pris conscience récemment.
Des collègues me voient comme un 'surhomme' car en pleine réunion, je peux me permettre de dire à un directeur ou un inspecteur que ce qu'ils font n'a aucun sens et que je perds mon temps à les écouter, tout en assumant les conséquences de mon acte.
Les amantes me voient comme un bon coup car dans l'absolu, elles ne voient pas que je suis désespérément en recherche de VIE et que ce n'est pas de l'amour que je donne. Et qu'une fois que je m'aperçois que pour moi, je dis bien pour moi, la personne en face de moi n'est pas en capacité d'insulfer cette vie chez moi, je me barre, ni une, ni deux, ni trois.
Toutes les femmes qui m'ont séduites ont un point commun entre elles. Elles ont un projet de vie. Et ma passion pour elle a disparue le jour ou je me suis rendu compte que ce projet était caduque. Que pour X-Y-Z raisons, elles ne l'assumaient pas.
Et celles que j'aime encore, même si l'histoire est terminée, sont celles qui continuent leur projet.
Il faut être honnête avec le diable et payer ces dettes.
Et j'en reviens à ma désespérance de l'écriture ou au voyage, voyages... la chose est semblable pour moi.
Il faut me mettre face à mes contradictions car je n'attends que cela. Que l'être aimée me dise, tu veux écrire, mais écris. Et qu'elle me lise.
Ou tu veux voyager, voyageons...
Y'a une forme d'Ouroboros dans ce raisonnement et c'est à moi de le casser. Prendre le problème à l'envers et me dire;
Voyage, écris, fais tes tatouages, vas dans les lieux qui te plaisent, tu rencontrera là bas celle que tu aimera.
Ne la cherche pas pour faire ces choses, fais les pour la trouver.
Jardinage. Comme beaucoup de gens ici, meme si je gagne ma vie, j'ai des soucis d'argent. Alors pour payer mon cher la bouffe, je jardine. Et j'avoue que là, j'ai développé pour cet acte une réelle passion. Là on peut s'exprimer pleinement et voir dans le réel le fruit de nos efforts.
Désherbage, bêchage, aération de la terre, protection des semis, récolte, conception de nouveaux semis, stockage des produits cultivés.
Actuellement, je suis en mode, je crée mon insecticide biologique.
Purin d'ortie
J'ai planté mes semis, salade, haricot, petit poids, épinards, tomates, choux fleur, radis, courgettes, concombres, céleris, potirons.
Et j'observe les guerres qui se développe entre les différents semis.
J'interviens là et là à la façon d'un dieu pour remettre de l'ordre et décider du droit de vie et de mort de tel ou tel végétal...
Les insectes jouent avec moi et j'observe en souriant une géographie du jardin se mettre en place.
Si des fourmis rousses se sont à un endroit, un coup de pioche dans la fourmilière fait déménager tous ce beau monde.
Les escargots et limaces fuient les fourmis que les coccinelles dévorent.
La terre ne ment pas et elle rejoue sous mes yeux ébahis le drame de la vie.
Les uns meurent pour nourrir les autres.
Chez l'humain, quand l'un meurt, il ne nourrit pas les autres...
J'aime jardiner.
Projets en cours...
Désespérance de l'écriture... j'ai perdu mes mots, je n'y arrive plus. Je ne suis surement pas fais pour cela. Je sais qu'écrire est une chose difficile et douloureuse, qu'elle nous permet de purger des maux, mais là je n'y arrive plus et l'écriture elle même devient objet de souffrance.
Cela faisait longtemps que je ne m'étais pas sentis confronté à ce mur.
Voyage, voyages... Bouger. La semaine prochaine Saint-Malo, puis la Bretagne (
Un deuil, des deuils... Finalement, le cœur du problème... Oublier et accepter la mort de l'autre. Alors là, attention les concepts sont complqiués et il faut s'accrocher pour les tenir et en voir la finalité.
Quand l'autre meurt physiquement, qu'on le fout sous terre ou en cendre, le deuil se fait 'naturellement', deux à quatre ans selon les individus.
Sur ce plan, je me suis rendu compte que je n'ai jamais appris à faire ce travail. Que la mort est un sujet à la fois hyper présent dans ma famille, et totalement tabou. Logique et normal, comme chez la plupart des gens. Sauf que j'ai du trainer un deuil fort, j'ai assisté à la mort d'une personne à l'âge de 17 ans, je l'ai vu mourir en trois jours... et personne n'a prit le temps de m'expliquer la normalité de la chose.
Qu'à 8 ans, on m'a caché la mort de mon grand-père alors que j'en avais pleinement conscience.
Qu'à 12 ans, ma grand-mère est morte et que je me souviens avoir été fasciné par son corps dans le cercueil ouvert.
Et que passé 30 ans, j'ai un lien avec le fait de mourir plus développé que la norme.
Pas une journée ne passe sans que j'ai la sensation que mon corps se dégrade et que cahin caha, je vais vers ce but final.
Et cela me semble totalement absurde car j'ai beau tourner la question dans tous les sens, la vie n'en a pas.
On passe à la puissance milles. Paradoxe total, ma dépression est venue de la mort de l'autre et du fait de me sentir totalement en dehors de sa mort. Si je peux accepter ma mort, au point ou j'ai eu des comportements déviants, faire une T.S. pour la provoquer, je reste totalement pantois face à celle de l'autre. Les gens sont comme moi. Ils sont démunis face à la mort d'autrui mais là ou je suis différent d'eux, c'est qu'ils angoissent face à leur propre mort. Moi non.
