November's Girl and roses
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Re: November's Girl and roses
Michael Bennett : L'art de dire FUCK
Article modifié le 15/11/2016
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Propos recueillis par Jean-François Marmion
Article modifié le 15/11/2016
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Vous cherchez la perfection, le contrôle, à vous améliorer sans cesse ? Dites donc fuck à tout ça ! Tel est le message du psychiatre canadien Michael Bennett. Son best-seller Fuck feelings (2015), co-écrit avec sa fille Sarah et paru en 2015, est adapté en français dans neuf ouvrages aux éditions Thierry Souccar : Fuck l’estime de soi, Fuck les connards, Fuck les parents parfaits, etc. N’ayez crainte : si ses réponses à nos questions ne vous plaisent pas, vous pourrez lui dire Fuck, il ne se fâchera pas !
Nous créons nous-mêmes la plupart de nos problèmes à force de chercher la perfection : peut-on résumer ainsi votre thématique du fuck ?
Fuck, c’est plutôt pour dire que le sens commun mérite d’être remis en question. Quand des amis ou des patients viennent me parler de quelqu’un d’impossible à gérer, qu’il s’agisse d’un membre de leur famille en général ou même de leur conjoint, ils partent du principe que chacun a le choix de changer. Et qu’en communiquant, ou par l’intervention d’un thérapeute, on peut presque toujours améliorer les choses. L’idée de Fuck les connards, que j’ai écrit en premier, c’est que certains n’ont pas le choix : ce sont des connards, point final ! Leur parler, s’investir pour eux, essayer de les prendre en charge, ne fait qu’empirer les choses. C’est comme ça, il faut l’accepter, et chercher à tirer son épingle du jeu sans prétendre améliorer les relations. A l’idée que la thérapie puisse rendre meilleur presque tout le monde, je réponds : « Fuck that ! »
Il ne faut donc pas les voir comme des gens malades ou malheureux, mais juste comme des connards ?
Exact ! Et même si on voulait les voir comme des malades, ça ne se soigne pas. Ça ne sert à rien de les punir non plus, puisqu’ils n’ont pas le choix ! En termes darwiniens, pourtant, ces individus présentent peut-être certains avantages dans la société. Il y a bien une raison pour laquelle Dieu a créé les connards ! D’abord, ils sont bien adaptés à certains environnements. Ensuite, ils amènent des clients aux cliniciens comme moi. Il est évident que Dieu aime les thérapeutes…
À défaut d’améliorer de telles personnes, il vaut mieux s’en débarrasser ?
Oui, il faut s’en protéger ! Ces gens sont dangereux !
Mais si les connards en question appartiennent à notre famille, il faut bien faire avec, et indéfiniment ?
Plus vous admettez qu’il s’agit de connards, plus vous comprenez que vous n’y êtes pour rien et qu’il n’est pas de votre responsabilité de les changer, et plus vous devez créer de la distance, ou vous montrer diplomate.
Peut-on dire fuck à tout et n'importe quoi ?
Il faut dire fuck aux attentes démesurées. Aux États-Unis par exemple, tout le monde est persuadé qu’on peut régler les problèmes en en discutant. Or non, il est souvent impossible de concilier des croyances et des points de vue différents. Il est important de reconnaître de telles limites. Si vous comprenez que la souffrance est parfois inévitable dans l’existence, vous ne la prendrez pas personnellement. Vous n’aurez pas l’impression d’avoir échoué à trouver le bonheur ou à agir correctement, mais vous vous direz simplement que la vie est merdique (« full of shit »). Et vous en retirerez de la fierté : avoir une vie de famille correcte, un travail décent, ne pas trahir ses valeurs, résister à la méchanceté, c’est déjà une immense réussite. Vous n’avez pas à mettre, vainement, la barre plus haut.
Comment expliquez-vous tout ça à vos patients ?
Le plus souvent, dès la première séance, je leur demande quels sont leurs objectifs. Les patients qui souffrent de dépression chronique sévère me répondent que leur but est d’aller mieux, de se débarrasser de la dépression pour vivre une vie normale. C’est tout à fait légitime, mais vu ce que je sais de la dépression et de son épidémiologie, ces vœux sont irréalistes. Tant que mes patients croient qu’ils peuvent s’en sortir, ils ont l’impression d’échouer à le faire. Ce que je leur dis de plus choquant, c’est donc que leur objectif n’est pas réaliste. Parvenir à travailler quand même, préserver ses relations, rester quelqu’un de bien, voilà déjà des réussites majeures qu’ils devraient chercher à atteindre. Ça ne veut pas dire qu’il faille renoncer à soulager la souffrance, au moins de façon temporaire, ça en vaut la peine. Mais vivre sa vie malgré la dépression, c’est déjà fantastique. Certains patients le comprennent tout à fait… et d’autres ne reviennent pas me voir.
Vous les exhortez à renoncer à la guérison ?
Ils doivent renoncer au contrôle. S’ils ont de la chance, ils pourront se sentir mieux pour un temps, mais il leur faut admettre qu’ils ne peuvent pas exercer de réel contrôle sur le résultat des diverses thérapies, y compris médicamenteuses.
Fuck psychiatry, alors ?
Mes patients se demandent où je veux en venir ! Et en plus, je leur explique que je connais leurs objectifs mieux qu’eux. « Pourquoi ? » me demandent-ils. - Eh bien, je sors d’Harvard ! » que je leur réponds. Et à Boston, où je travaille, tout le monde exècre Harvard ! Alors les patients comprennent que je blague, mais pas tant que ça… L’humour est un outil très important pour accepter ce qu’on ne peut changer et supporter l’ironie, l’humiliation, la frustration de l’existence. Cela dit, il m’arrive de m’excuser si mes patients se sentent choqués.
Mais si vous évoquez d’emblée les limites du traitement à vos patients, comment peuvent-ils croire en vous ? Vous sabotez votre relation…
Je ne veux pas qu’ils croient en moi ! Je les encourage à s’informer, pour tirer leurs propres conclusions. Je leur livre mon point de vue, mais je les incite à devenir eux-mêmes des experts. Le plus souvent, ils y parviennent d’ailleurs assez vite. Je pense vraiment qu’après un ou deux mois de recherches personnelles, ils peuvent avoir confiance en leur propre perspective.
D’une certaine façon, votre approche est-elle comparable à celle de la méditation de pleine conscience, qui invite à prendre la distance par rapport à nos problèmes ?
Tout à fait. C’est aussi une forme de thérapie cognitive. Ce qui vous pousse à l’autocritique, c’est que vous comptez trop sur le contrôle des événements. Vous vous voulez trop responsable. En prendre conscience vous aide à combattre les pensées négatives et rationnelles à la source de l’anxiété et la dépression.
Comment réagissent vos collègues en apprenant que vous avez rédigé un livre intitulé Fuck feelings, et qui, de surcroît, est un best-seller ?
À Boston, ils me soutiennent et ont apprécié le livre. Le sujet n’est pas académique. J’ai écrit là-dessus, il y a 30 ans, un article académique, justement, qui s’appelait : « Du bon usage du désespoir ». J’y expliquais que lorsque les patients comprennent que leurs aspirations sont sans espoir, ils deviennent plus réalistes et donc plus constructifs. Plutôt que prétendre aider de plus en plus de gens et de mieux en mieux, la psychiatrie ferait bien de reconnaître ses limites, et c’est bien ça, plus que le mot fuck, qui peut déranger mes collègues. Un traitement est considéré comme « très efficace » s’il fonctionne mieux qu’un placebo. Or un antidépresseur n’a qu’une chance sur deux d’aider un patient. Je refuse de qualifier de « très efficace » un traitement qui n’a qu’une chance sur deux de fonctionner ! Mais les milieux académiques rechignent à reconnaître la limite des traitements.
http://le-cercle-psy.scienceshumaines.com/michael-bennett-l-art-de-dire-fuck_sh_37213
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Nous créons nous-mêmes la plupart de nos problèmes à force de chercher la perfection : peut-on résumer ainsi votre thématique du fuck ?
Fuck, c’est plutôt pour dire que le sens commun mérite d’être remis en question. Quand des amis ou des patients viennent me parler de quelqu’un d’impossible à gérer, qu’il s’agisse d’un membre de leur famille en général ou même de leur conjoint, ils partent du principe que chacun a le choix de changer. Et qu’en communiquant, ou par l’intervention d’un thérapeute, on peut presque toujours améliorer les choses. L’idée de Fuck les connards, que j’ai écrit en premier, c’est que certains n’ont pas le choix : ce sont des connards, point final ! Leur parler, s’investir pour eux, essayer de les prendre en charge, ne fait qu’empirer les choses. C’est comme ça, il faut l’accepter, et chercher à tirer son épingle du jeu sans prétendre améliorer les relations. A l’idée que la thérapie puisse rendre meilleur presque tout le monde, je réponds : « Fuck that ! »
Il ne faut donc pas les voir comme des gens malades ou malheureux, mais juste comme des connards ?
Exact ! Et même si on voulait les voir comme des malades, ça ne se soigne pas. Ça ne sert à rien de les punir non plus, puisqu’ils n’ont pas le choix ! En termes darwiniens, pourtant, ces individus présentent peut-être certains avantages dans la société. Il y a bien une raison pour laquelle Dieu a créé les connards ! D’abord, ils sont bien adaptés à certains environnements. Ensuite, ils amènent des clients aux cliniciens comme moi. Il est évident que Dieu aime les thérapeutes…
À défaut d’améliorer de telles personnes, il vaut mieux s’en débarrasser ?
Oui, il faut s’en protéger ! Ces gens sont dangereux !
Mais si les connards en question appartiennent à notre famille, il faut bien faire avec, et indéfiniment ?
Plus vous admettez qu’il s’agit de connards, plus vous comprenez que vous n’y êtes pour rien et qu’il n’est pas de votre responsabilité de les changer, et plus vous devez créer de la distance, ou vous montrer diplomate.
Peut-on dire fuck à tout et n'importe quoi ?
Il faut dire fuck aux attentes démesurées. Aux États-Unis par exemple, tout le monde est persuadé qu’on peut régler les problèmes en en discutant. Or non, il est souvent impossible de concilier des croyances et des points de vue différents. Il est important de reconnaître de telles limites. Si vous comprenez que la souffrance est parfois inévitable dans l’existence, vous ne la prendrez pas personnellement. Vous n’aurez pas l’impression d’avoir échoué à trouver le bonheur ou à agir correctement, mais vous vous direz simplement que la vie est merdique (« full of shit »). Et vous en retirerez de la fierté : avoir une vie de famille correcte, un travail décent, ne pas trahir ses valeurs, résister à la méchanceté, c’est déjà une immense réussite. Vous n’avez pas à mettre, vainement, la barre plus haut.
Comment expliquez-vous tout ça à vos patients ?
Le plus souvent, dès la première séance, je leur demande quels sont leurs objectifs. Les patients qui souffrent de dépression chronique sévère me répondent que leur but est d’aller mieux, de se débarrasser de la dépression pour vivre une vie normale. C’est tout à fait légitime, mais vu ce que je sais de la dépression et de son épidémiologie, ces vœux sont irréalistes. Tant que mes patients croient qu’ils peuvent s’en sortir, ils ont l’impression d’échouer à le faire. Ce que je leur dis de plus choquant, c’est donc que leur objectif n’est pas réaliste. Parvenir à travailler quand même, préserver ses relations, rester quelqu’un de bien, voilà déjà des réussites majeures qu’ils devraient chercher à atteindre. Ça ne veut pas dire qu’il faille renoncer à soulager la souffrance, au moins de façon temporaire, ça en vaut la peine. Mais vivre sa vie malgré la dépression, c’est déjà fantastique. Certains patients le comprennent tout à fait… et d’autres ne reviennent pas me voir.
Vous les exhortez à renoncer à la guérison ?
Ils doivent renoncer au contrôle. S’ils ont de la chance, ils pourront se sentir mieux pour un temps, mais il leur faut admettre qu’ils ne peuvent pas exercer de réel contrôle sur le résultat des diverses thérapies, y compris médicamenteuses.
Fuck psychiatry, alors ?
Mes patients se demandent où je veux en venir ! Et en plus, je leur explique que je connais leurs objectifs mieux qu’eux. « Pourquoi ? » me demandent-ils. - Eh bien, je sors d’Harvard ! » que je leur réponds. Et à Boston, où je travaille, tout le monde exècre Harvard ! Alors les patients comprennent que je blague, mais pas tant que ça… L’humour est un outil très important pour accepter ce qu’on ne peut changer et supporter l’ironie, l’humiliation, la frustration de l’existence. Cela dit, il m’arrive de m’excuser si mes patients se sentent choqués.
Mais si vous évoquez d’emblée les limites du traitement à vos patients, comment peuvent-ils croire en vous ? Vous sabotez votre relation…
Je ne veux pas qu’ils croient en moi ! Je les encourage à s’informer, pour tirer leurs propres conclusions. Je leur livre mon point de vue, mais je les incite à devenir eux-mêmes des experts. Le plus souvent, ils y parviennent d’ailleurs assez vite. Je pense vraiment qu’après un ou deux mois de recherches personnelles, ils peuvent avoir confiance en leur propre perspective.
D’une certaine façon, votre approche est-elle comparable à celle de la méditation de pleine conscience, qui invite à prendre la distance par rapport à nos problèmes ?
Tout à fait. C’est aussi une forme de thérapie cognitive. Ce qui vous pousse à l’autocritique, c’est que vous comptez trop sur le contrôle des événements. Vous vous voulez trop responsable. En prendre conscience vous aide à combattre les pensées négatives et rationnelles à la source de l’anxiété et la dépression.
Comment réagissent vos collègues en apprenant que vous avez rédigé un livre intitulé Fuck feelings, et qui, de surcroît, est un best-seller ?
À Boston, ils me soutiennent et ont apprécié le livre. Le sujet n’est pas académique. J’ai écrit là-dessus, il y a 30 ans, un article académique, justement, qui s’appelait : « Du bon usage du désespoir ». J’y expliquais que lorsque les patients comprennent que leurs aspirations sont sans espoir, ils deviennent plus réalistes et donc plus constructifs. Plutôt que prétendre aider de plus en plus de gens et de mieux en mieux, la psychiatrie ferait bien de reconnaître ses limites, et c’est bien ça, plus que le mot fuck, qui peut déranger mes collègues. Un traitement est considéré comme « très efficace » s’il fonctionne mieux qu’un placebo. Or un antidépresseur n’a qu’une chance sur deux d’aider un patient. Je refuse de qualifier de « très efficace » un traitement qui n’a qu’une chance sur deux de fonctionner ! Mais les milieux académiques rechignent à reconnaître la limite des traitements.
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Re: November's Girl and roses
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Comment réussir à trouver son chez soi en soi où que l’on soit
Comment réussir à trouver son chez soi en soi où que l’on soit
« Développer son intelligence nomade. » L’invitation est séduisante… En effet, quitter son pays, pour une durée parfois indéterminée, et parfois très longue, ne se résume pas à un simple déplacement géographique. Cela implique de faire face à un sentiment d’étrangeté qui, si tout se passe bien, peut devenir familiarité, mais seulement après certaines transformations internes.
Le cercle psyRe: November's Girl and roses
Attendre des autres qu’ils agissent comme je le ferais est un problème.
de Sandra Véringa | 25 juin 2016
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Attendre des autres qu’ils agissent comme je le ferais est un problème.
Attendre des autres qu’ils agissent comme je le ferais est un problème.
Il n’y a pas plus grande source de souffrance que d’attendre que les autres agissent comme nous le ferions nous-même.
C’est une erreur que font beaucoup de personnes et que nous le voulions ou non, cela affecte notre équilibre émotionnel.
L’origine de nombre de nos déceptions se trouve dans l’attente que les autres personnes agissent comme nous le ferions nous-mêmes.
Nous attendons la même sincérité, le même altruisme, la même réciprocité, mais pourtant, les valeurs qui définissent notre cœur ne sont pas les mêmes que celles de l’esprit des autres.
William James, philosophe, fondateur de la psychologie fonctionnelle et frère aîné de Henry James, disait dans ses théories qu’une manière très simple de trouver le bonheur réside dans le fait de minimiser nos attentes.
Moins on attend, plus on peut recevoir ou trouver. C’est un raisonnement assez controversé, bien sûr, mais il a sa logique.
Nous savons tous qu’en ce qui concerne nos relations, il est inévitable de ne pas avoir d’attentes.N’attendez rien de personne, attendez tout de vous-même. Ainsi, votre cœur sera moins sujet aux déceptions.
Nous attendons certains comportements et nous souhaitons être aimé, défendu et valorisé. Mais parfois, ces prévisions ne sont pas au rendez-vous.
Qui attend trop des autres finit par être blessé par un tout petit détail ou une petite nuance, d’où l’intérêt de tenir compte de certains aspects.
Quand nous attendons que les autres agissent en accord avec nos attentes
Les parents attendent que leurs enfants agissent d’une manière particulière, les conjoints attendent tout de leur partenaire, et les amis attendent qu’on les soutiennent dans chaque chose qu’ils font, même si cela va à l’encontre de nos valeurs.
Toutes ces situations si fréquentes sont des exemples clairs de ce que l’on appelle «la malédiction des attentes».
Parfois, il y a des personnes qui estiment que ce que telle personne pense, ressent ou juge doit faire partie d’une norme bien établie, et elles font même des listes sur leurs concepts de l’amitié, de l’amour ou de la famille, que personne ne réussit à combler.
La déception est donc présente des deux côtés en permanence. La clé, comme toujours, se trouve dans l’équilibre et avant tout dans la nécessité d’être réaliste.
Il est clair qu’il y a des attentes qui sont «légitimes», qui entrent dans ce que l’on est en droit d’attendre (la non trahison, la sincérité, le respect, la fidélité etc.).
Ce sont des piliers qui équilibrent les relations positives et saines. Cependant, quand quelqu’un est obsédé par l’excellence du lien, que ce soit affectivement, dans la famille ou dans l’amitié, la frustration apparaît inéluctablement, ainsi que le ressentiment et la colère. Il faut en tenir compte.
Attendre des autres qu’ils agissent comme je le ferais est un problème.
Comment cesser d’attendre trop des autres ?
Personne n’est trop naïf lorsqu’il attend des autres qu’ils montrent leurs qualités et leurs bons côtés. Nous avons le droit de les voir, et même de les demander, mais avec précaution et prudence.
Nous pouvons attendre beaucoup des autres, mais le mieux sera toujours d’attendre encore plus de nous-même. Nous sommes si complexes, c’est pourquoi nous pouvons aussi tromper les autres, tout comme les personnes qui nous entourent peuvent nous décevoir.Les apparences ne trompent pas, ce qui trompe le plus souvent sont nos propres attentes sur les autres…
Clés qui aident à cesser d’attendre trop des autres
Pour vous aider à cesser de trop attendre des personnes de votre entourage, nous vous donnons les clés suivantes :
- Personne n’est parfait, pas même nous-même. Si nous devions combler les attentes des autres et les nôtres, nous tomberions dans une dynamique aussi stressante que malheureuse.
Personne n’est un exemple de perfection, ni de vertu absolue. Il suffit de se respecter et d’exercer la réciprocité de la manière la plus humble possible.
- Apprenez à différencier les attentes de la dépendance. Parfois, nous responsabilisons les autres de notre propre malheur.
Nous construisons de grandes attentes envers quelqu’un car nous sommes dépendants de ce qu’il offre. Nous exigeons donc qu’il agisse comme nous le voulons car c’est la seule manière de nous sentir bien, même si cela fait beaucoup souffrir l’autre personne.
- Acceptez qu’on ne peut pas toujours recevoir quelque chose en échange. Cela caractérise beaucoup de gens : “si je te rends ce service, j’attends que tu me le rendes». «Si je montre une ouverture et que j’amorce une conversation agréable, j’attends que les autres agissent de la même manière”.
Que nous le voulions ou non, ces choses n’arrivent pas toujours et ce n’est ni bien, ni mal : il s’agit seulement d’accepter les autres tels qu’ils sont.
Pour conclure, peut-être que William James avait raison avec sa proposition toute simple : moins nous attendons des autres, plus les surprises qu’ils peuvent nous apporter sont nombreuses.
Il s’agirait simplement de nous permettre d’être un peu plus libres et moins dépendants du comportement des autres.
Nous sommes tous faillibles, nous sommes tous des êtres merveilleusement imparfaits essayant de vivre dans un monde parfois chaotique où les déceptions sont inévitables mais où habitent aussi les amours sincères et les amitiés impérissables.
Conclusion:
Nous devons comprendre que non seulement le monde est chaotique, mais également que nous le sommes aussi.
Vouloir à tout prix que les autres agissent comme nous l’attendons est une source de stress et de souffrance très élevée.
Cela n’en vaut pas la peine.
Merci au site nospensées pour l’aimable autorisation de republier cet article Attendre des autres qu’ils agissent comme je le ferais est un problème : Source
Sandra Véringa
Re: November's Girl and roses
Seul à la cantine, un enfant autiste rejoint par une star de foot US
17h19, le 03 septembre 2016
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@ Facebook Leah Paske
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LA BELLE HISTOIRE DE LA SEMAINE - Ce jeune garçon autiste était habituellement laissé de côté par ses camarades à la cantine. Mais sa vie a changé lorsqu'un joueur de football américain est venu s'asseoir à sa table…
LA BELLE HISTOIRE
Le jeune Bo Paske, autiste, avait pris l'habitude de déjeuner seul à la cantine. Mais mardi, tout a changé lorsque plusieurs joueurs de l'équipe de football américain de l'université Florida State sont venus rendre visite aux élèves de ce collège de Tallahassee, en Floride.
Une photo émouvante. Au moment du repas, Bo s'installe, comme chaque jour, à une table, seul. En entrant dans la cafétéria, Travis Rudolph, l'un des joueurs de l'équipe, choisit spontanément d'aller s'asseoir en face de lui. Ce moment touchant est immortalisé par une amie de la mère de Bo, présente dans la cantine. Quand Leah Paske reçoit l'image, elle est émue aux larmes et la poste sur Facebook, accompagnée d'un texte émouvant.
Un homme "incroyablement gentil". En quelques heures, la publication est partagée des milliers de fois sur les réseaux sociaux. "Je ne sais pas ce qui a poussé cet homme incroyablement gentil à partager son repas avec mon fils, mais je suis heureuse de dire que nous ne l'oublierons pas de si tôt", écrit Leah Paske. "Travis Rudolph, merci beaucoup, vous avez rendu une mère extrêmement heureuse, et vous avez désormais des fans pour la vie !"
"Comme être assis sur un arc-en-ciel". Travis Rudolph, qui ignorait qu'une photo avait été prise, a raconté ce joli moment aux médias américains. "On a eu une super conversation. Il a commencé à me dire qu'il s'appelait Bo et combien il adorait l'équipe de Florida State. Il avait un très joli sourire. C'était une personne très chaleureuse". A Fox News, Bo a raconté avoir eu le sentiment d'être "comme assis sur un arc-en-ciel" ce midi-là.
"Tu es mon ami pour toujours". Quelques jours plus tard, la chaîne américaine Showtime a organisé une rencontre entre Travis, Bo et sa mère. "Tu es mon ami pour toujours, tu m'entends ? Pour toujours !", a lancé Travis à Bo.
Depuis, Leah Paske assure que Bo est devenu l'enfant le plus populaire de l'école. Et désormais, il ne mange plus seul à la cantine.
Europe 1
Re: November's Girl and roses
Inceste, viol : comment fonctionne la mémoire traumatique ?
Article
15 novembre 2016 par Cécile Guéret
Sidération, indifférence apparente, difficultés d’apprentissage, conduites à risques et addictives, violences à nouveau subies ou agies… Le docteur Muriel Salmona explique les conséquences psychotraumatiques des violences sexuelles sur les enfants et les mécanismes de réparation possibles, même des années plus tard.
Muriel Salmona est psychiatre, psychothérapeute et présidente de l’association Mémoire Traumatique et Victimologie.
Quels sont les mécanismes traumatiques à l’œuvre lorsqu’un enfant est victime d’une violence sexuelle ?
Muriel Salmona : Le premier est la sidération. Confronté à des violences terrorisantes et incompréhensibles, l’enfant se retrouve paralysé psychiquement et physiquement. Cet état est déclenché par l’amygdale cérébrale. C’est une alarme interne qui engendre la production d’hormones de stress (adrénaline et cortisol), le but étant de fournir à l’organisme le « carburant » (oxygène et glucose) pour fuir ou combattre. Le problème, c’est que cette alarme ne se calme pas toute seule : seul le cortex peut la moduler ou l’éteindre. Les adultes peuvent y parvenir en analysant la situation, en cherchant à la comprendre, en prenant des décisions. Pas les enfants, dont le cortex est totalement immature. L’alarme continue donc à « hurler ».
Ce mécanisme de survie devient-il dangereux pour l’organisme ?
L’organisme se retrouve en effet en état de stress extrême, avec des taux toxiques d’hormones qui représentent un risque vital cardiovasculaire et neurologique. Pour y échapper, comme dans un circuit électrique en survoltage, le cerveau fait disjoncter le circuit émotionnel à l’aide de neurotransmetteurs qui sont des « drogues dures » anesthésiantes et dissociantes (morphine-like et kétamine-like, endorphines et antagonistes des récepteurs de la NDMA). D’où un état d’anesthésie émotionnelle et physique, une sensation d’irréalité, d’étrangeté, d’absence, qui donnent à l’enfant l’impression d’être spectateur des événements, de regarder un film. Le cortex est déconnecté. La réponse émotionnelle est éteinte. Cela s’appelle la dissociation.
Malheureusement, la dissociation permet à l’agresseur d’être tranquille…
En effet, car les victimes n’émettent pas de signaux de détresse. Elles sont figées. Ce qui leur est d’ailleurs reproché par la suite : « Pourquoi n’as-tu pas crié, fui, combattu, etc. ? ». La dissociation devient un piège : les actes violents peuvent être de plus en plus extrêmes, sans que les victimes puissent réagir. Comme elles sont anesthésiées, leur seuil de résistance à la douleur est augmenté. C’est flagrant lors des viols en réunion d’adolescentes, qui sont sans réaction ou s’exécutent comme des robots. De plus, comme la dissociation transforme la victime en automate, l’agresseur fait ce qu’il veut et peut facilement lui imposer de participer aux violences et de répéter des phrases de pseudo-consentement (« dis-moi que tu aimes ça, que c’est ce que tu veux !»). Il pourra ensuite arguer que l’enfant était d’accord ! Rappelons que seule une jurisprudence permet de ne pas prendre en compte la notion de consentement pour les enfants de moins de 5 ans. A 6 ans, on n’a pas le droit d’aller chez le médecin tout seul, mais on peut se faire sodomiser par son cousin et être considéré comme complice ! C’est du délire !
Combien de temps dure la dissociation traumatique ?
Des heures, des jours, des mois, voire des années si l’enfant continue à subir des violences ou s’il reste en contact avec l’agresseur et ses complices. Anesthésié émotionnellement, il semblera indifférent, déconnecté en permanence. C’est pourquoi de nombreuses victimes ne portent pas plainte, ou trop tard par rapport au délai de prescription. Cela explique aussi l’accueil souvent inadapté des proches et des professionnels. Face à une victime dissociée, ils ne peuvent percevoir ses émotions par le biais de leurs neurones miroir. La seule manière d’identifier sa souffrance est intellectuelle, à contre-courant de leurs ressentis qui indiqueraient plutôt du vide, du rien, du flou. Ils réagissent donc souvent par une absence d’empathie, une incrédulité, une minimisation, voire une totale remise en question des violences subies.
Encore une fois, l’enfant est victime de son mécanisme de survie…
Il va en effet être considéré comme débile, inconséquent, incapable de comprendre ce qui se passe et d’y réagir. Il sera en but à des moqueries, des humiliations, des maltraitances. C’est, dans le film Polisse, la scène avec la jeune ado qui a été obligée de faire des fellations à plusieurs garçons pour récupérer son portable. Elle semble si indifférente à la situation que les policiers se moquent d’elle : « Et si on t’avait pris ton ordinateur portable, qu’est-ce que t’aurais fait ? » Et toute la salle de cinéma d’éclater de rire…
Que se passe-t-il dans les jours, les semaines, les années suivant l’agression, pour le psychisme ?
Une plongée en enfer. De manière plus ou moins consciente, la mémoire traumatique hante les victimes, les empêche d’être elles-mêmes. Tout y est mélangé, sans identification ni contrôle possible. Ainsi, l’indifférenciation vécue au moment des violences empêche la victime de faire le tri entre ce qui vient d’elle et ce qui vient de son agresseur. Il est ainsi très fréquent qu’elle ressente à la fois sa propre terreur, associée à une excitation et une jouissance perverses qui sont celles de son bourreau. De même, elle ne peut se défendre des phrases assassines de l’agresseur (« tu aimes ça », « c’est ce que tu mérites »). Et plus les violences ont eu lieu tôt dans la vie de la victime, plus elle se construit avec ce magma incompréhensible.
De quoi ne plus savoir qui on est…
Elle se sent à la fois être une moins que rien qui a peur de tout, déconnectée pour survivre, absente à elle-même ; une coupable dont elle a honte et qui mérite la mort (ce que l’agresseur a mis en scène et qu’elle finisse par intégrer puisque cela tourne en boucle dans sa tête) ; une personne perverse qui pourrait devenir violente et qu’il faut sans cesse contrôler. La vie peut devenir un enfer avec une sensation d’insécurité, de peur, et de guerre permanente.
Cela explique les phobies, les TOC, les angoisses ?
Pour éviter tout ce qui pourrait déclencher l’insupportable mémoire traumatique, l’enfant met en effet en place des conduites d’évitement, d’hypervigilance et de contrôle. Cela peut prendre la forme de phobies ou de TOC, comme les lavages répétés ou les vérifications incessantes par lesquelles il tente de se rassurer. Il se crée aussi fréquemment un monde parallèle où il se sent en sécurité et va se réfugier : une cabane, sa chambre ou un monde imaginaire. Non seulement ces conduites sont épuisantes et envahissantes, entraînant des troubles cognitifs, avec un impact négatif sur les apprentissages et la scolarité. Mais en plus, elles sont souvent contrecarrées par l’entourage, et inefficaces face à la force de la mémoire traumatique. Pour empêcher qu’elle explose, ils adoptent donc des conduites qui entretiennent la dissociation.
En prenant ensuite des drogues, de l’alcool ?
Oui, notamment. Pour s’anesthésier, les enfants provoquent aussi compulsivement des situations de stress de plus en plus fort pour augmenter la quantité de drogue sécrétée par l’organisme. Par des conduites addictives (médicaments, troubles alimentaires,…), auto-agressives (se frapper, se morde, se scarifier …), des mises en danger ( sports extrêmes, jeux dangereux, conduites sexuelles à risques, situation d’abus renouvelé…) ou en étant hyper violents contre autrui. Le problème est double. D’un côté, ces conduites rechargent la mémoire traumatique et rendent les conduites dissociantes encore plus nécessaires. De l’autre, les drogues produites par le cerveau sont de moins en moins efficaces. Ils doivent donc aller toujours plus loin pour en sécréter plus. Incompréhensibles pour l’entourage, ces conduites isolent les victimes, qui semblent de plus en plus indifférentes car dissociées, et ont encore moins de chance d’être secourues. C’est un cercle vicieux.
Et lorsqu’ils révèlent ce qu’ils ont subi, les mineurs courent le risque de ne pas être crus, d’être mis en cause et maltraités…
Très fréquemment, les adultes ont en effet recours à des discours moralisateurs et culpabilisants. Je me souviens par exemple d’une petite fille qui écartait les jambes et se mettait, en public, des objets dans la vulve. Tout le monde la grondait, lui disait qu’il ne fallait par faire cela, que c’était mal élevé. En lui demandant simplement : « Qui t’a fait cela ? », elle a désigné le coupable. Pareil lorsqu’un ado se scarifie ou tente de se suicider. Plutôt que de le culpabiliser ou de lui faire la morale, il faudrait lui demander quelles violences il a subies pour être dans une telle souffrance !
Les victimes mineures sont-elles décrédibilisées ?
C’est le cas pour toutes les victimes de violences sexuelles, et plus encore pour les mineurs. Plutôt que d’être reliés aux violences et au trauma, les symptômes sont retournés en accusation contre les victimes. Quand ils vont très mal, on les accuse d’être des enfants difficiles, agités, bizarres, peureux, timides, d’avoir des troubles du comportement, de la personnalité, des déficiences intellectuelles, des symptômes psychiatriques, etc. 95% des victimes considèrent que les violences ont eu un impact sur leur santé mentale : il est aberrant, pervers et cruel, de retourner leur fragilité psychique contre elles ! C’est une preuve médicale de leur crédibilité ! Quand elles semblent ne pas aller si mal, parce qu’elles sont très dissociées et anesthésiées émotionnellement, les violences sont minimisées ou mises en doute.
Les fausses accusations existent-elles ?
Elles représentent en fait moins de 6% des allégations… et ne viennent jamais des enfants. Pourtant, tout le monde pense qu’elles sont fréquentes, d’où la réticence à signaler lorsqu’on se doute de quelque chose. C’est un puissant mécanisme de déni face à l’inimaginable. C’est pareil pour le soi-disant « syndrome d’aliénation parentale » ou la « théorie des faux souvenirs ». Ce premier a été inventé par un psychiatre américain qui, dans ses ouvrages, fait l’apologie de la pédophilie ! La seconde, en vogue à la fin des années 1990 aux Etats-Unis, a décrit une soi-disant épidémie de dénonciations à partir de faux souvenirs qui auraient été induits par des thérapeutes. Depuis, un ensemble impressionnant d’études scientifiques a au contraire démontré que les souvenirs retrouvés sont fiables.
Comment est-ce possible d’oublier qu’on a été victime de violences sexuelles ?
Cela paraît étonnant, en effet, mais c’est un mécanisme physiologique : la disjonction du cortex est aussi à l’origine de troubles de la mémoire. Les circuits d’intégration sont interrompus, d’où des amnésies pendant des périodes plus ou moins longues (pour 59 % des victimes de violences sexuelles dans l’enfance) ou complètes (pour 38%). Plus la victime est jeune et plus son agresseur est proche, plus l’amnésie est forte. Ces oublis durent parfois des décennies. Et lorsque les souvenirs réapparaissent, c’est le plus souvent brutalement, par surprise, avec des détails multiples et précis. Cela s’accompagne d’une détresse, d’un sentiment d’effroi, de sidération et de sensations abominables.
Comment expliquer ce retour brutal des souvenirs et des sensations, parfois après des décennies d’oubli ?
C’est lié à la mémoire traumatique. En temps normal, une structure du cerveau appelée hippocampe se charge d’intégrer les événements vécus et de transformer la mémoire émotionnelle en mémoire autobiographique, accessible et verbalisable. Mais lorsque le cerveau disjoncte, la mémoire émotionnelle, qui n’est pas traitée par l’hippocampe, devient traumatique. Enkystée, c’est une mémoire « fantôme » hypersensible et incontrôlable, une « boîte noire » qui reste active. Si bien que les victimes vivent dans une terreur, une douleur et un désespoir permanents. Elles vivent aussi des sensations soudaines d’être en grand danger, écrasées, frappées, de perdre connaissance, de mourir, d’avoir la tête ou le corps qui explose, des suffocations, etc.