D'ou une construction mentale assez particulière.
Mon opposition physique face à des personnes potentiellement plus forte que moi mais que je méprise.
Ma non peur de toute hiérarchie.
Le fait de faire l'amour à la compagne que j'ai comme ci cela allait être la dernière fois.
etc...
Cela provoque des illusions et des fantasmes chez l'autre qui se met lui aussi à me fantasmer et à me voir comme un être hors norme alors que je suis somme toute banal.
J'en ai pris conscience récemment.
Des collègues me voient comme un 'surhomme' car en pleine réunion, je peux me permettre de dire à un directeur ou un inspecteur que ce qu'ils font n'a aucun sens et que je perds mon temps à les écouter, tout en assumant les conséquences de mon acte.
Les amantes me voient comme un bon coup car dans l'absolu, elles ne voient pas que je suis désespérément en recherche de VIE et que ce n'est pas de l'amour que je donne. Et qu'une fois que je m'aperçois que pour moi, je dis bien pour moi, la personne en face de moi n'est pas en capacité d'insulfer cette vie chez moi, je me barre, ni une, ni deux, ni trois.
Toutes les femmes qui m'ont séduites ont un point commun entre elles. Elles ont un projet de vie. Et ma passion pour elle a disparue le jour ou je me suis rendu compte que ce projet était caduque. Que pour X-Y-Z raisons, elles ne l'assumaient pas.
Et celles que j'aime encore, même si l'histoire est terminée, sont celles qui continuent leur projet.
Il faut être honnête avec le diable et payer ces dettes.
Et j'en reviens à ma désespérance de l'écriture ou au voyage, voyages... la chose est semblable pour moi.
Il faut me mettre face à mes contradictions car je n'attends que cela. Que l'être aimée me dise, tu veux écrire, mais écris. Et qu'elle me lise.
Ou tu veux voyager, voyageons...
Y'a une forme d'Ouroboros dans ce raisonnement et c'est à moi de le casser. Prendre le problème à l'envers et me dire;
Voyage, écris, fais tes tatouages, vas dans les lieux qui te plaisent, tu rencontrera là bas celle que tu aimera.
Ne la cherche pas pour faire ces choses, fais les pour la trouver.
Jardinage. Comme beaucoup de gens ici, meme si je gagne ma vie, j'ai des soucis d'argent. Alors pour payer mon cher la bouffe, je jardine. Et j'avoue que là, j'ai développé pour cet acte une réelle passion. Là on peut s'exprimer pleinement et voir dans le réel le fruit de nos efforts.
Désherbage, bêchage, aération de la terre, protection des semis, récolte, conception de nouveaux semis, stockage des produits cultivés.
Actuellement, je suis en mode, je crée mon insecticide biologique.
Purin d'ortie
- Purin d'orties:
- La recette du purin d'ortie est très simple. Le purin d'ortie est à la fois un engrais naturel (riche en azote (N), il favorise donc la croissance des végétaux tout en les rendant plus résistants aux maladies) et un insecticide naturel.
Il permet aussi d'accélérer la décomposition du compost.
1 kg de jeunes orties non montées à graines, que vous hacherez grossièrement
10 l d'eau, dans lesquelles vous ferez macérez les orties hachées
La durée de macération à une température d'environ 18° varie selon l'utilisation souhaitée :
24 à 48 heures pour l'utiliser en insecticide et fongicide
15 jours pour l'utiliser en engrais ou en activateur de croissance : dans ce cas, la macération ne doit plus émettre de bulles lorsqu'on la remue, sinon la fermentation n'est pas achevée.
Le purin d'ortie s'utilise au printemps lorsque les végétaux sont en pleine croissance ou à la fin de l'été quand les plantes font leurs réserves d'hiver.
Pour le conserver plusieurs semaines voire 1 an, il faut le filtrer finement, le mettre dans des bouteilles fermées de façon totalement hermétiques, stockées dans un endroit frais.
J'ai planté mes semis, salade, haricot, petit poids, épinards, tomates, choux fleur, radis, courgettes, concombres, céleris, potirons.
Et j'observe les guerres qui se développe entre les différents semis.
J'interviens là et là à la façon d'un dieu pour remettre de l'ordre et décider du droit de vie et de mort de tel ou tel végétal...
Les insectes jouent avec moi et j'observe en souriant une géographie du jardin se mettre en place.
Si des fourmis rousses se sont à un endroit, un coup de pioche dans la fourmilière fait déménager tous ce beau monde.
Les escargots et limaces fuient les fourmis que les coccinelles dévorent.
La terre ne ment pas et elle rejoue sous mes yeux ébahis le drame de la vie.
Les uns meurent pour nourrir les autres.
Chez l'humain, quand l'un meurt, il ne nourrit pas les autres...
J'aime jardiner.
Rewind - L'hurluberlue. a écrit:
Une porte se referme. Sur le pas de la porte, un rapide baiser s’échange entre un homme et une femme. Il a fini de se rhabiller, elle a juste passé un peignoir. Elle lui propose un café, il refuse, dit qu’il ne va pas tarder à rentrer chez lui. Ils sont allongés tous les deux sur le lit, partageant des tranches de leur vie quotidienne, quelques souvenirs, et ça les fait rire. Tandis que l’aube se lève, ils font de nouveau l’amour. Elle se rendort. Elle se réveille pour boire un verre d’eau et refermer la fenêtre. Il se rendort. Il se réveille, il a chaud, elle ouvre la fenêtre. Ils s’endorment dans les bras l’un de l’autre. Ils passent à la salle de bains l’un après l’autre. Ils se déshabillent et font l’amour. Ils vont dans la chambre. Les mains de l’homme caressent les jambes de la femme. Ils éteignent les lumières, s’installent sur le canapé et regardent un film. Ils écoutent et parlent de musique. Ils prennent un café. Ils dînent, ouvrent une bouteille de vin rouge. Ils parlent d’eux, partagent leurs déceptions, leurs espoirs. Il fait la cuisine, elle prépare la table. Ils rient, discutent, ils se séduisent. Ils prennent un verre chez elle. Il l’appelle, il aimerait la voir et en raccrochant, elle sait que l’aventure finira par une porte qui se referme.