Qu’est-ce qui fait « exploser » cette mémoire traumatique et revenir les souvenirs ?
Cela peut être la disparition de la dissociation, quand la victime est enfin sécurisée par exemple. Ou quand elle subit une violence de trop, qui dépasse ses capacités de dissociation. Ou quand une situation, une sensation, une lumière, une odeur, rappelle les violences ou lui fait craindre qu’elles ne se reproduisent. La mémoire traumatique peut se rallumer des mois, voire de nombreuses années après les violences. Elle fait alors revivre à l’identique, avec le même effroi et la même détresse, les événements, les émotions et les sensations qui y sont rattachées.
Comment les victimes se sortent-elles de cet enfer ?
Pour s’en sortir, il faut que la mémoire traumatique soit retraitée en une mémoire autobiographique. Il faut déminer ce magma qui fait bugger le cerveau. Cela se fait en « revisitant » le vécu des violences, accompagné pas à pas par un « démineur professionnel » en mettant des mots sur chaque situation, sur chaque comportement, sur chaque émotion, en analysant avec justesse le contexte, ses réactions, le comportement de l’agresseur, ce qui permet de sortir de la dissociation. Il s’agit de remettre de la chronologie, de faire des liens, d’expliquer au patient les mécanismes du trauma et de remettre le monde à l’endroit. Nul besoin de médicament, sauf pour diminuer la souffrance et le stress lorsqu’ils sont trop importants (anxiolytiques de façon ponctuelle, antalgiques et bétabloquants pour diminuer la sécrétion d’adrénaline). Peu à peu, les atteintes neurologiques sont réparées et les stratégies de survie deviennent inutiles. Tout cela prend du temps et doit se faire au rythme du patient, avec une psychothérapie de fond. Il est dangereux aujourd’hui de ne proposer aux patients que des thérapies « outils », comme l’hypnose, l’EMDR ou les TCC, sans travail de psychothérapie au long cours. Certes, c’est pratique, vite fait et ça ne coûte pas cher. Mais ce sont des bombes à retardement.
Certaines psychothérapies peuvent-elles aggraver les symptômes traumatiques ?
Oui, parce qu’elles ne permettent pas au récit d’émerger progressivement, de manière à ce que le cerveau puisse l’élaborer à son rythme. Non seulement elles peuvent faire à nouveau effraction pour le patient, mais elles renforcent la dissociation. Ce que font déjà très bien les victimes toutes seules, en écoutant de la musique très fort, en se collant à des jeux vidéos ultra violents, ou en s’anesthésiant avec de la drogue ou de l’alcool. Pas besoin de psy pour ça !
Est-il parfois trop tard pour se soigner du traumatisme ?
Plus la prise en charge est précoce (idéalement dans les 12 heures), moins le traumatisme sera prégnant. Cependant, même des années après, il est possible de traiter la mémoire traumatique et de « réparer » l’effraction psychique initiale et que la personne puisse enfin reprendre librement le cours de son existence. Il faut, comme le disait si joliment la psychanalyste Alice Miller « abattre le mur du silence et rejoindre l’enfant qui attend ».
http://inceste-viol-protegeons-les-enfants.psychologies.com/fonctionne-memoire-traumatique/#xtor=CS2-6-[22-11-2016]-[12:00]-[Memoire-traumatique-viol%5D
Muriel Salmona est psychiatre, psychothérapeute et présidente de l’association Mémoire Traumatique et Victimologie.
Sidération et dissociation : des mécanismes de survie
Quels sont les mécanismes traumatiques à l’œuvre lorsqu’un enfant est victime d’une violence sexuelle ?
Muriel Salmona : Le premier est la sidération. Confronté à des violences terrorisantes et incompréhensibles, l’enfant se retrouve paralysé psychiquement et physiquement. Cet état est déclenché par l’amygdale cérébrale. C’est une alarme interne qui engendre la production d’hormones de stress (adrénaline et cortisol), le but étant de fournir à l’organisme le « carburant » (oxygène et glucose) pour fuir ou combattre. Le problème, c’est que cette alarme ne se calme pas toute seule : seul le cortex peut la moduler ou l’éteindre. Les adultes peuvent y parvenir en analysant la situation, en cherchant à la comprendre, en prenant des décisions. Pas les enfants, dont le cortex est totalement immature. L’alarme continue donc à « hurler ».
Ce mécanisme de survie devient-il dangereux pour l’organisme ?
L’organisme se retrouve en effet en état de stress extrême, avec des taux toxiques d’hormones qui représentent un risque vital cardiovasculaire et neurologique. Pour y échapper, comme dans un circuit électrique en survoltage, le cerveau fait disjoncter le circuit émotionnel à l’aide de neurotransmetteurs qui sont des « drogues dures » anesthésiantes et dissociantes (morphine-like et kétamine-like, endorphines et antagonistes des récepteurs de la NDMA). D’où un état d’anesthésie émotionnelle et physique, une sensation d’irréalité, d’étrangeté, d’absence, qui donnent à l’enfant l’impression d’être spectateur des événements, de regarder un film. Le cortex est déconnecté. La réponse émotionnelle est éteinte. Cela s’appelle la dissociation.
Malheureusement, la dissociation permet à l’agresseur d’être tranquille…
En effet, car les victimes n’émettent pas de signaux de détresse. Elles sont figées. Ce qui leur est d’ailleurs reproché par la suite : « Pourquoi n’as-tu pas crié, fui, combattu, etc. ? ». La dissociation devient un piège : les actes violents peuvent être de plus en plus extrêmes, sans que les victimes puissent réagir. Comme elles sont anesthésiées, leur seuil de résistance à la douleur est augmenté. C’est flagrant lors des viols en réunion d’adolescentes, qui sont sans réaction ou s’exécutent comme des robots. De plus, comme la dissociation transforme la victime en automate, l’agresseur fait ce qu’il veut et peut facilement lui imposer de participer aux violences et de répéter des phrases de pseudo-consentement (« dis-moi que tu aimes ça, que c’est ce que tu veux !»). Il pourra ensuite arguer que l’enfant était d’accord ! Rappelons que seule une jurisprudence permet de ne pas prendre en compte la notion de consentement pour les enfants de moins de 5 ans. A 6 ans, on n’a pas le droit d’aller chez le médecin tout seul, mais on peut se faire sodomiser par son cousin et être considéré comme complice ! C’est du délire !
Combien de temps dure la dissociation traumatique ?
Des heures, des jours, des mois, voire des années si l’enfant continue à subir des violences ou s’il reste en contact avec l’agresseur et ses complices. Anesthésié émotionnellement, il semblera indifférent, déconnecté en permanence. C’est pourquoi de nombreuses victimes ne portent pas plainte, ou trop tard par rapport au délai de prescription. Cela explique aussi l’accueil souvent inadapté des proches et des professionnels. Face à une victime dissociée, ils ne peuvent percevoir ses émotions par le biais de leurs neurones miroir. La seule manière d’identifier sa souffrance est intellectuelle, à contre-courant de leurs ressentis qui indiqueraient plutôt du vide, du rien, du flou. Ils réagissent donc souvent par une absence d’empathie, une incrédulité, une minimisation, voire une totale remise en question des violences subies.
Encore une fois, l’enfant est victime de son mécanisme de survie…
Il va en effet être considéré comme débile, inconséquent, incapable de comprendre ce qui se passe et d’y réagir. Il sera en but à des moqueries, des humiliations, des maltraitances. C’est, dans le film Polisse, la scène avec la jeune ado qui a été obligée de faire des fellations à plusieurs garçons pour récupérer son portable. Elle semble si indifférente à la situation que les policiers se moquent d’elle : « Et si on t’avait pris ton ordinateur portable, qu’est-ce que t’aurais fait ? » Et toute la salle de cinéma d’éclater de rire…
Que se passe-t-il dans les jours, les semaines, les années suivant l’agression, pour le psychisme ?
Une plongée en enfer. De manière plus ou moins consciente, la mémoire traumatique hante les victimes, les empêche d’être elles-mêmes. Tout y est mélangé, sans identification ni contrôle possible. Ainsi, l’indifférenciation vécue au moment des violences empêche la victime de faire le tri entre ce qui vient d’elle et ce qui vient de son agresseur. Il est ainsi très fréquent qu’elle ressente à la fois sa propre terreur, associée à une excitation et une jouissance perverses qui sont celles de son bourreau. De même, elle ne peut se défendre des phrases assassines de l’agresseur (« tu aimes ça », « c’est ce que tu mérites »). Et plus les violences ont eu lieu tôt dans la vie de la victime, plus elle se construit avec ce magma incompréhensible.
De quoi ne plus savoir qui on est…
Elle se sent à la fois être une moins que rien qui a peur de tout, déconnectée pour survivre, absente à elle-même ; une coupable dont elle a honte et qui mérite la mort (ce que l’agresseur a mis en scène et qu’elle finisse par intégrer puisque cela tourne en boucle dans sa tête) ; une personne perverse qui pourrait devenir violente et qu’il faut sans cesse contrôler. La vie peut devenir un enfer avec une sensation d’insécurité, de peur, et de guerre permanente.
Des conduites à risques, d’évitement ou de contrôle, pour rester dissocié
Cela explique les phobies, les TOC, les angoisses ?
Pour éviter tout ce qui pourrait déclencher l’insupportable mémoire traumatique, l’enfant met en effet en place des conduites d’évitement, d’hypervigilance et de contrôle. Cela peut prendre la forme de phobies ou de TOC, comme les lavages répétés ou les vérifications incessantes par lesquelles il tente de se rassurer. Il se crée aussi fréquemment un monde parallèle où il se sent en sécurité et va se réfugier : une cabane, sa chambre ou un monde imaginaire. Non seulement ces conduites sont épuisantes et envahissantes, entraînant des troubles cognitifs, avec un impact négatif sur les apprentissages et la scolarité. Mais en plus, elles sont souvent contrecarrées par l’entourage, et inefficaces face à la force de la mémoire traumatique. Pour empêcher qu’elle explose, ils adoptent donc des conduites qui entretiennent la dissociation.
En prenant ensuite des drogues, de l’alcool ?
Oui, notamment. Pour s’anesthésier, les enfants provoquent aussi compulsivement des situations de stress de plus en plus fort pour augmenter la quantité de drogue sécrétée par l’organisme. Par des conduites addictives (médicaments, troubles alimentaires,…), auto-agressives (se frapper, se morde, se scarifier …), des mises en danger ( sports extrêmes, jeux dangereux, conduites sexuelles à risques, situation d’abus renouvelé…) ou en étant hyper violents contre autrui. Le problème est double. D’un côté, ces conduites rechargent la mémoire traumatique et rendent les conduites dissociantes encore plus nécessaires. De l’autre, les drogues produites par le cerveau sont de moins en moins efficaces. Ils doivent donc aller toujours plus loin pour en sécréter plus. Incompréhensibles pour l’entourage, ces conduites isolent les victimes, qui semblent de plus en plus indifférentes car dissociées, et ont encore moins de chance d’être secourues. C’est un cercle vicieux.
Des violences minimisées ou mises en doute
Et lorsqu’ils révèlent ce qu’ils ont subi, les mineurs courent le risque de ne pas être crus, d’être mis en cause et maltraités…
Très fréquemment, les adultes ont en effet recours à des discours moralisateurs et culpabilisants. Je me souviens par exemple d’une petite fille qui écartait les jambes et se mettait, en public, des objets dans la vulve. Tout le monde la grondait, lui disait qu’il ne fallait par faire cela, que c’était mal élevé. En lui demandant simplement : « Qui t’a fait cela ? », elle a désigné le coupable. Pareil lorsqu’un ado se scarifie ou tente de se suicider. Plutôt que de le culpabiliser ou de lui faire la morale, il faudrait lui demander quelles violences il a subies pour être dans une telle souffrance !
Les victimes mineures sont-elles décrédibilisées ?
C’est le cas pour toutes les victimes de violences sexuelles, et plus encore pour les mineurs. Plutôt que d’être reliés aux violences et au trauma, les symptômes sont retournés en accusation contre les victimes. Quand ils vont très mal, on les accuse d’être des enfants difficiles, agités, bizarres, peureux, timides, d’avoir des troubles du comportement, de la personnalité, des déficiences intellectuelles, des symptômes psychiatriques, etc. 95% des victimes considèrent que les violences ont eu un impact sur leur santé mentale : il est aberrant, pervers et cruel, de retourner leur fragilité psychique contre elles ! C’est une preuve médicale de leur crédibilité ! Quand elles semblent ne pas aller si mal, parce qu’elles sont très dissociées et anesthésiées émotionnellement, les violences sont minimisées ou mises en doute.
Les fausses accusations existent-elles ?
Elles représentent en fait moins de 6% des allégations… et ne viennent jamais des enfants. Pourtant, tout le monde pense qu’elles sont fréquentes, d’où la réticence à signaler lorsqu’on se doute de quelque chose. C’est un puissant mécanisme de déni face à l’inimaginable. C’est pareil pour le soi-disant « syndrome d’aliénation parentale » ou la « théorie des faux souvenirs ». Ce premier a été inventé par un psychiatre américain qui, dans ses ouvrages, fait l’apologie de la pédophilie ! La seconde, en vogue à la fin des années 1990 aux Etats-Unis, a décrit une soi-disant épidémie de dénonciations à partir de faux souvenirs qui auraient été induits par des thérapeutes. Depuis, un ensemble impressionnant d’études scientifiques a au contraire démontré que les souvenirs retrouvés sont fiables.
Une mémoire « fantôme » hypersensible et incontrôlable
Comment est-ce possible d’oublier qu’on a été victime de violences sexuelles ?
Cela paraît étonnant, en effet, mais c’est un mécanisme physiologique : la disjonction du cortex est aussi à l’origine de troubles de la mémoire. Les circuits d’intégration sont interrompus, d’où des amnésies pendant des périodes plus ou moins longues (pour 59 % des victimes de violences sexuelles dans l’enfance) ou complètes (pour 38%). Plus la victime est jeune et plus son agresseur est proche, plus l’amnésie est forte. Ces oublis durent parfois des décennies. Et lorsque les souvenirs réapparaissent, c’est le plus souvent brutalement, par surprise, avec des détails multiples et précis. Cela s’accompagne d’une détresse, d’un sentiment d’effroi, de sidération et de sensations abominables.
Comment expliquer ce retour brutal des souvenirs et des sensations, parfois après des décennies d’oubli ?
C’est lié à la mémoire traumatique. En temps normal, une structure du cerveau appelée hippocampe se charge d’intégrer les événements vécus et de transformer la mémoire émotionnelle en mémoire autobiographique, accessible et verbalisable. Mais lorsque le cerveau disjoncte, la mémoire émotionnelle, qui n’est pas traitée par l’hippocampe, devient traumatique. Enkystée, c’est une mémoire « fantôme » hypersensible et incontrôlable, une « boîte noire » qui reste active. Si bien que les victimes vivent dans une terreur, une douleur et un désespoir permanents. Elles vivent aussi des sensations soudaines d’être en grand danger, écrasées, frappées, de perdre connaissance, de mourir, d’avoir la tête ou le corps qui explose, des suffocations, etc.
Qu’est-ce qui fait « exploser » cette mémoire traumatique et revenir les souvenirs ?
Cela peut être la disparition de la dissociation, quand la victime est enfin sécurisée par exemple. Ou quand elle subit une violence de trop, qui dépasse ses capacités de dissociation. Ou quand une situation, une sensation, une lumière, une odeur, rappelle les violences ou lui fait craindre qu’elles ne se reproduisent. La mémoire traumatique peut se rallumer des mois, voire de nombreuses années après les violences. Elle fait alors revivre à l’identique, avec le même effroi et la même détresse, les événements, les émotions et les sensations qui y sont rattachées.
Se faire accompagner par un « démineur professionnel » pour « revisiter » le vécu des violences
Comment les victimes se sortent-elles de cet enfer ?
Pour s’en sortir, il faut que la mémoire traumatique soit retraitée en une mémoire autobiographique. Il faut déminer ce magma qui fait bugger le cerveau. Cela se fait en « revisitant » le vécu des violences, accompagné pas à pas par un « démineur professionnel » en mettant des mots sur chaque situation, sur chaque comportement, sur chaque émotion, en analysant avec justesse le contexte, ses réactions, le comportement de l’agresseur, ce qui permet de sortir de la dissociation. Il s’agit de remettre de la chronologie, de faire des liens, d’expliquer au patient les mécanismes du trauma et de remettre le monde à l’endroit. Nul besoin de médicament, sauf pour diminuer la souffrance et le stress lorsqu’ils sont trop importants (anxiolytiques de façon ponctuelle, antalgiques et bétabloquants pour diminuer la sécrétion d’adrénaline). Peu à peu, les atteintes neurologiques sont réparées et les stratégies de survie deviennent inutiles. Tout cela prend du temps et doit se faire au rythme du patient, avec une psychothérapie de fond. Il est dangereux aujourd’hui de ne proposer aux patients que des thérapies « outils », comme l’hypnose, l’EMDR ou les TCC, sans travail de psychothérapie au long cours. Certes, c’est pratique, vite fait et ça ne coûte pas cher. Mais ce sont des bombes à retardement.
Certaines psychothérapies peuvent-elles aggraver les symptômes traumatiques ?
Oui, parce qu’elles ne permettent pas au récit d’émerger progressivement, de manière à ce que le cerveau puisse l’élaborer à son rythme. Non seulement elles peuvent faire à nouveau effraction pour le patient, mais elles renforcent la dissociation. Ce que font déjà très bien les victimes toutes seules, en écoutant de la musique très fort, en se collant à des jeux vidéos ultra violents, ou en s’anesthésiant avec de la drogue ou de l’alcool. Pas besoin de psy pour ça !
Est-il parfois trop tard pour se soigner du traumatisme ?
Plus la prise en charge est précoce (idéalement dans les 12 heures), moins le traumatisme sera prégnant. Cependant, même des années après, il est possible de traiter la mémoire traumatique et de « réparer » l’effraction psychique initiale et que la personne puisse enfin reprendre librement le cours de son existence. Il faut, comme le disait si joliment la psychanalyste Alice Miller « abattre le mur du silence et rejoindre l’enfant qui attend ».
http://inceste-viol-protegeons-les-enfants.psychologies.com/fonctionne-memoire-traumatique/#xtor=CS2-6-[22-11-2016]-[12:00]-[Memoire-traumatique-viol%5D
Re: November's Girl and roses
[size=30]Qui boit beaucoup finit par se noyer : le danger de taire ses sentiments[/size]
“Qui boit beaucoup finit par se noyer ». Peut-être avez-vous déjà entendu ce dicton ancien qui enferme des vérités universelles que nous devrions apprendre, et qui nous rappelle nos ancêtres, comme la plupart des vieux dictons. Combien de choses devez-vous faire dans votre quotidien? Combien de sentiments et de pensées gardez-vous pour vous, pour ne pas faire de mal ou offenser la personne que vous avez en face de vous?
Cependant, sachez qu’en agissant ainsi, vous finissez pas vous faire du mal. Dans cet article, nous allons vous expliquer les conséquences d’une telle attitude envers vous-même.
1. Qui garde le silence conserve le pouvoir
Le silence est une sage décision, car il est toujours très adapté face à un commentaire déplacé ou devant une expression peu adaptée.
En effet il est toujours mieux de choisir de le silence et d’agir avec plus d’intelligence que celui qui parle sans penser.
Cependant, il faut savoir maintenir un équilibre entre garder le silence et défendre nos besoins:
- Si nous taisons nos sentiments et nos pensées, la personne que nous avons en face de nous ne sait jamais ce qui nous fait mal, ou si elle dépasse certaines limites.
Personne n’est divin alors si nous disons à voix haute ce qui nous paraît mal ou nous offense, les personnes de notre entourage pourront en tenir compte.
- Il y a des silences sages et des mots sages. Savoir quand se taire et quand parler est sûrement parmi les meilleures compétences que nous puissions développer.
Il ne s’agit pas pour autant, de toujours se taire ou de toujours dire ce qui nous passe par la tête, sans rien garder de secret, car les extrêmes ne sont jamais bons.
Essayez de maintenir un certain equilibre, mais n’oubliez jamais que le fait de cacher vos sentiments peut également vous faire du mal.
En effet, en agissant ainsi, vous permettez aux autres d’entrer et de rendre vulnérable votre espace personnel, de dépasser les limites, de parler pour vous quand vous vous taisez, de choisir pour vous lorsque vous gardez le silence, etc.
Finalement, vous ne serez rien de plus qu’une marionnette guidée parles autres.
2. Les mots non dits deviennent des maladies psychosomatiques
Vous ne serez pas surpris d’apprendre que l’esprit et le corps sont intimement liés et connectés.
En effet, les spécialistes se sont accordés pour dire que presque 40% de la population souffre ou a déjà souffert dans sa vie, d’une maladie psychosomatique.
La nervosité, par exemple, altère nos digestions, génère des diarrhées ou les classiques maux de tête. De nombreux herpès labiaux proviennent de processus de stress élevé, de nervosité et de fièvre.
Ainsi, il ne faut pas négliger le fait que taire ce que nous ressentons et ce que nous pensons provoque en nous une forte anxiété.
Pensez à tous ces mots que vous ne voulez pas dire à vos parents ou à vos amis pour ne pas leur faire de mal.
Ceux-ci font des choses pour vous en pensant qu’ils vous aident, alors qu’en réalité cela vous fait vous sentir mal.
Pourquoi n’osez-vous pas dire la vérité ? Pensez également à votre conjoint, que vous ne voulez pas offenser, alors qu’à certains moments, il se comporte mal et vous blesse. Et pourtant, vous choisissez quand même le silence.
Tout cela va se traduire tôt ou tard par des maladies psychosomatiques, des migraines, de l’hypertension artérielle, de la fatigue chronique, etc.
3. Dites ce que vous pensez à voix haute : la clé du soulagement émotionnel
Vous ne devez pas avoir peur de vous écouter, et encore moins de vous faire écouter par les autres, car c’est quelque d’aussi nécessaire que le fait de respirer, de manger ou de dormir.
La communication émotionnelle est nécessaire dans notre quotidien pour établir des relations plus saines avec les autres et, ainsi, avec nous-mêmes.
Voici quelques clés basiques pour y parvenir:
- Pensez que tout a une limite. Si nous ne disons pas à voix haute tout ce que nous pensons et nous ressentons, nous n’agirons pas avec dignité, nous perdrons de l’estime de nous-même et le contrôle de notre vie.
Tout d’abord, prenez conscience que le fait de dire ce que l’on pense et ce dont on a besoin, est un droit.
- Dire ce que l’on pense, ce n’est pas faire du mal aux autres. C’est vous défendre vous-même et ainsi, informer les autres d’une réalité que vous devez connaître.
- Ne soyez pas obsédé par la réaction des autres, n’ayez pas peur. A présent, si ce que pensent les autres vous inquiète beaucoup, vous pouvez vous préparer aux possibles réactions.
Un exemple : vous ne voulez plus que vos parents viennent chez vous tous les week-ends car vous n’avez pas d’intimité avec votre conjoint. Vous avez donc décidé de dire à vos parents qu’ils arrêtent de venir autant.
Comment croyez-vous qu’ils vont réagir ? Si vous croyez qu’ils vont s’énerver, préparez-vous également à les raisonner et à leur dire qu’il n’y a aucune raison de s’énerver.
Si vous pensez qu’ils vont se sentir blessés, préparez-vous aussi à leur dire qu’il ne doivent pas ressentir cela et argumentez à propos de ce que vous ressentez, vous.
- Dire ce que l’on pense et ce que l’on ressent à voix haute est la meilleure manière de se libérer émotionnellement. Pratiquez cela avec sagesse, et prenez soin de vous-même.
https://amelioretasante.com/boit-beaucoup-finit-se-noyer-danger-de-taire-sentiments
Re: November's Girl and roses
Jusqu’où s’étend la confidence?
PAR NEURONES EN EVENTAIL · 16 NOVEMBRE 2016
J’imagine que dans votre vie, vous êtes sans doute entourés de copains, copines, ami(e)s, meilleur(e)s ami(e)s ou alors vous êtes certainement très proches de certains membres de votre famille ?
Quoi qu’il en soi, vous êtes à un moment donné, très proche de quelqu’un avec lequel, vous vous confiez des petites choses personnelles. Des moments de votre vie, des pensées un peu loufoques, des histoires sordides… Il y a autour de vous, une personne au moins, à qui vous attribuez le rôle de confidente et vice-versa.
Vous lui confiez des secrets inavouables, parce que vous savez que cette personne est, proche de vous, vous comprend, ne vous juge pas, vous aiguille, vous soutient, bref elle est présente pour vous. Et en même temps, cela soulage votre conscience. Vous savez également qu’elle restera muette et que jamais elle ne dévoilera ce que vous lui avez confié.
Et il y a aussi la situation inverse. La situation où c’est vous qui êtes la confidente.
Etre la confidente de quelqu’un est très agréable aussi, parce que l’on se rend compte de l’importance que l’on a, aux yeux de l’autre et on prend conscience de la confiancequ’elle nous porte. Etre la confidente, nous donne un rôle majeur, mais aussi un rôle qui peut être dérangeant.
Lorsque l’on se retrouve être la confidente d’une personne et que celle-ci nous confie des choses qui doivent être tues, mais que l’on connaît également l’autre personne qui est concernée par ledit secret… La situation devient légèrement délicate. Surtout quand ces deux personnes, se trouvent être nos deux amies.
Pour être actuellement dans ce genre de situation, je me questionne beaucoup.
Je me demande jusqu’où porte en fin de compte la légitimité de la confidence ? Jusqu’où s’étend mon rôle d’amie ? Et à partir de quand et à quel moment mon rôle de confidente peut porter préjudice ?
Bien que je sois fière d’être la confidente des personnes qui m’entourent, j’avoue être un peu bouleversée et je souhaite tenir mon rôle comme il se doit sans blesser aucun des partis.
http://neurones-en-eventail.com/jusquou-setend-confidence/
Re: November's Girl and roses
Sociopathe : Le Bon Comportement à Avoir avec ce Psychopathe
Article Publié Par Michaël LIZEN
..
Qu’est-ce qu’un sociopathe ?
En psychologie et par définition, un sociopathe est une personne qui présente un trouble de la personnalité caractérisé par de l’indifférence pour les règles de vie en société. Cette personne adopte donc « un comportement antisocial » qui va à l’encontre des normes sociales.
Le sociopathe est un psychopathe qui manque cruellement d’empathie, agit de façon impulsive et peut nuire gravement aux autres. Les normes sociales étant là pour empêcher les individus de se faire du mal les uns aux autres.
Comment Agir avec un Sociopathe ?
Quelle différence entre sociopathe et psychopathe ?
Il n’y a pas vraiment de différence entre les deux. On peut dire que ce sont des synonymes pour parler des mêmes personnes.
La seule différence réside dans l’origine du trouble :
La sociopathie proviendrait d’un environnement social défavorable : maltraitance et violence durant l’enfance, parents défaillants – trop strictes ou manque d’affection, etc.
La psychopathie est un trouble qui proviendrait de facteurs mélangés : psychologie, biologie, génétique et environnement.
A l’heure actuelle, il semble préférable – et plus scientifique – de parler d’un « trouble de la personnalité antisociale » ou « trouble de la personnalité dyssociale » pour qualifier sociopathe ou psychopathe.
Qu’en est-il pour le Manipulateur Pervers Narcissique ?
Le PN est aussi une personne qui souffre du même trouble de la personnalité antisociale. Le terme « Pervers Narcissique » ou plus simplement « PN » a juste été inventé plus tardivement que les deux précédents.
Dans tous les cas (sociopathe, psychopathe et perversion narcissique), la personne est narcissique et incapable ou limitée dans sa capacité à ressentir les émotions humaines comme l’empathie ou la souffrance. Elle n’a pas de remord et ne culpabilise pas (ce qui se remarque par de l’indifférence après avoir maltraité quelqu’un). Elle ne connaît pas le sentiment de honte. Elle est impulsive, agressive et incapable de se conformer aux normes sociales. Elle ne prend pas ses responsabilités mais rejette toujours la faute sur les autres. Elle ne parvient pas à maintenir de bonnes relations dans la durée (familiales, professionnelles, amicales ou amoureuses).
Pour vérifier si vous êtes sociopathe[ou si vous avez un sociopathe dans votre entourage],faites le test pour savoir si on est sociopathe
Un point important sur les sociopathes
Il ne faut pas tomber dans le piège de croire que tous les sociopathes sont des tueurs en série comme le montrent certains films de cinéma américain.
En réalité, les psychopathes ne sont pas tous des meurtriers et ils sont même très différents les uns des autres.
Certains sont relativement bien sociabilisés et peuvent rester non violents et donner l’impression de personnes tout à fait normales.
Certains vivent isolés de la société et ne demandent rien à personne. Il ne feront pas de mal tandis que d’autres sont carrément violents et peuvent tuer.
Il faut noter que certains sociopathes n’ont pas d’ambition ni d’objectif pour leur propre vie, ils veulent juste ne rien faire. Alors que d’autres sont très ambitieux, veulent le pouvoir et du fait de leur trouble antisocial, ils peuvent aller très loin et connaître une réussite exceptionnelle (dans la finance, la politique ou les affaires). Il apparaît indéniable que des traits de la personnalité sociopathe peuvent aider à poursuivre « froidement » ses buts et ainsi permettre de franchir plus aisément les obstacles qui mènent jusqu’à la réussite (par exemple, ne pas se laisser influencer par les autres peut être une grande qualité pour celui qui veut réussir).
Un psychopathe ambitieux sera toujours considéré comme supérieur à la moyenne (en terme de réussite). On dira souvent de lui qu’il a du charisme, qu’il est un grand séducteur (et manipulateur !) mais au fond de lui, il reste un être insatisfait et irrité par le monde extérieur et envieux de la réussite d’autrui. C’est ainsi qu’il n’hésitera pas à faire peur ou rabaisser les autres pour mieux les dominer.
Bon à savoir : de nombreux sociopathes connaissent un grand succès professionnel car ils savent blesser tous ceux qui les empêcheraient d’atteindre leurs objectifs !
Professionnellement, il n’est pas rare que le sociopate occupe un poste qui lui permet d’exercer un contrôle sur les autres. On les retrouve également dans les professions qui donnent du pouvoir et/ou qui nécessitent de prendre des décisions sans faire intervenir l’aspect émotionnel comme par exemples les PDG, les avocats, les commerciaux, les journalistes, les policiers, les chirurgiens,…
Par contre, il est assez rare (mais jamais impossible) de retrouver des psychopathes parmi les professionnels qui ont un rapport direct avec l’humain et l’aide à autrui (médecins, infirmières, psychothérapeutes, enseignants,…)
Si vous vous intéressez à la vie privée des sociopathes, vous constaterez qu’ils n’ont pas vraiment d’amis proches (avec liens de profonde amitié) et qu’ils ne gardent généralement pas de contact avec les personnes qu’ils ont rencontrées dans leur passé.
Comment s’en sortir avec un sociopathe ?
Dans tous les cas, si vous avez une relation – qu’elle soit privée ou professionnelle – avec une personne sociopathe, attendez-vous à vivre une relation douloureuse et à en subir les conséquences.
Retenez bien ceci : un sociapathe prend plus de plaisir à manipuler et blesser les autres qu’à les aider.
Vous devez donc demander de l’assistance et vous faire aider.
Car avec le temps, la personnalité antisociale aura tendance à vous isoler. Ensuite elle prendra énormément de plaisir à contempler sa victime en train de souffrir.
Surtout, ne vous mettez pas en travers du chemin d’un sociopatheviolent. C’est le plus dangereux, il peut tuer sans se culpabiliser et sans jamais regretter son acte.
Abstenez-vous aussi de traiter de « psychopathe » une personne juste parce que vous ne l’appréciez pas. Ceci est dangereux.
Suivez toujours votre intuition. Si vous avez identifié le trouble chez un proche et si vous le pouvez, tenez-vous à distance et quitter le psychopathe (le mettre suffisamment à distance pour ne pas être manipulé et passer le minimum de temps avec lui – ou elle !). Cela reste la meilleure chose à faire pour éviter d’en subir les souffrances et autres conséquences destructrices.
Tenez-vous autant que possible à l’écart de ces individus sans leur montrer que vous les suspectez et sans être méchant avec eux.
Efforcez-vous de devenir insensible au charme du psychopathe et protégez-vous de la manipulation.
Si vous ne pouvez pas mettre un terme à la relation, apprenez à ne plus vous laisser marcher sur les pieds en acquérant une plus grande force d’esprit.
Les psychopathes se méfient et s’éloignent des personnes qui ont une grande force d’esprit (les gens qui savent ce qu’ils veulent, qui savent se défendre et qui ne se laissent pas mener à la baguette). Ils s’attaquent plus volontiers aux personnes faibles et mal dans leur peau. Vous l’avez compris, ce sont des proies plus faciles à manipuler sans qu’elles s’en aperçoivent.
Pensez-y et apprenez à vous faire respecter !
Enfin, il est bien évident que plus vous aurez une grande confiance en vous, plus vous aurez de chances de faire peur et d’éloigner les sociopathes !
http://www.marre-des-manipulateurs.com/sociopathe/
Re: November's Girl and roses
Comment Reconnaître un Psychopathe : 9 Signes et Symptômes
Article Publié Par Michaël LIZEN
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Comment Reconnaître un Psychopathe (ou sociopathe) ?
Selon les estimations, environ 1 individu sur 100 dans la population générale serait psychopathe…
Avec un ratio de 3 hommes pour une femme psychopathe.
La psychopathie, c’est quoi ?
« La psychopathie » est une déviance et un trouble de la personnalité. Selon certains, il ne s’agirait pas d’une véritable maladie mentale.
Par définition, les psychopathes (ou sociopathes) sont des individus qui adoptent des comportements inhumains et anti-sociaux.
Le but de cet article est de dresser la liste des signes (et symptômes) qui vous permettront de repérer facilement les gens qui souffrent de ce trouble de la personnalité.
Comment Reconnaître un Psychopathe
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Voici 9 signes qui vous aideront à reconnaître un psychopathe
1/ Le psychopathe manque cruellement d’empathie pour les autres
Ces individus n’éprouvent pas de sentiments envers les autres. Ils ne sont pas capables spontanément de se mettre à la place des autres ce qui explique leur capacité à les faire souffrir physiquement et psychologiquement.
Vous devez retenir ceci : le psychopathe est indifférent face à la souffrance et la douleur d’autrui et il ne se préoccupe donc pas du sort de ses victimes…
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2/ Le psychopathe n’a pas de remords et ne culpabilise pas
Ces personnes ne ressentent aucune culpabilité. C’est pourquoi ils sont prêts à tout pour arriver à leurs fins.
Jamais le psychopathe ne reconnaîtra ses torts et sa responsabilité – même après un passage à l’acte.