Le Don qui Chante- Messages : 2018
Date d'inscription : 05/01/2016
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
J'aimerais écrire des mots d'amour, les faire jaillir de mes trois accords, mais j'ai un peu froid, comme a dit l'autre et ce long frisson qui n'en finit pas... J'ai un peu froid, mauvais apôtre, mon cafard me lâche moins souvent qu'autrefois. J'aimerais écrire des mots d'amour parce que le reste, c'est pas grand-chose. Je l'ai appris et à mon tour je te le livre un peu ; je te propose de laisser le long du discours nos contentieux et les comptes à rebours, d'oublier le temps d'un refrain ce bon vieux réflexe ; moi j'en garde pour demain. Des mots pour toi mais que je n'dis pas. Ceux-là. Quel était le refrain du jour ? Si je l'oublie, je cède encore. J'aimerais écrire des mots d'amour, jeter l'éponge, un peu, tenter le sort. Une pause ici pour poser là, entre deux conflits, entre deux coups d'éclat. Une pause pour dire autour de moi, mon ami, mon frère, mon amour, écoute-moi.
Je pense être hermétique à ce sentiment.
C'est triste.
Je me pose, regarde le soleil caresser ma peau et me dis que je ne suis incapable d'aimer quelqu'un.
Même moi...
Mon petit garçon... mais est ce de l'amour, de la protection, une autre chose. Je pense souvent à lui en ayant peur qu'il choppe une leucémie ou une autre saloperie de ce genre. C'et flippant. Alors je respire et prends conscience de mon délire. Et je clown ma vie...
Dans ces moments je me projette dans l'autre, dans mon petit garçon. Pour moi ce n'est pas de l'amour, mais la négation de son être. Je me l'approprie pour y coller métaphysiquement mes peurs sans penser à lui, ce qu'il est réellement...
Les femmes... ouaip... c'est moi qui ne fonctionne pas comme il faut. Au début je m'enflamme et ensuite comme elles sont fait de paille, fuittttttttt, y'a un beau feu que l'on éteint à coup de larmes.
C'est pitoyable en soit...
On m'a dit sous peu, 'tu es un charmeur', oui y'a de cela... j'aime séduite, charmer, cela flatte mon ego et j'ai l'impression d'être.
Séduire pour exister. A un autre moment 'Tu es romanesque'... on m'a comparé à Georges Du Roy de Cantel sauf que je n'en ai pas l'envergure ni la carrure. J'ai plus la carrure de 'Johnny' dans Naked...
Il a pas la même gueule que Du Roy...
Y'a un film qui m'a fait flipper; "Magniolia", ou l'on voit le beau Tom expliquer comment séduite la gente féminine pour mieux la détruire.
J'ai compris les ficelles de l'acte séduire mais je n'aime pas détruire. Hors constat à poser, par moment je détruis... hooo, pas pour longtemps, je n'ai pas la puissance d'une bombe H... un petit scud... mais les blessures narcissiques que j'inflige aux autres ont selon les actions qu'elles me relancent à la figure, du mal à cicatriser. Je me dis que je suis une forme de petite gangrène humaine. C'est hyper attirant, non ???
Et là, je rationalise...
J'essaye de poser leur part de projection et ma part de mensonge.
Car séduire s'est mentir.
C'est vendre du plein là ou l'on est que vent.
Le meilleur séducteur est celui qui n'a pas à agir, juste à être.
Moi je dois agir pour être. En cela, je suis vil.
Une fois le constat fait. Changer ou accepter.
Et c'est là que c'est compliqué. Soit on transforme la deux chevaux en ferrari, soit on accepte la deux chevaux.
Mais mettre un moteur de deux chevaux dans une carcasse de ferrari, ce n'est pas une bonne idée...
C'est étonnant comme peu de personnes au final arrivent à se détacher de ce qu'elles sont pour se juger directement, dans le pire sans le meilleur.
Le meilleur sert à quoi dans un jugement, à rien, à relativiser les fautes.
Si je fait mon procès, je plaide coupable. Et je purge ma peine sans demander de remise par rapport à celle-ci.
Car si je suis con, abrupt, égoïste, je pense que la Justice est une logique qui doit équilibrer les choses. Je m'égare dans ma pensée...
Oui, je pense que l'on ne m'a pas apprit à aimer.
Ma mère m'a souvent répété, elle est continue qu'elle n'aimait pas mon père. Que l'on avait arrangé le mariage car elle était fille de tisserand et lui fils du maire. Et mon frère et moi on est d'accord sur les dégâts causés par ce genre de discours. Pas que l'amour soit un sentiment ou une vérité universelle. Mais lui comme moi nous existons, et en un sens nous dire cela fait de nous des individus non désirés. Au moins une chose que je n'ai pas reproduis chez le miens d'enfant... même divorcé, il sait que son papa et sa maman se sont aimés et continuent à s'apprécier.