Irresponsable et incapable de se remettre en question, le psychopathe dira toujours « c’est la faute de l’autre… »
En particulier, vous ne serez pas surpris de découvrir que le psychopathe estime ne pas avoir de problème psychologique et ne voit donc aucune raison de changer son comportement psychopathe…
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3/ Le psychopathe fait preuve de sang-froid
Le psychopathe est un être insensible et froid. Son regard est très froid et il contrôle parfaitement ses peurs.
Il est donc impossible de le prendre par les sentiments…
De plus, le psychopathe déteste la routine et la monotonie. Il aime prendre des risques et recherche les sensations fortes.
Il va souvent consommer de l’alcool, du tabac ou des drogues et pratiquer des activités dangereuses (jeux d’argent, sports dangereux, roulette russe, délinquance, sexualité perverse,…)
Vous pouvez facilement le repérer à son besoin constant de stimulations. Les psychopathes ne sont pas abonnés à la tranquillité, au silence et à la réflexion. Ils ont constamment besoin d’être divertis et occupés…
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4/ Le psychopathe est égocentrique et narcissique
Les psychopathes ont un « égo surdimensionné », ils sont en permanence centrés sur eux-mêmes simplement parce qu’ils ont une personnalité narcissique et égocentrique.
Ils se perçoivent comme le centre du monde.
Ils veulent être admirés et pensent que les autres les envient.
Ils vont souvent se croire plus intelligents et plus forts qu’ils ne le sont en réalité.
Leur personnalité fait qu’ils ont une grande facilité à se détacher des autres (ils se fichent de ce que les autres pensent d’eux) ainsi que de leurs actes (ils mentent sans scrupules, ne sont pas fiables, trichent, s’absentent sans prévenir et ne tiennent pas leurs promesses).
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5/ Le psychopathe n’a pas de buts précis à long terme
Les psychopathes n’ont pas d’objectifs réalistes à long terme.
Soit ils n’ont pas d’objectif du tout soit leurs ambitions sont irréalisables et basés sur une estimation exagérée de leurs capacités et réalisations (égo démesuré)
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6/ Le psychopathe manipule et adopte des « comportements inhumains »
Le psychopathe est une personne irritable, intolérante à la frustration et colérique. Il se sentira vite frustré en particulier s’il n’obtient pas ce qu’il veut.
Vu son faible niveau de maîtrise de soi, le psychopathe est imprévisible et s’énerve vite en exprimant violemment sa colère sur les autres.
Les crises de rage avec passages à l’acte et violence (physique et morale) sont typiques et se manifestent très vite chez la personnalité psychopathique.
La violence du psychopathe s’exprime à l’égard des autres mais aussi vers lui-même (mutilation, suicide).
Par ailleurs, les psychopathes sont extrêmement manipulateurs avec les personnes de leur entourage. Pour eux, les autres sont des objets qu’ils manipulent et « instrumentalisent » pour assouvir leurs besoins.
Ils vont continuellement s’en prendre aux autres (attaques, critiques, rabaissements, dénigrements, intimidations, dévalorisation et humiliations) et toujours prendre les autres pour responsables de leurs difficultés.
Ils perçoivent les autres comme des proies potentielles qu’ils effrayent, persécutent et veulent dominer (pour se revaloriser eux).
Le psychopathe est généralement très bavard et convainquant. Il utilisera le langage comme une arme pour faire du harcèlement moral.
Méfiez-vous des psychopathes, ce sont des personnes potentiellement dangereuses qui d’ailleurs auront souvent affaire avec la justice…
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7/ Le psychopathe adopte des comportements anti-sociaux
En général, le psychopathe est quelqu’un qui se désintéresse du monde et méprise les règles sociales (il se crée ses propres règles).
Fréquemment isolé, avec pas ou peu d’amis, le psychopathe adopte souvent un comportement fortement anti-social. De la méfiance au mépris en passant par les agressions, la persécution et pouvant aller jusqu’à des actes criminels vis-à-vis de ses ennemis.
Il lui est impossible de participer à un groupe social, difficile de conserver longtemps son emploi, etc.
Les psychopathes se sentent victimes et exclus de la société et peuvent devenir des casseurs, des extrémistes ou des terroristes (ayant au fond d’eux une grosse rancoeur contre la société).
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8/ Le psychopathe est de nature impulsif et instable émotionnellement
A l’instar de la personnalité borderline, le psychopathe souffre d’une impulsivité importante et d’instabilité émotionnelle.
Il fait les choses par envie et pour obtenir une satisfaction immédiate.
Etant instable et imprévisible, il va régulièrement « décharger » son angoisse sur les personnes proches. Ainsi, son humeur est très changeante (triste, anxieuse, déprimée, colérique, agressif,…).
Le psychopathe amoureux s’engage dans une relation de façon assez intense au début mais la relation ne durera pas longtemps. Le partenaire sera vite pris pour cible et dévalorisé.
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9/ Le psychopathe a des difficultés à maintenir ses relations
Attention, contrairement aux idées reçues, la plupart des psychopathes ne sont pas des tueurs en série !
Ce sont plutôt des individus qui vivent de façon isolée par rapport aux autres. Le problème est qu’ils se sentent persécutés et vont mépriser les autres.
Le psychopathe se crée difficilement des relations et a de grosses difficultés à maintenir une bonne relation avec autrui.
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Le Test Psychopathe
Vous pouvez identifier les psychopathes avec un test et en suivant la méthode de Hare.
http://www.marre-des-manipulateurs.com/comment-reconnaitre-psychopathe-9-signes/
Re: November's Girl and roses
L’intelligence émotionnelle* devient de plus en plus la compétence professionnelle retenue en priorité par les recruteurs et les entreprises, parfois même avant la capacité technique. Le « cadre hautement intelligent émotionnellement » est de plus en plus recherché même s’il a un QI moyen. 7 raisons expliquent pourquoi les entreprises accordent une prime élevée à l'intelligence émotionnelle.
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Une meilleure gestion du stress
Faire face aux pressions de l’activité et bien se comporter sous le stress exige une capacité à gérer ses émotions. Le cadre d’un niveau élevé d’intelligence émotionnelle serait doué d’une sorte de thermostat des émotions qui lui permet de réguler son niveau de stress. Il a tendance naturelle à résister au bouillonnement de ses humeurs, et à savoir vivre et agir efficacement même dans des situations difficiles. Il affronte les changements humains, techniques et numériques, organisationnels… dans sa vie professionnelle et gère son stress mieux que les autres.
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Une compréhension et collaboration
facilitées avec les autres
Le cadre à intelligence émotionnelle développée s’avère plus ouvert à la critique et à une démarche d’amélioration. Dans le travail en équipe de plus en plus important aujourd’hui il est capable de comprendre ses collègues et de s’entendre avec eux, sa sensibilité émotionnelle lui facilite la construction de relations avec des interlocuteurs variés, de différents origines par la formation, le métier, la culture, le milieu social. Un atout important à l’heure des échanges planétaires et de la mondialisation de l’économie.
Une écoute supérieure des autres
Tout le monde veut être entendu, considéré et compris. La capacité d’écoute et de réponse est depuis toujours cruciale pour nouer des relations de travail solides et durables. Sa pratique spontanée de se consacrer à l’autre rend le cadre émotionnellement intelligent doué pour prendre en compte les émotions et les désirs de son entourage professionnel.
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Une grande ouverture
au feedback et à l’amélioration
Un feedback ouvert, opportun et honnête est nécessaire à la productivité. Le cadre « émotionnel » prend facilement en compte les retours d’expérience ou les appréciations de sa hiérarchie surtout si elles impliquent des améliorations. Le bon niveau d’estime de soi permet de regarder positivement les domaines dans lequel il peut faire mieux, et de ne pas se sentir remis en cause.
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Une empathie qui fédère et motive
Le cadre « émotionnellement haut » dépasse ses émotions et ses désirs pour prendre en compte ceux des autres, il utilise sa sensibilité pour instaurer confiance et cohésion, et permet à l’équipe qu’il manage de se concentrer sur le travail à accomplir plutôt que de se perdre dans des querelles internes, sa sensibilité aux besoins des autres lubrifie les relations et motive à travailler ensemble.
Un exemple à suivre pour les autres
Le cadre doué pour l’émotionnel sait garder une certaine sérénité quand les choses ne vont pas comme il l’a prévu. Son talent à s’entendre avec tout type de personnalité fait souvent de lui un exemple à suivre. Ainsi l’intelligence émotionnelle élevée devient un levier puissant pour influencer les collaborateurs dans une organisation, indépendamment du titre de sa fonction. Sa capacité à s’élever au-dessus des colères du quotidien force le respect de ceux avec lesquels il travaille.
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Une prise de décision approfondie
En raison de sa capacité à voir les situations et les personnes d’un point de vue clair et dépassionné, il porte de meilleurs jugements et prend des décisions cohérentes qui impactent positivement les autres. Si une décision entraîne des conséquences négatives, il gère la situation et la corrige avec calme et efficacité. Pouvoir jauger les résultats de ses choix lui permet de se comporter de manière proactive, il s’adapte au changement, domine ses émois et désarrois, dépasse ses troubles et son inquiétude, et peut ainsi bien travailler avec des interlocuteurs très différents.
*Les premières études sur l’intelligence émotionnelle (IE) parfois appelée intelligence du cœur ou capacité à utiliser les émotions et les sentiments, datent des années 1990 : Salovey et Mayer la définissent comme « une forme d’intelligence qui suppose la capacité à contrôler ses sentiments et émotions et ceux des autres, à faire la distinction entre eux et à utiliser cette information pour orienter ses pensées et ses gestes. » Ils ont par la suite affiné cette définition en se référant à « l’habileté à percevoir et à exprimer les émotions, à les intégrer pour faciliter la pensée, à comprendre et à raisonner avec les émotions, ainsi qu’à réguler les émotions chez soi et chez les autres ».
http://www.cadre-dirigeant-magazine.com/reussir-en-entreprise/vie-quotidien-cadre/pourquoi-le-cadre-emotionnellement-intelligent-a-la-cote
Re: November's Girl and roses
JEU COLLABORATIF : LA BOITE À DÉFIS (CONFIANCE EN SOI, ÉMOTIONS, PARTAGE)
Jeff | novembre 11, 2016 | Activités, Bonne idée ! | Un commentaire
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Il existe une astuce mentale pour dépasser la peur et développer sa confiance en soi : se lancer des défis !
En effet, la peur est une émotion qui peut priver les enfants d’expériences qui favoriseraient leur épanouissement et leur confiance. Nous évoquons ici les peurs irrationnelles et non les peurs qui nous sauvent des dangers réels.
Parmi ces peurs et ses croyances, il y a le sentiment de ne pas « être capable » qui reflète la peur d’échouer (liée à la crainte du jugement d’autrui qui est ensuite intégrée sous forme de jugement interne ou rumination).
Pour contourner cette peur, l’astuce est de transformer le mot « peur » en « défi » ! Car un défi est avant tout ludique et motivant ! Ainsi on passe de (peur) à (défi).
Et cela devient vite une habitude…familiale ! Car les adultes aussi ont besoin de transformer leurs peurs en défis pour changer !
La boite que je vous propose de réaliser aujourd’hui va donc contenir des défis écrits sur des petits papiers.
Ces défis pourront être la transformation d’une peur existante ou bien des jeux simples et divertissants pour développer la confiance et l’audace.
Si vous décidez de ne travailler que sur les peurs, il sera nécessaire de lister ou dessiner préalablement les peurs de tout le monde : en effet, la boite à défis est un outil familial qui resserre les liens et contribue à l’épanouissement général !
N’oubliez pas que le but est avant tout de s’amuser !
Notez que vous pouvez soit opter pour une boite à défi individuelle, soit une boite pour toute la famille/tous les joueurs.
Les papiers des défis réussis peuvent être gardés dans une boite succès
La collaboration entre les membres de la famille est autorisée et même conseillée !
Règles du jeu
- fabriquer une boite à défis pour tous ou individuelle (à décorer selon notre convenance)
- chacun prépare des défis pour les autres joueurs et les écrit sur des papiers à glisser dans la boite à défis de chacun ou dans la boite commune.
- au fil de la journée ou pendant une partie, chacun pioche à tour de rôle un défi
- la collaboration est autorisée pour la réalisation du défi
- à la fin de la journée ou de la partie, tout le monde s’applaudit (même si aucun défi n’est réussi) et on se donne rendez-vous pour une prochaine partie (avec réutilisation des défis non réalisés si vous le souhaitez)
- les joueurs peuvent garder les papiers de leurs défis réussis dans une boite personnelle des succès.
Variante : chaque joueur a un joker (qu’il peut donner à quelqu’un d’autre). Le joker sert soit à valider un défi sans le relever, soit à donner notre défi à un autre joueur.
Le joker se renouvelle à chaque partie ou chaque journée.
Exemples de défis :
- marcher à cloche pied pendant 15 secondes
- dire « bonjour » à toutes les personnes que l’on croise dans la journée
- trouver un livre avec le mot « bonheur » dans le titre
- préparer un gâteau
- deviner 10 objets les yeux bandés
- dire « merci » à 5 personnes en 10 minutes
- dessiner les yeux bandés
- confier un secret à une personne
- faire le portait des personnes présentes dans la pièce en 3 minutes.
- mimer un succès personnel pour le faire deviner aux autres
- retrouver un objet caché
- sourire pendant 30 secondes
- se déguiser
- dessiner quelque chose qui nous fait peur et le rendre amusant (nez rouge, voix bizarre, etc.)`
- marquer 3 paniers
- mettre ses chaussures en 2 minutes
- ranger une partie de sa chambre en 10 minutes
- apprendre à jouer d’un instrument
- chanter avec la voix de Mickey
- donner X jouets à des associations
- dire « oui » à toutes les questions que l’on nous pose pendant 20 minutes
- citer 5 qualités d’un autre joueur
https://papapositive.fr/outil-de-confiance-soi-boite-a-defis/
Re: November's Girl and roses
VOICI LA RAISON POUR LAQUELLE LES GENS NE GUÉRISSENT PAS
Voici la raison pour laquelle les gens ne guérissent pas
Texte de Maria de los Ángeles Rodeiro
Un médecin intuitif partage avec nous sa vision unique de la raison pour laquelle les gens ne guérissent pas. Il a longtemps pensé que tout le monde voulait guérir. Mais il a fini par réaliser que « la guérison était très désagréable ! »
Les obstacles à la guérison comprennent le fait d’abandonner de vivre dans le passé, d’arrêter d’être une victime, et la peur du changement. Diriger notre pensée et notre énergie sur notre passé se fait au détriment de nos cellules et de nos organes qui ont besoin d’énergie pour fonctionner et guérir.
Pour guérir, il faut vivre dans le présent et récupérer l’énergie piégée dans nos traumatismes et dans nos blessures. Ce médecin dit que la seule raison de nourrir et de garder le passé vivant, c’est l’amertume de ce qui s’est passé.
Ne pas vouloir pardonner à un événement ou à une personne du passé produit des fuites d’énergie. Le pardon guérit les fuites. Le pardon n’a rien à voir avec le fait de ne pas responsabiliser les autres pour les blessures qu’ils ont causées.
Il a plus à voir avec la liberté de la personne qui se perçoit comme une victime.
Lorsque nous arrivons à voir un événement douloureux de notre vie comme un message ou un défi plutôt que comme une trahison personnelle, l’énergie de vie liée à cet événement reflue vers les circuits énergétiques de notre corps physique.
Les gens ne guérissent pas car ils ne se sont pas libérés de l’illusion d’être une victime. Trop souvent, les gens obtiennent du pouvoir sur les autres grâce à leurs blessures car ils ont trouvé que ça leur apportait du soutien. Les blessures deviennent alors un moyen de manipuler et de contrôler les autres.
La guérison exige souvent des changements de mode de vie, d’environnement et de relations. Le changement peut être effrayant !!!
Il est facile de rester dans un circuit d’attente, en affirmant que l’on ne sait pas quoi faire, alors que c’est rarement vrai. En fait, quand nous restons dans un circuit d’attente et que nous savons exactement ce qu’il faut faire, c’est que nous sommes terrifiés par le fait d’agir en conséquence…
Le changement est effrayant, et le temps d’attente donne un sentiment de sécurité, alors que la seule façon d’acquérir véritablement ce sentiment de sécurité est d’entrer dans le tourbillon des changements et de se sentir vivant à nouveau.
Les gens ne guérissent pas sans action. Manger, l’exercice quotidien, prendre le bon médicament produisent des changements sains dans le physique.
Relâcher le passé, laisser tomber les emplois stressants ou les relations inappropriées sont des actions qui libèrent l’énergie du corps.
Ce qui améliore l’une améliore l’autre, la puissance physique et l’énergie sont intimement liées.
Même le processus de la mort auquel nous sommes tous confrontés, peut devenir un acte de guérison des vieilles blessures qui se libèrent en résolvant les questions laissées en suspens avec ses proches.
Source Voici la raison pour laquelle les gens ne guérissent pas: energie-strategie-liberte
Re: November's Girl and roses
Selon Carl Gustav Jung, il existe 4 archétypes, quatre étapes que nous traversons pendant notre vie et ces étapes sont :
1. L'étape de l'athlète (le sauvage)
À cette étape, nous nous préoccupons surtout de notre apparence, de ce à quoi ressemble notre corps. Durant cette étape, nous pourrions rester des heures à regarder et admirer notre reflet dans le miroir. Notre corps, notre apparence sont les choses les plus importantes à nos yeux, rien d'autre ne compte.
2. L'étape du guerrier (l'aventurier)
Pendant cette période, notre principale souci est de partir à la conquête du monde, de faire de notre mieux, d'être le meilleur et de parvenir à l'excellence, de faire ce que font les guerriers et d'agir comme agissent les guerriers. C'est une étape pendant laquelle nous pensons continuellement aux moyens d'avoir plus que tout le monde, une étape de comparaison, de vaincre ceux autour de nous afin de nous sentir meilleurs parce que nous avons réalisé davantage, parce que nous sommes des guerriers, des braves.
3. L'étape de la communication (l'enseignant)
À cette époque, à ce stade de votre vie, vous réalisez que ce qui a été fait jusqu'ici ne suffit pas à vous contenter, à vous rendre heureux… vous cherchez maintenant les moyens de faire une différence dans le monde, les moyens de servir ceux qui vous entourent. Votre préoccupation est de commencer à donner. Vous réalisez maintenant que dorénavant votre poursuite de l'argent, du pouvoir, des possessions, etc. continueront d'apparaître dans votre vie, mais vous ne leur attribuez plus la même valeur qu'auparavant, vous n'êtes plus attaché à ces choses, parce que vous êtes maintenant dans une étape différente de votre vie, où vous savez qu'il existe autre chose. Vous les recevez, vous les acceptez et vous en êtes reconnaissant, mais vous êtes prêt à vous en détacher n'importe quand. Vous cherchez des moyens pour arrêter de penser à vous, à la manière de recevoir et à commencer à vous concentrer sur une vie de service. Tout ce qui vous importe à ce stade est le don. Vous savez maintenant que donner c'est recevoir et que c'est le moment de stopper l'égoïsme et de penser aux façons d'aider ceux dans le besoin, de quitter ce monde en étant meilleur que lorsque vous y êtes entré.
4. L'étape spirituelle (le sage)
Selon Jung, ce sera la dernière étape de votre vie, une étape où nous réalisons qu'aucune de ces trois étapes ne représente réellement qui nous sommes et ce que nous sommes. Nous comprenons que nous sommes plus que notre corps, plus que nos possessions, plus que nos amis, notre pays et ainsi de suite. Nous en venons à réaliser que nous sommes des êtres divins, des êtres spirituels ayant une expérience humaine et non pas des humains ayant une expérience spirituelle.
Nous savons maintenant que ce n'est pas notre foyer
et que nous ne sommes pas ce que nous pensons être.
Nous sommes dans ce monde mais pas de ce monde.
Nous pouvons désormais nous observer à partir
d'une autre perspective. Nous pouvons renoncer à
notre propre esprit, à notre corps et saisir
qui nous sommes vraiment,
voir les choses telles qu'elles sont.
Nous devenons l'observateur de notre vie.
Nous réalisons que nous ne sommes pas
celui que nous remarquons mais l'observateur
de ce que nous remarquons.
Il y a 2500 ans, Lao Tseu tentait de nous enseigner la manière
de comprendre cette dernière étape de vie, cette étape spirituelle:
"Pouvez-vous faire machine arrière en pensée et ainsi saisir toutes choses ?
Donner la vie et la nourrir, avoir sans posséder, agir sans attentes, diriger sans essayer de contrôler : voici la vertu suprême".
Extrait du site : Novi Orbis - Le Nouveau Monde .
Re: November's Girl and roses
Tdah Belgique
Chaque enfant apprend par l'exemple
S'il vit entouré de critiques, il apprend à blâmer
S'il vit entouré d'hostilité, il apprend à être agressif
S'il vit entouré de moqueries, il apprend à être timide
S'il vit entouré de honte, il apprend à se sentir coupable
S'il vit entouré de tolérance, il apprend à être patient
S'il vit entouré d'encouragements, il apprend à agir
S'il vit entouré d'éloges, il apprend à faire des compliments
S'il vit entouré de probité, il apprend à être juste
S'il vit entouré de sécurité, il apprend à faire confiance
S'il vit entouré d'approbation, il apprend à s'accepter
S'il vit entouré d'amitié il apprend à aimer la vie
Dorothy Law Nolte
Chaque enfant apprend par l'exemple
S'il vit entouré de critiques, il apprend à blâmer
S'il vit entouré d'hostilité, il apprend à être agressif
S'il vit entouré de moqueries, il apprend à être timide
S'il vit entouré de honte, il apprend à se sentir coupable
S'il vit entouré de tolérance, il apprend à être patient
S'il vit entouré d'encouragements, il apprend à agir
S'il vit entouré d'éloges, il apprend à faire des compliments
S'il vit entouré de probité, il apprend à être juste
S'il vit entouré de sécurité, il apprend à faire confiance
S'il vit entouré d'approbation, il apprend à s'accepter
S'il vit entouré d'amitié il apprend à aimer la vie
Dorothy Law Nolte
Re: November's Girl and roses
LA PRUNELLE DE SES YEUX | ||
Ingrid DESJOURS | ||
Il est aveugle. Elle est ses yeux. Elle pense le guider vers la lumière. Il va l'entraîner dans ses ténèbres. Gabriel a tout perdu en une nuit. Son fils de dix-sept ans, sauvagement assassiné. Ses yeux. Sa vie... Les années ont passé et l'aveugle n'a pas renoncé à recouvrer la vue. Encore moins à faire la lumière sur la mort de son enfant. Quand un nouvel élément le met enfin sur la piste du meurtrier, c'est une évidence : il fera justice lui-même. Mais pour entreprendre ce long et éprouvant voyage, Gabriel a besoin de trouver un guide. Il recrute alors Maya, une jeune femme solitaire et mélancolique, sans lui avouer ses véritables intentions... La cécité de conversion est une pathologie aussi méconnue qu'effrayante : suite à un profond traumatisme psychologique, vous êtes aveugle. C'est ce qui est arrivé au personnage principal de ce roman. « Ingrid desjours est une surdouée ! » Marina Carrère d'Encausse et Gérard Collard, Le Magazine de la santé. « Une virtuose de la dissection des états d'âme Et des clairs-obscurs contemporains. » Philippe Lefait, Des mots de minuit. |
Re: November's Girl and roses
Tu Me Fais Chanter
Tu me fais chanter
Alors que rien ne va plus
Tu me fais chanter
La seule chanson que j’aie eue
Tu me fais chanter
Depuis qu’ le fleuve a séché
Tu me fais penser
Aux endroits où nous cacher
Tu me fais chanter
Bien que le monde soit du passé
Tu me fais penser
Qu’ j’aim’rais continuer
Tu me fais chanter
Bien que le moral soit bas
Tu me fais chanter
L’hymne Alléluia
Tu me fais chanter
Comme dans sa geôle un prisonnier
Tu me fais chanter
Comme ma grâce au courrier
Tu me fais souhaiter
Qu’ notre amour puisse durer
Tu me fais penser
Comme ces gens dans le passé
(Traduction – Adaptation : Polyphrène)
Tu me fais chanter
Alors que rien ne va plus
Tu me fais chanter
La seule chanson que j’aie eue
Tu me fais chanter
Depuis qu’ le fleuve a séché
Tu me fais penser
Aux endroits où nous cacher
Tu me fais chanter
Bien que le monde soit du passé
Tu me fais penser
Qu’ j’aim’rais continuer
Tu me fais chanter
Bien que le moral soit bas
Tu me fais chanter
L’hymne Alléluia
Tu me fais chanter
Comme dans sa geôle un prisonnier
Tu me fais chanter
Comme ma grâce au courrier
Tu me fais souhaiter
Qu’ notre amour puisse durer
Tu me fais penser
Comme ces gens dans le passé
(Traduction – Adaptation : Polyphrène)
Re: November's Girl and roses
>> [size=10]SE FORMER >> La revue Citoyens[/size]
http://www.lvn.asso.fr/spip.php?article761
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Ma liberté commence au moment où commence celle de l’autre
Bernard Defrance, philosophe
Ainsi, dans les nouveaux programmes de l’école primaire, les principes de la morale et l’importance de la règle de droit sont notamment présentés au travers de maximes, comme « la liberté de l’un s’arrête là où commence celle d’autrui »... (extraits du dossier de presse du ministère). Excellentes intentions et désastre prévisible en ce qui concerne l’intériorisation des exigences du vivre-ensemble par les enfants.
Cette maxime constitue l’une de ces bêtises très ordinaires que nous infligeons aux enfants dès que la manifestation de leurs énergies nous dérange. Cette prétendue maxime entérine, d’une part, la confusion entre l’exercice de la liberté structuré par la loi et le déploiement de la pulsion dans son immédiateté, et, d’autre part, la résignation à l’état de rapports de forces et de violences entre les individus.
Si ma liberté devait s’arrêter au lieu où commencerait celle de l’autre, il y aurait inévitablement frictions aux frontières et nous serions dans la guerre des territoires, et comme un enfant ne peut grandir qu’à accroître ses prises sur le monde, son autonomie, c’est-à-dire ses libertés, lui infliger cette pseudo-maxime revient à le persuader qu’il ne peut en effet accroître sa liberté qu’au détriment de celle d’autrui, surtout si, par un surcroît de bêtise accablante de la part de gens supposés instruits, on prétend lui faire apprendre la maxime par cœur ! Ne nous étonnons pas des résultats de cette bêtise meurtrière tels qu’on peut les constater dans les cours de récréation, dans les classes elles-mêmes, sur les plateaux de télévision, dans la guerre des bandes de quartier et celle des cabinets financiers à l’échelle de la planète.
Envisager l’exercice de la liberté comme on envisage la conquête de parts de marché revient à promouvoir la pulsion de mort comme mode de rapports entre les hommes, puisque la concurrence veut d’abord la mort de l’autre. Et la vocation de l’école n’est pas de former des tueurs.
En réalité, la mission de l’école est (devrait être) de faire découvrir aux enfants, par la mise en pratique de la loi, que cette loi permet (devrait permettre) l’articulation de nos libertés, que à deux, à plusieurs, on acquiert plus de pouvoirs et de capacités d’action que tout seul, que les plaisirs solitaires n’ont en effet qu’un temps, et que donc nos libertés peuvent s’accroître les unes des autres, s’allier dans la transmission de la vie, dans l’appropriation et la création culturelle, dans la recherche ensemble des solutions aux immenses problèmes à résoudre que nécessite de plus en plus l’état de la planète. Et enfin que l’idée même d’une liberté qui « s’arrêterait » est parfaitement idiote jusques et y compris dans le domaine de la création humaine le plus tenu à des règles rigoureuses et incontournables, la mathématique : il s’invente à peu près, nous dit-on, trois cents nouveaux théorèmes chaque année ; et pour prendre un autre exemple : une fois que j’ai passé des années sur les règles du solfège et à développer mon habileté au clavier, je peux faire ce que je veux avec mon piano, sans limite. Mais rien ne m’oblige à travailler la mathématique ou le piano, rien ne m’oblige à vouloir cuisiner un lièvre à la royale (comptez trois jours au moins), ou à jouer au rugby, ou à me plonger dans les mystères de l’atome ou ceux de l’inconscient.
Qu’un ancien doyen de l’inspection générale (et qui donc fut garant de la qualité de notre enseignement), devenu ministre, cède à la bêtise démagogique que constitue cette pseudo-maxime est tout particulièrement accablant quant à ce que cela révèle (mais on le savait déjà bien sûr, au moins depuis Rabelais et Montaigne...) de décalage entre instruction et intelligence.
L’école devrait (et c’est heureusement ce qui se passe quand même dans de nombreuses classes aux pédagogies actives et coopératives) permettre à l’enfant devenant élève, s’élevant, de découvrir que sa liberté commence au moment où commence celle de l’autre, par fécondation réciproque : découverte permettant de sortir par l’instruction de la violence.
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Re: November's Girl and roses
Définition: Thérapies cognitives de la troisième vague
Psychomédia
Publié le 2 mars 2013
Lexique :
Psychologie et santé
Terme :
Thérapies cognitives de la troisième vague
Synonyme :
Thérapies contextuelles
Les thérapies dites de la troisième vague, aussi appelées thérapies contextuelles, appartiennent au courant de la thérapie cognitivo-comportementale.
Plutôt que de viser à changer les événements psychologiques (émotions, pensées…) directement, ces thérapies visent à changer la fonction de ces événements et la relation de la personne avec ces derniers afin de maintenir une capacité d'adaptation au contexte vécu.
Des exemples de thérapies de troisième vague sont la thérapie d'acceptation et d'engagement, la thérapie comportementale dialectique, la thérapie cognitive basée sur la pleine conscience, les approches métacognitives et plusieurs autres.
Un concept important dans toutes ces thérapies est celui de la pleine conscience(ausi appelée présence attentive).
http://www.psychomedia.qc.ca/lexique/definition/therapies-de-la-troisieme-vague
Re: November's Girl and roses
En fait si j'allais valider qui sait ça me fait bizarre de dire ça mon parcours par un bac +5, je parle pour moi uniquement, ça effacerait d'un coup mes 46 ans, mes 23 ans de métiers, mes efforts personnels, mon travail sur moi, je ne pense pas aujourd'hui, je le vois plus facilement chez les autres, que ça soit qu'un cerveau ou un nombre qui fasse les choses sur la seule preuve non scientifique qu'on en voit pas beaucoup des cerveaux qui se proménent sur leurs papattes avec leur nombre tatoué sur le cortex
Et attends j'ai même pas encore eu le temps de te poster quelques messages un peu bourrée tout est à consommer évidemment avec modération mais bon nous, moi on a zc donc coté piles duracell dans le lapin on est servi pour pour pouvoir se modérer dans le cadre du faux rhum
Re: November's Girl and roses
le comble d'être rassurée pour quelqu'un comme moi qu'on sait toujours pas ce que c'est, c'est quand je me dis que je peux me boire un sky voire même être un peu bourrée sans prendre de risques. et c'est aussi quand je peux avoir mon bep tranquille. De toute façon un des meilleurs moyens de savoir où on en est, c'est aussi savoir où en sont les autres. La vie est un ascenseur, ça ne retire en rien le fait d'être dans le même et pouvoir y converser, quand bien même l'un part du rez de chaussée, du sous sol, se rend au 7ème, au second. En tout cas je me mets 22/20 en capacités de bien s'entourer de personnes ayant le bac + 140 de l'essentiel dont j'ai besoin pour me sentir bien dans mes pompes.
Chacun vient avec sa besace, une soirée feu de camp où tout le monde apporterait un saxo et des chamallows, je me ferai chier. Et puis retournes à ta place de bac +5 j'aime bien, ça colle bien avec mon coté atypique après j'ai dit que j'avais des gens que j'estimais ne jamais pouvoir rattraper, par contre il ne me semble pas avoir dit que je voulais les rattraper, ça tombe je suis un noyau dur au milieu de personnes qui font le cadre. Mon cadre. Et je vais donc pas rattraper ceux qui permettent de me rattraper si je tombe C'est la faute à la vie, j'en avais demandé plusieurs au Père Noel, on m'a dit qu'il existait pas. et puis il faut penser aussi que peut être j'aurai voulu rester accessible et rattrapable par ceux et celles qui me suivent moi J'aime bien ma place d'ascenseur qui du coup peut faire tous les étages ? Ascenseur y'a pire comme métiers.
Alors vous, vous êtes plutôt 7ème étage, ah vous venez de redescendre en sous sol, ah ben vous vous pouvez attendre longtemps de monter ou de descendre à l'étage supérieur ou inférieur si vous ne montez pas dans l'ascenseur, spécial dédicace à celui qui est monté dedans mais n'a pas appuyé sur le bouton
Re: November's Girl and roses
Je crois que je souffre d'encombrement d'intelligence et d'humour de gens Ca permet pas comme ça mais ça souffre un CAP BEP. Il faut tout ranger autour tout le temps pour pouvoir faire ses crêpes tranquille.
Me vient l’athlétisme, tu sais le truc où les gars y courent et se passent un bazar. Un jour quand je serais grande, j'aurai une vie comme ça, mais le concept est pas encore clair dans mon esprit. Il faisait du sport Camuslet de la paix ? avec son gars à bouboules ou pas ?
Re: November's Girl and roses
Dingue, ça tombe quand j'ai dit à son contact à ma petite doudouille : je ne suis pas stable, ça tombe c'était l'inverse, il me stabilisait tout mon système.
Conclusion : mieux vaut une doudouille à couilles ?. Bon je vais commencer à préparer tout ce que je vais faire pendant mon handicap sinon je vais perdre un bout de cerveau dans un gouffre du passé. Comme je préfère les gaufres. Jeannineuh vous me prévoyez une réunion de direction pour lundi en 15 ? en 15 avec ceux qui en valent 12 ? c'est ça et pour le sapin on fait quoi chef ? on le laisse à ceux qui sentent le sapin se débrouiller et avoir les boules. je préfère les guirlandes clignotantes en couleurs de toute façon.
Parfois être stupide c'est respecter aussi le parcours à la con d'autres personnes. Parfois mode juste un bride où ? parfois un mode juste un bisou
Re: November's Girl and roses
Les expressions de doués elles sont répertoriées où ?
On prend se mettre en 4. Si le doué se met en 150 ? c'est l'expression qui déconne, pas lui ?
C'est comme il ne doit pas prendre tout pour lui mais il faut aussi ajouter qu'il ne doit pas prendre pour lui ce qui est expliqué à des personnes qui n'ont pas compris l'évident comme lui.
Genre imagines un freesbee, genre quelqu'un envoie un freesbee de mots à un dit np, le doué doit il le rattraper ?