Mais je ne suis plus un enfant. J'ai assimilé ces choses et je me dois de les dépasser. Compliqué.
Ces derniers temps j'ai passé beaucoup de temps à observer mes parents.
Mon père, ma mère... et aussi mes ex beaux parents. Les années 50-60 ont fait des dégâts terribles dans la construction mentales des enfants nés dans les années 70. Un collègue me faisait remarqué que la majorité des personnes de cette tranche d'âge avait divorcé. Les années 50-60 et l'éducation donnée par les personnes de cette période en est le résultat.
Mon père et ma mère, sans tomber dans une forme de déterminisme social en sont les fruits. Et ils ont transplanté leurs psychoses en nous. Ils nous on vendu une vie passée qui ne tient plus au 21es. Et on veut coller au schéma de ce monde passé alors qu'on est dans un monde explosé.
Et que j'aime mon 21es.
J'ai un sentiment de L I B E R T E totale. Mettre totale à côté de liberté pose problème, cela sous entends qu'elle peut ne pas l'être... Disons que le champs des possibles dans ce siècle est total.
Je m'en retourne jardiner...
Le Don qui Chante- Messages : 2018
Date d'inscription : 05/01/2016
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
(peut-être que la génération de nos parents ne jardinait pas assez)
Kass- Messages : 6955
Date d'inscription : 26/03/2014
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
C'est le genre de posts auquel j'ai envie de faire une réponse intelligente et utile - mais en fait, je ne sais absolument pas comment y répondre, alors je dis juste:
fleur_bleue- Messages : 3764
Date d'inscription : 18/09/2012
Age : 41
Localisation : Paris
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Pour ceux que cela intéresse, on m'a volé mon téléphone portable lors d'un concert.
Pourriez vous me renvoyer votre num de TEL par mp.
Merci.
Pourriez vous me renvoyer votre num de TEL par mp.
Merci.
Le Don qui Chante- Messages : 2018
Date d'inscription : 05/01/2016
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
par Kass le Ven 6 Mai 2016 - 10:51
(peut-être que la génération de nos parents ne jardinait pas assez)
Nos parents jardinaient, mais mal. Ils plantaient toujours les mêmes légumes sans savoir et réfléchir au pourquoi de leurs actions. Temps béni d'une insouciance à crédit.
L'autre bastringue a écrit 'Mort à crédit', mes parents ont écrit une insouciance à crédit...
J'mexplique...
Deux enfants, une maison, un chien, deux voitures, trois téléviseurs, une éthique électorale bipolaire, vote vote vote mon fils, et tu sera mieux que nous, fonctionnaire...
Sans envisager l'avenir et cerise sur le gâteau, en pleine Guerre Froide.
Nos parents étaient des enfants qui n'ont jamais assumé le fait de faire des enfants.
Et la boite à musique était bien réglée.
Papa travaille, maman cuisine, tutti quanti...
Les codes et cartes ont changé. On a pas fait que changer les règles, on a aussi changé le jeu. Et là, peu de personnes de cette période, 50-60-70 s'en rendent réellement compte.
Alors oui, nos parents jardinais, mais en plein supermarché. Et sans comprendre le pourquoi de leur jardinage.
Les coups de bêches que j'ai donné à un vagin un jour de juillet dans les vignes du sud on eut une incidence toute autre que le jardinage aseptisé d e mes parents, sur un meuble de la chambre à coucher, et dans le lit conjugal.
Et là, ils voient des terrains en friche ou l'on bâtit de façon chaotique des choses branloches qui s'écroulent et se rebattissent eux mêmes... pour finalement avoir une sorte de fascination, pas d'admiration, pour leur créations...
Heureusement on a sortit une lignée de godes AVENGERS...
- Spoiler:
Le Don qui Chante- Messages : 2018
Date d'inscription : 05/01/2016
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
J'ai mal aux autres.
Pourquoi j'ai une belle âme.
Parceque je ne crois pas en l'âme.
Mes aventures, pérégrinations me mènent un peu plus loin dans l'être vivant.
C'est ainsi.
Rien n'y fait.
C'est ainsi.
Pourquoi j'ai une belle âme.
Parceque je ne crois pas en l'âme.
Mes aventures, pérégrinations me mènent un peu plus loin dans l'être vivant.
C'est ainsi.
Rien n'y fait.
C'est ainsi.
Le Don qui Chante- Messages : 2018
Date d'inscription : 05/01/2016
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Le violon a cassé son archet.
La fléche l'a touché en plein coeur.
Il n'a pas saigné et il n'est pas tombé.
Il a continué à marcher ainsi, mort parmi les vivants et vivant parmi les morts.
Les Croisades sont passées, des campagnes furent traversées.
Un jour un clown est mort et il a décidé de prendre sa place.
C'est ainsi qu'il est apparu à vos yeux. C'est alors qu'il a reprit son rôle.
Il s'est mit à dispenser ici et là des vérités. Il dit des vérités car il sait qu'en lui, il n'en possède aucune.
Il a voyagé au delà des mondes. Exploré son corps, cellule en cellule, neutron en proton... décliné le langage de son adn. Mémoire en forme de génétique qui n'a fait que renforcer en lui ce sentiment d'impuissance. De savoir, de voir, sans pouvoir pour autant modifier des choses qui sont destinées à être.
Monstre sacré. Il est toujours là, droit face au vent, la peau érodée. Il sait que rien n'est et qu'en même temps ce rien est un tout.