Du coup on va à la plage :
pas les mêmes outils pour faire des pâtés mais on peut faire des pâtes quand même
et ça part en coquillages
le dit doué, le dit np ?
donc le dit np ne verrait pas tous les coquillages du coeur après c'est au dit doué d'estimer si il souhaite ou pas ajouter les coquillages au dit np pour qu'il voit le coeur ? bon après si aucun des deux n'a de coeur, c'est mort.
y'a des bouteilles vides et des bouteilles pleines.
si on voit pas ta perle en plus, prends le large avec ta cocotte en papier, il y a bien une étoile de mer qui t'attend quelque part.
des outils pour faire son bateau de la vie
troupeau de gens
Le décalage son surdon qu'on sort ou pas ? en tout cas il est quand même là pour soi déjà.
la créativité
Re: November's Girl and roses
quand je crois à la coquillage jacques pour Noel certains regardent Marie, moi je crois à ce qui se mange
Re: November's Girl and roses
évidemment que si la boussole se transforme en coquillage, on va lui parler en coquillage.... donc elle ne doit pas se vexer la boussole.... pareil si elle montre le nord sans expliquer l'évident, personne ne voit comment elle trouve le nord....
Re: November's Girl and roses
Plutôt mode Marais ? Bois joly ? Montrésor ? grande plage ? plage des coquillages ? évidemment si tu es tout ça en même temps on va pas te suivre ou te comprendre.
Le noyau dur c'est pouvoir rentrer au port.
Parler le doué c'est vouloir faire rentrer deux coquillages dans un langage prévu pour une case
soit on bataille pour dire je suis une boussole, soit on bataille pour pas perdre le nord, voire pour l'indiquer.
si la cocotte nage pas on ne voit pas qu'elle sait nager
capacités auditives
quand le dit doué croise un dit np qui est "têtu" aussi et sur de lui donc qui ira d'abord jusqu'à se prendre un mur ou là un paquebot ?
Re: November's Girl and roses
Apprendre à penser comme apprendre à marcher ?
se laisser penser tranquille ?
Ca tombe y'en a qui arbore en sapin en plus ?
expliquer tous les cubes à celui qui n'en voit qu'un à la fois ? voir qui n'a pas du tout les mêmes cubes ?
y'a doudou et doudouille il ne faut pas confondre.
lieu commun ? égalité des chances ?
se laisser penser tranquille ?
Ca tombe y'en a qui arbore en sapin en plus ?
expliquer tous les cubes à celui qui n'en voit qu'un à la fois ? voir qui n'a pas du tout les mêmes cubes ?
y'a doudou et doudouille il ne faut pas confondre.
lieu commun ? égalité des chances ?
Re: November's Girl and roses
évidemment si deux doués savent dialoguer extérieur sans rien dire, le tiers doit les prendre pour des débiles sourds muets
ça pète de pouvoir dire j'ai rendez vous avec quelqu'un dans le silence de notre intérieur sans tempête.
Cela deux doués peuvent durer longtemps à ne pas se dire l'évident, évident non dit plus évident non dit égale double évidence, ou double non dits.
ça serait laisser la place à l'autre ?
à l'inverse évidemment que si tu laisses trop un dit np ou un doué mettre des carrés dans tes points de suspension, ça va plus vite ressembler à un test pour np qu'à un dialogue, vous avez bien un QI de np, vous avez mis le carré dans le rond ....
c'est comme quand je dis ajouter à un raisonnement, je mets un point de suspension en marge. chez un dit np c'est interprété comme tu me coupes la parole. (à chercher dans le cerveau la zone d'intégration qu'à le doué pour se laisser ajouter dans le raisonnement et celle qui manquerait au dit np, après ça n'est peut être pas un engrenage manquant, ça peut juste être une info, ou un engrenage qu'il utilise pas souvent
ne pas s'ouvrir
diarrhée verbale
doué qui arbore ? au dessus de dits nps ?
Re: November's Girl and roses
alors tu vois le couple comme ça toi ? la base commune et les détails importants ou pas. on voit que les deux ont un trait de sauce particulier, ça sent le QI d'ici
super créatif, au moins 372 de QI de , c'est comment on dit le QI du créatif ?
le vilain fade np, même un trait de mayo
dit np qui se coupe les idées en 50
dit doué qui se croit parfois caché selon lui selon le contexte mais qui au fond.... c'est pas sûr.
dit doué en plein testing de dits np
Re: November's Girl and roses
doués hétéro gène ou pas
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doué qui a passe le wisk
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interlude afin d'insinuer discrètement : et un test en mode Tétris non ? qu'on passera en Nintendo à la maison ? et un gars ramasse les consoles après l'épreuve ? ça passera pas mais bon j'aurai essayé
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la capitale du wais à vol d'oiseau
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test simple pour déperchage rapide
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ce qu'aurait dit Flaubert après avoir raté sa correspondance à la gare.
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le doué qui a la pièce manquante du puzzle de l'autre qui savait même pas qu'il lui manquait une pièce.
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comment ça méta fort ?
débat sur le cerveau droit et gauche
doué mathématicien cherchant à s'ouvrir dans le mauvais sens pour arrêter de penser
quand un doué pense faire une phrase linéaire
quand le doué doit répéter 10 fois pour que ça rentre dans l'embouchure de celui qui veut pas sortir de sa zone de confort
être dans le sujet
doué qui peut se noyer quand il prend pas de recul ou doué en mode comptage de grains de sable pas parfaits
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doué qui a passe le wisk
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interlude afin d'insinuer discrètement : et un test en mode Tétris non ? qu'on passera en Nintendo à la maison ? et un gars ramasse les consoles après l'épreuve ? ça passera pas mais bon j'aurai essayé
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la capitale du wais à vol d'oiseau
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test simple pour déperchage rapide
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ce qu'aurait dit Flaubert après avoir raté sa correspondance à la gare.
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le doué qui a la pièce manquante du puzzle de l'autre qui savait même pas qu'il lui manquait une pièce.
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comment ça méta fort ?
débat sur le cerveau droit et gauche
doué mathématicien cherchant à s'ouvrir dans le mauvais sens pour arrêter de penser
quand un doué pense faire une phrase linéaire
quand le doué doit répéter 10 fois pour que ça rentre dans l'embouchure de celui qui veut pas sortir de sa zone de confort
être dans le sujet
doué qui peut se noyer quand il prend pas de recul ou doué en mode comptage de grains de sable pas parfaits
Re: November's Girl and roses
épisode de dépersonnalisation ou perte identitaire avec capacités tout de même toujours active de vision à 360 ...
projections
être à coté de la question mais en étant monté en haut niveau tout de même
voir les doubles sens
doués qui se voient tous pareils et comme c'est un dit np qui prend la photo et ne les voient pas en entier, zc a de beaux jours devant lui
Re: November's Girl and roses
doué complet vu par un doué
on n'est jamais con la première fois, par contre la deuxième...
Re: November's Girl and roses
on ne peut tout de même que voir venir ce que l'on a déjà vu et mis dans son référentiel.
selon un certain angle un ennemi peut être un ami...
l'amour comme valeur ajoutée plutôt que comme comble ?
doué qui sait précisément mais qui ne sait pas où il est.
vitesse de traitement
quand tu poses tes questions à ceux qui n'ont pas les réponses.
perdu dedans et dehors
le passage des ondes
la fausse preuve qui remet tout en question
passer par toutes les émotions
le bien le mal
doué perdu cherchant à rompre l'isolement en mode diplomatique
Re: November's Girl and roses
ce que certains doués peuvent analyser en deux minutes et ne pas réussir à mettre dans une seule phrase ? en deux secondes ?
Sur le schéma ci-dessous nous avons représenté les trois grandes parties que nous utiliserons lors de la mise en œuvre des conditions de résilience. Ces trois parties sont : « l’avant crise » ; « le pendant crise » ; « l’après crise ». Lors de l’avant crise il est possible de mettre en place les conditions de résilience, puisque le choc de la crise ne se fait pas encore sentir. Dès lors il sera aisé de travailler sur la composante comportementale des individus (la motivation, l’engagement, l’implication). Ce triptyque sera utile pour mettre en place une conscience collective, une création de sens, un partage commun. Dans la seconde phase durant le « pendant la crise », le choc se présente rendant vulnérable les équipes. Il y a une perte de la représentation, des repères, du sens. La rupture des identités est en place, nous parlons de crise d’identité. Si cette perturbation continue, il y a un risque de chaos. La perte d’identité individuelle, devient collective et peut se transmettre à toute l’organisation. Nous aboutissons à une perte d’identité organisationnelle. Si rien n’est entrepris c’est l’écrasement, l’effondrement de l’entreprise. Dès lors il devient important de mettre en place un accompagnement afin de redonner confiance aux équipes, de les aider à retrouver du sens, aidé à créer une conscience collective. Cette nouvelle conscience relève d’un partage collectif du sens dans une direction commune. L’identité organisationnelle se rétabli. C’est dans la dernière étape, la phase de « l’après crise », que l’entreprise rebondira, repartira dans une nouvelle direction, les individus retrouveront leurs repères, redonneront du sens et du lien à la structure, la stratégie et au management de l’organisation.
...../.... http://resilience-organisationnelle.com/10506/10527.html?*session*id*key*=*session*id*val*
La résilience ou l’art de rebondir (retour à la page d'accueil)
Les définitions de la résilience sont multiples et bon nombre de transpositions ont été réalisées. Le langage peut cacher des réalités distinctes et constituer le berceau de bien des malentendus et des incompréhensions. Il peut s'avérer utile de se mettre à l'écoute de la physique car c'est à elle que la définition a été empruntée; par la suite des analogies ont vu le jour.
Le Petit Robert, édition 2000, définit la résilience comme étant le rapport de l’énergie cinétique absorbée nécessaire pour provoquer la rupture d’un métal, à la surface de la section brisée. La résilience, qui s’exprime en joules par cm², caractérise la résistance au choc. Capacité à vivre, à se développer, en surmontant les chocs traumatiques, l’adversité. (Le Petit Robert, édition 2002).
En physique, la résilience est une propriété mécanique d'un matériau inerte qui consiste à garder sa propriété après un "choc" subi. Ce choc peut être de nature différente : étirement, pression, torsion du matériau etc ..Le matériau a besoin d'un temps (t) pour retrouver sa propriété. Un protocole de mesure est déterminé et les limites de tolérance sont définies, statistiques à l'appui. Cette propriété a pu être construite, testée et vérifiée en laboratoire. En quelque sorte, nous disposons ainsi d'une propriété "programmée". Les conséquences peuvent être : la stabilité, la brisure ou la rupture du matériau. Les limites de l'effort de plasticité ainsi que le point de rupture peuvent être identifiées. Alors que ce matériau subit l'action d'un agent externe il conserve sa propriété dans certaines limites. C'est ainsi qu’est née l'idée de la résistance aux chocs. De cette définition, retenons comme élément clé : l’énergie absorbée
En psychologie, il s’agit de la capacité à vivre, à réussir, à se développer en dépit de l’adversité. C’est une combinaison de force intérieure, d'appui de l'extérieur et d'apprentissage à partir de l'expérience acquise.
En s'exprimant à propos de la résilience individuelle, les psychologues parlent de "résistance à la destruction" et de "capacité de reconstruction". Résister et reconstruire s'apparentent aux mécanismes de régulation qu'on retrouve dans les processus d'homéostasie. Il s'agit bien de ramener l'ensemble à son état initial, d'assurer sa survie ou de retrouver l'équilibre. Il se pourrait pourtant que le choc interne ou externe soit l'opportunité pour l'émergence d'un nouvel ensemble, une transformation totale en quelque sorte, une rupture.
Lectures conseillées
Documents joints
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juste pour justifier de mettre des et dire que le doué peut faire des crises "complexes" en plus !
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http://resilience-organisationnelle.com/10569/index.html?*session*id*key*=*session*id*val*
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le plan pour retrouver le bureau de Jeannineuh
Créer une cellule transversale à l’ensemble de l’organisation, avec des individus de différentes entités. Cette cellule permettra de prendre la mesure de ce qui se passe dans l’ensemble de l’organisation, comment le changement est vécu, où se trouve la crise, y a t’il une étincelle de crise naissante. Cette cellule travaille à mettre en place des mesures, indicateurs et tableaux de bord, organiser des séances d’information. Au fur et à mesure de l’avancée des étapes du changement, des réunions d’informations sont importantes. Elles doivent être claires et précises, indiquant la pertinence d’un changement, mais aussi les risques et dangers encourus. Enfin de telles séances, mises en place à chaque jalon de fin d’étape, indiquent précisément la planification dans le temps du projet.
http://resilience-organisationnelle.com/10569/18178.html
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la pensée en organigramme existe t elle ? si oui tout le monde peut il penser en organigramme même si il n'en a jamais vu ?
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Halpern mit en avant l’idée que, l’identité n’est pas figée. Il créa le terme de « crise d’identité » qui correspond, selon lui, à une période de tournant identitaire que l’on trouve, par exemple, lors de l’adolescence mais encore à tout autre moment de la vie d'un homme quand il rencontre des difficultés particulières.
La crise d’identité est selon le sociologue Philippe Zarifian une situation de trouble individuel profond, qui marque une période de transition. Cette angoisse va nettement plus loin que la peur du chômage. Comme dans toute période de trouble ou de crise, l'important est de saisir et comprendre ce qui émerge en positif. Comment les individus tentent de se reconstruire et de ré-élaborer, avec leur individualité, une prise d'action sur les rapports sociaux. Mais ne semblent pouvoir l'opérer qu'au travers de fortes difficultés. Si on l'exprime d'abord en négatif, il y a deux crises ouvertes aujourd'hui : la crise des identités et la crise des institutions. Ces deux crises ont la même cause et convergent vers les mêmes effets.
La même cause : une large partie des formes institutionnelles et de leur rôle régulateur / dominateur est construite sur la délimitation et la gestion des identités. L'institution familiale classique en aura représenté probablement l'archétype. Mais l'univers professionnel est très largement structuré autour de formes institutionnelles qui entretiennent et reproduisent les identités et leur bouclage. L'institution, comme à la fois instance de médiation entre société et individu, forme constituée de socialisation et mode de domination rationnelle, non seulement légale, mais légitime. La crise des identités est-elle première et celle des institutions seconde, peu importe, elles s'enchaînent et se renforcent mutuellement.
Les mêmes effets : elles sont à l'origine du trouble social et de son expression au sein des individus sous la forme de trouble psychique. Et elles entraînent une conséquence très pratique : une perte durable de signification des instruments de catégorisation du social et de la manière qu'ont les individus d'y situer et enfermer leurs appartenances. Or ces instruments ne servaient pas qu'à assurer le gouvernement étatique des populations en terme de bio-pouvoir (au sens de Foucault), bien que cet usage reste toujours présent : les découpages catégoriels des mesures administratives et gouvernementales sont toujours utilisés, malgré l'avalanche d'études qui montrent leur manque de pertinence. Il importe surtout de voir que l'usage de ces instruments, massivement répandu et popularisé, avait des effets réels sur les comportements et ressentis identitaires. Un ouvrier est un ouvrier, un cadre est un cadre, ...La crise des identités est un phénomène aujourd'hui bien établi et qui affecte la quasi-totalité des formes identitaires. Nous pensons même qu'il s'agit d'une crise du concept d'identité, en tant que concept sociologique autant que comme référent collectif approprié dans le langage ordinaire, le concept d'une période révolue, même si, sans doute, l'histoire longue des sociétés humaines a déjà connu de telles périodes et que nous avons tendance, par ignorance historique, à ne pas voir les retours d'époques, qui, bien entendu, sans être identiques présentent des similitudes.
Lectures conseillées
Documents joints
Cride d'identité psychologique
Crise d'identité et réponse à qui suis-je
(retour à la page d'accueil)
L’identité professionnelle
L'identité est un terme du langage courant. La définition du petit Larousse illustré explique : « Rapport que présentent entre eux deux ou plusieurs êtres ou choses qui ont une similitude parfaite. » D'un point de vue psychologique : « Identité sociale : sentiment ressenti par un individu d'appartenir à tel groupe social et qui le porte à adopter certains comportements spécifiques. »
Le mot est devenu un concept central dans les sciences humaines contemporaines. C'est Erikson qui le développa. Il mit en avant l'idée que, l'identité n’est pas figée. Il créa le terme de « crise d'identité » qui correspond, selon lui, à une période de tournant identitaire que l'on trouve, par exemple, lors de l'adolescence mais encore à tout autre moment de la vie de « l’homme » quand il rencontre des difficultés particulières.
D’autres approches existent à ce sujet, Dubar explique l'identité en se référant à la socialisation. Cette vision permet de saisir l'aspect dynamique des identités. Il explique notamment que « la socialisation est un processus d'identification, de construction d'identité, c'est-à-dire d’appartenance et de relation ». L’identité professionnelle est alors un processus complexe qui se construit mais évolue aussi tout au long de la vie.
Crise d'identité professionnelle
Il y a une crise manifeste des identités de métier : sous le coup des recompositions organisationnelles et de l'entrée en force de référents externes dans la vie interne des entreprises ou des administrations. Les métiers avaient une définition largement bouclée sur elle-même et négociée au sein des rapports de force internes aux entreprises. Or, tout à la fois la promotion d'organisations en réseau, et l'entrée en force de la sphère des clients-usagers et de l'opinion publique dans l'entreprise, la diffusion forte des « emplois » ou « professions » de relation de service poussent à la recherche d'appartenances ouvertes et évolutives. Ce n'est pas une disparition des appartenances de métiers, c'est plutôt leur recomposition dans des espaces pluri-professionnels et au sein de rapports sociaux plus complexes. Mais c'est une crise certaine de l'identité de métier. Et on ne sait pas encore réellement ce que peut vouloir dire, pour autant que cela ait une signification, une identité de réseau par exemple ou de relation de service. On commence à peine à savoir dire ce qu'est l'appartenance à un réseau et à comprendre les ressorts de la lutte pour une reconnaissance professionnelle dans les services. Toutefois, appartenance et identité sont des concepts très différents, sur le fond. Absolument rien ne permet de dire que le concept d'identité pourra trouver de nouvelles formes de pertinence théorique et d'adhésion sociale.