Des larmes salines tombent de ses yeux. Elles mutent en pluie et ricochent sur une terre qui donne naissance aux plus belles fleurs de l'existence.
'La fièvre jaune ME tends les bras'.
Et tu me demandes de t’aider. Mais le goût et le désir me manquent, et me manqueront toujours, de prendre doucement par la main celui qui vient vers moi et de lui parler mielleusement de la vie supérieure. Je n’ai rien ni d’un guide des esprits ni d’un casuiste patelin. Je suis incapable de te répondre autrement que par des appels à une énergie qui n’est pas celle des rêveurs de Dieu ou de l’Homme. Égaré moi-même, solitaire dans le royaume informe et rythmique que je me suis construit, j’aimerais pouvoir débrouiller pour mon propre compte les pistes qui m’ont mené ici, à l’endroit d’où je t’écris, c’est- à-dire un nulle-part sur la carte de l’Espoir, un quelque-part sur celle du Verbe. Mais je ne le puis. C’est comme si une force mystérieuse me condamnait à ouvrir à tout instant un peu plus ce chemin sans issue apparente et dont je sais seulement que chaque moment où je me le fraye se paie d’une certaine dislocation de l’ordre mental.
Je te le dis tout net : tu es de ceux qui ont renoncé trop tôt. Si quelque chose m’écœure en toi, ce n’est pas le sentiment que tu as de ton échec, c’est ton inclination à croire qu’il n’est dû qu’à l’incompréhension des autres. Après t’être installé dans l’insuccès, tu risques de glisser vers l’impuissance. Le dépit aidant, tu fonderas en théorie ton impuissance même. Tu te dilueras dans des doctrines de non-agir, puis de non-être. À la question « À quoi sert d’écrire ? », tu répondras le plus naturellement du monde :
« À rien ».
Et tu ajouteras, en un interminable discours :
« Puisque les mots n’ont pas de sens. »
J’ai entendu cent fois cette sorte de sophisme des ratés. J’ai décidé un beau jour d’y couper court.
Le Don qui Chante- Messages : 2018
Date d'inscription : 05/01/2016
Le Don qui Chante- Messages : 2018
Date d'inscription : 05/01/2016
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
...et les voiles déchirées, la proue abimée
le navire continue de voguer
Le capitaine est aviné
Il râle et crache dans la mer
toute sa rancœur
cahin caha
il se dirige au grès des courants
vers de nouveaux horizons...
Le Don qui Chante- Messages : 2018
Date d'inscription : 05/01/2016
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
[20:19:02] La femme est passée par là, elle m'a touché le coeur. Enfin non, la peau du côté gauche car de cœur les requin ont perdu les aiguilles magnétiques et leurs slips en peau de crocodile
[20:19:23] xodd : Mais je me sens moins con Very Happy
[20:19:37] Marcel Moreau : ils ont des cornes de rhinocéros à la place des yeux et quelques mollusques rigolent à leur approche
[20:20:04] ╰☆ Yume Noûs Céleste ☆╮ : Moi je me sens con d'être plus malin. Pété de rire
[20:20:05] BLOB : Beautymist on se capte?
[20:20:14] Marcel Moreau : en crevette la moule se bigorne afin de s'étendre en étoile de mer sous un ciel étoilé
[20:20:24] BLOB : l'espoir, ça fait vivre askip'
[20:20:31] Beautymist : BLOB NON
[20:20:38] Marcel Moreau : au loin la Méduse apparaît en tableau aux délires de Géricault je n'ai pas...
Le Don qui Chante- Messages : 2018
Date d'inscription : 05/01/2016
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Nous sommes sans nom, sans forme et une légère agueusie gazeuse trahit notre regard, notre présence à autrui. C'est comme une douleur électrique qui tendrait nos nerfs, comme l'on bande un arc. L’œil s'est ouvert et le sang s'est alors mis à couler légèrement, nous avons tenté de refermer et de cicatriser la blessure. Cela n'a pas entièrement marché et un des ventricule de notre cœur s'est carbonisé.
Un petit joker s'est échappé du jeu de carte. Il a glissé le long de mes yeux vers ma joue. Mes mains l'ont recueilli et elles l'ont amené vers le centre de mon être. Il est rouge couleur sang. Collé à lui, la dame de cœur saigne abondamment. Elle est a moitié déchirée. Couverte de traces, cette carte est marqué d'un sceau d'infamie. Elle a rouverte en moi des blessures anciennes. Perdues et je pensais, définitivement oubliées. Oh l'heure et l'instant bénit des retrouvailles, oh le fait de savoir celle qu'on aime aimée. Même dans un absolu qui n'a de nom que lui même, l'on se prends à sourire en se disant que cette femme est une déesse et que nous même sommes un dieu. La chrysalide du papillon se déchire de jours en jours et il n'y a pas d'autres issues que celles que nous nous créons. Ferme les yeux et dort, la nuit n'est pas la mort et son silence te parles de mille et une vérité intangibles et invisibles aux yeux des mortels.
Un petit joker s'est échappé du jeu de carte. Il a glissé le long de mes yeux vers ma joue. Mes mains l'ont recueilli et elles l'ont amené vers le centre de mon être. Il est rouge couleur sang. Collé à lui, la dame de cœur saigne abondamment. Elle est a moitié déchirée. Couverte de traces, cette carte est marqué d'un sceau d'infamie. Elle a rouverte en moi des blessures anciennes. Perdues et je pensais, définitivement oubliées. Oh l'heure et l'instant bénit des retrouvailles, oh le fait de savoir celle qu'on aime aimée. Même dans un absolu qui n'a de nom que lui même, l'on se prends à sourire en se disant que cette femme est une déesse et que nous même sommes un dieu. La chrysalide du papillon se déchire de jours en jours et il n'y a pas d'autres issues que celles que nous nous créons. Ferme les yeux et dort, la nuit n'est pas la mort et son silence te parles de mille et une vérité intangibles et invisibles aux yeux des mortels.
Le Don qui Chante- Messages : 2018
Date d'inscription : 05/01/2016
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Mélanger ma langue à la tienne pour exploser nos corps et créer un nouveau nerf optique, le 3eme œil... relier nos deux cerveaux en un, le cœur étant de trop dans cette histoire. C'est plus l'amour que je veux faire, vortex païen qui nous absorbe et rape nos peaux, créant une symbiose entre l'infini et le néant.
Il faut que j'accepte de basculer dans la folie des mots.
J'ai rêvé des yeux de la louve. Et quand la lumière a explosé, j'ai pu constater que finalement sa beauté était plus éthérée de roux que de gris...
Et ainsi parachevée , elle a sans outrecuidance sourit à mon invitation et elle est entrée dans la danse.
Le Sabbat s'est lancé.
Je suis un vieil indien qui n'a jamais tué d'animaux et qui ne marchera jamais en file indienne.
[11:11:41] Marcel Moreau : j'ai envie d'avoir une femme à mes côté qui me réveillera à 3 heures du matin en me lançant des bombes à eau et qu'ensuite comme deux enfants sauvages, on peigne avec nos corps une immense fresque.
Le Don qui Chante- Messages : 2018
Date d'inscription : 05/01/2016
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Et il était une fois, une fourmis qui se prénommait Zélie.
Cette fourmis avait été chassé de la colonie ou elle était née car elle se tenait à la verticale sur ses deux pâtes arrières au lieu de passer sa vie à ramper nez au sol comme ses congénères.
La chitine tendue vers le ciel, elle déambulait dans la fourmilière et ne répondait aux appels des autres fourmis que quand on l’appelait par son prénom, c'est à dire Zélie.
Hors, mis à part le désordre social qu'elle engendrait par ce comportement, N°290284F n'arrivait pas à travailler aussi vite que ses congénères.
Sur deux pâtes, la vie de fourmis est plus compliquée que sur six pattes !!! Et Zélie, pardon N°290284F, ne pouvait pas se déplacer aussi vite qu'eux dans l'ensemble des galeries de la fourmilière. Puis, pour ne rien arranger, elle s'était depuis peu accoquinée d'un puceron qu'elle avait retiré des batteries d'élevage. Patiemment elle lui avait appris des mots et le petit Burzum s'était mis à l'indifférence générale de la colonie à lui obéir. Comme si cela ne suffisait pas, elle était ensuite passé à l'étape supérieure et elle avait capturé un phasme qu'elle avait aussi dressé.
Au lieu de le tuer et de le démembrer pour nourrir la colonie, elle s'était amusé à le chevaucher et à arpenter le marée d'est en ouest, du nord au sud pendant de longues journées.
Pour toutes ces raisons, les autres fourmis avaient pris cela pour une exubérance et ils s'étaient empressés de mettre Lucie au ban de la société. La reine-mère avait validé la chose et la vie aurait du suivre lentement son cours. Toutefois bémol, elle permettait à Lucie de rester vivre dans la colonie. Et une fois par mois elle l'envoyait voir Sigmu, le thérapeute à insecte du Marais, qui bon grès mal grès, tentait de la guérir de cette prétendue folie. Certaines fourmis avaient protestées
Déjà que la colonie comptait dans ses rangs une fourmis albinos... si en plus une autre se prenait la fantaisie de marcher debout... ou allait-on !!!
Deux lunes étaient passées depuis que le nénuphar était refleuri. La grenouille qui l'habitait était parti un peu plus loin dans le marais et les princesse allaient de nouveau pouvoir prendre leur envol sans crainte d'être avalées. Les préparatifs dans la fourmilière étaient de mise et l’ensemble du groupe s'apprêtait à célébrer la fête de l'envol. Les éclaireurs avaient trouvé des lieux propices pour fonder une autre colonie un peu plus loin dans le marais. Les terrassieres quand à elles venaient de terminer le nettoyage de la zone d'envol et les compostières coupaient en milles petites lamelles les bouts de pissenlits ainsi arraché pour les transformer en nourriture à pucerons.
La vie dans la cité mycénienne était parfaitement réglée.
Ainsi la guerre de colonisation entre fourmis et termites se jouait-elle en cette période même. Zélie, Burzum le puceron et Rosinante le phasme, étrangers à cela livraient leurs aventures à l'extérieure de la fourmilière sans s'en soucier.
Et plus encore, au moment ou je vous raconte ce conte, elle s’apprêtait à livrer encore et encore, à son habitude, un combat foumillesque contre un monstre épineux que l'on appelle dans notre langue d'humain, hérisson... mais que Zélie nommait dans sa langue de fourmis, monstre aux milles dards aussi mortels l'un que l'autre.
Elle chevauchait donc son phasme lorsque son écuyer Burzum lui tendit la brindille la plus aiguisée de son arsenal de chevalière. Il s'assura que la feuille servant de selle à son maître était bien attaché, et il envoya une volée à l'aide de ses antennes sur le fessier de Rosinante qui, ni une ni deux, ni trois ni quatre d’ailleurs, rua et fonça à bride tendue sur la cible couverte de pics.