Dubar en reprenant les termes de Percheron (1974), explique l’identité en se référant à la socialisation. Cette vision permet elle aussi de saisir l’aspect dynamique des identités. Il explique notamment que « la socialisation est un processus d'identification, de construction d'identité, c'est à dire d’appartenance et de relation ». L’identité professionnelle est alors un processus complexe qui se construit mais aussi qui évolue tout au long de la vie. Ces phases d’évolutions peuvent être marquées par de véritables crises lors desquelles, les professionnels sont parasités par des conflits intrapersonnels. Ceux-ci les tiraillent, entre ce qu’ils veulent être et ce qu’ils sont réellement en fonction du lieu ou ils travaillent, entre identité affirmée et identité représentée.
L’interdisciplinarité suppose un dialogue et l’échange de connaissances, d’analyses, de méthodes entre deux ou plusieurs disciplines. Elle implique qu’il y ait des interactions et un enrichissement mutuel entre plusieurs spécialistes. Or l’identité professionnelle met en avant l’appartenance à une catégorie professionnelle qui possède ses propres langages, techniques, angles de vues seulement accessibles aux initiés. Imaginez alors la difficulté pour chacun des acteurs d’expliciter ce qu’il fait, ou la façon dont il envisage les choses pour telle ou telle situation. Associés ensemble, l’identité professionnelle et l’interdisciplinarité entraînerait alors une situation paradoxale. Cependant si la situation est au début paradoxale, elle peut se normaliser.
A ce niveau, la littérature apporte des éléments de réponses. En effet, Dubar en s’inspirant du discours de Parsons, explique qu’on ne peut communiquer que si l’on possède un minimum de code commun (ne serait-ce qu’un langage par gestes, interprétés de la même manière par chacun...) Cette norme commune ne peut découler selon Parsons, que d’une culture partagée impliquant « un système de valeurs qui sous tendent les normes orientant les acteurs ».
Lectures conseillées
Dubar C, La socialisation, Éditions Armand Collin, 2000
Documents joints
Identité et Compétences, Management stratégique des ruptures, Paulette Robic, Université de Nantes
Identité et dimension des cultures, identités, cultures et images d'établissements scolaires, Hugues Draelants, Xavier Dumay
(retour à la page d'accueil) Nous nous posons la question entre l’identité personnelle qui est notre identité réelle et l’identité individuelle qui est cette identité que l’on se fabrique, celle que l’on expose aux autres. Dans le concept de l’identité nous retrouvons des éléments forts, tels que ceux du temps et de l’espace, de la continuité. De même, nous remettons en cause certaines idées reçues, ainsi l’identité ne doit pas être réduite à l’identification, c'est-à-dire la projection de soi sur autrui, mais à un concept plus profond dénommer l’intentionnalité, notre aptitude à donner du sens aux événements. Nous devons nous poser certaines questions, tels : quels sont les référents identitaires ? Comment se développe l’identité par la réponse de l’acteur et la réponse de l’autre ? Nous retiendrons pour nos travaux les formes d’identité personnelle (ce que nous sommes réellement), affirmée (ce que nous montrons à autrui) et individuelle (union de ces deux identités dans la réponse à autrui). Le concept de l’identité sera disséqué, et des notions importantes comme l’appartenance, la surprise, le devenir de l’événement, le sentiment d’identité, seront mis à jour. L’une des notions essentielles dans le concept de l’identité est étudié, il s’agit de la crise d’identité, une perte d’appartenance. Après avoir bien défini l’identité individuelle et sa représentation au niveau du groupe, nous mettons en avant l’identité organisationnelle, ensemble des perceptions des membres de l’organisation. L’identité organisationnelle produit du sens aux acteurs de l’entreprise. Cette identité se compose de trois éléments : la structure, la stratégie et le management. Tout comme l’identité individuelle qui subit la crise d’identité, l’identité organisationnelle est marquée par la crise d’identité organisationnelle. Cette crise est le contrecoup des changements incessants de l’entreprise. La crise peut se définir à la fois comme une déconstruction du sens et une atteinte au sentiment d’identité. Lorsque les différences sont perçues comme des ruptures, alors s’ouvrent les crises d’identité. Résilience organisationnelle Rebondir face aux turbulences : Consultez les pages 33 à 34 Lectures conseillées Documents joints Identité Personnelle, Ontologie, Sciences cognitives et identité personnelle, Mikaël Mugneret Identité Personnelle et Langage, Moi-même comme un autre, regard sur l'oeuvre de Paul Ricoeur, Ion Vezeame, Université de Grenoble Identité Personnelle et Organisation, Gestion discursive des paradoxes de l'identité, Nicole Giroux, Université de Montréal |
voilà que je fais de la télépathie d'organigrammes, encore mieux
méta cognition ça peut être important, ça dépend où, comme la passation d'organigrammes, tout le monde n'aurait pas les mêmes tailles, la même place ? mentale ? de fait même pour la relation d'aide ça change tout, un méta, il mettra plus que le bêta ? qui du coup se sentira plus bête alors même qu'on le remplit ?
comme le boucher qui parlerait de découper en tranches un jambon a quelqu'un qui n'en aurait jamais vu un ?
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tous les n'ont pas non plus forcément eu les mêmes plusieurs vies de mais peuvent se reconnaître en quand même.
Re: November's Girl and roses
Les influences externes et internes
Tout courant d'air se doit il de se promener avec son central météo ro logiques ?
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http://resilience-organisationnelle.com/17611.html?*session*id*key*=*session*id*val*
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et sinon ça va ton organisation ? vitale ? mentale ? interne ? tout ça ? enfin je veux dire ça va ? toi ?
(retour à la page d'accueil) Le postulat de base des organisations est que l’on peu à la fois améliorer la satisfaction des travailleurs et augmenter leur rendement au travail. Discipline scientifique qui étudie l ’impact des individus, des groupes et de l ’organisation sur le comportement des individus dans l ’organisation. Le comportement organisationnel est une discipline relativement jeune qui a connu un essor considérable au cours des dernières décennies. Cette discipline a pour mission d’analyser et d’expliquer les comportements, les émotions et les processus cognitifs des individus, d’expliquer leur apparition, leur maintien ou leur disparition, ainsi que de découvrir la signification du comportement des organisations dans leur lutte pour devenir de plus en plus compétitives en vue d’assurer leur survie dans un environnement planétaire rempli d’incertitude. Les entreprises subissent de multiples influences tant de l’intérieur que de l’extérieur. Les influences internes comprennent essentiellement trois facteurs en interactions constantes : l’individu, les groupes et le système organisationnel. L’entreprise est soumise à des influences externes. Ces influences comprennent les systèmes politiques et la législation, les centrales syndicales, la clientèle, la concurrence, les valeurs culturelles et la conjoncture économique. Lectures conseillées Documents joints Résilience organisationnelle Rebondir face aux turbulences : Consultez les pages 39 à 53 ----------------------------------------------------- http://resilience-organisationnelle.com/17737/index.html |
Tout courant d'air se doit il de se promener avec son central météo ro logiques ?
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et sinon ça va ton organisation ? vitale ? mentale ? interne ? tout ça ? enfin je veux dire ça va ? toi ?
Re: November's Girl and roses
Les trajectoires de résiliences organisationnelles « Subir » ou « Maîtriser » les crises du cycle de vie d’un projet : un choix personnel Introduction Nos organisations évoluent actuellement dans un contexte caractérisé par des bouleversements multiples. Nous traversons des périodes de turbulences, de déséquilibres, de chocs, de crises etc ... Non seulement dans la vie économique mais également dans les différentes sphères de notre système social. Alors même qu’il y a des interactions entre ces différents vécus voir même des points communs, nous investiguons le contexte organisationnel. Les nombreuses restructurations, les fusions, les redéploiements, les délocalisations bousculent la sphère professionnelle. Les individus, les équipes, les organisations, les institutions sont mis à rude épreuve, traversent des crises et subissent des chocs. Des scénarios de résistance, d’effondrement, de rebond, de reconstruction font partie de l’environnement dans lequel des projets voient le jour. Certains traversent sans encombre le cycle de vie du projet d’autres rencontrent un nombre appréciable de turbulences ou voir à l’extrême s’effondrent. Dans toute dynamique humaine, des polarités s'expriment. Elles permettent de qualifier l'état de l'énergie humaine dans les organisations. En évoluant, ces polarités magnétisent les comportements, créent des tensions ou des déséquilibres. Elles informent utilement sur les pôles en présence ainsi que sur le sens donné par les gens aux actes et aux événements. A titre indicatif, relevons quelques polarités en présence et interrogeons-nous dans quelle mesure l’opportunité prend le relais de la planification, l’incertitude remplace les garanties, l’individuel supplée au collectif, le global alterne avec l’exhaustivité, l’éphémère succède au durable. Parallèlement des situations paradoxales émergent au point que l’incertitude devient certitude ? Des paradigmes sont mis en question et d’autres émergent. Nos croyances, nos valeurs, notre vision du monde sont interpellées et mises à rude épreuve. Les individus et les organisations sont en recherche de repères et de sens. Des nouvelles stratégies pour l’action sont à innover. Etudier des trajectoires de résiliences organisationnelles c’est s’outiller pour appréhender la situation. « Des » car elles sont plurielles. « Trajectoires » car il s’agit de balises sans être exhaustives. « Résilience » car il s’agit de rebondir plutôt que de subir « Organisationnelle » car il s’agit de systèmes humains. Comprendre comment se profilent le processus du choc au rebond, les crises éventuelles du cycle de vie d’un projet, c’est se donner les moyens pour choisir : « subir » ou « maîtriser » les crises. La manière de gérer un projet ne relève-t-elle pas de la transformation de nos organisations. En vue de s’outiller pour appréhender les crises éventuelles au cours du cycle de vie d’un projet, il peut s’avérer utile de pratiquer un langage commun ; ceci offre l’avantage d’éviter la «babelisation ». Dans cette perspective, il paraît judicieux de commencer par les concepts de « résilience » et de « crise » avant d’analyser ce que devient l’individu dans un contexte de crise. Le rebond est loin de s’opérer automatiquement ; l’examen des composantes depuis le choc jusqu’au rebond illustrent l’existence de différentes trajectoires en présence en situation de crise. Le modèle C.R.C. proposé permet de situer les interventions sur le cycle de vie du projet. Des mots clés pointent des comportements propres aux trajectoires retenues. Les trajectoires de résilience Construction des identités Qu'est-ce que l'identité d'une entreprise ? L'entreprise est composée de trois niveaux, ou couches, allant du plus visible au plus invisible. Le niveau le plus directement observable d'une entreprise est son organisation, c'est-à-dire l'ensemble des structures, procédures et systèmes de gestion dans le cadre desquels les acteurs agissent en vue de la réalisation des objectifs collectifs. La structure, c’est comme le squelette, comment se compose l’entreprise ? La stratégie, c’est comme le cerveau, à quoi sert-elle et quels sont ses buts ? Le management, ce sont les hommes, qui participe à l’entreprise ? Le plus visible se sont les hommes (le management), puis vient l’organisation de l’entreprise (la structure) et enfin le plus invisible : comment elle agit (sa stratégie). Nous pouvons dire que la stratégie et la structure sont en interaction et qu’ils forment le management. Ces trois composantes à leur tour donnent l’identité de l’organisation. Les objectifs collectifs sont-ils les seuls à être pris en compte ? Qu'en est-il des individuels ? A partir du moment où l'individu peut trouver un contexte favorable à son objectif individuel, il sera plus aisé de s'identifier à l'entreprise. Nous ne pouvons pas imaginer l’individu agissant sans autrui, tout comme nous ne pouvons pas imaginer le collectif sans l’individu. Nous pensons comme certains auteurs en sociologie : Dubar (crise des identités), Gauffman (interactionnisme), Bourdieu (habitus) que les identités des individus se construisent avec les autres individus, et que ce tout permet la construction de l’identité individuelle. Pour comprendre la logique de la « couche organisationnelle » de l'entreprise, il faut s'intéresser à une couche moins visible. L'organisation d'une entreprise reflète, en général, une certaine stratégie, plus ou moins explicitement articulée. Une troisième couche est formée du management de l’entreprise. L’ensemble de ces trois composantes forme l’identité de l'entreprise. De même que l'organisation sert à déployer une stratégie, la stratégie permet à une entreprise de poursuivre des objectifs à long terme dans un environnement changeant en préservant sa propre identité. Pour comprendre la logique des choix stratégiques d'une entreprise, la logique de l’après crise, il faut donc en découvrir l'identité, en étudiant la stratégie, l’organisation et le management. Alors que la stratégie est susceptible d'évoluer pour adapter l'entreprise à son environnement, l'identité tend à être stable sur une très longue période et limite le comportement stratégique de l'entreprise à des options compatibles avec son identité. A un niveau abstrait, l'identité d'une organisation correspond, selon Albert & Whetten, à des caractéristiques fondamentales, durables et distinctives des entreprises. Tout comme l’identité individuelle, l'identité d'une entreprise se définit par une combinaison singulière d’individus en interaction, de buts, de champs d'activité et de règles. Ces dimensions de l'identité se forment relativement tôt dans la vie d'une entreprise. Comment l'entreprise change Avant de changer, l'entreprise, à l'instar des individus, peut passer un temps, plus ou moins long, à nier l'existence de problèmes. Quand les problèmes persistent et ne peuvent plus être niés, l'entreprise a tendance à changer ce qui est le plus facile à changer, c'est-à-dire sa couche extérieure. La panoplie de changements, à ce stade, est faite de réorganisation, rotation de dirigeants, réductions d'effectifs ou refonte de systèmes de gestion. A ce stade, les deux autres couches de l'entreprise, sa stratégie et sa structure, restent inchangées. Dans beaucoup de situations, des mesures organisationnelles et opérationnelles peuvent suffire à rétablir la performance de l'entreprise. Mais lorsque les difficultés sont générées par des évolutions durables de l'environnement de l'entreprise, ces mesures ne suffisent pas. L'adaptation de l'entreprise nécessite alors un réexamen de sa stratégie. Sa part de marché est-elle suffisante ? Est-elle présente sur les bons produits/marchés ? A-t-elle la bonne structure de coûts ? L'identité de l'entreprise influence le type de questions stratégiques que les acteurs se posent ainsi que le type de réponses légitimes à y apporter. Autrement dit, les entreprises changent de stratégies, d'abord, pour préserver leur identité dans un environnement nouveau. Habituellement, l'interrogation sur l'identité commence seulement quand l'entreprise a épuisé le catalogue de stratégies compatibles avec son identité établie sans améliorer la situation de l'entreprise. A ce moment, des membres de l'entreprise, dirigeants, actionnaires ou salariés, commencent à remettre en question l'essence même de l'entreprise. C’est à ce niveau que nous parlons de déconstruction de l’identité organisationnelle. L'entreprise est-elle orientée vers les bonnes finalités ? Peut-elle s'adapter sans changer sa composition sociologique ? Ne doit-elle pas changer carrément son domaine d'activités ? Lectures conseillées Documents joints |
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tu m'étonnes que des fois je peux être impressionnée. t'as mis où les oreilles de ton speak qui spoke dans ton entreprise déjà ? des fois on peut mettre beaucoup de choses dans le "ça" ou "tu", m'/impressionnes, un peu comme dans le "sur".
Re: November's Girl and roses
du coup ton fil rouge pour d'autres peut ressembler à des noeuds pas cohérents
Tu vois ce que je veux dire ?
Tu vois ce que je veux dire ?
Re: November's Girl and roses
la synchro intergénérationnelle. tout en restant chacun au présent.
synchroniser sa console.
parfois on est en entier la pièce du puzzle qui manque à l'autre.
le puzzle qui pense en puzzle dans sa vie en puzzle.
on peut donc être parfois la pièce manquante à un raisonnement mais ne pas être la pièce dont on a besoin pour sa vie
rétroprojecteur consentant ou pas. ne pas être un calque. être une feuille canson en couleurs
Re: November's Girl and roses
voir certains dits np comme une console à laquelle il manque des fonctions. ne pas s'attendre à des phrases ou retours incluant le vocabulaire des fonctions supplémentaires.
c'est sûr qu'on appellera pas le même électricien en cas d'emmélage de connexions
quand t'es rétro progressiste ça peut fendre en deux l'esprit d'un dit np et en plus en mode passé futur de là espérer une ouverture d'esprit ? ça sera demandé à un qui fait du steak haché de reconstruire le steak .... il faut découper le saucisson en lamelles éventuellement pas en faire un steak haché. sinon il va se steak caché dans la forêt.
Re: November's Girl and roses
c'est pas les mêmes branchements. et si en plus il manque un fil, c'est mort.
y'a des puissance 0 ou 1
Farmville c'est ma vie de dite normo pensante virtuelle pour voir les étapes que je saute, le dit doué ne sait pas expliquer l'évident du dit np.
perchée c'est quand tu plantes les nuages.
à coté de la plaque c'est quand tu veux absolument mettre JR et Sue Ellen
Re: November's Girl and roses
de plus tout le monde n'a pas le même équipement, les mêmes ressources. cela dit mon asperge elle arrive quand même à pousser voire à mûrir à coté de mes fraises évidemment si l'entrée en matière c'est : alors toi t'es une fraise, moi une asperge... hein ?
Re: November's Girl and roses
le farmviller doué divergent mais si mes diagonales elles sont carrées et mieux en plus
Re: November's Girl and roses
doué qui attend qu'on voit son QI et qui n'est pas content que le dit np voit trois vaches de différentes couleurs certes, mais trois vaches quand même
combien de QI ont Madame Sarcelle et Monsieur Colvert ? le canard doué va peut être le voir, le canard dit np : que nenni, que dalle
j'ai jamais compris pourquoi on disait à vol d'oiseau ou de pigeon, c'est injuste pour les canards.
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