Rosinante le phasme chargea les yeux fermés sur sa cible qui explosa au premier contact de la lance en un milliers de particules qui s’envolèrent au vent. Un splicht, suivit d'un hourra provenant de la bouche du puceron. Le grand hérisson était vaincu. Le monstre aux milles dards était devenus la baudruche aux milliers de moucherons !!! Encore une histoire à chanter à la gloire de son maître se dit Burzum. Son maître !!! Oui, vous avez bien entendu la chose !!! Car si Zélie était une fourmis de sexe féminin, elle se prenait pour un chevalier. Née ouvrière, elle s'était rapidement recyclée en chevalier et la chevalerie lui avait mieux rendu que le simple rôle d'ouvrier de la citée mycénienne ... Enfin chevalerie, je devrai plutôt dire phasmerie, le phasme étant plus elle plus pratique et mieux adapté que le cheval pour une fourmis.
Du haut de la colline aux coquelicots, numéro 345676 A poussa un juron !!!
Non !!!
Dans une lune les princesse doivent toutes prendre leur envol et voilà que la dégénérée s'amuse à exploser tous les pissenlits et chardons en fleur quelle trouve sur son passage... Les équipes de terrassement ont nettoyé la zone de décollage, et elles vont devoir recommencer le travail si l'on veut éviter que ces fleurs ne viennent abîmer la zone d'envol des princesses.
Cette dégénérée m'exaspère. Pourquoi mère nous a t-elle interdit de la chasser !!! Comme ci l'autre abomination d'albinos n'était pas déjà suffisant pour nuire à la réputation de notre colonie.
N 345676 A cracha une giclée d'acide formique au sol et rentra en maugréant dans la fourmilière.
Il fit son rapport à la reine-mère qui comme ultime réponse ne fit que lui sourire en lui disant mystérieusement ceci ;
- « Cela n'était rien mon enfant car sache que toute réalité qu'elle soit, ce que tu vois n'est qu'un a priori définit par tes sens de fourmis. Si Zélie explose des monstres pissenlits ou est le mal ?
Et si mal il y a, sache que d'un mal apparent peut naître sans que l'on s'en rende compte un 'bien nécessaire'.
Phrase que numéro 345 676A ne comprit pas mais que la suite des événements fit passer pour un adage de raison au sein de la fourmilière.
Le Don qui Chante- Messages : 2018
Date d'inscription : 05/01/2016
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Midi. Il faut manger. J erre dans un galerie commerciale ou je croise Darjeeling, Jules, Texto, Morgan ou encore Jeff de Bruges.
Les gens déambulent accrochés à leur caddie comme des naufragés accrochés aux planche d un bateau échoué...
J entre dans le rouge. Pourtant dans ma mémoire les champs sont vert ou jaune... Pas rouge et blanc.
Le portique emet un strident BIP.
Mais accoutré de ma veste militaire et de mon tee-shirts FORDAMAGE j entre dans Moloch sans difficultés.
Go to beer ans sandwich.
Mes pas me guides sans que je lève la tête de mon smartphone pour taper ce mot tant ces lieux se ressemblent.
Y a que des femmes dans le rayon... Rayon fade, sans soleil... Alors en arrachant de la gondole un Sodebo jambon chèvre je repense aux ailleurs.
A la santé des Magnifiques. Je posterai la chanson ce soir. La je ne peux pas mettre de vidéos.
Je remonte le courant. J me sens totalement étranger au monde. Mais je souris. La ou j angoissais je n ai plus que peur. Un gling me fait lever la tête. J y suis. Je vais me la rincer mon cochon. Belles jambes mais accent a couper au couteau. C est fou toute cette quantité d alcool par rapport a la surface du magasin... Ou...
Ma potence en main je sors. Si j étais croyant je remercierai Dieu d avoir inventé les caisses automatiques. Les robots ne parlent pas encore. Ils bippent. Retour au vente d examen. J ai corrigé 73 copies ce matin... Il m en reste bien une quarantaine.
Je pense à une femme. Je souris. La vie est belle.
Les gens déambulent accrochés à leur caddie comme des naufragés accrochés aux planche d un bateau échoué...
J entre dans le rouge. Pourtant dans ma mémoire les champs sont vert ou jaune... Pas rouge et blanc.
Le portique emet un strident BIP.
Mais accoutré de ma veste militaire et de mon tee-shirts FORDAMAGE j entre dans Moloch sans difficultés.
Go to beer ans sandwich.
Mes pas me guides sans que je lève la tête de mon smartphone pour taper ce mot tant ces lieux se ressemblent.
Y a que des femmes dans le rayon... Rayon fade, sans soleil... Alors en arrachant de la gondole un Sodebo jambon chèvre je repense aux ailleurs.
A la santé des Magnifiques. Je posterai la chanson ce soir. La je ne peux pas mettre de vidéos.
Je remonte le courant. J me sens totalement étranger au monde. Mais je souris. La ou j angoissais je n ai plus que peur. Un gling me fait lever la tête. J y suis. Je vais me la rincer mon cochon. Belles jambes mais accent a couper au couteau. C est fou toute cette quantité d alcool par rapport a la surface du magasin... Ou...
Ma potence en main je sors. Si j étais croyant je remercierai Dieu d avoir inventé les caisses automatiques. Les robots ne parlent pas encore. Ils bippent. Retour au vente d examen. J ai corrigé 73 copies ce matin... Il m en reste bien une quarantaine.
Je pense à une femme. Je souris. La vie est belle.
Le Don qui Chante- Messages : 2018
Date d'inscription : 05/01/2016
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
https://www.dailymotion.com/video/xtncp9_saez-les-magnifiques-les-echoues-messine-sur-les-quais_music
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
À l'aube
Nous étions frères un jour et les choses ont changé, c’est vrai. Il est parti. Dix-huit mois à l’autre bout de la terre, éprouver son corps et sa tête dans les champs de bananes d’Océanie où l’on se lève à l’aube ; éprouver le reste sur les plages asiatiques, où l’on goûte au bonheur de synthèse et aux espaces infinis que les eaux couvent la nuit. Où l’on se lève à l’aube.
Et si nous avons pleuré ensemble ce jour de septembre où nous nous sommes quittés c’est qu’on savait que l’infinie tendresse, la mémoire et le téléphone mobile sont peu de choses contre la distance — que tout allait changer. Il est parti. C’est qu’il se lève à l’aube.
Faut bien s’arracher. D’abord il y a l’âge libre avant la vie domestique qu’on attend tous comme une sentence absurde et nécessaire. Et puis ces chimères à fuir, qu’on croit laisser aux portes des avions long-courriers. Enfin, la peur de s’engraisser ici, que le confort nous abêtisse. Il est parti. C’est qu’il se lève à l’aube.
Dans nos longues nuits blanches, qui s’en allaient mourir dans le cendrier, on a beaucoup rêvé et attendu que les choses adviennent, comme par enchantement. Des lendemains de ces soirs grisés il me souvient surtout l’odeur amère du tabac froid, la torpeur qu’engendrait le shit qu’on fume, l’impuissance et l’orgueil. Il faut choisir, la vie est ailleurs ! Voilà ce qu’on se disait.
Il est parti. C’est qu’il se lève à l’aube.
Avant son départ il était déjà moins bavard que lorsque je l’ai connu, huit ans plus tôt. C’est qu’il n’y a pas d’âge pour avoir de vieux démons. Les siens lui parlaient, je crois, de filiation et d’arbre généalogique. A celui-là aussi on coupe les branches qui font ombrage et les feuilles y meurent à l’automne. Alors j’ai compris ses silences et je les partageais. Je me suis aussi dit que j’étais sans doute moi-même moins fougueux, moins dispendieux qu’en notre prime adolescence. Lors on découvrait, comme tout le monde, le péril de toute véritable entreprise de séduction et la saveur des lèvres maladroites et conquises. On apprenait aussi par cœur les mystères âpres et charnus du con féminin qu’on touche d’abord avec les doigts. Et surtout — surtout ! — l’insolent et naïf sentiment de liberté, les poumons amples, quand on prend la route du voyage pour la première fois ! Il est parti.
C’est qu’il se lève à l’aube.
Nous étions frères un jour et les choses ont changé, c’est vrai. Il est parti. Dix-huit mois à l’autre bout de la terre, éprouver son corps et sa tête dans les champs de bananes d’Océanie où l’on se lève à l’aube ; éprouver le reste sur les plages asiatiques, où l’on goûte au bonheur de synthèse et aux espaces infinis que les eaux couvent la nuit. Où l’on se lève à l’aube.
Et si nous avons pleuré ensemble ce jour de septembre où nous nous sommes quittés c’est qu’on savait que l’infinie tendresse, la mémoire et le téléphone mobile sont peu de choses contre la distance — que tout allait changer. Il est parti. C’est qu’il se lève à l’aube.
Faut bien s’arracher. D’abord il y a l’âge libre avant la vie domestique qu’on attend tous comme une sentence absurde et nécessaire. Et puis ces chimères à fuir, qu’on croit laisser aux portes des avions long-courriers. Enfin, la peur de s’engraisser ici, que le confort nous abêtisse. Il est parti. C’est qu’il se lève à l’aube.
Dans nos longues nuits blanches, qui s’en allaient mourir dans le cendrier, on a beaucoup rêvé et attendu que les choses adviennent, comme par enchantement. Des lendemains de ces soirs grisés il me souvient surtout l’odeur amère du tabac froid, la torpeur qu’engendrait le shit qu’on fume, l’impuissance et l’orgueil. Il faut choisir, la vie est ailleurs ! Voilà ce qu’on se disait.
Il est parti. C’est qu’il se lève à l’aube.
Avant son départ il était déjà moins bavard que lorsque je l’ai connu, huit ans plus tôt. C’est qu’il n’y a pas d’âge pour avoir de vieux démons. Les siens lui parlaient, je crois, de filiation et d’arbre généalogique. A celui-là aussi on coupe les branches qui font ombrage et les feuilles y meurent à l’automne. Alors j’ai compris ses silences et je les partageais. Je me suis aussi dit que j’étais sans doute moi-même moins fougueux, moins dispendieux qu’en notre prime adolescence. Lors on découvrait, comme tout le monde, le péril de toute véritable entreprise de séduction et la saveur des lèvres maladroites et conquises. On apprenait aussi par cœur les mystères âpres et charnus du con féminin qu’on touche d’abord avec les doigts. Et surtout — surtout ! — l’insolent et naïf sentiment de liberté, les poumons amples, quand on prend la route du voyage pour la première fois ! Il est parti.
C’est qu’il se lève à l’aube.
Le Don qui Chante- Messages : 2018
Date d'inscription : 05/01/2016
Page 2 sur 3 • 1, 2, 3
Sujets similaires
» [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
» [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
» Présentation musicale
» Solfège et théorie musicale
» Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
» [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
» Présentation musicale
» Solfège et théorie musicale
» Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Page 2 sur 3
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum